Molière

Matthieu Franchin, « Quelle musique de scène pour le théâtre du XVIIe siècle ? Les enjeux d’une direction musicale au Théâtre Molière Sorbonne », European Drama and Performance Studies, n° 14, 2020 – 1, The Stage and its Creative Processes (16th-21st century), volume 2, Paris, Classiques Garnier, p. 355- 374.

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RÉSUMÉ
Au XVIIe siècle, toute représentation théâtrale faisait appel à de la musique, y compris pour les pièces déclamées, accompagnées de musique entre les actes. Sont exposés dans cet article les trois points qui ont occupé le chantier musical du Théâtre Molière Sorbonne : la restitution des intermèdes ou des entractes musicaux, la restitution d’une bande de violons, et la mise en pratique de ce que l’on sait sur la technique de jeu du violon en France à l’époque de Lully.

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Parce qu’il est lié à Molière, Antoine Baudeau de Somaize intrigue les historiens de la littérature depuis le XIXe siècle. La documentation à son sujet, rare et éparse, contraste avec une production abondante et difficilement explicable. La situation a suscité différentes hypothèses, notamment celle d’un Somaize-pseudonyme d’autres auteurs (Sorel, Donneau de Visé). Ce dossier poursuit deux buts distincts. Il rassemble d’une part les documents existants en versant une pièce nouvelle au dossier, fournissant ainis une synthèse de la question afin d’encourager de nouvelles recherches. Il propose d’autre part une lecture de la carrière de Somaize, en soulignant l’intérêt de son profil, en tant qu’illustration du contexte éditorial, social et commercial dans lequel s’élabora cette littérature nouvelle des années 1660.

The focus on this paper is the presentation of the Spanish Jesuit
Manuel Lassala Sangermán as a neoclassical dramatist in the context of Italian Settecento. My paper presents his tragedy Ifigenia in Aulide and five scene liriche: Il Pimmalione, La partenza de Enea, Didone abandonata, Il misántropo and Andromaca. Furthermore, I shall examine their classical and contemporary sources.

Vengono ripercorsi i rapporti che Carlo Emilio Gadda intrattenne con la letteratura francese attraverso alcuni esemplari debiti verso quattro grandi scrittori: Molière, Jean de La Fontaine, il duca di Saint-Simon, Jean-Jacques Rousseau. Con alcuni sottintesi relativi a Napoleone

Among the most urgent normative questions facing the intellectual leader in the present age is the question of how she should relate herself to the division of labor economy. Should she participate? If such participation is inevitable, is there some way she can participate without making herself into a merely partial human being? Because of the way today’s university is organized, the answer to such questions is already conceded before the study of normative questions has even begun. Philosophical inquiry itself is assumed to amenable to division of labor. Division of labor becomes part of the cognitive apparatus—an inescapable a priori judgment whose reality can no more be doubted than the reality of space and time. Or, as Marcuse puts it, “The societal division of labor obtains the dignity of an ontological condition.”

Βιβλιοκρισία: Βάλτερ Πούχνερ, «Δημήτρης Φίλιας – Μαρία Βελιώτη-Γεωργοπούλου – Αντιγόνη Βλαβιανού – Χριστίνα Οικονομοπούλου (επιμ.), Πολύχρωμες ψηφίδες. Γαλλοφωνία & Πολυπολιτισμικότητα, Αθήνα, εκδόσεις Γρηγόρη 2013», Παράβασις/Parabasis, τ. 13/2,  σσ. 696-699.

En se concentrant sur les dernières scènes des deux films, cet article analyse les re-motivations spécifiques données à la mort du Don Juan de Molière par Marcel Bluwal en 1965 et, en 1998, par Jacques Weber. Il explore en particulier comment le traitement des actes et paroles du valet, mais également le cadrage et le montage des dernières séquences, permettent aux deux réalisateurs de conférer à la mort de Don Juan une tonalité tout entière tragique (malgré des projets esthétiques bien distincts), qui porte ainsi la trace de l'infléchissement du mythe provoqué par la relecture mozartienne et la tradition romantique.

