Grèce

Dans cet article, nous focalisons sur la relation entre l’historiographie et la politique, l’idéologie des Etats-nations par le moyen de l’utilisation politique de l’histoire dans l’enseignement scolaire. En ce qui concerne ce travail, on concentre sur les changements des méthodes et des courants de l’écriture de l’histoire à partir de l’éclatement et la montée du nationalisme et des Etats-nations. Dans cette perspective, la transmission de l’histoire aux élèves  dans les écoles constitue la partie la plus importante.
Afin d’analyser le rôle de l’idéologie des Etats-nations dans l’histoire enseignée, on construit notre recherche sur deux grandes parties : La première partie est marquée par l’histoire de l’historiographie. Dans ce passage épistémologique, on essaie d’observer les différentes étapes de l’historiographie. A la fin de ce chapitre, on prend en main la relation entre l’histoire enseignée et l’historiographie menée par les Etats-nation.
A la suite de cette partie théorique et méthodologique, on passe à la partie d’exemple parallèle à l’arrière-plan philosophique de l’historiographie.  La deuxième est formée sur l’histoire de l’historiographie en Grèce surtout à partir de la naissance de l’Etat-nation grec. En partant de la professionnalisation de l’écriture de l’histoire, on touche aux périodes importantes dans l’histoire de l’historiographie grecque. De l’âge antique grec à la Grèce moderne, on parle des dates significatives dans le cadre de l’écriture de l’histoire. A la fin de cette partie, on prend en main le système éducatif grec autour des manuels scolaires marqués par l’idéologie de l’Etat-nation grec. On insiste sur la manipulation et l’usage politique de l’histoire enseignée pour les buts stratégiques variés des Etats en partant de l’exemple de Grèce.

Les flux migratoires de la Grèce vers l’étranger et de l’étranger vers la Grèce, tout au long de son histoire, ont laissé leurs traces aussi bien dans la mentalité des Grecs que dans leur culture. Le thème de l’immigration est traité dans la littérature, dans les œuvres d’arts plastiques et dans la musique. Dans cet article, nous nous pencherons sur des chansons grecques d’hier et d’aujourd’hui, dont le thème principal est l’immigration, afin de révéler l’évolution du langage poético-musical au fil du temps et de souligner leur contribution à la formation de la conscience politique des citoyens contemporains.

La présente étude vise à décrire brièvement le rôle des principaux officiers français dans la formation de l’armée régulière hellénique pendant les premières années de son existence, voire de 1821 à 1831, date de l’assassinat du premier gouverneur de la Grèce, le comte Capodistria. Leur contribution dans la Lutte, qui est parfois le résultat d’un élan personnel ou le fruit d’un plan politique structuré et concret, reste incontestablement précieuse. De façon analogue, leurs efforts d’organisation eurent un grand impact sur la tradition militaire hellénique à venir et ont jeté les bases pour la formation de l’armée de terre strictement régulière : certains éléments de cette organisation ont été maintenus dans les années suivantes et quelques indices de cette influence française existent même jusqu’à nos jours.

Berlin, dans les années 1820. Alors que la Grèce se soulève contre l’Empire ottoman pour gagner son indépendance, le baron Théodore de S… entre au Jardin des plantes, parcourt l’allée des Tilleuls et s’assied sur un banc. Il y trouve un portefeuille bleu à fermoir d’or, source de douces rêveries : appartiendrait-il à une dame ? Le baron l’emporte avec lui mais ne tardera pas à l’oublier, jusqu’au jour où une annonce parue dans le journal l’invite à se rendre à Patras, au nord du Péloponnèse. Dès lors, Théodore de S…, qu’Hoffmann qualifie de « fantasque », n’aura de cesse de poursuivre une femme qui lui échappe, à l’image de cette Grèce qu’il ne visitera peut-être jamais.

Dans cette approche, après avoir brièvement parcouru le paysage intellectuel grec, notamment théâtral des premières décennies du 19e siècle, nous étudions les traces de la réception de la théorie du drame romantique, en l’occurrrence de la théorie hugolienne exposée dans la fameuse Préface de Cromwell (1827), à travers la Préface (Προοίμιον) du lettré phanariote Alexandre Rizo Rangabé, qui précéda son drame historique Φροσύνη (Phrossyni, 1837). Rangabé s’est éventuellement appuyé sur d’autres textes, telle l’édition de 1824 des Odes et Ballades de Hugo ainsi que Racine et Shakespeare (1822-1824) de Stendhal.

