Memoire Master 2
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Thème
SAIBI OUNISSA
Promotion: 2018/2019
Avant tout, nous remercions le bon Dieu qui nous a donné la santé, le
courage et la volonté pour réaliser notre mémoire.
Nous n’oublions sans doute pas les membres de nos familles, ce travail
vous est évidemment dédié. Nous tenons à présenter notre profonde gratitude à
toutes les personnes qui ont contribué de prés ou de loin à mener à terme ce
modeste travail.
Dédicaces
À ma mère Fatima,
Tu m’as donné la vie, la tendresse et le courage pour réussir. Tout ce que je peux
t’offrir ne pourra exprimer l’amour et la reconnaissance que je te porte. En
témoignage, je t’offre ce modeste travail pour te remercier pour tes sacrifices et
pour l’affection dont tu m’as toujours entourée.
À mes chères et adorables sœurs Katia & Wissem, pour leur appui,
encouragement et leur soutien, tout au long de mon parcours universitaire, que
Dieu vous protège et vous garde près de moi.
Dans l’impossibilité de citer tous les noms, je dédie ce travail à tous les gens
qui ont crus en moi et qui me donnent l’envie d’aller de l’avant, je vous remercie
tous. Votre soutien et vos encouragements me donnent la force de continuer.
Sabrina
Dédicaces
Je dédie ce modeste travail
À la mémoire de mon père, que Dieu l’accueille dans son vaste paradis.
Ounissa
Sommaire
Introduction ........................................................................................................................... 6
Conclusion ............................................................................................................................ 40
Introduction ......................................................................................................................... 42
Conclusion ............................................................................................................................ 79
Chapitre III : Étude d’un cas de marketing des services bancaires ................................ 80
Introduction ......................................................................................................................... 81
Graphique 07 : Évolution du nombre de clients souscris au produit crédit immobilier. ...................... 109
Graphique 09 : Répartition des comptes clientèle par segments au 31/12/2019 .................................. 111
Liste des tableaux
Tableau 03 : Mesure de la rentabilité du produit « E-banking » en chiffre entre 2017 et 2019. ........... 105
Tableau 08 : Évolution du nombre de clients détenteurs du produit « crédit immobilier ». ................. 109
Tableau 10 : Répartition des comptes clients par segments au 31/12/2019. ........................................ 110
Tableau 11 : Mesure de la rentabilité bancaire à partir des bilans et TCR de la BNA-DG .................. 112
Liste des annexes
Annexe N° 5 : Extrait de l’état financier de la BNA pour l’année 2016 ............................................... 129
Annexe N° 6 : Extrait de l’état financier de la BNA pour l’année 2017 ............................................... 131
Annexe N° 7 : Extrait de l’état financier de la BNA pour l’année 2018 ............................................... 134
CP : Capitaux propres
RN : Résultat Net
RE : Résultat d’exploitation
Nbr : Nombre
Depuis les années 80, le domaine bancaire a connu de profonds bouleversements, sans
doute plus remarquables que ceux de tout autre secteur : dérégulation, concurrence accrue
mais aussi modification des activités et des coûts d'exploitation face à une clientèle de plus en
plus exigeante, mieux formée et informée. Le nouveau contexte concurrentiel a visiblement
stimulé le renouvellement de la conception du métier de banquier, ses pratiques et son
image. C'est dans le souci de mondialisation qu'apparaît le rôle essentiel pour la survie et le
développement que joue le marketing bancaire. Ainsi, une banque qui veut rester
concurrentielle doit se baser sur des stratégies fondées sur la satisfaction permanente du
client. Ces stratégies visent à créer de la valeur pour le client, en proposant en plus de l'offre
habituelle, un meilleur service, en recourant à des interactions personnalisées, et en tenant
compte de la valeur potentielle de chaque client au cours de sa relation avec sa banque.
C’est ainsi que les entreprises concernées doivent apporter des solutions qui lui
permettront de se démarquer de la concurrence, développer et mettre en place des stratégies
efficaces pour faire face aux exigences du marché et pour parvenir à garder une forte
clientèle.
Le secteur bancaire ne reste pas indifférent face à cette réalité avec tout ce que l’on
constate actuellement du fait de la prolifération des banques. L’approche de marché fait
apparaitre que l’analyse précède l’action et nécessite une certaine adaptation, sans toute fois
perdre de vue le profit qui en résulte de cette action. C’est dans cette optique que s’inscrit le
marketing bancaire, qui est l’application de la démarche et des techniques de marketing à
l’activité bancaire.
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Introduction générale
1- La problématique
Il est apparu nécessaire pour nous, de réaliser une étude de cas dont l’objectif est de
décrire en profondeur l’apport du marketing sur la rentabilité de la banque. C’est la raison
pour laquelle, la question principale à laquelle nous essayerons de répondre tout au long de
notre travail est : quel est l’impact du marketing sur la rentabilité de la banque?
3- Méthodologie de recherche
La méthodologie adoptée pour réaliser ce travail est répartie selon deux aspects :
d’abord l’aspect théorique, qui a été inspiré du document « Méthodologie de recherche
documentaire », établie par l’INSA de Toulouse. La démarche suivie se résume en une
recherche bibliographique et une collecte d’informations sur différents outils de recherche
(ouvrages, thèses, documentation interne de la BNA, rapports et sites web, etc.), que nous
avons organisé et pour lesquelles nous avons établi par la suite une bibliographie.
Afin d’aborder le thème choisi, nous avons réalisé un plan composé de trois chapitres.
Les deux premiers sont d’ordre théorique, tandis que le troisième constitue une étude
empirique.
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Introduction générale
Dans le premier chapitre, nous avons étudié tout d’abord, les fondements théoriques
du marketing. La deuxième section porte sur le marketing des services. Quant à la troisième
section, elle traite le « mix marketing ».
Le troisième et dernier chapitre consiste en une étude empirique. Il porte sur « les
pratiques marketing au sein de la BNA- Agence AZAZGA ». En premier lieu, nous nous
intéressons à la présentation générale de l’organisme d’accueil, qui est une agence régionale
de la Banque Nationale d’Algérie. Par la suite, on passe à l’application des pratiques
marketing au sein de la BNA. Nous clôturons ce chapitre, pour répondre à la problématique,
par une analyse et interprétation des données récoltées et une représentation des résultats
obtenus.
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Chapitre I
Introduction
Les pratiques du marketing sont nées sans doute avec les premiers échanges
commerciaux. Plusieurs auteurs se sont penchés sur l'histoire du marketing et les facteurs
ayant permis son essor. En revanche, le marketing n‟a été formalisé en tant que concept qu‟au
début du XXe siècle.
L‟objet de ce premier chapitre est de présenter le marketing des services ainsi que son
évolution. Dans la première section, nous présentons les différents concepts du marketing, son
organisation et son rôle dans l‟entreprise. Dans la deuxième section, nous nous intéressons au
marketing des services en abordant ses différents types et caractéristiques. La troisième et
dernière section porte sur les différents moyens d‟action marketing.
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Chapitre I Le marketing des services
Dans toute entreprise quelque soit son domaine d‟activité, quelque soit sa taille, une
partie de ses activités est commerciale. L‟objectif fondamental consiste à trouver un moyen
pour accroître ses ventes et non pas de savoir produire, d‟où le recours au marketing. Cette
section comporte les définitions du concept marketing, son évolution dans le temps, ainsi que
ses domaines d‟application.
Le marketing est composé de deux mots : « Market »= le marché+ « ing » qui induit
une notion de mouvement2.
1
Sophie Richard-LANNEYRIE, Les Clés du Marketing, 5eme édition, Génie Éditeur, Paris, 2015, p10.
2
Sophie Anneau Guillemain, MARKETING, L‟extenso édition, 2015, p4.
3
KOTLER, Philip., DUBOIS, Bernard., MONCEAU, Delphine. Marketing management. 11ème Edition,
Pearson Éducation, Paris, 2004, p. 13.
Page | 7
Chapitre I Le marketing des services
Avoir un « état d‟esprit » marketing, c‟est être capable de se placer du point de vue du
consommateur de façon à répondre au mieux à ses besoins. L‟entreprise doit donc, à la fois,
satisfaire les besoins du consommateur tout en sauvegardant ses intérêts et la nécessité de
conserver la clientèle en la fidélisant ce qui suppose que le consommateur soit pleinement
satisfait de son achat5.
La naissance du marketing est parfois située après la crise de 1929, mais il est fort
probable qu‟auparavant, des entreprises faisaient le marketing sans le savoir, le rôle du
marketing dans la gestion des entreprises s‟est accru au fil du temps. Pendant longtemps, le
marketing s‟est confondu avec la vente. Jusqu‟à la fin du XIXe siècle, les activités de banque
étaient considérées comme accessoires, car la question pour les entreprises était de produire et
non pas de vendre. Le problème de moyens de production de masse n‟existait pas encore. Le
marketing n‟était pas absent mais considéré comme une fonction accessoire et peu
prestigieuse.
4
HALFER Jean-Pierre, ORSONI Jacques. Marketing. 12ème Edition, Vuibert, Paris 2012, p.03.
5
Sophie Richard-LANNEYRIE, (2015), op.cit.p10
Page | 8
Chapitre I Le marketing des services
Le marketing n‟a pas cessé d‟évoluer à travers le temps, car le développement des
sciences humaines et des sciences économiques, ainsi que l‟apparition de nouvelles
technologies, l‟accroissement des capacités des ordinateurs et le développement de l‟internet
ont joué un rôle primordial dans cette évolution.
Au lendemain de la guerre 39/45, la plupart des pays sont dans une situation de
pénurie. Les entreprises doivent donc produire en masse pour faire face à une demande de
plus en plus importante. On parle du marketing produit ou de masse car la production est
standardisée, l‟entreprise est dans une logique de production et place le produit au centre de
ses préoccupations. Le client a peu d‟importance, on ne prend pas en compte ses besoins : il
est traité de manière globale. Les systèmes du taylorisme et du fordisme s‟inscrivent très bien
dans cette perspective : en effet, ces systèmes de production cherchent à obtenir le rendement
maximum grâce à la définition des taches et à l‟analyse des techniques de production.
En effet, le message publicitaire est le même pour tous et les produits sont
commercialisés dans un ou deux circuits de distribution. Le client est passif, le fournisseur est
roi et dicte les lois du marché. Après la seconde guerre mondiale, Coca-Cola a lancé ses
produits grâce a une consommation de masse et une gamme de produits très limitée.
Actuellement, certaines entreprises pratiquent encore ce type de marketing soit parce qu‟elles
n‟ont pas évolué, soit parce que leur succès est tel que ce type de politique suffit7.
6
Catherine VIOT, L‟essentiel sur le Marketing, Berti édition, paris, 2005, p.3
7
Aurélie Tourmente, L‟essentiel pour comprendre le marketing, édition marketing S.A., paris, 2011, p.16
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Chapitre I Le marketing des services
Crée par Pepper et Rogers en 1993, il consiste à développer une approche plus
personnalisée de la relation client. L‟entreprise doit connaitre ses clients de la manière la plus
précise possible. Elle ne leur propose pas forcément une offre spécifique mais certaines
actions personnalisées notamment de fidélisation. Ce type de marketing fait parti du
développement du marketing relationnel, il repose sur l‟identification des clients grâce aux
informations, telles que leur nom, âge, sexe, mais aussi leurs bases de données de plus en plus
performantes. Ce marketing s‟échappe donc de la théorie des 4P pour distinguer quatre (4)
étapes :
- l‟identification ;
- la différenciation ;
- la communication ;
- la personnalisation.
3- Structuration du marketing
8
Aurélie Tourmente, op.cit. p.18
Page | 10
Chapitre I Le marketing des services
- Un état d’esprit orienté vers le client, ses attentes et ses besoins : à travers l‟écoute
des consommateurs et l‟adaptation aux variations du marché et aux évolutions de la
société.
- Des techniques spécifiques : étude de marché, étude du consommateur, analyse des
bases de données, statistiques, prévisions et communication.
- Des processus rigoureux : analyse de la situation, élaboration et choix de stratégie,
planification des actions et mesure des résultats9.
Une partie de l‟étude porte également sur l‟entreprise, ses produits, ses marques, sa
distribution, sa communication et sa politique commerciale11.
9
Sophie Anneau Guillemain(2015), Op.cit, p4
10
Sophie Anneau Guillemain, (2015) Op.cit, p.7.
11
CLAUDE DEMEURE, Aide –mémoire, MARKETING, 6ème édition, Dunod, Paris, 2008, p8.
12
Idem.
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Chapitre I Le marketing des services
L‟entreprise fabriquait des produits pour un marché qu‟elle connaissait souvent peu
car elle pouvait écouler toute sa production sans se préoccuper beaucoup de ses clients.
Page | 12
Chapitre I Le marketing des services
La production prend souvent une place de plus en plus restreinte avec la multiplication
des sous-traitants.
- Positionner l‟entreprise, ses marques et ses gammes de produits sur ses marchés, en
fonction des attentes et des besoins de ces marchés.
- Fixer à moyen et à long terme ses orientations de développement en fonction des
objectifs des dirigeants et des enjeux du marché.
- Permettre à l‟entreprise d‟énoncer un plan stratégique clair et de le décliner dans
toutes les directions fonctionnelles.
Cette fonction stratégique est du domaine de la direction de l‟entreprise dirigeant, du
comité de direction ou du directeur marketing selon la taille et l‟organisation de celle-ci14.
13
CLAUDE DEMEURE, op.cit. p9.
14
VAN LAETHEM Nathalie. Toute la fonction Marketing. DUNOD, Paris, 2005, p.08.
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Chapitre I Le marketing des services
L‟arrivé du marketing dans une entreprise remet en cause les systèmes d‟organisation
et d‟information, ainsi que le savoir-faire de l‟entreprise, ce qui incite une entreprise à
s‟orienter vers le marketing, celle-ci peut prendre différentes formes :
15
VAN LAETHEM Nathalie. Toute la fonction Marketing. DUNOD, Paris, 2005, p. 08.
