Economie Du Maroc
Economie Du Maroc
Economie Du Maroc
Maroc-Union européenne
&
Maroc-USA
Cours Economie du Maroc
23 mars 2011
Plan de cette présentation
1. Les relations Maroc-Union européenne
2. Les relations Maroc-USA
Les relations Maroc – Union
européenne
Les programmes communautaires(1)
• Protocoles Financiers (1977-1996):Le Maroc a
bénéficié, à travers les quatre Protocoles
financiers annexés à l’Accord de Coopération
de 1976 signé entre la CEE et le Royaume du
Maroc, d’un total de 1091 millions d’euros.
L’orientation sectorielle des Protocoles
financiers a privilégié largement le
développement rural (46 %)
Les programmes communautaires(2)
• MEDA (Mediterranean European Development
Agreement):Le programme MEDA adopté en
juillet 1996 est le principal instrument financier
de l’Union européenne pour la mise en œuvre
du partenariat euro méditerranéen. Le Maroc
est le principal bénéficiaire du programme
MEDA, avec des engagements s’élevant à 1.472
millions € pour la période 1995 – 2006, dont
660 millions € effectués sous MEDA I (1995 -
1999) et 812 millions € sous MEDA II (2000 –
2006)
Les programmes communautaires(3)
• MEDA :Des programmes d’investissement ont
été mis en œuvre en appui au développement
des entreprises, au développement de la
formation professionnelle dans les secteurs du
tourisme, du textile et des nouvelles
technologies de l’information et de la
communication, au développement de
l’infrastructure routière nationale, au
développement rural intégré et à des
programmes d’eau et d’assainissement en
milieu rural
Les programmes communautaires(4)
• La Banque européenne d’investissement(1): la
BEI a renforcé son partenariat financier avec
les partenaires méditerranéens grâce à la
création d'un instrument particulier: la facilité
euro-méditerranéenne d'investissement et de
partenariat (FEMIP).
• Ces des prêts qui accompagnent le processus
de mise à niveau et de renforcement de
l’économie marocaine. L’activité de la Banque
se conjugue dans ce contexte à travers trois
axes distincts et complémentaires
Les programmes communautaires(5)
• La Banque européenne d’investissement(2):
1.Apporter aux pays bénéficiaires les fonds à
long terme indispensables au renforcement et
au développement des infrastructures
économiques;
2.Soutenir l’action de l’UE sur l’ensemble du
bassin méditerranéen dans le domaine de la
protection de l’environnement;
3.Soutenir le développement du secteur privé,
Les Etats membres (1)
• L’Allemagne: Les secteurs prioritaires
d'intervention sont (1) le développement durable
de l'économie y compris la formation
professionnelle, (2) la protection de
l'environnement et des ressources naturelles y
compris les énergies renouvelables, (3) l'eau et
l'assainissement.
• L’Autriche concentre ses interventions dans les
domaines agricole et environnemental.
Les Etats membres (2)
• La Belgique: les secteurs d’intervention sont
l’adduction d’eau potable et l’assainissement, la
formation professionnelle, l’agriculture, la santé,
l’équipement et la recherche scientifique.
• L’Espagne concentre son action sur les Provinces
du Nord du Royaume et dans les secteurs de la
santé, des infrastructures sociales de base, de la
formation, de la réhabilitation urbaine, de
l'agriculture et du tourisme.
Les Etats membres (3)
• La France: parmi les pays de l’Union européenne,
elle est le principal partenaire commercial du
Maroc et le principal pourvoyeur d’aide au
développement, avec des priorités sectorielles
concernant la modernisation du secteur public, le
développement du secteur privé, la formation
professionnelle, le développement social et les
infrastructures de base.
• L’Italie a pour priorités majeures le
développement des PME/I, la création d’emploi, le
développement des infrastructures et des services
sociaux de base.
Les Etats membres (4)
• Le Royaume Uni concentre son action dans les
domaines des droits de l’homme, de la bonne
gouvernance et de l'égalité homme/femme.
• La Suède concentre son action essentiellement
dans le renforcement de la société civile et la
protection des droits de l’homme.
• La Finlande finance un programme de soutien aux
ONG marocaines afin de promouvoir la
démocratie, la société civile, les droits de la
femme et les droits humains en général.
Les relations Maroc –USA
Accord de Libre échange (ALE)
• En juin 2004, le Maroc et les Etats-Unis ont signé
l’ALE dont l’entrée en vigueur n’est intervenue
qu’en janvier 2006 et ce après que le Maroc ait
mis en place un certains nombre de réformes
préalable à l’entrée en vigueur de l’Accord,
notamment dans les domaines de la gestion
déléguée des services publics, des assurances,
des télécommunications, de l’industrie
automobile et des tabacs bruts et manufacturés.