Le cadre de ce travail était celle de délimiter le champ d’action spatial et temporel dans lequel situer l’héritage « récent », afin de lui trouver une possible définition. Si le champ géographique de l’action du projet est approximativement clair et correspond aux limites administratives des pays concernés, la délimitation du cadre temporel dans lequel situer l’héritage récent nécessite des nuances plus fines que le simple bornage de l’héritage « récent » par la période qui se situerait entre le milieu du XIXe et la moitié du XXe siècles, et définie par la période « 1850-1950  ».
Dans le paysage méditerranéen, l’héritage architectural récent peut être considéré comme le produit des différentes opérations qui ont été acheminées avec la révolution industrielle et qui ont coïncidées, dans les pays de la rive sud, avec les politiques locales d’occidentalisation et, plus partiellement, avec les dominations coloniales européennes. Il reste, de toute manière, impossible de dater cette période de façon tout à fait fiable et homogène.

Il n'y a que l'introduction de déposée

Le site dont il est question ici, dont le nom pré-hellénique « Kiršu » (ou Kirši) est connu grâce à deux inscriptions araméennes, occupe un éperon rocheux de 750 m de long, difficile d’accès, à 8 km à vol d’oiseau au Sud de Gülnar, et 14 km au nord de la côte faisant face à Chypre. Ce nom est mentionné dans la chronique de Nériglissar (557-556), où ce roi néo-babylonien se vante d’avoir pris et incendié la ville, le palais et les gens. À l’époque perse, la ville fut probablement reconstruite ..

Entretien avec Albert Camus
Colloque organisé par l;Union Culturelle Gréco-Française e Grèce, a l'occasion de la visite d'Albert Camus en Grèce portant sur l'Avenir de la Civilisation Européenne
Invités a participer a la discussion qui a eu lieu sous la présidence du professeur A. Catacouzinos:  MM Papanoutsos, Tsatsos, Theotocas, Vegleris.
Athènes 1956

L'éveil de la conscience nationale et le rôle de la religion en Grèce au XVIe Le témoignage de Belon, Thevet et Nicolay. En 1580, Montaigne commente la situation des Grecs de son temps : Mahomet II, écrit-il, « subjugua Constantinople et apporta la finale extermination du nom Grec ». En effet, en 1453, l'Empire byzantin disparaît. Rappelons toutefois qu'il n'avait jamais été un État national, et qu'aucun État national grec n'existera officiellement avant 1830 2. Dès lors, s'agissant des Grecs du XV e siècle et du XVI e , il ne saurait être question d'unité d'un quelconque État grec. Les Grecs s'en trouvent-t-ils pour autant définitivement exterminés ? Ou peut-on, au contraire, parler à leur propos de conscience nationale ? A priori, on serait tenté de répondre à cette seconde question par la négative: la notion de millet n'apparaît pas avant le XIXe siècle, où les Ottomans l'utilisent pour distinguer les diverses ethnies de leur Empire et l'appliquent, entre autres, aux Grecs. Quant à ces derniers, lorsqu'ils veulent se désigner dans leur ensemble, c'est au mot Hellenismos qu'ils recourent. Ce terme a un sens à la fois concret et abstrait : hormis les hommes, il embrasse tout un réseau de notions attestées depuis l'Antiquité, notamment celle rendue par le mot moderne « diaspora », tout à fait pertinent pour les XVe et XVIe siècles où les lettrés byzantins viennent chercher refuge et moyens de subsistance auprès des cours d'Europe occidentale. Du point de vue spatial par exemple, l'Hellenismos n'est donc en aucun cas réductible ou strictement superposable à l'une des composantes de la conscience nationale au sens actuel, celle de territoire national. En revanche, le mot « nation », courant en français au XVIe siècle, est attesté à cette époque pour parler spécifiquement des Grecs. Dans les années 1547-1553, ce terme revient sous la plume de Pierre Belon, missionné dans l'Empire ottoman ainsi que deux autres voyageurs, André Thevet et Nicolas de Nicolay, futurs cosmographes du roi.

