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Connaissances, attitudes et pratiques du personnel soignant du CHU du Point G sur les hépatites

virales B et C.

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT REPUBLIQUE DU MALI


SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE **********
SCIENTIFIQUE Un peuple - Un bu t- Une foi

UNIVERSITE DES SCIENCES DES TECHNIQUES ET DES


TECHNOLOGIES DE BAMAKO (USTTB)

FACULTE DE MEDECINE ET D’ODONTO-STOMATOLOGIE


STOMATOLOGIE (FMOS)

Année universitaire : 2013-2014 N°………

THESE :

Connaissances, attitudes
attitudes et pratiques du personnel
soignant du CHU du Point G sur
les hépatites virales B et C.
Présenté et soutenue publiquement le 21/10/2014
/2014
devant la Faculté de médecine de pharmacie et d’odonto-stomatologie
d’odonto stomatologie
Par Mlle : YOUMBI NJANGUE Alix Chimène

JURY
Président : Pr Anselme Konaté
Membre : Dr Ganda SOUMARE
Co-directeur : Pr. Abdel Kader TRAORE
Directrice de thèse : Pr. KAYA Assétou
A SOUKHO

Thèse de médecine YOUMBI NJANGUE Alix Chimène


Connaissances, attitudes et pratiques du personnel soignant du CHU du Point G sur les hépatites
virales B et C.

DEDICACES

A DIEU le PERE TOUT PUISSANT

Créateur du ciel et de la terre, celui par qui je peux tout faire, reçois l’honneur, la gloire et
l’adoration d’éternité en éternité Amen !

A mon papa chéri, Mr NJANGUE NGOUNOU Bernard

Tu as eu confiance en moi en me faisant sortir du pays sans hésiter pour que je puisse
poursuivre mes études et ce loin de ton attention et de ton affection qui ne m’ont jamais fait
défaut. Merci d’avoir toujours été là pour moi , de m’avoir toujours soutenu et encouragé
dans tout ce que je fais et plus précisément dans l’élaboration de ce travail ; oui papa ce
travail est le tien, que DIEU te donne une longévité et une santé sans pareille afin que tu
puisses consommer abondamment les fruits de tous tes efforts fournis . Je t’aime mon très
cher papa.

A ma feue maman, Mme NANA Thèrèse épouse NJANGUE NGOUNOU

J’aurai voulu que tu sois aujourd’hui à mes côtés pour voir ce que je suis devenue ; mais la
volonté de DIEU en a décidé autrement. Tu as toujours voulue que nous soyons des enfants
bien instruits et tu t’es toujours acharnée corps et âme pour que nous ayons du succès ; je te
dédie ce travail maman ou que tu sois je te le dédie. Que la terre te soit légère, oh! que tu me
manques !

A maman NANA Emilienne

Tu m’as donné tout l’amour qu’une mère peut donner à son enfant, tu t’es toujours souciée de
mon bonheur, tu as accepté aisément de prendre soin de mon fils pour que je puisse
poursuivre mes études, merci pour tout ce que tu as fait pour moi que DIEU te le rende au
centuple.

A mes sœurs NOUTIE NJANGUE Sandrine, NZEPANG NJANGUE Carole,


MOUGANG NJANGUE Ines, NANA NJANGUE Paule et FOMO Eliane

Merci pour tout le soutien que vous m’avez apporté pendant l’élaboration de ce travail, ce
travail est aussi le votre et que le Tout Puissant vous bénisse abondamment.

A mes frères NGOUNOU NJANGUE Patrick, NDANGA NJANGUE Marcel

Mes deux frères que j’aime tant ! Vous avez toujours voulus que je ne sois ébranlée par quoi
que ce soit, ce travail je vous le dédie. Que le Seigneur vous ouvre les écluses des cieux et
exauce tous vos vœux.

Thèse de médecine YOUMBI NJANGUE Alix Chimène


Connaissances, attitudes et pratiques du personnel soignant du CHU du Point G sur les hépatites
virales B et C.

A mon fils NJANGUE MINKO Ange Bernard

Tu es le rayon de soleil qui est venu illuminer et donner un sens à ma vie. Ta venue dans ma
vie m’a permis de reconquérir la confiance que j’avais perdue et elle m’a également permis de
me rapprocher encore un peu plus de DIEU. Qu’il te bénisse, veille sur toi tous les jours de ta
vie. Je t’aime mon bébé !

A mes grandes mères feue maman NZEPANG Cécile et feue maman YOUMBI Anne

Que le DIEU Tout Puissant vous accueille dans son royaume.

A mes grands pères feu papa Louis NGOUNOU et papa NJINGUE Pascal

Recevez ici l’expression de mon plus profond respect.

A mes tantes : maman Brigitte, tata Christelle, maman Gertruide, tata Marie-Madeleine

Merci pour votre soutien et que Dieu vous donne une longue vie.

A mes oncles : papa Jean baptiste, tonton Constant, tonton Cyrille, papa David et papa
Jacques

Soyez bénis.

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virales B et C.

REMERCIEMENTS

Au Mali

Je n’exprime aucun regret d’avoir découvert ce merveilleux pays dans lequel j’ai trouvé
amitié, fraternité et amour sans oublier bien sûr sa grande valeur de solidarité. Profonde
gratitude à toi mon cher Mali.

Au Cameroun

Ma chère patrie et berceau de nos ancêtres.

A l’ensemble du corps professoral de la FMOS

Pour les enseignements de qualité qui nous ont été prodigués et pour l’humilité dont vous
faites preuve tous les jours. Vous êtes pour nous des exemples et nous essayerons de garder
cet esprit durant toute notre carrière.

A tout le personnel de la bibliothèque de la FMOS

Pour la recherche scientifique et la revue documentaire.

A tout le personnel de la Médecine interne du CHU du POINT G

Merci pour vos encouragements.

A tout le personnel soignant du CHU du POINT G ayant participé à cette étude sans qui
cette étude ne pourrait avoir lieu, recevez ici ma profonde gratitude.

A mes grandes sœurs chéries NOUTIE NJANGUE Sandrine et NZEPANG NJANGUE


Carole

Merci pour votre soutien moral et financier.

A ma tante tata Christelle

Merci infiniment pour la spontanéité avec laquelle tu te hâtes pour me soutenir


matériellement.

Au Père Jean-Pierre BONDUE

Merci pour ton accompagnement, pour tous tes conseils, pour ta disponibilité et même pour
ton soutien financier et moral pendant l’élaboration de ce travail.

A mes mamans chéries maman Liliane et maman Bénie

Merci infiniment pour votre amour pour moi, pour votre soutien et pour votre disponibilité
incommensurables. Vous m’avez prise comme votre fille et vous m’avez donné toute

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Connaissances, attitudes et pratiques du personnel soignant du CHU du Point G sur les hépatites
virales B et C.

l’affection que j’avais besoin, soyez en remerciées.

Au couple MBOUANGA

A travers vous, j’ai eu les parents que j’ai laissés au Cameroun, merci pour votre attention à
mon égard.

A Alice GASARABOUE

Merci pour ton soutien et pour tous tes conseils pour moi.

A la famille KONATE à Kati

Ma famille d’accueil à Bamako.

A mes tatas chéries Dr CHAYA Déborah et Marie-Yvonne Coulibaly

Merci pour votre soutien, votre présence et pour tous vos conseils qui ne m’ont jamais fait
défaut.

A tous les frères et sœurs du Centre Abbé David

Merci pour tout ce que vous avez fait pour moi durant tout mon séjour à Bamako au Mali.

A tous les Frat Jeunes

À travers vous, j’ai retrouvé mes frères et sœurs de sang, vous êtes dignes de confiance et
nous avons partagés des moments tellement chaleureux, merci pour votre soutien et pour vos
encouragements.

Au groupe Saint-Esprit

J’ai appris ce qu’est l’importance et les vertus de la prière à travers toi, merci infiniment et
que Dieu te bénisse.

A toutes les mamans « Anne »

L’intercession, le combat spirituel sans oublier le grand amour que vous avez pour Dieu sont
votre affaire, merci parce que vous m’avez contaminé et soyez bénies.

A toutes les Amazones du Saint-Esprit

Que du bonheur avec vous.

A Maguy et à Angèle

Vous avez toujours été là quand j’ai eu besoin de vous, surtout quand j’ai eu Ange Bernard,
merci infiniment et que Dieu vous le rende au centuple.

A mes amies de Bamako Dr Emma, Dr Danielle, Dr Michella, Daurice, Fatimatou

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Connaissances, attitudes et pratiques du personnel soignant du CHU du Point G sur les hépatites
virales B et C.

SAMAKE et Sokona KONATE.

Vous êtes comme mes sœurs de sang, nous avons passées des bons et des mauvais moments,
mais tout cela nous ont permis de nous connaître un peu mieux chacune et de nous accepter
telle que nous sommes, ce travail est aussi le votre.

A la famille Simo de Bamako : les Dr Brice, Hervé, Danielle, Emma et Michella ;


Mélanie, Nana,Iréne, Marcelle, Terrence, Roméo et Yvan

Merci pour les bons moments passés ensemble.

A maman Wassa

La nounou de Ange Bernard, sa deuxième mère en occurrence merci pour tout.

A mes petits frères de Bamako Eric, Hervé, Goliath et Christian

Ce fût un immense plaisir pour moi de vous avoir comme tels, merci infiniment pour votre
soutien.

A mon fils de Bamako Irwin Terrence dit le « kaiser »

Je t’aime malgré tous tes manquements, tu as un grand cœur merci pour tout le soutien que tu
m’as apporté. Un gros bisou à toi.

Des pensées spéciales

Au Dr Michella : merci encore ma sœurette, merci infiniment pour tout ce que tu as fait pour
moi, pour Ange Bernard, pour mes études surtout en 4ème et 5ème année. T’es une fille bien.

Au Dr emma : ma mère de Bamako merci pour ton soutien, pour le désir immense que tu
n’as jamais cessé de manifester pour que j’ai du succès, ce travail est le tien oui Emma c’est
aussi le tien, sois bénie.

À Eric NJAM mon petit frère préféré merci pour ta disponibilité, pour tous tes services
rendus, pour tous tes conseils à mon endroit et pour l’élaboration de ce travail. Bonne chance
pour la suite de tes études.

Au Dr CHAYA Déborah ma grande sœur chérie, celle qui a toujours eu le temps pour moi,
celle qui supporte tous mes caprices sans rien dire, les mots me manquent pour exprimer ce
que je ressens, merci beaucoup ma sœur et que DIEU exauce tous les désirs de ton cœur et
qu’il ne cesse de t’élever comme il l’a toujours fait.

A mes amies de cœur KEMBOU Majolie et MBEUNKEU Virginie

Merci pour votre amitié sincère.

A Abdoulaye TRAORE

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virales B et C.

Merci pour ton soutien et pour tous tes encouragements pendant l’élaboration de ce travail.

A mon ami Antoine BARAKAMFITIYE

Merci pour toute l’attention, l’affection et pour tous tes conseils. Que DIEU te bénisse toi et ta
famille.

A tous les habitants de ma cité que j’aime tant

Madou, Bakary, Adam, maman Bintou, Eric, Général, Blo, Mai, Dorette, Daurice, Gaelle,
Lucie, Amidou, Kiki, le Vieux, Papa, Daurici, Kiatou, Fana.

A mon groupe d’étude : Claire PROMBO, Thierry TAKAM et Ines MOLO

Avec vous, la recherche scientifique est une obligation merci pour les bons moments passés
ensemble, recevez ici ma profonde gratitude.

A ma très chère promotion, la Promotion DEGAULLE

Oui BORN TO WIN avec vous j’ai grandi et j’ai mûri, que du bonheur avec vous tous
membres de cette promotion, vraiment merci.

A toutes les autres promotions : SPARTE, ASTURIE, STATE, ROME, TROIE, PARIS,
ALSACE.

A la Promotion Assa SIDIBE, 5ème promotion du Numérus Clausus bonne carrière à tous.

A tous ceux qui de près ou de loin ont contribué à l’élaboration de ce travail merci une
fois de plus.

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Connaissances, attitudes et pratiques du personnel soignant du CHU du Point G sur les hépatites
virales B et C.

HOMMAGE AUX MEMBRES DU JURY.

A notre maître et président du jury

Professeur Anselme Konaté

Spécialiste en hépato-gastroentérologie.
Maître de conférences agrégé à la FMOS.
Praticien Hospitalier au CHU Gabriel Touré.
Spécialiste en endoscopie digestive.

Cher maître,

C’est un immense honneur que vous nous faites en acceptant de présider ce jury malgré vos
multiples occupations. Votre rigueur scientifique, votre disponibilité, votre souci constant de
la bonne formation de vos étudiants et du travail bien fait font de vous un maître admirable.
Votre constante sollicitude a été pour nous une source de motivation. Votre esprit critique et
l’immensité de vos connaissances que vous transmettez si facilement nous ont marqué. Cet
instant solennel nous offre l’occasion d’exprimer notre fierté de compter parmi vos étudiants,
tout en vous adressant un merci sincère pour les connaissances acquises. Cher maître, veuillez
accepter ici notre profonde gratitude.

Thèse de médecine YOUMBI NJANGUE Alix Chimène


Connaissances, attitudes et pratiques du personnel soignant du CHU du Point G sur les hépatites
virales B et C.

A notre maître et juge

Docteur Ganda SOUMARE

Spécialiste en Hépato-gastroentérologie.
Praticien hospitalier au CHU du Point-G.
Spécialiste en endoscopie digestive.

Cher maître,

C’est un immense honneur que vous nous faites en acceptant de siéger dans ce jury. Nous
avons admiré la spontanéité avec laquelle vous avez accepté de siéger dans ce jury. Votre
rigueur scientifique, votre disponibilité et votre souci constant de la bonne formation des
étudiants font de vous un modèle à suivre.

Cher maître, veuillez agréer ici notre profonde gratitude.

Thèse de médecine YOUMBI NJANGUE Alix Chimène


Connaissances, attitudes et pratiques du personnel soignant du CHU du Point G sur les hépatites
virales B et C.

A notre maître et co-directeur de thèse

Professeur Abdel Kader TRAORE

Maître de conférences agrégé en Médecine Interne.


Diplômé en communication scientifique médicale.
Point focal du Réseau en Afrique Francophone pour la Télémédecine (RAFT) au Mali.
Référent académique de l’Université Numérique Francophone Mondiale (UNFM) au
Mali.
Ancien Directeur du Centre National d’Appui à la lutte contre la Maladie (CNAM).

Cher maître,

Vous nous faites un grand honneur en acceptant de co-diriger ce travail malgré vos multiples
occupations. Votre disponibilité, votre générosité, votre souci du travail bien fait, votre
rigueur scientifique font de vous un exemple.

Recevez ici cher maître, nos sincères remerciements et notre profond respect.

Thèse de médecine YOUMBI NJANGUE Alix Chimène


Connaissances, attitudes et pratiques du personnel soignant du CHU du Point G sur les hépatites
virales B et C.

A notre maître et directrice de thèse

Professeur KAYA Assétou SOUKHO

Spécialiste en Médecine interne.


Maître de conférences agrégé à la FMOS.
Praticienne dans le service de Médecine interne du CHU du Point G.
Spécialiste en endoscopie digestive.
Titulaire d’un certificat en épidémiologie appliquée.

Cher maître,

Les mots nous manquent pour vous exprimer l’honneur que vous nous faites en acceptant de
diriger ce travail. Vous avez su nous mettre à l’aise dès le premier abord. Votre disposition à
nous écouter et à combler nos attentes nous ont marqué et nous avons pu apprécier la femme
que vous êtes : humble, simple et aimable. Vous êtes un modèle de clinicienne et une mère
pour nous tous, mais également un modèle de femme et de mère pour toutes les femmes. Si ce
travail est une réussite, nous le devons à votre compétence et à votre savoir faire. Soyez
assurée cher maître de toute notre considération et de notre reconnaissance pour tout ce que
vous avez fait.

