Mémoire PFE 13 - 05 - 13
Mémoire PFE 13 - 05 - 13
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I. LE SITE 8
A. Contexte géographique 8
B. Contexte historique 20
C. Contexte sociologique 31
3. Le GN en France aujourd’hui 32
3. Construire en souterrain 34
BIBLIOGRAPHIE 60
Je voulais pour mon projet de fin d’étude travailler sur un sujet qui m’a toujours très intéressé, à
savoir faire de la rénovation. L’enjeu des prochaines années en architecture sera en effet de
réhabiliter des anciens bâtiments dans de nombreux domaines. De plus, au cours de mes
dernières années d’architecture, la conservation et réhabilitation au patrimoine est un sujet qui n’a
été que peu abordé dans les projets qu’on nous a proposés et je souhaitais m’y confronter pour
mon diplôme. J’ai ainsi cherché un bâtiment assez important qui pouvait accueillir un programme
intéressant et nouveau.
J’ai découvert le fort de Dorsner, par hasard au cours de mes rencontres. En effet, En arrivant à
Strasbourg, j’ai participé à une activité ludique dont j’ignorais l’existence auparavant : le jeu de rôle
en grandeur nature. C’est par le biais d’une association que j’ai découvert ce site exceptionnel
qu’est le Fort Dorsner, un monument inscrit à l’inventaire des patrimoine histoire avec un contexte
géographique et historique exceptionnel mais surtout avec une réutilisation inattendue aujourd’hui
grâce aux jeux de rôle grandeur nature.
Cependant ce site m’a réservé un milliers de surprises et de difficultés lorsque je m’y suis
confrontée. Je m’attendais au cours de mes premières recherches à m’interroger sur un bâtiment
en contexte urbain, hors je me trouve ici loin de la ville, sur une colline dans la forêt. Je
m’attendais aussi à avoir un programme courant à placer dans ce bâtiment, hors je choisis de
rester dans la continuité de ce dont il sert aujourd'hui et de lui en offrir bien plus. Il me faut donc
réinventer l’utilisation pour des activités encore nouvelles et peu traitées en architecture.
Ce mémoire me permettra donc d’expliquer cette aventure de la découverte de ce fort et des
doutes et questionnements qui en ont découlé. Je propose donc de commencer par replacer le fort
dans son contexte géographique et historique, depuis le début de l’histoire du territoire de Belfort,
puis la transformation de ce contexte par les guerres jusqu’à la construction du fort et pour en
venir à ses potentialités aujourd’hui. Dans un second temps, je vais détailler l’histoire du bâtiment
et ses espaces, et en proposer une analyse pour prendre position sur l’aspect patrimonial et les
possibilités de programmes et transformations.Enfin, je vais présenter brièvement les étapes de
projet présentées depuis le mois de décembre 2012 qui me mèneront au projet final de diplôme.
BELFORT
lorsque l’Alsace est rendu à la France et est définitivement
rattaché à la région Franche-Comté en 1960.
Le Territoire de Belfort est né en 1871 du traité de Francfort qui
mettait fin à la guerre de 1870-1871. Alors que l’Empire allemand
gagnait par ce traité la plus grande partie de l’Alsace et un quart
de la Lorraine, l’extrême sud-ouest du Haut-Rhin, autour de
Belfort, fut laissé à la France et ainsi séparé du reste de l’Alsace. Il
y eut trois principales raisons à cette décision :
• La principale raison était stratégique : après la perte de la majeure partie de l’Alsace et de ses
places fortes, la puissante forteresse de Belfort, avec les Vosges au nord, la Suisse et le Jura au
sud, constituait un verrou efficace contre une éventuelle invasion.
• La population des environs de Belfort était francophone, tandis que l’Alsace était majoritairement
dialectophone et le dialecte alsacien faisait partie des langues germaniques. Cependant,
plusieurs villages francophones des environs de Belfort ont été annexés et font aujourd'hui partie
du département du Haut-Rhin.
• Enfin, c’était une question d'honneur : la ville de Belfort avait fait preuve d'une résistance
héroïque sous le commandement du colonel Pierre Denfert-Rochereau lors du siège par les
troupes prussiennes ; son député, le très catholique Emile Keller, conduisit lui aussi un combat
héroïque à l’Assemblée nationale pour que Belfort restât française ; l'état d'esprit dominant faisait
qu'il eût été inconcevable de rattacher la ville à l’Empire allemand après la guerre.
