Section I-Cours Urba Transport 2014
Section I-Cours Urba Transport 2014
Section I-Cours Urba Transport 2014
COURS
D’URBANISME/TRANSPORT
Urbanisme/Génie Urbain
(Quels métiers sont en corrélation avec notre thématique? Urbaniste, Architecte, Ingénieur du génie urbain, Economiste
des transports, Ingénieur de Génie civil, Topographe, Ingénieur Géomaticien)
Objectif/Problématique
L’Urbanisme (2 acceptions):
Au plan technique: Ensemble des réflexions et des méthodes qui ont pour but l’aménagement de l'espace
des villes et de leurs alentours en fonction des critères esthétiques, fonctionnels et sociaux (on parle alors
de Planification stratégique: habitat, route, mobilité/transport, assainissement, environnement,
distribution d’eau, éclairage, signalisation),
Au plan juridique : ensemble des lois et des réglementations relatives à l'utilisation des sols, à
l'organisation et à l'aménagement de l'espace géographique des villes et de leurs alentours (in fine)
• Mission d’ Architecte-Urbaniste :
A côté, le Génie Urbain : Le génie urbain, (notion voisine à l’Urbanisme), assimilé au management urbain, est
l'ensemble de disciplines chargées de permettre la vie en milieu urbain. En tant que discipline transversale, l’
ingénieur de génie urbain (en fonction de ses compétences) est amené à traiter les problèmes liés à l’aménagement
de l’espace public, à la gestion des réseaux/services urbains de base, aux déplacements urbains…
Introduction
Urbanisme /Génie Urbain
Regards Différenciés sur la Ville
Le rapport à l'action, qui tient compte des pratiques existantes, des corps de métier, des
circuits de décision. L'imbrication à l'objet d'étude ou de recherche est proéminent ; le
chercheur ou le projeteur deviennent alors acteur.
Les approches multi-échelles : il ne s'agit pas simplement de hiérarchiser les valeurs d'une
donnée, mais de faire entrer en relation des dimensions de nature différentes (par exemple:
temporalité/spatialité au moyen d’enquêtes mobilité et/ou Origine-destination).
Un Objet : l'Urbain
Etude abordée sous le triple regard des techniques, des usages et des acteurs. L'entrée
technique étant l'entrée principale qui résonne avec les autres.
Objectif/Problématique
Objectif
Les transports urbains concernent directement le citoyen (propriétaire terrien, captifs des
transports…). La quasi majorité de nos compatriotes vivent en ville (d’où le phénomène accéléré
d’urbanisation : plus de 50% de la population vit désormais en zone urbaine et ce sera 57%
d’ici 2035. Concentration dans les principales villes: Douala, Yaoundé, Bertoua, Maroua,
Bafoussam, Limbé, etc )et y effectuent l’essentiel de leurs déplacements.
Les problèmes les plus fréquemment cités sont de différents ordres: les encombrements, les
problèmes/rareté des transports publics, leurs coûts et la qualité de services offerts, l’harmonie
entre transports et développement urbain.
La conception de ces villes, souvent organisées en pôles fonctionnels, implique des migrations
pendulaires de plus en plus importantes entraînant des effets néfastes sur le cadre de vie des
populations (augmentation des temps et coûts de transports, congestion routière récurrente,
pollution) ;
L’attrait des citadins à l’automobile et leur désir d’habiter dans le périurbain incite le
questionnement ci-après :
Pourquoi et comment planifier une ville? Comment assurer son essor, tout en facilitant la
multimodalité? Quelles infrastructures/modes de transport en commun choisir, en vue du
développement durable d’une ville? Quelle corrélation entre formes et mobilité urbaines?
D’après le dictionnaire Petit Larousse, la ville est également une agglomération relativement importante,
dont les habitants ont des activités professionnelles diversifiées. C’est un ensemble de quartiers. Habituellement, on
distingue le centre-ville appréhendé comme «le cœur vivant de l’établissement humain: pôle d’attraction, pôle
d’emplois, foyer commercial » et les quartiers périphériques. Ceux-ci sont tantôt bien aménagés (suivant les règles
d’urbanisme: alignement, recul, COS, CES, in fine), mais parfois aussi, spontanés.
