3.1.4 - CCTP LOT 3 Fontainerie
3.1.4 - CCTP LOT 3 Fontainerie
3.1.4 - CCTP LOT 3 Fontainerie
Aménagement du centre-bourg
MS4 : Boulevards et places d'entrées
DOSSIER DCE
ECLAIRAGISTE FONTAINIER
AMENAGEMENT DU CENTRE-BOURG
MS4 : BOULEVARDS ET PLACES D'ENTREES
Chapitre A :
Hydraulique, Electricité, Programmation et Serrurerie
Ind Etabli par Visé par Approuvé par Date Objet de la révision
A BLD WATERDESIGN SB BLD 20 Juillet 2020 ---------
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C.C.T.P. LOT N°3 FONTAINERIE
CHAPITRE A
0. INTRODUCTION
Nous rappelons que les travaux s’effectueront simultanément avec les travaux d’aménagement du
cœur de ville, nécessitant une coactivité et une interface importante lors des travaux de fontainerie
et des réseaux.
Le présent document a pour objet de définir la nature et l’importance des travaux à exécuter. Les
dispositions y figurant n’ont pas un caractère limitatif.
responsabilité de l’installateur.
2.3.4. Sous-traitance
Dans le cadre de cette opération, un seul niveau de sous-traitance sera accepté. Toute Entreprise
sous-traitante intervenant dans le cadre des travaux pour le compte de l’Entreprise titulaire, devra
être agréée via un acte de sous-traitance. Les obligations en matière de prévention seront
applicables aux sous-traitants. Toute sous-traitance est soumise à l’approbation de la maîtrise
d’œuvre au moins 1 mois avant son intervention sur le site. Le paiement direct des sous-traitants
est obligatoire, conformément à la loi n°75-1334 du 31 décembre 1975.
et en conformité avec le décret de 94. Le P.G.C. sera rédigé par le coordinateur de sécurité. Il
présentera à l’Entreprise titulaire, dans le cadre de la réalisation des travaux, tous les
renseignements d’ordre administratif, les mesures d’organisation générale et de coordination, les
sujétions découlant des interférences entre les activités et les mesures d’hygiène et de sécurité.
Mise à part l’application des principes généraux de prévention, l’Entreprise titulaire devra respecter
toutes les sujétions du P.G.C. Elle les transmettra à ses sous-traitants.
Chaque Entreprise doit établir un Plan Particulier Sécurité Protection Santé (P.P.S.P.S.) selon la
notice jointe par le coordinateur sécurité en annexe du P.G.C. et sera à fournir au coordinateur
sécurité avant intervention sur le chantier, et à mettre à jour au fur et à mesure de l'avancement de
l'opération. Cette règle est également applicable aux sous-traitants qui doivent remplir les mêmes
obligations. Le Plan particulier de sécurité et de protection de la santé (PPSPS) sera établi après
la signature du marché par l’Entreprise ayant en charge les travaux de fontainerie. En cas de
modification de l’environnement de travail ou de risques nouveaux identifiés, l’Entreprise titulaire
devra établir un avenant au P.P.S.P.S.
Les Entreprises trouveront à disposition dans le bureau chantier le registre journal qui sera tenu à
jour par le coordinateur hygiène sécurité santé. Elles devront viser systématiquement les
observations qui y seront portées et prendre toutes les dispositions pour une mise en œuvre
instantanée des dites observations.
L’Entreprise titulaire du présent lot aura en charge la signalisation conforme et complète des
différents chantiers, ainsi que le balisage des zones de travail et de stockage.
Le responsable de l’Entreprise veillera à l’application stricte et permanente :
de l’ensemble des mesures de sécurité réglementaires et légales,
de la fourniture de tous les matériels de sécurité individuels et collectifs prévus par la
législation (E.P.I.),
de toutes les dispositions de sécurité relevant de sa responsabilité, au titre du décret n° 94-
1159 du 26 décembre 1994.
Le non-respect de ces dispositions entraînera l’arrêt immédiat du chantier, sans indemnités.
Les protections nécessaires destinées à assurer la sécurité du personnel, suivant la législation en
vigueur, sont à la charge du présent lot et comprises dans son prix, telles que :
les échelles, les platelages, les échafaudages fixes ou mobiles et les garde-corps nécessaires
aux travaux comprenant les montages et les démontages avec repliements,
tous les dispositifs réglementaires de protection, de sécurité et signalisation pendant la durée
du chantier.
L’Entreprise se conformera aux prescriptions et aux lois en vigueur pour la déclaration des
accidents. Elle s’engagera à communiquer au maître d’œuvre un exemplaire des déclarations
d’accidents de la sécurité sociale, comportant un arrêt de travail de plus d’un jour (non compris le
jour où l’accident s’est produit). De son côté, le maître d’œuvre mettra tous ses moyens locaux à la
disposition de l’Entreprise.
L’entreprise devra mettre en place toutes les sujétions liées à la situation des lieux afin de limiter le
bruit des travaux sur les plages horaires réglementées en milieu urbain.
3. DEROULEMENT DU CHANTIER
canalisation, une grave 0/31,5 ou un matériau drainant est précautionneusement répandu, réglé et
compacté.
Le remblai sera constitué exclusivement de sablon jusqu'à 0,20 m au-dessus de la génératrice
supérieure des tuyaux. Les flancs des tuyaux et les remblais seront soigneusement pilonnés à la
main jusqu'à 0,20 m au-dessus des tuyaux. Un grillage avertisseur sera mis en place.
Les remblais seront expurgés des pierres, des boues et autres immondices. Préalablement à
l'exécution de tous remblais, l'emprise devant être remblayée devra être soigneusement nettoyée
et débarrassée de tous gravois, déchets, matières végétales, etc.
Le remblaiement s'effectue par couches horizontales de 0,25 à 0,30m d’épaisseur soigneusement
compactées ; le degré minimum de compactage obtenu ne sera pas inférieur à 95% de l'optimum
Proctor, le mode opératoire utilisé par l'Entrepreneur satisfait au guide technique de remblayage
des tranchées publié par SETRA/LCPC en Mai 1994. Les coffrages ou panneaux de blindage sont
retirés par couche de remblai avant leur compactage. Ils devront être pilonnés et arrosés de sorte
à ce qu'ils ne puissent plus présenter aucun tassement ultérieur. Au-delà, le remblai proprement dit
pourra être entrepris avec les matériaux extraits traités éventuellement à la chaux sous réserve de
leur aptitude à un réemploi.
Sous chaussées et sous trottoirs, le remblaiement sera effectué jusqu'à un niveau supérieur de
5cm au-dessus du niveau permettant le placement de la structure de l'aménagement. Le surplus
sera ensuite raclé et évacué en décharge. Le remblai de tranchée sera alors recompacté avant
mise en œuvre de la couche de fondation de chaussée.
Le fontainier remettra la plate-forme dans l'état où il l'aura trouvée après pose et remblaiement.
Les terres excédentaires seront évacuées dans une décharge contrôlée.
3.3.4.2. Grillage avertisseur
Il sera du type dispositif avertisseur conforme aux normes NF 113 et NF T 54 080 pour ouvrages
enterrés, largeur 0.30 et 0,40 m suivant réseaux, en polyéthylène HR renforcé par deux feuillards
longitudinaux en polypropylène.
Câble Haute Tension A.................................................................................................. Couleur rouge
Câble Basse Tension A...................... ........................................................................... Couleur rouge
Fourreaux Electricité HTA et BTA ……….................................................................…Couleur rouge
Fourreaux Téléphone.......................... .......................................................................... Couleur verte
Câbles Eclairage Public................ ……. ...................................................................... Couleur rouge
Fourreaux Eclairage Public................ ......................................................................... Couleur rouge
Fourreaux Télécommunication privé.....................................................................… Couleur blanche
Fourreaux Télésurveillance privé....... ...................................................................... Couleur blanche
Réseau et fourreau Eau potable ......... ......................................................................... Couleur bleue
Réseau et fourreau Fontainerie Arrosage…..................................................................Couleur bleue
Fourreau et réseau Gaz...................... .......................................................................... Couleur jaune
3.4. Chantier
3.4.1. Trous, perçages, calfeutrement et carottages
Les percements de voiles et de planchers, seront réservés par le gros œuvre ou chapitre B suivant
les indications du fontainier, et rebouchés par l'Entrepreneur réalisant le gros œuvre et l'étanchéité.
Tous les percements supplémentaires omis seront à la charge du fontainier, ainsi que les
calfeutrements.
Toutes les traversées en acier inox en contact direct avec l’eau du bassin ou de la bâche se feront
par mise en place d'inserts au coulage. Ces différents inserts seront approvisionnés et posés par le
lot fontainerie.
Toute réservation non fournie en temps utile sera exécutée par le gros œuvre aux frais du
fontainier.
Tout scellement ou percement au travers du complexe étanche réalisé par enduit
d'imperméabilisation ou résine sera exécuté au moyen de chevilles chimiques sous accord du
bureau de contrôle.
Le fontainier sera responsable du positionnement et de la mise en place des fourreaux.
Pendant l'exécution des rebouchages, il devra veiller à ce que ces fourreaux soient positionnés à
leur emplacement d’origine prévu.
Avant coulage des bétons, une vérification d’implantations de toutes les traversées de caniveaux,
de bâche, de planchers, de voile etc. (…) sera exigée.
La mise en place des pièces traversantes se fera par la mise en place d’insert au coulage. Dans le
cas de réservations, celles-ci seront rebouchées avec des mortiers spéciaux de rebouchage sans
retrait.
Le fontainier aura la responsabilité du positionnement, de la mise en place des fourreaux et des
traversées de paroi en coordination avec le lot Génie Civil.
3.4.2. Raccordements
Tous les raccordements sont à la charge de l’Entreprise du présent lot (alimentation en eau,
évacuation, vidange, trop plein, alimentation électrique, …).
Sont concernées par ce poste l’ensemble des canalisations des liaisons :
entre le système de filtration et la bâche,
entre les pompes du local et les rampes de jets verticaux,
entre le trop plein et le réseau d’eau pluvial
entre le local technique et le réseau d’Eau Usées.
3.7. Essais
Pendant cette période, l'Entreprise doit procéder aux réglages définitifs avant essais et informer le
personnel d'exploitation des modalités de mise en service, de conduite et d'arrêt des installations.
Le mode d’emploi de la mise en service doit figurer dans les documents d'exploitation fournis à la
réception.
À la fin des travaux, l’ensemble des installations sera réceptionné par le maître d’œuvre. Les
opérations de réception comporteront un essai de l’installation, y compris la conformité des effets
d’eau désirés.
L’Entrepreneur prendra à sa charge les frais éventuels consécutifs à une visite en atelier du maître
d’œuvre, y compris l’aménagement et les modifications demandés par ce dernier dans un but de
coordination et de contrôle qualité.