-R
Franche-Comté. Il est limitrophe des
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GIROMAGNY
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départements du Doubs, de la Haute-
HAUTE-
Saône, des Vosges et du Haut-Rhin, ainsi FORT DORSNER
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longtemps le plus petit département français
mais perdit cette caractéristique après la
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création des départements de Paris et de la
« petite couronne ». BELFORT
FORT DORSNER
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FORT DORSNER
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BELFORT
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Les nouvelles places fortes doivent s'adapter aux progrès de l'artillerie. Finies les citadelles et les
enceintes englobant les villes, maintenant les forts sont rejetés à l’extérieur des cités (d'où
l'appellation de « forts détachés »), à environ une dizaine de kilomètres, voire plus, du centre
urbain dans le but de laisser l’artillerie et l’ennemi suffisamment loin. On crée désormais autour
des places fortes une ceinture de forts distants entre eux de seulement quelques kilomètres, de
façon à ce que leurs moyens défensifs puissent couvrir efficacement les intervalles. Ces forts ont
la capacité de se défendre mutuellement : chaque fort peut ainsi tirer vers son voisin pour l’aider à
se dégager d’une avancée de l’infanterie.
VOSGES
ALLEMANIQUE
JURA
MULHOUSE
GIROMAGNY
ROPPE
SALBERT
BELFORT
MONT VALDOIS
RT
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LACHAUX
MONT BART BALE
DE LOMONT
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CHATILLON
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CHAILLUZ
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JUSTICES
AUBOIS
BESANCON
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PUGET
RA
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PONTARLIER
JOUX
SAINT POINT
Les particularités de l’histoire et la situation géographique de Belfort ont conduit à ce que soit
édifié, entre 1873 et 1914, l’un des plus imposants ensemble fortifié réalisé.
Le site de Belfort est situé au centre d'une large dépression entre Vosges et Jura : la trouée de
Belfort. Cette trouée fait communiquer l'Alsace, l'Allemagne et la Suisse avec la Franche-Comté et
le Sillon rhodanien. Elle constitue à la fois un passage privilégié pour le commerce, mais aussi
pour les invasions.
C'est la raison d'être de fortifications en ce lieu.
Au Moyen Âge, Belfort est une petite bourgade protégée par une muraille et tapie au pied du
rocher sur lequel est bâti un château féodal. Ces fortifications, obsolètes depuis l’invention du
boulet métallique au XVe siècle, subissent plusieurs campagnes de modification.
À Belfort, les premières modernisations importantes de la place depuis Vauban interviennent sous
les ordres du Général Haxo. Entre 1817 et 1840, les travaux sont considérables : construction de
la caserne, du grand cavalier casematé et des deux enceintes bastionnées. Au nord-est de la ville
se construit le camp retranché du Vallon avec les forts de la Miotte et de la Justice.
L’accroissement de la portée des canons consécutive à l’apparition de l’artillerie rayée, en 1858
rend indispensables la construction de nouveaux ouvrages à l’ouest et au sud de la ville.
En 1871, suite à la défaite de la France, le traité de Francfort est signé, faisant passé la frontière à
moins de 6km de Giromagny.
Un rideau de défense de la Haute Moselle est crée et est situé sur les communes d'Auxelles-Bas
et de Giromagny. Le Fort de Giromagny, de son nom Fort Dorsner, construit entre 1875 et 1879 est
une position avancée de la place de Belfort, il est placé à 636 mètres d’altitude au dessus du
village de Giromagny en avant du fort du Salbert pour assurer la liaison avec le rideau défensif de
la Haute Moselle. Son emplacement près de la frontière lui donne un rôle très important, il doit
surveiller la route qui descend le ballon d’Alsace qui mène à Belfort. Il empêche aussi le
contournement par le Nord de la place forte de Belfort.
VERS MULHOUSE
VERS PARIS
VALDOIE
ROPPE
SALBERT
BESSONCOURT
BELFORT PEROUSSE
CHEVREMONT
VEZELOIS
LACHAUX
MONT BART
VERS BESANCON
LOMONT
VERS BALE
JURA
ROCHES
Il prend le nom d'un général du premier Empire, Jean Philippe Raymond Dorsner.Son armement
fait de ce fort, l’ouvrage le plus puissant de la place car il reçoit en 1879, une défense peu
commune, l’installation de 2 tourelles Mougin. Elles sont les premières tourelles installées en
France. Cet armement est complété par 6 casemates à tir indirect et 2 batteries d’artillerie
annexes.
