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Stockage de L Energie Final
Stockage de L Energie Final
Stockage de L Energie Final
1. Introduction
Le stockage reste l’un des problèmes majeur dans le domaine d’énergie afin de répondre à
trois besoins principaux:
Ceux liés à des applications mobiles (téléphone portable, transports du type vélo à
assistance électrique, automobile électrique ou hybride).
En cas de manque d'alimentation en énergie électrique, les systèmes de stockage jouent le rôle
d'assurer une certaine autonomie. Selon l’application, différentes technologies de systèmes de
stockage ont été développées, Où presque tous passent par la conversion en une autre forme
d'énergie. Où, il est possible de stocker l'énergie sous forme électrique, chimique, thermique
et mécanique.
L’énergie massique qui est le rapport entre Wmax et la masse du système de stockage
(en W.h / kg)
L’énergie volumique qui est le rapport entre Wmax et le volume du réservoir (en W.h /
m3) Ces deux grandeurs sont primordiales dans les applications embarquées (systèmes
portables, transport).
L’état de charge SOC (State Of Charge) du dispositif de stockage est défini comme le
rapport de l’énergie stockée sur la capacité énergétique : SOC (en %) = Wstock /
Wmax.
La profondeur de décharge PDC est donnée par PDC (en %) = (Wmax – Wstock) /
Wmax = 1 – SOC
Pmax (en W) est la puissance maximale pouvant être fournie (P > 0 en décharge) ou
reçue (P < 0 en charge) par le moyen de stockage. La puissance est un débit d’énergie.
Ainsi, à puissance P constante, échangée pendant une durée ∆t, l’énergie stockée variera
comme ∆W = - P.∆t (∆W en J avec P en W et ∆t en s ou ∆W en W.h avec P en W et ∆t
en h) 2. De la même façon, on définit les puissances massique et volumique.
3.3. Supercondensateurs
Les supercondensateurs : c’est un nouveau procédé qui a permis d’atteindre des capacités de
plusieurs centaines de Farads (on a pour les condensateurs usuels des capacités du picofarad
(10 -12) à quelques milliers de microfarads (10-3)). L’énergie stockée sous forme
électrostatique est Wstock (en J) = ½ CV² (C est la capacité du condensateur en Farad F et V
la tension à ses bornes en V). Avec des puissances massiques élevées, on les retrouve
beaucoup dans les applications embarquées.
Synthèse
5. Batteries plomb-acide
Une batterie au plomb est un ensemble d'accumulateurs au plomb-acide sulfurique raccordés
en série, afin d'obtenir la tension désirée, et réunis dans un même boîtier. Les plaques et
grilles de plomb sont en réalité constituées de plomb durci (par exemple à l'aide d'étain, de
cadmium et de strontium, à raison de quelques pourcent de l'alliage).
La profondeur de décharge est la quantité d'énergie qui a été déchargée de la batterie. Elle est
donnée en pourcentage de sa capacité. Une profondeur de décharde de 80% indique une
décharge profonde (la capacité d'une batterie est la quantité totale d'électricité qu'une batterie
peut fournir après avoir été complètement chargée. Elle s'exprime en Ampère/Heure ( Ah) ).
Une batterie ne doit pas subir de décharges profondes car sa durée de vie diminue rapidement
avec la profondeur moyenne de décharge. En effet, quand une batterie est fortement
déchargée, des phénomènes « nocifs » comme la sulfatation, le gel et la stratification de l
'électrolyte se produisent plus rapidement que lorsque la profondeur de décharge est plus
faible. Ces phénomènes seront abordés plus loin
5.4.1. Dégazage
Au cours de la charge, quand la batterie approche son état de charge maximale, des bulles
d'hydrogènes et d'oxygène sont observées respectivement aux électrodes négatives et
positives. Ces gaz proviennent de l'électrolyse de l'eau contenue dans l'électrolyte.
