Cours D'entreprenariat
Cours D'entreprenariat
Cours D'entreprenariat
0. INTRODUCTION
L’entrepreneuriat est aujourd’hui le moteur du développement
économique et social à travers le monde entier du fait de sa lutte dans
l’amélioration des conditions de vie des personnes par la création de des
richesses à travers les entreprises, et le développement de ces dernières. Les
entrepreneurs sont perçus comme les piliers de l’économie de marché, et
leurs activités comme créatrices de valeur, d’emploi et d’avantages multiples
pour les consommateurs.
Ces dernières décennies, les pays du continent africain enregistrent des
taux de croissance économiques soutenus. Malgré cette croissance, des
contraintes d’ordre économiques et sociales continuent de peser lourdement
sur ces économies. Et ont comme conséquences, l’augmentation de la
vulnérabilité, la précarité et le chômage surtout des jeunes. Dans ce
contexte, l’entreprenariat se révèle comme étant une solution efficace à ces
déséquilibres vu que le secteur public ne sera capable d’absorber toutes les
demandes d’emplois.
Enfin de s’adapter à ce monde en mutation caractérisé par les problèmes
politiques, économiques et sociaux, il nous faut un environnement incitatif
aux savoir-faire, aux innovations, aux esprits de créativité pour trouver des
solutions. D’où la nécessité de former les étudiants en entreprenariat.
Tout cours inscrit au programme de l’Enseignement Supérieur et
Universitaire a et doit avoir des objectifs. Ces derniers sont des aptitudes ou
capacités qu’il devra donner aux étudiants qui l’auront attentivement et
régulièrement suivi.
Ces objectifs sont de trois ordres à savoir :
- L’Objectif général : Ce cours d’entrepreneuriat vise à développer le
sens de l’initiative et l’esprit d’entreprise l’initiative chez l’étudiant,
afin de lui faire découvrir et exploiter son plein potentiel
entrepreneurial. En d’autres termes susciter auprès de l’étudiant le
goût d’entreprendre ou de créer une entreprises.
- Objectifs spécifiques : A la fin de ce cours, l’étudiant sera capable de :
Cerner les différentes approches conceptuelles de
l’entrepreneuriat ;
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PLAN DU COURS
Hormis l’introduction, ce cours comprend 5 CHAPITRES :
CHAPITRE I : DEFINITIONS ET NOTIONS GENERALES
CHAPITRE 2 : LES FACTEURS DE L’ENTREPRENEURIAT
Chapitre 3 : LES DIFFERENTES ETAPES DE CREATION D’UNE
ENTREPRISE
Chapitre 4 : ELABORATION D’UN BUSINESS PLAN
CHAPITRE 5 : FONCTIONNEMENT ET DEVELOPPEMENT DE
L’ENTREPRISE
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Parmi ces définitions, nous disons que l’entreprise est une entité
organisée dans une société humaine quelconque pour mettre à la disposition
de cette société sa production de biens et service susceptibles de satisfaire
ses multiples besoins et désirs économiques et non économiques ; ou encore
c’est une cellule économique où sont combinés, à l’initiative et sous la
responsabilité de l’entrepreneur, les facteurs nature, travail et capital en vue
de la production des biens et services dans le but de lucre.
- la classification juridique.
On distingue :
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Le chiffre d’affaire permet d’avoir une idée sur le volume des transactions de
l’entreprise avec ses clients. L’importance d’une entreprise peut se définir
par le volume de ses transactions. Ce critère est important pour les raisons
suivantes : - Il est utilisé pour apprécier l’évolution des entreprises et pour
les classer par ordre d’importance selon leur chiffre d’affaires et constitue un
outil de gestion pour elle en matière des méthodes de vente
I.2. L’ENTREPRENEUR
I.1. L’évolution de concept de l’entrepreneur
En effet, les chercheurs qui se sont intéressés à l’entrepreneur sont issus de
nombreuses disciplines différentes et les définitions données au terme sont
généralement tributaires des prémisses de la discipline dont est issu le
chercheur.