L’architecture du casernement est particulière, car le fort est entouré de montagnes qui le
dominent. On choisit de construire un casernement sur deux étages, autour d’une cour octogonale
pour le mettre à l’abri des bombardements.
Plan du Rez-de-chaussée
Face aux progrès rapides de l’artillerie, particulièrement après l’invention de l’« obus à mitraille » et
de l’apparition de l’« obus torpille » aux effets dévastateurs, une modernisation de tous les
ouvrages s’organise à partir de 1885. La place de Belfort connaît alors des remaniements et des
renforcements réguliers, manquant cependant d’homogénéité pour des raisons de restrictions
budgétaires. La problématique est simple : protéger au maximum les hommes et les armes.
Comme la majorité des forts est déjà
construite, le parti pris est une simple
modification.
L’artillerie est dispersée en de nombreuses
batteries, ce qui la rend moins repérable et
plus difficile à réduire au silence. La
protection de ces batteries exige un
accroissement du rôle de l’infanterie, pour
laquelle apparaît toute une gamme
d’ouvrages spécialisés.
Les casernes maçonnées reçoivent une
carapace de béton supplémentaire pour les
mettre à l’abri des nouveaux moyens de
destruction. Dans certain cas, on reconstruit
de nouvelles casernes entièrement en béton
tout en conservant les anciennes en
maçonnerie.
La tourelle à éclipse a la forme d'un cylindre,
qui en position d'attente est complètement
enfoncée dans son massif bétonné, et qui en
sort, s'élevant d'environ 80cm pour se mettre
en batterie, et révéler les embrasures de sa
muraille verticale. Un fois le tir effectué, la
tourelle redescend, et seul son toit affleure le sol. Ce type de tourelle n'est donc vulnérable que
Les cuirassements et le fort seront ensuite ferraillé sous l’organisation Todt et les allemands feront
sauter l’entrée avant leur départ en 1944. Pendant l’occupation, les Allemands récupérèrent pour
les fondre tous les éléments métalliques des forts y compris les garde-corps et les escaliers.
Entre 1944 et 1986, le fort est inutilisé par l’armée qui reste propriétaire, l'ouvrage est envahi par la
végétation et se dégrade inexorablement.
C. CONTEXTE SOCIOLOGIQUE
Accueillir centre aéré, classe verte... site de rêve, fôret, fort..., accueillir des mariages,
conférences... dans un lieu unique.
Jeu de rôle grandeur nature : 1970-1980 (en 1984 en France) qui reçu en 1990 des critiques
virulentes (Mireille dumas).
Visite : parcours unique, linéaire, guidé, fléché. Peu ou pas de retour en arrière.
GN : pas de parcours défini, espace utilisé, interraction avec le fort et les joueurs,
3. Construire en souterrain
Construire sous terre : Transformer un milieu et des espaces hostiles (sans soleil et sans façade)
en lieux accueillants, Avantages : protection sismique, climatique, accoustique, opacité
Problèmatiques principales :
statique, technique de construction et pormes : il est plus rassurant de pouvoir lire sur les formes
arhitecturales la façon dont les charges sont reprises.
Entre le dessus et le dessous : Les puits de lumière, lles seuils et les espaces de transition doivent
avoir une imporance particulière : ils font la liaison entre 2 espaces, crée des diffénreces entre eux
et peuvent être physique (portes) ou virtuel (dilation de l’espace). Transition de lumière douce,
éviter les effets de contre-jour violents.
LE JEU MOUVEMENT :
In physique, les objets ont une énergie suplémentaire quand ils sont en mouvement : l’énergie
cinétique. C’est une mesure physique, fonction de la vitesse liée à l’objet ; il dépend aussi bien de
la nature de l’objet que de la relation entre cet objet et le referenciel dans lequel il se situe.
Dans le jeu et l’étude du jeu, la cinétique se réfère à tous les mouvements, physique ou virtuels,
que le joueur utilise pour interragir avec le «joué». Sans «joué», il n’y a aucune cinétique, et sans
cinétique, il n’y a pas de relation de jeu.
Le “game” est donc un jeu structuré autour de règles, tandis que “play” est un jeu “qui se déploie
librement”.
