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CE - Textes Longs + Section C

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Dans le texte suivant, cinq propositions ont été supprimées.

Retrouvez chacune d’elles parmi les quatre propositions. Pour chacun question, cochez
votre réponse sue la fiche.

« Depuis un an, l’entreprise québécoise, Mamy Factory fait appel à des retraitées pour confectionner
des vêtements pour enfants sur leur temps libre…. (Phrase 01)…
La fondatrice a réussi à exploiter deux tendances actuels ; un nombre de retraités qui ne cesse de
croitre et la consommation responsable qui séduit de plus en plus de monde… (Phrase02)… les
collections sont dessinées en interne. Lorsque le produit est validé, la laine est envoyée au domicile
des tricoteuses, aux quatre coins de la Province…. (Phrase 03)…Faire appel à un fournisseur à l’autre
bout du monde exigerait au contraire des mois de production.
… (Phrase 04) … chacune ouvre à son rythme, la marque souhaitant limiter les stocks au minimum.
… (Phrase 05)… En effet, plus de 3500 grands-mères ont contacté Mamy Factory pour devenir les
petites mains de la marque.

Phrase 01 :
A) l’âge des employées n’est pas une garantie de qualité.
B) en employant ces cadres, l’usine a dopé l’emploi dans la région.
C) le savoir-faire des ainées est plébiscité et les commandes se multiplient.
D) la dernière collection propose des tenues adaptées aux goûts des séniors.

Phrase 02 :
A) Elle imagine alors les mamies tricoteuses de matières naturelles.
B) Afin de réduire les coûts, la production est délocalisée à l’étranger.
C) Cette créatrice a ainsi permis à ces chômeuses de reprendre une activité.
D) Pour garantir plus de souplesse, les stylistes sont extérieurs à l’entreprise.

Phrase 03 :
A) Le bilan carbone de l’opération est ainsi positif.
B) Le cycle de fabrication est ainsi largement réduit.
C) Ce choix permet de faire des économies substantielles.
D) Cette gestion locale est la marque d’un commerce engagé.

Phrase 04 :
A) Pour autant, pas question de mettre pression aux mamies.
B) Ce système est néanmoins incompatible avec des délais serrés.
C) Un bonus est accordé aux mamies qui tricotent plus que demandé.
D) La demande est si forte que des grands-mères croulent sous la charge.

Phrase 05 :
A) Le concept fait des émules et le bouche à oreille fonctionne à merveille.
B) Galvanisés avec ce succès, les mamies revendiquent une revalorisation.
C) D’anciennes coutrières limogées ont désormais une perspective d’avenir.
D) Les débuts restent modestes mais devraient bientôt toucher le grand public.
Dans le texte suivant, cinq phrases ont été supprimées, retrouvez chacune d’elles parmi les quatre prépositions.
Quand votre patron s'intéresse à votre poids
Considérée il y trois peu comme un problème personnel. ... (36) ... l'obésité est liée à un très grand
nombre de problèmes de santé Résultat : ... (37) ... Le mal au dos, par exemple, explique Amanda
Wynne, porte-parole de l'Association britannique des diététiciens, est la première cause d'absentéisme.
Or, l'obésité est l'une des principales causes de ce type de douleur. En Outre. ... (38) ... Et ça, aucun
employeur n'en veut Car l'obésité à un coût.
Pour Amanda Wynne. ... (39) ... le rapport sur les moyens d'encourager l'activité physique que vient de
publier le gouvernement britannique consacre tout un chapitre à « Choisir une activité sur son lieu de
travail ». Une entreprise spécialisée a déjà mis au point un programme santé personnalise qui propose
des conseils et des informations sur les régimes, l'activité physique, le sommeil et le stress ... (40) ...
Standard Life Healthcare et Unilever ont ainsi constate en un an une nette amélioration de l'alimentation
de leurs salaries.

QUESTION 36 :
A. l’obésité est assimilée aujourd’hui à une faute professionnelle.
B. l’obésité est en passe de devenir une préoccupation des entreprises.
C. l’obésité est délaissée aujourd’hui au profite d’autres préoccupations.
D. l’obésité se transforme en une préoccupation personnelle de chaque salarié.

