PFE 2017-Apr S Soutenace
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PFE 2017-Apr S Soutenace
Mi ni s tère de l'Ens ei gnem ent S upéri eur et de la Rec herc he S ci enti fi que
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Master (LMD)
Spécialité : SYSTEMES ENERGETIQUES
Présenté par :
Soutenu le 03/07/2017
Promotion 2016-2017
Remerciements
Tout d’abord, nous remercions Dieu le tout puissant
de nous avoir donné le courage et la patience durant
toutes ces années d’études.
أنظمة النقل المرنة ) ( FACTSمن المجاالت التي شهدت تطورا سريعا خالل السنوات القليلة الماضية لما لها من
قدرة
كبيرة على تحسين أداء شبكات النقل الكهربائية .وقد تم القيام بالعديد من الدراسات على هذه األنظمة لزيادة سرعة
السيطرة على معامالت الخطوط (الجهد ،الممانعة وزاوية الطور).
في ھذه المذكرة ھوتأثير نموذجان من أنظمة النقل المرنة STATCOM :و SSSCعلى الهد ف األساسىى
مشكلة انهيار التوتر باستخدام تقنية الحساب المستمر لتدفق القدرة.
كلمات مفتاحیة :أنظمة النقل المرنة ، SSSC ، STATCOM،انهيار التوتر ،الحساب المستمر لتدفق القدرة.
Table des matières
Table des matières
Introduction générale 09
Chapitre I
19
I.4.2.2) Réseaux bouclés
20
I.4.2.3) Réseaux maillés
I.5) Interconnexion des réseaux électriques 20
I.6.1.1) Amplitude 22
I.6.1.2) Fréquence 23
I.6.1.4) Symétrie 23
I.7.1.2) Harmonique 26
a) Inters harmoniques 26
b) Infra-harmoniques 26
I.7.1.3) Surtensions 27
I.7.1.5) Déséquilibres 29
a) Origines de Déséquilibres 29
I.7.1.6) Classification des différents types de perturbations 29
I.11) Conclusion 40
Chapitre II
**Le concept des FACTS**
II.1) Introduction 42
II.4.1.1) Génération I 48
II.4.1.2) Génération II 48
Chapitre III
**Modélisation du système étudié, de la charge au réseau complet**
III.1) Introduction 67
III.3) Conclusion 78
Chapitre IV
**Amélioration de la stabilité du réseau de transport par les FACTS**
IV.1) Introduction 80
IV.5.1.2) Synthèse 98
Figure II.3 Photo montrant l’une des Plates-formes des trois SVC de l’Algérie 47
Figure IV.27 Pertes de puissances actives et réactives totales pour les différents 98
emplacements du STATCOM
Figure IV.28 Rapport global des tensions pour les différents emplacements du 99
STATCOM
Figure IV.31 Courbe V(P) de la zone 1 avec SSSC sur la ligne 15 101
Figure IV.32 Courbe V(P) de la zone 2 avec SSSC sur la ligne 15 101
Figure IV.33 Courbe V(P) de la zone 3 avec SSSC sur la ligne 15 101
Figure IV.34 Profils des tensions du système avec SSSC sur la linge15 102
Figure IV.35 Profils de pertes de puissance actives avec SSSC sur la ligne 15 102
Figure IV.36 Profils de pertes de puissance réactives avec SSSC sur la ligne 15 102
Figure IV.39 Courbe V(P) de la zone 3 avec SSSC sur la ligne 45 104
Figure IV.40 Profils des tensions du système avec SSSC sur la linge 45 104
Figure IV.41 Profils de pertes de puissances actives avec SSSC sur la ligne 45 104
Figure IV.42 Profils de pertes de puissances réactives avec SSSC sur la ligne 45 104
Figure IV.43 Courbe V(P) de la zone 3 avec SSSC sur la ligne 48 105
Figure IV.44 Profils des tensions du système avec SSSC sur la linge48 105
Figure IV.45 Profils de pertes de puissances actives avec SSSC sur la ligne 48 105
Figure IV.46 Profils de pertes de puissances réactives avec SSSC sur la ligne 48 105
Figure IV.48 Pertes actives et réactives totales pour les différents emplacements du 106
SSSC
Liste des tableaux
kV Kilovolt
Hz Hertz
Km Kilomètre
BT Basse tension
ms Mili-seconde
∆T Différence de temps
𝑉𝑠 Tension de la source
𝑉𝑟 Tension de la charge
𝐼𝑚𝑎𝑥 Courant maximal
𝐼𝑚𝑖𝑛 Courant minimal
MLI Modulation par largeur d'impulsion
𝑉𝑠ℎ Tension (shunt) injectée par le STATCOM
𝑄𝑠ℎ Puissance réactive délivrée par le STATCOM
𝑄𝑟 Puissance réactive demandée par la charge
𝐼𝑠ℎ Courant (shunt) injecté par le STATCOM
𝑉𝑠𝑒 Tension (série) injecté par le SSSC
𝑋𝑙 Réactance de la ligne de transport
X Réactance totale du réseau
𝑋𝑒𝑓𝑓 Réactance effective
V Tension de source
B Susceptance
𝑋𝑎 Réactance série limitant les transitoires
𝐼𝑞 Composante du courant de la ligne sur l’axe q
𝐼′𝑞 Composante du courant fourni par le compensateur shunt sur l’axe q
𝑉𝑠𝑞 Composante de la tension de la source sur l’axe q
𝑋𝑖 Angle de commutation
𝐼𝑙 Courant de ligne
λ Facteur de charge
Introduction générale
INTRODUCTION GENERALE
Les éléments proposés qui permettent d’améliorer les systèmes sont les dispositifs
FACTS « Flexible Alternating Current Transmission System ». Les dispositifs FACTS font
en général appel à l'électronique de puissance, des microprocesseurs, de l'automatique, des
télécommunications et des logiciels pour parvenir à contrôler les systèmes de puissance. Ce
sont des éléments de réponse rapide. Ils donnent en principe un contrôle plus souple
de l'écoulement de puissance. Ils donnent aussi la possibilité de charger les lignes de transit
à des valeurs près de leur limite thermique, et augmentent la capacité de transfère de la
puissance d'une région à une autre. Ils Limitent aussi les effets des défauts et
des défaillances de l'équipement, et stabilisent le comportement du réseau électrique.
L’étude du comportement de la tension dans les réseaux électriques est devenue une
préoccupation majeure des exploitants et planificateurs de ces systèmes. En fait, plusieurs
incidents généralisés survenus dans le monde ont été associés à des instabilités de tension. Ce
mode d’instabilité n’est pas encore bien maîtrisé, comparé au mode d’instabilité angulaire
(dynamique et transitoire). En effet, le mécanisme causant l’instabilité de tension semble l’un
des plus importants problèmes à clarifier. Aujourd’hui encore, il n’y a pas une théorie
9
INTRODUCTION GENERALE
disponible et largement acceptée pour l’analyse de la stabilité de tension. Les problèmes liés à
ce type d’instabilité constituent alors, dans plusieurs pays, un axe de recherche très important.
Des relevés sur les incidents survenus durant les dernières décennies ont montré que
l’effondrement de tension intervient, généralement, suite à une perturbation majeure ou à une
augmentation importante de la charge sur un réseau électrique soumis à de fortes contraintes.
- Manque de tension,
Dans cette situation, les moyens classiques de contrôle des réseaux (transformateur à
prises réglables en charge, transformateurs déphaseurs, compensateurs série ou parallèle
commutés par disjoncteurs, modification des consignes de production, changement de
topologie du réseau et action sur l'excitation des générateurs) pourraient dans l'avenir s'avérer
trop lents et insuffisants pour répondre efficacement aux problèmes d’instabilité du réseau,
compte tenu, notamment, des nouvelles contraintes. Il faudra donc compléter leur action en
mettant en œuvre des dispositifs électroniques de puissance ayant des temps de réponse
courts, qui sont les FACTS.
Ainsi, le premier chapitre de ce mémoire est consacré à une introduction générale aux
problèmes que rencontrent actuellement les réseaux électriques. Nous présenterons ensuite La
10
INTRODUCTION GENERALE
Lorsque tout ce qui précède aura été exposé, il ne nous restera plus qu’à conclure et à
proposer des perspectives d’études futures permettant de compléter le travail réalisé tout au
long de ce mémoire.
11
Chapitre 1
12
CHAPITRE I CONTEXTE DE L’ETUDE ET ETAT DE L’ART
I.1) Introduction
L’énergie électrique est la forme d’énergie la plus largement répandue, car elle est
facilement transportable avec un rendement élevé et un coût raisonnable. Un réseau électrique
est un ensemble d'infrastructures dont le but est d'acheminer de l'énergie électrique à partir de
centres de production vers les consommateurs d'électricité (charge). Le premier réseau
électrique a vu le jour aux Etats Unis en 1882 et a été conçu par Thomas
Edison. C’était un réseau local à courant continu et servait à assurer l’éclairage de la région de
Manhattan. La distribution de l’énergie était assurée par des câbles souterrains.
Les niveaux de tensions ont eux aussi évolué graduellement jusqu’à atteindre
aujourd’hui l’Ultra Haute tension 765 kV en service aux Etats Unis et ce, depuis 1969.Le
transport d’énergie électrique sur de très grandes distances, est devenu plus avantageux en
courant continu qu’en alternatif et ce, grâce au développement de l’électronique de puissance.
Ainsi, il est plus économique de convertir la THT ou UHT de l’alternatif au continu, de
transporter l’énergie électrique à l’aide de deux lignes et de la reconvertir à l’autre extrémité.
Des études ont montré qu’il était avantageux de recourir au courant continu lorsqu’il
s’agissait de transporter de l’énergie électrique sur des distances supérieures ou égales à 500
km.
13
CHAPITRE I CONTEXTE DE L’ETUDE ET ETAT DE L’ART
La tension à la sortie des grandes centrales est portée à 400 000 volts (ou 400 kV) pour
limiter les pertes d’énergies sous forme de chaleur dans les câbles des lignes électriques de
transport (ce sont les pertes par « effets de joule »). Ensuite, la tension est progressivement
réduite au plus prés de la consommation, pour arriver aux différents niveaux de tension
auxquels sont raccordés les consommateurs (figure I.1).
14
CHAPITRE I CONTEXTE DE L’ETUDE ET ETAT DE L’ART
Les réseaux publics d’électricité (figure I.2) sont constitués d’un ensemble de
conducteurs et de postes électriques permettant d’acheminer l’énergie depuis les installations
de production jusqu’aux installations de consommation.
Les conducteurs sont les lignes aériennes ou les câbles souterrains (ou les câblages
courant en façades d’immeubles) desservant le territoire selon un schéma maillé ou
arborescent. Pour des raisons tenant à des calculs technico-économiques, ils sont exploités à
différents niveaux de tension.
Les postes électriques sont situés aux nœuds du maillage ou de l’arborescence des
conducteurs. Ils accueillent les transformateurs (pour le changement de niveau de tension), les
organes d’aiguillage et de manœuvre des flux et les équipements de surveillance et de sécurité
du réseau [2].
Le but premier d'un réseau d'énergie est de pouvoir alimenter la demande des
consommateurs. Comme on ne peut encore stocker économiquement et en grande quantité
l'énergie électrique il faut pouvoir maintenir en permanence l'égalité [3] :
(I.1)
15
CHAPITRE I CONTEXTE DE L’ETUDE ET ETAT DE L’ART
• La distribution d’électricité doit pouvoir être garantie et ce malgré les aléas du réseau.
En effet, celle-ci est un enjeu à la fois financier et de sécurité pour les biens matériels
et des personnes. Ainsi l’opérateur du réseau doit être capable de faire face à ces aléas
et d’éviter les dégâts potentiels ainsi que leurs propagations. Cet enjeu de sûreté de
fonctionnement en régime normal et en régime perturbé est un des premiers objectifs.
• L’onde de tension fait l’objet d’engagement contractuel que l’opérateur se doit de
ternir en respectant une règle d’égalité c'est-à-dire une impartialité entre clients en
conservant une continuité de service maximale.
• Le dernier objectif d’exploitation est un objectif économique, l’exploitation doit être
menée de manière optimale dans le but de réduire les pertes ainsi que les coûts de
maintenance et d’investissement. D’autre part l’exploitation doit favoriser l’ouverture
du marché de l’électricité.
L’électricité produite par les centrales est d’abord acheminée sur de longues distances
dans des lignes à haute tension (HTB) gérées par RTE (Réseau de Transport d’Électricité).
Elle est ensuite transformée en électricité à la tension HTA pour pouvoir être
acheminée par le réseau de distribution. Cette transformation intervient dans les postes
sources.
Une fois sur le réseau de distribution, l’électricité haute tension HTA alimente
directement les clients industriels. Pour les autres clients (particuliers, commerçants,
artisans...), elle est convertie en basse tension (BT) par des postes de transformation avant
d’être livrée.
16
CHAPITRE I CONTEXTE DE L’ETUDE ET ETAT DE L’ART
Ces sont les réseaux de basse tension (BT) qui alimentent les maisons, l’éclairage
public, les moteurs et les appareils domestiques. Ce type de réseau électrique doit présenter
une continuité de service permanente. Généralement la gamme de tension est de 220 volts à
380 volts.
17
CHAPITRE I CONTEXTE DE L’ETUDE ET ETAT DE L’ART
Ce sont les réseaux de moyenne tension (MT) qui fournissent aux réseaux
d’utilisation les puissances nécessaires demandées. Ils doivent observer des distances limitées
de voisinage, c’est pour cela que ces réseaux se réalisent en souterrain dans les villes. (En
Algérie le niveau de tension de distribution de l’énergie est fixé à 10 kV).
