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Tableau de Bord Social (2002) : Appui À La Mise en Place D'un Système National Intégré de Suivi de La Pauvreté À Madagascar
Tableau de Bord Social (2002) : Appui À La Mise en Place D'un Système National Intégré de Suivi de La Pauvreté À Madagascar
Tableau de Bord Social (2002) : Appui À La Mise en Place D'un Système National Intégré de Suivi de La Pauvreté À Madagascar
Tanindrazana-Fahafahana-Fandrosoana
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2002
Décembre 2002
²bllxDernière impression le 11/06/2005 14:58
TBS 2002 1
APPUI A LA MISE EN PLACE D'UN SYSTEME NATIONAL INTEGRE DE SUIVI DE LA PAUVRETE
PREFACE
Madagascar s’engage désormais sur la voie d’un développement rapide et durable. La mise en œuvre
de telle politique exige l'obtention d'informations sûres, fiables et à jour. Pour le cas de Madagascar, les
collectes et l'analyse des informations ont connu une grande avancée durant ces cinq dernières
années. Le Tableau de Bord Social (TBS) sert de premier plan à collecter des informations sur les
conditions de vie de la population et des ménages. La présente édition se réfère à l’année 2001.
Comme la vie sociale dépend toujours de la situation économique, le Tableau de Bord Social donne
également un aperçu de la situation macroéconomique de Madagascar pour l’année 2001. Différents
secteurs sont concernés par le présent rapport : l’économie, l’environnement, la justice etc.
Le Tableau de Bord Social présente un avantage certain. En effet, il répond aux soucis d’harmonisation,
de rassemblement et surtout de disponibilité des informations auprès des utilisateurs potentiels afin que
leurs utilisations soient optimisées. C'est en ce sens qu’il a été élaboré. En outre, il possède l'avantage
d'être un outil de mesure et de suivi de la pauvreté. Le Tableau de Bord Social embrasse en effet les
différents secteurs de l'économie, du social et de l'environnement qui puissent avoir un lien direct ou
indirect avec la pauvreté, ce qui lui permet de mettre en exergue les différentes facettes de la vie du
pays de manière spatiale et temporelle.
Pour l’édition 2002, une analyse montrant l’évolution récente des indicateurs socio-économiques de
base est effectuée afin de permettre une meilleure lecture des différents tableaux et aussi d’expliciter
les interactions entre les différents secteurs. On évoquera par exemple l’interaction entre la croissance
économique et la pauvreté ou la croissance économique et l’emploi. Par ailleurs, les méthodologies et
les concepts des différents indicateurs seront plus explicités afin de permettre une meilleure
compréhension des différences éventuelles qui puissent exister sur les mêmes données (ou indicateurs)
mais venant de sources différentes.
Je remercie vivement toutes les personnes qui ont contribué de près ou de loin à l'élaboration de ce
Tableau de Bord Social en particulier le Programme des Nations Unies pour le Développement qui a
non seulement eu cette initiative louable mais a aussi contribué en totalité au financement de la
confection du présent document. Je souhaite vivement que ce précieux outil puisse servir d'élément de
réponse dans le cadre des questions cruciales liées à la politique de réduction de la pauvreté.
