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Cours de Solaire Thermique
Cours de Solaire Thermique
Cours de Solaire Thermique
Figure 1
Le parsec pc égal à la distance d'un astre dont la parallaxe est de 1 seconde d'arc:
1 pc = 3,26 AL
Un degré est subdivisé en 60 minutes d’arc (symbole ′), elles-mêmes divisées en 60 secondes d’arc
(symbole ″).
1″ = 0,000 277…°
1″ = 0,000 277…°
1 pc = 3,26 AL
Figure 2
Figure 3
La Voie lactée (appelée aussi « notre galaxie », ou parfois simplement « la Galaxie », avec une
majuscule) est le nom de la galaxie dans laquelle se situe le Système solaire (et donc la Terre).
Figure 4
La Terre tourne d'est en ouest autour de son axe des pôles (incliné d'environ 23° 26' par rapport au
plan de l'écliptique) en 23 h 56' 04'' (jour sidéral). Ce dernier se mesure par rapport aux étoiles. Le
jour solaire a une durée légèrement différente, variable tout au long de l'année. En effet, la rotation
de la Terre est ici mesurée par rapport au Soleil (période écoulée entre deux passages consécutifs du
Soleil au méridien local) et comme l'orbite terrestre n'est pas circulaire mais elliptique et que l'axe
des pôles est incliné sur le plan de l'écliptique, le jour solaire est en moyenne plus long que le jour
sidéral de 4 mn environ. Sur l'ensemble de l'année, on compte un jour solaire de plus que de jours
sidéraux. De ce fait, pour les besoins de la vie quotidienne, on "rattrape" en quelque sorte ce "retard"
en définissant un jour civil de 24 heures précises et en ajoutant un jour à l'année civile (année
bissextile).
La rotation de la Terre entraîne la succession des jours et des nuits sur chaque point du globe.
Figure 5
1.4 Le soleil
Figure 6
La photosphère est une partie externe de l’étoile qui produit entre autres la lumière visible. Elle est
plus ou moins étendue : de moins de 0,1 % du rayon pour les étoiles naines, soit quelques centaines
de kilomètres ; à quelques dizaines de pourcent du rayon de l’étoile pour les plus géantes, ce qui leur
donnerait un contour flou contrairement au Soleil aux bords nets.
Au-delà de la photosphère la structure du Soleil est généralement connue sous le nom d’Atmosphère
solaire. Elle comprend trois zones principales : la chromosphère, la couronne et l’héliosphère.
Caractéristique valeur
du soleil
diamètre 1,392.109m
Figure 7
Note
21 juin correspond à 172ème jour de l’année.
20 mars correspond au 79ème jour de l’année.
21 Septembre correspond au 264 ème jour de l’année.
Sur le schéma réalisé dans le plan méridien, Il suffit donc de placer les différents dispositifs sur
donc à midi solaire, il est facile de constater un plan incliné sur le plan horizontal d'un angle
que : X=h-et 90° = h - + L correspondant au complément de la latitude.
avec :
h : hauteur du Soleil au-dessus de l'horizon, à
midi solaire
: déclinaison du Soleil, le jour de la mesure,
L : latitude du lieu.
Donc X = 90 – L
Figure 8
Cette déclinaison vaut -23,45° le 21 décembre et +23,45° le 21 juin. La déclinaison est nulle aux
équinoxes (21 mars et 21 septembre), maximale au solstice d’été (21 juin) et minimale au solstice
d’hiver (21 décembre).
Figure 9
L'axe de rotation de la terre est incliné par rapport au plan de l'écliptique (plan dans lequel la Terre se
déplace autour du soleil). La déclinaison est l'angle entre le plan de l'équateur et la direction terre -
soleil. Elle varie entre 23 ° 27 ' au solstice d'été à - 23 ° 27 ' au solstice d'hiver, de manière sinusoïdale.
