31 M.pna
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DEPARTEMENT DE BIOTECHNOLOGIE.
de diplôme de MASTER
en Biotechnologie.
Mots Clés : Artemisia herba alba, composition chimique, valeur nutritive, huile
essentielle, valeurs énergétiques et azotées, Djelfa.
Abstract
The diet of herbivores in Algeria mainly from wild species of pastures and
rangelands, fllow land, grassland and crop residues.
The present work aims to determine the chemical composition, nutritional value
and yield essential oils of wormwood (Artemisia herba alba).
The energy values are higher in the 2nd crop with 0.79 UFL; 0.69 UFV et 0.81
UFL et 0.74 UFV per Kg DM according to the equations of calculations.
Nitrogen values for PDIA 41.99 g/Kg DM; PDIN 98.2g/Kg DM and PDIE 93.31
g/Kg DM in the second harvest date.
The yields of essential oils of wormwood are 0.51% in April; 0.80% in May and
1.14% in June of 2014.
% : Pourcentage.
K: potassium
Kcal: kilocalorie
Kf : rendement de l’énergie métabolisable en énergie nette utilisée pour la production de
viande.
Kg: kilogramme.
Kl : rendement de l’énergie métabolisable en énergie nette utilisée pour la production de lait.
Km : kilomètre.
Km : rendement de l’énergie métabolisable en énergie nette utilisée pour l’entretien.
Km² : kilomètre carrée.
Kmf : rendement de l’énergie métabolisable en énergie nette utilisée pour l’entretien et la
production de viande.
NA : niveau alimentaire.
Na: sodium.
O.N.M : Office National de la Météorologie.
P: phosphore.
P0.75: poids métabolique.
PANDI : protéines alimentaires non digestibles dans l’intestin.
PDIA: protéines digestibles dans l’intestin d’origine alimentaire.
PDIE: protéines digestible dans l’intestin grâce à l’énergie disponible.
PDIM : Protéines digestibles dans l’intestin d’origine microbienne
PDIME : protéines digestibles dans l’intestin d’origine microbienne, limitées par l’énergie
fermentescible.
PDIMN : protéines digestibles dans l’intestin d’origine microbienne, limitées par l’azote
dégradable.
Figure 1 : Artemisia herba alba dans son milieu naturel (Asso, 1979). (A) Fleurs, (B)
feuilles……………………………………………………..…………………….……..…12
Figure 16 : Variation des valeurs énergétique en fonction des récoltes (UFV = Inra,
2007 et UFV* = Chibani et al, 2010)……………………………………….....……..56
Figure 17 : Variation des PDIA de l’armoise blanche en fonction des dates de
récoltes……………………………………………………………………………………..58
Figure 18 : Variation des PDIN de l’armoise blanche en fonction des dates de
récoltes……………………………………………………………………………………..59
Figure 19 : Variations des PDIE de l’armoise blanche en fonction des dates de
récolte………………………………………………………………………………………60
Figure 20 : Variation du rendement en huiles essentielles de l’armoise blanche en
fonction des dates de récolte………………………………………………........……….61
LISTE DES TABLEAUX :
Tableau 1 : Comparaison d’une légumineuse et d’une graminée………...……..….1
Tableau 2 : Composition chimique de quelques espèces fourragères….....……….2
Tableau 3 : Variation de la composition chimique avec l’âge du dactyle en
vert…………………………………………………………………....……………………2
Tableau 4 : Teneurs en cellulose brute, matières azotées totales et matières
minérales des tiges et des feuilles de légumineuses spontanées au stade
floraison…………………………………………………………………………………...3
Tableau 5 : Répartition des précipitations moyennes mensuelles (en mm) de 1978 à
2007……………………………………………………………………...….....………..24
Tableau 6 : Températures maximales, minimales et moyennes de 1978 à
2007………………………………………………………………………….…………..25
Tableau 7 : Nombre moyen de jours de gelées par mois……………………….….26
Tableau 8 : Vitesse moyenne du vent suivant les mois de l’année…………….....27
Tableau 9 : Nombre moyen de jours de neige par mois…………………………....27
Tableau 11 : Rapport Feuille/Tiges de l’armoise blanche pour chaque date de
récolte………………………………………………………………………………….....41
Tableau 11 : Composition chimique et teneurs en énergie de Artemisia herba alba
selon la date de récolte……………………………………………………….…......…48
Tout d’abord je remercie DIEU tout puissant qui ma aidé dans le chemin
de la réussite et qui ma donné de la fois et du courage pour accomplir ce
travail.
Au terme de ce modeste travail, qu’il me soit permis d’exprimer mes plus
vifs remerciements à tous ceux qui ont contribuer de près ou de loin,
directement ou indirectement à la réalisation de ce modeste travail.
Je remercie particulièrement ma mère pour la confiance et la
disponibilité qu’elle ma accordée au cours de la réalisation de ce travail.
INTRODUCTION
PARTIE BIBLIOGRAPHIQUE.
