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Faculté de Médecine Et D'odontostomatologie
Faculté de Médecine Et D'odontostomatologie
Faculté de Médecine Et D'odontostomatologie
Faculté de Médecine et
d’Odontostomatologie
TITRE
M. Issaka KAMISSOKO
Pour l’obtention du grade de docteur en médecine (diplôme d’état)
JURY
Président : Pr Zanafon OUATTARA
Membre : Pr KAMATE Bakarou
Codirecteur : Dr BERTHE Honore J.G.
Directeur : Pr TEMBELY Aly .D
Aspects épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques des tumeurs de vessie au service d’urologie du CHU Point G
DEDICACES
REMERCIEMENTS
A Allah le tout miséricordieux et le très miséricordieux : pour tant d’Amour,
tant de grâce et ta miséricorde envers moi qui ne suis qu’un pauvre
pécheur.
A Monsieur le Docteur Honoré BERTHE,
Vos connaissances en urologie et vos qualités chirurgicales sont un exemple
et me former à vos côtés est un honneur. Veuillez trouver ici l’expression de
mon profond respect et de mes sincères remerciements.
A Madame DICKO Fanta DIABY
Toi qui m’a toujours considéré comme ton propre fils ; je serai
reconnaissant de toute ma vie pour tout ce que vous avez fait pour moi.
A Monsieur KONE Waly, professeur d’enseignement fondamental :
Pour la qualité de votre enseignement qui m’a servi de soubassement de ce
que je suis aujourd’hui. Soyez en remercié.
A Docteur KONE Abou.
Ta contribution à mon édification et à ma formation honore ton gout pour le
travail. Trouve ici l’expression de ma profonde gratitude.
A tous les personnels et stagiaires du CSCOM de Koulouba.
A mes camarades et promotionnaires : Mohamed DEMBELE, Mohamed
TOLOBA, Mahamadou D TOUNKARA, Soumaila DAOU, Mohamed Salif
DIAKITE, Kisso DIALLO, Souleymane KONE.
Merci pour votre amitié et votre franche collaboration.
A mes Amis d’enfance: Amadou KEITA, Adama CAMARA, Lamine SIDIBE,
Sekouba KONATE, Filifing KEITA, Daouda SINAYOKO.
Que Dieu nous accorde longue vie.
A tous les personnels du service d’urologie du CHU Point G.
A mes aînés du service : Dr MAIGA, Dr Moussa S DIALLO, Dr Adama
DIAKITE pour votre apport à la finalisation de cette œuvre scientifique.
Thèse de Médecine Issaka KAMISSOKO Page 3
Aspects épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques des tumeurs de vessie au service d’urologie du CHU Point G
ABREVIATIONS
AEG : Altération de l’Etat Général
AUF: Association des Urologues Français
BCG : Bacille de Calmet et Guérin
CHU : Centre Hospitalier Universitaire
CIS : Carcinome In Situ
CMV : Cisplatine Methotrexate Vinblastine
CVC : Circulation Veineuse Collatérale
D11 : Onzième vertèbre dorsale
ECBU : Examen Cyto-Bactériologique des Urines
Fig : Figure
FMOS : faculté de Médecine et d’Odonto-Stomatologie
FVV : Fistule Vésico-Vaginale
g/l : Gramme par Litre
HBP : Hypertrophie Bénigne de la Prostate
IEC : Information Education et Conseil
IUAC: International Union Against Cancer
L3 : Troisième vertèbre lombaire
MVAC: Methotrexate Vinblastine Adriamycine Cisplatine
NFS : Numération Formule Sanguine
OMS : Organisation Mondiale de la Santé
OMI : Œdèmes des Membres Inférieurs
RTUV : Résection Trans Urétrale de la Vessie
RUV : Réimplantation Urétéro-Vésicale.
S1 : Première vertèbre sacrée
S2 : Deuxième vertèbre sacrée
S3 : Troisième vertèbre sacrée
TC : Temps de Coagulation
SOMMAIRE
INTRODUCTION……………………………………………………………………………………12
I. GENERALITES ………………………………………………………………………………….15
1. Définition…………………………………………………………………………………………15
2. Rappels...………………………………………………………………………………………….15
2.1. Epidémiologie………………………………………………………………………………15
2.2. Anatomie……………………………………………………………………………………..17
2.3. Anatomopathologie ……………………………………………………………………..23
2.4. Facteurs de risque………………………………………………………………………..26
3. Diagnostic :……………………………………………………………………………………….28
3.1. Diagnostic positif………………………………………………………………………….28
3.1.1. Circonstance de découverte………………………………………………………….28
3.1.2. Examen clinique…………………………………………………………………………..29
3.1.3. Examens complémentaires et bilan d’extension………………………….…30
3.1.4. Classification………………………………………………………………………………..33
3.2. Diagnostic différentiel…………………………………………………………………..36
4. Traitement……………………………………………………………………………………….36
4.1. But………………………………………………………………………………………………36
4.2. Moyens………………………………………………………………………………………..37
4.3. Indication…………………………………………………………………………………….40
5. Surveillance……………………………………………………………………………………...41
6. Evolution et pronostic……………………………………………………………………….42
II. Matériels et méthode…………………………………………………………………..........45
III. Résultats…………………………………………………………………………………………..48
IV. Commentaire et discussion…………………………………………………………….....61
Conclusion et recommandation…………………………………………………………74
Bibliographie……………………………………………………………………………………77
Fiche d’enquête………………………………………………………………………………..83
Fiche signalétique…………………………………………………………………………….88
INTRODUCTION :
La vessie est le siège privilégié de développement de tumeurs du tractus
urinaire : effet « réservoir » avec un temps de contact urine/muqueuse
particulièrement long.
