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Secrets de Kabbale: Vayikra

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Eric Daniel El-Baze

Secrets de Kabbale
Livre 3

Vayikra
(Le Lévitique)

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A Julie et Gilbert (Zal).

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Préambule

La Torah (le Pentateuque), est le Lieu de la


Révélation divine. L’interprétation de son Texte sacré
se fait à partir de quatre niveaux de lecture ; le
« Pschat » – le sens littéral, le « Remez » – le sens
allusif, le « Drash » – le sens allégorique et enfin, le
« Sod » – le sens Secret.
Le « Sod » (le secret), ou 4ème niveau de lecture
dévoilé par l’enseignement de la Kabbalah (Kabbale
en hébreu), révèle l’Ame de la Torah ; la profondeur
de la « ‘Hokhmath Nistarah », la Sagesse cachée du
Divin. Si le « Midrash Kabbalistique »
(l’interprétation ésotérique), transcende par sa
réflexion le Récit biblique, son seul et unique objectif
reste l’amélioration de l’être.
La Langue créatrice est le « Laschon
HaQodesh » ; l’hébreu sacré où chaque lettre
correspond à un nombre et à un symbole (le mot Oth,
la lettre, voulant également dire, le Signe, en hébreu).
Voilà pourquoi, l’enseignement symbolique de la
Kabbalah, utilise des méthodes d’exégèse pour faire
sortir du Texte l’essence de la Torah ; à partir de ce

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dévoilement, l’homme pourra percevoir la Vérité
subtile cachée dans la création.
Les trois techniques exégétiques qu’utilise la
Kabbale sont ;
1. le « Notarikon » : l’Art sacré des acrostiches et des
abréviations, où les lettres d’un mot sont utilisées
comme les initiales d’une expression (par
exemple : le PaRDéS ou le Verger, est l’acronyme
de Pschat, Remez, Drash et Sod ; les quatre
niveaux de lecture de la Torah).
2. le « Tsérouf » : encore appelé « Temourah », le
combinatoire ; l’Art de la permutation des lettres.
Le Maître en la matière est l’éminent Kabbaliste
« Abraham Aboulafia » (1240-1291), dont les
anagrammes sacrés dévoilés sont ceux que nous
rapportons dans nos ouvrages.
3. la « Guématria » : est la 29ème des 32 règles de la
Loi orale donnée à Moïse par D.ieu au Mont Sinaï.
Très largement utilisée, elle est la mesure des
lettres de la création. Et comme en hébreu écrire
un mot, c’est aussi écrire un nombre, chaque mot
fait allusion à un autre mot de la même valeur. 

L’autre appellation de la Torah est le
« ‘Houmach » (les cinq livres), qui constituent le
Pentateuque (la Bible). Les cinq livres sont ;
« Béréchit » (la Genèse), « Shémoth » (l’Exode),
« Vayikra » (le Lévitique), « Bamidbar » (les
Nombres) et « Dévarim » (le Deutéronome).
Chaque livre de la Torah est divisé en sections ou
Parachioth (pluriel de Paracha au singulier), dont la
lecture hebdomadaire, au jour du « Shabbat » (le

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samedi matin), ensemence la création de la Lumière
divine. Le livre de « Béréchit » contient 12 sections,
celui de « Shémoth », 11 sections, « Vayikra », 10
sections, « Bamidbar », 10 sections et enfin
« Dévarim », 11 sections. Le nombre total de sections
de la Torah est donc de 54 Parachioth lues (parfois
couplées et lues par deux), sur l’année de 12 à 13 mois
lunaires suivant le calendrier hébraïque.
Après nos trois premiers ouvrages de présentation
de la Kabbale fondamentale du « Ari Zal » ; « Les
Racines de l’Existence », « l’Œuvre de la Création »
et « les Grandes Lumières » (Edilivre, éditeur), nous
présentons au lecteur 5 recueils d’étude de la Science
ésotérique qui s’intitulent « Secrets de Kabbale » et
dont chacun traite un des livres de la Torah suivant ses
sections.
Si cette nouvelle collection a pour objectif de faire
découvrir l’enseignement de la Kabbale tel qu’il est
traditionnellement transmis de Maître à élève, elle fait
aussi découvrir l’histoire biblique en débutant chacune
des sections de la Torah par son résumé. Complétée par
une liste des mots hébreux utilisés et étudiés, cette
structure de base facilitera la démarche du lecteur, dans
son désir d’approfondissement.
L’enseignement de la Kabbale est exclusivement
oral (Pé Al Pé). Voilà pourquoi sa retranscription
fidèle, par écrit, est extrêmement difficile au niveau de
son référencement. Aussi, nous sommes nous attachés
à citer fidèlement les versets bibliques, les valeurs
numériques (Guématriotes) et les Tséroufim
(permutations) à partir desquels nos Sages font leurs
révélations.

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Suivant le « Zohar Vayéra », notre génération est
celle du dévoilement, c’est-à-dire la génération apte à
recevoir (Lékabèl en hébreu, d’où vient le mot
Kabbalah) le discernement et la compréhension de la
Sagesse secrète. Mais recevoir (ou être reçu car
accepté pour recevoir l’Essence de l’Etre), signifie
aussi retransmettre l’Energie du vivant afin que soit
rétablie l’Unité dans notre monde.
Participer à la réalisation de ce Projet du Divin, est
la motivation de la rédaction de ces nouveaux recueils
d’étude sur la Kabbalah. Cette retranscription
simplifiée et clarifiée d’un enseignement jusque là
secret (car uniquement réservé aux initiés), est une
compilation de la Connaissance diffusée par les
« Mékoubalim » (Kabbalistes) de notre temps ; citons
les : « Rav ‘Hayim Dynovisz, Rav Its’hak Ginsburgh,
Rav Mordé’haï Chriqui, Rav Matityahou Glazerson,
Rav Daniel Cohen, Rav Raphael Afilalo, Rav Yoël
Benharrouche, Rav David Ménaché, le Virya Georges
Lahy ».
Enfin, terminons afin de l’honorer, en citant et
remerciant mon fidèle ami « Charlie Cohen », curieux
de tout, pour son soutien permanent, sa lecture
attentive et ses précieuses corrections. Ses
connaissances éclectiques et son dévouement sans
limites, ont permis à ce travail de voir le jour.

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Résumé du livre Vayikra

Le livre de « Vayikra » (le Lévitique), s’articule


essentiellement autour du travail sacerdotal dans le
Temple, fonction qui consistait à faire des
« sacrifices » d’animaux à offrir à D.ieu, que ce soit en
signe de reconnaissance ou de pardon, pour les péchés
ou violations des Lois Divines.
Suivent de nombreuses Règles civiles et morales,
des Prescriptions relatives au pur et à l’impur ainsi que
des Lois liées au culte, le tout scandé par le refrain :
« vous serez saints, car Je suis Saint, moi, l’Eternel
votre D.ieu ».
Mais le Qorban (le sacrifice), n’est pas cette fausse
image dévoyée d’animaux sacrifiés pour un D.ieu
affamé de sang ; bien au contraire, il était le vecteur
d’une plus grande spiritualité, le moyen d’atteindre les
sommets les plus élevés destinés au rapprochement des
êtres avec leur Créateur.
Ainsi, « Vayikra », le troisième livre du Pentateuque,
est un trésor de secrets sur les structures voilées des
Univers spirituels qui gouvernent notre monde ; « le
monde des conséquences » nous dit la Kabbale.

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