D’après le dictionnaire Petit Larousse, le quartier est la partie d’une ville délimitée administrativement. Le
quartier a certaines caractéristiques ou révèle une certaine unité: aussi distingue-t-on le quartier d’habitat populeux, du
quartier commercial, du quartier administratif ou du quartier résidentiel. Le terme « spontané » renvoie à ce qui agit, se
produit ou se réalise sans conception.
Au terme de ces clarifications, le quartier spontané peut donc être défini comme la partie d’une ville qui existe
soudainement, sous l’action des populations, sans calcul, sans conception, c’est-à-dire sans plan de lotissement et
d’aménagement, absence de raccordement services sociaux essentiels (on parle ici d’urbanisme de fait).
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Section I- Théories de la Ville
Critères pris en compte pour définir une ville?
« Une ville est-elle grande en fonction de son nombre d’habitants ? De son étendue géographique ? De sa
puissance économique et commerciale ? Faut-il considérer les villes historiques (c’est-à-dire les villes intra-
muros, « à l’intérieur des murs ») ou bien prendre aussi en compte les banlieues (les agglomérations) ? »
Microsoft Encarta Junior (2009).
Au vu du questionnement ci-dessus, les critères de définition de la ville peuvent être appréhendés de la manière
suivante:
« La grandeur d’une ville est d’abord liée à son importance démographique et/ou au nombre d’habitants
agglomérés ». C’est la thèse soutenue par les géographes qui étudient prioritairement les villes, en fonction de
leur importance démographique, en prenant en compte les agglomérations, plutôt que les villes historiques.
Ce critère peut, toutefois, couvrir des différences et varier d’un pays à l’autre: en France, une ville est, au sens de
l'INSEE, une commune de plus de 2 000 habitants; au Danemark, le seuil minimal est fixé à 200 habitants, au Japon,
à... 50 000 habitants.
Dans d'autres pays - au Royaume-Uni, en République Sud-Africaine, en Tunisie... c'est l'organisation
administrative qui sert de principe de définition. Certains pays combinent les deux critères : c'est le cas des
Etats-Unis, du Canada, de la Turquie ou de la Norvège.
Le facteur économique n'est pas toujours absent: en Italie, par exemple, les communes dont la population active
est majoritairement agricole ne sont pas des villes. Au risque de rendre encore plus difficile les approches
comparatives;
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Section I- Théories de la Ville
I-2-Approches historique et théorique
Approche historique
En suivant Duranton (1997), Fujita et Thisse (2002) nous sommes amenés à poser la
question suivante: quels phénomènes incitent à l’agglomération des agents (individus) et
unités économiques (entreprises), donc à la création des villes ?
Une ville peut provenir:
De l’existence des ressources naturelles (proximité d’un fleuve ou cours d’eau) et/ou
implantation d’industries (industrie minière, industrie automobile, industrie horlogère,
industrie métallurgique/sidérurgique, etc…);
Evènements majeurs (révolution industrielle…).
Illustration: Cas naissance d'une ville industrielle
Montrer comment l’implantation d’une entreprise peut être à l’origine de l’extension
d’une Agglomération ? Ladite entreprise peut-elle contribuer au bouleversement de la vie
sociale de ses habitants ?
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Section I- Théories de la Ville
I-2-Approche théorique
La ville est constituée d'objets ponctuels, ou linéaires pour lesquels l'approche analytique
(vision statique) permet de qualifier et/ou de quantifier son fonctionnement. La ville est
aussi considérée comme un système. Il s'agit donc d'étudier les éléments du système, ainsi
que leurs interactions et leurs interdépendances (vision dynamique): nous sommes donc ici
au cœur du génie urbain.
L'approche systémique, qui s'appuie sur la perception globale, nécessite une intégration
pluridisciplinaire, donc au cœur du génie urbain.
Albert Einstein disait: « si nous ne changeons pas notre façon de penser, nous ne serons pas
capables de résoudre les problèmes que nous créons avec nos modes actuels de pensée". Or,
cette nouvelle manière de penser a un nom : l'approche systémique.
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Section I- Théories de la Ville
C’est quoi la Systémique ?
Née aux Etats Unis au début des années 50;
Elle repose sur l'appréhension concrète d'un certain nombre de concepts tels que: système,
interaction, rétroaction, régulation, organisation, finalité, vision globale, évolution, etc.