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Connaissances, attitudes et pratiques du personnel soignant du CHU du Point G sur les hépatites
virales B et C.

LISTE DES ABREVIATIONS.

Ac : anticorps

Ac Hbc : anticorps du corps du virus de l’hépatite B

ADN : acide désoxyribonucléique

AES: accident d’exposition au sang

Ag: antigène

AgHbe: antigène évolutif du virus de l’hépatite B

AgHbs: antigène de surface du virus de l’hépatite B

ALAT: alamine amino transférase

ARN: acide ribonucléique

ASAT: aspartate amino transférase

CHU : centre hospitalier universitaire

CNTS : centre national de transfusion sanguine

CPF : cancer primitif du foie

ELFA : enzyme linked fluorescent assay

ELISA : enzyme linked immuno sorbant assay

ExURSS : ex union des républiques socialistes et soviétiques

GT : glutamyl transférase

HAART : traitement anti rétroviral hautement actif.

HVB : hépatite virale B

HVC : hépatite virale C

IEC : information éducation et communication

IOTA : institut d’ophtalmologie tropical d’Afrique

IgG : immunoglobuline G

IgM : immunoglobuline M

OMS : organisation mondiale de la santé

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Connaissances, attitudes et pratiques du personnel soignant du CHU du Point G sur les hépatites
virales B et C.

PCR : polymérase chaîne réaction

PBH : ponction biopsie hépatique

RIA : radio immuno assay

SIDA : syndrome de l’immuno déficence acquise

TP : taux de prothrombine

VHA : Virus de l’hépatite A

VHB : virus de l’hépatite B

VHC : virus de l’hépatite C

VHD : virus de l’hépatite D

VHE : virus de l’hépatite E

VHG : virus de l’hépatite G

VIH : virus de l’immuno déficience humaine

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Connaissances, attitudes et pratiques du personnel soignant du CHU du Point G sur les hépatites
virales B et C.

LISTE DES ABREVIATIONS.

Ac : anticorps

Ac Hbc : anticorps du corps du virus de l’hépatite B

ADN : acide désoxyribonucléique

AES: accident d’exposition au sang

Ag: antigène

AgHbe: antigène évolutif du virus de l’hépatite B

AgHbs: antigène de surface du virus de l’hépatite B

ALAT: alamine amino transférase

ARN: acide ribonucléique

ASAT: aspartate amino transférase

CHU : centre hospitalier universitaire

CNTS : centre national de transfusion sanguine

CPF : cancer primitif du foie

ELFA : enzyme linked fluorescent assay

ELISA : enzyme linked immuno sorbant assay

ExURSS : ex union des républiques socialistes et soviétiques

GT : glutamyl transférase

HAART : traitement anti rétroviral hautement actif.

HVB : hépatite virale B

HVC : hépatite virale C

IEC : information éducation et communication

IOTA : institut d’ophtalmologie tropical d’Afrique

IgG : immunoglobuline G

IgM : immunoglobuline M

OMS : organisation mondiale de la santé

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Connaissances, attitudes et pratiques du personnel soignant du CHU du Point G sur les hépatites
virales B et C.

PCR : polymérase chaîne réaction

PBH : ponction biopsie hépatique

RIA : radio immuno assay

SIDA : syndrome de l’immuno déficence acquise

TP : taux de prothrombine

VHA : Virus de l’hépatite A

VHB : virus de l’hépatite B

VHC : virus de l’hépatite C

VHD : virus de l’hépatite D

VHE : virus de l’hépatite E

VHG : virus de l’hépatite G

VIH : virus de l’immuno déficience humaine

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Connaissances, attitudes et pratiques du personnel soignant du CHU du Point G sur les hépatites
virales B et C.

LISTE DES ABREVIATIONS.

Ac : anticorps

Ac Hbc : anticorps du corps du virus de l’hépatite B

ADN : acide désoxyribonucléique

AES: accident d’exposition au sang

Ag: antigène

AgHbe: antigène évolutif du virus de l’hépatite B

AgHbs: antigène de surface du virus de l’hépatite B

ALAT: alamine amino transférase

ARN: acide ribonucléique

ASAT: aspartate amino transférase

CHU : centre hospitalier universitaire

CNTS : centre national de transfusion sanguine

CPF : cancer primitif du foie

ELFA : enzyme linked fluorescent assay

ELISA : enzyme linked immuno sorbant assay

ExURSS : ex union des républiques socialistes et soviétiques

GT : glutamyl transférase

HAART : traitement anti rétroviral hautement actif.

HVB : hépatite virale B

HVC : hépatite virale C

IEC : information éducation et communication

IOTA : institut d’ophtalmologie tropical d’Afrique

IgG : immunoglobuline G

IgM : immunoglobuline M

OMS : organisation mondiale de la santé

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Connaissances, attitudes et pratiques du personnel soignant du CHU du Point G sur les hépatites
virales B et C.

PCR : polymérase chaîne réaction

PBH : ponction biopsie hépatique

RIA : radio immuno assay

SIDA : syndrome de l’immuno déficence acquise

TP : taux de prothrombine

VHA : Virus de l’hépatite A

VHB : virus de l’hépatite B

VHC : virus de l’hépatite C

VHD : virus de l’hépatite D

VHE : virus de l’hépatite E

VHG : virus de l’hépatite G

VIH : virus de l’immuno déficience humaine

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Connaissances, attitudes et pratiques du personnel soignant du CHU du Point G sur les hépatites
virales B et C.

SOMMAIRE. pages.

INTRODUCTION………………………………………….1
OBJECTIFS………………………………………………..3
I. GENERALITES…………………………………………4
II. METHODOLOGIE…………………………………….23
III. RESULTATS…………………………………………..26
IV. COMMENTAIRES ET DISCUSSION………………50
CONCLUSION…………………………………………….55
RECOMMANDATIONS………………………………….56
REFERENCES…………………………………………….57
ANNEXES.

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Connaissances, attitudes et pratiques du personnel soignant du CHU du Point G sur les hépatites
virales B et C.

1. INTRODUCTION

L'hépatite virale est une maladie infectieuse à transmission oro-fécale, parentérale et sexuelle.
Elle est caractérisée par une souffrance hépatocellulaire inflammatoire et des altérations
hépatocytaires dégénératives à type de cytolyse surtout de fibrose et de nécrose [1]. Elle
évolue sous une forme aigue et chronique avec un grand polymorphisme des manifestations
cliniques, depuis les variétés asymptomatiques et frustes jusqu'aux formes graves et mortelles
avec intoxication générale, ictère, hémorragie et autres signes d'insuffisance hépatique. [2]

Les hépatites virales B et C posent un problème de santé publique dans plusieurs régions du
monde de par leur fréquence, leur complication et leur conséquence socio-économique.

L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) estime à 2 milliards de personnes infectées par le


virus de l’hépatite B (VHB) parmi lesquelles 350 millions d'infections chroniques dont 60
millions en Afrique avec 1,1 million de décès par an et sont aussi responsables de 5-10 % des
causes de transplantation hépatique [1].

Au niveau mondial, l'OMS estime que environ 170 millions de personnes soit 3 % de la
population mondiale sont infectées par le virus de l'hépatite C (VHC) et les exposent au
risque de cirrhose et de cancer du foie. En Afrique, 32 millions d'individus sont porteurs de ce
virus soit 5,3 % de la population. [3]

Au Mali, la prévalence nationale de l’HVB est de 14,7% [4]. L'HVB a fait l'objet de
nombreuses études à savoir celle de Coulibaly A [5], de Diallo M qui était une étude
prospective transversale réalisée au CHU IOTA [6] qui avaient respectivement une
séroprévalence de 18,22% et de 33,8% ; et le sex ratio pour cette dernière étude était de 1,25
et le mode de contamination est essentiellement parentéral [6].

Les taux de prévalence de l'HVC au Mali sont très élevés depuis le début des années 2000 ;
des séances de dépistage ont révélé des taux compris entre 4-5% [7]. La séroprévalence de
l’HVC est de 19,7% et 10% ce qui correspond respectivement aux études menées par Konaté
M qui était une étude prospective transversale réalisée dans l’unité d’hémodialyse du CHU
point G [8] et Diakité Y qui était aussi une étude transversale et prospective réalisée chez les
diabétiques au CHU Gabriel Touré et au Centre de Lutte Contre le Diabète de Bamako[9].
Elle varie entre 2 et 5,4 % chez les femmes enceintes [10]. En Afrique subsaharienne, celle-ci
est variable selon les pays. Ainsi, elle est de 0,26 % en Afrique du Sud [11] et de 13,6 % en
Egypte [12].

Avec une prévalence de 10% (2 millions de porteurs) pour l’hépatite B et 13% (2,5 millions
de porteurs) pour l’hépatite C, le Cameroun est l’un des pays les plus touchés en Afrique [13].

L’atteinte du personnel soignant par les hépatites virales B et C entre dans le cadre des
accidents d’exposition au sang et dérivés biologiques.
Thèse de médecine YOUMBI NJANGUE Alix Chimène
Connaissances, attitudes et pratiques du personnel soignant du CHU du Point G sur les hépatites
virales B et C.

Les connaissances, attitudes et pratiques du personnel soignant en rapport avec les hépatites
B et C ont été très peu étudiées au Mali ; c'est pourquoi nous voulons réaliser cette étude en
vue de décrire les connaissances, attitudes et pratiques du personnel soignant du CHU point G
sur les hépatites virales B et C.

Thèse de médecine YOUMBI NJANGUE Alix Chimène


Connaissances, attitudes et pratiques du personnel soignant du CHU du Point G sur les hépatites
virales B et C.

2. OBJECTIFS

1) Objectif général

Décrire les connaissances, attitudes et pratiques du personnel soignant du CHU du


Point G face aux risques des hépatites virales B et C.

2) Objectifs spécifiques

- Evaluer les connaissances du personnel soignant du CHU du Point G sur les hépatites
virales B et C.
- Déterminer les facteurs de risque d'exposition du personnel soignant du CHU du Point
G aux hépatites B et C.
- Décrire l'attitude et la pratique du personnel soignant du CHU du Point G face aux
mesures de prévention des hépatites B et C.

Thèse de médecine YOUMBI NJANGUE Alix Chimène


Connaissances, attitudes et pratiques du personnel soignant du CHU du Point G sur les hépatites
virales B et C.

3. GENERALITES

I. RAPPELS SUR LES HEPATITES VIRALES [14, 15, 16]

Le terme hépatite virale est communément utilisé pour plusieurs maladies cliniquement
similaires mais qui sont distinctes sur le plan étiologique et épidémiologique.

Ce sont des maladies inflammatoires des tissus parenchymateux qui s’expriment


essentiellement sur le foie.

Les virus des hépatites pénètrent dans l’organisme soit par voie digestive (VHA, VHE)
soit par voie sanguine (VHC, VHB et VHD), soit par voie sexuelle (VHB surtout). Ils
vont pénétrer dans les cellules hépatiques et s’y multiplier. Les nouveaux virus ainsi
produits vont être libérés dans le sang et infecter les cellules voisines. Ils modifient la
cellule hépatique en y incorporant leurs propres structures. De ce fait, la cellule hépatique
est repérée comme étrangère par les cellules spécialisées de défense de l’organisme qui
vont la détruire (lymphocytes).

Six virus ont été identifiés comme responsables de la majorité des hépatites : il s’agit des
virus A, B, C, D, E et G. Les modes de contamination diffèrent selon le type de virus. De
même, les conséquences d’une infection sont différentes d’un virus à un autre et pour un
même virus, ces conséquences diffèrent d’un individu à un autre en fonction du système
immunitaire.

L’hépatite A est une infection à diffusion mondiale. La transmission du virus intervient


essentiellement par ingestion d’eau ou d’aliments contaminés.

Sur le plan mondial, l’hépatite B est la cause de la plupart des hépatites aigues et
chroniques, de cirrhose et d’hépato-carcinome. Le virus peut être transmis par voie
sexuelle, par voie parentérale ou verticale.

Longtemps appelée hépatite non A, non B, l’hépatite C garde aujourd’hui encore des
aspects mystérieux. Le virus est avant tout transmis par le sang. La transmission sexuelle
ou verticale est rare.

Quand à l’hépatite D ou Delta, elle est causée par un virus défectif qui ne peut se
multiplier qu’en présence du virus de l’hépatite B. La contamination se fait par voie
parentérale, mais aussi par voie sexuelle comme pour le VHB.

Découverte en 1990, le virus de l’hépatite E (VHE) est le moins connu des virus des
hépatites virales. La contamination se fait principalement par ingestion d’eau souillée, par
les matières fécales. La maladie se traduit par une hépatite aigue ictérigène.

Le virus de l’hépatite G (VHG) ressemble à celui de l’hépatite C mais, son pouvoir


pathogène est bien différent et n’est pas encore entièrement élucidé. La transmission par le

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Connaissances, attitudes et pratiques du personnel soignant du CHU du Point G sur les hépatites
virales B et C.

sang est possible et d’autres voies de transmissions existent également comme la voie
sexuelle. L’infection à VHG fréquente et aboutit rarement à une maladie chronique.

A1.LE VIRUS DE L’HEPATITE B : VHB

1. Caractéristiques du virus.

Le virus de l’hépatite B (VHB) décrit par Dane et Cameron en 1970 est un virus de 42 nm
de diamètre. Le VHB possède une enveloppe externe lipoprotéique de 7 nm d’épaisseur,
une enveloppe interne de 2 nm d’épaisseur et une nucléocapside compacte à 5 ou 6 de 28
nm de diamètre. Cette nucléocapside est constituée de la protéine C.

La nucléocapside du VHB contient également un ADN circulaire à deux spirales,


renfermé dans un étui protéique auquel manque une spirale sur 25% de son étendue et une
ADN polymérase qui poursuit la construction de l’ADN au compte des protéines
cellulaires. C’est donc un virus à ADN contrairement au VHC qui est un virus à ARN.

La contamination est suivie d’une incubation de 50 à 180 jours en moyenne mais, le virus
peut déjà être détecté dans le sang

Le VHB est résistant au refroidissement jusqu’à 20°C pendant plusieurs années, au


chauffage jusqu’à 56°C durant 24H ; chauffé à 85-100°C, il perd ses propriétés
antigéniques (ce qui ne correspond pas à la perte de la virulence) au cours de plusieurs
minutes. Le virus perd son activité sous l’action du phénol à 3 ou 5% et de la chloramine à
3%. Il résiste en moyenne 7 jours en milieu extérieur et n’est pas inactivé par l’alcool ni
l’éther.

Schéma 1 : Organisation génomique du virus de l’hépatite B. [17]

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virales B et C.

2. Modes de transmission.

a) Voie sanguine.

- Le partage d’aiguilles, de seringues.


- La transfusion sanguine.
- Le partage de matériels tels que brosses à dents, rasoirs, coupe-ongles (transmission
intrafamiliale).
- De même, des contaminations lors d’actes dentaires, de tatouages et de percée
d’oreilles sont possibles en cas de non-respect des normes de stérilisation.

b) Voie sexuelle.

- Rapport avec pénétration anale ou vaginale.


- Rapports bucco-génitaux

c) Mère-enfant.

- Lors d’une infection aigue ou chronique chez la mère, le risque de transmission lors de
l’accouchement varie entre 20 et 80% en fonction de la charge virale.
- Des transmissions de la mère à l’enfant peuvent survenir dans les premières semaines
de la vie de l’enfant (contact sang-sang) et exceptionnellement au cours de
l’allaitement.

d) Cas exceptionnels.

- Par le baiser à condition qu’il y’ait une effraction cutanée susceptible de favoriser la
pénétration du virus (maladie de la muqueuse, brûlures)
- Par partage de vaisselle, de verre (le fait de manger avec les couverts d’une personne
atteinte d’hépatite B aigue, de boire dans le verre ou au goulot de la même bouteille).
- Par une morsure de personne à personne.

