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B Oscillateurs Et Ondes
B Oscillateurs Et Ondes
B Oscillateurs Et Ondes
1.1 DÉFINITIONS
OSCILLATEUR
Un oscillateur mécanique est un système mécanique qui effectue un mouvement d’aller-retour de part
et d’autre de sa position d’équilibre.
Une oscillation est un aller-retour autour de la position d’équilibre.
EXEMPLES
Mouvement des marées, battements du cœur, ...
OSCILLATEUR LIBRE
Un oscillateur est libre si après excitation extérieure il est abandonné à lui-même, c’est-à-dire, si après
l’avoir mis en mouvement on le laisse osciller tout seul.
EXEMPLES
Pendule simple, pendule élastique, ...
OSCILLATEUR FORCÉ
Un oscillateur est forcé s’il est excité par un dispositif extérieur imposant le rythme d’oscillation.
EXEMPLES
Haut-parleurs, pendule d’une horloge, piston d’un moteur.
OSCILLATEUR HARMONIQUE
Un oscillateur est harmonique si son abscisse par rapport à sa position d’équilibre est une fonction
sinusoïdale du temps. Dans ce cas on peut décrire l’évolution de l’abscisse par une fonction du type
𝑥 = 𝑋0 cos(𝜔0 𝑡 + 𝜑).
EXEMPLES
Pendule élastique sans frottement.
Oscillations Physique 1reBC
OSCILLATEUR AMORTI
EXEMPLES
Tout pendule libre réel ; mouvement d’une corde de piano, diapason.
La période propre T0 d’un oscillateur mécanique libre est le temps d’une oscillation complète.
1
On en déduit : f0 = T avec 𝑓0 en hertz (𝐻𝑧) et 𝑇0 en secondes (𝑠)
0
Pour un oscillateur harmonique, l’abscisse suit une fonction sinusoïdale du type : 𝑥 = 𝑋0 cos(𝜔0 𝑡 +
𝜑)
2π
La pulsation propre ω0 = T0
= 2πf0 de l’oscillateur s’exprime en 𝑠 −1 .
La période de la fonction cosinus cos(𝑥) est 2𝜋 : pour que 𝑥 retrouve la même valeur, il faut que x augmente de
2𝜋.
De manière analogue, il faut que 𝜔𝑡 augmente de 2𝜋 pour retrouver la même valeur cos(𝜔0 𝑡 + 𝜑), or 𝑇0 est la
période du mouvement, donc : 𝜔0 𝑇0 = 2𝜋.
2𝜋
𝜔0 = = 2𝜋𝑓0
𝑇0
2
Oscillateurs mécaniques Physique 1reBC
2 OSCILLATEURS MÉCANIQUES
D ESCRIPTION
Un solide, de masse 𝑚 et de centre d’inertie 𝐺, peut glisser sans frottements le long d’un rail à
coussin d’air. Il est fixé à l’une des extrémités d’un ressort de raideur 𝑘.
Lorsqu’on n’exerce aucune force sur le solide, le système prend sa position d’équilibre telle que le
ressort ne soit pas tendu ; le centre d’inertie 𝐺 coïncide alors avec le point 𝑂 de la tige (Figure 1).
On écarte le solide vers la droite et on le lâche. Le centre d’inertie 𝐺 se met à osciller autour du point
𝑂 : c’est un oscillateur mécanique. L’abscisse du centre d’inertie 𝐺 est 𝑥 sur l’axe horizontale 𝑂𝑥 :
cela revient à dire que l’allongement du ressort vaut également 𝑥 (Figure 2).
On peut établir l’équation différentielle du mouvement par deux approches différentes suivantes, le
principe fondamental de la dynamique (deuxième loi de Newton) où la conservation de l’énergie.
• Le poids 𝑃⃗ = 𝑚 𝑔
3
Oscillateurs mécaniques Physique 1reBC
P R I N C I P E F O N D A M E N T A L D E L A D Y N A M I Q U E (2 E L O I D E N E W T O N )
∑ 𝐹𝑒𝑥𝑡 = 𝑚 ⋅ 𝑎
𝑃⃗ + 𝑅⃗ + 𝐹 = 𝑚 ⋅ 𝑎
𝐹 =𝑚⋅𝑎
𝐹𝑥 = 𝑚 ⋅ 𝑎𝑥
−𝑘 𝑥 = 𝑚 𝑥̈
k
ẍ = − x
m
CONSERVATION DE L’ÉNERGIE
Le solide se propageant sur un rail horizontal sans frottement, les seules deux énergies qui
1 1
interviennent sont l’énergie cinétique 𝐸𝑐 = 𝑚𝑣 2 et l’énergie potentielle élastique 𝐸𝑒𝑙𝑎𝑠𝑡 = 𝑘𝑥 2
2 2
𝐸 = 𝐸𝑐 + 𝐸𝑒𝑙𝑎𝑠𝑡 = 𝑐 𝑡𝑒
1 1
𝐸 = 𝑚𝑣 2 + 𝑘𝑥 2 = 𝑐 𝑡𝑒
2 2
𝐸̇ = 0
1 1
𝑚2𝑣̇ 𝑣 + 𝑘2𝑥̇ 𝑥 = 0
2 2
𝑚𝑣𝑣̇ + 𝑘𝑥𝑥̇ = 0
𝑚𝑥̇ 𝑥̈ + 𝑘𝑥𝑥̇ = 0
𝑚𝑥̈ + 𝑘𝑥 = 0
𝑚𝑥̈ = −𝑘𝑥
k
ẍ = − x
m
Expérimentalement on constate que la position du centre d’inertie G suit une loi sinusoïdale du type :
𝑥 = 𝑋0 cos(𝜔0 𝑡 + 𝜑)
4
Oscillateurs mécaniques Physique 1reBC
où :
• 𝑋0 est l’amplitude c’est-à-dire la distance maximale par rapport à sa position d’équilibre
• 𝜔0 est la pulsation propre de l’oscillateur
• 𝜑 est la phase initiale d’un oscillateur
𝑘
Vérifions que cette équation est une solution de l’équation différentielle 𝑥̈ = − 𝑚 𝑥.