Elle prend forme dans le processus de modélisation (voir infra), lequel utilise largement le
langage graphique et va de l'élaboration de modèles qualitatifs, en forme de "cartes", à la
construction de modèles dynamiques et quantifiés.
Définition de la systémique : une discipline qui regroupe les démarches théoriques, pratiques
et méthodologiques, relatives à l'étude de ce qui est reconnu comme trop complexe pour
pouvoir être abordé de façon réductionniste, et qui pose des problèmes de frontières, de
relations internes et externes, de structure, de lois ou de propriétés émergentes caractérisant le
système comme tel, ou des problèmes de mode d'observation, de représentation, de
modélisation ou de simulation d'une totalité complexe.
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Section I-Théories de la Ville
Quand on parle de la Ville, de quelle ville s'agit-il? Quelle commune mesure entre
Yaoundé, New-York ou Sao Paulo mégapoles millionnaires en habitants, Singapour ou
Hong Kong, les cités Etats. Plus que de villes, il faudrait parler de territoires urbains. En
d’autres termes, la problématique de la définition de la frontière du système ville laisse
entrevoir la complexité de l’objet: la ville émerge comme un ensemble de composants
interconnectés entre eux, de flux de matière ou d’informations, de réseaux matériels ou de
communication.
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Section I-Théories de la Ville
Pour appréhender la complexité de la ville, la Systémique repose sur un certain
nombre de concepts spécifiques que l’on peut regrouper de la manière
suivante:
La complexité
L’interaction
La globalité
Le système
Ce concept constitue le socle sur lequel repose la Systémique. Etymologiquement, le mot provient
du grec sustêma qui signifie "ensemble cohérent". Plusieurs définitions peuvent en être données et
nous retiendrons ici :
- la définition "large" donnée par Jacques Lesourne : Un système est un ensemble d'éléments en
interaction dynamique.
- la définition "étroite" donnée par Joël de Rosnay : Un système est un ensemble d'éléments en
interaction dynamique, organisé en fonction d'un but. Cette définition met l'accent sur le but
poursuivi par le système.
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Section I- Théories de la Ville
Quels sont les maîtres mots d’un système?
(interconnexion, interaction et rétroaction)
Interconnexion les différents éléments entre en relation et tout élément est connecté aux autres
éléments.
Interaction: Ce concept, un des plus riches de la systémique, complète celui de globalité car il s'intéresse à
la complexité au niveau élémentaire de chaque relation entre les constituants du système pris deux à deux.
Initialement emprunté à la mécanique où l'interaction se réduit alors à un jeu de forces, la relation entre
constituants se traduit le plus souvent dans les systèmes complexes, par un rapport d'influence ou d'échange
portant aussi bien sur des flux de matière, d'énergie, d'information.
Rétroaction : dans un système ou sous-système siège d'une transformation, il y a des variables d'entrée et des
variables de sortie. Les entrées sont sous l'influence de l'environnement du système et les sorties résultent de son
activité interne. On appelle alors boucle de rétroaction (feed-back en anglais) tout mécanisme permettant de
renvoyer à l'entrée du système sous forme de données, des informations directement dépendantes de la sortie.
Exemple de compréhension du concept système.
Exemple: Une voiture peut être décrite comme un système, composé de plusieurs parties qui agissent ensemble. Si
on enlève le moteur, la voiture ne marche pas, de même que les roues, seules, ne peuvent nous conduire où nous
voulons. Mais un ensemble de pièces détachées n’est pas un système, si elles n’agissent pas ensemble. Les voitures
nous intéressent car elles nous emmènent où nous voulons, et aussi parce qu’elles peuvent être amusantes à
conduire, ou parce qu’elles nous confèrent un certain prestige ou statut.
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Section I- Théories de la Ville
Commentaires
- Peu de systèmes sont totalement “fermés”. Ils
ont normalement des intrants et des extrants.
Entrées système Sorties Une voiture, par exemple, a besoin d’essence
Données, Résultats, pour fonctionner.
input/intrants output/extrants
Il existe deux types de boucles de rétroaction :
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Section I-Théories de la Ville
Application de la notion de système à notre thématique
Un modèle interactif devrait prendre en considération au moins deux de ces sous modèles,
qui peuvent être ordonnés selon la vitesse à laquelle ils se transforment, c’est-à-dire leur
temporalité (du long terme au court terme).
