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La Conduite de L'irrigation en Maraîchage Bio: Ean-François Bouchy

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La conduite de

lirrigation
en marachage bio

En collaboration avec

Jean-Franois Bouchy
Maracher formateur

BLE CIVAM Euskal Herri

La conduite de l'irrigation en marachage bio

BLE CIVAM Euskal Herri

La conduite de l'irrigation en marachage bio

SOMMAIRE
Les lments du bilan hydrique : quelques dfinitions

P4

Rserve utile et texture du sol

P6

Les besoins en eau des cultures lgumires

P7

Le matriel dirrigation

P15

Exigences des cultures et matriel dirrigation

P18

Les fournisseurs

P19

Synthse technique ralise en 2011 par l'association BLE CIVAM Pays Basque,
en collaboration avec Jean-Franois Bouchy, maracher formateur,
et le groupe pilote maraichage bio de BLE.
BLE est membre de:

La rdaction et l'dition de ce document sont ralises avec le soutien financier de:

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La conduite de l'irrigation en marachage bio

Introduction
Il est important de satisfaire la demande en eau des cultures lgumires diffrentes selon les. espces et le stade
de culture. Leau est un facteur limitant que ce soit par excs ou par manque. Cest un facteur de production qui
permet dconomiser tout le reste (fertilisation, semences). Des cultures correctement irrigues offrent de
meilleurs rendements (courgette : rendement 3 fois suprieure) linverse si la plante ne reoit pas assez deau
le calibre et le rendement seront limits.
En agriculture biologique, il est envisageable de sous arroser pour viter une situation de confort la plante
qui la saturerait en eau et limiterait alors lexploration du sol par les racines. Sauf, pour la salade, il est conseill
que larrosage ne couvre que 80% des besoins rels ainsi la teneur en matire sche des lgumes augmente et
permet dobtenir une meilleure conservation et un meilleur got.
Le systme racinaire des lgumes couramment cultivs supporte mieux le sec, ou l'alternance sec/humide que
lhumidit stagnante (prsence deau libre) qui entranent une asphyxie racinaire. Il faut prfrer des arrosages
rguliers plutt que dapporter des quantits importantes en une fois qui accentuent le lessivage, le tassement du
sol et le risque dclatement des fruits.
Le tensiomtre peu utilis en marachage, est un appareil de mesure du taux dhumidit du sol permet pourtant
un diagnostic intressant.
Pour estimer les volumes deau apporter quelques calculs sont indispensables en fonction de la nature du sol et
des besoins cultures. Le bilan hydrique permet lvaluation des entres et sorties en eau et donc dvaluer une
dose darrosage en fonction du stade de culture des lgumes, de la saison, et de la nature du sol.
Cette approche donne un cadre de rflexion qui permet avant tout dviter les
grandes erreurs :
- lexcs darrosage entranant un lessivage important, une asphyxie
racinaire.
- le manque darrosage ayant un effet sur le comportement de la plante.

Le drainage (par Jacques Petit)


Le drainage des sols est incontournable en agriculture biologique. On entend par le terme de drainage non pas
la pose de drains, mais bien lide de sortir en tout moment lexcs deau de la parcelle. Sous nos climats il
pleut beaucoup, surtout des poques de lanne o lvapotranspiration est faible. Dans ces conditions, les
rserves deau du sol sont abondantes et il devient fondamental dliminer les surplus qui ne manquent pas de
saccumuler chaque anne. Si cest surtout le cas au printemps et en automne, a peut aussi ltre pendant la
forte priode de la croissance des plantes en t.
Dans tout profil de sol, leau ne doit jamais stagner, mais scouler rapidement mme aprs une pluie
importante. Ce drainage doit empcher tout prix toute remonte deau, ne fut-ce que temporaire, des nappes.
Les remontes deau, mme de trs courtes dures, ont un effet dvastateur sur la structure des sols. Cette perte
de structure augmente le risque dasphyxie en priode humide (moins dair stock) et le danger de manque
deau pour les culture en saison sche (moins deau stocke ). Ce phnomne est une cause importante de
faibles rendements en agrobiologie. Le drainage (pas dexcs deau) est llment cl pour permettre le
dmarrage du fonctionnement des cycles biologiques du sol et donc du dmarrage des cultures. Cest le premier
pas pour optimiser toute fertilisation
Extrait de La fertilisation organique des cultures FABQ