Les tumeurs de vessie font parti des tumeurs dérivées de l’urothélium des
voies urinaires décrites sous diverses appellations : tumeurs urothéliales,
excréto-urinaires, paramalpighiens, tumeurs à cellules transitionnelles.
Elles sont caractérisées par leur multifocalité et leur grande tendance à
récidiver sur l’ensemble de l’urothélium ; d’où la nécessité d’une
surveillance régulière et prolongée [15].
Elles se divisent en deux sous groupes :
Les tumeurs de vessie n’infiltrant pas le muscle (TVNIM) qui posent deux
problèmes majeurs : le risque de récidive et le risque de progression vers
un stade ou un grade plus élevé.
Les tumeurs de vessie infiltrant le muscle (TVIM) dont le risque de
métastase et de décès est important. Ce qui justifie un traitement
locorégional radical [29].
Survenant fréquemment vers la cinquième décennie, les cancers de vessie
occupent le deuxième des cancers urologiques après celui de la prostate et
la première cause de mortalité par cancer en clinique urologique [1].
De multiples facteurs de risque sont incriminés. Les plus importants sont le
tabac, les infections et irritations chroniques de la vessie et l’exposition
professionnelle. Le diagnostic d’une tumeur de vessie est devenu facile
grâce aux moyens d’explorations modernes mais pose des problèmes de
prise en charge thérapeutique et de pronostic surtout pour les formes
infiltrantes [15].
C'est une pathologie redoutable tant par la nature pénible des symptômes
au cours de son évolution que par la difficulté et le caractère souvent
OBJECTIF GENERAL :
OBJECTIFS SPECIFIQUES :
I. GENERALITES :
1. Définition :
Le cancer de la vessie est une prolifération anarchique des cellules de cet
organe, aboutissant à une néoformation mal limitée, de volume variable,
hétérogène et de localisation changeante. Cette néoformation présente
parfois des remaniements nécrotiques et hémorragiques. Elle est
envahissante et détruit le tissu dans lequel elle se développe; et est capable
d'une dissémination à distance dans l'organisme constituant ainsi, les
métastases. Son évolution varie d'un malade à l'autre mais reste toujours
grave. [9]
2. Rappels :
2.1. Epidémiologie :
Les tumeurs de vessie représentent 3 à 4% des cancers et sont les
deuxièmes en ordre de fréquence parmi les tumeurs urologiques de
l’homme après le cancer de la prostate [15].
On en relève 336000 cas chaque année dans le monde contre 945000 colon-
rectum et 1239000 pour le poumon [15].
Situation :
Chez l’homme : elle est située au dessus du plancher pelvien et de la
prostate, en avant et au dessus du rectum et des vésicules séminales.
Haut
Droite
Capacité :
La taille de la vessie dépend des organes voisins et la position du corps
humain. A partir de 350ml on a envie de vider sa vessie. Mais elle peut
contenir 2 à 3litres d’urine.
Configuration externe et rapport de la vessie : [24,4]
Les caractères et les rapports de la vessie varient suivant que cet organe
est vide ou plein, ils varient également selon le sexe.
Sur le plan configuration, on décrit sur une vessie vide une face
supérieure, une face antéro-inferieure, une face postéro-inferieure ou
base, deux bords latéraux et un bord postérieur et trois angles.
Sur le plan rapport :
La face supérieure est en rapport avec le péritoine et son contenu (anses
intestinaux ; colon ; chez la femme l’utérus et le ligament large)
La face postéro-inferieure (base vésicale) : cette face est en rapport chez
l’homme avec la prostate, les vésicules séminales, les ampoules des
canaux déférents, les uretères. Ici le péritoine recouvre la base de la
vessie, descend plus bas pour former entre les canaux déférentiels en
fléchissant sur la face antérieure du rectum le cul de sac vésico-rectal.
Chez la femme : elle est en rapport avec le péritoine qui forme entre la
base de la vessie, le col utérin et le vagin cul de sac de Douglas.
