CORRECTION
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Enseignement de Spécialité
Architecture et construction
La théorie La pratique
Constat sur le changement
climatique mondial
Les causes en images
Cette répétition de catastrophes (pas forcément naturelles) a fait prendre conscience à un grand
nombre de personnes, et notamment les dirigeants de certaines nations, qu’il était grand temps de
réagir aussi bien à l’échelle nationale qu’internationale. C’est ainsi qu’en France, on voit
apparaître le grenelle environnement. (voir annexe 1)
Questions sur le grenelle environnement :
A partir du document annexe 1 présentant le grenelle environnement, répondez aux questions
suivantes :
En France en 2007
2- En quoi consiste-t-il ?
A l’origine : Nicolas SARKOZY, annoncé par Alain JUPPE puis conduit par Jean-Louis BORLOO
6- Citez les trois priorités finalement retenues à l’issue des différentes réunions occasionnées par
le(s) grenelle(s).
Le bâtiment
10- Quelles sont les caractéristiques thermiques prises en compte par la RT 2005 ?
Isolation thermique Apports de chaleurs solaires
11- Citez les différents labels créés parallèlement à la RT 2005 en les explicitant puis expliquez en
quoi elles consistent :
12- Citez les deux labels créés en 2009 en les explicitant puis expliquez en quoi elles consistent :
Diviser par 3 la consommation en énergie sur les bâtiments neufs en s’alignant sur le label BBC
de 2005, soit environ 50 KWh (énergie primaire)/m²/an.
En effet, la principale cause de ce réchauffement climatique est directement liée à la pollution générée
lors de la production d’énergie nécessaire dans tous les secteurs d’activités et dans la vie de chacun au
quotidien.
Essayons donc tout d’abord de voir quelles sont les énergies les plus utilisées pour l’habitat :
Pour cela, on donne les trois diagrammes suivants relatifs à l’habitat individuel en France.
Diagramme 1 :
7%
12%
16%
65%
Diagramme 2 :
12.3%
39.5%
16.9%
31.3%
Diagramme 3 : Les énergies dans l’habitat
5%
15%
40%
15%
25%
Le 2ème montre que c’est le gaz et l’électricité qui sont le plus souvent utilisés (39.5% +
31.3%).
Le 3ème montre que l’utilisation de l’électricité spécifique est en grande partie destinée au
chauffage ou à la production de froid.
En effet, à chaque fois que ce sera possible, on favorisera une implantation bioclimatique
afin de favoriser les apports gratuits d’énergie du soleil.
Remarque importante : Un transfert de chaleur se fait toujours spontanément du corps le plus chaud
vers le corps le plus froid. L’équilibre thermique est atteint quand les deux corps sont à la même
température.
- La conduction thermique :
- La convection thermique :
C’est un mode de transfert d’énergie qui s’effectue dans un fluide (liquide ou air) et
avec déplacement de matière. Naturellement la chaleur a tendance à monter et le froid
à descendre. Dans une pièce close, il se crée ainsi une circulation naturelle appelée
courant de convection.
Air chaud
Ex : un
ventilateur de
plafond
Source de chaleur
Air froid
Les modes de transfert thermique
Le rayonnement thermique :
De par leur température, tous les corps émettent un rayonnement, de même nature que
la lumière (ondes électromagnétiques). Ce rayonnement se propage dans les matériaux
transparents (l’air, le verre) et dans le vide.
A température ambiante, les objets et le corps humain émettent dans le domaine des
grandes longueurs d’onde, l’infrarouge (IR).
Ex : chauffage
électrique à Le transfert d’énergie par les ondes électromagnétiques est appelé rayonnement.
rayonnement
La couleur d’un objet a une influence directe sur sa capacité à absorber le
infrarouge
rayonnement. En effet la couleur noir absorbe tous les rayons lumineux alors que la
couleur blanche les rejette tous.
C’est pour cela que l’été, on favorise le port de tenues blanches afin d’absorber le
moins de rayonnement solaire. De même, dans le pays du Maghreb il est courant de
voir les murs des habitations peintes à la chaux blanche toujours pour repousser la
chaleur due au rayonnement.