Figure 10
Au solstice d’été, vers 21 La déclinaison du soleil Après avoir atteint la valeur de - La déclinaison du soleil
juin, la déclinaison du diminue jusqu’à une 23,5°, la déclinaison du soleil augmente ensuite jusqu’à
soleil est maximale et valeur minimale de - augmente de nouveau. Vers le sa valeur maximale de
égale = 23,5°. Passée 23,5°, vers le 21 21mars, la déclinaison du soleil est 23,5°, au solstice d’été
cette date, sa déclinaison décembre. C’est le de nouveau égale à 0°C. Le soleil vers 21 juin
diminue. solstice d’hiver. est sur l’équateur céleste, à la
position du point vernal. C’est
l’équinoxe du printemps.
La position du Soleil sur la sphère céleste varie au cours de l’année : sa déclinaison et son ascension
droite changent. Pendant un peu plus de la moitié, sa déclinaison est positive : le soleil est dans
l’hémisphère nord.
Figure 11
- L’azimut a : c’est l’angle que fait la direction de la projection du Soleil sur le plan horizontal avec la
direction Sud, cet angle étant orienté positivement vers l’Ouest.
- La hauteur h: du Soleil : c’est l’angle que fait la direction du Soleil avec sa projection sur un plan
horizontal.
Figure 12
Figure 13
Figure 14
1.9 Ombrage
Il faut faire attention à l’ombre portée par une rangée de capteurs sur la suivante.
- La distance nécessaire entre les diverses rangées dépend de la hauteur des capteurs, de leur pente
et de la hauteur minimale du soleil prise en compte pour les calculs
- En général on évitera toute ombre pour une hauteur du soleil supérieure à 20-25° (hauteur du soleil
le 21 décembre à midi: 19°).
Clinomètre : appareil pour la mesure d’ombrage.
Ombre porté :
Capteur
H
Figure 15
Figure 16
Le rayonnement direct:
Le rayonnement diffus:
C’est le rayonnement qui est réfléchi par le sol ou par des objets se trouvant à sa surface. Il peut être
important lorsque le sol est particulièrement réfléchissant (eau, neige). Le Coefficient de réflexion du
sol est appelé l'ALBEDO et noté .
Figure 17
Remarque:
Dans la suite le calcul du rayonnement réfléchi sera intégré dans celui du rayonnement diffus.
Autrement dit l'appellation diffus désignera le rayonnement diffus plus le réfléchi.
Tableau 2
Remarque:
L'irradiation peut être exprimée dans les unités suivantes:
Wh.m-2/durée, kWh.m-2/durée, MJ.m-2/durée, cal.cm-2/ durée et en heure de soleil maximum
1kWh/(m2 · j) = 1 heure de soleil maximum = 1000Wh/(m2/j) = 3,6 MJ/(m2 · j ) = 86 cal/(cm2 · j)
( M= Méga; j= jour, J=joule).
Figure 18
Les pyranomètres délivrent une tension directement proportionnelle à l'irradiation globale. Cette
tension provient d'une thermopile dont la partie supérieure s'échauffe par exposition à l'irradiation
solaire alors que la partie inférieure protégée de cette irradiation sert de référence.
Si on ajoute bande métallique pour masquer le soleil et supprime la composante directe du
rayonnement incident on mesure le rayonnement diffus.
Si le pyranomètres est horizontal la partie réfléchie n’est ma mesurée.
Le pyrhéliomètre
Figure 20
La carte ci-dessus montre les valeurs annuelles moyennes de l’irradiation globale, en kWh/m².
L'énergie solaire disponible diffère d'une zone géographique à l'autre, mais aussi au fil de l'année.
Figure 21
Figure 22
Figure 23
Avantages
Inconvénients :
►Installation délicate
►Ballon installé au-dessus des capteurs solaires
Figure 24
Figure 25
Figure 26
3.2.3 Installation à thermosiphon : à circuit fermé
Figure 27
Avantage :
Consommation d'électricité
Installation plus complexe, il faut
disposer les sondes, brancher
correctement la centrale de régulation.