3. Répartition géographique.

Le VHB a un caractère ubiquitaire présent dans le monde entier. Il est la deuxième cause
identifiée de décès par cancer après le tabac. Le VHB est responsable d’un million de
décès par an [16]. On dénombre 350 millions de porteurs chroniques (persistance de
l’infection au-delà de six mois). Il existe schématiquement 3 zones [16] :

Une zone de très forte prévalence : Chine, Asie du Sud- Est, Afrique subsaharienne;
70 à 95% des résidents ont fait une hépatite B. L’infection chez l’enfant y est
fréquente.
Une zone de moyenne prévalence : Bassin méditerranéen, moyen orient, Amérique du
Sud, Europe de l’Est, ex URSS ; 20 à 50% des résidents ont fait une hépatite B.

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virales B et C.

Une zone de basse prévalence : Europe de l’Ouest, l’Amérique du Nord, Australie; 3 à


5% des résidents ont fait une hépatite B. Elle est rare chez l’enfant.

En France, pays de faible prévalence, 910 000 personnes ont été contaminées. On compte
un taux de portage chronique de 0,2 à 0,3% de la population générale (1000 à 150 000
cas). L’incidence de l’infection est de 30 000 à 60 000 nouveaux cas par an. On estime
enfin que 1000 décès sont imputables chaque année à une forme chronique d’hépatite B
[16].

Au Mali, Xavier en 1997[18] et Tembély en 2002 [19] avaient trouvés des fréquences
respectivement de 16,5% et 15,25%. Guindo a obtenu une fréquence de 17,1% chez les
nouveaux recrus de l’armée en 2003 [21] Djiguiba en 2004 au CNTS de Bamako avait
obtenu une fréquence de 16,14% [20] chez les donneurs de sang et Diallo en 2005 avait
trouvé 12,1% chez les mêmes donneurs de sang au CNTS de Bamako [22]. Le taux de
portage de l’AgHbs est estimé à 14,9% selon Guindo [21].

4. Manifestations cliniques et biologiques.

Bien que de nombreux patients restent asymptomatiques, il existe une vaste hétérogénéité
clinique et histo-pathologique qui témoigne d’interactions complexes entre le virus, la
réponse immunitaire et d’autres facteurs (c’est-à-dire co-infection par le VHD, le VHC ou
VIH, chimiothérapies anti cancéreuses, immunosuppresseurs ou glucocorticoïdes,
consommation de l’alcool).

Au cours de l’hépatite B aigue, près de 75% des patients demeurent asymptomatiques


[23]. Heureusement, 90 à 95% des cas d’hépatites B aigues évoluent spontanément vers la
guérison. Cependant, le pronostic peut être parfois grevé par soit la survenue d’une
hépatite fulminante avec nécrose massive du parenchyme hépatique évoluant vers
l’insuffisance hépatocellulaire (1% des hépatites aigues), soit le développement d’une
hépatite chronique (5 à 10% des hépatites aigues) avec persistance de l’Ag HBs. Lorsque
l’infection au VHB se fait au cours de l’enfance, la plupart des patients évolue vers la
chronicité caractérisée par le portage de l’Ag HBs au-delà de 6 mois après le début de
l’infection.

On distingue classiquement quatre phases dans l’évolution de l’infection chronique par le


virus de l’hépatite B :

La phase I : tolérance immunitaire


Elle se caractérise typiquement par la présence de marqueurs de réplication virale
avec un Ag HBe positif, un ADN viral sérique extrêmement élevé. Du fait de la
tolérance immunitaire, les transaminases sériques ont un taux normal. La biopsie
hépatique n’est pas recommandée dans cette situation, mais montrerait l’absence
de lésion ou des lésions hépatiques minimes et la présence de très nombreuses
cellules exprimant les Ag viraux. A cette phase, l’individu est extrêmement

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virales B et C.

contagieux et un dépistage systématique de l’entourage est nécessaire avant de


débuter une vaccination.
La phase II : Hépatite chronique à virus sauvage
Durant cette phase, le système immunitaire entre en action et le conflit entre la
réplication virale et la réponse immune de l’organisme aboutit à la constitution des
lésions chroniques nécro-inflammatoires du foie. On retrouve dans le sérum les
marqueurs de réplication virale avec un Ag HBe positif, un ADN viral plus faible
(compte tenu de la destruction des cellules infectées), une élévation des
transaminases sériques, et la présence des lésions d’hépatite chronique active à la
biopsie hépatique, associées à la présence d’un nombre plus faible de cellules
exprimant les Ag viraux.
La phase III : Portage inactif
Durant cette phase, les hépatocytes infectés répliquent le génome viral à minima.
La faible expression des Ag viraux et notamment de capside réduit donc l’attaque
des cellules infectées par la réponse immune cellulaire. Le contrôle immunitaire de
l’infection se caractérise par la séroconversion de HBe avec négativation de l’Ag
HBe, apparition d’anticorps anti-HBe, diminution de l’ADN viral sérique en
dessous de 10.000 copies/ml, normalisation complète des transaminases et
l’absence de signes d’inflammation hépatique sur la biopsie. Il persiste toutefois
dans le tissu infecté des cellules comportant l’ADN super enroulé qui peut être à
l’origine d’une réactivation virale sous la forme d’un virus sauvage ou d’un mutant
précore, et des cellules comportant le génome viral intégré dans le génome de
l’hôte, pouvant être à l’origine de l’oncogenèse viro-induite. De plus, des lésions
de fibrose séquellaires peuvent être présentes à ce stade. On n’emploie donc plus
le terme trompeur de « porteur sain » du virus de l’hépatite B, qui du fait de risque
de réactivation virale et d’oncogenèse hépatique, était porteur de confusion et
surtout était faussement rassurant.
La phase IV : Elimination de l’Ag HBs
Elle se caractérise par la négativation de l’Ag viral, et éventuellement l’apparition
de l’Ac anti-HBs qui pourront parfois diminuer et disparaître au fil du temps. Très
souvent, seul le marqueur de type anti-HBc reste positif, témoignant d’un contact
ancien avec le virus de l’hépatite B. Parfois, ce marqueur peut être absent. Il
persiste alors des traces d’ADN viral circulant détectables seulement par des
techniques de PCR ultrasensible. A ce stade de l’infection, il persiste dans le tissu
infecté des cellules comportant l’ADN viral super enroulé pouvant être à l’origine
d’une réplication virale à minima et d’infection virale B occulte et des cellules
comportant le génome viral intégré dans le génome de l’hôte pouvant être à
l’origine d’une oncogenèse induite, notamment lorsque cette phase survient à un
stade de cirrhose hépatique.
Dès les premiers jours de la maladie, les urines deviennent foncées suivi de la
décoloration des selles. Parfois, on note des éruptions cutanées à type d’urticaire.
Dans l’hépatite virale, l’ictère évolue graduellement. Dans les formes typiques, on
peut noter tous les stades évolutifs qui seront suivis de la disparition de l’ictère
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Au début, l’ictère se manifeste sur les sclérotiques, le palais et le frein de la langue, la


peau jaunit. L’intensité de l’ictère correspond souvent à la gravité de la maladie.
L’hypertrophie du foie est le symptôme le plus caractéristique de l’hépatite virale. On l’a
constaté chez 90 à 100% des malades. Le degré de l’hypertrophie n’est pas en rapport
avec la gravité de l’atteinte.
Un foie atrophique en présence d’une forte intoxication et d’un ictère intense est de
mauvais pronostic.
L’HVB possède des marqueurs sérologiques : [24, 25, 26, 27, 28, 29]

Marqueurs non spécifiques

*Transaminases : l’élévation des ALAT et ASAT permet de mettre en évidence une


cytolyse hépatique. Leur valeur est entre 10 et 100 fois la normale dans les hépatites
aigues. Au cours de l’hépatite chronique, l’élévation est modérée 1 à 5 fois la normale.
L’ALAT est presque toujours supérieure à l’ASAT en l’absence de cirrhose, l’inverse est
observé en cas de cirrhose.

*Taux de prothrombine (T P) : Il est abaissé dans l’hépatite sévère < 50%. Un taux <30%
définit l’hépatite fulminante.

Marqueurs spécifiques qui sont les antigènes et les anticorps.

*Antigène HBs : sa présence dans le sang est le signe de l’infection par le VHB. Il est
détectable dans le sérum des sujets infectés entre 2 et 6 semaines après l’infection. La
persistance de l’Ag HBs de plus de 6 mois est le témoin d’une infection chronique. La
négativation de l’Ag HBs permet de prédire une évolution favorable.

*Antigène HBe : sa présence soluble témoigne d’une réplication virale intense et d’une
contagiosité importante. Sa persistance plus d’un mois est un indice précoce de passage à
la chronicité.

*ADN et ADN polymérase : sont des marqueurs de la réplication virale.

*Anticorps anti HBs : lors d’une hépatite aigue, l’anti HBs devient détectable lorsque l’Ag
HBs disparaît. Il confère une immunité protectrice vis-à-vis d’une réinfection par le VHB.
Son apparition signe l’arrêt de la réplication virale et témoigne une infection ancienne en
absence de vaccination.

*Anticorps anti HBc : ce sont des marqueurs très précoces de l’infection. Associés à l’Ag
HBs, ils traduisent une infection en cours. Ils sont de 2 sortes : anti-HBc de type IgG et
anti-HBc de type IgM, ce qui permet de dater l’infection. L’anti HBc de type IgM
détectable pendant la phase pré ictérique est le témoin d’une infection récente. L’anti HBc

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virales B et C.

de type IgG témoigne d’une infection ancienne et il persiste pendant des années voire
toute la vie ; c’est le meilleur marqueur sur le plan épidémiologique.

*Anticorps HBe : apparaît dans le sérum quand l’Ag HBe n’est plus détectable. Sa
présence est témoin de l’absence de réplication virale. Cependant, certains sujets anti HBe
positifs peuvent avoir une infection virale active surtout si l’Ag HBc ou l’ADN virale
existe dans l’hépatocyte.

Tableau I : Différents profils biologiques rencontrés lors d’une infection par le virus
de l’hépatite B (IT= immuno - tolérance, IE = immuno - élimination, L= latence :
Différentes phases de l’évolution chronique d’une hépatite B).

Ac Anti- Ac Anti-HBc Ac Anti- ADN


AgHBs AgHBe
HBs lg totaux lg M HBe VHB
Hépatite Aiguë + - + + + - +
Hépatite Aiguë + - + + - + -
Convalescence - - + + - + -
Hépatite - + + - - ± -
ancienne guérie - - + - - ± -
Vaccination - + - - - - -
Hépatite IT + - + - + - +
Chronique à IE + - + ± + - - + ±
Virus sauvage L + - + - - + -
Réactivation + - + ± + - +
Fleury H.J.A. Abrégé de virologie. Paris : Masson, 1997. 191P.

L’examen direct du virus [26].

La particule de Dane, les structures des constituants sphériques tubulaires peuvent être mises
directement en évidence à partir du sang centrifugé à une vitesse appropriée par microscopie
électronique ou par marquage des Ag de surface avec des anticorps fluorescents. Le VHB
n’est pas cultivable.

Détection des Ag et Ac dans le sérum : il s’agit de l’Ag HBs, Ag HBe, l’Ac anti HBs,
Ac anti HBc et Ac anti HBe. Les techniques utilisées sont toutes basées sur le principe de
la réaction Ag-Ac. Nous avons les méthodes de 1ère et de 2ème génération qui sont :

Immuno-diffusion
Electro-immuno-diffusion
Hémaglutination passive

Ces méthodes sont actuellement abandonnées pour les méthodes de 3ème génération qui sont :

- Méthodes immuno-enzymatiques : Enzyme Linked Immuno Sorbant Assay (ELISA),


Enzyme Linked Fluorescent Assay ( ELFA)

- Méthode radio immunologique : Radio Immuno Assay (RIA).

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virales B et C.

Détection des séquences d’ADN [26].

Elle se fait par des techniques de biologie moléculaire notamment la PCR (Polymérase Chaine
Réaction) ou technique d’amplification génique.

5. Traitement et prophylaxie.

5.1. Traitement

Les objectifs du traitement ont été revus lors de la conférence de consensus européenne de
2002 [23]. L’objectif principal du traitement était d’améliorer les lésions histologiques et
donc de réduire le risque d’évolution vers la cirrhose, l’insuffisance hépatocellulaire et le
carcinome hépato cellulaire

- Le cas de l’hépatite B aigue

Une simple surveillance et du repos sont prescrits, avec le conseil d’éviter la prise de
médicaments ou d’alcool pendant la phase de l’infection. Dans le même temps, une
enquête familiale doit être réalisée ; pour ceux d’entre eux qui ne sont pas vaccinés,
rechercher les marqueurs sérologiques et dosages des transaminases.

Le cas du nouveau-né de mère infectée

Dès les premières heures de vie : injection d’anticorps spécifiques anti-VHB et première
dose de vaccin. La guérison est ainsi obtenue dans 100% des cas. Ce succès thérapeutique
est à l’origine de l’obligation de dépistage du VHB au début du troisième trimestre de la
grossesse.

Le cas de l’hépatite B chronique

Le traitement a pour but d’interrompre la multiplication virale pour stopper l’activité de


l’hépatite chronique et pour empêcher son évolution vers la cirrhose. Les hépatites
asymptomatiques et les cas d’hépatites chroniques les plus stables ne sont pas traités.

Substances disponibles :

L’interféron alpha (IV, IM et S/C) et les analogues nucléotidiques.


La Lamivudine
Le Ténofovir
D’autres traitements ou association de traitements sont à l’étude.

5.2. Prophylaxie

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virales B et C.

Le vaccin contre l’hépatite B (mais aussi contre l’hépatite virale Delta ou VHD, puisque
ce dernier virus ne peut infecter que les personnes co-infectées par le virus B). La
vaccination est efficace dans 95% des cas. Les 5% de non réponse sont essentiellement
dus à des déterminants génétiques particuliers ; un âge supérieur à 40 ans, le sexe
masculin, le tabagisme, l’alcoolisme, l’hémodialyse, la co-infection par les virus des
hépatites B et C, l’existence d’une cirrhose sont des facteurs qui concourent à une moindre
réponse à la vaccination.

A2. VIRUS DE L’HEPATITE C : VHC

1. Caractéristiques du virus

C’est un virus à ARN de 50-60nm de diamètre, enveloppé, très résistant à la chaleur et


dont le génome c’est-à-dire la partie génétique est hautement variable. Il survit au moins
deux jours à l’air libre.

Sa variabilité a été à l’origine de l’émergence dans le temps à partir de leur ancêtre


commun de plusieurs génotypes viraux qui ont une répartition géographique qui leurs sont
propres.

Le poids moléculaire de l’ARN est voisin de 4.10 Da. Par ses caractéristiques, il est
apparenté à la famille des FLAVIVIRIDAE dont les membres les plus connus sont les virus
de la fièvre jaune et de la dengue.

L’hépatite virale C, représentant jusqu’à 85% de tous les cas d’hépatites post
transfusionnelles, ne se propage apparemment que par voie parentérale à partir des
donneurs de sang atteints de formes sub cliniques de l’infection.

L’hépatite C est une maladie dont l’évolution est variable.

Après contamination par le VHC :

10 à 15% des sujets guérissent spontanément.


20 à 25% ont une maladie chronique totalement asymptomatique avec des
transaminases normales et des lésions au niveau du foie le plus souvent minime.
30 à 40% guérissent ou ont une maladie chronique bénigne sans conséquence.
60 à 70% développent une hépatite, une cirrhose se manifestant par une élévation le
plus souvent modérée des transaminases.

La majorité de ces patients ont des lésions inflammatoires discrètes sur le foie et une
fibrose minime.