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LES LMENTS DU BILAN HYDRIQUE : QUELQUES DFINITIONS


Le bilan hydrique apporte des lments au calcul des doses dirrigation, il se base sur des donnes : ETP et RU
En effet, les racines des plantes puisent leau dans la rserve utile (RU) du sol et la disperse dans latmosphre
par vapotranspiration = ETP.
La teneur en eau est fonction de la porosit et de la permabilit du sol. Le volume maximal deau quun sol
peut retenir est la capacit au champ , ou capacit de rtention du sol qui dpend de sa granulomtrie.
La circulation de l'eau dans le sol varie en fonction de plusieurs facteurs:
- du taux d'humidit rencontre dans le sol : en sol sec, leau est fortement retenue par les particules de sol.
Leau se dirige des zones les plus humides vers les zones plus sches, ce qui implique des mouvements
multidirectionnels de l'eau (action de la tension superficielle sur la gravit). Cela explique des phnomnes de
diffusion et de capillarit depuis les horizons profonds plus humides vers les horizons de surface plus secs. Par
contre, en sol satur d'eau, l'coulement gravitaire prdomine.
- de la texture du sol : la granulomtrie des particules minrales
- du tassement du sol et de sa porosit: leau est davantage retenue et circule lentement en sol tass et/ou
faiblement poreux. Cependant un compactage excessif entrane une mauvaise circulation de leau et une
humidit stagnante.
ETP : vapotranspiration potentielle
Une partie de leau qui pntre dans le sol est vapore directement dans latmosphre et par lintermdiaire des
plantes, lensemble de ces pertes constitue lvapotranspiration. Elle se fait surtout la surface du sol. Lagent
dvaporation le plus actif est le vent, plus que la chaleur
On considre quune surface occupe par une plante densit maximale (optimale) vapore toujours la mme
quantit quelque soit la plante.
ETP = somme des quantits deau vapores par le sol et par la plante
LETP est comprise entre 0 et 7 mm/jour
Les donnes sont donc toujours infrieures ou gales 7 mm par jour.

La RU : rserve utile
La Rserve Utile du sol (RU) correspond la capacit de rtention du sol c'est--dire au volume d'eau que le
sol peut absorber, il dpend donc directement de la nature du sol . La RU est exprime en mm.

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LaRFU, La rserve facilement utile


Les plantes ne peuvent jamais extraire toute leau du sol, car la capacit de succion des racines diffre suivant le
type de plantes et le volume denracinement. Les plantes nutilisent quune partie de la rserve utile : la
Rserve Facilement Utilisable
Le volume racinaire varie selon les plantes.
On peut diviser les plantes marachres en 3 groupes selon leur enracinement :
- faible enracinement : environ 15 cm, radis, salade
- enracinement moyen : environ 20 cm , oignon, pomme de terre , chou,
- enracinement puissant : plus de 30 cm, navet, carotte, tomate, aubergine, courgette, pinard
La RFU en eau d'un sol est exprime en millimtre d'eau, elle correspond la fraction suprieure de la rserve
utile (RU) Elle est difficile valuer , et peut tre estim 60% de la RU.

RSERVE UTILE ET TEXTURE DU SOL


La texture du sol a une influence directe sur la RU :
- les sols sableux prsentent de faibles capacits de rtention en eau, ce qui implique de plus faibles RU.
- les sols forte proportion de particules fines (limons et argiles) emmagasinent davantage d'eau ; en
contrepartie, une grande partie de ces rserves en eau restent indisponibles pour les plantes.
Autres points d'importance :
- les lments grossiers (lments du sol dont la taille est suprieure 2 mm : cailloux, graviers...) ne
permettent pas de stocker l'eau. Les sols forte proportion d'lments grossiers possdent par
consquent une RU limite.
- les matires organiques prsentent des capacits de rtention plus leves que les argiles. Par contre,
elles restituent l'eau plus difficilement. Le bilan des apports de matires organiques est toutefois positif
sur la RU.
La RU d'un sol peut tre value partir de la texture. Celle-ci est dtermine par lanalyse granulomtrique du
sol (rpartition des particules d'un sol selon leurs tailles). Le triangle de texture ci-dessous permet d'estimer la
RU par type de sol. La RU y est exprime en millimtres d'eau par centimtre de terre fine (particules dont la
taille est infrieure 2 mm).

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Exemple destimation de la rserve dun sol partir du triangle de texture


Pour un sol peu caillouteux sur un horizon de 30 cm de profondeur compos de :
-

90 % de terre fine : 28 % d'argiles, 55 % de limons et 17% de sables.

Calcul de la RU sur cet horizon :


- d'aprs le triangle de texture, cet horizon correspond une terre argilo limono-sableuses :
RU= 1,80 mm d'eau par cm de terre fine.
Ce sol est constitu de 90% de terre fine:
- RU = 1,80 mm x 0,90 = 1,62 mm
- RFU= 1,62 X0,60= 0,97 mm
(RFU= 60% de la RU : chiffre moyen adopter en labsence danalyse prcise)
- Lhorizon est profond de 30 cm
- RU de l'horizon = 1,62 mm x 30 = 48,8 mm, soit 488 m3 d'eau par hectare (1 mm = 10 m3 / ha).
- RFU de lhorizon = 0,97 X 30= 29,1mm
Pour une plante moyenne une profondeur denracinement de 20 cm , RFU= 0,97X 20= 19mm
Avec ETP= 4mm/jour, la rserve en eau du sol sera alors : 19 : 4= 4,75 soit environ 5 jours
Avec une correction de 80% en fourniture deau souhaitable ( hors salade): 4,75 X 0,80 = 5,94
Soit environ 5 jours de rserve pour une plante enracine 20 cm.
A lissue de ces 6 jours il faudra couvrir les besoins soit environ 19 mm.
Les donnes ETP sont accessibles sur le site professionnel de Mto France
( www.meteofrance.com/FR/espacepro/index.jsp).
Ces donnes sont utiliser titre indicatif : voir relev