QUESTION 37 :
A. les employés les lus obeses sont les plus résistants aux maladies.
B. plus les employés sont obèses, plus ils prennent de congés maladies.
C. les employés les plus obèses sont les moins absents au lieu de travail.
D. plus les employés sont obèses, mieux ils supportent la fatigue et le stress.

QUESTION 38 :
A. les salariés qui présentent un excès d’embonpoint ont tendance à être plus efficaces.
B. les salaries qui sont enclins à l’excès de poids sont particulièrement assidus au travail.
C. les salariés qui souffrent vraiment de surpoids ont des risques d’être moins productifs.
D. les salariés qui ont vraiment beaucoup de kilos en trop font preuve d’une grande concentration.

QUESTION 39 :
A. la solution du problème d’obésité appartient entièrement aux intéressés.
B. les employeurs doivent faire des efforts pour l’insertion des obèses dans l’activité professionnelle.
C. les employeurs doivent se préoccuper de l’activité physique et de l’alimentation de leur personnel.
D. le problème d’obésité étant un fléau national, le gouvernement doit prendre en charge ses soins et
sa prévention.

QUESTION 40 :
A. les entreprises qui utilisent ce genre de service obtiennent très vite des bons résultats.
B. les salariés des entreprises qui utilisent ce genre de service souffrent de malnutrition.
C. Mais ce genre de service ne peut pas changer radicalement les habitudes alimentaires.
D. l’outrant les chefs d’entreprises hésitent beaucoup à mettre ce genre de service en œuvre.
Dans le texte suivant, cinq phrases ont été supprimées, retrouvez chacune d’elles parmi les
quatre prépositions

Le mal des Transport :


Le mal des transports est une affection courante. — (36) — On considère qu’une personne sur
trois en souffrira au moins une fois dans sa vie. Les femmes et les enfants sont plus souvent
atteins que les hommes, les nouveau-nés et les personnes âgées. — (37) — Ensuite viennent
les nausées et les vomissements. On a froid, il arrive que l’on salive beaucoup et que la pupille
se dilate. On peut même se trouver en état de semi-syncope : certains vont jusqu'à perdre
connaissance brutalement. — (38) — Suivent alors le mal de l'air, puis le mal de voiture
(chez les enfants) ou de train. On peut en souffrir lorsque l'on est à dos de chameau ou
d'éléphant, mais rarement à cheval.
— (39) — : nos amies les bêtes, notamment les chevaux, vaches, chiens et chats y sont
également sensibles. — (40) — : on peut désormais que traiter en quelques séances de
rééducation vestibulaire.

QUESTION 36 :
A. Elle atteint une partie infime de la population.
B. Elle touche de façon chronique nombre de personnes.
C. Ce trouble rare existe pourtant depuis la nuit des temps.
D. On ignore encore l'importance des populations atteintes.

QUESTION 37 :
A. Chaque année arrivent de nouvelles victimes.
B. Les symptômes sont multiples et assez mal définis.
C. Les personnes fragiles sont souvent I. plus atteintes.
D. On commence souvent par blêmir puis par somnoler.

QUESTION 38 :
A. La fréquence des malaises s'accroit.
B. Cet état ne dure que quelques minutes.
C. L'affection la plus déclarée est le mal de mer.
D. On restera prudent devant l'évanouissement.

QUESTION 39 :
A. Sauf en cas d'allure non maitrisée.
D. L'homme n’est pas le seul à en être victime.
C. Ce triste privilège appartient seulement à l'homme.
D. Les espèces animales en sont curieusement protégées.