Les relations d’Israël avec la Grèce et Chypre sont un atout considérable qui rapproche l’Etat juif de l’Europe dans plusieurs domaines, notamment sur les plans sécuritaire, commercial, et énergétique.
Ces trois pays sont des démocraties agissant dans une région turbulente où la majorité des régimes sont instables et non démocratiques.

2024 Memo on Academic Freedom & Intelligence Networks in www.uom.gr
Criminal Networks of Impunity in Greek Academia
PART I
In 2019 the University of Macedonia (Thessaloniki, Greece) Rector ordered an investigation after I publicly denounced a number of issues regarding transparency and criminal academic networks in academic affairs as well as massive cheating during final exams.
All these years the university authorities and at a later stage the Council of the institution did nothing to publicize the findings of the investigation despite my continuous requests. This very fact sets issues of rule of law and academic order.
In the meantime, I have been consistently targeted in many ways, while my car has been vandalized several times inside the university parking lot. I asked the then Dean (and former Rector) I. Kouskouvelis to take measures and condemn these acts, yet, his response was that this was Not falling within his administrative duties. I guess it was not within his moral, academic obligation to support a fellow academic under attack, either. This is indicative only of the level of democracy I have been cherished for years in University of Macedonia.
In an academic environment where students’ youth organization affiliated to Nea Dimokratia and PM K. Mitsotakis enjoy TOTAL IMMUNITY and IMPUNITY in massive cheating cases publicly acknowledged by students themselves in social media.
Eventually, it was the very same criminal milieu (DAP-UoM) that pulled the strings to change the Department of International and European Studies course load and turned every single obligatory course in 2nd, 3rd, and 4th years to ELECTIVE. Practically there is no obligatory course in the aforementioned years of study.
The initial proposal for this radical change was made by the then Dean I. Kouskouvelis honoured by today’s university authorities despite the fact that he is an INSTIGATOR TO A CRIME committed by a student upon his request. The student started collecting signatures in Google demanding my removal from the department a very aim set by DAP-UoM for years now. Eventually he was forced to confess in Court that its was I. Kouskouvelis who asked him to do so!
The aforementioned Dean, f. Rector and f. Head of the Department was a member of the local criminal network of Tectonic Hall of Thessaloniki, Greece. It is worth mentioning that he was acquitted in almost a dozen high profile legal cases (setting NGOs).
DAP-UoM (the New Democracy ruling party youth organization in tertiary education) had been enjoying full protection in all kinds of illegal behaviour. Hundreds (at least) have cheated during final exams, yet NO INVESTIGATION took place whatsoever! For years they allowed students to open books and simply copy info and answers during the exams (!) without a single student being punished!
Instead of an investigation the Rector of University of Macedonia Katranidis ordered an investigation against me for publicizing these acts. A punishment, an intimidation act for doing my duty as a Head of the Department.
Unlawfulness does Pay (indicative incidents-everything is documented)
1. A student carrying notes in the final exam room refused to handle his exam paper after he was caught cheating. Instead, he pushed back the exams supervisor, run to the exit and disappeared. NO student dared testify as they were intimidated. Students told me they knew who this person was, yet, they were afraid to speak up.
2. During class evaluation the forms were collected by an unknown student who had never been in class. The student picked up the forms and disappeared. I asked the Department Secretariat to inform me on his identity, yet, they refused to assist me on the grounds of this was personal data” not to be disclosed!
3. On another occasion a student filling in the evaluation form for that year’s classes was forced (upon my insistence) to reveal that he was NOT A STUDENT of the department. Eventually he admitted being a student of another university (Aristorle). The aim of this scam was evident. To under-evaluate me and “prove” that I was not good at my academic work. This is how the corruption system operated and the way they target those who refuse to be their tools. Had I let him participate in the evaluation process he would have made derogatory comments to justify insufficiency in teaching. This is a common practice for those outside the criminal network. In one case a high-profile university official told me that he had been using this scum to harm and dishonor those who just refused to operate as his puppets.

