Memoire Master Dich Cherigui
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Memoire Master Dich Cherigui
Filière : Electrotechnique
Présenté par :
Melle Dich Bochra & Melle CHERIGUI Nesrine
Thème
Modélisation et simulation de la
commande d’un moteur à courant
continu
Je vous dois ce que je suis aujourd’hui grâce à votre amour, à votre patience et
vos innombrables sacrifices.
Que dieu, tout puissant, vous préserve et vous procure santé et longue vie afin que
je puisse à mon tour vous combler.
A mes très chers frères, mes tantes, mes oncles, mes cousins, mes cousines et à
mes très chères amies.
A mon binôme Nesrine Cherigui avec qui j'ai passé de meilleurs moments qui
restent de bons souvenirs pour toujours.
Bochra Dich
Dédicace
Je dédie ce modeste travail :
Je vous dois ce que je suis aujourd’hui grâce à votre amour, à votre patience et
vos innombrables sacrifices.
Que dieu, tout puissant, vous préserve et vous procure santé et longue vie afin que
je puisse à mon tour vous combler.
A mes très chers frères, mes tantes, mes oncles, mes cousins, mes cousines et à
mes très chères amies.
A mon binôme Bochra Dich avec qui j'ai passé de meilleurs moments qui restent
de bons souvenirs pour toujours.
Nesrine Cherigui
Remerciements
Tout d’abord, on remercie le bon dieu le tout puissant, de nous avoir donné la force, la
patience et la volonté de réaliser ce travail dans de meilleures circonstances.
Le présent travail a été préparé sous la direction de Madame BOURI SIHEM Maitre de
conférences à l’université Abou Bekr Belkaid de Tlemcen, qui nous a fait l’honneur de diriger
ce travail. Nous tenons à lui exprimer notre profonde reconnaissance, nos vifs remerciements
pour ses aides, ses conseils précieux, ses sacrifices ainsi que pour la confiance qu’elle nous a
prodigué durant la réalisation de ce travail.
Nos vifs remerciements vont également aux membres de jury de soutenance, nous les
remercions chaleureusement pour leur présence et pour avoir accepté d’examiner le présent
mémoire.
Enfin, Nous voudrions associer à nos remerciements toutes les personnes qui ont
contribué de près ou de loin à l’aboutissement de ce travail.
Résumé
L’objectif de ce travail est de faire une étude comparative entre deux types de commande
de vitesse d’un moteur à courant continu à vide et en charge : PI et la commande LQR.
Abstract
This work presents a comparative study between two types of commands in order to
control the Direct current motor speed: one is PI the second type is LQR command.
The comparison results obtained shows that LQR is less robust than PI.
تلخ يص
األولى تتمثل:الهدف من عملنا هذا هو تقديم دراسة مقارنة بين تقنيتين للتحكم في سرعة دوران محرك التيار المستمر
. PI و الثانية المعدلLQR في تقنية
هي اكثر نجاعةPI اثبت انMATLAB/SIMULINK نتائج المقارنة المتحصل عليها من برنامج المحاكاة
.LQR من
: كلمات مفتاحية
Fig. I.5 : Rotor du moteur à courant continu à faible puissance (à gauche) et forte
puissance (à droite).
Fig. I.8 : Système balai-collecteur d’un moteur courant continu à faible puissance.
CC : Courant continu.
P :Proportionnelle
I : Intégral
D : Dérivé
M : La mesure.
S : La sortie de processus.
C : La consigne.
R : Régulateur.
Nomenclature
S : Sortie de système.
E : Entrée de système.
𝑢 : Vecteur d’entrée (𝑢 ∈ 𝑅𝑞 ).
𝑥 : Vecteur d’état (𝑥 ∈ 𝑅𝑛 ).
𝑦 : Vecteur de sortie (𝑦 ∈ 𝑅𝑚 ).
B : La matrice des q entrées de commande agissant sur les n variables d’état (𝐶 ∈ 𝑅𝑛∗𝑞 ).
K : Matrice gain.
