Etude Épidémiologique, Clinique Et Anatomopathologique Des Tumeurs Malignes de La Vessie Dans Le Service D'urologie Du CHU Du Point G
Etude Épidémiologique, Clinique Et Anatomopathologique Des Tumeurs Malignes de La Vessie Dans Le Service D'urologie Du CHU Du Point G
Etude Épidémiologique, Clinique Et Anatomopathologique Des Tumeurs Malignes de La Vessie Dans Le Service D'urologie Du CHU Du Point G
Ministère deépidémiologique,
l’Enseignement clinique
Supérieur République
et anatomopathologique des tumeurs malignes du Mali
de la
vessie dans le service d’Urologie du CHU du Point G
et de la Recherche Scientifique Un Peuple- Un But -Une foi
Un homme de Dieu,
Un homme de foi,
Un homme noble,
Un modèle.
Très cher père, je ne peux compter le nombre de fois où tu as été là pour moi. Tu
m’as appris l’honnêteté, la vaillance, le travail dur et la discipline. Tu t’es
toujours battu de toutes tes forces afin de me donner les moyens de réaliser mes
rêves. Tu es le modèle même de ce qu’un père doit être pour son fils. Je suis fier
d’être ton fils et je me battrai toujours pour t’honorer.
Ma mère Marie-Christine
Un modèle.
Un homme de parole,
Un homme de principe,
Un modèle.
Tu es plus qu’un oncle, tu es un père pour moi. Tu as toujours été là pour moi, et
tu as guidé mes pas depuis l’obtention de mon diplôme de Baccalauréat. A
travers ce travail, je te communique tout mon respect et toute ma gratitude.
Tu es la prunelle de mes yeux. Depuis notre tendre enfance tu es pour moi une
sentinelle et un soutien. Ton amour et ton soutien resteront à jamais ma force et
mon rempart.
Vous êtes plus que des cousins, vous êtes des frères pour moi. Grâce à vous j’ai
appris le sens du devoir et des responsabilités. Vous êtes chers à mes yeux.
Dieu seul sait combien je te chéris dans mon cœur. Ton affection et ton soutien
me remplissent de courage et de force. A travers ce travail, je te remercie d’être
toujours là pour moi.
C’est un honneur pour moi de faire partie de cette grande famille qui est pour
moi un soutien, une protection et une énorme source d’encouragement. A travers
ce travail, je vous remercie pour tout ce que vous faites de moi et pour moi.
REMERCIEMENTS
J’adresse mes sincères remerciements à :
La famille EDOGUE
Merci de m’avoir accepté comme votre propre fils, pour votre générosité, vos
conseils et pour votre soutien pendant ces dernières années. Puisse Dieu vous le
rendre au centuple.
Dr Yolande NANA
Grâce à vous, j’ai bénéficié d’un bon environnement spirituel et acquis une
certaine maturité. Vos conseils, vos enseignements, vos prières et vos
encouragements m’ont façonné et accompagné durant tout mon cursus.
Merci d’avoir été une famille pour moi et de m’avoir aidé à m’intégrer dans ce
pays qu’est le Mali et dans cette Faculté (F.M.O.S). Je ne vous oublierai jamais.
Nous n’avons peut-être pas le même nom de famille, mais ‹‹ c’est le même sang
qui circule dans nos veines ››. Merci pour tout ce que vous avez fait pour moi ; à
jamais je vous chéris dans mon cœur.
Mes sincères remerciements pour vos prières et pour votre soutien. Vous êtes
mon courage et ma force : Dieu vous le rendra au centuple.
Merci pour avoir été des grand-frères pour moi. Votre amour, vos conseils, vos
prières et votre affection me marqueront à jamais.
Ma vie n’aurait certainement pas été la même sans vous. Nos commentaires, nos
joies, nos galères, nos disputes, nos plaisanteries et tout ce que nous avons
traversé ensemble me remplissent de bons souvenirs. Merci pour tous ces bons
moments.
Mes chers voisins : Monsieur SOUL, son épouse et leurs enfants, Gallo
CISSE, Danielle FENEUKAMI, Mohammed "the BIG", Prince
Une cour vivante et riche en solidarité ; tel est le souvenir que je garde de vous.
Merci infiniment pour votre soutien.
Dr Bourama COULIBALY
Spécialiste en Anatomie et Cytologie Pathologiques ;
Maître assistant à la Faculté de Médecine et d’Odontostomatologie
(F.M.O.S) de l’Université des Sciences, des Techniques et des
Technologies de Bamako (l’U.S.T.T.B) ;
Praticien hospitalier au C.H.U du Point G ;
Ancien interne des hôpitaux de Bamako et de Kati ;
Secrétaire général adjoint de la Société Malienne de Pathologie
(S.M.P) ;
Collaborateur du registre national des cancers du Mali.
Cher Maître,
Vous nous avez fait un grand honneur en acceptant de codiriger cette thèse.
Votre apport est inestimable dans la réalisation de ce travail. La disponibilité, la
sympathie, l’humilité et la simplicité qui vous animent, font de vous une
personne exceptionnelle. Puisse ce travail être l’occasion pour nous de vous
exprimer notre profonde reconnaissance.
Cher Maître,
Vous nous avez fait l'honneur de nous confier le sujet de cette thèse et c’est un
privilège pour nous d’avoir travaillé sous votre direction sur ce sujet. C’est le
moment de vous rendre un hommage mérité. Si ce travail est une réussite, nous
le devons à votre compétence et à votre savoir-faire. Veuillez trouver ici, cher
Maître, l’expression de notre sincère gratitude et de notre profond respect.
