Plan de Contingence Multi-Risques Du Gouvernement Et Du Comité Permanent Inter-Agences
Plan de Contingence Multi-Risques Du Gouvernement Et Du Comité Permanent Inter-Agences
Plan de Contingence Multi-Risques Du Gouvernement Et Du Comité Permanent Inter-Agences
REPOBLIKANI MADAGASIKARA
Fitiavana - Tanindrazana Fandrosoana
PRIMATURE
MINISTERE DE LINTERIEUR ET DE LA DECENTRALISATION
BUREAU NATIONAL DE GESTION DES RISQUES ET DES CATASTROPHES
Pays
Zone couverte par le plan
Priode couverte
Numro de la version
Risques couverts
Liste des groupes dacteurs humanitaires,
partenaires de la CUA, impliqus :
Madagascar
Tout le territoire
2015-2016
08
Cyclones, inondations, pidmies, scheresse, invasion acridienne,
accident chimique
BNGRC, Ministres Techniques impliqus dans la
Gestion des Risques et des Catastrophes
Equipe Humanitaire du Pays (Systme des Nations Unies, ONGs
Internationales, Organisation Internationale pour la Migration,
Mouvement de la Croix Rouge et du Croissant Rouge)
ONG nationales
Secteur Priv
Sommaire
NOTE SUR LUTILISATION DU PLAN .............................................................. 3
................................................................ 18
Cadre reglmentaire
................................................................ 19
Objectifs du plan
................................................................ 19
Arrangement au niveau de la coordination institutionnelle ............................................................. 20
................................................................ 22
III.1. Mecanisme commun dalerte
................................................................ 23
III.2. Cadre des responsabilits sectorielles
................................................................ 24
III.3. Organismes/Direction leads et membres des secteurs humanitaires ..................................................... 25
V. ANNEXES ...............................................................................95
PARITE I - COMMUNE
I. CADRE GLOBAL : ANALYSE DU
CONTEXTE ET DES RISQUES
Les systmes cycloniques se dveloppent soit dans le Canal de Mozambique soit vers le milieu
Bassin Sud-ouest de lOcan indien, en gnral dans une zone comprise entre 50 et Zro degrs
longitude Est par Zro 15 degrs de latitude Sud. Renforcs par les conditions de temprature
lOcan, ces systmes se dveloppent en temptes tropicales de plus en plus intenses, tout en
dirigeant vers louest en fonction des fronts.
membres du Gouvernement, llection des Maires, a permis de rendre plus oprationnel le plan de
contingence conjoint du Gouvernement et du Comite Permanent Inter-agence.
ptroliers et de crales. Les mnages ruraux sont confronts deux priodes de soudure chaque
anne, gnralement de fvrier avril et de septembre novembre. Linscurit alimentaire
saisonnire est beaucoup plus svre pendant ces priodes de soudure. Pendant cette phase, on
enregistre une diminution des stocks alimentaires des mnages, une hausse saisonnire du prix des
denres de base et la chute de production des cultures de rente. Comme une des priodes de
soudure concide avec la saison cyclonique, linscurit alimentaire saisonnire est aggrave par
limpact des cyclones et des inondations.
Linscurit alimentaire Madagascar est galement associe la faiblesse de la capacit de
rponse locale qui est souvent entrave par le mauvais tat des infrastructures routires qui
constituent un problme majeur travers le pays), et des stratgies de survie limites accentuent la
vulnrabilit de la population face aux catastrophes naturelles. En priode post-cyclonique, le risque
dinscurit alimentaire atteint souvent des seuils critiques dans les rgions les plus vulnrables.
Lensablement des rizires et des rseaux hydroagricoles, la destruction de rcoltes et des semences,
linaccessibilit accrue par la destruction des infrastructures routires et laugmentation des prix des
denres crent une situation extrmement dfavorable aux mnages les plus vulnrables.
La proportion de personnes sous-alimentes (apport calorique en dessous du besoin nergtique
alimentaire minimum) dans la population totale est estime 55,8%. Environ 8% de la population
sont en inscurit alimentaire chronique, et presque la moiti de la population est confronte
une inscurit alimentaire saisonnire pendant la priode de soudure. Selon lenqute CFSAM 2015
mene par le Ministre de lAgriculture, la FAO et le PAM, 1,9 millions de personnes vivent dans
une situation dinscurit alimentaire en 2015, parmi lesquelles 450.000 sont en situation dinscurit
alimentaire svre. Ces taux sont les plus levs dans les rgions dAnosy et dAndroy,
respectivement de 90% et de 76%. Concernant les productions agricoles, celles du riz, du manioc et
du mais ont enregistr une chute entre 6 10% compares celles de 2014. Dans le sud du pays,
cette chute est trs significative, atteignant entre 60 80%. Cette situation est susceptible de
basculer vers une situation dinscurit alimentaire svre en cas de choc tel que le dficit de
pluies, le cyclone, la hausse des prix des denres alimentaires, etc.
Pour la nutrition, le taux de malnutrition chronique chez les enfants moins de 5 ans atteint 47,3% 5,
ce taux sest lgrement amlior car il tait de 50,1% en 2009 6. Madagascar se trouve actuellement
parmi les cinq pays les moins avancs en matire dindicateurs nutritionnels. Presque 2 millions
denfants souffrent de retard de croissance, faisant du pays un des quatre pays au monde avec
le plus fort taux de malnutrition chronique et le 15eme pays avec le plus grand nombre denfants
affects. Les maladies diarrhiques constituent la 3eme cause des consultations auprs des Centres
de Sant de Base (CSB) et la 2nd cause de mortalit au niveau des hpitaux, les Infections
Respiratoire Aigues sont les premires causes de la mortalit.
Les Centres de Sant de Base (CSB) sont trs vulnrables une fermeture souvent prolonge.
(300 taient fermes en 2009, 121 en 2012 et 59 en 2013). Les manques de personnel mdical et
dintrants mdicaux sont normes, la plupart se trouvent dans des zones enclaves. Le taux
dutilisation des consultations externes est descendu 16,5% contre 30,5% en 2012, le taux
daccouchement dans les CSB est galement rduit de moiti (10,6% contre 21,6% en 2012), les
donnes prliminaires de surveillance communautaire des
dcs maternels inities par
lUNFPA dans cinq districts (Ifanadiana, Farafangana, Betioky, Ambovombe, Antsohihy) font
ressortir une inquitante augmentation du taux de mortalit maternelle (plus de 500 pour 100.000
naissances vivantes). Concernant la vaccination, 10 rgions sur 22 ont plus de 20% denfants non
vaccins, particulirement dans la rgion Atsimo Andrefana, avec 45% denfants non vaccins,
soit plus de 12.000 enfants ; 27 districts sanitaires demeurent dans la zone rouge des performances
vaccinales avec moins de 50% de couverture. En bref, cause de laccumulation de ces facteurs de
vulnrabilits, 6,2 enfants sur 100 naissances vivantes meurent avant datteindre lge de 5 ans. La
dpense en sant par habitant est de 18 USD. Lesprance de vie de la population se situe autour
de 64,8 ans en 2013. Cette population est jeune, 41,4% ayant moins de 15ans. Le taux de fcondit
est de 4,28 avec un taux de natalit de 33,12 p. mille et un taux de mortalit de 6,95 p. mille. Le taux
daccroissement naturel 2,61%. Bien que des progrs notables aient t enregistrs ces dernires
annes, notamment en matire de sant infantile, la situation sanitaire reste par consquent prcaire.
Le taux de mortalit maternelle est estim 469 pour 100.000 naissances vivantes.
Par ailleurs, dautres facteurs agissent dune manire transversale et accroit encore cette
vulnrabilit de tous les secteurs sociaux et humanitaires. La migration vers les grandes villes sest
acclre, par exemple environ 140.000 personnes migrent vers la capitale tous les ans, les
infrastructures routires se sont dtriores et ne sont plus entretenues, les conditions de scurit
spcifiquement dans le sud du pays continuent menacer aussi bien les actions humanitaires que
les activits socio-conomiques rgulires. noter que, depuis le dbut de la crise en 2009, les
agents humanitaires oprant dans cette partie du pays ont t victimes de trois attaques main
arme. Lannexe 2 montre le chevauchement de toutes ces situations de vulnrabilit dans les zones
dj en situation durgence humanitaire actuellement.
Scheresse
(Grand sud
du pays)
Invasion
acridienne
Epidmie
Epanchement
petrolier
Anne
Dcs
Personnes affects
(directement ou
indirectement)
Observations
2014-2015
2013-2014
126
220.000
2012-2013
32
81.000
Cyclone HARUNA
2011-2012
112
332.000
Cyclone GIOVANNA
2014-2015
2010-2011
2009-2010
2006-2007
2002-2003
1988-1989
1981-1982
2013-2014
0
0
0
-
2011-2012
Depuis 2011
2015
2015
2012
2009
2008
2009
0
52
21
200.000
720.000
381.000
232.690
600.000
950.000
1.000.000
1.000.000 ha de terres
agricoles menaces
2.000.000 personnes
affectes
250.000 ha de terres
agricoles menaces
500.000 ha menaces
11
20
18.615
En outre, le Service de la mtorologie a relev pour le Grand Sud une petite lvation gnrale de la
temprature sur une priode dun sicle, ainsi que des perturbations du climat, lesquelles perturbations
peuvent tre aggraves par les effets des changements climatiques. A titre dexemple, les faits suivants
sont observs sur 37 ans denregistrements Ambovombe (dans le Grand Sud) pour une moyenne de 575
mm de prcipitations annuelles : 22 annes pour lesquelles les prcipitations annuelles taient suprieures
500 mm ; 8 annes pour lesquelles les prcipitations annuelles ont vari de 400 500 mm et qui
correspondent des annes de soudure alimentaire difficile ; et 7 annes pour lesquelles les prcipitations
annuelles taient infrieures 400 mm et qui correspondent des annes de disette.
Entre 2008 et 2010, les prcipitations annuelles taient en dessous de 400 mm et quatre rcoltes
successives ont t perdues entre 2008 et 2009. Ces faibles prcipitations diminuent significativement 8 la
production, et ont des impacts graves et prolongs sur la scurit alimentaire. Les cours deau qui se
tarissent, privent la population deau potable saine pour lalimentation et la sant, accentuant encore sa
vulnrabilit.
80% de perte moyenne en production cralire en 2009-10 selon le Crop Assessment PAM-FAO
9
le riz, est parmi les plus bas au pays, et la production moyenne annuelle par mnage value 450 kg ne
permet pas de couvrir leurs besoins alimentaires. Le systme agricole, bas essentiellement sur la
subsistance, est peu performant, et le revenu agricole reprsente plus de 60% 9 du revenu de la famille. Les
populations rurales du Grand Sud (pour la plupart des agriculteurs mais aussi des leveurs) sont ainsi
particulirement vulnrables, et leurs capacits dadaptation restreintes.
En outre, le manque de diversification des cultures avec la pratique agricoles mal adapte augmente le
risque dinscurit alimentaire saisonnire et limite leur rsilience aux chocs. Toutefois, la faiblesse des
revenus surtout pour les mnages avec femme chef de famille et plusieurs enfants en charge influe
ngativement sur leur accessibilit. Bien qupine dorsale de lconomie du Sud, lagriculture et llevage,
cause de leurs faiblesses, sont aussi source de vulnrabilit pour les populations qui ont des difficults
assurer une scurit alimentaire ou augmenter leurs revenus par la valorisation des produits agricoles et
dlevage. Les populations malgaches des zones vulnrables, et en particulier celles des Sud victimes des
scheresses rptition, font face de graves problmes dinscurit alimentaire et de malnutrition.
Les principaux problmes lis linscurit alimentaire rvlent tout dabord un manque de productivit
agricole d la trs faible surface cultive, aux pratiques agricoles mal adaptes et la difficult de se
procurer des intrants de qualit. De plus, les stocks alimentaires assurent une autonomie alimentaire de
seulement 3 mois dans le Sud, ne permettant pas aux mnages de faire face aux priodes de soudure.
Enfin, la faiblesse des revenus dans le monde rural, en particulier pour les mnages dirigs par les femmes
seules ne permet pas de complter la ration alimentaire par des achats sur le march.
La dpendance des populations du Sud aux produits de la nature ne fait que renforcer la ncessit de
prioriser une gestion efficace de lenvironnement. Les forts naturelles et les reboisements existants sont
exploits de manire destructive. Par ailleurs, la croissance dmographique va continuer gnrer des
pressions pour l'expansion agricole au moyen de conversion de fort dans le cadre du systme de
production sur brlis.
communaut na pas t toujours rtablie son niveau pr-crise pour diffrentes raisons (perte de
terres agricoles cause de lensablement, diminution de rendement de leurs plantations, infrastructures
sociales de base non rhabilits/reconstruites dans les normes, etc). Par exemple, 253 salles de classe
nont pas t rpares aprs le passage du cyclone Haruna en 2013. En effet, les impacts cumuls
des catastrophes pendant plusieurs annes ont beaucoup contribu laugmentation de la
vulnrabilit de ces communauts.
Depuis la crise politique de 2009, il y a une rupture de certains services sociaux de base (chane de
froid, vaccination, approvisionnement en mdicaments essentiels, fermeture de centres de sant), et
une augmentation du taux dincidence de la pauvret qui atteint 91% en 2013 (personnes vivant en
dessous de 2 dollars/jour).