Les spécificité de l’accord (1)
• L’ALE est le premier de son genre que les Etats-Unis
d’Amérique signent avec un pays arabe et africain.
C’est un Accord global qui couvre les secteurs de
l’industrie, des services et de l’agriculture.
• Il traite également des questions diverses liées
notamment à la propriété intellectuelle, aux
marchés publics, à la transparence, aux
télécommunications, aux normes sociales et
environnementales, à l’investissement
Les spécificité de l’accord (2)
• Avec l’ALE, la position géographique
stratégique du Maroc serait mise en valeur
auprès des investisseurs étrangers et
notamment américains qui utiliseront notre
pays comme plate-forme pour un accès
préférentiel pour les marchés européens,
américains, africains et du Moyen Orient.
l’Agriculture
• une période transitoire de 15 ans est prévue pour la
libéralisation totale des échanges de blé ;
• les droits de douanes sont éliminés dès l’entrée en
vigueur de l’ALE pour les primeurs, les agrumes et les
produits transformés (olives, conserves, confitures) ;
• Pour la viande rouge, un démantèlement progressif
ainsi que desquotas ont été retenus aussi pour
l’importation de la viande de qualité destinée aux
hôtels et restaurants de luxe
PRODUITS INDUSTRIELS, DE LA PECHE ET
DE L’ARTISANAT
1. Accès libre au marché américain: Un accès
libre à 98,78% du marché américain des
l’entrée en vigueur de l’accord
2. Accès au marché marocain :
– un démantèlement sur une période de 9 ans et 10
ans pour les produits fabriqués au Maroc.
– un démantèlement sur une période de 2 ans et 5
ans, pour les produits non fabriqués localement.
SERVICES FINANCIERS (Banques, Assurances et
Marché des valeurs mobilières)
• Etant donné la sensibilité du secteur financier,
le Maroc a veillé à accorder aux Etats-Unis une
ouverture mesurée;
• Ainsi, pour le contrôle des grandes banques, le
Maroc s’est réservé le droit de ne pas autoriser
une prise de contrôle d’une grande banque
marocaine par le capital étranger. Cette réserve
vise à éviter un déplacement du centre de
décision financière du Maroc vers l’étranger.
DROITS DE LA PROPRIETE INTELLECTUELLE
• Les négociations sur la propriété intellectuelle dans le
cadre de l’ALE étaient une opportunité pour le Maroc
pour, d’une part, harmoniser sa législation en la matière
avec les standards internationaux, notamment l’Accord
sur les Aspects des Droits de Propriété Intellectuelle qui
touchent au Commerce (ADPIC) et d’autre part pour
améliorer son système juridique national de protection
des droits de propriété intellectuelle.
• pour ce qui est des médicaments génériques, l’ALE fixe
à 20 ans la durée de protection d’un brevet
Les marchés publics
• L’ALE prévoit un certain nombre de mesures de
transparence, de moralisation et de concurrence pour
l’amélioration du système marocain de passation des
marchés telles que:
– l’adoption de délais suffisants de publicité des avis d’appel à la
concurrence;
– le développement des supports de publicité (journaux, sites web);
– le développement des modalités d’information des concurrents
par la publication notamment du plan annuel de passation des
marchés et des lois et règlements se rapportant aux marchés
publics.
Investissement
• L’un des principaux objectifs de l’ALE étant la
promotion des investissements directs étrangers,
notamment américains, le Maroc avait, dès le
démarrage des négociations, insisté à ce que la
dimension «investissement» y soit intégrée.
• Le chapitre investissement prévoit la mise en place
d’instruments juridiques modernes qui favorise le libre
transfert des revenus, la garantie d’indemnisation en
cas d’expropriation ainsi que la possibilité de recourir
aux juridictions internes et aux tribunaux d’arbitrage
internationaux en cas de litige entre l’investisseur et le
pays d’accueil.
Quelques résultats
• Le volume des échanges entre les deux pays a connu
une évolution importante après l’entrée en vigueur de
l’ALE, le 1er janvier 2006 atteignant ainsi 2,5 Milliards
$ en 2007 contre 1,1 Milliards $ en 2005 .
• en 2006, les investissements en provenance des Etats-
Unis ont connu une nette progression atteignant 317
millions $, soit une croissance de 183% par rapport à
l’année 2005 (112 millions $). De même, leur part dans
les investissements étrangers réalisés dans notre pays
a connu une augmentation, en s’inscrivant à 8% contre
3% en 2005.