Installation plus cher
Figure 28
Figure 29
Figure 30
• Le capteur
• l'accumulateur
• les Tuyauteries ·
• Le vase d'expansion ·
• Le Purgeur
• Les soupapes
• Clapet anti retour
Figure 31
3.2.6 Implantation
On peut l’implanter sur un toit, une terrasse ou sur le sol. Les capteurs solaires peuvent être installés
sur le toit terrasse d’un immeuble ou sur un emplacement réservé au sol. Dans tous les cas, cet
emplacement doit être dégagé vers le Sud sans ombres portées par des arbres ou d’autres bâtiments
pendant toute l’année.
Figure 32
4 Dimensionnement
Le dimensionnement de ce type d'installations doit être effectué de manières à réduire au maximum
les pertes de charges dans le circuit. La mise en circulation du fluide s'effectue en général pour des
différences de températures (capteur/ballon) de l'ordre de 15°C, ce qui fait que les performances de
ces procédés sont relativement réduites en hiver (fortes déperditions, mauvais rendement).
Le thermosiphon est en principe utilisé pour des installations de taille modeste (chauffe-eau solaire
individuel de quelques m²).
Figure 32
Figure 33
Figure 34
Cette technique a été développée il y a une trentaine d'années afin d'améliorer les performances
d'un capteur plan. En effet, la conception de l'absorbeur et les tuyaux de circulation du fluide
caloporteur sont comme un capteur plan. Sauf, l'ensemble est suffisamment étroit pour être glissé à
l'intérieur d'un tube en verre. L'air à l'intérieur est évacué pour faire le vide et le tube est fermé
hermétiquement. Le principe est simple, mais la fabrication est difficile à cause des liaisons
verre/métal nécessaires pour la circulation du fluide caloporteur.
Figure 36
La différence avec le capteur à circulation directe est que l'échange de chaleur a lieu suivant un
mécanisme naturel d'évaporation et de condensation d'un fluide. Cet instrument d'échange
thermique est appelé un caloduc. Le caloduc est en contact avec l'absorbeur, il permet de
transmettre la chaleur captée hors du tube pour chauffer un fluide dans le collecteur.
4.1.4 Le capteur à tube sous vide à effet "Thermos"
Figure 37
L’absorbeur n'est pas dans le tube, mais glissé dans l'espace interne d'un tube double enveloppe en
verre. Ainsi, la soudure verre-métal, toujours délicate, est évitée. Le tube intérieur comporte le
revêtement sélectif. Ce type de capteur est majoritairement fabriqué et installé en Chine.
Figure 38
La plus grande partie de l'énergie émise par le soleil est sous forme de rayonnement dont les
longueurs d'onde correspondent à la lumière visible. Le verre ou les plastiques utilisés sur les
capteurs plans vitrés sont transparents dans cette tranche de longueurs d'onde. Ils laissent donc
passer une grande partie de l'énergie. Par contre ils sont opaques aux ultra-violets (on ne bronze pas
derrière une vitre) et retiennent une grande partie des infrarouges que l'absorbeur émet lors de son
échauffement. La chaleur dégagée par ce dernier reste emprisonnée dans l'enceinte du capteur.
C'est le phénomène d'effet de serre.
►Caractéristiques
- Les couvertures transparentes habituelles sont pour la plupart en verre mais on peut aussi trouver
des produits de synthèse tels que le polycarbonate, le polyméthacrylate ou Ie polyester armé.
- Les caractéristiques optiques comme le degré de transmission solaire * (86% pour le verre
ordinaire et 91% pour le verre pauvre en oxyde de fer).
- Traitées pour obtenir une faible teneur en oxyde de fer afin d’empêcher le rayonnement. Les
vitrages sont aussi recouverts d'une couche antireflet. Aujourd'hui le facteur de transmitivité peut
atteindre jusqu' à 95% .