10Razanajatovo NH, Richard V, Hoffmann J, Reynes JM, Razafitrimo GM, Randremanana RV, and Heraud JM. Viral Etiology of Influenza-Like
Illnesses in Antananarivo, Madagascar, July 2008 to June 2009. PLoS One. 2011 Mar 3;6(3).
12
Une croissance dmographique et une urbanisation rapides, entrainant une forte dgradation de
lenvironnement et des ressources forestires. A Madagascar, lrosion des sols qui dcoule de cette
dforestation est de lordre de 200 400 t/ha/an contre 11 t/ha/an la moyenne mondiale. Depuis la crise
politique de 2009, entre 140.000 200.000 personnes par an migrent vers la capitale et la majorit de
ces personnes sinstallent informellement dans les zones inondables.
47,3% des enfants moins de 5 ans souffrent de malnutrition chronique.
Un fort taux danalphabtisme de 47% pour lge de 15 ans et plus
Un accs insuffisant aux centres de sant et leau potable : 38% de la population rurale et 56% de la
population urbaine seulement ont accs leau potable ; 44% de la population rurale et 66% de la
population urbaine ont accs lassainissement de base et seuls 40% consultent un service sanitaire
en cas de difficult.
o
o
o
La longueur du pays (1.600 km) lui rend trs expos au passage des systmes cycloniques qui
se forment dans le Bassin Sud-ouest de lOcan Indien et dans le Canal de Mozambique.
La saison des pluies, de novembre avril, concide en grande partie avec la priode de
soudure alimentaire chez les mnages qui vivent dans les zones risque de cyclones et
dinondation, alors que dj 35% de la population souffre dune situation de faim chronique
et environ 50% vulnrables linscurit alimentaire.
Les rseaux de transport sont faibles et ont t construits sans tenir compte des risques lis
aux alas naturels. La plupart des infrastructures importantes telles que les voies ferres, les
ports et le rseau routier, les rseaux hydro-agricoles sont fragiliss par le manque dentretien
et/ou de rhabilitation priodiques ou post-catastrophes (Annexe 6g. Carte de vulnrabilit
des routes). La coupure des routes pouvant atteindre un mois est trs frquente aprs
le passage dun cyclone.
13
LEquipe Humanitaire du Pays, qui regroupe les Agences des Nations Unies, les ONG
internationales, le Mouvement de la Croix Rouge et du Croissant Rouge, lOrganisation
internationale pour les Migrations (OIM), active en permanence, appuie la partie nationale
dans toutes les activits de rduction, de prparation et de rponses aux urgences.
b) Capacits physiques
o
Sur lensemble du pays, il y a environ 15.000 agents humanitaires directs, dont 14.000 sont
des volontaire de la Croix Rouge bass au niveau de la communaut, 400 500 sont des
agents des Agences onusiennes, ONGs et Gouvernement confondus, 192 sont des lments
de la protection civile et 238 sont des secouristes pompiers. Ces agents de la protection civile
et secouristes pompiers se concentrent aussi dans les grandes villes.
En 2015, ces acteurs ont la capacit de faire des pr-positionnements dune valeur de 2
million $US. Ces pr-positionnements disponibles pourraient couvrir les besoins multisectoriels
immdiats entre 25.000 92.000 personnes selon les secteurs (voir Annexe 3j. Prpositionnements pour la saison 2015-2016).
En matire de capacit en moyens arien, des socits prives se disent prtes a mettre
gratuitement disposition du BNGRC et ses partenaires des heures de vols dhlicoptre
pour des missions dvaluation ou de rponses. CARE International a la capacit de
prfinancer les missions de survol/valuation rapide pour une dizaine dheures de vol, une
compagnie arienne sur place, qui dispose de quelques petits avions, a obtenu le clearance
et peut se contracter par le Systme des Nations Unies.
14
c) Capacit de la communaut
La capacit dadaptation de la population se mesure son aptitude attnuer limpact dun ala. Cette
capacit varie normment en fonction du niveau de prparation de la population locale, de la fragilit de
lenvironnement, de la diversit des activits gnratrices de revenus et de ltat des infrastructures
sociales et routires. Les capacits dadaptation sont values sur une chelle allant de trs faible
trs importante et permettent didentifier les populations qui nont pratiquement pas les moyens de faire
face aux chocs externes et celles qui au contraire peuvent adapter facilement leur modes de consommation
pour compenser les pertes.
o
Par tradition, la communaut rurale une forte capacit de ragir face un choc. La plupart des
personnes dont les maisons sont inhabitables aprs un choc sont hbergs par leur proche
(familles ou voisins) ; ce qui rduit significativement le nombre des personnes dplaces aprs un
cyclone ou une inondation par exemple. Le dplacement vers les sites dhbergement communs
est souvent une solution de dernier recours.
La capacit de reconstruction des cases dhabitation, du fait de leur nature de construction (tous en
matriaux locaux tels que les feuilles, les bois, les terres, etc), est trs leve ; la communaut
arrive toujours rhabiliter leurs cases dans les 3 jours une semaine aprs une catastrophe.
En bref, malgr leur vulnrabilit structurelle et leur taux de pauvret lev, la communaut vivant
dans les zones risque a une forte capacit non ngligeable de sadapter et de ragir face un
choc, en particulier aux cyclones et aux inondations.
Pour les trois rgions du Grand sud, les chocs entrainent essentiellement des pertes de revenus : plus
de 90% des mnages ont subi des pertes de revenu dont les valeurs varient entre 400.000 650.000
Ariary par mnage par choc selon la rgion.
Concernant le secteur eau et assainissement, le Grand sud est trs vulnrable cause du trs faible
accs leau potable et aux installations deau et assainissement. Dans la rgion dAndroy, moins de
tiers de la population (28 %) ont accs leau potable, avec une forte disparit entre milieu urbain
(13%) et rural (33%). Il en est de mme pour les deux autres rgions, tous autour de 40% 11. Laccs
des installations dassainissement adquates est trs critique : 8% seulement pour la rgion dAndroy,
23% pour Anosy et 14% Atsimo Andrefana.
La plupart des rservoirs deau ont t construits sans tenir compte des conditions climatiques de la
rgion. Ces rservoirs ne supportent pas laltration des tempratures leves (toujours en dessus de
30C entre octobre et mars) et des pluies, se cassent et deviennent inutilisables rgulirement.
Les routes qui relient tous les districts, dune longueur totale de 851 km et totalement en terre, se
trouvent dans un tat trs prcaire et sont trs vulnrables des coupures temporaires ou prolonges
aprs le passage des pluies. Cette situation favorise la difficult daccs, aussi bien physique que
financier, aux diffrents produits imports par la zone soit en priode de pr-crise soit en pleine priode
de crise.
11
les philosophies ancestrales, qui sont les principaux facteurs entravant le dveloppement ; par
exemple, beaucoup de paysans pensent que les catastrophes sont des destins de Dieu.
Le Grand sud dispose selon les textes de trois Comits Locaux de Gestion des Risques et
Catastrophes au niveau des trois rgions qui le compose. Dans le cadre de lapproche par
responsabilit sectorielle, certains clusters existants au niveau national se sont dcentraliss dans
le Grand sud, entre autres le cluster scurit alimentaire et leau, hygine et assainissement.
Ces deux clusters sont trs actifs dans le Grand sud et pourraient constituer la base de la mise en
place de la future plate-forme inter-rgionale des acteurs humanitaires pour le Grand sud.
En outre, le Grand sud est la premire zone Madagascar o lon note la plus forte prsence des
acteurs humanitaires. 35 ONGs (nationales et internationales confondues) y sont prsentes dune
manire permanente mme si elles ne sont pas bien rparties gographiquement et
sectoriellement ; et toutes les agences humanitaires du Systme des Nations ont une prsence
permanente dans le zone (cf. Annexe 5b. Carte 3W dans le Grand sud).
Enfin, des organismes gouvernementaux spcialiss existent et sont oprationnels dans le Grand
sud pour contribuer lattnuation des effets de la scheresse, ou dautres crise, entre autre
lAdduction en Eau du Sud (AES) bas Ambovombe et le Corps de Protection Civile (CPC) bas
Tolagnaro (Fort Dauphin). Toutes ces structures uvrent ensemble pour la prparation et les
rponses aux urgences.
b) Capacits physiques
o Magasin de stockage : les acteurs prsents dans le Grand sud disposent de 5 grands magasins
de stockage gographiquement bien rpartis dans la zone, dune capacit totale denviron 6.000
tonnes (cf. Annexe 6f. Carte de localisation et de capacit des magasins de stockage dans le
Grand sud).
o Aroport/arodrome : il y a 14 aroports/arodromes encore fonctionnels dans le Grand sud.
Deux sont des aroports internationaux et le reste sont des arodromes, de piste en terre, et
peuvent recevoir des petits avions moins de 6 tonnes (cf Annexe 6b. Carte de portance des
aroports). En cas de non praticabilit prolonge des routes, ces arodromes servent des moyens
rapides pour atteindre les districts enclavs.
o Port maritime : Le Grand sud dispose de trois ports maritimes mais qui sont localiss dans les
extrmits ouest et est Toliara et Tolagnaro (Fort Dauphin. En effet, tous les districts
lintrieur ne sont pas accessibles par bateau (cf Annexe 6d. Carte de portance des
ports maritimes).
o Route : Tous les districts du Grand sud sont accessibles par route pendant toute lanne, sauf en
priode de pluie abondante. 851 km de route les relie et malgr ltat prcaire de ces routes, elles
restent un lment logistique important.
12
du niveau central avec le Ministre charg de la Sant Publique, lequel dfinit lorientation
globale de la politique nationale du secteur, les grands axes stratgiques et la mise en uvre ;
du niveau district, constituant le niveau priphrique, avec 112 Districts sanitaires, qui mettent
en uvre toutes les activits des programmes de sant au niveau des centres hospitaliers 52
CHRD1, 36 CHRD2 et un rseau de 2559 CSB dont 940 CSB1 et 1613 CSB2 ;
17
18
Dans le cadre de la gestion de la situation daprs-crise : continuum, suivi et valuation de la qualit des
programmes mens ; valuations du niveau de relvement.
13
Charte Humanitaire SPHERE, base sur les principes et les dispositions du Droit humanitaire international, du droit international, des
Droits de lHomme, du droit relatif aux rfugis et du Code de conduite pour le Mouvement international de la Croix-Rouge et du
Croissant-Rouge et pour les organisations non gouvernementales (ONG) lors des oprations de secours en cas de catastrophe .
19
20
21
PARTIE III
III. CADRE OPERATIONNEL COMMUN
-
22
Tant que la catastrophe est prvisible, toutes les alertes fournies par les diffrents dispositifs
dalerte (APIPA, DGM, futur Systme dAlerte Prcoce pour le Grand sud, Sapeurs-pompiers,
IOGA, etc) sont centralises au sein du CERVO/BNGRC qui, selon la gravit ou limminence
de lvnement, dcide de diffuser ou non tous les acteurs concerns (Autorits diffrents
niveaux, Services de Secours, Partenaires, Mdia).
Sur recommandation du CERVO/BNGRC, un Etat dalerte peut tre declare par les
Autorits concernes qui leur permettent dappliquer des mesures restrictives.
