Cours de Dessin Technique 2ème Annee
Cours de Dessin Technique 2ème Annee
Cours de Dessin Technique 2ème Annee
LYCEE TECHNIQUE
Bride
COURS DE DESSIN
TECHNIQUE
Initiation à la communication technique
2ème Année MeFa-MeFe-MARE
Caristan DOUNKENG
Professeur de CONSTRUCTION Mécanique
2ème ANNEE COURS DE DESSIN LT
MeFa-MeFe-MARE TECHNIQUE PAR Caristan DOUNKENG
OBJECTIFS SPECIFIQUES:
I.1. DEFINITION :
Le dessin technique est le moyen privilégié de communication entre les techniciens. C’est un langage
conventionnel servant d’intermédiaire entre les ingénieurs qui conçoivent les machines et les techniciens
des différents ateliers de fabrication qui en assurent la réalisation effective (fabrication, montage, et
essai).
I.2.1. Le croquis : le croquis est un dessin exécuté à main levée (sans instruments de
guidage) et à vue d’œil (sans instruments de mesure).
I.2.2. Le schéma : c’est un dessin plus ou moins simplifié, ou symbolique, réduit aux
éléments essentiels d’un mécanisme. Il définit les fonctions des différents organes de machines ainsi que
leurs liaisons.
I.2.4. Le dessin de définition : Comme son nom l’indique, le dessin de définition, définit sans
ambigüité, les formes et les exigences (cotes, état de surface, matière,…) auxquelles doit satisfaire la
pièce à l’état finie. C’est un document contractuel ; le fabricant est obligé de respecter toutes les
exigences techniques qui y sont contenues.
I.2.5. Le dessin de fabrication : c’est un dessin détaillé élaboré à partir d’un dessin de
définition. Il contient toutes les indications nécessaires à l’exécution de la pièce en atelier.
I.3. ECHELLES
I.3.1. DEFINITION
L’échelle d’un dessin est le rapport entre les dimensions dessinées de l’objet technique et les
dimensions en vraie grandeur (dimensions réelles) de cet objet.
Exemple : 2 :1 ; 5 :1 ; 10 :1 ; 20 :1 ; 50 :1 ;
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iii. Echelle de réduction : Elle correspond aux rapports inférieurs à 1 :1
Exemple : 1 :2 ; 1 :5 ; 1 :10 : 1 :20 ; 1 :50 ; 1 :100 ; 1 :200 ; 1 :500 ; 1 :1000 ; 1 :2000 ;
1 :5000 ; 1 :10000
I.3.1. APPLICATION
Les dessins techniques sont généralement exécutés sur des feuilles de papier rectangulaires ayant
des dimensions ou format normalisés. Ces feuilles sont soit opaque (papier Cançon), soit transparent
(papier calque).
Les formats utilisés en dessin technique sont ceux de la série A. dans cette série, le format de base
est le format A0 de surface 1m2 ou (1188x840). Les formats les plus utilisés sont : A0, A1 : A2, A3 et A4.
La dimension multiple de 297 étant placée verticalement, le cartouche devra toujours se trouver en
bas à droite.
I.7.1. BUT
L’écriture a pour but d’assurer une meilleure lisibilité et une meilleure reproductibilité du dessin
En dessin technique, les caractères utilisés sont normalisés.
L’écriture type B, penchée, ou écriture penchée : E ( inclinaison par rapport à la verticale 15°)
En cas de nécessité, les caractères peuvent-être
Inclinés de 15° vers la droite.
Les formes générales des caractères sont
Les mêmes que celles de l’écriture droite.
Les dimensions générales sont définies en fonction de la hauteur (h) des majuscules. Les valeurs de
(h) sont choisies parmi les dimensions du tableau ci-dessous.
I.7.3. APPLICATION
Reproduire les mots et expressions suivants
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La perspective cavalière est une projection oblique, sur un plan, d’une pièce dont une des
faces est parallèle à ce plan.
d) Longueur de fuyantes
Sur une perspective cavalière, les longueurs affectées aux fuyantes sont généralement
inférieures à la longueur réelles des arêtes qu’elles représentent. Toutes fuyantes subissent la même
réduction.