METHODES DE MESURE:……………………………………………………………… 1
PARTIE EXPERIMENTALE.
MATERIELS ET METHODES :
RESULTATS ET DISCUSSION :
Conclusion.
Références bibliographique.
TABLE DE MATIERES :
PARTIE EXPERIMENTALE.
MATERIELS ET METHODES :
Objectif expérimental :.....................................................................................…...23
Conclusion.
Références bibliographique.
INTRODUCTION :
Les steppes sont caractérisées par des communautés végétales sous arbres
où dominant les graminées, les plantes herbacées et de petits buissons (LUTTEGE
et al., 2002). Les steppes du Nord d’Afrique couvrent plus de 63 millions hectares,
d’une végétation basse et clairsemée (AIDOUD et al., 2006), duquel une importante
partie se situe en Algérie où elle a une très grande importance économique déroulent
de ca vocation pastorale et de sa richesse potentielle en espèces médicinales
(DJEBAILI et al, 1989).
D’après NEDJRAOUI (2002), nos steppes sont dominées par 4 grands types
de formations végétales ; steppes a graminées a base d’Alfa, steppe a Sparte,
steppes a Remt, et les steppes chamaephytiques ces derniers qui sont dominées par
des arbrisseaux dont la taille ne dépasse généralement 50 cm (LE HOUEROU.,
1995) dont on peut cité l’Artemisia herba alba.
Cette espèce est l’une des plantes médicinales les plus utilisées par la
population contre plusieurs maladies telle que ; la grippe, les nausées, l’animée
(YASHPHE., 1987), le rhumatisme, l’obésité, les troubles digestifs et respératoire
(OULD EL HADJ et al., 2003). En outre, LE HOUEROU (1995)., HOUMANI et al
(2004)., AYAD (2006)., la considère comme une espèce fourragère de valeur
pastorale reconnue, intéressante et recherché par le bétail.
1
PARTIE BIBLIOGRAPHIQUE VALEUR NUTRITIVE DES FOURRAGES,
FACTEURS DE VARIATION ET METHODES DE MESURE.
Espèces g/kg de MS
Plantes entières en début floraison MAT P Ca
Trèfle violet 168 2,3 12,7
Trèfle blanc 229 2,3 12,7
Luzerne 178 2 ,7 16 ,1
Sainfoin 143 2,7 9,3
Vesce 242 3,4 12,2
MAT : matières azotées totales ; P : phosphore ; Ca : calcium
Source : l’Inra (2007)
2
PARTIE BIBLIOGRAPHIQUE VALEUR NUTRITIVE DES FOURRAGES,
FACTEURS DE VARIATION ET METHODES DE MESURE.
3
PARTIE BIBLIOGRAPHIQUE VALEUR NUTRITIVE DES FOURRAGES,
FACTEURS DE VARIATION ET METHODES DE MESURE.
4
PARTIE BIBLIOGRAPHIQUE VALEUR NUTRITIVE DES FOURRAGES,
FACTEURS DE VARIATION ET METHODES DE MESURE.
5
PARTIE BIBLIOGRAPHIQUE VALEUR NUTRITIVE DES FOURRAGES,
FACTEURS DE VARIATION ET METHODES DE MESURE.
(JARRIGE, 1988). Des effets de la race peuvent aussi combiner des effets
proprement génétiques mais aussi des différences de conduite (production de lait et
production de viande). C’est ainsi qu’il existe des différences entre bovins Holstein et
bovin Charolais (DOREAU et al. 1991).
Les effets du stade physiologique sur les quantités ingérées sont connus et
pris en compte dans l’établissement des recommandations alimentaires de l’Inra
pour les ruminants (JARRIGE 1988). Les variations observées dans les quantités
ingérées induisent ensuite des variations de comportement alimentaire (DULPHY et
al. 1995).
6
PARTIE BIBLIOGRAPHIQUE VALEUR NUTRITIVE DES FOURRAGES,
FACTEURS DE VARIATION ET METHODES DE MESURE.
7
PARTIE BIBLIOGRAPHIQUE VALEUR NUTRITIVE DES FOURRAGES,
FACTEURS DE VARIATION ET METHODES DE MESURE.
8
PARTIE BIBLIOGRAPHIQUE VALEUR NUTRITIVE DES FOURRAGES,
FACTEURS DE VARIATION ET METHODES DE MESURE.
d’une canule ruminale. L’incubation se fait à 0, 3, 6, 9, 12, 24, 36, 24, et 48 H. après
chaque période d’incubation les sachets sont enlevés du rumen lavés avec de l’eau
distillé puis séchés à 65°C pendant 48 H.
La digestibilité d’un aliment est estimée à partir de la quantité de MS qui reste
présente dans le sachet après une période d’incubation dans le rumen ; ainsi selon
GIGER REVERDIN et al (2000) tout ce qui passe des mailles du sachet est
considérée comme dégradée. Cette technique a été classée par SELMI et al (2011)
parmi les méthodes largement utilisées dans les études de digestion pour
caractériser l’aptitude d’un écosystème microbien à dégrader un aliment.