L’entrepreneur est phénomène complexe qui au cours de temps et selon les
pays à toujours signifie divers chose, et pour assure la compréhension ce
phénomène il faut faire une synthèse de définition élaborées par plusieurs
auteur et selon la différente théorie.
1) L’entrepreneur dans la pensée classique
Les économistes classiques ne parlent ni de l’entreprise, ni de l’entrepreneur
en tant que tel. Leur analyse est macroéconomique, ils cherchent à
expliquer le mouvement d’ensemble de l’économie, comment la richesse est
produite et comment elle circule.
2) L’entrepreneur chez R .Cantillon (1726)
L’entrepreneur est quelqu’un qui sait saisir une opportunité en vue de
réaliser un profit, est un preneur de risque. C’est-à-dire qu’il n’y a aucune
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I.3. Définition
Le terme a fait l’objet d’une multitude de définitions ; dont on retient
quelques unes.
- l’entrepreneur est un individu ou le groupe d’individus qui réussit (ou
réussissent) à identifier dans son (leur) environnement une opportunité et
qui arrive (ou arrivent) à réunir les ressources nécessaires pour l’exploiter en
vue de créer de la valeur (toute forme de richesse).
- selon le grand dictionnaire : L’entrepreneur est défini comme étant une
personne ou groupe de personnes qui créent, développe et implante une
entreprise dont il assume les risques, et qui met en œuvre des moyens
financiers humains et matériels pour en assurer le succès et pour réaliser
un profit.
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Acceptation des risques Prend des risques calculés, aime les défis
I.3. L’ENTREPRENEURIAT
I.3.1. HISTORIQUE
Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale et jusqu’à la fin des
années 1970, les grandes entreprises ont dominé l’économie. La grande taille
était considérée comme souhaitable, voire inévitable, et la croissance de la
firme était jugée indispensable pour réaliser des économies d’échelle
(cf. chapitre 13, sur la croissance. La PME était perçue comme une simple
étape de la vie de l’entreprise. Durant cette période, le nombre d’entreprises
par habitant a diminué, en Europe et aux États- Unis.
Le climat économique était plutôt propice à l’étude de la grande entreprise,
voire de la multinationale, et, par conséquent, l’entrepreneuriat intéressait
peu les chercheurs. La récession économique, la reprise et l’avènement de
l’économie de l’information ont mis à mal le postulat de l’inévitabilité de la
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TERRITORIAL (REGIONS)
Le développement de l’entrepreneuriat a des effets positifs multiples pour le
territoire ou la région.
En effet, aucune collectivité ne saurait être dynamique sans la participation
et la contribution pleine et entière de la jeunesse créatrice. Parmi les rôles de
l’entrepreneuriat dans le développement territorial, on peut citer :
- la génération de revenu provenant de la vente des produits fabriqués
localement ;
- mise à disposition de la population de nouveaux produits fabriqués
localement ;
- emploi de la main d’œuvre local ;
- attractivité du territoire c’est-à-dire d’autres entreprises viendront
aussi s’y installer ;
- la possibilité d’une diversification des activités permettant de réduire
sensiblement la vulnérabilité économique du territoire ;
- l’entreprise constitue un lieu de socialisation et de contacts très
important ;
- élévation du pouvoir d’achat et accroissement de la richesse ;
- importante source de taxes et accroissement de l’assiette fiscale.
1.3.8. L’ENTREPRENARIAT DES JEUNES
L’entreprenariat des jeunes est devenu une priorité de développement pour
de nombreux pays confrontés aux problèmes de la poussée démographique
et du chômage des jeunes.
La RDC semble être particulièrement concernée par cette question
(population croissante, un taux de chômage très élevé, une pauvreté de
masse accrue etc.).