Introduction Générale
Actuellement, la machine à courant continu est la base de fonctionnement des différents
appareils utilisés quotidiennement (ascenseur, peseuse et tramway, … etc.) grâce à sa simplicité
de travail et sa souplesse malgré sa limitation en puissance et son coût plus élevé. Pour cela,
on s’intéresse à la régulation de sa vitesse pour obtenir une réponse avec une dynamique plus
performante.
On trouve des asservissements de vitesse à base de moteurs à courant continu dans la
quasi-totalité des industries. Les MCC doivent leur utilisation dans les asservissements de
vitesse aux performances dynamiques élevées qu'ils offrent ainsi qu'à la précision et à la
simplicité de la commande.
Le moteur à courant continu est très utilisé dans la chaine d’automatisme et robotique,
il présente des avantages importants dans les systèmes de commande, en raison de sa très grande
souplesse pour l’asservissement de vitesse et de position.
La commande des machines électriques utilise des convertisseurs statiques. Cette
commande nécessite l’association d’une machine dont le fonctionnement est à une vitesse
variable, à un convertisseur statique (hacheur).
La conversion DC/DC consiste à générer une tension ou un courant continu à partir
d’une source d’alimentation également continue. Le besoin de ce type de conversion est très
important dans la plupart des appareillages électriques et notamment dans l’alimentation de
circuits électroniques.
Il y a plusieurs façons de procéder pour varier la vitesse d'un moteur à courant continu,
on peut la faire modifier en variant la tension d'alimentation mais dans ce cas une partie
importante de l'énergie est consommée par le dispositif d’alimentation. Pour cette raison, on
préfère l'alimenter de façon discontinue avec un hacheur et faire ainsi varier la tension moyenne
à ses bornes. On parle alors de Modulation par Largeur d'Impulsions (MLI), très utilisée dans
le domaine de la variation de vitesse de rotation d’un moteur à courant continu.
Dans le domaine de la commande, l’objectif est de déterminer les performances qui
assurent au procédé régulé, conformément à un compromis entre ses exigences et les limites
physiques du procédé.
Notre travail se compose de trois chapitres :
Dans le premier chapitre, nous présenterons des généralités sur le moteur à courant
continu, préciser sa construction, sa modélisation, son principe de fonctionnement et ses quatre
quadrants de fonctionnement, ensuite ses différents types, après on va passer aux modes de
réglage de la vitesse du moteur à courant continu et on conclura par ses avantages,
inconvénients
1
Introduction Générale
2
Chapitre I : Notions générales
sur le moteur à courant continu
3
Chapitre I : Notions générales sur le moteur à courant continu
Introduction
L’apparition et l’évolution des circuits intégrées, des microprocesseurs et des techniques
de commande ont nous permis d’investir dans de nouveaux domaines techniques.
Dans ce chapitre, nous présenterons des généralités sur le moteur à courant continu,
préciser sa construction, sa modélisation, son principe de fonctionnement et ses quatre
quadrants de fonctionnement, ensuite ses différents types, après on va passer aux modes de
réglage de la vitesse du moteur à courant continu et on conclura par ses avantages,
inconvénients.
I.2. Constitution
4
Chapitre I : Notions générales sur le moteur à courant continu
Les bobines excitatrices multipolaire sont connectées de façon que les pôles adjacents
ayant des polarités magnétiques contraires.
I.2.2. Rotor
Il est formé d’un empilage de tôles magnétiques et il est soumis à un couple et entraîné
en rotation dans le champ inducteur.
5
Chapitre I : Notions générales sur le moteur à courant continu
Fig. I.5 : Rotor du moteur à courant continu à faible puissance (à gauche) et forte puissance (à
droite).
L’induit est un corps cylindrique tournant dans l’espace situe entre les pôles et
comprend :
6
Chapitre I : Notions générales sur le moteur à courant continu
Fig. I.8 : Système balai-collecteur d’un moteur courant continu à faible puissance.
