polyTD 2008 09
polyTD 2008 09
polyTD 2008 09
n
k=0
k = n(n+1)/2. Corrigez
la rdaction suivante :
Soit P(n) la proprit : pour tout n N,
n
k=0
k = n(n + 1)/2. P(0) est vraie car.... Supposons
P(n) vraie. Alors..., donc P(n + 1) est vraie. Donc, par rcurrence,
n
k=0
k = n(n + 1)/2 pour tout
entier naturel n.
Exercice 1.14 Une rcurrence errone. On considre des botes de crayons de couleurs. Pour
tout entier n 1, soit P(n) la proposition : "Dans une bote quelconque de n crayons de couleurs,
tous les crayons sont de la mme couleur". Le raisonnement suivant prouve-t-il que P(n) est vraie
pour tout entier naturel n 1 ? Sinon, o est lerreur ?
Dans une bote dun seul crayon, les crayons ont bien sr tous la mme couleur. Donc P(1) est
vraie.
Soit maintenant n dans N
k=2
a
k
; b)
2
k=4
a
k
; c)
3
k=1
a
2k5
; d)
3
k=1
ka
k
; e)
{kN|2k
3
100}
a
k
; f)
{kN|13k10}
a
2k5
Exercice 2.13 (Tous TD, au moins a) et c)) (rcurrences) Dmontrer par rcurrence les galits
suivantes :
a)
n
k=1
k =
n(n + 1)
2
, b)
n
k=1
k
2
=
n(n + 1)(2n + 1)
6
, c)
n
k=1
k
3
=
_
n(n + 1)
2
_
2
.
6
Exercice 2.14 () (indices : dnitions) Pour tout entier relatif k, on pose A
k
= [k, k + 10]. Que
valent les unions et intersections suivantes ?
a)
9
_
k=3
A
k
; b)
_
kN
A
k
; c)
9
k=3
A
k
; d)
kN
A
k
Exercice 2.15 (Tous TD) (indices, union, intersection) Que valent les unions et intersections sui-
vantes ?
a)
_
xR
[sin x, 1 + sin x] ; b)
_
x[1,+[
_
1
x
, x
_
; c)
x[1,+[
_
1
x
, x
_
; d)
x[1,+[
_
1
x
, x
_
Exercice 2.16 (Tous TD) (indices, proprits de lunion et de lintersection) Soient A un ensemble,
I un ensemble dindices et (B
i
)
iI
une famille densembles indexe par I (cest dire, la donne pour
tout i dans I dun ensemble B
i
). Montrer que :
A
_
iI
B
i
_
=
iI
(A B
i
) et A
_
_
iI
B
i
_
=
_
iI
(A B
i
)
Exercice 2.17 (ensembles) Soient A un ensemble et X, Y , Z des parties de A.
a) Donner un exemple o : X Y = X Z et Y = Z.
b) Donner un exemple o : X Y = X Z et Y = Z.
c) Dmontrer que
(X Y = X Z et X Y = X Z) = Y = Z .
Exercice 2.18 (ensembles, quanticateurs) On considre les ensembles
E =
_
x [0, 1], n N, x <
1
n + 1
_
et F =
_
x [0, 1], n N, x <
1
n + 1
_
Lensemble E a-t-il un, une innit, ou aucun lment ? Mme question pour lensemble F.
Exercice 2.19 Pour tout entier naturel p, on note pN lensemble des entiers relatifs de la forme pn
avec n dans N.
a) Montrer que pour tous entiers naturels p et q,
pN qN p qN
b) Montrer que pour tous entiers naturels p et q,
pN = qN p = q
Exercice 2.20 Soit E un ensemble et A, B, C des parties de E. Soit
A le complmentaire de A
dans E. Montrer les proprits suivantes :
a) (A\B)\C = A\(B C) b) A (
A B) = A B
Exercice 2.21 (Dirence symtrique de deux parties.) Soit E un ensemble. Pour A et B des parties
de E, on note AB lensemble (A B)\(A B). Soient A, B et C des parties de E. Montrer que :
7
AB = (A\B) (B\A)
A = A, AB = BA, A(BC) = (AB)C
A (BC) = (A B)(A C)
Exercice 2.22 (note aux chargs de TD : les notations min et max ne sont pas forcments connus ce
stade)Soit (a
ij
)
1in,1jp
une famille de rels. On dnit
A = min
1in
( max
1jp
a
ij
), B = max
1jp
( min
1in
a
ij
)
Montrer que B A.