Ce sont les réseaux HT/MT (30/10 kV), ils fournissent les puissances nécessaires
aux réseaux de distribution reliés entre eux, ils facilitent le secours mutuel entre régions.
Les réseaux doivent assurer le transit de l’énergie électrique avec une sécurité
suffisante, cette sécurité d’alimentation est augmentée soit :
Le principe de fonctionnement de réseau radial est à une seule voie d’alimentation. Ceci
signifie que tout point de consommation sur une telle structure ne peut être alimenté que par
un seul chemin électrique possible. Il est de type arborescent. Cette arborescence se déroule à
partir des points d’alimentation, qui sont constitués par les postes de distribution publique
HTB/HTA ou HTA/HTA (répartition). Ce schéma (figure I.4) est particulièrement utilisé pour
la distribution de la MT en milieu rural. En effet il permet facilement, et à un moindre coût,
d’accéder à des points de consommation de faible densité de charge (>>10 kVA) et largement
répartis géographiquement (>> 100 km2).
18
CHAPITRE I CONTEXTE DE L’ETUDE ET ETAT DE L’ART
Cette topologie (Figure I.5) est surtout utilisée dans les réseaux de répartition et
distribution MT. Les postes de répartition HT ou MT alimentés à partir du réseau THT sont
reliés entre eux pour former des boucles, ceci dans le but d’augmenter la disponibilité.
Cependant, il faut noter que les réseaux MT ne sont pas forcement bouclés [23].
1 : Source
2 : Poste MT/HT
3 : Poste MT/BT
4 : Consommateur
19
CHAPITRE I CONTEXTE DE L’ETUDE ET ETAT DE L’ART
Cette topologie (Figure I.6) est presque la norme pour les réseaux de transport. Tous les
centres de production sont liés entre eux par des lignes THT au niveau des postes
d’interconnexion, ce qui forme un maillage. Cette structure permet une meilleure fiabilité
mais nécessite une surveillance à l’échelle nationale voire continentale.
On obtient ainsi une meilleure sécurité, mais à un prix plus chers [5].
Source 5 Source 6
L’interconnexion entre les réseaux de transport d’électricité sert à faire passer l’énergie
d’un pays à un autre. Leur rôle premier est de permettre d’assurer la distribution d’électricité
en cas de défaillance soudaine sur le réseau national en faisant appel à l’énergie produite et
transportée par les pays voisins.
20
CHAPITRE I CONTEXTE DE L’ETUDE ET ETAT DE L’ART
Dès le mois de juin 1974, bien avant la constitution de l’Union du Maghreb Arabe
(UMA) en 1989, les entreprises publiques d’électricité des trois pays, l’Office National
Marocain de l’Electricité (ONE), la Société Nationale Algérienne de l’Electricité et du Gaz
(SONELGAZ), la Société Tunisienne de l’Electricité et du Gaz (STEG) ont décidé la création
du Comité Maghrébin de l’Electricité (Comelec), immédiatement entérinée par le Conseil
Permanent Consultatif Maghrébin (CPCM) qui regroupe les ministres de l’Economie des trois
pays.
Les compagnies des deux autres pays ont rejoint le Comité: Sonelec (Mauritanie) en
1975 et Gecol (Libye) en 1989 après la constitution de l’UMA, formant ainsi le groupe
spécialisé le plus ancien de l’Union, dont les missions consistent à promouvoir et coordonner,
à l’échelle maghrébine et vis à vis des institutions internationales, les relations sur le plan
technique, économique, commercial, industriel, du management, de la formation et des
relations sociales. Dans ce cadre, des actions concrètes et efficaces ont été conduites en
commun :
21
CHAPITRE I CONTEXTE DE L’ETUDE ET ETAT DE L’ART
Dans la pratique, l’énergie électrique distribuée se présente sous la forme d’un ensemble
de tensions constituant un système alternatif triphasé, qui possède quatre caractéristiques
principales : amplitude, fréquence, forme d’onde et symétrie [9].
I.6.1.1) Amplitude
Dans le cas idéal, les trois tensions ont la même amplitude, qui est une constante.
Cependant, plusieurs phénomènes perturbateurs peuvent affecter l’amplitude des tensions. En
fonction de la variation de l’amplitude on distingue deux grandes familles de perturbations :
- Les creux de tension, coupures et surtensions. Ces perturbations se caractérisent par des
variations importantes de l’amplitude. Elles ont pour principale origine des courts-circuits, et
peuvent avoir des conséquences importantes pour les équipements électriques.
22
CHAPITRE I CONTEXTE DE L’ETUDE ET ETAT DE L’ART
I.6.1.2) Fréquence
Dans le cas idéal, les trois tensions sont alternatives et sinusoïdales d’une fréquence
constante de 50 ou 60 Hz selon le pays. Des variations de fréquence peuvent être provoquées
par des pertes importantes de production, de l’îlotage d’un groupe sur ses auxiliaires ou son
passage en réseau séparé, ou d’un défaut dont la chute de tension résultante entraîne une
réduction de la charge [9].
La forme d’onde des trois tensions formant un système triphasé doit être la plus proche
possible d’une sinusoïde. En cas de perturbations au niveau de la forme d’onde, la tension
n’est plus sinusoïdale et peut en général être considérée comme une onde fondamentale à
50Hz associée à des ondes de fréquences supérieures ou inférieures à 50 Hz appelées
également harmoniques. Les tensions peuvent également contenir des signaux permanents
mais non-périodiques, alors dénommés bruits.
I.6.1.4) Symétrie
La symétrie d’un système triphasé se caractérise par l’égalité des modules des trois
tensions et celle de leurs déphasages relatifs. La dissymétrie de tels systèmes est
communément appelé déséquilibre [9].
La qualité du courant est relative à une dérive des courants de leur forme idéale, et se
caractérise de la même manière que pour les tensions par quatre paramètres : amplitude,
fréquence, forme d’onde et symétrie. Dans le cas idéal, les trois courants sont d’amplitude et
de fréquence constantes, déphasés de 2π/3 radians entre eux, et de forme purement
sinusoïdale.
Le terme « qualité du courant » est rarement utilisé, car la qualité du courant est
étroitement liée à la qualité de la tension et la nature des charges. Pour cette raison, « la
qualité de l’énergie électrique » est souvent réduite à « la qualité de la tension » [10].
23
CHAPITRE I CONTEXTE DE L’ETUDE ET ETAT DE L’ART
Le réseau électrique peut être soumis à de multiples perturbations. Ces défauts, qui
peuvent être mesurés grâce à l’utilisation de centrales de mesure, peuvent endommager les
machines et fragiliser toutes les installations électriques.
Un creux de tension (figure I.7) est une baisse brutale de la tension en un point d’un
réseau d’énergie électrique, à une valeur comprise (par convention) entre 90 % et 1% (CEI
61000-2-1, CENELEC EN 50160), ou entre 90 % et 10 % (IEEE 1159) d’une tension de
référence (𝑈𝑟𝑒𝑓 ) suivie d’un rétablissement de la tension après un court laps de temps compris
entre la demi-période fondamentale du réseau (10 ms à 50 Hz) et une minute .
Une tension de référence glissante, égale à la tension avant perturbation, peut aussi être
utilisée sur les réseaux MT et HT équipés de système de réglage (régleur en charge) de la
tension en fonction de la charge. Ceci permet d’étudier (à l’aide de mesures simultanées dans
24
CHAPITRE I CONTEXTE DE L’ETUDE ET ETAT DE L’ART
chaque réseau) le transfert des creux entre les différents niveaux de tension. La méthode
habituellement utilisée pour détecter et caractériser un creux de tension est le calcul de la
valeur efficace « rms (1/2) » du signal sur une période du fondamental toutes les demi-
périodes (recouvrement d’une demi-période).
La figure (I.8) montre les paramètres caractéristiques d’un creux de tension qui sont donc :
Figure I.8 : Les paramètres caractéristiques d’un creux de tension: rms (1/2)
Les creux de tension et les coupures brèves sont principalement causés par des
phénomènes conduisant à des courants élevés qui provoquent à travers les impédances des
éléments du réseau une chute de tension d’amplitude d’autant plus faible que le point
d’observation est électriquement éloigné de la source de la perturbation.
• des défauts sur le réseau de transport (HT) de distribution (BT et MT) ou sur
l’installation elle-même [9].
Les creux de tension et les coupures brèves sont causés par des phénomènes aléatoires.
Ces phénomènes concernent soit le réseau du distributeur, soit le réseau de l’utilisateur [12].
25
CHAPITRE I CONTEXTE DE L’ETUDE ET ETAT DE L’ART
I.7.1.2) Harmonique
Une harmonique (figure I.9) est une composante sinusoïdale d’une onde périodique ou
d’une quantité possédant une fréquence qui est multiple entier de la fréquence fondamentale.
a) Inters harmoniques
b) Infra-harmoniques
Les infra harmoniques sont des signaux de fréquence inférieure à celle du fondamentale.
Les courants harmoniques, qui se propagent dans les réseaux électriques, déforment
l’allure du courant de la source et polluent les consommateurs alimentés par les mêmes
réseaux. On peut classer les effets engendrés par les harmoniques en deux types [8].
Ce sont des charges, qu’il est possible de distinguer selon leurs domaines, industrielles
ou domestiques.
26
CHAPITRE I CONTEXTE DE L’ETUDE ET ETAT DE L’ART
I.7.1.3) Surtensions
27
CHAPITRE I CONTEXTE DE L’ETUDE ET ETAT DE L’ART
Des variations rapides de tension, répétitives ou aléatoires (figure I.11), sont provoquées
par des variations rapides de puissance absorbée ou produite par des installations telles que les
soudeuses, fours à arc, éoliennes, etc [15].
Les fluctuations de tension sont une suite de variations de tension ou des variations
cycliques ou aléatoires de l’enveloppe d’une tension dont les caractéristiques sont la
fréquence de la variation et l’amplitude.
28
CHAPITRE I CONTEXTE DE L’ETUDE ET ETAT DE L’ART
I.7.1.5) Déséquilibres
a) Origines de déséquilibres
29
CHAPITRE I CONTEXTE DE L’ETUDE ET ETAT DE L’ART
l’onde de tension, ou à une moyenne de la valeur efficace sur une certaine durée (pour une
onde imparfaitement périodique, la valeur efficace n’a de sens que localement, pour un
intervalle de temps suffisamment court), et non à la valeur instantanée de la tension (qui
oscille autour de 0 V avec une période de 20 ms).
30
CHAPITRE I CONTEXTE DE L’ETUDE ET ETAT DE L’ART
La stabilité d’un réseau électrique de HT est une propriété d'un système de puissance
qui lui permet de rester dans un état d'équilibre dans des conditions normales de
fonctionnement et de retrouver un état acceptable d'équilibre après avoir été soumis à
une perturbation [18].
Une perturbation sur un réseau peut être une manœuvre prévue, comme l'enclenchement
d'une inductance shunt, ou non prévue comme un court-circuit causé par la foudre entre une
phase et la terre par exemple. Lors de la perturbation, l'amplitude de la tension aux différents
jeux de barres du réseau peut varier ainsi que la fréquence. La variation de la fréquence est
due aux variations de la vitesse des rotors des alternateurs [19].
31
CHAPITRE I CONTEXTE DE L’ETUDE ET ETAT DE L’ART
Dans un réseau électrique, la stabilité de l’angle du rotor est définie comme la capacité
d’un ensemble de génératrices synchrones interconnectées de conserver le synchronisme
dans des conditions de fonctionnement normales ou après une perturbation. Un système
est instable si la différence entre les angles rotoriques des générateurs augmente
indéfiniment ou si l'oscillation transitoire provoquée par une perturbation, n'est pas
suffisamment amortie dans le temps d'évaluation.
L’instabilité angulaire se manifeste sous forme d’un écart croissant entre les angles
rotorique .Une machine qui a perdu le synchronisme sera débranchée par une protection de
survitesse ou par une protection de perte de synchronisme, ce qui met en danger l’équilibre
production consommation du système.
32
CHAPITRE I CONTEXTE DE L’ETUDE ET ETAT DE L’ART
a) La stabilité statique
Dans un réseau qui est dans l'état d'urgence, les opérateurs du centre de contrôle ont
suffisamment de temps pour ramener le système à l'état stable ou au régime normal en
apportant des modifications supplémentaires [20].
b) Stabilité dynamique
Si une perturbation mineure est effectuée sur le réseau, à partir d'un régime permanent
stable, et que le réseau retrouve son mode de fonctionnement normal en régime permanent, le
réseau est dit dynamiquement stable. Pour un réseau d'énergie électrique, on entend par
perturbation mineure des manœuvres ou des opérations normales sur le réseau, comme
l'enclenchement d'une inductance shunt, ou des variations mineures de la charge.
c) Stabilité transitoire
Lorsqu'il y a une perturbation majeure sur le réseau et que le réseau retrouve son mode
de fonctionnement normal après la perturbation, alors le réseau est dit transitoirement stable.
Les perturbations majeures sont les courts-circuits, les pertes de lignes, les bris d'équipements
majeurs comme les transformateurs de puissance et les alternateurs peuvent être très graves,
pouvant même conduire à l’effondrement total du réseau. Si l’instabilité se manifeste
directement suite à la perturbation (plus précisément dans la première La stabilité transitoire
dépend de la relation non-linéaire couples- angles. Le phénomène de la stabilité transitoire
concerne les grandes perturbations telles que [15].
33
CHAPITRE I CONTEXTE DE L’ETUDE ET ETAT DE L’ART
a- Stable
b- instable
34
CHAPITRE I CONTEXTE DE L’ETUDE ET ETAT DE L’ART
35
CHAPITRE I CONTEXTE DE L’ETUDE ET ETAT DE L’ART
Elle est définie comme la capacité du réseau électrique à maintenir les tensions des
nœuds dans les limites de fonctionnement permise en présence des grandes perturbations à
savoir la perte d’un équipement de transport ou de production, le court circuit,…etc. .[18].