16
Ibid. p. 9
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Chapitre I Le marketing des services
Le marketing des produits et le marketing des services constituent ce que l‟on appelle
les actions B to C. Il désigne les activités commerciales ayant pour cible un client
consommateur qui n‟est pas une entreprise. C‟est l‟action de vente depuis l‟entreprise vers un
particulier20.
- Le marketing public
Le marketing peut s‟appliquer au domaine public, politique et social. Ses utilisateurs sont des
associations dans le but non lucratif. L‟objet de ces associations est la lutte contre les maux
17
VAN LAETHEM, Nathalie (2015), p.3.
18
HADJ MOUHAND, Moussa. Intégration de la démarche marketing dans les entreprises algérienne. Mémoire
de magister. UMMTO. FSEGC. Management des entreprises, 2013, p.36.
19
Sophie Anneau Guillemain, (2015), Op.cit, p.5
20
Idem.
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Chapitre I Le marketing des services
sociaux existants au sein de la société, la promotion des idées et d‟idiologies (par exemple la
lutte contre l‟alcoolisme)21.
Pour cela, nous allons présenter dans la prochaine section les aspects théoriques du
marketing des services.
Le marketing des services a longtemps été en retard sur le marketing des produits de
grande consommation. Cependant, les activités de service dominent maintenant toute
économie moderne. Ils ne peuvent être analysées, ni gérées comme les produits en raison de
leurs caractéristiques.
21
Sophie Anneau Guillemain, (2015), p 5
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Chapitre I Le marketing des services
1- Définition du service
Il est difficile d‟attribuer une définition exacte à un service, toute la difficulté réside
dans le fait de distinguer les biens des services : tout bien contient une part du service et tout
service contient une part de bien. En effet, on ne peut concevoir de prêt bancaire qui est un
service sans objet (souvent un bien tangible), on ne peut pas davantage concevoir du transport
ferroviaire sans train, etc.
Une autre définition donnée par DENIS Lapert « le service est une action ou une
prestation offerte par une des parties à l‟autre. Bien que le processus puisse être lié à un
produit physique, la prestation est transitoire, souvent intangible par nature, et ne résulte pas
normalement de la possession de l‟un des facteurs de production »23.
Le marketing des services exige en réalité trois (3) types de marketing : externe,
interne et interactif.
C‟est une démarche qui s‟appuie sur le marketing et sur la gestion des ressources
humaines et cela en visant à reconnaitre l‟employé (personnel en contact) comme un client
interne. Il ne suffit donc pas de créer un département marketing spécifique; il faut motiver
22
Philip Kotler et Kevin Lane Keller « Marketing Management», 15ème édition, Pearson éducation, Paris, 2015,
p. 454.
23
DENIS LAPERT, marketing des services, édition DUNOD, Paris, 2005, p.14.
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Chapitre I Le marketing des services
Source: KOTLER, Philippe, DUBOIS, Bernard. Marketing et management. 9éme éd. Paris: P459.
3-1- L’intangibilité
L‟une des premières difficultés a surmonté est celle de la définition même des
services. On ne peut concevoir de prêt bancaire (service) sans objet (souvent un bien tangible)
24
NEN DELKACEM, Lynda, Essai d‟analyse de la politique de communication marketing au sein des
entreprises de services : cas de Mobilis. Mémoire de master, UMMTO: FSEGC, 2015, p.15.
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Chapitre I Le marketing des services
et plus encore, s‟il s‟agit d‟un prêt immobilier assorti d‟hypothèque ; on ne peut pas
davantage concevoir de transport aérien sans avion, sans carburant, etc.
Cette caractéristique d‟intangibilité entraine, bien évidemment, certaines difficultés
lors de l‟offre de la prestation qu‟on peut résumer ainsi :
- Les services étant immatériels par nature, ne peuvent faire l‟objet de stockage. En
conséquence, pour faire face à une forte demande, il appartient à l‟entreprise de
mobiliser d‟avantage de moyens matériels et humains. C‟est le seul moyen d‟ajuster
l‟offre à la demande en période de pointe tout en évitant la formation de files d‟attente.
- Une autre difficulté réside dans la fixation des prix des services. En effet, s‟il est plus
aisé d‟évaluer les coûts de production d‟un produit tangible, la tâche est bien plus
compliquée lorsqu‟il s‟agit de service25.
25
Monique Zolinger, Eric Lamarque, Marketing et stratégie de la banque, 4 eme édition, Dunod, Paris, 2004, p10.
26
LARADI Bahia, Thèse doctorat, le marketing des services appliqué au secteur bancaire année 2010-2011, p. 10-11.
Page | 19
Chapitre I Le marketing des services
3-3- L’hétérogénéité
Pour palier à cette difficulté liée à la variabilité des services, deux points de vue
s‟opposent : soit valoriser les différences, soit uniformiser le processus de prestation.
La valorisation des différences permet au client de bénéficier d‟un service personnalisé.
Autrement dit, il tirera profit des disparités d‟exigence de chaque client, grâce à l‟interface
entreprise-client. Si le service sur mesure permet d‟augmenter le niveau de satisfaction d‟un
client, toutefois, il entraine des coûts supplémentaires, pas toujours facilement acceptables par
la clientèle.
-L‟uniformisation du processus de prestation consiste pour l‟entreprise à opter pour une
stratégie de standardisation de son offre de service, occultant par la même les besoins
spécifiques des clients28.
3-4- La périssabilité
Traduit l‟idée que, généralement, les services ne sont pas stockables ; ils ne peuvent
pas être produits à l‟avance et conservés. Leur caractère périssable engendre des problèmes
d‟ajustement de l‟offre et de la demande, du fait que la demande est souvent non prévisible.
Toutes ces caractéristiques doivent amener l‟entreprise de services à réfléchir sur l‟attente
réelle de son client.
27
Monique Zolinger, Eric Lamarque, p.15.
28
LARADI Bahia, Thèse doctorat, op.cit., p.12.
Page | 20
Chapitre I Le marketing des services
Source: PH. KOTLER, principals of marketing, 8ème édition. Paris : édition Pearson, 2007.
Le département marketing a un rôle qui peut varier d‟une banque à une autre. Dans un
premier cas, il y a des banques qui centralisent l‟ensemble des fonctions dans un département
central, le rôle des structures local étant principalement commercial. Dans d‟autres cas, le
département marketing peut avoir essentiellement pour tâche la conception de nouveaux
29
Monique Zolinger, Eric Lamarque, Marketing et stratégie de la banque, 3 ème édition, Dunod, Paris, p.17.
Page | 21
Chapitre I Le marketing des services
5- La servuction
Le concept de servuction est très simple dans son principe : la servuction est
l‟organisation des moyens matériels et humains nécessaires à la prestation de service.
On doit donc distinguer dans la prestation de service, d‟une part la servuction qui contient le
système d‟organisation du service et d‟autre part, le produit lui-même qui est proposé aux
clients31.
30
J.Lendrevie, J.Lévie & D.Lindon, Mercator, 7 ème édition, Dalloz, 2003, p.1023.
31
J.Lendrevie, J.Lévie & D. Lindon, Théorie et pratique du marketing, Mercator, 7ème édition, Dalloz, p.1015.
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Chapitre I Le marketing des services
5-1- Le client
Le tableau suivant croise les formes de participation avec ses différents points
d‟application32 :
Source : La perception de la qualité dans le domaine des services : Vers une clarification des concepts,
André Boyer et Ayoub Nefzi.
32
André Boyer et Ayoub Nefzi, La perception de la qualité dans le domaine des services : Vers une clarification
des concepts, La Revue des Sciences de Gestion 2009/3-4 (n° 237-238), SNDL, p.6-17.
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Chapitre I Le marketing des services
Dans ce cadre, Jean-Louis Chandon et all. (1997) stipulent que les clients évaluent la
rencontre de service en fonction de trois dimensions qui sont : la compétence, la capacité
d‟écoute et le dévouement. Ils précisent, également, que la qualité de la rencontre perçue par
le personnel en contact est liée à la qualité de la rencontre perçue par les clients33.
5-2-1- Le service
33
Barraux Jacques, Piere Eiglier, Marketing et stratégie des services, édition économica, 2004 ; p.52.
Page | 24
Chapitre I Le marketing des services
le besoin principal du client. Le service de base est le service qui répond au besoin
principal exprimé par le client.
- Les services périphériques : il s‟agit des services supplémentaires situés autour du
service de base permettant de lui apporter une valeur ajoutée et contribuant à
différencier l‟entreprise par rapport à ses concurrents.
C. Lovelock identifie huit types de services périphériques, c‟est ce que l‟on appelle
« la fleur des services ». Cette fleur est constituée de huit pétales, chaque pétale représentant
un service. Il existe deux catégories de services : les services facilitants, qui accompagnent le
service (facturation, paiement, information, prise de commande) et les services de soutien
(conseil, hospitalité, sécurité, exceptions) qui donnent plus d‟importance au service. Le
service marketing doit donc prendre en compte et analyser ces huit services. Pour la
facturation, l‟entreprise doit être transparente sur les éléments du prix. Au niveau du
paiement, elle doit proposer de nombreuses solutions y compris des solutions de paiement
différé. L‟information est un élément important du service, du fait de l‟intangibilité du service
: le client souhaite une information claire et précise, le prix, les conditions et les vendeurs
doivent êtres formés sur ces points. La prise de commande doit êtres rapide et facile.
Source : Cristopher Lovelock, Jochen Wirtz, Denis Lapert, Annie Munos, Marketing des
services.
Page | 25
Chapitre I Le marketing des services
6- La qualité du service
La qualité du service peut être définie selon deux perspectives : celle du prestataire et celle
du consommateur. Du point de vue du client, le terme qualité représente l‟écart entre les
bénéfices perçus et les attentes. Du point de vue du prestataire, la qualité se réfère aux
spécifications physiques et techniques du service (temps d‟attente, propreté, etc.). La qualité
peut également être liée à l‟interaction client personnel en contact. D‟un point de vue
marketing, la question importante est de savoir si les clients remarquent la caractéristique
différence de qualité entre concurrents. Le consultant Brad Gale la reprend brièvement
lorsqu‟il dit que « la valeur est simplement la qualité, bien que le client en ait sa propre
définition, offerte aux juste prix ». Améliorer la qualité du service aux yeux du client en vaut
la peine pour l‟entreprise qui le fournit. Des données du Pims (profit impact of marker
strategy) montrent qu‟une meilleure qualité que la concurrence mène a de meilleurs profits35.
34
André Boyer et Ayoub Nefzi, La perception de la qualité dans le domaine des services : Vers une clarification
des concepts, La Revue des Sciences de Gestion 2009/3-4 (n° 237-238), SNDL, p. 6-17.
35
Christopher Lovelock, Jochen Wirtz ; Denis Lapert, Annie Munos, marketing des services 6eme édition, p.1011.
Page | 26
Chapitre I Le marketing des services
- Eléments matériels périphériques : font partie de l‟achat d‟un service, mais n‟ont pas
de valeur indépendante. Ils ne sont pas indispensables à la prestation du service.
Exemple : les articles mis à la disposition des clients dans un établissement hôtelier
(carte de la ville, répertoires téléphoniques, etc.).
Page | 27
Chapitre I Le marketing des services
service est dérivée des perceptions du client qui dépendent à leur tour de la personnalité de
ce dernier et des facteurs situationnels36.
On constate à partir de cette section qu‟un service, est une activité ou une prestation
soumise à l‟échange mais qui ne donne pas lieu à un transfert de propriété. Il peut ou non
accompagner un produit tangible.
Nous présentons dans cette section les sept (7) politiques qui composent le mix
marketing (Product, Price, place, promotion, process, physical evidence, people), où nous
développerons chacune d‟elle séparément.
Le mix marketing est un outil performant pour le succès des entreprises. Il désigne un
36
André Boyer et Ayoub Nefzi, La perception de la qualité dans le domaine des services : Vers une clarification
des concepts, La Revue des Sciences de Gestion 2009/3-4 (n° 237-238), SNDL, p.28.
Page | 28
Chapitre I Le marketing des services
ensemble de variables, contrôlées par le producteur du bien ou du service, qui lui servent à
développer son offre auprès de la clientèle ciblée.
Elles ont comme origine une modification des caractéristiques de chaque produit. Un
produit bancaire comporte plusieurs paramètres : montant, rendement, coût, sécurité, fiscalité,
37
Catherine SATHERING VIOT,( 2005) Op cit, p.111.
38
Piere-Charles Pupion, Économie et Gestion bancaires, édition Dunod, Paris, 1999, p.108.
Page | 29
Chapitre I Le marketing des services
etc. Une innovation de produit consiste à changer un ou plusieurs de ces paramètres, d‟où une
grande marge de manœuvre pour les banques dans la conception d‟un nouveau produit qui
présente parfois une différence mineure par rapport au produit déjà existant. Les innovations
de produits sont fréquemment liées à la réglementation, directement ou indirectement.
Une innovation est la mise en œuvre d'un produit ou d'un procédé nouveau ou
sensiblement amélioré, d'une nouvelle méthode de commercialisation ou d'une nouvelle
méthode organisationnelle dans les pratiques de l'entreprise, l'organisation du lieu de travail
ou les relations extérieures.
- La segmentation
39
Sylvie de Coussergues, Gautier Bourdeaux, Gestion de la banque, Du diagnostic à la stratégie, 7 eme édition,
Dunod, p.250-253.
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Chapitre I Le marketing des services
- La différenciation
Modification d‟un ou plusieurs attributs d‟un produit afin de le rendre différent de ses
concurrents. Que cette modification ait un fondement objectif (en portant sur les
caractéristiques de base du produit) ou subjectif (concernant l‟emballage, l‟image, la
communication publicitaire…), l‟entreprise espère ainsi générer un avantage différentiel.
La différenciation du produit peut permettre de diversifier l‟offre et devenir alors un facteur
d‟expansion de l‟activité de l‟entreprise40.