3.9.1.4. Pièces à fournir par l’Entrepreneur à la réception et après la réception
L’Entrepreneur produira tous les certificats déclarant que tous les composants et unités incorporés
dans les travaux contractuels se conforment à tous égards aux exigences réglementaires.
Aussitôt après la terminaison de l'installation et avant réception, l'Entreprise doit fournir les
documents d'exploitation suivants :
plans conformes à l'exécution (plan de récolement),
schémas généraux et compatibles avec l'étiquetage et les schémas électriques,
liste des fournisseurs avec leurs coordonnées complètes,
documentations techniques, pour chaque composant, avec indication précise des modèles
retenus et des caractéristiques nominales,
notices de fonctionnement, maintenance et d'entretien,
proposition d'un contrat annuel d'entretien.
Après visa, ces documents sont fournis en trois exemplaires au maître d'œuvre pour constituer le
dossier des ouvrages exécutés ; les instructions et schémas font l'objet d'un quatrième exemplaire
collé et plastifié, à apposer dans le local technique.
3.9.1.5. Plans d’exécution des ouvrages
Le contrôle et la validation des plans de projet définitif des ouvrages sont du ressort du concepteur.
L’Entrepreneur devra soumettre tous les plans d’exécution au maître d’œuvre pour contrôle et visa
avant tout commencement d’exécution. Ces plans devront intégrer et indiquer clairement toutes les
techniques particulières employées. Les modifications des ouvrages feront au besoin l’objet de
plans intermédiaires matérialisant les différentes étapes. Il est bien entendu que l’Entrepreneur doit
être capable de justifier ses choix méthodologiques et les moyens humains et matériels employés
à chacune de ces étapes.
Attention : un bureau d’étude (B.E.T.) sera missionné, AUX FRAIS DE L’ENTREPRENEUR si ce
dernier ne peut fournir les plans d’exécution dans les délais prévus lors des réunions de
coordination. Le B.E.T. qui réalisera les plans d’exécution de l’Entreprise sera soumis à l’agrément
du maître d’œuvre avant le démarrage des études d’exécution et des travaux.
Dans un délai fixé au C.C.A.P., ou à défaut 8 jours après la date fixée pour la réception des
travaux, l’Entrepreneur devra fournir le dossier des ouvrages exécutés (D.O.E.).
Ce D.O.E. comprendra obligatoirement :
la notice de fonctionnement de l’installation (mise en service, mise en arrêt normal, mise en
arrêt d’urgence, méthode de détection de panne, …),
le manuel d’entretien des fontaines avec indication des produits utilisés, le type d’intervention
d’entretien, leur fréquence, le personnel nécessaire, les produits éventuellement dangereux et
leurs précautions d’usage, l’indication d’éventuels produits toxiques pour stockage en locaux
spéciaux…
le schéma de fonctionnement de l’installation, y compris le repérage des différents
équipements,
un schéma de fonctionnement (identique à la ligne précédente), format A3, plastifié, pour
affichage dans le local technique (ou tout autre endroit souhaité par le maître d’ouvrage),
le plan de récolement de la fontaine (l'Entreprise aura alors complété les plans d'exécution
pour les mettre en conformité avec les travaux réellement exécutés, et en indiquant l'état des
réglages définitifs résultant de la période d'essai après mise en service),
les plans de câblages électriques, y compris le plan de câblage de l’armoire de commande,
'Urbicus' + Cabinet Arragon + Quartiers Lumières + BLD Waterdesign Page 25 de 95
C.C.T.P. LOT N°3 FONTAINERIE
L'Entrepreneur sera tenu d'apporter toutes modifications aux ouvrages prototypes jugées
nécessaires, pour obtenir l'accord du Maître d'Œuvre et du Maître d'Ouvrage. Les échantillons et
prototypes présentés restent la propriété de l'Entrepreneur et ne sont repris par celle-ci que
lorsque l'ordre de les retirer lui est donné.
Ces échantillons et prototypes sont présentés dans la salle d'échantillons ou à l'emplacement futur
des ouvrages concernés, à l'acceptation du Maître d'Ouvrage. Pour pallier tout risque de
substitution, chaque échantillon ou prototype présenté doit être dûment étiqueté, numéroté et
accompagné d'une série de 2 photos couleur les représentant avec indication de leurs références.
Ces vues photographiques seront réunies dans 2 albums, l'un destiné au Maître d'Ouvrage, l'autre
au Maître d'Œuvre.
Chaque échantillon sera présenté accompagné de la documentation commerciale et de la fiche
technique donnant l'intégralité de ses caractéristiques techniques, ainsi que, le cas échéant, le
procès-verbal de classement, l'avis technique du C.S.T.B., la fiche A.C.V. (Analyse de cycle de vie),
justificatifs de provenance des bois, etc.
Les frais d'essais des matériaux et matériels sont à la charge de l’Entreprise.
Si l'Entrepreneur souhaite proposer une variante, obligation lui est faite de présenter sa variante et
l'équipement prévu au C.C.T.P. dans les mêmes conditions que ci-dessus, complétée par une
étude comparative indiquant clairement les avantages et inconvénients de chacune des solutions
présentées. Le maître d'œuvre pourra refuser la proposition de variante proposée, sans avoir à
justifier de sa décision. Ce n'est qu'après accord du Maître d'Ouvrage que les échantillons et
prototypes seront considérés comme acceptés pour être mis en œuvre pour la réalisation des
locaux témoins.
Cet inventaire n'est pas restrictif. Pour l'ensemble des textes cités ci-dessus ou non, il sera
toujours fait application de la dernière parution avec mises à jour, additifs, correctifs, … en vigueur
à la date fixée pour la remise des candidatures. En cas de superposition, le protocole le plus
contraignant sera conservé comme document de référence. En cas de révision de la
réglementation, seuls les extraits en vigueur au moment de la signature du marché feront foi. Avant
la remise de l'offre, et concernant les ouvrages faisant l'objet du présent marché, les Entreprises
se reporteront à toutes les normes et à tous les décrets ou protocoles parus ou à paraître (dans la
mesure où ces derniers sont connus). En aucun cas elles ne pourront se soustraire aux obligations
incluses dans ces protocoles, l'offre de prix de chaque société sera toujours réputée avoir été
produite compte tenu de toutes ces prescriptions. La signature des pièces du marché implique de
la part de l'Entrepreneur sa parfaite connaissance de ces documents ainsi que de ceux du dossier
de consultation et leur acceptation sans réserve.
3.10.5.2. Prescriptions électriques générales
Les caractéristiques de l'alimentation et les limites de prestations figurent dans les dossiers remis
lors de la soumission de l’offre.
Le fontainier devra émettre des réserves et proposer des solutions dans lesdits dossiers au cas où
les puissances électriques indiquées lui paraîtraient inférieures aux besoins.
La norme de conformité à prendre en compte pour l'ensemble de l'appareillage mis en œuvre
devra être la version la plus récente des prescriptions de l’U.T.E.
Compte tenu de l'hygrométrie élevée, l'appareillage électrique et les enveloppes auront
obligatoirement été traités à partir de matériaux ou de traitements fongicides (normes CEI 112 -
NFC 26 220). Ils devront notamment satisfaire aux exigences des cycles successifs de chaleur
humide (publication UTE 63-100).
Le fontainier fournira exclusivement du matériel neuf et de première qualité. Il construira suivant
les règles de l'art, et s’appliquera à exploiter les derniers progrès de la technique. Ainsi, les
installations présenteront les meilleures garanties de sécurité et de bon fonctionnement en
exploitation industrielle.
En cours d'exploitation, le matériel ne devra présenter ni usure ni échauffement anormaux. Son
fonctionnement devra être silencieux et exempt de vibrations. Les organes susceptibles d'usure
seront munis de pièces aisément substituables.
Ce matériel devra en outre pouvoir supporter sans dommages les efforts électrodynamiques dus
au courant de court-circuit. Il devra également présenter toutes les garanties de sécurité en cas de
température ambiante maximale. Cette exigence de sécurité s’applique aussi au matériel installé à
l'extérieur, qui résistera aux intempéries et autres agents atmosphériques.
En résumé, dans son ensemble comme dans tous ses détails, l'installation sera étudiée et réalisée
en vue d'obtenir une disposition claire et cohérente. En effet, le groupement rationnel des appareils,
ensembles et sous-ensembles, facilitera au maximum l'exploitation et l'entretien, ainsi que la
recherche et l'élimination des défauts. De plus, tous les appareils seront aisément accessibles et
démontables, et leur repérage soigneusement réalisé.
Il est à noter en priorité :
qu’il sera fait usage d'un dispositif différentiel par départ de (30 mA),
que la chute de tension ne devra pas être supérieure à 5% pour les pompes, et 3% pour
l'éclairage.
3.10.5.3. Prescriptions électriques spécifiques
Réseaux d’alimentation
Tous les câbles issus de l'armoire de distribution vers les caniveaux seront du type U 1000. Ils
devront résister à une immersion permanente, chemineront en chemin de câbles et fourreaux de
l'armoire jusqu'au bassin puis pénétreront dans l'eau par des fourreaux équipés de passage de
câbles munis de presses étoupes marines sophistiqués.
Une alimentation électrique en 380V + T + N sera disponible à proximité du local pour
l’alimentation générale de l’armoire (à fournir par la mairie).
Les conducteurs des câbles de puissance seront épanouis avant leur raccordement sur le bornier
ou l'appareil de protection en formant une boucle non fermée permettant le passage d'une pince
ampère métrique.
Tous les raccordements se feront par cosses serties. Les raccordements des câbles sur les
équipements seront réalisés suivant un degré de protection au minimum égal à celui qui est retenu
pour ces équipements.
Chemins de câble
Les câbles en local technique chemineront sur des chemins de câble en fils d’acier avec crapaud,
équerres, console et rivet de sécurité.
Les câbles chemineront sous fourreaux PVC type JANOLENE ou similaire, ou bien sur chemin de
câbles.
Raccorder éventuellement à la terre les cheminements dédiés, établis en fonction du choix du type
de protection contre les chocs électriques. A défaut d’une mise à la terre, le chemin de câble est
relié à la liaison équipotentielle principale.
Prescriptions générales :
Utiliser des gants de protection pour manutentionner des produits métalliques,
Respecter les couples de serrage da la boulonnerie,
Eviter les chocs violents lors du stockage, de la manipulation et du transport,
Ne pas marcher sur les chemins de câbles,
Respecter les instructions du fabricant.
Type de protection en cas de défaut (source : projet guide UTE 15-520, 1.1.1) :
Coupure automatique de l’alimentation mise à la terre si le chemin de câbles contient des
câbles non de classe II,
Pas de mise à la terre si le chemin de câbles contient des câbles de classe II (NFC 15-100,
4.10).