Environ 20% des hépatites chroniques C se développent après 10 à 20 ans d’évolution en


une cirrhose susceptible d’évoluer vers une insuffisance hépatocellulaire ou plus rarement
vers un CHC.

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virales B et C.

Le risque du cancer du foie une fois la cirrhose constituée est de 1 à 5%. Plusieurs facteurs
jouent un rôle important dans le développement de la cirrhose :

L’âge au moment de la contamination.


La consommation d’alcool supérieure à 50g par jour (l’équivalent de 5 verres quelque
soit le type d’alcool) et pendant une période prolongée est un facteur favorisant.
Le sexe masculin : le facteur d’âge et de consommation d’alcool chez les hommes ont
une vitesse de progression vers la fibrose plus rapide que chez les femmes. Les
mécanismes en sont inconnus.
La co-infection par le virus du SIDA(VIH) ainsi que tous les états du déficit
immunitaire sont associés à une progression plus rapide de la fibrose.
La co-infection par le virus de l’hépatite B.

Schéma 2 : Organisation génomique du virus de l’hépatite C [30].

2. Répartition géographique.

Depuis la mise au point des moyens de dépistage du VHC, des études prospectives et même
rétrospectives ont permis de caractériser le virus dans l’espace [31, 32]. On sait aujourd’hui
que le virus est ubiquitaire, présent sur tous les continents avec cependant une prédominance
dans les pays occidentaux et d’autres pays industrialisés comme le Japon (1%) [33]. Le VHC
se trouve dans le monde entier avec une prévalence moyenne de 3% (soit 170 millions de
personnes infectées) [16]. Ceci s’expliquerait par les habitudes de la modernité qui

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virales B et C.

favoriseraient la propagation du virus dans leur population : toxicomanie à la seringue,


dialyse, homosexualité, greffe d’organe et transfusion [34].

La prévalence de l’infection par le VHC est de 60% environ chez les usagers de drogue intra
veineuse (IV). Elle serait d’au moins 25% chez les détenus [16].

Il y’a environ 4 millions de porteurs chroniques aux Etats Unis [35]. En Europe, la proportion
des sujets varie de 0,5 à 2% [36,37] en fonction des pays avec un gradient Nord Sud. En
Europe de l’Ouest, 5 millions de personnes sont touchées tandis que en Europe de l’Est,
Certains pays sont particulièrement touchés jusqu’à 3 à 4% [38, 39].

En Afrique noire, la prévalence varie de 2 à 6% selon les pays [37]. La distribution est très
hétérogène en particulier en Afrique, au Sud du sahara [38, 39].

En Afrique occidentale, peu d’études sont publiées à ce jour.

Au Mali, une prévalence de 3% a été rapportée chez les donneurs de sang au CNTS de
Bamako en 1999 par Dembélé [40] ; 5,4% en 2002 par Katembé [41] et 2 à 5,4% en 2004 par
Traoré [42] chez les mêmes populations de donneurs.

Le VHC serait responsable de 19% des hépatites chroniques au Niger [33]. Une prévalence de
5,4% a été rapportée chez les enfants en âge scolaire au Ghana [43] et 3,3% chez les donneurs
de sang de Lomé au Togo [16].

En Afrique centrale, des études ont rapporté une séroprévalence de l’ordre de 10 à 20% au
Gabon Orientale et au Sud du Cameroun [35, 44, 45, 46].

Au Zaïre, la prévalence est de 6%. En Afrique australe, au Zimbabwé, la prévalence est de


7,7%.

L’Egypte apparaît comme ayant la plus haute prévalence. Les anticorps anti-VHC ont été
retrouvés chez 22% des nouveaux recrus de l’armée et chez 16,4% des enfants avec
hépatomégalie [47].

3. Les modes de transmission [48, 31, 49, 34].

Les principaux modes de transmission du VHC sont connus. Il se transmet essentiellement par
voie parentérale. Les deux principaux modes de contamination sont la toxicomanie
intraveineuse et les antécédents de transfusion.

3.1 Les produits sanguins.

La transfusion des produits sanguins (sang total, albumine, plasma, globulines…………) a été
la première cause reconnue de transmission et a presque complètement disparu depuis 1991
dans les pays développés du fait du dépistage systématique et des mesures d’inactivation
virale dans la préparation des produits dérivés du sang. Le risque résiduel de transmission du

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VHC est estimé en France en 1997 à 1 pour 204 000 dons de sang, ce qui représente moins de
10 nouveaux cas par an.

La transfusion des produits sanguins a été un important facteur de contamination jusqu’en


1991. Sont donc largement concernés les personnes polytransfusées, les hémophiles, mais
aussi les hémodialysés et les transplantés d’organes.

Depuis 1999, un test de dépistage obligatoire de VHC associé à un dosage des transaminases
est fait systématiquement à tout donneur de sang ; ce qui réduit considérablement ce risque.
Actuellement, le risque de contamination est estimé à 1 pour 500 000 transfusions [50].

3.2 La toxicomanie.

La toxicomanie intraveineuse est actuellement la principale voie de transmission du VHC


dans les pays développés. La toxicomanie est responsable des 2/3 de nouveaux cas de
contamination par le VHC.

3.3 Les autres modes de transmission.

La transmission sexuelle.

La transmission sexuelle du VHC est rare. Elle est vraisemblablement liée à une exposition
sanguine au cours d’un rapport sexuel, en cas de rapport sexuel traumatique, de lésions
génitales le plus souvent associées à des MST (herpès ++), ou encore lors des rapports
pendant les règles.

La transmission mère – enfant.

La transmission mère – enfant du VHC est bien démontrée mais rare (3%). Le risque de
transmission est inférieur à 6% mais, peut atteindre 10% si la mère a une charge virale élevée
[48]. Le risque est plus élevé quand la mère est infectée par le virus du SIDA ou de l’HVB.
S’agissant de l’allaitement et bien que les études ne soient pas toutes concordantes, le risque
semble extrêmement faible ou nul.

La transmission intra familiale.

La transmission entre sujets habitants sous le même toit est très rare et est le plus souvent liée
au partage d’objets courants en particulier les objets de toilette. Il n’y a pas de risque lié au
baiser ou au partage de la vaisselle.

4. Diagnostic clinique et biologique.

4.1Clinique.

Hépatite aigue.

Lorsque le virus est introduit par voie sanguine dans l’organisme, il va gagner le foie. Il
provoque alors après une période d’incubation moyenne de 2 mois une hépatite aigue. Il s’agit

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d’une période totalement silencieuse ou la quantité de virus n’est pas suffisante pour
provoquer des signes cliniques ou perturber des résultats des prises de sang. Neuf fois sur dix,
il n’y a pas de signes cliniques ( totalement asymptomatique ) ; une fois sur dix on a :

Un syndrome grippal : fièvre, céphalées, douleurs musculaires, abdominales et


articulaires, asthénie.
Des signes digestifs : anorexie, nausées, diarrhées, douleur dans l’hypochondre droit.
Parfois éruption cutanée de type urticaire : Ces signes peuvent être suivis par
l’apparition d’un ictère. Ils mettent plusieurs semaines à disparaître.

Le déroulement de l’infection aigue.

Apparition de l’ARN du VHC premier marqueur dans le sérum 7 à 21 jours après la


contamination des transaminases sériques au-delà du 15ème jour, souvent au-delà de 4
semaines après la contamination.

Les symptômes cliniques en particulier l’ictère, dans 10% des cas, 2 à 12 semaines après la
contamination disparaissent rapidement. Les anticorps anti VHC apparaissent dans le sérum
20 à 150 jours après la contamination. L’évolution habituelle de l’hépatite aigue est la
guérison (qui est définie par l’absence d’ARN du VHC détectable dans le sérum).

Hépatite chronique.

L’évolution vers la chronicité est désormais bien démontrée [37], c’est la complication
majeure de l’HVC, ce qui fait toute sa gravité. Elle survient dans 80% des cas après une
infection aigue (symptomatique ou non). Elle se caractérise par la persistance du VHC dans le
foie et dans le sang au-delà de 6 mois après le comptage. Les cellules de défense de
l’organisme se révèlent incapables d’éliminer toutes les cellules infectées et le virus persiste
au long cours dans le foie. Comme dans l’hépatite aigue, les cellules détruites régénèrent.
Toutefois, chez certaines personnes, va se développer progressivement une fibrose qui est un
tissu cicatriciel irréversible. La fibrose va délimiter progressivement des nodules : on parle
alors de cirrhose. Lorsque la cirrhose est constituée, il n’y a pas obligatoirement de troubles, il
peut même n’y avoir aucun risque. Toutefois, lorsque la fibrose progresse, elle finit par
étouffer les cellules hépatiques normales et entraîner des manifestations qui peuvent être
graves. La cirrhose peut survenir au terme de 20 années d’évolution dans environ 30% des
cas. Par la suite, cette cirrhose peut se compliquer d’un cancer du foie survenant chaque année
pour 4 à 5% de cas de cirrhose. Certains facteurs accélèrent l’évolution de la maladie :

Âge élevé au moment de la contamination (40 à 50 ans)


Sexe masculin
Alcool (consommation quotidienne supérieure à 40-50g)
Poids élevé
Co-infection par le VIH ou le VHB
Tabagisme
Polytoxicomanie (benzodiazépines, ecstasy, médicaments…)

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Le cancer du foie.

Les malades atteints de cirrhose ont un risque élevé de développer un cancer du foie.
Généralement, les cancers de petite taille peuvent être guéris alors que ceux évolués sont
malheureusement peu accessibles au traitement et peuvent conduire au coma et à la mort
(dans de nombreux cas, le diagnostic est tard)

L’insuffisance hépatique.

Elle traduit une destruction importante du tissu hépatique fonctionnel. Le foie ne peut plus
alors effectuer son travail et épurer les toxines de l’organisme. Les troubles sont constants et
associent souvent une fatigue importante, une jaunisse et un amaigrissement. L’importance de
l’atteinte hépatique du tissu fonctionnel est appréciée par la détermination du taux de
prothrombine (TP).

L’hypertension portale.

Le foie est traversé par une grosse veine au débit important : la veine porte qui draine le sang
en provenance du tube digestif. En cas de cirrhose, le sang ne peut pas traverser le foie en
raison des transfusions tissulaires consécutives à la fibrose. La pression dans la veine
augmente ; le sang va alors emprunter des itinéraires secondaires pour contourner le foie; il
passe par des veines situées dans la paroi de l’œsophage. Ces veines se dilatent et se
transforment en véritable varices. L’hypertension portale peut par ailleurs être responsable de
l’accumulation de liquide dans la cavité abdominale : l’ascite.

Les manifestations extra hépatiques [40].

Elles sont auto-immunes et les plus connues sont : la cryoglobulinémie mixte

Les cryoglobulines sont les cellules anormales qui possèdent la propriété de précipiter et de
s’agglutiner lors d’une baisse de température. Elle touche 50% des patients d’hépatite
chronique C.

Endocrinologiques à type de thyroïdite auto-immune (10 à 20% des cas).


Hématologiques à type de purpura.
Rénales se traduisant par une glomérulonéphrite.
Neurologiques entraînant des neuropathies périphériques.
Articulaires : polyarthrite, syndrome de GOURGEROT-SJOGREN et périarthrite
noueuse.
Dermatologiques : lichen plan, lupus érythémateux systémique, porphyrie cutanée
tardive.
Pseudo syndromes secs (sécheresse des muqueuses) présents chez un malade sur deux.

4.2 Diagnostic biologique.

Le diagnostic des infections par le VHC comme celui de toute infection virale repose sur deux
types de tests : les tests indirects qui mettent en évidence les anticorps dirigés spécifiquement
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contre le virus (tests sérologiques) et les tests directs qui mettent en évidence les constituants
de la particule virale (PCR par exemple pour le VHC). Le prélèvement sanguin permet de
rechercher la présence d’anticorps anti VHC.

La séroconversion a lieu dans 95% des cas au cours du premier mois, dans 99% des cas au
cours des trois premiers mois. La positivité de ce test signifie seulement que la personne a été
en contact avec le virus. Elle ne permet pas de savoir si le virus a été éliminé ou pas de
l’organisme ; de même, ce test restera positif en cas de guérison. En cas de résultat positif et si
un doute persiste, un second test ELISA sera prescrit pour confirmation. Mais la plupart du
temps, on s’aidera d’un dosage qualitatif de la charge virale plasmatique (PCR) en VHC ; ce
test indique si l’ARN du VHC est retrouvé ou non sans en déterminer la quantité circulante, sa
sensibilité actuelle.

4.2.1 Le diagnostic indirect.

Il repose sur les tests qui utilisent les antigènes viraux permettant la détection spécifique
d’anticorps anti VHC. Deux types de tests sont actuellement utilisés: les tests de dépistage
utilisés en première intention et les tests de validation.

Tests de dépistage : Il s’agit habituellement des tests ELISA. Les protéines recombinantes
ou les peptides de synthèse viraux sont fixés soit sur des microplaques soit sur des billes de
polystyrène. Les anticorps sont mis en évidence par immunocapture suivie d’une révélation
enzymatique colorimétrique. Aujourd’hui, les tests sérologiques de dépistage commercialisés
sont les tests de troisième génération. Ils incluent des protéines recombinantes et ou des
peptides synthétiques codés à la fois par des régions structurales (capside et enveloppe) et des
régions non structurales (NS3, NS4, NS5). Plusieurs tests sont disponibles sur le marché :
ELISA 3.0 HCV (ortho diagnostic system), HCV 3.0 ( abbott diagnostic), Murex anti HCV
(Murex diagnostic) et INNOTEST HCV ab IV (Innogénétics).

Tests de validation : Ces tests utilisent une technique d’immuno-transfert. Les antigènes
viraux souvent identiques ou voisins des antigènes utilisés dans le test de détection
correspondant sont mobilisés sur des bandelettes de nitrocellulose en bandes parallèles après
transfert à partir d’un gel de migration électro phorétique. Les bandelettes de nitrocellulose
sont inclues avec le sérum ou plasma testé et les contrôles positifs et négatifs.

Si les anticorps anti VHC sont réellement présents, ils réagissent avec les anticorps fixés sur
les bandelettes. La réaction est ensuite révélée par immuno enzymologie et l’intensité de la
bande est proportionnelle à la quantité d’anticorps spécifiques fixés à l’antigène recombinant.

Plusieurs tests sont disponibles sur le marché : RIBA 3.0, HVC SIA (ortho diagnostic
system), WESTERN BLOT HCV (Murex diagnostic), MUTIX HCV 3.0 (Abott diagnostic).

4.2.2 Diagnostic direct.

L’importance des hépatopathies NANB dans la pathologie virale hépatique et notamment post
transfusionnelle a fortement stimulé la recherche de test de diagnostic sérologique et

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moléculaire afin de pouvoir les identifier et mieux comprendre leur évolution [10].
L’amplification génomique par PCR introduite en 1985 par les chercheurs de la firme
« cetus » [51], permettant d’obtenir des molécules de copies d’ADN spécifiques constitue à ce
jour une véritable révolution dans le diagnostic. Pour le VHC, cette amplification nécessite
une première étape dite transcriptase reverse qui consiste en une transformation de l’ARN
virale en ADN grâce à une transcriptase reverse. L’amplification génomique par PCR
comporte trois étapes [51] :

La première étape consiste en une détermination de l’ADN double brin par rupture des
ponts d’hydrogène à température élevée aboutissant à la libération d’ADN simple brin.
La deuxième étape réalisée à basse température permet le couplage aux deux brins
d’ADN issus de l’étape précédente, de deux amorces oligonucléotidiques
complémentaires ; l’une de région 5’ et l’autre de la région 3’de la séquence cible.
Pendant la troisième étape, l’utilisation d’une polymérase permet la synthèse d’un brin
complémentaire par extension è partit des amorces dans le sens 5’-3’.