A l’inverse, les panneaux photovoltaïques sont de couleur foncée (noir ou bleu foncé)
afin de capter au maximum le rayonnement solaire.
(à infrarouge)
Une maison vue avec une Un sèche-main Une VMC double flux
caméra thermique
En été, il fait généralement plus chaud dehors que dedans, et on cherche souvent à se
protéger de la chaleur générée par le soleil ainsi qu’à préserver la fraicheur à l’intérieur de
l’habitat.
18- Sur la photo ci-dessous, recensez les différentes possibilités de transfert de chaleur entre
l’extérieur de la maison et l’intérieur (fléchez la zone, puis précisez de quel type de transfert il
s’agit). Proposez une solution pour y remédier.
Ex : Conduction puis convection entre la
toiture et les combles.
19- Sur la photo ci-dessous, recensez les différentes possibilités de transfert de chaleur entre
l’intérieur de la maison et l’extérieur (fléchez la zone, puis précisez de quel type de transfert il
s’agit). Proposez une solution pour y remédier.
Ex : Conduction entre les combles et la toiture.
Ex : La conduction puis la
convection favorise les fuites de
chaleur à chaque jonction de
matériaux différents.
Ex : La conduction puis la
convection favorise les fuites de Ex : La conduction puis la
chaleur par le vitrage ou les convection favorise les fuites de
châssis. chaleur sur les murs de la façade.
La terre est un satellite du soleil qui décrit une trajectoire elliptique sur une période de 365
jours, engendrant ainsi les variations de saison.
De plus, la terre effectue une rotation sur elle-même en 24 heures, autour d’un axe incliné de
23° 27’ par rapport à un axe perpendiculaire au plan de l’écliptique (plan contenant l’orbite de
la terre autour du soleil).
23° 27’
Pôle Nord céleste
Perpendiculaire à l’orbite
Equateur céleste
Plan de l’écliptique
Rappels :
La longitude est une coordonnée géographique représentée par une valeur angulaire, expression du
positionnement est-ouest d'un point sur Terre (ou sur une autre planète). On repère la longitude grâce
à des méridiens qui sont des demi-cercles joignant le pôle nord et le pôle sud. Par convention, ils
sont espacés entre eux de 1°. La longitude de référ ence sur Terre est le méridien de Greenwich.
La latitude est une coordonnée géographique représentée par une valeur angulaire, expression de la
position d'un point sur Terre (ou sur une autre planète), au nord ou au sud de l'équateur qui est le plan
de référence. Reliés entre eux, tous les endroits de la Terre ayant une même latitude forment un
cercle. Chaque cercle est dans un plan parallèle à celui de l'équateur, d'où l'autre terme « parallèle »,
et permet de définir la latitude d’un lieu.
20- A partir des données précédentes, placez Valenciennes sur la figure ci-dessous.
21- Au niveau du point représentant la position de Valenciennes, tracez un axe tangent à la terre
noté « t » et dirigé vers le soleil.
22- Toujours au niveau du même point, tracez un axe perpendiculaire à l’axe t, noté « n » et
dirigé vers le vide.
23- Encore au niveau du même point, tracez un axe parallèle au plan de l’écliptique noté (∆), et
dirigé vers le soleil.
Valenciennes
en été
n
Equateur
α Soleil
Plan de
l’écliptique
t
Axe de rotation de la terre
Température d’été et température d’hiver
24- Mettez en évidence l’angle « α » entre l’axe « t » et l’axe « ∆ » puis calculez la valeur de cet
angle. (Il correspond à la position angulaire du soleil en été par rapport à l’horizon.)
De même, cherchons à savoir où se situe le soleil quand il est midi à Valenciennes en hiver.
Rappel : Valenciennes se situe à une longitude de 3.52118° et à une latitude de 50.3393°.
25- A partir des données ci-dessus, placez Valenciennes sur la figure ci-dessous.