Afin de tirer profit de ce potentiel des jeunes, plusieurs pays ont récemment
mis en place des politiques et des programmes en faveur des jeunes
entrepreneurs. Certains pays africains sont parvenus jusqu’à introduire la
formation entrepreneuriale dans le secondaire.
En Europe, le plan d’action ‘’Entreprenariat 2020’’ a désigné l’entreprenariat
comme l’une des huit compétences essentielles que chaque jeune devrait
posséder.
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Pour créer l’esprit d’entreprendre dans nos pays, on doit développer chez les
jeunes certaines valeurs principales telles que :
- le leadership : le jeune leader se distingue des autres jeunes, il a une
longueur d’avance sur eux. C’est un meneur de troupe ; il a de
l’influence sur les autres. Les autres sont nés leaders et les autres en
deviennent grâce à des participations actives aux projets, aux
formations ou en s’engagent dans des associations.
- L’autonomie : c’est le fait d’avoir sa propre entreprise et d’être son
propre patron ; cependant l’autonomie ne rime pas avec la solitude ; il
faut collaborer avec les autres. L’autonomie peut aussi être développée
à l’école à partir des travaux pratiques des projets par exemple.
- Inventivité : il faut toujours oser à faire quelque chose provenant de
votre imagination et avoir confiance en soi.
- Sens de responsabilité : être responsable c’est faire ce qu’on attend
de vous et être digne de confiance et faire face aux contraintes
- La persévérance, l’endurance au travail, l’esprit d’équipe, la santé
et le goût de risque (l’inconnu ne doit pas vous faire peur).
I.3.9. L’ENTREPRENERIAT DES FEMMES
Une attention particulière et croissante dans le monde est portée à
l’entreprenariat des femmes, vu comme moyen d’autonomisation et comme
moyen d’élargir leurs opportunités et de bénéficier de leur participation à
l’emploi productif.
Selon les estimations disponibles au niveau mondial, entre un quart et un
tiers des entreprises du secteur formel sont détenues et dirigées par des
femmes.
Or les études indiquent aussi que, dans certains pays, les femmes
entrepreneurs rencontrent davantage de difficultés que les hommes pour
créer et développer leur entreprise, en particulier en raison des normes
culturelles et des attitudes sociales.
Les statistiques montrent également que les femmes sont moins susceptibles
que les hommes de créer une entreprise et de la faire agrandir.
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- Besoin d’indépendance
les premiers mobiles de l’entrepreneur sont le besoin d’indépendance, le
désir d’être son propre patron et l’aspiration à l’autonome. les jeunes sont
motives pour entreprendre depuis assez longtemps, souvent des leur
enfance.la motivation des jeunes entrepreneurs est l’indépendance,
d’échapper aux ordres des supérieurs et le besoin de réalisation personnelle
pour gagner de l’argent .a ce titre, la motivation première des entrepreneurs.
Donc, d’après ces auteurs « le besoin d’indépendance et d’autonomie » sont
considérés comme attribut des entrepreneurs.
- Besoin d’accomplissement :
les personnes avec un niveau élève de besoin d’accomplissement ont une
propension modérée à prendre des risques. Le besoin d’accomplissement
peut se voir associé à une volonté de créer quelque chose de nouveau, ou
d’appliquer des connaissances acquises antérieurement. De même, la
volonté d’être fier de sa profession, d’être satisfait de son travail, peut se
ranger dans cette volonté d’accomplissement
- L’expérience : Les expériences favorisent l’acquisition des compétences
fonctionnelles et opérationnelles de nature à renforcer les capacités
d’analyse de l’environnement, de détection et de qualification d’éventuelles
opportunités. Par ailleurs, elles mettent l’individu en adéquation avec un ou
plusieurs métiers, ou modifient les trajectoires professionnelles en raison des
frustrations diverses rencontrées au cours des activités salariales. Chez les
étudiants un pourcentage important de ceux qui ont eu une expérience
professionnelle déclarent avoir une idée de création d’entreprise par rapport
à ceux qui n’ont jamais travaillé.
difficilement limitable.
