Dessin A1 Complet
Dessin A1 Complet
Dessin A1 Complet
TOME 1
COURS COMPLET
EDITION 2016
PROGRAMME D’ETUDES DE DESSIN ET TECHNOLOGIE DE CONSTRUCTION
COMPETENCES GENERALES:
COMPETENCES :
Le dessin technique est un langage de communication indispensable et universel utilisé par les techniciens
pour exprimer la pensée technique.
– L’abaque : c’est un diagramme permettant de déterminer sans calculs les valeurs approximatives
d’une variable.
– L’épure : c’est un dessin à caractère géométrique tracé avec la plus grande précision possible.
– Le croquis : c’est un dessin établi à main levée ne nécessitant pas le respect d’une échelle
rigoureuse.
– L’esquisse : c’est le dessin préliminaire d’un projet pouvant subir d’éventuelles modifications.
– Le schéma : c’est un dessin qui ne donne pas la représentation des formes des pièces mais plutôt le
principe de fonctionnement par symbolisation des liaisons.
– L’avant-projet : c’est un dessin représentant dans ses grandes lignes une solution pouvant satisfaire
l’objectif fixé.
– Le projet : c’est un dessin représentant tous les détails nécessaires pour définir une solution
choisie.
– Le dessin d’ensemble : c’est le dessin d’un mécanisme constitué de plusieurs pièces assemblées et
repérées.
– Le dessin de définition : c’est un dessin qui donne toutes les exigences fonctionnelles auxquelles
doit satisfaire un produit.
– Le dessin de fabrication : c’est un dessin établit à partir du dessin de définition qui donne toutes les
indications nécessaires à la réalisation d’un produit.
Le matériel de dessin est très diversifié, pour l’élève en classe de première année l’essentiel serait :
Le té se déplace verticalement sur la planche, pendant son déplacement la tête est en contact avec le bord
de la planche et permet de tracer les traits horizontaux.
Les portes mines 0,5 mm permettent de tracer les traits fins, les porte mines 0,7 mm permettent de tracer
les traits forts.
Les normes les plus utilisées sont : NF (norme française) et ISO (International Standard Organisation)
LECON 2 : ECHELLE DU DESSIN
COMPETENCE :
I. DEFINITION ET BUT
1. Définition
L’échelle d’un dessin est le rapport entre les dimensions dessinées et les dimensions réelles d’un objet
technique.
é
Expression mathématique :
é
2. But
L’échelle a pour but de permettre la matérialisation d’un objet technique trop grand ou trop petit sur une
feuille de dessin en procédant à une réduction ou à un agrandissement de cet objet.
– Echelle de réduction ;
Les dimensions réelles sont plus grandes que les dimensions dessinées, pour reconnaitre une échelle de
réduction le nombre le plus petit se trouve à gauche tandis que le nombre le plus grand se trouve à droite
de l’écriture.
Exemples d’écritures : E 1: 2 E 2: 5 E 1: 10 E 7: 20 ….
Exemple d’application : Soit le dessin du marteau ci-dessous, reproduisez-le à l’échelle réelle (Fig.12) puis à
l’échelle de réduction E 1: 2 (Fig.13).
– Echelle d’agrandissement ;
Les dimensions réelles sont plus petites que les dimensions dessinées, pour reconnaitre une échelle
d’agrandissement le nombre le plus grand se trouve à gauche tandis que le nombre le plus petit se trouve à
droite de l’écriture.
Exemple d’application : Soit le dessin de l’enclume ci-dessous, reproduisez-le à l’échelle réelle (Fig.14) puis
à l’échelle d’agrandissement E 1: 2 (Fig.15).
– Vraie grandeur
Les dimensions réelles sont égales aux dimensions dessinées, pour reconnaitre la vraie grandeur, le
nombre qui se trouve à gauche est égal au nombre qui se trouve à droite de l’écriture. La vraie grandeur
est notée habituellement E 1: 1
LECON 3 : ECRITURE NORMALISEE
COMPETENCE :
En dessin industriel, l’écriture utilisée est l’écriture bâton, elle recommandée par le CNM (Comité de
Normalisation de la Mécanique). Le but de cette normalisation est d’assurer :
Dans les documents techniques c’est l’écriture type B droite qui est couramment utilisée donc l’évolution
de ce chapitre sera centrée sur le type B.