𝑥̇ = −𝜔0 𝑋0 sin(𝜔𝑡 + 𝜑)
Finalement
𝑘
𝑥̈ = −𝜔02 𝑥 = − 𝑥
𝑚
Dans ces conditions, le mouvement de 𝐺 est sinusoïdal, de pulsation propre 𝜔0 telle que :
k
ω0 = √
m
2π m
T0 = = 2π√
ω0 k
ω0 1 k
f0 = = √
2π 2π m
V ITESSE
Le mouvement d’un pendule élastique horizontal ne s’effectuant que le long de l’axe 𝑂𝑥 (Figure 1 et
Figure 2), il suffit de tenir compte de la composante 𝑣𝑥 = 𝑥̇ du vecteur vitesse 𝑣 :
𝑣𝑥 = −𝑉0 sin(𝜔𝑡 + 𝜑)
avec 𝑉0 = 𝜔0 𝑋0
5
Oscillateurs mécaniques Physique 1reBC
A CCÉLÉRATION
Le mouvement d’un pendule élastique horizontal ne s’effectuant que le long de l’axe 𝑂𝑥 (Figure 1 et
Figure 2), il suffit de tenir compte de la composante 𝑎𝑥 = 𝑥̈ du vecteur vitesse 𝑎 :
C ONDITIONS INITIALES
P O S I T I O N I N I T I A L E E X T R É M A L E E T V I T E S SE I NI T I AL E NU L L E :
En 𝑡 = 0 : 𝑥 = ±𝑋0 et 𝑣𝑥 = 0
𝜑=0
De 𝑣𝑥 = 0 ⟹ −𝜔0 𝑋0 sin 𝜑 = 0 ⟹ { ou
𝜑=𝜋
Si 𝜑 = 0 ⟹ cos 𝜑 = cos 0 = 1 ⟹ 𝑥 = 𝑋0
P O S I T I O N I N I T I A L E N U L L E E T V I T E S S E I N I T I AL E E X T R É M AL E :
En 𝑡 = 0 : 𝑥 = 0 et 𝑣𝑥 = ±𝑉0
𝜋
sin 𝜑 = −1 ⟹ 𝜑 = − 2
De 𝑣𝑥 = 𝑉0 ⟹ −𝜔0 𝑋0 sin 𝜑 = 𝑉0 ⟹ { et
𝑉
𝜔0 𝑋0 = 𝑉0 ⟹ 𝑋0 = 0
𝜔0
𝜋
sin 𝜑 = 1 ⟹ 𝜑 = 2
De 𝑣𝑥 = −𝑉0 ⟹ −𝜔0 𝑋0 sin 𝜑 = −𝑉0 ⟹ { et
𝑉
𝜔0 𝑋0 = 𝑉0 ⟹ 𝑋0 = 𝜔0
0
6
Oscillateurs mécaniques Physique 1reBC
7
Oscillateurs mécaniques Physique 1reBC
É TUDE EXPÉRIMENTALE
• L’amplitude 𝑋0 dépend de la
fréquence de l’excitateur et
de l’intensité de
l’amortissement.
• L’amplitude 𝑋0 passe par un
maximum : c’est la résonance.
La fréquence de résonance 𝑓𝑟
est presque égale à la
fréquence propre 𝑓0 du
résonateur. Figure 6 - courbes de réponse du résonateur
• Lorsque l’intensité des frottements est faible, l’amortissement faible, la résonance est aiguë la
courbe est pointue
• Lorsque l’intensité des frottements est fort, l’amortissement est important, la résonance est
floue, la courbe est aplatie
• Lorsque l’amortissement est faible et 𝑓 ≈ 𝑓0 , on peut avoir 𝑋0 → ∞ (catastrophe de
résonance)
• Lorsque l’amortissement est important la fréquence de résonance 𝑓𝑅 est légèrement
inférieur à 𝑓0
8
Oscillateurs mécaniques Physique 1reBC
Le phénomène de résonance peut être utile ou destructif, comme le montrent les exemples suivants :
9
Ondes et Lumière Physique 1reBC
3 ONDES ET LUMIÈRE
Un signal mécanique est une déformation de courte durée d’un milieu élastique. Cette déformation
ne reste pas localisée à l’endroit où elle est produite, mais elle se déplace dans le milieu élastique : elle
se propage. Après le passage du signal le milieu reprend son état initial.