SIGLES ET ABREVIATIONS
Cm : Centimètre
pH : potentiel d’Hydrogène
TDM : Tomodensitométrie
A. LA VESSIE ................................................................................................................................ 4
1. Définition :.................................................................................................................................. 4
2. Rappels : ..................................................................................................................................... 4
1. Définition :............................................................................................................................ 15
2. Epidémiologie : .................................................................................................................... 15
4. Diagnostic :........................................................................................................................... 20
4. Echantillonnage : ..................................................................................................................... 57
1.3 Anatomopathologie................................................................................................................ 70
2. Analyse bivariée....................................................................................................................... 73
2. Etude sociodémographique..................................................................................................... 77
REFERENCES .................................................................................................................................... 85
ANNEXES ............................................................................................................................................ 90
I. INTRODUCTION
Les tumeurs malignes de la vessie désignent toute prolifération cellulaire
excessive au sein de la vessie aboutissant à une masse tissulaire ressemblant plus
ou moins au tissu normal, échappant aux mécanismes de l’homéostasie, et ayant
tendance à persister et à croître.
Elles font partie des tumeurs de l’urothélium des voies urinaires décrites sous
diverses appellations : tumeurs urothéliales, excréto-urinaires,
paramalpighiennes et tumeurs à cellules transitionnelles [1].
De multiples facteurs de risque sont incriminés. Les plus importants d’entre eux
sont : la bilharziose urinaire, le tabagisme et l’exposition professionnelle [2].
En France, les cancers vésicaux constituent la 5ème cause de cancer avec environ
10 000 nouveaux cas invasifs par an et une mortalité significative, soit 4 000
décès par an. Ils représentent le second cancer urologique après celui de la
prostate [3]. On note une forte prédominance masculine avec un sex-ratio H/F
égal à 4 ; l’âge moyen au diagnostic est de 65 ans [3].
En Afrique, les cancers vésicaux enregistrent les incidences les plus élevées en
Egypte où ils occupent le premier rang des cancers et représentent 11% de tous
les cancers. L’âge moyen de survenue des tumeurs vésicales en Afrique est de
45 ans [4].
L’âge de survenue des cancers vésicaux est compris entre 60 et 70 ans, soit un
âge moyen de 65 ans [3].
Beaucoup d’études ont été réalisées sur les tumeurs malignes de la vessie, mais
peu d’entre elles traitaient à la fois des aspects épidémiologiques, cliniques et
anatomopathologiques d’où l’intérêt de notre étude.
OBJECTIFS :
Objectif général
Etudier les aspects épidémiologiques, cliniques et anatomopathologiques des
tumeurs malignes de la vessie dans le service d’Urologie du CHU du Point G.
Objectifs spécifiques
Déterminer la fréquence des tumeurs malignes de la vessie dans le service.
Décrire les caractères socio-démographiques des patients.
Déterminer les facteurs de risque.
Décrire la symptomatologie clinique des tumeurs malignes de la vessie.
Identifier les aspects macroscopiques et microscopiques des tumeurs
malignes de la vessie.
II. GENERALITES
A. LA VESSIE
1. Définition :
La vessie est un organe musculo-membraneux de forme sphérique situé en
position rétro péritonéale, dans lequel l’urine qui s’écoule par les uretères
s’accumule et séjourne dans l’intervalle des mictions [8].
2. Rappels :
2.1. Anatomie de la vessie :
2.1.1 Situation
- Chez l’adulte [9] :
Elle repose sur la prostate qui la sépare du plancher pelvien. Elle répond en bas
aux vésicules séminales et en arrière au rectum.
La vessie occupe une place plus haute dans la cavité abdominale. Elle s’enfonce
peu à peu dans la cavité pubienne.
2.1.2 Capacité
Haut
Gauche
On observe à la base, le col vésical qui est une région de partage entre la vessie
et l’urètre. Il constitue avec les orifices urétéraux en arrière et en dehors les trois
sommets du Trigone de Lieutaud [11].
2.1.6 Rapports
La face supérieure est en rapport avec le péritoine qui répond aux anses
grêles, au colon pelvien et chez la femme au corps de l’utérus en arrière [11].
La face antéro-inférieure répond : à la symphyse pubienne, au pubis, à la
partie antérieure de l’obturateur interne et des releveurs revêtus de leurs
aponévroses. Elle est séparée de ces éléments par l’aponévrose ombilico-
prévésicale, et en avant d’elle par l’espace celluleux de RETZIUS [11].
La face postéro-inférieure ou base :
Chez l’homme :
En bas, à la prostate à laquelle elle est unie de façon intime [11].
En arrière aux vésicules séminales obliques en bas, les uretères, les ampoules
des canaux déférents qui convergent en descendant vers la base de la prostate
[11].
Au-dessus, le péritoine tapisse la vessie, le fond des vésicules et décrit le cul-
de-sac de Douglas en se réfléchissant sur le rectum [11].
Chez la femme :
Dans son tiers supérieur au col de l’utérus dont elle est séparée par le tissu
cellulaire aisément clivable [11].
Dans son tiers inférieur au vagin, dont le clivage surtout en bas est difficile
[11].
A vessie pleine, les bords deviennent des faces qui, en se développant, attirent le
péritoine pelvien et s’en revêtent [11].