La hauteur des majuscules est h (en mm) et a pour dimensions nominales : 2.5, 3.5, 5, 7, 10, 14 et 20.
La hauteur des lettres minuscules sans jambage est notée c, elle se déduit de la hauteur des lettres
majuscules par la formule # $, &'.
Les lettres minuscules avec jambage ont la même hauteur h que les lettres majuscules.
Le tableau ci-dessous récapitule les largeurs des lettres majuscules en fonction des hauteurs nominales.
Hauteurs nominales
7 10 14 20
A M V X Y 5 7 10 14
Largeurs C L E F 3,5 5 7 10
J 3 4 5,5 8
Les autres lettres 4 6 8,5 12
Le tableau ci-dessous récapitule les largeurs des lettres minuscules en fonction des hauteurs nominales.
Hauteurs nominales
7 10 14 20
m w 3,5 5 7 10
Largeurs f j t 1,5 3 5 7
Les autres lettres 2,5 3,5 5 7
L’espacement entre les caractères est noté a, il se déduit de la hauteur des lettres majuscules par la
formule , $, -'.
L’espacement entre les mots est noté e, il se déduit de la hauteur des lettres majuscules par la
formule $, &' / 0 1 '.
COMPETENCE :
En dessin technique, on utilise plusieurs types de traits chacun ayant une signification bien précise.
– Sa nature,
– Sa largeur.
1. Nature d’un trait
Continu,
Interrompu,
Mixte.
2. Largeur d’un trait
Le tableau ci-dessous récapitule les caractéristiques des traits, leur tracé et leur usage.
Remarque : lorsqu’un trait mixte est très court, il peut se trouver transformé en trait continu fin.
Lors de la matérialisation d’un dessin il peut arriver qu’il y ait superposition entre les traits de
caractéristiques différentes. Pour que cela soit évitée, un ordre de priorité de représentation des traits est
imposé ; cet ordre est le suivant :
COMPETENCES :
Les formats normalisés respectent la convention ISO, ils se déduisent les uns des autres en divisant par la
moitié le côté le plus grand sachant que A0 est le format de base (le plus grand).
A0 : 234 4425 66
A1 : 753 234 66
A2 : 3-$ 753 66
A3 : -5& 3-$ 66
A4 : -4$ -5& 66
Dépliage d’un format de base A0
Détachement de chaque format
II. LE CADRE
C’est une flèche dessinée au milieu dans la marge ; elle est toujours dirigée vers le dessinateur car c’est elle
qui donne le sens de lecture du dessin.
Le cartouche d’inscription c’est la carte d’identité d’un document technique, il donne toutes les
informations nécessaires pour l’exploitation dudit document ; la position du cartouche est invariable
quelque soit le format, quelque soit le sens de lecture du dessin.
V. LA NOMENCLATURE
Le dessin d’ensemble est un dessin de plusieurs pièces assemblées et repérées, ces pièces sont
récapitulées dans un tableau appelé nomenclature. La nomenclature donne donc les renseignements
essentiels de chaque pièce appartenant au dessin d’ensemble.
– Le repère de la pièce
– Le nombre de pièces ayant le même repère
– Le nom de la pièce
– La matière de la pièce
– les observations
COMPETENCES :
Le but de la cotation est la représentation chiffrée et détaillée des dimensions essentielles d’un dessin.
Exemple 1 : soit le dessin de la queue d’aronde male (cote linéaire de 60 mm et cote angulaire de 63°)
Exemple 2 : soit le dessin du palier (cote de diamètre ∅50 mm, ∅30 mm et cote de rayon R5 mm)
LECON 7 : DROITES ET SEGMENTS DE DROITE
COMPETENCES :
L’exercice consiste à tracer une droite (D’) parallèle à (D) passant par le point M.
MARCHE A SUIVRE :
• Tracer un arc de cercle A1 de centre M et de rayon R1 tel qu’il coupe (D) en un point N.
• Conserver la même ouverture du compas et tracer un arc de cercle A2 cette fois de centre N et de
rayon R2 tel qu’il coupe (D) en un point O. 9 4 9 -
• Mesurer la distance OM avec le compas, tracer un arc de cercle A3 de centre N et de rayon
9 : ;< tel qu’il coupe l’arc A1 en un point P.