26- Au niveau du point représentant la position de Valenciennes, tracez un axe tangent à la terre
noté « t » et dirigé vers le soleil.
27- Toujours au niveau du même point, tracez un axe perpendiculaire à l’axe t, noté « n » et
dirigé vers le vide. n
en hiver
∆
Soleil t
Plan de
l’écliptique
Equateur
Valenciennes
28- Encore au niveau du même point, tracez un axe parallèle au plan de l’écliptique noté (∆), et
dirigé vers le soleil.
29- Mettez en évidence l’angle « α » entre l’axe « t » et l’axe « ∆ » puis calculez la valeur de cet
angle. (Il correspond à la position angulaire du soleil en hiver par rapport à l’horizon.)
30- A votre avis, quelle peut être la cause de cette grande différence de température entre les deux
saisons (été/hiver) ?
NB : Jouez le jeu et répondez à cette question sans lire la suite.
La réponse qui vient à l’esprit est la distance qui sépare la terre du soleil.
Voici deux arguments qui, pour beaucoup, vont vous donner tort à la réponse précédente.
1er élément de réponse : Généralement, plus on est près d’un corps et plus il nous paraît gros pour un
même volume. Or, les figures ci-dessous représentent le soleil vu de la terre (avec un filtre) aux quatre
saisons.
On peut observer que les quatre figures sont pratiquement identiques. En réalité, l’orbite
elliptique de la terre la place à 147 millions de km du soleil début janvier, alors qu’elle est à 152
millions de km en juillet (donc plus loin).
2ème élément de réponse : La terre est minuscule face à la distance qui la sépare du soleil. Si on
représente le soleil par une bille de 1 cm, la distance qui le séparerait de la terre serait de plus de 1 m
et la terre mesurerait à peine 1 dixième de millimètre.
31- Quelle conclusion pouvez-vous tirer des deux éléments de réponse ci-dessus ?
Ce n’est pas la distance entre le soleil et la terre qui est à l’origine de la différence de température
entre l’été et l’hiver.
Température d’été et température d’hiver
3ème élément de réponse : Voyons maintenant l’influence de l’inclinaison d’un faisceau lumineux sur
la surface qu’il éclaire.
Plus un rayon lumineux est incliné, plus la surface qu’il éclaire est grande et donc plus l’énergie
qu’il contient est répartie. On peut donc conclure que la surface éclairée par un rayon lumineux
sera plus chaude si le rayon est perpendiculaire à cette surface.
Application à la terre :
Sur les deux figures ci-dessous représentent le même rayon lumineux éclairant la même zone de la
terre en été et en hiver. Prolongez le rayon lumineux jusqu’à la surface de la terre puis repasser en
rouge la surface éclairée par le rayon.
surface éclairée N
Rayon lumineux
En hiver
Plan de
l’écliptique
Equateur
N
En été
surface éclairée
Rayon lumineux
Plan de
l’écliptique
Equateur
33- Proposez maintenant une explication pouvant justifier la grande différence de température
entre les deux saisons (été/hiver) ?
Le soleil est nettement plus incliné en hiver qu’en été, donc les rayons solaires doivent chauffer
une surface nettement plus importante en hiver qu’en été. C’est ce qui permet de justifier en
grande partie la différence de température entre ces deux saisons.
Illustration :
Plan de
l’écliptique
Equateur
atmosphère terre
34- Quel constat pouvez-vous faire entre les deux saisons au niveau du rayon solaire représenté et
quelle conclusion pouvez-vous en tirer ?
Le rayon solaire doit traverser une distance d’atmosphère beaucoup plus importante en hiver
qu’en été, et donc il sera beaucoup moins puissant lorsqu’il touchera le sol en hiver.
Optimiser la forme : notion de compacité
Les différentes notions abordées précédemment montrent bien l’étroite relation entre les dimensions
d’une surface exposée à une température et la transmission de la chaleur au travers de cette
surface. En effet, à volume habité équivalent, c’est l’habitat qui exposera la plus grande surface
avec l’extérieur qui favorisera le plus les échanges thermiques (donc les déperditions).