Dans ce mémoire nous nous intéressons seulement à la stabilité de tension. Une étude
détaillée sera présentée dans la section suivante.
36
CHAPITRE I CONTEXTE DE L’ETUDE ET ETAT DE L’ART
Dans la plupart du temps les sources d’énergie électrique se trouvent loin des zones de
consommation. Cette situation rend le transport de l’énergie réactive très difficile à cause des
pertes réactives très élevées. Cette difficulté de transport d’énergie réactive augmente la
probabilité d’apparition d’une instabilité ou d’un effondrement de tension.
L’une des causes de l’instabilité de tension correspond à une charge élevée. Elle est
dûe à l’augmentation croissante de la demande et à un large transfert d’énergie entre
compagnies. Une instabilité de tension peut se produire en particulier lorsque la charge élevée
est plus importante que celle prévue et le risque est d’autant plus grand que la consommation
réactive est également plus grande que prévue [18].
Les planificateurs sont de plus en plus conscients des limites d'utilisation des réseaux de
transport et d'interconnexion. La situation actuelle dans beaucoup de pays au monde est
caractérisée par les tendances suivantes :
37
CHAPITRE I CONTEXTE DE L’ETUDE ET ETAT DE L’ART
Pour satisfaire la demande d'énergie sous ces conditions contradictoires, les services
publics font de plus en plus appel, pour des problèmes économiques et d'amélioration de la
sécurité, aux échanges internationaux de puissance, ce qui demande une interconnexion entre
des systèmes prévus indépendants au départ.
Le transport de la puissance réactive par les lignes électriques cause des pertes, une
diminution de la stabilité du réseau et une chute de tension à son extrémité. Afin d'éviter cela,
de la compensation de puissance réactive, série ou shunt selon les cas, est utilisé pour limiter
ce transport de puissance réactive.
Différents appareils électriques peuvent servir à réaliser cette compensation (figure I.16)
machines synchrones, batteries de condensateurs, inductance ou FACTS [22].
38
CHAPITRE I CONTEXTE DE L’ETUDE ET ETAT DE L’ART
L’une des méthodes d’améliorer la capacité d’un système électrique à résister contre les
grands incidents est d’intégrer des dispositifs à base d’électronique de puissance (FACTS)
dans le réseau de transport. L’étude, l’apport et l’utilisation de ces dispositifs font l’objet de
ce mémoire.
39
CHAPITRE I CONTEXTE DE L’ETUDE ET ETAT DE L’ART
I.11) Conclusion
Ce chapitre nous a permis d’exposer des généralités sur les réseaux électriques en
mentionnant la structure et la topologie du réseau ensuite on a parlé sur l’interconnexion entre
les pays du Maghreb et le réseau Algérien
Dans ce chapitre, nous avons aussi présenté les définitions et les caractéristiques des
différents types de stabilité d’un système de puissance. Le concept général de la stabilité est
synthétisé en trois groupes (stabilité de l’angle de rotor, de la tension et de la fréquence).
Les dispositifs FACTS sont capables de remplir diverses fonctions comme le maintien
de tension, le contrôle des flux de puissance, et aussi l’amélioration de la stabilité du réseau,
etc.
Dans le chapitre suivant, nous allons exposer le concept des FACTS, le contexte
algérien concernant ses dispositifs sera aussi abordé.
40
CHAPITRE I CONTEXTE DE L’ETUDE ET ETAT DE L’ART
Chapitre 2
41
CHAPITRE II LE CONCEPT DES FACTS
II.1) Introduction
Aussi ces réseaux électriques de taille importantes seront confrontés par divers
problèmes de fonctionnement à cause du contrôle traditionnel utilisant des systèmes de
commande électromécaniques de temps de réponse lent par rapport à ces nouveaux systèmes
FACTS à base d'interrupteurs statiques et de court temps de réponse (moins d'une seconde).
Aujourd'hui cette technologie "FACTS" s'impose pour les systèmes énergétiques en
augmentant leurs capacités de transport, en améliorant le contrôle des paramètres de ces
derniers donc leur assurer une flexibilité du transfert de l'énergie et améliorer sa stabilité.
Le concept FACTS (Flexible AC Transmission System) est né pour répondre aux
différentes difficultés croissantes de transmission dans les réseaux et surtout la maîtrise de
transit de puissance (compensateur de puissance réactive, variateur de charge universel,…)
ces dispositifs peuvent améliorer le comportement dynamique des réseaux électriques [25].
42
CHAPITRE II LE CONCEPT DES FACTS
de maintenance bien inférieur car les systèmes mécaniques s’usent beaucoup plus rapidement
que les systèmes statiques. Parmi les systèmes FACTS, on cite [26].
2
𝑬𝟏 1 p 𝑬𝟐
1 2
43
CHAPITRE II LE CONCEPT DES FACTS
𝐄𝟏 𝐄𝟐
𝐏= 𝐬𝐢𝐧𝛅𝟏𝟐 (II.1)
𝐗
Cette équation montre que la puissance transmissible par une ligne est limitée par les
paramètres énoncés ci-dessus et pas forcément par sa limite thermique. De plus, il découle de
cette équation que si l’on peut régler un, deux ou les trois paramètres, on contrôle alors le
transit de puissance dans la ligne [26].
Elle montre aussi qu'il est possible d'augmenter la puissance transitée entre deux
réseaux soit en maintenant la tension des systèmes, soit en augmentant l'angle de transport
entre les deux systèmes, soit en réduisant artificiellement l'impédance de la liaison. En jouant
sur un ou plusieurs de ses paramètres, les FACTS permettent un contrôle précis des transits de
puissance réactive, une optimisation des transit de puissance active sur les installations
existantes et une amélioration de la stabilité dynamique du réseau. Ils permettent aussi aux
consommateurs industriels de réduire les déséquilibres de charges et de contrôler les
fluctuations de tensions créées par des variations rapides de la demande de puissance réactive
et ainsi d'augmenter les productions, de réduire les coûts et d'allonger la durée de vie des
équipements [27].
En effet, les FACTS permettent de :
Les FACTS sont utilisés aussi pour le filtrage des courants harmoniques et la
stabilisation de la tension. L'ordre de grandeur de la puissance d'un FACTS va de
quelques MVA (Méga Volts Ampères) à quelques centaines de MVA. Ils s'appliquent dans
deux secteurs principaux:
44
CHAPITRE II LE CONCEPT DES FACTS
➢ Réseaux Industriels
Le réseau de transport algérien est en phase d’expansion, car il doit répondre à la forte
augmentation de la demande en électricité (+ 5 à 7% par an). Les principaux besoins en
électricité sont domestiques liés:
Le développement du réseau 400 000 Volts est mis en œuvre à la fois dans l’axe:
• Nord-Sud (raccordement des réseaux du Sud, jusqu’alors le point trop isolé du réseau
national).
45
CHAPITRE II LE CONCEPT DES FACTS
En 2002, un total de trois SVC (static var compensator) a été introduit dans le réseau
national de la Sonelgaz: un dispositif à la sous station de Naama et deux à Béchar (figure
II.2).
Les trois SVC ont une classe identique, -10/+40Mvar à la tension 220 kV (figure II.3) et
l’une des plates- formes de ses trois SVC est montrée par la figure (II.2) Le réseau est
constitué d’une ligne de 500km sous une tension de 220kv. Un seul circuit aérien de la ligne
de transmission pour l’alimentation de la charge éloignée dans la partie ouest du pays.
Des productions locales de diesel et des turbines à gaz alimentent les charges locales de
Béchar depuis le début des années quatre vingt dix et elles ont été fermées pendant l’année
2002.
Deux sous stations 220/60 kV, une intermédiaire (Naama) et une à la fin de la ligne
(Béchar) ont été équipées avec des SVC (figure II.3) pour les objectifs suivants :
46
CHAPITRE II LE CONCEPT DES FACTS
Figure II.3: Photo montrant l’une des Plates-formes des trois SVC de l’Algérie [26]
47
CHAPITRE II LE CONCEPT DES FACTS
Dispositifs
FACTS
48
CHAPITRE II LE CONCEPT DES FACTS
Le but de cette section est de donner une description brève et de définir différent shunt,
série et combinés série-shunt dispositifs FACTS, nous allons utiliser les termes et les
définitions d’IEEE [26].
49
CHAPITRE II LE CONCEPT DES FACTS
50
CHAPITRE II LE CONCEPT DES FACTS
51
CHAPITRE II LE CONCEPT DES FACTS
52
CHAPITRE II LE CONCEPT DES FACTS
53
CHAPITRE II LE CONCEPT DES FACTS
FACTS
Autres
Shunt Series Hybrides
FACTS
Serie-
Thyristors GTO Thyristors GTO
Shunt
STATCOM
SSG
BESS SSSC
SMES TCVR
SVC TCSC
UPFC TCPAR
TCR TSSSC
TCPST TCPSR
TSC GCSC
IPC TCVL
TCBR TCSR
SVS IPFC
TSR TSSR
54
CHAPITRE II LE CONCEPT DES FACTS
Le convertisseur STATCOM
Produit les ondes rectangulaires de tension triphasée équilibrée. Un compensateur
statique pouvant générer ou absorber une puissance réactive. Il s'agit du STATCOM
(Compensateur Statique) qui a connu jusqu’à présent sous différents appellations.
1. ASVC (Advanced Static Var Compensator)
2. STATCON (Static Condenser)
3. SVG (Static Var Generator)
4. SVC light (ABB)
5. SVC plus (SIEMENS)
Le principe de ce type de compensateur est connu depuis la fin des années 70 mais ce
n’est que dans les années 90 que ce type de compensateur a connu un essor important grâce
aux développements des interrupteurs GTO de forte puissance [27].
Le STATCOM possède plusieurs avantages par rapport aux compensateurs
conventionnels.
✓ La vitesse de réaction, la réponse en moins d’un cycle à des variations de la
tension.
55
CHAPITRE II LE CONCEPT DES FACTS
➢ Si la tension 𝑉𝑠ℎ est inférieure à la tension V, le courant circulant dans l’inductance est
déphasé de-π/ 2 par rapport à la tension V ce qui donne un courant inductif (figure
II.7.a).
➢ Si la tension𝑉𝑠ℎ , est supérieur à V, le courant circulant dans l’inductance est déphasé
de +π/ 2 par rapport à la tension V ce qui donne un courant capacitif (figure II.7.b).
➢ Si la tension 𝑉𝑠ℎ est égale à V, le courant circulant dans l’inductance est nul et par
conséquent il n’y a pas d’échange d’énergie.
V
𝐼𝑠ℎ
𝑉𝑠ℎ
𝑉𝑠ℎ
V
𝐼𝑠ℎ
56
CHAPITRE II LE CONCEPT DES FACTS
V
Dépassement
Dépassement transitoire en
transitoire en fonctionnement
fonctionnement
𝐼𝑠ℎ
𝐼𝑚𝑖𝑛 𝐼𝑚𝑎𝑥
Capacitif Inductif
Le STATCOM permet le même contrôle qu’un SVC mais avec plus de robustesse, ce
dispositif est capable de délivrer la puissance réactive même si la tension au jeu de barres
(nœud de connexion) est très faible, d'après sa caractéristique on constate que le courant
maximal du STATCOM est indépendant de la tension du nœud.
Pour un STATCOM idéal, n'ayant pas des pertes actives, l'équation (II.2) décrit le
transfert de puissance réactive dans le réseau électrique [5].
Si |𝑉𝑘 | > 𝑉𝑠ℎ , 𝑄𝑠ℎ devienne positive et le STATCOM absorbe la puissance réactive.
Si |𝑉𝑘 | < 𝑉𝑠ℎ , 𝑄𝑠ℎ devienne négative et le STATCOM fournie la puissance réactive.
57
CHAPITRE II LE CONCEPT DES FACTS
Il est formé d’un convertisseur de tension inséré en série dans la ligne par
l’intermédiaire d’un transformateur (figure II.9). Le SSSC agit sur le courant de ligne en
insérant une tension en quadrature avec ce dernier, la tension pouvant être capacitive ou
inductive. Un SSSC est capable d’augmenter ou de diminuer le flux de puissance dans une
ligne, voire d’en inverser le sens. Le comportement d’un SSSC peut être assimilé à celui d’un
condensateur ou d’une inductance série réglable. La différence principale réside dans le fait
que la tension injectée n’est pas en relation avec le courant de ligne. De ce fait, le SSSC
présente l’avantage de pouvoir maintenir la valeur de la tension insérée constante,
indépendamment du courant [26].
Ce type de compensateur série (Compensateur Synchrone Statique Série) est le plus
important dispositif de cette famille. Il est constitué d’un onduleur triphasé couplé en série
avec la ligne électrique à l'aide d'un transformateur. Ce dispositif possède des avantages si
l’on compare avec le TCSC
➢ Elimination des composants passifs (inductance et capacités);
➢ Une aptitude symétrique dans les deux modes (inductif et capacitif).
Transformateur
série
Son rôle est d’introduire une tension triphasée, à la fréquence du réseau, en série avec la
ligne de transport.
58
CHAPITRE II LE CONCEPT DES FACTS
Cela évite l'apparition des oscillations dues à la résonance avec les éléments inductifs du
réseau. La caractéristique statique d’un Compensateur Synchrone Statique Série est présentée
par la figure (II.10).
Le SSSC injecte en série une tension alternative avec une amplitude et un angle de
phase réglable dans la ligne de transport à l’aide d’un transformateur série. Le SSSC peut
produire où absorber de la puissance réactive suivant la commande de convertisseur statique,
il permet d’assurer une compensation shunt indépendante à la ligne de transport. Il fourni ou
absorbe la puissance réactive nécessaire localement et produit de la puissance active comme
résultat de l’injection en série d’une tension [21].