Tableau 3
Tableau 4
Tableau 5
Pour améliorer le rendement des capteurs, les absorbeurs sont recouverts d'un revêtement sélectif
pour l'absorption et l'émission. Ces revêtements sont de couleur noire afin d'absorber le
rayonnement solaire au maximum (coefficient d'absorption proche de 1) et leur état de surface est
tel qu'ils piègent les rayonnements infra-rouges qui sont émis lors de l'échauffement. Le coefficient
d'émissivité est alors beaucoup plus faible que pour une peinture noire classique, et le rendement du
capteur est nettement meilleur. Généralement ces revêtements utilisent des oxydes de nickel ou de
chrome, voire de titane.
Tableau 6
Figure 41
L’absorbeur à coussin : deux tôles en acier ou en acier inoxydable, soudées l’une à l’autre. Le liquide
caloporteur circule dans l’espace aménagé entre les tôles.
Figure 42
4.3.1 Fonction et exigence de l’isolant
La fonction de l’isolant est l’isolation thermique avec des caractéristiques :
Figure 43
Tableau 7
Figure 45
Le support doit résister aux intempéries extérieures, aux contraintes intérieures et aux chocs.
tout en étant le plus léger possible. Pour les capteurs intégrés en toiture et bien protégé le
support peut être en bois.
Les cadres doivent à la fois maintenir les liaisons mécaniques entre les différents éléments du
chauffe-eau solaire et assurer leur liaison permanente .Ils doivent êtres rigides pour
supporter le poids du capteur et du ballon de stockage
Pour résister à la corrosion, on a recourt à des profilés en fer galvanisé ou en d'aluminium.
Les profilés d'acier ordinaire peint sont à éviter.
Les organes de fixation (vis, écrous, rondelles, tiges filetées, goujons) seront recouverts d'une
protection anti-corrosion, au minimum galvanisées et de préférence nickelée, cadmiée ou
tout en acier inoxydable.
Figure 46
Figure 47
Fonction :
Assurer le raccordement entre les capteurs solaires d’un même champ.
Assurer le raccordement d’un champ de capteurs aux conduites aller/retour du circuit.
Exigences :
Résistance à une température de service pouvant varier entre -10°C (température ambiante
extérieure en hiver) et +160°C (température de stagnation en été si le circuit solaire est à
l’arrêt).
Résistance à la pression maximale atteignable dans l’installation
Figure 48
Figure 49
Les exigences ci-dessous sont valables pour les conduites, les raccords et en général tous les
composants du circuit :
Résistance à une température dans le circuit pouvant varier entre un minimum de -10°C
(température extérieure en hiver dans certaines zones du Maroc) et des pointes à +160°C
(température atteinte juste après une remise en fonction du circuit solaire après une
interruption accidentelle en été).
Résistance à la pression maximale atteignable dans l’installation
Les matériaux doivent être compatibles avec le fluide caloporteur.
Choix
Les matériaux couramment utilisés pour les tubes sont le fer noir, soudés ou sans soudure et les
tubes de cuivre, en rouleaux ou en barres.
Dans le choix des matériaux il faut tenir compte de la nature de l’absorbeur du capteur :
absorbeurs en cuivre : les conduites peuvent être en cuivre ou en fer noir ;
absorbeurs en acier inoxydable : on peut utiliser du cuivre, du fer noir, de l’acier inoxydable,
absorbeurs en aluminium : les conduites doivent être en fer noir. Ne pas utiliser de tubes
cuivre.
Car le zinc réagit avec le mélange eau-glycol et provoque l’apparition de boues ainsi que des
problèmes de corrosion.
Les tubes en matière synthétique habituellement utilisés dans les installations de
chauffage et sanitaires ne conviennent pas :
Car ces matériaux ne résistent pas aux hautes températures atteintes dans le circuit lors de
fort ensoleillement ou lors d’arrêt inopiné du circulateur (panne de courant).
