Les Régimes Politiques 3
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04 janvier 2014
LECON 8
LE REGIME PARLEMENTAIRE
- Définir : régime politique, régime parlementaire, gouvernement, motion de censure,
responsabilité ministérielle, bicaméralisme, régime parlementaire moniste, régime
parlementaire dualiste question de confiance, dissolution, monocamérisme;
INTRODUCTION
On désigne par régime politique le mode d’organisation des pouvoirs publics : mode de
désignation, compétences, définition des rapports entre les différents pouvoirs).
Les régimes politiques sont le fruit du jeu des forces politiques dans le cadre institutionnel
défini par la Constitution ou par la coutume (qui forme le régime politique au sens étroit de
l’expression). S’ajoutent d’autres facteurs, historiques, idéologiques, culturels, système de
partis qui déterminent la nature des régimes politiques.
Si l’on s’appuie sur le mode de désignation des pouvoirs, on distinguera les régimes
autoritaires où les libertés individuelles ne sont pas garanties des régimes démocratiques1 qui
sont libéraux. Si l’on privilégie le critère des rapports entre les différents pouvoirs, on
distinguera d’une part les régimes de confusion de pouvoir et d’autre part les régimes de
1
Tous les régimes ne sont pas démocratiques. Les démocraties se distinguent par l’existence d’une pluralité de
partis politiques, par la liberté de choix laissée aux citoyens et par la séparation des pouvoirs législatif, exécutif
et judiciaire.
Par ailleurs, on peut classer les différents types de régimes démocratiques selon qu’ils privilégient la
collaboration des différents pouvoirs (régime d’assemblée, régime parlementaire) ou leur stricte séparation
(régime présidentiel). Certains régimes présentent par ailleurs un caractère mixte, à la fois parlementaire et
présidentiel.
Montesquieu a montré que pour qu'un régime soit démocratique, "il faut que par la disposition des choses, le
pouvoir arrête le pouvoir". Il doit donc exister une séparation entre les différents pouvoirs : le pouvoir législatif
(qui élabore les normes juridiques), le pouvoir exécutif (qui met en œuvre les lois par des textes d'application) et
le pouvoir judiciaire (qui fait appliquer les normes juridiques). La séparation des pouvoirs est donc une condition
de la démocratie.
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séparation des pouvoirs. Mais la séparation des pouvoirs, peut être souple et ce sera le régime
parlementaire ou rigide et ce sera le régime présidentiel.
Tout régime parlementaire peut être défini comme un régime pour lequel le Gouvernement
doit en permanence disposer de la confiance de la majorité parlementaire. Un régime
parlementaire est un régime politique fondé sur une séparation souple des pouvoirs. C’est
encore un régime de collaboration équilibrée des pouvoirs, où le Gouvernement et le
Parlement ont des domaines d’action communs (exemple : initiative des lois) et des moyens
d’action réciproques, le Parlement pouvant mettre en jeu la responsabilité politique du
Gouvernement (le Chef de l’Etat étant lui-même irresponsable) et le Gouvernement prononcer
la dissolution du Parlement. Ces pouvoirs de renversement réciproques incitent les deux
pouvoirs à collaborer.
Des organes distincts existent bien, mais ils sont dépendants les uns des autres, de manière
équilibrée : chacun dispose à l’égard de l’autre d’une arme qui peut être fatale politiquement
parlant.
Le Gouvernement est souvent « investi » par le Parlement sinon élu par lui. Mais surtout, le
Parlement peut « renverser » le Gouvernement en raison du principe de la responsabilité
politique des ministres. La responsabilité politique du Gouvernement devant le Parlement
signifie l’obligation pour le Gouvernement de jouir de la confiance du Parlement qui, en la lui
refusant, le contraint à démissionner. Celle-ci peut être mise en œuvre dans le cadre de deux
procédures : la motion de censure2 où le Parlement prend l’initiative, la question de confiance
où le Gouvernement prend l’initiative3.
La motion de censure est une procédure par laquelle une assemblée parlementaire met en jeu
la responsabilité politique du Gouvernement par un blâme motivé à l’adresse de ce dernier.