2. Fascia tranversalis 8. Muscle sphincter de l’urètre 14. Fascia rétro prostatique 19. Septum scrotal
4. Fascia ombilico-prévésical 10. Vessie 16. Centre tendineux du périnée et muscle recto urétral
6. Espace rétro pubien 12. Fascia rétro vésical 17. Muscle transverse profond
2.1.6 Vascularisation
Les artères
Elles naissent essentiellement de l’artère iliaque interne.
On distingue :
8. Artère vésicale antérieure 9. Prostate 10. Urètre 11. Lymphonoeud obturateur 12. Lymphonoeud
iliaque
13. Artère iliaque externe 14. Lymphonoeud intermédiaire 15. Artère iliaque interne 16. Nerf obturateur
17. Artère ombilicale 18. Lymphonoeud iliaque interne 19. Artère vésicale glutéale supérieure
21. Artère du conduit déférent 22. Artère glutéale inférieure 23. Artère vésicale inférieure
24. Artère rectale moyenne 25. Artère pudentale interne 26. Glandes séminales.
L’innervation parasympathique
Le centre sympathique médullaire se situe essentiellement au niveau des
métamères S2, S3 et S4. Les influx provenant de ce centre passent par le plexus
sacré puis par les nerfs érecteurs ; ensuite le plexus pelvi-viscéral [11,13].
L’innervation sympathique
Le centre médullaire du système sympathique vésical siège dans la colonne
intermédiolatéralis de la moelle au niveau des métamères D10 à L1. A partir de
cette colonne médullaire, les influx rejoignent les ganglions sympathiques
latéro-aortiques où s’effectuent la plupart des relais [11,13].
– La muqueuse
– La musculeuse (aussi appelée détrusor)
– L’adventice couvert par la séreuse à la partie supérieure de la vessie [14].
2.2.1 La muqueuse :
Il repose sur une membrane basale très mince qui recouvre le chorion ou lamina
propria. On décrit trois couches de cellules urothéliales :
Le col vésical est formé par la contribution du muscle lisse venant du trigone,
du détrusor et de l’urètre [14].
Elle est composée de tissu adipeux, elle couvre le plan musculaire et est
tapissée d’un revêtement mésothélial au niveau de la calotte vésicale.
2. Epidémiologie :
Les tumeurs malignes de la vessie occupent le deuxième rang en ordre de
fréquence parmi les tumeurs urologiques de l’homme [2].
Dans le monde les cancers de la vessie occupent le 11 ème rang des cancers
[15,16]. En 2000, on estime qu’il y a eu 336 000 nouveaux cas, soit 3,3% de
l’ensemble des cancers [14]. En 2002, 357 000 nouveaux cas ont été recensés
dans le monde ; cela représente une incidence de 10,1/100000 habitants chez
l’homme et 2,5/100000 habitants chez la femme [4].
En France, les cancers de la vessie représentent 10% des cancers chez l’homme
et 4% chez la femme. Ils constituent la 5ème cause de cancer (environ 10 000
nouveaux cas invasifs par an), associés à une mortalité significative (soit environ
4 000 décès par an dont 75% chez l’homme) et le 2 ème cancer urologique en
fréquence après le cancer de la prostate. L’âge de survenue est compris entre 60
et 70 ans avec une forte prédominance masculine (sex-ratio H/F =4) [3,18]. Son
incidence est en augmentation d’environ 1% par an, mais sa mortalité reste
stable chez l’homme et chez la femme [20].
En Belgique le cancer de la vessie est le 4ème cancer le plus fréquent (6,9%) avec
1 700 nouveaux cas diagnostiqués chaque année [1].
En Afrique les incidences les plus élevées sont enregistrées dans pays du
Maghreb et de l’Afrique l’Ouest [4,17].
En Egypte le cancer de la vessie se situe au 1er rang des cancers chez l’homme et
représente 11% de tous les cancers. Le taux de mortalité par cancer de la vessie
est trois fois plus élevé qu’en Europe et huit fois plus qu’en Amérique du Nord
en raison de la nature agressive du carcinome épidermoïde qui est très répandu
[4].
Au Sénégal les cancers de la vessie ont une incidence de 2,5% avec un âge
moyen de survenue de 45,5 ans et un sex-ratio H/F de 1,5 [22].
En Côte d’ivoire, au moins 4 cancers urinaires sur 5 sont des cancers vésicaux
[23].
3. Facteurs de risque :
Le tabac
Le rôle du tabac a été clairement établi dans la genèse des cancers vésicaux.
Cette relation est dose-dépendante et on estime que le tabac est responsable de
25 à 60% des tumeurs de la vessie dans les pays industrialisés [25].
La bilharziose urinaire
La bilharziose urinaire est une pathologie liée à l’eau. Selon l’OMS plus de 207
millions de personnes sont infectées dans le monde, parmi lesquels 85% vivent
en Afrique [17]. On estime que plus de 700 millions de personnes dans le monde
sont exposées à l’infestation dans 74 pays d’endémie [21,27]. Au Mali, des
études menées par l’INRSP estimaient à 2,5 millions le nombre de personnes
infestés par la bilharziose urinaire, c’est-à-dire un individu sur quatre [17].
L’irradiation pelvienne
Les femmes traitées par radiothérapie pour cancers gynécologiques ont un risque
de développer un cancer de la vessie 2 à 4 fois supérieur aux femmes traitées par
la chirurgie seule [17]. Ce risque est également augmenté pour les patients aux
antécédents d’irradiation pelvienne pour cancer du rectum ou de la prostate [17].