Figure 50
Fonction
Regroupe la robinetterie du circuit solaire.
Exigences
Pour la tuyauterie et les raccords, les
exigences sont les mêmes que celles du
circuit primaire
Choix
Le groupe hydraulique peut être assemblé
sur le chantier par l’installateur ou livré
préfabriqué par le fournisseur des
capteurs.
Figure 50
Vannes d’arrêt, de remplissage et de purge
• Fonction
– Permettre le remplissage et la purge du circuit
– Faciliter l’entretien éventuel.
– Permettre la vidange du circuit
• Exigences
– Etanchéité totale.
– Pour les vannes d’arrêt : faibles pertes de
charge.
• Choix
– Vannes d’arrêt à bille à passage intégral.
– Vannes d’arrêt à glissières (si étanches !).
– Robinets de vidange équipés de capes
étanches.
Figure 51
Soupape de sécurité
• Fonction
Evite une éventuelle surpression dans le circuit
provoquée par une erreur de manipulation ou
une surchauffe des capteurs.
• Exigences
– La pression d’ouverture doit être adaptée au
composant le plus faible du circuit.
– La soupape doit être raccordée à un récipient.
Le liquide qui s’écoulerait lors de l’ouverture de
la soupape est ainsi récupéré.
Le volume du bac à poser à la sortie de la
soupape doit correspondre au contenu des
capteurs.
• Choix
Les soupapes usuelles que l’on trouve sur le Figure 52
marché conviennent parfaitement bien.
Manomètre
• Fonction
Indique la pression du circuit et permet son contrôle.
• Exigences
Le manomètre doit comporter une aiguille ou une zone de repère pour la pression minimale
nécessaire au bon fonctionnement du circuit.
• Choix
On peut utiliser les manomètres usuels. La plage de mesure doit être plus grande que la pression
effective d’ouverture de la soupape de sécurité. En pratique une plage de 0 à 4 bar suffit.
Figure 53
Figure 54
Débitmètre
• Fonction
Indique le débit du circuit. Il sert à:
-- régler le débit correct du circuit lors de la mise en service
– contrôler l’absence d’air dans le circuit, grâce à la
visualisation du liquide caloporteur
– contrôler périodiquement le bon débit dans le circuit
– associé aux thermomètres, permet un calcul de la puissance
captée.
– certains modèles font également office de vanne d’arrêt. Figure 54
• Exigences
– Possibilité de nettoyage de l’indicateur.
• Choix
On peut utiliser un débitmètre usuel.
Figure 55
Thermomètres
• Fonction
Ils permettent la mesure des températures :
– de la conduite d’arrivée des capteurs ;
– de la conduite de retour aux capteurs.
Ils sont utiles :
– pour le contrôle du fonctionnement de l’installation ;
– associé au débitmètre, ils permettent un calcul de la
puissance captée.
• Exigences
– Echelle 0 - 120°C.
• Choix
Afin d’obtenir une précision suffisante, il faut utiliser des
thermomètres avec douille plongeante. Les thermomètres
appliques réagissent plus lentement à des variations de
température et sont moins précis.
Figure 56
Circulateur (pompe)
• Fonction
Véhiculer le liquide caloporteur du circuit capteur.
• Choix
Les circulateurs standards de la technique du chauffage résistant
à une température de 120°C. Le circulateur doit être installé sur
la conduite de retour aux capteurs. Certains modèles de
circulateurs peuvent être équipés d’un purgeur automatique et
font office de dégazeur pour l’air restant éventuellement dans le
circuit après le remplissage. Il est également possible d’utiliser
des circulateurs alimentés en courant par des cellules
photovoltaïques.
Figure 58
Vase d’expansion
• Fonction
Le vase d’expansion absorbe l’augmentation de volume du
fluide caloporteur lorsque ce dernier s’échauffe.