23
III.2. Cadre des responsabilits sectorielles : Organismes/Direction leads et membres des secteurs humanitaires
Ministres
Directions/Services au
sein des Ministres
Eau et
assainissement
Education
Habitat
d'urgence
ME
MEN
MAT
DPFEA
Direction de
l'Amnagement du
Territoire (DAT)
Logistique et
Telecommunication
MTP
MTM
Direction des routes (DR)
Nutrition
ONN
Protection
MinPPSPF
Min Justice
ANDEA (MEM)
SSENV/ SAGS MinSanP
Structures attaches au BNGRC
Gouvernement/Ministres MINEAU
APIPA
BMH/CUA
UNICEF
CRM/IFRC
BCR/OCHA
MEDAIR
Equipe Humanitaire du
CRS
CARE International
Pays
CARITAS
SIF
FID (Primature)
BNGRC
METEO
FID (Primature)
CPC
OTU (MTPM)
OLEP (MEEFT)
BNGRC
FID (Primature)
CPC
FID (Primature)
BNGRC
CPC
BNGRC
BMH/CUA
UNICEF
BIT
UNESCO
BCR/OCHA
IFRC/CRM
AIDE ET ACTION
IFRC / CRM
OIM
UNHABITAT
PNUD
BCR/OCHA
CARE International
PAM
UNICEF
BCR/OCHA
IFRC/CRM
CARE Interntional
CRS
CRF-PIROI
CRS
PNUD DHH
UNFPA
BCR/OCHA
UNICEF
OCHCR
CICR
HCDH
Handicap Internaitonal
IOGA
CRF
SAF FJKM
AQUALMA
SAFFJKM
CIC/CMT
CDA
Projet Ambatovy
TELMA
Fondation TELMA
IBL Group
UNICEF
PAM
OMS
BCR/OCHA
IFRC/CRM
CARE International
CRS
ADRA
SIF
ACF
TANY MAITSO
ASOS
SALFA
CDA
AAA
GRET
SAFFJKM
RTM
ASERN
CSA
CDD
AZAFADY
SPC
2H
MONDOBIMBI
TAMAFA
Sant
Scurit alimentaire
et moyen de
subsistance
MSanP
MinAgri
OMS
UNICEF
ONU SIDA
FNUAP
IFRC/CRM
BCR/OCHA
MDM
SIF
MSF
ACF
SPDTS
ASOS
ONG ManaoDE
CRM
Manda/PFSCE
RTM
Groupe
SALFA
Dveloppement
SOS Victime non Droit SFC
ACAT Madagascar
SDC
SOS Village d'Enfants SPC
Village d'Enfants
Association LAKANA
TAIZA
SAGE
AMU
Justice et Paix
SAMPATI
ONG ManaoDE
Service de la Gestion de
Catastrophe et Urgence
(SGCU)
GENIE RURAL (MinAgri)
ONN (Primature)
BNGRC
PSDR (MinAgri)
FID (Primature)
FAO
PAM
BCR/OCHA
ADRA
CRS
CARE International
SIF
CARITAS
RTM
ACF
SAF FJKM
AAA
2H
ASOS
24
Secteur
Prsident
Technique
Min Agri
Scurit Alimentaire et
Min Elevage
Moyens de subsistance
Point focal
Tlphone
034 05 610 28
andriamahazojulien@yahoo.fr, dsa@maep.gov.mg
Agence
Cluster Lead
Coordonnateurs des
clusters
Tlphone
Cluster humanitaire
PAM
Arisoa Raharinjatovo
033 41 045 34
arisoa.raharinjatovo@wfp.org
FAO
Louis Muhigirwa
032 64 598 99
Louis.Muhigirwa@fao.org
Min Peche
Eau et assainissement
Min Eau
ANDRIAMAMONJY Mahavonjiniaina
032 40 160 37
mem-dea@moov.com
UNICEF
Sitraka Rajaonalison
032 23 426 85
sdrajaonalison@unicef.org
Education
Min Education
RANDRIAMIALIONA Franois
033 12 842 41
fdsrandriamialisona@yahoo.fr
UNICEF
FelanAndo Aliderson
032 23 426 08
faliderson@unicef.org
Habitat
MAT
RABETOKONTANY Vonjihasina
034 05 522 37
IFRC/CRM
Dr Zaka Rabeson
032 03 221 06
drrabeson@yahoo.fr, sante@crmada.org
IEC
BNGRC
MELISA Venance
communicationbngrc@gmail.com
UNICEF
Logistique et
Telecommunication
MTP
RAZAFIMAHAFALY
045 05 560 71
dgtp-attache1@mtpm.gov.mg
PAM
Christian Razafimahatratra
032 41 124 92
Razafimahatratra.Christian@wfp.org
Nutrition
ONN
RAJAOBELISON Josia
033 12 805 95
onn@blueline.mg, seecfs@moov.mg
Simeon Nanama
032 23 411 26
snanama@unicef.org
ANDRIANTSARAFARA Lalaharizaka
034 02 561 74
lala_onn@yahoo.fr
Virginie Razanantsoa
032 23 426 27
vrazanantsoa@unicef.org
CRS
Hilda Rakotondraibe
034 05 157 08
033 23 157 08
hilda.rakotondraibe@crs.org
OMS
Dr Lamina Arthur
033 75 303 15
Rakotonl@who.int
Protection
MPASPF
RAVELOJAONA Irenee
Sant
MSanP
ANDRIANARISAINA Benalison
033 12 647 77
dsureca@yahoo.com; sureca@sante.gov.mg
UNICEF
Coordination Nationale
Secrtaire Excutif
BNGRC
VENTY Thierry
032 03 700 03
sp.bngrc@bngrc.mg
OCHA/BCR
Rakotoson Rija
033 15 076 93
rakotoson@un.org
BNGRC
032 49 736 35
protimamo@gmail.com
FAO
Alexandre Huynh
032 04 737 20
alexandre.huynh@fao.org
BNGRC
034 13 921 69
rjugus@gmail.com
UNICEF
Jacky Randimbiarison
032 23 426 60
jrandimbiarison@unicef.org
Directeur du CERVO
BNGRC
034 06 795 56
dircervo@gmail.com
UNFPA
Solomandresy Ratsarazaka
032 02 565 81
solomandresy@unfpa.org
BNGRC
034 05 480 77
antilmichel@gmail.com
CRM
Eric Randreparivelo
034 14 221 17
cpkeepup@crmada.org
BNGRC
034 05 480 75
ramsil12yahoo.fr
CRS
Rolland Ramanampihery
034 05 158 09
Roland.ramanampihery@crs.org
Coordonnateur de Projet
BNGRC
034 05 480 67
aritiana23@yahoo.fr
BNGRC
RANDRIANARIVELO Nianja
034 05 480 15
web.bngrc@bngrc.mg
BNGRC
ANDRIAMASINORO Mamy
034 05 480 71
Mamy.Andriamasinoro@gmail.com
25
26
IV.1.
ECHERESSE :
27
28
IV.1. 2. Cadre des responsabilits sectorielles au niveau du Grand sud pour la rponse la scheresse
EAU &
ASSAINISSEMENT
NUTRITION
SCURIT ALIMENTAIRE
ET MOYENS DE
SUBSISTANCE
SANT
PROTECTION DE LENFANT
DUCATION
LOGISTIQUE
Direction rgionale
de l'Eau
Office rgional
de la Nutrition
Direction rgionale du
Dveloppement rural
Direction rgionale de
la Sant publique
Direction rgionale de
l'ducation nationale
SERVICES
DCONCENTRS
DES
MINISTRES/PROJETS
AES
DRSP
GENIE RURAL
ORN
Chef de District
CISCO
FID
FID
SSD
ORN
Maires
ZAP
CPC
CLUSTER LEAD
UNICEF
UNICEF
FAO/PAM
UNICEF
UNICEF
PAM
CRM
CARE International
ACF
UNICEF
UNFPA
ADRA
CARE International
CRS
ADRA
ADRA
UNFPA
CRM
AIDE ET ACTION
CARE International
CRS
CRS
CRM
SIF
ACF
CARE International
ADRA
Land O'Lake
SALOHI
SIF
CRS
ACF
Land O'Lake
CARITAS
SALOHI
SALOHI
Land O'Lake
AVSF
MSF
MEMBRES IDENTIFIS DE
LQUIPE HUMANITAIRE/
PAYS
ASSOCIATIONS,
ONG NATIONALES,
SOCIT CIVILE,
SECTEUR PRIV
ORN
PSDR (MinAgri)
DRS
FID (Primature)
SAF FJKM
Land O'Lake
ASOS
GRET
SAHI
WWF
TARATRA
SAF FJKM
SOMONTSOY
TANY MAITSO
KIOMBA
FAFAFI
FIFARAFIA
CG 27
TAMAFA
HH
ASOS
CDD
RADIO Rondroho
CSA
RADIO cactus
FID
QMM
MADR
MANAO
SATRAHA
AGEX ECAR
AZAFADY
29
MINISTRE LEAD AU
NIVEAU DU GRAND
SUD
Point focal
RGION
DE LANOSY
Tl.
E-mail
EAU, HYGINE ET
ASSAINISSEMENT
DUCATION
HABITAT
LOGISTIQUE
Dir Eau
DREN
CRM (CroixRouge
Malagasy)
ANDRIATSIFOLAHINA
Philippe Thodoret
DONAHA
RANDRIANARIJAON
A Lucien
033 24 638 35
034 45 190 27
(Direction rgionale de
lEau)
SANT
SCURIT ALIMENTAIRE
DirPAS
DRSP
DRDR
TOVOHERY Aly
Ascar
RAHARSON Serge
Dr BARIMANJATO Michel
RAKOTOARISATA
Andriambololona
034 14 221 90
034 05 120 22
032 07 980 51
033 28 031 88
034 05 610 83
crm.anosy
@gmail.com
orn_anosy
@yahoo.fr
raharsonserge@yahoo.fr
Drspfrpanosy
@yahoo.fr
drdranosy@moov.mg
BARIAHO
Mananjoro
RANDRIANJATOVO
Yves Christian
REHOZOE
RAFANOMEZANTSOA
033 71 603 65
034 05 241 04
034 80 883 67
theodoretdoudou@yahoo
.fr
Point focal
RGION
DE LANDROY
PROTECTION
(Direction rgionale
de lducation
nationale)
Tl.
des
Travaux publics)
DirT (Direction rgionale
du Transport)
RGION
DE LATSIMO
ANDREFANA
Tl.
E-mail
CLUSTER LEAD
AU NIVEAU
DU GRAND
SUD
(Direction rgionale du
Dveloppement rural)
034 05 610 82
Armi.monja@gmail.com
drsandroyabv@yahoo.frr;
rehozoe@yahoo.fr
RAKOTOVELO Jux
NAHORY
Yvette
SANA Gosinary
RAKOTOHARO Tiaray
Dr RAYMOND Daniel
EDALY
033 15 692 42
034 08 529 71
034 14 222 94
034 02 111 39
032 04 536 37
033 06 634 06
032 04 909 88
ornatmandref@moov.
mg
tiarayeugenieannicka@yah
oo.fr
drs.atsimoandrefana
@unfpa.org
edaly@freenet.mg
UNICEF
CRS
OMS
PAM/FAO
034 05 692 42
033 02 026 51
juxsolinski@yahoo.com
UNICEF
UNICEF
CRM
PAM
Tl.
032 23 426 76
nnirina@unicef.org
(Direction rgionale de la
Sant publique)
onn-androy
@yahoo.fr
NOURIA Nirina
Tl.
(Direction rgionale de la
Protection et des Affaires
sociales)
033 09 196 60
Point focal
Point focal
AU NIVEAU
NATIONAL
(Office rgional de la
Nutrition)
033 71 229 01
E-mail
Point focal
NUTRITION
RAJAONALISON
Sitraka
Felanando
Aliderson
Dr RABESON Izaka
032 23 427 43
032 23 426 08
sdrajaonalison@unicef.or
g
faliderson@unicef.o
rg
RAZAFIMAHATRATRA
Christian
Simeon NANAMA
032 03 221 06
032 41 124 92
032 23 411 26
sante@crmada.org
Razafimahatratra.christian
@wfp.org
snanama@unicef.org
033 14 311 99
RAKOTONDRAMANANA Hery
032 05 564 20
bdemmny@gmail.com
RAKOTONDRAIBE Hilda
034 05 157 08
Dr RAKOTONJANABELO
Arthur
Louis MUHIGIRWA
033 75 303 15
032 64 598 99
Arisoa RAHARINJATOVO
033 41 045 54
hrakotondraibe@crs.org
rakotonl@who.int
Louis.muhigirwa@fao.org
Arisoa.raharinjatovo@wfp.org
30
Chaque secteur responsable de la collecte et du traitement des donnes fournit linformation concernant la valeur de lindicateur au systme dalerte en
place, ou dfaut au cluster lead sur le terrain (cf Tableau. Indicateurs et seuils de dclenchement, pages 35).
Le(s) cluster(s) lead(s) ou le systme dalerte en place demande la convocation dune ou de runion de la plate-forme urgence Grand sud pour prsenter
la situation.
Le BNGRC, aprs consultation avec les acteurs nationaux, fait la dclaration officielle de la crise et le scnario correspondant
Selon le niveau du scnario, le plan de contingence est activ partiellement ou totalement. Une activation partielle signifie une activation du nombre de
secteur limit et une activation totale signifie lactivation intgrale de tous les secteurs.
Une fois le plan activ, la premire activit conjointe consiste conduire une valuation conjointe des besoins rels
A lissue de la premire valuation conjointe, le BNGRC dclare lappel laide internationale si la capacit de la plate-forme urgence Grand sud et celle
des acteurs nationaux sont dpasses.
Les secteurs concerns activent en mme temps leurs plans sectoriels en ralisant les activits prvues dans leurs plans respectifs
Les sept indicateurs sont tous quantitatifs, donc faciles interprter et comprendre
Les sept indicateurs sont gnralement faciles collecter travers les systmes dinformation dj en place depuis des annes
En plus des sept principaux indicateurs dalerte, une quinzaine dindicateurs additionnels (voir page 26) a t aussi identifie, et sont tous lis aux sept principaux
indicateurs. La disponibilit des donnes relatives ces indicateurs additionnels peut significativement complter les analyses dune situation durgence dans le
Grand sud.
32
SERIEUSE
>100%
>50%
>15%
>150%
-30
-40%
-20
-30%
>500%
??
??
??
??
12,5
13,6%
CRITIQUE
1,3%
1,7%
??
??
??
-10
-25%
0 -15%
40%
0,9%
8,3
10,3%
0,8%
6,2%
75%
50%
15%
40-90%
295mm
Pluie
Pluie
10-20%
Mas G
20-30%
Mas P
5%
20-25%
-5-15%
-5-15%
Riz Local
Man Se
Mouton
Bovin
20%
SeauEau
MAS
MAG
TAUX MOYEN
Limite de la mthodologie
o Normalement, lanalyse des donnes historiques devraient se limiter sur les cinq dernires annes mais vu que trois crises de scheresse se sont succdes
pendant cette priode, les valeurs des indicateurs sont biaiss par ces crises et lanalyse a d utiliser les donnes des dix dernires annes.
o Le manque de donnes pour certaines annes qui prcdent une crise na pas permis danalyser tous les indicateurs dune manire homogne.
o Des facteurs aggravants pourraient impacter les valeurs de certains indicateurs, par exemple linscurit. En effet, il faut toujours tenir compte linfluence de ces
facteurs aggravants dans les futrures analyse avant de se prononcer sur le niveau de scnario.
