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Jatba - 0183-5173 - 1995 - Num - 37 - 2 - 3583 - 2023-11-12T090831.354
Jatba - 0183-5173 - 1995 - Num - 37 - 2 - 3583 - 2023-11-12T090831.354
Jatba - 0183-5173 - 1995 - Num - 37 - 2 - 3583 - 2023-11-12T090831.354
et de botanique appliquée
Abstract
Home gardens in the forest areas of the central and southern provinces of Cameroon are characterized by the rich biological
diversity of local and introduced species. This study is based on several surveys and field observations of 150 households in 5
villages. It describes the main crops found in this garden system, their applications, and traditional processing methods, and
proposes several species with multiple applications that could be introduced or developed in these home gardens.
Résumé
Home gardens in the forest areas of the central and southern provinces of Cameroon are characterized by the rich biological
diversity of local and introduced species. This study is based on several surveys and field observations of 150 households in 5
villages. It describes the main crops found in this garden system, their applications, and traditional processing methods, and
proposes several species with multiple applications that could be introduced or developed in these home gardens.
Tchatat Mathurin, Puig Henri, Tiki Manga Théophile. Les jardins de case des provinces du Centre et du Sud du Cameroun :
description et utilisation d'un système agroforestier traditionnel. In: Journal d'agriculture traditionnelle et de botanique
appliquée, 37ᵉ année, bulletin n°2,1995. pp. 165-182;
doi : https://doi.org/10.3406/jatba.1995.3583
https://www.persee.fr/doc/jatba_0183-5173_1995_num_37_2_3583
INTRODUCTION
0 50 100 150 km
échelle
LE MILIEU ÉTUDIÉ
Le milieu naturel
végétal et agressés par les eaux de pluie se transforment rapidement en cuirasses par
suite de l'induration des éléments ferro-alumineux et deviennent impropres à
l'agriculture.
Une : îmO'E
EBOLOWA (Cameroun)
Lat : 2°54'N
Alt : 628 m
Nbre d'années d'observation : 44
T°C
Le milieu humain
plus ou moins accentué de l'homme sur le milieu pour l'exploitation des ressources
naturelles.
Tableau 1 : Sous-groupes linguistiques étudiés
METHODOLOGIE
Les investigations ont porté sur le groupe linguistique Beti qui occupe les
basses terres chaudes et humides des provinces du Centre et du Sud du Cameroun.
Ce groupe est composé de plusieurs sous-groupes assez proches les uns des autres
par la langue, les usages et les coutumes. Parmi ces sous-groupes, cinq ont été
retenus dans le cadre de cette étude (fig.3).
Légende Y =
Sous groupes linguistiques étudiés 0
& Eton Eb
Ewondo et assimilés ^ ^\ ^ _ S ■==sYaounde
Obala
Bafia
Kribi
Ebolowa
Sangmélina
Mbalmayo
Eséka
+ Boulou-Fon et assimilés S Mb
x Ntumu / Es
\ B
Sous-groupes voisins non étudiés J/ K
a Bafia-Banen J( _
G Bassa y— "" / \
<jst Bakoko Ol g ,\
• Autres sous-groupes( ^^/^ l \
^—^ */
—L
0 50 100 150 km
échelle ....
forestière. Ces exploitations fonctionnnent comme des greniers pour le paysan et ont
la particularité de servir parfois de ressources d'appoint lorsque le paysan est
confronté à un problème de temps qui ne lui permet pas d'aller s'approvisionner
dans les autres champs vivriers en général situés hors du village. Les auteurs qui
travaillent sur les jardins de case sont unanimes pour reconnaître la présence de
deux parties essentielles qui partagent l'espace : parties construites et parties
exploitées. Ces deux parties remplissent des fonctions vitales et complémentaires
pour le paysan.
Les constructions
après plusieurs semaines lorsque la case est bien sèche. Cette case est de forme
rectangulaire et de dimensions variables selon l'importance de la famille. Elle
comprend généralement trois pièces à coucher et un salon. Dans certains cas, une
salle de bain, ou au moins des latrines, s'ajoutent à la case. D'autres cases sont
éventuellement construites lorsque la famille s'agrandit ou si le mari prend une
nouvelle épouse.