• Exigences
Le vase devra être raccordé sur la conduite de retour aux
capteurs afin de le protéger contre les hautes
températures atteignables dans le circuit. Il doit être placé
avant le circulateur (sur l’aspiration).
• Choix
Les vases sous pression usuels employés dans les
installations de chauffage conviennent à condition que le
matériau de la membrane intérieure résiste aux hautes
températures et à l’antigel.
Figure 60
Le vase d’expansion est divisé en deux parties par la membrane
intérieure :
d’un côté le liquide du circuit, de l’autre l’azote du vase.
Etats du vase d’expansion :
1. Lorsque le circuit hydraulique est vide la pression d’azote
comprime la membrane contre les parois du vase.
2. La pression de remplissage du circuit hydraulique comprime la
membrane du vase à l’état froid et le vase est partiellement
rempli de liquide : c’est le volume initial au remplissage.
3. Lorsque le liquide du circuit s’échauffe, son volume augmente
et comprime fortement la membrane qui absorbe ainsi la
dilatation.
4. Quand la température redescend, le volume de liquide
diminue et le coussin d’azote repousse la membrane.
Figure 61
L'échangeur de chaleur
Fonction
L’échangeur de chaleur permet de transférer la chaleur
du circuit solaire, rempli d’antigel, au circuit secondaire
d’eau sanitaire.
On distingue deux types d’échangeurs :
Echangeur immergé :
Généralement utilisé pour des surfaces de capteurs
jusqu’à 30 m2.
Remarques
l'échangeur doit être le plus bas possible dans le ballon et
l'échangeur d'appoint dans la seule partie supérieure du
ballon
Figure 62
Echangeur immergé à ailettes
• Avantages :
Coût réduit, faible encombrement, démontable pour le
détartrage.
Inconvénient :
L’entartrage éventuel des ailettes provoque une
forte diminution de l’échange thermique.
Figure 63
Figure 67
Purgeur
Fonction
Permet d’évacuer l’air du circuit
– Les purgeurs de capteurs situés en toiture inclinée seront
ramenés à l’intérieur du bâtiment avec une conduite de faible
diamètre (fer 3/8” ou cuivre 6/8).
• Choix
Les purgeurs automatiques sont déconseillés à
proximité des capteurs. En effet, le purgeur automatique
laisse s’échapper la vapeur qui peut se former dans les
capteurs en cas d’arrêt du circulateur lors de fort
ensoleillement.
Il est impératif d'installer des purgeurs (manuels) à la sortie
du champ de capteurs au point haut du circuit.
Conseil de montage
Figure 68 Figure 69
Soupape de sécurité
• Fonction
• Les soupapes de sécurité sont utilisées
contre la surpression dans le circuit
Figure 71
Figure 70
Figure 72 Figure 73
Fonctionnement
Les températures de référence sont mesurées à l’aide de sondes placées l’une à la sortie du
champ capteurs et l'autre en bas du ballon.
Les sondes transmettent un signal électrique qui est fonction de la température mesurée. Les
sondes sont raccordées à un régulateur qui compare les valeurs mesurées entre elles ;
Le circulateur solaire fonctionne dès que la différence de température entre les capteurs et
l’accumulateur est plus élevée que le seuil déclenchement défini, Il est arrêté si cette
différence de température est inférieure du seuil d’arrêt défini.
Des seuils d’arrêt et déclenchement différenciés permettent d’éviter le bouclage. La
différence entre les deux seuils s’appelle l’hystérèse.
Le seuil de déclenchement doit toujours être réglé plus haut que le seuil d’arrêt.
Par exemple seuil déclenchement à t1=t2+7 °C et d’arrêt t1=t2+2°C.
t1: température de sortie du capteur et t2: température de stockage.