Ceci nous amène à définir la notion de « compacité » qui est le rapport entre le volume habitable et
la surface en contact avec l’extérieur.
( )
Compacité =
é ( )
35- Pour les différentes configurations ci-dessous, déterminez le nombre de surfaces carrées en
contact avec l’extérieur.
Nb de surfaces :
Nb de surfaces :
12
16
Nb de surfaces :
(D) (E)
Nb de surfaces : Nb de surfaces : 32
18 20
36- Quelle est la configuration la plus intéressante relativement aux déperditions thermiques ? B
Toutefois, la recherche de la géométrie la plus compacte possible doit être pondérée par la priorité
donnée à la façade sud et bien sûr rester en cohérence avec les autres objectifs architecturaux.
Le coefficient de forme (compacité) reste néanmoins un bon indicateur pour l’aspect bioclimatique
d’un logement.
Optimiser la forme : notion de compacité
Les figures ci-dessous représentent différentes configurations possibles d’un logement de hauteur
2.5m. Les cotes indiquées (en mètre) seront considérées comme étant les formes intérieures des
logements.
5
8.66 10 4
7.5 5
8.66 7
7
9
7 5
4
6.5 5.5
3 8
2.5
Ø9.77
10.67 6.67 3 3
3 3
10
15 9.16
9.16
10
(7) (8) 9 5
(9)
Optimiser la forme : notion de compacité
37- A partir des cotes indiquées sur les différentes figures précédentes, complétez le tableau
suivant en calculant les différentes valeurs demandées.
38- Classez ci-dessous les figures précédentes dans l’ordre décroissant de leur compacité.
6 1 2 7 4 3 5 9 8
39- Dans la pratique, pourquoi la forme offrant la meilleure compacité n’est-elle pas plus souvent
choisie ?
Aspect peu traditionnel, moins de murs linéaires pour y placer des meubles, mise en œuvre plus
complexe (notamment pour la charpente).
Parfois refus des services de l’urbanisme dans un souci d’harmonie avec l’architecture environnante.
Optimiser la forme : notion de compacité
L’activité précédente montre bien le lien étroit entre l’aire de la surface des murs en contact avec
l’extérieur et les déperditions thermiques durant la période hivernale.
Il en va de même pour la toiture. En effet, plus on augmente la surface de la toiture, plus on
favorise les déperditions dues à la convection occasionnée par les vents froids venant du nord.
Application :
40- Calculez pour chacune des toitures l’aire de la surface en contact avec l’extérieur ?
Faire un croquis explicatif.
x
x
5 6
5
6
12 10
12
10
S = 169.704 m² S = 169.704 m²
Optimiser la forme : notion de compacité
Aire de la toiture en Charente :
12
12
10
S = 139.944 m² S = 139.94 m²
12
S = 10x12
S = 120 m²
10
41- Quelle sera selon vous la meilleure configuration si on recherche un habitat bioclimatique ?
Le toit terrasse est la solution la plus favorable du point de vue bioclimatique car c’est elle qui offre le
moinsOptimiser l’orientation
de surface en afin de favoriser les apports solaires durant l’hiver
contact avec l’extérieur.
NB : Un autre aspect, non abordé ici, joue un rôle primordial dans le choix de la forme de la toiture.
Il s’agit de la capacité à résister aux différentes actions extérieures (comme le vent ou la neige).
Optimiser l’orientation afin de favoriser les apports solaires durant l’hiver
Approche expérimentale :
Un seul de ces 4 modèles vous est confié par le professeur, mais le travail est identique pour chaque
modèle proposé.
42- Sur la table « course du soleil », placez les différents blocs de manière à constituer une
habitation de plein pied dont la disposition des pièces permet de bénéficier au mieux des
apports solaires en hiver (simulés par la lampe).
NB : Vous chercherez à regrouper les pièces de même nature et à orienter les pièces de vie
vers le sud. Certaines pièces peuvent être attenantes, d’autres nécessiteront la présence d’un
couloir.