An Academic Institutional Crisis

Some critical issues arise from this clientelistic environment

Some critical questions that need answers
1. Is impunity a “local” (institutional failure), national issue or is it the outcome of blatant interference of power networks operating in universities? The answer is a common secret and I would not try to answer it because of a major and revealing lawsuit to come.
2. What was the meaning and purpose of an INGOGNITO visit to the Department of International and European Studies and the University of Macedonia of the then US Ambassador to Greece G. Pyatt? This is a multi-million-dollar question that NO-ONE dares to bring forward. Is it customary for an ambassador to SECRETLY visit a university department without academics knowing about this “odd” visit? The question becomes a real puzzle taking into consideration the ANONYMOUS Greece revelation that a network of counter-information with the aim to supposedly deal with Russian influence in the city was built on the pillars of University of Macedonia, ELIAMEP and a number of journalists. They denied everything, yet, some facts cannot be explained. Nor can there be an explanation as to why the university authorities did not support my demand to provide an answer to why my university office was bugged. Why was I forced to deliver the monitoring device to the police? Why didn’t the only witness to the incident didn’t testify?  The answers to these questions may be found in the operating of USA Embassy in Athens and the way to “deal with” those who refuse to be recruited.
3. One more important issue. On speaking out about corruption and clientelist, un-meritocratic networks in the university a DEFAMATORY campaign against me started with individuals at the institutions spreading rumours of me being mentally sick! This is classic intelligence practice applied by secret services particularly by the US. Is this related to the incognito visit of f. US Athens ambassador to the UoM? It appears that he had a “preference” to the institution. In the process I had to file a lawsuit against a colleague at the department (Bitzenis) as he was involved in communications mails with defamatory content (he suggested that I was mentally sick and should seek help). To this day justice has NOT BEEN DONE and my lawsuit is STILL PENDING. I dispose of sms corroborating this standard intelligence practice of character assassination.
4. What is the relation between f. Rector I. Kouskouvelis and USEmbassy Athens? How did the f. Rector I. Kouskouvelis use his structural power as a freemason member of the local Tectonic Hall (a criminal network) to persecute all those who stood up for meritocracy, equal treatment, transparency and those exposing clientelist networks? His cooperation with DAP (New Democracy Youth Organization) is well-known as well as the huge clientelist network they built. In a sms sent to me by a New Democracy party official he underpins that “he is capable of everything” meaning he is extremely dangerous for anyone who stands in his way

Situee dans une vallee fertile, au debouche de la passe de Gravia, entre les pentes extremes du Ghiona et du Parnasse, la ville d'Amphissa a occupe depuis l’Antiquite une place strategique dans l'histoire diplomatico-militaire, place dont temoigne l'ampleur des fortifications de toutes epoques conservees aujourd’hui. Face au defi que represente la comprehension de ces vestiges relativement peu etudies jusqu'a present, une equipe internationale et transdisciplinaire s'est constituee depuis 2017 avec pour but l'etude des systemes defensifs d'Amphissa dans la longue duree. La presente communication expose les premiers resultats de cette enquete.

La chanson politique a existé dès le Moyen Âge. On a souvent étudié ses manifestations diverses, mais le corpus, très vaste, reste assez rebelle à l’analyse. C’est la raison pour laquelle on a choisi d’aborder ces chansons politiques en Europe, aux XIXe et XXe siècles pour l’essentiel, dans plusieurs pays, afin de mieux cerner, par-delà le foisonnement des variétés, la différence entre chansons directement associées à un événement et chansons devenues politiques sous l’impulsion d’un contexte sociohistorique. Il a fallu prendre en compte aussi l’existence de registres divers — chanson noble (Lied), chanson d’origine populaire (Volkslied), chanson intellectuelle « à la française » (Das Chanson), et chanson à grande diffusion, « tube » pour employer le langage d’aujourd’hui (Schläger) —, dont le choix est souvent déterminé par la langue et la culture considérées. La question s’est, en outre, nécessairement posée de l’efficacité de ces chansons : visent-elles seulement, dans certains cas, à susciter une exaltation sans lendemain ? Sont-elles de nature satirique, relevant par là de l’univers carnavalesque ? Ou bien réellement en prise sur l’événement ? Avec le recul, les meilleures d’entre elles, exprimant« l’air du temps », se sont transformées pour nous en témoignage sur telle ou telle époque, à la « modernité » de laquelle elles contribuent, au sens que Baudelaire donne à ce mot. On peut se demander cependant si, étant donné les conditions actuelles de production et de diffusion, les temps actuels en transmettront beaucoup aux générations futures. (Ouvrage collectif disponible sur ce lien : http://www.lcdpu.fr/livre/?GCOI=27000100240240&fa=sommaire).