La face antéro-inférieure est en rapport avec la paroi antérieure du
bassin et l’aponévrose ombilico-pré vésical, le muscle releveur de l’anus,
le muscle et le nerf obturateur.
Le sommet de la vessie : l’ouraque (cordon fibreux qui s’étend de la
vessie à l’ombilic) est en rapport avec les artères ombilicales. En cas de
tumeur avancée, on note un envahissement de ces organes par la
tumeur.
Configuration interne :
La surface interne de la vessie est rouge chez le vivant. On décrit sur
cette face interne trois (3) orifices : un orifice urétral appelé de col de la
vessie et deux (2) orifices urétéraux ou méats urétéraux. Une tumeur
envahissant les méats urétéraux provoque une dilatation urétéro-
pyélocalicielle ; une dysurie va s’installer si elle envahit le col.
Structure de la paroi vésicale : [18]
La paroi vésicale se compose de trois tuniques :
La tunique externe conjonctive appelée encore adventice se confond
avec la gaine conjonctive péri vésicale sous séreuse.
La tunique musculaire comprend une couche externe de fibres
longitudinales, une couche moyenne de fibres circulaires et une couche
interne de fibres longitudinales celles-ci se composent de faisceaux
anastomosés.
La tunique muqueuse composée de couche superficielle faite de cellules
superficielles en contact avec l’urine, les cellules intermédiaires et les
cellules basales reposent sur la membrane basale.
La lamina propria (sous muqueuse ou chorion) se situe entre la
membrane basale et la musculeuse.
Cette couche muqueuse est le point de départ des tumeurs de la vessie.
L’envahissement de la couche musculaire est le témoin de la malignité de
la tumeur. La classification TNM est basée sur l’atteinte de dedans en
dehors des différentes tuniques de la paroi vésicale.
b. Veine :
Les veines des parois vésicales se jettent dans un riche réseau veineux
superficiel. Les veines de ce réseau déversent leur contenu en avant dans la
partie antérieure du plexus de Santorini, sur les cotés dans le plexus vésico-
prostatique, en arrière dans le plexus séminal. Les veines efférentes
principales de ces plexus et les veines vésicales sont tributaires des veines
hypogastriques.
c. Lymphatiques :
Les vaisseaux lymphatiques de la vessie se rendent aux ganglions iliaques
internes en particulier aux éléments des chaines moyenne et interne. Il en
est parfois encore qui vont aux ganglions hypogastriques ou iliaques
primitifs (Arguello-cervantes) les uns et les autres sont fréquemment
interrompus par des ganglions para vésicaux.
Les vaisseaux lymphatiques nés au voisinage du col vésical se portent en
arrière et en haut et se terminent dans les ganglions du promontoire
(Cuneo et Marcille).
Nerfs : [23]
Proviennent du plexus hypogastrique. Cette innervation est triple :
Innervation parasympathique : provient des S1, S2 et S4. Elle est
responsable de la contraction du détrusor et par conséquent la miction.
Innervation sympathique : provient des D11 à L3, elle est responsable de
la continence.
Innervation somatique : emprunte le nerf honteux interne qui
innerve le sphincter externe.
2.3. Anatomopathologie :
Classiquement les auteurs admettent que la majorité des tumeurs de vessie
(80%) sont malignes [7]. Près de 90 % des cancers de la vessie sont des
carcinomes transitionnels. Les 10 % restants sont surtout des carcinomes
Thèse de Médecine Issaka KAMISSOKO Page 24
Aspects épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques des tumeurs de vessie au service d’urologie du CHU Point G
L’âge :
Le tabagisme :
Il représente un risque certain de cancer de vessie. C'est le carcinogène le
plus important contribuant au développement des tumeurs urothéliales.
Des études épidémiologiques rétrospectives montrent que chez les fumeurs
de cigarettes, le risque de cancer vésical est cinq ou sept fois plus élevé que
chez les non fumeurs. En effet environ 60% des patients qui ont un cancer
de la vessie sont des fumeurs actifs ou les anciens fumeurs.
La bilharziose urinaire :
Le rôle de la bilharziose urinaire a été mis en évidence en 1911 par
FERGUSSON, qui a constaté la fréquence élevée de cancers vésicaux chez les
Egyptiens porteurs de schistosoma haematobium.
Ce type de bilharziose est endémique dans 52 pays de l'Est méditerranéen
et d'Afrique avec environ 90 millions de sujets infectés (essentiellement
parmi les agriculteurs). Le mécanisme de cancérisation se situerait au
niveau de la transformation néoplasique des lésions inflammatoires
provoquées par la présence des œufs de parasites.
3 Diagnostic :
3.1. Diagnostic positif :
Il repose sur l’interrogatoire, l’examen physique et les examens
complémentaires qui confirment le diagnostic.
