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République Algérienne Démocratique et Populaire.

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE


SCIENTIFIQUE

UNIVERSITE SAAD DAHLAB -BLIDA 1-

FACULTE DES SCIENCES DE LA NATURE ET DE VIE.

DEPARTEMENT DE BIOTECHNOLOGIE.

Projet de fin d’étude en vue de l’obtention

de diplôme de MASTER

en Biotechnologie.

Spécialité : biotechnologie de l’alimentation et amélioration des performances


animales.

Valeur Nutritive pour les ruminants de


L’ARMOISE BLANCHE. (Artemisia Herba Alba
Asso).

Présenter par : BOUSSAHLA MERIEM.

Devant le jury composé de :

M r. BENCHERCHALI. M M.A.A., U.S.D.B. Président du jury

M r. HOUMANI. M Professeur, U.S.D.B. Promoteur.

M m. OUAKLI. M.A.A., U.S.D.B. Examinatrice.

Mr. MEHANNI. R M.A.A., U.S.D.B. Examinateur.

ANNEE UNIVERSITAIRE 2013/2014.


RESUME :

La part importante de l’alimentation des herbivores provient essentiellement


des espèces annuelles spontanées des pâturages naturels, des jachères ainsi que
des résidus de cultures. Le présent travail à pour objectif de déterminer la
composition chimique, la valeur nutritive ainsi que le rendement en HE de l’armoise
blanche (Artemisia herba alba) qui est une plante fourragère et médicinale récoltée a
Djelfa en fonction des dates de récolte ; 08/04/2014 - 10/05/2014 - 08/06/2014.

L’évolution de la composition chimique du fourrage étudie est différente au


cours des 3 dates de récolte. En effet les teneurs les plus élevées sont de 56,03%
pour la MS au cours de la 1ère récolte, et de 34,32%, 14,15%, et 93% de MS pour la
CB, MAT et la MO respectivement au cours de la 3ème récolte.

Les valeurs énergétiques et azotées sont intéressantes. Cependant elles sont


plus élevées au cours de la 2ème récolte avec ; 0,79 UFL et 0,69 UFV (par les
équations de Chibani (2010)), et 0,81 UFL et 0,74 UFV (par les équations de l’INRA
(2007)). En autre elles sont de 41,99 g/kg de MS PDIA, 98,2 g/kg de MS PDIN et de
93,31 g/kg de MS de PDIE au cours de la 2 ème date de récolte.

En autre, cette plante présente des teneurs énergétique importante de


4535,86 Kcal /kg de MS pour l’EB au niveau de la 1ère récolte, 2871,82 Kcal /kg de
MS pour l’ED au niveau de la 2ème récolte et de 2344,70 Kcal /kg de MS pour l’EM au
niveau de la 2ème récolte.

Les rendements en huile essentielle de l’armoise blanche récoltée en Avril,


Mais et Juin (2014), sont de 0,51, 0,80 et 1,14% respectivement.

Mots Clés : Artemisia herba alba, composition chimique, valeur nutritive, huile
essentielle, valeurs énergétiques et azotées, Djelfa.
Abstract

Nutritional value for ruminants of wormwood (Artemisia herba alba Asso).

The diet of herbivores in Algeria mainly from wild species of pastures and
rangelands, fllow land, grassland and crop residues.

The present work aims to determine the chemical composition, nutritional value
and yield essential oils of wormwood (Artemisia herba alba).

Clumps of wormwood were harvested a Djelfa by 3 harvest dates. These dates


are 08/04/2015; 10/05/2014 and 08/06/2014.

The chemical composition of wormwood evolves during 3 harvest dates. The


crude fiber content varies from 32.61% of MS at the first harvest to 34.32% in
the third harvest. The crude protein content varies from 10.15 to 14.15% MS
from the first to the third harvest.

The energy values are higher in the 2nd crop with 0.79 UFL; 0.69 UFV et 0.81
UFL et 0.74 UFV per Kg DM according to the equations of calculations.

Nitrogen values for PDIA 41.99 g/Kg DM; PDIN 98.2g/Kg DM and PDIE 93.31
g/Kg DM in the second harvest date.

The yields of essential oils of wormwood are 0.51% in April; 0.80% in May and
1.14% in June of 2014.

Keywords; Artemisia herba alba, chemical composition, nutritional value,


essential oil, energy and nitrogen values, Djelfa.
LISTE DES ABREVIATION

% : Pourcentage.

°C: dégrée cilcus.


AGV: Acids Gras Volatiles.
AOAC : Association of Official Analytical Chemists.
Ca: calcium.
CB: cellulose brute.
CBo : teneur en CB en g/Kg de MO.
cm : centimètre.
dE: digestibilité de l’énergie.
dMO: digestibilité de la matière organique.
DPAT : Direction de la Planification et de l’Aménagement du Territoire.
dr: dégradabilité réelle.
DT: dégradabilité théorique.
EB: énergie brute.
ED: énergie digestible.
EM: énergie métabolisable.
EN : Energie nette

ENEV : Energie nette pour l’entretien et la viande

ENL : Energie nette pour le lait

F/T: rapport feuilles / tiges.


F: feuilles.
Fig: figure.
g: gramme.
H: heur
H2SO4: l’acide sulfurique
ha : hectare.
HE: huile essentielle.
INRA : Institut National de la Recherche Agronomique de.

K: potassium
Kcal: kilocalorie
Kf : rendement de l’énergie métabolisable en énergie nette utilisée pour la production de
viande.
Kg: kilogramme.
Kl : rendement de l’énergie métabolisable en énergie nette utilisée pour la production de lait.
Km : kilomètre.
Km : rendement de l’énergie métabolisable en énergie nette utilisée pour l’entretien.
Km² : kilomètre carrée.
Kmf : rendement de l’énergie métabolisable en énergie nette utilisée pour l’entretien et la
production de viande.

MADR : Ministère de l’agriculture et du développement rural.

MAT : matières azotées totales.

MATo : teneur en MAT en g/Kg de MO.


Mg: magnésium.
ml: millilitre.
MM: matière minérale.
MO: matière organique.
MOD : matière organique digestible.
MOF: matière organique fermentescible.
MS : matière sèche.
N : azote

NA : niveau alimentaire.
Na: sodium.
O.N.M : Office National de la Météorologie.
P: phosphore.
P0.75: poids métabolique.
PANDI : protéines alimentaires non digestibles dans l’intestin.
PDIA: protéines digestibles dans l’intestin d’origine alimentaire.
PDIE: protéines digestible dans l’intestin grâce à l’énergie disponible.
PDIM : Protéines digestibles dans l’intestin d’origine microbienne

PDIME : protéines digestibles dans l’intestin d’origine microbienne, limitées par l’énergie
fermentescible.

PDIMN : protéines digestibles dans l’intestin d’origine microbienne, limitées par l’azote
dégradable.

PDIN: protéines digestibles dans l’intestin grâce à l’azote disponible.


q : concentration en EM de l’aliment.
R : rendement en huile essentielle.
SPIR : spectrophotométrie par infrarouge.
T: tige.
UF : unité fourragère.
UFL : unité fourragère lait.
UFV : unité fourragère viande.
VHE : volume de l’huile essentielle.
LISTE DES FIGURES :

Figure 1 : Artemisia herba alba dans son milieu naturel (Asso, 1979). (A) Fleurs, (B)
feuilles……………………………………………………..…………………….……..…12

Figure 02 : Variation des moyennes mensuelles des précipitations du milieu d’étude


(W. Djelfa)………………………………………………………………………….........25
Figure 4 : Courbes des températures mensuelles Minimales, Maximales et
Moyennes………………………………………………………………………………..26
Figure 5 : Montage d’hydro-distillation modèle Clevenger...……………………....39
Figure 6 : Variation de la teneur en matière sèche de l’armoise blanche en fonction
des dates de récolte………………………………………….........…………..………43
Figure 7 : Variation de la teneur en Matière Organique de l’armoise blanche en
fonction des dates de récolte………………………………...………………….…....44

Figure 8 : Variation de la teneur en Matières Minérales de L’armoise blanche en


fonction des dates de récolte……………………………………………………..….45
Figure 9 : Variation de la teneur en Cellulose Brute de l’armoise blanche en fonction
des dates de récolte………………………………………………….........………...47
Figure 10 : Variation de la teneur en matières azotées totales de l’armoise blanche
en fonction des dates de récolte……………………………………..........……….48

Figure 11 : Variation de la teneur en Energie Brute de l’armoise blanche en fonction


des dates de récolte…………………………………………………...........……….50
Figure 12 : Variations de la teneur en Energie Digestible de l’armoise blanche en
fonction des dates de récolte………………………………………..……………....51
Figure 13 : Variations de la teneur en énergie métabolisable de l’armoise blanche en
fonction des dates de récolte……………………………………….................……52
Figure 14 : Variations de la Digestibilité de la Matière Organique de l’armoise blanche
en fonction des dates de récolte…………………………………………...............53
Figure 15 : Variation de la valeur énergétique de l’armoise blanche en fonction des
dates de récolte (UFL = Inra, 2007 et UFL* = Chibani et al., 2010)……......……55

Figure 16 : Variation des valeurs énergétique en fonction des récoltes (UFV = Inra,
2007 et UFV* = Chibani et al, 2010)……………………………………….....……..56
Figure 17 : Variation des PDIA de l’armoise blanche en fonction des dates de
récoltes……………………………………………………………………………………..58
Figure 18 : Variation des PDIN de l’armoise blanche en fonction des dates de
récoltes……………………………………………………………………………………..59
Figure 19 : Variations des PDIE de l’armoise blanche en fonction des dates de
récolte………………………………………………………………………………………60
Figure 20 : Variation du rendement en huiles essentielles de l’armoise blanche en
fonction des dates de récolte………………………………………………........……….61
LISTE DES TABLEAUX :
Tableau 1 : Comparaison d’une légumineuse et d’une graminée………...……..….1
Tableau 2 : Composition chimique de quelques espèces fourragères….....……….2
Tableau 3 : Variation de la composition chimique avec l’âge du dactyle en
vert…………………………………………………………………....……………………2
Tableau 4 : Teneurs en cellulose brute, matières azotées totales et matières
minérales des tiges et des feuilles de légumineuses spontanées au stade
floraison…………………………………………………………………………………...3
Tableau 5 : Répartition des précipitations moyennes mensuelles (en mm) de 1978 à
2007……………………………………………………………………...….....………..24
Tableau 6 : Températures maximales, minimales et moyennes de 1978 à
2007………………………………………………………………………….…………..25
Tableau 7 : Nombre moyen de jours de gelées par mois……………………….….26
Tableau 8 : Vitesse moyenne du vent suivant les mois de l’année…………….....27
Tableau 9 : Nombre moyen de jours de neige par mois…………………………....27
Tableau 11 : Rapport Feuille/Tiges de l’armoise blanche pour chaque date de
récolte………………………………………………………………………………….....41
Tableau 11 : Composition chimique et teneurs en énergie de Artemisia herba alba
selon la date de récolte……………………………………………………….…......…48

Tableau 12 : Digestibilités et dégradabilité………………………………….….…….53

Tableau 13 : Valeurs énergétiques et azotées…………………………………….…56


Dédicaces
Avec les sentiments de la plus profonde humilité, je dédie ce
modeste travail ;
A celle qui a sacrifie jeunesse et joie de vie pour nous élever et
éduquer, symbole d’amour et d’affection, celle qui ma toujours
encouragée. Ma bien aimée très chère et formidable mère. Que dieu la
garde pour moi.
A mes très chères sœurs : FATIMA ZAHRA, NAIMA, NAWEL
et HADJER (tata jojo).
A mes frères : MOUHAMED, AHMED et NACER.
A mes chers amis qui m’ont toujours soutenu, SELMA, WAFA,
IMEN, SALEM (HAZEM), ainsi que mon adorable FOUFOU
(FOUAD), que dieux les protèges.

A tous les professeurs de zootechnie ainsi qu’aux étudiants de la


promo de MASTER (2013_2014).
Remerciement :

Tout d’abord je remercie DIEU tout puissant qui ma aidé dans le chemin
de la réussite et qui ma donné de la fois et du courage pour accomplir ce
travail.
Au terme de ce modeste travail, qu’il me soit permis d’exprimer mes plus
vifs remerciements à tous ceux qui ont contribuer de près ou de loin,
directement ou indirectement à la réalisation de ce modeste travail.
Je remercie particulièrement ma mère pour la confiance et la
disponibilité qu’elle ma accordée au cours de la réalisation de ce travail.

Je remercie mon promoteur, Mr HOUMANI MOUHAMED. Professeur a


l’Université de BLIDA -1-, pour sa patience, ses conseils, ses orientations, son
aide scientifique, ainsi que pour ses efforts pour mener à bien ce travail.

Mes remerciements vont à monsieur BENCHERCHALI MOUHAMED,


pour m'avoir fait l'honneur de présider mon jury ; qu’il trouve, dans ces
quelques lignes, le signe de mes reconnaissances et gratitude ainsi que mon
profond respect.

Mes remerciements s’adressent également à Mme OUAKLI .et Monsieur.


MEHANNI. R, pour avoir accepté d’examiner ce travail, qu’ils trouvent ici ma
profonde reconnaissance.

Je tiens à remercie Mm HOUMANI Z. pour sont accueil chaleureux au


niveau du « Laboratoire de Recherche des Plantes Médicinales et Aromatiques »

Je remercie également tous les responsables de l’HCDS, grâce aux aides


qu’ils mon accorder lors des prélèvements, particulièrement Mr BENHADI
Mustafa.

A tous ceux et celles qui ont participé de prés ou de loin à l'élaboration de


ce travail, qu'ils trouvent ici ma haute considération.
SOMMAIRE

INTRODUCTION

PARTIE BIBLIOGRAPHIQUE.

I. VALEUR ALIMENTAIRE DES FOURRAGES, FACTEURS DE VARIATION ET

METHODES DE MESURE:……………………………………………………………… 1

II. PRESENTATION DE L’ARMOISE BLANCHE :…………………………………... 10

III. LES HUILES ESSENTIELLES :…………………………………………………….. 19

PARTIE EXPERIMENTALE.
MATERIELS ET METHODES :

I. Présentation de la zone d’étude :………………………………………………….. 23

II. Matériel et méthodes :……………………………………………………………….. 32

III. Techniques d’analyses :……………………………………………………………. 32

IV. Calculs de la valeur nutritive (Inra, 2007)………………………………………. 36

V. Technique d’extraction de l’huile essentielle :……………………………….… 39

VI. Analyses statistiques………………………………………………………………. 41

RESULTATS ET DISCUSSION :

I. Composition chimique :……………………………………………………………... 42

II. Teneurs en énergies :……………………………………………………………….. 50

III. Digestibilité et Dégradabilité :…………………………………………………..… 52

IV. Valeurs énergétiques et azotées de l’armoise blanche :…………………….. 55

V. Rendement en huile essentielle :……………………………………………….... 61

Conclusion.