Exercice 2.23 (dicile) Soit (A
ij
)
(i,j)IJ
une famille de parties dun ensemble E.
Comparer
iI
_
_
jJ
A
ij
_
et
_
jJ
_
iI
A
ij
_
.
Exercice 2.24 Montrer que :
n N, n 4 n! 2
n
.
Exercice 2.25 (dirence entre lensemble vide, et lensemble contenant uniquement lensemble
vide). Soit E = {0, 1, 2}. Quel est lensemble des solutions des problmes suivants ?
Problme 1 : quels sont les sous-ensembles de E qui ont au moins 4 lments distincts ?
Problme 2 : quels sont les sous-ensembles de E inclus dans C
E
(E) ?
Exercice 2.26 () (rindexation dune somme) : Soient x un rel et n un entier naturel. Calculer
la somme
n+2
k=2
x
n+2
.
3 Applications
Exercice 3.1 () Soient A = {0, 1, 2} et B = {0, 1}. Donner des exemples dapplications de A dans
B. Combien y-a-t-il de telles applications ? Mmes questions pour les applications de B dans A.
Exercice 3.2 () Soit lapplication f : R R donne par : pour tout rel x, f(x) = x
2
. Dterminer :
a) f([1, 1]), f([0, 3[), f(R) et f(R
).
Exercice 3.3 (Tous TD) Soit lapplication g : R R donne par : pour tout rel x, g(x) = sin x.
Sans justier, donner :
a) g([0, 2]), g(R), g([0, 10[) et g([0,
2
[) ; b) g
1
([2, +[), g
1
(R), g
1
([1, 1]) et g
1
([1, 1[).
Exercice 3.4 () Les applications suivantes sont-elles bien dnies ? Si oui, sont-elles injectives ?
surjectives ? bijectives ?
1) f : {0, 1, 2} {1, 8, 1, 24} telle que f(0) = 1, f(1) = 24, f(2) = 1.
2) f : Z Z
n n
3) f : N N
n n + 1
4) f : N N
n n 1
5) f : N {1, +1} qui tout n de N associe 1 si n est pair, et 1 si n est impair.
8
Exercice 3.5 () Pour chacune des applications 1), 2), 3) et 5) de lexercice prcdent, calculer :
f({2}), f({0, 2}), f
1
({1}), f
1
({1, 1}).
Exercice 3.6 () Les applications suivantes sont elles-bien dnies ? Si oui, sont-elles injectives,
surjectives, bijectives ?
1) f
1
: R R
x x
2
2) f
2
: R R
+
x x
2
3) f
3
: R
+
R
x x
2
4) f
4
: R
+
R
+
x x
2
5) f
5
: R
+
R
x x
2
Exercice 3.7 Mme exercice pour les applications suivantes :
1) g
1
: R N
x x
2
2) g
2
: Z N
x x
2
3) g
3
: N R
x x
2
4) g
4
: R N
x x
2
Exercice 3.8 (Tous TD) Soient E et F de parties de E. Soit f : E F une application. Soit y un
rel. Expliquer (informellement) comment lon trouve partir du graphe de f les solutions dans E
de lquation f(x) = y. Comment lit-on sur le graphe de f que f est injective ? surjective ? bijective ?
(Attention : ceci a pour but de vous faire comprendre les notions dinjectivit, de surjectivit et de bijectivit.
Mais rpondre lors dun examen : "lapplication f est injective car son graphe a telle proprit", sans prouver
rigoureusement que le graphe a cette proprit, ne vous vaudra pas tous les points.)
Exercice 3.9 Soit f une application de A vers B. Dmontrer que A =
yB
f
1
({y}).
Exercice 3.10 (Cours) Soit f une application de E vers F. Soient A et A
) = f(A) f(A
) ; b) f(A A
) f(A) f(A
) ;
c) f
1
(B B
) = f
1
(B) f
1
(B
) ; d) f
1
(B B
) = f
1
(B) f
1
(B
).
Donner un exemple montrant que linclusion du b) peut tre stricte.
Exercice 3.11 Soit f une application de E vers F. Soient A E, B F. Montrer que A
f(f
1
(A)) et B f(f
1
(B)). Donner des exemples montrant quil ny a pas en gnral galit.
Exercice 3.12 (Tous TD) (retour sur la logique) Soient f et g deux applications de R dans R.