3.1.1. Circonstance de découverte : [4, 13]
L’hématurie macroscopique, classiquement terminale constitue le signe
clinique le plus fréquent. Dans 20% des cas, des signes d’irritation vésicale
sont type de pollakiurie, d’impériosité ou brûlure urinaire. En absence
Grade I : normale
Grade II : dysplasie modérée
Grade III : dysplasie sévère
Grade IV : cellules carcinomateuses.
M= Métastases à distance
A 6 puis à 12 mois, puis une fois par an pendant 5 ans après la première
résection. En absence de récidive, une surveillance annuelle par
échographie est souhaitable pendant 5ans.
Tumeurs à risque intermédiaire : cystoscopie et cytologie à 3 mois, 6
mois 12 mois puis en cas de normalité une fois par an pendant au moins
15 ans.
Tumeurs à haut risque : cytologie urinaire tous les 3 mois pendant un an
tous les 6 mois la deuxième année, puis une fois par an au moins 15 ans
avec une UIV les 2 ans si la cytologie reste positive.
5.2. Tumeurs vésicales infiltrant le muscle (TVIM) : [38].
Après cystectomie et remplacement de vessie ou dérivation urinaire, le
suivie est axé sur la recherche d’une récidive néoplasique du thorax et
l’évaluation de l’appareil urinaire.
Le suivi repose sur :
L’examen physique avec touchers pelviens, l’Uro-TDM, la radiographie du
thorax, la bactériologie urinaire, la créatininémie. Ces contrôles seront
effectués environ 2 à 3 mois après l’intervention, puis tous les 6 mois
pendant 2ans, puis une fois par an pendant 15 ans. Au bout de 5 ans, une
alternance Uro-TDM échographie urinaire peut être proposée.
Pour les patients ayant une préservation de l’urètre, une surveillance
fibroscopique de celui-ci avec cytologie de lavage doit être réalisée tous les
6 mois pendant 2 ans, puis une fois par an.
La durée de suivi ne peut être précisée en l’état actuel des connaissances.
6. Evolution et pronostic : [49, 17,42]
L’évolution est extrêmement variable suivant le caractère infiltrant ou
superficiel de la tumeur. S’agissant des tumeurs superficielles (Ta, Tis, T1
selon le stade évolutif), leur évolution est dominée par la tendance à la
récidive. En récidivant elles peuvent progresser dans leur degré de
III. RESULTATS
1. Epidémiologie générale :
2. Données sociodémographiques :
=3,59 p=0,31
La tranche d’âge 51-70 était la plus touchée aussi bien chez l’homme que
chez la femme avec respectivement 55,9% et 52,5%.
Les ménagères et les cultivateurs étaient les professions les plus affectées.
3. Données cliniques :
Tableau XI : Répartition des patients en fonction du mode de
recrutement :
Il ressort que 32,4% des patients ont consulté entre le 13ème et le 18ème mois
d’évolution de la maladie.
Délai de
consultation Fréquence Pourcentage Fréquence Pourcentage
p=0,35
Imagerie et endoscopie :
Tableau XX : Répartition des patients selon les examens réalisés:
5. Traitement :
Traitement médical :
Les antalgiques et les antibiotiques étaient les médicaments les plus utilisés
Traitement chirurgical :
6. Suites opératoires :
suites immédiates
Evolution
Tableau XXVIII: Répartition des patients en fonction de l’évolution et
du pronostic 3 mois après l’intervention :
Sur les 55 malades non opérés, 28 sont décédés pendant notre période
d’étude, soit 50,9%.
L’âge moyen de nos malades était de 52,8 ans avec des extrêmes d’âge de
11 et 89 ans. Ces chiffres se rapprochent de ceux de DEMBELE [53] qui
observe un âge moyen de 53 ans. Ces chiffres contrastent avec ceux de
nombreux auteurs dont BELASLA [35] en Algérie avec 62,82 ans. Par
contre d’autres ont trouvé des âges moyens inférieurs à la notre.
AMIROUNE D [19] à Rabat a trouvé comme moyenne d’âge 35 ans.
GUIROU [30] à Bamako observe un âge moyen de 49,29 ans. MALLE [4], à
Bamako a trouvé un âge moyen de 43,6ans.
Sexe :
Nous avons trouvé une prédominance du sexe masculin avec un sexe ratio
de 1,17. THEODORE [52] et DIABATE [6] ont confirmé la prédominance
masculine relevée dans notre série avec un sexe ratio respectif de 1,15 et
2,9.
Par ailleurs, d’autres études locales sur la tumeur de vessie [4, 53] ont
rapporté un sexe ratio en faveur des femmes.
Le taux élevé des hommes serait dû au fait qu’ils associent le tabac aux
autres facteurs de risque communs aux femmes.