Wegener et Fürst (1999) ont établi une classification de ces sous-systèmes urbains allant
du processus le plus lent au plus rapide.
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Section I- Théories de la Ville
Changement très lent : réseaux, occupation des sols.
Le transport urbain, les réseaux de communications sont les éléments les plus permanents de la structure physique des
villes. Les grands projets d’infrastructure nécessitent une décennie voire plus et une fois en place, ils sont rarement
abandonnés. La distribution de l’occupation des sols est également stable ; elle change seulement de façon résiduelle.
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Section I-Théories de la Ville
Tous ces sous-systèmes sont en partie soumis au marché et en partie, sujets aux politiques de
régulation. La figure ci-dessous représente la boucle de rétroaction des interactions entre transport
et urbanisation définie par Wegener.
mobili
té
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Section I- Théories de la Ville
Les Villes Monocentriques avec une densité très forte (concentration des
activités au centre et un modèle de transport radial. Les transports en commun sont dominants).
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Section I- Théories de la Ville
I-3-Formes/fonctions d’une Ville
I-3-a-Formes d’une ville: Illustration du polycentrisme: Lieux de
localisation des principales Mégalopoles
q qq Qu’est-ce qu’une
Mégalopole?
Qu’est-ce que la
Conurbation?
Où essaime-t-elle ?
http: //histgeo.ao.abc.marseille.fr
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Section I- Théories de la Ville
I-3-a-Formes d’une ville: Illustration du Polycentrisme
Superficie: 4500 km2 Superficie: 800 km2, le long de la côte nord-est des Etats-
Unis
Population : 6 000 000 habitants sur les 16 491 461
habitants (donnée année 2006) que compte le Royaume Population: Plus de 40 millions d’habitants, soit environ 13
Microsoft Encarta 2009 % de la population totale du pays.
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Section I- Théories de la Ville
I-3-a-Formes d’une ville: Illustration du Polycentrisme
La
RANDSTAD
Néerlandaise
http://www.mfe.org/index.php/Portails-Pays/Pays-Bas
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Section I- Théories de la Ville
I-3-a-Formes d’une ville: Illustration du Polycentrisme
La Mégalopole Nord-
Américaine
http://www.uniterre.com/r_destinations/usa/carte_1.htm
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Section I- Théories de la Ville
I-3-Formes/fonctions d’une Ville
I-3-a-Formes d’une ville: Illustration de l’étalement urbain-Cas de Yaoundé
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Section I- Théories de la Ville
I-3-b-Fonctions d’une ville
A l’heure de la mondialisation
Le rôle des Cités-Etats et des Villes-monde dans l'émergence du capitalisme a été amplement souligné
par l'historien Fernand Braudel.
A la suite des travaux pionniers de l'économiste anglais A. Marshall (1842-1921) sur les districts
industriels et les économies d'agglomération, économistes et géographes s'attachent depuis une
vingtaine d'années à montrer les atouts que présenteraient de nouveau les villes - en fait les plus
grandes d'entre elles : les Métropoles, les Mégapoles, les Mégavilles... - dans le contexte de
mondialisation et de remise en question de l'économie nationale., comme cadre d'analyse.
Aux Etats-Unis, un courant de recherche met en avant l'émergence de villes d'un nouveau genre: les
cités globales (Global cities ou world cities). Principales caractéristiques de ces villes : la forte
concentration de sièges de multinationales et d'activités tertiaires à forte valeur ajoutée (publicité,
conseil juridique, finance ... ) et l'influence qu'elles exercent au-delà des limites nationales. Dans La
Ville globale (1), l'économiste américaine Saskia Sassen va plus loin en avançant la thèse selon
laquelle certaines villes (New York, Tokyo, Londres) préfigureraient un modèle de développement
post-fordiste.
La localisation des sites de production ou de bureaux à proximité des grandes Métropoles donne
accès à toutes sortes de ressources : financières, partenaires, main-d'oeuvre qualifiée... et réduit en
conséquence les marges d'incertitudes liées à la compétition internationale. Cette thèse a été étayée
par les travaux de Pierre Veltz, en France, ou A. Scott, aux Etats-Unis.