Références bibliographique.
TABLE DE MATIERES :

I. Valeur alimentaire des fourrages, facteurs de variation et méthodes de


mesure:………………………………………………………………………………………1
1.1/ Définition de la valeur alimentaire :………………………………………………..1
1.2/ Facteurs de variation de la valeur alimentaire :…............................................1
1.2.1/ Caractéristiques du fourrage :……………………………………….....1
1.2.2/ Caractéristiques de l’animal et quantités volontairement
ingérées :…………………………………………………………………………………….4
1.3/ Méthodes de mesure de la valeur alimentaire des fourrages :…………….....6
1.3.1/ Méthodes chimiques :………………………………………………….....6
1.3.2/ Méthode physique :…………………………………………………….....6
1.3.3/ Méthode enzymatique :………………………………………………..….7
1.3.4/ Méthode de spectrophotométrie :………………………………………7
1.3.5/ Méthode de production de gaz : ………………………………………..8
1.3.6/ Méthodes microbiologique :……………………………………………..8
1.3.6.1/ Méthodes directe :……………………………………………...…8
1.3.6.2/ Méthodes indirecte :……………………………………………...8

II. Présentation de l’armoise blanche :………………………………………………..10


2.1/ Généralités :……………………………………………………………………….….10

2.2/ Répartition géographique de l’armoise blanche :……………………………..10

2.3/ Classification botanique :…………………………………………………..………11

2.4/ Description morphologique de l’espèce :………………………..…………….12


2.5/ CARACTERISTIQUES CHIMIQUES :…………………………………………..….14

2.5.1/ Les Terpènes :…………………………………………………………….14

2.5.2/ Les flavonoïdes …………………………………………………….…….15

2.6/ INTERETS D’ARTEMISIA HERBA ALBA :.…………………………………..…..16

2.6.1/ Intérêts thérapeutique:…………………………………………………..16

2.6.2/ Intérêt pastoral :….……………………………………………………….17


2.6.3/ Intérêt écologique :………………………………………………..……..17

2.6.4/ Intérêt alimentaire : ………………………………………………….....18

III. Les huiles essentielles :…………………………………………………………….19

3.1/ Généralités :…………………………………………………………………………19

3.2/ Définition :…………………………………………………………………………....20

3.3/ Procéder d’extraction des huiles essentielles :………………..……………...20

3.3.1/ Hydro-diffusion :…………………………………………………………20

3.3.2/ L’expression à froid :……………………………………………………21

3.3.3/ Extraction par CO2 super critique :………………………..…..……..21

3.3.4/ Extraction par les corps gras :………………………………………...21

3.3.5/ Distillation à vapeur saturée :……………………………………….....22

3.3.6/ L’entrainement a la vapeur d’eau :…...............................................22

3.3.7/ Hydro-distillation :………………………………………………………..22

PARTIE EXPERIMENTALE.
MATERIELS ET METHODES :
Objectif expérimental :.....................................................................................…...23

I. Présentation de la zone d’étude :…………………………………………………....23


1.1/ Le territoire :……………………………………………………………..…...23
1.2/ Le relief :…………………………………………………………………..…..23
1.2.1/ Zone plane du Nord (650 - 850 m d’altitude) :………..……..23
1.2.2/ Zone des dépressions des Chotts (750 - 850 m
d’altitude) :…………………………………………………………………………………23
1.2.3/ Zone de la dépression des Ouled Nail (1200 - 1600 m
d’altitude) :…………………………………………………………………………………24
1.2.4/ Zone de plateau pré-désertique ou plateau saharien :……24
1.3/ Le climat :……………………………………………………………………..24
1.3.1/ Les précipitations :……………………………………………....24
1.3.1.1/ Les variations annuelles :……………………………..24
1.3.1.2/ Les variations interannuelles :……………………….25
1.3.2/ La température : ………………………………………………...26
1.3.3/ Les gelées :…………………………………………………….…27
1.3.4/ Les vents :………………………………………………………...27
1.3.5/ La neige :………………………………………………………….28
1.4/ La géologie :……………………………………………………………….…28
1.5/ Sols :…………………………………………………………………………...28
1.5.1/ Sols squelettiques :……………………………………………...28
1.5.2/ Sols d’accumulations calcaires et
gypseuses :………………………………………………………………………...28
1.5.3/ Sols salés :………………………………………………………...29
1.5.4/ Sols à vocation agricole :…………………………….…………29
1.6/ L’hydraulique :………………………………………………………………..29
1.6.1/ La ressource en eau superficielle :……………………………29
1.6.2/ La ressource en eaux souterraines :………………………….29
1.7/ La végétation :………………………………………………………………..30
1.7.1/ Les forêts :…………………………………………………………30
1.7.2/ Les reboisements :……………………………………………….30
1.7.3/ Les formations steppiques :……………………………………30
1.7.4/ Les cultures et les jachérés :………………………….……….30
1.8/ La production animale :……………………………………………….……30
1.9/ La population :………………………………………………………………..31

II. Matériel et méthodes :………………………………………………………………...32

2.1/ Matériel végétal :…………………………………………………….……….32

2.2/ Prélèvement :………………………………………………………………....32

III. Techniques d’analyses :……………………………………………………………..32

3.1/ Préparations des échantillons :………………………………………...…32

3.2/ Rapport Feuilles/tiges :……………………………………………………..33

3.3/ Méthodes d’analyses chimiques :….……………………………...……..33


3.3.1/ Détermination de la matière sèche
(MS) :……………………………………………………………………………..............…33

3.3.2/ Détermination des matières minérales (MM) :……………….33

3.3.3/ Détermination de la matière organique (MO) :……………….34

3.3.4/ Détermination de la cellulose brute (CB) :……………………34

3.3.5/ Détermination des matières azotées totales


(MAT) :……………………………………………………………………………………....35

IV. Calculs de la valeur nutritive (Inra, 2007) :……………………………………….36

4.1/ Equations de prévision de la valeur énergétique……………………...36

4.2/ Equation de prévision de la digestibilité de la MO


(dMO)………………………………………………………………………………………..37

4.3/ Equation de prévision de la digestibilité de l’énergie (dE) :………….37

4.4/ Calculs des valeurs énergétiques :……………………………………….37

4.5/ Equation de prévision de la dégradabilité théorique des MAT de


l’aliment dans le rumen (DT) :…………………………………………………………..37

4.6/ Equation de prévision de la digestibilité réelle des acides aminés


alimentaires dans l’intestin grêle (dr)……………………………………………...….37

4.7/ Calculs des valeurs azotées (g / kg de MS)……………………………..38

V. Technique d’extraction de l’huile essentielle :……………………………...……39

VI. Analyses statistiques……………………………………………………………..….41

Résultats et discussion :…………………………………………………………..…….42

Rapport Feuilles/Tiges :………………………………………………………………….42

I. Composition chimique :……………………………………………………………….42

1.1/ Teneurs en matière sèche (MS) :…………………………………….……42

1.2/ Teneurs en matière organique (MO) :…………………………………….44

1.3/ Teneurs en matière minérale (MM) :……………………………..……….45

1.4/ Teneurs en cellulose brute (CB) :……………………………..…………..46

1.5/ Teneurs en Matières Azotées Totales (MAT) :………………….………48


II. Teneurs en énergies :………………………………………………………………....50

2.1/ L’énergie brute (EB) :…………………………………………..……………50

2.2/ L’énergie digestible (ED):…………………………………………………..50

2.3/ L’énergie métabolisable (EM) :……………………………………….……51

III. Digestibilité et Dégradabilité :………………………………………………………52

3.1/ Digestibilité de la matière organique (dMO) :…………………………...52

3.2/ Digestibilités de l’énergie (dE) :…………………………………………...54


3.3/ Digestibilité réelle des acides aminés dans l’intestin grêle (dr) et
dégradabilité théorique des MAT dans le rumen (DT) :……………………….54
IV. Valeurs énergétiques et azotées de l’armoise blanche :………………...…….55

4.1/ Valeurs énergétiques :……………………………………………………..55

4.2/ Valeur azotée :………………………………………………………………58

4.2.1/ Protéines digestible dans l’intestin grêle d’origine


alimentaire (PDIA) :……………………………………………………………………….58

4.2.2/ Protéines digestibles dans l’intestin grâce à l’azote


disponible (PDIN) :………………………………………………………………………..58

4.2.3/ Protéines digestibles dans l’intestin grâce à l’énergie


disponible (PDIE) :…………………………………………..…………………………....59

V. Rendement en huile essentielle :…………………………………...………………61

Conclusion.

Références bibliographique.
INTRODUCTION :

Selon GREEDAL (2005), les fourrages cultivés en Algérie contribuent


faiblement à l’alimentation des herbivores comparés aux plantes fourragères
sponténées.

Les steppes sont caractérisées par des communautés végétales sous arbres
où dominant les graminées, les plantes herbacées et de petits buissons (LUTTEGE
et al., 2002). Les steppes du Nord d’Afrique couvrent plus de 63 millions hectares,
d’une végétation basse et clairsemée (AIDOUD et al., 2006), duquel une importante
partie se situe en Algérie où elle a une très grande importance économique déroulent
de ca vocation pastorale et de sa richesse potentielle en espèces médicinales
(DJEBAILI et al, 1989).

D’après NEDJRAOUI (2002), nos steppes sont dominées par 4 grands types
de formations végétales ; steppes a graminées a base d’Alfa, steppe a Sparte,
steppes a Remt, et les steppes chamaephytiques ces derniers qui sont dominées par
des arbrisseaux dont la taille ne dépasse généralement 50 cm (LE HOUEROU.,
1995) dont on peut cité l’Artemisia herba alba.

Cette espèce est l’une des plantes médicinales les plus utilisées par la
population contre plusieurs maladies telle que ; la grippe, les nausées, l’animée
(YASHPHE., 1987), le rhumatisme, l’obésité, les troubles digestifs et respératoire
(OULD EL HADJ et al., 2003). En outre, LE HOUEROU (1995)., HOUMANI et al
(2004)., AYAD (2006)., la considère comme une espèce fourragère de valeur
pastorale reconnue, intéressante et recherché par le bétail.

Pour cela, l’armoise blanche à fait l’objet de plusieurs études à travers le


monde, d’une part sur la détermination de la composition chimique et du rendement
de son huiles essentielles en vue de son effécacitée en tant qu’une plante médicinale
(MIGHRI et al., 2009. GHANMI et al., 2010. ZOUARI et al., 2010). Et d’autre part sur
la détermination de sa composition chimique et sa valeur nutritive vue de son intérêt
pastorale (HOUMANI et SKOULA., 2006. FERCHICHI., 2002…), écologique (BEN
SALEM et al., 2006. BOUKRICH et al., 2006…), et alimentaire (BEN DJILALI.,
1984…).
Cependant, en Algérie ont continues à importer des quantités importantes en
protéines sous forme de viande congelée, lait en poudre et autres produits pour
subvenir aux besoins de la population. Le problème majeur de cette situation se
résume en 3 points essentielles :

-manque de ressources alimentaires.

-mal conduite alimentaire.

-valeurs nutritives des fourrages inconnues.

Dans ce contexte nous nous somme intéresser de déterminer la composition


chimique de l’armoise blanche sa valeur nutritive ainsi que son rendement en HE.

Dans le cadre de cette approche, la présentation de ce travail est organisée en 2


parties :

-Partie Bibliographique : consacrée a donnée quelques connaissances sous


forme de généralités sur la plante étudie (armoise blanche), et sur les
méthodes d’évaluation de la valeur nutritive ainsi qu’une vue générale sur les
huiles essentielles et leurs procédées d’extractions.

-Partie Expérimentale : présente les matériels et les techniques utilisées pour


la réalisation de cette étude, en suite discutés les résultats obtenues dans ce
travail.
PARTIE BIBLIOGRAPHIQUE VALEUR NUTRITIVE DES FOURRAGES,
FACTEURS DE VARIATION ET METHODES DE MESURE.

I. VALEUR ALIMENTAIRE DES FOURRAGES, FACTEURS DE


VARIATION ET METHODES DE MESURE:
1.1/ Définition de la valeur alimentaire :
La valeur alimentaire d’un fourrage recouvre deux notions complémentaires :
la valeur nutritive et l’ingestibilité (DEMARQUILLY, 1988). La valeur nutritive
représente la concentration en éléments nutritifs (azote, énergie, minéraux et
vitamines) du fourrage. L’ingestibilité représente la quantité volontairement ingérée
par l’animal.
1.2/ Facteurs de variation de la valeur alimentaire :
La valeur alimentaire varie avec les caractéristiques du fourrage et les
caractéristiques de l’animal (ANDRIEU et BAUMONT, 2000).
1.2.1/ Caractéristiques du fourrage :
Il s’agit des facteurs botaniques (famille, espèce et variété, âge et stade de
développement), aux conditions agronomiques (sol, climat, fertilisation) et aux
procédés de conservation..
- La famille botanique : les fourrages ont des valeurs alimentaires différentes
selon la famille à laquelle ils appartiennent. Les légumineuses sont riches en azote,
en calcium et magnésium et pauvres en sodium alors que les graminées sont riches
en énergie et pauvres en azote et en calcium mais plus riches en phosphore
(Tableau 1).
Tableau 1 : Comparaison d’une légumineuse et d’une graminée.
MS Constituants organiques et cendres (% de MS)
Espèces
(%) MO CB MAT MM
Medicago hispida 14,78 90,3 16,9 24,4 6,7
Avena sterilis 21,79 92,0 27,8 11,7 7,9
Eléments minéraux (g/kg de MS)
Ca P Mg K Na
Luzerne 1,13 0,3 0,27 3,17 0,38
Fétuque élevée 0,92 3,5 0,13 1,15 1,04
MO : matière organique, CB : cellulose brute ; MAT : matières azotées totales ; MM :
matières minérales ; Ca : calcium ; P : phosphore ; Mg : magnésium ; Na : sodium ;
K : potassium. Sources : CIHEAM (1990), l’Inra (2007).

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PARTIE BIBLIOGRAPHIQUE VALEUR NUTRITIVE DES FOURRAGES,
FACTEURS DE VARIATION ET METHODES DE MESURE.

- L’espèce et la variété : A l’intérieur d’une même famille, il existe des


différences dans la composition chimique entre les espèces et entre les variétés
d’une même espèce. A stade ou âge équivalent, un trèfle blanc renferme plus de
matières azotées totales qu’une luzerne. Une luzerne renferme plus de matières
azotées totales que le sainfoin. Le trèfle violet, à moins de matières azotées totales
que le trèfle blanc. La luzerne est plus riche en calcium et en phosphore que le trèfle
blanc. Le trèfle blanc et le trèfle violet ont des teneurs identiques en calcium et en
phosphore. La vesce a plus de matières azotées totales et de phosphore et moins de
calcium que la luzerne (Tableau 2). (INRA 2007).
Tableau 2 : Composition chimique de quelques espèces fourragères

Espèces g/kg de MS
Plantes entières en début floraison MAT P Ca
Trèfle violet 168 2,3 12,7
Trèfle blanc 229 2,3 12,7
Luzerne 178 2 ,7 16 ,1
Sainfoin 143 2,7 9,3
Vesce 242 3,4 12,2
MAT : matières azotées totales ; P : phosphore ; Ca : calcium
Source : l’Inra (2007)

-Age et stade de développement : la composition chimique d’un fourrage


est modifiée au cours de l’âge. Les modifications affectent surtout les teneurs en
matières azotées totales et en cellulose brute (Tableau 3). (INRA 2007).
Tableau 3 : Variation de la composition chimique avec l’âge du dactyle en
vert.

Dactyle en vert g/kg de MS dMO


MAT CB ADF (%)
Repousses feuilles de 165 272 309 71
4 semaines
Repousses feuilles de 168 290 315 69
5 semaines
Repousses feuilles de 158 298 317 69
6 semaines
Repousses feuilles de 145 303 324 67
7 semaines
MAT : matières azotées totales ; CB : cellulose brute ; ADF : Acide détergent fibre ; dMO :
digestibilité de la matière organique.
Source : l’Inra (2007)

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FACTEURS DE VARIATION ET METHODES DE MESURE.

Avec l’âge, les plantes s’enrichissent en cellulose brute et en lignine aux


dépens des matières azotées totales. Leur enrichissement en cellulose et en lignine
s’accompagne d’une diminution de la digestibilité de leur matière organique (Tableau
3).
Le rapport feuilles/tiges met en évidence les variations qualitatives et
quantitatives du fourrage. La diminution des feuilles (plus riches en azote) au profit
des tiges (plus riches en cellulose brute et en lignine) détermine l’évolution de la
composition chimique du fourrage. Ce rapport évolue de façon moins spectaculaire
chez les légumineuses que chez les graminées ; il diminue rapidement jusqu’à
l’apparition des bourgeons puis lentement de 0,9 à 0,7 chez la luzerne et de 0,7 à 0,4
chez le sainfoin (MOULE, 1980). De ce fait, la composition chimique des feuilles de
légumineuses varie peu jusqu’en début floraison puis les matières azotées diminuent
en même temps que se réalise la lignification (Tableau 4). Les teneurs en éléments
minéraux varient peu ou très irrégulièrement au cours des différents cycles.