Profession :
Notre étude révèle que les ménagères et les cultivateurs étaient les plus
touchés par cette pathologie soit respectivement 43,2% et 24,3%. Ces taux
concordent avec ceux de THEODORE [52] qui a trouvé dans l’ordre 37,68%
et 36,23%; également compatibles avec les taux de GUIROU [30] :36,05%
et 24,05%.
Ethnie :
Les Bambaras étaient l’ethnie la plus représentée dans notre série avec
28,4% suivis des Peulhs 16,2%. THEODORE [52] et DIABATE [6] ont
trouvé les mêmes résultats.
Résidence :
Dans notre étude Bamako venait en premier lieu, suivi de Ségou et Kayes,
avec des taux respectif de 45,9%, 16,2% et 13,5%.
Mous retrouvons la même séquence avec la région du plus long séjour de
nos patients.
THEODORE [52] avait trouvé que 75% de ses patients résidaient à Bamako
suivi de Ségou avec 11,59%. Ces taux élevés dans ces zones pourraient
s’expliquer par la présence des cours d’eau, là où la schistosomiase urinaire
sévit à l’état endémique.
Le faible taux des autres régions s’explique par éloignement (Mopti,
Tombouctou, Gao et Kidal).
Facteur de risque :
Les facteurs de risque les plus retrouvés sont la bilharziose (25,7%) et le
tabac (8,1%). Tous les fumeurs étaient des hommes soit 6 des 40 hommes.
Ces taux sont comparables à ceux de DEMBELE [53] qui a trouvé que
71,7% de ses patients avaient un antécédent de bilharziose urinaire et 16
de ces 21 patients hommes étaient fumeurs. DIABATE [6] pour sa part
trouve que sur ses 29 patients hommes, 18 étaient fumeurs.
La bilharziose prédispose au cancer de la vessie de type carcinome
épidermoïde selon la littérature [9, 29, 31]. Notre étude retrouve le même
constat.
Dans notre série, l’exposition professionnelle est retrouvée chez 02
patients (2,7%) qui sont employés dans une usine Textile.
Mode d’admission :
La plupart de nos malades, soit 70,3% sont venus d’eux même (auto-
référés). Ce taux concorde avec celui de GUIROU [30] 73%, alors que 70%
de la série de MALLE [4] ont été référés par les agents de santé.
Mais notre taux pourrait s’expliquer par le fait que les patients ne
présentaient pas de fiche de référence.
Délai de consultation :
Le délai de consultation dans notre série varie de 1 mois à 5 ans à partir de
la date d’apparition des premiers signes.28, 4% de nos patients ont consulté
dans un délai de 3mois à 6mois alors que 12,2% ont consulté au moins 2
ans après l’apparition des 1ers signes de la maladie. THEODORE [52] a
trouvé que 40,58% de ses patients consultaient dans un délai de 1 à 6 mois
alors que 30,43% consultaient au moins 2 ans après l’apparition des 1ers
signes. Dans la série de GUIROU [30], 32,56% des patients ont consulté
après 2 ans.
Par ailleurs, le niveau d’instruction n’influençait pas le délai de consultation.
On peut donc conclure que c’est l’accentuation des signes cliniques et
l’évolution de la maladie qui amènent les patients à consulter. Alors, ils
consultent en général à un stade avancé de la maladie.
3. Etude clinique :
Motif de consultation :
Dans notre série, l’hématurie a été le maitre symptôme : 60,8% de nos
patients (n=45) ont présenté une hématurie macroscopique. Elle était
totale, initiale ou terminale dans 32,4%, 5,4% et 23% des cas. Ce taux est
similaire aux autres études dont celle de THEODORE [52] qui retrouvait
84,05% ; de DIABATE [6], de MALLE [4] et de DEMBELE [53] qui ont
retrouvé respectivement 100%, 52,3% et 97,8%.
Il est établi depuis longtemps que l’hématurie est un signe clé dans les
tumeurs de l’appareil urinaire notamment la vessie. L’hématurie est
observée chez 85% des patients présentant une tumeur de vessie.
L’importance de l’hématurie est indépendante du stade et du grade tumoral
[11, 33, 55]. Les signes les plus fréquemment associés à cette hématurie
sont la dysurie et la douleur hypogastrique.
Examen clinique :
Inspection :
L’hématurie vue représentait 60,8%, soit le signe clinique le plus évocateur
et même révélateur. GUIROU [30] dans sa série retrouvait 58,14%, et
THEODORE [52] rapportait 84,05% de cas d’hématurie.
Nous avons remarqué que l’amaigrissement vient en 2ème signe dans le
tableau clinique avec un taux de 38,4%. Chiffres qui s’accordent avec ceux
de THEODORE [52] qui rapportent 59,42% de cas de cachexie. DEMBELE
[53], dans sa série, observe que plus de la moitié de ses patients présentait
comme signe visible à l’inspection un amaigrissement (54,3%).
