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TD Dossier 3

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ANALYSE ECONOMIQUE – TD

Dossier 3 : Etude des principaux auteurs de la science économique


LES CLASSIQUES : L’ECONOMIE POLITIQUE D’ADAM SMITH
Paradoxe eau/diamant :
Valeur d’usage : utilité
Valeur d’échange : le prix réel (prix marchandise exprimé en terme d’autres
marchandises
Eau a une valeur d’usage élevée et une valeur d’échange faible
Le diamant a une valeur d’usage faible et une valeur d’échange élevée
Pour SMITH, le fondement de la valeur est le travail.

Travail nécessaire = travail direct + travail indirect (=travail incorporé)


Pour les classiques, la valeur est déterminée par les conditions de pd°
La théorie de la valeur travail cherche à expliquer les prix par coûts de pd°

On explique la valeur par le travail pour obtenir une explication des prix par les
coûts de pd° afin d'éviter un raisonnement circulaire. Le travail permet d’évaluer les
coûts de pd° à partir de grandeurs indépendantes des prix. C’est une conception
objective de la valeur.

D’autres raisons peuvent expliquer ce paradoxe :


La rareté, l’utilité d’un bien varie en fonction de la quantité disponible
 Utilité marginale (que l’on retire de la dernière unité consommée)

La division du travail peut être sociale (spécialisation par métier/act) et technique


(parcellisation des tâches)
SMITH illustre les effets de la division technique à partir de l’exemple d’une
manufacture d’épingle.
Selon lui, la division du travail permet l’amélioration de la productivité (og de la
richesse)
 Habileté, suppression des « temps morts », innovation
« Donnez-moi ce dont j’ai besoin, et vous aurez de moi ce dont vous avez besoin
vous-même »
Pour SMITH l’échange est le principal moyen par lequel les individus satisfont leurs
besoins. Poursuite de l’î personnel, l’échange est fondé sur la réciprocité.
Principe de la division du travail : échange, profit, richesse : l’individu isolé ne peut
pas échanger donc pas se spécialiser.

La main invisible :
Idée selon laquelle les actions individuelles ont des effets non-intentionnels
SMITH implique cette idée aux décisions d’investissements des capitalistes motivés
par î perso -> maximisation richesse produite
Guidés par main invisible afin de réaliser le bien commun

LES CLASSIQUES : L’ECONOMIE POLITIQUE DE RICRADO ET DE MALTHUS


Pour RICARDO, la répartition est l’objet principal de la science éco car elle étudie la
manière dont la richesse se répartit entre les membres d’une société.
Représentation de 3 classes :
Propriétaires Capitalistes Travailleurs
fonciers
Propriété Terres Capital Travail
Revenus Rente Profit Salaire

Pour RICARDO, l’étude de la répartition permet d’expliquer pourquoi les éco


convergentes ce long terme vers un état stationnaire.
Le CI et le L-E sont un moyen pour RICARDO de retarder l’avènement de l’Etat.

La loi des rendements décroissants :


Plus les terres sont exploitées, moins elles seront fertiles
Loi des rendements décroissants agricole dév par RICARDO
Division international du travail permet à chaque pays d’utiliser les ress dont il
dispose dans les act où il est soit le plus efficace soit le moins mauvais

PORTUGAL ANGLETERRE TOTAL


1m de drap 90h 100h 2m
1l de vin 80h 120h 2l

Portugal : A.A dans pd° des deux biens


productivité PORTUGAL ANGLETERRE
drap 1/90 1/100
vin 1/80 1/120

Calcul des rapports de pdctivité :


Angleterre : draps : 1/100 / 1/90 = 0,9
Vin : 1/120 / 1/80 = 0,66
Le désavantage est moins grand pour le drap que le vin

Portugal : draps : 1/90 / 1/100 = 1,11


Vin : 1/80 / 1/120 = 1,5
L’avantage le plus grand concerne la pd° de drap
P -> vin après spé : P : drap : 0h vin : 170h
A -> drap A : drap : 220h vin: 0h
Total: drap: 2,2m vin: 2,1l

La division internationale du travail permet à l’Angleterre d’importer des biens


agricoles à un prix plus faible que celui de sa pd° et éviter l’enchérissement des
biens agricoles.
Selon MALTHUS, le principe de population est la tendance de la population à
augmenter au-delà de ce que permettent les ress dispo. Il le justifie en soutenant
que la pd° de subsistances suit une loi arithmétique et la population une
géométrique (cause la paupérisation). Les travailleurs doivent diminuer les
naissances.
Augmentation des richesses -> aug pop -> nécessité terres + fertiles = aug px biens
agricoles -> aug salaires -> baisse profit -> accumulation k -> état stationnaire

Limites A.C :
- Non prise en compte du commerce intra-branche
- Non prise en compte de la concu imparfaite nécessaire pour expliquer
l’existence des firmes intern.