Management des En gestion de projets, le management des coûts
coûts consiste à suivre l’évolution des coûts au cours du
projet et la comparer à la courbe en S pour analyser
si les écarts de coûts sont dus à une augmentation
du prix des matières premières ou à des délais
dépassés. De la même façon, le créateur est sensé
établir des états financiers prévisionnels, à suivre ses
dépenses jusqu’à la création effective mais aussi au
cours des premières années d’existence.
Management des Le management des délais consiste à comparer
délais l’avancement du projet au planning établi. C’est sans
doute un élément difficilement maîtrisable en
matière de création d’entreprise dans la mesure où
la pression exercée sur le chef de projet par le +
commanditaire ne s’appliquent pas dans ce cas
précis. Les problématiques de versement des
indemnités de chômage par exemple peuvent
néanmoins représenter une pression pour le
créateur, qui doit alors respecter certains délais pour
déposer les statuts de son entreprise.
Management de la La qualité est naturellement liée aux attentes du
qualité client, en somme le commanditaire. Mais, comme
dans le cas précédent, la pression est moindre que
dans le cas de la gestion de projet traditionnelle :
c’est le créateur lui-même qui fixe ses propres +
exigences en termes de création, sauf quand la
création d’entreprise est directement issue de la
demande d’un ou de plusieurs clients (exemple : un
entrepreneur qui crée une autre société& dans un
domaine connexe parce que plusieurs de ses clients
l’ont incité à le faire).
Management des C’est un point important dans le management de
ressources projets collectifs. Cela peut s’appliquer à des
humaines créations d’entreprises par un collectif d’individus
mais pas vraiment à un créateur seul, en tout cas +
jusqu’à la création effective. Par la suite, il est
évident que le management va s’avérer un facteur
clé de succès pour l’entrepreneur.
Management de Communication interne ou externe : le manager de
communication projet doit savoir faire des points réguliers sur l’état
d’avancement du projet. Il est également de même ++
pour le créateur individuel qui doit communiquer
auprès de clients potentiels et en même temps
communiquer auprès de ses financeurs.
Management des On touche à des questions de protection sociale du
risques créateur et d’assurance du risque (impayés, risque
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L’avantage de l’approche par le cycle de vie est qu’elle propose une série de
passage obligé au chef de projet, qui ne sont d’ailleurs pas sans rappeler le
phasage proposé par les organismes d’appui à la création d’entreprise.
Toutefois, à la différence de ces derniers, elle met davantage l’accent sur les
points de contrôle ou revue de projets à la fin, de chaque phase.
En management de projet, chaque fin d’étape est marquée par un bilan où
l’on fait un état de l’avancement du projet et l’on décide de poursuivre le
projet, de l’arrêter ou de le réorienter.
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3.1.1 Définition
- Évaluation de l’opportunité.
- Etude financière
- Etude technique
- Etude juridique
Que vent-on vendre ? A qui veut- on vendre ? Quelle valeur cela peut –il
apporter ? Pour y répandre, il va falloir rechercher des informations recueillir
l’avis et le conseil d’experts et de spécialité, tester l’idée auprès de personnes
extérieures et analyser les contraintes inhérentes au projet.
On peut s’inspirer :
• de sa personnalité
• des opportunités
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- sans retenue ;
c) L’espace de consommation
Cette technique ne peut s'utiliser qu'à partir d'une activité ou d'un produit
existant.
- Avoir une minimum créativité pour identifier, a partir d’une idée initiale,
une bonne opportunité de la création.
Il faut faire attention des meilleures idées ; car elles peuvent tuer s’il y a
manque d’information des traces de prédécesseurs dans ces idées et
présence d’excès de confiance en soi.
Une bonne stratégie consiste plutôt à se concentrer sur une niche c’est-à-
dire faire la même chose que ses concurrents mais de manière mieux ciblée,
mieux marketée et plus qualitative.