Séparation électrique :
Le chemin de câbles du circuit séparé ne doit être connecté ni à un conducteur PE, ni aux
masses (NFC 15-100, 4.13) TBTS ou TBTP,
le chemin de câbles dédié ne doit pas être mis à la terre (NFC 15-100, 4.14).
Normes à respecter impérativement :
Directive Basse Tension - Décret N° 95-1081 du 3 Octobre 1995. Sécurité des personnes, des
animaux et des biens lors de l’emploi des matériels électriques destinés à être employés dans
certaines limites de tension. Cette directive transpose la directive basse tension n°73/23/CEE
(19 Février 1973) modifiée par la directive 93/68/CEE (amendement du 22 Juillet 1993),
Guide UTE C 15-103 en projet de révision,
Choix des matériels électriques (y compris des canalisations) en fonction des influences
externes. Guide UTE C 15-520 en projet de révision,
Canalisations, Modes de pose, Connexions. Guide UTE C 15-900 Octobre 2000 en projet de
révision,
Mise en œuvre et cohabitation des réseaux de puissance et de réseaux de communication
dans les installations des locaux d’habitation, du tertiaire et analogues. Directive 89/336/CEE 3
Mai 1989 concernant le rapprochement des législations des états membres relatives à la
compatibilité électromagnétique,
Norme CEI 61537 - Septembre 2001. Systèmes de chemins de câbles et systèmes d’échelles
à câbles pour installations électriques. Cette norme “produit” définit notamment :
les essais pour les chemins de câbles et échelles à câbles, consoles, pendards, le marquage
et la documentation,
Norme NF EN 50174-2 Août 2000. Technologie de l’information. Installation de câblage,
Bassin de type table d’eau à effet miroir agrémenté d’un jet signal et d’un avaloir central
Cette fontaine de type « table d’eau » sera reposante, calme et réfléchissante, elle permettra aux
riverains de se détendre dans un environnement acoustique agréable et rafraichissant.
Cette fontaine table d’eau d’emprise au sol de 28m² sera composée d’un miroir d’eau avec jet
signal, avaloir central de type vortex.
L’alimentation des effets d’eau s’effectuera par l’intermédiaire de plusieurs électropompes de
surface.
La mise en valeur nocturne du jet signal s’effectuera par la mise en place d’un projecteur annulaire
à Leds RVBW permettant le changement de couleur du jet signal.
Toutes ces buses et dispositifs anti-remous seront en acier inoxydable ou en bronze.
Ce local technique sera attenant à la réserve d’eau et sera à proximité des effets d’eau de la
fontaine sèche. Ce local sera équipé d’une pompe de relevage, et d’un extracteur d’air pour
renforcer la ventilation prévue.
Cette réserve d’eau sera attenante au local sec pour des raisons de commodité et pour éviter un
surcoût financier. La réserve d’eau sera également équipée d’une pompe de relevage pour
permettre la vidange de celle-ci.
4.2.2. Dimensionnement
Les vitesses maximales suivantes devront être respectées :
Aspiration : 1,2 m/s,
Refoulement : 1,80 m/s.
La vitesse au refoulement est essentielle à la réussite des effets d’eau. C’est pourquoi les
soumissionnaires fourniront une NOTE DE CALCUL DETAILLEE DES VITESSES dans chacune
des différentes canalisations.
Les ajutages seront indépendants du niveau d’eau et capables d’effectuer des montées et
descentes rapide.
L’alimentation des divers effets d’eau de chaque rampe s’effectuera par l’intermédiaire d’une
électropompe de surface de marque reconnue.
Les ajutages devront recevoir l’agrément du maître d’œuvre avant leur installation.
Fiche technique à joindre.
4.3.2.2. Effet d’eau type miroir d’eau
L’effet d’eau de type miroir d’eau sera obtenu par l’intermédiaire d’ajutages avec dispositif anti-
remous.
L’alimentation de l’effet d’eau miroir d’eau s’effectuera par l’intermédiaire de 2 électropompes de
marque reconnue.
Les ajutages devront recevoir l’agrément du maître d’œuvre avant leur installation.
Fiche technique à joindre.
4.3.2.3. Récapitulatif des effets d’eau
Caractéristiques hydrauliques et techniques des ajutages veine pleine
Hauteur
Effets d’eau Ø Veine d’eau Débit/Ajutages Hmt
moyenne
Effet d’eau fontaine sèche de 14
1,80 m 12 mm 48 L/mn 5 mCe
ajutages veine pleine
Effet d’eau jet signal ajutage veine
1,80 m 14 mm 62 L/mn 5 mCe
pleine
Caractéristiques hydrauliques et techniques de la lame d’eau.
Hauteur
Effets d’eau Linéaire déversoir Débit/Ajutages Hmt
moyenne
Ep lame d’eau : Linéaire de débordement
Effet d’eau miroir d’eau 1250 L/mn 5 mCe
Environ 2cm Environ 2.50m
Les informations de débit et de pression sont données à titre indicatif. Une variation des débits et pressions,
fonction de la provenance des équipements est acceptée.
Caractéristiques des pompes
Hmt à définir suivant installation
Désignation Quantité Tension (V) Débit l/min
et pertes de charge
Circulation des rampes de jets verticaux
1 400V 280.00L/min ‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐
Ligne de 6 jets
Circulation des rampes de jets verticaux
1 400V 370.00L/min ‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐
Ligne de 8 jets
Circulation jet signal 1 400V 62.00L/min ‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐
Circulation table d’eau à effet miroir
1 400V 1250.00L/min ‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐
d’eau
Les informations de débit et de pression sont données à titre indicatif. Une variation des débits et pressions,
fonction de la provenance des équipements est acceptée.
Les pompes doivent être soumises à l’approbation de la maîtrise d’œuvre et de marque reconnue.
Toutes les pièces de traversées parois seront équipées d’une platine water stop et seront réalisées
en acier inoxydable nuance 304L. Elles respecteront la norme Z 2 CN 17.12 et NF EN 1.4404 ou
supérieures
Nous rappelons que l’avaloir central de la fontaine de type « table d’eau » sera équipé d’une grille
en acier inoxydable nuance 304L maille 30x30, section 25x2 de diamètre 0,80m extérieure.
L’ensemble des effets d’eau sera illuminé par des projecteurs subaquatiques annulaires à leds
RVBW permettant le changement de couleur et pouvant créer l’effet blanc chaud et blanc froid.
Ils seront en bronze, verre de sécurité trempé avec visserie en acier inoxydable A4. Angle de
diffusion 27° IP68 de 6x3W. Ils seront au nombre de 15 unités modèle DONUT 6 FC de marque
DTS ou équivalent.
L’indice de protection au choc sera de IK09 minimum et chaque éclairage sera équipé d’un
contrôleur et d’un bloc d’alimentation.
La maitrise d'œuvre demande à l'entreprise de réaliser 6 programmes spéciaux.
Ces évènements particuliers devront être encodés et livrés lors de la réception des travaux tel que
définis ci-après :
1er programme : fête nationale (couleur fontaine Bleu, blanc, rouge)
2eme programme : journée du développement durable (couleur fontaine verte)
3eme programme : journée de la lutte contre le cancer (couleur rose)
4eme programme : période Halloween (couleur orange)
5eme programme : séquence chaude (couleur dégradé , jaune, orange, rouge...)
6eme programme : séquence froide (couleur blanc, bleu, turquoise, violet...)
L’indice de protection au choc sera de IK10 minimum et chaque éclairage sera équipé d’un
contrôleur et d’un bloc d’alimentation.
4.5.2. Compteur
Le compteur doit obligatoirement être poinçonné et bénéficier du certificat d’approbation CEE. Il
disposera d’un générateur d’impulsions intégré. La classe du compteur doit être A, B, ou C ce qui
définit la précision du comptage par rapport au débit non prévu au lot fontainerie.
4.5.3. Disconnecteur
L’équipement de la chambre de comptage consiste en la pose d’un disconnecteur et de ses
accessoires conformément à la norme NFP 43-010.
Les principales dispositions du règlement sont les suivantes :
présence de vannes de sectionnement avant et après le disconnecteur,
disconnecteur placé à une hauteur d’environ 1,50 m du sol et 0,50 m minimum du plafond,
vidange du disconnecteur reliée à la canalisation d’assainissement,
vidanges des réseaux d’eau potable situées à une hauteur supérieure à 1 m, Le système de
vidange permettra de déverser les eaux dans le réseau d'eaux pluviales. Les canalisations de
vidange seront clairement identifiées : sur chaque canalisation une plaque rigide indiquera la
nature de l'eau transportée et le sens d'écoulement,
présence de filtre obligatoire, clapet anti retour, et fixation des éléments au mur.
Sur alimentation eau de ville (eau froide), les disconnecteurs à zone de pression réduite
contrôlable avec entonnoir incorporé modèle NF sont à brides ou taraudés suivant les diamètres à
raccorder. Ces disconnecteurs protègent les circuits d’eau potable en interrompant la continuité de
l’alimentation à l’installation utilisatrice. Cette protection se concrétise par le recours aux
techniques d’autovidange, de la mise à l’égout du fluide en cas de danger de retour d’eau dans la
canalisation principale. Naturellement ces disconnecteurs respecteront la Norme EN 1717, ainsi
que la norme NF en vigueur.
Enfin ces disconnecteurs auront un corps en fonte revêtu de résine époxy, tige de soupape, siège
et guide de ressort en bronze, clapet laiton DRZ ou bronze. Système de blocage des clapets en
inox dispositif de raccordement de vidange. Il sera équipé d’un filtre à tamis avec deux vannes
d’isolement.
4.5.5. Rince-œil
4.5.6. Lave-main
Le titulaire installera dans le local technique Fontaine un lave mains.
Il sera suspendu et sera en acier inoxydabe.
Il sera en acier inoxydable AISI 304. Finition durcie scotch-brite.
Le col de cygne est inclu, ainsi que toutes les pièces nécessaires pour
l'installation.
Il est pourvu d'une valve anti-retour mélangeuse, qui sert à sélectionner
la quantité d'eau froide et chaude qui rentre dans le circuit.
Raccordement souple ou rigide. Robinet poussoir. Bonde en
polypropylène. Petite taille: 350x300 mm. Cuve sphérique, profondeur
130 mm, épaisseur 1 mm.
Chaque purge recevra une vanne de sectionnement quart de tour à passage direct en laiton
chromé.