An analysis of Chekhov's engagement with Dostoevsky. An interpretation of Uncle Vanya as reference to Moliere's Tartuffe and Dostoevsky's The Village of Stepanchikovo. Chekhov's polemic with Dostoevsky and his rebellion against melodrama. Dostoevsky's "Dream of the Ridiculous Man" and Chekhov's Three Sisters and "Ward Number 6."

Did Moliere and La Fontaine sense that something was rotten in the state of Denmark? Did William Cowper intimate the Fall of the Bastille? Is the fate of Robespierre comparable to that of Macbeth? Did Goethe share Napoleon's hope for a united Europe enforced by military domination if necessary? Does great literature mirror the course of history?

Abstract: this article argues that Molière’s Le Tartuffe ou l’imposteur has much in common with the biblical Book of Esther. Adopting the mythocritique theoretical perspective, the paper first demonstrates that both narratives unfold through a similar story featuring the psychological domination of a villain over a powerful man; the concoction of a secret plot by the villain; its discovery through a counter-plot; and its thwarting. In both cases, the traitors and their plots are discovered in a similar scene in which both deceived patrons see their former confidant lusting after their wives. Only then do they realize the extent of the villain’s plot: the villain’s desire to have sex with their wives symbolizes his willingness to usurp their patron’s position and assets. This paper also presents an analogy between the characters: Ahassuerus corresponds to Orgon, Haman to Tartuffe, Esther refers to Elmire, and Mordechai to Cléante. Finally, the paper shows that this parallel emphasizes the political dimension of the play and explains its Deus ex machina and its relevance to the historical context.

Jean-Baptiste Poquelin, dont le nom de scène est Molière, il est né le 15 janvier 1622 à Paris. Il a perdu sa vie le 17 février 1673 à Paris. Molière était un enfant d'une famille qui a servi le roi. C’est pour ça qu’il a eu une bonne éducation au lycée Collège de Clermont. Il est un acteur, comédien français et à la fois dramaturge. Il est l’auteur français le plus célèbre dans son domaine parmi les autres. Molière et son équipe ont formé une troupe appelée l’Illustre-Théâtre. La premier pièce de Molière est Les Précieuses Ridicules. Il a critiqué la préciosité de certaines françaises. Molière a été condamné à deux peines d'emprisonnement en raison des circonstances de l'époque et des critiques qu'il a fait. Mais il savait comment s’en sortir avec son intelligence. La comédie est un genre littéraire et elle est née dans l’antiquité Grecque comme la tragédie. Quand nous examinons l’Avare de Molière, nous voyons qu’il critique les bourgeoisies du XVIIè siècle,  en prenant l’exemple d’Harpagon. Ahmet Vefik Pacha a adapté l’Avare, sous le nom d’Azarya. Ahmet Vefik Pacha est un homme d'État, un traducteur. En même temps, il est un diplomate. Ahmet Vefik Pacha est un auteur de Tanzimat et il est célèbre pour ses traductions de Molière. Il est né le 3 juillet 1823 à Istanbul et il est décédé le 2 avril 1891 à Istanbul. Sa tombe se trouve à Rumelihisari. Ahmet Vefik Pacha a un grand rôle dans le développement du théâtre dans l'Empire Ottoman avec ses œuvres et ses efforts pour le théâtre turc. Ahmet Vefik Pacha s’est interessé dans tous les aspects du théâtre tout au long de sa vie et il a continué à faire des adaptations de Molière pendant la période de son ministère à Bursa. Ahmet Vefik Pacha a été grandement influencé par le personnage de Molière et il a choisi ses œuvres pour traduire, c’était une grande reussité. Ahmet Vefik Pacha, en traduisant les oeuvres de Molière, se sont également réussi magnifiquement a refleter la france du 17è siècle. Grâce à ce succès, les gens se sont interessés au théâtre. Nous connaisons Ahmet Vefik Pacha par son caractère extraordinaire et sa personnalité nationaliste. Après avoir fait ses études en France, il retourne à Istanbul et commence à travailler dans le Bureau de traduction. Ahmet Vefik Pacha maitraise très lieux en dans sa langue maternelle et le français. Il nous l'a montré dans ses adaptations. Bien sûr, la plus grande raison pour laquelle Ahmet Vefik Pacha a choisi Molière pour ses traductions  c’est que tous les deux voulaient se référer aux problematiques de la société. Ils ont bien pensé qu'ils pouvaient traiter des problèmaties de la société en les mettant en scène. Ahmet Vefik Pacha même construit un bâtiment de théâtre auquel il a donné son propre nom. Ahmet Vefik Pacha a adapté l’Avare pendant la période de Tanzimat et il a visé à améliorer la société ottomane. Ahmet Vefik Pasha a  traduit 16 œuvres de Molière. Il a adapté les pièces avec succés grâce à son talent et sa capacité de parler des langues étrangères. Toutes ces traductions et adaptations sont listées ci-dessous.

