Gestion Financière
Gestion Financière
Gestion Financière
La rentabilité représente l’évaluation de la performance des ressources investies par les apporteurs
de capitaux. C’est le rapport entre un revenu et les ressources employées pour l’obtenir. Autrement
dit, c’est la capacité à produire des résultats. Une capacité mesurée par des rapports entre solde de
gestion et moyens mise en œuvre pour les produire. La notion s’applique notamment aux e/ses mais
aussi à tout autre investissement. C’est donc l’outil d’évaluation privilégiez par l’analyse financière
Du pt de vue de l’analyse financière, le résultat est ce qui va permettre de porter un jugement sur
l’efficacité de la gestion conduite par les dirigeants de l’entreprise. Il permet donc d’apprécier sa
rentabilité. Pour se faire, 2 catégories d’outils tirés du cpte de résultat sont utilisés. Il s’agit
premièrement des soldes significatifs ou soldes de gestion et deuxièmement des surplus monétaires
ou soldes financiers.
Les soldes de gestion ont pour objet de fournir une explication progressive du résultat net. On
distingue neuf (9) soldes de gestion. Il s’agit de:
Elle représente l’excédent du montant des ventes sur le commerce des marchandises vendues. Elle
constitue le supplément de valeur apportée par l’entreprise du fait de son activité commerciale. Pour
sa mesure,
On entend par achat consommés de marchandises , le stock initial de marchandises + les achats
consommés de marchandises - le Stock final de marchandises
Analyse : il est souhaitable que la marge brute sur marchandise augmente d’année en années. Si elle
venait à diminuer, les causes qui peuvent être structurelles ou conjoncturelles sont à rechercher au
niveau du secteur d’activité ou à l’intérieur même de l’entreprise.
Elle est déterminée sur les matières premières et autres approvisionnements. Elle est à l’entreprise
industrielle ce que la marge brute sur marchandise est à l’entreprise commerciale. Elle permet donc
d’apprécier la survaleur apportée par l’entreprise du fait de son activité de production. Pour sa
mesure,
Analyse : il est souhaitable pour une entreprise que la marge brute sur matière augmente d’année en
années (analyse en tendance). Toutefois, si cette augmentation était le fait de la production stockée,
alors l’entreprise devrait prendre des mesures pour résoudre des prbs de méventes ou
d’inadéquation entre la dde et la production. Si la marge brute sur matière venait à diminuer, les
causes seraient à rechercher au niveau du secteur d’activité ou à l’intérieur même de l’entreprise.
3- La valeur ajoutée.
Cette expression pose deux questions, qu’est-ce qu’on entend par facteurs de production ? Et quelles
en sont les rémunérations attachées.
On identifie comme facteur de production le capital et le travail. Le capital peut prendre plusieurs
formes. On a ainsi :
Le capital économique
Le capital de régulation
Le capital à emprunter
Le capital à risque
Charges du personnel
L’impôt à payer
Les intérêt
Le résultat .
Il traduit la survaleur apportée par le capital économique c-à-d les biens d’équipements. Il est
obtenu en retranchant de la valeur ajoutée les charges de personnel qui représente selon les
secteurs et les pays 50 à 80% de ladite valeur ajoutée. Pour sa mesure,
5- Le résultat d’exploitation.
6- Le résultat financier.
Il permet d’apprécier la qualité de la gestion du bas du bilan ainsi que l’apport relatif de cette qualité
de gestion dans l’obtention du résultat. Il correspond à la sœ algébrique des produits financiers et
charges financières. Pour sa mesure,
C’est un solde qui représente le résultat dégagé par le fonctionnement de l’entreprise après
incorporation de l’ensemble des charges et des produits relatifs à cette activité au cours de
l’exercice. Ce résultat tient compte de la politique de financement de l’entreprise mais il n’est pas
perturbé par les élts exceptionnels et pars les élts purement fiscaux. Pour son calcul,
9- Le résultat net.
Résultat net = résultat des AO + résultat HAO – participations - impôt sur le résultat
-L’autofinancement
1- La capacité d’autofinancement
Elle représente la capacité pour une entreprise à financer elle-même ses investissements générés par
l’exploitation d’un exercice. Elle représente donc son aptitude potentielle à se financer dégagé par
l’exploitation d’un exercice. Cette définition appelle 4 remarques.
°La méthode soustractive est telle que CAF égal EBE auquel on ajoute tous les produits encaissables
restant et duquel on déduit toutes les charges décaissables restantes . Selon cette approche, les élts
exceptionnels (résultat sur cessions…) ne sont pas à intégrer dans la capacité d’autofinancement.