La question de confiance est une procédure par laquelle le Gouvernement engage lui-même sa
responsabilité devant le Parlement, en lui demandant d’approuver l’ensemble ou un point
déterminé de sa politique, faute de quoi il démissionnera.
2
Les membres de la majorité parlementaire, et plus particulièrement l’opposition, vont déposer une motion de
censure contre le Gouvernement en place ;
3
Le Gouvernement teste sa popularité face à la majorité parlementaire afin de vérifier si cette dernière maintient
toujours sa confiance en celui-ci. C’est un moyen de pression qu’exerce le Gouvernement sur la majorité
parlementaire ;
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La dissolution est l’acte par lequel le Chef de l’Etat ou le Gouvernement met fin par
anticipation au mandat de l’ensemble des membres d’une assemblée parlementaire. La
dissolution peut être prononcée en vue de
- soumettre au peuple une question importante (équivalent du référendum dans un pays qui
ignore cette institution ; exemple : Grande-Bretagne) ;
- éviter les périodes de transition politique, où les députés, voyant venir la fin de la législature,
sont préoccupés par leur réélection et enclins à la démagogie4.
Les deux fonctions, législative et exécutive, sont bien confiées à deux organes distincts à titre
principal, mais chacun des organes peut intervenir, à titre secondaire dans l’exercice de la
fonction de l’autre organe.
• L’immixtion5 des organes exécutifs dans l’exercice de la fonction législative se traduit par
l’initiative des lois qui est reconnue à l’exécutif et au Parlement
• L’immixtion des organes législatifs dans l’exercice de la fonction exécutive se traduit par
l’autorisation de ratifier les traités qui appartient au pouvoir législatif.
Ces immixtions étant réciproques, la séparation des pouvoirs est ainsi rétablie, mais de
manière souple. Les auteurs classiques parlent de collaboration des pouvoirs puisque
l’exécutif et le législatif participent à l’exercice des différentes fonctions de manière
équilibrée.
4
Comportement empreint de complaisance excessive dans le but de parvenir à ses fins.
5
Intervention indiscrète ou indue (soutenu) [Remarque d'usage: a souvent une connotation péjorative, c’est-à-
dire affecté d'une valeur défavorable Synonyme: dépréciatif] Exemple : une immixtion dans une affaire privée
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C’est une variété de régime parlementaire caractérisé par le rôle actif joué par le Chef de
l’Etat et la double responsabilité du Gouvernement, à la fois devant le Chef de l’Etat et
devant le Parlement. C’est une transition historique entre la Monarchie limitée et le régime
parlementaire moniste.
On peut dire qu’il s’agit d’un régime parlementaire dans lequel le chef de l’Etat joue un rôle
politique important. Le chef de l'Etat, s'il est élu au suffrage universel, joue un rôle politique
important. Exemples : France, Russie.
• Ses caractéristiques
Il se traduit aussi par la «dissolution royale » puisque le droit de dissolution appartient au chef
de l’Etat de manière discrétionnaire.
• Sa pratique
C'est sous la forme dualiste que le régime parlementaire apparaîtra en Angleterre au XVIIIe
siècle. Il survivra jusqu’à l’avènement de la reine Victoria. Cette formule a correspondu en
Grande-Bretagne au stade de la monarchie limitée (le roi détenait le pouvoir exécutif et le
pouvoir législatif, mais il ne pouvait lever d’impôts sans le consentement du Parlement).
Dans les deux cas, le régime parlementaire dualiste se met en place à un moment où les forces
politiques fondées sur deux légitimités différentes s’équilibrent. D’un côté le Roi et sa
légitimité théocratique, d’autre part, le Parlement et sa légitimité démocratique.
La Constitution de 1958 met en place un système qui est proche du parlementarisme dualiste,
notamment avant 1962 et l’instauration de l’élection présidentielle au suffrage universel. Le
Président dispose en effet du droit de dissolution. Dans les faits il a renvoyé les
Gouvernements qui ne lui convenaient plus.
Le régime parlementaire moniste est celui dans lequel l'exécutif n'a qu'une tête effective, le
gouvernement, et dans lequel n'existe qu'un seul pôle de pouvoir : la majorité parlementaire,
dont le gouvernement n'est qu'une émanation. C'est le régime britannique actuel, bien établi
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Il est encore appelé orléaniste en raison de son fonctionnement sous la Monarchie de juillet avec la chambre
des Orléans.