La pompe de relevage de 5l/s sera installée dans le local technique dans la fosse prévue à cet
effet. Elle sera en acier inox AISI 304 avec crépine d’aspiration en Noryl, elle sera de classe F, de
rotation maximale 2800 t/min. Elle sera également équipée d’une protection thermique avec
réarmement automatique, d’un système anti-sable et d’un encombrement réduit grâce à l’aide d’un
flotteur incorporé à la pompe. Elle sera de Marque FLYGT et au nombre d’une unité dans le local
technique coté sec.
Ce poste comprend l’ensemble des pièces nécessaires à l’installation et à la mise en service d’un
groupe de filtration dimensionné au volume du bassin et au débit des ajutages (le second étant
prioritaire).
La pompe sera de type centrifuge monobloc auto-amorçante à accouplement direct, 2900 tours
par minute tri 400 V d’isolation classe F, protection IP54 minimum avec préfiltre incorporé en inox
percé 5 mm, corps en fonte modèle NMP de marque CALPEDA ou équivalent. La garniture
mécanique en carbone dur, l’arbre en acier au Cr AISI 430 et la roue en fonte G 20 UNI 5007.
Hmt à définir suivant installation et
Désignation Quantité Tension (V) Débit l/min
pertes de charge
Filtration réserve d’eau et
1 400V 170.00L/min ‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐
animations aquatiques
4.5.10.2. L’adoucisseur d’eau
Il sera dimensionné par rapport aux caractéristiques du remplissage. Ce poste comprend
l’ensemble des accessoires et équipements (filtre, vannes de by-pass, clapet de non-retour, bac à
sel) nécessaires à la mise en service de l’adoucisseur.
Ce poste prévoit également la fourniture des produits de traitement pour une durée de 3 mois.
Une fois le remplissage terminé, le système d'appoints par l'adoucisseur se trouvera
automatiquement en veille pour pallier tout manque et à n'importe quel moment.
La pression de service pouvant être supérieure à 6 bars aux heures creuses, il sera nécessaire de
prévoir en amont de l'adoucisseur un détendeur de pression.
Les adoucisseurs seront à régénération volumétrique de marque Permo ou équivalent. Leurs
corps seront en polyester renforcé fibre de verre habillé d'une gaine inox.
Ils seront équipés d'un by-pass général et un by-pass proportionnel sur adoucisseur (intégré à
l'appareil), d'une prise d'eau amont et aval avec robinet de puisage à raccord au nez.
La résine utilisée sera agréée pour l'adoucissement de l'eau destinée à la consommation humaine.
Le bloc hydraulique sera en Noryl raccordement DN 40. Les cycles de régénération seront gérés
par un boîtier de commande à microprocesseur programmable avec affichage des différents
paramètres, clavier à membrane et réserve de marche par batterie cadmium-nickel.
Ce boîtier autorise tout type de régénération (chronométrique, volumétrique, volumétrique
anticipée ou retardée) sans modification de matériel.
L'adoucisseur aura un bac à sel en polyéthylène et sera livré avec la première charge en sel au
jour de la réception des ouvrages.
Caractéristiques hydrauliques et techniques de l’adoucisseur
Ils devront avoir des bacs de rétention afin de récupérer les fuites de produits chimiques.
La désinfection de l'eau se fera en sortie du filtre. Un groupe de dosage régulateur de chlore ainsi
qu'un groupe de dosage régulateur de Ph avec analyseur.
Cet équipement sera raccordé à la canalisation de refoulement de la filtration et les points
d’injections devront être espacés de 1m minimum et fonctionnera sur ordre de l’horloge de
programmation de la filtration.
L'ensemble sera asservi à une analyse permanente automatique comprenant une électrode de
mesure de pH, une électrode de mesure de chlore, un capteur de température et une chambre de
mesure afin de réguler le pH et le chlore de l’ouvrage
Un filtre sera placé en amont de cette chambre d’analyse afin de limiter l’encrassement des
électrodes de mesure.
4.5.11. Trop-plein
Un système de trop plein en acier inox 304 L avec platine d’étanchéité Ø168,3x2 sera positionné
dans le voile de la réserve d’eau et sera directement raccordé à l’évacuation des Eaux Pluviales
positionnée à 3m du local dans un regard sécurisé prévu à cet effet, laissé en attente par le lot
VRD.
Chaque fonction sera repérée par une étiquette dilophane gravée (étiquette noire, gravure
blanche),
Schéma de câblage et notices des équipements sur la porte de l’armoire,
Une prise de courant sera installée dans l’armoire sur le même circuit que celle à l’extérieur de
l’armoire,
Un collecteur général de terre sur lequel sera raccordé individuellement par vis et cosses les
conducteurs de protection et les liaisons d'équipotentialité des masses,
Bornier de raccordement accessible en bas d’armoire et passage de câble étanche IP54,
Un contacteur de coupure générale à l'intérieur de l'armoire commandé par l'ouverture de la
porte,
Des transformateurs d'isolement et /ou de sécurité conformes aux normes N.F.C. 52 220 et 52
210,
Goulottes et supports d’appareillages.
En façade il devra y avoir au minimum :
Voyant de présence d’alimentation,
Arrêt d’urgence coup de poing.
4.6.3.2. Equipement pour pompe effet d’eau
Mise en place de variateur de fréquence avec pilotage par 4-20mA,
Contact d’horloge digitale à réserve de marche,
Les disjoncteurs de protection équipés de relais magnétothermiques, et associés ou non à un
jeu de coupe-circuits HPC,
Retard au démarrage après manque d’eau entre 20s et 10min,
Asservissement sur anémomètre, sonde manque d’eau et sonde de température.
587 du 26 juin 1992) relative à la compatibilité électromagnétique, dite directive CEM qui définit les
limites d'émission des systèmes électriques et électroniques. Pour permettre une bonne protection
contre les parasites, il sera nécessaire de prévoir des selfs de lissage (1 self par variateur) en
amont des variateurs de fréquence, afin d’assurer un blocage de ces parasites.
4.6.3.3. Equipement pour pompe de relevage
Les disjoncteurs de protection équipés de relais magnétothermiques, et associés ou non à un jeu
de coupe-circuits HPC. Celui-ci devra être placé avant le 30mA de tête afin de garantir la sécurité
de l’ouvrage.
L’arrêt des pompes se fera par flotteur intégré aux différentes pompes.
En façade il devra y avoir au minimum :
Commutateur de choix de marche « Arrêt / Manuel ».
Voyant de marche ou défaut de pompe.
4.6.3.4. Equipement gestion de niveau d’eau
Mise en place de régulasonde avec les relais et équipements utiles à la bonne gestion du niveau
d’eau, l’arrêt des pompes et le déclenchement de l’électrovanne de remplissage.
En façade il devra y avoir au minimum :
Commutateur de choix de marche « Auto / Arrêt / Manuel » pour l’électrovanne,
Un voyant de manque d’eau,
un voyant de trop plein,
un voyant de marche de l’électrovanne.
4.6.3.5. Reports d’alarmes
Un report d'alarme avec un bornier en attente :
Manque d’eau,
Vent trop fort,
Trop plein,
Eau coté local sec
4.6.3.6. Equipement des effets de mise en lumières
Mise en place d’une alimentation stabilisée de tension continue en adéquation avec les
projecteurs mis en place. Suffisamment d’alimentations seront mises en place afin que
l’installation puisse être utilisée avec souplesse et adaptabilité,
Contact d’horloge digitale à réserve de marche pour l’ensemble de l’éclairage,
Pour les éclairages en blanc, une horloge : le démarrage se fera uniquement par le contact
d’horloge,
Pour les éclairages en RVB, seront mis en place des driver de LEDs pilotable en DMX. Ils
devront être facilement paramétrables et adressables directement sur la façade de chacun des
drivers.
4.7.2. Trappe
La fourniture et la pose de la trappe d’accès assistée par vérin à la réserve d’eau est à la charge
du lot Fontainerie et sera effectuée en association avec le responsable du génie civil du présent lot.
La prestation comprend la fourniture et pose d'une trappe étanche à remplissage assistée par
vérin à fermeture à clé sécurisée pour l'accès au local technique.
Son dimensionnement devra prendre en compte le passage des matériels à installer dans le local
technique. Elle comprendra tous accessoires nécessaires à la sécurité (sa crosse, le panier anti
chute et les gardes corps télescopique d'accès permettant la protection des personnes préposées
à l'entretien à la charge du lot FONTAINERIE). Elle sera de marque A3D métallerie ou équivalent.
La trappe d’accès doit résistance aux charges poids lourds : charge admissible de 12 Tonnes au
minimum.
Il est indispensable que les matériaux utilisés soient de classe anti-vandalisme. L’ensemble doit
être circulable aux véhicules poids lourds (Résistance 400daN). Rien ne les protégeant, elles
doivent résister aux fortes sollicitations des grands rassemblements des roulages de camions et
autres sollicitations des émergences de l’espace public.
4.7.4. Boulonnerie
Toute la boulonnerie sera en acier inox de qualité A2 ou supérieure en immergé et cadmiée
bichromatée en local. Toutes les traversées, couronnes, rampes en acier inox seront réalisées et
passivée en atelier.
Sur chaque raccord spécial, tel que les arrivées et les départs de pompes ou de nourrices, une
bride tournante emboutie dite « point bleu » sera installée avec collet battu et joint.
La tuyauterie sera toujours calibrée au-dessus du D.N. des pompes, suivant les débits et la
pression nécessaires au bon fonctionnement de l’installation. Il sera prévu une purge générale sur
toutes les tuyauteries ainsi que sur chaque point bas situé sous la purge générale.
4.8. Entretien
4.8.1. Nettoyage
Afin de maintenir un bon état de propreté et une qualité d’eau satisfaisante, la réserve d’eau du
local sera vidangée deux fois par an. Cette vidange permet en effet de réaliser un nettoyage en
profondeur et d’évacuer la charge en sel qui nuit à l’efficacité de la chloration.
Une purge complète des réseaux d’eau refoulement, aspiration (…) sera réalisée tous les six mois.
Un nettoyage général en profondeur doit être réalisé comprenant les organes suivants : les
caniveaux, le local, l’entretien des sondes de niveau, vérifications de la câblerie…
4.9.3. Hivernage
L’Entreprise procédera à l’hivernage de la fontaine en procédant au nettoyage en profondeur de
l’ensemble des caniveaux et des caissons de la fontaine sèche. La dépose des jets de celle-ci.
L’Entreprise lors de la période d’hivernage devra la purge de l’intégralité des réseaux hydrauliques.
