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Remediation Calculs BL
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Il est impératif d’être à l’aise avec la factorisation. Il faut bien retenir qu’il est bien plus simple de
manipuler des expressions factorisées, notamment lorsque l’on doit déterminer le signe.
Plusieurs factorisations à connaı̂tre :
⌥ a2 ≠ b2 = (a + b)(a ≠ b)
⌥ a2 + 2ab + b2 = (a + b)2
⌥ a2 ≠ 2ab + b2 = (a ≠ b), c’est en fait la même que la précédente avec ≠b à la place de b.
⌥ a3 ≠ b3 = (a ≠ b)(a2 + ab + b2 )
⌥ a3 + b3 = (a + b)(a2 ≠ ab + b2 ), c’est en fait la même que la précédente avec ≠b à la place de b.
Il faut éviter l’utilisation abusive du discriminant pour factoriser une expression de degré 2. Il est inutile
d’utiliser le discriminant pour factoriser x2 ≠ 4, x2 + 2x + 1 ou x2 + 6x + 9.
Exercice 1. Factoriser les expressions suivantes sachant qu’elles ont une racine évidente.
2
Exercice 3. Calculer, le plus rapidement possible (en utilisant des identités remarquables par exemple),
les carrés des nombres entiers de 11 à 20.
3
Feuille de calculs 2 : Calculs algébriques
Exercice 5. Compléter les expressions ci-dessous pour que chacune d’elles soit le carré d’un binôme,
c’est-à-dire puisse se mettre sous la forme (ax + b)2
1. x2 + 2x + . . . ; x2 ≠ 2x + . . .
2. x2 + 6x + . . . ; x2 ≠ 8x + . . .
3. x2 + x + . . . ; x2 ≠ 3x + . . .
4. x2 + . . . + 9 (deux possibilités)
5. 4x2 + . . . + 9 (deux possibilités)
6. 3x2 + . . . + 3 (deux possibilités)
7. x2 + ax + . . . ; 4x2 + . . . + 9y 2 (deux possibilités)
Exercice 6. a et b étant des réels positifs, avec a > b simplifier les expressions :
Ô Ô Ô Ô
1. Ô a+1 ;
a+2
a+1
Ô a+4 ;
a+4
a+2
a b+bÔ a
Ô
a+ b
Ò Ò Ô
a2 b+ab2 a2 b≠ab2
2. a+b ; a≠b ;
a+Ôa
1+ a
Ô Ô
3. Ôa+b+Ôa≠b
a+b≠ a≠b
Exercice 8. Pour chaque point, déterminer une suite (un )nœN telle que l’expression donnée soit égale à
un+1 ≠ un . Par exemple 2n + 1 = un+1 ≠ un avec pour tout entier n, un = n2 .
1. 1
1 2
1
2. ln 1 + n
1 1
3. n2 +3n+3
≠ n2 +n+1
1
4. n(n+1) avec n Ø 1.
5. n ◊ (n!), on rappelle que n! est le produit des entiers de 1 à n et par convention, 0! = 1.
1 Ô
6. Ô
n+1+ n
4
Feuille de calculs 3 : Fractions
5
Feuille de calculs 4 : Racines carrées
Ô Ô
On rappelle que si x Ø 0 alors x est le réel positif tel que ( x)I2 = x. Attention au piège classique :
Ô Ô x si x Ø 0
x2 =
” x, en effet il faut que x soit positif, on a x2 = |x| où |x| = .
≠x si x < 0
En déduire
Ò que Ò
Ô Ô
⌥ 7+4 3+ 7≠4 3=4
Ò Ô Ò Ô Ô
⌥ 3+2 2+ 3≠2 2=2 2
Ò Ô Ò Ô Ô
⌥ 4 + 15 + 4 ≠ 15 = 10
Exercice 14. Écrire les nombres suivants sans racines aux dénominateurs.
1. Ô 1Ô + Ô 1Ô
3+ 2 3≠ 2
Ô Ô Ô Ô
2. Ô Ô ≠ Ô3≠Ô2
3+ 2
3≠ 2 3+ 2
Ô
3≠1
3. 4≠ Ô 1
3+1
Ô
6
4. Ô1
≠ Ô1
2 3
6
Feuille de calculs 4 : Inégalités
On dit que f : I æ R est une application croissante si pour tout x, y œ I, x Æ y =∆ f (x) Æ f (y). On
a aussi f (x) < f (y) =∆ x < y.
On dit que f : I æ R est une application décroissante si pour tout x, y œ I, x Æ y =∆ f (x) Ø f (y). On a
aussi f (x) < f (y) =∆ x > y.