𝑈 = 𝐸 + 𝑅𝐼 (I.1)
𝑈: Tension d’alimentation d’induit (en V) ;
7
Chapitre I : Notions générales sur le moteur à courant continu
La f.e.m « 𝐸 » entre les balais est la résultante des f.e.m induites dans tous les
conducteurs actifs (logé dans les encoches de l’induit ) lors de leur déplacement dans le champ
d’induction « B » obéit par la loi :
𝐸 = 𝐾. . (I.2)
Où :
𝑃
𝐾= .𝑁 (I.3)
2.𝜋.𝑎
Avec :
Avec :
8
Chapitre I : Notions générales sur le moteur à courant continu
𝐸.𝐼 𝐾.𝛷.Ω.𝐼
𝐶𝑒𝑚 = = = 𝐾. . 𝐼 (I.6)
Ω Ω
Le principe de fonctionnement d’un moteur à courant continu repose sur la création d’un
couple électromagnétique sur un rotor porteur de conducteurs parcourus par un courant continu,
et qui se déplacent dans un champ magnétique.
9
Chapitre I : Notions générales sur le moteur à courant continu
L’induit (qui est placé dans le champ magnétique créer par le stator) porte des
conducteurs parcourus par un courant continu. Les spires sont le siège de forces dites de Laplace
qui créent un couple entraînant la rotation du rotor. De cette rotation résulte une variation du
flux traversant la spire, variation qui engendre une force électromotrice tel qu’on détermine sa
direction par la règle de la main droite aux bornes de la spire.
Le collecteur permet l'alimentation des conducteurs en inversant leur sens deux fois par
tour.
On a:
𝑑𝐹 = 𝐼𝑑𝑙˄𝐵 (I.7)
Alors:
𝐹 = 𝐵. 𝐼. 𝐿. 𝑠𝑖𝑛𝛼 (I.8)
Avec :
10
Chapitre I : Notions générales sur le moteur à courant continu
L’association d’un variateur dit à quatre quadrants et d’un moteur courant continu
couvre quatre séquences de fonctionnement.
Deux séquence pour lesquelles le moteur entraine sa charge dans un sens ou dans un
autre (quadrant I et III).
Deux séquences pour lesquelles la charge est freinée par restitution d’énergie au réseau
d’alimentation (quadrant II et IV).
L’induit de la machine à courant continu est un dipôle inductif (un élément courant) si
on le fait fonctionner dans les quatre quadrants du plan couple /vitesse, il est réversible en
tension et en courant.
On a en convention récepteur :
11
Chapitre I : Notions générales sur le moteur à courant continu
𝑈 = 𝐸 + 𝑅. 𝐼 (I.9)
En puissance absorbée 𝑃𝑀 :
𝑃𝑀 = 𝑈. 𝐼 = 𝐸. 𝐼 + 𝑅𝐼 2 (I.10)
Carastéristiques
𝑈 = 𝐸 + 𝑅𝐼 (I.11)
𝑈𝑒 = 𝑟. 𝐼𝑒 (I.12)
𝐸 = 𝐾. 𝛷(𝐼). Ω (I.13)
𝐾
𝐶𝑒𝑚 = 2𝜋 . 𝛷(𝐼). 𝐼 (I.14)
12
Chapitre I : Notions générales sur le moteur à courant continu
Caractéristiques
𝑈 = 𝐸 + 𝑅𝐼 (I.15)
𝐸 = 𝐾. 𝛷. Ω = 𝐾 ′ . Ω.I (I.17)
𝐾
𝐶𝑒𝑚 = 2𝜋 . 𝛷. 𝐼 (I.19)
13
Chapitre I : Notions générales sur le moteur à courant continu
14
Chapitre I : Notions générales sur le moteur à courant continu
15
Chapitre I : Notions générales sur le moteur à courant continu
Caractéristiques
𝑈 = 𝐸 + (𝑅 + 𝑟 )𝐼 (I.20)
𝐸 = 𝐾. 𝛷(𝐼). Ω (I.21)
𝐾
𝐶𝑒𝑚 = 2𝜋 . 𝛷(𝐼). 𝐼 (I.22)
16
Chapitre I : Notions générales sur le moteur à courant continu
Remarque
17
Chapitre I : Notions générales sur le moteur à courant continu
Caractéristiques
𝑈 = 𝐸 + 𝑅𝐼 + 𝑟𝐼𝑒 (I.23)
𝐸 = 𝐾. 𝛷(𝐼, 𝐼𝑒 )Ω (I.24)
𝐾
𝐶𝑒𝑚 = 2𝜋 . 𝛷(𝐼, 𝐼𝑒 ). 𝐼 (I.25)
L’inducteur est divisé en deux parties, l’une connectée en série et l’autre en parallèle ;
Entraînements de grande inertie ;
Couple très variable avec la vitesse ;
Utilisé pour petit moteur à démarrage direct, ventilateur, pompes, machines de
laminoirs, volants d’inertie.