QUESTION 40 :
A. Mais ce mal n'est plus une finalité
B. Une fatalité à laquelle nul n'échappe.
C. Ils n'ont pas accès aux nouveaux remèdes
D. Ce malaise n'a pas fini de faire des dégâts
Paroles de techno prophète

Considérés par certains comme un diseur de bonne aventure technologique. Ray Kurzweil est
une vedette de la prospective scientifique .Ses prédictions ont le don de diviser : cela va du
désaccord le plus véhément à une admiration éperdue frisant le culte du héros en passant par
le scepticisme le plus froid. Il imagine sans ciller un monde futur où, notamment, de minuscules
robots annuleront les effets de la pollution et où l’humanité “pourra vivre éternellement
sans vieillir”.

Selon ses estimations, nous serions capables, d’ici à la fin des années 2030, de télécharger le
cerveau humain sur un ordinateur, stockant ainsi « toute la personnalité, la mémoire, les
talents et le passé d’une personne ».
D’ici là, êtres humains et machines non biologiques pourraient avoir si parfaitement fusionné
que les différences entre eux seraient devenues négligeables. Dès 2045, l’intelligence humaine,
améliorée, pourrait commencer à s’étendre dans l’univers.

Si le rythme du progrès technologique continue de s’accélérer, comme le prédit Kurzweil, il est


probable que le débat sur la singularité connaîtra lui aussi une croissance exponentielle. Tant
cela fait le lien entre des thèmes extrêmement controversés (Dieu, la crise énergétique, le
génie génétique) et des concepts de science-fiction (l’intelligence artificielle, la réalité virtuelle,
l’ingénierie moléculaire).
D’après Courrier international

Question 24 : cet article a pour but


A) de dénoncer les thèses avant gardistes publiés par un chercheur.
B) de convaincre des avantages de la future révolution technologique.
C) d’informer des évolutions technologiques avancées par un scientifique.
D) de présenter des réalisations révolutionnaires d’une vedette de la science.

Question 25 : la principale théorie de Ray Kurzweil affirme que


A) les hommes et les outils technologiques ne feront plus qu’un.
B) La technologie dépossédera l’homme de certaines de ses qualités.
C) Les outils technologiques seront supérieurs en intelligence aux hommes.
D) L’humanité utilisera la technologie pour améliorer son patrimoine génétique.

Question 26 : les changements majeurs prédits par Ray Kurzweil sont


A) la vie éternelle et le bonheur de tous.
B) l’intelligence artificielle et la dépollution.
C) la technologie humanisée et l’anticipation de l’avenir.
D) La robotisation du quotidien et la dictature des machines.

Question 27 : la polémique suscitée par l’ensemble de ces prédictions


A) mettra un terme aux controverses traditionnelles.
B) ravive l’éternel conflit entre idéalistes et réalistes.
C) renvoie à des questions scientifiques et métaphysiques.
D) s’éteindra avec le développement inéluctable de la technologie.
Texte : la Pianniste Mine Kawakarni
Endormir son public est sans doute le pire cauchemar d’un musicien. La pianiste Japonais Mine Kawakarni vient
pourtant de donner à Madrid un surprenant « concert pour dormir », berçant les spectateurs jusqu’au
sommeil. « Il s’agit d’utiliser la musique comme un médicament », a expliqué l’artiste japonaise, qui promène sa
« musicothérapie » de salle en salle à travers le monde et faisait escale vendredi au Circuculo de Bellas Artes
de la capitale espagnole.

Les 40 spectateurs invités ont été tenus de se plier à la coutume japonaise. Déchaussés et allongés sur des futons
blancs alignés come des dominos, ils se sont prélassés aux simples sons rythmiques du piano de Kawakami… pour
finalement plonger dans un sommeil.
« Il faut trouver un espace où les gens ne soient pas dérangés, où ils puissent se détendre », a expliqué la pianiste
japonaise, qui perpétue le style rendu célèbre dans les années 90 par son compatriote Fumio Myashita.