On obtient la longueur de chaque fuyante en multipliant la longueur de l’arête qu’elle
représente par un nombre. k appelé Coefficient de réduction des fuyantes. Les différentes valeurs du
rapport de réduction sont : 0.5, 0.6 et 0.7. Utiliser la formule suivante pour calculer la longueur des
fuyantes
E échelle
L E k e avec k rapport de réduction
e épaisseur de la pièce
Remarque :
1) Pour une perspective cavalière normalisée, on a k=0.5 et α=45°
2) Si on ne réduit pas les longueurs de fuyantes, le dessin que l’on obtient risque de ne pas
ressembler à la pièce que l’on veut représenter. Cela tient des raisons mathématiques qui ne relèvent
pas du cadre de cours
a) Tracé des fuyantes
Le tracé des fuyantes se fait à l’aide d’un Té et d’une équerre ou d’une règle et d’une équerre
Si α=30°, on utilise une équerre à 30°, si α=135°, on utilise une équerre à 45°
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Après avoir exécuté la face avant de la pièce, placer l’équerre tel que cela est indiqué à la
première leçon. La faire ensuite coulisser (glisser) en veillant à ce que le côté MO reste toujours bien
appliqué à l’arête du Té ou la règle.
Tracer une fuyante à chaque sommet d’un angle de la face avant d’où part une arête
perpendiculaire au plan de projection.
b) Exécution de la perspective
Marche à suivre :
Esquisse :
Tracer la face avant ou de départ
Tracer les fuyantes
Calculer la longueur des fuyantes
Délimiter les fuyantes
Tracer la face arrière
Gommer les traits inutiles
Mise au net :
Repasser le contour de la pièce en trait fort
Penser à la position de l’observateur pour repasser les arêtes apparentes en traits fort et
les arêtes cachées en traits interrompus courts.
Désigner la perspective (indiquer ange des fuyantes et rapport k)
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II.3. APPLICATION 11
1)
Epaisseur de la pièce :
e=60mm
e’=40mm [detail (a)]
K=0.5
E=1:1
a=45°
L=………………………………
L’=………………………………
2) Epaisseur de la pièce :
e=60mm
Profondeur du detail (a)
e’=30mm
K=0.6
E=1:1
a=30°
L=………………………………
L’=………………………………
3)
Epaisseur de la pièce :
e=45mm
Profondeur du détail (a)
e’=35mm
K=0.6
E=1:1
a=45°
L=………………………………
L’=………………………………
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OBJECTIFS SPECIFIQUES :
Révision du cours de première année :
Appliquer à des objets de formes diverses
Introduction des vues particulières (vue partielles, vue oblique, vue locale et vue suivant une flèche)
III.1 INTRODUCTION
Les représentations en perspectives cavalières, étudiées à la leçon précédente, ne donnent de
l’objet technique, qu’une vue globale sans détails de formes, de position et de dimensions. Or les dessins
techniques sont essentiellement utilisés pour transmettre aux services de production, une pensée
technique relative à un objet technique et les impératifs de fabrication qui lui sont liés. Cela nécessite
une définition géométrique exacte des formes de l’objet technique.
La représentation orthogonale des vues de l’objet technique permet de résoudre ce problème,
mais elle engendre cependant d’autres, notamment celui de la lecture.
Il est donc nécessaire d’apprendre à lire une projection orthogonale, pour être capable de
reconstituer les formes apparentes d’un objet technique, à partir de ses vues en projection orthogonale.
Cela exige des élèves beaucoup d’exercices d’application.
III.2. PRINCIPE DE REPRESENTATION EN PROJECTION ORTHOGONALE
De plus les surfaces (e) et (f) sont horizontales et les surfaces (a), (b), (c) et (d) sont verticales
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On dit que la pièce à projeter est placée normalement devant le plan de projection (2)
o Lignes de projection
Les lignes de projection (3) sont parallèles entre elles ;
Les lignes de projection (3) sont perpendiculaires au plan de projection (2)
CONCLUSION
Lorsque les dispositions ci-dessus décrites sont respectées, la projection (4) est dite
ORTHOGONALE, c’est-à-dire en VRAIE GRANDEUR. Cette projection est appelée VUE PRINCIPALE
de la pièce suivant la direction d’observation F.
En résumé, l’observateur se place perpendiculairement à l’une des faces de l’objet à définir. La face
observée est ensuite projetée et dessiné dans un plan de projection parallèle à cette face et situé en arrière de
l’objet. La vue, plane, dessinée obtenue est une projection orthogonale de l’objet.
Les directions d’observation (lignes de projection) sont perpendiculaires aux plans de projection.