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LES BESOINS EN EAU DES CULTURES LGUMIRES


Les besoins en eau aprs un semis direct
Aprs un semis direct il faut entretenir une humidit suffisante pour assurer la leve de la graine, environ 10mm
deau (= 2heures de Sprinkler). Les graines ne doivent pas tre enfouies trop profondment de 0,5 1 cm de
profondeur selon leur taille.
En plein t, par fortes chaleurs les semis sont dshydratants, il faut donc les arroser plus que lETP. La
germination peut tre bloque par des chaleurs excessives, il faut arroser pour rafrachir le sol y compris aux
moments les plus chauds.
Exemple sur semis de carotte : un arrosage tous les 2 jours est ncessaire, si le sol est sableux un arrosage par
jour sera indispensable. Les graines ne germent pas sil fait trop chaud
Le semis seffectue 1 cm de profondeur. La leve se fait en 8 jours en pleine saison et en 13 jours en automne
et au dbut du printemps.
Quelques conseils pratiques selon le type de sol :
- en sols qui retiennent leau : un arrosage tous les 2 jours 10mm
- en sols sableux : un arrosage par jour 5 mm
- en sols battants : un arrosage par jour, pour protger de la battance poser un P17 sur le semis pour
amortir limpact des gouttes.

Les besoins en eau aprs plantation


On considrera part les besoins en eau lors de linstallation dune culture. En effet, aprs plantation lapport
deau doit permettre le bornage du plant au sol par un arrosage copieux de prfrence au tuyau. Le bornage
permet de coller les lments fins du sol la motte pour assurer une continuit du passage des racines
On plante une motte humide dans un sol qui ne soit pas sec pour en assurer la reprise. Il faut humecter
parfaitement les mottes avant plantation, de prfrence par trempage dans une eau tide, pour une meilleure
humectation.
Il faut aider les plantes sinstaller profondment. Les 15 premiers jours il faut suivre larrosage, cela permet
dviter ultrieurement certains problmes comme le cul noir (sur tomate, piment) L arrosage par aspersion
au dpart est bnfique aux plantes.
La qualit des plants a une influence sur la rsistance la scheresse ainsi des vieux plants mettront moins de
racines donc auront une moins bonne rsistance (courges, salades notamment).

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Les besoins en eau varient selon le cycle de la plante


Ces besoins sont dfinis en fonction de:
- ETR, Evapo transpiration relle = KETP,
- ETP : evapo transpiration potentielle en mm deau vapore /jour
- K : coefficient cultural variant en fonction du stade des plantes.
Les apports deau doivent suivre les donnes ETP, rduit 80% de lETP sous abri.
Les lgumes nont pas les mmes besoins selon leur stade de culture, par exemple :
- La tomate : lETP est maximale au 4me bouquet en fleur , 1er fruit tournant c'est--dire virant au rouge.
Si on arrose trop maturit, les fruits clatent
- Les plantes feuilles sont rcoltes ETP maximale
- Les potiron et potimarron ne seront arross qu la demande, leur conservation nen sera que meilleure.

ETR
ETP peut tre dpasse en pleine
croissance: tomate 1,2
ETP

0,5 ETP

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0,5 0,8 ETP

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Les besoins en eau selon les stades de cultures


Le chou :
Le dficit hydrique sur chou se manifeste par un clatement au retour des pluies. Les besoins en eau sont faibles
dans les premiers mois de culture, ils augmentent rgulirement. Il est important de saturer en eau le sol en
dbut de culture pour favoriser lenracinement.
Priode critique: dpart de culture- grossissement des pommes.
Chou fleur et brocoli :
K ETp = 0,3 0,5 le premier mois puis passe 1
Le navet :
Pas de donne, les prcipitations dautomne et de printemps sont gnralement suffisantes.
Le radis :
Le KEtp se situe autour de 0,5 -0,7 mais il est prfrable de maintenir le sol frais avec des irrigations
frquentes. Eviter les aspersions brutales qui plaquent le feuillage sur le sol et favorisent les maladies du
feuillage : prfrer les aspersions fines le matin.
Le persil :
Les besoins en eau sont importants. Ils nont pas t estims avec prcision. Maintenir le sol frais jusqu une
profondeur de 35 40 cm
- Manque deau : montaison
- Excs deau : pourriture (fonte des semis, alternariose)
Le fenouil :
Pas de rfrence sur les besoins. On suppose quils sont proches de la laitue avec une phase critique
correspondant au grossissement du bulbe.
Une mauvaise irrigation augmente les risques de montaison et de drageonnement.
Le cleri branche le cleri rave :
Maintenir un sol frais, ce qui implique des irrigations frquentes en t
(juillet mi septembre).
La carotte :
Bien que supportant les dficits hydriques momentans, la carotte ne dveloppe ses potentialits en qualit, en
rendement que si les besoins en eau sont rgulirement satisfaits. Lclatement des tissus se produit lorsquil y a
alternance manque deau/excs.
La saturation en eau du sol est prjudiciable la carotte notamment en dbut de culture : perte de poids
maturit, racines dcolores, fourchues.
Pendant la leve et linstallation de la culture, les apports sont augments
mais espacs pour que la racine progresse en profondeur. Il sagit de
rduire la rsistance mcanique du sol.
Une fois la racine installe en profondeur, irriguer rgulirement pour
viter les coups de croissance.