Il en résulte un dédoublement de la séquence initiale puisque les deux brins issus de l’étape 1
sont copiés. L’opération est ensuite recommencée avec pour chaque cycle :

- Un temps de dénaturation de l’acide nucléique à 95°C pendant 1 mn


- Un temps d’hybridation avec les amorces à 37°C pendant 1 mn
- Un temps d’extension des amorces à 72°C pendant 2 mn

L’amplification qui requiert environ 35 cycles est ensuite achevée par extension de 10 mn à
72°C.

5. Traitement et prophylaxie.

5.1 Traitement.

Quand une hépatite C chronique est suspectée, on procède à une ponction biopsie-hépatique
(PBH). La décision de traiter repose sur les résultats de cette biopsie.

La PBH a pour objectifs :

De déterminer le stade précis d’évolution de la maladie


D’aider à la décision pour le traitement
De permettre de clarifier les atteintes multifactorielles

En plus de la PBH, une nouvelle technique d’évaluation du degré de fibrose a été mise en
place. Il s’agit du fibro test c’est-à-dire d’un dosage sanguin de cinq marqueurs biochimiques
de fibrose (Gamma GT, Bilirubine, Haptoglobine, Apoprotéine A1, Alpha 2
macroglobulines). Ce fibro test permettra d’éviter la PBH une fois sur deux.

a.) Lors de la phase aigüe. Le traitement par interféron alpha permet de multiplier par
dix la réponse complète prolongée. Actuellement, l’hépatite aigue doit être traitée
lorsque l’ARN du virus C devient positif au décours d’un accident d’exposition au
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virus C. L’intérêt d’un traitement préventif n’a pas été démontré. Le traitement par
interféron alpha : 3MU administrées 3 fois par semaine pendant 3mois permet
d’obtenir une réponse prolongée dans 41% des cas [39].
b.) Lors de la phase chronique. Le traitement combiné interféron Alpha et ribavirine
doit être proposé s’il n’ya pas de contre indication car, une réponse prolongée est
obtenue chez plus de 40% des patients après 12 mois de traitement par interféron seul.
Ce traitement associe l’interféron 3MU 3 fois par semaine et ribavirine 1000 à 1200
mg par jour. La présence d’une réplication virale (75-80% des cas) témoigne d’une
infection par le virus C.
Le bilan décisionnel : il précise les arguments en faveur ou en défaveur de
l’instauration d’un traitement anti viral.
Le bilan biologique : il comprend des tests hépatiques (transaminases, gamma
glutamyl transférase, phosphatase alcaline, bilirubine, taux de prothrombine) et un
hémogramme.

L’augmentation des transaminases malgré l’absence de corrélation stricte avec les lésions
histologiques est en faveur d’une maladie évolutive orientant vers un traitement. En revanche,
la normalité des transaminases fait évoquer une maladie peu ou pas évolutive. Cette normalité
doit être confirmée par un contrôle mensuel pendant 6 mois.

La charge virale : elle est prédictive de la réponse au traitement. Une charge virale élevée
n’est pas associée à une progression plus rapide de la maladie.

Une échographie abdominale est effectuée pour étudier le parenchyme hépatique et rechercher
les signes d’hypertension portale.

La PBH permet d’établir le bilan lésionnel.

5.2) Prophylaxie.

Il n’y a pas à ce jour de vaccin disponible contre l’HVC. Devant l’indisponibilité d’un vaccin,
certaines précautions sont fondamentales. Il s’agit de l’hygiène de vie et des précautions à
prendre pour éviter la contamination et les complications :

L’existence du virus associée à une consommation régulière d’alcool majore de façon


nette les lésions du foie.
En cas de surpoids ou obésité, un régime amaigrissant peut être conseillé car ceci est
un facteur de sensibilité hépatique.
Par contre, il n’y a aucune restriction alimentaire et tous les aliments sont autorisés.

A3. Cas particuliers des malades infectés par le VHB et le VIH. [23]

La prévalence de l’infection par le VHB est de l’ordre de 30 à 80% chez les malades
séropositifs pour le VIH quelle que soit le mode de contamination, mais seuls 10% ont une
hépatite réplicative. Son activité est presque toujours marquée lorsque l’immunodépression

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est modérée ou absente, mais si elle devient plus sévère, l’hépatite B peut redevenir
réplicative dès que l’activité histologique à tendance à s’améliorer.

Influence du VIH sur le VHB [23].

L’infection aigue par le VHB chez les patients infectés par le VIH se distingue peu de celle
décrite chez les patients non infectés par le VIH. Tout au plus, on rapporte une moindre
fréquence de l’ictère et un pic d’ALAT plus prolongé. Aucun cas d’hépatite fulminante dû au
VHB n’a été rapporté dans cette population. En revanche, le passage à la chronicité semble
d’autant plus fréquent chez les patients infectés par le VIH. Ce passage à la chronicité paraît
d’autant plus fréquent que le taux de CD4 est bas. Comme pour le VHC, une co-infection par
le VIH et le VHB semble accélérer la vitesse de progression vers la cirrhose par rapport aux
sujets infectés par le seul VHB et cela semble survenir en dépit d’une activité inflammatoire
hépatique moins sévère. L’influence du VIH sur le VHB se caractérise par [23] :

Evolution plus fréquente vers la chronicité.


Augmentation de la réplication virale (plus ou moins corrélée aux CD4).
Diminution des arrêts spontanés de réplication.
Augmentation de la fréquence des réactivations.
Entraînement des hépatites fibrosantes cholestatiques.
Accélération de la vitesse de progression de la fibrose et du risque de cirrhose.

Influence du VHB sur le VIH [23].

La très grande majorité des études ayant évaluée l’impact de l’infection par le VHB sur la
progression de la maladie VIH ont montré l’absence d’influence du VHB sur la survie ou la
progression vers des stades d’immunodépression sévère. L’influence du VHB sur le VIH se
caractérise par [23] :

• Accélération de la progression vers le SIDA


• Augmentation de la réplication VIH in vitro
• Séroconversion en VIH2 si VHB

A4.) Cas particuliers des malades infectés par le VHC et le VIH.

La prévalence de l’infection par le VHC chez les malades ayant contractés l’infection à VIH
par toxicomanie ou par polytransfusion est supérieure à 50%. Elle est marginale dans d’autre
cas. Comme pour l’hépatite B, il existe souvent une activité histologique plus intense qu’en
l’absence de coïnfection et une virémie plus élevée. Lorsque l’immunodépression s’aggrave,
l’hépatite C tend à devenir plus active. Il existe souvent une séroconversion ou négativation
de la sérologie. L’infection n’est alors plus détectable que par la recherche d’ARN viral
(PCR).

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Influence du VIH sur le VHC [23]. La coïnfection est fréquente et modifie l’histoire
naturelle des 2 virus :

- Séroconversion plus fréquente : intérêt de la PCR


- Augmentation de la transmission sexuelle et verticale du VHC
- Augmentation de la virémie et du nombre de quasi espèces
- Entraînement des hépatites fibrosantes cholestatiques
- Accélération de la vitesse de progression de la fibrose et du risque de cirrhose

Influence du VHC sur le VIH.

Accélération de la progression vers le SIDA


Augmentation de la mortalité
Diminution de la remontée des CD4 sous HAART
Augmentation du risque de toxicité médicamenteuse.

4. METHODOLOGIE.

4.1 Lieu et cadre d’étude.

L’étude s’est déroulée au Centre Hospitalier Universitaire (CHU) du Point G dans la ville de
Bamako. Il a été construit entre 1906 et 1913, est étendu sur 25 ha (hectares) et était l’ancien
hôpital militaire devenu hôpital civil à l’indépendance. Il regroupe en son sein 500 lits,
plusieurs services et une administration. Ses différents services sont :

- le service des urgences.


- les services de médecine : cardiologie, hémato-oncologie, maladies infectieuses,
médecine interne, néphrologie, neurologie, pneumo-phtisiologie, psychiatrie,
rhumatologie.
- les services de chirurgie : Anesthésie-réanimation, Chirurgie générale, Gynéco-
obstétrique, Urologie.
- les services techniques et laboratoire : imagerie médicale et médecine nucléaire,
laboratoire d’analyse et pharmacie hospitalière, le service social, le service de
maintenance, la direction constituée par ses composantes administratives, financières
et d’informations hospitalières.
Comme organes de gestion, il comporte :
+ Un conseil d’administration.
+ Une direction.
+ Un conseil de gestion.
+ Un comité médical d’établissement.
+ Une commission d’hygiène hospitalière.
+ Une commission de soins infirmiers.
+ Une commission qualité / point focal qualité.

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+ Tout autre organe que le directeur juge nécessaire au bon fonctionnement de


l’établissement.

4.2 Type d'étude.

Il s’agissait d’une étude descriptive transversale en prospective.

4.3 Période d'étude.

Notre étude s’était déroulée sur la période allant du 01er Juin au 01er Août 2014.

4.4 Population d'étude.

4.4.1 Population visée

La population visée par notre enquête était tout le personnel soignant permanent du CHU du
Point G toutes les catégories confondues (Médecins, Techniciens de santé, Techniciens de
laboratoire, Infirmiers, Assistants médicaux, Sages femmes, Infirmières obstétriciennes, Aides
soignants, Internes, Manœuvres, Garçons / Filles de salle) qui assurent les soins.

4.4.2 Critères d'inclusion.

Ont été inclus dans l’étude tout personnel soignant présent au moment de l’enquête et ayant
donné son consentement pour participer à l’enquête.

4.4.3 Critères de non inclusion.

N’ont pas été inclus tout personnel ayant refusé de participer à l’enquête et tous les autres
travailleurs du CHU du Point G ne correspondant à aucun des éléments de chaque catégorie
sous citées.

4.4.4 Type d’échantillonnage.


Notre échantillonnage était de type aléatoire simple et le type de personnel a été
catégorisé et réparti par quota.

4.4.5 Taille de l’échantillon.


La taille de l’échantillon nécessaire considérant une prévalence de 33,80% qui est la
prévalence de l’étude menée par Diallo M au CHU IOTA sur le personnel soignant [5] est de
344 soignants avec un risque alpha de 5% et une précision de 5%.

t = 1.96

P = 0.338 et 1-p = 0.662

m = 0.05

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t² x p(1-p)
n=

Nous obtenons n = 344. La taille de notre échantillon est égale à 344 sujets. Mais en
anticipant sur les cas de refus de participation et/ou les pertes de vue, nous allons ajouter 10%.
Ce qui nous donne une taille d’échantillon finale de n = 378.

t : risque d’erreur

p : prévalence du phénomène étudié

1-p : population non concernée par l’étude

m : précision que l’on souhaite obtenir

L’échantillon était reparti proportionnellement à l’effectif des catégories professionnelles


définies comme suit :

- Catégorie 1 : Médecins.
- Catégorie 2 : Internes.
- Catégorie 3 : Techniciens de santé, Techniciens supérieurs de santé, Techniciens de
laboratoire, Infirmiers, Assistants médicaux, Sages femmes, Infirmières
obstétriciennes.
- Catégorie 4 : Aides soignants.
- Catégorie 5 : Manœuvres, Garçons/ Filles de salle

La taille de l’échantillon en fonction de l’effectif pour chaque catégorie est de 85 pour la


catégorie 1, de 25 pour la catégorie 2, de 142 pour la catégorie 3, de 27 pour la catégorie 4 et
de 65 pour la catégorie 5.

4.5 Technique de collecte des données.

Notre enquête s’est déroulée sous forme d’interview directe confidentielle. Le personnel était
interviewé pendant les heures de pause, quand il avait le temps libre.

4.6 Support des données.

Une fiche d’enquête anonyme a été élaborée. Elle comportait :

- L’identification du sujet (sans nom et sans prénom).


- Connaissances sur l’hépatite B.
- Connaissances sur l’hépatite C.
- Attitudes et pratiques face aux risques de l’hépatite B et C.

4.7 Traitement et analyse des données.

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La saisie, la vérification et l’analyse des données ont été faites à partir du logiciel Epi info
version 3.5.1.

4.8 Aspects éthiques.

Avant le début de l’enquête, la direction du CHU a donné son accord par écrit concernant la
réalisation de l’interview au sein de la structure hospitalière ; et chaque personnel soignant
concerné par l’interview donnait son accord volontaire et son consentement verbal. Et en plus,
nous avons tenu à informer tous les participants volontaires et consentants sur les objectifs et
le but de notre étude. Nous avons aussi rassuré les participants sur la confidentialité
(anonymat gardé) et sur la disponibilité des résultats après l’enquête.

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5. RESULTATS.

Sur les 378 personnels soignants qui devaient normalement être interviewés, 28 personnels
ont refusés de participer à l’interview ; ce qui fait que notre effectif total est de 350
personnels soignants interviewés.

I. PROFIL SOCIO-DEMOGRAPHIQUE
DEMOGRAPHIQUE DU PERSONNEL SOIGNANT ENQUETE.

108

Masculin

242 Féminin

Figure 1 : Répartition du personnel soignant du CHU du Point G selon le sexe.


sexe

Nous avons recensé 242 hommes (69,1%) pour 108 femmes (30,1%), soit un sex-ratio
sex de
2,24.

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Tableau II : Répartition du personnel soignant du CHU du Point G selon la tranche d’âge.

Tranche d’âge Effectif Fréquence (%)


15-19 ans 2 0,6

20-24 ans 6 1,7

25-29 ans 47 13,4

30-34 ans 65 18,6

35-39 ans 70 20

40-44 ans 70 20

45-49 ans 35 10

50-54 ans 30 8,6

55-59 ans 22 6,3

60-64 ans 3 0,9

Total 350 100

L’âge moyen était de 39 ± 8 ans ; Les tranches d’âge de 35-39 ans et 40-44 ans représentaient
respectivement 20% de l’effectif total.

Tableau III: Répartition du personnel soignant du CHU du Point G selon la catégorie.

Catégorie Effectif Fréquence (%)


Catégorie 1(médecins) 93 27
Catégorie 2(internes) 25 7
Catégorie 3(techniciens 131 37
supérieurs de santé, techniciens de
santé, sages femmes, infirmières
obstétriciennes, techniciens de
laboratoire, assistants médicaux,
infirmiers d’état, infirmiers brevetés)

Catégorie 4(aides-soignants) 35 10
Catégorie 5(manœuvres) 66 19
Total 350 100
La catégorie 3 représentait 37% du personnel soignant interviewé.

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34 39

84
Primaire
Secondaire
Supérieur
193
Non scolarisé

Figure 2:Répartition
Répartition du personnel soignant du CHU du Point G selon le niveau d’étude.
d’étude

Cent quatre- vingt -treize


ize personnels soignants avaient un niveau d’étude supérieur, soit 55
%.

II. CONNAISSANCES DU PERSONNEL A PROPOS DE L’HVB.

Tableau IV: Répartition du personnel soignant du CHU du Point G selon qu’il a entendu
parler de l’HVB ou non.

Connaissance de l’HVB Effectif Fréquence (%)

Oui 287 82

Non 63 18

Total 350 100

Deux cent quatre vingt sept personnels avaient


avaient entendus parler de l’HVB, soit 82%.

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Tableau V: Répartition du personnel soignant du CHU du Point G selon leur connaissance de


l’agent responsable de l’HVB.

Agent responsable l’HVB. Effectif Fréquence (%)


Virus 264 75,44
Bactérie 15 4,28

Parasite 8 2,28

Ne sait pas 63 18

Total 350 100


Soixante quinze virgule quarante quatre pour cent du personnel ont évoqué le virus comme
agent causal.

Tableau VI: Répartition du personnel soignant du CHU du Point G selon leur connaissance
des voies de transmission de l’HVB.