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Les 6 vues principales de la pièce sont obtenues en projetant chaque face de la pièce sur le plan de
projection situé derrière elle.
L’observateur est placé suivant les directions d’observation repères F, A, C, D, B et E.
Les lignes vues sont projetées en traits forts et les lignes cachées sont projetées en traits interrompus.
III.2.4. DESIGNATION ET DISPOSITION DES VUES PRINCIPALES
Rabattement du cube de projection
Après la projection de la pièce sur les six faces du cube, celui-ci est détaché et les faces
portant les projections rabattues dans le plan frontal arrière (PFar), suivant le principe illustré ci-
dessous
Lignes de rappel
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Eh : Espacement horizontale
277 DV
Ev : Espacement verticale
Dh : Dimensions horizontales EV
DV : Dimensions verticales NV
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Soient :
NB : Dans tous les exercices, la vue de face est celle qui parallèle
Au plan du papier et en face du dessinateur.
Mise en page exigée
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La figure (1) montre que l’on obtient la vue redressée en faisant tourner la vue normale, dans le
sens indiqué par l’arc fléché, d’une valeur de 60° et 75° dans le cas de la figure (2).
Cette méthode de représentation est encore appelée méthode Européenne de projection. Elle est
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identifiée dans le cartouche d’inscription par le symbole ci-contre. Il aide à la lecture du dessin.
Symbole européen de
représentation
Exemple :
Pour effectuer la mise en plan de l’objet ci-contre,
dont la forme s’apparente à celle d’une fermette :
choisir tout d’abord une vue principale, ou une vue
de face ; soit A cette vue observant l’objet suivant
la flèche A regarder ensuite suivant chacune des
directions d’observation B, C, D, E, F
Remarques :
Le sens d’observation par rapport à la vue principale, ou
Vue de face, on définit la dénomination de chaque vue.
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Symbole Américaine de
représentation
OBJECTIFS SPECIFIQUES :
Indiquer les principes généraux d’inscription et de disposition pour coter des formes usuelles.
Préciser la normalisation
Donner les règles et les suggestions pour réussir une bonne cotation
Définir la notion de cotation suffisante et de cotation surabondante
Indiquer les automatismes apportés par la CAO/DAO
IV.1. INTRODUCTION
Pour qu’un objet soit réalisable à partir d’un dessin il faut à la fois une description graphique
complète et précise des formes et contours : c’est le rôle des vues normalisées ; et une description
détaillée et chiffrée des dimensions essentielles ; c’est le rôle de la cotation
Si les principes de cotation sont partout les mêmes, par contre les inscriptions (ligne de cote,
position du texte, symbole) peuvent parfois varier sensiblement d’un pays à l’autre.
Cependant les normes restent très proches les unes des autres et le passage de l’une à l’autre se
fait sans difficultés.
Les éléments et principes abordés ici sont en parties extraits de la norme NFE 04-521 en
concordance avec l’ISO 129.
Pour la cotation d’un chanfrein ou d’une fraisure peut être simplifié par rapport à la cotation
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d’une surface d’assemblage ou d’étanchéité.
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Elle peut être réalisée à partir d’une ligne
commune, avec un espacement régulier entre
chaque cote, ou suivant une ligne continue.
si une cotation en continue est trop serrée,
les flèches intermédiaires peuvent être
remplacées par des points et les textes inscrits
sur une ligne de repère.
Ceci permet d’assurer la meilleure lisibilité
possible de la valeur d’une cote :
Sauf cas particulier, le texte de la cote doit être correctement centré entre deux flèches
et écrit au-dessus de la ligne de cote ; à gauche pour une cote verticale.
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Pour coter les rayons et diamètres, la direction des lignes de rappel utilisées doit passer
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par le centre du cercle ou de l’arc. Le texte de la cote doit être impérativement précédé
du symbole ∅ pour diamètre et R pour rayon.
Une cotation surabondante provoque des choix et des priorités qui ne sont pas nécessairement
les meilleurs. Il faut éviter qu’au moment de la fabrication il y ait, pour une même forme, à choisir entre
deux dimensions possibles.
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Le choix d’une cotation suffisante est l’étape la plus difficile et la plus longue. Elle exige une
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bonne connaissance des procédés de fabrication, une analyse complète des conditions de fonctionnement
et d’interchangeabilité.