On suppose que pour tout rel x, f(x) et g(x) sont positifs. Soit A = {x R, f
2
(x) < g
2
(x)}. On
considre les deux propositions suivantes :
P1 : Pour tout x dans A, f(x) < g(x)"
P2 : Il existe x dans A tel que f(x) < g(x)"
a) La proposition P1 est-elle forcment vraie (cest dire vraie pour toutes fonctions f et g
satisfaisant les hypothses de lnonc) ?
b) La proposition P2 est-elle forcment vraie ? Si oui, le prouver ; sinon, donner un contre-exemple
(cest dire un exemple dapplications f et g pour lesquelles la proposition est fausse).
c) Soit E un ensemble et pour tout x dans E, soit P(x) une proposition. On suppose que la
proposition "Pour tout x dans E, P(x)" est vraie. Donner une condition ncessaire et susante sur
E pour que la proposition "Il existe x dans E tel que P(x)" soit vraie.
Exercice 3.13 (Cours) Soient E et F des ensembles (nis ou innis). Montrer quil existe une
injection de E vers F si et seulement si il existe une surjection de F vers E.
9
Exercice 3.14 Soit f une application de E vers F. Dmontrer les quivalences suivantes :
f est injective A E, A = f
1
(f(A))
f est surjective B F, B = f(f
1
(B))
Exercice 3.15 Soit f une application de E vers F et A une partie de E.
a) Dmontrer quil ny a en gnral pas dinclusion entre f(C
E
(A)) et C
F
(f(A)).
b) Toutefois, dmontrer : f bijective A P(E), f(C
E
(A)) = C
F
(f(A)).
Exercice 3.16 (Tous TD) (Fonction caractristique)
Soit E un ensemble. A toute partie A de E on associe lapplication f
A
de E dans {0, 1} dnie
par f
A
(x) = 1 si x A et f
A
(x) = 0 sinon. Lapplication f
A
est appele fonction caractristique de A.
Soient A et B deux parties de E. Exprimer en fonction de f
A
et de f
B
les fonctions caractristiques
de C
E
(A), A B, A B et A\B.
Exercice 3.17 (Tous TD) Lapplication
g : R R
x xe
x
est-elle injective, surjective ? (On pourra avec prot construire le tableau de variation de g et utiliser
des rsultats danalyse). Calculer g
1
({e}), g
1
({1}), g(R
+
) et g
1
(R
+
).
Exercice 3.18 Soient f : R R et g : R R des applications. On considre lapplication
h : R R
2
x (f(x), g(x))
a) Montrer que si f ou g est injective, alors h est injective.
b) On suppose f et g surjectives. A-t-on forcment h surjective ?
c) Montrer que si h est surjective, alors f et g sont surjectives.
d) Donner un exemple o h est injective mais ni f ni g ne sont injectives.
Exercice 3.19 () Soient
f : R
R
+
x x
2
et
h : R
R
+
x
_
|x|
a) lapplication h f est-elle bien dnie ?
b) Prouver que f et h sont bijectives, et dterminer leur rciproques.
Exercice 3.20 () Soient E, F, G des ensembles. Soient f : E F et g : F G des applications.
a) Montrer que si g f est injective et f est surjective, alors g est injective.
b) Montrer que si g f est surjective et g injective, alors f est surjective.
Exercice 3.21 () Lapplication
f : N N N
(n, p) n + p
est-elle injective ? surjective ? bijective ? Dterminer f
1
({3}).
10
Exercice 3.22 Soient E, F, G, H des ensembles et f, g, h des applications telles que : E
f
F
g
G
h
H
Montrer que si g f et h g sont bijectives, alors f, g et h sont bijectives.
Exercice 3.23 Lapplication
f : R R R R
(x, y) (x + y, xy)
est-elle injective, surjective ? bijective ?
Exercice 3.24 () Soit f : R R une application strictement monotone. Montrer que f est
injective. Donner un exemple dapplication de R dans R injective mais non monotone.
Exercice 3.25 () Sans justier, pour chacune des applications suivantes, dire si elle est injective,
surjective, bijective, ni injective ni surjective.
1) f
1
: R R
x sin x
2) f
2
: R [1, 1]
x sin x
3) f
3
: [
2
,
2
] R
x sin x
4) f
4
: [
2
,
2
] [1, 1]
x sin x
Exercice 3.26 Sans justier, pour chacune des applications suivantes, dire si elle est injective, sur-
jective, bijective, ni injective ni surjective.