L’article porte sur l’émergence actuelle de mouvements autour des « biens communs », des « communs » ou du « commun ». Il souligne que si de nombreuses expériences et réflexions autour des communs portent sur les conditions économiques et juridiques de la soutenabilité de ressources partagées auto-organisées par une communauté d’utilisateurs, celles qui se sont développées en Europe du Sud permettent d’envisager le commun davantage comme une pratique collective d’auto-institution et d’auto-gouvernement. Parmi celles-ci, il considère des pratiques autogérées en Grèce, des composantes du mouvement des beni comuni en Italie et des éléments du renouveau de la scène politique catalane. Il conclut que leur portée politique consiste dans la « relativisation de l’État » à travers l’essor de capacités d’organisation économiques et politiques autonomes, a fortiori quand elles sont développées à l’intérieur même des appareils de l’État.

TROIS MOIS avant le début de la déportation des Juifs de Thessalonique en mars 1943, survint un événement rare au cours de l’occupation nazie en Europe : la destruction de l’ancien et vaste cimetière juif de Thessalonique. Pour les cimetières juifs, les nazis n’avaient pas de politique bien définie. Comme le remarquent Carla Hesse et Thomas Laqueur, « en général les nazis ne se déchaînaient pas systématiquement sur les ossements ou les monuments funéraires. Tous les cimetières juifs importants d’Europe — sauf celui de Thessalonique — sont restés plus ou moins intacts après l’Holocauste. Y compris ceux situés au cœur du national-socialisme. »

Et d’ailleurs tous les autres cimetières juifs de Grèce ont survécu à la guerre.

Le vieux cimetière juif de Thessalonique était sans doute la plus grande nécropole juive d’Europe, comptant près de 500 000 tombes et couvrant une surface de 350 000 mètres carrés — puissant symbole des siècles de la présence juive dans cette ville. Initialement hors les murs, l’emplacement du cimetière devint progressivement central à mesure que la ville s’élargissait vers l’est. Sa vaste étendue contrariait le développement des transports, et certains résidents se plaignaient des activités illégales et immorales qui s’y déroulaient aux heures tardives.

Comment peut-on interpréter la contiguïté entre l'abattage d'un animal domestique, le porc, et la mascarade qui renvoie aux animaux semi-sauvages, comme le sont les ovins-caprins de Naxos ? L'itinéraire interprétatif creuse ses chemins entre le système de résidence et la théorie de la fabrication des enfants qui sont en vigueur dans le village montagnard étudié, qui divisent le monde en ceux qui y sont inclus et en ceux qui en sont exclus, et qui sont éléments constitutifs des identités sociales de sexe. Les figures des exclus sont évoquées de manières multiples tout en renvoyant à la catégorie du « sauvage », dont la version la plus inquiétante semble être celle constatée au sein du « domestique ».

Atatürk Araştırma Merkezi Dergisi Cilt: X / Temmuz 1994 / Sayı: 29 - Cilt:X - Tarih:Temmuz 1994
http://www.atam.gov.tr/atam-dergisi/ataturk-arastirma-merkezi-dergisi-cilt-x-temmuz-1994-sayi-29
The text (in French) can be accessed here:
http://www.atam.gov.tr/dergi/sayi-29/la-grece-entre-leurope-et-le-tiers-monde
Also:
https://dergipark.org.tr/en/pub/aamd/issue/55433/759535

Vers la stratégie du chaos ? Comment traiter le cas grec ? L'Europe néolibérale s'interroge : face à un désaveu démocratique faut-il transiger ou assumer l'épreuve de force ?A ce jour c'est la deuxième hypothèse qui l'emporte.