Le point de départ du signal est la source 𝑆 ; la direction et le sens dans lesquels le signal se déplace
constituent la direction et le sens de propagation.
Figure 7 - Signal transversal en différents instants Figure 8 - Signal longitudinal en différents instants
Une onde est une série de signaux qui se suivent à des intervalles de temps réguliers ; elle
peut être transversale ou longitudinale.
10
Ondes et Lumière Physique 1reBC
3.1.2 CÉLÉRITÉ
PROPRIÉTÉS :
O BSERVATION STROBOSCOPIQUE
Si la fréquence des éclairs est égale à la fréquence de l’oscillateur, alors entre deux éclairs successifs l’oscillateur fait
exactement une oscillation ; à chaque éclair on l’observe exactement dans la même position : on observe un repos apparent.
Si la fréquence des éclairs est égale à un sous-multiple de la fréquence de l’oscillateur, alors entre deux éclairs successifs
l’oscillateur fait un nombre entier d’oscillations ; à chaque éclair il se retrouve dans la même position : on observe un repos
apparent.
11
Ondes et Lumière Physique 1reBC
Si la fréquence des éclairs est légèrement inférieure à la fréquence de l’oscillateur, alors entre deux éclairs successifs
l’oscillateur fait un peu plus d’une oscillation : on observe un mouvement ralenti apparent.
L ONGUEUR D ’ ONDE
𝑇
Figure 12 - Propagation du signal en 𝑡 =
4
2𝑇 𝑇
• 𝑡= = : la source a fait une demi-oscillation ; le front d’onde atteint le point 𝑀2 , tel que
4 2
𝑇
𝑂𝑀2 = 𝑐 ⋅ 2 ;
𝑇
Figure 13 - Propagation du signal en 𝑡 =
2
3𝑇
• 𝑡= 4
: la source a fait trois quarts d’oscillation ; le front d’onde atteint le point 𝑀3 , tel que
3𝑇
𝑂𝑀3 = 𝑐 ⋅ 4
;
3𝑇
Figure 14 - Propagation du signal en 𝑡 =
4
12
Ondes et Lumière Physique 1reBC
4𝑇
• 𝑡= 4
= 𝑇 : la source a effectué une oscillation complète ; la déformation atteint une
longueur de corde qu’on appelle longueur d’onde : 𝜆 = 𝑐 ⋅ 𝑇 ;
P ÉRIODICITÉ TEMPORELLE
Un point 𝑀 donné du milieu exécute, comme la source, une vibration sinusoïdale qui se
reproduit identiquement à elle-même après le temps 𝑇 : 𝑇 est la période dans le temps.
La sinusoïde qui représente les variations de l’élongation d’un point en fonction du temps est appelée
sinusoïde des temps. Elle est représentée dans le repère (𝑂𝑡𝑦) :
13
Ondes et Lumière Physique 1reBC
Figure 17 - yS(t)
Figure 18 - yM(t)=yS(t+x/c)
À un instant 𝑡 donné on retrouve le même état vibratoire le long de la corde à une distance
égale à la longueur d’onde 𝜆 : 𝜆 est la période dans l’espace.
La sinusoïde qui représente les variations de l’élongation dans l’espace, à un instant donné, est
appelée sinusoïde des espaces. Elle se confond avec l’image qu’on obtiendrait en photographiant la
corde à l’instant t considéré. Elle est représentée dans le repère (𝑂𝑥𝑦).
La sinusoïde des espaces progresse au cours du temps, avec une vitesse 𝑐 égale à la célérité : la
vibration de la source engendre dans le milieu une onde progressive.
14
Ondes et Lumière Physique 1reBC
Deux points 𝑀 et 𝑁 de la corde, séparés des distances 𝜆, 2𝜆, …, 𝑛𝜆 (𝑛 ∈ ℤ), ont à tout
instant même élongation : ils vibrent en phase.
𝜆
𝛥𝑥 = 𝑥𝑁 − 𝑥𝑀 = 𝑛𝜆 = 2𝑛
2
La longueur d’onde 𝜆 représente donc aussi la distance entre 2 points voisins qui vibrent en phase,
en particulier la distance entre 2 crêtes voisines.
𝜆 𝜆 𝜆
Deux points 𝑀 et 𝑃 de la corde, séparés des distances 2, 3 2, …, (2𝑛 + 1) 2 (𝑛 ∈ ℤ),
ont à tout instant des élongations opposées : ils vibrent en opposition de phase.