43- Sur la feuille suivante, dessinez en vue de dessus la solution que vous avez retenue (une
recherche au brouillon peut s’avérer utile). Faire deux propositions différentes.
1ère proposition :
2ème proposition :
Principes de base à retenir pour l’orientation des pièces d’une habitation bioclimatique.
Quelle que soit la latitude en zone tempérée, c’est la façade sud qui reçoit le maximum de
rayonnement solaire en hiver, et les façades ouest et est, ainsi que la toiture en été.
Bien que le rayonnement reçu par la façade est soit théoriquement symétrique à celui de la façade
ouest, il est souvent inférieur du fait des nébulosités matinales.
- On a donc intérêt, pour optimiser la thermique d’hiver comme celle d’été, à développer au
maximum la surface des façades sud, et à réduire celle des façades est, ouest et des toitures. La
meilleure configuration, que ce soit pour des constructions isolées ou groupées, sauf contraintes
particulières, est la forme allongée dans l’axe est-ouest. Cet allongement et la réduction en
profondeur nord-sud, quand ils sont compatibles avec les autres considérations de site ou de
programme, favorisent aussi très efficacement l’éclairage naturel des pièces de vie durant la
journée. En fait, les éclairagistes préconisent de limiter la profondeur des pièces à deux fois et demi
la hauteur des fenêtres (soit 4 à 5 m de profondeur environ pour des baies standards). Cette
profondeur est également la distance maximale pour un chauffage efficace par rayonnement d’un
mur.
NB : Cette notion d’éclairage sera abordée ultérieurement dans le courant de l’année.
- De plus, on placera les pièces de vie (c’est-à-dire dans lesquelles on passe le plus de temps) côté
sud et on favorisera l’implantation de grandes baies vitrées sur la façade sud.
- De même, pour réduire les déperditions dues au vent froid du nord, on favorisera l’implantation
des pièces tampons (garage, cellier, entrée) côté nord.
- Enfin, pour éviter les surchauffes des chambres en fin d’après-midi, il sera avantageux de placer
les chambres côté est.
Optimiser les baies vitrées pour le confort d’hiver
Application sur une maison de la filière Bois du projet « VILLAVENIR » :
Il s’agit d’une construction comprenant deux logements accolés, réalisée en ossature bois et dont
on n’étudiera qu’un seul des deux logements (voir figures ci-dessus et dossier annexe 4).
On précise que l’étude porte sur un logement situé à LOOS EN GOHELLE dans le Pas de Calais, et
que deux aspects des apports solaires passifs seront abordés : d’une part comment favoriser ces
apports solaires durant l’hiver, d’autre part comment éviter les surchauffes durant l’été.
45- Quelles sont selon vous les solutions techniques utilisées sur ce logement pour favoriser les
apports solaires ?
Utilisation d’un mur trombe pour favoriser les apports de chaleur par inertie.
Actuellement, la surface vitrée d’un logement neuf correspond à environ 13% de la surface habitable.
Avec la nouvelle règlementation thermique 2012, ce pourcentage est porté à environ 17%, soit 1/6e de
la surface habitable.
NB : Selon l’article R. 111-2 du Code de la construction, la surface habitable d'un logement est la
surface de plancher construite, après déduction des surfaces occupées par les murs, cloisons,
marches et cages d'escaliers, gaines, embrasures de portes et de fenêtres.
Cette surface ne tient pas compte de la superficie des combles non aménagés, caves, sous-sols,
remises, garages, terrasses, loggias, balcons, séchoirs extérieurs au logement, vérandas, volumes
vitrés, locaux communs et autres dépendances des logements, ni des parties de locaux
d'une hauteur inférieure à 1,80 mètre.