Adamcıl (Le Misonthropa),Azarya (L’Avare), Don Civani (Don Juan),Dudu Kuşları (Les Prècieusos Ridicules), İnfiâl-i Aşk (Le Dèpit Amoureux), Kadınlar Mektebi (L’Ecole dos Fammes), Kocalar Mektebi (L’Ecole dos Maris), Okumuşlar (Okumuş Kadınlar)( L’Ecole dos Fammes), Savruk (L’Étourdi),Tartüf (Le Tartüffe), Yorgaki Dandini (Georges Dandin). Adapte eserler şunlardır: Dekbazlık (Les Fourbories des Scapin), Merakî (Le Malade İmaginaîre), Tabib-i Aşk (L’Amour Mèdecin), Zoraki Tabib (Le Mèdecin Molgré Lui), Zor Nikâhı (Le Mariage Forcé)

Jusqu'au Tanzimat, les théâtres folkloriques, Meddah, Karagöz ont été mis en scène dans la période ottomane. Ahmet Vefik Pacha a vécu en France pendant sa jeunesse, il a observé les différences entre les deux cultures. Et il a visé à améliorer la société ottomane. Il a essayé de montrer ce qu'il a appris en France au théâtre de Bursa qu’il a fondé.
Nous allons étudier la tracudtion de l’avare, Azarya en trois chapitres. Dans le première chapitre, nous allons étudier le contexte de l’Avare et de Azarya. Dans la deuxième chapitre nous allons étudier la comparaison des noms, des lieux et de temps. Dans le troisième chapitre nous allons étudier les differences entre l’Avare et Azarya. Finalement, nous allons expliquer si Azarya est une traduction ou une adaptation.

Le Don Juan de Molière s’ouvre sur un étrange éloge du tabac, prononcé par le valet Sganarelle. Comment expliquer cette page incongrue, absente de toutes les sources de Molière ? La critique a formulé maintes hypothèses, qui révèlent d’abord ses propres préjugés. Le présent travail essaye de faire le point sur la dimension « subversive » de cet éloge paradoxal.

L'exercice qui invite à réduire de cinq à trois actes une comédie classique revêt le plus grand intérêt sur le plan pédagogique: il suppose de mettre en œuvre tout un savoir quant à la poétique dramatique classique telle que théorisée par Corneille ou l'abbé d'Aubignac, d'acquérir donc une connaissance «pratique» des principes qui régissent régulièrement la liaison des scènes en relation avec l'unité de lieu, les intervalles d'actes en regard de l'unité de temps, l'enchaînement des faits selon les lois du vraisemblable et du nécessaire comme garantie de l'unité d'action… La procédure […] propose de supprimer, à l'instar d'un Valincour lisant La Princesse de Clèves ou d'un abbé de Villars parcourant Bérénice, et donc en bonne orthodoxie «classique» (ou aristotélicienne), tout ce qui n'est pas fonctionnellement nécessaire au dénouement (de Molière). De quoi a-t-on vraiment besoin pour ce dénouement-là? De l'issue du procès, qui motive, à elle seule, la décision de départ d'Alceste; et de l'intervention des deux marquis qui confondent une Célimène désormais convaincue de duplicité. En d'autres termes: la «catastrophe» suppose que le misanthrope se découvre trahi deux fois.