59
CHAPITRE II LE CONCEPT DES FACTS
Idéalement la tension 𝑉𝑠𝑒 est à 90 du courant de la ligne ce qui fait qu'aucun échange
de la puissance active n’est entre le réseau et le SSSC. Pratiquement il y a toujours une petite
composante de cette tension 𝑉𝑠𝑒 en phase avec le courant 𝐼𝑙 qui génère une petite quantité de
la puissance active pour couvrir les pertes dans le convertisseur.
60
CHAPITRE II LE CONCEPT DES FACTS
61
CHAPITRE II LE CONCEPT DES FACTS
SVC 40$/Kvar
TCSC 40$/Kvar
STATCOM 50$/Kvar
62
CHAPITRE II LE CONCEPT DES FACTS
Les différents dispositifs FACTS présentés dans ce chapitre possèdent tous leurs propres
caractéristiques tant en régime permanent qu'en régime transitoire. Chaque type de dispositif
sera donc utilisé pour répondre à des objectifs bien définis. Des considérations économiques
entreront également dans le choix du type d'installation à utiliser. Le tableau (II.2) synthétise
les principaux bénéfices techniques des nouvelles technologies de FACTS. Le nombre "+"
est proportionnel à l'efficacité du dispositif.
STATCOM + +++ ++ ++
SSSC ++ + +++ ++
63
CHAPITRE II LE CONCEPT DES FACTS
B. Les inconvénients
L’introduction des harmoniques du réseau électrique ce qui le rend pollué, c'est-à- dire le
signal sera tendu et non sinusoïdale. Il rend le réseau vulnérable à la surtension dûe aux
commutations répétitives.
Nous avons décidé, pour la suite de notre travail, de ne pas étudier l’impact de chaque
catégorie des FACTS dans un réseau électrique. Notre choix s’est porté sur l’étude du
Compensateur Statique Synchrone (STATCOM) et du Conpensateur statique série
synchrone (SSSC).Il nous a semblé raisonnable d’essayer d’analyser l’impact de la
compensation shunt et de la compensation série de façon séparée avant de regrouper l’étude
de ces concepts FACTS à l’aide de la compensation hybride.
II.9) Conclusion
Nous avons présenté dans ce chapitre, en premier lieu, le concept FACTS, ainsi, nous
avons donné une brève description et des définitions des divers types de dispositifs FACTS.
Cette description est adoptée comme classification universelle des systèmes FACTS. La
plupart d'entre eux sont déjà en service dans la pratique. Si aujourd'hui les FACTS sont encore
peu utilisés par rapport à leur potentiel, les évolutions techniques de l'électronique de
puissance vont rendre les solutions FACTS de plus en plus compétitives face aux
renforcements des réseaux, le contexte algérien a été abordé ainsi que la conception et le
fonctionnement des 2 dispositifs retenus pour cette étude.
64
CHAPITRE II LE CONCEPT DES FACTS
Nous avons choisi d'étudier le STATCOM et le SSSC comme dispositifs FACTS pour
contrôler et améliorer la tension et la puissance réactive. Le chapitre suivant (chapitre III) sera
dédié à la modélisation des systèmes FACTS.
65
Chapitre 3
66
CHAPITRE III MODELISATION DU SYSTEME ETUDIE, DE LA CHARGE AU RESEAU COMPLET
Dans le but d’étudier l’impact des FACTS sur l’amélioration de tension des réseaux
électriques, des modèles appropriés sont nécessaires à développer. Nous tenons à mentionner
que plusieurs logiciels incorporent ces modèles. Dans ce chapitre nous allons présenter les
modèles mathématiques du STATCOM et du SSSC retenus au chapitre II.
III.1) Introduction
Pour pouvoir observer l'impact des dispositifs FACTS dans un réseau électrique, il est
nécessaire de les représenter par des modèles. Ceux-ci sont ensuite intégrés dans des
programmes de calcul permettant de simuler leurs effets sur l'ensemble du système.
Plusieurs modèles de FACTS ont été développés, tant pour des régimes de
fonctionnement stationnaire que dynamique. Certains modèles sont spécifiques à un type de
dispositif alors que d'autres, plus généraux, sont utilisés pour représenter plusieurs FACTS.
Dans le cadre de ce mémoire et plus précisément le chapitre quatre, c'est l’impact des
dispositifs FACTS sur le réseau de transport qui est étudié. Dans ce contexte, nous nous
restreignons à l'étude de l’effondrement de tension et plus particulièrement aux effets des
FACTS sur la stabilité des tensions.
La modélisation des FACTS est effectuée sur la base des éléments utilisés dans les
calculs de l’écoulement de puissance. Ce sont plus particulièrement les générateurs, les
charges, les éléments shunt ainsi que les lignes et les transformateurs.
Les générateurs sont des éléments qui permettent la conversion de l'énergie (mécanique,
photonique, chimique...) vers une forme électrique. Ils peuvent fournir, ou consommer, de
l'énergie active ou réactive et ils peuvent maintenir un niveau de tension désirée.
Un générateur peut être considéré comme une source de puissance active et réactive qui
peut maintenir une tension de consigne. À cause de facteurs comme la limite thermique du
rotor, celle du stator et la limite de stabilité au régime permanent, le fonctionnement d'un
générateur est limité en puissance active ainsi qu'en puissance réactive. Ainsi un générateur
peut être modélisé dans le calcul d’écoulement de puissance par le schéma de la figure (III.1).
Dans l’analyse de l’écoulement de puissance, les générateurs sont modélisés comme des
injecteurs de courants. La puissance active délivrée par le générateur est réglée à travers le
contrôle de la turbine, qui doit être dans les limites de la capacité du système turbine
67
CHAPITRE III MODELISATION DU SYSTEME ETUDIE, DE LA CHARGE AU RESEAU COMPLET
𝑆𝑖 i 𝑉𝑖 𝛿𝑖
𝑃𝐺𝑖 , 𝑄𝐺𝑖
𝑄𝐺𝑖
Figure III.1 : Modèle du générateur
Avec :
Dans les calculs de transit de puissance, la puissance PGi est prise constante et la
tension V i peut être maintenue en module à une valeur consigne constante. La phase δi et la
puissance réactive quand à elles dépendent de l'état du réseau. Lorsque QGi dépasse une de ces
limites, sa valeur est fixée à cette valeur limite et la tension ne peut plus être contrôlée. Le
nœud n'est plus considéré comme générateur mais comme une charge.
68
CHAPITRE III MODELISATION DU SYSTEME ETUDIE, DE LA CHARGE AU RESEAU COMPLET
Les charges représentent les consommateurs connectés au réseau (figure III.2). Elles
correspondent à des injections négatives aux nœuds. Les charges sont modélisées par des
puissances constantes indépendantes de la tension nodale:
Où
La puissance réactive QLi peut être positive ou négative selon que la charge est de nature
inductive ou capacitive respectivement.
i
PLi , Q Li
69
CHAPITRE III MODELISATION DU SYSTEME ETUDIE, DE LA CHARGE AU RESEAU COMPLET
c) élément
III.2.4) Modèles de la ligne [26] capacitif
Les lignes sont définies par leur schéma en 𝜋 (figure III.4) qui caractérise en général les
lignes moyennes dont les paramètres sont la résistance r, la réactance 𝑥 = 𝐿 ω et la
susceptance b =𝐶𝜔. Dans le cas des lignes longues, on peut toujours se ramener à un schéma
équivalent en 𝜋. Les lignes de transport sont modélisées par leur schéma en 𝜋 classique, dans
lequel la conductance transversale est négligée.
i 𝑟𝑖𝑘 𝑥𝑖𝑘 k
𝑏𝑖𝑘𝑜 𝑏𝑖𝑘𝑜
2 2
La matrice d'admittance nodale d'une ligne reliant un nœud i à un nœud k est donné par
l’équation (III.5).
70
CHAPITRE III MODELISATION DU SYSTEME ETUDIE, DE LA CHARGE AU RESEAU COMPLET
1 (III.6)
yik =
rik + j 𝓍ik
Avec:
Avec :
Chaque nœud est caractérisé par quatre variables: Pi, Qi, Vi, θi. Si on connaît deux des
quatre variables nous permettent de déterminer les deux autres à partir des équations
principales de l'écoulement de puissance. En pratique, le problème se pose autrement. Pour
cela il faut classifier les nœuds du système comme suit (Tableau III.1) :
➢ Nœud de charge (P-Q). Pour ce type de nœuds, on associe généralement les charges.
Ces dernières sont caractérisées par la consommation des puissances active et réactive.
On peut aussi associer des générateurs avec des puissances active et réactive fixées.
Les variables à déterminer sont le module et la phase de la tension.
➢ Nœud générateur (P-V). Pour ce type de nœuds, on associe les centrales de
production. On spécifie la puissance active et le module de la tension. Les variables à
déterminer sont la phase de la tension et la puissance réactive.
➢ Nœud bilan (slack bus). Pour ce type de nœud on associe la centrale de production la
plus puissante. Dans un nœud k (nœud de référence ou slack bus), on spécifie la phase
et le module de la tension. Les valeurs à déterminer sont les puissances actives et
réactives.
71
CHAPITRE III MODELISATION DU SYSTEME ETUDIE, DE LA CHARGE AU RESEAU COMPLET
avec :
i 𝑟𝑖𝑘 𝑥𝑖𝑘 𝑘
Si Ii 𝑚 Ik
Im
μik : 1 Um Uk
Ui
72
CHAPITRE III MODELISATION DU SYSTEME ETUDIE, DE LA CHARGE AU RESEAU COMPLET
𝐼𝑠 : courant de la machine.
Les composantes de la tension 𝑉𝑠 aux bornes de la machine suivant les axes d-q sont
𝑉𝑑 = 𝐸 ′ 𝑑 − 𝑟𝐼𝑑 − 𝑋 ′ 𝑞 𝐼 ′ 𝑞 (III.10)
73
CHAPITRE III MODELISATION DU SYSTEME ETUDIE, DE LA CHARGE AU RESEAU COMPLET
(III.12)
𝐸𝑠ℎ = 𝑉𝑠ℎ (𝑐𝑜𝑠𝛿𝑠ℎ + 𝑗𝑠𝑖𝑛𝛿𝑠ℎ )
𝑉𝑠ℎ − 𝑉𝑖
𝐼𝑠ℎ = (III.13)
𝑗𝑋𝑖
74
CHAPITRE III MODELISATION DU SYSTEME ETUDIE, DE LA CHARGE AU RESEAU COMPLET
La puissance de transmission entre les deux systèmes peut être représentée par :
𝑉𝑖 𝑉𝑠ℎ
𝑃= 𝑠𝑖𝑛(𝛿𝑖− 𝛿𝑠ℎ ) (III.14)
𝑋
Où 𝑉𝑖 𝑉𝑠ℎ est la tension aux nœuds (𝛿𝑖 𝛿𝑠ℎ ) l’angle entre la tension et X, impédance de la
ligne. Après l’exécution de quelques opérations complexes, les équations de puissance active
et réactive sont obtenues comme suit :
𝑃𝑠ℎ = 𝑉𝑖2 𝑔𝑠ℎ − 𝑉𝑖 𝑉𝑠ℎ (𝑔𝑠ℎ 𝑐𝑜𝑠(𝜃𝑖 − 𝜃𝑠ℎ ) + 𝑏𝑠ℎ 𝑐𝑜𝑠(𝜃𝑖 − 𝜃𝑠ℎ )) (III.16)
𝑄𝑠ℎ = −𝑉𝑖2 𝑏𝑠ℎ − 𝑉𝑖 𝑉𝑠ℎ (𝑔𝑠ℎ 𝑠𝑖𝑛(𝜃𝑖 − 𝜃𝑠ℎ ) − 𝑏𝑠ℎ 𝑠𝑖𝑛(𝜃𝑖 − 𝜃𝑠ℎ )) (III.17)
75
CHAPITRE III MODELISATION DU SYSTEME ETUDIE, DE LA CHARGE AU RESEAU COMPLET
A partir du diagramme vectoriel, on peut voir que la tension injectée en série contrôle
directement la tension à travers l’inductance X de la ligne, qui, en la augmentant, résulte en
Figure III.8 : Source de tension série pour la compensation
une augmentation dans la valeur du courant, et par conséquence une augmentation dans la
puissance transmissible à travers la ligne. Ce fonctionnement est similaire à une compensation
série par un condensateur. Si on écrit la tension générée par le SSSC en fonction du courant
de la ligne on obtient le même résultat que dans une compensation série avec un
condensateur.
𝑈= -j𝑋𝐶 𝐼 (III.18)
𝑈1 −𝑈𝑞 −𝑈2
𝐼= (III.19)
𝑗𝑋
𝟏 (𝑈 −𝑈 ) (III.20)
𝑰= (( 𝑈𝟏 − 𝑈𝟐 ) − 𝑈𝒒 . 𝟏 𝟐 )
𝒋𝑿 |𝑈 −𝑈 | 𝟏 𝟐
𝑈 2 = U2
et
(III.23)
76
CHAPITRE III MODELISATION DU SYSTEME ETUDIE, DE LA CHARGE AU RESEAU COMPLET
𝑈1 𝑈2 𝑠𝑖𝑛𝛿 𝑈𝑞 (III.25)
P=
𝑋
(1 − )
√𝑈12 +𝑈22 −2𝑈1 𝑈2 𝑐𝑜𝑠𝛿
77
CHAPITRE III MODELISATION DU SYSTEME ETUDIE, DE LA CHARGE AU RESEAU COMPLET
III.3) Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons modélisé les différents composants du réseau électrique à
savoir : les lignes de transport, les transformateurs et les charge, les machines
synchrones…etc
78
Chapitre 4
79
CHAPITRE IV AMELIORATION DE LA STABILITE DU RESEAU DE TRANSPORT PAR LES FACTS
IV.1) Introduction
Le mécanisme qui sous-tend cet affaissement des tensions est l’instabilité de tension et
la catastrophe qui en résulte est l’effondrement de tension [34].