18
Chapitre I : Notions générales sur le moteur à courant continu
U−(Ra+Rad ).I
n= (I.26)
K
Pour n = 0 :
K.U
𝐶= (I.27)
Ra +Rad
Avec :
19
Chapitre I : Notions générales sur le moteur à courant continu
On a :
𝑈
n= (I.28)
K
Avec :
𝑈
n = k.ϕ (I.39)
20
Chapitre I : Notions générales sur le moteur à courant continu
Les moteurs à courant continu sont utilisés aussi dans les domaines de faibles puissances
comme des jouets (voitures radiocommandées, modèles réduites de trains électriques),
21
Chapitre I : Notions générales sur le moteur à courant continu
alimentés sous des tensions continues faibles (<12V), Les moteurs à courant continus sont
capables de développer des vitesses élevées (moteur de constructeur MFA Como Drills de
référence 540/1 peut tourner à vide à une vitesse de 15800tr/min sous tension 12 V), ces moteurs
développent un couple d’entrainement qui leur permet de mouvoir des charges d’une masse
respectable.
Pour des puissances comprises entre quelques centaines de watts et quelques kilowatts,
les moteurs à courant continus équipent les dispositifs de manutention de faibles charges
(chariots élévateurs) et les nouveaux moyens de déplacements individuels (vélos avec
assistance électrique, voitures électriques).
Au quotidien, dans le contexte domestique (moteur universel dans les perceuses, scies
circulaires, visseuses…) et les appareils de ménagers (aspirateurs, robots de cuisine…).
Conclusion
Aujourd’hui, l’industrie dépend des systèmes d’asservissement ou de régulation pour
gérer le débit d’un fluide dans une conduite, la température d’un produit, la hauteur d’un niveau
de cuve ou la régulation de la vitesse d’un moteur …
La régulation est aussi devenue indispensable dans notre vie quotidienne : conduire une
voiture, la température de notre douche, dans la cuisine, …
Dans le chapitre II, on va parler sur deux techniques de régulation, une est un régulateur
PI et l’autre est celle de commande LQR pour le réglage de la vitesse du moteur à courant
continu.
22
Chapitre II : Commande des
systèmes
23
Chapitre II : Commande des systèmes
Introduction
La régulation (asservissement) agit de façon à ce qu’une mesure soit égale à une
consigne. Le correcteur constitue la partie « intelligente » de l’asservissement et sa
détermination judicieuse confère à l’asservissement de ses qualités. Simple à modifier, il peut
être muni d’une variation automatique de ses paramètres suivant la plage de fonctionnement du
procédé, dans le cas où celle-ci évolue lentement.
La robustesse des systèmes, définie par leurs bons fonctionnements dans les conditions
de pannes et perturbations externes et internes, a été le sujet des plusieurs travaux pour garantir
un fonctionnement satisfaisant du processus loin des incertitudes ainsi que les perturbations
agissant durant son évolution. Plus particulièrement, les travaux concernent la commande
optimale LQR (Linear Quadratic Regulator) dont les propriétés de robustesse sont très
appréciables.
24
Chapitre II : Commande des systèmes
Les signaux de sortie d'un système sont appelés réponse du système. Un système avec
une seule entrée est dit mono variable, si de plus il possède une seule sortie, il est dit scalaire.
Des capteurs sont utilisés pour observer les grandeurs de sortie et élaborer la commande.