5.5. Dégradation
Les principales causes de dégradation des batteries sont :
la décharge complète ;
le court-circuit ;
le cyclage (nombre de cycles complets de charge-décharge) ;
l'oxydation des électrodes ;
l'oxydation des bornes.
5.5.1. Sulfatation
La sulfatation représente l'accumulation de sulfate de plomb sur les électrodes. Ce phénomène
apparait naturellement à chaque décharge de la batterie, et disparait lors d'une recharge.
Cependant sous certaines conditions (décharge prolongée ou trop profonde, température
importante, gazéification de l'électrolyte), des ilots stables de sulfate de plomb apparaissent et
ne sont plus dissous lors de la charge. Le sulfate de plomb ainsi généré diminue la capacité de
la batterie en empêchant les réactions sur l'électrode par sa faible conductivité électrique10.
Le processus de sulfatation est interrompu dès que la batterie est remise en charge.
5.5.2. Désulfatation
Il existe un moyen d'inverser le processus de sulfatation d'une batterie. Cela consiste en
l'envoi d'impulsions électriques à la fréquence de résonance de la batterie (entre 2 et 6 MHz).
Durant ce processus, les ions soufrés entrent en collision avec les plaques, ce qui a pour effet
de dissoudre le sulfate de plomb qui les recouvre.
5.5.5. Cyclage
Les constructeurs de batteries indiquent leur durée de vie sous la forme d'un nombre de cycles
normalisés de décharge/recharge. À l'issue d'un certain temps de fonctionnement dépendant
du nombre et de l'amplitude des cycles, la batterie est usée : l'électrolyte présente un aspect
noirâtre. Exemple : l'utilisation répétée du hayon élévateur motorisé d'un camion quand son
moteur est à l'arrêt accélère l'usure de la batterie du véhicule par cyclage.
6.1. Avantages
Ils possèdent une haute densité d'énergie, grâce aux propriétés physiques du lithium
(densité massique d'énergie de 100 à 265 Wh/kg ou 0,36 à 0,95 MJ/kg, densité d'énergie
de 250 à 620 Wh/L, ou 900 à 1 900 J/cm3, puissance massique 300 à 1 500 W/kg et 285
Wh/L). Ces accumulateurs sont donc très utilisés dans le domaine des systèmes
embarqués.
Ils ne présentent aucun effet mémoire contrairement aux accumulateurs à base de nickel.
Ils ont une faible auto-décharge.
Ils ne nécessitent pas de maintenance.
Ils peuvent permettre une meilleure sécurité que les batteries purement lithium, mais ils
nécessitent toujours un circuit de protection et de gestion de la charge et de la décharge.
6.2. Inconvénients
La nature des cycles de décharge : ces batteries préservent mieux leur capacité lorsqu'elles
sont rechargées à partir d'un état de décharge partielle que lorsqu'elles subissent des cycles
complets de décharge/recharge.
La décharge profonde (< 2,5 V par élément ou < 5 % de la capacité totale) est destructrice
et peut altérer irrémédiablement l'endurance de ces batteries. Elles doivent donc être
chargées en respectant des paramètres très précis et ne jamais être déchargées en dessous
de 2,5 V par élément.
Les éléments lithium-ion sont passivés par construction (par exemple par dépôt d'un
mince film de chlorure de lithium sur l'anode) afin de les protéger contre l'auto-décharge
pendant le stockage et contre la corrosion. Cependant, cette passivation peut avoir des
inconvénients car, en augmentant la résistance interne de l'élément, elle génère une chute
de tension lors de l'utilisation (au début de l'application de la charge). Ceci est d'autant
plus sensible que le courant demandé par l'utilisation est élevé, ce qui peut conduire à
l'intervention du circuit de protection qui coupe alors le circuit si la tension par élément
descend en dessous de 2,5 V. Cette résistance de la couche de passivation augmente avec
la durée et la température de stockage (les températures élevées augmentent la
passivation). D'autre part, cet effet est accentué si la température de décharge est basse et
augmente avec les cycles d'utilisation. Mais, l'amplitude du phénomène est aussi fonction
de la conception chimique qui n'est pas la même selon les fabricants8.