𝜆
𝛥𝑥 = 𝑥𝑃 − 𝑥𝑀 = (2𝑛 + 1)
2
15
Ondes et Lumière Physique 1reBC
yS(t) = Y0 sin(ωt + φ)
2𝜋
La période 𝑇 et la pulsation 𝜔 sont reliées par la relation : 𝜔 = .
𝑇
On suppose que la propagation se fait sans amortissement dans le sens des 𝑥 positifs. Pour atteindre
le point 𝑀 situé à la distance 𝑥 de la source 𝑆, l’onde met le temps :
𝑥
𝛥𝑡 =
𝑐
L’élongation 𝑦𝑀 du point 𝑀(𝑥) à l’instant 𝑡 est la même que l’élongation 𝑦𝑆 de la source 𝑆(𝑥 =
0) à l’instant antérieure 𝑡 − 𝛥𝑡 :
𝑦𝑀(𝑡) = 𝑦𝑆 (𝑡 − Δ𝑡)
= 𝑌0 sin[𝜔(𝑡 − 𝛥𝑡) + 𝜑]
𝑥
= 𝑌0 sin [𝜔 (𝑡 − ) + 𝜑]
𝑐
2𝜋 𝑥
= 𝑌0 sin [ (𝑡 − ) + 𝜑]
𝑇 𝑐
16
Ondes et Lumière Physique 1reBC
𝑡 𝑥
= 𝑌0 sin [2𝜋 ( − ) + 𝜑]
𝑇 𝑐𝑇
𝑡 𝑥
𝑦𝑀(𝑡) = 𝑌0 sin [2𝜋 ( − ) + 𝜑]
𝑇 𝜆
Tous les points ont même amplitude et même pulsation que la source, mais ils n’effectuent pas le
même mouvement en même temps.
𝑡 𝑥
𝑦(𝑥, 𝑡) = 𝑌0 sin [2𝜋 ( − ) + 𝜑]
𝑇 𝜆
Pour trouver la période temporelle il faut déterminer la variation 𝑡’ de 𝑡 pour qu’en un point 𝑀(𝑥)
donné, l’angle varie de 2𝜋.
𝑡 + 𝑡′ 𝑥 𝑡 𝑥
2𝜋 ( − ) = 2𝜋 ( − ) + 2𝜋
𝑇 𝜆 𝑇 𝜆
′
(𝑡 + 𝑡 ) 𝑥 𝑡 𝑥
− = − +1
𝑇 𝜆 𝑇 𝜆
𝑡 𝑡′ 𝑡
+ = +1
𝑇 𝑇 𝑇
𝑡 + 𝑡′ = 𝑡 + 𝑇
𝑡′ = 𝑇
Pour trouver la période spatiale il faut déterminer la variation 𝑥’ de 𝑥 pour qu’en un point 𝑀(𝑥)
donné, l’argument varie de 2𝜋.
𝑡 𝑥 + 𝑥′ 𝑡 𝑥
2𝜋 ( − ) = 2𝜋 ( − ) + 2𝜋
𝑇 𝜆 𝑇 𝜆
𝑡 𝑥 + 𝑥′ 𝑡 𝑥
− = − +1
𝑇 𝜆 𝑇 𝜆
𝑥 𝑥′ 𝑥
+ = −1
𝜆 𝜆 𝜆
𝑥 + 𝑥′ = 𝑥 − 𝜆
𝑥 ′ = −𝜆
17
Ondes et Lumière Physique 1reBC
CAS PARTICULIER :
Si le déphasage entre les deux sources est nul, donc si les sources sont en phase, on dit que les sources
sont synchrones.
Quand deux signaux se rencontrent, ils se croisent sans se gêner ; leur propagation et leur forme ne
sont pas modifiées après le croisement.
Pendant le croisement l’élongation résultante est donnée par la règle de superposition des petits
mouvements :
y = y1 + y2
Les deux signaux peuvent ainsi se renforcer lors de leur croisement ou bien se détruire.
18
Ondes et Lumière Physique 1reBC
E XPÉRIENCE DE M ELDE
ÉTUDE EXPÉRIMENTALE
EXPÉRIENCE
Un vibreur anime l’extrémité 𝑆 d’une corde tendue d’un mouvement vibratoire sinusoïdal.
À l’extrémité 𝐸, au contact de la poulie, une onde réfléchie de même fréquence prend naissance et
se propage en sens inverse. On peut varier la longueur utile 𝑆𝐸 = ℓ de la corde, la tension 𝐹𝑇 de la
corde mesurée par un dynamomètre et la fréquence 𝑓 du vibreur.
OBSERVATIONS :
Pour un réglage convenable, la corde vibre en plusieurs fuseaux d’égale longueur.
19
Ondes et Lumière Physique 1reBC
Les extrémités des fuseaux sont appelées nœuds Ni (𝑖 ∈ ℕ), les milieux des fuseaux sont appelés
ventres de vibration Vi (𝑖 ∈ ℕ).
L’extrémité 𝐸 fixe est un nœud ; en première approximation l’extrémité 𝑆 fixée au vibreur peut être
assimilée à un nœud.