Les produits bancaires ont une durée de vie longue qui peut être caractérisée de trois
(3) phases :
- Phase de lancement :
La phase de lancement est la phase du cycle de vie du produit qui correspond à la mise
du produit sur le marché. C'est une phase gourmande en besoins de financement car les
investissements marketing de lancement (publicité, référencement, promotion et animation
des ventes,…) sont élevés alors que les volumes de ventes sont encore faibles.
- Phase de maturité :
Cette phase est assez longue dans le temps. Le produit a acquis une notoriété
suffisante. Son taux d‟utilisation se stabilise ou croit légèrement par paliers en fonction des
actions publicitaires de relance.
40
Sylvie de Coussergues, Gautier Bourdeaux, Op.cit, 7eme édition, p. 250-253.
Page | 31
Chapitre I Le marketing des services
- Phase de déclin :
La fidélisation est un concept marketing qui consiste à créer et à entretenir une bonne
relation entre un client et une marque. L'objectif est donc de le “fidéliser”, c'est-à-dire de
l'inciter à refaire un achat dans un délai plus ou moins long. Fidéliser un client consiste à
établir une préférence et un attachement manifestes du client à sa banque. Cette action
s‟appuie en premier lieu sur la parfaite connaissance des besoins, motivations et autres
attentes du client.
La qualité est plus qu‟un argument commercial car, dans le domaine de la prestation
du service, la qualité et la satisfaction du client sont indissociable. Certain client manifeste
leur attentes en matière de qualité des produits et d‟autres en matière de relation avec le
personnel avec le quel il est en contact. Cette diversité rend difficile le maintien du niveau de
qualité attendue tout au long de la durée de vie du produit41.
41
Sylvie de Coussergues, Gautier Bourdeaux, idem, p. 255-256.
42
Hermann Simon, Brault Franck, Jacquet Florent, La stratégie prix : agir sur le prix pour optimiser le résultat,
Dunod, Paris, 2000, p.9.
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Chapitre I Le marketing des services
La tarification des produits et services bancaires tient compte d‟un élément de base qui
est le taux d‟intérêt, celui-ci est considéré comme étant un prix standard de l‟argent. Ce taux
est différent selon le client, sa solvabilité, et il dépend de la volonté de la banque de se
développer ou non sur un produit ou sur un client déterminé. La banque fixe les prix de ses
produits et services, en se référant aux coûts de fonctionnement et au temps consacré à la
réalisation de cette transaction ; cette procédure est souvent mal conçue par la clientèle, en
raison de sa méconnaissance des différentes tâches ainsi que le temps consacré à cet effet.
Cependant, la transparence reste le meilleur moyen pour faire accepter au client cette
tarification, ceci par la diffusion de l‟information sur tout ce qui ce passe au back office. On
trouve aujourd‟hui que la majorité des services bancaires sont facturés, et certains le seront
comme la délivrance des chéquiers qui étaient auparavant un service gratuit.
Pour déterminer le prix de vente d‟un produit, trois approches sont mises en place :
l‟analyse des coûts, par rapport à la demande et par référence à la concurrence.
- Le prix psychologique
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Chapitre I Le marketing des services
- Le prix d’acceptabilité :
Cette méthode est définie comme „‟le bon prix que le client accepte de payer‟‟, ceci est
évalué par une enquête auprès d‟un échantillon représentatif de la cible, les questions posées :
au dessous de quel prix estimez- vous que ce produit est de mauvaise qualité ? Et au dessus de
combien pensez vous qu‟il est trop cher ? Pour déterminer enfin une zone d‟acceptabilité où le
client peut payer le produit.
- Le prix de la concurrence :
- Le prix du service :
La tarification des services bancaires est une opération délicate du fait de leurs
intangibilité ainsi que leurs coût est difficile à établir, et bien l‟appréciation par la clientèle du
prix se réfère à la valeur d‟échange, la valeur d‟image où on trouve le client prêt à payer plus
cher pour une simple différence ; donc une plus grande personnalisation peut justifier des
différences de prix aux yeux de la clientèle.
La valeur d‟usage qui correspond la plupart du temps à ce qu‟achète le client, en plus
de service, c‟est ce qu‟on appelle : la fonction d‟usage du produit ou service.
A l‟heure actuelle, un grand nombre de services bancaires sont gratuits (paiement de
chèque, virement...) ou bien facturés à une commission fixée sans rapport avec le coût de
revient du service (activité de conseil, opérations sur valeurs mobilières…etc.).
La politique de communication recouvre toutes les actions d‟une firme, pour se faire
connaitre et apprécier, elle-même en tant qu‟entreprise et pour faire connaitre et apprécier ses
produits. Elle sert de base à informer le client sur les produits de la banque et les services
fournis ainsi que de renforcer son image de marque.
Avant de communiquer, il faut d‟abord savoir les techniques de communication afin
d‟élaborer une stratégie et un plan de communication, ceci est généralement confié à des
spécialistes de ce domaine. D‟abord, il faut identifier la cible, la détermination des objectifs
de communication, conception de message, le choix des médias, l‟évaluation des budgets.
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Chapitre I Le marketing des services
2-3-1- Définition
On peut définir la communication comme une action par laquelle l‟entreprise tend à
transmettre un message, à donner une information et à proposer une offre. On dit une
politique de communication, en plus de la transmission du message, elle implique que le
message soit perçu, compris et accepté.
La communication en milieux bancaires consiste à conquérir les marchés et améliorer
la perception de l‟image de la banque et la rendre la plus proche possible de sa clientèle.
Pour qu‟il y ait une communication, il faut avoir un émetteur (qui), une volonté
d‟émettre le message (quoi), un canal qui conduit le message (comment) et enfin, un récepteur
qui va recevoir le message (à qui).
La communication est menée en direction de deux groupes : le personnel de la banque
et son environnement, à savoir ses clients, ses fournisseurs et ses concurrents ; ce qui nous
permet de distinguer deux types de communication : interne et externe43.
43
P. KOTLER-B. DUBOIS, op.cit., p.535.
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Chapitre I Le marketing des services
Le sponsoring est une technique qui utilise un événement sportif ou culturel comme
support d‟une opération de communication où la banque aide financièrement à la réalisation
de l‟évènement, ou bien, on peut trouver le nom de cette banque associé à l‟évènement : sur
un maillon sportif, dans un programme de spectacle. Il faut noter qu‟une campagne de
diffusion propre au sponsor accompagne l‟opération.
- Le mécénat
Il consiste à financer une activité à caractère culturel ou scientifique sans pour autant à
accompagner l‟aide d‟une promotion commerciale intense. Le sponsoring et le mécénat
représentent tous les deux des caractéristiques communes, d‟être utilisés pour :
- La publicité
Elle s‟adresse à l‟ensemble de la clientèle actuelle et potentielle. Elle utilise les grands
medias de toute action publicitaire. Son contenu est assez général afin d‟être perçu par tous
les segments du marché.
44
Bjorn Walliser, Le parrainage, Sponsoring et mécénat, édition Dunod, Paris, 2006, p.17.
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Chapitre I Le marketing des services
Une autre variable du mix- marketing qui représente une carte maîtresse de la réussite
marketing et conduit à une adaptation permanente de la banque aux attentes évolutives de la
clientèle ; c‟est la distribution où le client ne s‟intéresse pas à la qualité du produit, si ce
dernier n‟est pas disponible à l‟endroit et au moment voulu.
La banque d‟aujourd‟hui donne une priorité au choix des canaux de distribution allant
du canal classique représenté par les agences aux nouveaux modes, du fait de progrès
technologique, et le développement des moyens de communication, ainsi que la
différenciation des habitudes et les attentes de la clientèle, tout en cherchant une fidélisation
de ces derniers et la rentabilité de l‟institution45.
45
Pierre eglier, Eric Langeard, op.cit., p.134.
46
Sylvie de Coussergues, Gautier Bourdeaux, op.cit., p. 261
47
Badoc, Michel, E-marketing de la banque et de l'assurance : innovation technologiques et mutations
marketing, Paris : Ed. D‟organisation, 2000, p. 224.
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Chapitre I Le marketing des services
La banque doit choisir ses canaux de distribution qui vont satisfaire les besoins de la
clientèle et tient compte de sa rentabilité globale, ainsi qu‟elle cherche à développer leur
utilisation par de nouveaux clients en passant d‟un canal plus classique qui est l‟agence
généraliste aux agences spécialisées.
La banque multi canal a été créée afin de développer le chiffre d‟affaires par client,
mais elle a aussi simplifié la vie des usagers. Elle développe une offre qui intègre trois
dimensions : les produits, les clientèles et les canaux de distribution. Le canal de distribution
constitue une dimension qui enrichit le traditionnel couple produit- client, pour former des
triptyques produit- client- canal de production, ainsi elle renforce la qualité de la relation avec
le client.
Par banque à distance ou encore banque directe, on entend une relation avec le client
ne s‟établissant pas par une agence mais uniquement par les nouveaux canaux de distribution.
À l‟heure actuelle, les stratégies de développement de banques à distance marquent le pas,
notamment la banque en ligne qui se heurte à plusieurs obstacles.
Les services de banque à distance permettent de gérer ses comptes à distance sans se
déplacer à l‟agence. Nul besoin de faire la queue au guichet pour un simple virement. De plus,
l‟ensemble des services sont accessibles 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Un large choix de
modes de communication avec le banquier est aussi très apprécié par la clientèle. Les
opérations simples comme la consultation et le pointage de comptes se font alors davantage à
distance48.
Il est crucial dans la prestation des services que toutes les personnes qui sont,
directement ou indirectement, impliquées dans la consommation d‟un service jouent un rôle
important dans la stratégie marketing d‟une entreprise de service.
Les travailleurs intellectuels, les employés et les consommateurs souvent ajoutent une
valeur significative au service offert. Ainsi, on parle aujourd‟hui, d‟une autre forme de
marketing dans les services, il s‟agit du « marketing interne ».
48
Sylvie de Coussergues, Gautier Bourdeaux, op.cit., p. 267-269.
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Chapitre I Le marketing des services
Ce dernier repose sur l‟idée que les employés constituent un marché à conquérir pour
l‟organisation. Il faut donc conserver le personnel compétent et s‟efforcer par la suite
d‟adapter les outils et stratégie de l‟organisation de façon à communiquer efficacement avec
ce nouveau type de client afin d‟obtenir d‟eux plus de loyauté, plus de créativité, plus
d‟engagement envers le client externe.
2-6- Le processus
Dans une entreprise de services, on distingue les processus internes qui sont
l‟ensemble de mécanismes et procédures par lequel les services sont offerts ou consommés, et
les processus d‟interaction qui constituent à gérer l‟interaction entre le fournisseur et ses
clients (accueil, conseil, information…). Les processus sont un élément essentiel dans la
stratégie marketing.
C‟est le décor dans lequel le service est fourni, où l‟entreprise et ses clients en
interaction avec touts les produits tangibles qui rendent les performances et la communication
des services plus aisées. Le cadre et ses abords, dans lesquels le service est conçu peuvent être
la cause première du succès ou de l‟échec. L‟environnement constitue un signe d‟espérance
lorsque l‟on sait que c‟est le premier indice tangible que reçoivent les clients potentiels à
l‟égard du service.
Précisément, parce que les services sont des actes intangibles ; les clients recherchent
avant l‟acquisition des indices de la qualité du service, surtout les services hautement
influencés par les préjugés (services financiers, juridiques, le management…etc.).49
L‟offre et la demande de produits bancaires présentent des spécificités que tout plan et
toute politique de marketing doivent intégrer.
Le choix des clientèles cibles est commandé par le métier exercé par la banque, la
taille et le potentiel des segments, la rentabilité de la relation avec le segment et sa situation
concurrentielle.
49
Zollinger, Monique, Lamarque, Eric. Op cit, P 122.
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Chapitre I Le marketing des services
Conclusion
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Chapitre II
Le marketing bancaire
et l’approche de la rentabilité
Chapitre II Le marketing bancaire et l’approche de la rentabilité
Introduction
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Chapitre II Le marketing bancaire et l’approche de la rentabilité
1-Définition de la banque
Les activités exercées par la banque peuvent être regroupées en trois familles. En effet,
autre les activités traditionnelles d’intermédiation, on trouve les activités de marché et les
prestations de service.
50
DE COUSSERGUES, Sylvie ; BOURDEAUX, G. Gestion de la banque : du diagnostic à la stratégie. 7ème
Edition. Paris, 2013, p.4.
51
GARSUAULT, Philippe; PRIAMT, Stéphane. La banque : fonctionnement et stratégie, édition Économica,
Paris, 1995, p. 8.
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Chapitre II Le marketing bancaire et l’approche de la rentabilité
A partir d’un réseau d’agences, la banque collecte des ressources sous forme de dépôts
à vue et d’épargne auprès d’une clientèle composée essentiellement de particuliers et
d’entreprises. Elles constituent donc des fonds recueillis auprès des tiers, constituant ainsi des
ressources avec lesquelles elle travaille, mais avec l’obligation de les restituer. Ces ressources
sont réparties suivant leur durée de disponibilité au niveau des caisses de l’agence52.
Les fonds recueillis par la banque auprès de ses clients déposants sous forme de dépôts
à vue (mouvants) ou à terme (stable) constituent des ressources importantes qui ne doivent
pas rester immobilisées dans ses caisses. La loi permet aux banques d’utiliser ces fonds on
accordant des crédits aux agents économiques dignes de confiance qui ont besoin de capitaux
pour investir, produire et consommer.
Les financements accordés par la banque aux divers agents économiques peuvent
revêtir les formes suivantes :
52
COUSSERGUE S de. (2005), Op.Cit, p.12.
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Chapitre II Le marketing bancaire et l’approche de la rentabilité
Les métiers de marché s’effectuent sur des instruments au comptant ou sur des dérivés.