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depuis le XIXe s. où la Couronne a perdu tout pouvoir. Le ministère est responsable devant le
Parlement, dont la composante essentielle est la Chambre des communes. Le pouvoir est donc
concentré au profit du parti qui y est majoritaire et qui fournit l'état-major du gouvernement.
C’est celui dans lequel le Gouvernement n’est plus responsable que devant le seul Parlement
par suite de l’effacement du Chef de l’Etat. Exemples : Angleterre, Japon, Inde, Canada...
Il s’agit d’un régime parlementaire dans lequel le chef de l’Etat s’efface. Mais, il évoluera
dans deux directions opposées.
La stabilité ministérielle y est si forte que le plus souvent on peut parler de Gouvernement de
législature. Le Gouvernement disposant ainsi de la durée peut mettre en œuvre sa politique, il
devient alors prépondérant. Le bipartisme rigide que connaît la Grande Bretagne explique en
grande partie cette situation. En effet, il conduit à l’existence d’une majorité cohérente, stable
et solide ainsi qu’à la quasi-élection du Premier ministre au suffrage universel. Cela entraîne
quelques conséquences paradoxales. On constate en effet la quasi-disparition de la
responsabilité politique du Gouvernement ainsi que la transformation du rôle de la dissolution
qui devient un moyen de choisir le meilleur moment pour organiser les élections législatives.
30 Les variations
Le régime parlementaire peut connaître dans ses mécanismes des modalités diverses, ainsi que
des déviations. La responsabilité gouvernementale peut être mise en cause par la seule
chambre basse (Grande-Bretagne, France des IVe et Ve Républiques) ou par les deux
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chambres (France de la IIIe République, Italie), et elle peut faire l'objet d'une organisation très
rigoureuse.
1- Le monocamérisme
2- Le bicamérisme
Les États ayant opté pour le bicamérisme l’ont généralement fait en fonction des
caractéristiques de l’organisation de leur territoire. Ainsi l’Espagne et l’Italie disposent-t-elles
d’une chambre haute destinée à représenter au niveau national les intérêts de leurs puissantes
régions, tandis que la France dispose d'un Sénat dont les membres sont élus par des
représentants de ses nombreuses collectivités territoriales. Dans le cas d’États fédéraux, le
bicamérisme revêt un caractère essentiel : en Allemagne, le Bundesrat est composé de
représentants des différents gouvernements locaux des länder (de 3 à 6 représentants en
fonction du poids démographique du land), tandis que les sujets fédéraux de la Fédération de
Russie sont représentés au Conseil de la Fédération, à raison de deux conseillers par sujet. Des
exceptions existent cependant : ainsi l’Ukraine, État fortement décentralisé qui fonctionne, en
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principe, comme une confédération d’États distincts, a-t-elle opté pour un système
monocaméral.
Les rapports entre les deux chambres divergent d’un pays à un autre : ainsi en France et en
Allemagne, la chambre basse l’emporte systématiquement en matière décisionnelle sur la
chambre haute, tandis qu’en Italie, les deux chambres ont des pouvoirs strictement
équivalents. Chaque État a ainsi son propre régime parlementaire, dont le fonctionnement
dépend en partie de son organisation territoriale et des choix de ses dirigeants en matière de
représentation des citoyens. La question même des contre-pouvoirs au Parlement lui-même se
pose lorsqu’on est en présence d’un régime monocaméral ou bicaméral, et après analyse des
pouvoirs des deux chambres et des relations qu’elles entretiennent entre elles. Il n’y a donc
pas un modèle de régime parlementaire monocaméral, pas plus qu’il n’y en a un de régime
bicaméral.