Palpation abdominale et le toucher pelvien :
La masse hypogastrique était retrouvée chez 29,7 % des patients ; 27 de
nos patients avaient un blindage pelvien, soit 36,5% des cas. Dans la série
de GUIROU [30], la masse à l’examen physique (palpation combinée au
toucher pelvien) a été retrouvée dans 33,71% suivie du blindage pelvien
avec 30,23%. THEODORE [52] a trouvé dans sa série que la douleur
représente 79,71% des signes cliniques retrouvés à l’examen.
Le taux élevé de ces signes pourrait s’expliquer par le degré d’infiltration de
la tumeur et de son évolution. Ceci explique le retard qu’accusent nos
patients dans le diagnostic de leur maladie.
Autres signes représentés à l’examen physique :
Masse hypogastrique visible 18 ,9% ;
Œdème des membres inférieurs 18,9% ;
Circulation veineuse collatérale 1,4%.
Ces chiffres s’accordent avec ceux de GUIROU [30].
Imagerie :
Dans le but de poser le diagnostic, nos patients ont bénéficié d’un bilan
comprenant une échographie de l’appareil urinaire, d’une UIV et d’une UCR.
Ainsi l’examen d’imagerie le plus réalisé a été l’échographie abdomino-
pelvienne (n=60) soit 81,1% des cas. L’échographie a permis de poser le
diagnostic chez 51 de nos patients soit 81,70% des cas, chiffre comparable
à celui de GUIROU [30] qui a trouvé 81,70%. DEMBELE [53] a réalisé une
échographie chez 39 patients soit un taux de 84,8%.
Quand l’échographie a été réalisée, elle a révélé une urétérohydronephrose
dans 51,6% des cas. Ce taux était de 38,23% dans la série de GUIROU [30].
L’échographie est operateur-dépendante et suivant la littérature, sa
sensibilité est de 61% à 84% pour les tumeurs de type polypoïde ˃à 5mm
[16].
Une UIV a été réalisée chez 5 patients sur 74 soit 6,8%. Dans tous les cas,
elle a permis d’établir le diagnostic de tumeur de vessie. Ces chiffres sont
superposables à ceux de THEODORE [52] et DIABATE [6] qui ont trouvé
respectivement 82,05% et 75,5% de tumeurs de la vessie évoquées à l’UIV.
Elle a permis de montrer un retentissement sur le haut appareil urinaire
chez 3 malades soit 60% des cas. Une image d’amputation ou lacunaire était
présente dans 80% des cas.
Dans notre série, un seul malade a bénéficié d’une UCR qui a montré une
image d’amputation.
Le faible taux de ces bilans (UIV et UCR) est du au fait qu’ils ne sont pas
systématiquement demandés devant tout cas de tumeur de la vessie.
La cystoscopie réalisée chez 22 patients a permis de poser le diagnostic de
la tumeur vésicale chez 20 malades soit 90,9% des cas. Ce résultat concorde
avec celui de MALLE [4] chez qui 16 patients avaient réalisé la cystoscopie
dont la tumeur vésicale a été vue chez 14 malades et celui de DIABATE [6]
8. Evolution et pronostic :
Suites opératoires immédiates :
Les suites opératoires immédiates ont été favorables dans 68,4%. Il y’a eu 4
cas (21,1%) d’infection de la plaie opératoire. Deux malades sont décédés
de suite des complications post opératoires. GUIROU [30], dans ses suites
opératoires immédiates a enregistré les résultats ci-après :
17 cas (24,30%) de complications à type de suppuration pariétale ;
3 cas (4,30%) fistule vésico-pariétale ;
1 cas (1,40%) de fistule digestive.
Une mortalité à 12,90% (9 cas).
Et les suites opératoires immédiates ont été simples dans 57,10%.
Dans la série de DIABATE [6], Les suites opératoires immédiates sont
favorables dans 76,4%. Un malade est décédé au cours de son
hospitalisation des suites de complications pulmonaire.
Dans notre étude, 47,4% de nos malades ont eu une durée d’hospitalisation
allant de 5 à 10 jours. 2 patients ont fait plus de 20 jours du fait de
l’infection de la plie opératoire. Ce résultat est comparable à celui de
THEODORE [35] qui observe que 51,66% ont une durée d’hospitalisation
de 6 à 11 jours ; 3 de ses malades ont fait plus d’un mois.
Les suites après 3 mois des malades opérés :
Sur les 17 malades restants, 3 ont été revus après leurs sorties dont :
Un à 3 mois pour récidive après une cystectomie partielle ;
Un pour altération de l’état général sur une tumeur stade T4 4 mois
après une résection trans urétrale de vessie ;
Un pour altération de l’état général après une abstention en per
opératoire.
Tous les trois sont décédés au cours de leur réhospitalisation.