A la suite de P. Aydalot, tout un courant de recherche s'attache à montrer le rôle des villes dans la
production et la diffusion de l'innovation. Dotées de réseaux d'entreprises et de centres de
recherche, certaines villes s'apparentent à de véritables milieux innovateurs; enfin, l'analyse spatiale
des réseaux (de transports ou de l'information) montre que si l'extension des flux transnationaux
remettent en cause les Etats nationaux, elle renforce en revanche le poids des villes situées dans les
nœuds de communication.
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Section I- Théories de la Ville
I-3-b-Fonctions d’une ville
Au vu de ce qui précède, un Etat peut donc s’engager à :
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Section I- Théories de la Ville
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Section I- Théories de la Ville
I-4-Concept d’Urbanisme :
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Section I- Théories de la Ville
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Section I- Théories de la Ville
I-4-Concept d’Urbanisme: Acteurs/Compétences
Les CTD de concert avec l’Etat peuvent créer des organismes de réflexion,
d’études et de contrôle d’aménagement/développement de leur territoire:
Agences d’Urbanisme agences d’urbanisme.
Missions: suivre les évolutions urbaines, participer à la définition de
politiques d’aménagement et de développement communaux, élaborer les
documents d’urbanisme.
Lotisseurs/promoteurs privés (personnes morales ou A l’instar de l’Etat ou ses démembrements, les opérations de lotissement
physiques) peuvent être faites par des personnes privées, qu’elles soient physiques ou morales.
A la condition toutefois, que lesdites soient approuvées par l’exécutif communal.30
Les documents d’urbanisme/Fondements : déterminer les limites d’utilisation de l’espace, maîtriser/anticiper les
besoins de déplacements, protéger les sites et paysages naturels ou urbains, prévoir les espaces constructibles pour l’habitat, les
activités économiques et d’intérêt général.
le Plan de Secteur est un document qui pour une -POS: 115.000e et 110.000e Initiateur/concepteur : Exécutif Communal
partie de l’agglomération, précise de façon détaillée
l’organisation et les modalités techniques
d’occupation du sol, les équipements et les -PS: 1/500e et 1/1000e Prescripteur: arrêté municipal et ce après
emplacements réservés, et les caractéristiques délibération de l’organe délibérant.
Plan de Secteur (PS) techniques et financières des différents travaux
d’infrastructures. Ledit Plan est notamment en cours -PSU: 1/5.000e et 1/10.000e
de réalisation à Yaoundé au travers de l’étude
intitulée « Plan de Secteur du Noyau Central de la
Ville de Yaoundé» /Rapport justificatif, mars 2012
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Illustration d’un document de planification urbaine : Plan Directeur d’Urbanisme de Yaoundé
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Les opérations d’aménagement urbain/Objectif : organiser le maintien, l’extension ou l’accueil de l’habitat ou
des activités, réaliser les équipements collectifs, de sauvegarder ou mettre en valeur le patrimoine bâti ou non bâti.
Opération ayant pour résultat la division d’une L’approbation d’un lotissement vaut Lotissements domaniaux:
propriété foncière en lots. Tout lotissement de autorisation de lotir (pour mémoire, voir approuvés par arrêté du
plus de 4 lots est subordonné à l’approbation de tableau actes d’urbanisme) et transfert au ministre en charge des
Lotissements l’autorité compétente, sous peine de nullité des domaine public des emprises des voies, domaines
actes y afférents. des servitudes et des équipements publics
prévus. Lotissements communaux:
Les lotissements sont crées à l’initiative de l’Etat, approuvés par les préfets
des collectivités locales ou des personnes privées,
physiques ou morales sur leurs propriétés Lotissements privés:
respectives et sont réalisés dans le respect des approuvés par le maire.
documents de planification sus-illustrés.
Elles sont menées en vue de l’aménagement, de la
-maîtriser l’occupation des sols par une Initiateur/concepteur: Etat,
restructuration ou de l’équipement de terrains
structuration de l’espace; CTD, EPA, personnes
Opérations situés en milieu urbain ou périurbain. Elles sont
-mettre à disposition des parcelles de physiques ou morales privées.
d’aménagement conduites sous forme concertée entre la
terrain équipées pouvant être affectées à
concerté puissance publique et les propriétaires fonciers
l’habitat, à des activités économiques,
identifiés ou entre un aménageur et les
sociales, éducatives;
(cas du lotissement populations concernées.