Ils consistent à réaliser des opérations d’arbitrage et de spéculation sur des instruments
financiers, tels que : l’instrument de taux d’intérêt, l’instrument de change et l’instrument sur
actions ou bien sur des actifs non financiers tels que les matières premières. L’objectif de la
banque à travers ces opérations est la réalisation des plus values (gains)54.
Ce sont des opérations faites pour le compte des clients, la banque n’étant pas
contrepartie d’une opération financière. Les prestations de services ne donnent pas naissance
ni à une créance, ni à une dette, ni à un engagement d’ hors-bilan. L’objectif du banquier est
de percevoir des commissions. Les prestations de services effectuées par la banque sont très
diversifiées et elles recouvrent notamment :
- La gestion des moyens de paiement;
- La gestion d’actifs pour le compte de tiers;
- La gestion collective sous forme d’Organisme de Placement Collectifs de Valeurs
Mobilières;
- Les activités de conseil et d’ingénierie financière (introduction en bourse, offre
publique d’achat, restructuration financière des entreprises).
Le rôle de la banque s’explique par son aptitude à traiter les coûts de transaction et les
asymétries d’information engendrés par la finance directe ainsi que par l’assurance de
liquidité qu’elles fournissent.
53
Rouach M. et Naulleau G. (1998) : « Le contrôle de gestion bancaire et financier », 3eme Edition banque
éditeur, Paris, p. 227.
54
De COUSSERGUE .S « Gestion de la Banque : Du diagnostic à la stratégie », 4 ème édition, DUNOD, paris, 2005, p.35.
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Chapitre II Le marketing bancaire et l’approche de la rentabilité
disposition des agents économiques à besoin de financement. Nous pouvons résumer le rôle
de la banque comme suit :
Les banques offrent leurs services à trois grandes catégories de clients qui se
décomposent comme suit :
- Aux particuliers :
Ce sont les individus désirant des services différents et disposant de revenus qu’ils
emploient en consommation et /ou en épargne.
- Aux entreprises :
Ce sont des clients souhaitant développer leurs activités en faisant appel aux banques pour
les soutenir financièrement. Ils peuvent être des personnes morales ou des personnes
physiques (individus) dont l’activité consiste à :
- Acheter des produits et les vendre tels qu’ils sont, ce qu’on appelle des commerçants
détaillants ;
- A revendre les produits après transformation (artisans, industriels) ;
- A revendre certains services (compagne d’assurance, agence de voyage.. etc.)
Il s’agit des collectivités régionales, départementales, communales, etc. qui gèrent de plus
en plus fréquemment leurs finances comme des entreprises56.
L’acte d’ouverture d’un compte obéit le plus souvent à un besoin qui diffère d’une
personne à une autre et du particulier à l’entreprise. Ce besoin peut prendre plusieurs formes :
55
COUSSERGUES. Sylvie, BOURDEAUX. Gautier, « gestion de la banque », 6eme édition DUNOD, Paris, 2010, p.34.
56
PUPION, Pierre-Charles. Économie et gestion bancaires. France : DUNOD, 1999, p.106.
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Chapitre II Le marketing bancaire et l’approche de la rentabilité
-La recherche de la sécurité : c’est le cas pour un individu qui souhaite sécuriser son
argent en la transformant de l’espèce en monnaie scripturale ;
-La recherche de l’estime de soi : en effet, ouvrir un compte bancaire et être détenteur
d’une carte de guichet représente un plus dans la perception des gens ;
-Une nécessité : c’est un besoin qui émane d’un stimulus individuel et social. En effet,
l’ouverture d’un compte bancaire est devenue une nécessité pour les citadins détenteurs et de
plus en plus également non- détenteurs de revenus. Cette nécessité peut apparaitre aussi, chez
le futur acquéreur d’un logement, voiture ou simple crédit de consommation en quête de
financement.
- Une exigence : pour les entreprises, c’est une exigence d’avoir un compte courant, voir
plusieurs, pour la bonne conduite des opérations commerciales et le financement de l’activité.
L’ouverture d’un compte peut être également une exigence pour les particuliers, c’est le cas
des abonnements de téléphonie mobile où le compte bancaire est considéré comme une
garantie.
- Un investissement : c'est le cas des clients ou entreprises, qui désirent faire fructifier leur
capital liquide en le déposant dans les comptes bloqués, (épargne ou dépôt à terme) en contre
partie d’un intérêt après une durée déterminée57.
Au cours des dernières années, des progrès considérables dans les réflexions
académiques et managériales ont permis d’établir en quoi les services sont différents des
produits. Ces spécificités présentant des implications significatives sur la conduite à tenir en
marketing des services. La meilleure illustration de cette transformation est proposée par une
métaphore évolutionniste qui identifie une première période (rampante) pour le marketing des
services qui, après une deuxième phase, est arrivé à trouver une rigueur théorique et pratique
qui lui permet de marcher debout depuis les années 90.
57
PUPION, Pierre-Charles (1999), op.cit, p.106.
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Chapitre II Le marketing bancaire et l’approche de la rentabilité
appliquer à son activité le marketing des produits, tout en expliquant le retard observable de la
démarche marketing dans le secteur tertiaire58.
Le marketing bancaire est défini par GOLEN Yves comme étant « l’application de la
démarche et des techniques marketing à l’activité bancaire 59 »
Selon KOTLER Philipe et ses collaborateurs définissent le marketing comme étant « une
démarche de l’entreprise visant à créer de la valeur pour ses clients, et à nouer avec eux une
relation durable afin de bénéficier en retour de la valeur qu’ils peuvent lui apporter.»60
A partir des années 90, le marketing paraissait alors intégré à la démarche bancaire et
comme dans toute autre entreprise, il n’avait plus à être considéré comme « effet de mode »
mais s’inscrivait dans une nécessaire démarche stratégique61.
L’espace marketing, comme le montre la figure n° 05, est limité par trois contraintes :
58
ZOLLINGER, Monique ; LAMARQUE, Eric. Marketing et stratégie de la banque. 3ème édition. Alma, 1999, p.7.
59
LE GOLVAN, Yves ; dictionnaire marketing bancaire assurance. Edition, paris : DUNOD, 1988, p.77.
60
ARMSTRONG Gary KOTLER Philipe, LE NAGARD ASSAYAG Emmanuelle et LARDINOIT Thierry :
principe de marketing ; 8éme édition ; Pearson Education ; Paris ; 2007 ; p.3.
61
DESMICHT. F, « Pratique de l’activité bancaire », édition : DUNOD, Paris, 2004, p.3.
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Chapitre II Le marketing bancaire et l’approche de la rentabilité
Toutes dérives préconisant des solutions en dehors de cet espace peuvent être
préjudiciables à l’ avenir de l’institution qui s’y engage même si elles se traduisent parfois en
profits à court terme.
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Chapitre II Le marketing bancaire et l’approche de la rentabilité
- La responsabilité fiduciaire : qui est une garantie du respect des intérêts des consommateurs
au niveau macroéconomique63.
Le plan marketing sert d'abord à des fins stratégiques, car il oblige la structure à
analyser périodiquement la situation d'un produit sur le marché et à en prévoir l'évolution, de
même qu'à anticiper les actions des concurrents.
L’objectif principal est de connaitre le marché et en déduire ses besoins. Une synthèse
d’informations sur lesquelles reposeront les principales décisions. Ces informations
permettent d’éclairer un problème et d’élaborer le pronostic de l’entreprise. Ces informations
concernent généralement, l’environnement, le marché, la concurrence et le diagnostique
externe de la banque. Le marketing dispose de toute une série de moyens d’information qui
peuvent être concurremment utilisés64.
Un fichier de clientèle est une liste regroupant l’ensemble des clients de la banque et
un certain nombre de renseignements relatifs à chaque client. Ces renseignements sont
exclusivement orientés vers l’action commerciale.
63
MONIQUE, Zollinger ; LAMARQUE, Eric. Marketing et stratégie de la banque. DUNOD, 5éme édition,
Paris, 2008, p.26.
64
De Coussergues Sylvie, (2005), op.cit, p.211.
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Chapitre II Le marketing bancaire et l’approche de la rentabilité
- La segmentation de la clientèle
65
De COUSSERGUE. S de. (2005), p.212.
66
Idem.
67
BADOC.M, (2004) op.cit, p.32.
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Chapitre II Le marketing bancaire et l’approche de la rentabilité
Une fois la clientèle segmentée, les besoins et motivations de chaque groupe sont
analysés pour être mis en relation avec une offre. Les besoins des individus sont
habituellement classés en besoin élémentaire de survie, communs à l’ensemble des
consommateurs et en besoin plus spécifiques liés au désir de différenciation. Seuls les
seconds se prêtent à une approche marketing et ils incluent les besoins en produits
bancaires70.
Les banques sont des entreprises multi-productrices, elles proposent à leur clients une
gamme très étendue de produits. Les produits bancaires, dans une optique de marketing, sont
définis au sens large et concernent toute l’offre de banque à sa clientèle. Il importe, toutefois
d’identifier et de déterminer les besoins.
68
De COUSSERGUE.S (2005) op.cit, p.213.
69
DE COUSSERGUES, Sylvie ; BOURDEAUX, G, (2013), op.cit., p.243.
70
De Goussergue.S, (2005), op.cit, p.215.
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Chapitre II Le marketing bancaire et l’approche de la rentabilité
Selon LENDREVIE, J., LEVY, J., LINDON, D : « Le produit est souvent compris comme
un bien fabriqué et commercialisé par l’entreprise. Le marketing des produits est alors le
marketing qui s’occupe de la conception et de la gestion des produits de l’entreprise 71. »
Les services purs, obtenus uniquement avec du travail comme toutes les activités de
conseil ou l’ingénierie financière ;
Les services mixtes, combinent du travail et utilisation des biens d’équipement. Ces
services qui nous intéressent particulièrement intègrent souvent des composantes
technologiques complexes. Il s'agit notamment des retraits d'espèces à partir des distributeurs
automatiques de billets72.
Les produits bancaires sont immatériels, c’est-à-dire sans tangibilité, ce qui induit
plusieurs conséquences :
- Ils ne sont pas sujets à l’usure et assez peu à l’obsolescence, leur vieillissement est
lent ;
- Ils ne peuvent être stockés, leur offre est limitée par les capacités de production
existantes ;
- Ils ne sont pas ou ne peuvent pas être protégés par des brevets, ils sont donc
imitables ;
- Ils sont très uniformes d’un établissement à un autre et leur différenciation est une
nécessité.
- Les produits bancaires sont très fréquemment conditionnés par la réglementation
bancaire ou fiscale qui, s’imposant à tous, renforce l’uniformisation.
- Les produits bancaires sont directement proposés à la clientèle ; aucun intermédiaire
de type grossiste, concessionnaire ou revendeur ne s’intercale dans la distribution. La
banque doit ainsi entretenir des relations personnalisées avec tous ses clients, sachant
71
LENDREVIE, J., LEVY, J., LINDON, D. Théorie et pratique du marketing, MERCATOR, 7em édition
Dalloz, 2003, p.234.
72
DE COUSSERGUES, Sylvie ; BOURDEAUX, G, (2005), op.cit., p.240.
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Chapitre II Le marketing bancaire et l’approche de la rentabilité
que, quel que soit le canal de distribution, agence, plate-forme téléphonique, le client
assimile totalement son interlocuteur de la banque73.
Cette situation est plus accentuée dans le cas d'une banque de détail qui s'intéresse
singulièrement aux particuliers. Le banquier est confronté à une clientèle dispersée n’ayant
pas un pouvoir de marchandage effectif vis-à-vis de sa banque. Par contre, dans les autres
métiers, il est fréquent que les clients exercent une forte pression concurrentielle, notamment
en matière de tarification75.
73
DE COUSSERGUES, Sylvie, (2005), op.cit, p.209.
74
DE COUSSERGUES, Sylvie, (2005), op.cit., p.210.
75
Sylvie de COUSSERGUES, Gestion De La Banque, 4éme édition, DUNOD, Paris, 2005, p.210
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Chapitre II Le marketing bancaire et l’approche de la rentabilité
C’est l’évolution des ventes d’un produit ou d’une marque, depuis son lancement sur
le marché jusqu'à son retrait78.
Le cycle de vie des produits bancaires est caractérisé, seulement, par trois phases : phase de
lancement très courte, une longue phase de maturité et enfin une phase de déclin assez longue.
En s’inspirant de l’ouvrage « Toute la fonction marketing », nous avons résumé les phases de
cycle de vie d’un produit comme suit :
Cette phase sera relativement brève dans le temps .Le nouveau produit est introduit
sur le marché.
Elle se distingue par une croissance rapide de la demande, résultat d’une diffusion
simultanée du produit par toutes les enseignes si l’initiative vient des pouvoirs publics, ou
bien d’un effet d’imitation par les concurrents si le nouveau produit est proposé par une
banque.
Dans cette phase, assez longue dans le temps, le produit a acquis une notoriété
suffisante et son taux d’utilisation se stabilise ou croit légèrement par paliers, en fonction des
76
IDEM.
77
DE COUSSERGUES, Sylvie ; BOURDEAUX, G, (2013), op.cit., p.243.
78
Nathalie. Van Leathem, Toute la fonction marketing, Edition DUNOD, 2005, paris, p.44.
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Chapitre II Le marketing bancaire et l’approche de la rentabilité
actions publicitaires de relance des entreprises. Chaque banque maintient sa part de marché,
car la demande est bien moins intense.
Cette phase est considérée comme la plus longue, elle peut s’étendre sur une dizaine
d’années. Petit à petit, le produit devient obsolète du fait de l’apparition de nouveaux produits
mais il ne disparaît pas79.
Les produits bancaires ont une durée de vie longue qui peut s’étaler sur trois phases
telles que le montre la figure ci-dessous :
Maturité
Déclin
Produits
bancaires
Lancement
Durée
Source : Nathalie Van LEATHEM, Toute la fonction marketing, Dunod, 2005, Paris, P 52.