Enfin une tumeur maligne de la vessie peut se révéler lors des manifestations
métastatiques ou d’envahissement locorégional [33].
Les touchers pelviens (toucher rectal chez l’homme et toucher vaginal chez la
femme) combinés à la palpation hypogastrique sont systématiques [35]. Ils
recherchent une infiltration du plancher pelvien surtout lorsque la tumeur est de
siège trigonal avec un envahissement locorégional important [35].
b. Echographie vésicale
C’est l’examen de première intention devant les signes cliniques évocateurs du
fait de son caractère non invasif et de son coût [37]. Elle peut montrer la tumeur
endovésicale et évaluer son extension pariétale [37]. Elle est surtout bénéfique
c. Urographie intraveineuse
Elle permet d’apprécier le haut appareil urinaire, évaluer la fonction rénale, le
cystogramme [33]. Les images radiologiques sont les lacunes, les amputations
ou les deux associées [33]. Le cystogramme peut être normal surtout en cas de
petite tumeur [33].
L’examen cytologique est un examen simple, non invasif, rapide et peu coûteux
qui permet la détection de cellules tumorales desquamant dans les urines
Il se fait soit sur un prélèvement d’urine réalisé soit en milieu de jet (urine
mictionnelle) ou par cystoscopie, soit sur le liquide de lavage vésical (urines
recueillies après introduction d’une sonde et injection du sérum physiologique)
après centrifugation et coloration (par la méthode de May-Grünwald-Giemsa
et/ou Papanicolaou ou Harris Shorr) [40].
Les cellules basales sont plus petites cubiques avec un noyau central.
e.2.1 Macroscopie
Le siège de tumeurs vésicales est surtout le trigone vésical et le bas fond vésical
[17,32].
L’aspect macroscopique des tumeurs permet de les classer en trois (3) types
parfois associés [17,32] :
e.2.2 Microscopie
Plus le grade tumoral est élevé, plus on observe des composantes histologiques
particulières au plan architectural et/ou cytologique.
Ces cellules sont fréquemment entourées d’un espace clair artéfactuel réalisant
un aspect de pseudo emboles vasculaires.
Le carcinome sarcomatoïde
Le carcinome urothélial est parfois accompagné d’une composante
fusocellulaire. Celle-ci peut devenir prépondérante, voire presque exclusive ; ces
tumeurs sont alors appelées carcinomes sarcomatoïdes. Cette variété tumorale a
un mode de progression polypoïde, et est composée de cellules rondes, de
cellules pléomorphes et d’une prédominance de cellules fusiformes fortement
anisocaryocytaires. Ces cellules fusiformes sont disposées en faisceaux faisant
évoquer un léiomyosarcome ou un histiocytofibrome malin. Le diagnostic
reposera sur :
Il n’a toujours pas été possible d’établir un lien histogénétique entre ces deux
composantes. La composante fusiforme avec cellules géantes est interprétée de
façon variable par les auteurs. Les uns la considèrent comme une inflexion
sarcomatoïde du carcinome urothélial, les autres comme une forme de
stromaréaction. Par ailleurs, la nature exacte des cellules géantes reste l’objet de
discussions. Pour certains, elles représentent une stroma-réaction, alors que pour
d’autres, elles seraient d’authentiques cellules cancéreuses.
Leur présence signifie que le patient doit être surveillé car il présente un risque
accru de développer d’autres lésions de même type (récidive) et/ou des lésions
de plus haut grade.
Le carcinome in situ
La lésion est presque toujours multicentrique, atteignant le plus souvent la base
de la vessie et le trigone. Toute l’épaisseur montre une dysplasie marquée de
grade 3. Il n’y a pas d’invasion de la lamina propria. Les cellules qui composent
l’urothélium ont des noyaux volumineux, monstrueux, hyperchromatiques, avec
un rapport nucléo-cytoplasmique augmenté, il existe une perte de cohésion des
cellules tumorales entre elles et avec le chorion sous-jacent d’où la présence
fréquente de zones d’abrasion épithéliale.
Le carcinome épidermoïde :
Le carcinome épidermoïde survient le plus souvent dans un contexte
d’inflammation chronique, de lithiase, dans les diverticules, dans les vessies non
fonctionnelles ou chez les transplantés rénaux. Il peut être bien différencié,
moyennement différencié ou indifférencié, mature (présence d’amas de kératine,
de ponts intercellulaires visibles) ou immature (peu de signes de kératinisation).
Dans les 2/3 des cas, il infiltre au moins la musculeuse au moment du
diagnostic. L’invasion du tractus urinaire supérieur et de l’urètre prostatique
serait plus fréquente que pour le carcinome urothélial.
L’adénocarcinome « lieberkuhnien »
Histologiquement, l’adénocarcinome Lieberkuhnien de la vessie est semblable à
celui d’origine intestinale. Au pourtour de la tumeur peuvent être observées des
plages de métaplasie glandulaire, ou exceptionnellement des foyers
adénovilleux. La sécrétion du mucus est d’intensité variable, parfois très
abondante dans les adénocarcinomes colloïdes.
Parmi les cas rapportés de CPC vésical, plus de la moitié comportait, outre le
contingent à petites cellules, un contingent carcinomateux urothélial de haut
grade, ou plus rarement un contingent carcinomateux épidermoïde ou
glandulaire. Cela incite à penser que le CPC, comme les autres carcinomes
vésicaux dérive de l’urothélium.