Les courants de charge et de décharge admissibles sont plus faibles qu'avec d'autres
techniques.
Il peut se produire un court-circuit entre les deux électrodes par croissance dendritique de
lithium.
L'utilisation d'un électrolyte liquide présente des dangers si une fuite se produit et que
celui-ci entre en contact avec de l'air ou de l'eau (transformation en liquide corrosif :
l'hydroxyde de lithium). Cette technique mal utilisée présente des dangers potentiels :
elles peuvent se dégrader en chauffant au-delà de 80 °C en une réaction brutale et
dangereuse. Il faut toujours manipuler les accumulateurs lithium-ion avec une extrême
précaution, ces batteries peuvent être explosives.
Comme avec tout accumulateur d'électricité ne jamais mettre en court-circuit
l'accumulateur, inverser les polarités, surcharger ni percer le boîtier.
Pour éviter tout problème, ces batteries doivent toujours être équipées d'un circuit de
protection, d'un circuit de régulation (en anglais le BMS de Battery Management System
signifiant « gestion de la batterie »), d'un fusible thermique et d'une soupape de sécurité.
La charge se passe généralement en deux phases, une première phase à courant limité de
l'ordre de C/2 à 1 C (C étant la capacité de l'accumulateur). Cette phase permet une charge
rapide jusqu'à environ 80 %, puis une deuxième phase à tension constante et courant
décroissant pour se rapprocher des 100 % de charge en environ deux heures de plus. La
charge est terminée lorsque le courant de charge chute en dessous d'une valeur appelée
courant de fin de charge.
La tension de fin de charge des accumulateurs Li-ion peut être de 4,1 à 4,2 V suivant la
spécification du fabricant de l'accumulateur. La tolérance couramment admise est de ±
0,05 V par élément, ils sont très sensibles à la surcharge et demandent une protection
lorsqu'ils sont connectés en série. Les chargeurs doivent être de bonne qualité pour respecter
cette tolérance. Il importe de toujours respecter la feuille de données fournie par le fabricant,
qui fait état des conditions de charge de l'accumulateur (tolérance, courant de charge, courant
de fin de charge, etc.). Toutefois, certains éléments destinés au grand public possèdent une
électronique interne qui les protège des mauvaises manipulations (surcharge, décharge
profonde).
En effet, la décharge doit être limitée à une tension de 3 V par élément, une tension de
décharge inférieure à 2,5 V peut conduire à une destruction de l'élément.
Un BMS est un élément indispensable sur tous les packs batteries. Il surveille l'état de
différents éléments de la batterie, tels que :
tension : totale ou des cellules individuelles ;
température : température moyenne, température d'admission de liquide de
refroidissement, température de sortie de liquide de refroidissement, ou températures
des cellules individuelles ;
état de charge (SOC pour State Of Charge) ou la profondeur de décharge (DOD pour
Depth Of Decharge) : indique le niveau de charge de la batterie ;
état de santé (SOH pour State Of Health) : mesure définie de l'état général de la
batterie ;
débit du réfrigérant : air ou fluides batteries ;
courant : dans ou hors batterie.
les BMS centralisés : un seul contrôleur est connecté à des cellules de batterie à travers
une multitude de fils ;
les BMS distribués : un contrôleur est installé sur chaque cellule, avec seulement un
câble de communication unique entre la batterie et le contrôleur ;
les BMS modulaires : plusieurs contrôleurs reliés à un certain nombre de cellules,
accompagnés d'une communication entre les contrôleurs.
Les BMS centralisés sont plus économiques, moins flexibles, et sont accompagnés d'une
multitude de fils de connexion. Les BMS distribués sont généralement plus chers, plus
simples à installer, et ont un aspect plus propre. Les BMS modulaires offrent un bon
compromis entre les avantages et les inconvénients des deux autres topologies.