Voies de transmission de
Effectif Fréquence (%)
l'HVB
Sanguine+Mère
enfant+Sexuelle 135 38,57

Sanguine+Mère enfant
70 20
Sanguine
35 10
Sanguine+Mère
enfant+Sexuelle+Liquides
16 4,6
biologiques

Sanguine+Mère
enfant+Sexuelle+Salive 15 4,3

Sanguine+Mère
Enfant+Salive 4 1,1

Sanguine+Sexuelle+Salive
3 0,86
Sanguine+Salive
3 0,86
Ne sait pas 69 19,71
Total 350 100
Nous avons obtenu 38,57% personnels qui ont évoqué comme modes de transmission la voie
sanguine – sexuelle – mère enfant.

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Tableau VII: Répartition du personnel soignant du CHU du Point G selon leur connaissance
des différentes complications de l’HVB.

Complications de l’HVB Effectif Fréquence (%)


Cirrhose+CPF 118 33,7

Fibrose+Cirrhose+ CPF 95 27,14

Cirrhose 30 8,6

Fibrose+Cirrhose 13 3,7

CPF 10 2,86

Fibrose+CPF 6 1,7

Ne sait pas 78 22,3

Total 350 100

Trente et trois virgule sept pour cent du personnel soignant du CHU du Point G ont
mentionné la cirrhose et CPF comme complications de l’HVB.

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Tableau VIII: Répartition du personnel soignant du CHU du Point G selon leur connaissance
des différents moyens de prévention de l'HVB.

Moyens pour prévenir l'HVB Effectif Fréquence (%)


Vaccination+IEC+Usage unique
du petit matériel+Stérilisation 104 29,7
du matériel

Vaccination 46 13,1

Vaccination+Usage unique du
petit matériel+Stérilisation du 35 10
matériel

Vaccination+IEC+Usage unique
23 6,6
du petit matériel

Vaccination+IEC+Usage unique
du petit matériel+Stérilisation
22 6,3
du matériel+Rapports sexuels
protégés

Vaccination+IEC+Stérilisation
16 4,6
du matériel

Vaccination+Usage unique du
16 4,6
petit matériel

Vaccination+IEC 10 2,8

Vaccination+Stérilisation du
9 2,6
matériel

Ne sait pas 69 19,7

Total 350 100

Nous avons recensé 29,7% personnels qui ont cité la vaccination, IEC, usage unique du petit
matériel et stérilisation du matériel comme moyens de prévention.

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Tableau IX: Répartition du personnel soignant du CHU du Point G selon leur connaissance
sur le degré de gravité de l’HVB.

Degré de gravité de l’HVB Effectif Fréquence (%)


Maladie très grave 180 51,43

Maladie grave 102 29,14

Maladie pas grave 2 0,57

Ne sait pas 66 18,86

Total 350 100

Cinquante et un virgule quarante et trois pour cent du personnel considéraient l’HVB


comme une maladie très grave.

Tableau X: Répartition du personnel soignant du CHU du Point G selon leur connaissance


sur l’existence des consignes de prévention contre l'HVB au sein du CHU du Point G.

Programme ou consignes
Effectif Fréquence (%)
de prévention contre l’HVB
Oui 143 40,86

Non 116 33,14

Ne sait pas 91 26
Total 350 100

Quarante virgule quatre vingt six pour cent du personnel soignant savaient qu’il existe un
programme ou des consignes de prévention contre l’HVB au sein du CHU du Point G.

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Tableau XI: Répartition du personnel soignant du CHU du Point G selon leur connaissance
sur l’existence d’un programme national de lutte contre l'HVB.

Existence d’un programme


national de lutte contre Effectif Fréquence (%)
l'HVB
Oui 121 34,6

Non 132 37,7

Ne sait pas 97 27,7

Total 350 100

Cent trente deux personnels ont mentionné qu’il n’existe pas un programme national de lutte
contre l’HVB.

Tableau XII: Répartition du personnel soignant du CHU du Point G selon leur connaissance
sur le canal de communication utilisé pour informer sur la prévention de l'HVB que ce soit
au sein du CHU comme sur le plan national.

Forme des consignes de prévention de


Effectif Fréquence (%)
l’HVB

Affiches 83 23,7

Formation 38 10,9

Ne sait pas 229 65,4

Total 350 100

Deux cent vingt neuf personnels soignants ne connaissaient pas le canal de communication
utilisé pour informer sur la prévention de l’HVB que ce soit au sein du CHU comme sur le
plan national.

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Connaissances, attitudes et pratiques du personnel soignant du CHU du Point G sur les hépatites
virales B et C.

III. CONNAISSANCES DU PERSONNEL A PROPOS DE L’HVC.

Tableau XIII: Répartition du personnel soignant du CHU du Point G selon qu’il a entendu
parler de l’HVC ou non.

Connaissance sur l’HVC Effectif Fréquence (%)

Oui 245 69,9

Non 105 30,1

Total 350 100

Deux cent quarante cinq personnels soignants avaient entendu parler de l’HVC soit 69,9%.

Tableau XIV: Répartition du personnel soignant du CHU du Point G selon leur connaissance
sur l’agent responsable de l’HVC.

Agent responsable de
Effectif Fréquence (%)
l'HVC
Virus 231 66

Bactérie 9 2,57

Parasite 5 1,43

Ne sait pas 105 30

Total 350 100

Deux cent trente et un personnels ont cité le virus comme agent responsable de l’HVC, soit
66%.

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virales B et C.

Tableau XV: Répartition du personnel soignant du CHU du Point G selon le mode de


transmission de l’HVC.

Modes de transmission de
Effectif Fréquence (%)
l'hépatite C
Sanguine+Sexuelle+Mère
111 31,7
enfant

Sanguine+Sexuelle 57 16,3

Sanguine 38 10,86

Sanguine+Mère enfant 25 7,14

Sanguine+Sexuelle+Mère
3 0,85
enfant+Salive
Sexuelle 3 0,85
Mère enfant 1 0,3

Ne sait pas 112 32


Total 350 100

Cent douze personnels ne connaissaient aucun mode de transmission de l’HVC soit 32 %

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virales B et C.

Tableau XVI: Répartition du personnel soignant du CHU du Point G selon leur connaissance
des complications possibles de l’HVC.

Complications possibles de
Effectif Fréquence (%)
l'HVC
Hépatite
chronique+Cirrhose+CPF 132 37,7

Hépatite Chronique+Cirrhose
37 10,6
Hépatite chronique
22 6,3
Hépatite chronique+CPF
29 8,3
CPF
8 2,3
Cirrhose
5 1,4
Ne sait pas
117 33,4
Total
350 100

Cent trente deux personnels ont cité l’hépatite chronique, la cirrhose et le CPF comme
complications possibles de l’HVC, soit 37,7%.

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virales B et C.

Tableau XVII: Répartition du personnel soignant du CHU du Point G selon leur


connaissance sur les moyens de prévention de l’HVC.

Moyens de prévention de l'HVC Effectif Fréquence (%)


IEC+Usage unique du petit
matériel+Stérilisation du matériel 113 32,28

Usage unique du
matériel+Stérilisation du matériel 25 7,14

IEC+Usage unique du petit


matériel 21 6

IEC+Usage unique du petit


matériel+Stérilisation du
matériel+Rapports sexuels 18 5,1
protégés

IEC
17 4,9
IEC+Stérilisation du matériel
13 3,7
Stérilisation du matériel
11 3,14
Vaccination
9 2,6
Usage unique du petit matériel
7 2
Ne sait pas 116 33,14
350 100
Total

Cent seize personnels soignants ne connaissaient aucun moyen de prévention de l’HVC soit
33,14%.

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virales B et C.

Tableau XVIII: Répartition du personnel soignant du CHU du Point G selon leur


connaissance sur le degré de gravité de l’HVC.

Degré de gravité de l’HVC Effectif Fréquence (%)


Maladie très grave 148 42,3

Maladie grave 88 25,1

Maladie pas grave 9 2,6


Ne sait pas 105 30

Total 350 100

Cent quarante et huit personnels considéraient l’HVC comme une maladie très grave soit
42,3%.

Tableau XIX: Répartition du personnel soignant du CHU du Point G selon le contexte de


réalisation du test de l’HVC.

Contexte de réalisation du
Effectif Fréquence (%)
test de l'HVC
Bilan de santé 58 16,6

Don de sang 47 13,4


Don de sang+ bilan de santé 24 6,86

N’a pas réalisé de test 221 63,14

Total 350 100

Deux cent vingt et un personnels n’avaient pas réalisé de test sanguin de dépistage de l’HVC
soit, 63,14 %.

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Tableau XX: Répartition du personnel soignant du CHU du Point G selon les résultats du
test de l’HVC.

Résultat du test du VHC Effectif Fréquence (%)


Positif 7 2
Négatif 119 34

N’a pas réalisé de test 221 63,14

Ne sait pas 3 0,86


Total 350 100

Sept personnels avaient un résultat positif, soit 2%.

Tableau XXI: Répartition du personnel soignant du CHU du Point G selon l’attitude


adoptée devant la positivité du test de l’HVC.

Prise en charge si Ac VHC


Effectif Fréquence (%)
positif
Traitement en cours 6 1,7
N'a rien fait
1 0,3

Autres 343 98
Total 350 100

Six personnels étaient sous traitement contre l’HVC soit 1,7%.

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Tableau XXII: Répartition du personnel soignant du CHU du Point G selon leur


connaissance des complications de l’HVC.

Complications de l'HVC Effectif Fréquence (%)


Fibrose+Cirrhose+CPF
80 22,86
Cirrhose+CPF
56 16
CPF
35 10
Cirrhose
27 7,71

Fibrose+Cirrhose 12 3,43
Fibrose+CPF
7 2
Fibrose
7 2
Ne sait pas 126 36
Total
350 100

Vingt deux virgule quatre vingt six pour cent du personnel avaient évoqué comme
complications de l’HVC fibrose, cirrhose, CPF ; tandis que 126 personnels soit 36% ne
connaissaient aucune complication de l’HVC.

Tableau XXIII: Répartition du personnel soignant du CHU du Point G selon leur


connaissance sur l’existence du programme national de lutte contre l’HVC.

Existence d'un programme


national de lutte contre Effectif Fréquence (%)
l'HVC
Oui 88 25,14
Non 115 32,86
Ne sait pas 147 42
Total 350 100

Cent quinze personnels avaient mentionné que le programme national de lutte contre l’HVC
n’existe pas, soit 32,86%.

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virales B et C.

Tableau XXIV: Répartition du personnel soignant du CHU du Point G selon leur


connaissance sur le type de programme de lutte contre l’HVC.

Forme du programme de lutte


Effectif Fréquence (%)
contre l'HVC
Formation
36 10,3
Formation+Affiches
30 8,6
Affiches
22 6,3

Ne sait pas 262 74,8


Total
350 100

Trente six personnels ont évoqué la formation comme étant la forme du programme de lutte
contre l’HVC soit 10,3%.

IV) ACTIVITES PROFESSIONNELLES ET FACTEURS DE RISQUE


D’EXPOSITION AUX HVB ET HVC.

Tableau XXV: Répartition du personnel soignant du CHU Point G selon la réalisation


courante des gestes tels que : injections, prélèvements de sang, manipulation des dérivés
biologiques.

Injections, prélèvements de
sang, manipulation des Effectif Fréquence (%)
dérivés biologiques
Oui 286 81,7
Non 64 18,3

Total 350 100

Deux cent quatre vingt six personnels soignants réalisent couramment des injections, des
prélèvements de sang, les manipulations des dérivés biologiques soit 81,7%.

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virales B et C.

Tableau XXVI: Répartition du personnel soignant du CHU du Point G selon le nombre


d’injections, prélèvements de sang ou manipulation des dérivés biologiques réalisés par
semaine.

Nombre d’injections, de
prélèvement, de
Effectif Fréquence (%)
manipulation des dérivés
biologiques par semaine
Plus de 10 166 47,4
Moins de 10 120 34,3
Ne fait pas 64 18,3

Total 350 100

Quarante sept virgule quatre pour cent du personnel réalisent plus de 10 injections,
prélèvement de sang, manipulation de dérivés biologiques par semaine.

Tableau XXVII : Répartition du personnel soignant du CHU du Point G selon la réalisation


des interventions chirurgicales.

Interventions chirurgicales Effectif Fréquence (%)


Oui 54 15,4
Non 296 84,6
Total 350 100
Cinquante et quatre personnels réalisent les interventions chirurgicales soit 15,2%.

Tableau XXVIII: Répartition du personnel soignant du CHU du Point G selon le nombre


d’interventions chirurgicales fait par mois.

Nombre d'interventions
Fréquence absolue Fréquence relative (%)
par mois
Plus de 10 38 10,8
Moins de 10 16 4,6
Ne fait pas 296 84,6
Total 350 100
Dix virgule huit pour cent du personnel faisaient plus de 10 interventions chirurgicales par
mois.

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Connaissances, attitudes et pratiques du personnel soignant du CHU du Point G sur les hépatites
virales B et C.

Tableau XXIX: Répartition du personnel soignant du CHU du Point G selon l’existence d’un
contact accidentel antérieur avec le sang.

Contact accidentel
Effectif Fréquence (%)
antérieur avec le sang
Oui 150 42,9
Non 200 57,1
Total 350 100

Cent cinquante personnels ont eu un contact accidentel antérieur avec le sang soit 42,9%.

Tableau XXX: Répartition du personnel selon le nombre de fois où il y a eu contact


antérieur avec le sang.

Type de contact Plus d’une fois Une fois Total


Coupure 18(51,43%) 17(48,57%) 35(100%)
Piqure 29(38,16%) 47(61,84%) 76(100%)
Projection sur les 63(68,48%) 29(31,52%) 92(100%)
muqueuses
Contact avec une 24(64,86%) 13(31,14%) 37(100%)
plaie

Quatre vingt douze personnels soignants avaient été victimes d’un contact accidentel avec le
sang ou dérivés biologiques par projection sur les muqueuses, soit pour une fois 61,84% et
pour plus d’une fois 68,48%.

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virales B et C.

Tableau XXXI: Répartition du personnel soignant du CHU du Point G selon l’attitude


adoptée après l’accident d’exposition au sang.

Attitude adoptée Effectif Fréquence (%)

Lavage au savon 30 8,6


Lavage au savon et
8 2,3
application de l'alcool
Lavage à l'eau de javel 25 7,14
Lavage à l'eau de javel et
20 5,71
application de l'alcool
Test VIH du patient 6 1,71

Rien 34 9,7

J'ai informé mes supérieurs 25 7,14

J'ai consigné dans un registre 2 0,6

Pas eu de contact 200 57,1


Total 350 100

Trente quatre personnels ne faisaient rien après un contact accidentel avec le sang soit 9,7%.

Tableau XXXII: Répartition du personnel soignant du CHU du Point G selon la réalisation


antérieure de l’endoscopie digestive.

Examen endoscopique Effectif Fréquence (%)


Oui 76 21,71

Non 274 78,29


Total 350 100

Vingt et un virgule soixante et onze pour cent du personnel soignant avaient réalisé une
endoscopie digestive.

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virales B et C.

Tableau XXXIII: Répartition du personnel soignant du CHU du Point G selon la nature du


statut sérologique du conjoint.

Résultat Effectif Fréquence (%)

Positif 5 1,4

Négatif 133 38

Ne connaît pas 212 60,6

Total 350 100

Cinq personnels avaient leur conjoint ayant un statut positif, soit 3,6%.

V. ATTITUDES ET PRATIQUES DU PERSONNEL SOIGNANT A PROPOS DES

HVB ET C.

Tableau XXXIV: Répartition du personnel soignant du CHU du Point G selon le statut


vaccinal contre l’HVB.

Statut vaccinal contre


Effectif Fréquence (%)
l’HVB
Oui 213 60
Non 137 40
Total 350 100

Deux cent treize personnels étaient vaccinés contre l’HVB soit 60%.

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Connaissances, attitudes et pratiques du personnel soignant du CHU du Point G sur les hépatites
virales B et C.

Tableau XXXV: Répartition du personnel soignant du CHU du Point G selon que la


vaccination contre l’HVB est complète ou non.