33
CRITRES
Probabilit doccurrence
Indicateurs
relatifs aux
prcdentes
crises
Baseline (moyenne
75 100 %
50 100 %
25 75 %
10 20 %
75 %
N/D
(Non disponible)
> 100 %
Mas poudre
20 30 %
< 50 %
N/D
> 50 %
Riz local
5%
15 %
N/D
> 15 %
Manioc sec
< 25 %
40 90 %
N/D
> 150 %
Mouton
- 5 - 15 %
- 10 25 %
N/D
- 30 - 40 %
Bovin
- 5 - 15 %
- 15 %
N/D
- 20 - 30 %
Seau deau
20 %
40 %
N/D
> 500 %
MAS
0,8 %
N/D
(Non disponible)
0,9 %
1,3 1,7 %
MAG
6,2 %
N/D
8,3 10,3 %
12,5 13,6 %
Dure de lurgence
Dure de la phase durgence aige pour
certains secteurs
tendue des
dgts
sur 5 ans)
Nombre de communes
10 20
20 30
> 40
Personnes touches
< 200.000
200.000 350.000
> 350.000
Femmes enceintes
34
CRITRES
WASH
Logistique
chec scolaire
ducation
Impacts
sectoriels
Nutrition
Scurit alimentaire
Pnurie de semences
Dcapitalisation intense
Exode des mnages
Pnurie daliments
Sant
35
IV.1.5.4.3. Sept indicateurs de dclenchement dune situation durgence dans le Grand sud de Madagascar
Les sept indicateurs ci-aprs ont t choisis dclarer et statuer sur la situation dune urgence humanitaire dans le Grand sud. Ces indicateurs sont tous
quantitatifs et facile collecter soit travers des sources dj existantes sur le terrain soit travers une enqute rapide. Ils sont considrs comme des
indicateurs primaires mais dautres indicateurs secondaires sont ajouts (page suivante), dans le cas o ils sont disponibles, pour complter lanalyse.
Secteurs
Indicateurs dalerte
1. Pourcentage de prcipitations compares la
moyenne sur 30 ans (octobre mars)
2. Taux moyen daugmentation annuelle du prix de :
Nutrition
Sant
Scnario 1
Scnario 2
Scnario 3
Oui
75 100%
50 100%
25 75%
riz
Oui/Non
<15%
15%-25%
>25%
mais
Oui/Non
<25%
25% - 40%
>40%
manioc
Oui/Non
<30%
30% - 40%
>40%
Oui/Non
<20%
20% - 40%
>40%
Scurit
alimentaire
Wash
Existence
de
collecte
Non
Oui
>40%
>150%
>400%
Oui
Oui
0,75 0,90
0,50-0,75
<0,50
Source
Service local de la
Mtorologie
Priode critique
de collecte
Frquence de collecte
Octobre mars
Journalire
Fvrier et mars
Hebdomadaire
Fvrier et mars
Hebdomadaire
Fvrier et mars
Hebdomadaire
Fvrier et mars
Hebdomadaire
Fvrier et mars
Hebdomadaire
Mensuelle
Mensuelle
CRENAS
Janvier
dcembre
Mensuel
Rapport de routine
auprs des centres de
sant
Janvier
dcembre
Mensuelle
36
IV.1.5.4.4. Une quinzaine dindicateurs secondaires (additionnels) de dclenchement dune situation durgence
Secteurs
Scurit
alimentaire
Wash
Nutrition
Protection
Logistique
protection
Sant
Education
Indicateurs dalerte
Non
Non
Non
Source
Scnario 1
Scnario 2
Scnario 3
1fois/jour
2 fois/jour
3fois/jour
Investigation initiale ou
enqute rapide
1-2jours
3jours
>3jours
Investigation initiale ou
enqute rapide
<20%
20% - 50%
>50%
Investigation initiale ou
enqute rapide
Non
Investigation initiale ou
enqute rapide
Investigation initiale ou
enqute rapide
Non
Priode
critique de
collecte
Sur priode
courte
Frquence de
collecte
Mensuelle
Mensuelle
Fin de
campagne
agricole
Annuelle
Oui
Oui
< 5% acceptable;
5 9% pauvre;
10 14 srieuse
15 critique
Non
< 200/commune
200<nb<500
>500
Non
100<nb<300
Nb>300
Non
100<nb<300
Nb>300
Oui
20-30%
10-20%
<10%
Mensuelle
17. TMM5
Oui
1,5-2/10000/jour
2-4/10000/jour
>4/10000/jour
Mensuelle ;
hebdomadaire en cas
dpidmie
Oui
70%
60%
Oui
<60%
<40%
Mensuelle
Enqute SMART
Ponctuelle
Rseau de protection de
lenfant (commune)
>60%
Octobre en
dcembre
Dcembre
fvrier
Mensuelle
37
IV.1.5.4.5. Processus dvaluation en cas de situation durgence dclenche par une scheresse
NOM
OBJECTIF
DURE PROBABLE
CONJOINTE / NON
CONJOINTE
OUTILS UTILISS
< 1 semaine
CONJOINTE : entre
Fiche dvaluation
techniciens sur le terrain initiale ( dvelopper)
et appuys par les
techniciens nationaux
A dfinir au
moment de
llaboration de la
fiche dvaluation
CONJOINTE : entre
techniciens sur le terrain
et appuys par les
techniciens nationaux
Fiche conjointe
dvaluation rapide
multisectorielle (
dvelopper)
ENQUTE
NUTRITIONNELLE
S.M.A.R.T.
1. Evaluer la situation nutritionnelle des enfants moins Peut tre mene conjointement ou pas
de 5ans
avec lvaluation rapide multisectorielle
VALUATION DE LA
QUALIT ET DE
L'IMPACT DE LA
RPONSE
Selon le centre
dintrt de lvaluation
38
COORDINATION
ET GESTION DE
LINFORMATION
WASH
Outils dvaluation
Matriels et quipements de transport deau
Approvisionnement trs modr en eau (15 litres par jour)
IEC sur la promotion lhygine et la prvention des
maladies dorigine hydrique (outils, etc.)
Outils dvaluation
Matriels et quipements de transport deau
Approvisionnement localise en eau (15 litres par jour)
IEC sur la promotion lhygine et la prvention des
maladies dorigine hydrique (outils, etc.)
Construction de nouveaux points deau, de prfrence
forage quip
Outils dvaluation
Matriels et quipements de transport deau
Approvisionnement gnralise en eau (15 litres par
jour)
IEC sur promotion lhygine et sur la prvention
des maladies dorigine hydrique (outils, etc.)
Construction des nouveaux points deau de
prfrence forage quip
DUCATION
LOGISTIQUE
SANT
39
NUTRITION
Dclenchement de lurgence
Mobilisation sociale (conscientisation, sensibilisation)
sur lANJE selon lapproche Cycle de vie
Dpistage actif de la malnutrition
Renforcement de la prise en charge (structures de
sant et structures communautaires, ressources
humaines, stratgies avances, mobiles et fixes)
Distributions de vivres
Rhabilitation
SCURIT
ALIMENTAIRE
40
IV.2.
CYCLONE ET INONDATION
Augmentation de la
mortalit court terme et
de la morbidit dans les
jours et semaines suivant
la crise
Augmentation des
populations
vulnrables (blesss,
Enfants Non
Accompagns,
(ENA), mnages
dstructurs,
malades, handicaps, etc)
Accs restreints aux
services de base (eau
potable, nourriture, abris,
coles, centres de sant)
Augmentation du
risque pidmique :
cholra, rougeole,
maladies diarrhiques,
mningite, etc.
Dgradation des
infrastructures et des
moyens conomiques de
la population locale :
route, piste, ponts,
lectricit, ports,
infrastructures hydroagricoles, etc)
Inondation et
ensablement des
terrains agricoles
Inondation des
grandes agglomrations
(plaine dAntananarivo)
et des agglomrations
du versant
ouest du Lac Alaotra,
entranant plusieurs
milliers de sans-abri.
Education :
2.340 salles de classe endommages
117.000 lves privs dducation, certains risque de dscolarisation
permanente, dexploitation ou
dabandon
435.000 lves dans les classes primaires risque dabandon scolaire
cause de linscurit
alimentaire svre
Habitat :
270.000 personnes dplaces de tous types (sites communs et voisins)
114.000 cases endommages
Logistique :
100 ponts (toutes catgories) endommags et temporairement non
fonctionnels
30 communes isoles (450.000 personnes)
5% des routes nationales et 30% des routes secondaires impraticables
Rseau ferroviaire interrompu
Quelques aroports impraticables pendant trois jours une semaine dans
les zones affectes et vulnrables
Protection :
Vulnrabilit accrue des groupes vulnrables et augmentation de leurs
besoins en assistance immdiate
(personnes ges, femmes enceintes et jeunes enfants, personnes mobilit
rduite, personnes souffrant de maladies chroniques, enfants isols et non
accompagns, etc)
Dispersion des familles avec risque potentiel denfants spars de leurs
parents
Risque de violences sexuelles et daccroissement des situations
dexploitation, particulirement des enfants de familles dmunies, des femmes et
jeunes filles
Sant :
80 infrastructures sanitaires endommages
Services de sant interrompus dans les zones les plus affectes
Incapacit dassurer les soins aux blesss et malades chroniques pendant
plus de deux semaines
Scurit alimentaire :
30 40% des pertes en agriculture
15 20% infrastructures hydroagricoles endommags
Potentiellement 2.918.000 personnes en inscurit alimentaire svre
Nutrition
525.240 enfants moins de 5 ans a risque de malnutrition aige svre
Eau, hygine et assainissement
270 000 personnes soit 54.000 familles ayant besoin d`une distribution des Kits
WASH dont 189.000 en milieu rural et 81.000 en milieu urbain)
125 000 personnes soit 25 000 familles ayant besoin d`assistantes
immdiates pour les 15 premiers jours
1 000 points d`eau (forage, puits, borne fontaine) dtruits ou inonds
1000 latrines communautaires et publiques endommages
100 infrastructures WASH scolaires endommages
50 infrastructures WASH au niveau des CSBs endommages
Canaux de drainage bouch
Dchets solides parpills
Augmentation de la
mortalit court terme
et de la morbidit
dans les jours et
semaines suivant la
crise
Augmentation des
populations
vulnrables
(blesss, Enfants
Non
Accompagn
s, (ENA),
mnages
dstructurs,
malades,
handicaps, etc)
Accs restreints aux
services de base (eau
potable, nourriture,
abris, coles, centres
de sant)
Augmentation du
risque pidmique :
cholra, rougeole,
maladies diarrhiques,
mningite, etc.
Dgradation des
infrastructures et
des moyens
conomiques de la
population locale :
route, piste, ponts,
lectricit, ports,
infrastructures hydroagricoles, etc)
Inondation et
ensablement des
terrains agricoles
Inondation des
grandes
agglomrations
(plaine
dAntananarivo) et
des agglomrations
du versant
ouest du Lac
Alaotra, entranant
plusieurs milliers de
sans-abri.
Education :
420 salles de classe endommages
21.000
lves
privs
dducation,
certains
dscolarisation permanente, dexploitation ou dabandon
435.000 lves dans les classes primaires
scolaire cause de linscurit alimentaire svre
risque
risque
de
dabandon
Habitat :
80.000 personnes dplaces de tous types (sites communs et voisins)
40.000 cases endommages
Logistique :
50 ponts (toutes catgories) endommags et temporairement non
fonctionnels
15 communes isoles (225.000 personnes)
Rseau ferroviaire interrompu
Quelques aroports impraticables pendant trois jours une semaine
dans les zones affectes et vulnrables
Protection :
Vulnrabilit accrue des groupes vulnrables et augmentation de
leurs besoins en assistance immdiate
(personnes ges, femmes enceintes et jeunes enfants, personnes
mobilit rduite, personnes souffrant de maladies chroniques, enfants isols et
non accompagns)
Dispersion des familles avec risque denfants spars de leurs parents
Risque de discrimination dans lapport de lassistance humanitaire
Risque de violences sexuelles et daccroissement des situations dexploitation,
particulirement des enfants de familles dmunies, des femmes et jeunes filles
Sant :
40 infrastructures sanitaires endommages
Services de soin interrompus dans les zones les plus affectes
Incapacit dassurer les soins aux blesss et malades chroniques pendant
plus de deux
semaines
Scurit alimentaire :
30 40% des pertes en agriculture
15 20% infrastructures hydroagricoles endommags
2.918.000 personnes en inscurit alimentaire svre
Nutrition
525.240 enfants moins de 5 ans a risque de malnutrition aige svre
Eau, hygine et assainissement
80 000 personnes soit 16 000 familles ayant besoin d`assistantes
immdiates pour les 15 premiers jours et d`une distribution des Kits WASH dont
56 000 en milieu rural et 24 000 en milieu urbain)
1 000 points d`eau (forage, puits, borne fontaine) dtruits ou inonds
600 latrines communautaires et publiques endommages
140 infrastructures WASH scolaires endommages
25 infrastructures WASH au niveau des CSBs endommages
Canaux de drainage bouch
Dchets solides parpills
Niveau dintervention
Activation du MIRA
Intervention travers lappel laide
internationale
Matrice de Raction Rapide 1. Passage de systme cyclonique de FAIBLE INTENSITE, pouvant affecter des rgions parmi les 16 rgions
risque de cyclone/inondation Madagascar, suivi ou pas dinondation
Activits
Objectifs
Lead et intervenants
3 jours ou plus avant lentre du cyclone/cyclone positionn entre 500 1.000km de la cte
1. Conduite dune premire
runion prliminaire
dinformation sur un cyclone
probable.