Quatre articles analysent la confrontation entre la Grèce et l'Union européenne

From the Germans of Danzig (now Gdansk, in Poland) to the Turks of Rhodes: the «Europa etnografica» map (1:6.000.000) of the Atlante internazionale del TCI (1st ed., 1927). For a later version of this map (3rd ed., 1929) you can see www.davidrumsey.com

FIRE OF 1917: SALONIKA AUGUST 5, 1917
Συνοπτική παρουσίαση γνωστών και άγνωστων γεγονότων της μεγάλης πυρκαγιάς της Θεσσαλονίκης τον Αύγουστο του 1917, όπως δημοσιεύτηκαν σε άρθρο του Βασίλη Μαυρομμάτη στον ετήσιο οδηγό THESSALONIKI magazine του περιοδικού CLOSE-UP, Θεσσαλονίκη, 2009.

Situee dans une vallee fertile, au debouche de la passe de Gravia, entre les pentes extremes du Ghiona et du Parnasse, la ville d'Amphissa a occupe depuis l’Antiquite une place strategique dans l'histoire diplomatico-militaire, place dont temoigne l'ampleur des fortifications de toutes epoques conservees aujourd’hui. Face au defi que represente la comprehension de ces vestiges relativement peu etudies jusqu'a present, une equipe internationale et transdisciplinaire s'est constituee depuis 2017 avec pour but l'etude des systemes defensifs d'Amphissa dans la longue duree. La presente communication expose les premiers resultats de cette enquete.

Existing work on the forced migration of Greeks throughout the 20th century seems to indicate that they did not benefit from the international status of refugee or stateless person. In order to document this question, we studied the finding aids of the Ofpra’s archives and a random sample of the files of the Greek nationals recorded between 1942 and 1980, contained therein. Three phases of requests for protection were identified, the first evoked the consequences of the “Grande Catastrophe”, the huge, forced exchange of populations that marked the end of the Greco-Turk war in 1922, the second was the civil war from 1946 to 1949 and the third, the coup d’état in 1967. This analysis reveals the importance of the loss or removal of nationality from Greek exiles in France, the links between exiles in the three periods and the granting of protective status, when even legal categories seemed to make that impossible. This last point shows the flexibility and pragmatism of the legal and categorizing work that went on, in addition to the way refugees and administrations played a major part in the history of this exile.

La diffusion numérique de l'information géospatiale en Grèce Les mesures législatives de coordination à la nouvelle époque d'administration suivis par la Grèce : la législation de restructuration du fonctionnement des collectivités territoriales et l'adaptation à la directive INSPIRE La Grèce a imité les exemples européens et a modernisé ses structures organisationnelles administratives. La promulgation des deux lois successives, la loi 3861/2010 relative au renforcement de la transparence par la diffusion obligatoire des actes des organes gouvernementaux, administratifs et locaux sur internet-programme Δι@ύγεια, et la loi 3979/2011 relative à la gouvernance électronique ont construit les bases pour une politique électronique des organes administratifs y compris les organes des collectivités territoriales. En outre, l'engagement européen de transposition de la directive Inspire a été concrétisé par la promulgation de la loi importante 3882/2010 intitulée Infrastructure nationale des informations spatiales-harmonisation avec la directive 2007/2002/CE Inspire-modification de la loi 1647/1986 et création de l'organisme du cadastre et de la cartographie de Grèce laquelle a, non seulement établit le partage de l'information géographique, mais elle a aussi introduit le cadastre dans le système grec. Tous ces textes législatifs ont cultivé un terrain fructueux par rapport au partage numérique de l'information mais, la première institutionnalisation directe de la diffusion numérique des documents d'urbanisme était la loi 4030/2011 intitulée nouvelle façon de délivrance des permis de construire et de contrôle des constructions. Avant cette loi les documents d'urbanisme étaient gérés selon les dispositions générales des documents. Cette loi n'est pas un effort de systématisation ou de classification des documents d'urbanisme mais c'est le premier texte législatif dont les dispositions sont consacrées à la diffusion des documents d'urbanisme, raison pour laquelle elle occupe une place importante dans ce domaine.

Le développement d'une stratégie nationale se réfère aux moyens de connexion et de ressources pour atteindre des objectifs spécifiques, qui ont s selon l'évaluation ex ante valeurs doivent être protégées. Enregistrées, mais exige essentiellement l'élaboration d'une planification à long terme et l'évaluation de l'attitude de nombreux intervenants. La Grèce est confrontée à une série de défis au niveau régional, même si elles se rapportent aux données du système international et l'action des joueurs forts.