La cuisine, construite de la même façon, avec les mêmes matériaux, est
située à côté de la case principale ou légèrement en arrière de celle-ci. A l'intérieur,
une grande étagère en rachis de Raphia, sur laquelle sont rangés les ustensiles de
cuisine, est fixée à un angle du mur, tandis qu'au centre se trouve un foyer formé de
trois pierres. Un peu au dessus du foyer, est suspendue une claie en tige de "palmier
rotin" (Ancistrophyllum spp.) ou en stipe de Raphia sur laquelle sont posés les
aliments dont la conservation peut être assurée par la fumée qui se dégage pendant
la cuisson des repas.
Les jardins
Les parties exploitées des jardins de case occupent une surface en général
plus importante que celles des parties bâties. C'est ici que se déroulent les activités
agro-sylvo-pastorales. Par rapport à la case, ces jardins sont formés d'une cour,
située devant la maison, de deux parties latérales ou cours latérales, et enfin d'une
partie postérieure ou arrière-cour.
Le sol nu de la cour, dépourvu de toute végétation, est essentiellement
réservé aux jeux des enfants dans la partie la plus proche de la maison. La cour
donne en général sur une piste, ou sur une route ; elle est séparée de celle-ci par une
haie vive d'hibiscus (Hibiscus rosa-sinensis), de Croton spp ou d'orelles. Dans cette
cour préalablement débarrassée de sa végétation naturelle, le paysan plante des
arbres fruitiers (manguier, cocotier et goyavier sont les plus fréquents) ainsi que des
arbres d'ornement en l'occurrence le badamier (Terminalia catappa), un pin (Pinus
caribaea) et le flamboyant (JDelonix regia). Sur les parties latérales on rencontre très
souvent Vernonia amygdalina et Vernonia calvoana, connus au Cameroun sous la
dénomination de dolle, les piments (Capsicum spp.) et les agrumes. L'arrière-cour
est la partie la plus dense du jardin ; il n'y a pas d'espèces particulièrement
réservées à cette partie. Les plantes ornementales y sont absentes ; on y retrouve,
par contre, presque toutes les autres espèces utiles dont la famille a besoin : arbres
fruitiers introduits ou spontanés, cultures vivrières annuelles et pérennes ainsi que
de nombreuses plantes médicinales.
Outre les plantes utiles, le petit élevage traditionnel occupe dans le système
une place non négligeable. Celle-ci est toutefois modérée par le fait que le paysan,
conscient des dégâts causés par les animaux laissés en divagation, en limite
l'extension. Notre étude étant essentiellement ethnobotanique, nous ne détaillerons
pas l'analyse de ce petit élevage.
173
- Les feuilles de plusieurs espèces de plantes présentes dans les jardins sont utilisées
comme légumes - feuilles de dollé (Vernonia amygdalina et V. calvoana), de
macabo, d'aubergines (Solarium spp.) et de manioc - ou entrent dans la composition
de certaines sauces. C'est le cas de deux espèces autochtones, Corchorus olitorius
(localement appelé ntegue) et Talinum trizangulare (localement appelé elok-sup ou
"épinard sauvage") qui servent de complément aux racines, tubercules et bananes
plantain.
Les épices
Sur 14 espèces de plantes de forêt naturelle dont les fruits sont utilisés
comme épices (Vivien et Faure, 1988) dans la région forestière du Cameroun, nous
avons pu en recenser 5 dans les jardins de case étudiés.
- Irvingia gabonensis : La hauteur de cette espèce amène les paysans à attendre la
chute des fruits de l'arbre pour les ramasser. Ceux-ci sont regroupés dans un coin du
jardin jusqu'au pourrissement du mésocarpe qui intervient environ deux semaines
après le ramassage. L'endocarpe est ensuite ouvert à l'aide d'une machette, ce qui
permet de sortir une amande blanche que l'on sèche d'abord au soleil en l'étalant au
sol, puis sur une claie pour une longue conservation. Cette amande qui devient
jaunâtre en séchant est pulvérisée sur une meule avant d'être utilisée comme
ingrédient dans les sauces gluantes qui accompagnent les tubercules.