K optimum=
- 0,3 0,4 pendant les 6
premires semaines
- 0,7 jusquau stade crayon
- 1 jusqu la rcolte

Les dbits doivent tre rgls de manire permettre une pntration immdiate de leau et viter les flaques
favorables au dveloppement de lalternaria.
Lpinard :
Bien quassez exigeant en eau durant sa croissance , lpinard redoute lexcs dhumidit du sol lors de la leve
et durant lhivernage.
La rapidit de croissance du systme vgtatif (t- automne) impose une alimentation hydrique croissante
jusqu la rcolte.

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10

A lautomne et au printemps, la pluviomtrie est souvent suffisante. Le manque deau pour les cultures tardives
provoque la monte graines prmature.
Lenracinement est profond, il faut donc faire des apports suffisants pour approvisionner le sol en profondeur.
La poire ou blette :
Les irrigations devront complter le dficit hydrique de faon ne jamais la plante manquer deau.
Eviter les aspersions de milieu de journe pour maintenir un feuillage brillant et sain an cas de forte insolation.
Les besoins en eau sont importants. En serre, il y a lieu dapporter 100% de lEtp serre.
La laitue :
La laitue consomme beaucoup deau. Lorsque la culture couvre lensemble du terrain les besoins avoisinent
lEtp. A aucun moment la plante ne doit souffrir dun dficit hydrique, qui peut occasionner :
- la formation prmature de pommes dfectueuses,
- des brlures marginales,
- des accidents de toxicit saline.
Lenracinement des salades tant superficiel, les plantes sont trs sensibles au stress hydrique.
Sous serre :
- jusquau stade 18 feuilles (couverture du sol) : 50 60% de lEtp serre
- au-del : 100% de lEtp serre
Dans la pratique :
- planter sur un sol ressuy
- les premiers arrosages ont pour but de maintenir les mottes suffisamment humides et seront donc
rapprochs et peu abondants.
- Les arrosages suivants devront tre rguliers et abondants pour couvrir les besoins,
- Les bassinages consistent en arrosages de trs faible dure, ne doivent provoquer que des effets de
surface : baisse de la temprature es plantes, llvation de lhumidit sous la serre.
Les bassinages sont utiles pour viter les ncroses marginales surtout au moment de la pomaison par temps
chaud et clair ou quand il y a du vent.

La chicore :
Les besoins en eau sont levs. Il importe surtout dviter tout arrt de croissance en dbut de phase vgtative.
Les irrigations doivent tre suffisamment rapproches pour maintenir un sol constamment humide.
On adopte un coefficient cultural :
K=0,4 jusquau stade 10 feuilles
Puis K=0,7 au-del
La chicore tant sensible un excs dhumidit du sol, on prfrera
les apports frquents doses faibles vitant les stagnations de surface.
Lartichaut :
Limportance de la surface dvaporation du feuillage, la profondeur modre du systme racinaire et la
production rapide de matire frache chaque redmarrage de vgtation expliquent les besoins levs de la
culture.
Lartichaut ne doit pas manquer deau au moment du
virage floral, la qualit des capitules est mauvaise. Pour
les cultures de printemps, les besoins en eau sont souvent
satisfaits par les prcipitations.

Les K optimum sont:


- 0,5 0,7 durant la priode de reprise
- 1 en phase de croissance vgtative
- 1 1,2 au moment de la montaison

Lasperge :
La consommation en eau est faible au cours de la priode de rcolte mais bien que trs infrieure lEtp, elle
crot rgulirement partir du mois de mai.
Les besoins passent de 60% de lEtp pendant 2 3 semaines aprs rcolte puis augmentent jusqu 90 100%
de lEtp la mi-aot et redescendent 75% mi septembre.

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Le poireau :
Les cultures
irrigations.

tardives

ncessitent

des

Les coefficients culturaux :


- de la reprise au stade 4 feuilles actives le KEtp passe
de 0,4 0,7.
- En phase de croissance : 0,7 1 selon lintensit de la
culture et la densit
- 6 4 semaines avant rcolte, diminuer jusqu 0,2

Loignon :
Le coefficient cultural augmente progressivement pour atteindre 0,8 en phase vgtative puis passe 1 durant le
grossissement du bulbe. Les aspersions doivent se faire en dehors des heures chaudes de la journe pour viter
les ncroses des feuilles constituant des portes dentre du mildiou.
Arrter toute irrigation quand le calibre est atteint pour homogniser la maturit et amliorer la conservation.
La fve :
Les besoins en eau sont levs mais aux poques o la fve est cultive, ils sont gnralement satisfaits par la
rserve du sol et la pluviomtrie.
Le stade critique o il est absolument ncessaire de faire des apports si ncessaires est lors de la formation et du
dveloppement des gousses.
Le petit pois :
Durant linstallation de la culture, surtout en sol lourd, lexcs de
pluviosit peut crer des conditions asphyxiantes inhibant la
croissance et favorisant le dveloppement de certains pathognes
telluriques.