Les régulations pour les installations avec un échangeur externe comportent en plus un relais
temporisé ou un deuxième régulateur par températures différentielles pour la commande du
circulateur secondaire Les installations solaires plus complexes comportent plusieurs régulateurs et
différentes logiques permettant d’optimiser le fonctionnement et de choisir les priorités de charge.
Les sondes :
Figure 77
Figure 78
Figure 79
Figure 80
a) Expression simplifié du rendement instantané dans les conditions stationnaires en fonction
de la température de l’absorbeur
Ciel : Tc
Air : Ta
Vitre : Tv
Absorbeur : Tp
e Isolant : Ti
Air : Ta
Figure 81
Une partie de l'énergie solaire absorbée par le capteur est utilisée pour chauffer le fluide
caloporteur, c’est l’énergie utile Qu. Or le capteur est le siège de perte de chaleur principalement par
convection et rayonnement vers le milieu extérieur.
Bilan de la face avant :
La face avant est constituée de la vitre, de l’absorbeur et de l’air entre les deux. Les échanges de
chaleur sont :
Flux rayonné de l’absorbeur vers la vitre :
𝑄2 = 𝑆. 𝜎. 𝜀𝑣 (𝑇𝑝4 − 𝑇𝑣4 ) = 𝑆. ℎ𝑟11 (𝑇𝑃 − 𝑇𝑉 ) Avec 𝜎 = 5,67. 10−8 𝑊/𝑚2 𝑘 4
𝑄3 = 𝑆. ℎ𝑐1𝑣 (𝑇𝑝 − 𝑇𝑣 )
𝑄5 = 𝑆. ℎ𝑐𝑣𝑎 (𝑇𝑣 − 𝑇𝑎 )
Soit R1 la résistance thermique entre l’absorbeur et la vitre. Cette résistance représente les deux
résistances thermiques en parallèle l’une par rayonnement relative à Q2 et l’autre convection relative
à Q3. Soit
S. Tp Tv
Q2 Q3 Q S.hr . Tp Tv S.hc 1v Tp Tv S hc 1v hr T T
p v
11 11
R1
De la même manière, soit R2 la résistance thermique entre la vitre et le ciel. Cette résistance
représente les deux résistances thermiques en parallèle l’une en rayonnement relative à Q4 et l’autre
par convection relative à Q5
Soit :
S. Tv Ta
Q4 Q5 Q ' S.hr Tv Ta S.hcva Tv Ta S hr hcva . Tv Ta
22 22
R2
De point de vue perte vers l’extérieur, la face arrière est composée de la plaque absorbante et de
l’isolant. Les échanges de chaleur sont :
S.
. Tp Ti ' . Tp Ti
S
Q6
e R1
𝑄8 = 𝑆. ℎ𝑟′ (𝑇𝑖 − 𝑇𝑎 )
En sommant Q7 et Q8 :
Remarque : la résistance R '2 est négligeable devant R'1 puisque la température de la face arrière est
généralement égale à la température ambiante.
1 1 1
U
R Rav Rar
U est le coefficient d’échange global (la conductance globale ou coefficient de perte) en W/K.m²
Figure 82
Figure 83
(Tp Ta ) (T T )
v p U. 0 U. p a
G*( , ) G*( , )
Avec
Exemple
Selon les standards européens (NF P50-501), la température de l’absorbeur approchée par la
température moyenne du fluide caloporteur prise égale à Tm Te Ts / 2
Avec Tela température d’entrée de l’eau froide et Ts la température de sortie de l’eau chaude.
(Tm Ta ) (T T )
v p U. 0 U. m a
G*( , ) G*( , )
La puissance utile captée par un capteur de surface S est donc
Dans les expressions précédentes les échanges radiatifs ont été linéarisés ce qui peut aboutir
à une variation linéaire du rendement en fonction de l’écart des températures Tp Ta ou Tm Ta
. Or afin de mieux prendre en compte les pertes non linéaires la nouvelle norme européenne
(EN 12975-2) introduit dans l’expression du rendement un deux ième termes non linéaires.