On dit que f : I æ R est une application strictement croissante si pour tout x, y œ I, x Æ y … f (x) Æ f (y).
On dit que f : I æ R est une application strictement décroissante si pour tout x, y œ I, x Æ y … f (x) Ø
f (y).
Exercice 16. Montrer que si f est strictement croissante alors pour tout x, y œ I, f (x) = f (y) =∆ x = y.
De même si f est strictement décroissante.
Remarque. On transformera des inéquations en composant par des applications croissantes, décroissantes,
strictement croissantes, strictement décroissantes. Dans un premier temps, il est primordial de justifier
chaque transformation d’inéquations.
Exemple.
— Pour tout a œ R, x ‘æ x + a est strictement croissante (ne pas oublier que x ≠ a = x + (≠a))
— Pour tout a > 0, x ‘æ ax est strictement croissante (ne pas oublier que xa = a1 x)
— Pour tout a < 0, x ‘æ ax est strictement décroissante (ne pas oublier que xa = a1 x)
— Les fonctions exp et ln sont strictement croissantes.
— x ‘æ x2 est strictement croissante sur R+ et est strictement décroissante sur R≠
— x ‘æ x1 est strictement décroissante sur Rú+ et strictement décroissante sur Rú≠ mais n’est pas
1
strictement décroissante sur R ! En effet ≠1 Æ 1 et ≠1 Æ 11 .
Remarque. Si f est dérivable sur un intervalle I, f est strictement croissante sur I si pour tout x
appartenant à I, f Õ (x) > 0 avec la possibilité d’avoir f (x) = 0 en un nombre fini de points.
Remarque. Les inégalités de l’exercice précédent sont ”classiques”, n’hésitez pas à vous faire un carnet
d’inégalités que vous consulterez régulièrement.
7
Feuille de calculs 5 : Équations, inéquations
I
x si x Ø 0
On rappelle que pour un réel x, |x| = . Pour résoudre des équations ou inéquations
≠x si x < 0
avec des valeurs absolues, on pourra faire des disjonctions de cas selon le signe de l’expression entre les
valeurs absolues afin de faire des calculs sans valeurs absolues.
Exercice 18. ı Résoudre dans R les équations et inéquations suivantes
2x2 +7x+3
1. 5x2 ≠2x≠16
Ø 0 11. |x + 1| + |2x + 3| + |4x + 5| = 7
2. 2
x +x>e 12. |x2 + x ≠ 7| + |x| < 5
3. x2 ≠ 5x + 4 Ø ≠2 13. ln(x + 2) ≠ ln(x + 1) = ln(x ≠ 1)
2x≠3
4. <1
x2 ≠4
Ô 14. ln(2x2 ≠ 3x ≠ 5) Æ 2 ln 2
5. ≠x + 1 > 3x2
≠ 2x ≠ 7
Ô 15. 2e2x ≠ 5ex + 2 = 0
6. x ≠ 2 Æ x ≠ 1
Ô 16. 3e2x ≠ 2 = 5ex
7. x + 3 < ≠x + 4
8. |x + 1| = 7 17. 2 ln x = ln(3x) + ln(x + 1)
9. |x + 1| + |x + 2| = 1 18. ex(x≠1) Æ e3x+2
e2 +1
10. |2x ≠ 4| Æ |x + 2| 19. ex + e≠x > e
L’exercice suivant est accompagné d’une correction ... fausse ! Des erreurs parfois grossières, parfois
subtiles, sont présentes. L’objectif est de trouver ces erreurs et ensuite de faire correctement l’exercice.
Exercice 19. Résoudre les inéquations et équations suivantes :
Ô
1. x + 2 Ø x + 5
2. (x + 2)2 Ø x2 + 3x + 2
3. ln(x2 ≠ 1) ≠ ln(2x ≠ 1) + ln(2) = 0
Correction
1. Soit x œ [≠5, +Œ[ (pour que le terme avec une racine carrée ait un sens).
Ô
x + 2 Ø x + 5 … (x + 2)2 Ø x + 5
… x2 + 3x ≠ 1 Ø 0
On calcule Ô
le discriminant
Ô
: = 32 ≠ 4 ú (≠1) = 13, donc les racines de x2 + 3x ≠ 1 = 0 sont
≠3≠ 13 ≠3+ 13
x1 = 2 et x1 = 2 .
Ô
On sait donc que ’x œ] ≠ Œ, x1 ] fi [x2 , +Œ[, on a x2 + 3x ≠ 1 Ø 0. Or x1 > ≠5 (car 13 < 4, donc
x1 > ≠ 72 ), donc l’ensemble solution est S = [≠5, x1 ] fi [x2 , +Œ[.