Le Kopt est de :
- 0,5 en dbut d dveloppement,
- 1,2 au stade 6 feuilles, jusquau
grossissement du grain
- puis il diminue.

Lors de la floraison, des pluies pisodiques au moment de lanthse provoquent la coulure de plusieurs tages
floraux. Aux abords de la rcolte, la plante est trs sensible aux attaques cryptogamiques. Il faut la maintenir
dans un environnement relativement sec.
Il est rare que la culture ncessite des interventions avant mai tant donn les rserves en eau du sol la sortie
de lhiver et la pluviomtrie de printemps.
Le haricot :
KEtp :
Du fait des exigences en chaleur le cycle du
- de la leve aux premires feuilles : 0,3- 0,6
haricot se droule aux priodes de lanne
- des premires feuilles au dbut de floraison :
correspondant aux Etp les plus leves ( juin,
0,6- 0,7
juillet, aot).
de la floraison aux premires gousses : 0,9- 1
Trois priodes critiques sont signales :
jaunissement des gousses : 0,8
- linstallation de la culture
- la floraison
- la formation des gousses
En dbut de culture, on veillera ne pas irriguer trop frquemment pour viter un enracinement trop superficiel.
A partir du stade dbut floraison , irriguer rgulirement. Eviter les heures chaudes de la journe pour viter
les brlures des feuilles, la coulure des fleurs. Irriguer en dbut de journe.
La tomate :
- Hygromtrie : durant la phase vgtative,
lhygromtrie doit tre maintenue autour de 70-80%
au-del le botrytis se dveloppe).
Au moment de la floraison, il est souhaitable de
descendre 60-70% pour faciliter la dissmination du
pollen.
Au cours du grossissement et de la maturation du
fruit, une hygromtrie leve durant la nuit augmente
labsorption du calcium et diminue la frquence de la
ncrose apicale. Durant le jour, elle restreint les
craquelures , attnue les dfauts de coloration.

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En serre :
Les Kopt :
0,5 -0,9 au fur et
mesure de la
croissance
1 de la floraison du
4me bouquet jusquau
3/4 de la rcolte
0,7-0,8 en rcolte puis
0,6-0,5 si on prolonge
la rcolte

La conduite de l'irrigation en marachage bio

En plein champ :
Les Kopt :
- 0,5 en priode de
reprise
- 0,6 en phase
vgtative
- 1 1,2 en cours de
grossissement du
fruit
- Diminuer jusqu 0,9
au cours de la rcolte

12

-Alimentation hydrique :
Il convient dassurer la plus grande rgularit dalimentation hydrique, surtout en t. Il faut diminuer la dose et
augmenter les frquences.
Laubergine :
mmes remarques que pour la tomate
K Etp : 0,5 au cours des 6 premires semaines suivant la plantation
0,6 jusquau dbut du grossissement des premiers fruits
1 jusquen fin de culture
Le piment et poivron :
Le KEtp :
- 0,3 en dbut de culture
- 0,6 la formation des fruits
- 0,8 1 lors de la maturation.

Lhygromtrie ne doit pas dpasser 80%.


A partir de la floraison en serre, elle
sera baisse la nuit aux environs de 65-75%.

Le melon :
Irriguer avant plantation, avant la pose du paillage.
Pour arriver la capacit au champ durant la phase de croissance et bien que les KEtp soient faibles jusqu la
nouaison, le sol devra tre maintenu en tat dhumidit leve.
Ds la nouaison et dans le phase de grossissement des fruits, les besoins slvent rapidement ; Kopt= 0,8 1
De la fin du grossissement jusqu la rcolte ; Kopt : 0,55 pour viter les chutes de qualit
Le Kopt remonte 0,8-1pour une deuxime vague de fruits.
Plein champ
Kopt
0,55

Chenille
Kopt
0,6

0,4 0,9

Grossissement du fruit jusquau dbut


de maturation

0,7-0,85

0,8

0,9 1

Fin de maturation

0,5-0,55

0,5-0,55

0,7 0,9

Croissance- floraison- nouaison

La courge et la courgette :
La croissance rapide de ces vgtaux ncessite des
besoins en eau levs :
Pour les courges dhiver et dautomne, des apports
importants en eau nuisent la qualit de la chair.