AMENAGEMENT DU CENTRE-BOURG
MS4 : BOULEVARDS ET PLACES D'ENTREES
Chapitre B :
Terrassement, Génie Civil, Etanchéité
Ind Etabli par Visé par Approuvé par Date Objet de la révision
A BLD WATERDESIGN SB BLD 20 Juillet 2020 ---------
0. GENERALITES PARTICULIERES
0.1. IMPORTANT
Tous les matériels et matériaux mis en œuvre dans le cadre des travaux faisant l'objet du présent
appel d'offres (et marché) devront recevoir, préalablement à leur mise en œuvre, l'agrément
explicite et écrit du Maître d'œuvre. En cas de non-respect, l'Entreprise se verra contrainte au
remplacement des pièces et matériaux non agrémentés, à ses frais exclusifs.
Une période de préparation de chantier d'une durée de 1 mois est prévue dans le cadre de ce
marché. L'Entrepreneur prendra toutes les dispositions pour réaliser les prestations suivantes:
établissement des déclarations d'intention de commencement des travaux,
études d'exécution, notamment le dimensionnement béton armé de tous les ouvrages ainsi
que la fourniture des plans d’exécution en temps utile à l’analyse par le maître d’œuvre,
terrassements des accès, plateformes et voies de circulation de chantier,
viabilisation du terrain concerné par le chantier et nécessaire à la réalisation des travaux,
demandes d'agrément,
éventuels sondages de reconnaissance,
planning prévisionnel pour élaboration par le maître d'œuvre du calendrier détaillé d'exécution,
établissement du projet des installations de chantier et des ouvrages provisoires,
réalisation des inspections communes avec le Coordonnateur S.P.S.,
établissement des Plans Particuliers de Sécurité et de Protection de la Santé.
Les travaux effectifs (chantier) ne pourront démarrer tant que l'ensemble des prestations
demandées pendant cette période n'aura pas été réalisé. Le délai d'exécution des travaux
comprend la période de préparation et ne pourra en aucun cas être prolongé suite à un
dépassement de la durée de la période de préparation prévue. En cas de démarrage effectif des
travaux avant la fin de la période de préparation (sous réserve de l'accomplissement de l'ensemble
des prestations demandées pendant cette période et avec l'accord écrit du maître d'œuvre), le
délai d'exécution ne sera pas réduit.
Ce C.C.T.P. est complémentaire aux plans et à la Décomposition du Prix Global et Forfaitaire.
L'offre devra être conforme à l'ensemble des pièces écrites et dessinées.
Les matériaux et matériels, ainsi que leur mise en œuvre devront satisfaire aux prescriptions des
textes et réglementations en vigueur et en particulier (liste non limitative) :
D.T.U. 13.11 – Fondations superficielles
D.T.U. 20 – Maçonnerie
D.T.U. 20.1 – Ouvrages en maçonnerie de petits éléments
D.T.U. 21 – Exécution des travaux en béton
D.T.U. 25.1/41/42 – Enduit en plâtre, ouvrages de doublage en plaques
D.T.U. 26.1 – Cahier des Charges applicables aux enduits au mortier de liant hydrauliques de Septembre 1
D.T.U. 26.2 – Chapes et dalles à base de liants hydrauliques
D.T.U. 27.1– Réalisation de revêtements par projection pneumatique de fibres minérales avec liant
D.T.U. 52.1– Revêtements de sols scellés
D.T.U. 55 – Revêtements muraux scellés
Cahier des prescriptions techniques du C.S.T.B.
C.C.T.G. applicables aux marchés publics de travaux, suivant liste publiée au Journal Officiel
Règles techniques
Normes AFNOR
Règles de construction
... fascicule 2: terrassement généraux
... fascicule 23 fourniture de granulats employés à la construction et à l'entretien des
chaussées
... fascicule 25: exécution des corps de chaussée
... fascicule 26: exécution des enduits superficiels
... fascicule 27: fabrication et mise en œuvre des enrobés
... fascicule 29: Travaux, construction, entretien des voies, places et espaces publics, pavés et
dalles en béton ou en roche naturelle
... fascicule 31: Bordures et caniveaux en pierre naturelle ou en béton
Textes de réglementations locales concernant les nuisances- Cahier N° 695 de juin 1966 du
CSTB sur les tests de peinture
Les notices techniques et règles d’emploi des fabricants
Le règlement sanitaire départemental
Règlement de sécurité contre les risques d’incendie et de panique.
0.5.1.2. Code du Travail
De plus il est expressément stipulé que tout ce qui n'est pas spécifié dans le présent Cahier des
Clauses Techniques Particulières, quant aux produits et à leur mise en œuvre, sera assujetti aux
Cahiers des Prescriptions Techniques Générales du CSTB relatives aux travaux et aux normes à
respecter.
Tous les matériaux non définis par la normalisation devront, en outre, être soumis à une assurance
complémentaire à la charge du présent Lot et prendre en charge les primes complémentaires de
dommage ouvrage du Maître d’Ouvrage et du Maître d’œuvre.
0.5.1.3. Autres documents applicables
Règlements sanitaires municipaux et départementaux
Règlements de la compagnie concessionnaire des eaux et d’E.D.F./G.D.F.
Les documents précités et donc la liste ne sont pas limitatifs et sont réputés connus de l’Entreprise.
Ils ne sont donc pas joints au présent dossier.
0.5.1.4. Niveau de qualification du personnel
Le chantier doit être pris en charge par des personnels qualifiés encadrés par des responsables
jouissant du pouvoir de décision. Le Maître d’œuvre se réserve la possibilité de demander le retrait
du chantier de tout personnel n’exécutant pas ses missions selon les règles de l’art ou avec le soin
qui convient.
Un exemplaire des plans et croquis d’exécution, des pièces techniques du marché et du présent
C.C.T.P. doivent en permanence être à la disposition des personnels sur le chantier. Tout
manquement à cette règle entraîne l’application d’une pénalité forfaitaire de 50 euros par infraction
constatée.
L’Entreprise doit établir et déposer auprès des services compétents une Déclaration d’Intention de
Commencement de Travaux (modèle CERFA n° 90.0047). Elle alertera le Maître d’œuvre sur la
nécessité d’adaptation du projet en fonction des résultats des D.I.C.T.
L’Entreprise dispose d’un délai de 10 jours, à compter de la notification de l’ordre de Service de
démarrage des travaux, pour déposer l’ensemble de ses D.I.C.T.
0.6.3.3. Schéma d’organisation et de suivi de l’évacuation des déchets de chantier
(S.O.S.E.D.)
L’Entreprise devra produire un S.O.S.E.D. pour justifier des modalités d’évacuation et de
traitements des déchets.
L’Entreprise doit tenir à la disposition du Maître d’œuvre l’ensemble des éléments (bon
d’enlèvement, autorisation de dépôt, fiche de suivi…) lui permettant d’assurer le contrôle et le suivi
de l’élimination des déchets du chantier.
0.6.3.4. Coordination
L’Entreprise doit avoir pris connaissance de la nécessité de coordination, sur le plan de
l’organisation du chantier et du planning, avec les autres intervenants sur l’opération.
Les fonctionnalités d’intervention dues à cette contrainte spécifique ne peuvent entraîner de plus-
value.
L’Entreprise doit intégrer à ses prix de production du P.P.S.P.S. et le coût engendré par les
demandes du Coordonnateur de Sécurité pour la mise en application du P.G.C. et du P.P.S.P.S.
0.6.3.5. Connaissance des lieux et contraintes diverses
La signature du marché par l'Entrepreneur, signifie la parfaite connaissance des lieux et de leurs
accès de sa part, par conséquent il admet connaître toutes les particularités et les difficultés liées
aux travaux dont il a la charge de l'exécution.
L'Entrepreneur devra, au titre de son marché, prévoir la conservation des ouvrages existants
devant être maintenus, même provisoirement, ainsi que les commodités d'accès des riverains. Un
état des lieux faisant l'objet d'un procès-verbal à la charge du lot VRD, à l'initiative de
l'Entrepreneur doit être dressé contradictoirement avec le Maître d'œuvre d’exécution, en présence
d'un représentant du Maître de l'Ouvrage.
Les Entreprises sont tenues, pour faire l’étude et leur proposition, de se rendre sur les lieux pour
se rendre compte de leur état. Elles ne pourront en aucun cas, se prévaloir d’une imprécision,
d’une erreur ou d’une omission, tout renseignement qu’elles pourraient juger nécessaire pour faire
l’étude précitée, pouvant leur être fourni par le Maître d’œuvre d’exécution.
L'Entreprise aura à sa charge tous les frais qui sont en relation avec les contraintes liées aux
détails et particularités d'exécution, ou qui sont du fait de difficultés de stationnement, d'occupation,
d'approvisionnement, de stockage, de manutention, de rotation de camions etc. .
En cas de découvertes de réseaux non identifiés, l’Entrepreneur devra immédiatement en avertir le
Maître d’œuvre d’exécution et le bureau de contrôle afin de définir ensemble les travaux à réaliser
en vue de la suppression de ces canalisations ou de leurs dévoiements dans le cadre du marché
au prix forfaitaire de l’Entrepreneur du présent lot.
Au préalable, l’Entrepreneur procédera avant remise de son offre aux enquêtes nécessaires
auprès des services techniques de la ville, et des concessionnaires pour déterminer les réseaux
devant être dévoyés. Cette prestation est comprise dans l’offre forfaitaire de l’Entreprise.
Les matériaux et matériels utilisés pour l'exécution des travaux doivent être conformes aux normes
françaises homologuées et être titulaires de la marque "NF".
Dans le cas d'une absence de norme, l'Entrepreneur utilisera des matériaux et matériels disposant
d'un agrément ou d'un certificat de qualité, attribué par un organisme français agréé par le
Ministère de l'Industrie.
Il n'y a pas de produits, ni de matériaux fournis par le maître d'œuvre.
L’Entrepreneur prendra à sa charge les frais éventuels consécutifs à une visite en atelier du maître
d’œuvre et du bureau de contrôle, y compris l’aménagement et les modifications demandés par ce
dernier dans un but de coordination et de contrôle qualité.
L’Entrepreneur produira tous les certificats déclarant que tous les composants et unités incorporés
dans les travaux contractuels se conforment à tous égards aux exigences réglementaires.
Les documents à fournir sont ceux mentionnés dans le § 5.4 (Pièces à fournir par l’Entrepreneur à
réception des travaux).
0.8.4. Sécurité
0.8.4.1. Signalisation de sécurité. Sans objet à la charge du lot VRD
Cette signalisation devra être conforme à l’instruction interministérielle sur la signalisation routière
Livre I, définie par les arrêtés des 24 Novembre 1967, 17 Octobre 1968, 23 Juillet 1970, 8 Mars
1971, 20 Mai 1971, 27 Mars 1973, 24 Juillet 1974, et plus particulièrement sa 8ème partie
approuvée par les arrêtés des 10 et 15 Juillet 1974, ainsi que les arrêtés des 6 et 7 Juin 1977, 13
Juin 1979, 15 Décembre 1979, 4 Mai 1981, 21 Septembre 1981, 19 Janvier 1982, 16 Février 1984
et 20 Décembre 1986, ainsi que les arrêtés des 16 Février 1988 et 18 Octobre 1988.