2. Soit x œ R,
Ò
(x + 2)2 Ø x2 + 3x + 2 … x + 2 Ø x2 + 3x + 2
… x2 + 2x Æ 0 … x œ [≠2, 0]
Donc S = [≠2, 0].
3.
A B
2 2(x2 ≠ 1) 2(x2 ≠ 1)
ln(x ≠ 1) ≠ ln(2x ≠ 1) + ln(2) = ln =0… =1
2x ≠ 1 2x ≠ 1
I Ô Ô J
1 + 3 1 ≠ 3
… 2x2 ≠ 2x ≠ 1 = 0 … x œ ,
2 2
Ó Ô Ô Ô
1+ 3 1≠ 3
Donc S = 2 , 2
8
Feuille de calculs 6 : Sommes
Soit n et p deux entiers avec p Æ n. On considère des nombres réels notés up , up+1 , . . . , un . La somme
n
ÿ
up + up+1 + . . . + un est notée uk . On appelle k variable de sommation. Il faut bien noter que k est une
k=p
variable muette, elle n’a pas besoin d’être déclarée et son nom importe peu. On a ainsi
n
ÿ n
ÿ
uk = ui
k=p i=p
ÿn
= uj
j=p
ÿn
= u¸
¸=p
ÿn
= ubob
bob=p
Il faudra veiller à éviter des conflits de notation (si k désigne déjà un entier dans l’exercice on ne prendra
pas k pour la variable de sommation) et privilégier si possible les notations suivantes : k,i, j, ou ¸.
Attention, la variable muette de sommation n’a aucun sens en dehors de la somme ! Par contre si une
n
ÿ n
ÿ
expression A ne dépend pas de k, alors on peut la mettre en facteur de la somme : Auk = A uk .
k=p k=p
Attention au piège classique, la somme pour k allant de p à n contient n ≠ p + 1 termes. Pour ne pas oublier
n
ÿ
ce +1, pensez à la somme pour k allant de 0 à 0, il y a un terme. Ainsi pour tout réel ⁄, ⁄ = (n ≠ p + 1)⁄.
k=p
Vous êtes censés connaı̂tre la somme des termes d’une suite géométrique :
Théorème 1. Soit x un réel différent de 1. Soit n et p deux entiers, avec p Æ n. On a
n
ÿ 1 ≠ xn≠p+1
xk = xp
k=p
1≠x
Que l’on retient ainsi : “Premier terme fois 1 moins la raison à la puissance le nombre de termes divisé par
1 moins la raison ”
L’utilisation du symbole somme sera très courante au cours de vos deux (ou trois) années de classes
préparatoires. Dans un premier temps, si vous n’êtes pas à l’aise, il ne faudra pas hésiter à écrire sous la
forme (moins rigoureuse) xp + xp+1 + . . . + xn .
q
Exercice 20. Écrire à l’aide du symbole les expressions suivantes
u2 u3
1. 34 + 35 + 36 + . . . + 315 3. u + 2 + 3 + ... + un
n
1 2 3 4 10
2. 2 + 4 + 8 + 16 + ... + 1024 4. 2 ≠ 4 + 6 ≠ 8 + . . . + 50
Méthode. Nous calculerons parfois des sommes avec la technique dite du télescopage. Voici en quoi elle
consiste : Supposons que l’on doive calculer la somme des uk+1 ≠ uk pour k allant de p à n, avec p Æ n.
Cela fait :
n
ÿ
(uk+1 ≠ uk = up+1 ≠ up + up+2 ≠ up+1 + up+3 ≠ up+2 + . . . + un+1 ≠ un
k=p
=⇠ ⇠ ≠ up + up+2⇠
⇠
up+1 ≠u ⇠ + up+3 ≠ up+2 + . . . + un+1 ≠ un
⇠
⇠p+1
=⇠ ⇠ ≠ up + ⇠
⇠ ⇠⇠
⇠ ⇠ + up+3
⇠ ⇠⇠ ⇠ + . . . + un+1⇠
⇠ ⇠
⇠
up+1 up+2 ⇠p+1
≠u ⇠⇠ ⇠p+2
≠u ≠u n
= un+1 ≠ up
9
n
ÿ
De même, uk ≠ uk+1 = up ≠ un+1 .
k=p
Pour se familiariser avec le télescopage, il ne faut pas hésiter à écrire les sommes avec des points de
suspension dans un premier temps.
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