2.1) Le rhambdomyosarcome
Elle se voit souvent chez les garçons, avec une atteinte fréquente de l’urètre
prostatique et c’est une tumeur agressive.
2.2) Le léiomyosarcome
Il est rare et se voit chez les patients âgés. C’est une tumeur qui peut être bien,
moyennement ou peu différenciée.
Grade histopathologique :
Pendant de longues années, la classification OMS 1973 de Mostofi
individualisant 3 groupes (Grade 1 à 3) a été la référence. De nouvelles
classifications ont été proposées à la fin des années 1990 (OMS/ISUP 1998 et
OMS 1999) [43]. La classification OMS 1999 correspondait à un mixte entre les
2 précédentes classifications OMS 1973 et OMS/ISUP 1998, d’où une certaine
confusion et un manque de reproductibilité [43].
Grade 2 : Atypies plus franches au sein de l’urothélium, les mitoses sont plus
diffuses dans les différentes couches, mais l’urothélium conserve un aspect
organisé.
Stade de la tumeur
Il correspond à la profondeur de la pénétration dans la paroi vésicale. On isole
essentiellement deux grands groupes de tumeurs vésicales selon le degré
d’infiltration de la paroi vésicale [17] :
M : Métastase
a. Bilan locorégional
L’examen clinique
- Recherche d’une infiltration du plancher vésical par le toucher rectal ;
- Examen des aires ganglionnaires à la recherche d’adénopathies ;
b. Bilan général
Il recherche des métastases au niveau des ganglions, l’os, les poumons et le foie.
La bilharziose urinaire ;
Les lithiases vésicales ;
L’adénome de la prostate ;
Les tumeurs digestives avec compression vésicales ;
Les diverticules vésicaux [1].
5. Evolution et pronostic
5.1 Tumeurs de vessie n’infiltrant pas le muscle (TVNIM) anciennement
appelés tumeurs superficielles :
Evolution :
Les TVNIM représentent 80% des tumeurs vésicales. Les deux éléments
évolutifs de ces tumeurs sont la récidive et la progression.
Malgré ce profil histologique très rassurant, plus de 60% de ces lésions peuvent
récidiver dans un délai variable (de quelques mois à plusieurs années) [43].
L’urothélium non tumoral serait, même dans ces tumeurs de bas grade, modifié
par l’exposition à des carcinogènes endo ou exogènes. A noter que 5 à 10% de
ces tumeurs de bas grade vont progresser vers une infiltration pariétale.
Ces progressions sont parfois très décalées dans le temps, et peuvent survenir
des années après l’émergence de la première tumeur ; c’est ce qui justifie un
suivi très prolongé de ces lésions malgré leur morphologie très variable.
Le carcinome in situ (pTis) est une lésion plane de grade 3 dont il existe deux
formes : la forme isolée représente moins de 5% de cas, alors que les autres sont
associées à des tumeurs urothéliales superficielles ou infiltrantes le plus souvent
de haut grade [43]. C’est une lésion à haut risque d’extension, qui diffuse à
l’urothélium, mais aussi de haut risque de progression.
Un CIS isolé ne progresse que dans 7% des cas, cependant, lorsqu’il est associé
à d’autres tumeurs vésicales, il devient un facteur de mauvais pronostic.
Pronostic
Les facteurs de pronostic des TVNIM sont [43] :
Les tumeurs infiltrantes représentent 20% des tumeurs vésicales [43]. Dans la
très grande majorité des cas, il s’agit de carcinomes de haut grade de malignité
souvent associés à des lésions de carcinome in situ.
Pour ces tumeurs, le risque de micro métastases occultes est de l’ordre de 50%.
Environ 5% des patients avec une tumeur de bas grade et 20% des patients avec
une tumeur de haut grade développeront au cours de l’évolution de leur maladie
un ou plusieurs sites métastatiques, qu’il soit ganglionnaire, ou un organe à
distance [44].
L’envahissement ganglionnaire
Les relais ganglionnaires concernés sont essentiellement les ganglions pelviens
[44]. Les métastases peuvent être au sein des ganglions péri-vésicaux, ilio-
obturateurs, iliaques externes et internes pré-sacrés [44]. Les chaines iliaques
primitives peuvent également être envahies mais rarement de manière isolée.
La diffusion hématogène
Elle serait indépendante de l’atteinte lymphatique et de survenue plus tardive.
Tous les organes peuvent être le site des métastases.
Les principaux organes touchés sont le foie (38%), les poumons (36%), les os
(27%), les surrénales (21%), l’intestin (13%) [44].
Pour les patients ayant le plus haut risque de progression (tumeurs de haut grade
multi récidivantes, tumeurs T1 de haut grade, notamment T1b, tumeurs de haut
grade associées à du CIS), certains auteurs préconisent de réaliser un traitement
non conservateur, en l’occurrence une cystectomie [17].
6.1.5 Surveillance
6.2.1 Chirurgie
Elle est discutée pour les patients ayant des tumeurs à haut risque de progression
métastatique [44]. Il s’agit des patients T3Nx ou TxN+. En néo-adjuvant une
chimiothérapie pourrait donner un gain de survie à 5 ans de l’ordre de 5%,
cependant sa réalisation entraîne un retard à la réalisation de la cystectomie [44].
La place d’une chimiothérapie adjuvante est encore à définir et des essais sont
en cours pour évaluer son intérêt [44].
