Partie 1 Chapitre 1 SDP E
Partie 1 Chapitre 1 SDP E
Partie 1 Chapitre 1 SDP E
modalités
d’exercice du
pouvoir politique
§ 1 – L’organisation de l’exercice
du pouvoir politique au sein de
l’Etat : le principe de séparation
des pouvoirs sous la Vème
République
§ 2 – L’exercice démocratique du
pouvoir politique sous la Vème
République
§ 1 – L’organisation de l’exercice du pouvoir politique
au sein de l’Etat ou le principe de séparation des
pouvoirs sous la Vème République
« La séparation des pouvoirs est le
A – Le principe de séparation des
principe d’organisation politique pouvoirs : origine et portée
selon lequel une même autorité
publique ne doit pas exercer toutes
B – Les modalités d’exercice de
les fonctions étatiques ». la séparation des pouvoirs
T. Hobbes (« Le
Léviathan) Il faut séparer les pouvoirs mais pas de manière
J. Locke (« Traité du absolue : éviter le désordre si directions différentes
Gouvernement Pouvoir législatif, Pouvoir exécutif et Pouvoir
civil ») fédératif (relations internationales)
Montesquieu
(« L’esprit Pas de séparation totale entre les
pouvoirs : un même organe ne doit
des lois ») pas exercer deux fonctions : éviter
l’omnipotence
Pouvoir législatif, Pouvoir exécutif,
La liberté politique, pour un citoyen est cette
tranquillité d’esprit qui provient de l’opinion que
chacun a de sa sûreté…
Pour qu’on ne puisse pas abuser du pouvoir, il
faut que, par la disposition des choses, le
pouvoir arrête le pouvoir.
Il y a, dans chaque Etat, trois sortes de pouvoirs : la
puissance législative, la puissance exécutrice des
choses qui dépendent du droit des gens, et la
puissance exécutrice de celles qui dépendent du droit
civil.
Par la première, le prince ou le magistrat fait des lois
pour un temps ou pour toujours, et corrige ou abroge
celles qui sont faites. Par la seconde, il fait la paix ou
la guerre, envoie ou reçoit des ambassades, établit la
sûreté, prévient les invasions. Par la troisième, il
punit les crimes ou juge les différends des
particuliers. On appellera cette dernière la puissance
de juger et l’autre simplement la puissance exécutrice
de l’Etat.
Lorsque dans la même personne ou le même corps
de magistrature, la puissance législative est réunie
à la puissance exécutrice, il n’y a point de liberté,
parce qu’on peut craindre que le même monarque
ou le même sénat ne fasse des lois tyranniques pour
les exécuter tyranniquement.
Il n’y a point encore de liberté si la puissance de
juger n’est pas séparée de la puissance législative
et de l’exécutrice. Si elle était jointe à la puissance
législative, le pouvoir sur la vie et la liberté des
citoyens serait arbitraire, car le juge serait
législateur. Si elle était jointe à la puissance
exécutrice, le juge pourrait avoir la force d’un
oppresseur.
Tout serait perdu si le même homme, ou le même
corps des principaux, ou des nobles, ou du peuple,
exerçait ces trois pouvoirs : celui de faire les lois,
celui d’exécuter les résolutions publiques et celui de
juger les crimes ou les différends des particuliers.
Pour Montesquieu :
. Il faut un contrôle dans l’exercice du
pouvoir politique par les représentants
. Il existe 3 pouvoirs : le pouvoir
législatif, le pouvoir exécutif et le
pouvoir judiciaire
. Le pouvoir législatif comme le pouvoir
exécutif doivent avoir la faculté d’agir
mais aussi de s’empêcher l’un l’autre
(dissolution / défiance)
. Le pouvoir judiciaire est très peu pris en
considération
2. L’évolution du principe
X.
2. L’évolution du principe