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Criminal Networks of Impunity in Greek Academia
PART I
In 2019 the University of Macedonia (Thessaloniki, Greece) Rector ordered an investigation after I publicly denounced a number of issues regarding transparency and criminal academic networks in academic affairs as well as massive cheating during final exams.
All these years the university authorities and at a later stage the Council of the institution did nothing to publicize the findings of the investigation despite my continuous requests. This very fact sets issues of rule of law and academic order.
In the meantime, I have been consistently targeted in many ways, while my car has been vandalized several times inside the university parking lot. I asked the then Dean (and former Rector) I. Kouskouvelis to take measures and condemn these acts, yet, his response was that this was Not falling within his administrative duties. I guess it was not within his moral, academic obligation to support a fellow academic under attack, either. This is indicative only of the level of democracy I have been cherished for years in University of Macedonia.
In an academic environment where students’ youth organization affiliated to Nea Dimokratia and PM K. Mitsotakis enjoy TOTAL IMMUNITY and IMPUNITY in massive cheating cases publicly acknowledged by students themselves in social media.
Eventually, it was the very same criminal milieu (DAP-UoM) that pulled the strings to change the Department of International and European Studies course load and turned every single obligatory course in 2nd, 3rd, and 4th years to ELECTIVE. Practically there is no obligatory course in the aforementioned years of study.
The initial proposal for this radical change was made by the then Dean I. Kouskouvelis honoured by today’s university authorities despite the fact that he is an INSTIGATOR TO A CRIME committed by a student upon his request. The student started collecting signatures in Google demanding my removal from the department a very aim set by DAP-UoM for years now. Eventually he was forced to confess in Court that its was I. Kouskouvelis who asked him to do so!
The aforementioned Dean, f. Rector and f. Head of the Department was a member of the local criminal network of Tectonic Hall of Thessaloniki, Greece. It is worth mentioning that he was acquitted in almost a dozen high profile legal cases (setting NGOs).
DAP-UoM (the New Democracy ruling party youth organization in tertiary education) had been enjoying full protection in all kinds of illegal behaviour. Hundreds (at least) have cheated during final exams, yet NO INVESTIGATION took place whatsoever! For years they allowed students to open books and simply copy info and answers during the exams (!) without a single student being punished!
Instead of an investigation the Rector of University of Macedonia Katranidis ordered an investigation against me for publicizing these acts. A punishment, an intimidation act for doing my duty as a Head of the Department.
Unlawfulness does Pay (indicative incidents-everything is documented)
1. A student carrying notes in the final exam room refused to handle his exam paper after he was caught cheating. Instead, he pushed back the exams supervisor, run to the exit and disappeared. NO student dared testify as they were intimidated. Students told me they knew who this person was, yet, they were afraid to speak up.
2. During class evaluation the forms were collected by an unknown student who had never been in class. The student picked up the forms and disappeared. I asked the Department Secretariat to inform me on his identity, yet, they refused to assist me on the grounds of this was personal data” not to be disclosed!
3. On another occasion a student filling in the evaluation form for that year’s classes was forced (upon my insistence) to reveal that he was NOT A STUDENT of the department. Eventually he admitted being a student of another university (Aristorle). The aim of this scam was evident. To under-evaluate me and “prove” that I was not good at my academic work. This is how the corruption system operated and the way they target those who refuse to be their tools. Had I let him participate in the evaluation process he would have made derogatory comments to justify insufficiency in teaching. This is a common practice for those outside the criminal network. In one case a high-profile university official told me that he had been using this scum to harm and dishonor those who just refused to operate as his puppets.