Il faut éviter l’inscription de chaines de cotes dans lesquelles l’une des dimensions est la somme,
ou la différence, de plusieurs autres. Dans le cas d’une même chaîne et les cotes sont tolérandées, les
tolérances de toutes les cotes se combinent, dépendent les unes des autres et compliquent inutilement la
cotation.
IV.7. APPLICATION
ET SECTIONS
OBJECTIFS SPECIFIQUES :
Reconnaître la nature du matériau par les hachures.
Exécuter les hachures sur le dessin d’une pièce coupée
Indiquer le principe des vues coupées (coupe, demi-coupe, coupes partielles, coupes brisées et
section) et préciser les règles de représentation normalisée
Représenter les formes intérieures d’une pièce.
Proposer des exercices d’entraînement.
V.1. HACHURES
V.1.1. DEFINITION ET BUT
Les hachures sont des traits fins continus, inclinés à 30°, 45° ou 60° et régulièrement espacés.
Elles mettent en évidence les parties de la pièce touchées par le plan de coupe.
Les hachures sont tracées en traits fins régulièrement espacés. La distance entre les hachures
est généralement comprise entre 1.5 mm et 5 mm en fonction de la grandeur de la surface à hachurer.
V.1.2. EXECUTION
V.1.3. REGLES
Les hachures apparaissent là où la matière a été coupée.
Elles sont tracées en trait continu fin et de préférence inclinées à 45° (dans le cas où un seul
objet est coupé) par rapport aux lignes générales du contour.
Elles ne traversent pas ou ne coupent jamais un trait fort.
Elles ne s’arrêtent jamais sur un trait interrompu court.
Le motif des hachures ne peut en aucun cas préciser la nature de la matière de l’objet coupé.
Cependant en l’absence de nomenclature, les familles de matériaux (ferreux, plastiques, alliages
légers…) peuvent être différencies par les motifs d’emploi usuel.
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Matières plastiques ou
Tous métaux et alliages Verre
isolantes
Bois en coupe
Cuivre et ses alliages Béton
transversale
Bois en coupe Béton
Métaux et alliages légers
longitudinale armé
Antifriction et tte matière Sol
Isolant thermique
coulée sur une pièce naturel
Remarques : On ne coupe pas longitudinalement certaines pièces ou corps plein tels que : la
clavette, l’écrou, la bille, l’arbre, la vis la nervure etc..
V.2.2.4. DEMI-COUPE
Pour des pièces symétriques, en dessinant une demi-vue extérieure, un objet creux peut-être
défini sans qu’il soit nécessaire de tracer les contours cachés.
Dans ce mode de représentation, la moitié de la vue est dessinée en coupe, afin de définir les
formes et les contours intérieurs, alors que l’autre moitié reste en mode de représentation normale pour
décrire les formes et les contours extérieurs.
Règle :
Elles sont les mêmes que pour les coupes normales, l’indication du plan de coupe est inchangée.
Les deux demi-vues sont toujours séparées par un axe de symétrie, trait mixte fin l’emportant sur tous
les autres types de traits.
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V.3.1. PRINCIPE
Dans une coupe normale toutes les parties visibles au-delà (en arrière) du plan de coupe sont
dessinées. Dans une section, seule la partie coupée est dessinée (là où la matière est réellement coupée
ou sciée).
Une section représente, exclusivement, la partie de l’objet situé dans le plan sécant
V.3.2. TYPES DE SECTIONS
V.3.2.1. SECTIONS SORTIES
Elles sont dessinées, le plus souvent au droit du plan de coupe si la place le permet. L’inscription
du plan de coupe peut être omise.
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Méthode représentation : 33
Repérer le plan par ses extrémités en trait mixte fort
Indiquer le sens d’observation par deux flèches en trait fort
Repérer le plan sécant par une même lettre majuscule inscrite dans le prolongement de trait
mixte fort
Supposer l’objet coupé par ce plan et enlever, par la pensée, la partie côté flèches.
Hachurer ou teinter la section suivant les indications vue dans les coupes.
Désigner la section par les mêmes lettres majuscules que le plan sécant.
Si cela ne présente aucune ambigüité de compréhension, une section peut être rabattue sur
la vue représentée. Ces sections sont dessinées en traits continus fins (pas de traits forts) directement
sur la vue usuelle (en superposition). Pour plus de clarté il est préférable de gommer ou d’éliminer les
formes de l’objet vues sous la section ; si ces formes sont nécessaires, préférer une section sortie.