CAF ou encore marge brute d’autofinancement (MBA)=résultat net plus dotations aux
amortissements + dotations aux provisions à caractère de réserve + pertes exceptionnelles + profits
exceptionnels
2-L’autofinancement.
L’autofinancement ou marge nette d’autofinancement représente pour une entreprise son aptitude
réelle à financer elle-même ses investissements généré par l’exploitation d’un exercice. Pour sa
mesure, Autofinancement = CAF - Dividendes distribuées
-L’autofinancement d’expansion.
Il permet d’accroître la valeur de l’entreprise par la mise en réserve du bénéfice. Il correspond donc
au bénéfice non distribué corrigé des élts exceptionnels
C’est le solde issu du rapprochement entre les dépenses d’exploitation et les recettes d’exploitation.
C’est la traduction des flux de trésorerie sécrétés pendant une période. Pour sa mesure,
Quand à l’excédent de trésorerie d’exploitation, c’est un indicateur qui permet de modérer des
analyses trop optimistes que peut inspirer la capacité d’autofinancement .
Introduction.
Les ratios de rentabilité permettent d’apprécier la rentabilité de l’entreprise. L’analyse sera conduite
en 4 pôles.
Nous retenons deux ratios pour l’analyse de la croissance. Premièrement la croissance du chiffre
d’affaires et deuxièmement la croissance de la valeur ajoutée.
2e ratio, la VA. Ce ratio permet d’apprécier l’évolution de la richesse créée par l’entreprise. Il est tel
que
Premièrement du CA
Pour ce pôle nous avons 3 variables : premièrement le résultat net, deuxièmement la rentabilité
économique et troisièmement la rentabilité financière.
-En effet, l’analyse de la rentabilité peut commencer par l’examen de la variation du résultat net. Le
tx de variation du résultat net est tel que
-La rentabilité économique : de façon générale, la rentabilité résulte de l’usage de l’ensemble des
actifs physiques et financiers détenus par l’entreprise. D’où les ratios suivant qui permettent
La rentabilité des immobilisations productives est telle que , R= EBE / Immobilisation brute
Concernant ce dernier ratio, sa dégradation peut s’expliquer essentiellement par le décalage entre
l’augmentation du BFE et celle du CA.
-La rentabilité financière : ce ratio permet d’apprécier la pertinence du choix des associés ou
actionnaires en plaçant leur capital dans . Il est tel que R= (RN/ Capitaux propres) ×100 . Il est
souhaitable que ce ratio soit au moins égal à 10%
R= dotations aux amortissements/ VA . Ce ratio interpelle sur le niveau d’adoption des nvelles
technologies notamment sur le degré d’automatisation de l’entreprise .
-3e ratio, la rémunération des banques : elle est tel que, R= charges financières / VA . C’est un ratio
qui permet d’apprécier le niveau d’endettement de l’entreprise.
R= autofinancement / VA . C’est un ratio qui permet d’apprécier la part de la richesse créée attribuée
à l’entreprise.
-5e ratio, la rémunération des actionnaires : elle est telle que R= Dividendes / VA . Ce ratio permet de
répondre à la question « comment les actionnaires se rémunèrent-ils ? »
-6e ratio, le rendement du facteur travail : il est tel que R= VA/ Effectif productif . Le niveau et
l’évolution de ce ratio dépendent de la qualification et de la productivité du personnel.
-7e ratio, le rendement du facteur capital économique : il est tel que R= VA/ Immobilisation brute . Ce
ratio permet d’apprécier la richesse créée par les machines et il dépend de leur utilisation plus ou
moins intensive.
Les ratios de mesure du risque permettent à l’entreprise de gérer ses relations avec les institutions
bancaires.
-1er ratio, le coefficient de volatilité : c’est un ratio qui mesure la sensibilité de l’entreprise à la
conjoncture économique. Ce ratio est tel que R= ( variation du RN / RN) / ( Variation du CA/CA) .
-2e ratio, les ratios prudentiels de base de la banque centrale des états de l’Afrique de l’ouest. Ils sont
au nbre de 4. Ils sont tels que :
Ratio d’autonomie financière est telle que R= ( capitaux propres/ passif total )×100. Il est souhaitable
qu’il soit au moins égal à 20%
Ratio de capacité de remboursement est tel que R = dettes financières/ CAF . Il est souhaitable selon
la BCEAO que ce ratio soit au plus égal à 4.
Ratio dit de rentabilité est tel que R= RN/CA . R doit être positif.
Ratio de liquidité générale R= (Actif Circulant + Trésorerie Actif) / (PC +TP) . R doit être supérieur à 1.