Rapidité : C’est la capacité du système à atteindre dans les meilleurs délais son régime
stable (valeur finale qui peut être différente de la valeur de consigne si le système est
mal réglé). La rapidité d’un système est définie par son temps de réponse 𝑡𝑟 (plus 𝑡𝑟
est petit plus le système est dit rapide).
25
Chapitre II : Commande des systèmes
26
Chapitre II : Commande des systèmes
ξ=𝐸−𝑆 (II.2)
II.1.3.2. Dépassement
Le premier dépassement 𝐷1 permet de qualifier la stabilité d'un système. Plus celui‐
ci sera important, plus le système sera proche de l'instabilité. Dans certaine régulation, aucun
dépassement n'est toléré.
L’inconvénient majeur de ce système est qu’on ne peut pas contrôler et compenser les
erreurs, les dérives, alors, il n’y a pas de précision et surtout de fidélité qui dépendent de la
qualité intrinsèque des composants, en plus, ce système ne compense pas les signaux de
perturbation.
27
Chapitre II : Commande des systèmes
II.2.1. Asservissement
C’est un système asservi dont la sortie doit suivre le mieux possible la consigne
(consigne variable). Exemple : Régulation de température.
28
Chapitre II : Commande des systèmes
II.2.2. Régulation
La régulation est un système asservi qui doit mettre en constante la sortie selon la
consigne (constante) indépendamment des perturbations en agissant sur une grandeur de
commande (automatiquement).
Augmenter la stabilité.
Augmenter la précision.
Augmenter la bande passante.
Diminuer le temps de réponse.
Les grandeurs physiques commandées varient de façon continue dans le temps. Pour
celles qui ne présentent que deux états (système binaire ou « tout ou rien », tel que les feux de
signalisation, les commandes d’ascenseurs, de transfert de pièces par convoyeurs, etc..) on
utilise une autre approche différente à la structure de boucle utilisée dans la plupart des
systèmes. Les systèmes automatiques assurent en fait deux types de fonctions :
Si le procédé est direct : Il faut mettre le sens d'action du régulateur sur inverse.
Si le procédé est inverse : Il faut mettre le sens d'action du régulateur sur directe.
29
Chapitre II : Commande des systèmes
Avec :
M : La mesure.
S : La sortie de processus.
C : La consigne.
R : Régulateur.
Pour stabiliser un procédé dans une boucle de régulation, il faut que le régulateur agisse
de manière à s’opposer à la variation de la grandeur mesurée, son augmentation oblige le couple
(régulateur-procédé) à le diminuer.
On a :
𝑢 : Vecteur d’entrée (𝑢 ∈ 𝑅𝑞 ).
𝑥 : Vecteur d’état (𝑥 ∈ 𝑅𝑛 ).
30
Chapitre II : Commande des systèmes
𝑦 : Vecteur de sortie (𝑦 ∈ 𝑅𝑚 ).
B : La matrice des q entrées de commande agissant sur les n variables d’état (𝐶 ∈ 𝑅𝑛∗𝑞 ).
Tel que :
𝑥̇ = 𝐴. 𝑥 + 𝐵. 𝑢 (II.3)
On a :
𝑢 = −𝐾. 𝑥 (II.4)
Avec :
K : Matrice gain.
Cette commande demande au système d’être observable et les grandeurs d’état d’être
mesurables.
Les placements de pôles : Pour trouver la matrice 𝐾 ainsi que la dynamique du système
en boucle fermée (𝐴 − 𝐵𝐾), on utilise des positions désirées des pôles. Pour améliorer
le comportement du système, il faut un placement des vecteurs propres.
Les minimisations de critère (𝑳𝑸) : Elle contrôle le régulateur selon un critère à
minimiser (performance, énergie...)
Le contrôle robuste : Etablit par un régulateur afin de respecter les contraintes en
stabilité et en performance par rapport aux incertitudes du système [16].
II.3.1.2. But de la commande par retour d’état
Cette commande est une contre réaction permettant de modifier le comportement propre
de notre procédure à commander pour améliorer son dynamique et stabilité.