9
PARTIE BIBLIOGRAPHIQUE PRESENTATION DE L’ARMOISE BLANCHE
L’Artemisia herba alba a été décrite par l'historien grec Xénophon, dès le
début du IVe siècle, dans les steppes de la Mésopotamie (FRANCIS, 2001). Elle a
été répertoriée en Algérie en 1779 par le botaniste espagnol Ignacio Jordán Claudio
de Asso y del Rio (IPNI, 2001). C’est une plante essentiellement fourragère, très
appréciée par le bétail comme pâturage d’hiver. Elle présente une odeur
caractéristique d’huile de thymol et un goût amer d’où son caractère astringent
(Nabli, 1989).L'armoise herbe blanche est bien connue depuis l'Antiquité, fait allusion
à son pouvoir vermifuge bénéfique pour l'homme et le bétail (FRANCIS, 2001).
10
PARTIE BIBLIOGRAPHIQUE PRESENTATION DE L’ARMOISE BLANCHE
Elle est abondante sur les hauts plateaux, par contre elle est rare dans le
Sahara septentrional et en altitude dans le Sahara central (BOUKRICHE et al,
2006). L’armoise blanche couvre d’immenses territoires en Afrique du nord, évalués
à plus de dix millions d’hectares (NABLI, 1989).
En Algérie, les parcours à armoise recouvrent en moyenne une superficie de 3
millions d’hectares environ de la steppe Algérienne (KHADOUDJA, 2002). C’est une
formation végétale basse et ouverte, caractérisée par une faible hétérogénéité
donnant lieu a des grandes étendues monotones plus ou moins plaines (DJEBAILI,
1987).
Ces plantes poussent en abondance dans nos régions montagneuse ou
saharienne, elles constituent un trésor de remèdes naturels (LEUCIENNE et al,
1980). L’armoise blanche se rencontre à Ourgla (au nord est saharien), à El Goléa
(au Nord Saharien) et dans les régions Nord-Ouest saharien (QUEZEL, 1978). Elle
est assez rare dans les sahels et les plaines du littorale ainsi que le tell constantinois
(OZENDA, 1983).
REGNE : plantae.
EMBRANCHEMENT : Spermaphytes.
SOUS EMRANCHEMENT : Angiosperme.
CLASSE : dicotylédones.
SOUS CLASSE : Gamopétales.
ORDRE : Astrales.
FAMILLE : Asteraceae ou Compositae.
SOUS FAMILLE : Asteroideae.
TRIBUS : Anthemideae.
GENRE : Artemisia.
ESPECE : Artemisia herba alba Asso.
11
PARTIE BIBLIOGRAPHIQUE PRESENTATION DE L’ARMOISE BLANCHE
Figure 1 : Artemisia herba alba dans son milieu naturel (Asso, 1979). (A)
Fleurs, (B) feuilles.
12
PARTIE BIBLIOGRAPHIQUE PRESENTATION DE L’ARMOISE BLANCHE
Le transport de l’eau des racines aux tiges se fait selon un modèle dit
« ascension sectorielle » en détour, ce phénomène naturel permet à l’eau absorbée
13
PARTIE BIBLIOGRAPHIQUE PRESENTATION DE L’ARMOISE BLANCHE
d’une racine d’être véhiculée jusqu’à une seule tige qui n’est pas forcement au
dessus de la racine (WAISSEL et al, 1972).
Selon GHRABI (2005), en hiver, cette espèce perd ses feuilles. Au début de la
saison sèche, elle les remplace par des feuilles plus petites dont la structure
anatomique est différente.
14
PARTIE BIBLIOGRAPHIQUE PRESENTATION DE L’ARMOISE BLANCHE
l’artémisinine sont utilisés depuis 1979 dans la lutte antipaludique, C’est le béta
artéméther qui constituât le produit proue dans la plupart des pays d’endémie
palustre (ANONYME, 2004).
Le thujone est probablement l’un des constituants terpénique les plus bioactifs
de l’Armoise. Son nom provient de thuya (Thuja occidentalis) plante de laquelle il a
été extrait pour la première fois. On l’a identifié également dans d’autres espèces,
comme l’Absinthe (Artemisia absinthium) et l’Armoise romaine (Artemisia pontica).
Structurellement lié au menthol, il est constitué d’un cycle en C6 (cyclohexane) avec
en plus un groupement exo cyclique isopropyl et un groupement lactone. Le thujone
est un composé chiral présent a l’état naturel sous forme de deux stéréo-isomères :
l’alpha thujone et la beta thujone (PATOCKA et PLUCAR, 2003).