L’indication du plan de coupe est en général inutile.
Méthode représentation :
Faire pivoter le plan sécant de 90° pour l’amener dans le plan du dessin.
Dessiner le contour de la section en trait continu fin pour ne pas surcharger la représention.
Hachurer la section. Dans ce cas, bien que cela soit à éviter, les hachures peuvent couper un trait
fort.
V.4. EXERCICES 34
Pour chaque exercice, tracer la vue coupée manquante. Utiliser le plan de coupe indiqué
NB :
Pour les exercices 1-2-4-5-11-13-14-15
Pour les exercices 3-6-9, faire une demi-coupe
Pour les exercices 10-12-16-18, faire une coupe brisée.
Pour l’exercice 17 faire les sections sorties.
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OBJECTIFS SPECIFIQUES :
Reconnaître les filetages sur les dessins de définition et les dessins d’ensemble.
Exécuter sa représentation normalisée
Désigner un filetage
Coter un filetage.
VI.1. DEFINITION
Un filetage est obtenu à partir d’un arbre ou d’un alésage sur lequel ont été réalisées une ou
plusieurs rainures hélicoïdales. La partie pleine restante est appelée : FILET.
VI.2. TERMINOLOGIE
FILETEE
FILETAGE
Filet
Un écrou est :
TARAUDAGE TARAUDE
Filet
VI.3. EMPLOIS
Les pièces filetées sont d’une utilisation fréquente en mécanique. Un filetage peut avoir
différentes applications :
ASSURER un effort de pression entre des pièces pour les immobiliser les unes par rapport aux
autres. Exemple : Vis d’assemblage ou de pression, écrous, boulons, goujons.
TRANSFORMER un mouvement de rotation en un mouvement de translation : Système Vis-
Ecrou. Exemple : Mors mobile d’un étau.
Extérieur : filetage
avec outil de coupe sur Machine Outil : Outil à fileter
Intérieur : taraudage
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D d
TARAUDAGE FILETAGE
Diamètre (D) mesuré au fond des filets. Diamètre (d) mesuré au sommet des filets.
Condition de montage : d = D
VI.5.3. Pas :
C’est la distance entre 2 “sommets” consécutifs d’un même filet (voir § 4-a).
1 tour de la vis par rapport à l’écrou Déplacement de la valeur du pas de la vis par rapport à l’écrou.
DEPLACEMENT (mm) = PAS (mm) x NOMBRE DE TOUR(S)
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Pas Pas
1er filet
2 nd
Vis à 1 filet Vis à 2 filets filet
d D
VIS
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VI.6.2. COTATION
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VI.7. APPLICATIONS
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Symbole de tête
Tête Représentation 43
Usuel ISO
Tête hexagonale
Hexagonale H
ISO 4014
Cylindrique à Hexagone
C HC C HC
Creux (ou 6 pans creux)
Tête cylindrique
Cylindrique Large fendue CL S
large ISO 1580
Exemple :
Désignation : Vis à tête cylindrique à hexagone creux de Ø nominal 10 mm, au pas métrique,
longueur sous tête 50 mm, de classe de qualité 8.8.
Désignation normalisée : Vis CH C, M10-50 – 8.8
Têtes usuelles :
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Représentation
Extrémités :
Extrémité Bout BomBé Bout PLat Téton Long Téton Court Bout TRonconique Bout CUvette
Symbole BB PL TL TC TR CU
Représentation
Désignation : Vis de pression sans tête à hexagone creux, à bout plat, de Ø nominal 10 mm, au
pas métrique, longueur totale 50 mm.
Désignation normalisée: Vis sans tête à bout plat HC, M10-50-45H
Représentation
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Exemple : (Ecrou de classe de qualité 8) :
Fonctions : Placée entre la tête de vis ou l’écrou et la pièce à serrer, une rondelle d’appui permet :
Augmenter la surface d’appui de l’écrou ou de la vis
Protéger la surface de la pièce des marques de l’écrou ou de la tête de vis
Certains types permettent le freinage des vis et des écrous et même l’étanchéité
Exemple :
Désignation : Rondelle plate, normale, série large (L), Ø nominal de l’élément fileté d=20 mm
Désignation normalisée : Rondelle L 20
Ces rondelles existent en trois séries à savoir : Série étroite (S), Série normale (N) et Série large (L)
Les rondelles Grower sont des rondelles élastiques utilisées pour le freinage des écrous.