- Monodora myristica : Les graines extraites du fruit sont nettoyées, séchées et
conservées sur une claie. Elles sont par la suite grillées et pulvérisées au moment de
l'utilisation. Leur odeur et leur saveur agréables conviennent à la plupart des sauces.
- Ricinodendron heudelotii : Les dimensions de l'arbre ne permettent pas d'y
grimper. Les fruits sont ramassés au fur et à mesure qu'ils tombent au sol. Le
paysan laisse le mésocarpe pourrir dans un coin de son jardin et récolte l'endocarpe
(coque très dure) qu'il concasse pour en extraire l'amande. Celle-ci est séchée au
soleil pendant quelques jours et conservée sur une claie. Elle est pulvérisée sur une
meule au moment de l'utilisation. C'est un condiment qui, comme le Monodora,
entre dans la composition de la plupart des sauces.
- Piper guineensis : Les fruits sont de forme sphérique et de très petite taille
(environ 2 à 3 millimètres de diamètre). Le paysan récolte les épis mûrs qu'il sèche
d'abord au soleil puis sur une claie sans débarrasser les fruits de leur épicarpe. Ils
sont également écrasés sur une meule avant l'utilisation. C'est une épice à la fois
piquante et odorante.
Tableau 2: Fruits de bouche rencontrés dans les jar
NOM SCIENTIFIQUE NOM COMMUN/LOCAL ORIGINE PA
Ananas comosus (L) Merr. Ananas Amérique Centrale Pu
Armona muricataL. Corossolier Amérique Centrale Pu
Amona mfaMata L Coeur de boeuf Amérique Centrale et AntiRes Pu
Artocarpusaltms (Parte) Fosb. Arbre à pain Iles du Pacifique Am
BaUoneto toxispwma Pierre Moabi Locale Pu
Carica papaya L Papayer Mexique Pu
Chytranthus macrophyllus Gilg Engong Locale Pu
Citrus aumntiifolia (Christm.) Swingle Citronnier Inde Pu
Citrus maxima (Burm.) Merr. Pamplemoussier Indonésie / Malaisie Pu
Citrus nobiKs Lour. Mandarinier Asie du Sud Est Pu
Citrus shonsis (L) Osbeck Oranger Inde /Chine Pu
Cocos nuefora L Cocotier Ouest du Pacifique Al
Colaspp. Colatier Locale Am
Dacryodês êduBs (G. Don) Lam. Safouter Locale Pu
Dacryodes macrophyHa (Oliv.)Lam. Atom Locale Pu
Dosbontoaaçfaucoscens (Engl.) Tiegh. Oman Locate Am
Garckm kola Heckel Bitter cola Locale Am
Irvingiagabonensis Bâillon Manguier sauvage Locale Pu
htangfora hdca L Manguier Inde Pu
Musaspp.. Bananier Malaisie Pu
Pantachletia macrophyto Benth. Ebayé Locale Pu
Parsaaamericana Miller Avocatier Amérique Pu
Psktum guajava L Goyavier Amérique Pu
âjDcncfasçythe/Ba Sonn. Cassamanga Polynésie Pu
Syzygumjambos (L) Alston Cerisier Inde, Asie du Sud-Est Pu
Torminalta catappa L uangaamngo Asie Am
Trichoscypha spp. Amvout Locale Pu
Uapaca guineenàs MuelLArg. Assam Locale Pu
176
- Aframomum metègueta dont les fruits sont des épices à saveur piquante. Il existe
également un Aframomum sp. (dénommé odzôm en ewondo) à feuilles très
odorantes utilisées comme épice.
- Outre ces espèces locales, nous pouvons citer diverses espèces de piments
{Capsicum spp.), de feuilles comme celles des basilics (Ocimum basilicum et O.
gratissimum), de menthes (Mentha spp.) espèces introduites qui sont des
condiments très appréciés.