On peut faire remonter l'origine du système parlementaire britannique à 1215. En 1215, le roi
d'Angleterre Jean sans Terre est totalement démuni politiquement. Excommunié, il doit
supplier d'être pardonné par le pape. Il perd la bataille de Bouvines et risque une invasion
française. Il n'a pas d'autre choix, s'il veut lever des fonds, que de les demander aux barons du
royaume. Ceux-ci exigeront de pouvoir consentir (ou non) à contribuer à ces dépenses. Ce
droit de regard est l'ancêtre, certes très primitif mais réel, du consentement démocratique à la
dépense publique et donc à l'impôt. Pour mettre noir sur blanc ces conditions, le roi acceptera
de concéder aux Barons la fameuse "Grande Charte" (Magna Carta) qui reconnaît les
privilèges de l'Église et des villes, et donnera au Grand Conseil7 le pouvoir de consentir à
7
La Grande Charte établissait, le 15 juin 1215, un conseil de 25 barons qui pouvaient à tout moment se réunir
et annuler la volonté du roi, au besoin par la force en saisissant ses châteaux et ses biens. De plus, le roi devait
prêter au conseil un serment de loyauté. De nouvelles promulgations eurent lieu : le 12 novembre 1216 et en
1217, en 1225 et enfin le 12 octobre 1297. Sur la Magna Carta, Jean Sans Terre s'engage à garantir les libertés
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l'impôt, mais plus important encore, le droit de pétition. Cette grande charte est aussi une
ébauche de constitution garantissant certains droits, tel que le droit de ne pas être arrêté ou
condamné arbitrairement.
En 1332, on décide de faire siéger les chevaliers et les bourgeois dans une deuxième chambre,
la Chambre des communes. Il y a donc désormais deux chambres, celles de la noblesse
(Chambre des Lords), et celle des communes. Le droit de pétition établit, en somme, un
moyen de faire pression sur le roi, acceptant de lui donner les budgets qu'il demande en
échange de son approbation aux pétitions présentées par les chambres. C'est l'ancêtre du
pouvoir législatif. Néanmoins le roi reste titulaire du droit de prendre des ordonnances, de ne
pas exécuter la loi ou de la suspendre. Plus problématique, lorsqu'il n'a pas besoin d'argent, on
n'a plus de moyen de pression. Ainsi Charles Ier régnera onze ans sans convoquer son
parlement. Lorsque cela arrivera enfin, le parlement demandera qu'il soit mis fin au pouvoir
du roi de convoquer et de dissoudre le parlement. En effet, en ce temps-là, le parlement est
une sorte d'assemblée générale, il n'est pas permanent.
Ils sont responsables pénalement devant le Parlement. Pénalement, mais non politiquement,
nuance importante. En effet, lorsqu'un ministre commet une infraction, il est destitué par une
procédure pénale appelée impeachment, diligentée par le Parlement. Mais il ne s'agit que
d'une mesure pénale : le ministre doit démissionner parce qu'il a commis une infraction.
Vint alors l'évolution décisive due à l'avènement de la dynastie des Hanovre. Ces rois
d'origine allemande, tout bonnement, ne parlaient pas l'anglais. Le roi prit donc l'habitude de
se reposer sur son premier ministre, afin d'assurer l'influence des Hanovre à travers lui. Robert
Walpole (1676 - 1745) sera ainsi le "premier" premier ministre d'Angleterre (même si le mot
n'est pas encore utilisé, on parle de Premier Lord du trésor, Chancelier de l'échiquier et chef
de l'Eglise et des villes, à se soumettre à la décision du Commun Conseil pour établir un impôt et aussi à ne plus
arrêter les hommes libres de façon arbitraire.
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Le dixième premier ministre, Lord North (1732 – 1792), sera chargé de la difficile gestion de
la guerre d'indépendance américaine. La défaite de Yorktown le mettra en difficulté. On
menacera le gouvernement d'engager l'impeachment contre lui par un vote au parlement. Pour
éviter les poursuites pénales, North démissionnera avec son gouvernement (1782). Il sera le
premier à le faire. Le premier ministre est "démissionné" par le Parlement, sans que le Roi
n'intervienne réellement.
C'est l'invention capitale de la motion de censure, l'un des piliers de la démocratie moderne.
En effet, à partir de ce moment, l'aspect pénal sera peu à peu oublié au profit de la défiance
(ou confiance) politique. On entre désormais dans le véritable système parlementaire.