Les instructions interministérielles sur la signalisation temporaire du 15 Juillet 1974 et du 23
Septembre 1986 devront également être respectées.
Pour chaque signalisation provisoire sur la voie publique, l’Entrepreneur doit soumettre un plan
détaillé au Maître d’oeuvre 15 jours minimum avant la date prévisible de mise en place.
Le poste signalisation comprend la fourniture et la mise à disposition des panneaux, leur
maintenance pendant la durée de l’opération et le repliement en fin de travaux.
0.8.4.2. Clôture de chantier. Sans objet à la charge du lot VRD
L’ensemble du chantier doit être ceinturé d’une barrière solide et infranchissable, matérialisée par
des panneaux rigides. La clôture provisoire de chantier doit être conforme à la réglementation en
vigueur et porter, en plusieurs endroits bien visibles, les panneaux « CHANTIER INTERDIT AU
PUBLIC ».
Les accès au chantier se font par une porte provisoire à installer, tenue fermée la journée et
cadenassée lorsque l’Entreprise quitte le chantier.
0.8.4.3. Règles d’intervention en bordure de voirie
Il appartiendra à l’Entrepreneur de prendre toutes les mesures nécessaires en matière de sécurité
pour permettre le bon déroulement du chantier. Il sera tenu de respecter la voirie et de ses abords ;
tout dégât constaté sera réparé aux frais de l’Entrepreneur. Les entrées et sorties des véhicules
sur la voie publique doivent être balisées selon les règles de sécurité en vigueur.
L’Entreprise doit prendre toutes les dispositions pour faciliter et sécuriser la circulation des
habitants durant la période des travaux.
Entre autre sont dus, sans que cette liste soit ni exhaustive, ni limitative :
la fourniture, le transport et la mise en œuvre de tous les matériaux, produits et composants de
construction nécessaires à la réalisation parfaite et complète de tous les ouvrages de leur
marché,
l’établissement des plans d’exécution de réservation et des plans de chantier,
l’établissement des plans d’exécution gros œuvre seront obligatoirement agréés par un bureau
d’étude Béton,
les scellements, calfeutrements et raccords de toute sorte,
l'incorporation des fourreaux, rails douilles, taquets, boulons, platines, etc., fournie par cette
Entreprise ou les représentants des autres corps d'état,
la réservation de tous passages, trous, trémies, niches, tranchées, feuillures, etc., dans les
ouvrages neufs, ou leurs créations dans l'existant,
la mise en place des renforts ou étaiements nécessaires,
toute protection nécessaire,
la fourniture et la mise en place des échafaudages ou plate-forme nécessaire pour les travaux
en hauteur,
l'enlèvement des gravois et déchets au fur et à mesure de leur production,
le nettoyage systématique du chantier,
la réfection des ouvrages défectueux ou endommagés,
l’organisation et la mise en place de signalétique des circulations pour le public pendant les
travaux (protections, plans, panneaux d’indications de cheminement, etc.),
la réalisation des tranchées pour le passage des canalisations d’adduction d’eau, comprenant
fouilles et rebouchage, les percements dans les ouvrages neufs en béton ou planchers neufs
pour les grilles et passages de gaine,
les souches maçonnées et étanchées à la sortie des conduits verticaux,
la dalle de répartition des équipements,
les conduits maçonnés de ventilation haute des locaux techniques construits de telle sorte
qu’ils soient parfaitement étanches à l’air et lissés intérieurement,
les découpes pour l’insertion des éventuelles grilles de transfert,
la mise à jour ou l’établissement de tous les plans « comme construit » pour être remis au
Maître de l’Ouvrage à la réception des travaux,
la remise de toutes les instructions et modes d’emplois écrits, concernant le fonctionnement et
l’entretien des installations et équipements, y compris manuel de maintenance et entretien de
la fontaine sèche et de la table d’eau.
L'Entreprise est tenue de se conformer aux règlements et normes en vigueur, dans l'exécution de
ses ouvrages.
La description qui va suivre n'a pas de caractère limitatif, le soumissionnaire devra exécuter, sans
exception ni réserve, tous les travaux de sa profession nécessaires et indispensables pour que les
installations projetées soient livrées complètes, en ordre de marche et parfaitement réglées.
Par conséquent, l'Entreprise ne pourra jamais arguer que des erreurs ou omissions aux plans,
devis et autres documents qui lui sont fournis, peuvent le dispenser d'exécuter tous les travaux de
ce lot ou fassent l'objet d'une demande de supplément de prix.
En possession du présent descriptif et des plans établis par l'architecte, après avoir visité les lieux
de construction et demandé tous les renseignements complémentaires qui lui seraient nécessaires,
l'Entreprise sera en mesure d'établir, en toute connaissance de cause, un prix net, forfaitaire et non
révisable.
Les côtés finis en maçonnerie, la verticalité et l'horizontalité, épaisseur et position des parois, etc.,
seront vérifiés par l'Entreprise avant la fabrication et la mise en place des ouvrages.
L'Entrepreneur prendra toutes les précautions utiles pour assurer la conservation parfaite des
éléments de maçonnerie pendant leur manutention. En particulier, le déchargement en vrac des
dalles granits sur le sol est proscrit.
La manutention manuelle ou sur les palettes, tant sur les parcours horizontaux que les parcours
verticaux, est obligatoire.
Le Maître d'Ouvrage se réserve le droit de refuser tout échantillon présentant des fêlures ou des
épaufrures d'arêtes. Ce contrôle sera particulièrement rigoureux pour les éléments ne devant pas
recevoir d'enduits et pour les éléments décoratifs.
Lorsque le béton est mis en œuvre par temps froid et que la température peut descendre à 2° C,
l’Entrepreneur doit disposer le long de l’ouvrage à bétonner de la paille, des paillassons, des
éléments en matériau isolant ou tout autre matériel approprié qui sera utilisé pour empêcher le
béton frais de geler. Le béton endommagé par le gel devra être enlevé et remplacé, et cela, aux
frais de l’Entrepreneur.
Le mode de mise en œuvre des produits ou matériaux correspondants sera celui stipulé par les
recommandations.
1.3.2.8. Mise en œuvre des armatures
1.3.2.8.1. Mise en œuvre
La mise en œuvre des armatures répondra aux prescriptions du BAEL 91. En particulier,
l’enrobage des aciers sera égal à 3 cm minimum, y compris dans les parties les plus faibles. Cette
disposition revêt une importance toute particulière dans le cas des bassins et fontaines car en cas
de ferraillage apparent sur les parois internes des bassins, c’est l’étanchéité qui est remise en
cause.
Le dispositif de calage ne devra laisser subsister aucune trace, même ponctuelle, en parement. Le
Maître d’œuvre d’exécution pourra demander d’en augmenter le nombre s’il le juge utile. Elles
seront calées dans les coffrages, conformément aux indications des plans et des normes en ce qui
concerne les enrobages minimums, de manière à éviter tout déplacement au moment du coulage.
Le béton des cales sera de même nature que celui des ouvrages où elles seront incorporées. Des
cales en matière plastique pourront être utilisées après accord du Maître d’œuvre d’exécution.
Les armatures seront obligatoirement façonnées à froid, avec ligature de fil recuit. Aucune
tolérance ne sera admise sur la position des armatures principales. Les armatures à haute
adhérence ne devront, en aucun cas, être dépliées après avoir été pliée. Le pliage des barres sera
obligatoirement effectué sur un mandrin.
Pour les armatures n’ayant pas fait l’objet d’une fiche d’homologation et d’agrément au 1er janvier
1963, les barres d’un diamètre égal ou supérieur à 32 mm ne devront être pliées en aucun cas (arc
d’un rayon nominal supérieur ou égal à 30 fois le diamètre nominal).
Les écarts dans la position des étriers ne dépasseront pas leurs diamètres, les pièces étant
ligaturées assez solidement pour éviter tout déplacement au cours du bétonnage.
L'emplacement de l'aire de stockage des armatures en barres ou façonnées sera clairement défini
sur le plan général d'installation de chantier. Cette aire sera maçonnée et soigneusement
entretenue en état de propreté, et débarrassée de tous gravois. Les barres y seront classées par
diamètre, dans les alvéoles ou cases réservées à cet effet et portant clairement à la peinture la
mention de la nature et du diamètre des barres qu'elles seront appelées à contenir. Les chutes et
les armatures refusées pourront être stockées provisoirement à l'écart des précédentes avant
d'avoir été évacuées hors du chantier dans les plus brefs délais.
1.3.3. Finitions
1.3.3.1. Réglage des niveaux de finition
L’Entreprise devra effectuer un réglage des pentes par des repères fixes qui devront disparaître en
fin de phase de coulage. Elle devra également :
toute façon de pente longitudinale et transversale,
fil d’eau, suivant plans de principe, donnés des architectes.
1.3.3.2. Réglage de la surface
Les précautions suivantes devront être prises :
la mise en œuvre du béton doit être effectuée avec précaution,
le béton aura un affaissement au cône de 12 maximum,
le nivellement s’effectuera à la règle,
le lissage de la surface sera effectué manuellement (le talochage étant proscrit). Après le
lissage, le revêtement doit présenter une surface lisse, fermée, exempte de cavités et de
vagues.
Le sablage
La technique du béton sablé, qui consiste à sabler mécaniquement la surface du béton, requiert
des dispositions constructives particulières et la réalisation d’opérations spécifiques sur lesquelles
il convient d’attirer l’attention de l’Entreprise réalisant les travaux.
Il sera effectué sous 48 heures, un sablage mécanique de la surface du béton pour faire apparaître
les granulats. Le sablage sera effectué par hydro-sablage ou par voie sèche. Dans l’hypothèse
d’un sablage par voie sèche, un système de confinement du poste de travail devra être mis en
place pour une récupération des poussières.
Les excédents de sable seront évacués à l’avance du sablage.
Il est impératif de s’assurer de la présence du maître d’œuvre lors du commencement du sablage
pour acceptation de la puissance de celle-ci.
La zone de sablage devra être clôturée par un système de barriérage équipé de plaques de
contreplaqué pour confiner les projections.
1.3.3.3. Les joints de retrait
Les joints de retrait seront effectués par sciage. Le sciage des joints est effectué dans une plage
de 6 à 48 heures en fonction des caractéristiques du béton et des conditions climatiques. Les
points sciés sont réalisés à l’aide de disques diamants sur une épaisseur au moins égale au 1/3 de
l’épaisseur de la dalle.