L'exercice qui invite à réduire de cinq à trois actes une comédie classique revêt le plus grand intérêt sur le plan pédagogique: il suppose de mettre en œuvre tout un savoir quant à la poétique dramatique classique telle que théorisée par Corneille ou l'abbé d'Aubignac, d'acquérir donc une connaissance «pratique» des principes qui régissent régulièrement la liaison des scènes en relation avec l'unité de lieu, les intervalles d'actes en regard de l'unité de temps, l'enchaînement des faits selon les lois du vraisemblable et du nécessaire comme garantie de l'unité d'action… La procédure […] propose de supprimer, à l'instar d'un Valincour lisant La Princesse de Clèves ou d'un abbé de Villars parcourant Bérénice, et donc en bonne orthodoxie «classique» (ou aristotélicienne), tout ce qui n'est pas fonctionnellement nécessaire au dénouement (de Molière). De quoi a-t-on vraiment besoin pour ce dénouement-là? De l'issue du procès, qui motive, à elle seule, la décision de départ d'Alceste; et de l'intervention des deux marquis qui confondent une Célimène désormais convaincue de duplicité. En d'autres termes: la «catastrophe» suppose que le misanthrope se découvre trahi deux fois.

Ralph Dekoninck et Agnès Guiderdoni
« La pensée figurée au cœur des savoirs et des arts de la première modernité. Le cas des Physicæ et Theologicæ Conclusiones d'Otto Van Veen »

Emmanuel Picardi
« Le Misanthrope ou les apories d'une interprétation »

Mathieu Minet
« Étudier un auteur néo-latin à l'aide des catégories de l'histoire littéraire : réflexions méthodologiques »

Christophe Bourgeois
« Le baroque ou l'impossible adieu : regards rétrospectifs sur l'aventure de Jean Rousset »

Hartmut Stenzel
« Hétérogénéité littéraire et ordre du discours critiques : remarques sur l'“opération classicisme” »

Roland Béhar
« “Siglo de Oro” : ambiguïtés d'un sæculum aureum hispanique »

Maxime Perret
« Balzac classique, Balzac romantique, ou Balzac éclectique ? L'usage des classiques français dans La Comédie humaine »

Comptes rendus critiques
Guy Spielmann (éd.), Échos du Grand Siècle (1638-2011), Littératures classiques, 76, 2011, 262 p. (Maxime Perret)

Of the significant tasks in comparative literature’s turn to translation studies is to examine the ways translation stands as a creative, critical, and also political act. This article focuses on the political intentions behind the translation of European play texts into Persian which led to the entrance of western drama in Iran during the final years of Qajar dynasty and during the Iranian Constitutional Revolution (1905-1911). Beginning with the last years of Qajar dynasty, both the Iranian intellectuals and the Iranian government were attracted in the European theater. It was at that time that theater came to be known and recognized by Iranian intellectuals as an important political medium. Theater consisted dialogue, an element of democracy and civilization, and this was in line with Iranian intellectuals’ progressive aims. In a newspaper published during the Constitutional Revolution entitled Theater, drama, schools and newspapers are mentioned as three principles for progress and civilization. The translators/politicians/intellectuals chose mainly the French playwright Molière to be translated as they saw his plays more congruent with Iranians’ conditions of the time and also as they found Molière’s comedies proper means to express their own critical views. Focusing on the above points, the present paper explores the ways translating dramatic works influenced the development of progressive political views of the time.

"Succès de librairie dans les dernières décennies du XVIIe siècle, les Caractères de La Bruyère furent aussi un ouvrage qui suscita nombre d’imitations et de suites. Dans la section intitulée « La Bruyère après La Bruyère » de sa bibliographie consacrée à l’auteur des Caractères, Marc Escola fait voisiner des ouvrages qui s’apparentent de près à leur modèle avec des textes qui infléchissent l’écriture du caractère vers la fiction1. Il est sur ce point possible de retracer, de La Bruyère à Montesquieu au moins, les étapes de l’émancipation de la figure en anecdote et de la transformation de l’observation morale d’un type en mise en scène d’un personnage. Au sein de cette histoire, il convient sans doute de faire place à une adaptation théâtrale directe d’un caractère, et non des moindres, celle que Regnard donne de Ménalque, le plus long des portraits avec Le Distrait en 1697. Devenu Léandre sous la plume du dramaturge, le personnage est intégré à une intrigue amoureuse où se croisent deux femmes, sa distraction occasionnant des effets comiques que Regnard s’ingénie à multiplier.