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VII.6.3. RONDELLES CONIQUES LISSES
VII.7. GOUJONS
VII.7.. DEFINITION
Un goujon est composé d’une tige, filetée à ses deux extrémités, et d’un écrou de même diamètre.
Les deux parties filetées étant séparées par un tronçon lisse.
Bm=j
Désignation normalisée :
Goujon M 10-90/42 j=36-classe 8.8
Nom Qualité
VII.7.2. FONCTIONS
Les goujons sont utilisés en remplacement des vis lorsque le métal de la pièce est peu résistant ou
lorsqu’il est nécessaire de faire des démontages fréquents.
Les goujons peuvent remplacer les boulons lorsque les pièces à assembler sont très épaisses.
VII.7.3. CARACTERISTIQUES
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VII.8. GOUPILLES
VII.8.1. DEFINITION
VII.8.2. FONCTIONS
Si le trou est borgne dans une pièce, et afin de pouvoir en extraire la goupille, on choisit une
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goupille cylindrique à trou taraudé.
Le méplat sur les pieds de positionnement à trou taraudé permet l’évacuation de l’air qui se
comprime dans les trous borgnes lors du montage.
Désignation normalisée
Goupille cylindrique 5 X 30
Ces goupilles sont particulièrement recommandées pour des liaisons peu précises devant être
fréquemment montées et démontées sans outillage spécifique. Elles sont réutilisables après démontage.
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Ces goupilles sont surtout utilisées avec des écrous à créneaux afin d’éviter de façon absolue
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un desserrage de l’écrou.
Le freinage par goupille derrière l’écrou impose pour le trou de passage g une position axiale
précise (emploi à éviter).
Elles permettent également l’immobilisation en translation d’axes lisses.
Désignation normalisée
Goupille V 5 - 36
VII.9.1. GENERALITES
Les rivets sont utilisés par toutes les industries pour l’assemblage indéformable de petits ou de
grands composants. Les assemblages rivetés permettent d’obtenir économiquement une liaison
encastrement indéformable d’un ensemble de pièces par refoulement ou par expansion de matière d’un
élément malléable (aluminium, alliage d’aluminium, cuivre, laiton, aciers doux, aciers inoxydable, alliages
de zinc etc…
L’assemblage d’une structure d’avion exige près de 2 500 000 rivets, dont la pose représente
30% du temps de montage.
Avantages : sécurité de fixation ; économique ; cadences de production élevées ; assemblage
de matières différentes et d’épaisseurs différentes ; assemblages résistants au phénomène de fatigue
contrairement au soudage.
Inconvénients : non démontable ; têtes protubérantes.
Leur pose exige que l’on puisse intervenir de deux côtés de l’assemblage : côté tête et côté rivure.
Les têtes peuvent être rondes (symbole R), cylindriques plates (C et CF) ou fraisées (90°, 60° ou
120°) si l’on veut noyer les têtes (F/90, FB/90…)
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Désignation normalisée 51
Rivet R 8-25
Symbole ∅ Nominal
VII.10.1. DEFINITION
Les anneaux élastiques sont destinés à arrêter en translation le mouvement relatif de deux
pièces.
Ils permettent la fixation axiale ou l’épaulement d’éléments de machines (roulements, bagues,
entretoises…) sur des arbres ou dans des alésages.
Ils ont la forme d’anneaux fendus dont l’élasticité permet le montage et le maintien en position après
assemblage.
En règle générale (sauf très faibles efforts axiaux), la pièce en contact avec un anneau
élastique doit présenter un angle vif. On réduit ainsi le bras de levier a du couple tendant à déformer
l’anneau à très faible valeur (fonction du jeu, des déformations, etc)
Dans le cas des efforts axiaux unidirectionnels, la gorge peut être élargie ou chanfreinée du
côté opposé au sens de ses efforts.
Avantages : faible coût ; économie matière ; usinages standards ; faibles encombrement axial.
Très utilisés, de diamètres de 3 à 1000mm, ils peuvent supporter des efforts axiaux assez
importants et sont bien adaptés aux grandes vitesses de rotation. Leur montage exige une pince spéciale
à becs avec ergots.
Recommandation : avec les roulements ou toutes pièces chanfreinée et si les efforts axiaux
sont importants, il est recommandé d’interposer une rondelle d’appui.