- Partir du terrain
- du contexte juridique
- du temps disponible
Validation de l’idée
& Installations -
Matériel - Divers
Besoin en FDR
Constitution
accroissement
Remboursement Avances
de l’emprunt associés
Crédit sollicité
Total Total
6)Res. Financiers(4-5)
7)Res. Courant(3+6)
8)Produits non courants
9)Charges non courantes
10)Res. Non courant(8-9)
11)Res avant Impôt(7+10)
12.Impôt sur les sociétés
13.Res. après impôt (11-12)
4. Le plan de trésorerie
Le plan de trésorerie est un tableau qui permet à l’entrepreneur
de faire le suivi de la trésorerie au mois le mois. C’est un tableau
qui revêt une grande importance puisqu’il permet de connaître la
trésorerie nette mensuelle (trésorerie de l’actif – trésorerie du
passif). Ce plan prévoit un solde de départ, le total des recettes
prévues (encaissements) et le total des dépenses prévues
(décaissements).
Le plan de trésorerie peut être présenté comme suit :
6. Le seuil de rentabilité
Le seuil de rentabilité (appelé aussi point mort ou chiffre d’affaires critique)
désigne le niveau d’activité au-dessus duquel l’entreprise commence à
dégager un bénéfice.
On peut le calculer de la façon suivante :
Notons C le point mort qui est le chiffre d’affaire pour lequel le résultat
d’exploitation est nul, CV les charges variables et CF les charges fixes, on
peut écrire :
C-CV-CF=0 d’où C-CV=CF
50
n
VAN (r)= -Fo + ∑ (1+Fjr) j❑
j=1
- ne pas perdre de temps. - aller droit à l’essentiel : obtenir des clients et des
commandes. - bien utiliser ses ressources. - suivre son business plan. -
avoir un tableau de bord avec quelques indicateurs et piloter réellement sa
jeune entreprise.
son offre à ses concurrents, à ses clients et à ses partenaires. Ainsi, pour
bien communiquer il est nécessaire :
- de bâtir un message simple et clair, et de faire en sorte qu'il soit «
répété »,
- de se fixer des objectifs précis et mesurables,
- de ne jamais donner d'informations erronées ou mensongères,
- et surtout, de choisir les bons supports de communication pour
atteindre ses clients.
- l’absence de projet ;
- l’imprévoyance financière
- la mauvaise compréhension du marché
- la concurrence
- l’insuffisance de financement.
Avec la mondialisation aujourd’hui, l’entreprise est appelé à y faire. Car
elle apporte des risques et des récompenses (les concurrents potentielles, les
accords commerciaux internationaux, les activités à distance, des nouveau
débouchés…). Si on veut réussir, on doit agir comme un acteur
international. Grâce à un effet remarquable de la révolution informatique,
technologique on peut réussir. Ainsi on doit :
- Etudier les marchés
- Déterminer comment distribuer le produit.
De la gestion de l’environnement :
c’est tenir compte de la réduction des impacts qui nuisent l’environnement
(réduction des déchets, recyclage de déchets, limitation de la pollution,
préservation des ressources naturelles...)
Un entrepreneur contribue à aider la planète en rendant son entreprise verte
c’est-à-dire en la rendant plus respectueuse de l’environnement.
de la gestion des ressources humaines : consiste à embaucher et
licencier les salariés ou les sous-traitants, connaître à équilibrer la
rémunération, à former et motiver le personnel, et assurer un service
exemplaire avec l’extérieur.
de la gestion des assurances : ici on doit savoir quels sont les types
d’assurances réellement importants ? ici c’est l’affaire d’estimation des
risques et des avantages. Savoir demander une indemnisation et connaitre
les exclusions.
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Une fois en service, le site web, il faut s’en servir pour stimuler les
activités et gagner plus d’argent. La première chose à faire pour attirer le
public vers le site est de se faire référencer par les différents moteurs de
recherche comme Google, MNS, Yahoo !