Tableau 4 : Teneurs en cellulose brute, matières azotées totales et matières


minérales des tiges et des feuilles de légumineuses spontanées au stade floraison

Espèces en Rapport Cellulose brute Matières azotées Matières


vert F/T totales minérales
T F T F T F
Scorpirus
0,8 29,7 12,2 7,23 16,98 11,87 20,00
vermiculatus
Trifolium
0,6 19,3 19,3 7,25 16,42 6,36 10,87
augustifolium
Ombrochis
0,7 14,3 14,3 7,52 17,26 7,74 9,37
caput galli
F : feuilles ; T : tiges ; F/T : rapport feuilles sur tiges Sources : Goumiri (1987)

- Incidence du climat : la production d’une masse sèche dépend du


potentiel productif de l’espèce et du climat sur l’ensemble sol-techniques culturales-
plantes. Ainsi, les plantes originaires des pays relativement froids ont une bonne
reconversion de l’énergie pour les températures basses et des intensités lumineuses
réduites. Par contre, les plantes originaires des pays chauds ont leur optimum de
production pour des températures et des radiations élevées. Dans les conditions de
la Mitidja, AKROUF (1977) rapporte que les températures élevées ont un effet
significatif sur la valeur nutritive du bersim qui devient de moins en moins feuillu.
SOUSSANA (2002) observent que la digestibilité des fourrages diminue sous

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FACTEURS DE VARIATION ET METHODES DE MESURE.

l’influence des conditions climatiques défavorables à cause d’une lignification accrue


et d’une baisse de la teneur en matières azotées totales.
- Sol : le sol constitue pour la plante une réserve d’éléments minéraux sous
forme assimilable. En effet selon de nombreux auteurs notamment ADEM (1974) et
BOUZINA (1989), le sol agit sur la vitesse de germination et sur la physiologie de la
plante. La luzerne et le sainfoin préfèrent les sols bien drainés alors que le trèfle et le
lotier acceptent les sols humides et asphyxiants.
- Fertilisation : la richesse du sol en matières organiques et les apports
d’engrais minéraux améliorent la productivité de la plante et permettent une meilleure
valeur alimentaire. La fertilisation azotée accroît la surface foliaire, le nombre de
talles, le poids des tiges et des feuilles. Les engrais potassiques augmentent la
teneur en potassium, en calcium et en magnésium et diminuent la teneur en sodium
(PERIGAND, 1975).
- Conservation : la conservation (fanage, ensilage, déshydratation) entraine
des modifications dans la valeur alimentaire des fourrages. En général, la valeur
alimentaire d’un fourrage conservé est inférieure à celle du même fourrage vert sur
pieds par suite des pertes de respiration, pertes mécaniques et pertes causées par la
pluie (DEMARQUILLY, 1970).

1.2.2/ Caractéristiques de l’animal et quantités volontairement ingérées :


La quantité de fourrages ingérée (ou quantité d’aliments ingérée) dépend de
deux facteurs : l’ingestibilité du fourrage et la capacité d’ingestion de l’animal
(JARRIGE, 1978)
La quantité de matière sèche ingérée peut être exprimée en kg par kg de
poids vif de l’animal ou par kg de poids métabolique (P 0.75) de l’animal (DULPHY et al
1994). Les quantités de matière sèche ingérées volontairement par un animal varient
selon la nature des aliments. Les fourrages pauvres en azote (paille même
complémentée en azote et en minéraux) sont moins ingérés que les fourrages verts
très jeunes (DEMARQUILLY et al, 1981).
Les quantités volontairement ingérées par un animal adulte diminuent
lorsque la plante vieillit et que sa digestibilité diminue et sont plus élevées à même
âge ou à même digestibilité pour les légumineuses que pour les graminées. Les

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FACTEURS DE VARIATION ET METHODES DE MESURE.

quantités de fourrages ingérées volontairement varient en sens inverse de leur


teneur en parois totales.
Rapportées au poids vif, les quantités ingérées par des caprins et par des
ovins sont très proches pour des états physiologiques comparables (DULPHY et al.
1994). Selon BROWN et JOHNSON (1984), les caprins ont tendance à ingérer les
fourrages pauvres en plus grande quantité que les ovins.
Par rapport à leur poids métabolique les génisses ingèrent plus que les
moutons et couvrent ainsi nettement mieux leurs besoins à partir d’un même
fourrage (VAN SOEST, 1982).
Les cerfs ingèrent moins de fourrages de bonne qualité (moins de 10%) que
les moutons mais plus de fourrages de mauvaise qualité que les moutons
(DOMINGUE et al. 1991). Les cerfs sont très sensibles à la photopériode entre l’été
et l’hiver et diminuent ainsi plus leur ingestion que les moutons (KAY, 1976). En
général, chez les petits ruminants sensibles à la photopériode, l’ingestibilité est plus
élevée en jours longs qu’en jours courts. Selon DOREAU (1978), des béliers castrés
logés dans un bâtiment éclairé toute l’année en lumière naturelle et nourris avec un
foin de dactyle ont augmenté leur ingestion de 41% pendant les jours longs (16
heures d’éclairement). Pour ce même auteur, les quantités ingérées sont faibles
jusqu’à la fin du mois de février, augmentent régulièrement entre mars et début mai
puis se stabilisent entre la mi-mars et la fin du mois de novembre.
La température est un facteur essentiel dans l’ingestion d’un fourrage.
Lorsque l’animal se trouve dans la zone de neutralité thermique, l’ingestion volontaire
est peu affectée. Par contre au delà de cette zone, l’ingestion peut être très variable
(CHAI et al. 1985). Dans les conditions de basses températures, l’animal est soumis
à une production importante de chaleur pour maintenir constante sa température
corporelle, ce qui se traduit par une dépense énergétique supplémentaire entrainant
des quantités ingérées plus importantes. Dans le cas de fortes températures (pays
du sud de la Méditerranée) l’effet est tout à fait contraire. L’ingestion d’un fourrage
dont la teneur en parois relativement indigestible est élevée, se trouve donc limitée à
la fois par la faible digestibilité des parois et par la température élevée (CHERMITI et
NEFZAOUI, 1991).
Les quantités ingérées varient sous l’effet de l’âge, du sexe, de l’état
d’engraissement. Ces variations peuvent s’expliquer par des besoins différents

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FACTEURS DE VARIATION ET METHODES DE MESURE.

(JARRIGE, 1988). Des effets de la race peuvent aussi combiner des effets
proprement génétiques mais aussi des différences de conduite (production de lait et
production de viande). C’est ainsi qu’il existe des différences entre bovins Holstein et
bovin Charolais (DOREAU et al. 1991).
Les effets du stade physiologique sur les quantités ingérées sont connus et
pris en compte dans l’établissement des recommandations alimentaires de l’Inra
pour les ruminants (JARRIGE 1988). Les variations observées dans les quantités
ingérées induisent ensuite des variations de comportement alimentaire (DULPHY et
al. 1995).

1.3/ Méthodes de mesure de la valeur alimentaire des fourrages :


1.3.1/ Méthodes chimiques :
L’analyse chimique est la méthode la plus simple pour évaluer les fourrages.
Beaucoup de données sur la composition des aliments sont basées sur les analyses
approximatives, développées à travers le siècle dernier (MCDONALD et al., 1995).
Fréquemment, ces analyses sont appelées « procédé de Weende ». Actuellement,
ce procédé est presque totalement abandonné et remplacé par d’autres méthodes
analytiques plus fiables.
Une des méthodes chimiques, divise le substrat en six fractions : la matière
sèche, la matière minérale, les protéines brutes, l’extrait éthéré, les fibres brutes et
l’azote libre. Il existe un autre procédé alternatif pour l’estimation des fibres (VAN
SOEST and WINE, 1967). Ce dernier est maintenant le plus utilisé et le plus fiable.
Ce procédé offre l’avantage de prédire l’ingestion et la valeur nutritive car il sépare
les composants fibreux suivant leur dégradabilité, plutôt qu’en entités chimiques
définies. Il a été développé pour quantifier à la fois les composants cellulaires et les
composants pariétaux, principalement présents dans le matériel végétal (MOULD,
2003. DEMARQUILLY et JARRIGE, 1981). SCHUBIGER et al, 2002, ont noté des
valeurs proches de celles qui sont obtenues avec les animaux.

1.3.2/ Méthode physique :


L’énergie nécessaire au broyage, appelée indice de fibrosité peut donner une
meilleure prévision de la digestibilité compte tenu quelle dépend surtout de la
lignification du fourrage.

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FACTEURS DE VARIATION ET METHODES DE MESURE.

Les propriétés mécaniques comme la résistance au broyage, sont


susceptibles de refléter non seulement la digestibilité mais également la vitesse de
dégradation des parois et par là leur ingestibilité (CHENOST, 1991). CHENOST et
GRENET 1971, ont mesuré l’énergie nécessaire au broyage du fourrage et ont
montré qu’elle varie en sens inverse de la digestibilité et de l’ingestibilité.
Selon DEMARQUILLY et JARRIGE 1981, l’inconvénient de cette méthode est
la non reproductibilité due à la nécessité de plusieurs répétions a cause des
différents modes d’introduction de l’aliment qui donne beaucoup de variation.

1.3.3/ Méthode enzymatique :


Son principe est de stimuler le processus digestif chez les animaux en utilisant
des enzymes, elle présente l’avantage d’être rapide, peu couteuse, reproductible et
économique, car elle ne fait pas appel aux animaux (AUFRERE et GUERIN, 1996).
La méthode est proposée par JONES, et HAYWARD (1973) a été l'une des
plus utilisée pour prévoir la digestibilité des fourrages. Elle comprend deux étapes :
un pré- traitement par la pepsine dans de l'acide chlorhydrique dilué (0,1 N) pendant
24 heures suivi d'un traitement par la cellulase pendant 48 heures (AUFRERE, 1982.
MIRAGLIA et TISSERAND, 1985).
Cependant, SCHUBIGER et al, (2002) trouvent que cette méthode utilise des
enzymes a la place du jus de panse, est celle qui a donné les moins bons résultats.

1.3.4/ Méthode de spectrophotométrie :


La spectrophotométrie dans le proche infrarouge (SPIR) constitue une autre
méthode qui permet d’analyser très rapidement un grand nombre d’échantillons de
façon fiable et peu coûteuse (NORRIS et al, 1976. SCHUBIGER et al. 2002). Cette
méthode offre en outre un avantage de taille: il est possible de déterminer plusieurs
paramètres analytiques à partir du même cycle de mesures. L’utilisation du
spectrophotomètre implique cependant un travail préalable de calibration. Celui-ci ne
peut se faire sans l’aide d’une méthode de laboratoire, de sorte que la précision des
valeurs SPIR dépend directement de la méthode d’étalonnage utilisée (SCHUBIGER
et LEHMANN et al, 2002. DEMARQUILLY et ANDRIEU, 1987).

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PARTIE BIBLIOGRAPHIQUE VALEUR NUTRITIVE DES FOURRAGES,
FACTEURS DE VARIATION ET METHODES DE MESURE.

1.3.5/ Méthode de production de gaz :


Le principe de cette méthode est de stimuler le processus de digestion chez
l’animal en évaluant la production de gaz, qui reflète l’intensité des fermentations des
aliments par la microflore de l’inoculum, notamment par les bactéries amylolytiques
et cellulolytiques (NAGADI et al, 2000). La quantité de gaz libérée donne selon
MENKE et al (1979) et GETACHEW et al (2004), une meilleure estimation de la
digestibilité et de la valeur nutritive des fourrages pour les ruminants.

1.3.6/ Méthodes microbiologique :


1.3.6.1/ Méthodes directe :
In vivo :
Appeler fréquement « procéder de Weende ». Selon JEAN- BLAIN (2002), elle
constitue la méthode de référence, qui consiste à mesurer la digestibilité des
aliments en se basant sur la mesure des quantités ingérées et des fèces excrétée.
La mesure de la digestibilité se fait sur 4 à 6 béliers, de préférence castrés,
âgé de 2 à 5 ans, en bonne santé et qui représentent une résistance dans la cage de
métabolisme. Selon HORNICK et al (2003) et SCHUBIGER et al (2002), cette
méthode est longue, laborieuse, lourde et nécessite de gros moyens et un aliment de
composition constante.

1.3.6.2/ Méthodes indirecte :


In vitro :
D’après TILLEY ET TERRY (1963), l’échantillon est d’abord incubé dans du jus
de panse (conditions favorable d’anaérobiose, de température et de pH, aussi
voisines que celles du rumen) avant d’être dégradé dans une solution (tampon) de
pepsine et d’acide chlorhydrique, on mesure ensuite la quantité de matière organique
non dégradée. Selon DACCORT (2005), ces méthodes permettent de prévoir la dMO
des fourrages de manière plus précise parce et permettent d’isoler un résidu
pariétale indigestible.
In sacco :
Selon DEMARQUILLY ET CHENOST (1969), cette méthode consiste à
placer un échantillon du fourrage à testé dans des sachets spéciaux (sachets en
nylon à mailles fines) qui sont incubées directement dans le rumen d’animaux munis

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PARTIE BIBLIOGRAPHIQUE VALEUR NUTRITIVE DES FOURRAGES,
FACTEURS DE VARIATION ET METHODES DE MESURE.

d’une canule ruminale. L’incubation se fait à 0, 3, 6, 9, 12, 24, 36, 24, et 48 H. après
chaque période d’incubation les sachets sont enlevés du rumen lavés avec de l’eau
distillé puis séchés à 65°C pendant 48 H.
La digestibilité d’un aliment est estimée à partir de la quantité de MS qui reste
présente dans le sachet après une période d’incubation dans le rumen ; ainsi selon
GIGER REVERDIN et al (2000) tout ce qui passe des mailles du sachet est
considérée comme dégradée. Cette technique a été classée par SELMI et al (2011)
parmi les méthodes largement utilisées dans les études de digestion pour
caractériser l’aptitude d’un écosystème microbien à dégrader un aliment.

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PARTIE BIBLIOGRAPHIQUE PRESENTATION DE L’ARMOISE BLANCHE

II. Présentation de l’armoise blanche :


2.1/ Généralités :

L'armoise herbe blanche est une plante steppique du genre Artemisia de la


famille des Astéracées (HAMZAOUI, SD). Les Astéracées constituent l’une des plus
vastes familles du règne végétal. C’est une famille répandue dans le monde entier,
mais principalement dans les régions tempérés. Les premiers Astéracées sont
apparues à l’oligocène, soit il y’a environs 20 millions d’années, avec au moins
21000 espèces réparties en 1300 genre (GUIGNARD, 2001).

L’Artemisia herba alba a été décrite par l'historien grec Xénophon, dès le
début du IVe siècle, dans les steppes de la Mésopotamie (FRANCIS, 2001). Elle a
été répertoriée en Algérie en 1779 par le botaniste espagnol Ignacio Jordán Claudio
de Asso y del Rio (IPNI, 2001). C’est une plante essentiellement fourragère, très
appréciée par le bétail comme pâturage d’hiver. Elle présente une odeur
caractéristique d’huile de thymol et un goût amer d’où son caractère astringent
(Nabli, 1989).L'armoise herbe blanche est bien connue depuis l'Antiquité, fait allusion
à son pouvoir vermifuge bénéfique pour l'homme et le bétail (FRANCIS, 2001).

D’après LE HOUEROU (1980), les espèces rencontrées en Algérie sont :


Artemisia herba alba Asso, Artemisia campestris L, Artemisia judaica L, Artemisia
arborescens L, Artemisia absinthium L, Artemisia atlentica Coss et Dur, Artemisia
alba turra ssp kabylica, Artemisia verlotorum lamott, Artemisia vulgaris L, Artemisia
monosperma L.

Elle est aussi considérée comme une plantes aromatique et médicinale,


recommandée pour ses actions antidiabétiques et antibactériennes (DJEBAILI,
1987).

2.2/ Répartition géographique de l’armoise blanche :

D’après QUEZEL et SANTA (1963) et GHRABI (2005), cette espèce est


répandue en Espagne, en Asie occidentale (polymorphe) et très largement distribuée
aux iles Canaries. L’armoise blanche est aussi répandue au Moyen-Orient, en
Egypte, en Afrique du Nord (Maroc, et le sud Algérien) et dans les déserts du Sahara
(PARIS et DILLEMANN, 1960; BOULLARD, 2001).

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PARTIE BIBLIOGRAPHIQUE PRESENTATION DE L’ARMOISE BLANCHE

Elle est abondante sur les hauts plateaux, par contre elle est rare dans le
Sahara septentrional et en altitude dans le Sahara central (BOUKRICHE et al,
2006). L’armoise blanche couvre d’immenses territoires en Afrique du nord, évalués
à plus de dix millions d’hectares (NABLI, 1989).
En Algérie, les parcours à armoise recouvrent en moyenne une superficie de 3
millions d’hectares environ de la steppe Algérienne (KHADOUDJA, 2002). C’est une
formation végétale basse et ouverte, caractérisée par une faible hétérogénéité
donnant lieu a des grandes étendues monotones plus ou moins plaines (DJEBAILI,
1987).
Ces plantes poussent en abondance dans nos régions montagneuse ou
saharienne, elles constituent un trésor de remèdes naturels (LEUCIENNE et al,
1980). L’armoise blanche se rencontre à Ourgla (au nord est saharien), à El Goléa
(au Nord Saharien) et dans les régions Nord-Ouest saharien (QUEZEL, 1978). Elle
est assez rare dans les sahels et les plaines du littorale ainsi que le tell constantinois
(OZENDA, 1983).

2.3/ Classification botanique :

La classification systématique de l’armoise est la suivante (JUDD et al, 2002) :

REGNE : plantae.
EMBRANCHEMENT : Spermaphytes.
SOUS EMRANCHEMENT : Angiosperme.
CLASSE : dicotylédones.
SOUS CLASSE : Gamopétales.
ORDRE : Astrales.
FAMILLE : Asteraceae ou Compositae.
SOUS FAMILLE : Asteroideae.
TRIBUS : Anthemideae.
GENRE : Artemisia.
ESPECE : Artemisia herba alba Asso.