1) g
1
: [0, ] [1, 1]
x cos x
2) g
2
: [0,
2
] [1, 1]
x cos x
3) g
3
: ]
2
,
2
[R
x tanx
4) g
4
: ]
2
,
2
[]
2
,
3
2
[R
x tanx
Exercice 3.27 a) Existe-t-il une application f : N N strictement dcroissante ?
b) Donner un exemple dapplication f : N N injective mais non strictement croissante.
c) Donner un exemple dapplication f : N N involutive (f f = Id
N
) mais dirente de
lidentit.
d) (relativement dicile) Soit f : N N une application injective. Montrer que f(n) +
quand n +.
Exercice 3.28 (relativement dicile) Soit E un ensemble et f : E E une application telle que
f f = f. Montrer que f est injective ou f est surjective si et seulement si f = Id
E
.
Exercice 3.29 (relativement dicile) Soit E un ensemble et f : E E une application telle que
f f f = f. Montrer que f est injective si et seulement si f est surjective.
4 Relations
Exercice 4.1 () (relations) On considre la relation R dnie sur R par : pour tous rels x et y,
xRy ssi x+y 10. Cette relation est-elle reexive ? transitive ? symtrique ? antisymtrique ? totale ?
Est-ce une relation dquivalence ? Est-ce une relation dordre
Exercice 4.2 (cours) (quivalence) Soient E et F des ensembles. Soit f : E F une application.
Soit R la relation sur E dnie par : pour tous x et y dans E, xRy ssi f(x) = f(y). Montrer que R
est une relation dquivalence.
Exercice 4.3 (Tous TD) (quivalence) Montrer que les relations suivantes sont des relations dqui-
valence (on pourra utiliser lexercice prcdent). Prciser les classes dquivalence.
a) sur R, xRy cos x = cos y ;
b) sur R, xRy (cos x = cos y et sin x = sin y) ;
c) sur R, xRy E(x) = E(y), o E(x) dnote la partie entire de x;
d) sur Z Z
, (p, q)R(p
, q
) pq
= p
q ;
11
Exercice 4.4 (Tous TD) (quivalence) On considre une partition P dun ensemble E, cest--dire
une famille (A
i
)
iI
de sous-ensembles de E telle que :
E =
iI
A
i
et i I, j I, i = j A
i
A
j
=
On dnit alors la relation R sur E par : xRyi I, (x A
i
et y A
i
)
Montrer quil sagit dune relation dquivalence. Quelles en sont les classes dquivalence ?
Exercice 4.5 (Tous TD) (quivalence) Notation : si n et p sont des entiers relatifs, on dit que n
divise p, et on note n|p, sil existe un entier relatif k tels que p = kn. Par exemple, 6 divise 12 et 30,
mais ne divise pas 10.
Soit n N
, y
)x x
et y y
(ordre produit)
(x, y)R
2
(x
, y
)x < x
ou (x = x
et y y
) (ordre lexicographique)
On admet que ce sont des relations dordre.
i) Soit (a, b) donn dans R
2
. Identier et reprsenter les ensembles :
X
ab
= {(x, y) R
2
, (x, y)R
1
(a, b)}
Y
ab
= {(x, y) R
2
, (x, y)R
2
(a, b)}
ii) Soit A = {(10, 3), (0, 0), (1, 1), (3, 1), (1, 1), (7, 12), (20, 20)}.
a) Pour lordre produit : ordonner (classer) les lments de A (on pourra reprsenter cet ordre
en faisant une che dun lment x un lment y de A si et seulement si x est plus petit que y) ;
quels sont les lments maximaux de A? les lments minimaux ? A a-t-il un plus grand lment ?
une borne suprieure ? un plus petit lment ? une borne infrieure ?
b) Mme questions pour lordre lexicographique.
iii) Montrer que dans R
2
muni de lordre produit, toute partie non vide et majore admet une borne
suprieure. Est-ce vrai pour lordre lexicographique ? (on pourra considrer la partie B = R
R).
12
Exercice 4.9 () (ordre) On admet que linclusion est une relation dordre sur lensemble des parties
de R. Soit
A = {[0, 1], [3, 10], R
+
, Z, {4, 7}, N} .