Code
dalerte
indicatif
Activits
4. Elaboration du premier
scenario prliminaire
Objectifs
Lead et intervenants
Code
dalerte
indicatif
Activits
Objectifs
Lead et intervenants
Sassurer que ces deux documents soient prts au plus tard le 2nd Lead : OCHA - BNGRC
Intervenants : Chefs des groupes
jour du dbut de lurgence
sectoriels
Collecter intensivement les premires donnes post-cyclone pour
Lead : Dir CERVO BNGRC
tous les secteurs (par sms, par tlphone, par BLU, etc)
Intervenants : Reprsentants secteurs
Complter les premires informations collectes et les premires
Lead : Dir CERVO BNGRC
valuations
Partager les premires informations reues sur la location, la
magnitude de la crise, les
Rponses envisages par secteur, etc.
Organiser le dmarrage dune valuation arienne le plus tt
possible
Prendre des dcisions urgentes sur lorganisation des secours
Anticiper une ventuelle dcision sur un appel laide
internationale
Assurer que la presse reoive rgulirement les informations
officielles sur les dgts, les rponses et les besoins bases sur
une communication conjointe
Informer le calendrier des futures confrences de presse aux
journalistes
Donner une premire situation sur les dgts
Lead : SE BNGRC
Intervenants : CRIC
Lead : SE BNGRC
Intervenants : Rseau IEC, OCHA
Code
dalerte
indicatif
Activits
Objectifs
Lead et intervenants
Donner une situation plus complte sur les dgts, les rponses en
Lead : Dir CERVO BNGRC
cours et les intentions des rponses, ainsi que les besoins.
Intervenants : Coordonnateurs des
clusters/groupes sectoriels, UNOCHA
Lead : BNGRC
Intervenants : Inter-cluster
Code
dalerte
indicatif
Activits
Objectifs
Lead et intervenants
Co-Lead : SE BNGRC
Reprsentant UNRC
Intervenants : SE BNGRC, OCHA
Lead : Chef dquipe dvaluation
Intervenants : Coordonnateurs des
clusters
Actualiser les donnes sur les dgts, les rponses en cours et les
Lead : Directeur du CERVO-BNGRC
intentions de rponses, ainsi que les besoins.
Intervenants : CRIC
72 heures la premire semaine
24. Produire des cartes sur ltat des routes, la situation denclavement
25. Runir les membres des Services Essentiels (en cas de besoin)
Lead : BNGRC
Lead : Primature
Intervenants : MAE, BNGRC,
CPGU, OCHA/BCR
27. Identifier les zones prioritaires sur la base des critres de priorisation des zones en impliquant les CRIC
Lead : BNGRC
Lead : BNGRC
Intervenants : Chefs des clusters
BNGRC et CRIC
Lead : BNGRC
Intervenants : tous les intervenants
Code
dalerte
indicatif
Activits
Objectifs
31. Conduire des valuations humanitaires plus approfondies et planifier lintervention sur les prochains mois,
- identifier des consquences immdiates et effets induits,
- renforcer la stratgie de recouvrement et de sortie de crise
31. Runir le CRIC pour suivre lvolution de la situation et des ralisations et organiser des points de situation
32. Dclarer la fin de la situation durgence aige selon le cas.
Lead et intervenants
Code
dalerte
indicatif
Matrice de Raction Rapide 2. Passage de cyclone de FORTE INTENSITE, pouvant affecter des rgions parmi les 16 rgions risque de
cyclone/inondation Madagascar, suivi ou pas dinondation
Activits
Objectifs
Lead et intervenants
3 jours ou plus avant lentre du cyclone ou cyclone positionn entre 1500 2.000km de la cte
1. Conduite dune
premire runion
prliminaire dinformation
sur un cyclone probable.
2. Activation du Centre
oprationnel (CERVO) en mode
durgence
3. Notification officielle par mail
de lactivation du CERVO en
mode urgence aupres des
Hauts Responsables des
ministres et des partenaires
(par mail, contenu du message
bl )
4. Organisation des changes
de linformation Avec les
rgions potentiellement
menaces
Lead : SE BNGRC
Intervenants : Direction de la
Mtorologie, CPC, MFA,
Gendarmerie, APIPA (si
Antananarivo est menace), MTP,
MTM, OCHA/BCR, Croix rouge,
Reprsentants ONG, Reprsentants
SNU, secteurs privs
Lead : Directeur du CERVO
BNGRC
Lead : SE BNGRC
Niveau
indicatif de
lalerte
Activits
5. Elaboration du
premier scenario
prliminaire
Objectifs
Partager une premire analyse de la situation pour anticiper toute
ventualit dintervention.
Lead et intervenants
Lead : Directeur CERVO BNGRC
Intervenants : CRIC national et ou
local
Activer les clusters et assurer la prsence des points focaux dans le Lead : Chefs des clusters
CERVO
Intervenants : membres des clusters
nationaux
Activer les dploiements du CPC / BNGRC et ventuellement les
partenaires
Anticiper une demande dactivation probable de lImagerie satellite
en informant les services produisant des images satellites la
possibilit dusage de leurs services suivant les besoins des clusters
Lead : BNGRC
Intervenants : Direction Mto,
CPC, MFA, APIPA, CUA (si
Antananarivo est menace),
MTPM, OCHA/BCR, Croix-Rouge
Malagasy, Cluster Leads
FAZOI
Sassurer que tous les CRGRC (CROU si existe), CDGRC, CCGRC Lead : BNGRC
et CLGRC concerns se sont prpars
Intervenants : CLGRC, CPC
Informer les CLGRC de lventuelle arrive des quipes dployes
Assurer que les vacuations soient faites ou au moins commences
et savoir s'il y a besoin de ressources additionnelles
Lead : Directeur du CERVO
Affiner la premire analyse pour ventuellement ajuster toute
BNGRC
ventualit dintervention.
Intervenants : CRIC
Niveau
indicatif de
Activits
Objectifs
Partager les informations cls pour donner une premire image sur
les impacts potentiels du cyclone/inondation.
Lead et intervenants
Lead : OCHA - BNGRC
Intervenants : Chefs des groupes
sectoriels
Niveau
indicatif de
Activits
Objectifs
Lead et intervenants
Niveau
indicatif de
Activits
Objectifs
Suivre lavancement des premires rponses et les capacits
dintervention sur terrain
Lead et intervenants
Lead : CERVO BNGRC
Intervenants : Coordonnateurs
des clusters, groupes
sectoriels, UNOCHA
Lead : BNGRC
Intervenants : Coordonnateurs
des clusters/groupes sectoriels,
UNOCHA
Donner une situation plus complte sur les dgts, les rponses en
Lead : Directeur du CERVO
cours et les intentions des rponses, ainsi que les possibles besoins.
BNGRC
Intervenants : Clusters Leads
Quantifier les premiers dgts, les besoins prliminaires et les
ressources relles disponibles dans les zones affectes
Niveau
indicatif de
Activits
Objectifs
Affiner le document de mobilisation de ressources (CERF, Plan de
Rponse Prliminaire)
Lead et intervenants
Co-Lead : Chef de lquipe
dvaluation
Intervenants : BNGRC, UNOCHA,
Coordonnateurs des clusters
Lead : Directeur du CERVO BNGRC
Intervenants : CRIC
28. Restituer les premiers rsultats de lERM selon les informations communiques par lquipe dvaluation
29. Produire des cartes sur ltat des routes, la situation denclavement
30. Runir les membres des Services Essentiels (en cas de besoin) pour une ventuelle activation du plan
national de continuit dactivits
Lead : BNGRC
31. Reactualiser les zones prioritaires sur la base des critres de priorisation des zones
Lead : BNGRC
Intervenants : Unite IEC
Niveau
indicatif de
Activits
Objectifs
Lead et intervenants
34. Rconcilier linformation (3Ws), analyser les lacunes et le flux de lassistance matrielle
36. Conduire des valuations humanitaires plus approfondies et planifier lintervention sur les prochains mois :
Leads : Clusters Leads
identifier des consquences immdiates et effets induits, renforcer la stratgie de recouvrement et de sortie Intervenants : Membres des
de crise
clusters
37. Runir rgulirement le CRIC pour suivre lvolution de la situation et des ralisations et organiser des
points de situation
38. Finaliser le Plan de Rponse Stratgique
Lead : BNGRC
Intervenants : CRIC
Lead : OCHA BNGRC
Intervenants : Clusters
Leads/Membres
40. Declarer la fin de lactivation de la Loi sur la facilitation de lentree des assistances internationales
Niveau
indicatif de
Objectifs
Rponses ou ractions
attendues
Lead et
Intervenants
3 jours ou plus avant linondation, si celle-ci est prvisible et serait dtaill ncessitant une rponse nationale
1. Annonce de la probabilit des crues
par la mto pendant les prochaines 72
heures
Diffusion de la situation
(problmatiques prvisibles)
au niveau des
districts/Rgions concerns
Co-leads :
METEO,APIPA (si
Antananarivo
concern)
Remonte, au moins
journalire des informations
sous forme de compte rendu
par les CROU/COUD
existants et les
Rgions/Districts concerns
Lead : BNGRC
Intervenants:
oprateurs de
tlphonie
mobile et
mdias locaux
et nationaux
Lead : Directeur du
CERVO
Intervenants: points
focaux groupes
sectoriels, OCHA
Code
alerte
indicatif
Activits
Objectifs
Rponses ou ractions
attendues
Lead et
Intervenants
o Dcisions et propositions
dactions mener avec
priorits du CRIC
o Demande dinformations de la
o Complter les informations prliminaires pour la part du CRIC
o Rflexion du CRIC par rapport
premire Scenario prliminaire
la premire Analyse de la
situation prliminaire
Lead : BNGRC
Intervenants
: Mto,
APIPA,
CPC,
OCHA, CRM
Lead : BNGRC
Intervenants
: Mto,
ONGs
locaux,
CLGRC
o Donnes contrles et
actualises
Lead : BNGRC
Intervenants:
CROU/COUD
existants et CLGRC
Lead : Mto/Apipa
Intervenants: CERVO
Code
alerte
indicatif
Activits
Objectifs
Rponses ou ractions
attendues
Lead et
Intervenants
Ordre dengagement
oprationnel
Demande dactivation de la
charte officialise
Pr alerte de la PIROI,
photos ariennes, etc .
Lead : SE BNGRC
Intervention immdiate
Lead : CERVO
Intervenants : OCHA,
Clusters Leads
Lead :
BNGRC/CERVO
Intervenants:
Mto, CPC, MFA,
APIPA (si
Antananarivo est
menace), MTP,
OCHA/BCR, CRM,
Cluster Leads
Lead : Chefs de
Centres
Oprationnels,
Prsidents CLGRC
Intervenants: CPC
(le cas chant),
populations locales
Lead : Directeur
CERVO BNGRC
Intervenants : OCHA,
Clusters Leads
Code
alerte
indicatif
Activits
Objectifs
o Collecter intensivement les premires donnes o
post-inondation pour tous les secteurs
o Commencer la premire analyse multisectorielle
post-inondation
o
Rponses ou ractions
attendues
Lead et
Intervenants
Lead : Directeur
CERVO
Intervenants :
Reprsentants des
secteurs
Code
alerte
indicatif
- Lead : Directeur
des Rponses aux
Urgences BNGRC
A partir dici, en fonction de la gravite des impacts, les activits sont les mmes que :
- SI IMPACT FAIBLE : celles de la Matrice de Raction Rapide lie au passage de cyclone de faible intensit
- SI IMPACT FORT OU TRES FORT : celles de la Matrice de Raction Rapide lie au passage de cyclone de forte intensit
Cet alignement a requis une phase transitoire dajustement des outils dvaluation pendant la saison cyclonique 2014-2015 en attendant leur ajustement dfinitif. Une feuille
additionnelle sera ajoute la fiche dvaluation rapide multisectorielle pour le besoin du rapport MIRA.