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Chapitre II Le marketing bancaire et l’approche de la rentabilité
L’approche de la rentabilité dans le milieu bancaire et financier est plus encore présent
que dans l’industrie, nécessairement multicritère. Aussi, les méthodologies de calcul des
rentabilités, mises en place par les contrôleurs de gestion, doivent –elles être suffisamment
souples pour répondre à une assez grande diversité d’analyses et d’objectifs.
1- La notion de la rentabilité
La rentabilité peut être définie comme « un indicateur de la capacité d’une banque à supporter
les risques et/ou à accroitre ses fonds propres81 ».
Selon Pierre CONSO, « la rentabilité est une notion qui s'applique à toute action
économique mettant en œuvre les moyens matériels, humains et financiers. Elle s'exprime par
le rapport résultat/moyens et elle est une mesure monétaire de l'efficience 82».
La rentabilité est donc un concept qui peut être défini comme étant la capacité d’un
capital investi à produire un revenu, en d’autres termes, c’est le rapport entre un résultat et les
moyens mis en œuvre pour l’obtenir.
80
PIERRE Ramage, Analyse en diagnostique financière, édition d’organisation, Paris, 2001, p.14.
81
GREUNING H.V. et BRATANOVIC S.B. (2004) : « Analyse et gestion du risque bancaire », 1 ère édition
ESKA, Paris, p.81.
82
Pierre CONSO, La gestion de l’entreprise, Tome1 ,7éme Edition, DUNOD, Paris ,1995.
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Chapitre II Le marketing bancaire et l’approche de la rentabilité
banque doit satisfaire ses différents partenaires (dirigeants, actionnaires, salariés et autorités
de contrôle) lesquels ont des perceptions divergentes de la performance83.
Une entreprise ou une banque ne peut survivre sans le soutien de ses actionnaires, ces
derniers espèrent une rémunération qui compense le risque encouru. La rentabilité financière
mesure la rentabilité des capitaux propres c'est-à-dire la capacité de l’entreprise à rémunérer
ses associés.
Une rentabilité financière est une rentabilité calculée après prise en compte du
financement, c’est à-dire après prise en compte du coût de la dette, c’est le rapport entre le
résultat net et les capitaux propres mis en œuvre pour l’obtenir, qui définit la rémunération de
leurs apports.
La rentabilité des capitaux investis est une variable importante pour toute entreprise, et
un des critères essentiels d’action des institutions financières. En effet, la rentabilité est l’une
des principales sources de production du capital.
Un bon secteur bancaire est constitué de banques rentables et dotées de fonds propres
en quantités adéquates. La rentabilité d’une banque est révélatrice de sa position
concurrentielle sur les marchés bancaires et de la qualité de sa gestion. L’existence de la
rentabilité est nécessaire à tout établissement de crédit. D’abord, elle est la garantie du
83
Pierre RAMAGE (2001), op.cit, p.145.
84
PLIBON D. : « Rentabilité et risque dans le nouveau régime de la croissance », documentation française,
Paris, 2002, p.83.
85
GERARD J-P (1997) : « La trilogie : rentabilité, emplois et taux d’intérêt », Edition Économica, Paris, 1997, p.18.
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Chapitre II Le marketing bancaire et l’approche de la rentabilité
maintien de la solidité de la structure financière qui doit résulter d’une progression des fonds
propres proportionnelle à celle des risques. Elle lui permet de conserver un certain profil de
risque et de disposer de moyens pour se prémunir contre les problèmes qui se posent à court
terme.
Enfin, une rentabilité en évolution régulière sera également un élément qui va faciliter
la mise en œuvre des plans stratégiques de la banque86.
L’approche de la rentabilité en milieu bancaire et financier est plus encore que dans
l’industrie, nécessairement multicritère. Aussi, les méthodologies de calcul des rentabilités,
mises en place par les contrôleurs de gestion, doivent-elle être suffisamment souples pour
répondre à une assez grande diversité d’analyses.
La base de cette méthode est la détermination du résultat par centre de profit et qui met
en évidence différents niveaux de marges, liés au degré de maîtrise des charges par le
responsable du centre.
86
SAUTTER C. (1974) : « Introduction : trois essaie sur la rentabilité » revue économie et statistique,
Volume 60, numéro 60, p. 3-5
87
M. ROUACH et NAULLEAU. G : « Le contrôle de gestion bancaire et financier », 6eme Edition, banque
éditeur, Paris, 2010, p.120.
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Chapitre II Le marketing bancaire et l’approche de la rentabilité
Le produit net bancaire (PNB) désigne la valeur ajoutée créée par l’activité de la
banque. Plus précisément, il représente la différence entre les produits issus de l’activité
bancaire et les charges engendrées par cette même activité.
Connaitre son produit net bancaire permet de vérifier que les charges d’exploitation ne
sont pas trop élevées par rapport à la richesse engendrée par l’activité bancaire. Cela permet
en outre de s’assurer que la banque est suffisamment solide pour éviter un risque de faillite88.
88
Philippe Monnier, Sandrine Mahier –Lefrançois, Les technique bancaire, 2em Edition, DUNOD, paris, 2010,
p.30.
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Chapitre II Le marketing bancaire et l’approche de la rentabilité
De la contribution sur charges propres et sur les coûts d’opérations sont soustraites les
charges imputées aux centres de profit par les services généraux et les centre de structure, ce
qui nous permet d’obtenir le résultat brut d’exploitation des différents centres de profit.
Pour déterminer le résultat net par centre de profit, il sera retranché du résultat brut
d’exploitation, un certain nombre de postes comptables et fiscaux généralement non maitrisés
par les centres .Ces postes sont les dotations et les reprises de provisions, les profits et pertes
divers et les impôts.
La connaissance des coûts des produits et des services est indispensable pour la mise au point
de la politique de tarification et pour la stratégie commerciale. L’analyse de la rentabilité par
produit permet:
89
M. ROUACH et NAULLEAU.G, op.cit, p.121.
90
Livre blanc : « la mesure de la rentabilité des activités bancaires », Commission Bancaire,
Paris, 1998, p.13.
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Chapitre II Le marketing bancaire et l’approche de la rentabilité
L’identification de la rentabilité par client est une dimension de plus en plus demandée
au contrôle de gestion. Elle nécessite la mise au point des procédures de traitement complexes
ainsi que d’importantes capacités informatiques.
L’organisation de la rentabilité par client suit généralement les trois grandes lignes
d’activités de la banque : les dépôts et l’épargne ; les crédits ; les services bancaires et
financiers.
Le pilotage de la relation clientèle se révèle en outre, d’un grand intérêt pour l’étude
de certaines opérations complexes comme le lancement de nouveaux produits susceptibles
d’être, dans un premier temps, non rentable, mais qui peuvent permettre d’attirer de nouveaux
clients dont la rentabilité, appréciée de manière générale, pourra être, à terme, positive. En
outre, la prise en compte de la relation clientèle est indispensable pour les principaux clients
compte tenu du contexte bancaire actuel marqué par le rétrécissement des marges92.
Les trois axes d’analyse de la rentabilité présentée (centre de profit ; produit ; client)
sont les plus courants. Ils peuvent servir de base à des analyses plus fines comme les analyse
par activité, par segment de clientèle ou par réseau de distribution.
91
M. ROUACH et NAULLEAU. G, op.cit, p.212.
92
M. ROUACH et NAULLEAU. G, op.cit, p. 225.
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Chapitre II Le marketing bancaire et l’approche de la rentabilité
Les produits commercialisés par les banques peuvent généralement être regroupés en
cinq catégories homogènes d’activités : la collecte de dépôts ; la distribution de crédits ; la
gestion des moyens de paiement ; l’activité financière et les prestations de services.
Elle s’attachera donc à calculer la marge dégagée par chacune des catégories
d’activité, qui peuvent éventuellement être décomposées en sous catégories regroupant un
certain nombre de produits.
L’analyse par activité ou par métier est plus aisée que les autres analyses car la
détermination des charges et des produits, est plus facile pour les activités.
La segmentation de la clientèle est la pratique qui consiste à diviser une base de clients
en groupes d’individus, qui se ressemblent de manière spécifique.
La rentabilité par segment de clientèle est obtenue en effectuant des tris au sein de la
base de données « rentabilité clients »
Internet…).
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Chapitre II Le marketing bancaire et l’approche de la rentabilité
L’analyse par centre de profit est la méthode préférée des analystes même si l’analyse
par activité est la plus simple.
Après avoir défini le concept de la rentabilité, son importance pour la banque et les
variables clés de sa gestion, la section suivante comporte les différents outils de mesure de la
rentabilité dans une banque93.
5- Le suivi de la rentabilité
Une meilleure rentabilité exige pour la banque des efforts considérables pour assurer
la maîtrise des risques, mieux appréhender la formation des coûts bancaires, et gérer le
capital.
Le management des risques est l’ensemble des outils, des techniques et des dispositifs
organisationnels, permettant l’identification, la mesure et le suivi des risques.
On distingue entre gestion interne et gestion globale. La première porte sur les risques
pris individuellement, et selon leur nature (risque de marché, risque de liquidité, risque de
crédit, etc.)
Tandis que la gestion globale suppose une consolidation de tous les risques et la prise-
en compte de leurs interdépendances.
93
M. ROUACH et NAULLEAU G, op cit, p.240.
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Chapitre II Le marketing bancaire et l’approche de la rentabilité
La gestion des risques est un processus logique comprenant, de manière générale, cinq
(5) étapes :
L’identification des risques constitue la phase clé d’un projet de contrôle interne dans
la mesure où le risque augmente avec l’ignorance.
L’identification consiste à recenser toutes les parties exposées au risque. Dans cette
optique, l’entreprise doit établir une liste contenant tous les risques potentiels. Elle doit
distinguer les risques les plus importants d’un coté et les moins d’un autre coté. Grâce à cette
liste, elle peut analyser leur corrélation94.
Cette étape consiste à évaluer les risques en fonction de leur gravité, déterminer leur
impact potentiel et l’étendue des préjudices y afférents. A part cela, elle permet de mesurer les
coûts associés aux risques identifiés. Pour la réaliser, il faut procéder à une collecte de
données et à des analyses statistiques.
Cette évaluation reste subjective, mais cherche néanmoins à étalonner les risques pour
mieux les comprendre et les analyser, et mieux les reconnaitre95.
94
Laurent Pierandrei, Risk Management : Gestion des risques en entreprise, banque assurance, DUNOD, Paris,
2015, p.42
95
Laurent Pierandrei, Risk Management (2015), op.cit, p.44
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Chapitre II Le marketing bancaire et l’approche de la rentabilité
Ce n’est qu’après avoir procédé à l’analyse des variables qui sont à l’origine du risque
que les mesures seront recherchées. Une décision sera alors prise et les actions à appliquer
seront planifiées.
Dans cette étape, plans, stratégies et moyens sont mis en œuvre. Chaque risque est
géré par l’unité désignée à cet effet.
Au cours du temps, la liste des risque potentiels doit être réajustée, certains risques
peuvent disparaitre, d’autres apparaitre ou d’autres encore, considérés initialement comme
faibles peuvent devenir inacceptable pour l’entreprise. C’est pourquoi, il est important de
procéder périodiquement au suivi et au contrôle des risques encourus, afin de s’assurer que les
décisions prises sont toujours optimales et que les limites fixées sont toujours respectées96.
La maitrise des coûts est une priorité pour les entreprises et plus particulièrement pour
la direction financière. Une bonne gestion budgétaire reste un élément clé pour améliorer sa
performance. Les pratiques et les outils doivent évoluer pour transformer cet exercice en un
acte de pilotage de la performance.
Quantitativement, les frais généraux représentent une part importante des charges du
compte de résultat et absorbent la plus grande part de la rentabilité brute d’un établissement
de crédit.
L’effort de la banque en termes de leur gestion consiste à veiller à ce que les frais fixes
ne pèsent pas sur la rentabilité de la banque, cela peut se traduire par une recherche de fonds à
faible coût ou une tarification adéquate des produits et services97.
96
SAIDANI Zahir, analyse de processus de gestion de risque par les banques, 2012, p.51.
97
JACOB Henri, SARDI Antoine. ; Management des risques bancaires ; AFGES, Paris, 2001 ; p.22.
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Chapitre II Le marketing bancaire et l’approche de la rentabilité
Les fonds propres jouent un rôle fondamental au niveau d’un établissement de crédit,
dans ce sens, la banque se doit d’atteindre un niveau de rentabilité et de se fixer une limite
objective conditionnée par la bonne gestion financière. Celle-ci est en fonction de l’équilibre
entre la croissance (les fonds propres sont nécessaires pour la financer), la structure financière
(les fonds propres sont la garantie vis-à-vis des créanciers) et la rentabilité (les fonds propres
sont des ressources chères).
Une bonne gestion des fonds propres consiste à une allocation rationnelle de cette
ressource rare entre les différentes activités, en tenant compte de leurs niveaux de risque et
des marges qu’elles dégagent. Anticiper, prévenir, se faire conseiller dans la gestion des
risques, permet de dégager une meilleure rentabilité pour l’entreprise.
Bilan : Le bilan d’une banque, comme celui de toute entreprise, est un état patrimonial
des créances et dettes à une date donnée. Toutefois, par rapport à la comptabilité
générale, il comporte deux différences notables :
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Chapitre II Le marketing bancaire et l’approche de la rentabilité
Les soldes intermédiaires de gestion sont les indicateurs de gestion définis par le plan
comptable général et déterminés par le compte de résultat de l’entreprise au cours d’un
exercice.
Il est calculé par la différence entre les produits bancaires et les charges bancaires
(activité de prêt et d’emprunt ; opération sur titres ; change ; marchés dérivés…)
Le produit net bancaire est le premier solde calculé, il représente l’écart entre les
produits d’exploitation bancaire (intérêts débiteurs et commissions perçues) et les charges,
c’est-à-dire le « coût d’achat » des ressources auprès des apporteurs de capitaux. Le PNB
traduit en quelque sorte, la maîtrise d’une banque du rendement de ses emplois par rapport au
coût de ses ressources. De part son rôle de financer les frais généraux, et les risques de crédits
accordés, le PNB est un solde de gestion fondamentale pour la banque101.