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
1. CONCLUSION
Il ressort de notre étude prospective consacrée aux tumeurs de vessie dans
le service d’urologie du CHU du Point G que cette pathologie cancéreuse est
l’une des plus fréquentes au Mali.
Il représente le deuxième cancer urologique après celui de la prostate;
et se révèle plus fréquent chez l'homme que chez la femme.
Le cancer de vessie touche une population relativement jeune, qui joue
un rôle actif dans les pays en développement.
Les facteurs de risque les plus incriminés étaient la bilharziose
associée au tabagisme.
Beaucoup de malades sont vus à un stade tardif ; si bien qu’un bon
examen clinique (interrogatoire et toucher pelvien) épaulé par une bonne
échographie urinaire est parfois suffisant pour en faire le diagnostic.
L’hématurie était le maitre symptôme et le principal motif de
consultation. Le reste du tableau était dominé par la douleur et
l’amaigrissement.
Sur le plan thérapeutique, le traitement médical dans notre contexte s’est
limité au traitement symptomatique de la douleur, la correction de
l’anémie, et par la chimiothérapie. Le traitement chirurgical malgré qu’il
demeure le seul recours n’a été subit que par une faible population dans
notre étude (25,7%).
Sur le plan évolutif, bien que les suites opératoires ont été simples dans
68,4% des cas, la morbidité post opératoire est de l’ordre de 21,1% et
dominée par la suppuration pariétale. La mortalité post opératoire est de
l’ordre de 10,5%.
2. RECOMMANDATIONS :
Nous formulons les recommandations suivantes :
Aux médecins :
Adresser à l’urologue tout patient à risque présentant une hématurie
micro ou macroscopique ;
Ne pas retarder le diagnostic avec la répétition du traitement au
praziquantel en cas d’hématurie récidivante ou résistante à ce
traitement.
Pratiquer systématiquement l’échographie, la cystoscopie et la cytologie
urinaire chez tout patient présentant une hématurie aussi minime
qu’elle soit.
A tous les personnels socio-sanitaires :
Référer tous les cas chroniques ou de rechutes d’hématurie dans les
services spécialisés.
Informer la population sur l’évolution à bas bruit de la pathologie.
Sensibiliser la population sur les dangers encourus par une infection
bilharzienne et les facteurs de risque du cancer de la vessie.
Informer les patients de l’impuissance du traitement traditionnel sur
cette pathologie.
A l'endroit de la population
Nous recommandons:
Une meilleure collaboration avec les agents de santé, pour la
consultation immédiate au moindre symptôme (hématurie, dysurie).
Une sensibilisation des enfants et leurs parents sur les risques de
bilharziose liés aux baignades: comportement à risque, favorable à
l'apparition du cancer.
Eviter la tradithérapie devant toute présence de sang dans les urines.
Aux autorités politico-administratives :
Thèse de Médecine Issaka KAMISSOKO Page 76
Aspects épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques des tumeurs de vessie au service d’urologie du CHU Point G
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FICHE D’ENQUETE
TITRE : Aspects épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques des
tumeurs de vessie au service d’urologie du CHU-Point G
I. Données sociodémographiques
1. Nom :…………………………………….
Prénom :……………………………………………...
2. Sexe : ⁄……. ⁄ Tel :……………………………………………..
Masculin=1 Féminin=2
3. Age :………..ans
4. Profession : ⁄……. ⁄
Cultivateur=1 Eleveur=2 Pêcheur=3 Employé d’usine=4
Teinturier=5 Ménagère=6 Fonctionnaire=7 Elève/Etudiant=8
Autre=99
5. Ethnie : ⁄……. ⁄
Bambara=1 Malinké=2 Peulh=3 Bozo=4 Sonrai=5 Soninké=6
Bobo=7 Dogon=8 Kassonké=9 Autre=99
6. Région du plus long séjour dans l’enfance : ⁄……. ⁄
Bamako=1 Kayes=2 Koulikoro=3 Sikasso=4 Ségou=5
Mopti=6 Tombouctou=7 Gao=8 Kidal=9 Autre=99
7. Adresse actuelle ⁄……. ⁄
Bamako =1 Kayes=2 Koulikoro=3 Sikasso=4 Ségou=5 Mopti=6
Tombouctou=7 Gao=8 Kidal=9 Autre=10
8. Situation matrimoniale : ⁄……. ⁄
Marié(e)=1 Célibataire=2 Divorcé(e)= 3 veuf (ve)=4
9. Niveau d’instruction : ⁄……. ⁄
Primaire=1 Secondaire=2 Universitaire=3 Ecole coranique=4
Analphabète=5
II. Données cliniques :
A. Mode de recrutement : ⁄……. ⁄
Consultation=1 Référé=2 Urgence= 3 Découverte fortuite=4
autre=5
B. Motif de consultation :
Hématurie⁄…….⁄-Douleur hypogastrique⁄…….⁄-Masse
hypogastrique⁄…….⁄ Dysurie⁄…….⁄-Pollakiurie⁄…….⁄-Brulure
Thèse de Médecine Issaka KAMISSOKO Page 84
Aspects épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques des tumeurs de vessie au service d’urologie du CHU Point G
mictionnelle⁄…….⁄-Impériosité mictionnelle⁄…….⁄-Incontinence
d’urine⁄…….⁄-Douleur lombaire⁄…….⁄-Altération de l’état général ⁄…….