La sève du palmier à huile est l'un des produits (avec la cola) des jardins de
case qui occupe une place importante dans la vie socio-économique et culturelle des
populations des zones forestières du Cameroun. C'est une boisson très appréciée et
consommée par toute la famille. Les plus jeunes aiment un vin sucré ("vin léger") et
les adultes préfèrent un vin fermenté et légèrement amer ("vin fort"). L'amertume
est donnée au vin par l'écorce d'une plante, Garcinia lucida (localement appelée
essok en langue éton) que le paysan dépose dans la calebasse de récolte du vin. Il
existe deux types de vin de palme : celui extrait du palmier abattu dénommé dans la
région "l'abattu" et celui provenant du palmier sur pied appelé "le haut". Pour ce
dernier type, le paysan doit grimper sur le palmier vivant pour le récolter. Pour le
177
premier type, le stipe du palmier est déraciné. Cette technique est pratiquée dans
toute la région du Centre et du Sud Cameroun. Avec cette technique, la récolte est
aisée, abondante et plus étalée dans le temps. Cependant, d'après les paysans, le vin
obtenu est de qualité moyenne. La méthode de récolte par déracinement ("par le
bas") cause beaucoup de dégâts au peuplement de palmiers à huile contrairement à
la méthode de récolte "par le haut" moins destructrice (les palmiers ne sont pas tués)
et qui, de plus, donne un vin de qualité supérieure bien que de moindre abondance.
La technique de récolte par le haut n'est pas pratiquée dans le Sud du Cameroun où
la densité de population est très faible et la régénération naturelle des palmiers très
intense dans les jachères de longue durée. Par contre, elle est pratiquée dans les
jardins de case et de plus en plus dans les champs du Centre et particulièrement dans
le département de la Lékié et dans les environs de Yaounde où la forte densité de
population et l'intensification des cultures vivrières annuelles ne sont pas favorables
à la régénération naturelle de l'espèce.
Cuvette de refroidissement
Banane verte pilée
Tuyauterie
(étanchéité)
• Coton-filtre
Marmite de
Chauffage /'\ Récipient de
réception
Foyer "3 pierres
Pour que les résultats de ces essais puissent être adoptés sans grandes
difficultés par les paysans, il serait souhaitable qu'ils s'effectuent non seulement
dans les stations de recherche mais aussi parallèlement dans les conditions réelles
c'est-à-dire dans des jardins de case pilotes à retenir en accord et avec la
collaboration du principal bénéficiaire qu'est le paysan.
CONCLUSION
(dollé), les Solarium (aubergine), le piment, le basilic, etc. Et enfin, des plantes
pérennes. Cette dernière catégorie regroupe les fruitiers introduits (manguier,
agrumes, corrossolier, goyavier ...) ou autochtones (Irvingia, colatier,
Trichoscypha...), des arbres à condiment (Irvingia, Ricinodendron, Monodora ...),
des plantes médicinales (Alstonia, Voacanga ...) et des espèces productrices de bois
d'oeuvre ou de bois de feu. Outre cette richesse en plantes, l'élevage de quelques
animaux, volaille (poulets et canards), caprins, ovins et porcins vient renforcer la
diversité spécifique des jardins de case.
Cette biodiversité se prolonge, au niveau du paysan, par une diversité de
mode de transformation et d'utilisation des produits issus de ces écosystèmes
agroforestiers. Les techniques de transformation et de conservation utilisées par les
paysans sont certes insuffisantes et se réduisent essentiellement au séchage solaire
ou à la fumaison à la claie de quelques fruits, légumes ou épices et au trempage
suivi de cuisson pour certains tubercules comme le manioc. De nombreux fruits et
légumes ne subissent pas de traitements particuliers. Compte tenu de ces
insuffisances, des techniques artisanales simples de transformation et de
conservation à la portée du paysan restent à mettre en œuvre pour permettre à ceux-
ci de tirer meilleur parti de la richesse de leur jardin. Aussi des recherches sur
l'amélioration des espèces forestières locales à usages multiples, non encore
cultivées, en vue de leur introduction dans le système, permettraient non seulement
de conserver les ressources phytogénétiques, mais aussi de diversifier davantage la
production et l'utilisation des jardins de case. Ils pourraient ainsi jouer plus
efficacement leur double rôle : rôle économique, par des productions non seulement
d' autoconsommation, mais pouvant aussi être commercialisées et rôle écologique
(ou de conservation de la biodiversité) par le maintien voire l'amélioration de
nombreuses espèces utiles d'autant plus que près de 2/3 des espèces qui poussent
dans ces jardins sont des plantes spontanées et donc constituent des réserves
génétiques susceptibles d'être exploitées.
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