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PARTIE BIBLIOGRAPHIQUE PRESENTATION DE L’ARMOISE BLANCHE

2.4/ Description morphologique de l’espèce :


L’armoise herbe blanche est une plante herbacée à tiges ligneuses et
ramifiées, de 30 à 50 cm, très feuillue. Les feuilles sont petites, sessiles,
pubescentes et à aspect argenté. Les fleurs sont groupées en grappes, à capitules
très petites (3/1.5 mm) et ovoïdes. L’involucre est à bractées imbriquées, les
externes orbiculaires et pubescentes. Le réceptacle floral est nu avec 2 à 5 fleurs
jaunâtres par capitule toutes hermaphrodites (POTTIER, 1981).
Selon BORA, (1991) in BAKHTI, (2001) l’inflorescence est en très petits
capitules jaunâtres, sessiles groupés par 2 à 12 suivant la variété, bractées de
l’involucre glanduleuses, a odeur aromatique caractéristique.

Figure 1 : Artemisia herba alba dans son milieu naturel (Asso, 1979). (A)
Fleurs, (B) feuilles.

Les premières feuilles qui se développent sont de 1 à 2 cm blanchâtres, les


feuilles suivantes sont de plus en plus petites au fur et à mesure que le rameau
s’allonge, selon CHARPER (1977) in AIDOUD (1983), cette réduction de la surface
est une forme de dormance qui est considérées comme un caractère d’adaptation
plus efficace vis-à-vis de la sécheresse. Le dimorphisme saisonnier et son feuillage
lui permettent de réduire la surface transpirante et d'éviter ainsi les pertes d'eau
(OURCIVAL, 1992).

12
PARTIE BIBLIOGRAPHIQUE PRESENTATION DE L’ARMOISE BLANCHE

Selon EVENARI et al (1972) in AIDOUD (1983), le rameau peut atteindre 30


cm ou plus dans les conditions les plus favorables, mais parfois il reste très petit,
généralement c’est à partir de 15 à 20 cm que la pousse se ramifie et continue à
croitre jusqu’à l’apparition du bourgeon floral, et on dit que la plante a atteint sa taille
maximale
La division de la touffe en sous individus autonomes, lui permet de supporter
le desséchement d'une partie de la touffe sans que l'individu disparaisse
complètement (OURCIVAL, 1992).

D’après GHRIB (2005), la croissance végétative de l’armoise blanche a lieu en


automne ; la floraison commence en Juin et se développe essentiellement à la fin de
l'été.

Le fruit est un akène oblong (JAUZEIN, 1995). La fructification en automne


est favorable à la germination après les premières pluies d’automne (FLERET et
PONTANIER 1982 in AIDOUD, 1983). Lors des années pluvieuses et dans les sols
qui lui conviennent, l'armoise herbe blanche présente une forte production de graines
et un pouvoir de régénération élevée (NABLI, 1989).

Selon MARCEL POUGET (1980) in LAZIZI (2001). Le système racinaires de


l’armoise blanche est un système intensif (fascicule) avec un réseau très dense, des
racines et radicelles atteignant 30 à 50 cm de profondeur pour un diamètre d’environ
un mètre, le système souterrain pénètre le plus souvent dans le sol a une
profondeur de 20 à 30 cm et s’étale en largeur jusqu’à 50 cm, l’enfoncement plus
poussé des racines est habituellement gêné par des croute compacte, toutefois le
système racinaire reçoit un plus grand développement dans les régions à sol plus
épais.
Selon FERCHICHI et al (2002), Grâce à son système racinaire très dense à la
surface, l’armoise herbe blanche est capable de valoriser l’humidité superficielle
causée par des petites pluies, ainsi que l’humidité du sol jusqu'à 50 cm de
profondeur. Et peut profiter des fractures de la croûte, pour atteindre les poches
d’humidité, notamment dans les sols à encroûtement calcaire (OURCIVAL, 1992).

Le transport de l’eau des racines aux tiges se fait selon un modèle dit
« ascension sectorielle » en détour, ce phénomène naturel permet à l’eau absorbée

13
PARTIE BIBLIOGRAPHIQUE PRESENTATION DE L’ARMOISE BLANCHE

d’une racine d’être véhiculée jusqu’à une seule tige qui n’est pas forcement au
dessus de la racine (WAISSEL et al, 1972).

D’après BERNATH (1986), les conditions climatiques influent sur la quantité et


la qualité des composés aromatiques des plantes donc sur leur nature thérapeutique.

D’après BENKHEIRA et al (2005), les groupements à armoise blanche


présentent de nettes variations saisonnières qui s’expriment par le changement dans
la composition floristique ; ils présentent une phénologie en période humide et une
phénologie en période sèche.

Selon GHRABI (2005), en hiver, cette espèce perd ses feuilles. Au début de la
saison sèche, elle les remplace par des feuilles plus petites dont la structure
anatomique est différente.

L'armoise blanche se développe dans les zones bioclimatiques qui vont de la


partie supérieure semi-arides à la partie inferieure Subsaharienne (GHARABI et al,
2008). Elle peut vivre dans des régions d'hiver chaud à frais (NABLI, 1989).

2.5/ Caractéristiques chimiques :

2.5.1/ Les Terpènes :

Les terpènes sont des polymères constitués d’unités en C5


(isopentylpyrophosphate). Les mono terpènes (en C10) sont des substances
légèrement volatiles qui forment les huiles essentielles. Ils protègent les végétaux
contre les parasites, inhibent la croissance bactérienne et attirent les animaux
pollinisateurs (LUTTGE, 1992). Les principaux mono terpènes identifiés dans
l’Armoise blanche sont le thujone (mono terpène lactone), le 1,8- cinéol et le thymol
(LUTTGE, 1992). Des mono terpènes alcooliques (yomogi alcool, santoline alcool)
ont été mis en évidence (SEGAL et al 1985). Ces mêmes auteurs ont identifié, des
sesquiterpènes (3 unités en C5) et des sesquiterpènes lactones dans plusieurs
chémotypes de l’Armoise du Moyen-Orient (SEGAL et al, 1985).

L’Artémisinine C16 H26 O5 est une lactone sesquiterpénique, existant sous


deux formes épimériques. C’est une poudre blanche, présentant une chaine
endoperoxyde, nécessaire à l’activité antipaludique. De ce fait, les dérivés de

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PARTIE BIBLIOGRAPHIQUE PRESENTATION DE L’ARMOISE BLANCHE

l’artémisinine sont utilisés depuis 1979 dans la lutte antipaludique, C’est le béta
artéméther qui constituât le produit proue dans la plupart des pays d’endémie
palustre (ANONYME, 2004).

Le thujone est probablement l’un des constituants terpénique les plus bioactifs
de l’Armoise. Son nom provient de thuya (Thuja occidentalis) plante de laquelle il a
été extrait pour la première fois. On l’a identifié également dans d’autres espèces,
comme l’Absinthe (Artemisia absinthium) et l’Armoise romaine (Artemisia pontica).
Structurellement lié au menthol, il est constitué d’un cycle en C6 (cyclohexane) avec
en plus un groupement exo cyclique isopropyl et un groupement lactone. Le thujone
est un composé chiral présent a l’état naturel sous forme de deux stéréo-isomères :
l’alpha thujone et la beta thujone (PATOCKA et PLUCAR, 2003).

2.5.2/ Les flavonoïdes

Ce sont des composés phénoliques qui contribuent à la pigmentation de la


plante. Très ubiquitaires, certains d’entre eux jouent le rôle de phytoalexines,
métabolites synthétisés par la plante pour lutter contre divers parasitoses. Les
flavonoïdes sont rencontrés à l’état libre (soluble) ou liés à un sucre (glycosides)
dans le liquide vacuolaire (LUTTGE, 1992). La coloration des dérivés dépend des
différentes substitutions de l’atome d’hydrogène sur divers cycles, de la formation de
complexes avec les ions métalliques (Fe3+, Al3+) Et du pH (LUTTGE, 1992).

Les principaux flavonoïdes sont l’hispiduline, la cirsimaritine (SHEN et al,


1994) et le cirsilinéol (SALAH et JAKER, 2005). Les mêmes auteurs stipulent que
des flavones glycosides comme la 3-rutinoside-quercétine et l’isovitexine ont été mis
en évidence chez des chémotypes du Sinaï.

15
PARTIE BIBLIOGRAPHIQUE PRESENTATION DE L’ARMOISE BLANCHE

2.6/ Intérêts d’artemisia herba alba :

2.6.1/ Intérêts thérapeutique :

L’Artemisia herba alba est utilisée dans la médecine traditionnelle humaine et


vétérinaire (HOUMANI et al. 2000).

Selon les auteurs Elle présente plusieurs propriétés médicinales :

Elle est utilisée dans les cas de vertige et de troubles hépatiques citons
l’hépatite virale (MARRIF et al, 1995). Ainsi que pour le traitement des troubles
gastriques du diabète de l’hypertension artérielle, des problèmes cardiovasculaires et
pour le traitement de la jaunisse (GONZALEZ-TEJERO et al, 2008). L’armoise est
utilisée comme remède de beaucoup de maladie tel que le traitement du diabète,
bronchite, abcès, diarrhée et comme vermifuge (IMELOUANE et al, 2007). Elle est
aussi utilisée dans le traitement des syndromes neurologiques et psychiatrique tels
que la maladie d’ALZHEIMER l’épilepsie et la dépression (SALAH ,2005) Ses
racines sont utilisées contre quelques troubles nerveux : les tics, spasme,
convulsion, et comme sédative (BABA AISSA, 1999). Selon BOULLARD (2001),
c’est une drogue que les arabes ont considéré comme un vermifuge efficace bien
que sa richesse en alpha-santonine soit discutée.

Elle possède une activité antibactérienne, antifongique, et anti-leishmanienne


(HATIMI et al, 2001). Elle à des propriétés antimicrobiennes emménagogues,
antidote de poison et est utilise comme antihelminthique (DABABNEH ,2008)

Selon IDRISSI (1982), la médecine traditionnelle Irakienne utilisée l’Artemisia


herba alba comme anti-helminthique sur les caprins infectés de 800 a 1000 larve. La
plante est utilisée en poudre après broyage, elle est administrée aux aliments
donnés aux animaux (caprins), elle permet ainsi d’éliminer les œufs et les larves de
Leishmania

L’infusion de cette espèce est utilisée comme analgésique, antispasmodique


et hémostatique (Mohamed et al, 2010).

Selon BOULLARD (2001), le miel butiné sur l’armoise blanche partagerait les
propriétés de la plante elle même.

16
PARTIE BIBLIOGRAPHIQUE PRESENTATION DE L’ARMOISE BLANCHE

2.6.2/ Intérêt pastoral :

L’armoise blanche constitue un fourrage particulièrement intéressant pour les


moutons (ARROUR, 1991). Selon HOUMANI et SKOULA, (2006), l’armoise
constitue une ressource fourragère importante dans les steppes, particulièrement
en temps de disette.

Selon HAOUARI et FERCHICHI, (2002) la valeur énergétique de l’armoise


blanche varie selon les saisons. L’armoise a une valeur fourragère moyenne de
0,65 UF/kg MS, mais sa valeur énergétique varie selon les saisons. Elle est très
faible en hiver (0.2 à 0.4 UF/kg de MS) et augmente progressivement au printemps
(0.92 UF/ kg de MS) pour diminuer de nouveau en été (0.6 UF/kg de MS). En
automne, avec les premières pluies de septembre il y’a apparition d’une nouvelle
période de croissance ce qui fait augmenter la valeur énergétique (0.8 UF/kg de
MS), (NEDJRAOUI et BECHET, 1982).

L’armoise blanche possède une valeur nutritionnelle, intéressante pour


l’élevage (AYAD et al, 2006). Selon NEDJRAOUI, (2003), la production primaire de
l’armoise varie de 500 à 4 500 kg MS/ha avec une production annuelle totale de
1000 kg MS/ha. C’est un aliment qui permet aux ovins de satisfaire environ 20 % de
leurs besoins énergétique, et 40% à 50% des besoins en matières protéiques brutes
(ARROUR, 1991).
Les inflorescences sont les plus recherchées par les ovins, ces organes
produisent entre 5 et 10% de la phytomasse aérienne et ont une forte valeur
énergétique. Cette dernière est due à une forte teneur en azote protéique (60 UF/kg
de MS) (DJEBAILI, 1987).

2.6.3/ Intérêt écologique :

L’armoise blanche est considérée comme l’une des meilleures espèces


candidate pour la réhabilitation des écosystèmes dégradés en bioclimats
méditerranéens (BEN SALEM et al, 2006).

Elle possède une importance écologique en raison de son aptitude à coloniser


des zones marginales (BOUKRICH et al, 2006).

17
PARTIE BIBLIOGRAPHIQUE PRESENTATION DE L’ARMOISE BLANCHE

Selon les travaux de HENNI et al (2006), Artemisia herba alba possède la


capacité d’absorption des métaux lourd (cuivre et zinc) des effluents contaminé ou
jets industriels.

2.6.4/ Intérêt alimentaire :

En alimentation l’Artemisia herba alba peut être utilisé pour aromatiser


certaines boissons comme le café dans le sud des pays du Maghreb. Toutefois, son
utilisation en industrie alimentaire reste limitée à cause de la toxicité de la B-thujone.
(BENJILALI et al, 1984).

18
PARTIE BIBLIOGRAPHIQUE GENERALITES SUR LES HUILES ESSENTIELLES

III. Les huiles essentielles :


3.1/ Généralités :

Les huiles essentielles sont des composés aromatiques volatils (BURT,


2004). Elles sont liquides à température ambiante, d’un poids moléculaire faible,
volatiles et entrainables à la vapeur d’eau ce qui les différencient des huiles fixes,
incolores et rarement colorées. Elles sont liposolubles et solubles dans les solvants
organiques. Leur densité est en générale inférieure à celle de l’eau (BRUNETON.,
1999).
Grâce à leurs activités antimicrobiennes, antifongiques, antiparasitaires et à
leurs fragrances, les huiles essentielles sont utilisées dans les domaines
pharmaceutique, alimentaire, cosmétique… Néanmoins, une seule huile peut avoir
plusieurs utilisations à la fois (BAKKALI et al., 2008).
Le rendement et la composition des huiles essentielles varient selon
l’environnement (température, salinité, pluviosité...), la période de récolte (saison,
stade de développement), l’état de plante (fraiche ou séchée) et la technique
d’extraction (hydro-distillation, entrainement à la vapeur d’eau, extraction par solvant
...). Ces variations sont aussi observées entre les huiles essentielles extraites des
différentes parties de la même plante (feuilles, fleurs, tiges, graines et racines).
(DORMAN H et DEANS S., 2000. DUDAREVA N et al., 2004).
La synthèse et l’accumulation des huiles essentielles, classées parmi les
métabolites secondaires, se font généralement au niveau des structures
histologiques spécialisées, souvent localisées sur la surface de la plante. (CSEKEA
et al., 2007).
Elles représentent une petite fraction dans la composition chimique de la
plante et sont responsables de l’odeur distinctive de la plante, et c’est pour cette
raison que les plantes qui synthétisent les huiles essentielles sont connues sous le
nom de « plantes aromatiques ». (POURMORTAZAVI ET HAJIMIRSADEGHI.,
2007).

19
PARTIE BIBLIOGRAPHIQUE LES HUILES ESSENTIELLES

3.2/ Définition :

L’huile essentielle appelée encore « essence » ou « essence aromatique


végétale » est définie comme "un produit obtenu à partir d'une matière végétale, soit
par entraînement à la vapeur d'eau, soit par des procédés mécaniques, soit par
distillation à sec. L'huile essentielle est séparée de la phase aqueuse par des
procédés physiques" AFNOR NF T 75-006 (AFNOR, 1998).
D'après DUQUENOIS (1968), le terme "essence" ou l'expression "huile
essentielle" désignent les principes généralement odoriférants se trouvant dans les
végétaux et susceptibles d'être extraits.
La plupart des plantes contiennent des huiles essentielles, mais
habituellement en quantité infime. Seules les plantes dites « aromatiques » en
produisent en quantité suffisante. Ces plantes appartiennent, le plus souvent, aux
familles des labiées (Ex. lavande, thym, menthe), des ombellifères (Ex. cumin, carvi,
anis, fenouil), des myrtacées (Ex. eucalyptus, girofle), des conifères (Ex. pin, cèdre,
cyprès), des rutacées ou hespéridés (Ex. citron, orange), et des lauracées comme la
cannelle. (BALZ., 1986).