31
Chapitre II : Commande des systèmes
Un système est dit commandable si et seulement s'il existe 𝑢(𝑡) qui transfert n'importe
quel état initial 𝑥(𝑡0 ) vers n'importe quel état final 𝑥(𝑡1 ) [20].
𝑥̇ = A𝑥 + Bu (II.6)
Avec :
𝑥(0) = 𝑥0
Avec :
On a :
32
Chapitre II : Commande des systèmes
𝜕𝐻
𝑥̇ = = 𝐴𝑥 + 𝐵𝑢 (II.9)
𝜕𝐾
𝜕𝐻
𝐾̇ = 𝜕𝑥 = 𝑄𝑥 + 𝐴𝑲̇ (II.10)
Sachant que :
𝜕(𝐾𝑇 𝐴𝑥)
= 𝐴𝑇 𝛌 (II.11)
𝜕𝑥
D’où l’expression de u :
Les équations d’état et les équations adjointes couplées donne alors le système hamiltonien
suivant :
𝑥̇ 𝐴 𝐵𝑅−1 𝐵𝑇 [
[ ̇] = [ ] 𝑥 K] (II.15)
K −𝑄 −𝐴𝑇
Alors on a des possibilités des variations du système plus vaste qu’avec une synthèse
par placement de pôles standard par exemple car les marges ne sont pas garanties. Mais, ce
régulateur n’étant pas déterminé intrinsèquement avec variations, sa stabilité dans les cas
33
Chapitre II : Commande des systèmes
Q 0:
La commande est à énergie minimale puisque seule 𝑢 est pénalisé. Un système instable
exige une boucle fermée rapide si on veut faire le minimum d'effort, par exemple, on ne peut
pas rétablir l'équilibre d'un pendule inversé sans un minimum d'énergie et ce cas ne convient
pas pour la commande du pendule.
Q ou R 0 :
𝐾 est déterminée jusqu'à présent en supposant que le vecteur d'état est disponible.
Le retour d'état nécessite la connaissance de l’état 𝑋, or ceci n'est pas toujours possible
car parfois les capteurs ne sont pas montés pour des raisons économiques et parfois les variables
d'état n'ont pas de signification physique. Dans ce cas, on procède à une reconstruction d'état.
II.5. Régulateur PI
La commande PI dite aussi (correcteur, régulateur, contrôleur), se compose de trois
fonctions : Proportionnelle (P), Intégrale (I). C’est une simple implémentation de retour
d’information (feedback).
34
Chapitre II : Commande des systèmes
II.5.1. Asservissement P
C’est la plus simple, Il s’agit d’appliquer une correction proportionnelle à l’erreur en
corrigeant de manière instantanée tout écart de la grandeur à régler :
Diminution du temps de montée et vaincre les grandeurs d’inertie (plus l’erreur est
grande, plus on donne de puissance au moteur.
Diminution de l’erreur statique.
Augmentation du temps de stabilisation et dépassement.
Pour tenir compte des limites physiques du système, on spécifie la zone de variation
admissible pour l’action par sa valeur maximale 𝑢𝑚𝑎𝑥 et sa valeur minimale 𝑢𝑚𝑖𝑛 . Quand le
régulateur atteint l’une de ses bornes, on dit qu’il est saturé.
II.5.2. Intégré I
Il permet d’éliminer l’erreur du régulateur qui persistait avec un régulateur
proportionnel seul. L'erreur entre la consigne et la mesure est intégrée par rapport au temps et
multipliée par une constante qu'il faudra aussi déterminer en fonction du système.
𝑡 𝑒(𝑝)
𝐶𝑜𝑛𝑠𝑖𝑔𝑛𝑒(𝑡) = 𝐾𝑝 . 𝑒(𝑡) +𝐾𝑖 ∫0 𝑒(𝜏) 𝑑𝜏⟶ 𝐶𝑜𝑛𝑠𝑖𝑔𝑛𝑒(𝑝) = 𝐾𝑝 . 𝑒(𝑝) +𝐾𝑖 (II.18)
𝑝
35
Chapitre II : Commande des systèmes
1
L’ajustage de 𝐾𝑖 permet de doser l’effet de l’intégrale. 𝑇𝑖 = représente le temps
𝐾𝑖
nécessaire pour que la variation de sortie du contrôleur soit égale à celle de l’amplitude d’une
variation en échelon sur l’entrée du régulateur.