L’ECONOMIE POLITIQUE DE KARL MARX


Rappel : il approfondi la théorie de la valeur travail de RICARDO reposant sur le fait
que le travail est le fondement de la valeur des marchandises. La valeur d’un bien
est déterminée par le temps du travail de pd°
- Travail direct (« vivant ») : h de travail fournies
- Travail indirect (« mort ») : moyens de pd°

Force de travail qu’il distingue de la notion de travail


Salaire ne correspond pas à la valeur mais à la force de travail (capacités phy/intel)
Valeur force de travail = temps de travail nécessaire à la fabrication des biens
consommés par les travailleurs

Origine du profit : capacité de la force de travail à créer plus de valeur qu’elle n’en
coûte aux capitalistes = la plus-value

M = valeur d’une marchandise


V = k variable (valeur force travail)
C = k constant (valeur moyens de pd°)
PL = plus-value
M = C+V+PL

Travail total = travail nécessaire (rémunéré) : partie t travail durant lequel


travailleur pdt une v égale à celle contenue dans son salaire
+
surtravail (non-rémunéré) : t durant lequel ouvrier pdt la PL
l’exploitation capitaliste n’est pas visible dans la mesure où le salaire prend
l’apparence de la valeur du travail total.

Travail total : 10h W : 10 u.m/h


Travail necessaire: 5h C: 50 u.m/h

Surtravail = tr.total – tr.néc


10 – 5 = 5h

PL= 5h x 10 u.m = 50 u.m

Tx PL= PL/k variable = 50/50=1 k variable= W x tr.néc = 5x10= 50 u.m


= 100%

Tx profit = PL/ C+V = 50/50+50 = 50/100 = ½ R= 0,5= 50%

Installation d’une nouvelle machine :


C= 50 (1+20/100) = 60 u.m
VA= VD x coef de var. 1 + tx v/100

Compo organique du k = C/V

Après installation machine


Journée de tr = 8h
Tr.néc= 4h
Surtrvail= 4h
PL= 4 x 10/ 4x10 = 40/40 = 1 = 100%

R= PL/C+V = 40/60+40 = 40/100 = 0,4 = 40%


Avant installation :
C/V =50/50 = 1 =100%
Après :
C/V= 60/40 = 1,5 = 150%
Tx PL reste me même alors que tx profit baisse, cette baisse est liée à l’aug de la
compo organique du k.
On a r= PL/C+V = PL/V / C+V/V = PL/V / C/V+1

Capitaliste oeut aug la PL en aug le surtravail, cette aug peut être de 2 manières :
- Aug tr.tot (pour tr.néc inchangé) = PL absolue,en cas d’aug journée tr.
- Baisse tr.néc (pour tr.tot inchangé) = PL relative

La loi de baisse tendancielle est selon MARX une loi décrivant l’évolution à long
terme du tx de r moyen.
Afin de rester compétitif, les capitalistes cherchent à aug la productivité du travail,
cette recherche de gain de productivité entraîne une aug de la compo organique du
k générant à son tour une baisse relative de la PL et donc du tx r.

L’armée industrielle de réserve est le chômage dans le langage de MARX, elle


constitue pour les capitalistes un moyen de maintenir une pression
Marx dév ce concept afin de montrer que la surpopulation est un phéno non pas
absolue mais relatif.
La forme moderne des crises de suraccumulation proviennent de la contradiction
entre existence PL et sa réalisation
D’une part les k cherchent à produire plus en baissant les salaires alors que les
salaires constituent le principal débouché.

2 types de circulation de la valeur


M-A-M’ = « vendu pour acheter » -> éco marchande
Marchandise – argent - marchandise
Vente achat
A-M-A’ = « acheter pour vendre » -> éco capitaliste
Argent – marchandise – argent
Achat vente

A’ > A = PL

MARX fournit la 1ere représentation des échanges marchands comme des


échanges monétaires. Or l’introduction de la monnaie rend possible les crises éco
en raison de la séparation entre les opérations achat et vente (thésaurisation)
Achat n’engendre pas forcement une vente et vice-versa
Cette conception s’oppose à celle des classiques (simple moyen d’échange) où éco
marché = éco de troc
Donc si éco de troc, on ne peut pas offrir sans demander ni inverse
Opérations d’achat et vente simultanées.
Donc au niv global il y a = entre O et D rend impossible crises

L’ECONOMIE POLITIQUE NEO-CLASSIQUE


La CPP :
- atomicité (agents taille négligeable p/r taille marché, aucun ne peut
exercer une influence sur les px « agents preneurs de px »)
- homogénéité (ttes entreprises produisent un bien aux caractéristiques
identiques)
- libre entrée et sortie (pas d’entraves)
- transparence (infos pertinentes librement accessible)
- mobilité
Ces caractéristiques décrivent un fonctionnement des marchés qui reste éloigné de
la réalité

Equilibre = point d’intersection


L’excès d’offre arrive quand le px > px d’équilibre
Il existe un px* tel que O=D
Px > px* O>D
Px < px* O<D
Si excès, la concu entre offreurs entraîne une baisse de px donc une aug de la D et
baisse de l’O jusque px=px*

Le rôle du px est d’assurer la comptabilité des décisions sur un marché, un


déséquilibre traduit une situation où les décisions ne sont pas compatibles
La théorie de l’éq général vise à fournir toi O et D en prenant en compte
l’interdépendance des marchés.

