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TD 12020

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Université Cadi-Ayyad 2020-2021

F.S.T.G

Master Géométrie, Analyse et Applications


Module Géométrie différentielle, TD 1
Mohamed Boucetta

Exercice 1 1. Montrer que les équations x2 + y 2 + z 2 = 14 et x3 + y 3 + z 3 = 36


définissent une sous-variété L de R3 dont on déterminera la dimension.
   
a b 2
2. Soit N = M = , M 6= 0, M = 0 .
c d
(a) Montrer que M ∈ N si et seulement si (det M, tr(M )) = (0, 0).
(b) Montrer que N est une sous-variété de M2 (R) de dimension 2.

Exercice 2 Motrer que les ensembles suivants sont des sous-variétés d’un certain Rn et
déterminer leur espaces tangents :

{(x, y, z) ∈ R3 /x3 + y 3 + z 3 − 3xyz = 1};


{(x, y, z) ∈ R3 /x2 + y 2 + z 2 = 1 et x2 + y 2 − x = 0}.
   
a b 2
Exercice 3 1. Soit N = M = , M 6= 0, M = 0 .
c d
(a) Montrer que M ∈ N si et seulement si (det M, tr(M )) = (0, 0).
(b) Montrer que N est une sous-variété de M2 (R) de dimension 2 et déterminer
TM N for M ∈ N .

Exercice 4 Soit N = (0, . . . , 0, 1) le pôle nord dans S n ⊂ Rn+1 et soit S = −N le pôle


sud. Définissons la projection stéréographique σ : S n \ {N } −→ Rn par

(x1 , . . . , xn )
σ(x1 , . . . , xn+1 ) = .
1 − xn+1

e(x) = −σ(−x) pour x ∈ S n \ {S}.


Soit σ
1. Montrer que, pour tout x ∈ S n \ {N }, σ(x) est le point où la droite passant par N
et x rencontre l’hyperplan xn+1 = 0 identifié à Rn .
D’une manière similaire, montrer que σ e(x) est le point où la droite passant par S
et x rencontre le même hyperplan.
2. Montrer que σ est bijective et

(2u1 , . . . , 2un , |u|2 − 1)


σ −1 (u1 , . . . , un ) = .
|u|2 + 1

c) Calculer le changement de cartes σ e ◦ σ −1 et vérifier que l’atlas contenant les


deux cartes (S n \ {N }, σ) et (S n \ {S}, σ
e) munit S n d’une structure de variété
différentiable de dimension n.
Exercice 5 Soit M n ⊂ Rn+k une sous-variété et p ∈ M n . On définit

Tp M = {c0 (0) : c :] − , [−→ M n , C 1 , c(0) = p}.

Montrer que Tp M est un sous-espace vectoriel de Rn+k de dimension n.

Exercice 6 Grassmaniennes

On note Vk,n le sous-ensemble de (Rn )k des k−tuples (v1 , . . . , vk ) de vecteurs dans Rn


linéairement indépendants. Soit Gk,n le quotient de Vk,n par la relation d’équivalence qui
consiste deux k−tuples qui engendrent le même sous-espace vectoriel. Gk,n est l’ensemble
des sous-espaces vectoriels Rn de dimension k. G1,n est égal au projectif réel de dimension
n − 1.
1. Montrer que Vk,n est un ouvert de (Rn )k .
2. Montrer que Gk,n est un espace topologique (pour la topologie quotient) qui est de
Hausdorff et compact.
3. Soit X un élément de Gk,n . On note UX l’ensemble des Y dans Gk,n tel que Y ∩
X ⊥ = 0. On définit TX : UX −→ L(X, X ⊥ )de la manière suivante : pour tout
Y ∈ UX et tout x ∈ X, il existe un unique vecteur z(x) ∈ Y qui se projette
orthogonalement sur x , TX (Y ) est la projection orthogonale de z(x) sur X ⊥ .
Montrer que (UX , TX ))X∈Gk,n est un atlas C ∞ qui munit Gn,k d’une structure de
variété différentiable de dimension k(n − k).

Exercice 7 On considère F : S 3 −→ S 2 définie par

F (z, w) = (z w̄ + z̄w, −ız w̄ + ız̄w, z z̄ − ww̄).

Monter que F est bien définie, de classe C ∞ et calculer son rang en tout point (z, w) ∈
S 3 = {(z, w) ∈ C2 , |z|2 + |w|2 = 1}.

Exercice 8 Une surjection du projectif sur la sphère de même dimension

1. (a) Montrer que le sous-ensemble des points de P n R dont une coordonnées homgène
(la première par exemple) est nulle est une sous-variété difféomorphe à P n−1 R.
(b) On considère l’application de Rn+1 \ {0} dans Rn+1 définie par

−t2 + ||x||2
 
2tx1 2txn
(t, x1 , . . . , xn ) 7→ 2 ,..., 2 , ,
t + ||x||2 t + ||x||2 t2 + ||x||2
n
X
2
où ||x|| = x2i . Montrer que cette application définit par passage au quo-
i=1
tient une application p : P n R −→ S n qui est différentiable. Quelle est l’image
réciproque du pôle nord N = (0, . . . , 0, 1) et du pôle sud S = (0, . . . , 0, −1) ?
(c) En utilisant la projection stéréographique du pôle N , montrer que p induit un
difféomorphisme de P n R \ p−1 (N ) sur S n \ {N }.
(d) Que peut-on dire de p pour n = 1.

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(e) Montrer que le sous-ensemble des points de P n R dont une coordonnées homgène
( la première par exemple) est nulle est connexe. En admettant le fait que
le complémentaire dans S 2 d’une courbe fermée simple a deux composantes
connexes, déduire que P 2 R n’est pas homéomorphe à S 2 .
2. On considère l’application de Cn+1 \ {0} dans Cn × R définie par

||z||2 − |u|2
 
2uz1 2uzn
(u, z1 , . . . , zn ) 7→ ,..., 2 , ,
|u|2 + ||z||2 |u| + ||z||2 |u|2 + ||z||2
n
X
où ||z||2 = zi2 . En imitant ce qui précède, montrer qu’on peut définir ainsi une
i=1
application lisse q de P n C dans S 2n qui induit un difféomorphisme entre P n C \
P n−1 C et S 2n \ {N }. Que se passe-t-il pour n = 1 ?

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