Vaccination complète Effectif Fréquence (%)


Oui 120 34,3
Non 93 26,6
Pas vacciné 137 39,1
Total 350 100

Trente quatre virgule trois pour cent du personnel avaient effectué une vaccination complète.

Tableau XXXVI: Répartition du personnel soignant du CHU du Point G selon le motif de


non vaccination contre l’HVB.

Motif de non vaccination


Effectif Fréquence (%)
contre l’HVB
Manque d'information 60 26,1

Coût+manque d’information 41 17,8

Pas de rappel 41 17,8

Coût 39 17,0

Négligence 38 16,5

Peur 11 4,8

Total 230 100

Vingt et six virgule un pour cent du personnel n’étaient pas vaccinés parce qu’ils manquaient
d’information.

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virales B et C.

Tableau XXXVII : Répartition du personnel soignant du CHU du Point G selon les gestes
effectués au moment des soins.

Gestes effectués Effectif Fréquence (%)


Oui Non Oui Non
Lavage des
mains 266 84 76 24

Port des gants 333 17 95,1 4,9

Port de masque 128 222 36,57 63,43

Port des lunettes 75 275 21,43 78,57


de protection
Non 114 236 32,57 67,43
récapuchonnage
des aiguilles

Jet des aiguilles 328 22 93,71 6,29


dans la boîte de
sécurité

Deux cent soixante six personnels se lavaient les mains au moment des soins, soit 76% et
333 personnels portaient des gants, soit 95,1%.

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Connaissances, attitudes et pratiques du personnel soignant du CHU du Point G sur les hépatites
virales B et C.

Tableau XXXVIII : Répartition du personnel soignant du CHU du Point G selon les raisons
de la non utilisation des moyens de protection au moment de l’administration des soins.

Non utilisation des moyens de Effectif Fréquence (%)


protection
Non lavage des mains (n=84)
Pas de lavabo 9 10,7

Ne voit pas l’utilité 23 27,4

Négligence 52 61,9

Non port des gants (n=17)


Ne voit pas l’utilité 4 17,6

Indisponible 13 70,6
Non port de masque (n= 222)
Ne voit pas l’utilité 6 2,7

Absence 216 97,3


Non port des lunettes de
protection (n=275)
Ne voit pas l’utilité 5 1,8

Absence 270 98,2

Recapuchonnage des aiguilles


(n=236)
Ignorance 62 54,4

Ne manipule pas les 37 23,7


aiguilles

Ne voit pas l’utilité 16 14

Routine 9 7,9

Non utilisation des boîtes de


sécurité (n= 22)
Ne voit pas l’utilité 8 36,4
Indisponibilité 14 63,6

Certains personnels ne se lavaient pas les mains pour des raisons suivantes : ne voit pas
d’utilité 52%, par négligence 23% ; d’autres ne portaient pas de gants pour des raisons
suivantes : indisponibilité 70,6%, ne voit pas d’utilité 17,6%. Le non port de masque et de

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Connaissances, attitudes et pratiques du personnel soignant du CHU du Point G sur les hépatites
virales B et C.

lunettes de protection étaient majoritairement dus à leur absence avec des fréquences
respectives de 97,3% et 98,2%. Certains ré capuchonnaient les seringues après usage et 54,4%
le faisaient par ignorance. D’autres répondants n’utilisaient pas les boîtes de sécurité du fait
de leur non disponibilité 63,6% et parce qu’ils ne voyaient pas leur utilité 36,4%.

Tableau XXXIX: Répartition du personnel soignant du CHU du Point G selon la


connaissance du statut sérologique du conjoint.

Statut sérologique du
Effectif Fréquence (%)
conjoint
Oui 138 39,5
Non 178 51
Je n'en ai pas 34 9,5
Total 350 100

Cent soixante dix huit personnels soignants ne connaissaient pas le statut sérologique de leur
conjoint, soit 51%.

Tableau XXXX: Répartition du personnel soignant du CHU du Point G selon la


connaissance du statut sérologique de leurs enfants.

Statut sérologique des


Effectif Fréquence (%)
enfants

Oui 91 26

Non 180 51,4

Je n’en ai pas 79 22,6

Total 350 100

Vingt six pour cent du personnel connaissaient le statut sérologique de leurs enfants.

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Connaissances, attitudes et pratiques du personnel soignant du CHU du Point G sur les hépatites
virales B et C.

6. COMMENTAIRES ET DISCUSSION.

Notre travail a consisté en une enquête auprès du personnel soignant sur une période de deux
mois allant du 1er Juin au 1er Août 2014. Il avait pour but de décrire les connaissances, les
attitudes et les pratiques du personnel soignant du CHU du Point G sur les hépatites virales B
et C. Il a permis de nous renseigner sur le niveau de connaissance du personnel soignant sur
les hépatites virales B et C, de déterminer les facteurs de risque d’exposition du personnel et
de décrire l’attitude et la pratique du personnel soignant du CHU du Point G face aux mesures
de prévention des HVB et C.

Cependant, ce travail a relevé l’existence de quelques difficultés qui étaient entre autres :

- La réticence de certains agents de santé (n =28) à participer à l’enquête sans motifs pour
certains et l’absence de rémunération pour d’autres.

- La difficulté pour d’autres personnes à parler la langue française, ce qui nécessitait


l’utilisation d’interprète qui pouvait ne pas traduire exactement ce qui était dit par
l’interviewé.

- Le manque de temps pour certains à répondre à notre questionnaire.

1) Caractéristiques épidémiologiques.

1.1) L’âge : les tranches d’âge de 35 à 39 ans et 40 à 44 ans étaient les plus représentées soit
20% du personnel pour chaque tranche. Nos résultats sont proches de ceux de Diallo [6] où la
tranche d’âge la plus représentée était de 30-39 ans soit 70,3% de son échantillon.

1.2) Le sexe : le sexe masculin a représenté 69,1% ce qui est semblable à l’étude de Diallo
qui avait obtenu également une prédominance masculine à 71,6%.

1.3) Caractéristiques de la population.

Ont été inclus dans notre étude 350 personnes soit 54,01% de l’ensemble du personnel
soignant du CHU du Point G toutes catégories confondues.

La catégorie 3 (techniciens supérieurs de santé, techniciens de santé, assistants médicaux,


sages femmes, infirmières obstétriciennes) était la plus représentée avec 37%. Agbogla [52]
avait aussi rapporté la prédominance de cette catégorie (38,4%) dans son étude.

2) Connaissances de l’HVB.

Dans notre étude, la majorité du personnel (82%) avait entendu parler de l’HVB et 75,44% de
l’échantillon avait cité le virus comme agent causal. Nos résultats sont comparables à ceux
obtenus par Diallo [6], chez qui 100% des personnes avaient entendus parler de l’HVB et
89,2% avaient cité le virus comme agent causal.

Les trois principales voies de transmission de l’HVB (sanguine-sexuelle-mère enfant) étaient


évoquées par 38,57% des personnes. La transmission par voie sanguine seule a été citée par

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Connaissances, attitudes et pratiques du personnel soignant du CHU du Point G sur les hépatites
virales B et C.

10% de notre échantillon. Ces résultats sont différents de ceux obtenus par Diallo [6] chez
qui le personnel (83,8%) avait cité comme principale voie de transmission la voie sanguine et
le trio sanguine-sexuelle-mère enfant était cité par 25,7% du personnel.

La cirrhose et le cancer étaient les complications les plus citées soit 33,7% ; par contre, Diallo
[6] avait trouvé dans son étude, comme principale complication citée la cirrhose à 63,5%.

Le moyen de prévention le plus cité par le personnel était la vaccination soit 80,3%, suivi de
usage unique du petit matériel soit 57,2% du personnel et enfin la stérilisation du matériel soit
53,2%. A noter également que 19,7% du personnel ne connaissaient aucun moyen de
prévention de l’HVB.

Dans l’étude de Diallo, la vaccination venait au premier plan comme moyen de prévention le
plus cité par le personnel (75,7%), suivi de la stérilisation du matériel (48,6%) et de
l’utilisation du petit matériel à usage unique (36,7%).

Dans notre série, 51,43% considéraient l’HVB comme étant une maladie très grave et 2
personnels ont mentionné qu’elle n’était pas du tout grave soit 0,57%.

Le programme de prévention de l’HVB au sein du CHU était connu par 40,86% du personnel
tandis que 34,6% déclaraient connaître l’existence d’un programme national de lutte contre
l’HVB. Que ce soit pour la prévention de l’HVB au sein du CHU comme pour le programme
national de lutte, 23,7% du personnel mentionnaient les affiches comme étant le canal de
communication le plus utilisé tandis que 65,4% du personnel ne connaissaient pas du tout le
canal utilisé pour informer sur la prévention de l’HVB.

3) Connaissances de l’HVC.

Dans notre étude, 69,9% du personnel avaient entendu parler de l’HVC et 66% du personnel
ont mentionné le virus comme agent causal.

31,7% du personnel soignant ont mentionné comme principales voies de transmission du


VHC la voie sanguine, sexuelle et la transmission mère- enfant et 32% n’avaient mentionné
aucun mode de transmission.

Concernant les complications de l’HVC, hépatite chronique, cirrhose et cancer étaient les
plus évoquées par le personnel soit 37,7% et 33,4% ne connaissaient aucune complication.

L’IEC, l’usage unique du matériel et la stérilisation du matériel étaient les moyens de


prévention les plus cités par 32,28% du personnel et 33,14% n’avaient mentionné aucun
moyen de prévention.

L’HVC était considérée comme une maladie très grave par 42,3% du personnel et 2,6% ont
mentionné qu’elle n’était pas grave du tout.

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Connaissances, attitudes et pratiques du personnel soignant du CHU du Point G sur les hépatites
virales B et C.

Le personnel soignant qui avait déjà réalisé un test sanguin pour l’HVC représentait 52,9% et
16,6% du personnel avaient réalisé ce test dans un contexte de bilan de santé ; 63,14% du
personnel n’avaient pas réalisé de test sanguin pour l’HVC.

Parmi le personnel qui avait réalisé un test sanguin pour l’HVC, 2% avaient un résultat positif
et parmi ces derniers, 1,7% étaient sous traitement.

Dans notre étude, 32,86% du personnel savaient qu’il n’existe pas un programme national de
lutte contre l’HVC.

4) Activités professionnelles et facteurs de risques d’exposition aux HVB et C.

Dans notre étude, 81,7% de notre échantillon réalisaient les injections, les prélèvements
sanguins et les manipulations des dérivés biologiques parmi lesquels 47,4% réalisaient plus de
dix par semaine.

Nos résultats sont semblables à ceux de Diallo qui avait obtenu 85,5% des personnes ayant
réalisé des injections, des prélèvements de sang et manipulation des dérivés biologiques parmi
lesquels 68,9% faisaient moins de dix par semaine.

Dans notre étude, les interventions chirurgicales étaient pratiquées par 15,4% du personnel
soignant parmi lesquels 10,8% réalisaient plus de dix interventions par mois, ce qui est
différent des résultats obtenus par Diallo dans son étude où 74,3% du personnel faisaient des
interventions chirurgicales dont 60,8% étaient concernés par moins de dix interventions par
mois.

Ces résultats sont différents de ceux obtenus dans l’étude de Dakar qui portait sur les
connaissances, attitudes et pratiques des personnels soignants des hôpitaux de Dakar vis-à-vis
de l’hépatite virale B [53], étude dans laquelle environ 68% du personnel soignant faisaient
des injections ou prélèvements avec une moyenne de 41 par semaine et 37% réalisaient des
interventions chirurgicales avec une moyenne de 14 par semaine.

Dans notre étude 42,9% de l’échantillon affirmaient avoir eu au moins un contact accidentel
avec le sang et parmi eux, 9,7% n’avaient rien fait après cet accident.

Ce résultat est comparable à celui de Diallo qui avait obtenu 41,8% du personnel qui
affirmaient avoir eu un contact accidentel avec le sang parmi lesquels 21,4% n’avaient rien
fait après cet incident ; et à celui de l’étude de Dakar [53] dans laquelle environ 45% de
l’échantillon avaient eu au moins un contact accidentel avec le sang.

Dans notre étude, le mécanisme de survenue du contact accidentel avec le sang ou dérivés
biologiques par projection sur les muqueuses a été évoqué par 31,52 % du personnel pour une

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Connaissances, attitudes et pratiques du personnel soignant du CHU du Point G sur les hépatites
virales B et C.

seule fois et 68,48% pour plus d’une fois ; Diallo avait retrouvé 55,6% pour une fois et
44,4% pour plus d’une fois.

5) Attitudes et pratiques face aux risques des HVB et C.

Dans notre étude, 213 personnels soignants soit 60% étaient vaccinés contre l’HVB et 40%
n’avaient reçu aucune dose de vaccin. Parmi les 213 vaccinés, 120 avaient reçu les trois doses
de vaccin soit 34,3%. Ces résultats sont inférieurs à ceux obtenus par Diallo chez qui 37,8%
du personnel avaient reçu une vaccination complète et 46% du personnel n’avaient reçu
aucune dose de vaccin.

Dans une étude française qui portait sur la vaccination de 376 agents sociaux sanitaires de la
ville de Lyon [54], le taux de couverture vaccinal était de 88,3% ; la même étude rapportait un
taux de couverture vaccinal de 94% chez le personnel soignant.

Dans notre série, le personnel qui n’était pas vacciné ou qui avait reçu une vaccination
incomplète avait évoqué comme raison principale le manque d’informations soit 26,1% et
le coût élevé soit 17,8% du personnel.

Ces résultats sont inférieurs à ceux obtenus par Diallo dans son étude où la principale raison
émise était le manque d’information chez 43,5% du personnel et le coût élevé par 26% du
personnel.

Dans notre étude, en dehors du port de masque qui n’était pas pratiqué par 63,43% du
personnel et du port des lunettes de protection qui n’était pas effectué par 78,57% du
personnel, les autres mesures de prévention au moment des soins étaient respectées : il
s’agissait du lavage des mains 76% du personnel, port des gants 95,1% du personnel, non
récapuchonnage des aiguilles 32,57% du personnel, l’utilisation des boîtes de sécurité 93,71%
du personnel. La principale raison évoquée pour le non respect de ces mesures (port de
masque et lunettes de protection) était leur absence au niveau de la structure hospitalière avec
respectivement 97,3% et 98,2%.

Les personnels qui ne se lavaient pas toujours les mains le faisaient par négligence soit 61,9%.
Pour ceux qui récapuchonnaient les aiguilles après usage, 54,4% le faisaient par ignorance.

Le personnel 63,6% qui n’utilisait pas les boîtes de sécurité avait émis comme raison la non
disponibilité de celles-ci dans la structure hospitalière.

Thèse de médecine YOUMBI NJANGUE Alix Chimène


Connaissances, attitudes et pratiques du personnel soignant du CHU du Point G sur les hépatites
virales B et C.

Dans l’étude de Diallo, ceux qui mettaient en pratique les précautions universelles face aux
risques d’exposition au sang représentaient respectivement pour le port de masque 3%, le
port des lunettes de protection 1,5%, le lavage des mains 97%, le non récapuchonnage des
aiguilles 71,6%. Ceux qui ne portaient pas de gants, de masques, de lunettes de protection et
qui n’utilisaient pas les conteneurs le faisaient parce que ces matériels n’étaient pas toujours
disponibles.

Thèse de médecine YOUMBI NJANGUE Alix Chimène


Connaissances, attitudes et pratiques du personnel soignant du CHU du Point G sur les hépatites
virales B et C.

CONCLUSION.

Les hépatites virales B et C restent encore de nos jours peu connus par certains personnels
soignants du CHU du Point G. Néanmoins, l’HVB est plus connue par le personnel soignant
que l’HVC. Une proportion du personnel n’a aucune notion sur les hépatites B et C et n’a
jamais été vacciné contre l’HVB. Les gestes de prévention au moment de l’administration des
soins ne sont pas totalement observés par le personnel et le matériel nécessaire à la prévention
des accidents d’exposition au sang demeurent encore insuffisants.