Elles se forment dans un grand nombre de plantes comme produits du


métabolisme secondaire. Les HE peuvent être stockées, dans tous les organes
végétaux : fleurs (origan), feuilles (citronnelle, eucalyptus), écorces (cannelier),
bois (bois de rose, santal), racines (vétiver), rhizomes (acore), fruits (badiane) ou
graines (carvi). Elles peuvent être présentes à la fois dans différent organes, la
composition pouvant varier d’un organe a I ‘autre (Exemple: fruit et fleur du
citronnier). (LEON RAUL et HERNANDEZ OCHOA., 2005).
D u point de vue chimique, il s’agit de mélanges. Les huiles essentielles sont
constituées de différents composants : terpènes, esters, cétones, phénols, et
d’autres éléments (Bruneton, 1993).

3.3/ Procéder d’extraction des huiles essentielles :


3.3.1/ Hydro-diffusion :
Elle consiste à pulvériser la vapeur d’eau a travers la masse végétale, du haut
vers le bas. Ainsi le flux de vapeur traversant la biomasse végétale est descendant
contrairement aux techniques classiques de distillation dont le flux de vapeur est

20
PARTIE BIBLIOGRAPHIQUE LES HUILES ESSENTIELLES

ascendant. L’avantage de cette technique est traduit par l’amélioration qualitative et


quantitative de l’huile récoltée, l’économie de temps, de vapeur et d’énergie.
(BASSEREAU, 2007)

3.3.2/ L’expression à froid :


L’extraction par expression à froid est souvent utilisée pour extraire les huiles
essentielles des agrumes comme le citron et l’orange. Son principe consiste à
rompre mécaniquement les poches à essences. L’huile essentielle est séparée par
décantation ou centrifugation. D’autres machines rompent les poches par dépression
et recueillent directement l’huile essentielle, ce qui évite les dégradations liées à
l’action de l’eau. (CHAINTREAU et al, 2003).

3.3.3/ Extraction par CO2 super critique


La technique se base sur la solubilité des constituants dans le CO2 et de son
état physique. Le CO2 est liquéfié par refroidissement et comprimé à la pression
d’extraction choisie. Ensuite, il est injecté dans l’extracteur contenant le matériel
végétal. Après, le liquide se détend pour se convertir à l’état gazeux pour être
conduit vers un séparateur où il sera séparé en extrait et en solvant (RIBEIRO et al.,
2001 ; MARONGIU et al., 2004).

3.3.4/ Extraction par les corps gras :


Cette méthode est utilisée en fleurage dans le traitement des parties fragiles
de plantes telles que les fleurs, qui sont très sensibles à l’action de la température.
Elle met à profit la disponibilité des composants odorants des végétaux dans les
corps gras. Le principe consiste à mettre les fleurs en contact d’un corps gras pour le
saturer en essence végétale. Le produit obtenu est une pommade florale qui est
ensuite épuisée par un solvant qu’on élimine sous pression réduite. Dans cette
technique, on peut distinguer l’enfleurage ou la saturation se fait par diffusion à la
température ambiante des aromes vers le corps gras et la digestion qui se pratique à
chaud, par immersion des organes végétaux dans le corps gras (CORDERO et al,
2007).

21
PARTIE BIBLIOGRAPHIQUE LES HUILES ESSENTIELLES

3.3.5/ Distillation à vapeur saturée :


Dans cette variante, la matière végétale n’est pas en contacte avec l’eau. La
vapeur d’eau est injectée au travers la masse végétale disposée sur des plaques
perforées. Cette méthode est la méthode la plus utilisée à l’heure actuelle dans
l’industrie pour l’obtention des huiles essentielles à partir de plantes. En générale,
elle est pratiquée à la pression atmosphérique ou à son voisinage et à 100°C . Son
avantage est que les altérations de l’huiles essentielle recueillie sont minimisées
(WICHTL et ANTON, 2003).

3.3.6/ L’entrainement a la vapeur d’eau :


Cette méthode est basée sur le fait que la plupart des composés volatils
contenus dans les végétaux sont entrainable à la vapeur d’eau, du fait de leur point
d’ébullition relativement bas et de leur caractère hydrophobe. Sous l’action de la
vapeur d’eau introduite ou formée dans l’extracteur, l’essence se libère du tissu
végétal et est entrainée par la vapeur d’eau. Le mélange est condensé sur une
surface froide et l’huile se sépare par décantation (AFNOR, 2000)

3.3.7/ Hydro-distillation :
L’hydro-distillation est la méthode la plus recommandée pour extraire les
huiles essentielles des produits végétaux. Elle est très facile à mettre en œuvre.
C'est une technique basée sur le changement d'état liquide-vapeur des espèces
chimiques. Le principe de la méthode consiste, à distiller un composé par
entraînement à la vapeur d’eau. Elle consiste à immerger directement le matériel
végétal à traiter dans un alambic rempli d’eau qui est ensuite porté à ébullition. Les
composés volatils et semi-volatils sont entraînés par la vapeur d’eau, qui est ensuite
condensée et collectée. Si la matrice extraite est riche en composés volatils, il se
forme un surnageant nommé huile essentielle, composée des produits volatils peu
solubles dans l’eau (FERNANDEZ et CABROL-BASS, 2007).

22
PARTIE EXPERIMENTALE MATERIELS ET METHODES

Objectif expérimental :

Ce travail porte sur la connaissance de la valeur nutritive de l’armoise blanche


(Artemisia herba alba Asso) à différentes dates de récolte qui coïncide avec le départ
de la végétation. Ainsi, la détermination de la composition chimique classique et la
mesure des valeurs énergétiques et azotées dans les nouvelles expressions (INRA,
2007) sont réalisées sur la partie aérienne de la plante broutée par le bétail. Le
rendement en huiles essentielles est également déterminé.

I. Présentation de la zone d’étude :


1.1/ Le territoire :
La wilaya de Djelfa est située dans la partie centrale de l’Algérie du Nord au-
delà des piémonts Sud de l’Atlas Tellien en venant du Nord dont le chef lieu de
Wilaya est à 300 Km au Sud de la capitale (DPTA, 2003). Elle est comprise entre 2°
et 5° de longitude Est et entre 33° et 35° de latitude Nord. Elle est limitée :
- Au Nord par les wilayas de Médéa et de Tissemsilt.
- A l’Est par les wilayas de M’sila et de Biskra.
- A l’Ouest par les wilayas de Laghouat et de Tiaret.
- Au Sud par les wilayas d’Ouargla, d’El oued et Ghardaïa.
Erigée au rang de wilaya à la faveur du découpage administratif de 1974,
cette partie du territoire d’une superficie totale de 66 415 Km² représentant 1,36%
de la superficie totale du pays (DPTA, 2003) se compose actuellement de 36
communes regroupées en 12 daïras.

1.2/ Le relief
Il est caractérisé par une succession de 04 zones non homogènes du Nord
au Sud de son territoire. (DPTA, 2003)
1.2.1/ Zone plane du Nord (650 - 850 m d’altitude) :
Cette zone est appelée aussi (la plaine de Ain Ouessera) compartimentée en
trois secteurs séparés par des collines érodées : la vallée de l’Oued Touil à l’Ouest,
la plaine de Birine à l’Est et le plateau de Ain Ouessara au Centre.
1.2.2/ Zone des dépressions des Chotts (750 - 850 m d’altitude) :
Les dépressions des Sebkhas sont séparées l’une de l’autre par un simple
nivellement topographique.

23
PARTIE EXPERIMENTALE MATERIELS ET METHODES

1.2.3/ Zone de la dépression des Ouled Nail (1200 - 1600 m d’altitude) :


Elle est formée de petites plaines dont les plus importantes sont celles de
Maâlba et de Mouilah à l’Est de la ville de Djelfa. La partie haute est constituée de la
chaîne montagneuse d’Ouled Nail. Cette chaîne est formée des principaux monts qui
sont le " Djebel Sinalba, Djebel Azrag, et Djebel Zergga "
1.2.4/ Zone de plateau pré-désertique ou plateau saharien :
Elle se situe dans la partie sud de la wilaya. Elle plonge dans la dépression
formée par l’Oued Djedi considéré comme la limite naturelle du Sahara. Les altitudes
varient de 400 à 700 m.

1.3/ Le climat :
Le climat de la wilaya de Djelfa est nettement semi aride à aride avec une
nuance continental. Le climat est semi aride dans les zones du Centre et du Nord de
la wilaya et aride dans toute la zone Sud de la wilaya (DPTA, 2003).

1.3.1/ Les précipitations :


En raison de ces altitudes élevées, la partie centrale de la wilaya est celle qui
reçoit le plus de pluies avec 250 à 300 mm/an. La pluviométrie est de 250 mm/an
dans la partie nord de la wilaya alors que dans la partie sud, elle n’est que de 150
mm/an en moyenne. Á l’extrême sud de la wilaya, elle est au dessous de 150
mm/an. D’une manière générale, La pluviométrie est marquée par une grande
irrégularité d’une année à une autre. Les pluies sont souvent sous forme d’orage,
accentuant de ce fait le phénomène d’érosion des sols.

1.3.1.1/ Les variations annuelles :


Les moyennes mensuelles des précipitations sont présentées dans le tableau 01.
Tableau 5 : Répartition des précipitations moyennes mensuelles (en mm) de
1978 à 2007.
Mois Sep Oct Nov Dec Jan Fér Mar Avr Mai Juin Juil Aou Moy
Années 26.8 24.9 25.2 27.1 31.3 25.0 26.6 26.8 30.3 15.6 6.8 17.4 315.8
78-07
Source : O.N.M ; Djelfa 2007.

24
PARTIE EXPERIMENTALE MATERIELS ET METHODES

Les valeurs de la moyenne mensuelle des précipitations pour la période


(1978-2007), montrent que les précipitations les plus importantes sont enregistrées
au cours de la période allant de Septembre à Mai dont le mois le plus pluvieux est
Janvier avec une moyenne de 31,3 mm. Alors que la période sèche apparaît à partir
du mois de Juin avec un minimum en Juillet avec 6,8 mm (Figure 01).

35

30

25
Précipitation 20
(mm)
15

10

0
Dec Jan Fév Mar Avr Mai Juin Juil Aou Sep Oct Nov

Figure 02 : Variation des moyennes mensuelles des précipitations du milieu


d’étude (W. Djelfa).

1.3.2/ La température :
Les températures minimales et maximales sur 30 ans de 1978 à 2007 sont
regroupées dans le tableau 2.
Tableau 6 : Températures maximales, minimales et moyennes de 1978 à
2007.

Moi Jan Fér Mar Avr Mai Juin Juil Aou Sept Oct Nov Dec Moy
Min 1.0 2.4 3.9 6.6 10.9 16.0 18.7 18.6 14.6 10.1 5.1 2.4 9.2

Max 11.5 13.7 17.0 19.4 25.3 31.8 35.6 34.9 29.2 23.1 16.4 12.4 22.5

Moy 6.3 8.1 10.5 13.0 18.1 23.9 27.2 26.8 21.9 16.6 10.8 7.4 15.9

Source : O.N.M ; Djelfa 2007.

La période chaude s’étale de Mai à Septembre, atteignant son maximum en


Juillet avec 35,6°C. Selon l’O.N.M (1996), cette période dure quatre mois au Centre

25
PARTIE EXPERIMENTALE MATERIELS ET METHODES

et au Nord de la wilaya alors qu’elle s’étend sur cinq mois au Sud. Les mois de
Janvier et Décembre sont les plus froids avec respectivement 1 et 2°C (Figure 3).

40
35
30
Tempérarture (°C)

25
20
Min
15
Max
10
Moy
5
0
Dec Jan Fév Mar Avr Mai Juin Juil Aou Sep Oct Nov

Mois

Figure 3 : Courbes des températures mensuelles Minimales, Maximales et


Moyennes.

1.3.3/ Les gelées :


La baisse extrême des températures constitue le facteur climatique le plus
contraignant de la région, notamment via à via de l’activité agricole. Durant les
saisons d’hiver et de printemps des gelées blanches sont observées dont la
fréquence varie entre 60 à 40 jours/an. Les parties Nord et Centre de la wilaya
caractérisés par les meilleures terres agricoles subissent fortement la gelée avec
respectivement une moyenne de 66,2 et 31,2 jours/an. La partie Sud est plutôt
épargnée avec seulement 3,2 jours/an de gelées (Tableau 3).
Tableau 7 : Nombre moyen de jours de gelées par mois.
Moi Jan Fér Mar Avr Mai Juin Juil Aou Sep Oct Nov Dec
Moy 10.4 7.3 3.1 0.5 0 0 0 0 0 0 3.4 8.7
Gelées
Source : O.N.M ; Djelfa 2007.

26
PARTIE EXPERIMENTALE MATERIELS ET METHODES

1.3.4/ Les vents :


Les vents dominants proviennent essentiellement de l’Ouest et du Nord-Ouest
en hiver, du Sud Ouest en été. Ces derniers sont parfois violents (Tableau 4). Du fait
de leur circulation sur des espaces ouverts sans aucun obstacle physique, ils
favorisent la désertification. La partie centrale de la wilaya subit l’accumulation
sableuse plus importante qu’en d’autres endroits. La principale caractéristique des
vents dominants est la fréquence du sirocco d’origine désertique chaud et sec, dont
la durée peut varier de 20 à 30 jours/an (DPTA, 2003).
Tableau 8 : Vitesse moyenne du vent suivant les mois de l’année.
Moi Jan Fér Mar Avr Mai Juin Juil Aou Sep Oct Nov Dec
Vitesse 3.6 3.6 3.7 4.1 3.8 3.4 3.1 2.8 2.7 2.9 3.2 3.8
moyenne du
vent m/s.
Source : O.N.M ; Djelfa 2007.

1.3.5/ La neige :
Les enneigements varient en moyenne de 4 à 13 jours/an et tombent
essentiellement sur la partie centrale de la wilaya (Tableau 5). L’épaisseur est de 15
cm à 50 cm. (DPTA, 2003).
Tableau 9 : Nombre moyen de jours de neige par mois.
Moi Jan Fér Mar Avr Mai Juin Juil Aou Sep Oct Nov Dec
Moy 2.7 1.8 1.3 0.2 0 0 0 0 0 0 0.5 1.7
neige
Source : O.N.M ; Djelfa 2007.

1.4/ La géologie :
La région est constituée de calcaire et de marne en montagne. Les plaines
sont formées de roche (grés) assez dure. Cependant la quasi-totalité des régions
basses est constituée par des dépôts quaternaires provenant des roches tendres
(marnes et argile rouge) arrachées par l’érosion des montagnes. Aussi la présence
de sels (calcaire, gypse et sels solubles) à des conséquences sur la composition des
eaux superficielles et souterraines, cas de Oued Mellah (DPTA, 2003).

27
PARTIE EXPERIMENTALE MATERIELS ET METHODES

1.5/ Sols :
1.5.1/ Sols squelettiques :
Ce sont des sols peu évolués de très faible profondeur et sont soumis à une
érosion continue.
1.5.2. Sols d’accumulations calcaires et gypseuses :
Ces sols sont riches en calcaire et en gypse.

1.5.3/ Sols salés :


Ces sols peuvent être différenciés en deux catégories :
- Sols excessivement salés : ils occupent le centre des dépressions des Zahrez et
sont dépourvus de toute végétation. Ces zones sont exploitées dans la collecte du
sel de table
- Les sols modérément salés : ils sont situés à la périphérie des sebkhas et portent
une végétation steppique spécifique utilisée comme pâturage.

1.5.4/ Sols à vocation agricole :


Selon leurs situations, il se dégage les sols :
- des plaines de l’atlas saharien
- des vallées
- d’épandage de crue
- des dayas et des lits des Oued
- des dayas du Sud
- des dayas du Nord

1.6/ L’hydraulique :
1.6.1/ La ressource en eau superficielle :
Le réseau hydrographique de la wilaya est constitué principalement :
- Au Nord, le bassin versant du haut Cheliff qui alimente les dépressions de la région
de Ain Oussera
- Au Centre, le bassin fermé des chotts qui collecte les eaux de la dépression des
Oued Nail
- Au Sud, le bassin de l’Oued Djedi qui collecte les eaux de ruissellement du versant
Sud de l’Atlas Saharien

28
PARTIE EXPERIMENTALE MATERIELS ET METHODES

1.6.2/ La ressource en eaux souterraines :


Les nappes les plus connues sont :
- Les nappes alluviales de l’Oued Touil et de l’Oued Ouark
- Le synclinal de Djelfa
- Les nappes de Zahrez.