-apurer les statuts fonciers;
MAETUR
NTOUGOU-Golf) NB: elles sont conduites dans le respect des -récupérer éventuellement les coûts de
documents de planification en vigueur. l’urbanisation.
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Illustration d’une opération d’urbanisme:
Objectifs spécifiques:
Briqueterie, Mokolo, Ntaba,
Mvog-Ada, Mvog Mbi, Elig-Effa, Embellir le Centre ville de Yaoundé;
etc… Améliorer le cadre de vie des populations concernées;
Améliorer la gestion urbaine ;
Promouvoir les activités économiques.
Effets attendus :
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Les actes d’urbanisme/Objectif : préciser les droits et devoirs de leur titulaire, notamment en matière
de jouissance du droit de propriété, l’utilisation de la voirie publique et le respect du voisinage.
Intitulé Définition Finalité Autorité compétente
Document d’information sur les règles -indiquer en vertu des dispositions Le Maire de la Commune
d’urbanisme et les servitudes administratives d’urbanisme et de limitations concernée par le projet
auxquelles est assujetti un terrain. administratives au droit de jouissance concerné, si elle est dotée d’un
Le Certificat applicable à un terrain, si un terrain peut: document de planification
d’Urbanisme + Il est obligatoire pour toute transaction
(conditions de sa immobilière et doit être joint à toute demande -être affecté à la construction ou
délivrance dans la d’utilisation du sol. -être utilisé pour la réalisation d’une
ville de Yaoundé) opération déterminée (illustration de
son contenu pour mémoire)
L’autorisation de lotir accordée par l’autorité -MINDCAF,
territoriale compétente, est préalable à la
création de tout lotissement. -Préfet,
L’Autorisation de - Procéder à l’opération de lotissement
Lotir -Maire.
NB: L’acte administratif; (du point de vue formel) désigne toute décision prise par une autorité administrative.
Du point de vue matériel, il vise un individu ou des individus identifiés ou identifiables
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Les actes d’urbanisme/Objectif : préciser les droits et devoirs de leur titulaire, notamment en matière
de jouissance du droit de propriété, l’utilisation de la voirie publique et le respect du voisinage
Intitulé Définition Finalité Autorité compétente
Le Permis de Le permis de construire est un acte de l’exécutif -vérifier la conformité des constructions Le Maire de la
Construire municipal qui autorise des travaux de construction à projetées avec les dispositions d’urbanisme commune concernée par
usage ou non d’habitation, dont les plans ont été concernant l’implantation des ouvrages, leur le Projet
élaborés par un architecte inscrit à l’ONAC. nature, leur destination, leur architecture,
l’aménagement de leurs abords, les règles
Le permis de construire est également exigible pour les générales de la construction en vigueur
travaux exécutés sur les constructions existantes,
lorsqu’ils ont pour effet d’en changer le destination, de
modifier leur aspect extérieur ou leur volume, ou de
créer des niveaux supplémentaires. on parle ici de
Permis modificatif.
Acte administratif qui autorise la destruction partielle -assurer le respect des dispositions en matière de Le Maire de la
ou totale d’un immeuble bâti. sécurité des biens et des personnes et d’hygiène commune
dans le périmètre urbain, notamment en ce qui
Le Permis de Toute personne qui désire démolir tout ou partie d’un concerne: les établissements classés dangereux,
démolir bâtiment, doit au préalable obtenir un permis de insalubres ou incommodes; les établissements
démolir. recevant du public
Le Certificat de Le certificat de conformité est l’acte par lequel le Maire
-vérifier le respect des alignements et servitudes Le Maire de la
conformité constate que l’ouvrage réalisé est conforme aux
publiques; commune
indications contenues dans les documents ayant fait
-existence et/ou possession d’un permis de
l’objet de la délivrance du permis de construire ou du
construire ou d’implanter;
permis d’implanter
-vérifier le respect des prescriptions des
documents de planification urbaine en vigueur
ou à défaut les règles d’urbanisme et de
construction;
-s’assurer du non empiètement du domaine
public ou privé de l’Etat ou des CTD.
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ILLUSTRATION DES ACTES D’URBANISME:
Etudes de cas:
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Section I- Théories de la Ville
I-4-Concept d’Urbanisme et ses corollaires
Périurbanisation
Causes :
Saturation des espaces centraux disponibles: d’où éclatement et étendue de la ville ;
Abondance offre de terrains en périphérie;
Recherche de logements moins chers et plus grands.