1.3.3.4. Nettoyage du chantier
Le nettoyage du chantier après les travaux comprend :
le nettoyage des pieds de façades, vitrines, portes enduits, etc…,
le balayage et enlèvement des gravats,
d’une manière générale, la livraison d’un chantier propre.
recherchée. Les revêtements ont leur surface uniforme, ne présentent ni cloque, ni fissure, ni
particule en saillie ou matière étrangère incluse. Ils sont exempts de tous défauts préjudiciables à
leur aspect, à leur emploi et à leur durée.
Pour les produits de peinture finis et semi-finis, sont choisis dans la classe des produits de marque
de réputation solidement établie.
L'Entreprise devra fournir, entre autres, les avis techniques des produits mis en œuvre, les
garanties particulières du fabricant et tout élément d'information permettant de connaître la nature
des produits de traitement des bois.
Tous les objets de quincaillerie seront du premier choix et estampillés NF SNFQ. Si les
quincailleries ne sont pas d'aspect fini, elles recevront avant pose, une couche de peinture
antirouille zinc.
L'emplacement de l'aire de stockage des éléments de maçonnerie devra être clairement défini sur
le plan général d'installation de chantier. Cette aire sera maçonnée et entretenue en état de
propreté et débarrassée en permanence de tous déchets, gravois et boues.
L’ensemble des prescriptions des D.T.U. et du fascicule 65A devra être appliqué à la lettre, et les
différents chapitres du présent C.C.T.P. ne reprennent que les points fondamentaux de ces
documents qui décrivent l’ensemble des qualités imposées aux matériaux et à leur méthode de
mise en œuvre.
1.4.2.3. Sables
Les sables doivent répondre aux exigences suivantes :
équivalent de sable supérieur à 75% (normes N.F.P.08-501),
avoir au moins 15% d’éléments à 0,16 et au moins 30% d’éléments à 0,315 ce qui équivaut à
un module de finesse de + 2,2/2,3,
teneur en calcaire inférieure à 30%,
exempts de matières organiques et corps étrangers : quantité de matières étrangères
inférieures à 2%, ne doivent pas contenir de détritus animaux ou végétaux,
sable pour mortiers de catégorie limitée à 0,08/2,5mm,
courbe granulométrique continue, soumise au Maître d’Œuvre,
stockage des divers agrégats sur une aire bétonnée parfaitement propre, prévue à cet effet par
l’Entrepreneur dans ses installations de chantier.
la granulométrie des sables utilisés doit être contenue dans le fuseau suivant :
... 0 0,161 mm 2 à 10 %
... 0 0,315 mm 10 à 30 %
... 0 0,63 mm 28 à 35 %
... 0 1,25 mm 45 à 80 %
... 0 2,5 mm 70 à 90 %
... 0 5. mm 95 à 100 %.
Utilisation des sables :
sable de rivière 0,16/0 5 mm pour ouvrages en béton vibré armé ou non,
sable de rivière 0,16/0 2,5 mm pour mortiers, pour joints enduits, scellements, rejointoiements,
sable de rivière 0,16/0 10 mm pour béton maigre, pour formes de propreté, formes de pente, ...
1.4.2.4. Gravillons pour bétons
Les gravillons doivent répondre aux exigences suivantes :
les gravillons et pierrailles pour béton, béton armé devront être lavés et parfaitement propres,
ils ne doivent pas contenir de détritus d’animaux ou de végétaux,
ils ont une courbe granulométrique continue, soumise au Bureau de Contrôle,
le stockage des divers agrégats s’effectuera sur une aire bétonnée parfaitement propre, prévue
à cet effet par l’Entrepreneur dans ses installations de chantier.
1.4.2.5. Eau
L’eau utilisée pour la fabrication du béton est du type 2, conformément à la norme NFP 98.100
(assises de chaussée – eau pour assises – Classification)
L'eau devra présenter une teneur en sels dissous inférieure à 1 g. par litre, dont moins de 0,5 g. de
chlorure de calcium.
La teneur en matière en suspension doit être inférieure à 0,5 %.
Elle doit avoir un degré hydrométrique inférieur à 20° et être conforme à la norme N.F.P.18.303.
1.4.2.6. Adjuvants
Les adjuvants sont conformes à la norme NFP 18-103 et aux normes de la série NFP 18-330.
Tout adjuvant au béton (antigel, hydrofuge, accélérateur ou retardateur de prise, plastifiant,
décoffrant, produit de cure, ...) devra être agréé par la COPLA.
Ne sont admis que les agents hydrofuges injectés dans la toupie.
Ils seront soumis à l’accord du Maître d’œuvre d’exécution et du Bureau de Contrôle. Dans le cas
de fontaine exposée aux cycles gel-dégel, l’emploi d’adjuvants entraîneurs d’air est conseillé dans
Résistance
Nature
N° du Classe Granulométrie Dosage à Emploi courant
du
l’écrasement
minimal à 28
béton ciment ciment ciment
jours
1 CLK 45 0/25 250 kg/m3 16 Mpa Béton de
propreté
gros béton
1.4.3.2. Mortiers
Les bétons B3-B4-B5 devront avoir un dosage minimum de 350 kg quel que soit le type de ciment
retenu.
Quelque soit la destination du béton (radier, voile, etc...), la qualité de celui-ci sera améliorée à
l’aide d’un super plastifiant du type RHEOBUILD ou équivalent.
1.5.2. Généralités
Le présent article a pour but de définir les tolérances dimensionnelles acceptables pour les travaux
à la charge de l'Entrepreneur du présent lot.
Il ne fait que compléter les textes des normes en vigueur concernant en particulier les tolérances
dimensionnelles auxquelles sont assujettis les matériaux avant leur mise en œuvre (gravillons,
briques et blocs pleins ou creux en ciment, profilés métalliques, tuyaux de canalisations, etc.).
Cependant, dans le cas où les impositions données dans le présent chapitre sont plus
contraignantes que celles des normes, ce sont les tolérances du présent C.C.T.P. qui prévaudront.
Tous les ouvrages en béton armé et en béton banché en contact avec l’eau devront être réalisés
conformément aux indications des plans d’exécution approuvés et dans le cadre des Règlements
et Normes en vigueur notamment au DTU 14 et aux annales de l’I.T.B.T.P. suivant les règles de
calculs des réservoirs et châteaux d’eau.
En outre, l’Entrepreneur devra se conformer aux ordres et instructions qui lui seraient donnés en
cours de travaux par le Maître d’œuvre d’exécution.
L’exécution devra d’autre part, respecter rigoureusement les profils et les formes des ouvrages tels
qu’ils sont définis par les plans et détails établis par le Maître d’œuvre d’exécution.
En l’absence de document technique définissant les caractéristiques des différents parements pour
les ouvrages en béton armé, ces parements seront traités conformément aux conditions décrites
au D.T.U N°23.1 “Parois et murs en béton banché”.
Tous les ouvrages en béton armé et en béton banché quels qu’ils soient, sauf les parements
spéciaux visés ci-après, devront répondre aux caractéristiques définies au D.T.U. susvisé selon la
qualité du parement prescrite.
Par dérogation aux dispositions du D.T.U susvisé, il n’est envisagé ici que 2 qualités de parement.
1.5.3. Planimétrie
1.5.3.1. Terrassement
Nivellement de + 0 à -3 cm pour forme du terrain de fondation.
PLANEITE sous règles de 2 m : -2 cm pour forme de terrain de fondation.
1.5.3.2. Maçonnerie Gros-Œuvre
Les parements coffrés seront de qualité soignée, tolérance de 5 mm à la règle de 2 m et 2 mm
rapportés au réglet de 20 cm.
1.5.3.3. Bassins
Planéité générale : aucune dénivellation de plus de 3 mm sous la règle de 2,00 m promenée sur
axe des déversoirs bassin.
Niveau : Aucun point de la surface ne doit se trouver au-delà de + ou - 3 mm de la cote d’arase
théorique.
Pour la surface des dalles, la planéité sera du type surface courante, soit :
Horizontalité Planéité
Type Dénivellation Dénivellation Sous règle Sous règle Hauteur des
sous règle de cumulée à de 5 m de 2 m saillies
2m l’intérieur
d’une pièce
D3 3 mm 7,5 mm 5 mm 2 mm 1 mm
Le présent C.C.T.P. a pour but de définir les travaux nécessaires à la réalisation de l’ensemble des
ouvrages de ce lot comprenant notamment:
Fondations du local technique et de la table d’eau,
Canalisations enterrées,
Structures et ouvrages divers en B.A,
Maçonneries,
Margelles, parement.
La particularité hydraulique de ses ouvrages est détaillée dans le présent C.C.T.P.
L’Entreprise doit prendre connaissance de ces prescriptions et prendre en compte les demandes
et les remarques de l’installateur des fontaines afin d’aboutir à un résultat sans reproche.
Dans la mise en œuvre du béton, l’Entrepreneur du présent lot doit, à la demande des autres
corps d’état :
Réserver les trous pour tous scellements de serrurerie, canalisations, etc.…ainsi que toutes les
tranchées, feuillures et trous en attente, notamment pour le passage des canalisations et
ventilations diverses,
Noyer dans le béton, au moment du coulage, ferrures, cadres ou pré cadres, douilles de
fixation, attaches, etc.… et en général, prendre toutes dispositions pour éviter les
refouillements ultérieurs dans la masse du béton.
Les tuyaux sont posés entre deux regards, en alignement droit et avec une pente régulière. La
pente moyenne des canalisations entre deux regards ne peut différer de plus de 4/10 000 par
rapport à la pente projet, le nivellement du fil d'eau des regards ne pouvant différer de plus ou
moins 5 mm par rapport aux cotes projet. Il appartient à l'Entrepreneur de contrôler au titre du
contrôle interne le nivellement de chaque tronçon aux extrémités et en son centre par l'extérieur
(nivellement de la génératrice supérieure extérieure).
Sous réserve du respect des tolérances dimensionnelles des tuyaux résultant de la norme
applicable, les éléments seront mis en place en ayant soin de disposer leur flèche éventuelle dans
un plan horizontal.
Il ne doit pas être laissé de sable, graviers ou gravats à l'intérieur des tuyaux. Les éléments de
canalisations laissés en attente doivent être obturés avec un bouchon préfabriqué à joint
automatique résistant à la pression des essais d'étanchéité à l'eau.
Lorsque les canalisations projetées croisent des ouvrages existants et qu’il est impossible de
compacter les matériaux autour de la canalisation, le lit de pose et l’enrobage devront être réalisés
en béton auto compactant.
2.2.3.3. Fonds de fouilles
2.2.3.3.1. Fouilles pour fourreaux
Les fouilles en tranchées aux emplacements des ouvrages à réaliser seront exécutées à sec.
L’Entrepreneur devra assurer les détournements d’eau et les épuisements éventuels.