En termes simples, l’instabilité de la tension provient d’un comportement des charges
qui tend à ramener la consommation de puissance de celles-ci au-delà de ce que peuvent
fournir, ensemble, le réseau de transport et les générateurs.
Dans de nombreux réseaux à travers le monde, l’instabilité de tension est considérée
comme une source majeure de défaillance, au moins aussi importante que les surcharges
thermiques d’équipements (et le risque associé de déclenchements en cascade) ou l’instabilité
angulaire (perte de synchronisme entre générateurs), connues depuis plus longtemps.
Plusieurs facteurs contribuent à cet état de fait:
- comme on le sait, la construction de nouvelles lignes électriques est de
plus en plus difficile, souvent retardée et parfois impossible;
- la concentration de la production dans ces centrales de plus en plus
puissantes a diminué le nombre de points tenus en tension dans le réseau et
augmenté les distances électriques entre centres de production et de consommation.
Certes, l’émergence de la production décentralisée va quelque peu inverser cette
tendance en rapprochant producteurs et consommateurs. Encore faut –il que ces
sources d’énergie fournissent les services auxiliaires que sont la régulation de
tension et la mise à disposition d’une réserve de puissance réactive;
- l’usage massif de condensateurs shunt pour soutenir le profil de tension
permet de transporter de plus grandes quantités de puissance mais rapproche le point
80
CHAPITRE IV AMELIORATION DE LA STABILITE DU RESEAU DE TRANSPORT PAR LES FACTS
Plusieurs outils de simulation ont été utilisés dans l’analyse et l’étude des réseaux
électriques tels que (Matlab, EMTP, Etap, PowerWorld, PSAT,… etc). Ces logiciels
permettent de nous renseigner sur les différents facteurs d’un réseau électrique et à simuler les
différents cas pour avoir les paramètres du réseau. Ces derniers utilisent les mêmes
concepts. Dans ce mémoire, le logiciel PSAT est utilisé pour l’analyse de la stabilité de
tension d’un réseau de transport.
PSAT est un logiciel librement distribués conçu par Federico Milano basé sur
MATLAB pour l'analyse et l’optimisation des réseaux électriques. L’interface graphique
interactive du PSAT permet à l’utilisateur d’effectuer les fonctions statiques et dynamiques
suivantes [35]:
81
CHAPITRE IV AMELIORATION DE LA STABILITE DU RESEAU DE TRANSPORT PAR LES FACTS
Toutes les opérations de PSAT peuvent être réparties en deux genres d’analyse:
La définition et les types de la stabilité des réseaux électriques sont représentés dans le
chapitre I.
Durant les dernières décennies, la stabilité de tension dans les systèmes d'alimentation
est devenue un vaste champ de recherches. Les phénomènes d'instabilité en tension peuvent
s’étendre dans une plage de temps allant de quelques secondes à quelques heures et ont été
étudiés en utilisant une variété de modèles statiques et dynamiques, y compris les régulateurs
et les dispositifs électroniques de puissance.
82
CHAPITRE IV AMELIORATION DE LA STABILITE DU RESEAU DE TRANSPORT PAR LES FACTS
Les sujets pertinents pour le marché de l'électricité et pour les techniques optimales
d'écoulement de puissance sont généralement les phénomènes d’effondrement de tension
résultant des variations de charge et des opérations de commutation. L’effondrement de
tension est généralement la conséquence de l'augmentation de la charge dans les systèmes
caractérisés par des conditions de chargement lourd et / ou lorsque survient une modification
dans le système, comme une ligne hors service. Le résultat est, généralement, que le point de
fonctionnement actuel, qui est stable, «disparaît» et le système transitoire suivant conduit à
une rapide, irrécupérable, baisse de tension.
Dans la théorie de la bifurcation, il est supposé que les équations du système dépendent
d'un ensemble de paramètres avec des variables d'état, comme suit:
0 = 𝑓 (𝓍 , λ) (IV.1)
avec :
𝓍 : Variables dépendantes.
𝜆 : Facteur de charge.
Alors, les propriétés de la stabilité / instabilité sont évaluées en variant ‘‘lentement’’ les
paramètres. Dans ce mémoire, le paramètre utilisé pour étudier la proximité du système de
l’effondrement de tension est le soi-disant facteur de charge 𝜆 (𝜆 ∈ ℛ), ce qui modifie les
puissances du générateur et la charge comme suit:
𝑃𝐺1 = (1 + 𝜆)(𝑃𝐺0 + 𝑃𝑆 )
(IV.2)
𝑃𝐿1 = (1 + 𝜆)(𝑃𝐿0 + 𝑃𝐷 )
𝑃𝐿1 = (1 + 𝜆)(𝑃𝐿0 + 𝑃𝐷 )
83
CHAPITRE IV AMELIORATION DE LA STABILITE DU RESEAU DE TRANSPORT PAR LES FACTS
Avec :
𝑃𝐺0 : Puissance active du générateur
Les puissances qui multiplient λ sont appelées les puissances de direction. Les équations
(IV.2) diffèrent du modèle généralement utilisé dans l'analyse du calcul continu de
l’écoulement de puissance (CPF), c'est-à-dire.
Où le facteur de charge touche uniquement les variables puissances PS et PD. Dans les
diagrammes typiques de bifurcation, les P
tensions sont tracées en fonction de λ, c'est à dire la
L2 = (PL0 + λPD )
mesure de la capacité de charge du système, obtenant ainsi les courbes V(p).
Les indices 0, 1 et 2 dénotent le cas de base, le premier point et le deuxième point de
directions des puissances respectivement.
84
CHAPITRE IV AMELIORATION DE LA STABILITE DU RESEAU DE TRANSPORT PAR LES FACTS
a) Pas prédicteur
Au point d'équilibre générique p, la relation suivante s'applique:
d𝑓 d𝓍 d𝑓
𝑓(𝓍 p , λp ) = 0 ⇒ | = D𝓍 𝑓|p | + | =0 (IV.4)
dλ p dλ p dλ p
Et le vecteur tangent peut être approximé par:
d𝓍 Δ𝓍p (IV.5)
𝜏p = | ≈
dλ p ∆λp
∂𝑓
𝜏𝑝 = − D𝓍 𝑓|−1
p | (IV.6)
∂λ p
∆𝓍p = 𝜏𝑝 ∆λp
À ce point un pas de grandeur k de contrôle doit être choisi pour déterminer la quantité Δ𝓍𝑝
et Δ𝜆𝑝 , avec une normalisation afin d'éviter de grands pas quand ‖𝜏𝑝 ‖ est grand.
𝑘 𝑘 𝜏𝑝
Δ𝜆𝑝 ≜ ‖𝜏𝑝 ‖
Δ𝓍𝑝 ≜ ‖𝜏𝑝 ‖ (IV.7)
𝜏𝑝
(𝓍𝑝 , 𝜆𝑝 )
𝑓(𝓍, 𝜆) = 0
85
CHAPITRE IV AMELIORATION DE LA STABILITE DU RESEAU DE TRANSPORT PAR LES FACTS
b) Pas correcteur
Pour le pas correcteur, l’ensemble des équations n+1 est résolu:
𝑓(𝓍 , λ) = 0
(IV.8)
𝜂(𝓍, λ) = 0
0
90
P
(𝓍𝑝 , 𝜆𝑝 ) (𝓍𝑐 , 𝜆𝑐 )
𝑓(𝓍, 𝜆) = 0
Tandis que pour la paramétrisation locale, soit, le paramètre 𝜆 soit la variable 𝓍𝑖 est forcée
d’être une valeur fixe.
( x, ) c p p (IV.10)
86
CHAPITRE IV AMELIORATION DE LA STABILITE DU RESEAU DE TRANSPORT PAR LES FACTS
Ou
( x, ) xci x pi x pi (IV.11)
Le choix pour que la variable soit fixe dépend du collecteur de bifurcation de 𝑓, comme
c’est présenté à la figure (IV.5).
x
Correcteur
Correcteur
λ
Figure IV.5: Calcul continu de l’écoulement de puissance: pas
correcteur obtenu par les moyens de la paramétrisation locale
Les données des jeux de barres ainsi que les caractéristiques des branches sont
indiquées dans l’annexe A1.
Le réseau de transport IEEE-39 nœuds est constitué de 3 régions (figure IV.7). Chaque
région contient des nœuds PV et des nœuds PQ ainsi des générateurs synchrones
87
CHAPITRE IV AMELIORATION DE LA STABILITE DU RESEAU DE TRANSPORT PAR LES FACTS
88
CHAPITRE IV AMELIORATION DE LA STABILITE DU RESEAU DE TRANSPORT PAR LES FACTS
Générateurs synchrones:
30 ,31,32,33,34,35,36,37,
38,39
89
CHAPITRE IV AMELIORATION DE LA STABILITE DU RESEAU DE TRANSPORT PAR LES FACTS
Début
Non La courbe PV
complète
Oui
IV.5) Emplacement du STATCOM
Fin
90
CHAPITRE IV AMELIORATION DE LA STABILITE DU RESEAU DE TRANSPORT PAR LES FACTS
D’après le profil de tension (figure IV.9) ainsi une présentation des nœuds critiques sur
la figure (IV.10) et leurs courbes V(p) obtenues par la méthode du CPF illustrée aux figures
(IV.11, IV.12, IV.13), nous implanterons le STATCOM sur le nœud de charge le plus fragile
du réseau de transport. Le point de chargement maximal ou le point de bifurcation quand la
matrice jacobienne est singulière survient à 𝝀=2.2806 p.u
1.2
1
Tensions (pu)
0.8
0.6 1.05pu
0.95 pu
Tension de base
0.4
0.2
0
0 5 10 15 20 25 30 35 40
Noeuds
Les noeuds
fragiles :
8,7,5,6,4,12,14
Zone I
le noeud le plus
critique : 8
Les noeuds
fragiles :
3,18,17,27
Réseau IEEE 39-nœuds Zone II
le noeud le plus
critique: 3
Les noeuds
fragiles
15,16,24,21,28
Zone III
le noeud le plus
critique : 15
91
CHAPITRE IV AMELIORATION DE LA STABILITE DU RESEAU DE TRANSPORT PAR LES FACTS
Zone 1 Zone 2
1.4 V4 1.2
V5 V3
V6 1.15 V17
1.2 V18
V7
1.1
V8 V27
1 V12 1.05
V14
Tensions (p.u)
1
Tensions(p.u)
0.8 X: 2.28
Y: 0.6766 0.95
0.6 0.9
0.85
0.4
0.8
0.2 0.75
0.7
0 0 0.5 1 1.5 2 2.5
0 0.5 1 1.5 2 2.5 Lambda(p.u)
Lambda (p.u)
Figure IV.11: Courbe V(P) de la zone 1 Figure IV.12: Courbe V(P) de la zone 2 du système
du système (état de base) (état de base)
Zone 3
1.1
V15
1.05 V16
V21
1
V24
0.95 V28
Tensions(pu)
0.9
0.85
X: 2.28
Y: 0.7822
0.8
0.75
0.7
0.65
Le calcul du CPF sur le réseau seul (c’est – à dire sans y insérer le STATCOM) a
montré que le nœud concerné est le nœud 8 de la zone 1.
92
CHAPITRE IV AMELIORATION DE LA STABILITE DU RESEAU DE TRANSPORT PAR LES FACTS
prévoir que par l'introduction du STATCOM aux nœuds critiques, le profil de tension sera
plat et le facteur de charge du système va augmenter.
Les gestionnaires des réseaux électriques imposent une tolérance de ± 5% sur la tension
du réseau de transport pour garantir une qualité de distribution de l’électricité. Nous
prendrons donc 𝑈𝑚𝑖𝑛 = 0.95p.u et 𝑈𝑚𝑎𝑥 = 1.05 p.u (soit respectivement 95KV et 105 KV
pour notre réseau de transport de 100KV nominal). On obtient les valeurs nominales de la
puissance réactive du STATCOM par [21]:
Et
𝑄𝑚𝑚𝑖𝑛 = 𝐼𝑐𝑚𝑎𝑥 ∗ 𝑈𝑚𝑖𝑛 (IV.13)
𝑈max − 𝑈𝑚𝑖𝑛
D’où 𝑋𝑆𝐿 = (IV.14)
𝐼𝐿𝑚𝑎𝑥 − 𝐼𝑐𝑚𝑎𝑥
Avec :
Quand le STATCOM est connecté au nœud 8 on observe, d’après la figure (IV.14) que
les nœuds les plus fragiles de la zone 1 ont un profil de tension plus plat que l’état de base et
introduire le STATCOM va augmenter le facteur de charge à la valeur maximale. Comme
attendu, le point de bifurcation pour le STATCOM placé au nœud 8 survient à une valeur de
charge supérieure, c.-à-d. λ = 2.31 p.u. Sa puissance réactive capacitive calculée d’après les
équations IV.12 et IV.13, est de – 380 Mvar /+ 420 Mvar, pour une puissance de base de
100MVA.