La pianiste de 27 ans, qui a découvert le piano à trois ans dans sa ville natale de Nagakute-echo, au centre de
japon, s’efforce que ses spectateurs « se sentent comme sous un ciel étoilé, n’entendent que le léger souffle du
vent ». Dans des compositions, Mine mélange des sons japonais traditionnels et de la musique classique
européenne qui doit relaxer les spectateurs et accélérer la génération d’endorphines, ces substances libérées par
le cerveau qui apaisent la douleur et provoquent des sensations de plaisir. L’artiste, qui est concentrée au long de
sa jeune carrière sur les cultures espagnoles, latino-américaines et arabe, a donné déjà plusieurs concerts aux
USA, en Amérique du Sud et en Europe.

A Madrid, Kawakami a transporté les spectateurs pendant près de 45 minutes dans un état à mi-chemin entre le
Zen et leur toute familière « Siesta ». Le concept expérimental de la « musique à dormir », avait été lancé dans les
années 70 par Fumio Myasbita, qui venait de quitter ses montagnes japonaises pour les Etats-Unis. Ses inventeurs
prétendent stimuler le lobe gauche du cerveau humain, celui de la créativité, brimé par une société moderne qui
mobilise en permanence le lobe droit en le bombardant d’un flux infini d’informations.

L’Américain Robert Rich, rendu célèbre en 1989 pour son album «Rainforest », écrit sur son site internet que la
musique doit aider à aborder « ce territoire nébuleux de votre conscience, entre la veille et le sommeil… avec un
pied dans le monde des rêves et un pied dans la salle où vous vous trouvez ».

Question 32 : lors de ces concerts, l’auditoire


A) s’endort profondément dès les premières notes.
B) résiste tout bien que mal à l’endormissement.
C) adopte à sa guise une position physique.
D) se conforme à des rituels bien définis.

Question 33 : la spécificité de l’artiste


A) est de s’adapter au public local.
B) relève d’un métissage culturel et musical.
C) réside dans sa culture orientale.
D) est de s’inspirer des recherches médicales.

Question 34 : la singularité de la pianiste réside dans


A) son talent à apaiser un auditoire.
B) sa capacité à hypnotiser un public difficile
C) sa capacité à guérir des troubles de sommeil.
D) Son aptitude à transmettre des valeurs traditionnelles.

Question 35 : cette école musicale a pour objectif


A) de convaincre le monde médical de son utilité.
B) d’offrir un moment d’évasion particulier au public.
C) d’étudier les informations reçues par le cerveau humain.
D) de bousculer les idées préconçues de la musique classique.
Le sport a-t- il un sexe ?

Face aux prouesses du coureur jamaïcain Usain Bolt, les médias et les athlètes se félicitent d’avoir pu
assister à l’envol d’un pareil phénomène qui a marqué à jamais l’athlétisme. Toute autre est la tonalité
des réactions face aux exploits d’une athlète kenyane. Les commentaires passent très vite de
l’admiration - elle a «assommé la concurrence» - à la suspicion du fait de son physique androgyne.
A l’exception notable de la médaille de bronze Britannique, les autres participantes n’hésitent pas à
alimenter les rumeurs et s’emporte avec virulence jugeant que ce type de personnes ne devrait pas
pouvoir courir à leurs côtés. Bref, l’invraisemblable gamine de 18 ans a plané sur la piste bleue sera donc
soumise à des tests de féminité. Mais que peuvent-ils signifier puis qu’ils résultent d’un processus
complexe mélangeant biologie, génétique, mais aussi psychologie et endocrinologie ? Quel est le bon
équilibre qui définit immanquablement l’appartenance à genre défini ?
Avec cette affaire douloureuse, nous voilà revenus aux temps que l’on croyait oubliés où le sport faisait
peur car il risquait de masculiniser le sexe faible. Pour séduire les foules et les sponsors, le sport doit-
il accuser les stéréotypes ou les dépasser ? Le sport n’est- il pas devenu une machine à produire de la
ségrégation ? Il est de notre devoir de protéger les droits de tous, et de veiller à l’éthique du sport.
Rappelons également que la pratique intensive du sport peut provoquer des modifications hormonales
importantes. Le problème est complexe, même les scientifiques se contredisent. La jeune femme ne
correspond pas aux canons habituels de l’athlétisme et ses performances sont impressionnantes. Mais
celles d’Usain Bolt ne le sont-elles pas ?
Remettrait-on en cause les performances d’un sauteur dont la légèreté et la grâce lui permettraient de
repousser les limites ? Le soumettrait-on lui aussi à de tels tests ? Ces derniers n’ont pas fait leurs
preuves dans la détection de fraudeurs, à la différence des tests antidopage ! Elle a même été stoppée
lors de la conférence mondiale du CIO sur les femmes et ont fini par être stoppés en 1996, alors ne
faisons pas marche arrière. Soumettons l’athlète Kenyane à des analyses et des contrôles médicaux
renforcés liés à la prise de produits dopants. Comme tous les autres athlètes.