98
De Coussergues.S « Gestion de La Banque, Du Diagnostic à la stratégie », 4éme édition DUNOD, Paris, p.78.
99
De Coussergues.S (2005), op.cit., p.82.
100
RAMAGE PIERRE, (2001), op.cit, p.102.
101
Florent Deisting, Jean Pierre Lahille, Aide Mémoire, analyse financière, 4eme Edition, DUNOD, Paris, 2013, p.63.
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Chapitre II Le marketing bancaire et l’approche de la rentabilité
Ce solde indique la marge qui se dégage de l’activité bancaire après prise en compte
des coûts de fonctionnement. Ces coûts de fonctionnement sont constitués des charges du
personnel et autres frais généraux, mais également des dotations aux amortissements. On les
appelle généralement les frais généraux. L’équivalent du résultat brut d’exploitation chez les
entreprises industrielles et commerciales est l’excédent brut d’exploitation.
Ce solde est celui qu’il faut utiliser pour faire des comparaisons entre des banques à
conditions d’exploitations différentes (banques avec ou sans réseaux)102.
Le RBE peut être négatif, il s’agit alors d’une insuffisance brute d’exploitation. Le RBE
est un indicateur de la performance industrielle et commerciale ou de la rentabilité
économique de l’entreprise103.
C’est la marge dégagée sur l’ensemble des activités bancaires après prise en compte
des frais de structure et du coût de risque généré par les différentes activités. Le coût de risque
correspond essentiellement à l’effort de provisionnement net de la banque (dotation aux
provisions – reprises de provisions) en capital des créances douteuses des engagements et des
engagements hors bilan.
En outre, ce solde n’est pas influencé par des cessions d’actifs immobilisés, des
éléments exceptionnels ou par la fiscalité des sociétés104.
102
Henri CALVET, Méthodologie de l’analyse financière des établissements de crédit, 2eme édition Économica,
Paris, 2002, p.226.
103
Hubert de la bruslerie, analyse financière, 4eme édition, DUNOD, Paris, 2010, p. 78.
104
Henri CALVET, Méthodologie de l’analyse financière des établissements de crédit, 2eme Edition, Économica
Paris, 2002, p.228
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Chapitre II Le marketing bancaire et l’approche de la rentabilité
Tient compte des gains ou pertes sur actifs immobilisés. Il représente donc la marge
générée après prise en charge de tous les coûts. Les actifs immobilisés correspondent
généralement aux titres de participation, les parts dans les entreprises liées et les titres
d’investissement.
Le résultat net prend en compte tous les éléments exceptionnels, l’impôt sur les
sociétés et les dotations et les reprises aux fonds pour risques bancaires généraux (FRBG) et
provisions réglementées .Le résultat net de l’exercice indique les ressources qui restent à la
disposition de l’entreprise et le revenu des associés après impôt105.
La mesure de l’effet prix et de l’effet volume passe par l’analyse des coûts et des
rendements, obtenus en rapprochant le montant des intérêts perçus et versés sur celui des prêts
et des emprunts correspondants.
Un calcul de marge peut dès lors être réalisé sur les différentes activités
d’intermédiation (opérations avec clientèle, opérations de trésorerie) et donner lieu, en
définitive, à une évaluation de la marge globale d’intermédiation.
105
Béatrice et Francis Grandguillot, l’essentiel de l’analyse financière, 14 eme Edition, Gualino L’extenso, 2016, p.58.
106
DE COUSSERGUES.S, « Gestion de la banque : du diagnostic à la stratégie »,6 eme Edition DUNOD, Paris,
2010, p.131.
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Chapitre II Le marketing bancaire et l’approche de la rentabilité
La marge bancaire globale est la différence entre le rendement moyen de tous les
financements accordés, quel que soit leur support et le coût moyen des ressources collectées,
quelle que soit leur forme107.
Après avoir démontré que la rentabilité d’une banque est appréhendée à l'aide de cinq
(05) soldes intermédiaires de gestion, nous allons à présent étudier le rendement de la banque
et sa capacité à gérer des bénéfices à travers l’analyse de divers ratios. En effet, les ratios de
rentabilité des banques sont des instruments d'analyse qui permettent d'évaluer les
performances de la firme bancaire.
Un ratio est un rapport entre deux éléments économiques ayant une relation de
cohérence ou de corrélation.
Un ratio est composé d’un numérateur et d’un dénominateur qui n’évoluent pas
toujours dans le même sens et pratiquement jamais proportionnellement. Il peut s’exprimer en
pourcentage ou en relativité108.
Plusieurs ratios peuvent être calculés afin de mettre en évidence les structures
d’exploitation. Le plus utilisé est le coefficient brut d’exploitation qui exprime la capacité
d’une banque à couvrir ses charges d’exploitation par des recettes de même nature.
Les principaux ratios de rentabilité peuvent être regroupés en deux catégories : les
ratios de rentabilité globale et les ratios de rentabilité d’exploitation.
107
BAILLY J, « Economie monétaire et financière », BREAL (Paris), 2006, p.156.
108
Jean Lochard, Livre Outils Finance, Les ratio qui comptent, 2eme Edition, Paris, 2004, p.31.
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Chapitre II Le marketing bancaire et l’approche de la rentabilité
Avec les ratios, la notion de rentabilité prend toute sa signification puisqu’il va s’agir
de comparer des résultats à des moyens.
Le coefficient de rendement est le résultat net sur le total de bilan. Ce ratio indique le
taux de résultat net dégagé en moyenne sur l’ensemble des actifs portés par l’établissement109.
Il mesure la capacité d’une banque à obtenir un emploi optimal des fonds empruntés,
c'est-à-dire le plus fort rendement. Ce coefficient de rendement, permet de relier en rapportant
le bénéfice net au total du bilan, le résultat net à l’ensemble de l’activité. La portée de ce ratio
a été souvent contestée du fait de l’importance des activités interbancaires conclues à faible
marge. Ainsi, certains analystes préfèrent exclure ces opérations du total du bilan et du
compte de résultat dans le calcul et l’interprétation du ratio110.
109
Henri CALVET (2002), op Cit, p.234.
110
Pierre-Charles Pupion, Economie et Gestion Bancaire, Dunod, Paris, 1999, p. 66.
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Chapitre II Le marketing bancaire et l’approche de la rentabilité
ROE =
Son intérêt est limité en termes d’analyse financière du fait du caractère résiduel des
capitaux concernés111.
L’établissement bancaire doit faire face à de nombreuses dépenses, qui sont les
suivantes :
C’est la marge dégagée par les établissements de crédit, après prise en compte des
frais de structure sur l’ensemble de leurs activités courantes.Il permettent de rapprocher la
production totale d’un établissement de crédit ou d’un groupe bancaire, mesurée à travers son
PGE (Produit Global d’Exploitation), du coût de fonctionnement de ses structures.
Aussi, évaluer les sommes qu’un établissement peut dégager afin d’assumer la
couverture de ses risques113.
111
Hubert de La Bruslerie, Analyse financière, 4eme édition, Dunod, paris, 2010, p.196.
112
Philipe Monnier, Sandrine Mahier –le François, les technique bancaire, Dunod, Paris, 2008, p.31.
113
www.banque.ooreka.fr.
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Chapitre II Le marketing bancaire et l’approche de la rentabilité
Il est toute fois assez peu usité, le coefficient net d’exploitation ; lui étant
généralement préféré.
Dépenses d’exploitation
CBE =
Recettes d’exploitation
Il indique la part de la richesse produite qui est absorbée par l’ensemble des frais de
structure qu’il a fallu engager pour produire cette richesse115.
114
Henri CALVET, Méthodologie de l’analyse financière des établissements de crédit, 2eme édition Économica,
Paris, 2002, p.232.
115
Idem.
116
ALIOUANE Fatma, Mémoire de master, Analyse de rentabilité bancaire, 2014, p.36
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Chapitre II Le marketing bancaire et l’approche de la rentabilité
- La rentabilité nette sera modérée, voire faible, lorsque les circonstances seront
favorables (notamment lorsque l’effort net de provisionnement sera limité) ;
- La rentabilité nette sera faible, voire négative, lorsque les conditions seront moins
favorables. En effet, la marge de manœuvre disponible après paiement des frais de
structure est alors insuffisante pour préserver la rentabilité.
Ces ratios peuvent également être très instructifs lorsqu’ils sont déterminés au niveau
des différents métiers d’un établissement comme métiers d’intermédiation, métiers de marché
et prestation de services, cela suppose, toutefois :
Les ratios de rentabilité doivent être appréciés en tenant compte de la qualité des
résultats, sous forme de trois critères :
117
Henri CALVET, (2002), op.cit, p.230.
118
Henri CALVET (2002), op.cit, p233.
119
Henri CALVET (2002), op cit, p237
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Chapitre II Le marketing bancaire et l’approche de la rentabilité
L’effet prix consiste à mettre en relation le résultat et les prix facturés à la clientèle,
qu’il s’agisse d’intérêts ou de commissions, ainsi que les rémunérations versées aux
apporteurs de capitaux, il concerne donc les deux composantes du produit net bancaire qui
sont : la marge d’intérêts et les commissions120.
Servent à rémunérer les apporteurs de capitaux (les ressources) par des intérêts
créditeurs et les emprunteurs par des intérêts débiteurs. Elle s’analyse en tenant compte de la
situation concurrentielle des marchés sur lesquels la banque se présente et qui conditionne
l’intérêt débiteur et créditeur des métiers exercés par la banque, sachant qu’elles engendrent
des marges plus larges que les opérations de marché, de la structure des emplois et des
ressources de l’établissement de crédit, selon le critère taux fixe ou variable qui répercute sur
la marge d’intérêts le risque de taux.
Il ressort de ces considérations que la marge d’intérêts est sensible aux variations de
taux. En période de hausse, la marge à tendance à s’élargir et à se resserrer en période de
baisse121.
120
DE COUSSERGUES S, (2005), op.cit, p117
121
Ibid, p.118.
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Chapitre II Le marketing bancaire et l’approche de la rentabilité
C’est un phénomène dans lequel le montant des produits et des charges d’une
entreprise évolue d’une manière opposée. La diminution des produits s’accompagne d’une
augmentation des charges et inversement. Le résultat va donc baisser si les charges
augmentent plus vite que les produits ou augmenter si les charges diminuent plus vite que les
produits124.
Les risques de marché se répercutent sur le résultat à travers des plus ou moins-values
latentes ou réalisées sur les titres détenus par la banque. En période de grande volatilité des
marchés des capitaux, ces plus ou moins values peuvent entrainer des fluctuations importantes
des résultats d’un exercice à l’autre.
122
DE COUSSERGUES.S « Gestion de la banque : du diagnostic à la stratégie »,6 eme Edition DUNOD, Paris,
2010, p.135.
123
DE COUSSERGUES S, (2005), op.cit.p.118
124
DE COUSSERGUES.S, (2010), op.cit p .136.
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Chapitre II Le marketing bancaire et l’approche de la rentabilité
particulièrement les provisions générales ont longtemps favorisé les politique de lissage des
résultats, rendant difficile l’interprétation de performance d’une banque125.
En effet, l'analyse des quatre effets condamne le résultat d'une banque dont le banquier
n'a pas vraiment l'entière maîtrise, contrairement au contrôle des frais généraux et des risques
qui relève de sa gestion dans la détermination d'une politique de rentabilité.
L’analyse par méthode des ratios joue un rôle important dans le diagnostic financier de
l’entreprise. Elle a été la base d’une véritable doctrine financière visant à énoncer les règles
d’une rigoureuse gestion financière des entreprises.
125
DE COUSSERGUES.S, (2010), op.cit p .137.
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Chapitre II Le marketing bancaire et l’approche de la rentabilité
Conclusion
De ce qui précède, nous concluons que l’objectif suprême d’une banque qui est le
succès, la rentabilité, qu’elle doit suivre une stratégie globale d’entreprise, où la banque doit
s’ouvrir sur son environnement et l’étudier, dont tous les employés doivent avoir la
motivation et l’envie d’aller dans le même sens. Aussi, veiller à l’amélioration de la qualité de
leurs produits et services, donc adopter de nouvelles démarches marketing qui déterminent la
performance de la banque.
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Chapitre III
Introduction
Pour ce faire, il est impératif pour les banques de connaitre leur position par rapport à
leurs concurrents et d’adapter une politique qui permet de proposer une panoplie de produits
et services différents et d’attirer une grande partie de clients, afin de maximiser ses recettes et
optimiser sa rentabilité.
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Chapitre III Étude d’un cas de marketing des services bancaires
Dans cette section, on va présenter l’organisme qui nous a accueillies durant notre
stage pratique qui est la banque national d’Algérie. De ce fait, nous allons donner un bref
aperçu sur son historique. Ensuite, nous allons présenter l’organisation et les missions d’une
des agences de la BNA, à savoir l’agence AZAZGA 462.
1- Historique
La banque nationale d’Algérie (BNA) a été créée le 13 juin 1996. Elle est chargée
d’assurer le service financier des groupements professionnels, des entreprises et exploitation
du secteur public et de participer au contrôle de leur gestion.
La banque nationale d’Algérie exerçait toutes les activités d’une banque de dépôts. En
outre, elle détenait le monopole du financement de l’agriculture jusqu’à mars 1982, date à
laquelle les pouvoirs publics ont décidé de l’opportunité de mettre en place une institution
bancaire spécialisée, ayant pour vocation principale la prise en charge du financement et de la
promotion du monde rurale.
Elle intervenait également dans le financement des crédits à moyen terme liés à la
réalisation d’investissements planifiés productifs.
Le Réseau d’agences BNA de TIZI OUZOU est composé de 11 agences, réparties sur
les trois wilayas de TIZI OUZOU, BOUIRA et BOUMERDES,
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Chapitre III Étude d’un cas de marketing des services bancaires
Secrétariat Général.
Inspection Générale.
Direction de la Conformité.