15
PARTIE BIBLIOGRAPHIQUE PRESENTATION DE L’ARMOISE BLANCHE
Elle est utilisée dans les cas de vertige et de troubles hépatiques citons
l’hépatite virale (MARRIF et al, 1995). Ainsi que pour le traitement des troubles
gastriques du diabète de l’hypertension artérielle, des problèmes cardiovasculaires et
pour le traitement de la jaunisse (GONZALEZ-TEJERO et al, 2008). L’armoise est
utilisée comme remède de beaucoup de maladie tel que le traitement du diabète,
bronchite, abcès, diarrhée et comme vermifuge (IMELOUANE et al, 2007). Elle est
aussi utilisée dans le traitement des syndromes neurologiques et psychiatrique tels
que la maladie d’ALZHEIMER l’épilepsie et la dépression (SALAH ,2005) Ses
racines sont utilisées contre quelques troubles nerveux : les tics, spasme,
convulsion, et comme sédative (BABA AISSA, 1999). Selon BOULLARD (2001),
c’est une drogue que les arabes ont considéré comme un vermifuge efficace bien
que sa richesse en alpha-santonine soit discutée.
Selon BOULLARD (2001), le miel butiné sur l’armoise blanche partagerait les
propriétés de la plante elle même.
16
PARTIE BIBLIOGRAPHIQUE PRESENTATION DE L’ARMOISE BLANCHE
17
PARTIE BIBLIOGRAPHIQUE PRESENTATION DE L’ARMOISE BLANCHE
18
PARTIE BIBLIOGRAPHIQUE GENERALITES SUR LES HUILES ESSENTIELLES
19
PARTIE BIBLIOGRAPHIQUE LES HUILES ESSENTIELLES
3.2/ Définition :
20
PARTIE BIBLIOGRAPHIQUE LES HUILES ESSENTIELLES
21
PARTIE BIBLIOGRAPHIQUE LES HUILES ESSENTIELLES
3.3.7/ Hydro-distillation :
L’hydro-distillation est la méthode la plus recommandée pour extraire les
huiles essentielles des produits végétaux. Elle est très facile à mettre en œuvre.
C'est une technique basée sur le changement d'état liquide-vapeur des espèces
chimiques. Le principe de la méthode consiste, à distiller un composé par
entraînement à la vapeur d’eau. Elle consiste à immerger directement le matériel
végétal à traiter dans un alambic rempli d’eau qui est ensuite porté à ébullition. Les
composés volatils et semi-volatils sont entraînés par la vapeur d’eau, qui est ensuite
condensée et collectée. Si la matrice extraite est riche en composés volatils, il se
forme un surnageant nommé huile essentielle, composée des produits volatils peu
solubles dans l’eau (FERNANDEZ et CABROL-BASS, 2007).
22
PARTIE EXPERIMENTALE MATERIELS ET METHODES
Objectif expérimental :
1.2/ Le relief
Il est caractérisé par une succession de 04 zones non homogènes du Nord
au Sud de son territoire. (DPTA, 2003)
1.2.1/ Zone plane du Nord (650 - 850 m d’altitude) :
Cette zone est appelée aussi (la plaine de Ain Ouessera) compartimentée en
trois secteurs séparés par des collines érodées : la vallée de l’Oued Touil à l’Ouest,
la plaine de Birine à l’Est et le plateau de Ain Ouessara au Centre.
1.2.2/ Zone des dépressions des Chotts (750 - 850 m d’altitude) :
Les dépressions des Sebkhas sont séparées l’une de l’autre par un simple
nivellement topographique.
23
PARTIE EXPERIMENTALE MATERIELS ET METHODES
1.3/ Le climat :
Le climat de la wilaya de Djelfa est nettement semi aride à aride avec une
nuance continental. Le climat est semi aride dans les zones du Centre et du Nord de
la wilaya et aride dans toute la zone Sud de la wilaya (DPTA, 2003).
24
PARTIE EXPERIMENTALE MATERIELS ET METHODES
35
30
25
Précipitation 20
(mm)
15
10
0
Dec Jan Fév Mar Avr Mai Juin Juil Aou Sep Oct Nov
1.3.2/ La température :
Les températures minimales et maximales sur 30 ans de 1978 à 2007 sont
regroupées dans le tableau 2.
Tableau 6 : Températures maximales, minimales et moyennes de 1978 à
2007.
Moi Jan Fér Mar Avr Mai Juin Juil Aou Sept Oct Nov Dec Moy
Min 1.0 2.4 3.9 6.6 10.9 16.0 18.7 18.6 14.6 10.1 5.1 2.4 9.2
Max 11.5 13.7 17.0 19.4 25.3 31.8 35.6 34.9 29.2 23.1 16.4 12.4 22.5
Moy 6.3 8.1 10.5 13.0 18.1 23.9 27.2 26.8 21.9 16.6 10.8 7.4 15.9
25
PARTIE EXPERIMENTALE MATERIELS ET METHODES
et au Nord de la wilaya alors qu’elle s’étend sur cinq mois au Sud. Les mois de
Janvier et Décembre sont les plus froids avec respectivement 1 et 2°C (Figure 3).