Pour la théorie néo-classique il y a deux types d’agents : ménages et entreprises


Utilité marginale renvoie à la théorie du consommateur
 elle mesure le supplément de satisfaction qu’un individu retire de la conso
d’une quantité sup de ce bien.

relation entre l’utilité marginale et la quantité consommée


on suppose que l’utilité marginale est décroissante
cela ne signifie pas que l’utilité baisse avec quantité conso mais que satisfaction
aug de moins en moins vite.

U= niv d’utilité
X= quantité conso
S= pt de saturation

Dans la théorie du conso, il est supposé que les individus n’atteignent jamais le pt
de saturation
La consommation rationnel vise à maximiser son niv de satisfaction sous contrainte
de budget. L’optimum du conso est atteint quand il n’a plus d’î à modifier ses
décisions de conso.
Cette théorie du conso fourni les fondements microéco de la courbe de demande.

L’élasticité prix : mesure la réaction d’un bien ou d’un service face à la variation de
son prix.
elle se calcule en divisant le % de variation de quantité par le % de variation du prix
E= variation%Q / variation% P

Si E > 0 , P et Q varient dans le m^ sens


Par exemple, élasticité du prix de l’offre ( aug prix = aug Q)

Si E < 0 , P et Q varient en sens opposé


Par exemple, élasticité prix de le demande (aug px = baisse Q)

Si E = 1 , variation des Q = variation des px


Si E > 1 , variation Q > variation px
Si E < 1 , variation Q < variation px
Si E = 0 ,
Dans le graphique 2, une variation du px n’entraine aucune variation de la Q
demandée. La demande est inélastique.
Le graphique représente une demande infiniment élastique, une faible variation du
px entraine une forte variation de la Q

Coûts de pd° : mesure la somme des dépenses nécessaires à la fabrication d’un pdt
(entrants)
Coût moyen : coût total / Q (= coût unitaire)
Coût marginal : coût de la dernière unité pdte (dérivée fonction de coût CT’(Q) )
A court terme, le coût marginal est décroissant et au-delà d’un certain seuil, il
devient croissant en raison des rendements d’échelles décroissants.

Recette totale : px x Q (CA)


Recette moyenne : recette totale / Q (recette par unité pdte)
Recette marginale : recette de la dernière unité pdte = px
Profit = RT – CT

La théorie du pdteur vise à explique la manière dont chaque pdteur détermine le


niveau de pd° pour lequel le profit est maximal. (hypothèse de rationalité)
L’objectif de pdteur n’est pas de maximiser sa pd° mais le profit

Pour une entreprise, il n’est pas forcement rentable d’accroître sans cesse sa pd°.
En effet chaque unité pdte supplémentaire augmente les recettes mais aussi les
coûts de pd°.
L’entreprise maximise son profit en choisissant le niveau de pd° pour lequel la
recette marginale est égal au coût marginal. Le profit est nul sur la dernière unité
pdte.
Condition profit maximal : recette marginale = coût marginal
Le px = recette marginale, donc le profit du pdteur n’est pas maximal (perte sur la
dernière unité pdte
En concurrence parfaite, le px du bien qui est pdt est donné (hypothèse d’atomicité)
pour réduire le coût marginal, le pdteur doit diminuer la q pdte.

On distingue différents équilibres :


Un équilibre en éco est une situation où rien ne bouge (de repos)
- équilibre du pdteur : quantité maximise le profit
- équilibre de marché : égalité entre l’O et la D
- équilibre de courte période : équilibre de marché avec des profits individuels
positifs
- équilibre de longue période : équilibre de marché avec des profits individuels
nuls (hypothèse de libre entrée). En longue période, d’autres entreprises
peuvent entrer sur le marché, l’aug du nbre de pdteur entraine une baisse des
px jusqu’à ce que les profits soient nuls.

Ce raisonnement sous-entend que toutes les entreprises ont la m^ technique de


pd°. Ce qui n’est pas le cas en règle général. Le profit peut être nul pour certaines
entreprises mais resté positif pour les entreprises les plus performantes. On
considère alors que l’équilibre de longue période est obtenue lorsque le profit est nul
pour les entreprises marginales cad les moins performantes.
Un monopole est une situation où le pdteur est unique.
En situation de monopole, c’est l’entreprise qui fixe le px sous la contrainte de la
demande des consommateurs.
Un monopole naturel est un monopole qui est généré par les conditions techniques
de la pd° sur un marché. C’est le cas lorsque les coûts fixes sont très élevés.
La concurrence engendre également des phénomènes de concentration pouvant
aboutir à des monopoles.
Un monopole public/ légal c’est lorsque l’Etat confère à une entreprise
généralement publique le droit exclusif de pduire un bien ou un service en mettant
en place des obstacles réglementaires ou législatifs.

Une firme peut monopoliser un marché avec diff stratégies :


- la différenciation des pdts (marketing, pub..)
- mise en place de barrières strat à l’entrée de marchés (px prédateurs,
innovations, dév de capacité de pd° excédentaire)
- la concentration (fusions-acquisitions, ententes illicites)

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