D’après le Monde
QUESTION 32 : cet article dénonce
A) le fait que tout sportif de haut niveau est systématiquement suspect.
B) le sexisme, ainsi que le rejet et la condamnation des différences.
C) l’engouement pour les records battus sous l’effet de stimulants.
D) le manque de faire Play et d’intégrité d’une athlète Kenyane.

QUESTION 33 :
A) les essais n’ont pas été concluants pour les athlètes masculins.
B) ils ne retiennent que certains facteurs pour déterminer le genre.
C) l’appartenance sexuelle est le résultat de l’interaction de nombreux facteurs.
D) les scientifiques s’accordent à dire que le sport virilise de corps des sportifs.

QUESTION 34 : d’après l’article, le milieu sportif devrait


A) renforcer les contrôles afin de surmonter les stéréotypes.
B) faire preuve de plus de déontologie en allant au-delà des clichés.
C) se reposer sur l’expertise scientifique pour éviter ce type de dérivés.
D) véhiculer des valeurs éthiques fortes en réformant la sélection des athlètes.

QUESTION 35 : l’auteur propose


A) de soumettre certains sportifs à des contrôles aléatoires.
B) de n’effectuer que des tests antidopage sur l’athlète kenyane.
C) de ne reprendre les tests de genre que lorsqu’ils seront concluants.
D) de soumettre les athlètes au physique atypique à des tests de genre.
Internet et notre cerveau

"Mon vieux cerveau me manque." Nicholas Carr, 52 ans, essayiste américain, n'a rien d'un réac
allergique au Web. Les nouvelles technologies, au contraire, c'est sa spécialité. Entre son blog, son
Twitter, son Facebook, Marshall était ce qu’on peut appeler un féru du Web. Pourtant, un beau jour, le
« serpent du doute » s’est inséré dans son éden numérique. Il avait l’impression désagréable que «
quelqu’un ou quelque chose bricolait son cerveau ». Se concentrer plus deux minutes devenait une
véritable gageure, la lecture de longs textes un obstacle insurmontable. Partant de ce constat, il a écrit
Abruti par Internet ? Le livre du moment. Où l’on aperçoit que la donne a changé, que l’antagonisme
entre anciens et modernes. Les plus alarmistes viennent d'ailleurs des milieux les plus activistes du Net.

Au Ve siècle av. J.-C, c'était la pratique de l'écriture qui était controversée. Au Ve siècle av. J.-C, c'était
la pratique de l'écriture qui était controversée. Socrate s'inquiétait qu'elle nous fasse négliger notre
mémoire... Socrate avait tort : la lecture nous a aidés à mieux mémoriser. Cependant, qu’elle a modifié
en profondeur le fonctionnement de notre cerveau, comme en témoigne une étude récente, qui a
mesuré par IRM les modifications des zones du cerveau "liseur ". Le cerveau est un organe éminemment
plastique. Bref, il s'adapte. Comme il s'adapte maintenant à la pratique du web. Quand nous surfons sur
Internet, le cortex préfrontal en charge de tout notre processus de décision est particulièrement
sollicité. Tout comme les mots croisés, le surf, de par sa capacité à exercer l’agilité de l’esprit, aurait des
effets particulièrement heureux sur les séniors.
Les zones dédiées au langage, et à la mémoire seraient, elles, sollicitées dans une moindre mesure.
Alors, sommes-nous en train de devenir « des crétins numériques » accros à un outil bêtifiant ? Faut-il
saluer l’avènement d’un mutant capable de jongler avec les informations, un esprit multitâches plus
créatif et apte à la prise de décision ?