⁄ - Autre ⁄……. ⁄
C. Temps d’évolution des signes: ⁄……. ⁄
(1-3) mois=1 - (3-6) mois=2 - (6-12) mois=3 (12-18) mois=4 (18-
24) mois=5
D. Antécédents :
Antécédents médicaux : ⁄……. ⁄
HTA=1 Diabète=2 SIDA= 3 UGD=4 Autre=5
Oui=1 Non=2
Antécédents urologiques :
Si Oui : ⁄……. ⁄
Traitement médical=1 Traitement traditionnel=2
Habitude de vie : Tabac ⁄……. ⁄ Thé= ⁄……. ⁄ Café ⁄……. ⁄ Cola ⁄……. ⁄
Alcool ⁄……. ⁄
E. Examens cliniques :
1. Signes généraux :
Etat général : ⁄……. ⁄
Bon=1 Passable=2 Altéré=3
Conjonctives : ⁄……. ⁄
2. Examens physiques :
Inspection : Masse hypogastrique=1 ⁄……. ⁄ Hématurie=2 ⁄……. ⁄
CVC=3 ⁄……. ⁄ OMI=4 ⁄……. ⁄ Normale=5 ⁄……. ⁄
Urétéro-hydronéphrose : ⁄……. ⁄
Localisation : ⁄……. ⁄
Image : ⁄……. ⁄
Urétéro-hydronéphrose : ⁄……. ⁄
5. Bilan d’extension :
Résultat :…………………………………………………………………………………………………
……….……………………………………………………………………………………………………
Résultat :.…………………………………………………………………………………………………
……………………………..…………………………………………………………………………………
Résultat :…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………..
IV. Traitement :
1. Traitement médical :
a. Traitement symptomatique : ⁄……. ⁄
Antalgique=1 Antibiotique=2 Transfusion=3 Irrigation=4
b. Chimiothérapie : ⁄……. ⁄ Oui=1 Non=2
Protocole :
c. Radiothérapie : ⁄……. ⁄ Oui=1 Non=2
Protocole :
2. Traitement chirurgical
a. Chirurgie conservatrice : ⁄……. ⁄
Résection endoscopique=1 Cystectomie partielle=2
b. Chirurgie radicale : ⁄……. ⁄ Oui=1 Non=2
Type :………………………………………………………………………………………………………
………….
c. Lymphadenomectomie : ⁄……. ⁄
Gauche=1 Droite=2 Bilatérale=3
d. Dérivation urinaire : ⁄……. ⁄ Oui=1 Non=2
Type :………………………………………………………………………………………………………
………….
Résultat :…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………
Résultat :…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………
FICHE SIGNALETIQUE
Nom : KAMISSOKO
Prénom : Issaka
Titre de la thèse : Aspects épidémiologiques, cliniques et
thérapeutiques des tumeurs de vessie au service d’urologie du CHU-
Point G.
Année universitaire : 2014-2015
Ville de soutenance : Bamako
Lieu de dépôt : Bibliothèque de la FMOS
Pays : Mali
Secteur d’intérêt : urologie.
Résumé : Notre étude avait pour but d’étudier les Aspects
épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques des tumeurs de vessie
au service d’urologie du CHU-Point G. C’est une étude prospective
répertoriant 74 cas de tumeurs sur une période de 12 mois (Janvier 2014-
Décembre 2014).
Les tumeurs de la vessie sont une pathologie fréquente représentant
10,62% de l’ensemble des malades hospitalisés, et occupant le 2ème rang
des tumeurs en urologie après l’hypertrophie bénigne de la prostate et
surviennent en moyenne à 52,8 ans, avec des extrêmes de11 et 89 ans.
Le sexe masculin est prédominant avec un sex-ratio de 1,17. La bilharziose
urinaire, considérée comme facteur prédisposant, a été retrouvée dans
25,7% des cas chez nos malades comme antécédent.
Le diagnostic est évoqué par l’anamnèse et le toucher pelvien, mais
confirmé par les examens complémentaires (cystoscopie, échographie, UIV,
UCR).
Admis à l’intérieur des maisons, mes yeux ne verront pas ce que s’y passe
ma langue taira les secrets qui me seront confiés et mon état ne servira pas
à compromettre les mœurs, ni à favoriser le crime.
Que les hommes m’accordent leur estime si je suis fidèle à mes promesses.