40
35
30
Tempérarture (°C)
25
20
Min
15
Max
10
Moy
5
0
Dec Jan Fév Mar Avr Mai Juin Juil Aou Sep Oct Nov
Mois
26
PARTIE EXPERIMENTALE MATERIELS ET METHODES
1.3.5/ La neige :
Les enneigements varient en moyenne de 4 à 13 jours/an et tombent
essentiellement sur la partie centrale de la wilaya (Tableau 5). L’épaisseur est de 15
cm à 50 cm. (DPTA, 2003).
Tableau 9 : Nombre moyen de jours de neige par mois.
Moi Jan Fér Mar Avr Mai Juin Juil Aou Sep Oct Nov Dec
Moy 2.7 1.8 1.3 0.2 0 0 0 0 0 0 0.5 1.7
neige
Source : O.N.M ; Djelfa 2007.
1.4/ La géologie :
La région est constituée de calcaire et de marne en montagne. Les plaines
sont formées de roche (grés) assez dure. Cependant la quasi-totalité des régions
basses est constituée par des dépôts quaternaires provenant des roches tendres
(marnes et argile rouge) arrachées par l’érosion des montagnes. Aussi la présence
de sels (calcaire, gypse et sels solubles) à des conséquences sur la composition des
eaux superficielles et souterraines, cas de Oued Mellah (DPTA, 2003).
27
PARTIE EXPERIMENTALE MATERIELS ET METHODES
1.5/ Sols :
1.5.1/ Sols squelettiques :
Ce sont des sols peu évolués de très faible profondeur et sont soumis à une
érosion continue.
1.5.2. Sols d’accumulations calcaires et gypseuses :
Ces sols sont riches en calcaire et en gypse.
1.6/ L’hydraulique :
1.6.1/ La ressource en eau superficielle :
Le réseau hydrographique de la wilaya est constitué principalement :
- Au Nord, le bassin versant du haut Cheliff qui alimente les dépressions de la région
de Ain Oussera
- Au Centre, le bassin fermé des chotts qui collecte les eaux de la dépression des
Oued Nail
- Au Sud, le bassin de l’Oued Djedi qui collecte les eaux de ruissellement du versant
Sud de l’Atlas Saharien
28
PARTIE EXPERIMENTALE MATERIELS ET METHODES
1.7/ La végétation :
1.7.1/ Les forêts :
Les forêts occupent les chaînes de montagnes du Senulba, du Djebel Azreg et
du Djebel Boukahil. Les forêts sont claires et aérées par manque de sous bois
conséquent et l’inexistence de maquis. Les principales essences forestières sont le
pin d’Alep, le chêne vert et le genévrier du phénicien (Arar) (DPTA, 2003).
29
PARTIE EXPERIMENTALE MATERIELS ET METHODES
1.9/ La population :
La population de la wilaya de Djelfa est de 85 6274 habitants dont 69%
habitent des chefs lieux de communes, suivie des zones éparses avec 20,35%. La
densité de population est de 26 habitants/km² (DPTA, 2003).
30
PARTIE EXPERIMENTALE MATERIE ET METHODES
Il s’agit de Artemisia Herba Alba. Elle est considérée comme une plante
fourragère très appétée par le bétail.
L’Artemisia herba alba utilisée a été prélevée dans une zone de mise en
défens par les services publics dans la région de Djelfa.
Trois dates de récolte ont été choisies en fonction de nos possibilités de
déplacement et du temps imparti pour la réalisation de ce travail. Ces dates s’étalent
du mois d’Avril au mois de Juin 2014 à savoir :
- Première récolte des échantillons de plantes : 08-04-2014,
- Deuxième récolte des échantillons de plantes : 10-05-2014,
- Troisième récolte des échantillons de plantes : 08-06-2014.
2.2/ Prélèvement :
Les échantillons ont été prélevés dans différents endroits de la zone d'étude.
La technique de prélèvement adoptée est celle dite en « ZIGZAG » en parcourant
toute la parcelle (INRA, 1981). Sur chaque touffe d’armoise blanche, nous coupent
manuellement toutes la biomasse aérienne. Cette méthode directe est dite
destructive car elle consiste à couper la partie aérienne de la touffe. Cette partie de
la touffe est considérée comme broutée par les animaux ; elle est représentée par
des rameaux feuillus coupés au dessus de 1à 3 cm du sol.
Les échantillons sont séchés à 65°C pendant 48 h. Ils sont ensuite broyés à
l’aide d’un broyeur à 1 mm et conservés pour les analyses chimiques ultérieures.
31
PARTIE EXPERIMENTALE MATERIE ET METHODES
Tous les échantillons broyés ou non, ont été conservés dans des flacons
hermétiques munis d’étiquettes indiquant la date de récolte, les lieux de récolte,
l’espèce et le numéro de prélèvement.
Y
MS % 100
X
32
PARTIE EXPERIMENTALE MATERIE ET METHODES
A 100
Teneur en MM% =
B MS
B : poids de l’échantillon.