Vu de loin, le système paraît immobile ; il n’y a pas de progression le long de la corde : le phénomène
est appelé onde stationnaire.
L’éclairage stroboscopique permet de voir que la corde se déforme sur place. L’amplitude de vibration
est nulle aux nœuds, elle est maximale aux ventres.
𝜆
La longueur d’un fuseau est égale à 2.
• de la tension 𝐹𝑇 de la corde ;
• de la longueur ℓ la corde ;
• de la fréquence 𝑓 du vibreur.
L’apparence en fuseaux n’est obtenue que pour des valeurs discrètes de ces paramètres.
Le nombre 𝑛 de fuseaux
20
Ondes et Lumière Physique 1reBC
INTERPRÉTATION :
Une onde stationnaire résulte de l’interférence de deux ondes qui se propagent suivant la même
direction, mais en sens contraires : l’onde incidente 𝑦1 (𝑥, 𝑡) issue de la source en 𝑆 et l’onde
réfléchie 𝑦2 (𝑥, 𝑡) qui prend naissance à l’extrémité fixe 𝐸. Ces deux ondes ont même fréquence et
même amplitude.
Aux ventres ces deux ondes arrivent à tout instant en phase, il y a interférence constructive. D’après
le principe de superposition, l’amplitude résultante est égale à la somme des amplitudes des ondes
composantes.
Aux nœuds ces deux ondes arrivent à tout instant en opposition de phase, il y a interférence
destructive. D’après le principe de superposition, l’amplitude résultante est nulle.
É T U D E T H É O R I Q U E D E S O N D E S S T A T I O N N AI R E S
𝑡
𝑦𝑆 (𝑡) = 𝑌0 sin (2π )
𝑇
Le point 𝑀 se trouvant à l’abscisse 𝑥 est sollicité à la fois par deux ondes : l’onde incidente 𝑦1 (𝑥, 𝑡)
issue de S et l’onde 𝑦2 (𝑥, 𝑡) réfléchie en 𝐸.
𝑡 𝑥
𝑦1(𝑥,𝑡) = 𝑌0 sin [2𝜋 ( − )]
𝑇 𝜆
En adaptant l’équation horaire à l’onde réfléchie 𝑦2 (𝑥, 𝑡) en tenant compte que le signal a parcouru
la distance 2ℓ − 𝑥 et qu’il subit un saut de phase à l’extrémité fixe 𝐸 :
𝑡 2ℓ − 𝑥
𝑦2 (𝑥, 𝑡) = 𝑌0 sin [2𝜋 ( − ) + 𝜋]
𝑇 𝜆
Remarque :
Le mouvement résultant de 𝑀 sera calculé en appliquant la relation trigonométrique :
𝑝+𝑞 𝑝−𝑞
sin 𝑝 + sin 𝑞 = 2 sin cos
2 2
𝑦𝑀 = 𝑦1 + 𝑦2
𝑡 𝑥 𝑡 2ℓ − 𝑥
= 𝑌0 sin [2𝜋 ( − )] + 𝑌0 sin [2𝜋 ( − ) + 𝜋]
𝑇 𝜆 𝑇 𝜆
21
Ondes et Lumière Physique 1reBC
2𝑡 2l 𝜋 2ℓ − 2𝑥 𝜋
= 2 𝑌0 sin [𝜋 ( − ) + ] ⋅ cos [𝜋 ( )− ]
𝑇 𝜆 2 𝜆 2
2ℓ − 2𝑥 2𝑡 2ℓ 𝜋
= 2 𝑌0 sin [𝜋 ( )] ⋅ sin [𝜋 ( − ) + ]
𝜆 𝑇 𝜆 2
ℓ−𝑥 𝑡 2𝜋ℓ 𝜋
= 2 𝑌0 sin (2𝜋 ) ⋅ sin (2𝜋 − + )
𝜆 𝑇 𝜆 2
𝑡
= 𝐴 sin (2𝜋 + Φ)
𝑇
ℓ−𝑥
𝐴𝑀 = |2 𝑌0 sin (2𝜋 )|
𝜆
𝜋 2𝜋ℓ
Le point 𝑀 d’abscisse 𝑥 suit un mouvement de période 𝑇, de phase Φ = 2 − 𝜆
et d’amplitude
𝐴𝑀 .