Serre

K Etp : - de la reprise au dbut de floraison 0,4 0,6


- De la floraison au dbut de rcolte 0,8
- en production 0,9 -1,2

Le concombre :
Hygromtrie :
Alimentation hydrique :K Etp :
- Durant la phase vgtative : 80 85% le jour ;
- 0,5 1 de la reprise au dbut de
85 % maxi la nuit
fructification
- En fructification : 65 75%.
- 1,2 en phase de production
- Lors des heures chaudes de la journe, les
concombres ragissent en fermant leurs stomates et donc en limitant leur transpiration. Il nest donc pas
utile daugmenter les apports durant ces moments cela peut mme tre nfaste pour la culture.
La fraise :
Les besoins en eau sont relativement
modrs :

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Croissance vgtative
Initiation florale
Accumulation de rserve
Dbourrement- floraison
Grossissement du fruit
Maturit- rcolte

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K Etp
0,4- 0,5
0,5
0,5
0,4- 0,5
0,6- 0,7
0,5- 0,6
13

Des donnes locales ETP

00-24 00-24 00-24 00-24 00-24 00-24 00-24 00-24 00-24 00-24 00-24 00-24

2007
2008
2009

1,1
1,2
1,1

2,0
1,8
1,3

2,0
2,0
2,0

2,3
2,7
2,2

3,1
3,3
2,9

4,0
3,4
4,0

4,1
4,0
4,3

3,7
3,5
3,7

2,7
2,8
2,6

1,6
1,8
2,1

1,1
1,1
1,9

1,0
0,9
1,3

moyenne

1,1

1,7

2,4

3,1

3,8

4,1

3,6

2,7

1,8

1,4

1,1

Lgumes
Chou fleur, brocoli
Poireau

Petit pois

Haricot

Tomate
serre

Tomate Plein champ

Aubergine
Piment, poivron
Courge et courgette
Concombre

BLE CIVAM Euskal Herri

Moyenne annuelle

dcembre

novembre

octobre

septembre

aot

juillet

juin

mai

avril

00-24

mars

janvier

Priode

fvrier

Date

Station mto France Biarritz

stade de culture
Premier mois :0,3 0,5
Au-del :1
de la reprise au stade 4 feuilles : de 0,4 0,7
En phase de croissance : selon lintensit de la
culture et la densit : 0,7 1
6 4 sems avant rcolte, diminuer jusqu 0,2
-en dbut de dveloppement : 0,5
- au stade 6 feuilles, jusquau grossissement
du grain : 1,2
- puis il diminue
- de la leve aux premires feuilles : 0,3 0,6
- des premires feuilles au dbut floraison :
0,6- 0,7
- de la floraison aux premires gousses :0,9- 1
- jaunissement des gousses :0,8
- au fur et mesure de la croissance :0,5 9
- de la floraison du 4me bouquet jusquau 3/4
de la rcolte :1
- en rcolte : 0,7 0,8
- rcolte tardive: 0,6 0,5
- en priode de reprise : 0,5
- en phase vgtative : 0,6
- grossissement du fruit : 1 1,2
- au cours de la rcolte : 0,9
- les 6 semaines aprs plantation : 0,5
- dbut grossissement des fruits : 0,6
- jusquen fin de culture : 1
- en dbut de culture : 0,3
- la formation des fruits : 0,6
- lors de la maturation: 0,8 1
- de la reprise au dbut de floraison : 0,4 0,6
- De la floraison au dbut de rcolte : 0,8
- en production : 0,9 1,2
- de la reprise au dbut fructification : 0,5 1
- en phase de production : 1,2

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2,4
2,4
2,5

ETP / priode de production


en mm
Juillet/ aot=1,2 1,8mm
2,7 ; 1,8
Juillet= 1,64 2,8 mm
En croissance : 2,5 3,6
0,3mm
Novembre : 0,7 ou 0,85
fvrier : 1,7
Janvier : 1,3
mars : 2,4
juin : 1,3 2,3
juillet : 2,5 3
juillet : environ 4
aot : 2,8
avril : 1,7- mai : 2,8
juin - juillet : 4
juillet aot : 3 septembre :
2,1 1,3
mai : 1,5
juin : 2,3
juillet : 4
aot : 3
mai : 1,5
juillet : 2,5
aot : 3,6
mai : environ 1
juillet : 2,5
juillet : 3, aot : 3,6
mai : 1,2
juin : 3
juillet : 3,7 5
mai : 1,5 3
juin : 4,5- juillet : 5

14

LE MATRIEL DIRRIGATION
Lirrigation doit tre contrle, il faut construire un plan dirrigation en associant des cultures ayant les mmes
besoins. Il faut savoir selon linstallation la quantit deau dbite pour arriver une notion de mm/heure afin
de caler larrosage. Linstallation dun programmateur permet de faciliter la gestion de larrosage
Dans la pratique :
Les gaines et goutte goutte ncessitent une pression dau moins 1,1 kg. La micro-aspersion 1,5 kg de pression,
les Mankad 3 Kg de pression et les Sprinklers environ 4,5kg de pression.
Le goutte goutte et les gaines
Ce sont des systmes conomes en eau, et qui ne contribuent pas laugmentation de lhygromtrie sous serre.
Cependant ces installations ncessitent un bon systme de filtration pour viter les problmes de bouchage des
goutteurs. .Chaque unit darrosage et tous les goutte goutte doivent tre quips dun rgulateur de pression
pour une rpartition homogne et un dbit prcis.
II faut 2 lignes de goutteurs systmatiquement par planche de culture (1,20m) pour des cultures comme les
poivrons, piments et cucurbitaces. La tomate et laubergine sont des cultures capables daller chercher leau,
une seule ligne centrale peut parfois suffire.
Il est important de vrifier le dbit/ m/heure des installations, le plus souvent en goutte goutte on lestime 2
litres /heure. Il faut mettre un rgulateur de pression en bout de peigne pour avoir une rgularit sur toute
linstallation.
Le goutte goutte : 0,30 0,50 m despacement selon les types de sol, installation lourde, mais
particulirement adapte aux lgumes fruits.
.
Atouts: Un systme conome en eau et qui peut fonctionner basse pression, 1,1 Kg de pression (contrle avec
rgulateur de pression). Il limite lapparition de problmes sanitaires des parties ariennes comme le mildiou,
lodium, la septoriose (persil, cleri) . Si on excepte la salade et le radis, toutes les autres cultures sadapte au
goutte goutte. Systme trs maniable et durable, utilisable avec leau de ville.
Inconvnients : installation complexe, en dbut de culture,
plus coteuse que les autres

