Psycholinguistique Chap 2. MODELES THEORIQUES L
Psycholinguistique Chap 2. MODELES THEORIQUES L
Psycholinguistique Chap 2. MODELES THEORIQUES L
MODÈLES THÉORIQUES
1. DÉVELOPPEMENT DES MODÈLES THÉORIQUES
Buts des modèles:
Produire des modèles du traitement de l’information pour
- rendre compte du fonctionnement des systèmes de connaissances de l’individu
- fournir des pistes permettant de développer des thérapies face aux troubles langagiers
- composé de différents
modules = modèle
MODULAIRE
- chaque module permet un
traitement spécifique
- 3 voies d’entrée = INPUT
- 2 voies de sortie = OUTPUT
2 voies de
sortie =
OUTPUT
2.2.DESCRIPTION DES MODULES
Système sémantique :
- comprend nos
connaissances conceptuelles
du monde stockées en
mémoire à long terme (MLT)
- système amodal
= ne dépend pas de la modalité
d’entrée
= commun pour voie auditive, écrite
et visuelle
- fonctionne en réseau
Voie
d’entrée :
mot oral
2.2.DESCRIPTION DES MODULES
Traitements perceptifs =
traits visuels constitutifs de
l’image
Représentations structurales
= agencement des traits
visuels pour former une
image
QUELLE VOIE POUR QUELLE TÂCHE ?
EX. TÂCHE DE DÉNOMINATION SUR BASE D’IMAGES
EX. TÂCHE RÉPÉTITION DE PSEUDOMOTS
3. MODÈLE DE STACKHOUSE ET
WELLS (1997)
3.1. CARACTÉRISTIQUES
PRINCIPALES DU MODÈLE
dissociation entre niveau sous-
lexical (boîtes blanches) et
niveau lexical (boîtes grises)
dissociation entre réception et
production
déficit langagier peut être lié:
• à l’input = entrée
(réception/perception du
langage)
• aux connaissances stockées
en mémoire (représentation/
stockage)
• à l’output = sortie
(production du langage)
Modèle de Stackhouse et Wells, 1997
Je vous conseille de lire l’article « Les troubles
phonologiques dans les troubles du langage oral »
de P. Quémart, A. Mac Leod, Ch. Maillart, 2015
ÉTAPES D’ENTRÉE =
INPUT
1a. Traitement auditif = capacités auditives (non spécifiques au
langage) + 1b. lecture labiale (cfr. mutlimodalité de la perception de la
parole)
2. Discrimination stimuli langagiers/non langagiers
3. Reconnaissance phonologique
• système détermine si le signal correspond à des patterns
phonologiques propres à une langue (séquences légales? Illégales?)
• comparaison avec les infos encodées en MLT
• nécessite de la maturation
4. Discrimination phonétique
• discrimination entre phonèmes sur base des traits phonétiques proches
(ex. poule et boule)
• liée à la perception catégorielle
• compétences sollicitées ++ pendant l’apprentissage chez l’enfant
• off line chez adulte (ex. accent régionaux)
ÉTAPES DES
REPRÉSENTATIONS
5a. Représentation phonologique
• stockées en MLT
• abstraites (+ expé. Richstmeier et al.,
2009: locuteurs différents)
• segmentales
• // LPE dans modèle Hillis et C.
5b. Représentation sémantique
• Connaissances conceptuelles
• // Syst. sémantique dans modèle H. et C
5c. Programme moteur
• spécifie les gestes articulatoires requis
pour la prononciation correcte d’un mot
• // LPS dans modèle de H. et C.
ÉTAPES DE SORTIE =
OUTPUT
6. Programmation motrice
• création de nouveaux programmes moteurs quand ceux-ci
n’existent pas
• pas activé systématiquement
• utilisé pour les pseudo-mots
• permet ensuite mise en MLT des patterns articulatoires
créés
7. Planification motrice
• assemblage séquentielle des mouvements à effectuer
• adaptation de ces mouvements en fonction du contexte
(intonation-cri…)
• Planification possible grâce au « buffer articulatoire »
(Levelt 1989)
8. Exécution motrice
• mise en œuvre coordonnée d’un ensemble de muscles afin
de produire un geste moteur.
3.2. QUELLES DIFFÉRENCES? QUELLES SIMILARITÉS?
Modèle à activation interactive en cascade