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Chapitre III Étude d’un cas de marketing des services bancaires
et du Contentieux
DC : Direction de la Comptabilité
DF : Direction de la Formation.
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Chapitre III Étude d’un cas de marketing des services bancaires
Cette organisation s'inscrit dans le cadre des diverses mutations intervenues dans
l'environnement bancaire.
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Chapitre III Étude d’un cas de marketing des services bancaires
La banque nationale d’Algérie est une société publique par actions, d’un capital social
d’un milliard de dinars (09/11/1988).
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Chapitre III Étude d’un cas de marketing des services bancaires
- Total des Ressources Clientèles Cumulées (hors devises) : 1 849 643 Millions DA
La banque doit définir ses objectifs à tous les niveaux (objectifs commerciaux,
financiers, marketing, etc.). Elle doit se fixer des buts qu’elle doit atteindre en exécutant ses
différentes missions pour l'ensemble de la société.
Les missions et activités de la BNA Direction sont reprises dans ses statuts. Au titre de
ces derniers, la Banque Nationale d’Algérie exerce toutes les activités d’une banque de
dépôts. Elle assure notamment le service financier des groupements professionnels des
entreprises.
Elle traite toutes les opérations de la banque de change et de crédit dans le cadre de la
législation et de la réglementation des banques et notamment :
- Émettre des bons et obligations : empruntes pour les besoins de son activité.
- Consentir sous toutes formes des crédits, prêts ou avances avec ou sans garanties, tant
par elle-même qu’en participation.
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Chapitre III Étude d’un cas de marketing des services bancaires
- Payer en lieu et placer du débiteurs toutes créances avec subrogation dans les droits et
rang du créancier.
- Recevoir et effectuer tout paiement et tout recouvrement des lettres de change, billets
à ordre, chèques, warrants, coupons d’intérêts ou de dividendes, titres remboursables
ou amortis, factures et autres documents commerciaux ou financier.
- Accepter ou conférer toute hypothèque et tout autre sureté, souscrire tout engagement
de garantie par acceptation, endossement, aval, caution du croire, crédits
documentaires irrévocables, confirmation de crédits documentaires, garantie de bonne
exécution, de bonne fin ou de remboursement ou renonciation à des recours légaux,
constituer toute caution réelle.
- Effectuer toute acquisition, vente, location ou autre opération mobilière nécessitée par
l’activité de la banque ou les mesures sociales en faveur de son personnel.
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Chapitre III Étude d’un cas de marketing des services bancaires
- S’adapter aux règles de la commercialité dans ses rapports avec sa clientèle commerciale
qui connait déjà de profonds changements dans ses structures et son organisation.
L’objectif et le souci premier de l’agence est d’assurer toutes les conditions de conforts
permettant un accueil dans de très bonnes conditions à la clientèle au niveau de toute les
agences. Par ailleurs, La BNA a amorcé depuis trois ans déjà, une marche vers une banque à
distance. Les produits proposés répondent aux normes actuelles, à savoir, la facilité d’usage,
l’élimination de la contrainte du temps, la qualité et la sécurité. Ils répondent aussi aux
besoins exprimés ou constatés à travers notre contact permanent avec la clientèle.
L’élargissement de la gamme de produits, répond aussi au souci d’offrir le produit qui
convient à chaque catégorie de client et qui répond le mieux à ses exigences.
L'agence est un organe d'action commerciale dont les missions principales consistent à:
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Chapitre III Étude d’un cas de marketing des services bancaires
L'agence dispose de prérogatives de gestion dans la limite des pouvoirs qui lui sont
conférés. A ce titre, elle veille à sauvegarder l'image de marque de la banque et assure son
développement dans le cadre des objectifs qui lui sont assignés. Elle doit mettre en œuvre
l'ensemble des moyens mis à sa disposition en vue d'une bancarisation optimale lui permettant
de collecter et de drainer de nouvelles ressources. Elle exécute les opérations de la clientèle
avec diligence et en conformité avec les textes réglementaires et organiques en vigueur.
À l’origine, les banques offrent les mêmes produits et services de base. En revanche,
la concurrence accrue leur impose de se différencier, notamment en adaptant leurs produits et
services en fonction des segments de clientèle et donc, en élaborant des produits et services
spécifiques.
Dans cette section, nous allons présenter les produits et services de la BNA ainsi que
les moyens de collecte d’informations.
La BNA propose une panoplie de produits et services bancaires ainsi que des
produits d’assurance, destinés à satisfaire sa clientèle.
Les produits et services de la BNA sont simples, conformes aux réglementations en
vigueur et proposés avec des tarifs compétitifs.
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Chapitre III Étude d’un cas de marketing des services bancaires
adaptée au différents besoins en choisissant entre le crédit confort ou le crédit auto ou encore
la combinaison entre les deux formules. Elle offre une :
Toute personne ayant une résidence fixe en Algérie et justifiant d’un revenu stable et
régulier supérieur ou égal à deux (02) fois le SNMG peut en bénéficier.
Vous pouvez emprunter jusqu’à 85% du prix du véhicule, pour une durée comprise
entre douze (12) et soixante (60) mois.
Toute personne ayant une résidence fixe en Algérie et justifiant d’un revenu stable et
régulier supérieur ou égal à deux (02) fois le SNMG peut en bénéficier.
Ce crédit est destiné au financement de l’acquisition par des particuliers des produits
neufs ou assemblés en Algérie.
Le montant du crédit est plafonné à un million de dinars (1 000 000,00 DA) sans
toutefois être inférieur à cent milles dinars (100 000,00 DA). La durée du crédit peut s’étaler
sur une durée de 36 mois sans être inférieure à 12 mois. Elle est fixée à la demande de
l’emprunteur. Elle a pour avantage :
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Chapitre III Étude d’un cas de marketing des services bancaires
Le crédit immobilier est un crédit à long terme obtenu auprès de la BNA, qui est
destiné à financer tout ou une partie d'un achat immobilier, d'une opération de construction
immobilière, ou des travaux pour un bien immobilier. Elle a pour avantage : la flexibilité, la
rapidité, la diversité et la rémunération.
- Crédit bonifié pour la construction d’un logement individuel réalisé sous forme
groupée, situé dans le sud ou les hauts plateaux ;
- Crédit bonifié pour l’acquisition d’un logement collectif vendu sur plan.
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Chapitre III Étude d’un cas de marketing des services bancaires
- L’efficacité : une étude préalable est réalisée par les chargés d’études traitant la
faisabilité, la fiabilité ainsi que la rentabilité du projet.
- La bonification : pour les projets éligibles dans le cadre des dispositifs des pouvoirs
publics.
La BNA met à la disposition de sa clientèle un crédit à moyen terme pour une durée
allant de 2 à 7 ans avec une période de différé de paiement adaptée à son activité allant de 01
à 03 ans.
La BNA loue le bien pour une durée qui correspond en général à la durée
d’amortissement, avec une option d’achat à la fin du contrat. Parmi les caractéristiques du
crédit bail :
- Renouvelable : renouvelez votre bien par le leasing qui est une assurance contre
l’obsolescence.
La BNA propose une solution grâce à son nouveau produit Med-solution destiné aux
médecins, chirurgiens, dentistes et toute personne exerçant dans le domaine médical en
général et voulant créer son propre cabinet ou rénover son ancienne affaire.
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Chapitre III Étude d’un cas de marketing des services bancaires
Bénéficiaire du crédit :
- médecin généraliste;
- chirurgien-dentiste;
- pharmacien;
- psychiatre;
- vétérinaire;
- psychologue clinicien.
La BNA peut se porter garante pour le client et ce par sa signature. Les avantages sont :
Les lignes de crédits par caisse à court terme peuvent revêtir les formes suivantes:
- Les intérêts sont calculés sur la base des fonds réellement utilisés.
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Chapitre III Étude d’un cas de marketing des services bancaires
La BNA peut transformer les créances matérialisées par des effets de commerce en
liquidité grâce à l’escompte commercial. Il a pour avantages les points suivants :
- C’est un crédit qui vous permet de mobiliser les créances commerciales réglées par
effets de commerce.
1-3-2-3- Le découvert
Il est matérialisé par le débit autorisé du compte, souple et rapide, le découvert est mis
à votre disposition pour :
- Faire face aux dépenses immédiates et imprévues mais qui rentrent dans le cycle
d’exploitation
- Calculer les intérêts sur la base des montants réellement mobilisés.
C’est un crédit qui permet aux entreprises adjudicataires des marchés publics de faire
face aux décalages de trésorerie engendrés par l’importance à la fois des dépenses qu’elles
effectuent (travaux, fournitures…) et des délais de règlement.
Une gamme diversifiée et enrichie des financements à court terme est mise à la
disposition des clients au niveau des agences de la BNA :
1-4- Épargnes
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Chapitre III Étude d’un cas de marketing des services bancaires
La BNA offre la possibilité de placer votre épargne avec la formule « bon de caisse »,
pour une durée allant de 3 à 120 mois et des coupures variables selon votre choix. Le montant
minimum est de 10.000 DA. Le « bon de caisse » peur être nominatif, au porteur ou anonyme.
Il procure : la garantie, la rémunération et la transmissibilité.
Ce mode de placement, vous permet d’effectuez des versements et des retraits en toute
liberté et sans aucune contrainte, ni limitation de montant. Il permet de préserver son argent
des risques de vol et rentabiliser son épargne, avec un taux d’intérêt de 2,5 %. Il permet
aussi de :
Le DAT est un compte rémunère pour une durée déterminée, allant de 3 à 120 mois, il
peut être en dinars ou en devise.
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Chapitre III Étude d’un cas de marketing des services bancaires
1-5-1- E-banking
BNA.net, est un service avec abonnement qui vous permet non seulement de rester
connectés à vos comptes en toute sécurité, mais aussi d’accéder aux nombreux services
associés, et ce 24H/24 et 7J/7 ou que vous soyez, via le lien « ebanking.bna.dz », ou en
téléchargeant l’application mobile « BN@tic » sur Play Store ou en saisissant
« BNAtic » sur App Store.
Mobile GAB permet de consulter votre solde bancaire, réaliser des virements, payer
vos factures téléphoniques (opérateur Mobilis) depuis votre mobile, où que vous soyez et
quand vous voulez.
C’est un service qui permet de procéder aux virements de salaires par un traitement
automatique en utilisant les nouvelles technologies de communication.
1-5-4 E-paiement
126
https://www.bna.dz/fr/banque-a-distance/e-paiment.html, consulté le 21/02/2020.
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Chapitre III Étude d’un cas de marketing des services bancaires
1-6- La monétique
La Carte Interbancaire CIB permet de faire des retraits, des paiements de proximité et
à distance, des virements et des encaissements.
La BNA la remet gratuitement à l’ouverture d’un compte chèque. Validité de trois (03)
ans. Elle offre deux types de CIB : carte classique et carte gold.
Avec la carte Visa de la BNA, vous pouvez faire des retraits et des paiements où que
vous soyez dans le monde (selon le réseau Visa). Sa validité est de 24 mois.
1-7- La Bancassurance
C’est l’activité à travers laquelle la banque, par le biais de son réseau d’exploitation,
commercialise des produits d’assurance, moyennant une rémunération.
Lorsque vous contractez une assurance auprès de la BNA, cette dernière vous couvre
contre le risque objet du contrat. Selon le type d'assurance que vous souhaitez souscrire, la
banque vous demandera de lui communiquer certaines informations. Il est donc nécessaire de
remettre des informations exactes pour une prise en charge complète et efficace en cas de
sinistre. Le dossier à fournir diffère selon le type d’assurance souhaitée. À la fin de la
souscription, la banque vous remet un contrat d’assurance signé par vous-même et par la
banque.
- Assurances de personnes ;
127
Donnés internes de la BNA.
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Chapitre III Étude d’un cas de marketing des services bancaires
A travers les questions posées, nous avons tenté d’apporter des éléments de réponses
afin de déterminer les différentes techniques marketing que l’agence utilise, à savoir le
positionnement et la promotion de ses offres, ainsi que les différent éléments du mix
marketing.
Les études marketing qui portent sur les besoins et les attentes des clients, la création
de nouveaux produits et leur distribution, la fixation des tarifs ainsi que la réalisation des
compagnes de communication, sont effectués au niveau de cette direction.
Les objectifs assignés à l’agence sont fixés par la direction générale puisque la
planification est centralisée, il s’agit des objectifs commerciaux et non commerciaux.
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Chapitre III Étude d’un cas de marketing des services bancaires
En deuxième lieu, assurer un saut qualitatif en matière des services offerts, c'est-à-dire
privilégier d’avantage la qualité et générer de la satisfaction auprès des clients afin des les
fidéliser en s’adaptant aux besoins identifiés.
Le segment « particuliers » regroupe les salariés, les jeunes et les algériens résidants à
l’étranger, sur la base du critère de la fonction.
Question 04 : Quelle est l’image que vous souhaitez transmettre à vos clients sur votre
agence ?
Un certain nombre de prix est fixé par les autorités monétaires, à titre d’exemple : les
taux de rémunération des comptes. Par contre, on peut librement fixer les taux d’intérêts
débiteurs facturés à la clientèle, sauf qu’il ne faut pas dépasser le plafond d’utilisation fixé par
la loi.
Page | 100
Chapitre III Étude d’un cas de marketing des services bancaires
Les services rendus aux particuliers sont le plus souvent gratuits, en contrepartie de
dépôts de fonds non rémunérés. Ils comprennent toutes les activités ayant traits à la gestion
des comptes de dépôt (règlement et encaissement des chèques, recouvrement des factures,
exécution des ordres de virements, compte bancaire, carte de crédit…).
Plus, au média traditionnel qui est le contact direct avec les chargés de clientèle,
l’agence recoure à d’autres canaux pour faire distribuer ces produits et services.
Notamment les canaux à distance interactifs, tel que le portail en ligne e-Banking mis
à disposition des clients abonnés, pour leur assurer des prestations bancaires à domicile via
internet, et qui permet d’accéder à plusieurs services (la consultation du solde et les
mouvements des comptes, le téléchargement du relevé du compte, la passation d’ordre de
virement de masse).