ℓ−𝑥
2𝜋 = 0 + 𝑘 𝜋 (𝑘 ∈ ℤ)
𝜆
𝜆
ℓ−𝑥 =𝑘
2
𝜆
𝑥 =ℓ−𝑘
2
Puisque les nœuds d’une onde stationnaire sont répartis de façon symétrique le long de la corde,
l’abscisse du kième nœud s’écrit :
λ
x Nk = k (k ∈ ℤ)
2
2𝜋(ℓ − 𝑥) 𝜋
= (2𝑘 ′ + 1) (𝑘′ ∈ ℤ)
𝜆 2
𝜆
ℓ − 𝑥 = (2𝑘 ′ + 1)
4
𝜆
𝑥 = ℓ − (2𝑘 ′ + 1)
4
À partir d’une des extrémités de la corde, les ventres sont répartis de la manière suivante :
λ
xVk′ = (2k ′ + 1) (k ′ ∈ ℤ)
4
22
Ondes et Lumière Physique 1reBC
La corde, tendue entre deux points fixes, vibre avec un nombre entier de fuseaux, donc sa longueur
est égale à un multiple de la demi-longueur d’onde :
𝜆 𝑐 𝑛 𝐹𝑇
ℓ =𝑛 =𝑛 = √
2 2𝑓 2𝑓 𝜇
Avec
• ℓ : longueur de la corde
• 𝑛 : nombre de fuseaux
• 𝐹𝑇 : tension de la corde
• 𝜇 : masse linéaire de la corde
𝑐
• 𝑓 : fréquence de la vibration 𝑓 =
𝜆
𝐹
• 𝑐 : célérité le long de la corde 𝑐 = √ 𝜇𝑇
𝑛 𝐹𝑇
𝑓= √ (𝑛 ∈ ℕ*)
2ℓ 𝜇
Ces fréquences sont appelées fréquences propres de la corde vibrante.
La valeur n = 1 correspond au son le plus grave que la corde puisse émettre : c’est le son
fondamental. La corde vibre alors en un seul fuseau.
Aux valeurs n = 2,3, ⋯ correspondent des sons plus aigus, appelés harmoniques.
• la fréquence du son fondamental augmente avec la tension de la corde, propriété utilisée pour
accorder les instruments ;
• plus la masse linéaire est grande, plus la fréquence du son émis est faible, donc plus le son est
grave, pour une tension et une longueur données ;
• plus la corde est courte, plus la fréquence est élevée, donc plus le son émis est aigu, pour une
tension et une masse linéaire données.
23
Ondes et Lumière Physique 1reBC
ÉTUDE EXPÉRIMENTALE
Une fourche munie de deux pointes est fixée à l’extrémité d’un vibreur.
Les pointes 𝑂1 et 𝑂2 ont ainsi même fréquence et constituent deux
sources cohérentes. Elles font naître à la surface de l’eau des ondes
circulaires. Figure 27 - Cuve à eau
OBSERVATIONS :
À la surface libre du liquide on observe des rides fixes, bien nettes entre 𝑂1 et 𝑂2 . Elles ont la forme
d’arcs d’hyperboles dont les foyers sont 𝑂1 et 𝑂2 . On les appelle des lignes d’interférences ou des
franges d’interférences. Elles disparaissent si l’une des pointes vibre sans toucher l’eau.
INTERPRÉTATION
Supposons que les deux pointes frappent l’eau exactement au même instant. 𝑂1 et 𝑂2 constituent
alors deux sources non seulement cohérentes, mais synchrones. Supposons de plus qu’elles pénètrent
à la même profondeur dans l’eau : 𝑂1 et 𝑂2 constituent alors deux sources synchrones de même
amplitude. Avec un choix convenable de l’origine des temps leur équation horaire peut s’écrire :
𝑡
𝑦𝑂1 = 𝑦𝑂2 = 𝑌0 sin 2𝜋
𝑇
24
Ondes et Lumière Physique 1reBC
𝑡 𝑑1
𝑦1 = 𝑌0 sin [2π ( − )]
𝑇 λ
𝑡 𝑑2
𝑦2 = 𝑌0 sin [2π ( − )] Figure 29 - Distances entre
𝑇 λ sources et point d’observation
𝑦 = 𝑦1 + 𝑦2
INTERFÉRENCE CONSTRUCTIVE :
L’amplitude du mouvement résultant est maximale et égale à 2𝑌0 aux points où les 2 vibrations 𝑦1
et 𝑦2 sont en phase.
𝑦1 = 𝑦2
𝑡 𝑑1 𝑡 𝑑2
sin [2π ( − )] = sin [2π ( − )]
𝑇 λ 𝑇 λ
𝑡 𝑑1 𝑡 𝑑2
2𝜋 ( − ) = 2𝜋 ( − ) + 2𝑘𝜋 (𝑘 ∈ ℤ)
𝑇 𝜆 𝑇 𝜆
𝑡 𝑑1 𝑡 𝑑2
− = − +𝑘
𝑇 𝜆 𝑇 𝜆
𝜆
𝑑2 − 𝑑1 = 𝑘𝜆 = 2𝑘
2
D’où la condition que doit vérifier un point 𝑀 d’une frange d’amplitude maximale :
λ
d2 − d1 = kλ = 2k (k ∈ ℤ)
2
À chaque valeur de 𝑘 correspond une hyperbole. Les points qui obéissent à la condition 𝑛 = 0 sont
ceux appartenant à la médiatrice de [𝑂1 𝑂2 ] . Les points qui obéissent à la condition 𝑘 ≠ 0
appartiennent à une famille d’hyperboles de foyers 𝑂1 et 𝑂2 .