Bol de

Zone non

Les 10 cm autour des goutteurs sont trs humides, ce bol de


lessivage
arrose
lessivage, demeurant humide est soumis au lessivage, il est
une niche cologique pour pathogne. Il ne faut pas placer de
plante dans cette zone (danger pour le collet).
La zone non arrose va se dshydrater, la fertilisation dans
cet endroit ne fonctionne pas.
Poire
La poire dhumectation varie en fonction de la texture du sol,
dhumectation
elle sera allonge en sol sableux.
Lors de la mise en place dune culture avec goutte goutte il
est prfrable de planter tout dabord en face du goutteur puis
aprs la reprise du plant tirer linstallation pour dcaler les arroseurs de la largeur dune main entre le goutteur
et la plante. Ce type darrosage mal gr peut tre favorable lapparition de champignons du sol, de ncroses
des racines.
Il est important de prendre en compte cet aspect car certaines plantes, telles que les Solanes peuvent
dvelopper une racine pour aller chercher de leau, mais dautres comme les Cucurbitaces ne savent pas le
faire, ces lgumes ncessitent alors plus de goutteurs.
Avec cette installation, on peut effectuer un arrosage par jour, ainsi la plante ne souffrira pas.
Calcul du dbit en fonction de la surface de la culture et des goutteurs :
Il existe une relation directe entre lespace occupe par une culture et larrosage=densit/m
Le goutte goutte a un dbit de 2 litres par heure environ.
Par exemple : 2 lignes de tomates, ncessiteront 2 lignes de goutteurs une densit de 0,50m
Ainsi sur une planche de 2m sur 1,50m de large = 3m, on placera les goutteurs 50cm
On obtient alors : 8 goutteurs X 2 L/heure= 16L/ H / 3 m
= 5,3 L /H/m = 5,3 mm darrosage /Heure
En fonction de lETP, il faudra arroser entre 30 minutes et 1 heure par jour

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Les gaines souples avec enrouleur diamtre 16 : systme peu coteux, 0,30 m despacement. Certaines gaines
sont perces tous les 20 cm. Installation lgre. Problmes de risque dcrasement et de perage.
Les tuyaux poreux : problme de diffusion homogne de leau, de par un dbit non adapt la longueur et au
diamtre du tuyau.
Rampes daspersion ariennes
Rampe daspersion avec goutteurs pendulaires, utilise sous serre.
Les rampes daspersion doivent tre places 1,80m du sol, si les asperseurs sont trop bas il y a une mauvaise
couverture des bords de serre. Il faut installer des arroseurs jusquau bout des rampes pour arroser correctement
toute la longueur de la planche.
-

Avantages
moins de matriel
moins dinstallation
moins de contrle
beaucoup de plantes apprcient laspersion
humectation de la totalit du sol

Inconvnients
perte deau importante
problmes de tassement selon la taille des
gouttes
matrise de laration

La micro aspersion
Avantages : peu coteux, Elle permet larrosage en bande de 3m par exemple. Installation avec faible dbit
darrosage (70 90 l / heure/ arroseur). Elle permet dviter les problmes de tassement du sol excessif. Utilise
en plein champ On place un arroseur tous les 2m.
Inconvnients : installation fragile qui se bouchent rapidement et sensible au vent. Il faut dmonter le matriel
en fin de saison. Ne passe pas au travers des filets anti insectes.

Zone arrose envi 3,5m

Schma de disposition des arroseurs


Porte 4 m de diamtre

2 m = distance entre 2 arroseurs

Il faut placer larroseur suivant la distance quivalente au rayon Possibilit darroser 3 m de large sur 100m
de long
Il est indispensable de contrler le dbit rel qui est li la pression.
Les asperseurs Mankad
Il existe de nouveaux micros asperseurs Mankad en polythylne dune porte de 20 m de diamtre et
ncessitant une pression minimum de 3 kg. (on aura alors 2mm/heure) Avec des pressions plus fortes,. on peut
obtenir des arrosages plus copieux. On peut en placer un tous les 10 m.
Intrts : trs grande porte de 20m, avec maillage en quinconce 10-12m, meilleure distribution que le Sprinkler
Les arroseurs type Sprinklers
Intressant pour des grandes surfaces, ces arroseurs ont une porte denviron 20m ; ncessite donc peu de
matriel. . Un arroseur Sprinkler 4,5 Kg de pression rendue en tte de ligne (tuyau diamtre 50) va dbiter 2m3
par heure.