Evaluations
Fiche EIMA (48h)
Fiche SMS (48h)
Survol (48h)
Imageries Satellites (48h)
Evaluation Rapide Multisectorielle (72h 1
semaine)
Produits du MIRA
Echance
Analyse de situation
Jour 2
Dclaration
Stratgique
Jour 3
Rapport MIRA
Produits du CPH
Echance
Plan de Rponse
Prliminaire
Jour 5-7
Plan de Rponse
Stratgique
Jour 30
Jour 14
Nom de
levaluation
Objectifs de lvaluation
DIAGNOSTIC
INITIAL
EVALUATION PAR
SURVOL (voir
TDRs en Annexe
4a)
EVALUATION
RAPIDE MULTISECTORIELL
E (voir TDRs
en Annexe 4a)
Dmarrage
aprs le dbut
de lurgence
24h
Ds que
possible,
souvent dans
les premires
72 heures
aprs le feu
vert de
l'Aviation Civile
de Madagascar
3 4 jours
Dure probable
Quelques heures 1
jour
3 4 jours
Moyens de
dplacement
Caractre conjoint ou
non conjoint
- Par voie
terrestre :
pied, motos
- Par sms
CONJOINTE entre
les diffrents acteurs
rgionaux
Les informations
collectes par ce biais
ayant toutes
les chances darriver
avant les fiche EIMA
Par voie
arienne :
ULM,
hlicoptre,
petit avion
Par voie
arienne et
en partie par
voie terrestre
: motos,
voiture
CONJOINTE : entre
les autorits
nationales, les
reprsentants des
bailleurs, les
techniciens des
clusters, les
journalistes
CONJOINTE : entre
techniciens qui
constituent une
quipe multisectorielle
Outils utilises
1. SMS via
Tlphones
mobiles
2. Fiche EIMA
3. BLU
1. Camera
2. Appareils
photos
3. Cartes FTM
4. Fiche de
survol
1. Fiche
conjointe
dEvaluation
Rapide
Multisectorielle
2. Ordinateur et
logiciel pour
lanalyse des
donnes
1. Fiche
Type dquipe de
levaluation
Chef Fokontany
Volontaire de la Croix
rouge
Techniciens
nationaux
Equipe nationale
dERM
Equipes locales dERM
selon les besoins
Nom de
levaluation
Objectifs de lvaluation
EVALUATIONS
SECTORIELLE
S INTEGREES
EVALUATIONS
APPROFONDIES
Post Disaster
Needs Assessment
Dmarrage
aprs le dbut
de lurgence
Dure probable
Une semaine
15 jours
4 jours 1 semaine
6ime - 10ime
semaine
Entre 2ime et
3ime mois
Dpend de
l'exercice (ne
ncessite pas
forcment
d'attendre la fin
de la rponse
1 2 semaines
1 2 mois
Moyens de
dplacement
Caractre conjoint ou
non conjoint
Par voie
terrestre : en
voiture
CONJOINTE : quipes
nationales et rgionales
sectorielle : dj
Techniciens des
disponible au niveau clusters mais tous les
de tous les clusters clusters sont
reprsents
NON CONJOINTE
(sectorielles) mais
arrangement
intersectoriel possible
1. Fiche sectorielle :
dj disponible au
niveau de tous les
clusters
CONJOINTE
Nouvelle
Mthodologie
PDNA
MULTIDIMENTIONNELLE
Outils multiples
(selon les options
retenues)
Par voie
terrestre : en
voiture
Par voie
arienne et
terrestre
Par voie
terrestre : en
voiture
Outils utilises
Type dquipe de
levaluation
Techniciens des
clusters mais interne
chaque cluster
Techniciens des
clusters
Economiste
Statisticien
Pour chaque secteur, le calcul tient compte des deux lments suivants :
o Les besoins identifis qui incluent les vivres, les non-vivres, et les quipements. Ces besoins varient en fonction de la population affecte, et sont bass sur les
diffrents standards minimums dfinis dans les normes SPHERE ou autres normes.
o Les cots de fonctionnement lis au personnel requis pendant la dure de lintervention, ainsi que les cots lis aux diffrents services transversaux tels que les
transports, les assurances, la distribution, etc.
Nature des
besoins
Intrants
requis
Besoins additionnels
$ USD en cas de SCENARIO 2
Disponibles
(pr-positionnement)
$ USD
Besoins additionnels
$ USD en cas de SCENARIO 1
Scurit alimentaire
1.157.000
6.380.000
Eau/Assainissement
378.000
2.170.000
248,500
Education
149.000
1.458.000
187,500
208.000
1.567.000
n/a
100.000
50.000
Nutrition
60.000
917.000
Protection
30.000
10.000
Sant
44.000
677.500
Secteur humanitaire
Logistique
2.026.000
13.279.500
234.000
Protection
745.000
TOTAL GENERAL
2.026.000
14.024.500
140.000
28,000
117.000
151.000
103.000
IV.3.
IV.3.1. Scenarios
Une pandmie ou une pidmie majeure dune maladie est caractrise par une forte augmentation dans lespace et dans le temps du nombre de cas et de leur
gravit. Elle provient gnralement de la circulation dun agent infectieux mergent ou r-mergent, contre lequel limmunit de la population est faible voire inexistante.
La cintique et limpact de lpidmie devraient tre modliss sur la base des pandmies historiques ou des pidmies antrieures, afin destimer approximativement
le nombre attendu de cas simples, de cas compliqus ncessitant une hospitalisation et de dcs. Ces projections varient selon la nature de la maladie pidmique en
cause et, entre autres, de son taux dattaque. Ainsi, pour Madagascar, en labsence dintervention sanitaire, il est estim que le bilan dune pandmie de maladie ayant un
taux dattaque de 10 30% et un taux de ltalit hospitalire de 10% pourrait svaluer entre 2 6 millions de malades et entre 20.000 60.000 dcs en fin dpidmie.
Environ 200.000 600.000 personnes pourraient dvelopper des complications ncessitant leur hospitalisation. Lextension de lpidmie se fait classiquement par
vagues successives entrecoupes daccalmies plus ou moins longues.
Le prsent plan national de prparation et de rponse doit tenir compte des scnarii possibles dans une priode de 24 mois, en se basant sur celui le plus probable
tout en intgrant les activits permettant de crer les capacits et les moyens de rpondre aux autres scnarios.
Cinq grands groupes de menaces pidmiques majeures peuvent intresser Madagascar :
-
le paludisme ;
les diarrhes pidmiques dont le prototype est le cholra ;
les infections respiratoires svres reprsentes par la grippe pandmique et le MERS-CoV ;
les fivres hmorragiques virales et les arboviroses, notamment la dengue, le chikungunya ou la Fivre de la Valle du Rift (FVR) ;
la peste bubonique et pulmonaire
Description
Indicateurs
Existence de plusieurs
foyers pidmiques au
niveau de plusieurs
pays, mais encore
aucun cas
Madagascar.
o Nombre de pays
touchs, en particulier
ceux ayant des
occasions de
communication avec
Madagascar
o
o
o
o
Lacunes et
contraintes
o Retard des
informations
officielles
o
o
Existence de virus
(potentiellement
pandmique) chez les
animaux lintrieur
du pays
o Epizootie dclare
et/ou confirme par
les
laboratoires (vtrinair
es, IPM)
o Taux de ltalit
thorique : 2% ;
o Taux dattaque : 10%
o Taux
dhospitalisation :
10% ;
o Nombre de clusters
pidmiques : 3
o
o
o
o
o
o
o
o
o
o
o
o
Hypothse de
planification
Zro cas humain et
animal
80 % de la population
victimes dinformations
fausses ou
incompltes et
disparates
2000 personnes
risque dbarquent
Madagascar
hebdomadairement
Plusieurs cas animaux
Zro cas humain.
o Retard des
informations
officielles
o Insuffisance de
mesures de
lampleur et de la
svrit de
lpizootie (morbidit
et mortalit
animales)
o
o
o Retard des
informations
officielles
o Enclavement du
foyer pidmique
o Insuffisance de
ressources
humaines,
matrielles et
infrastructures
o 3 foyers pidmiques
touchs avec 10 % de
la population malades
o 10% des malades sont
des cas graves
o Taux de ltalit 2%.
o Mortalit 5 au niveau
des foyers (soit 4500
malades dont 450 cas
graves avec 90 dcs)
o En moyenne 22 500
contacts
Acteurs principaux et
secours immdiats
SIEC, MSANP :
Communication
verbale
MINELPA :
Communication
verbale
IPM et Laboratoire
vtrinaire :
Rsultats du
laboratoire
MSANP :
Communication
verbale,
Sensibilisation de
masse
MSANP :
Communication
verbale
Sensibilisations
CPLPEM :
Dclenchement
desplans ORSEC
(Organisation de
secours)
Scnario
3. Scnario pire
Epidmie
extensive
Description
Indicateurs
o
o
o
o
o
o
o
o
o
o
o
Consquences
humanitaires et socioconomique
Panique gnrale de la
population
Dsinformations et
rumeurs non matrises
Circulation limite des
personnes et des biens
Absentisme gnralis
(cole, lieu de travail, )
Exclusion/isolement
sociale des malades
suspects
Dbordement des
formations sanitaires
Spculation des
mdicaments.
Pnurie des produits de
premires ncessits
Dysfonctionnement des
activits essentielles
Fermeture des entreprises,
chmage partiel et/ou total.
Troubles de lordre public
et exode/migration de la
population
Lacunes et
contraintes
o Retard des
informations
officielles
o Enclavement du
foyer pidmique
o Insuffisance de
ressources
humaines,
matrielles et
infrastructures
o Dsorganisation
socio-conomique
totale
Hypothse de
planification
Acteurs principaux et
secours immdiats
CSLPEM :
Communication verbale
MININTER
MSANP
CPLPEM
Services essentiels
ONG/Socit civile
Communaut toute
entire
Famille
Mise en uvre du plan
daction national
DECISION POLITIQUE
Conseil Suprieur de Lutte
contre les Pandmies et
les Epidmies Majeures
PREMIER MINISTRE
CSLPEM
STRATEGIE
Ministre de la Sant Publique
Ministre de lIntrieur et de la
Decentralisation
Secteurs Privs
essentiels
Finance
Dfense
Partenaires
Techniques et
Financiers
Energie
Alimen
Gouvernance
Transport
Communication
Tlcommunication
Commercee
Eau
Elevage
ONGs/Socit Civile
OPERATION
Directeur Gnral de la Sant
Commission 5
Communication
(Rseau)
COMMISSION 1
Surveillance,
suivi et
valuation
COMMISSION 2
Rduction de la
diffusion de la
maladie
COMMISSION 3
Rponse du
systme de sant
COMMISSION 4
Services
essentiels
Rponse du systmede
sant
SSEpi
SURECA
SLMER
BNGRC
SIEC
Point focal
Dr Rasoamanarivo
Hanitra
Dr Andrianarisaina
Benalisoa
Dr Ravololomanana
Lisette
Dr Randriatahiana
Naivo Raymond
Dr
Randriamanampiso
a Carmen
Tlphone
033 11 470 90
033 23 505 25
033 33 270 70
034 05 480 02
034 05 517 72
sersurepi@yahoo.fr
dsureca@yahoo.com
lisetteravololo@yahoo.fr
sp.bngrc@bngrc.mg
randria_carmen@ya
hoo.fr
dps@sante.gov.mg
IPM
CRM
OCHA
BNGRC
OMS
SSENV
DDS
Reprsentants
Secteurs Essentiels
OMS
DSV
DSV
DSH
UNICEF
LNR
OMS
OMS
CRM
LNDV/DRZV
IPM
IPM
DULMT
Commissions
Chef de
commission
Membres
Surveillance, suivi
et valuation
Services
essentiels
Communication
SSEP
ACSQDA
DSV
IPM
o
o
Dlimiter gographiquement des zones dendiguement et tampons autour des premiers foyers
touchs (en cas de scnario 2). Des mesures agressives fondes sur une chimioprophylaxie de
masse et pouvant inclure la mise en quarantaine dune zone pourraient en effet endiguer une
pidmie la source ou tout au moins en ralentir la propagation, ce qui permettrait de gagner du
temps pour mettre en place les mesures durgence. Mais dans ce cas, la priode pour agir est trs
limite. Il faudrait en tout cas assurer une couverture de 80% de la population initialement touche
dans les trois semaines suivant lapparition des symptmes chez les premiers sujets infects par
lagent infectieux mergent.
En cas de dpassement de cette mesure radicale dendiguement, mettre en uvre des mesures
de contrle appropries chaque zone, visant rduire lexposition de la population aux sources
possibles dinfection, prvenir les possibilits dinfection des groupes vulnrables ou prioritaires, et
prvenir la maladie chez les groupes haut risque. Ces mesures sont :
o les interventions non pharmaceutiques telles que :
la promotion de lhygine individuelle (selon la maladie) ;
la distribution ventuelle de kits individuels de protection, tels que
masques pour le cas de maladies respiratoires ;
les mesures de distanciation sociale telles que : annulation des grands
rassemblements, fermeture des coles, chelonnage des heures
douverture des marchs, etc.
o le contrle de linfection, en particulier dans les tablissements de soins ou au cours des
soins domicile : isolement du malade, utilisation par les soignants et accompagnants de
masques et autres quipements de protection personnelle, nettoyage et dsinfection
rigoureux du milieu.
Amliorer laccs une eau saine et salubre ainsi que lhygine environnemental et
lassainissement (cas du cholra), ou la lutte contre les vecteurs (arboviroses, paludisme, etc.).