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Désignation
Désignation normalisée
normalisée Désignation normalisée
Circlips Circlips pour arbre
pour arbre 28 -1,5 28 Circlips pour alésage 28 -1,5
Désignation normalisée
Segment d’arrêt de 5
EXERCICE n°1 53
DONNER LA DESIGNATION NORMALISEE DE CHAQUE VIS, DE CLASSE DE QUALITE 8.8 POUR LES VIS
D’ASSEMBLAGE ET 45 H POUR LES VIS DE PRESSION (ECHELLE 1:1).
………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………
. .
………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………
. .
………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………
. .
………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………
. .
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EXERCICE n°2 54
a) Montage d’une clavette sur un arbre par vis b) Maintien en position d’une plaque par une vis F
CHC, M16-25-8.8 (Echelle 1 :1) M8-20 – 8.8 (Echelle 2:1)
c) Compléter la représentation des pièces (1) et (2) afin de pouvoir les assembler par le boulon (3).
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EXERCICE n°3 55
LE GOUJON CI-DESSOUS DE CLASSE DE QUALITE 8.8 EST IMPLANTE DANS LA PIECE (1) EN ACIER.
a) Donner la désignation de l’écrou : …………………………………………………………………………….
b) Calculer l’implantation (bm) du goujon :
………………………………………………………….……………………………………………………
c) Terminer l’implantation du goujon :
EXERCICE n°4
FIXATION D’UN COUVERCLE PAR UNE VIS H, M16-40 – 8.8. LE FREINAGE PAR ADHERENCE EST REALISE
PAR UNE RONDELLE ELASTIQUE (GROWER) W16.
a) Donner la signification du symbole W dans la désignation de la rondelle à l’aide du G.D.I :
……………………………………………………………………………………………………………….
b) Donner les dimensions caractéristiques de la rondelle :
……………………………………………………………………………………………………………….
c) Compléter la représentation de l’assemblage :
2ème ANNEE COURS DE DESSIN LT
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OBJECTIFS SPECIFIQUES:
Décrire les formes géométriques d’une pièce en utilisant le vocabulaire technique de la mécanique.
Identifier et désigner la forme géométrique des surfaces et des volumes élémentaires constitutifs
d’une pièce.
Dans une mise en plan, donner le sens de la représentation codée des différents traits.
Associer une même surface ou un même volume dans plusieurs vues d’une mise en plan.
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4
3 2
1
8- TROU DEBOUCHANT : Trou qui traverse entièrement une pièce
9- TROU BORGNE : Trou qui ne débouche pas. Il se termine par un cône de 120°
10- LAMAGE : Logement cylindrique généralement destiné à « noyer » une tête de vis
11- FRAISURE : C’est un évasement conique réalisé à l’orifice d’un trou
12- TROU OBLONG : Trou plus long que large, terminé par deux demi-cylindres.
13- LUMIERE : Nom de divers petits orifices
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18- RAINURE: Entaille longue dans une pièce pour recevoir une clavette, une languette ou plus
généralement un tenon NERVURE: Partie saillante d’une pièce servant à augmenter la résistance ou la
rigidité
19- BOSSAGE: Saillie prévue sur une pièce afin de limiter la portée (surface d’appui)
20- LANGUETTE: Saillie de forme prismatique se logeant dans une rainure
21- QUEUE D’ARRONDE : Tenon en forme de trapèze pénétrant dans une rainure de même forme et
assurant une liaison glissière.
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27- CONGE: Surface à section circulaire partielle destinée à raccorder deux surfaces formant un angle
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rentrant.
28- ARRONDI: Surface à section circulaire partielle et destinée à supprimer une arête vive
29- LOCATING: Mot anglais utilisé pour nommer une pièce positionnant une autre pièce
30- MACARON: Cylindre de diamètre relativement grand par rapport à sa hauteur, assurant en général
un centrage.
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31- TENON: Partie d’une pièce faisant saillie et se logeant dans une rainure ou une mortaise
32- MORTAISE: Evidement effectué dans une pièce et recevoir le tenon d’une autre pièce de manière à
réaliser un assemblage.
33- DENT: Saillie dont la forme s’apparent à celle d’une dent
34- PIGNON: Dans un engrenage, c’est la plus petite roue dentée.
35- CHAMBRAGE: Evidement réalisé dans une pièce et généralement destiné à réduire la portée d’un
alésage, à noyer la tête d’une vis ou d’un écrou (on dit aussi lamage)
Tenon31
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Mortaise 32
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