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16

Porte 21 m

18m entre arroseur sur la ligne


Les arroseurs qui ont une porte de 21m sont placs tous les 18m sur la ligne. Le maillage idal sera obtenu
avec un espacement entre ligne de 20m et les arroseurs en quinconce, dans ces conditions la pluviomtrie sera
de 5mm/heure Il faut renouveler les joints tous les 10 ans
Inconvnients : ncessite une pression de 4,5 bar.
Les rampes oscillantes
Investissement lourd pour de petites surfaces. Permet un arrosage rgulier, bon systme maracher pour des
cultures en planches permanentes.
Pour pouvoir valuer les quantits d eau
apportes lors dun arrosage, observer une
vrification laide dun gobelet cylindrique
enterr sous le goutteur et bord fin dans le cas
de laspersion. On peut ainsi contrler le dbit et
ses variations.

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EXIGENCES DES CULTURES ET INSTALLATION DIRRIGATION


Une bonne matrise de lirrigation surtout sous abri est indispensable pour une bonne matrise sanitaire des
cultures. Il faut absolument que le feuillage soit sec pour la nuit.
Lorganisation des cultures doit se faire en fonction des exigences des cultures en type dinstallation
dirrigation, des rythmes darrosage ncessaires.
SOUS ABRI
Irrigation localise avec gaine ou goutte goutte
Pour les lgumes fruits
Pour des cultures fruits et sensibles certaines maladies
- les cultures hautes : tomate, piment, aubergine, pois, haricot
- Les cucurbitaces : courgette, concombre, melon, potimarron
- Les cultures basses : pinard, persil, oignon (possible)
La densit des goutteurs (entre 0,20m et 0,60m) est lie la texture du sol (sable argile) et au type de
vgtaux.
Irrigation par aspersion
Pour les lgumes feuilles et racines
-

Salade, mche, chou, cleri.


Tous les semis direct : radis, carotte, betterave.
Certaines cultures comme le piment apprcie en priode chaude une aspersion.
Indiffrente au type darrosage: la blette, la betterave, pinard, persil, oignon.
EN PLEIN CHAMP

Parce quelle utilise beaucoup moins de matriel, lirrigation par aspersion est gnralement prfre.
Elle simpose :
- pour la leve des semis direct.
- pour les lgumes particulirement sensibles au manque deau comme la salade ou le cleri rave.
- Nanmoins, quand on dispose de peu deau, il peut tre intressant dutiliser lirrigation localise
(goutte goutte ou gaine)sur les cultures hautes et les cucurbitaces.
Les courges doivent tre arross le moins possible en culture. Il faut cependant bien arroser au dmarrage
(durant environ 3 semaines) que ce soit une culture issue de semis ou de plantation.

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FOURNISSEURS DE

MATRIEL DIRRIGATION

Exemples de contacts locaux ou rgionaux. Liste non exhaustive. Nous consulter.

Les magasins France Bonhomme : dispose de tout le matriel de base, tuyaux, vannes complter par les
systmes dirrigation

Irrigaronne : BP 100 ZI Agen Boe- 47 553 Boe Cedex


Tel: 05 53 77 41 00 Fax: 05 53 96 08 16- www.irrigaronne.fr
Agence de Bordeaux- 33 140 Villenave dOrnon - Tel: 05 56 04 68 80

Agri controle SARL : 12, chemin de Saint Paul 31380 PAULHAC Tel: 05 61 84 18 18

BNS Eau ZAC de Maignon (Anglet) Anglet- 1, all Didier Daurat - 64600 Anglet
Tel : 05 59 31 41 47 - Benesse Marenne 05 58 31 41 47

Medan : 75, Avenue Ren Antoune- 33320 Eysines Tl.:+33 5 56 28 03 06


Fax: +33 5 56 28 44 82 - e-mail: contact@medan-sa.com - site web: www.medan-sa.com

Import Agri : 4800 route de St Nauphary - 82000 Montauban Tel : 05 63 67 81 96

IRRADOUR : Avenue Ren Bats -Route De Montfort-40250 Mugron - Tl : +33 5 58 97 70 16 Fax : +33 5
58 97 95 96

Castillo Arnedo : Poligono Tejerias Sur - Apartado 128 - 26 500 Calahorra ( La Rioja
Tel: 34 941 133 706 - Fax: 34 941 146 098 - Commercial: Julio Moneo - Port: 670 262 153
Possibilits de livraison Irun.

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Votre interlocuteur
pour une agronomie et
un levage biologique
en Pays Basque !

Contacts
BLE CIVAM Pays Basque
32 rue de la Bidouze
64120 Saint Palais
Tel 05 59 65 66 99
Fax 05 59 65 61 08
courriel - ble-arrapitz@wanadoo.fr
site www.bio-aquitaine.com/ble
Animation technique en maraichage:
Pantxika Halsouet 06 27 13 32 34
Maite Goienetxe 06 27 13 32 31

Rseaux

Fdration Arrapitz
Tel 05 59 65 46 02

Fdration Bio d'Aquitaine / FNAB


Tel 05 56 81 37 70

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