MO % = 100 – MM
33
PARTIE EXPERIMENTALE MATERIE ET METHODES
bouillir durant 30 mn exactement, filtré sur creuset (de porosités 1 ou 2). Passer le
creuset plus le résidu à l’étuve réglée à 105°C jusqu’à poids constant.
Teneur en CB en % MS =
A B 100
C MS
a) Minéralisation
Opérer sur un échantillon de 1 g (selon l’importance de l’azote dans l’échantillon).
L’introduire dans un matras de 250 ml, ajouter 2 g de catalyseur (composé de 250 g
de K2SO4, 250 g de CuSO4 et 5 g de Se) et 20 ml d’acide sulfurique concentré
(densité = 1,84). Porter le matras sur le support d’attaque et chauffer jusqu’à
l’obtention d’une coloration verte stable. Laisser refroidir, puis ajouter peu à peu avec
précaution 200 ml d’eau distillée en agitant et en refroidissant sous un courant d’eau.
b) Distillation
Transvaser 50 ml du contenu du matras dans l’appareil distillateur (Buchi), rincer
la burette graduée. Dans un bécher destiné à recueillir le distillat, introduire 20 ml de
l’indicateur composé de :
34
PARTIE EXPERIMENTALE MATERIE ET METHODES
100 200
Ng X .0,0007. .
Y A
EB = énergie brute en kcal / Kg de MO. MAT = matières azotées totales en g/Kg de MO.
EM = EB x dE x (EM / ED).
EM/ED rend compte des pertes d’énergie sous forme de gaz et dans les urines.
35
PARTIE EXPERIMENTALE MATERIE ET METHODES
l’entretien.
production de viande.
q = EM / EB = concentration en EM de l’aliment.
le rumen (DT).
∆ = 4,4
DT en %, MAT en g / Kg de MS.
36
PARTIE EXPERIMENTALE MATERIE ET METHODES
dr en %, MAT en g / Kg de MS.
PDIN = PDIA + PDIMN PDIE = PDIA + PDIME PDIA = MAT x [1.11 (1 – DT)] x dr.
PDIN = protéines digestibles dans l’intestin grâce à l’azote disponible (g/Kg de MS).
PDIE= protéines digestibles dans l’intestin grâce à l’énergie disponible (g/Kg de MS).
PDIMN = protéines digestibles dans l’intestin d’origine microbienne, limitées par l’azote
dégradable (g/Kg de MS).
PDIME = protéines digestibles dans l’intestin d’origine microbienne, limitées par l’énergie
fermentescible (g/Kg de MS).
MOD = MO x dMO.
37
PARTIE EXPERIMENTALE MATERIE ET METHODES
38
PARTIE EXPERIMENTALE MATERIE ET METHODES
39
PARTIE EXPERIMENTALE MATERIE ET METHODES
Tous les résultats ont été soumis à une analyse des données à l’aide du
logiciel Statgraphic Centurion XVI, Version 16.2.04 532- bits (écart- type et
comparaison des moyennes).
40
PARTIE EXPERIMENTALE RESULTATS ET DISCUSSION
RESULTATS ET DISCUSSION :
Rapport Feuilles/Tiges :
I. Composition chimique :
41
PARTIE EXPERIMENTALE RESULTATS ET DISCUSSION
Teneur en MS
70
56,03
60 53,21
51,05
50
40
30
MS %
20
10
0
08/04/2014 (1ère 10/05/2014 08/06/2014
récolte) (2ème récolte) (3ème récolte)
AMMAR et al (2005), rapportent pour des arbustes tels que Arbutus unedo,
Calicotome villosa, Erica arborea, Myrtus communis, Phillyrea angustifolia,Pistacia
lentiscus et Quercus suber du Nord-ouest de la Tunisie, région géographiquement
proche de notre zone d’étude du point de vue climatique, des taux de MS variant de
26 à 53%. Les taux de la 2ère et la 3ème récolte s’insèrent dans cet intervalle sauf
pour la 1ère récolte dont le taux est plus élevé.
Ces différences sont probablement dues aux développements de la plante
d’un stade végétatif à un autre ainsi qu’aux variations climatiques. La connaissance
des stades de récolte aurait permis de préciser les différences observées dans ces
teneurs en MS.
42
PARTIE EXPERIMENTALE RESULTATS ET DISCUSSION
Teneur en MO
100
98
96
94 93
92 90,59
89,55
90
88 MO %
86
84
82
80
08/04/2014 10/05/2014 08/06/2014
(1ère récolte) (2ème récolte) (3ème récolte)
Nous constatons aussi que les teneurs de matière organique obtenues dans
notre essai, sont comparables à celles des plantes tropicales avec des valeurs allant
de 91,5 à 95,5 % (NOGUEIRA FILHO et al, 2000). Sauf que le taux de la 1ère récolte
apparait un peu plus faible que ces résultats.