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SIGLES UTILISES
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Pauvreté
Macro-économie
Emploi
Tableau 9 : Evolution du taux de chômage par GCU selon le genre et par classe d'âge entre 2000-2001……………… 51
Tableau 10 : Variation du revenu mensuel moyen d'activité par ville entre 2000 à 2001
selon le secteur institutionnel (en %) ……………………………………………………………………. 51
Tableau 11 : Répartition des emplois selon le secteur institutionnel et le milieu de résidence…………………………. 52
Tableau 12 : Evolution de l’emploi des entreprises franches de 1997 à 2001…………………………………………... 52
Tableau 13 : Répartition de l’emploi des entreprises franches en 2000…………………………………………………. 53
Tableau 14 : Structure des emplois selon le milieu de résidence……………………………………………………….. 53
Tableau 15 : Evolution des offres d'emploi visées selon les branches et les diplômes exigés en 2000………………… 54
Education
Santé
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Justice
Sécurité
Infrastructures
Tableau 51 : Effectif des dossiers traités sur les autorisations de construction dans quelques fivondronana…………….79
Tableau 52 : Kilométrage des routes selon la classe administrative de la nouvelle charte routière…………………….. 79
Tableau 53 : Evolution du nombre des abonnés en téléphonie mobile, fixe et Internet………………………………….80
PROFIL SOCIAL
Population et démographie
Macro-économie
Emploi
Santé
Education
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Tableau 79 : Dépenses scolaires moyennes annuelles par enfant scolarisé selon le Faritany du primaire
et du secondaire (en Fmg) ……………………………………………………………………………….. 99
Tableau 80 : Evolution des coûts unitaires par élève de 1997 à 2001 (en Fmg courant) ………………………………. 99
Tableau 81 : Résultats aux examens au niveau des Lycées Techniques Professionnels par province en 1999/00 …….. 99
Tableau 82 : Répartition des étudiants par année d'études (toute nationalité confondue) 2000-01 ……………………. 99
Tableau 83 : Taux de réussite aux examens de 1996/97 à 1998/99 …………………………………………………. 100
Tableau 84 : Les diplômés par type de diplôme dans les Universités …………………………………………………. 100
Habitat et Avoir
Tableau 85 : Mode d'occupation des logements et types de logement (en %) …………………………………………. 101
Tableau 86 : Proportions des ménages possédant certains biens durables selon le faritany …………………………… 102
Tableau 87 : Taux de déprivation de certains biens ……………………………………………………………………. 102
Tableau 88 : Taux moyen annuel de dépréciation ou d’appréciation des biens par rapport aux prix d’acquisition …… 103
Environnement
Justice
STATISTIQUES DE BASE
Population et démographie
Macro-économie
Emploi
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Santé
Tableau 114 : Pourcentage de Service de Santé de District (SSD) possédant au moins une antenne chirurgicale …….. 121
Tableau 115 : Evolution des effectifs du personnel de santé du secteur public par catégories 1997-2001 ……………. 122
Tableau 116 : Evolution des nouveaux cas totaux, 0 à 11 mois et des accouchements dans les CSB…………………. 122
Tableau 117 : Evolution du nombre de jours d’hospitalisation, des accouchements et des césariennes dans les CHD, par
province………………………………………………………………………………………………….122
Tableau 118 : Evolution du nombre de lits par province et par type d'établissement dans les CHD …………………. 123
Tableau 119 : Diagnostic de présomption de paludisme sur les 27 SSD des hautes terres centrales …………………. 123
Education
Tableau 120 : Proportion d’alphabétisés selon le groupe socio-économique en 2001 ………………………………… 124
Tableau 121 : Age a la sortie du système scolaire …………………………………………………………………….. 124
Tableau 122 : Raison de l’abandon scolaire selon le milieu (en pourcentage) ………………………………………… 124
Tableau 123 : Taux brut et net de scolarisation par quintiles de dépenses 1993/94-1999 ……………………………... 124
Tableau 124 : Dépenses scolaires moyennes annuelles par enfant scolarisé, par Faritany et par milieu en 2001(en Fmg)125
Tableau 125 : Structure des dépenses scolaires par milieu selon le quintile de dépenses en 2001 …………………… 125
Tableau 126 : Répartition de la population scolarisable en 2000/01 selon le sexe et la province. ……………………. 125
Tableau 127 : Population scolarisable (tranche de 6 à 10 ans) par province et par sexe
pour l'année scolaire 1999/00 et 2000/01………………………………………………………………. 126
Tableau 128 : Répartition du nombre d'établissement et de l'effectif des élèves par sexe
et par ordre d'enseignement pour les années scolaires, 1998/1999 et 1999/2000 ……………………. 128
Tableau 129 : Répartition du nombre d'enseignants et du personnel non en classe par ordre d'enseignement
pour les années scolaires, 1998/1999 et 1999/2000 ……………………………………………………..129