Limiter laccs la prophylaxie aux personnes en contact avec les malades et les personnes
suspects dtre infectieux ;
Stratifier les risques :
o groupe dexposition haut risque (contact troit avec le malade),
o groupe dexposition risque modr : contact mnager ou autres contacts (exemple :
lcole, famille, lglise),
o groupe dexposition faible risque : contact occasionnel (exemple sur la route, dans un
magasin).
Au cas o un vaccin est disponible et appropri, assurer la vaccination des cibles que sont les
personnes particulirement exposes, le staff essentiel et ventuellement les personnes les plus
vulnrables ;
En cas de grippe pandmique, prvenir la transmission ventuelle du nouveau virus chez les
animaux, en :
o conseillant les personnes suspectes dtre malades dviter tout contact avec les
animaux ;
o ou en mettant leur disposition des masques.
b) La vaccination
Si un vaccin est disponible, organiser une campagne de vaccination pour les personnes exposes, et
les personnes les plus vulnrables. Revitaliser la chane de froid et constituer les stocks de vaccin
ncessaires.
c) La chimioprophylaxie
Il faut stratifier les risques en classant les contacts en trois catgories, savoir ceux faible risque,
risque moyen et risque lev.
La chimioprophylaxie est indique pour les personnes risque lev ayant t en contact troit avec
un ou des cas suspects ou confirms. Dans ce cas, respecter la posologie et la dure indique de la
prophylaxie.
Elle nest plus faisable et indique lorsque lpidmie est gnralise dans lensemble du pays.
Il pourrait tre toutefois recommand pour le personnel essentiel (au maximum 10% du staff) appel
oprer sur le terrain, au contact des malades.
f)
1. Doter en matriels de protection adquate les agents de sant humaine et de llevage (en cas de
zoonoses).
Pour les maladies transmission arienne :
Les masques chirurgicaux double plis : pour le public, 2 masques par personne et par jour pendant 6
semaines, soit un lot de 84 masques par personne. Les malades et les cas suspects devront porter ces
masques pour viter la dissmination de la maladie. Les personnes se dplaant au milieu dautres
personnes devront porter ces masques.
Le kit PPE Personnal Protective Equipment (Voir en annexe I les explications compltes sur le Kit
PPE) pour chaque membre du personnel appel travailler sur le terrain, tre en contact avec des
malades ventuels.
Pour les arboviroses :
Les moustiquaires imprgnes dinsecticides seront utilises pour isoler les malades.
Pour les maladies transmission hydrique :
Le mme Kit PPE doit tre utilis par les agents de sant responsables de la prise en charge
des cas et des contacts et de la gestion des cadavres.
2.
3. Prvoir les moyens pour la dsinsectisation des locaux en cas des maladies transmission
vectorielle.
4. Renforcer la gestion des dchets dans les centres de sant.
Il faut prvoir une formation du personnel et ventuellement de la communaut sur lutilisation de ces
kits PPE de mme que la gestion des dchets et le traitement des cadavres.
Il convient de :
-
rorganiser les diffrents services de sant et les ressources humaines en privilgiant les services
essentiels que sont la prise en charge des cas et les interventions de rponse la pandmie,
quiper et mobiliser les quipes de soins mobiles, (hpital mobile, laboratoire mobile, ERR)
doter dambulance les principaux services de sant aux frontires (Ivato, Toamasina, Taolagnaro,
Nosybe, Toliara, Mahajanga),
doter dambulance les principaux hpitaux de rfrence (CHU, CHRR, CHAPA, CHRD, etc.)
envisager et planifier la mise en place de nouvelles structures daccueil (hpital mobile, gymnase,
tentes, autres centres) pour faire face au dbordement des services existants,
Enfin, au cours de lpidmie, il faut souligner que les systmes de sant devront continuer assurer
les autres services de soins curatifs et prventifs essentiels de sant tout en soccupant de lafflux des
malades.
h) Communication
La communication constitue une des stratgies les plus importantes aux diffrentes phases de lalerte
et de la rponse lpidmie/pandmie et devrait commencer ds la phase prparatoire. Il sera ncessaire
de procder par tape comme dans les autres domaines, en respectant les phases selon la situation
prvalant dans le pays, sur la base des messages appropris chaque phase conformment aux normes
internationales et aux messages vhiculs dans le pays, afin de ne pas crer une psychose gnralise,
tout en maintenant un niveau dalerte suffisant.
Un effort sera fait au dbut pour synthtiser et simplifier la masse dinformations dj disponibles
auprs de la population, mais dont la profusion et la complexit ne permettent pas toujours une
accessibilit forte tous les membres de la communaut. Des traductions en malagasy et en langues
vernaculaires seront ralises afin de faciliter laccs linformation.
Des mises jour progressives des informations mdicales et des principales directives seront
ralises au fur et mesure de lvolution de lpidmie/pandmie et seront communiques au public.
Les objectifs de la stratgie de communication sont :
-
Des cibles primaires, secondaires et tertiaires sont identifies galement pour chacun des 3 scnarii
avec des messages appropris correspondants (Voir dtails messages en Annexe 2).
i)
Leader /
Coordonnateur
Primature/CSLPEM
Primature/CSLPEM
Activits principales
Renforcer lorganisation
gouvernementale et
institutionnelle
1. Planification et
coordination
(suite)
CPLPEM
COLPEM
Activits daccompagnement
Avant
Elaborer les textes rglementaires pour la constitution
X
des diffrents comits.
Appliquer les textes rglementaires pour la constitution
des diffrents comits.
Entriner les plans stratgiques proposs par les
Comits de pilotage et comits techniques.
Prendre les dcisions ncessaires pour la mise en
uvre du plan de contingence (rquisitions).
Ordonner les diffrents dpartements concerns
laborer leur plan Business continuity .
Assurer la mobilisation de ressources.
Activer la cellule interministrielle.
Ractiver le CSLPEM
Ractiver le niveau technique oprationnel de
coordination (COLPEM)
Favoriser lmergence de groupements professionnels
vocation sanitaire capables de relayer laction des SV
et de participer llaboration du cadre rglementaire.
Rviser la lgislation vtrinaire notamment pour
appuyer une stratgie complte de mise en uvre de
la scurit sanitaire vtrinaire conforme aux rgles
internationales
Mettre en place un comit de gestion de crise au sein
de la DSV et assurer la formation de ses membres
Organiser les diffrentes runions priodiques et ad
hoc du CPLPEM et du COLPEM
Assurer les activits d'animation et de coordination de
la DGS et du SE du BNGRC
Activer tous les comits des CTR (Comit Technique
Chronogramme
Pendant Aprs
Responsables/Act
eurs
Gouvernement
X
X
X
X
X
X
X
X
Ministres
concerns, ONGs,
Partenaires
DSV
X
X
DGS, BNGRC
DGS, BNGRC
DGS, BNGRC
Leader /
Coordonnateur
Activits principales
2. Surveillance, suivi
et valuation
MSANP /SSEP
Renforcer la surveillance
au niveau central
Renforcer la surveillance
au niveau des formations
sanitaires
2. Surveillance, suivi
et valuation
(suite)
MSANP /SSEP
Renforcer la surveillance
au niveau communautaire
MSANP /SSEP
Activits daccompagnement
Rgional)
Ractiver tous les comits COSAN
Doter le Projet dune voiture de terrain
Assurer la maintenance de la voiture de terrain
Avant
Chronogramme
Pendant Aprs
Responsables/Act
eurs
X
X
X
X
X
Commission
surveillance, suivi et
valuation
DGS/SSEP/DDS/P
ARTENAIRES
X
X
DSV
MINELPA
Commission
surveillance, suivi et
DGS, BNGRC
X
X
DGS, BNGRC
Ministres
concerns
MSANP
X
X
DGS, BNGRC
DGS, BNGRC
DGS, BNGRC
DGS,
MINELPA
X
X
X
Leader /
Coordonnateur
Activits principales
Activits daccompagnement
Assurer la dtection prcoce des cas sous surveillance
2. Surveillance, suivi
et valuation
(suite)
MSANP /SSEP
MSANP /SSEP
Renforcer la surveillance au
niveau communautaire
MSANP/DGS
Avant
Chronogramme
Pendant Aprs
X
Responsables/Act
eurs
valuation, postes
sentinelles, CSB,
Hpitaux, Points
focaux SIMR, ESM,
DRSP, Mdecins
inspecteurs, CRM,
IPM
CSB, Hpitaux,
Points focaux SIMR,
ERR
Points focaux SIMR
IPM, LNR, autres
Postes sentinelles,
CSB, Hpitaux,
Points focaux SIMR
IPM, SSEP
SSF
SSF
X
X
SSF
SSEP
MSANP /DULMT
MINELPA
Renforcer la surveillance
DULMT, SSEP,
DRSP, SDSP
DULMT
DSV
Leader /
Coordonnateur
Activits principales
des pizooties tous les
niveaux
2. Surveillance, suivi
et valuation
(suite)
3. Rduction du
risque dintroduction
de la maladie
MINELPA
MSANP / DULMT
Renforcer la capacit
technique et de
diagnostic des services
vtrinaires aux diffrents
niveaux
Activits daccompagnement
des zoonoses (FVR, ...)
Avant
Chronogramme
Pendant Aprs
Responsables/Act
eurs
X
X
DSV
DSV, IPM
DSV, IPM
DSV
SSF, SIEC,
MINELPA
SIEC, SSF, DSV
SLMER, SURECa,
SSF
DSH, SSEP,
DULMT
SSF, DSV
Leader /
Coordonnateur
Activits principales
Activits daccompagnement
Interdire limportation des produits animaux et des
denres dorigine animale en provenance des pays
infects et/ou risque
MSANP / DULMT
4. Rduction de la
charge de morbidit
et de la mortalit
(Rponse du
systme de sant)
MSANP / DULMT
Augmentation de la
capacit de riposte
Avant
X
Responsables/Act
eurs
MINELPA
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
MINELPA
X
X
Chronogramme
Pendant Aprs
X
X
DULMT (Services
concerns), SSEP
DULMT (Services
concerns),
DSH (Hpitaux)
DULMT
Leader /
Coordonnateur
Activits principales
Activits daccompagnement
Pr positionner les PPE et les kits de dcontamination
au niveau des Hpitaux, CSB, Equipes sanitaires
mobiles des DRSP
4. Rduction de la
charge de morbidit
et de la mortalit
(Rponse du
systme de sant)
(suite)
5. Communication
MSANP / DULMT
(suite)
Augmentation de la
capacit de riposte
(suite)
Pr positionner les moyens thrapeutiques antiinfectieux et vaccin si disponible au niveau des DRSP
et hpitaux des zones menaces
Amnager et quiper des centres/pices disolement
Doter dambulances le CSF dIvato et les Hpitaux de
Toamasina, Taolagnaro, NosyBe, Toliara et les
hpitaux de rfrence (CHU, CHRR, CHRD, CHAPA)
MINCOM
Sensibiliser la population
sur la prvention de
lpidmie /Pandmie
Avant
X
DSH
SSF
X
X
X
X
X
X
X
Responsables/Act
eurs
Chronogramme
Pendant Aprs
IPM, MSANP
Ministres
concerns
Ministres
concerns
Ministres
concerns MSANP,
MINELPA, CRM
MSANP,
MINELPA
MINCOM,
CRM
PTF
Ministres
concerns CRM
Leader /
Coordonnateur
BNGRC
Energie
BNGRC
Dfense et services
de secours
BNGRC
Scurit alimentaire
BNGRC
MSANP
Activits principales
Activits daccompagnement
Avant
X
Chronogramme
Pendant Aprs
Responsables/Act
eurs
TOUS LES
SERVICES
ESSENTIELS
Ministre de
lEnergie
Sapeur pompier,
Gendarmerie,
Police, Hpitaux,
Ambulance, BMH,
JIRAMA,
Min Commerce, Min
Transport, Min
Dfense, Min
Intrieur, MSANP,
Min AGRI,
MINELPA, Min
Pche
Min Pche
IV.3.5.2 Scnario II : Existence de plusieurs foyers pidmiques au niveau de plusieurs pays, mais encore aucun cas Madagascar ou zoonose nationale
Stratgies
1. Planification et
coordination
2. Surveillance, suivi
et valuation
Leader /
Coordonnateur
Primature/CPLPEM
SSEP
Activits principales
Impliquer le gouvernement
Activits daccompagnement
Raliser des activits de leve de fonds (tlthon)
Mobiliser les comits existants.
Assurer le suivi de lapplication des textes.
Effectuer une mission conjointe pour une valuation
rapide
Assurer la disponibilit rapide matriels mdicaux et
mdicaments (ddouanement, transport, stockage,
scurisation des stocks, distribution, renouvellement
des stocks)
Appliquer les textes rglementaires pour la mise en
uvre et lapplication des mesures dendiguement
(Arrt, dcret dapplication, etc.)