43
PARTIE EXPERIMENTALE RESULTATS ET DISCUSSION
Ainsi, BRUCH et JONES (1978), ont notés la relation étroite qui existe entre la
quantité d’eau et d’éléments minéraux absorbés par la plante et la langueur de ses
racines présentent par unité de volume de sol.
Teneur en MM
12
10,45
9,41
10
8
7
6
MM %
4
0
08/04/2014 (1ère 10/05/2014 (2ème 08/06/2014 (3ème
récolte) récolte) récolte)
44
PARTIE EXPERIMENTALE RESULTATS ET DISCUSSION
Une des composantes importantes des aliments pour animaux est la teneur
en cellulose brute. Elle présente la fraction de l’aliment la plus difficile à diriger. Chez
les ruminants, des différences dans la quantité et les propriétés physique et chimique
des fibres dans l’aliment peuvent affecter la performance et la productivité de
l’animal, et notamment altérer les fermentations dans la panse, le métabolisme, le
taux de lipides dans le lait produit et finalement, la santé de l’animal a long terme
(MERTENS, 1997)
Les teneurs en CB sont comparables entre les plantes des 3 récoltes variant
entre 32,61 et 34,32% de MS (fig. 4) ; Elles sont supérieures à celles rapportées par
AYAD (2014) pour la même espèce.
45
PARTIE EXPERIMENTALE RESULTATS ET DISCUSSION
Teneur en CB
36 34,32
34 32,61
32 31,33
30
28
26 CB %
24
22
20
08/04/2014 (1ère 10/05/2014 (2ème 08/06/2014 (3ème
récolte) récolte) récolte)
L’importance de la cellulose brute est qu’elle est utilisée par les micro-
organismes du rumen comme source principale d’AGV.
46
PARTIE EXPERIMENTALE RESULTATS ET DISCUSSION
Teneur en MAT
20
13,23 14,15
15
10,15
10
MAT %
5
0
08/04/2014 (1ère 10/05/2014 (2ème 08/06/2014 (3ème
récolte) récolte) récolte)
47
PARTIE EXPERIMENTALE RESULTATS ET DISCUSSION
MMS = matière sèche ; MM = matières minérales ; MO = matière organique ; MAT = matières azotées totales ; CB = cellulose brute ; EB = énergie brute ; ED =
énergie digestibles ; EM = énergie métabolisable. Sur une même colonne, les valeurs portant une lettre identique sont comparables au seuil de 5%.
48
PARTIE EXPERIMENTALE RESULTATS ET DISCUSSION
Teneur en EB
4535,86
4560 4408,67
4480
4400 4307,26
4320
4240
4160
4080
4000 EB Kcal / kg de MS
3920
3840
3760
3680
3600
08/04/2014 10/05/2014 08/06/2014
(1ère récolte) (2ème récolte) (3ème récolte)
49
PARTIE EXPERIMENTALE RESULTATS ET DISCUSSION
Teneur en ED
3000
2871,82 2845,61
2900
2800
2696,55
2700
2600
2500
2400 ED Kcal/ kg de MS
2300
2200
2100
2000
08/04/2014 10/05/2014 08/06/2014
(1ère récolte) (2ème récolte) (3ème récolte)
Ces valeurs d’ED sont supérieures à celle notée par HOUMANI et al (2004)
avec 2515 Kcal / kg de MS soit une différence au minimum de 181,55 Kcal / kg de
MS.
50
PARTIE EXPERIMENTALE RESULTATS ET DISCUSSION
Teneur en EM
2400
2344,7 2313,2
2350
2300
2214,11
2250
2200
2150
2100 EM Kcal / kg de MS
2050
2000
1950
1900
08/04/2014 10/05/2014 08/06/2014
(1ère récolte) (2ème récolte) (3ème récolte)
La dMO de l’armoise blanche pour les différentes récoltes 1ère, 2ème et 3ème
est respectivement de 63,59%, 66,16% et 63,72% de MS (fig. 9). L’analyse
statistique de ces données n’a pas montré des différences significatives entre elles.
51
PARTIE EXPERIMENTALE RESULTATS ET DISCUSSION
52
PARTIE EXPERIMENTALE RESULTATS ET DISCUSSION
3.3/ Digestibilité réelle des acides aminés dans l’intestin grêle (dr) et
dégradabilité théorique des MAT dans le rumen (DT)
La dr, calculée en fonction des teneurs en MAT et de la DT (dégradabilité
théorique) elle-même calculée en fonction des teneurs en MAT de la plante, évolue
significativement avec l’évolution des teneurs en MAT. La dr et la DT augmentent
significativement avec l’augmentation de la teneur en MAT (Cf. Tableau 1 et Tableau
2). La dr de l’armoise passe de 93,67 à 95,47% avec des teneurs en MAT
respectives de 10,15 à 14,15% de MS. De même, la DT de l’armoise passe de 68,06
à 72,01% avec des teneurs en MAT de 10,15 à 14,15% de MS.