93
CHAPITRE IV AMELIORATION DE LA STABILITE DU RESEAU DE TRANSPORT PAR LES FACTS
Zone : STATCOM au 8
1.1
1.05
0.95
Tensions(pu
V4
0.9 V5
V6
V7
0.85
V8
V12
0.8 V14
X: 2.315
Y: 0.7441
0.75
0.7
0 0.5 1 1.5 2 2.5
Lambda(pu)
1.05pu
0.95 pu
1.2 Tension de base
Tension avec STATCOM au noeud 8
1
Tension 'pu)
0.8
0.6
0.4
0.2
0
0 5 10 15 20 25 30 35 40
Noeuds
94
CHAPITRE IV AMELIORATION DE LA STABILITE DU RESEAU DE TRANSPORT PAR LES FACTS
15
15
10 Pertes actives de base
Pertes actives avec STATCOM au 8
5
-5
-10
0
-15
-5
-20 0 5 10 15 20 25 30 35 40
0 5 10 15 20 25 30 35 40
Noeuds
Noeuds
Figure IV.17: Profils de pertes de
Figure IV.16: Profils de pertes de puissances actives puissances réactives avec STATCOM au
avec STATCOM au nœud 8 nœud 8
Paramètre de charge(p.u)
2.34
2.34
2.33 2.32
2.3164
2.32
2.31
2.3
Paramètre de
2.29 2.2806 charge(p.u)
2.28
2.27
2.26
2.25
Base STATACOM au STATACOM au STATACOM au
nœud 08 nœud 03 nœud 15
95
CHAPITRE IV AMELIORATION DE LA STABILITE DU RESEAU DE TRANSPORT PAR LES FACTS
Les courbes V(p) avec le STATCOM sur les nœuds 3 et 15 sont illustrés sur les figures
(IV.19) et (IV.20) ainsi leurs profils des tensions sont illustrés sur les figures (IV.21) et
(IV.22).
D’après ces figures, on constate une légère amélioration de tension sur les nœuds 2, 3 et
4 pour le cas du STATCOM placé sur le nœud 3.
Pour le cas du STATCOM placé sur le nœud 15, on remarque sur les profils des
tensions une légère baisse de tension sur les nœuds 5, 6, 7, 8, 9, 11 et 13 et une amélioration
pour les nœuds 15, 16, 17, 18 et 20.
1.15
1.05
1.1
1
1.05
1 0.95
Tension (pu)
Tensions(pu)
V15
0.95 0.9 V16
V21
0.9 V24
V3 X: 2.325 0.85
V17 Y: 0.8385 V28
0.85
V18
V27 0.8
0.8 X: 2.34
Y: 0.7461
0.75 0.75
0.7
0 0.5 1 1.5 2 2.5 0.7
0 0.5 1 1.5 2 2.5
Lambda(pu)
Lambda(pu)
Figure IV.19: Courbe V(P) avec STATCOM au Figure IV.20: Courbe V(P) avec STATCOM au
nœud 03 nœud 15
96
CHAPITRE IV AMELIORATION DE LA STABILITE DU RESEAU DE TRANSPORT PAR LES FACTS
1.05pu
0.95 pu 1.05pu
1.2 Tension de base 0.95 pu
Tension avec STATCOM au noeud 3 1.2 Tension de base
Tension avec STATCOM au noeud 15
1
1
Tensions (pu)
0.8
Tensions(pu)
0.8
0.6
0.6
0.4
0.4
0.2
0.2
0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 0
0 5 10 15 20 25 30 35 40
Noeuds
Noeuds
Figure. IV.21: Profils des tensions du système Figure. IV.22: Profils des tensions du système
avec STATCOM au nœud 3 avec STATCOM au nœud 15
Les profils des pertes de puissance actives et réactives sont montrés à la figure (IV.23)
et la figure (IV.24) respectivement pour le STATCOM au nœud 3 et les figures (IV.25) et
(IV.26) pour le STATCOM au nœud 15. L’augmentation des pertes actives et réactives au
voisinage du point d’effondrement est grande dans le cas du STATCOM placé sur le nœud 3
et 15 presque pour tous les nœuds.
15
15
10 Pertes actives de base
Pertes actives avec STATCOM au 03 Pertes réactives de base
Pertes réactives (pu)
5
10
5
-5
-10
0
-15
-5
-20 0 5 10 15 20 25 30 35 40
0 5 10 15 20 25 30 35 40
Noeuds
Noeuds
Figure IV.23: Profils de pertes de puissances Figure IV.24: Profils de pertes de puissances
actives avec STATCOM au nœud 3 réactives avec STATCOM au nœud 3
97
CHAPITRE IV AMELIORATION DE LA STABILITE DU RESEAU DE TRANSPORT PAR LES FACTS
15
-5 5
-10
0
-15
-20 -5
0 5 10 15 20 25 30 35 40 0 5 10 15 20 25 30 35 40
Noeuds
Noeuds
Figure IV.25: Profils de pertes de puissance actives Figure IV.26: Profils de pertes de puissance
avec STATCOM au nœud 15 réactives avec STATCOM au nœud 15
IV.5.1.2) Synthèse
Les différents emplacements du STATCOM présentés pour le réseau de transport IEEE
39 nœuds possèdent tous leurs propres avantages et désavantages. Les figures (IV.27) et
(IV.28) synthétisent les différents emplacements du STATCOM. Notre choix du nœud 8
comme un nœud fragile qui avait besoin d’être soutenu est raisonnable vu l’apport qu’il a
fourni (figure IV.28).
40
Pertes de puissances
20 4.04 4.18 4.15
3.54 réactives (p,u)
0
Base STATCOM STATCOM STATCOM
au 08 au 03 au 15
98
CHAPITRE IV AMELIORATION DE LA STABILITE DU RESEAU DE TRANSPORT PAR LES FACTS
1.2
0.81614
0.7846
0.8 0.73999
Zone 1 (08)
0.6 Zone 2 (03)
Zone 3 (15)
0.4 Base
0.2
0
1 5 10 15 20 25 30 35
Figure IV.28: Rapport global des tensions pour les différents emplacements du STATCOM
[Extrait de l’annexe : B1, B2]
Comme nous l’avons déjà signalé dans le chapitre 2, Un SSSC fonctionne sans la
présence d’une source de tension externe. Il opère comme une source de tension en série à la
ligne. Cette source génère une tension en quadrature avec, et contrôlée séparément, du courant
qui passe à travers la ligne dont le but d’augmenter ou de diminuer la tension injecté en série
dans la ligne et par conséquence contrôler le flux de puissance qui passe à travers la ligne.
𝑈𝑞 = −𝑗 𝑋𝑐 𝐼 (IV.15)
Avec :
99
CHAPITRE IV AMELIORATION DE LA STABILITE DU RESEAU DE TRANSPORT PAR LES FACTS
Mais comme le SSSC est une source de tension, il peut alors maintenir une tension
constante puisque il la contrôle indépendamment du courant de la ligne. Dans ce cas, le SSSC
peut augmenter ou diminuer le flux de puissances à travers la ligne simplement en contrôlant
la tension injectée en série à la ligne.
Dans nos simulations nous avons réglé la tension injectée entre ses limites ainsi le taux de
compensation du SSSC.
D’après la figure (IV.6) et la figure (IV.9), le nœud 8 le plus fragile est alimenté par trois
lignes 8-5, 8-7 et 8-9. Donc pour sélectionner l’emplacement du SSSC nous allons nous baser
sur l’augmentation maximale de la puissance au point de l’effondrement [34]. Les figures
(IV.29) et (IV.30) montrent clairement que les puissances actives et réactives sur la ligne 15
(8-9) sont maximales au point de l’effondrement de tension.
8 14
X: 2.28
Y: 7.041
7 PBUS05 BUS08 12 QBUS05 BUS08
P Q
5 BUS08 BUS09 8 BUS08 BUS09
X: 2.28
Puissances réactives(pu)
Y: 4.079
Puissance actives (pu
4 6
3 4
X: 2.28
Y: 1.762
2
2
X: 2.28
Y: -0.5669
0
1
-2
0 X: 2.28 X: 2.28
Y: -0.8897 Y: -4.221
-4
-1
-6
-2 0 0.5 1 1.5 2
0 0.5 1 1.5 2 Lambda (p.u.)
Lambda (p.u.)
Après l’insertion du SSSC sur la ligne 15, les figures (IV.31), (IV.32) et (IV.33)
montrent les courbes V(p) des 3 zones, le point de bifurcation pour le SSSC insérée sur la
ligne 15 survient à une valeur de charge supérieure, c.-à-d. λ = 2.39 p.u. Nous pouvons
remarquer que les courbes V(p) gardent toujours la partie inférieure (partie instable) de la
courbe.
100
CHAPITRE IV AMELIORATION DE LA STABILITE DU RESEAU DE TRANSPORT PAR LES FACTS
0.95
Tensions (pu)
0.8 X: 2.39
Y: 0.6732
0.9
0.6
0.85
0.4 0.8
X: 2.39
Y: 0.7389
0.75
0.2
0.7
0 0.65
0 0.5 1 1.5 2 2.5 0 0.5 1 1.5 2 2.5
Lambda(pu) Lambda (pu)
Figure IV.31: Courbe V(P) de la zone 1 avec Figure IV.32: Courbe V(P) de la zone 2 avec SSSC
SSSC sur la ligne 15 sur la ligne 15
0.9
0.8
X: 2.39
0.7
Y: 0.6487
0.6
0.5
0 0.5 1 1.5 2 2.5
Lambda (pu)
Les profils des tensions, des pertes actives et réactives sont illustrés sur les figures
(IV.34), (IV.35) (IV.36) respectivement.
101
CHAPITRE IV AMELIORATION DE LA STABILITE DU RESEAU DE TRANSPORT PAR LES FACTS
1.05pu
0.95 pu
1.2 Tension de base
Tension avec SSSC sur la ligne 15
1
Tensions (pu)
0.8
0.6
0.4
0.2
0
0 5 10 15 20 25 30 35 40
Noeuds
Figure. IV.34: Profils des tensions du système avec SSSC sur la ligne 15
25 20
20
Pertes actives de base
15 Pertes actives avec SSSC sur la ligne 15 15
10
5
0
5
-5
-10
0
-15
-20
0 5 10 15 20 25 30 35 40 -5
Noeuds 0 5 10 15 20 25 30 35 40
Noeuds
102
CHAPITRE IV AMELIORATION DE LA STABILITE DU RESEAU DE TRANSPORT PAR LES FACTS
D’après ces résultats, nous pouvons conclure que le SSSC inséré sur la ligne 15 de la
zone 1 n’a pas amélioré les profils de tension, les pertes actives et réactives au point
d’effondrement de tension.
Dans l’objectif de trouver une meilleur insertion pour le SSSC nous allons le placé dans
la zone 3 où se trouve le 2ème nœud fragile d’après la courbe de la figure IV.9 qui est le nœud
15.
2
0 P
BUS22 BUS35
0
P
BUS29 BUS38
puissances réactives (pu)
Puissances actives (pu)
-5 -2
X: 2.281
Y: -3.841
-4
-10
-6
X: 2.28
Y: -15.13
-15
-8 X: 2.281
Q
BUS22 BUS35 Y: -9.45
X: 2.28
Y: -18.95 -10 QBUS29 BUS38
-20
0 0.5 1 1.5 2 -12
Lambda (p.u.) 0 0.5 1 1.5 2
Lambda (p.u.)
Nous avons inséré le SSSC sur la ligne 45 entre le nœud 22 et le nœud 35, la courbe
V(p) de la zone 3 (zone d’insertion du SSSC), les profils de tensions, les pertes actives et
réactives sont illustrées sur les figures (IV.39), (IV.40), (IV.41) et (IV.42) respectivement.
103
CHAPITRE IV AMELIORATION DE LA STABILITE DU RESEAU DE TRANSPORT PAR LES FACTS
Tensions (pu)
0.95
Tensions (pu)
0.8
0.9
0.6
0.85
0.8 0.4
X: 2.34
0.75 Y: 0.7265
0.2
0.7
0.65 0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 0 5 10 15 20 25 30 35 40
Lambda(pu) Noeuds
Figure IV.39: Courbe V(P) de la zone 3 avec Figure IV.40: Profils des tensions du système
SSSC sur la ligne 45 avec SSSC sur la ligne 45
20 20
5 10
5
-5
-10
0
-15
-5
-20 0 5 10 15 20 25 30 35 40
0 5 10 15 20 25 30 35 40
Noeuds
Noeuds
Figure IV.41: Profils de pertes de puissances Figure IV.42: Profils de pertes de puissances
actives avec SSSC sur la ligne 45 réactives avec SSSC sur la ligne 45
Pour le cas du SSSC inséré sur la ligne 45, les profils des tensions sont meilleurs par apport
à ceux du SSSC sur la ligne 15 de la zone 1.
Dans l’objectif de trouver une meilleur insertion du SSSC sur notre réseau de transport,
nous allons l’inséré sur la ligne 48 entre le nœud 29 et le nœud 38, la courbe V(p), les profils
de tensions, les pertes actives et réactives sont illustrées sur les figures (IV.43), (IV.44),
(IV.45) et (IV.46) respectivement.
104
CHAPITRE IV AMELIORATION DE LA STABILITE DU RESEAU DE TRANSPORT PAR LES FACTS
Tensions (pu)
0.9
Tensions (pu)
0.8
0.85
0.6
0.8
V15
0.75 X: 2.306 0.4
V16 Y: 0.704
V21
0.7
V24 0.2
0.65 V28
0
0 5 10 15 20 25 30 35 40
0 0.5 1 1.5 2 2.5
Noeuds
Lambda(pu)
Figure IV.43: Courbe V(P) de la zone 3 avec Figure IV.44: Profils des tensions du système
SSSC sur la ligne 48 avec SSSC sur la ligne 48
20 20
5 10
5
-5
-10
0
-15
-20 -5
0 5 10 15 20 25 30 35 40 0 5 10 15 20 25 30 35 40
Noeuds Noeuds
Figure IV.45: Profils de pertes de puissances Figure IV.46: Profils de pertes de puissances
actives avec SSSC sur la ligne 48 réactives avec SSSC sur la ligne 48
Pour le cas du SSSC inséré sur la ligne 48, les profils des tensions ne sont pas meilleurs
par apport au cas du SSSC sur la ligne 45 mais pour les pertes réactives, l’insertion sur la
Figure (IV.45): Profils de pertes de puissance
ligne avec
actives 48 estSSSC
meilleure
sur laque pour
ligne 48.l’insertion sur la ligne 45.