Le CHU du Point G
Il est situé sur la colline à laquelle il emprunte son nom (Point G). Son
emplacement est à 8 km du centre-ville de Bamako, face à la colline de
Koulouba. Il couvre une superficie de 25 hectares et comporte 20 services.
Un Maître assistant,
Un praticien hospitalier,
Un technicien de laboratoire,
Deux secrétaires,
Deux manœuvres,
Cinq bureaux,
Deux toilettes.
En plus de ses activités de diagnostic, le service est aussi actif dans le domaine
de la recherche. Il collabore notamment avec le C.I.R.C. (Centre International de
Recherche sur le Cancer).
Les comptes rendus anatomo-pathologiques sont archivés et les résultats des cas
de cancers sont enregistrés dans le registre des cancers.
Le service d’Urologie :
Il est situé au centre de l’Hôpital avec une capacité d’accueil de 40 patients.
Le service est organisé comme suit : un staff matinal dirigé par le Chef de
service ou un Maître de conférence du lundi au jeudi de 08h à 09h suivi d’une
3. Population d’étude :
Il s’agissait de l’ensemble des patients qui ont consulté dans le service
d’Urologie du C.H.U du Point G pour pathologie urologique pendant la période
d’étude.
4. Echantillonnage :
4.1 Critères d’inclusion : ont été inclus
Le test statistique utilisé était le test exact de FISHER avec pour seuil de
signification p<0,05.
IV. RESULTATS
1. Analyse univariée
Fréquence
Au total, 3127 patients ont consulté dans le service d’Urologie pendant la
période d’étude. Un cancer vésical a été diagnostiqué et confirmé par
l’histologie chez 102 patients, soit une fréquence de 3,26%.
La fréquence des tumeurs malignes de la vessie par rapport à l’ensemble des
pathologies vésicales était de 28,33% (102/360).
Age
[VALEUR]%
45
40
35
Pourcentage (%)
30 [VALEUR]%
[VALEUR]%
25
20 [VALEUR]%
15
10
[VALEUR]% [VALEUR]%
5
0
< 20 ans 21-35 ans 36-50 ans 51-65 ans 66-80 ans > 80 ans
[VALEUR]%
[VALEUR]% Masculin
Féminin
Sex-ratio = 1,1.
Profession
Les résidents de Bamako étaient les plus nombreux avec un pourcentage égal à
83,3%.
Niveau d’instruction
Tableau VI: Répartition des patients selon le niveau d’instruction.
N=78
2016 49 48
2017 24 23,5
2018 29 28,4
Mode de recrutement
Délai de consultation
Tableau IX: Répartition des patients en fonction du délai de consultation.
Il ressort que 38 patients ont consulté entre le 1er et le 3ème mois d’évolution de la
maladie, soit 37,3%.
50
[VALEUR]%
40
30
20
[VALEUR]%[VALEUR]%
[VALEUR]%
10
0
Hématurie Douleur Pollakiurie Autres Association
hypogastrique
NB : Nous avons observé une association de signes fonctionnels chez 34,3% des
patients.
La majorité des patients, soit 80,4% n’avaient aucun antécédent médical autre
qu’urologique.
Bilharziose 78 76,4
Tabac 5 4,9
Examen cytologique
La plupart, soit 59,8% des patients n’ont pas réalisé un examen cytologique des
urines.
Examen histologique
Tableau XVIII: Répartition des patients selon la nature du prélèvement.
Le granulome bilharzien était absent dans la majorité des cas, soit 91,2%.
Sexe
Diagnostic histologique Total
Masculin Féminin
Carcinome 17 4 21
urothélial (81%) (19%) (100%)
Carcinome 32 43 75
épidermoïde (42,7%) (57,3%) (100%)
Adénocarcinome 2 1 3
(66,7%) (33,3%) (100%)
Carcinome 1 1 2
indifférencié (50%) (50%) (100%)
Rhambdomyosarcome 1 0 1
(100%) (0%) (100%)
Total 53 49 102
(52%) (48%) (100%)
Tranche
Type histologique
Diagnostic histologique
Cytologie urinaire Carcinome Carcinome Total
urothélial épidermoïde
Inflammatoire 0 5 5
(0%) (100%) (100%)
Nécrotique 1 2 3
(33,3%) (66,7%) (100%)
Carcinome vésical 6 26 32
(18,8%) (81,3%) (100%)
Non concluant 0 1 1
(0%) (100%) (100%)
Total 7 34 41
(17,1%) (82,9%) (100%)
V. COMMENTAIRES ET DISCUSSION
1. Limites et difficultés
Certains dossiers cliniques des patients étaient incomplets : absence de certains
renseignements sociodémographiques, cliniques et anatomopathologiques.
2. Etude sociodémographique
Fréquence
Dans notre étude, une tumeur vésicale a été diagnostiquée et confirmée par
l’histologie chez 3,26% des patients ayant consulté dans le service pendant la
période d’étude.
Cette faible fréquence pourrait s’expliquer par le fait que notre étude concernait
uniquement les cas de tumeur vésicale confirmés par un examen histologique.
L’âge
La tranche d’âge la plus représentée dans notre étude était celle de 51-70 ans
pour un âge moyen de 54,97 ± 14,84 ans et des extrêmes d’âge de 1 an et 87 ans.
Ce résultat est proche de celui de Sissoko S au Mali en 2018 qui a trouvé un âge
moyen de 51,84 ans avec des extrêmes de 18 ans et 86 ans [40].
Kamaté B et al au Mali en 2012 ont trouvé un âge moyen de 52,32 ans avec des
extrêmes de 3 ans et 81 ans [50].