• Tracer (MP) qui est ainsi la parallèle à (D) passant par M.
2. Droite perpendiculaire à une droite de référence
L’exercice consiste à tracer une droite (D’) perpendiculaire à (D) passant par le point M.
MARCHE A SUIVRE :
• Tracer un arc de cercle A1 de centre M et de rayon R1 tel qu’il coupe (D) en deux points N et O.
>;
• Tracer deux arcs de cercles A2 et A3 de rayons R2 et R3 de centres respectifs N et O. 9 - 9 : =
-
?@AB est un segment mesurant 12 cm, l’exercice consiste à diviser ?@AB en quatre parties égales.
MARCHE A SUIVRE :
La médiatrice d’un segment est la perpendiculaire à ce segment passant par son milieu.
MARCHE A SUIVRE :
DE
• Tracer un arc de cercle de centre A et de rayon R1 tel que C4 =
-
COMPETENCES :
MARCHE A SUIVRE :
(D) et (D’) sont deux droites perpendiculaires se coupant en O, l’exercice consiste à construire une droite
I
(OC) tel que 60FG;@, ;LH 37°.
MARCHE A SUIVRE :
• Tracer un arc de cercle A1 de centre O et de rayon R1 tel qu’il coupe (D) et (D’) en deux points A et B.
@A
• Tracer deux arcs de cercle A2 et A3 de centre A et B et de rayons 9 - = ;
-
• Les deux arcs A1 et A2 se coupent en C, tracer (OC).
3. Construction d’un angle de 30°
Pour construire un angle de 30° il suffit il suffit de construire l’angle de 60° et de faire la bissectrice
MARCHE A SUIVRE :
MARCHE A SUIVRE :
La médiane d’un triangle c’est la droite qui passe par un des sommets du triangle et par le milieu du côté
opposé à ce sommet.
MARCHE A SUIVRE :
COMPETENCES :
L’exercice consiste à construire un carré inscrit dans le cercle puis un second cercle inscrit dans ce carré.
MARCHE A SUIVRE :
Un polygone est une figure géométrique plane formée de plusieurs cotés égaux.
Un hexagone est un polygone qui a six côtés de même longueur, il s’inscrit dans un cercle dont le rayon a
la même longueur qu’un côté.
MARCHE A SUIVRE :
COMPETENCES :
L’exercice consiste à construire deux points T1 et T2 qui seront les points de tangence et le point O (centre
de la circonférence) puis à les raccorder.
MARCHE A SUIVRE :
L’exercice consiste à construire deux points T1 et T2 qui seront les points de tangence et le point O (centre
de la circonférence) puis à les raccorder.
MARCHE A SUIVRE :
L’exercice consiste à construire deux points T1 et T2 qui seront les points de tangence puis à les raccorder.
MARCHE A SUIVRE :
• Tracer (D1) ;
• Construire la perpendiculaire à (D1), elle coupe (D1) en T1 ;
• Construire la parallèle (D2) à la distance R ;
• La même perpendiculaire passant par O va couper (D2) en T2 ;
• Marquer un point O sur cette perpendiculaire au milieu de ?TW TX B ;
• Raccorder T1 et T2 par une circonférence de rayon R.
II. RACCORDEMENT D’UNE DROITE ET D’UNE CIRCONFERENCE PAR UNE CIRCONFERENCE DE
RAYON DONNE
MARCHE A SUIVRE :
• Tracer (AB) ;
• Construire (C) ;
• Construire (A’B’), parallèle à (AB) à la distance R ;
• Tracer un arc de cercle de centre O1 et de rayon 9 Z 9 4 , il coupe (A’B’) en C ;
• Construire la perpendiculaire à (AB) passant par C elle coupe (AB) en D, tracer ?;4 LB, il coupe (C)
en E, D et E sont les points de raccordement ;
• Tracer un arc de cercle de centre C et de rayon R, partant de D il va rencontrer (C) en E, on aura
ainsi raccordé (D) et (C).
III. RACCORDEMENT DE DEUX CERCLES PAR UNE CIRCONFERENCE DE RAYON DONNE
MARCHE A SUIVRE :