Olivier Caïra a écrit un ouvrage déjà très intéressant sur la matière en apportant son regard de
sociologue.
Le jeu a ainsi 4 dimensions :
- Le jeu n’existe qu’à travers le mouvement, sa nature est cinétique.
- Cette cinétique lie le joueur à un ou plusieurs autres joueurs, avec des objetx ou un
environnement de jeu qui à leur manière joue à leur tour.
- Le mouvement de va et vient crée ou permet d’ajuster un rythme de jeu qui lie alternativement
des moments de tension et d’interruption desquels nait la dynamique du jeu.
- Le jeu prend place dans un terrain de jeu et défini par la même ce terrain de jeu (en posant ses
frontières dans l’espace et le temps).
HEBERGEMENTS
100 m2 1200 m2
PARKING : 200 m2
groupes : 50 m2
véhicules - locaux annexes : 200 m2
- Possibilité de faire entrer
un ou deux véhicules dans la des cours, conférences, ateliers... : 100 m2
caserne centrale du fort - ...
! - Sur le Fort :
Réhabilitation du fort (cf compte rendu Duplat)
Créer un espace utilisable été comme hiver dans le respetc de l’environnement : couvrir l’arène
Créer une modularité de l’espace : pouvoir accueillir différent groupe, faire le noir en plein jour ou
la pénombre, des espaces de laser tag...
Cuisine en plusieurs parties
sanitaires à plusieurs emplacement
Parking et accès
Un parking pour ceux qui restent une week end ou plus, parking paysager de 50 à 80 places (une
voitures pour 2 ou 3)
Facilité la livraison à l’intérieur du fort et les accès. Facilité d’accès, routes, livraison,
déchargement, possibilité d’entrée dans le fort, deuxème entrée...
En jaune sur la maquette : les espaces extérieurs à amenager pour le confort et la signalisation du
fort. Espace public avec beaucoup de potentiels.
1. Projet
Par une succession de plusieurs séquences, on découvre la beauté du lieu et le fort : arrivée en
voiture ou à pied depuis une petite route de fôret, paturage, forêt dense, puis un plateau libre avec
le pavillon d’accueil.
Là, il vient à la rencontre du gardien du fort, qui soit l’accompagne dans une visite du fort, lui
donne des informations... S’il reste pour la journée, il peut laisser sa voiture à cet endroit et
continuer à pied. S’il a réserver pour une ou plusieurs nuits alors il peut garer sa voiture plus haut.
La il découvre un grand plateau qui donne un vue imprenable vers les paysages de Giromagny,
lacs, foret, fort, montagne... et derrière, la colline ou l’on distingue le fort Salbert. Pour découvrir la
hébergements, il faut longer le fort et pénétrer dans la foret. Les logements se trouve en contrebas
du fort et se fonde dans le paysage.
Il s’agit aussi de redonner vie à un monument du patrimoine, redonner des usages sans perdre
son histoire et ses qualités architecturales, redonner une histoire épique à ce lieu. Les
interventions sur le fort seront donc minimes. Le but est de garder la magie de ce lieu d’époque.
Un lieu appropriable, ou l’imaginaire à tous les droits. il sera bien entendu sécurisé et renforcer.
Les interventions les plus importantes seront celles qui permettront de rend son utilisation possible
toute l’année. Pour le moment, à cause des infiltrations, les fort est extrêmement froid quelque soit
le moment de l’année et il ne peut être utilisé qu’en été. Cependant, je ne souhaite pas qu’il soit
chauffé, aussi bien pour des raisons écologique et économique que pour les activités. C’est une
autre ambiance que celle qu’il donne l’été, des conditions qui ouvre aussi des possibilités de jeux,
une remise hors norme suffirait à le maintenir hors gel toute l’année.
Enfin pour créer ce un lieu hors du quotidien, l’impact des nouveaux programmes sera moindre
pour garder l’intégrité du paysage et le potentiel du fort tout en offrant des espaces adaptés et
modulables. Des espaces qui s'implante en suivant la géographie du lieu et qui correspondent au
mieux aux usages principaux, l’accueil des associations de jeux de rôle : Un lieu de rencontre et
de partage avec un lien étroit avec le paysage et l’environnement. Les chambres, plutôt petites
2. Nouveaux questionnements
1. Projet
Lors de l’étape précédente, j’avais pris pour parti de conserver le fort au maximum pour préserver
la beauté du lieu. J’avais donc choisi de construire une structure d’hébergement contemporaine à
l’extérieur.