1.7/ La végétation :
1.7.1/ Les forêts :
Les forêts occupent les chaînes de montagnes du Senulba, du Djebel Azreg et
du Djebel Boukahil. Les forêts sont claires et aérées par manque de sous bois
conséquent et l’inexistence de maquis. Les principales essences forestières sont le
pin d’Alep, le chêne vert et le genévrier du phénicien (Arar) (DPTA, 2003).

1.7.2/ Les reboisements :


Les espèces utilisées sont :
Tamarix, Retama retam, Atriplex canescens, Atriplex nummularia, Olivier de bohême,
Medicago arborea et quelques espèces de graminées. En plus à ces arbustes, il y a
des arbres : Pin d’Alep, Chêne vert ; Chêne liège ; Cèdre de l’Atlas, Cyprès, Chêne
afarès (DPTA, 2003).

1.7.3/ Les formations steppiques :


Les formations sont à base de
- graminées vivace (alfa, sparte, drin)
- chamaephyte vivaces (armoise blanche ou Artemisia herba alba, armoise
champêtre ou Artemisia campestris).
Globalement les superficies utilisées comme parcours représentent 82 % de la
superficie totale de la wilaya avec 1.844.049 ha

1.7.4/ Les cultures et les jachérés :


Les périmètres irrigués et les cultures arbustives occupent une superficie
négligeable par rapport aux cultures annuelles (céréales) et les autres formations.
Les superficies utilisées pour la céréaliculture comptent 47.450 ha soit 1.6% de la
superficie totale. Cette superficie varie selon l’année en fonction de la pluviosité
(DPTA, 2003).

29
PARTIE EXPERIMENTALE MATERIELS ET METHODES

1.8/ La production animale :


Au niveau de la wilaya de Djelfa, l’élevage ovin est le plus pratiqué, avec un
effectif de 2288800 têtes, suivi par l’élevage caprin avec 265700 têtes et celui de
l’élevage bovin évalué à 30190 têtes
L’élevage équin et camelin représente de faibles proportion, soit
respectivement 12500 têtes et 65710 têtes du cheptel de la wilaya. Les productions
animales dans la wilaya de Djelfa se rapportent aux viandes rouges généralement
d’origine ovines, aux viandes blanches, aux œufs et au lait. Les produits de
l’élevage, les plus courants, sont la laine et les peaux d’ovins. (MADR).

1.9/ La population :
La population de la wilaya de Djelfa est de 85 6274 habitants dont 69%
habitent des chefs lieux de communes, suivie des zones éparses avec 20,35%. La
densité de population est de 26 habitants/km² (DPTA, 2003).

30
PARTIE EXPERIMENTALE MATERIE ET METHODES

II. Matériel et méthodes :


2.1/ Matériel végétal :

Il s’agit de Artemisia Herba Alba. Elle est considérée comme une plante
fourragère très appétée par le bétail.
L’Artemisia herba alba utilisée a été prélevée dans une zone de mise en
défens par les services publics dans la région de Djelfa.
Trois dates de récolte ont été choisies en fonction de nos possibilités de
déplacement et du temps imparti pour la réalisation de ce travail. Ces dates s’étalent
du mois d’Avril au mois de Juin 2014 à savoir :
- Première récolte des échantillons de plantes : 08-04-2014,
- Deuxième récolte des échantillons de plantes : 10-05-2014,
- Troisième récolte des échantillons de plantes : 08-06-2014.

2.2/ Prélèvement :
Les échantillons ont été prélevés dans différents endroits de la zone d'étude.
La technique de prélèvement adoptée est celle dite en « ZIGZAG » en parcourant
toute la parcelle (INRA, 1981). Sur chaque touffe d’armoise blanche, nous coupent
manuellement toutes la biomasse aérienne. Cette méthode directe est dite
destructive car elle consiste à couper la partie aérienne de la touffe. Cette partie de
la touffe est considérée comme broutée par les animaux ; elle est représentée par
des rameaux feuillus coupés au dessus de 1à 3 cm du sol.

III. Techniques d’analyses :

3.1/ Préparations des échantillons :

Après le transfert des échantillons au laboratoire, un échantillon représentatif


pour chaque récolte est constitué.

Les échantillons sont séchés à 65°C pendant 48 h. Ils sont ensuite broyés à
l’aide d’un broyeur à 1 mm et conservés pour les analyses chimiques ultérieures.

Par contre, les échantillons destinés à la détermination du rendement en


huiles essentielles, ont été séchés à l’ombre et à l’air libre.

31
PARTIE EXPERIMENTALE MATERIE ET METHODES

Tous les échantillons broyés ou non, ont été conservés dans des flacons
hermétiques munis d’étiquettes indiquant la date de récolte, les lieux de récolte,
l’espèce et le numéro de prélèvement.

3.2/ Rapport Feuilles/tiges :

Pour la détermination du rapport feuilles/tiges nous avons pris 100g de la


biomasse totale récoltée à chaque prélèvement qui a été destiné au tri des deux
compartiments sur une paillasse : feuilles et limbes, tiges. Pour ensuite peser les
feuilles et les tiges pour déterminer le rapport feuille/tiges.

3.3/ Méthodes d’analyses chimiques.

Les éléments chimiques ont été mesurés dans le laboratoire d’analyses


fourragères du département de Biotechnologies de l’université de Blida 1. Les
méthodes d’analyses chimiques utilisées sont celles de l’AOAC (1975)

3.3.1/ Détermination de la matière sèche (MS) :

Dans une capsule séchée et tarée au préalable, introduire 2 g de l’échantillon


à analyser, porter la capsule dans une étuve à circulation d’air réglée à 105°C (  2C
), laisser durant 24h, refroidir au dessiccateur, peser, remettre une heure à l’étuve et
procéder à une nouvelle pesée, continuer l’opération jusqu’à poids constant.

La teneur en MS est donnée par la relation :

Y
MS %   100
X

Y : poids de l’échantillon après dessiccation.

X : poids de l’échantillon humide.

3.3.2/ Détermination des matières minérales (MM)

La teneur en MM d’une substance alimentaire est conventionnellement le


résidu de la substance après destruction de la matière organique après incinération.
Porter au four à moufle la capsule contenant 2g de l’échantillon a analysé. Chauffer
progressivement afin d’obtenir une combustion sans inflammation de la masse.

32
PARTIE EXPERIMENTALE MATERIE ET METHODES

-1 heure 30 mn à 200°C -2 heures 30 mn à 500°C.

L’incinération doit être poursuivie jusqu’à combustion complète du charbon formé et


obtention d’un résidu blanc ou gris clair. Refroidir au dessiccateur la capsule
contenant le résidu de l’incinération, puis peser.

La teneur en matière minérale est donnée par la relation :

A 100
Teneur en MM% =
B  MS

A : poids des cendres.

B : poids de l’échantillon.

MS : teneur en matière sèche (%).

3.3.3/ Détermination de la matière organique (MO)

La teneur en matière organique est estimée par différence entre la matière


sèche (MS) et les matières minérales (MM).

MO % = 100 – MM

3.3.4/ Détermination de la cellulose brute (CB)

La teneur en cellulose brute est déterminée par la méthode de WEENDE. Par


convention, la teneur en cellulose brute est le résidu organique obtenu après deux
hydrolyses successives, l’une en milieu acide et l’autre en milieu alcalin.

Peser 2 g d’échantillon, l’introduire dans un ballon de 500 ml muni d’un


réfrigérant rodé sur le goulot, ajouter 100 ml d’une solution aqueuse bouillante
contenant 12,5g d’acide sulfurique pour 1 litre. Chauffer pour obtenir une ébullition
rapide et maintenir celle-ci pendant 30 mn exactement. Agiter régulièrement le ballon
pendant l’hydrolyse, séparer le ballon du réfrigérant. Transvaser dans un ou
plusieurs tubes de centrifugeuse en conservant la plus grande quantité possible de
produit dans le ballon. Centrifuger jusqu’à clarification totale du liquide.

Introduire le résidu dans le même ballon en le détachant du tube a centrifugé


avec 100 ml de solution bouillante contenant 12,5 g de soude pour 1 litre. Faire

33
PARTIE EXPERIMENTALE MATERIE ET METHODES

bouillir durant 30 mn exactement, filtré sur creuset (de porosités 1 ou 2). Passer le
creuset plus le résidu à l’étuve réglée à 105°C jusqu’à poids constant.

Après refroidissement au dessiccateur, peser puis incinérer dans le four à moufle à


400°C durant 5 heures. Refroidir au dessiccateur et peser à nouveau.

La différence de poids entre les deux pesées représente les matières


cellulosiques, une grande partie de cellulose vraie, une partie de la lignine et des
résidus d’hémicellulose.

Teneur en CB en % MS =
 A  B   100
C  MS

A : poids du creuset + résidu après dessiccation.

B : poids du creuset + résidu après incinération.

C : poids de l’échantillon de départ.

3.3.5/ Détermination des matières azotées totales (MAT)

L’azote total est dosé par la méthode de KJELDAHL.

a) Minéralisation
Opérer sur un échantillon de 1 g (selon l’importance de l’azote dans l’échantillon).
L’introduire dans un matras de 250 ml, ajouter 2 g de catalyseur (composé de 250 g
de K2SO4, 250 g de CuSO4 et 5 g de Se) et 20 ml d’acide sulfurique concentré
(densité = 1,84). Porter le matras sur le support d’attaque et chauffer jusqu’à
l’obtention d’une coloration verte stable. Laisser refroidir, puis ajouter peu à peu avec
précaution 200 ml d’eau distillée en agitant et en refroidissant sous un courant d’eau.

b) Distillation
Transvaser 50 ml du contenu du matras dans l’appareil distillateur (Buchi), rincer
la burette graduée. Dans un bécher destiné à recueillir le distillat, introduire 20 ml de
l’indicateur composé de :

-20 g d’acide borique.

-200 ml d’éthanol absolu.

34
PARTIE EXPERIMENTALE MATERIE ET METHODES

-10 ml d’indicateur contenant : ¼ de rouge de méthyle à 0,2% dans l’alcool à 95°


et ¾ de vert de bromocrésol à 0,1% dans l’alcool à 95°.

Verser lentement dans le matras de l’appareil distillateur, 50 ml de lessive de


soude (d = 1,33), mettre en marche l’appareil, laisser l’attaque se faire jusqu’à
obtention d’un volume de distillat de 100 ml au moins, titrer en retour par l’acide
sulfurique à N/20 ou N/50 jusqu’à l’obtention à nouveau de la couleur initiale de
l’indicateur.

1 ml d’H2SO4 (1N) 0,014g d’N.

1 ml d’H2SO4 (N/20) 0,0007g d’N.

100 200
Ng  X .0,0007. .
Y A

X: descente de burette (ml)


Y : poids de l’échantillon de départ.
A : volume de la prise d’essai.
Teneur en MAT (% MS) = N g x 6,25

IV. calculs de la valeur nutritive (Inra, 2007)

4.1/ Equations de prévision de la valeur énergétique.

EB = 4531 + 1.735 MAT + ∆

EB = énergie brute en kcal / Kg de MO. MAT = matières azotées totales en g/Kg de MO.

∆ = - 11 pour les fourrages verts de montagne

∆ = + 82 pour les fourrages verts de plaines

EM = EB x dE x (EM / ED).

EM = énergie métabolisable en Kcal / Kg de MS.

EB = énergie brute en Kcal / Kg de MS. dE = digestibilité de l’énergie en %.

EM / ED = (84.17 – 0.0099 CBo – 0.0196 MATo + 2.21 NA) / 100.

EM/ED rend compte des pertes d’énergie sous forme de gaz et dans les urines.

CBo = teneur en CB en g/Kg de MO. MATo = teneur en MAT en g/Kg de MO.

NA = niveau alimentaire = 1.7

35
PARTIE EXPERIMENTALE MATERIE ET METHODES

4.2/ Equation de prévision de la digestibilité de la MO (dMO).

dMO = 90.1 – 0.095 CB + 0.044 MAT.


dMO en %, MAT et CB en g / Kg de MS.

4.3/ Equation de prévision de la digestibilité de l’énergie (dE).

dE = 0.985 dMO – 0,02949

dE = digestibilité de l’énergie, elle est fonction de la dMO de l’aliment. dE et dMO en %.

4.4/ Calculs des valeurs énergétiques.

UFL / Kg de MS = ENL / 1700. UFV / Kg de MS = ENEV / 1820.

UFL = unité fourragère lait. UFV = unité fourragère viande.

ENL = EM x Kl en Kcal / Kg. ENEV = EM x Kmf en Kcal / Kg.

EM = énergie métabolisable en Kcal / Kg de MS.

Kl = 0.60 + 0.24 (q – 0.57) = rendement de l’énergie métabolisable en énergie nette utilisée

pour la production de lait.

Km = 0.287 q + 0.554 = rendement de l’énergie métabolisable en énergie nette utilisée pour

l’entretien.

Kf = 0.78 q + 0.006 = rendement de l’énergie métabolisable en énergie nette utilisée pour la

production de viande.

Kmf = (Km x Kf x 1.5) / (Kf + 0.5 Km)

q = EM / EB = concentration en EM de l’aliment.

4.5/ Equation de prévision de la dégradabilité théorique des MAT de l’aliment dans

le rumen (DT).

DT = 51.2 + 0.14 MAT – 0.00017 MAT2 + ∆

∆ = 4,4

DT en %, MAT en g / Kg de MS.

4.6/ Equation de prévision de la digestibilité réelle des acides aminés alimentaires

dans l’intestin grêle (dr).

dr = 100 x [1.11 x (1 – DT / 100) x MAT – PANDI] / [1.11 X (1 – DT / 100) x MAT]

36
PARTIE EXPERIMENTALE MATERIE ET METHODES

dr en %, MAT en g / Kg de MS.

PANDI = 7.9 + 0.08 MAT – 0.00033 MAT2+∆1+∆2+∆3 = protéines alimentaires non


digestibles dans l’intestin

∆ 1 = - 1.9 ∆ 2 = - 2.3 ∆ 3 = - 2.0

4.7/ Calculs des valeurs azotées (g / kg de MS).

PDIN = PDIA + PDIMN PDIE = PDIA + PDIME PDIA = MAT x [1.11 (1 – DT)] x dr.

PDIN = protéines digestibles dans l’intestin grâce à l’azote disponible (g/Kg de MS).

PDIE= protéines digestibles dans l’intestin grâce à l’énergie disponible (g/Kg de MS).

PDIA = protéines digestibles dans l’intestin d’origine alimentaire (g/Kg de MS).

PDIMN = protéines digestibles dans l’intestin d’origine microbienne, limitées par l’azote
dégradable (g/Kg de MS).

PDIMN = MAT x [1 – 1.11 (1 – DT)] x 0.9 x 0.8 x 0.8.

PDIME = protéines digestibles dans l’intestin d’origine microbienne, limitées par l’énergie
fermentescible (g/Kg de MS).

PDIME = MOF x 0.145 x 0.8 x 0.8 MOF = matière organique fermentescible.

MOF = MOD - [MAT x (1 – DT)]. MAT, MO et MOF en g / Kg de MS.

MOD = MO x dMO.

37
PARTIE EXPERIMENTALE MATERIE ET METHODES

V. Technique d’extraction de l’huile essentielle :

L’extraction des huiles essentielles d’armoise blanche est faite selon la


technique d’hydro-distillation à l’aide d’un appareil de type « Clevenger-modifié »
décrit à la pharmacopée française (1984) muni d’un système de cohobation. Ce
montage se compose de quatre parties principales :

- le réacteur : un ballon dans lequel on introduit la matière végétale et l’eau.

- la colonne : un cylindre en verre placé au dessus du réacteur qui recueille la phase


vapeur.

- un réfrigérant : dans lequel se condensent les vapeurs.

- le vase florentin : où vont se séparer la phase organique (huiles essentielles), et la


phase aqueuse (eau florale).

Mode opératoire de l’hydro-distillation :

80 g des rameaux feuillus du matériel végétale (d’armoise blanche) bien


séché est introduit dans un ballon à fond rond de 1000 ml imprégné d’eau distillée et
placer sur une chauffe ballon ; l’ensemble est porté à ébullition pendant 2 à 3 heures.
Les vapeurs hétérogènes sont condensées dans le réfrigérant et les huiles
essentielles se séparent de l'hydrolat par simple différence de densité. Les huiles
essentielles étant plus légère que l'eau (sauf quelques rares exceptions), surnagent
au-dessus de l'hydrolat (BRUNETON, 1999). Après 3 heures d’ébullition, les huiles
émergées sont récupérées. La distillation est répétée 3 fois et le volume global du
distillat obtenu est estimé en (ml).