Appliquer les textes rglementaires pour la
distanciation sociale
Mobiliser un fonds durgence pidmique (Partenaires
et Ministres)
Effectuer la recherche active des cas et des contacts
Assurer la dtection prcoce et la confirmation des cas
Avant
X
X
Chronogramme
Pendant Aprs
X
X
X
(suite)
SSEP
Ministres
concerns
Ministre de
lIntrieur
Ministres
concerns
CSLPEM
X
X
2. Surveillance, suivi
et valuation
Responsables/Act
eurs
PRIMATURE
CSLPEM
Ministres
concerns
CPLPEM
Commission
Surveillance, Suivi
et Evaluation,
postes sentinelles,
CSB, Hpitaux,
Points focaux SIMR,
ESM, DRSP,
Mdecins
inspecteur, CRM
CSB, Hpitaux, PF
SIMR
CSB, Hpitaux,
Points focaux SIMR
Leader /
Coordonnateur
Activits principales
Activits daccompagnement
Effectuer des Investigations pidmiologiques autour
des cas suspects
Avant
Chronogramme
Pendant Aprs
3. Rduction de la
diffusion de la
maladie (suite)
Mettre en uvre
interventions
pharmaceutiques
Mettre en uvre les
interventions non
pharmaceutiques
les
IPM, SSEP,SLMER
X
X
SSEP
MSANP
COLPEM
Postes sentinelles,
CSB, Hpitaux,
Points focaux, IPM
Responsables/Act
eurs
SSEP, SLMER,
ERR,
Points focaux SIMR,
IPM
Ministres
concernes
DULMT (SLMEN,
SURECa)
Ministres
concerns
X
X
X
X
X
MSANP
Ministres
concerns
MSANP
/Hpitaux
MSANP
Leader /
Coordonnateur
Activits principales
Activits daccompagnement
Avant
4. Rduction de la
charge de morbidit
et de la mortalit
(Rponse du
systme de sant)
5. Communication
Primature/ CSLPEM
Primature/ CSLPEM
X
X
X
Chronogramme
Pendant Aprs
X
X
X
X
X
X
X
6. Services essentiels
Eau
BNGRC
Energie
BNGRC
Responsables/Act
eurs
MININTER
BNGRC, Ministres
concerns
MSANP
DULMT
DULMT
DULMT
DULMT
MSANP
MINELPA
MINCOM
MINDEF
MSANP
MINELPA MINCOM
MINPOP
MININTER
MSANP
MINELPA MINCOM
MINPOP
Min Eau
Ministre de
Leader /
Coordonnateur
Activits principales
Activits daccompagnement
priorisation des utilisateurs en cas de besoin
Dfense et services
de secours
BNGRC
Dfense et services
de secours (suite)
BNGRC (suite)
Avant
Finance
Ministre de la
Justice
Ministre de
lintrieur et de la
dcentralisation
Ministre des
Finances et du
Budget
Chronogramme
Pendant Aprs
Assurer le fonctionnement
des services dEtat civil
Assurer le fonctionnement
des flux financiers et des
changes montaires dans
des conditions le moins de
risque possible de
transmission du virus
Responsables/Act
eurs
lEnergie
Etat Major Mixte
Oprationnel
(EMMONAT,
EMMOREG, etc.)
Etat Major Mixte
Oprationnel
(EMMONAT,
EMMOREG, etc.)
Sapeurs pompiers
Ambulances,
Hpitaux, Croix
Rouge, Corps de
Protection, Civile,
SURECa, Sapeurs
Pompiers
Etat Major Mixte
Oprationnel
(EMMONAT,
EMMOREG, etc.)
Services des
tribunaux
Services des
tribunaux
MIN INTER
Banque Centrale
Banques primaires
et les bureaux de
change
Services des ports
Leader /
Coordonnateur
Activits principales
Activits daccompagnement
Continuer le paiement des fonctionnaires et tous les
salaris dans les privs avec des mesures adquates
pour viter trop dattroupement
Transport
Tl-communication
Scurit alimentaire
Ministre des
Transports
Ministre des
Postes et de la
Tlcommunication
Assurer le fonctionnement
des rseaux de
tlcommunication dans
tout le territoire
Assurer la disponibilit des
vivres
Ministre du
Commerce
Avant
X
Chronogramme
Pendant Aprs
X
Responsables/Act
eurs
et des douanes
MIN FIN
X
Coopratives des
Transporteurs
nationaux et
rgionaux,
Oprateurs de
tlphonie mobile et
fixe
Service des
Contrles du MEC
Acteurs
humanitaires
IV.3.5.3. Scnario III : Larges foyers de cas humains difficilement contrlables Madagascar : circulation dun agent infectieux haute transmissibilit
interhumaine
Stratgies
1. Planification et
coordination
2. Surveillance, suivi
et valuation
Leader /
Coordonnateur
Primature/ CSLPEM
Primature/ CSLPEM
Activits principales
Activits daccompagnement
Grer la pandmie au
niveau national
Avant
X
Chronogramme
Pendant Aprs
X
X
X
X
X
X
Responsables/Act
eurs
CSLPEM
Gouvernement
CSLPEM
SSEP
Leader /
Coordonnateur
Activits principales
Activits daccompagnement
Effectuer des investigations pidmiologiques aprs
confirmation biologique autour des 100 premiers cas
Effectuer des Investigations pidmiologiques autour
des nouveaux foyers
Evaluer les caractristiques principales du nouveau
virus
Mener un suivi biologique rgulier (hebdomadaire) de
lagent causal travers des chantillons de cas
Suivre et valuer la diffusion gographique de
lpidmie, lintensit, la tendance
valuer lefficacit des traitements et des mesures de
lutte
Diffuser/Partager les informations pidmiologiques au
niveau national et international (RSIE, RSI)
2. Surveillance, suivi
et valuation
(suite)
3. Rduction de la
diffusion de la
maladie
Primature/ CSLPEM
(suite)
Primature/ CSLPEM
Apporter des appuis pour rduire les impacts socioconomiques (vivres, non vivres)
Restreindre les visites et/ou contrler les accs dans
les tablissements hospitaliers, les tablissements
pnitentiaires et les tablissements sociaux et
mdicaux sociaux
chelonner les heures douverture des marchs
Fermer toutes les coles, tablissements
Avant
Chronogramme
Pendant Aprs
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
Responsables/Act
eurs
IPM, SSEP,SLMER
ERR, SSEP,
DULMT, DSV, IPM
LNR, IPM
IPM, LNR, LNDV
SSEP
DULMT
MSANP (SSEP,
SIEC)
DSV
COLPEM
DULMT, DDS, DSH
(Hpitaux, Services
concerns, autres)
BNGRC, Ministres
concerns
BNGRC, Ministres
concerns
BNGRC, Ministres
concerns
BNGRC, Ministres
concerns
MININTER,
MSANP, MINDEF,
MINPOP, MEN,
MINCOM
Leader /
Coordonnateur
Activits principales
Activits daccompagnement
denseignement et de formation, des internats, glises,
etc.
Suspendre les activits collectives (spectacles,
meeting, manifestations, rencontres sportives, veilles
funraires, mariages, foires, salons, )
3. Rduction de la
diffusion de la
maladie (suite)
4. Rduction de la
charge de morbidit
et de la mortalit
(Rponse du
systme de sant)
Primature/ CSLPEM
(suite)
Primature/ CSLPEM
Rduire la dsorganisation
des services de sant
Avant
Chronogramme
Pendant Aprs
Responsables/Act
eurs
X
X
X
X
MININTER,
MSANP, MINDEF,
MINPOP, MEN,
MINCOM
MINEL, MININTER
CSLPEM
CSLPEM
MSANP
MSANP
X
X
X
MSANP
TOUS LES
MINISTERES
MSANP
MININTER ,
MSANP,MINDEF ,M
INPOP,MEN,
MINCOM
Leader /
Coordonnateur
Activits principales
Activits daccompagnement
Renforcer les mesures prophylactiques des personnels
essentiels (vacciner si disponible)
5. Communication
Primature/ CSLPEM
Avant
BNGRC
Dfense et services
BNGRC (suite)
Responsables/Act
eurs
MSANP
MSANP
MINELMINCOM
MINDEF
MINPOP
MSANP
MINELMINCOM
MINPOP
MSANP
MINELMINCOM
MINPOP
MSANP
MINEL
Min Eau
Dfense et services
de secours
Chronogramme
Pendant Aprs
JIRAMA et autres
oprateurs
Ministre de
lEnergie
tat-major Mixte
Oprationnel
(EMMONAT,
EMMOREG, etc.),
Stations-services
tat-major Mixte
Oprationnel
(EMMONAT,
EMMOREG, etc.)
tat-major Mixte
Leader /
Coordonnateur
Activits principales
de secours (suite)
Activits daccompagnement
continuit des services essentiels (mdecins,
transporteurs des produits vitaux, pharmaciens,
banquiers, etc.)
Assurer la scurit des points stratgiques (dpts
ptroliers, stations-services, barrages, ponts,
pharmacies, prisons, banques, magasins de stockage
des PPN, marchs)
Assurer les interventions relatives aux incendies, aux
effondrements des maisons, etc.
Assurer les interventions de secours durgence :
vacuation des blesss et des malades
Ministre de la
Justice
Finance
Ministre des
Finances et du
Budget
Assurer le fonctionnement
des flux financiers et des
changes montaires dans
des conditions le moins de
risque possible de
transmission du virus
Avant
Chronogramme
Pendant Aprs
Responsables/Act
eurs
Oprationnel
(EMMONAT,
EMMOREG, etc.)
tat-major Mixte
Oprationnel
(EMMONAT,
EMMOREG, etc.)
Sapeurs-pompiers
Ambulances,
Hpitaux, SURECa,
Croix Rouge
Corps de Protection
Civile, SapeursPompiers
tat-major Mixte
Oprationnel
(EMMONAT,
EMMOREG, etc.)
Services des
tribunaux
Banques primaires
et les bureaux de
change
Services des ports
et des douanes
Entits concernes
Services des
tribunaux
MSANP
Administrations
pnitentiaires
Banque Centrale
Transport
Leader /
Coordonnateur
Ministre des
Transports
Activits principales
Activits daccompagnement
salaris dans les privs avec des mesures adquates
pour viter trop dattroupement
Suspendre toute forme de transport reliant aux zones
fortement affectes
Informer les responsables de sant publique en cas de
voyageurs suspects
Prioriser le transport des produits vitaux : PPN,
mdicaments, carburant, nergie (gaz, charbon de
bois)
Tl-communication
Scurit alimentaire
Ministre des
Postes et de la
Tlcommunication
Assurer le fonctionnement
des rseaux de
tlcommunication dans
tout le territoire
Ministre du
Commerce
Avant
Chronogramme
Pendant Aprs
Responsables/Act
eurs
Aviation Civile de
Madagascar
Autorit des
Transports routiers
Coopratives des
Transporteurs
nationaux et
rgionaux
Coopratives des
Transporteurs
nationaux et
rgionaux,
Oprateurs de
tlphonie mobile et
fixe
Service des
Contrles du MEC
Acteurs
humanitaires
V. ANNEXES
Annexes 1. Informations gnrales
1a. Carte administrative de Madagascar
1b. Carte dmographique de Madagascar
1c. Nombre de toits par districts
1d. Noms des cyclones pour 2015-2016
1e. Termes de Rfrence sur le fonctionnement du CRIC en temps durgence
1f. Signification des codes couleur
Annexe 2. Acronyme et terminologie
Annexes 3. Activits de prparation, Plans Sectoriels et Critres de Vulnrabilit
3a. Critres de vulnrabilit de ciblage des bnficiaires
3b. Plan sectoriel Eau et assainissement
3c. Plan sectoriel Education
3d. Plan sectoriel Habitat
3e. Plan sectoriel Logistique
3f. Plan sectoriel Sant
3g. Plan sectoriel Protection
3h. Plan sectoriel Scurit alimentaire et moyen de subsistance
3i. Plan sectoriel Nutrition
3j. Carte de pr-positionnements 2015-16 (situation de fin novembre 2016)
3k. Critres de priorisation des zones
Annexes 4. Evaluations conjointes
4a. Termes de Rfrence de lvaluation rapide multisectorielle
4b. Fiche dvaluation par SMS
4c. Fiche de survol
4d. Fiche dEvaluation Rapide Multisectorielle
4e. Liste et contacts des techniciens nationaux pour lvaluation rapide multisectorielle
4f. Liste des techniciens rgionaux pour l'valuation rapide multisectorielle
4h. Carte de rpartition de l'quipe sms et de lquipe locale dvaluation rapide multisectorielle
4i. Liste des points focaux DMU
Annexes 5. 3W et tlcommunications
5a. Qui fait Quoi O au niveau National (3W)
5b. Carte de prsence des acteurs (3W)
5c. Carte des BLUs et des radios manivelles
5d. Numros des tlphones iridium
5e. Couverture nationale des tlphones mobiles : AIRTEL, ORANGE, TELMA
Annexe 6. Infrastructure et logistique
6a. Fiches techniques des aroports (Etat, privs, et usage restreint)
6a bis. Carte de portance des aroports
6b. Fiche technique des ports maritimes et fluviaux
6b bis. Carte des ports : maritimes et fluviaux
6c. Fiche technique des axes routiers
6c bis. Carte de vulnrabilit des routes
6d. Offres diverses de transport : offres ferroviaires, ariennes, maritimes, et routires
6e. Carte des magasins de stockage fonctionnels (National et dans le Grand sud)
6f. Carte de prsence des stations JOVENNA en province
6g. Carte de prsence des stations JOVENNA Antananarivo
6h. Prsence nationale des Stations GALANA
6i. Prsence nationale des stations TOTAL
6j. Carte des circuits de transports alternatifs