Par contre Paneau et al ont trouvé des chiffres un peu plus élevés avec une
moyenne d’âge de 69 ans pour les hommes et 71 ans pour les femmes [45].
Cette étude faite en Occident montre un âge plus avancé des patients qu’en
Afrique. Ceci pourrait s’expliquer par l’espérance de vie plus élevé en Occident
qu’en Afrique.
Le sexe
Le sexe masculin était le plus représenté dans notre étude avec 52% contre 48%
chez la femme. Le sex-ratio était égal à 1,1.
Ces taux concordent avec ceux de Kamissoko I au Mali en 2015 qui a trouvé
dans l’ordre 43,2% et 24,3% [1].
Ceci pourrait s’expliquer par le fait que les agriculteurs sont le plus souvent
exposés à la bilharziose urinaire, de même que les ménagères qui en milieu rural
participent aussi aux activités champêtres.
Ethnie
L’ethnie Bambara était la plus représentée suivie de l’ethnie Peulh avec des taux
respectifs de 35,3% et 16,7%.
Kamissoko I a trouvé des résultats similaires, soit 28,4% pour l’ethnie Bambara
et 16,2% pour l’ethnie Peulh [1].
Lieu de résidence
Dans notre étude, les résidents de Bamako étaient majoritaires, suivi de ceux de
Kayes et de Koulikoro avec des taux respectifs de 83,3% ; 6,9% et 4,9%.
Ce résultat se rapproche de celui de Sissoko S qui a trouvé un pourcentage de
59,9% en faveur des résidents de Bamako [40].
3. Etude clinique
Année du diagnostic
Dans notre étude, le plus grand nombre de cas a été enregistré en 2016, soit
48%. Or nous n’avons enregistré que 24 cas soit 23,5% en 2017, et 29 cas soit
28,4% en 2018.
Mode d’admission
La plupart des patients, soit 70,6% sont venus d’eux-mêmes.
Ce taux concorde avec celui de Guirou A [24] au Mali en 2007 qui a trouvé un
taux de 73%, alors que 70% de la série de Mallé N [32] ont été référés par des
agents de santé.
Délai de consultation
Dans notre étude, la plupart des patients, soit 38,1% ont consulté dans un délai
d’un à 3 mois après l’apparition des premiers signes de la maladie, et 34,3%
après un délai de 4 à 6 mois, alors que 7,6% des patients ont consulté dans un
délai de plus de 2 ans après l’apparition des premiers signes de la maladie.
Kamissoko I [1] a trouvé que 28,4% ont consulté dans un délai de 3 à 6 mois
alors que 12,2% ont consulté au moins 2 ans après l’apparition des premiers
signes de la maladie.
Par ailleurs le niveau d’instruction n’influençait pas le délai de consultation. On
peut donc conclure que c’est l’accentuation des signes cliniques et l’évolution de
la maladie qui amènent les patients à consulter. Alors ils consultent en général à
un stade avancé de la maladie.
Motif de consultation
Dans notre étude, le principal motif de consultation était l’hématurie avec
59,8%.
Il est établi depuis longtemps que l’hématurie est le principal signe révélateur
des tumeurs de l’appareil urinaire notamment de la vessie [7, 36]. Les signes les
plus fréquemment associés à cette hématurie sont la douleur hypogastrique, la
dysurie et les brûlures mictionnelles.
Facteurs de risque
Dans notre étude les principaux facteurs de risque retrouvés étaient la
bilharziose urinaire (84,3%) et le tabac (4,9%). Ces 2 facteurs étaient associés
chez 7 patients soit 6,9%. Tous les fumeurs étaient des hommes soit 12 des 55
hommes.
Ce résultat est comparable à celui de Dembélé A [48] qui a trouvé que 71,7% de
ses patients avaient un antécédent de bilharziose urinaire et 16 de ses 22 patients
hommes (72,7%) étaient des fumeurs. Kamissoko I [1] pour sa part retrouve
comme principaux facteurs de risque la bilharziose urinaire et le tabac avec
respectivement 25,7% et 8,1%.
Dans notre étude l’exposition professionnelle a été retrouvée chez 1 patient qui
travaillait dans une station d’essence, donc exposé aux hydrocarbures
aromatiques.
Ce résultat est en accord avec la littérature qui souligne que l’examen physique
d’un patient atteint d’une tumeur de la vessie est le plus souvent normal surtout
s’il n’est pas à un stade avancé de la maladie [7].
4. Etude anatomopathologique
Diagnostic cytologique
Sur nos 102 patients, 41 patients soit 40,2% ont réalisé une cytologie urinaire.
REFERENCES
1. Kamissoko I. Aspects épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques des
tumeurs de vessie au service d’Urologie du CHU du Point G. Thèse : Med ;
USTTB 2015-M-92.
2. Dufour B. Traitement des tumeurs infiltrantes de la vessie.
http://www.fnclcc.fr.
3. Wendum D. Collège des pathologistes : Elsevier Masson (Paris) 2016 :
p163.
4. Dangou J. M, Mendes V et al. Le cancer vésical au Sénégal.
http://www.santétropicale.com Consulté le 21/11/2019.
5. Traore C B, Coulibaly B, Malle B, Kamaté B, Keita M, Koumaré S et al.
Le cancer à Bamako de 2006 à 2010. Données du registre des cancers au
Mali. Rev Afr pathol 2012 ; 11 (1) : 3-8.