INTERFÉRENCES DESTRUCTIVE :
L’amplitude du mouvement résultant est minimale et nulle aux points où les 2 vibrations 𝑦1 et 𝑦2
sont en opposition de phase. L’application de la relation :
𝑦1 = −𝑦2
𝑡 𝑑1 𝑡 𝑑2
sin [2π ( − )] = sin [2π ( − )]
𝑇 λ 𝑇 λ
𝑡 𝑑1 𝑡 𝑑2
2𝜋 ( − ) = 2𝜋 ( − ) + (2𝑘′ + 1)𝜋 (𝑘′ ∈ ℤ)
𝑇 𝜆 𝑇 𝜆
25
Ondes et Lumière Physique 1reBC
𝑡 𝑑1 𝑡 𝑑2 2𝑘′ + 1
− = − +
𝑇 𝜆 𝑇 𝜆 2
𝜆
𝑑2 − 𝑑1 = (2𝑘′ + 1)
2
D’où la condition que doit vérifier un point 𝑀 d’une frange d’amplitude minimale (frange
d’amplitude nulle) :
λ
d2 − d1 = (2k′ + 1) (k ∈ ℤ)
2
À chaque valeur de 𝑘′ correspond une hyperbole. Les points qui obéissent à cette condition
appartiennent à une autre famille d’hyperboles de foyers 𝑂1 et 𝑂2 qui s’intercalent entre celles des
interférences constructives.
POINTS INTERMÉDIAIRES :
L’état vibratoire en un point 𝑀 dépend donc de la différence des distances de ce point aux deux
sources : 𝛿 = 𝑑2 − 𝑑1 est appelée différence de marche.
26
Ondes et Lumière Physique 1reBC
CONCLUSIONS
Les ondes sonores ou acoustiques sont des ondes longitudinales qui se propagent dans tout milieu
élastique, en particulier dans l’air. L’onde se propage dans toutes les directions de l’espace à partir de
la source.
L’oreille mise à part, le détecteur de choix est le microphone. Sa pièce maîtresse est une membrane
élastique que l’onde sonore met en vibration. Les vibrations mécaniques de la membrane sont ensuite
transformées en vibrations électriques, c’est-à-dire en tension alternative qu’on peut visualiser sur
l’écran d’un oscilloscope.
ÉTUDE EXPÉRIMENTALE
27
Ondes et Lumière Physique 1reBC
INTERPRÉTATION :
L’onde sonore détectée résulte de l’interférence des deux ondes acoustiques cohérentes émises par
les deux haut-parleurs.
En tout point 𝑀 où l’amplitude est maximale, la différence de marche des deux ondes acoustiques
est telle que :
𝜆
𝑃1 𝑀 − 𝑃2 𝑀 = 𝑘𝜆 = 2𝑘 (𝑘 ∈ ℤ)
2
En tout point 𝑁 où l’amplitude est minimale (nulle), la différence de marche des deux ondes
acoustiques est telle que :
𝜆
𝑃1 𝑁 − 𝑃2 𝑁 = (2𝑘′ + 1) (𝑘′ ∈ ℤ)
2
EXPÉRIENCE
À l’aide d’une lame rectiligne on crée une onde progressive rectiligne à la surface de l’eau dans une
cuve à ondes. On interpose sur le parcours de l’onde un écran muni d’une fente étroite ou un obstacle
étroit.
La photographie montre l’onde après le passage d’une fente de largeur inférieure à la longueur d’onde.
On remarque que l’onde pénètre dans la « zone derrière la fente » : la fente se comporte comme une
source secondaire d’ondes circulaires. On dit qu’il y a diffraction de l’onde rectiligne par la fente.
Le phénomène de diffraction est également observé lorsqu’une onde rencontre un obstacle étroit.
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Ondes et Lumière Physique 1reBC
Des ondes pénètrent dans la « zone derrière l’obstacle ». Derrières l’obstacle se créent des ondes
circulaires.
La diffraction est le phénomène par lequel une onde est déviée de sa trajectoire initiale
lorsqu’elle rencontre une ouverture ou un obstacle dont la dimension est de l’ordre de la
longueur d’onde.
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Ondes et Lumière Physique 1reBC
Une source monochromatique intense éclaire un écran percé d’une fente 𝑂 . Cette fente donne
naissance à un faisceau divergeant qui éclaire un second écran percé de deux fentes très fines et
parallèles, 𝑂1 et 𝑂2 , distantes de quelques millimètres. Un écran 𝐸, placé parallèlement au plan des
fentes, recueille la lumière issue de 𝑂1 et 𝑂2 .
OBSERVATIONS
Sur l’écran on observe une série de raies parallèles, de même largeur, alternativement brillantes et
sombres : ce sont des franges d’interférences. Elles sont observables quelle que soit la position de
l’écran E, à condition qu’il traverse la partie commune aux faisceaux issus de 𝑂1 et 𝑂2 .
INTERPRÉTATION
Par analogie, il faut admettre qu’une lumière monochromatique est une vibration sinusoïdale qui se
propage à partir de la source lumineuse. La fréquence de l’onde lumineuse est caractéristique de la
couleur de la lumière.