Optimiser les baies vitrées pour le confort d’hiver
46- Ouvrez le fichier « maison_bois.skp » situé dans le dossier public sur le serveur puis effectuez
les mesures nécessaires sur la maquette virtuelle avec l’outil cotation et indiquez sur les
figures ci-dessous les dimensions des différentes surfaces vitrées :
4 x (0.9x0.9) = 3.24 m²
47- A partir des renseignements fournis dans l’annexe 4 sur le projet Villavenir et des cotations ci-
dessus, complétez le tableau ci-dessous en quantifiant les différentes surfaces indiquées puis
calculez le pourcentage de surface vitrée par rapport à la surface totale habitable.
On est largement au-dessus des 17% recommandés par la RT2012, dont conforme.
Données techniques :
Lieu : Lille
Exposition des fenêtres 1 et 2 : Sud
Hauteur et largeur à mesurer sur la maquette virtuelle
Pas de casquette Fenêtre 2
Albédo du sol : 0.2
Type de vitrage de la fenêtre : A lire sur le descriptif
technique du projet Villavenir.
NB : L'albédo, grandeur sans dimension, est le rapport entre l'énergie solaire réfléchie par une surface et
l'énergie solaire incidente.
Dans la pratique, un corps est perçu comme blanc dès qu'il réfléchit au moins 80 % de la lumière d'une
source lumineuse blanche. À l'inverse tout corps réfléchissant moins de 3 % de la lumière incidente
paraît noir.
Certaines matières ont un albédo très variable, comme les nuages. En revanche, les corps solides ont bien
souvent des albédos fixes, qui caractérisent leur composition chimique. Par exemple, la lave a un albédo de
0,04, le sable entre 0,25 et 0,30, la glace environ 0,60, la neige (épaisse et fraîche) jusqu'à 0,90. L'albédo
moyen terrestre est de 0,30 toutes surfaces confondues.
49- Pour chaque vitrage différent des fenêtres 1 et 2 de la façade sud (voir feuille précédente),
réalisez une simulation à l’aide du logiciel « Calsol » afin de déterminer les apports solaires
durant la période hivernale et compléter le tableau ci-dessous.
(NB : relever la ligne « global total (kWh)
Nb Dimensions Apports solaires par vitrage durant la période hivernale Total Total
(en kWh) cumulé cumulé
pour un pour « n »
vitrage vitrage(s)
Janv. Fév. Mars Avril Oct. Nov. Déc. en kWh en kWh
1 2.4 x 0.9 50 71 115 131 110 62 43 582 582
Total des apports solaires pour l’ensemble du vitrage des fenêtres 1 et 2 durant la 3115
période hivernale
51- En déduire la valeur l’apport solaire au m² sur les pièces du rez-de-chaussée puis conclure sur
les effets de ce dispositif par rapport à la RT2012.
73.12 KWh/m²
Pour une maison parfaitement isolée, cet apport suffit pour répondre au besoin d’une maison BC
52- Sur le même principe que précédemment, déterminez les apports solaires durant la période
estivale et complétez le tableau ci-dessous.
(NB : relever la ligne « global total (kWh)
Nb Dimensions Apports solaires par vitrage durant la Total cumulé Total cumulé pour « n »
période estivale pour un vitrage vitrage(s) en kWh
(en kWh) en kWh
Total des apports solaires pour l’ensemble du vitrage des fenêtres 1 et 2 3668
durant la période estivale
A cette époque de l’année, cet apport solaire est inutile et va plutôt engendrer des nuisances
(surchauffe). Il va donc falloir chercher à se protéger du soleil.
Optimiser les baies vitrées pour le confort d’été
La fonction de capteur thermique des baies en hiver ne doit pas pénaliser le confort d’été.
Les objectifs pour les jours ensoleillés sont de deux ordres :
- Eviter les surchauffes
- Contrôler l’éblouissement (partie non abordée ici)
- Tout d’abord sur la toiture, qui est la surface la plus exposée en été, il faudra soit favoriser
les fenêtres verticales en installant des « chiens assis », ou pour les fenêtres de type
« velux », soit protéger efficacement le vitrage par des stores occultant ou un film qui
réfléchit le rayonnement solaire. Il est aussi très intéressant d’utiliser une toiture végétale
qui réalise une très bonne isolation thermique.