53
PARTIE EXPERIMENTALE RESULTATS ET DISCUSSION
Les valeurs énergétiques ont été calculées selon Inra (2007) et Chibani et al (2010).
Elles sont de :
- Inra (2007) : 0,77 ; 0,81 et 0,80 UFL/kg de MS respectivement pour les 1ère,
2ème et 3ème récoltes (fig. 10). Ces valeurs ne présentent pas de différence
statistiquement significative entre elles.
- CHIBANI et al (2010), elles sont de 0,77 ; 0,79 et 0,74 UFL/ kg de MS
respectivement pour les 1ère, 2ème et 3ème récoltes (fig.10). Ces valeurs ne présentent
pas de différence statistiquement significative entre elles.
0,82
0,81
0,8
0,8
0,79
0,78
0,77
0,76
0,74 UFL
0,74
0,72
UFL*
0,7
08/04/2014 (1ère 10/05/2014 08/06/2014
récolte) (2ème récolte) (3ème récolte)
54
PARTIE EXPERIMENTALE RESULTATS ET DISCUSSION
Les UFV (calculées à partir des équations de l’INRA, 2007), sont de 0,69 ;
0,74 et 0,72 par kg de MS respectivement à la 1ère, 2ème et 3ème récolte (fig.11).
L’analyse statistique ne relève aucune différence significative entre ces valeurs.
0,76
0,74
0,74 0,72
0,72
0,7
0,69
0,68
0,67 0,69
0,66 UFV
0,64
0,63 UFV*
0,62
0,6
0,58
0,56
08/04/2014 10/05/2014 08/06/2014
(1ère récolte) (2ème récolte) (3ème récolte)
Calculées selon CHIBANI et al (2010), les UFV/kg de MS sont de 0,67 pour la 1ère
récolte, 0,69 pour la 2ème récolte, et 0.63 pour la 3ème récolte. L’analyse statistique de
ces valeurs ne donne aucune différence significative.
La comparaison statistique des UFV résultant des équations de l’INRA (2007)
et de CHIBANI et al. (2010) révèle une différence significative entre la 2ème récolte et
la 1ère récolte, la 2ème et la 3ème récolte et entre la 3ème et la 3ème récolte.
55
PARTIE EXPERIMENTALE RESULTATS ET DISCUSSION
56
PARTIE EXPERIMENTALE RESULTATS ET DISCUSSION
Les PDIA de l’armoise blanche de la 1ère, 2ème et 3ème récolte sont de 33,72g,
40,29g et 41,99g par kg de MS respectivement (fig. 12). Ces valeurs présentent des
différences significatives entre elles.
Les PDIN ont des valeurs significativement différentes entre elles ; elles sont
égales à 71,47g, 92,11g et 98,2 g par kg de MS avec respectivement la 1ère, 2ème et
la 3ème récolte (fig. 13).
57
PARTIE EXPERIMENTALE RESULTATS ET DISCUSSION
80
71,47
60
40 PDIN g/kg de MS
20
0
08/04/2014 10/05/2014 08/06/2014
(1ère récolte) (2ème récolte) (3ème récolte)
Les PDIE, exprimées par kg de MS, ont des valeurs de 83,55g en 1ère
récolte, 92,37 en 2ème récolte et 93,31 g en 3ème récolte (fig. 14). Ces valeurs sont
significativement différentes entre elles.
58
PARTIE EXPERIMENTALE RESULTATS ET DISCUSSION
59
PARTIE EXPERIMENTALE RESULTATS ET DISCUSSION
Rendement en HE
1,14
1,2
1,1
1
0,9
0,8
0,8
0,7
0,51
0,6
0,5 rendement en HE %
0,4
0,3
0,2
0,1
0
08/04/2014 (1ère 10/05/2014 (2ème 08/06/2014 (3ème
récolte) récolte) récolte)
60
PARTIE EXPERIMENTALE RESULTATS ET DISCUSSION
Le rendement le plus élevé avec 1,14% est enregistré à la 3ème récolte qui se
fait au début du mois de juin (8/6/2014) alors que le plus faible (0,51%) est noté au
début du mois d’avril (8/4/2014). .
Le rendement en huiles essentielles varie d’une récolte à une autre, cela est
due au développement phénologique de la plante, passage d’un stade végétatif à un
autre où la proportion des feuilles devient de plus en plus importante sachant que les
huiles essentielles sont concentrées en majorité dans les feuilles.
61
CONCLUSION :
Ces valeurs sont plus élevées à la 3ème récolte quant a la 1ère récolte, ce qui
attribue à l’armoise herbe blanche qui est une plante fourragère et médicinale une
valeur nutritive et un rendement en HE intéressent qui mériteraient l’attention des
développeurs.
Bien que nos résultats ne sont que des données préliminaires pour construire
une idée sur cette espèce fourragère et médicinale intéressante pour le bétail, notre
étude peut être complété par :
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