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Grand Oral Maths
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Au final, le principe de récurrence est comme si on avait une suite de domino et qu’on disait : « si un
domino tombe, le suivant tombe » si l’on fait tomber le premier, tous tomberont.
Il existe plusieurs types de récurrences : les récurrences fortes et des récurrences d’ordre supérieur à 1,
même si celles que l’on utilise le plus souvent sont les récurrences d’ordre 1. Ces types de démonstration
fonctionnent de la même manière que la récurrence simple mais avec des petits changements dans les
hypothèses. Utilité ?
(Récurrences doubles :
P ( 0 ) et P ( 1 ) sont vraies.
Pour un entier naturel k ∈ N fixé, P ( k ) et P ( k +1 ) vraies ⟹ P ( k +2 ) vraie .
⟹ ∀ n∈ N , P ( n ) vraie .
¿
On peut élargir aux récurrences d’ordre n( n∈ N ) :
Importance de l’initialisation :
L’initialisation d’une démonstration par récurrence est très importante, si nous ne l’avons pas nous ne
pouvons pas conclure. En gardant l’analogie des dominos, c’est comme si on pouvait démontrer que si
un domino tombe, le suivant tombe aussi mais qu’on ne pouvait pas lancer le premier domino. Ainsi
aucun domino ne tomberait et la proposition ne serait pas démontrée. Nous avons par exemple la
proposition : ∀ n ∈ N , 10n +1 est divisible pas 9. Nous pouvons prouver l’hérédité de cette proposition
mais pas son initialisation car elle est tout bonnement fausse. A voir
Partie II : Démonstrations
La démonstration par récurrence s’appuie sur le « principe de récurrence », un des axiomes de Peano (le
5ème de l’axiomatique de Peano).
Principe de récurrence : Si A ⊂ N et :
0∈ A
∀ n ∈ N ,(n ∈ A ⟹ n+1 ∈ A)
Alors A=N .
Nous pouvons cependant démontrer celui-ci grâce à un axiome d’une théorie plus grande qui est : « toute
partie non vide de N admet un plus petit élément ». Nous allons donc le démontrer.
On procède par l’absurde :
On suppose qu’avec ces conditions, A ≠ N .
On pose l’ensemble B= {n ∈ N /n ∉ A } (l’ensemble des entiers naturels n’appartenant pas à A ).
B≠ ∅ car A ≠ N .
0 ∉ B car 0 ∈ A .
Donc B est une partie non vide de N et accepte un plus petit élément p ≥1.
Donc ( p−1) ∉ B, donc ( p−1 ) ∈ A , donc ( p−1+1 ) =p ∈ A . (En appliquant la deuxième condition)
Or p ∈ B, nous avons donc une contradiction, donc l’hypothèse de départ est fausse, donc A=N .
Nous avons donc démontré le principe de récurrence.
Apparait là une première limite à cette démonstration : pour prouver le principe de récurrence, nous avons
dû sortir de l’axiomatique de Peano entrer dans le cadre d'une théorie plus puissante.
P ( 0 ) vraie .
Pour un entier naturel k ∈ N fixé, P ( k ) vraie ⟹ P ( k +1 ) vraie.
En appliquant le principe de récurrence à l’ensemble A={ n ∈ N /P ( n ) est vraie } (l’ensemble des entiers
naturels n tels que P(n) est vraie), on remarque que A=N et donc que ∀ n ∈ N , P ( n ) est vraie.
En ayant démontré cela, on peut maintenant prouver la démonstration par récurrence à partir d’un entier
naturel n 0 ∈ N , ou les démonstrations d’ordre supérieur à 1. Ça tu gardes, ça indique une question pour
ton paragraphe de la page 1
Tu cites pi, ex, cosx, sinx : juste les sommes sur support.
J’ai essayé d’arranger quelques trucs, de réduire, en gardant ta démonstration. Tu as bcp de choses à dire,
c’est intéressant mais il fallait un tri
Sinon c’est bien ;)
Dodo bien, à demain !