- Pour les façades orientées à l’est et à l’ouest, le soleil étant plus rasant (début de matinée ou
fin d’après-midi), les masques architecturaux de type casquette s’avère inutiles.
L’utilisation de store, de volet ou de film reste intéressante, mais on pourra compléter ce
dispositif par un choix judicieux de matériaux au sol qui limite au maximum la
réverbération des rayons solaires. Le type de matériaux ainsi que la couleur joueront un
rôle considérable au niveau du rayonnement.
Optimiser les baies vitrées pour le confort d’été
2ème partie : Eviter les surchauffes en été :
L’étude précédente a clairement mis en évidence l’utilité de grandes baies vitrées placées côté sud
dans le confort d’hiver. Les apports solaires y sont indéniables.
En contrepartie, l’installation de ces grandes baies vitrées génère un effet de serre en période estival
qu’il faut absolument réduire au maximum pour éviter les surchauffes.
Sur la maison filière bois du projet Villavenir, deux dispositifs permettent de palier à ces
inconvénients.
54- Les deux figures ci-dessous montrent ces deux dispositifs. Repérez-les en les fléchant et
donnez une brève explication sur leur principe de fonctionnement.
Utilisons pour cela un diagramme solaire correspondant à la latitude de Lille (très proche de Loos en
Gohelle ), soit environ 50° nord.
55- A l’aide du diagramme ci-dessus, recherchez les valeurs maxi et mini de la hauteur angulaire
(en°) du soleil pour la période définie à la page précédente (tracez vos constructions sur le
diagramme).
Hauteur maxi :58°
56- Laquelle de ces deux hauteurs vous semble la plus judicieuse à utiliser pour dimensionner la
longueur de la casquette ? Justifiez brièvement.
Justification : La protection pour l’angle le plus bas reste valable pour l’angle le plus
haut. A l’inverse, la protection pour l’angle le plus haut ne permet pas de protéger
totalement le vitrage pour l’angle le plus bas.
57- Sur la figure de la feuille suivante, tracez cette hauteur angulaire à la base du vitrage de la
fenêtre du haut. Tracez ensuite juste au-dessus de la fenêtre un rectangle de 2mm de haut pour
représenter la casquette nécessaire pour se protéger du soleil.
Dessus de la fenêtre
Base du vitrage
Optimiser les baies vitrées pour le confort d’été
Dessus de la
66.6 cm
fenêtre
Base du vitrage
48
°
58- Mesurez la longueur de casquette nécessaire puis donnez sa valeur en vraie grandeur
1.85 x 36 = 66.6 cm
59- Toujours à partir du même fichier « maison_bois.skp », vérifiez que « afficher les ombres » du
menu « paramètres d’ombre » est activé et sélectionnez l’affichage en mode ISO
(perspective).
Réglez les paramètres d’ombre sur le 28 Août à 13h00.
Zoomez sur la haut de la fenêtre puis avec le bouton « pousser/tirer » extrudez lentement le
rectangle placé au-dessus de la fenêtre du haut pour obtenir une ombre qui couvre totalement
le vitrage et vérifiez si la valeur d’extrusion est compatible avec celle calculée ci-dessus.
Enfin pour terminer notre étude, vérifions les conséquences de l’installation des masques solaires sur
les apports solaires au niveau des baies vitrées de la façade sud en période estivale.
On précise pour cela que la fenêtre du haut est protégée du soleil par une casquette sur laquelle sont
installés des panneaux photovoltaïques, et que la fenêtre du bas est totalement protégée par un store
extérieur à lames.
60- Reprendre l’étude réalisée à la question « 52 » en tenant compte des protections solaires.
61- Complétez le tableau ci-dessous avec les nouvelles valeurs des apports solaires en kWh :
Nb Dimensions Apports solaires par vitrage durant la Total cumulé Total cumulé pour « n »
période estivale pour un vitrage vitrage(s) en kWh
(en kWh) en kWh
Total des apports solaires pour l’ensemble du vitrage des fenêtres 1 et 2 1304
durant la période estivale