105
CHAPITRE IV AMELIORATION DE LA STABILITE DU RESEAU DE TRANSPORT PAR LES FACTS
IV.6.1.3) Synthèse
Les différents emplacements du SSSC présentés pour le réseau de transport IEEE 39
nœuds possèdent tous leurs propres avantages et désavantages. Les figures (IV.47) et (IV.48),
synthétisent les différents emplacements du SSSC.
L’insertion du SSSC sur la ligne 45 de la zone 3 nous a fourni des meilleurs résultats au
point d’effondrement.
Paramètre de charge(p.u)
2.39
2.4
2.38
2.36 2.34
2.34
2.32 2.3
2.3 2.2806 Paramètre de charge(p.u)
2.28
2.26
2.24
2.22
Base SSSC à la SSSC à la SSSC à la
ligne 15 ligne 45 ligne 48
120 104.82
89.5298 83.81
100 82.11
80
60 Pertes Actives (p,u)
40 Pertes Reactives (p,u)
20 4.04 4.66 4.02 3.63
0
Base SSSC à la SSSC à la SSSC à la
ligne 15 ligne 45 ligne 48
106
CHAPITRE IV AMELIORATION DE LA STABILITE DU RESEAU DE TRANSPORT PAR LES FACTS
IV.7) Conclusion
Nous avons présenté dans ce chapitre une étude de l’amélioration de la stabilité des
réseaux électriques en y insérant deux systèmes FACTS : le STATCOM (Static Synchronous
Compensator), et le SSSC (Static Synchronous Series Compensator). Le réseau utilisé pour
les simulations est le réseau de transport IEEE_39 nœuds. L’analyse des performances du
réseau porte sur le support du profil de tension, l’augmentation de la stabilité en tension et la
diminution des pertes actives et réactives et ce, pour l’effondrement de tension. Le
programme utilisé est un logiciel de calcul d’écoulement de puissance (PF) et le calcul
continu de l’écoulement de puissance (CPF) [PSAT].
Les tests effectués ont montré plusieurs résultats intéressants. Tout d’abord, le système
FACTS shunt (le STATCOM) assure une stabilisation globale du réseau. En effet, dans tous
les cas, le STATCOM tend soit à stabiliser tous les nœuds, soit en à stabiliser certains, sans
affecter les autres. En tout état de cause, ce système n’a jamais déstabilisé un nœud quel qu’il
soit. En fait, le STATCOM améliore les performances du réseau électrique (surtout en termes
de stabilité et de soutien de tension) en fournissant de la puissance réactive dans la zone de
charge. Ceci doit être nuancé en ce qui concerne le compensateur série. Si celui –ci peut avoir
un bon comportement local, c’est-à-dire dans la zone où il est implanté en augmentant le
paramètre de charge, il peut déstabiliser certains nœuds du réseau. Cette déstabilisation risque
d’être importante. Pour être efficace, un SSSC doit être implanté sur une ligne présentant des
puissances maximales au point d’effondrement.
Les résultats obtenus pour la stabilité de tension restent valables pour le support du
profil de tension. On peut, toutefois, noter que la stabilité d’un nœud ne dépend pas
uniquement de son niveau de tension, c’est-à-dire qu’un nœud à tension élevée peut malgré
tout être instable.
Grâce à l’insertion de ces deux systèmes FACTS, on pourra, suivant les cas, éviter un
effondrement de tension du réseau. Les FACTS ont donc un apport bénéfique en termes de
sécurité du réseau.
107
Conclusion générale
108
Conclusion générale
Dans le contexte de l’insertion des systèmes FACTS dans les réseaux électriques, nous
avons orienté nos travaux vers l’étude de la stabilité de tension en régime statique,
spécialement l’emplacement optimal des dispositifs FACTS en utilisant le calcul continu de
l’écoulement de puissance.
Nous avons, dans ce cadre, choisi d’étudier le comportement de deux dispositifs FACTS
qui sont:
Ces dispositifs ont été choisis comme base de départ en vue de l’étude ultérieure de
systèmes FACTS plus complexes.
L’impact des systèmes FACTS sur l’effondrement de tension a été mené à bien à l’aide
de deux logiciels, le PSAT et le MATLAB et deux modèles FACTS ont été utilisés. Pour les
simulations statiques, nous avons utilisé le réseau de transport IEEE 39 nœuds, le facteur de
charge a été calculé par la technique du calcul continu de l’écoulement de puissance (CPF).
Les simulations statiques ont montré l’apport incontestable des FACTS dans
l’amélioration de la stabilité de tension. Le système FACTS shunt, le STATCOM stabilise le
réseau de façon globale alors que le SSSC a un meilleur comportement local. L’implantation
109
Conclusion générale
du SSSC doit être faite sur une ligne présentant des puissances maximales au point de
l’effondrement. Ces résultats sont également valables en ce qui concerne le support du profil
de tension. Les FACTS améliorent le niveau de sécurité du réseau car on pourra, grâce à leur
insertion et suivant les cas, éviter l’effondrement de tension.
• Comparaison entre tous les types des FACTS et leur impact sur le phénomène de
l’effondrement de tension.
• Lorsque les compensations shunt et série seront bien connues, nous pourrons alors nous
intéresser aux déphaseurs commandés par thyristors et à l’UPFC, le compensateur
universel qui réunit à lui seul les fonctions FACTS de compensation shunt et série et de
déphasage.
110
Bibliographie
111
Bibliographie
[1] s
Site Internet : https://fr.scribd.com/document/160286876/4597291-Generalites-Sur-
Les-Reseaux-Electriques, Génie électrique, « Réseaux électriques », Généralités sur
les réseaux électriques, chapitre 1, extrait.pdf.
[5] Noui Issam, «Réduction des pertes dans les réseaux électriques par la compensation
série TCSC », mémoire de Master, Université Mohamed Khider Biskra, 08
décembre 2015.
[14] Haimour Rachida, «Contrôle des Puissances Réactives et des Tensions par les
Dispositifs FACTS dans un Réseau Électrique», Mémoire de Magister ENSET –
ORAN -2009.
112
[15] Houari Boudjella, «Contrôle des puissances et des tensions dans un réseau de
transport au moyen de dispositif FACTS (SVC) », Mémoire de Magister,
Université Djillali Liabes Sidi Bel Abbes, 23 janvier 2008.
[19] Boutaba Samira, «Amélioration de la stabilité d’un réseau électrique par l’utilisation
d’un ASVC», Mémoire de Magister, Université Hassiba Ben Bouali Chlef, 09 juin
2009.
[21] Yvon Besanger, «Etude des FACTS (Flexible AC Transmission System) et de leur
comportement dans les réseaux de transport et d'interconnexion», Thèse de
Doctorat, Institut national polytechnique de Grenoble, 05 Juillet 1996.
[23] Farid Hamoudi, «Achitectures des réseaux électriques, Power system», cours UEF,
10 novembre 2015.
[26] Kassou Amina, Merzougui Meriem, « Impact d’un dispositif FACTS (Flexible AC
Transmission Systems) sur l’écoulement de puissance» Mémoire de Master,
Université de Saida, 28 octobre 2013.
[27] Ben Hakkoum Med abdelilah, Legougui Ali, « Compensation de l’énergie réactive
d’un réseau IEEE par système FACTS», Mémoire de Master, Université Kasdi
Merbah Ourgla, 2016.
[28] Alain Innocent Leka, « Amélioration du transit de puissance par les FACTS et
simulation sur Matlab/Simulink d'un réseau électrique». Diplôme de professeur
113
d’enseignement technique deuxième grade 2008.
[29] Kerbaa Amel, « Etude de l’influence des systèmes FACTS sur la qualité de
l’énergie électrique», Mémoire de Master, 02 Juin 2013.
[31] Hamadou Zakaria.M, « Optimisation des paramètres d’un FACTS shunt pour
l’amélioration de la stabilité transitoire d’un système électrique», Mémoire de
Magister, Université Sétif 1, 20 Juin 2012
[33] Benras Med Amine, Laroui souleymane, « Utilisation d’un dispositif STATCOM
pour l’amélioration du transit de puissance d’un réseau de transport d’énergie
alternatif» Mémoire de Master, Université Kasdi Merbah Ourgla, 09 Juin 2015.
[34] Bekri oum el fadhel loubaba, «Contribution à l’étude des systèmes FACTS
(Flexible AC Transmission Systems) et leurs emplacements optimaux dans les
réseaux électriques», Thèse de Doctorat en Électrotechnique, Université Djilali
Liabes de Sidi-Bel-Abbès, 2013
[35] Federico Milano, « Power System Analysis Toolbox Documentation for PSAT»
version 2.1.8, Janvier 6, 2013.
[36] Diana Iuliana Craciun, « Modélisation des équivalents dynamiques des réseaux
électriques», Thèse de Doctorat, 15 Décembre 2010
[37] Abdelaàli Alibi, « Contrôle des Réseaux Electriques par les Systèmes FACTS:
(Flexible AC Transmission Systems », Mémoire de Magister, Université de Batna
13 Juin 2009
114
Annexes
115
116
A. Données du réseau IEEE 39 nœuds
117
N° du H 𝑅𝑎 𝑋′𝑑 𝑋′𝑞 𝑋𝑑 𝑋𝑞 𝑇′𝑑𝑜 𝑇′𝑞𝑜 𝑋𝑙
générateur (sec)
1 500.00 0 0.0006 0.008 0.02 0.019 7 0.7 0.003
2 30.3 0 0.0697 0.170 0.295 0.282 6.56 1.5 0.035
3 35.3 0 0.0531 0.0876 0.2495 0.237 5.7 1.5 0.0304
4 28.6 0 0.0436 0.166 0.262 0.258 5.69 1.5 0.0295
5 26.0 0 0.132 0.166 0.67 0.62 5.4 0.44 0.054
6 34.8 0 0.05 0.0814 0.254 0.241 7.3 0.4 0.0224
7 26.4 0 0.049 0.186 0.295 0.292 5.66 1.5 0.0322
8 24.3 0 0.057 0.0911 0.2920 0.280 6.7 0.41 0.028
9 34.5 0 0.057 0.0587 0.2106 0.205 4.79 1.96 0.0298
10 42.0 0 0.031 0.008 0.1 0.069 10.2 0 0.0125
N° du 𝐾𝐴 𝑇𝐴 𝑉𝑅𝑀𝐼𝑁 𝑉𝑅𝑀𝐴𝑋 𝐾𝐸 𝑇𝐸 𝐾𝐹 𝑇𝐹 𝐶1 𝐶2
générateur