Conséquences :
Accroissement du trafic et allongement des temps de parcours;
Sous-équipement et inaccessibilité dans ces quartiers.
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Les différents types de tissus urbains
rencontrés ici sont:
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Section I- Théories de la Ville
I-4-Concept d’Urbanisme et ses corollaires
Rurbanisation
Causes :
Abondance offre de terrains dans les
villes situées environ 15-30 km de
Yaoundé.
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Section I- Théories de la Ville
I-4-Concept d’Urbanisme : présentation des diverses approches
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Section I- Théories de la Ville
I-4-Concept d’Urbanisme : présentation des diverses approches
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Section I- Théories de la Ville
I-4-Concept d’Urbanisme : présentation des diverses approches
Afin d’avoir une idée concrète du « contenu urbain », le Tableau ci-joint relate de manière non
limitative, la classification des activités urbaines issues de l’INSEE (équivalent de l’INS au Cameroun) et
qui s’exercent généralement en milieu urbain.
Référence
INSEE
ACTIVITES URBAINES LIEUX URBAINS
15 Industries alimentaires (viandes, poisson, boissons,…) Usines et laboratoires, conserveries, brasseries, sièges sociétés…
16 Industries du tabac Usines de fabrication et de conditionnement, sièges sociétés
17 Industries textiles Ateliers de filature et de fabrication de tissus, sièges sociétés
20 Travail du bois et fabrication d’articles en bois Scieries, ateliers de menuiserie, de charpente
22 Edition, imprimerie, reproduction Ateliers d’imprimerie, de reliure, de reproduction graphique….
Etc…
50 Commerce et réparation automobile Agences de vente automobiles, garages, parcs stationnement, stations-service
51 Commerce de gros Entrepôts de commerce de gros et sièges de sociétés
52 Commerce de détail Magasins et entrepôts de commerce de détail, centres commerciaux
63 Services auxiliaires de transport pour entreprise Entrepôts de logistique de transport, aire de service pour transport terrestre
74 Services divers aux entreprises (activités juridiques et comptables,
activités d’architecture et d’ingénierie…)
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Section I- Théories de la Ville
I-4-Concept d’Urbanisme : présentation des diverses approches
Afin d’avoir une idée concrète du « contenu urbain », le Tableau ci-joint relate de manière non
limitative, la classification des activités urbaines issues de l’INSEE (équivalent de l’INS au Cameroun) et
qui s’exercent généralement en milieu urbain.
60 Transports terrestres (rail, transports urbains et routiers) Gares ferroviaires ou routières, sièges et agences de sociétés de transport
ferroviaire ou routier
70 Activités immobilières (pour compte propre, location de biens Agences immobilières, sociétés de promotion immobilière
immobiliers, activités immobilières pour compte des tiers)
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Section I- Théories de la Ville
I-4-Concept d’Urbanisme : présentation des diverses approches
Approche socio-économique (économiste de transport)
Sociologie urbaine
La ville comme acteur/espace-produit
A force d'aborder les enjeux de société à l'aune de l'Etat ou de la société, on avait fini par l'oublier: la ville peut être aussi
un acteur susceptible d'intervenir dans les domaines économique, social ou politique. Plusieurs tendances relevées par
l'Observatoire du changement social en Europe occidentale depuis au moins les années 70 sont venues le rappeler :
la mobilisation accrue des communes dans le domaine économique :
afin d'attirer les investissements des entreprises ou les subventions de l'État, les villes se sont lancées dans ce que
l'économiste D. Harvey qualifie de compétition interurbaine" (création de zones industrielles, de lotissement pour les
cadres, de technopoles...).
En réponse aux restructurations industrielles des années 70 et 80, les villes concernées ont mis en place des dispositifs
sociaux. Par la suite, les politiques urbaines lancées dans la plupart des États européens en ont fait des partenaires .
Parallèlement, on a assisté au renforcement des relations internationales entre villes, à travers le renouvellement des
jumelages, la conclusion d'accords de coopération, la constitution de réseaux de villes... Certains de ces réseaux ont
reçu le soutien des institutions européennes (le réseau quartiers en crise - par exemple); ils sont pour certaines grandes
villes, l'occasion de raviver un passé prestigieux, antérieur à la constitution des Etats-nations.
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