38
PARTIE EXPERIMENTALE MATERIE ET METHODES

Figure 4 : Montage d’hydro-distillation modèle Clevenger


(Laboratoire de Recherche des Plantes Médicinales et Aromatiques)
(Université de Blida 1).
Calcul du rendement :

Le rendement en huiles essentielles est défini comme étant le rapport du


volume des huiles essentielles obtenu et de la masse de matière sèche traitée.
Le rendement est calculé selon la formule.
R (%) = (V.H.E / MS) * 100.

R = Rendement des huiles essentielles.
VHE = Volume des huiles essentielles.
MS = masse de matière végétale sèche traitée.

39
PARTIE EXPERIMENTALE MATERIE ET METHODES

Les extractions ont été effectuées 3 fois pour chaque échantillon. Le


rendement a été évalué pour chacune des extractions et le rendement moyen a été
calculé pour les 3 répétitions.

VI. Analyses statistiques.

Tous les résultats ont été soumis à une analyse des données à l’aide du
logiciel Statgraphic Centurion XVI, Version 16.2.04 532- bits (écart- type et
comparaison des moyennes).

40
PARTIE EXPERIMENTALE RESULTATS ET DISCUSSION

RESULTATS ET DISCUSSION :

Rapport Feuilles/Tiges :

Tableau 10 : Rapport Feuille/Tiges de l’armoise blanche pour chaque date de


récolte.
Désignation Feuilles % Tiges % Rapport
Feuilles/tiges
1ère récolte : 08/04/2014 43,4 56,6 0,76

2ème récolte : 10/05/2014 49,7 50,3 0,98

3ème récolte : 08/06/2014 59,3 40,7 1,45

Le rapport feuilles/tiges augmente avec l’évolution de la plante d’un stade


végétatif à l’autre, ce qui conditionne une diminution de la teneur en MS (de 56,03 à
51,05 %), ainsi que celle de la MM (de 10,45 à 7 %), alors qu’une augmentation des
teneurs en CB (32,61 à 34,32 %), MAT (10,15 à 14,15 %), et celle de la MO (89,55 à
93%).

I. Composition chimique :

La composition chimique de l’Artemisia herba alba est donnée dans le tableau


11 illustrée dans les figures numérotées de 5 à 8.

1.1/ Teneurs en matière sèche (MS) :

La MS de l’armoise blanche présente suivant les dates de récolte 8/4/2014,


10/5/2014 et 8/6/2014, des teneurs de 56,03, 53,21 et 51,05% respectivement. Ces
teneurs sont significativement différentes entre elles.

41
PARTIE EXPERIMENTALE RESULTATS ET DISCUSSION

Teneur en MS
70
56,03
60 53,21
51,05
50

40

30
MS %
20

10

0
08/04/2014 (1ère 10/05/2014 08/06/2014
récolte) (2ème récolte) (3ème récolte)

Figure 5 : Variation de la teneur en matière sèche de l’armoise blanche


en fonction des dates de récolte.

Comparées à la teneur en MS trouvée par HOUMANI et al. (2004) avec 52,9


%, les teneurs de la 2ème et de la 3ème récolte (fig.1) sont proches à légèrement
différentes alors que la teneur de la 1ère récolte lui est plus élevée.

Cependant nos résultats restent supérieurs à ceux trouvé par DEGHNOUCHE


(2011), pour le Cynodon dactylon prélevé dans la région de BISKRA (zone aride)
avec 48,39%.

AMMAR et al (2005), rapportent pour des arbustes tels que Arbutus unedo,
Calicotome villosa, Erica arborea, Myrtus communis, Phillyrea angustifolia,Pistacia
lentiscus et Quercus suber du Nord-ouest de la Tunisie, région géographiquement
proche de notre zone d’étude du point de vue climatique, des taux de MS variant de
26 à 53%. Les taux de la 2ère et la 3ème récolte s’insèrent dans cet intervalle sauf
pour la 1ère récolte dont le taux est plus élevé.
Ces différences sont probablement dues aux développements de la plante
d’un stade végétatif à un autre ainsi qu’aux variations climatiques. La connaissance
des stades de récolte aurait permis de préciser les différences observées dans ces
teneurs en MS.

42
PARTIE EXPERIMENTALE RESULTATS ET DISCUSSION

1.2/ Teneurs en matière organique (MO) :

L’armoise blanche présente des teneurs élevées en MO ; La teneur la plus


élevée est notée pour la 3ème récolte avec 93,00% de MS suivie par celle de la 2ème
récolte avec 90,59% de MS, et enfin la 1ère récolte avec 89,55% de MS (fig.2).
L’analyse statistique de ces données relève une différence significative.

Teneur en MO
100
98
96
94 93
92 90,59
89,55
90
88 MO %
86
84
82
80
08/04/2014 10/05/2014 08/06/2014
(1ère récolte) (2ème récolte) (3ème récolte)

Figure 6 : Variation de la teneur en Matière Organique de l’armoise blanche en


fonction des dates de récolte.

HOUMANI et al (2004), enregistrent une valeur de 92,5 % de MS pour la


même espèce. Cette teneur est proche de celle de la 3ème récolte et un peu plus
élevée à celles de la 1ère et de la 2ème récolte.

DEGHNOUCHE (2011) avec le Cynodon dactylon rapporte une teneur en MO


de 83,01% de MS, inferieure à nos résultats.

Nous constatons aussi que les teneurs de matière organique obtenues dans
notre essai, sont comparables à celles des plantes tropicales avec des valeurs allant
de 91,5 à 95,5 % (NOGUEIRA FILHO et al, 2000). Sauf que le taux de la 1ère récolte
apparait un peu plus faible que ces résultats.

43
PARTIE EXPERIMENTALE RESULTATS ET DISCUSSION

DURU (1992), rapporte que la teneur en MO, est fonction de l’absorption


minérale de la plante et que celle-ci, régresse le long de son cycle de développement
pour s’arrêter complètement en fin de cycle.

1.3/ Teneurs en matière minérale (MM) :

Les teneurs en éléments minéraux d’une plante dépendent à la fois des


réserves du sol, de la disponibilité de chaque éléments vis-à-vis de la plante et de
l’efficacité de la captation racinaires vers les organes aériens de la plante (RIVIERE,
1978. JARRIGE et al 1995).

Ainsi, BRUCH et JONES (1978), ont notés la relation étroite qui existe entre la
quantité d’eau et d’éléments minéraux absorbés par la plante et la langueur de ses
racines présentent par unité de volume de sol.

L’analyse chimique de l’armoise blanche relève des teneurs de 10,45%,


9,41% et 7,0% de MS pour la 1ère, 2ème et 3ème récolte respectivement (fig. 3).

Teneur en MM
12
10,45
9,41
10

8
7
6
MM %
4

0
08/04/2014 (1ère 10/05/2014 (2ème 08/06/2014 (3ème
récolte) récolte) récolte)

Figure 7 : Variation de la teneur en Matières Minérales de L’armoise blanche en


fonction des dates de récolte.

Nos résultats semblent être en moyen supérieurs à ceux rapportés par


HOUMANI et al (2004) avec 7,5% de MS. Sauf pour la teneur de la 3ème récolte qui
semble être analogue aux résultats données par les mêmes auteurs.

44
PARTIE EXPERIMENTALE RESULTATS ET DISCUSSION

D’un autre coté, le Cynodon dactylon du sud de BISKRA, présente selon


DEGHNOUCH (2011) une teneur en matière minérale plus élevée avec 17,34% de
MS que celles rapportées dans nos résultats.

CHEBOUTI et al (2000) confirment que le taux de la MM et de la MO évoluent


dans un sens opposé ce qui est confirmé par nos résultats.

1.4/ Teneurs en cellulose brute (CB) :

Une des composantes importantes des aliments pour animaux est la teneur
en cellulose brute. Elle présente la fraction de l’aliment la plus difficile à diriger. Chez
les ruminants, des différences dans la quantité et les propriétés physique et chimique
des fibres dans l’aliment peuvent affecter la performance et la productivité de
l’animal, et notamment altérer les fermentations dans la panse, le métabolisme, le
taux de lipides dans le lait produit et finalement, la santé de l’animal a long terme
(MERTENS, 1997)

L’évolution du contenu en fibres est utilisée depuis le milieu du XIXème siècle


pour estimée la valeur énergétique et ainsi évaluer la quantité des aliments ingérée
par animaux (HINDRICHSEN et al, 2006). Aujourd’hui, la méthode largement utilisée
pour l’estimation de la cellulose brute est connue comme la méthode de Weende.
Cette méthode, purement empirique est très robuste et peut être appliquée à toutes
sortes d’aliments (MERTENS, 2003).

Les teneurs en CB sont comparables entre les plantes des 3 récoltes variant
entre 32,61 et 34,32% de MS (fig. 4) ; Elles sont supérieures à celles rapportées par
AYAD (2014) pour la même espèce.

45
PARTIE EXPERIMENTALE RESULTATS ET DISCUSSION

Teneur en CB
36 34,32
34 32,61
32 31,33

30
28
26 CB %
24
22
20
08/04/2014 (1ère 10/05/2014 (2ème 08/06/2014 (3ème
récolte) récolte) récolte)

Figure 8 : Variation de la teneur en Cellulose Brute de l’armoise blanche en fonction


des dates de récolte.

HOUMANI et al (2004) notent une teneur de 31,9% de MS laquelle est


comparable à nos résultats.

L’importance de la cellulose brute est qu’elle est utilisée par les micro-
organismes du rumen comme source principale d’AGV.

De nombreux auteurs notamment GAILAR, (1974); ANDRIEU et WEISSE,


(1981), DEMARQUILLY et ANDRIEU, (1987) et SOLTNER, (2000), rapportent que
la cellulose brute évolue avec l'âge de la plante et elle croit d'une façon linéaire
importante et régulière depuis la première phase jusqu'à la fin du cycle de
développement.

Selon DEMARQUILLY et ANDRIEU (1988), l’effet des conditions climatiques


sur la variation de la teneur en parois est renforcé par la sécheresse lorsque la
température et l’intensité lumineuse deviennent très importantes, et la plante aura
tendance à développer des tiges plus que des feuilles ce qui explique l’augmentation
du taux de cellulose brute allant de la 1ère vers la 3ème récolte.

46
PARTIE EXPERIMENTALE RESULTATS ET DISCUSSION

1.5/ Teneurs en Matières Azotées Totales (MAT) :

L’armoise blanche présente des teneurs de 10,15%, 13,23% et 14,15% de MS


respectivement pour les 1ère, 2ème et 3ème récoltes (fig. 5).

Teneur en MAT
20

13,23 14,15
15
10,15
10
MAT %
5

0
08/04/2014 (1ère 10/05/2014 (2ème 08/06/2014 (3ème
récolte) récolte) récolte)

Figure 9 : Variation de la teneur en matières azotées totales de l’armoise blanche en


fonction des dates de récolte.

Les teneurs en MAT enregistrées par HOUMANI et al (2004) avec 12,1% de


MS et par AYAD (2014) avec 11,46 % de MS, sont inferieures aux nôtres pour la
2ème et la 3ème récolte, mais sont supérieures à celle de la 1ère récolte.

En outre, DEGHNOUCHE (2011) rapporte que le Cynodon dactylon des


régions arides présente une teneur en MAT de 9,99% de MS, comparable à la
teneur de la 1ère récolte et inferieure à celles des 2ème et 3ème récoltes.

Selon LEMAIRE et ALLIAND (1993), les différences d’azote trouvent leurs


explications par une évolution différente du rapport feuilles / tiges, sachant que
l’azote est particulièrement concentré dans les feuilles.

Aussi, LEMAIRE et GASTEL (1997), et LEMAIRE (2006), confirment que


l’accumulation de l’azote dans les parties aériennes est proportionnelle à l’expansion
de l’indice foliaire de la plante.

47
PARTIE EXPERIMENTALE RESULTATS ET DISCUSSION

Tableau 11 : Composition chimique et teneurs en énergie de Artemisia herba alba


selon la date de récolte

Dates Constituants chimiques (% de la MS) Teneur en énergie (kcal/kg de MS)


MS
de récolte MM MO MAT CB EB ED EM
(%)
08/04/2014 56,03±0,64 10,45±0,17 89,55±0,17 10,15±0,03 32,61±2,84 4307,26±7,89 2696,55±109,95 2214,11±98,43
a a c c a c a a
10/05/2014 53,21±0,27 9,41±0,18 90,59±0,18 13,23±0,20 31,33±1,97 4408,67±6,28 2871,82±77,77 2344,70±70,84
b b b b a b a a
08/06/2014 51,05±0,78 7,00±0,44 93,00±0,44 14,15±0,10 34,32±0,47 4535,86±21,21 2845,61±15,01 2313,20±13,75
c c a a a a a a

MMS = matière sèche ; MM = matières minérales ; MO = matière organique ; MAT = matières azotées totales ; CB = cellulose brute ; EB = énergie brute ; ED =
énergie digestibles ; EM = énergie métabolisable. Sur une même colonne, les valeurs portant une lettre identique sont comparables au seuil de 5%.

48
PARTIE EXPERIMENTALE RESULTATS ET DISCUSSION

II. Teneurs en énergies :

Les teneurs en énergie brute (EB), énergie digestible (ED) et énergie


Métabolisable (EM) sont présentées dans le tableau 1.

2.1/ L’énergie brute (EB) :

L’armoise blanche présente des teneurs en EB de 4307,26 kcal, 4408,67 kcal


et 4535,86 kcal par kg de MS respectivement avec les plantes de la 1ère, 2ème et
3ème récolte (fig. 6). Ces teneurs sont significativement différentes entre elles.

Teneur en EB
4535,86
4560 4408,67
4480
4400 4307,26
4320
4240
4160
4080
4000 EB Kcal / kg de MS
3920
3840
3760
3680
3600
08/04/2014 10/05/2014 08/06/2014
(1ère récolte) (2ème récolte) (3ème récolte)

Figure 10 : Variation de la teneur en Energie Brute de l’armoise blanche en fonction


des dates de récolte.

HOUMANI et al (2004) rapportent une teneur en EB de 4054 Kcal / kg de MS


largement inférieure aux teneurs obtenues dans notre essai avec un écart minimum
de 253.26 Kcal / kg de MS.

2.2/ L’énergie digestible (ED):

L’énergie digestible de l’Artemisia herba alba est de 2696,55 Kcal / kg de MS


pour la 1ère récolte, 2871,82 Kcal / kg de MS pour la 2ème récolte et 2845,61 Kcal /
kg de MS pour la 3ème récolte. Ces 3 valeurs sont comparables entre elles.

49
PARTIE EXPERIMENTALE RESULTATS ET DISCUSSION

Teneur en ED
3000
2871,82 2845,61
2900
2800
2696,55
2700
2600
2500
2400 ED Kcal/ kg de MS
2300
2200
2100
2000
08/04/2014 10/05/2014 08/06/2014
(1ère récolte) (2ème récolte) (3ème récolte)

Figure 11 : Variations de la teneur en Energie Digestible de l’armoise blanche en


fonction des dates de récolte.

Ces valeurs d’ED sont supérieures à celle notée par HOUMANI et al (2004)
avec 2515 Kcal / kg de MS soit une différence au minimum de 181,55 Kcal / kg de
MS.

2.3/ L’énergie métabolisable (EM) :

L’énergie métabolisable est de 2214,11 kcal, 2344,70 kcal et 2313,20


Kcal par kg de MS respectivement avec les plantes de la 1ère, 2ème et 3ème récolte
(fig.8). Ces valeurs ne présentent aucune différence significative entre elles.

50
PARTIE EXPERIMENTALE RESULTATS ET DISCUSSION

Teneur en EM
2400
2344,7 2313,2
2350
2300
2214,11
2250
2200
2150
2100 EM Kcal / kg de MS
2050
2000
1950
1900
08/04/2014 10/05/2014 08/06/2014
(1ère récolte) (2ème récolte) (3ème récolte)

Figure 12 : Variations de la teneur en énergie métabolisable de l’armoise blanche en


fonction des dates de récolte.

Ces valeurs sont supérieures à celle rapportée par HOUMANI et al (2004)


avec 2063 Kcal / kg de MS, avec un écart minimum de 151,11 Kcal / kg de MS.

III. Digestibilité et Dégradabilité :

3.1/ Digestibilité de la matière organique (dMO) :

La dMO de l’armoise blanche pour les différentes récoltes 1ère, 2ème et 3ème
est respectivement de 63,59%, 66,16% et 63,72% de MS (fig. 9). L’analyse
statistique de ces données n’a pas montré des différences significatives entre elles.

51
PARTIE EXPERIMENTALE RESULTATS ET DISCUSSION

Digestibilité de la Matière Organique


80
75
66,16
70
63,59 63,72
65
60
55 dMO %
50
45
40
08/04/2014 (1ère 10/05/2014 (2ème 08/06/2014 (3ème
récolte) récolte) récolte)

Figure 13 : Variations de la Digestibilité de la Matière Organique de l’armoise


blanche en fonction des dates de récolte.