1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
2 6.2 0.05 -1.0 1.0 -0.633 .0405 0.57 0.5 0.66 0.88
3 5.0 0.06 -1.0 1.0 -0.0198 0.5 0.08 1.0 0.13 0.34
4 5.0 0.06 -1.0 1.0 -0.0525 0.5 0.08 1.0 0.08 0.314
5 40.0 0.02 -10.0 -10.0 -1.0 0.785 0.03 1.0 0.07 0.91
6 5.0 0.02 -1.0 1.0 -0.0419 0.417 0.0754 1.246 0.064 0.251
7 40.0 0.02 -6.5 6.5 -1.0 0.73 0.03 1.0 0.53 0.74
8 5.0 0.02 -1.0 1.0 -0.047 0.528 0.0854 1.26 0.072 0.282
9 40.0 0.02 -10.5 10.5 -1.0 1.4 0.03 1.0 0.62 0.85
10 5.0 0.06 -1.0 1.0 -0.0485 0.25 0.04 1 0.08 0.26
118
B. Résultats du power flow avec le PSAT
P S A T 2.1.9
e-mail: federico.milano@ucd.ie
website: faraday1.ucd.ie/psat.html
NETWORK STATISTICS
Buses: 39
Lines: 48
Generators: 10
Loads: 19
SOLUTION STATISTICS
119
Bus V phase P gen Q gen P load Q load
120
BUS27 0.77377 -0.62834 0 0 6.4079 1.7217
STATE VARIABLES
delta_Syn_1 -0.7402
omega_Syn_1 1
e1q_Syn_1 1.03
delta_Syn_2 0.00039
omega_Syn_2 1
e1q_Syn_2 0.98206
e1d_Syn_2 0.00015
delta_Syn_3 0.11009
omega_Syn_3 1
e1q_Syn_3 0.98313
e1d_Syn_3 0.00028
delta_Syn_4 -0.0064
omega_Syn_4 1
121
e1q_Syn_4 0.9972
e1d_Syn_4 0.00032
delta_Syn_5 -0.08265
omega_Syn_5 1
e1q_Syn_5 1.0124
e1d_Syn_5 0.00057
delta_Syn_6 0.17388
omega_Syn_6 1
e1q_Syn_6 1.0493
e1d_Syn_6 0.00028
delta_Syn_7 0.31077
omega_Syn_7 1
e1q_Syn_7 1.0635
e1d_Syn_7 0.0003
delta_Syn_8 -0.13886
omega_Syn_8 1
e1q_Syn_8 1.0278
e1d_Syn_8 0.00027
delta_Syn_9 0.18826
omega_Syn_9 1
e1q_Syn_9 1.0265
e1d_Syn_9 0.00028
delta_Syn_10 -0.40867
omega_Syn_10 1
e1q_Syn_10 1.0475
e1d_Syn_10 2e-005
vm_Exc_1 1.03
vr1_Exc_1 1.05
vr2_Exc_1 -0.30901
122
vf_Exc_1 1.03
vm_Exc_2 0.98193
vr1_Exc_2 1.0001
vr2_Exc_2 -1.179
vf_Exc_2 0.98246
vm_Exc_3 0.98303
vr1_Exc_3 1.0012
vr2_Exc_3 -0.7868
vf_Exc_3 0.9835
vm_Exc_4 0.99716
vr1_Exc_4 1.0158
vr2_Exc_4 -0.79795
vf_Exc_4 0.99744
vm_Exc_5 1.0123
vr1_Exc_5 1.0319
vr2_Exc_5 -0.30385
vf_Exc_5 1.0128
vm_Exc_6 1.0492
vr1_Exc_6 1.0706
vr2_Exc_6 -0.67176
vf_Exc_6 1.0496
vm_Exc_7 1.0635
vr1_Exc_7 1.0855
vr2_Exc_7 -0.31913
vf_Exc_7 1.0638
vm_Exc_8 1.0278
vr1_Exc_8 1.0478
vr2_Exc_8 -0.73425
vf_Exc_8 1.028
123
vm_Exc_9 1.0265
vr1_Exc_9 1.0465
vr2_Exc_9 -0.30801
vf_Exc_9 1.0267
vm_Exc_10 1.0475
vr1_Exc_10 1.0684
vr2_Exc_10 -0.41903
vf_Exc_10 1.0476
tg1_Tg_1 10
tg2_Tg_1 10
tg3_Tg_1 7.6
tg1_Tg_2 5.7287
tg2_Tg_2 5.7287
tg3_Tg_2 4.3538
tg1_Tg_3 6.5
tg2_Tg_3 6.5
tg3_Tg_3 4.94
tg1_Tg_4 6.32
tg2_Tg_4 6.32
tg3_Tg_4 4.8032
tg1_Tg_5 5.08
tg2_Tg_5 5.08
tg3_Tg_5 3.8608
tg1_Tg_6 6.5
tg2_Tg_6 6.5
tg3_Tg_6 4.94
tg1_Tg_7 5.6
tg2_Tg_7 5.6
tg3_Tg_7 4.256
124
tg1_Tg_8 5.4
tg2_Tg_8 5.4
tg3_Tg_8 4.104
tg1_Tg_9 8.3
tg2_Tg_9 8.3
tg3_Tg_9 6.308
tg1_Tg_10 2.5
tg2_Tg_10 2.5
tg3_Tg_10 1.9
vf_Syn_1 1.03
pm_Syn_1 23.3017
p_Syn_1 23.3017
q_Syn_1 12.7501
vf_Syn_2 0.98246
pm_Syn_2 13.3489
p_Syn_2 13.3488
q_Syn_2 17.5863
vf_Syn_3 0.9835
pm_Syn_3 15.1461
p_Syn_3 15.1461
q_Syn_3 18.7014
vf_Syn_4 0.99744
pm_Syn_4 14.7267
p_Syn_4 14.7267
q_Syn_4 10.807
vf_Syn_5 1.0128
pm_Syn_5 11.8373
125
p_Syn_5 11.8373
q_Syn_5 7.9733
vf_Syn_6 1.0496
pm_Syn_6 15.1462
p_Syn_6 15.1459
q_Syn_6 15.7144
vf_Syn_7 1.0638
pm_Syn_7 13.049
p_Syn_7 13.049
q_Syn_7 10.1381
vf_Syn_8 1.028
pm_Syn_8 12.5829
p_Syn_8 12.5829
q_Syn_8 6.659
vf_Syn_9 1.0267
pm_Syn_9 19.3404
p_Syn_9 19.3404
q_Syn_9 11.3176
vf_Syn_10 1.0476
pm_Syn_10 5.8254
p_Syn_10 5.8254
q_Syn_10 9.5686
vref_Exc_1 1.0563
vref_Exc_2 1.1432
vref_Exc_3 1.1833
vref_Exc_4 1.2003
vref_Exc_5 1.0381
vref_Exc_6 1.2634
vref_Exc_7 1.0906
126
vref_Exc_8 1.2373
vref_Exc_9 1.2358
vref_Exc_10 1.2612
wref_Tg_1 1
wref_Tg_2 1
wref_Tg_3 1
wref_Tg_4 1
wref_Tg_5 1
wref_Tg_6 1
wref_Tg_7 1
wref_Tg_8 1
wref_Tg_9 1
wref_Tg_10 1
LINE FLOWS
127
BUS05 BUS08 11 7.0371 1.7427 0.0953 1.2716
128
BUS12 BUS11 40 -0.07516 -0.99262 0.00397 0.10795
LINE FLOWS
129
BUS09 BUS08 15 1.0184 5.6903 0.10425 1.4208
130
BUS34 BUS20 44 11.8373 7.9733 0.1789 3.578
TOTAL GENERATION
TOTAL LOAD
TOTAL LOSSES
131
CONTINUATION POWER FLOW REPORT
P S A T 2.1.8
e-mail: Federico.Milano@uclm.es
website: http://www.uclm.es/area/gsee/Web/Federico
NETWORK STATISTICS
Buses: 39
Lines: 48
Generators: 10
Loads: 19
SOLUTION STATISTICS
132
BUS01 0.9982 -0.53682 0 0 0 0
133
BUS29 0.91752 -0.03447 0 0 6.567 0.62311
STATE VARIABLES
delta_Syn_1 -0.60625
omega_Syn_1 1
e1q_Syn_1 1.03
delta_Syn_2 0.00039
omega_Syn_2 1
e1q_Syn_2 0.98204
e1d_Syn_2 0.00015
delta_Syn_3 0.10437
omega_Syn_3 1
e1q_Syn_3 0.98312
e1d_Syn_3 0.00029
delta_Syn_4 0.08336
omega_Syn_4 1
e1q_Syn_4 0.9972
e1d_Syn_4 0.00032
134
delta_Syn_5 0.00911
omega_Syn_5 1
e1q_Syn_5 1.0124
e1d_Syn_5 0.00058
delta_Syn_6 0.24915
omega_Syn_6 1
e1q_Syn_6 1.0493
e1d_Syn_6 0.00028
delta_Syn_7 0.3848
omega_Syn_7 1
e1q_Syn_7 1.0635
e1d_Syn_7 0.0003
delta_Syn_8 -0.02336
omega_Syn_8 1
e1q_Syn_8 1.0278
e1d_Syn_8 0.00028
delta_Syn_9 0.2947
omega_Syn_9 1
e1q_Syn_9 1.0265
e1d_Syn_9 0.00028
delta_Syn_10 -0.29314
omega_Syn_10 1
e1q_Syn_10 1.0475
e1d_Syn_10 2e-005
vm_Exc_1 1.03
vr1_Exc_1 1.05
vr2_Exc_1 -0.30901
vf_Exc_1 1.03
vm_Exc_2 0.98195
135
vr1_Exc_2 0.99998
vr2_Exc_2 -1.1788
vf_Exc_2 0.98233
vm_Exc_3 0.98304
vr1_Exc_3 1.0011
vr2_Exc_3 -0.78672
vf_Exc_3 0.9834
vm_Exc_4 0.99716
vr1_Exc_4 1.0158
vr2_Exc_4 -0.79793
vf_Exc_4 0.99742
vm_Exc_5 1.0123
vr1_Exc_5 1.0319
vr2_Exc_5 -0.30384
vf_Exc_5 1.0128
vm_Exc_6 1.0493
vr1_Exc_6 1.0705
vr2_Exc_6 -0.67175
vf_Exc_6 1.0496
vm_Exc_7 1.0635
vr1_Exc_7 1.0855
vr2_Exc_7 -0.31913
vf_Exc_7 1.0638
vm_Exc_8 1.0278
vr1_Exc_8 1.0478
vr2_Exc_8 -0.73424
vf_Exc_8 1.0279
vm_Exc_9 1.0265
vr1_Exc_9 1.0465
136
vr2_Exc_9 -0.30801
vf_Exc_9 1.0267
vm_Exc_10 1.0475
vr1_Exc_10 1.0684
vr2_Exc_10 -0.41903
vf_Exc_10 1.0476
tg1_Tg_1 10
tg2_Tg_1 10
tg3_Tg_1 7.6
tg1_Tg_2 5.7229
tg2_Tg_2 5.7229
tg3_Tg_2 4.3494
tg1_Tg_3 6.5
tg2_Tg_3 6.5
tg3_Tg_3 4.94
tg1_Tg_4 6.32
tg2_Tg_4 6.32
tg3_Tg_4 4.8032
tg1_Tg_5 5.08
tg2_Tg_5 5.08
tg3_Tg_5 3.8608
tg1_Tg_6 6.5
tg2_Tg_6 6.5
tg3_Tg_6 4.94
tg1_Tg_7 5.6
tg2_Tg_7 5.6
tg3_Tg_7 4.256
tg1_Tg_8 5.4
tg2_Tg_8 5.4
137
tg3_Tg_8 4.104
tg1_Tg_9 8.3
tg2_Tg_9 8.3
tg3_Tg_9 6.308
tg1_Tg_10 2.5
tg2_Tg_10 2.5
tg3_Tg_10 1.9
ist_Statcom_1 4
vf_Syn_1 1.03
pm_Syn_1 23.5805
p_Syn_1 23.5805
q_Syn_1 9.9174
vf_Syn_2 0.98233
pm_Syn_2 13.495
p_Syn_2 13.4949
q_Syn_2 12.6708
vf_Syn_3 0.9834
pm_Syn_3 15.3273
p_Syn_3 15.3273
q_Syn_3 14.1443
vf_Syn_4 0.99742
pm_Syn_4 14.9029
p_Syn_4 14.9029
q_Syn_4 9.774
vf_Syn_5 1.0128
pm_Syn_5 11.9789
138
p_Syn_5 11.9789
q_Syn_5 7.5294
vf_Syn_6 1.0496
pm_Syn_6 15.3274
p_Syn_6 15.3272
q_Syn_6 14.353
vf_Syn_7 1.0638
pm_Syn_7 13.2051
p_Syn_7 13.2051
q_Syn_7 9.3699
vf_Syn_8 1.0279
pm_Syn_8 12.7335
p_Syn_8 12.7335
q_Syn_8 5.8893
vf_Syn_9 1.0267
pm_Syn_9 19.5718
p_Syn_9 19.5718
q_Syn_9 10.7923
vf_Syn_10 1.0476
pm_Syn_10 5.8951
p_Syn_10 5.8951
q_Syn_10 8.2418
vref_Exc_1 1.0563
vref_Exc_2 1.1432
vref_Exc_3 1.1833
vref_Exc_4 1.2003
vref_Exc_5 1.0381
vref_Exc_6 1.2634
vref_Exc_7 1.0906
139
vref_Exc_8 1.2373
vref_Exc_9 1.2358
vref_Exc_10 1.2612
wref_Tg_1 1
wref_Tg_2 1
wref_Tg_3 1
wref_Tg_4 1
wref_Tg_5 1
wref_Tg_6 1
wref_Tg_7 1
wref_Tg_8 1
wref_Tg_9 1
wref_Tg_10 1
vref_Statcom_1 1.087
LINE FLOWS
140
BUS05 BUS06 10 -11.4092 -1.3397 0.04257 0.5262
141
BUS10 BUS32 39 -15.3273 -5.1418 0 9.0025
LINE FLOWS
142
BUS08 BUS07 14 -4.2344 1.7647 0.01373 0.11035
143
BUS33 BUS19 43 14.9029 9.774 0.22361 4.536
TOTAL GENERATION
TOTAL LOAD
TOTAL LOSSES
144
POWER FLOW REPORT
P S A T 2.1.9
e-mail: federico.milano@ucd.ie
website: faraday1.ucd.ie/psat.html
NETWORK STATISTICS
Buses: 39
Lines: 48
Generators: 10
Loads: 19
SOLUTION STATISTICS
145
BUS06 0.67567 -0.57647 0 0 0 0
146
BUS35 1.0492 -0.14155 15.5816 16.6126 0 0
STATE VARIABLES
delta_Syn_1 -0.76589
omega_Syn_1 1
e1q_Syn_1 1.03
delta_Syn_2 0.0004
omega_Syn_2 1
e1q_Syn_2 0.98206
e1d_Syn_2 0.00016
delta_Syn_3 0.1062
omega_Syn_3 1
e1q_Syn_3 0.98313
e1d_Syn_3 0.00029
delta_Syn_4 -0.04973
omega_Syn_4 1
e1q_Syn_4 0.9972
e1d_Syn_4 0.00033
delta_Syn_5 -0.12326
omega_Syn_5 1
e1q_Syn_5 1.0124
e1d_Syn_5 0.00059
delta_Syn_6 -0.14122
omega_Syn_6 1
147
e1q_Syn_6 1.0493
e1d_Syn_6 0.00028
delta_Syn_7 0.17452
omega_Syn_7 1
e1q_Syn_7 1.0635
e1d_Syn_7 0.00031
delta_Syn_8 -0.15125
omega_Syn_8 1
e1q_Syn_8 1.0278
e1d_Syn_8 0.00028
delta_Syn_9 0.17933
omega_Syn_9 1
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148
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149
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150
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p_Syn_1 23.972
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151
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152
wref_Tg_4 1
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LINE FLOWS
153
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154
BUS20 BUS34 44 -11.9985 -3.8853 0.17926 3.5853
LINE FLOWS
155
BUS14 BUS13 19 -7.3257 0.05086 0.10083 1.0471
156
BUS38 BUS29 48 19.8968 11.3339 0.39812 7.7634
TOTAL GENERATION
TOTAL LOAD
TOTAL LOSSES
157