Le personnel soignant présente encore un très grand risque d’exposition. Le mécanisme le


plus fréquent de contact accidentel avec le sang et les dérivés biologiques étaient la projection
sur les muqueuses. La majorité du personnel soignant récapuchonne encore les aiguilles après
usage et la plupart d’entre eux ignorent que c’est un geste à risque. Certains personnels
soignants ne font rien après un contact accidentel avec le sang. Les connaissances attitudes et
pratiques du personnel soignant du CHU du Point G sont insatisfaisantes et plusieurs
personnels soignants ont reconnu qu’il n’existe pas de programme national de prévention des
hépatites virales B et C.

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Connaissances, attitudes et pratiques du personnel soignant du CHU du Point G sur les hépatites
virales B et C.

RECOMMANDATIONS.

Au vue de nos résultats, nous formulons les recommandations suivantes :

1.) Aux autorités de la santé.

- Mettre en place un programme national de lutte contre les hépatites virales B et C.

- Informer, sensibiliser et éduquer le personnel soignant sur les hépatites virales B et C.

- Améliorer le plateau technique du personnel soignant.

- Assurer la disponibilité permanente du matériel de protection lors des soins.

- Rendre disponible dans toutes les unités de soins l’algorithme de prise en charge des AES.

- Vacciner ou compléter la vaccination de tout le personnel soignant du CHU du Point G et


assurer un bon suivi de cette vaccination.

- Organiser les études du même genre dans toutes les autres structures sanitaires du Mali ainsi
que des séances de formation et d’information sur les hépatites virales B et C.

2.) Au personnel soignant.

- Prendre conscience des différents risques encourus lors de l’administration des soins.

- Respecter systématiquement les précautions standards d’hygiène et de protection au moment


de l’administration des soins : le lavage des mains, le port des gants, le port de masque, le port
des lunettes de protection, le non récapuchonnage des aiguilles, le jet des aiguilles usagées
dans les boîtes de sécurité.

- Appliquer scrupuleusement l’algorithme ou protocole à suivre en cas d’AES.

- Ne pas recapuchonner les aiguilles et utiliser systématiquement les boites de sécurité

Thèse de médecine YOUMBI NJANGUE Alix Chimène


Connaissances, attitudes et pratiques du personnel soignant du CHU du Point G sur les hépatites
virales B et C.

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Connaissances, attitudes et pratiques du personnel soignant du CHU du Point G sur les hépatites
virales B et C.

FICHE D'ENQUETE.
Numéro de la fiche :

Age :

Sexe : F □ M □

Nationalité :

Niveau d’étude : Primaire □ Moyen □ Secondaire □ Supérieur □ Autres □

Si autres, préciser

Catégorie : Médecin □ Infirmier d’état □ Sage femme □ Aide infirmier □


Internes □ Infirmier breveté □ Technicien de surface □ Autres □

Si autres, préciser

Depuis quand travaillez-vous à l’hôpital ?

Connaissances sur l'hépatite B


Cocher la ou les bonnes réponses.

1) Connaissez-vous l'hépatite B?

Oui □ Non □

2) Quel est l'agent responsable de l'hépatite B?

virus □ bactérie □ parasite □ autres □

si autre, préciser

3) Connaissez-vous les modes de transmission de l’hépatite B ?

Oui □ Non □

si oui,

4) Quels sont les modes de transmission de l’hépatite B ?

Sanguine □ mère-enfant □ sexuelle □ Autres □

si autres, préciser

5) Connaissez-vous les complications de l'hépatite B?

Oui □ Non □

si oui,

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Connaissances, attitudes et pratiques du personnel soignant du CHU du Point G sur les hépatites
virales B et C.

6) Quelles sont les complications de l'hépatite B?

Fibrose □ cirrhose □ CPF □ autres □

CPF : Cancer Primitif du Foie (carcinome hépatocellulaire)

si autres, préciser

7) Connaissez-vous les moyens pour prévenir l'hépatite B?

Oui □ Non □

si oui,

8) Quels sont les moyens pour prévenir l'hépatite B?

vaccination □ IEC □ usage unique du petit matériel □ stérilisation du matériel □ Rapports sexuels
protégés □ autres □

IEC : Information Education Communication

si autres, préciser

9) A quelle catégorie de maladie classez-vous l’hépatite B ?

Maladie très grave □ Maladie grave □ Maladie pas grave □

10) Existe t-il au CHU point G des consignes de prévention de l'hépatite B?

Oui □ Non □ Ne sait pas □

11) Existe-t-il un programme national de lutte contre l’hépatite virale B ?

Oui □ Non □ Ne sait pas □

12) Sous quelles formes sont ces consignes ou ce programme de prévention de l'hépatite B?

Formation □ affiches □ autres □

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Connaissances, attitudes et pratiques du personnel soignant du CHU du Point G sur les hépatites
virales B et C.

Connaissances sur l’hépatite C


1) Connaissez-vous l'hépatite C?

Oui □ Non □

si oui,

2) Quel est l'agent responsable de l'hépatite C

Virus □ Bactérie □ Parasite □ Autres □

si autres, préciser

3) Connaissez-vous les modes de transmission de l'hépatite C?

Oui □ Non □

si oui,

4) Quels sont ces modes de transmission?

Sanguine □ Sexuelle □ Mère-enfant □ Autres □

si autres, préciser

5) Connaissez-vous les complications de l’hépatite C ?

Oui □ Non □

Si oui,

6) Quelles sont les complications possibles de l’hépatite C ?

Hépatite chronique □ cirrhose □ CPF □ autres □

si autres, préciser

7) Connaissez-vous les moyens pour prévenir l'hépatite C?

Oui □ Non □

si oui,

8) Quels sont ces moyens de prévention

IEC □ Usage unique du petit matériel □ Stérilisation du matériel □ Vaccination □

Rapports sexuels protégés □ Autres □

si autres, préciser

9) A quelle catégorie de maladie classez-vous l’hépatite C ?

Thèse de médecine YOUMBI NJANGUE Alix Chimène


Connaissances, attitudes et pratiques du personnel soignant du CHU du Point G sur les hépatites
virales B et C.

Maladie très grave □ Maladie grave □ Maladie pas grave □

10) Avez-vous déjà fait un test sanguin pour l'hépatite C?

Oui □ Non □

si oui,

11) Dans quel contexte?

Don de sang □ Bilan de santé □ Autres □

si autres, préciser

12) Quel était votre résultat concernant l'anticorps VHC ?

Positif □ Négatif □ Ne sait pas □

si positif, quel est votre schéma de prise en charge ?

Traitement en cours □ Suivi(e) sans traitement □ N’a rien fait □

13) Connaissez-vous les complications évolutives de l’hépatite C ?

Oui □ Non □

Si oui, que sont-elles ?

fibrose □ cirrhose □ CPF □ autres □

CPF : Cancer Primitif du Foie (Carcinome hépatocellulaire)

si autres, préciser

14) Existe-t-il un programme national de lutte contre l’hépatite C ?

Oui □ Non □ Ne sait pas □

Si oui,

15) Sous quelles formes est ce programme national de lutte contre l’hépatite C ?

Formation □ affiches □ autres □

Attitudes et pratiques face aux risques de l’hépatite B et C


1) Etes-vous vaccinés contre l'hépatite B?

Oui □ Non □

si oui,

- depuis combien de temps ? □

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Connaissances, attitudes et pratiques du personnel soignant du CHU du Point G sur les hépatites
virales B et C.

- votre vaccination est-elle complète ?

Oui □ Non □

Si non,

Pourquoi n'êtes vous pas vaccinés contre l'hépatite B?

Coût □ Manque d'informations □ Autres □

si autres, préciser

2) Voudriez-vous être vaccinés contre l'hépatite B?

Oui □ Non □

3) Faites-vous des injections, des prélèvements de sang ou des manipulations des dérivés
biologiques ?

Oui □ Non □

si oui,

4) Combien d'injections, de prélèvements, de manipulation de sang ou des dérivés biologiques


faites-vous par semaine?

Plus de 10 □ Moins de 10 □

5) Faites-vous des interventions chirurgicales

Oui □ Non □

si oui,

6) Combien d'interventions chirurgicales faites-vous par mois ?

Plus de 10 □ Moins de 10 □

7) Effectuez-vous toujours ces gestes avant chaque injection, prélèvement ou intervention


chirurgicale?

- Le lavage des mains

Oui □ Non □

- Le port des gants

Oui □ Non □

- Le port de masque

Oui □ Non □

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Connaissances, attitudes et pratiques du personnel soignant du CHU du Point G sur les hépatites
virales B et C.

- Le port des lunettes de protection

Oui □ Non □

- Le non récapuchonnage des aiguilles usées après usage

Oui □ Non □

- Le jet des aiguilles usées dans une boîte de sécurité ou dans un conteneur

Oui □ Non □

8) Pourquoi ne respectez-vous pas les pratiques préventives suivantes?

- Le lavage des mains

Pas de lavabo □ Ne voit pas l’utilité □ Négligence □ Autres □

si autres, préciser

- Le port des gants

Indisponible □ Ne voit pas l'utilité □ Autres □

si autres, préciser

- Le port de masque

Absence □ Ne voit pas l'utilité □ Autres □

si autres, préciser

- Le port des lunettes de protection

Absence □ Ne voit pas l'utilité □ Autres □

si autres, préciser

- Le non récapuchonnage des aiguilles après usage

Routine □ Ne voit pas l'utilité □ Autres □

si autres, préciser

- Le jet des aiguilles usées dans une boîte de sécurité ou dans un conteneur

Indisponible □ Ne voit pas l'utilité □ Autres □

si autres, préciser

9) Dans votre pratique professionnelle au CHU point G, avez-vous déjà eu un contact accidentel avec
le sang?

Thèse de médecine YOUMBI NJANGUE Alix Chimène


Connaissances, attitudes et pratiques du personnel soignant du CHU du Point G sur les hépatites
virales B et C.

Oui □ Non □

si oui,

10) Combien de fois avez-vous eu un contact accidentel avec le sang par

- Coupure

Une fois □ Plus d'une fois □

- Piqûre

Une fois □ Plus d'une fois □

- Projection sur les muqueuses (yeux, nez, bouche)

Une fois □ Plus d'une fois □

- Contact avec une plaie

Une fois □ Plus d'une fois □

11) Qu’avez-vous fait après cet incident ?

Rien □ J’ai informé mes supérieurs □ J’ai consigné dans un registre □ Autres □

si autres, préciser

1) Avez-vous déjà subit un examen endoscopique ?

Oui □ Non □

2) Avez-vous déjà été exposés accidentellement au cours de cet examen au sang ou à une sécrétion
biologique ?

Oui □ Non □

3) Qu’avez-vous fait après cet incident ?

Rien □ J’ai informé mes supérieurs □ J’ai consigné dans un registre □ Autres □

4) Connaissez-vous le statut sérologique de votre conjoint ?

Oui □ Non □ Je n’en ai pas □

Si oui,

5) Quel est le résultat

Positif □ Négatif □

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Connaissances, attitudes et pratiques du personnel soignant du CHU du Point G sur les hépatites
virales B et C.

6) Avez-vous des enfants ?

Oui □ Non □

Si oui,

7) Connaissez-vous leur statut sérologique ?

Oui □ Non □

8) Quel est le résultat ?

Positif □ Négatif □

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Connaissances, attitudes et pratiques du personnel soignant du CHU du Point G sur les hépatites
virales B et C.

FICHE SIGNALETIQUE

Noms : YOUMBI NJANGUE


Prénoms : Alix Chimène

Titre de la Thèse : Connaissances, attitudes et pratiques du personnel soignant du CHU du Point G


sur les hépatites virales B et C.

Année Universitaire : 2013 - 2014

Pays d’origine : Cameroun

Lieu de Dépôt : Bibliothèque de la Faculté de Médecine, et d’Odontostomatologie.

Secteur d’intérêt : santé publique

Résumé :

Notre étude avait pour but de décrire les connaissances, attitudes et pratiques du personnel soignant
du CHU du Point G sur les hépatites virales B et C. C’était une étude descriptive transversale en
prospective qui s’est déroulée sur une période de deux mois allant du 1er Juin au 1er Août 2014 axée
sur 350 personnels soignants du CHU du Point G toutes catégories confondues.

Il en ressort de cette étude que la catégorie 3 (techniciens supérieurs de la santé, techniciens de


santé, sages femmes) était la plus représentée avec 37% de l’échantillon ; 82% de tout le personnel
connaissaient l’HVB et 69,9% connaissaient l’HVC. 94,8% du personnel connaissaient au moins une
complication de l’HVB et 95,5% de l’échantillon connaissaient au moins une complication de l’HVC.
Les trois principales voies de transmission (sanguine-sexuelle-mère enfant) étaient citées par 48,04%
du personnel ce qui correspondait à 46,63% pour l’HVC. Concernant l’HVB, 35,82% du personnel ont
évoqué les trois principales complications qui sont la fibrose, la cirrhose et le cancer ; alors que pour
l’HVC, 56,6% de l’échantillon ont évoqué les trois principales complications qui sont l’hépatite
chronique, la cirrhose et le cancer. La vaccination était le moyen de prévention le plus cité par 80,3%
du personnel concernant l’HVB et pour l’HVC, 48,3% du personnel ont le plus cité l’IEC, l’usage
unique du petit matériel et la stérilisation du matériel. Une proportion de 60% du personnel étaient
vaccinés contre l’HVB ; 43,6% d’entre eux avaient une vaccination incomplète ; 26,1% n’étaient pas
vacciné parce qu’ils manquaient d’information et 17,8% parce que le vaccin coûte cher.

Dans notre étude, 61,9% du personnel ne se lavaient pas les mains par négligence, 70,6% ne
portaient pas de gants parce que ceux-ci étaient indisponibles, 54,4% récapuchonnaient les aiguilles
par ignorance. 42,9% du personnel avaient déjà été victimes d’un contact accidentel avec le sang ; et
ce par projection sur les muqueuses chez 38,33% du personnel. Et 22,7% du personnel victime d’un
contact avec le sang n’avaient pris aucune mesure.

Mots-clés : Hépatites virales B et C, personnel soignant, connaissances, attitudes et pratiques.

Thèse de médecine YOUMBI NJANGUE Alix Chimène


Connaissances, attitudes et pratiques du personnel soignant du CHU du Point G sur les hépatites
virales B et C.

SERMENT D’HIPPOCRATE

En présence des maîtres de cette faculté, de mes chers condisciples, devant l’effigie
d’Hippocrate, je jure au nom de l’être suprême d’être fidèle aux lois de l’honneur et de la
probité dans l’exercice de la médecine.

Je donnerai mes soins gratuits à l’indigent et n’exigerai jamais un salaire au dessus de mon
travail, je ne participerai à aucun partage clandestin d’honoraires.

Admise à l’intérieur des maisons, mes yeux ne verront pas ce qui s’y passe, ma langue taira
les secrets qui me seront confiés et mon état ne servira pas à corrompre les mœurs ni à
favoriser le crime.

Je ne permettrai pas que des considérations de religion, de nation, de race, de parti ou de


classe sociale viennent s’interposer entre mon devoir et mon patient.

Je garderai le respect absolu de la vie humaine dès la conception.

Même sous la menace, je n’admettrai pas de faire usage de mes connaissances médicales
contre les lois de l’humanité.

Respectueuse et reconnaissante envers mes maîtres, je rendrai à leurs enfants l’instruction que
j’ai reçue de leur père.

Que les hommes m’accordent leur estime si je suis fidèle à mes promesses.

Que je sois couverte d’opprobre et méprisée de mes confrères si j’y manque.

Je le jure.

Thèse de médecine YOUMBI NJANGUE Alix Chimène

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