Les clients peuvent aussi effectuer des opérations par l’intermédiaire de la banque
automatique : l’agence BNA 462 d’AZAZGA est dotée d’un distributeur automatique de
billet (DAB), ce qui permet aux clients un gain de temps et leur évite les files d’attente. Elle
dispose aussi d’un terminal de payement électronique (TPE) pour les clients commerçants,
entreprises et grands facturiers.
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Chapitre III Étude d’un cas de marketing des services bancaires
- Les calendriers : c’est l’un des moyens de publicité utilisé par la BNA pour
transmettre des informations et des images susceptibles d’attirer l’attention du
consommateur.
- La publicité informelle : le responsable de l’agence met au courant, via des e-mails ou
appels téléphoniques, les clients sur les nouveaux produits, les conditions de
ventes…etc.
- La publicité média : via le site de la banque (www.bna.dz), la BNA a lancé le 22
octobre 2018 une première compagne publicitaire sur les produits d’épargne de la
banque.
L’ensemble de ces formes de communication publicitaires constitue une action de
marketing qui permettra à la banque de faire la promotion de ses différents produits et
services bancaires, en informant une large audience avec une plus grande rapidité de
diffusion.
La publicité sur le lieu de vente joue un double rôle :
Question 08 : Quels sont les moyens de communication que vous utilisez au niveau
interne ?
L’agence ne dispose pas d’une structure (un service) de gestion de réclamations. Par
contre, toutes les réclamations sont prises en charge, soit par le chargé de clientèle, soit par le
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Chapitre III Étude d’un cas de marketing des services bancaires
responsable de l’agence lui-même. Ce dernier, est parfois appelé pour régler les litiges et
convaincre les clients insatisfaits. Aussi, un registre d’opinions ou de doléances est mis en
place pour que les clients puissent noter leurs réclamations.
Oui, parfois nous trouvons des problèmes quant à la distribution de nos produits et
services, cela est dû à plusieurs raisons, à savoir : le manque d’informations sur les produits et
services de l’agence, surtout les nouveaux produits, ainsi que le manque ou l’absence de la
communication autours des produits et service de l’agence, notamment la communication
média.
La fonction marketing fait appel à la concurrence pour mieux améliorer la qualité des
produits et services pour avoir une meilleure satisfaction de la clientèle.
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Chapitre III Étude d’un cas de marketing des services bancaires
160
140
120
100
80 Nbr d'abonnés
60
40
20
0
2017 2018 2019
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Chapitre III Étude d’un cas de marketing des services bancaires
(Unité : KDA)
Année Rentabilité
2017 82 250.00
2018 324 550.00
2019 574 700.00
800000
rentabilité
600000
400000
574700
200000
82250 324550
0
2017 2018 2019
Concernant ces trois (3) dernières années, nous remarquons que la rentabilité du
produit E- banking est satisfaisante et évolutive ; elle passe de 82 250 KDA en 2017 à 574
700 KDA en 2019. Cette augmentation en termes de rentabilité s’explique par le succès et la
satisfaction des clients ayant utilisé l’application E-banking.
2019 847
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Chapitre III Étude d’un cas de marketing des services bancaires
900
800
700
600
500
400 Nbr souscripteurs
300
200
100
0
2017 2018 2019
Source : établie par nous-mêmes à partir des données de la banque BNA-agence AZAZGA
(Unité : KDA)
Année Rentabilité
2017 4 950 606.88
2018 12 690 999.84
2019 20 625 746.52
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Chapitre III Étude d’un cas de marketing des services bancaires
25000000
20000000
15000000
10000000 20625746,52
12690999,84
5000000
4950606,88 Rentabilité en chiffres
0
2017 2018 2019
Source : établie par nous-mêmes à partir des données de la banque BNA-agence AZAZGA.
12000
10000
8000
6000 Nbr clients
4000
2000
0
2017 2018 2019
Source : établie par nous-mêmes à partir des données de la banque BNA agence AZAZGA.
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Chapitre III Étude d’un cas de marketing des services bancaires
(Unité : KDA)
Année Rentabilité
2017 73 074.00
2018 104 370.15
2019 135 600.00
150000
100000
135600
50000 104370,15
73074 mesure de la
rentabilité
0
2017 2018 2019
Source : établie par nous-mêmes à partir des données de la banque BNA-agence AZAZGA.
A travers le graphique N°6, nous constatons que la carte interbancaire constitue une
ressource importante pour la banque.
La rentabilité du produit est passée de 104 370.15 KDA en 2018 à 135 600.00 KDA
en 2019, soit une progression de 23%.
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Chapitre III Étude d’un cas de marketing des services bancaires
400
300
100
0
2017 2018 2019
Source : établie par nous-mêmes à partir des données de la banque BNA-agence AZAZGA.
La BNA occupe la première place sur le marché (crédit immobilier) en termes de frais,
de conditions et de délais de traitement.
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Chapitre III Étude d’un cas de marketing des services bancaires
14000
12000
10000
8000
6000 Nbr comptes clients
4000
2000
0
au au au
31/12/2017 31/12/2018 31/12/2019
Nous constatons une progression du nombre de comptes ouverts par clients domiciliés
au sein de la BNA-agence Azazga, avec une hausse continue, d’où l’augmentation des
recettes de la banque.
Clients Nbr
Commerçants 1533
Professionnels 411
Particuliers 10474
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Chapitre III Étude d’un cas de marketing des services bancaires
12%
3%
Commercants
Professionnels
Particuliers
85%
Dans cette partie, nous allons évaluer la performance de la banque BNA, durant les
trois (03) exercices (2016, 2017et 2018).
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Chapitre III Étude d’un cas de marketing des services bancaires
Désignation des
Exercice 2016 Exercice 2017 Exercice 2018
instruments d’analyse
de la rentabilité
Source : établis par nos même à partir des bilans et TCR de la BNA- Direction
Générale.
L’analyse des résultats obtenus dans le tableau 11, nous fait ressortir ce qui suit :
L’exercice 2017 s’est clôturé avec un résultat net de 29 986 millions de Dinars, soit
une baisse de 4.5% comparé à l’exercice précédent (2016). Cette baisse est due
essentiellement à la crise financière qu’a connue le secteur bancaire en Algérie durant
l’année 2017, suite à la chute du prix de pétrole.
Par contre, l’exercice 2018 s’est clôturé avec un résultat net de 35 832 millions de
dinars, soit une augmentation de 16.7 % par rapport à l’exercice 2017.
Durant l’exercice 2017, le PNB est arrêté à 78 282 millions de Dinars contre 103 558
millions de Dinars en 2016, cette baisse est due principalement à la perte d’un important
portefeuille de la banque suite à la crise financière qu’a connu le secteur bancaire.
Quant à l’exercice 2018, la banque a connu une croissance rapide de son activité vu
que le PNB s’est élevé de 78 283 millions de Dinars à 95 705 millions de Dinars
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Chapitre III Étude d’un cas de marketing des services bancaires
(exercice2018), ce qui signifie que la solidité de l’activité bancaire de la BNA est alors
confirmée.
Du point de vue des actionnaires et des associés de la BNA, nous constatons ce qui
suit :
Bien que la BNA a procédé durant l’exercice 2018 à une augmentation de son
capital, le coefficient de la rentabilité financière a augmenté légèrement durant le même
exercice, mais il semble être raisonnable (proche de 15%), ce qui signifie que la banque a
réalisé un profit dégagé suite à l’augmentation de ses capitaux propres investis.
Après l’analyse des données reçues de la BNA, l’investigation menée sur les pratiques
marketing au sein cette banque nous avons permet de conclure ce qui suit :
- Les indicateurs de performance ont bien évolué durant la période 2017- 2018 d’une
manière croissante.
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Chapitre III Étude d’un cas de marketing des services bancaires
Conclusion
Nous concluons que quelque soit le niveau de la rentabilité atteint, la banque doit
multiplier ses efforts en matière de recherche marketing, en vue d’apporter des nouvelles
innovations à ses variables, afin de stimuler encore l’usage de ses services pour maximiser
son chiffre d’affaires, optimiser sa rentabilité et occuper une position préférentielle face à ses
concurrents.
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Conclusion générale
Conclusion générale
Les transformations qu'a connues ce dernier ont impacté l'économie nationale, qui
subit une multitude de changements, dus, entre autre, aux nouvelles techniques du marketing,
c'est l'état d'une transition d'une ancienne économie vers une nouvelle économie, basée sur les
politiques marketing et les technologies d’information.
Afin d’améliorer le système et les services des banques en Algérie, nous soumettons à
l’examen une série d’axes d’efforts à entreprendre pour contribuer de façon appropriée au -
développement de l’activité marketing par ces dernières. Ces axes d’effort concernent :
- Le renforcement des compagnes publicitaires à travers les grands médias (radio, TV,
affichages, etc.) visant à faire connaitre les produits de ces banques et rassurer les
clients.
- L’amélioration de communication interne en vue d’une meilleure information et la
formation du personnel en contact avec les clients.
- L’utilisation du marketing direct qui permet un contact sans intermédiaire avec la
clientèle.
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Conclusion générale
Afin de mieux répondre à cette question de recherche, des notions de base s’imposent,
c’est pour cela que les deux premiers chapitres regroupent les différents concepts théoriques de
cette étude. Le premier chapitre regroupe l’ensemble des définitions sur le marketing ainsi que le
marketing des services en général et dans le deuxième chapitre nous avons abordé le marketing
bancaire et l’approche rentabilité.
Apports du travail
À l’issue de ce travail, nous avons tenté d’aborder les différentes politiques marketing
utilisées au sein de l’agence BNA Azazga et de déduire leur impact sur la rentabilité de la
banque, et ce sur l’étendue des trois années consécutives à savoir 2017, 2018 et 2019.
Nous avons alors présenté des données statistiques (résultats) relevées auprès de la
banque d’accueil BNA, qui traduisent l’évolution des produits et des comptes clients au cours
des trois dernières années et leur impact sur la rentabilité.
Limites de la recherche
Au cours de notre stage pratique au niveau de la BNA agence Azazga ainsi que durant
toute la réalisation de ce travail, nous avons été confrontées au caractère sensible de la
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Conclusion générale
thématique, où la majorité des informations dont nous avons besoin sont considérées
confidentielles et donc nous n’avons pas pu en avoir accès, d’autant plus que le nombre de
séances de travail était limité.
Page | 118
Références bibliographiques
Références bibliographiques
Ouvrages :
DEISTING Florent, LAHILLE Jean Pierre, Aide Mémoire, analyse financière, 4ème
édition, DUNOD, Paris, 2013.
Page | 120
Références bibliographiques
HERMANN Simon, BRAULT Franck, JACQUET Florent, La stratégie prix : agir sur le
prix pour optimiser le résultat, Dunod, Paris, 2000.
JACOB Henri, SARDI Antoine. ; Management des risques bancaires ; AFGES, Paris,
2001.
LA BRUSLERIE, Hubert de, analyse financière, 4ème édition, DUNOD, paris, 2010.
LOCHARD Jean, Livre Outils Finance, Les ratio qui comptent, 2ème édition, paris, 2004.
Page | 121
Références bibliographiques
Page | 122
Références bibliographiques
Thèses et mémoires :
Revues :
André Boyer et Ayoub Nefzi, La perception de la qualité dans le domaine des services :
Vers une clarification des concepts, La Revue des Sciences de Gestion 2009/3-4 (n° 237-
238), SNDL.
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Annexes
Annexes
Page | 125
Annexes
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Annexes
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Annexes
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Annexes
Bilan actif
Bilan passif
Comptes de résultats
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Annexes
Bilan actif
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Annexes
Bilan passif
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Annexes
Comptes de résultats
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Annexes
Bilan actif
Bilan passif
Comptes de résultats
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Annexes
Pour ce faire, nous vous prions de bien vouloir répondre objectivement à nos questions,
afin de rassembler les données nécessaires à la réalisation de notre étude, sachant que notre
enquête est réserve à des fins scientifiques. . La durée de l’entretien est estimée à 45 minutes.
Tout en vous remerciant pour la précision de vos réponses et pour la contribution que
vous voudriez bien apporter à cette étude, veuillez agréer, Madame, Monsieur, l’expression de
notre haute considération.
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Annexes
Questions :
4. Quelle est l’image que vous souhaitez transmettre à vos clients sur votre agence ?
8. Quels sont les moyens de communication que vous utilisez au niveau interne ?
10. Disposez-vous d’une structure de gestion de réclamation, qui prend en charge les
préoccupations de vos clients ?
12. Pourquoi la fonction marketing est-elle importante pour réaliser des bonnes
performances commerciales de la banque ?
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Table de matières
Introduction ........................................................................................................................... 6
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Table de matières
Conclusion ............................................................................................................................ 40
Introduction ......................................................................................................................... 42
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Table de matières
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Table de matières
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Table de matières
Conclusion ............................................................................................................................ 79
Chapitre III : Étude d’un cas de marketing des services bancaires ................................ 80
Introduction ......................................................................................................................... 81
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Table de matières
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Table de matières
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Résumé
Résumé
Le marché bancaire évolue et les différents acteurs du secteur déploient tous les
moyens pour conquérir de nouvelles parts de marchés et fidéliser leur clientèle, d’autant plus
que la concurrence est de plus en plus rude. Cela fait des années que le secteur bancaire
algérien s’est déployé pour s’organiser face à une clientèle plus consciente de ses besoins.
Pour faire face à la concurrence accrue et pouvoir maintenir sa position sur le marché,
la banque doit faire appel aux techniques du marketing, voir mettre en place une démarche
complète, dans le but d’offrir un service de qualité et satisfaire sa clientèle.
L’objectif de notre travail de recherche est de mettre la lumière sur les pratiques et les
techniques marketing dans le secteur bancaire et d’évaluer leur impact sur la rentabilité de la
banque.
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