Cependant, une analyse plus poussée de ce fort m’a permis de reconsidérer ce choix et me porte
vers une nouvelle envie, créer les hébergement dans ce fort tout en préservant les espaces
d’activités.
Le fort malgré son immense emprise n’offre pas tant d’espaces habitables : On trouve beaucoup
d’espaces extérieurs non couverts, de circulations et de tunnels, et de pièces non éclairées. Ce
fort étant quasiment totalement enterré, il n’y a que peu de façades exploitables pour placer des
hébergement. Cependant, un endroit à particulièrement attiré mon attention : chambres des
officiers, au R-1.
Définitions de zones de projets :
Lors de l’étape précédent, un élément me tenait à coeur : créer des zones distinctes
d’hébergement et d’activités (car les logements peuvent aussi accueillir des gens ne venant pas
pour les activités du fort, touristes, randonneurs...) mais avec des liens entre elles. En m’appuyant
sur l’espace des chambres des officiers je créer 3 zones distinctes :
2. Nouveaux questionnements
Trop vite dans le détail, bonne compréhension du fort mais encore torp en retrait, ensemble
d’intervention sans grande implication
1. Projet
L’analyse de ce fort et de son organisation me mène à plusieurs constatations :
Intention : Gradation vers le monde parallèle : transition douce de l’extérieur vers le en-jeu.
La symétrie quasiment parfaite de ce fort et le fait que la partie droite est plus conservée et
rénovée que la partie droite me mène à une autre intention : ne prévoir la visite que sur cette
moitié du fort, préserver les construction d’époque dans une certaine mesure et se permettre une
plus grande liberté quant à la partie gauche.
- 3 zones distinctes sont ainsi créer à partir de ces deux intentions : créer des zones distinctes
d’hébergement et d’activités (car les logements peuvent aussi accueillir des gens ne venant pas
pour les activités du fort, touristes, randonneurs...) mais avec des liens entre elles. En m’appuyant
sur l’espace des chambres des officiers je créer 3 zones distinctes :
Une zone d’hébergement où se trouveront les chambres, salles communes...
Une zone d’activités où se passeront les visites et se trouveront les espaces de jeux lors des
conventions de jeux de rôles
Une zone mixte pouvant servir en fonction des besoins soit aux activités soit au hébergement, qui
fait partie de la visite du fort mais ou les clients peuvent manger ou se rencontrer.
Des liens fort entre ses trois espaces sont essentiels, pour passer du hors-jeu au en jeu, pour
avoir des contacts entre ceux qui jouent et ceux qui ne jouent pas, et aussi avec l’extérieur car il
s’agit d’inviter à pénétere dans se monde à part mais non de se couper du l’extérieur.
Proposition d’aménagement :
La séquence d’entrée
L’idée est donc d’arriver vers ce fort et de découvrir l’immensité de l’endroit en tout dernier lieu, de
créer une surprise, comme c’est déjà le cas. Il y a cependant, une contrainte de laquelle je peux
difficilement me défaire, c’est la nécessité de la voiture, pas de gare à Giromagny, besoin de
Pour cela j’envisage de créer de nouveau jeu de niveau pour offrir une nouvelle façon de voir cette
espace : POur les visites des nouveaux angles de vue et pour le jeu, à la manière de théatre des
balcons à différentes hauteurs pour prendre de la distances et observer l’action qui se jouent au
coeur de la scène. Aussi, je souhaite que cet espace mène vers le sommet de ce fort, sans passer
par des passages dérobées comme c’est le cas pour le moment. Qu’on ai envie en arrivant dans
ce lieu de monter pour aller avec le grand paysage.
Aussi, Je souhaite qu’il deviennent un espace de vie à part entière, le coeur du projet. Or pour le
moment, il s’agit d’un espace extérieur, qui n’est ni utilisable en hiver, ni lorsqu’il pleut. Le
transformer en atrium en le couvrir, en en faisant un serre, en ferait un espace utilisable toute
l’année. Cela permettrait aussi des Résolution de problème chauffage, pluie, ...
2. Nouveaux questionnements
• Von Meiss et F. Radu, Vingt mille lieux sous les terres : espaces publics souterrains, Presses
polytechniques et universitaires romandes, 2004, pp. 167