Lors d'un simple contrôle proportionnel, il subsiste une erreur statique. Lorsque le
système s'approche de sa consigne, l'erreur n'est plus assez grande pour faire avancer le moteur,
le terme proportionnel n’agit plus et cet intégral devient stable, ce qui permet de maintenir le
moteur à la valeur désirée (l’intégral joue le rôle d’un filtre sur le signal).
Le terme intégral permet ainsi de compenser l'erreur statique et fournit, par conséquent,
un système plus stable en régime permanent [17].
Plus 𝑇𝑖 est petit, plus l'erreur statique est corrigée, un terme intégral trop élevé peut lui
aussi entraîner un dépassement de la consigne, une stabilisation plus lente, et même des
oscillations divergentes. Il est rarement utilisé seule car son influence ne devient sensible que
si l’erreur dure depuis une certaine période, pour accélérer la réponse initiale on l’utilise avec
un correcteur proportionnel.
36
Chapitre II : Commande des systèmes
Le régulateur est inséré en parallèle dans la chaine, alors on a une boucle secondaire
(régulateur en réaction).
1
𝐶 (𝑝) = 𝐾𝑝 + 𝐾𝑖 𝑝 (II.20)
37
Chapitre II : Commande des systèmes
à-vis de non-linéarités ou variation du procédé. Par ailleurs, ce type d’algorithme est facile à
implanter, ce qui plaidait en sa faveur à l’époque des régulateurs pneumatiques ou même
électroniques. C’est moins vrai aujourd’hui où derrière chaque régulateur se cache un
microprocesseur.
Une qualité du PI est qu’il est facile à comprendre donc facile à régler et à maintenir.
Ces raisons expliquent pourquoi il est si largement employé, le plus souvent sous la forme PI,
Cependant, il peut être inefficace pour des présentant du bruit ou non linéarité (la
régulation PI étant linéaire, la non linéarité d'un système entraîne des instabilités).
Conclusion
Dans ce chapitre, on a parlé de la notion du système ainsi que la régulation et
l’asservissement en se concentrant sur deux régulateurs (PI et LQR).
Dans le chapitre suivant, on va élaborer une étude comparative entre ces deux
régulateurs dans la commande d’un moteur à courant continu.
38
Chapitre III : Simulation et
interprétation
39
Chapitre III : Simulation et interprétation
Introduction
Dans la majorité des processus industriels, spécialement les moteurs électriques, il est
nécessaire de maitriser certains paramètres physiques (vitesse, position, angle, …), il est donc
très souvent indispensable d'avoir recours à une commande.
40
Chapitre III : Simulation et interprétation
𝜔²
𝐹 = 𝑠 2+2𝜉𝜔𝑠+𝜔² (III.2)
On a :
1
𝑠1 = 𝜔. (−𝜉 + 𝑗√1 − 𝜉 2 ) = − τ + 𝑗𝜔𝑎
𝑎
1
𝑠2 = 𝜔. (−𝜉 − 𝑗√1 − 𝜉 2 ) = − τ − 𝑗𝜔𝑎
𝑎
Avec :
1
τ𝑎 = 𝑒𝑡 𝜔𝑎 = 𝜔. √1 − 𝜉 2
𝜔
Alors :
τ + G.𝐾𝑝 = 2𝜉𝜔
G. 𝐾𝑖 = 𝜔²
Alors :
2𝜉𝜔 − τ
𝐾𝑝 =
𝐺
𝜔²
Et : 𝐾𝑖 = 𝐺
III.2.1. A vide
41
Chapitre III : Simulation et interprétation
42
Chapitre III : Simulation et interprétation
Interprétation
III.2.2 En charge
𝑇𝑟 = 3𝑁𝑚
43
Chapitre III : Simulation et interprétation
Interprétation
44
Chapitre III : Simulation et interprétation
Interprétation
III.3.2. En charge
Pour utiliser cette méthode on doit d’abord déterminer les deux matrices Q et R puis
faires des essaies jusqu’à avoir la réponse désirée, cela est applicable dans le cas où notre moteur
est à vide car on n’a pas changer les caractéristiques du moteur, mais si on applique une charge
à notre moteur veut dire on change l’une de ces caractéristiques interne qui est l’inertie de notre
45
Chapitre III : Simulation et interprétation
moteur mais les deux matrices n’influent pas sur cette caractéristique, ils influent seulement sur