Selon PANCET et al (2003), les feuilles contribuent en grande partie dans


l’augmentation de la dMO par leurs importantes teneurs en substances très
digestibles.
Avec l’armoise blanche, HOUMANI et al (2004) rapportent une dMO de
65,7%. Cette valeur est légèrement supérieure à celles de la 1ère et la 3ème récolte
mais comparable à celle de la 2ème récolte.

Avec la luzerne en vert, DEMARQUILLY et ANDRIEU (1992), rapportent une


dMO in vivo de 80,9%, valeur nettement supérieure à celles obtenues avec l’armoise
blanche en vert dans notre essai.

DEGHNOUCHE (2011), note une dMO de 45,18% avec le Cynodon dactylon,


valeur nettement inferieure à nos valeurs.

Selon MAURIER (1994), l’augmentation de la teneur en parois est


responsable de la diminution de la digestibilité ce qui concorde avec nos résultats.
En effet, des teneurs en CB non significativement différentes engendrent des dMO
non significativement différentes. VAN SOEST (1982) note que la richesse en parois
cellulaires a une influence négative sur la digestibilité. De même BALLARD (2009)
montre qu’un accroissement des constituants pariétaux impliquerait une perte de 2 à
3 point de la dMO. Ce cas ne peut être vérifié par nos essais.

52
PARTIE EXPERIMENTALE RESULTATS ET DISCUSSION

Néanmoins et à titre indicatif, nos résultats montrent qu’une faible teneur en


CB s’accompagne par une bonne digestibilité de la matière organique et visa versa.

En outre, ANDRIEU et WEISS (1981), SAFIETON (1988), DEMARQUILLY et


ANDRIEU (1992), confirment que la digestibilité d’une plante est liée positivement à
sa teneur en MAT et négativement à sa teneur en CB.

Tableau 12 : Digestibilités et dégradabilité.

Date de récolte Digestibilités et dégradabilité (%)


dMO dE dr DT
08/04/2014 63,59 ± 2,69 62,61 ± 2,65 93,67 ± 0,02 68,06 ± 0,03
a a c c
10/05/2014 66,16 ± 1,80 65,14 ± 1,77 95,08 ± 0,09 71,15 ± 0,19
a a b b
08/06/2014 63,72 ± 0,40 62,74 ± 0,39 95,47 ± 0,04 72,01 ± 0,10
a a a a
dMO = digestibilité de la matière organique ; dE = digestibilité de l’énergie ; dr = digestibilité réelle des acides
aminés dans l’intestin grêle ; DT = dégradabilité théorique de l’azote dans le rumen. Sur une même colonne, les
valeurs portant une lettre identique sont comparables au seuil de 5%.

3.2/ Digestibilités de l’énergie (dE)


La dE est calculée en fonction de dMO. Elle évolue dans le même sens que la
dMO entre 62,61 et 65,14% (Tableau 2 ci-dessus).

3.3/ Digestibilité réelle des acides aminés dans l’intestin grêle (dr) et
dégradabilité théorique des MAT dans le rumen (DT)
La dr, calculée en fonction des teneurs en MAT et de la DT (dégradabilité
théorique) elle-même calculée en fonction des teneurs en MAT de la plante, évolue
significativement avec l’évolution des teneurs en MAT. La dr et la DT augmentent
significativement avec l’augmentation de la teneur en MAT (Cf. Tableau 1 et Tableau
2). La dr de l’armoise passe de 93,67 à 95,47% avec des teneurs en MAT
respectives de 10,15 à 14,15% de MS. De même, la DT de l’armoise passe de 68,06
à 72,01% avec des teneurs en MAT de 10,15 à 14,15% de MS.

53
PARTIE EXPERIMENTALE RESULTATS ET DISCUSSION

IV. Valeurs énergétiques et azotées de l’armoise blanche :

La valeur nutritive d’un fourrage dépend du contenu et de la forme des


éléments nutritifs présents dans la plante et de la quantité qui sera ingérée par
l’animal (Tremblay et al., 2002).

4.1/ Valeurs énergétiques :

Les valeurs énergétiques ont été calculées selon Inra (2007) et Chibani et al (2010).
Elles sont de :

- Inra (2007) : 0,77 ; 0,81 et 0,80 UFL/kg de MS respectivement pour les 1ère,
2ème et 3ème récoltes (fig. 10). Ces valeurs ne présentent pas de différence
statistiquement significative entre elles.
- CHIBANI et al (2010), elles sont de 0,77 ; 0,79 et 0,74 UFL/ kg de MS
respectivement pour les 1ère, 2ème et 3ème récoltes (fig.10). Ces valeurs ne présentent
pas de différence statistiquement significative entre elles.

0,82
0,81
0,8
0,8
0,79
0,78
0,77
0,76

0,74 UFL
0,74

0,72
UFL*
0,7
08/04/2014 (1ère 10/05/2014 08/06/2014
récolte) (2ème récolte) (3ème récolte)

Figure 14 : Variation de la valeur énergétique de l’armoise blanche en fonction des


dates de récolte (UFL = Inra, 2007 et UFL* = Chibani et al., 2010).

54
PARTIE EXPERIMENTALE RESULTATS ET DISCUSSION

Les UFV (calculées à partir des équations de l’INRA, 2007), sont de 0,69 ;
0,74 et 0,72 par kg de MS respectivement à la 1ère, 2ème et 3ème récolte (fig.11).
L’analyse statistique ne relève aucune différence significative entre ces valeurs.

0,76
0,74
0,74 0,72
0,72
0,7
0,69
0,68
0,67 0,69
0,66 UFV
0,64
0,63 UFV*
0,62
0,6
0,58
0,56
08/04/2014 10/05/2014 08/06/2014
(1ère récolte) (2ème récolte) (3ème récolte)

Figure 15 : Variation des valeurs énergétique en fonction des récoltes (UFV =


Inra, 2007 et UFV* = Chibani et al, 2010).

Calculées selon CHIBANI et al (2010), les UFV/kg de MS sont de 0,67 pour la 1ère
récolte, 0,69 pour la 2ème récolte, et 0.63 pour la 3ème récolte. L’analyse statistique de
ces valeurs ne donne aucune différence significative.
La comparaison statistique des UFV résultant des équations de l’INRA (2007)
et de CHIBANI et al. (2010) révèle une différence significative entre la 2ème récolte et
la 1ère récolte, la 2ème et la 3ème récolte et entre la 3ème et la 3ème récolte.

Ces résultats sont nettement supérieurs à ceux enregistrées par AYAD


(2014) avec 0,45 UF, et légèrement supérieurs à comparables aux résultats
rapportés par HOUMANI et al (2004) avec 0,70 UFL et 0,63 UFV par kg de MS pour
l’armoise blanche.

55
PARTIE EXPERIMENTALE RESULTATS ET DISCUSSION

Tableau 13 : Valeurs énergétiques et azotées.

Valeurs énergétiques (UF/kg de MS) Valeurs azotées (g/kg de MS)


Date de récolte ( )
UFL * UFV(*) UFL UFV PDIA PDIN PDIE
08/04/2014 0,77 ± 0,05 0,67 ± 0,06 0,77 ± 0,04 0,69 ± 0,05 33,72 ± 0,06 71,47 ± 0,17 83,55 ± 2,10
a a a a c c b
10/05/2014 0,79 ± 0,04 0,69 ± 0,04 0,81 ± 0,03 0,74 ± 0,03 40,29 ± 0,38 92,11 ± 1,33 92,37 ± 1,23
a a a a b b a
08/06/2014 0,74 ± 0,01 0,63 ± 0,01 0,80 ± 0,01 0,72 ± 0,01 41,99 ± 0,18 98,2 ± 0,66 93,31 ± 0,25
a a a a a a a
UFL= unité fourragères lait ; UFV = unités fourragères viande PDIA =protéines digestibles dans l’intestin d’origine alimentaire ; PDIN = protéines digestibles
dans l’intestin permis par l’énergie ; PDIE = protéines digestibles dans l’intestin permis par l’azote. ; UFL(*) et UFV(*) Calculs selon l’équation de Chibani et
al, (2010) ; UFL, UFV, PDIA, PDIN et PDIE calculées selon les équations pour les fourrages verts de l’INRA (2007). Sur une même colonne, les valeurs
portant une lettre identique sont comparables au seuil de 5%.

56
PARTIE EXPERIMENTALE RESULTATS ET DISCUSSION

4.2/ Valeur azotée :

Selon JULIER et HUYGHE (2010), la valeur protéique d’un fourrage est


déterminée par la teneur globale en azote, la dégradabilité ruminale de cet azote et
l’énergie fournie par ce fourrage.

4.2.1/ Protéines digestible dans l’intestin grêle d’origine alimentaire (PDIA) :

Les PDIA de l’armoise blanche de la 1ère, 2ème et 3ème récolte sont de 33,72g,
40,29g et 41,99g par kg de MS respectivement (fig. 12). Ces valeurs présentent des
différences significatives entre elles.

Valeur Azotée PDIA


45
41,99
40
40,29
35
33,72
30
25
20
15 PDIA g/kg de MS
10
5
0
08/04/2014 10/05/2014 08/06/2014
(1ère récolte) (2ème récolte) (3ème récolte)

Figure 16 : Variation des PDIA de l’armoise blanche en fonction des dates de


récoltes.

HOUMANI et al., (2004) rapportent avec l’armoise blanche une valeur


inférieures avec 21,7 g / kg de MS.

4.2.2/ Protéines digestibles dans l’intestin grâce à l’azote disponible (PDIN)

Les PDIN ont des valeurs significativement différentes entre elles ; elles sont
égales à 71,47g, 92,11g et 98,2 g par kg de MS avec respectivement la 1ère, 2ème et
la 3ème récolte (fig. 13).

57
PARTIE EXPERIMENTALE RESULTATS ET DISCUSSION

Valeur Azotée PDIN


120
92,11 98,2
100

80
71,47
60

40 PDIN g/kg de MS

20

0
08/04/2014 10/05/2014 08/06/2014
(1ère récolte) (2ème récolte) (3ème récolte)

Figure17 : Variation des PDIN de l’armoise blanche en fonction des dates de


récoltes.

Les PDIN de la 1ère récolte sont analogues à celles de HOUMANI et al (2004)


avec 70,5 g / kg de MS alors que celles de la 2ème et la 3ème récolte lui sont fortement
supérieures.

4.2.3/ Protéines digestibles dans l’intestin grâce à l’énergie disponibles


(PDIE) :

Les PDIE, exprimées par kg de MS, ont des valeurs de 83,55g en 1ère
récolte, 92,37 en 2ème récolte et 93,31 g en 3ème récolte (fig. 14). Ces valeurs sont
significativement différentes entre elles.

58
PARTIE EXPERIMENTALE RESULTATS ET DISCUSSION

Valeur Azotée PDIE


96
94
93,31
92
92,37
90
88
86
84 PDIE g/kg de MS
83,55
82
80
78
08/04/2014 10/05/2014 08/06/2014
(1ère récolte) (2ème récolte) (3ème récolte)

Figure 18 : Variations des PDIE de l’armoise blanche en fonction des dates de


récolte.

HOUMANI et al (2004) rapportent 66,9 g / kg de MS pour la même espèce,


valeur nettement inférieure à celles obtenus dans notre essai.

La matière azotée est, sous la forme de combinaisons d’acides aminés, le


constituant de base de la matière vivante. Elle entre dans la composition du lait qui
est pour le jeune, une source noble. L’excèdent peut être utilisé comme énergie ou
devient rapidement encombrant pour l’organisme. La matière azotée de qualité est
donc indispensable à la croissance rapide et plus particulièrement à la formation du
muscle et à son entretien. Elle est aussi un des facteurs limitant la production laitière
si la satisfaction des besoins n’est pas correctement assurée ; En rationnement, l’on
recherche l’égalité des PDIN et des PDIE à hauteur des besoins en PDI (REGAUDIE
et REVELEAU, 1976).

59
PARTIE EXPERIMENTALE RESULTATS ET DISCUSSION

V. Rendement en huile essentielle :

L’objectif initial de cette partie été de déterminer le rendement en huile


essentielle de l’armoise blanche ainsi que la détermination de la composition
chimique de cette huile. Mais l’ambition de vouloir déterminer la composition
chimique de l’huile essentielle extraite de l’Artemisia Herba Alba, a été stoppée nette
par le manque de matériel spécialisés et l’insuffisance de collaboration des autres
institutions de recherche régionale.

Les résultats obtenues pour les rendements en HE de l’Artemisia herba alba


sont représentées dans la figure 15.

Rendement en HE
1,14
1,2
1,1
1
0,9
0,8
0,8
0,7
0,51
0,6
0,5 rendement en HE %
0,4
0,3
0,2
0,1
0
08/04/2014 (1ère 10/05/2014 (2ème 08/06/2014 (3ème
récolte) récolte) récolte)

Figure 19 : Variation du rendement en huiles essentielles de l’armoise blanche


en fonction des dates de récolte.

L’huile essentielle de l’armoise blanche a été extraite par hydro-distillation a


partir de la partie aérienne de la plante séchée au préalable dans un endroit bien
aéré et à l’ombre.

Le rendement en huiles essentielles varie avec la date de récolte. Il est de


0,51%, 0,80% et 1,14% respectivement avec la 1ère, 2ème et la 3ème de récolte (fig.
15).

60
PARTIE EXPERIMENTALE RESULTATS ET DISCUSSION

Le rendement le plus élevé avec 1,14% est enregistré à la 3ème récolte qui se
fait au début du mois de juin (8/6/2014) alors que le plus faible (0,51%) est noté au
début du mois d’avril (8/4/2014). .

GHANMI (2010), sur l’armoise blanche du Maroc, ont enregistré au mois


d’avril un rendement plus élevé que celui obtenus dans notre essai (0,86 contre
0,51%). Le rendement obtenu par cet auteur au mois d’Avril correspond au
rendement du mois de Mai dans notre essai (0,86 contre 0,80%). Ainsi que le
rendement du mois de Juin avec 1,14% est proche de celui obtenu par le même
auteur pour le mois de Juin également avec 1,23%.

Le rendement en huiles essentielles varie d’une récolte à une autre, cela est
due au développement phénologique de la plante, passage d’un stade végétatif à un
autre où la proportion des feuilles devient de plus en plus importante sachant que les
huiles essentielles sont concentrées en majorité dans les feuilles.

BOURKHISS et al (2011), sur les essences de Thuya de Berbérie ont trouvé


que le maximum d’huiles est obtenu au mois de mars correspondant au stade de
floraison du Thuya, soit une moyenne de 0,13%. Au mois de juin, la teneur moyenne
en huiles essentielles est encore relativement intéressante (environ 0,12%), alors
qu’au mois de janvier, elle diminue à 0,10%. Pour une exploitation industrielle, il
conviendrait d'extraire l'huile en période de floraison pour le Thuya de Berbérie.

61
CONCLUSION :

En Algérie, l’alimentation du cheptel constitue un frein pour les productions


animales.

Vu l’importance de la prévision de la valeur nutritive des fourrages en amont


de tout étude zootechnique, permettant ainsi d’établir le potentiel nutritionnel de tout
substrat végétal avant son intégration éventuelle à une formule alimentaire en
production animale, notre étude a été effectuée.

Nous avons représenté une contribution à la connaissance de la composition


chimique et de la valeur nutritive de l’Artemisia herba alba lors des 3 dates de
récoltes allant d’Avril à Juin (2014), ainsi que l’évaluation de son rendement en huile
essentielle en fonction de ces dates de récolte.

Cette plante présente des valeurs énergétiques et azotées intéressantes


durant ces dates de récolte ainsi que des rendements en HE croissants symétriques
avec le développement de la plante d’un stade végétatif a l’autre.

Ces valeurs sont plus élevées à la 3ème récolte quant a la 1ère récolte, ce qui
attribue à l’armoise herbe blanche qui est une plante fourragère et médicinale une
valeur nutritive et un rendement en HE intéressent qui mériteraient l’attention des
développeurs.

Bien que nos résultats ne sont que des données préliminaires pour construire
une idée sur cette espèce fourragère et médicinale intéressante pour le bétail, notre
étude peut être complété par :

-une contribution a la détermination de valeur nutritive in vivo.

-un teste de digestibilité et d’ingestibilité.

-une évaluation de la valeur d’encombrement de cette espèce.

-une contribution de la composition chimique ainsi qu’une évaluation de la


valeur nutritive de l’armoise en fonction des quatre saisons.

-une détermination de la composition chimique de l’Huile Essentielle de


l’armoise blanche.
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