Ordonner les parties de A suivant la relation dinclusion. Dterminer lensemble des minorants (resp.
majorants) de A. Quels sont les lments maximaux de A? les lments minimaux ? Lensemble A
a-t-il une borne infrieure ? un plus petit lment ? une borne suprieure ? un plus grand lment ?
Exercice 4.10 (Tous TD) Montrer que si un ensemble E a n lments, alors P(E) a 2
n
lments.
Exercice 4.11 (prordre) Soit E un ensemble qui a au moins deux lments. Sur lensemble des
parties de E on dnit la relation R par : pour tous A et B dans P(E), ARB si et seulement sil
existe une injection de A vers B. Montrer que R est une relation de prordre.
Exercice 4.12 Donner un exemple de partie dun ensemble ordonn qui na aucun lment maximal.
Exercice 4.13 Soit (E, ) un ensemble ordonn. Soit A une partie de E. Montrer que si A a un
plus grand lment alors A a un et un seul lement maximal. Plus dicile : la rciproque est-elle
vraie ?
On munit N de la relation de divisibilit dnie par : x, y N N,
x|y k N, y = kx
On admet que | est une relation dordre sur N.
Calculer sils existent le plus grand lment, le plus petit lment, lensemble des majorants et
des minorants des sous-ensembles suivants :
A = {4, 8, 12}, B = {2, 3}, C = {2, 3, 4, 5, 6, 7}, D = {2, 3, 6, 9, 18}
5 Cardinaux, dnombrement
Exercice 5.1 (Cours : le rsultat est connatre, pas la preuve) Soit E un ensemble ni ou inni.
Montrer quil existe une injection de E dans P(E). Montrer quil nexiste pas de surjection de E
dans P(E) (indication : soit f : E P(E) une application. Considrer lensemble A = {x E, x /
f(x)}.). En dduire que P(N) nest pas dnombrable.
Exercice 5.2 () (ensembles innis) : on note 2N lensemble des entiers naturels pairs. Montrer que
lapplication
f : N 2N
n 2n
est bijective.
Exercice 5.3 (Tous TD) Exercice (ensembles innis) : soit g : N Z lapplication donne par
f(n) = n/2 si n est pair, et g(n) = (n + 1)/2 si n est impair. Montrer que lapplication g est
bijective.
Exercice 5.4 (Tous TD) Exercice (ensembles innis) : en admettant le rsultat des deux exercices
prcdents, dterminer une bijection entre 2N et Z.
Exercice 5.5 (une runion dnombrable densembles dnombrables est dnombrable) On admet que
N N est dnombrable. Soit I un ensemble dnombrable. Pour tout i dans I, soit A
i
un ensemble
dnombrable. Montrer que
_
iI
A
i
est dnombrable.
13
Exercice 5.6 Avec trois chires distincts donns dirents de 0 combien de nombres distincts peut-
on former ?
Exercice 5.7 (Tous TD) Calculer le coecient de x
2
y
3
z
5
dans (x + 2y + 3z)
10
(on pourra utiliser
deux fois de suite la formule du binme de Newton)
Exercice 5.8 () Dans un jeu de 32 cartes, on tire une main de 5 cartes. Quelle est le nombre de
mains contenant la dame de coeur ? exactement une dame ? au moins une dame ?
Exercice 5.9 Soit n un entier naturel plus grand que 3. Dterminer le nombre de diagonales dun
polygone convexe de n cts (une diagonale dun polygone relie deux sommets non conscutifs de
celui-ci).
6 Complexes
Si besoin est, on pourra admettre le rsultat suivant, qui sera dmontr dans la suite du cours : si
une application f : C C est une fonction polynme, alors il existe un complexe z tel que f(z) = 0.
Exercice 6.1 Montrer que si a et b sont deux nombres complexes de module 1 tels que ab = 1,
alors
a + b
1 + ab
est rel.
Exercice 6.2 () Que dit la formule de Moivre ? Soit R et n N. Calculer
n
k=0
cos(k),
n
k=0
sin(k),
n
k=0
C
k
n
cos(k) (indication : cos(k) = Re
_
e
ik
_
). Calculer
n
k=n
e
ik
.
Exercice 6.3 (Tous TD) Soit x R et n N
. Calculer
n
k=1
cos(x + (2k/n)) et
n
k=1
sin(x +
(2k/n)).
Exercice 6.4 (Tous TD) Soit R. Dvelopper (cos + i sin )
n
; en dduire que cos(n) est un
polynme en cos et calculer ce polynme pour n = 1, 2, 3, 4.