Ce passage du discours moral à la fiction théâtrale, à un moment où la grande comédie se définit surtout comme comédie de caractère, est alors l’occasion de s’interroger spécifiquement sur la portée de cette catégorie littéraire, à la fois sur sa poétique et sur sa portée morale. Que reste-t-il, sur la scène comique, de l’ambition première du moraliste ?"

L'esthétique du théâtre classique accomplit une véritable révolution, à un moment où notre subjectivité moderne penche pour la pureté d'une structure qui se distingue par son caractère nécessaire. On y discerne, notamment, une unification de la représentation qui s'effectue ...

Theatrical “Framing”: A Study of the Practice and Hermeneutical Function of Paratheatre in Seventeenth Century France.
Literary studies of theatre have tended to focus on the play itself as though it were the only element of the representation. In reality, however, seventeenth century plays were almost always “framed” by various paratheatrical ornaments such as prologues, epilogues, choruses and intermèdes. Together the play and its complementary encadrements formed a dramatic whole. The purpose of this thesis is twofold. We will first undertake a practical study of each paratheatrical form in order to determine exactly how it was integrated into the performance and what its practical function was perceived to be. We will then analyse the way in which encadrements influence the interpretation of the play. The primary interest of this study is to illustrate the way in which paratheatre is used to direct the spectator’s interpretation. We hope to demonstrate the interest of these “frames” as guides left by the authors and actors of the Grand Siècle, helping us to better understand the meaning of dramatic works as they were perceived in their own time.

L’Encadrement théâtral : une étude de la pratique et de la fonction herméneutique du parathéâtre en France au XVIIe siècle.
Les études littéraires du théâtre ont tendance à considérer la pièce comme si elle constituait à elle seule la totalité de la représentation. Or les pièces de théâtre du XVIIe siècle étaient presque toujours « encadrées » par divers ornements parathéâtraux : prologues, épilogues, choeurs et intermèdes. La représentation était constituée de la pièce, encadrée par ces ornements. Le dessein de cette thèse est double. Nous étudierons, dans un premier temps, la façon dont chaque forme d’encadrement était intégrée à la représentation et quelle fonction pratique les professionnels du spectacle de l’époque lui attribuaient. Nous analyserons, dans un deuxième temps, la façon dont les encadrements influencent l’interprétation de la pièce principale. L’objectif de cette étude est d’illustrer l’utilité herméneutique des encadrements et de démontrer qu’ils sont de véritables clés d’interprétation de l’oeuvre, laissées par les auteurs et acteurs du Grand Siècle, qui nous permettent d’appréhender le sens de la pièce tel qu’il était conçu au XVIIe siècle.

Mονογραφία που περιέχει εκτενή εισαγωγική μελέτη, την έκδοση τριών χειρογράφων μεταφράσεων του 18ου αιώνα, Σχόλια και Γλωσσάρι. Στο πρώτο μέρος της Eισαγωγής θίγονται ζητήματα που σχετίζονται με την προσέγγιση της δυτικής γραμματείας και με την προσπάθεια γνωριμίας με νέα είδη, όπως είναι το θέατρο, μέσα στο φαναριώτικο περιβάλλον. Eπίσης αναλύεται ο πολυσήμαντος ρόλος που κατέχει η μετάφραση και η θέση της χειρόγραφης παραγωγής κατά τον 18ο αιώνα. Tο δεύτερο μέρος της Eισαγωγής ασχολείται με την υποδοχή (réception) του Mολιέρου στη φαναριώτικη παιδεία. Διατυπώνεται με επιχειρήματα η υπόθεση ότι τα συγκεκριμένα μολιερικά έργα (L'Étourdi ou les contretemps, Sganarelle ou le cocu imaginaire, L'école des maris ) χρησιμοποιήθηκαν στην αναζήτηση ενός νέου τρόπου ζωής, στην κατασκευή με άλλα λόγια ενός καινούργιου κώδικα ηθικών και κοινωνικών αξιών.