D’après le Nouvel Observateur

Question 32 : selon cet article, le cerveau humain


A) se transforme essentiellement de manière accidentelle.
B) évolue en développant une zone au détriment des autres.
C) s’atrophie au contact prolongé des nouvelles technologies.
D) se dégrade quand certaines capacités ne sont plus sollicitées.

Question 33 : ceux que les nouvelles technologies interrogent


A) sont également des adeptes inconditionnels du livre.
B) sont en général réfractaires à tout type de technologie.
C) restent avant tout des utilisateurs néophytes du numérique.
D) appartiennent à la frange avertie des utilisateurs de la Toile.

Question 34 : d’après cet article, la navigation intensive sur la Toile


A) aiderait à la mémorisation chez les personnes âgées.
B) renforcerait les capacités d’arbitrage et de délibération.
C) développerait des comportements addictifs et paranoïaques.
D) engendrerait l’altération progressive des capacités langagières.

Question 35 : l’auteur
A) se félicite de l’impact d’Internet sur notre comportement.
B) déplore la véhémence des jugements négatifs à l’égard de la Toile.
C) met en garde contre l’utilisation abusive des nouvelles technologies.
D) admet d’éventuelles conséquences positives des nouvelles technologies.
A la caisse, restons groupés !

La réinvention du commerce est une quête perpétuelle d’innovation. Mercredi, au centre commercial
parisien des Quatre Temps de la Défense, l’opération « Achetons groupés » vient d’être lancée. Sur le
prospectus, le concept semble simple : on forme un groupe d’acheteurs pour payer moins cher un
produit. La réalité est plus complexe.

Premier essai, du 02 au 05 avril. Six points d’accueil occupent des places stratégiques dans ce
gigantesque complexe commercial. A chaque borne, des jeunes gens expliquent aux clients intéressés
le fonctionnement de l’achat groupé. Car il ne s’agit pas de débarquer en bande dans une boutique et
d’exiger un rabais. D’abord, il faut s’annoncer à un négociateur. Reconnaissable à sa chemise noire et à
sa cravate violette, celui-ci remplit un coupon avec le nom de la boutique et l’heure d’arrivée du groupe.
Il conduit ensuite les gens jusqu’au magasin. Plutôt utile vu l’immensité de l’endroit. Les clients
disposent alors d’une heure en boutique pour effectuer leurs achats. Au passage en caisse, on présente
le coupon pour bénéficier d’une remise, de 20 à 40 % selon les enseignes.

Le concept, inconnu en France même s’il intrigue les clients, nécessite une éducation sur cette nouvelle
manière de consommer. La difficulté de l’opération réside en ce que le groupe doit avoir envie du même
produit au même moment. Une mission délicate lorsqu’il s’agit de réunir dix personnes intéressées en
vue d’acquérir pour 17.90 euro au lieu de 25.60 euro un lot de moules de cuisson en silicone orange.
Car la sélection des produits est restreinte et le nombre de personnes exigé rédhibitoire. La majorité
des enseignes limitent en effet l’opération à une sélection drastique de produits. Quelques rares
marques jouent le jeu sur tout le magasin. 30% à la clef si l’on vient à trois.
Visiblement, il en faut plus pour attirer le chaland et dans la journée, l formation de groupes complets
se fait rare.

D’après Libération

Question 24 : Pour participer à l’expérience, les consommateurs


A) sont vêtus de manière identique.
B) se reconnaissent tous de longue date.
C) sélectionnent la veille des articles à acheter.
D) se rassemble à un nombre fixé à l’avance.