An Academic Institutional Crisis

Some critical issues arise from this clientelistic environment

Some critical questions that need answers
1. Is impunity a “local” (institutional failure), national issue or is it the outcome of blatant interference of power networks operating in universities? The answer is a common secret and I would not try to answer it because of a major and revealing lawsuit to come.
2. What was the meaning and purpose of an INGOGNITO visit to the Department of International and European Studies and the University of Macedonia of the then US Ambassador to Greece G. Pyatt? This is a multi-million-dollar question that NO-ONE dares to bring forward. Is it customary for an ambassador to SECRETLY visit a university department without academics knowing about this “odd” visit? The question becomes a real puzzle taking into consideration the ANONYMOUS Greece revelation that a network of counter-information with the aim to supposedly deal with Russian influence in the city was built on the pillars of University of Macedonia, ELIAMEP and a number of journalists. They denied everything, yet, some facts cannot be explained. Nor can there be an explanation as to why the university authorities did not support my demand to provide an answer to why my university office was bugged. Why was I forced to deliver the monitoring device to the police? Why didn’t the only witness to the incident didn’t testify?  The answers to these questions may be found in the operating of USA Embassy in Athens and the way to “deal with” those who refuse to be recruited.
3. One more important issue. On speaking out about corruption and clientelist, un-meritocratic networks in the university a DEFAMATORY campaign against me started with individuals at the institutions spreading rumours of me being mentally sick! This is classic intelligence practice applied by secret services particularly by the US. Is this related to the incognito visit of f. US Athens ambassador to the UoM? It appears that he had a “preference” to the institution. In the process I had to file a lawsuit against a colleague at the department (Bitzenis) as he was involved in communications mails with defamatory content (he suggested that I was mentally sick and should seek help). To this day justice has NOT BEEN DONE and my lawsuit is STILL PENDING. I dispose of sms corroborating this standard intelligence practice of character assassination.
4. What is the relation between f. Rector I. Kouskouvelis and USEmbassy Athens? How did the f. Rector I. Kouskouvelis use his structural power as a freemason member of the local Tectonic Hall (a criminal network) to persecute all those who stood up for meritocracy, equal treatment, transparency and those exposing clientelist networks? His cooperation with DAP (New Democracy Youth Organization) is well-known as well as the huge clientelist network they built. In a sms sent to me by a New Democracy party official he underpins that “he is capable of everything” meaning he is extremely dangerous for anyone who stands in his way

Depuis quelques années, les partis européens d’extrême-droite ont le vent en poupe. Sous cette dénomination politique sont généralement regroupés des formations qui ont des points communs, le discours « anti-establishment » et « anti-immigration », mais aussi de vraies différences. Notamment dans leurs racines et leurs parcours. En schématisant, il y a l’extrême-droite qui ne dit pas son nom et se présente plutôt comme une droite conservatrice, mais démocratique. Il y a aussi d’anciens partis au passé sulfureux qui tentent, et parfois réussissent, de rompre avec celui-ci pour gagner en respectabilité. Et il y a enfin des formations aux racines néo- nazies qui assument complètement leur discours haineux et en font même un atout électoral. C’est le cas des Grecs d’Aube Dorée. Comment cet ex- groupuscule a-t-il pu, en quelques années, devenir un acteur incontournable du jeu politique grec, sans pour autant renoncer aux actions violentes ? Qui vote pour eux ? Est-ce juste un phénomène éphémère ou une nouvelle force politique avec laquelle il faudra compter à l’avenir ? Voici quelques éléments de réponse.

Parler du sage Anacréon, du doux Anacréon, n’a pas permis de citer tous ses fragments connus. Certains se laissent malaisément classer, comme ces incipit d’un papyrus du iie siècle après J.-C., où nous ne savons pas toujours ce qui revient au poète ionien et ce qu’il faut attribuer à Sappho ou Alcée (S 286 Page, col. II et III = Anacréon, fr. 347 A Campbell = Sappho, fr. 213 C, Alcée, fr. 306 D). Et ce qui reste du papyrus d’Oxyrhynchos n° 2321, à l’exception de ce que l’on a déjà vu, est tro..

Anacréon (Le numéro des fragments est celui des Poetae melici Graeci ou du Supplementum lyricis Graecis de D. L. Page. On trouvera dans l’édition de D. A. Campbell, p. 248-257, une table permettant d’utiliser aussi les éditions de Th. Bergk, E. Diehl et B. Gentili.) 346 (1) : probablement de longs vers choriambiques, deux dimètres suivis d’un trimètre catalectique (— ᴗ ᴗ — ᴗ — ᴗ — | — ᴗ ᴗ — ᴗ — ᴗ — | —ᴗ ᴗ — — ᴗ ᴗ — ᴗ — —), comme dans le fr. 398. 346 (4) : choriambe et tripodie iambique catale..