Exercice 6.5 (Tous TD) Soit U
= {z C, |z| = 1, z = 1}
On considre lapplication :
f : R C
x f(x) =
1ix
1+ix
i) Calculer, pour tout rel x, le module de f(x). Lapplication f est-elle surjective ? injective ?
Peut-on avoir f(x) = 1 ?
ii) Soit g lapplication de R dans U
par :
zRt si et seulement si g
1
(z) g
1
(t)
R est-elle rexive ? transitive ? une relation dordre ?
Exercice 6.6 () Ecrire, sous forme dune application de C vers C, les transformations gomtriques
suivantes :
a) rotation de centre A(1 + i), dangle /4
b) homothtie de centre B(2i), de rapport 1/3
c) symtrie orthogonale par rapport la droite y = a , a R.
14
Exercice 6.7 Soit f lapplication de C
= f(z).
Lapplication f est-elle injective ?
ii) Soit R un rel strictement positif. On pose E = {z C
dans C
dnie par :
z C
, f(z) =
2
z
.
a) Montrer que : z C
, f f(z) = z.
b) f est-elle bijective ? Si oui, calculer f
1
.
c) Soit R un rel strictement positif, et C le cercle {z C, |z| = R}. Calculer f(C).
d) Quel est lensemble {z C
, f(z) = z} ?
Exercice 6.13 Soit f lapplication de C dans C qui tout nombre complexe z = x + iy, avec x et
y rels, associe :
f(z) =
1
2
(e
y
e
ix
+ e
y
e
ix
).
a) Montrer que pour tout z rel, f(z) = cos(z).
b) Soit z dans C. Montrer que f(z +2) = f(z), que f(z) = f(z), et que f(2z) = 2(f(z))
2
1.
c) f est-elle injective ?
d) Calculer f
1
({0}).
Exercice 6.14 (Tous TD) Soit f lapplication de C
, f(z) =
1
2
_
z +
1
z
_
.
a) Lapplication f est-elle injective ? surjective ?
b) Calculer limage rciproque de {i} par f.
c) Dterminer limage directe du cercle unit U par f.
15
d) On note H le complmentaire dans C du segment [1, 1], et on note D lensemble {z C
, |z| <
1}. Montrer que lon peut dnir lapplication :
g : D H
z f(z)
e) Montrer que g est bijective. ( On pourra remarquer que le produit des racines de lquation
z
=
1
2
_
z +
1
z
_
est 1).
Exercice 6.15 () Calculer les racines carres de 2 + 2
3)z (1 + i
3) = 0.
a) Exprimer les racines z
1
et z
2
en fonction des nombres complexes a = (
3 + i)/2 et b =
(1 + i
3)/2.
b) Dterminer le module et largument de ces racines.
En dduire les valeurs de cos(5/12), sin(5/12), cos(11/12) et sin(11/12).
Exercice 6.17 () Soit une racine carre du nombre complexe z. Trouver les racines carres de
z, (1 + i)z et z
3
en fonction de .
Exercice 6.18 (Tous TD) Rsoudre dans C lquation : z
6
+ z
3
+ 1 = 0 .
Exercice 6.19 Soit n N. Rsoudre lquation dinconnue x R :
(x + i)
n
= (x i)
n
7 Divers
Exercice 7.1 (Cours) (moyenne arithmtique et moyenne gomtrique) Soient a et b des rels po-
sitifs. Montrer que
ab
a + b
2
(on dit que la moyenne gomtrique est infrieure la moyenne arithmtique).
Exercice 7.2 (gnralise le rsultat de lexercice prcdent)
a) Montrer que : x > 1, ln(1 + x) x, puis que : x > 0, lnx x 1.
b) Soient n N
et x
1
, . . . , x
n
, x
n+1
des rels positifs tels que x
1
+ +x
n
+x
n+1
n+1. Montrer
que :
x
1
+ ... + x
n
n, o = 1 +
1
n
x
n+1
n
.
c) Dmontrer par rcurrence : n N
, x
1
R
+
, ..., x
n
R
+
,
x
1
+ + x
n
n x
1
x
2
x
n
1
d) Soient n N
et x
1
, . . . , x
n
des rels positifs. Comparer leur moyenne gomtrique (x
1
x
2
x
n
)
1
n
et leur moyenne arithmtique
1
n
(x
1
+ + x
n
).
16