6. Sow M A. Tumeurs de vessie sur terrain de cystite bilharzienne : à propos de
73 cas. Thèse : Med, USTTB 2007-M-124.
7. Morgan Roupret, Thomas Seisen. KB Urologie Nouvelle Edition 2013 :
Editions Vernazobres-grégo (Paris) : p 123-130.
8. Tangara S. Etude des tumeurs de vessie au service d’Urologie du CHU
Gabriel Toure. Thèse : Med ; 2008-M-84.
9. H Rouviere. Anatomie humaine : descriptive, topographique et
fonctionnelle. Delmas 1975 ; Tome 2 : p542.
10.Frank H Netter. Atlas d’anatomie humaine. 3ème édition. New Jersey. Icon
learning systems ; 2004, Planche : 347-348.
11.Camey N. et Leduc A. Reins et voies urinaires normaux, embryo, cahier
intégré de Médecine. Ann Urol (Paris) 1980 ; 65(2) : 114-123.
12.Pierre K. Précis d’Anatomie clinique, Tome 4. Malone 2005 ; Appareil
urinaire : vessie P46-48.
13.Dupagne D. Cancers invasifs de la vessie
http://medespace.com/basic/vessie.htm .
ANNEXES
FICHE D’ENQUETE
N° de la fiche ............/
I. Données sociodémographiques
1. Nom (s) : …………………………………/
Prénom (s) : ………………………………/
2. Age : …………/
3. Sexe : ……….../
1= Masculin 2= Féminin
4. Profession : ……………..…/
1= Agriculteur 2= Commerçant(e) 3= Ménagère 4= Enseignant(e)
5= Etudiant/Elève 6= Employé d’usine 7= Autres à préciser
8= Indéterminée 9= Retraité(e) 10= Maçon 11= Pêcheur
5. Ethnie : ………/
1= Bambara 2= Malinké 3= Sarakolé 4= Kassonké 5= Sonrhaï
6= Bobo 7= Peulh 8= Soninké 9= Dogon 10= Minianka
11= Autres à préciser 99= Indéterminée.
6. Résidence : ……/
1= Bamako 2= Kayes 3= Koulikoro 4= Sikasso 5= Ségou
6= Mopti 7= Gao 8= Kidal 9= Tombouctou
10= Autres à préciser.
7. Situation matrimoniale : ……/
1= Marié(e) 2= Célibataire 3= Divorcé(e) 4= Veuf(ve)
8. Niveau d’instruction :……….. /
1= Primaire 2= Secondaire 3= Universitaire 4= Ecole coranique
5= Non Scolarisé 6= Indéterminé
II. Données cliniques
A. Année du diagnostic :……./
1= 2016 2= 2017 3= 2018
B. Mode de recrutement : ……/
1= Consultation 2= Référé 3= Urgence 4= Découverte fortuite
5= Autres à préciser
C. Motif de consultation (ou de référence) : ………………………/
1= Hématurie 2= Douleur hypogastrique 3= Masse hypogastrique
4= Dysurie 5= Pollakiurie 6= Brûlures mictionnelles
7= Impériosité mictionnelle 8= Incontinence d’urines
9= Douleur lombaire 10= Altération de l’état général
11= Autres à préciser 12= Association à préciser
E. Antécédents :
Antécédents médicaux : ……….…../
1= HTA 2= Diabète 3= UGD 4= Infection à VIH
5= Autres à préciser 6= Aucun 7= Association à préciser.
Antécédent urologique :
- Bilharziose : ………/
1= Oui 2= Non
- Infection urinaire :…......../
1= Oui 2= Non
Microscopie : …………………………./
1= Inflammatoire 2= Nécrotique 3= Hématique 4= Carcinome vésical
5= Papillome vésical 7= Non concluant 8= Autres à préciser
2. Examen histologique
Nature du prélèvement :……/
1= Biopsie 2= Copeaux de résection
3= Tumorectomie (cystectomie partielle ou totale + curage ganglionnaire).
Aspects macroscopiques :…………………………………….../
1= Polypoïde 2= Bourgeonnante 3= Papillaire
4= Autre à préciser
SERMENT D’HIPPOCRATE
En présence des Maîtres de cette Faculté, de mes chers condisciples,
devant l’effigie d’Hippocrate, je promets et je jure devant l’Etre
Suprême, d’être fidèle aux lois de l’honneur et de la probité dans
l’exercice de la Médecine.
Je donnerai mes soins gratuits à l’indigent et n’exigerai jamais un
salaire au-dessus de mon travail ; je ne participerai à aucun partage
clandestin d’honoraires.
Admis à l’intérieur des maisons, mes yeux ne verront pas ce qui s’y
passe, ma langue taira les secrets qui me seront confiés et mon état ne
servira pas à corrompre les mœurs, ni à favoriser le crime.
Je ne permettrai pas que des considérations de religions, de nation, de
race, de parti ou de classe sociale viennent s’interposer entre mon
devoir et mon patient.
Je garderai le respect absolu de la vie humaine dès la conception.
Même sous la menace, je n’admettrai pas de faire usage de mes
connaissances médicales contre les lois de l’humanité.
Respectueux et reconnaissant envers mes Maîtres, je rendrai à leurs
enfants l’instruction que j’ai reçue de leurs pères.
Que les hommes m’accordent leur estime si je suis fidèle à mes
promesses.
Que je sois couvert d’opprobre et méprisé de mes confrères si j’y
manque.
Je le jure !!!