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Ondes et Lumière Physique 1reBC
La lumière issue de 𝑂 éclaire les deux fentes fines 𝑂1 et 𝑂2 . Celles-ci se comportent comme deux
nouvelles sources identiques de lumière. Dans la région où les deux faisceaux divergents se
superposent, les ondes lumineuses interfèrent :
L’état vibratoire en un point 𝑀 dépend de la différence de marche de ce point aux deux sources 𝑂1
et 𝑂2 :
𝛿 = 𝑑2 − 𝑑1 = 𝑂2 𝑀 − 𝑂1 𝑀
𝑂2 𝑀2 − 𝑂1 𝑀2 = (𝑂2 𝑀 − 𝑂1 𝑀)(𝑂2 𝑀 + 𝑂1 𝑀)
Soit 𝐷 la distance séparant le plan des fentes du plan de l’écran, 𝑎 la distance séparant les deux
fentes et 𝑥 l’abscisse du point M de l’écran repéré par rapport à la médiatrice de [𝑂1 𝑂2 ].
𝑂1 𝐾 = 𝑂2 𝐿 = 𝐷
𝑎
𝐾𝑀 = 𝑥 −
2
𝑎
𝐿𝑀 = 𝑥 +
2
L’expression de la différence des carrés des distances séparant M des sources lumineuses suggère
d’écrire :
31
Ondes et Lumière Physique 1reBC
𝑎 2 𝑎 2
𝑑2 2 − 𝑑1 2 = 𝐷 2 + (𝑥 + ) − 𝐷 2 − (𝑥 − )
2 2
2 2 𝑎 2 𝑎 2
𝑑2 − 𝑑1 = (𝑥 + ) − (𝑥 − )
2 2
𝑎 𝑎 2 𝑎 𝑎 2
(𝑑2 − 𝑑1 )(𝑑2 + 𝑑1 ) = 𝑥 2 + 2𝑥 + ( ) − 𝑥 2 + 2𝑥 − ( )
2 2 2 2
𝑎 𝑎
(𝑑2 − 𝑑1 )(𝑑2 + 𝑑1 ) = 2𝑥 + 2𝑥
2 2
(𝑑2 − 𝑑1 )(𝑑2 + 𝑑1 ) = 2𝑎𝑥
Les distances 𝑎 et 𝑥 sont très faibles devant 𝐷 (𝑎 et 𝑥 sont de l’ordre du millimètre, tandis que
𝐷 est de l’ordre du mètre). Les rayons 𝑂1 𝑀 et 𝑂2 𝑀 sont donc peu inclinés par rapport à la
médiatrice 𝐼𝐽.
On pourra faire l’approximation suivante : 𝑑2 + 𝑑1 ≈ 2𝐷 (valable uniquement pour la somme et non
pas pour la différence !).
2𝑎𝑥 2𝑎𝑥
𝑑2 − 𝑑1 = =
𝑑2 + 𝑑1 2𝐷
ax
δ=
D
𝜆
𝛿 = 2𝑘 (𝑘 ∈ ℤ)
2
𝑎𝑥
Or la différence de marche s’écrit : 𝛿 = 𝐷
𝜆 𝑎𝑥
2𝑘 =
2 𝐷
𝜆𝐷
𝑥=𝑘
𝑎
𝜆𝐷 𝜆𝐷 𝜆𝐷
Les abscisses des franges brillantes sont donc : 0 ; ± 𝑎
; ±2 𝑎
; ±3 𝑎
;…
𝜆𝐷
Deux franges brillantes voisines sont séparées par la distance constante 𝑎
.
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Ondes et Lumière Physique 1reBC
𝜆
𝛿 = (2𝑘′ + 1) (𝑘′ ∈ ℤ)
2
𝑎𝑥
Or la différence de marche s’écrit : 𝛿 =
𝐷
𝜆 𝑎𝑥
(2𝑘′ + 1) =
2 𝐷
2𝑘′ + 1 𝜆𝐷
𝑥= ⋅
2 𝑎
1 𝜆𝐷 3 𝜆𝐷 5 𝜆𝐷
Les abscisses des franges obscures sont donc : ± 2 𝑎
; ±2 𝑎
; ±2 𝑎
;…
𝜆𝐷
Deux franges obscures voisines sont séparées par la distance constante 𝑎
L’interfrange 𝑖 est la distance constante qui sépare deux franges voisines de même
nature :
𝜆𝐷
𝑖=
𝑎
Pour une lumière monochromatique donnée les franges sont d’autant moins serrées que les fentes
sont rapprochées ou que l’écran se trouve loin des fentes. L’interfrange dépend de la longueur d’onde
de la lumière. La mesure de l’interfrange permet de déterminer la longueur d’onde de la lumière
utilisée. Pour la lumière visible, on trouve des longueurs d’onde comprises entre 0,40 μm (lumière
bleue) et 0,80 μm (lumière rouge).
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