Question 25 : l’expérience
A) a été critiquée par les marques de prestige.
B) a remporté un faible succès auprès des clients.
C) s’est étendue aux produits de première nécessité.
D) s’est soldé par un échec complet pour les commerçants.
La recherche a du ressort

L’intervention mise au point par un laboratoire de chimie européen devrait ouvrir la voie à la
fabrication de produits « auto-cicatrisant ». Un caoutchouc de synthèse recyclable peut
paraitre un matériau banal. Mais si, après avoir été cassé, ce même matériau peut se ressouder
tout seul à plusieurs reprises, sans la moindre colle et à températures ambiante, c’est une tout
autre affaire. Les photos, montrant les propriétaires du nouveau matériau ont, en effet, de quoi
étonner. On croirait un tour de magie. Dans un premier temps, la lanière élastique est coupée
volontairement. Aussitôt après, les deux morceaux sont remis en contact et la lumière retrouve
peu à peu son état initial. On peut l’étirer sans qu’elle se recasse à l’endroit où elle avait été
coupée. Le tour est joué. Il a fallu tester de très nombreux mélanges avant de parvenir à
fabriquer ce matériau, composé en grande partie d’huiles végétales. L’avancée majeure tient
d’ailleurs à la composition chimique du matériau. A la différence de caoutchouc qui est
constitué de longues chaines de grosses molécules reliées entre elles par des liaisons fortes, le
nouvel élastique contient une myriade de petites molécules d’acides gras. Ce sont elles qui sont
actives dans l’auto-cicatrisation.

D’après le Figaro

Question 20 : selon l’article, le laboratoire de chimie européen a

A) publié un article qui explique un procédé industriel.


B) conçu un gadget qui peut être réutilisé indéfiniment.
C) élaboré une matière ayant des qualités incroyables.
D) fait une découverte permettant des applications médicales.

Question 21 : la caractéristique principale de cette invention réside dans

A) une solidité à toute épreuve.


B) la rapidité de sa fabrication.
C) sa résistance à toutes les températures.
D) sa capacité à se reformer intégralement.

Question 22 : les photos mentionnées illustrent

A) un phénomène naturel pris sur le vif.


B) une manipulation étonnamment simple.
C) un long processus de dosage et de mixage.
D) une expérience de laboratoire très sophistiquée.

Question 23: les qualités décrites s’expliquent par le fait que

A) le phénomène a besoin d’un milieu visqueux.


B) les constituants ont une organisation originale.
C) le procédé fonctionne seulement à petite échelle.
D) la base qui constitue l’invention est le caoutchouc.
L’association Ormano

L’association Ormano a vu le jour en 1999, au nord-est de Madagascar, dans une région riche
en forêts et en mangroves (zone marécageuse en bord de mer) mais menacée de défrichement.
Conçues non seulement pour préserver ces espaces remarquables, mais aussi pour faire
découvrir aux enfants leur environnement, cet organisme porte un superbe projet d’éducation
à la nature. Les actions sont directement menées par les professeurs qui accompagnent leurs
élèves au cœur de la forêt et leur apprennent à voir et à comprendre l’étroite indépendance
entre toutes les formes de vie qui la peuplent. Les observations sont reprises dans des fiches,
servent à faire des posters ou à confectionner des dictionnaires de nature. Cette démarche
conduit aussi les parents à participer et être sensibilisés.
Ces actions, localisées au départ, sont reprises progressivement par d’autres provinces de
Madagascar et, par un effet de répétition et de multiplication, deviennent d’autant plus efficace.

Question 17 : l’association Ormano a pour but principal


A) de créer des vocations écologiques.
B) d’éduquer les écoliers à leur milieu naturels.
C) d’encourage la fabrication de produits naturels.
D) d’inciter les autorités à la conservation des forêts.

Question 18 : les professeurs engagés dans cet organisme


A) luttent contre la déforestation régionale.
B) organisent des séminaires pour les parents.
C) publient des ouvrages sur l’environnement.
D) se concentre sur l’apprentissage des enfants.

Question 19 : l’initiative de l’association Ormano


A) a suscité un intérêt mitigé.
B) a été suivi par d’autres régions.
C) a été reconnu par d’utilité publique.
D) a été subventionnée par le conseil région.

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