Faire venir les gens sur votre site est bien ; mais gagner de l’argent en ligne
est mieux. Il faut que les clients achètent quelque chose. Pour y parvenir, le
processus n’est pas très différent de celui qui amène les gens à devenir vos
clients hors ligne : ils entrent dans votre magasin, voient vos produits,
choisissent ceux qu’ils aiment, les mettent dans leur panier, se dirigent vers
la caisse et paient avec une carte de crédit.
La seule différence en ligne est que tout cela se passe virtuellement. C’est du
e-commerce. C’est-à-dire, que pour faire des affaires sur l’internet, le site
web doit présenter quelques caractéristiques spéciales :
- un panier virtuel et le logiciel correspondant. Il vous permettra
d’afficher vos produits à l’aide de modèles standardisés, de gérer vos
stocks, de recevoir des commandes et d’organiser des livraisons.
- Le traitement des cartes de crédit permettant de traiter des paiement
en ligne en ayant un compte courant dans une banque commerciale
- Des produits : une photographie numérique de tous ces produits pour
les afficher en ligne (création d’un catalogue en ligne qui montre les
vignettes de vos produits)
- Un hébergeur web capable d’apporter une assistance administrative.
- Faire de livraisons : pour éviter plus des frais de livraison, faire appel à
des entreprises de messagerie.
- La sécurité : les clients veulent être sûrs que leurs transactions sont
sécurisées, de sorte que vous devrez utiliser une solution de sécurité
chiffrée. Elle aussi devrait être fournie en même temps que votre
panier d’achat de e-commerce.
Il y a autres caractéristiques exceptionnelles d’internet à utiliser pour avoir
plus d’avantage. Il s’agit de :
- Des généraux peu élevés : absence de paiement de loyer de la
boutique, les coûts de main d’œuvre moindres, on échappe parfois aux
taxes sur les ventes.
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l’argent, des moyens, et de temps nécessaires pour mettre toute les chances
de votre côté.
La 2ème stratégie est de vendre vos produits aux grands magasins :
Vendre à de grandes entreprises est avantageux car, les grands groupe non
seulement cherchent à acheter auprès des petites, mais ils ont des budgets
suffisants pour les faciliter la vie.
5.2.3.2. Les secrets des as de la vente
La vente est un de ces domaines dans lesquels même les petits détails ou les
nouvelles idées les plus infimes peuvent donner des résultats surprenants.
Voici quelques secret et stratégies de vente qui pourraient vous être utiles :
- La sympathie : l’un de meilleur moyen de créer de la sympathie c’est
de se concentrer sur les besoins de vos clients. Pour y parvenir, commencer
par poser des questions et écouter vraiment leurs réponses.
- Cultiver des relations avec votre clientèle c’est-à-dire à être au courant
des actions et des besoins de vos clients. Etudier l’évolution du secteur
d’un client ou se renseigner un peu sur l’un de ses concurrents pour
l’impressionner et le fidéliser par exemple.
- Utiliser ses aptitudes naturelles pour convaincre le client à acheter ; à
chercher avant tout à l’aider à résoudre son problème ; et si vous
voulez réussir dans la vente attacher vous avant tout aux avantages
pour le client, à la manière dont votre produit résout ses problèmes et
non aux caractéristiques de votre produit. Il faut vendre les avantages
et pas des fonctions
- Etablir une liste de vos meilleurs grands clients potentiels et
commencer à les cibler et proposez les plus.
- Dire merci est un excellent outil commercial.
Il y a cinq choses qui poussent les clients à acheter :
- La différence de votre produit des autres ;
- Le rapport qualité/prix meilleur
- Absence de risque d’acheter chez vous ;
- La confiance
- Le prix raisonnable
5.2.3.3. De la petite entreprise à la grande entreprise
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BIBLIOGRAPHIE