𝑇𝑚 − 𝑇𝑎
𝑥=[ ]
𝐺 ∗ (𝛽, 𝛾)
Pour un ensoleillement constant et une température ambiante constante, les courbes de rendement
montrent que les performances des capteurs baissent lorsque l’écart entre la température moyenne
et la température extérieur est grand. Ceci est dû aux déperditions thermiques qui augmentent
linéairement avec la température pour les pertes par convection et par conduction et à la puissance
4 pour les pertes par rayonnement.
Tableau 8
c) seuil de démarrage
Le seuil d’irradiation minimale nécessaire pour que le rendement du capteur soit positif, c'est-à-dire
qu'il puisse fournir de l’eau à la sortie à une température supérieure à celle à l’entrée, est selon la
norme NF P50-501.
(Tm Ta )
0 U. 0
G*s ( , )
Soit
U
G*s ( , ) .(Tm Ta )
0
Et selon la nouvelle norme EN 12975-2
On voit que le seuil de l’irradiation qui permet le démarrage du capteur est d'autant plus bas que le
facteur optique est élevé et que les pertes thermiques sont faibles. Dans ce sens les capteurs sous -
vide démarrent plus rapidement que les capteurs plans.
Figure 85
d) température de stagnation
Soit :
(T m Ta ) 0G* ( , )
0 U. * 0 T m Ta
G ( , ) U
Soit
Figure 85
Exemple
température extérieure Ta 25 °C
température de moyenne Tm 40 °C
F ' .U.(Tm Ta )
F ' . v p
G*( , )
Théoriquement la valeur de 1 est possible si le fluide circule à un débit tel que la température ne
varie que très peu et que la transmission de chaleur entre l’absorbeur et le fluide est si élevée que la
différence de température entre la surface d'absorbeur et le fluide est négligeables. Par ailleurs le
facteur F dépend du fluide caloporteur, du débit du fluide et des caractéristiques du collecteur
Les quantités F . v p et F.U sont caractéristique à chaque capteur. Ils font l’objet de Protocol
expérimental bien précis spécifié par les normes de test des capteurs. Chaque fabriquant est tenu à
fournir ces valeurs. Pour les capteurs vitrés ou à tubes sous vide, F . v p
F.U sont indépendants
et
du vent. Les valeurs génériques pour les capteurs vitrés sont : F . v p = 0,68 et F.U = 4,90
(W/m2)/°C. Pour les capteurs à tubes sous vide, les valeurs génériques sont F . v p = 0,58 et F.U =
0,7 (W/m2)/°C
f) rendement moyen
Dans la pratique, lors des test des capteurs, le rendement est mesurée sur un intervalle de
temps (t1,t2). Selon les normes cet intervalle est de l’ordre de 15 à 20 mn.
t2
m c T
f f 2f
T1 f dt
t1
t2
S.G*( , )
t1
t2
Q dt
u
t2
t1
g) Bilan global
Si nous considérons depuis sa mise en service, une partie de l’énergie sera stockée dans le système
lui-même, le bilan global du capteur est
dq
S.G*( , ). v p Qu Qa
dt
dq
est le taux de l’énergie stockée dans le système.
dt
(𝑇𝑖4 − 𝑇𝑗4 ) = (𝑇𝑖 − 𝑇𝑗 ) × (𝑇𝑖3 + 𝑇𝑖 𝑇𝑗2 + 𝑇𝑗 𝑇𝑖2 + 𝑇𝑗3 ) ≈ 4 × ∆𝑇 × 𝑇𝑚3
Conclusion
Un chauffe-eau solaire assure une partie de nos besoins en eau chaude sanitaire et dans
certains cas de notre chauffage. Nous pouvons réduire notre facture d'électricité totale
jusqu'à 15 %. De plus, il s'agit d'un chauffe-eau écologique : il permet d'éviter à peu près le
rejet de 720 kg de CO2 par an.