nos variables d’état qui sont la vitesse et le courant. On obtient les réponses suivantes :
46
Chapitre III : Simulation et interprétation
Interprétation
Afin d’assurer la convergence de notre vitesse, et malgré que les deux matrices ne
commandent ou n’influent pas sur l’inertie, on a essayé de varier la matrice Q afin de faire
varier la vitesse et assurer sa convergence. Après l’application du couple résistant, on a toujours
une erreur, mais d’après la figure de la réponse indicielle de la vitesse, cette erreur de 5% est
acceptable. C’est pour cela, en cas réel on doit intégrer un intégrateur pour éliminer l’erreur
statique pour la commande LQR. Pour le courant, on a un pic de valeur acceptable puis une
minimisation de consommation de ce dernier ce qu’on veut en pratique.
III.4. Conclusion
On a appliqué deux types de commande : PI et LQR pour élaborer une commande du
moteur à courant continu à base de régulateur robuste. Une comparaison a été faite pour voir
laquelle des deux méthodes est la plus appropriée pour une association hacheur-moteur à
courant continu. D’après les résultats de simulation, la commande par PI est la meilleure car
elle est simple à utiliser et assure bien les performances du système.
La commande LQR est aussi performante, car elle assure une moindre consommation
du courant par rapport à la commande par PI, mais pour cette méthode on doit choisir les
matrices Q qui assure la convergence et R qui assure la minimisation du courant, et pour cela
on doit faire plusieurs essaies jusqu’à avoir la bonne réponse, ce qui veut dire que ces matrices
ne sont pas valables pour tous les systèmes, on doit à chaque fois les redéterminer et cela n’est
pas un travail d’ingénieur car le développement de la technologie nous permet de faire ces
calculs à l’aide d’un calculateur numérique .
On a choisi ces deux méthodes car elles sont les plus utilisées. PI est utilisé dans le
monde industrielle donc on aura la chance que notre simulation sera applicable pour un modèle
réel du moteur.
47
Conclusion Générale
48
Conclusion Générale
Dans cette étude, on a commandé un moteur à courant continue par un contrôleur PI, et
par la commande LQR. Le principal avantage du moteur à courant continu réside dans le fait
qu’il se prête facilement à un contrôle souple continu de sa vitesse.
Après simulation, on constate que le régulateur PI est relativement robuste par rapport
aux variations des paramètres du procédé, malgré l’utilisation d’un calculateur numérique ou
d’un microprocesseur dans les boucles de commande.
En dernier, et durant ce travail qui nous a été très fructueux, on a mis en œuvre les
connaissances acquises durant notre formation que ce soit sur le plan théorique ou pratique.
49
Bibliographie
50
Bibliographie
[1] Souad Boulakroune, « Commande à vitesse variable d’un moteur à Courant continue
alimenté par hacheur Bidirectionnel en courant », mémoire de master, 2018, Universite Badji
Mokhtar, Annaba.
[3] Mohammed Grar, Ibrahim Yousfi, « Variateur de vitesse de deux moteurs à courant continu
par TIC 16F876 en MLI », Mémoire de master,2013/2014, Université de Aboubakr
Belkaid,Tlemcen.
[4] Sonia Manseri, « Commande adaptative indirecte d’un moteur à courant continu »,
Mémoire de fin d’étude, 2012, Université A.Mira, Bejaïa.
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Annexes
Annexes
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Bibliographie
R=1.6 ;
L=0.025 ;
J=0.0012 ;
f=0.0005;
K=0.25 ;
𝐼𝑁 = 10A ;
54
Bibliographie
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