Les tranchées ouvertes sur la plate-forme auront les dimensions compatibles avec une bonne
construction des ouvrages.
Les parois des tranchées seront maintenues verticales pendant la durée des travaux.
de surface par film drainant, les remblais seront exécutés par couches de 0,20 m soigneusement
compactées.
Pour le sablon, la teneur en eau et l’énergie de compactage seront telles que la compacité
obtenue soit au moins égale à 95% de l’optimum Proctor normal. Les essais seront de type essais
à la plaque. Si les résultats de ces essais font apparaître une valeur moyenne de la densité sèche
inférieure au minimum prescrit, ou si l’une quelconque des valeurs trouvées est inférieure de plus
de 5% à ce minimum, la couche sera recompactée et il sera procédé à de nouveaux essais dont
les résultats devront être connus avant tous nouvelle mise en place de matériau. Si les résultats ne
donnent pas encore satisfaction, la couche incriminée sera enlevée et remplacée par de nouveaux
matériaux dont la teneur en eau sera strictement vérifiée.
Une fois tous les remblais compacts effectués, il sera mis en place aux endroits des futurs radiers
une couche uniforme de grave ciment en taille de granulat 20/20mm sur une épaisseur de 150mm.
Au-dessus de la cote définie ci-dessus, le comblement des tranchées sera effectué par les
matériaux provenant des fouilles, selon la nature et leur état, sauf en traversée de chaussées pour
lesquelles le remblaiement s’effectuera en matériau drainant B3. Les déblais réemployés seront
cependant expurgés de leurs gros cailloux, tout au moins dans les 30 cm (trente) qui suivront la
génératrice supérieure du tuyau. Le remblaiement sera exécuté hors d’eau par couches de 0,20 m
d’épaisseur méthodiquement compactées. La densité sèche en place devra atteindre au moins
90 % de la densité sèche de l’optimum Proctor normal.
2.2.3.5. Prescriptions techniques particulières fontainerie
2.2.3.5.1. Prestations
L'attention des Entreprises est attirée sur le fait que les travaux et documents non conformes aux
présentes prescriptions seront refusés. Elles ne pourront se prévaloir de ce refus pour déposer des
réclamations tant sur les prix que sur les délais.
2.2.3.5.2. Repérages des ouvrages
Les tuyauteries après “décapage” seront repérées par des bandes adhésives aux couleurs
normalisées, avec fléchage pour le sens du fluide.
Chaque vanne ou robinet comportera une étiquette métallique ou en matière plastique inaltérable
sur laquelle seront imprimées ou gravées la destination et la fonction de l'appareil.
L'Entreprise de fontainerie devra prévoir la fourniture d’un schéma avec tous les repérages, ainsi
qu’une notice détaillée expliquant le fonctionnement général de la fontaine. Cette notice sera de
type Process, expliquant la fonction de chaque organe de coupures, les moyens d’urgence à
effectuer en cas de défaut de fonctionnement, etc…
2.2.3.5.3. Trous, scellements, calfeutrements et raccords
Toutes les traversées dans les caniveaux et bâche se feront par mise en place d’inserts au
coulage.
Dans le cas de réservations, celles-ci seront rebouchées au SELTEC.
Le Fontainier sera responsable du positionnement, de la mise en place des fourreaux et devra
veiller, pendant l'exécution des rebouchements, que ces fourreaux soient à leur bonne place.
Tout scellement ou percement au travers du complexe étanche réalisé par enduit
d'imperméabilisation ou résine sera exécuté au moyen de chevilles chimiques sous accord du
Bureau de Contrôle.
Toutes traversées au travers d’un complexe d’étanchéité seront réalisées au moyen de platines et
contre platines de serrage. La platine sera soudée sur la pièce traversante et sera équipée de
tiges filetées.
2.2.4. Fondations
2.2.4.1. Généralités
L’Entrepreneur aura à sa charge la réalisation des fondations du bâtiment ; celles-ci sont
constituées par des fondations superficielles. Bien entendu, l’Entreprise demeure responsable de
la bonne tenue des ouvrages et elle est tenue de vérifier, lors de l’exécution, la validité des
renseignements fournis par le mécanicien des sols. Dans le cas où une anomalie serait constatée,
elle en avise immédiatement le Maître d’œuvre, le Bureau de Contrôle et le mécanicien des sols.
Le niveau de fondation correspond à un encastrement de 20 cm dans la couche bénéficiant des
qualités requises.
En fonction du niveau connu lors de l’exécution, l’Entrepreneur prévoira forfaitairement dans son
offre la mise en œuvre de gros béton sous les semelles de fondations pour respecter les
prescriptions du rapport de sol. L’Entrepreneur devra tenir compte pour ses travaux, à la fois le
terrassement nécessaire, la fourniture et la mise en œuvre du béton.
L’Entrepreneur devra la protection du fond de fouille par rapport aux eaux de ruissellement et il
prévoira les ouvrages nécessaires afin d’assurer le recueillement des eaux et leur évacuation.
Il sera laissé de part et d’autre de la future emprise des voiles verticaux une largeur de 1ml
minimum en embase de fondation et 1,5ml en sommet de fondation.
Pour assurer la stabilité des parois, celles-ci seront taillées avec fruit, degré d’inclinaison à définir
en fonction de la nature du ou des différents terrains rencontrés.
Dans le cas où l’Entrepreneur ne prendrait pas toutes dispositions voulues à ce sujet, tous les frais
entraînés par les éboulements éventuels lui seraient imputés.
L’Entrepreneur fera son affaire de la largeur des trous ou des tranchées destinées aux massifs et
longrines et ne pourra prétendre de ce fait à aucun supplément de terrassement ou remblai.
Les fondations devront être réalisés de manière à assurer dans tous les cas la parfaite stabilité de
la construction compte tenu des caractéristiques du sol rencontré dans les conditions fixées par la
Réglementation en vigueur.
Ces prestations comprennent (liste non exhaustive) :
la fondation de l’ensemble des voiles porteurs intérieurs et périphériques des ouvrages
la fondation des poteaux avec obligatoirement des longrines de liaisons de ces fondations par
rapport aux autres fondations,
la fondation du voile support des cascades et marches permettant l’accès au parvis,
les fosses d’hydrocarbure et de relevage,
les réseaux enterrés des hydrocarbures, des EU – EV et des EP,
radier épaisseur 200mm des deux dalles du local technique (inclus bâche tampon)
radier épaisseur 200mm de l’ensemble des caniveaux.
2.2.4.2. Béton de propreté :
Un béton de propreté est mis en place sous tous les ouvrages en béton armé en contact avec le
sol. Il est coulé immédiatement après la finition des fonds de fouille, afin d’éviter toute dégradation
du terrain. Son épaisseur minimale est de 5 cm.
Localisation (liste non-exhaustive) :
sous semelles,
radiers,
caniveaux,
longrines.
2.2.4.3. Béton de rattrapage
Afin d’obtenir le niveau d’assisse requis, un béton de rattrapage sera mis en place sous les
semelles, immédiatement après l’exécution des fouilles.
Un béton de rattrapage assurera de même la transition en cas de dénivelé des assises de
fondations, avec si nécessaire, façon de redents pour blocage et raccordement.
Localisation (liste non-exhaustive) :
Pour rattrapage de niveaux selon nécessité.
Pour la mise en place des caniveaux, le respect des règles suivantes s’impose :
Radiers et parois réalisés en B.A. avec forme de pente et chape étanche sur radier et enduits
étanches sur les parois. Raccordement en gorges réalisé en mortier de ciment étanche,
coffrage soigné
béton de propreté d’épaisseur adaptée,
béton avec addition dans la masse d’un hydrofuge titulaire de la marque NF.
Pour évacuation des eaux, siphons ou avaloirs
couverture par éléments de grille à barreaux droits en fonte série légère avec feuillures
métalliques scellées.
Localisation (liste non-exhaustive) :
Suivant les Plans y compris les plans VRD et Fontaineries.
2.2.6. Etanchéité
2.2.6.1. Réalisation de l’étanchéité externe du local technique
Les parois externes des ouvrages seront recouverts et enduits d’un noir de fondation de type :
Masterseal 460 fondation. De chez MBT ou similaire.
Puis les parois verticales de la fosse tampon et du local technique seront revêtues d’une
membrane drainante de type : Géoespaceur de drainage Géoflow de chez Syplast.
Attention, certains locaux se situent en partie dans la nappe phréatique. Il faudra prévoir un
cuvelage étanche de ceux-ci.
2.2.6.2. Etanchéité et drainage périphériques
Un drainage de périphérie par drain annelé doit être mis en place en périphérie du local technique.
Un puits de décompression et drainage connecté sur les E.P. sera réalisé sur un angle extérieur du
local technique.
L’Entrepreneur aura à sa charge les travaux suivants :
étanchéité des murs enterrés avec enduit bitumineux noir type FLINKOTE,
l’établissement d’un drainage périphérique, avec un drain en PVC perforé enrobé de bidim. Ce
drain sera remblayé avec un matériau approprié améliorant la fonction du drainage,
l’évacuation du drain sur le réseau général d’évacuation des EP,
l’exécution des remblais nécessaires à la mise à niveau du terrain à l’extérieur du bâtiment. Le
remblai sera constitué par un grave bien gradué compacté à 98% de l’O.P.M.
Les parois verticales de la fosse tampon et du local technique seront revêtues d’une membrane
drainante de type : Géoespaceur de drainage Géoflow de chez Syplast. Puis il faudra réaliser sur
un angle extérieur du local technique un puits de décompression et drainage connecté sur les E.P.
Après ponçage de l’ancienne étanchéité et remise en état des supports, une étanchéité doit être
appliquée sur l’ensemble du bassin (système d’étanchéité liquide directement circulable aux
piétons) de la façon suivante :
nettoyage à l’eau sous pression,
mise en œuvre d’une couche primaire pour support béton 250g/m²,
mise en place de l’étanchéité courante pour trafic normal sur locaux non habités 2 couches de
750 g/m²,
finition antidérapante en 1 couche de 500 g/m² avec adjonction de sable de silice
(granulométrie de 0,1 à 1 mm) dans la proportion de 10 à 20 % en poids,
relevés d’étanchéité :
... primaire développement 550 mm,
... 1 couche de 500 g/m² développement 150 mm,
... toile polyester de renfort d’angle développement 150 mm,
... deux couches d’étanchéité de 750 g/m² développement 550 mm,
... primaire + couche d’étanchéité et colle de 500 g/m².
Une platine est fixée mécaniquement puis une couche d’étanchéité ainsi qu’une toile polyester de
renfort en périphérie avec une colle de 500 g/m².
2.2.6.3. Etanchéité de la réserve d’eau
Elles seront de type Vandex des établissements Etandex avec au minimum 3 couches
d’application.