À partir de la réforme du suffrage en 1832, puis en 1867, qui redessina la carte électorale, le
Roi perdit une grande partie de son influence sur les deux Chambres. De ce fait, après avoir
confié l’exercice du pouvoir exécutif au Cabinet, il perdit aussi, au cours du XIX ème s.
l’usage de son pouvoir législatif, notamment du droit de veto. Les Chambres avaient en effet
désormais, en tout cas pour la Chambre des Communes, la légitimité d’une élection par les
citoyens, et l’immixtion du Roi dans le pouvoir législatif était considérée comme une tentative
d’absolutisme. [...]
Petit à petit, le gouvernement, certes nommé par le roi, ne l'est que parce qu'il a la confiance
du Parlement. Il est donc responsable devant lui et en est l'émanation. Le roi cesse d'exister
politiquement : il nomme le chef du parti dominant, car il est évidemment exclu qu'il fasse
autrement. Il peut le faire en théorie, mais ne le fait évidemment pas, de crainte de déclencher
une crise politique inextricable. C'est ce que l'on appelle le système parlementaire moniste (le
Premier ministre est seulement responsable devant le Parlement) et non plus dualiste (le Roi a
encore un pouvoir et peut révoquer son ministre, qui est responsable devant lui et le
Parlement).
Contre-pouvoir: 1) le Parlement, par son pouvoir de contrôle de l’administration plus que par
le pouvoir législatif; 2) transformation de la Chambre des Lords en une Cour suprême
(réforme constitutionnelle de 2005); intégration de la Convention européenne des droits de
l’homme au droit britannique, permettant un contrôle de conventionalité des lois (Human
Rights Act 1993); voire même statut nouveau donné aux lois constitutionnelles (arrêt Thoburn
v Sunderland City Council de la Haute Cour de Justice – les Law Lords – en 2002).
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L’origine du régime parlementaire peut aussi être recherchée en Suède. En 1718, alors que le
souverain était élu par les États, la prétendante au trône a été contrainte à renoncer à plusieurs
de ses pouvoirs. En 1720, son successeur n'a été couronné qu'après avoir accepté la
constitution, premier texte constitutionnel moderne. Il marque le début de L'Ère de la Liberté,
qui perdurera jusqu'en 1772.
L’une des imperfections notoires du régime parlementaire non rationalisé est le risque élevé
d’instabilité ministérielle, surtout lorsque le système de partis est multipartiste. L’autre
imperfection est la confiscation de la fonction législative par le Gouvernement au détriment
du Parlement car lois sont généralement l’initiative du premier9. Dans un régime
parlementaire à système bipartite, la probabilité de renversement du Gouvernement par le
Parlement est faible même en cas d’opposition entre la volonté populaire et la politique
gouvernementale ; car les parlementaires seront peu enclins à sanctionner un gouvernement
qui est issu de leur rang. La faible séparation des pouvoirs ouvre une porte vers l’atteinte des
libertés, car le rôle de contrepouvoir n’est plus pleinement joué.
• l’autorité n’est pas médiatisée : elle est attribuée dans son entier, au moment des élections
législatives ; toute l’autorité découle de ces élections
• la responsabilité est diffuse : tant que le parti du Gouvernement détient la majorité
politique, il reste et quand il ne l’a plus, il quitte le Gouvernement, il quitte le Parlement et il
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Détail irrégulier ou défectueux
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Le Gouvernement va s’assujettir la fonction législative dans les faits : on est donc loin de la séparation des
pouvoirs
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entre dans l’opposition ; c’est ce qu’on appelle l’alternance et la cohabitation n’est pas
compatible avec ce système
CONCLUSION
Le régime parlementaire semble être le plus répandu dans le monde à la différence du régime
présidentiel.
BIBLIOGRAPHIE
http://www.vie-publique.fr/decouverte-institutions/institutions/approfondissements/differents-
types-regimes-politiques.html, consulté le 03/01/2014.
http://www.larousse.fr/encyclopedie/divers/r%C3%A9gime_parlementaire/77078, consulté le
03/01/2014.
http://www.cours-de-droit.net/cours-de-droit-constitutionnel/le-regime-politique-
anglais,a3067661.html, consulté le 03/01/2014.
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