Tableau 130 : Récapitulation de l'effectif des apprenants dans les LTP et CFP par province
et par sexe et par année d'étude en 2000-01…………………………………………………………….. 129
Tableau 131 : Répartition des étudiants inscrits/apprenants par sexe (toutes nationalités confondues) ………………. 129
Tableau 132 : Répartition des étudiants par années d’étude en 2000-01 (toutes nationalités confondues) …………… 131
Tableau 133 : Répartition des étudiants par années d’étude en 1999-00 (toutes nationalités confondues) …………… 132
Tableau 134 : Répartition des étudiants inscrits/apprenants par filière année 1999-2000 …………………………… 133
Tableau 135 : Répartition des étudiants inscrits/apprenants par filière en 2000-01 …………………………………… 134
Tableau 136 : Evolution du Budget Alloué au Ministère de l'Enseignement Supérieur (en milliers de Francs Malagasy)135
Eau et assainissement
Tableau 137 : Production en eau traitée de la JIRAMA et combustibles employés selon le faritany* en 2001 …………137
Tableau 138 : Consommation en eau traitée de la JIRAMA en 2001 (unité en m3) ……………………………………. 138
Tableau 139 : Effectif des abonnés en eau de la JIRAMA en 2001 …………………………………………………….. 139
Tableau 140 : Production en électricité et combustion utilisée par la JIRAMA en 2001 ………………………………. 140
Tableau 141 : Effectif des abonnés en électricité de la JIRAMA en 2001 (unité compteur) …………………………… 141
Tableau 142 : Consommation en électricité de la JIRAMA en 2001 …………………………………………………… 142
Tableau 143 : Adductions d'eau réalisées et cumulées en milieu rural………………………………………………….. 144
Tableau 144 : Puits et forages réalisés et cumulés en milieu rural ……………………………………………………... 144
Environnement
Tableau 145 : Proportion des parcs nationaux, réserves spéciales et réserves naturelles intégrales dans le réseau ……..144
Tableau 146 : Evolution du nombre de plants et du total de la superficie reboisée ……………………… ……………144
Tableau 147 : Réalisations de l'ANAE au cours du PEII - Financement de mini-projets de conservation des sols et
d'amélioration du cadre de vie rural en 2001 …………………………………………………………. 145
Eaux et Forêts
Agriculture
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Justice
Tableau 153 : Nombre d’infractions constatées dans les commissariats de police en 2001 ……………………………..147
Tableau 154 : Synthèse de la lutte contre la criminalité de la Direction de la Police ……………………………………148
Tableau 155 : Nombre d’infractions poursuivies en justice …………………………………………………………….. 150
Tableau 156 : Evolution de la répartition des corps de police par sexe ………………………………………………… 150
Tableau 157 : Actes de banditisme …………………………………………………………………………………….. 150
Tableau 158 : Evolution des Services des polices de la route …………………………………………………………. 150
Elevage
Transport
Justice
Tableau 166 : Evolution du Trafic maritime (en tonnes) des trafics maritimes de 1990 à 2001 ……………………….. 154
Tableau 167 : Juridictions civiles, commerciales, sociales et d'immatriculation pour l’année : 2000………………….. 155
Tableau 168 : Juridictions civiles, commerciales, sociales et d'immatriculation pour l’année :1999 ………………….. 155
Tableau 169 : Juridictions civiles, commerciales, sociales et d'immatriculation pour l’année : 1998 …………………. 156
Mines
Tableau 170 : Exportations des principaux produits miniers à titre commercial exprimées en quantité
et en valeur (1996 - 2001) ………………………………………………………………………………… 157
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TBS 2002 13
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CONTEXTE GENERAL
Madagascar a réalisé une performance macroéconomique positive entre 1997 et 2001 (taux de
croissance de 5,9% en 2001, taux de croissance par tête de 3%, taux d’inflation à 7,4% en 2001, une
relative stabilité de la monnaie malagasy). Cette performance a eu comme effet une amélioration des
conditions de vie de ménage (augmentation du taux d’accès à l’eau potable, à l’électricité, des taux
de scolarisation acceptables pour le niveau primaire). Les revenus des ménages ont augmenté en
valeur réelle notamment dans les zones urbaines. Ce qui se traduit par une baisse du taux d’incidence
de la pauvreté de -2% entre 1999 et 2001.
Cependant, en valeur absolue, le revenu par habitant et le niveau des indicateurs restent faibles. Le
pays demeure parmi les plus pauvres du monde. D’année en année, le nombre de pauvres ne cesse
d’augmenter car la baisse du taux d’incidence de la pauvreté ne dépasse pas le taux de croissance
démographique en valeur absolue. La croissance est réelle mais ses effets sont limités notamment au
niveau de la population la plus pauvre. Elle devrait être plus forte pour avoir des effets plus positifs.
La situation de la pauvreté en 2001 fait ressortir un état de la pauvreté essentiellement rural. Au niveau
national, 69,6% des malgaches vivent au-dessous du seuil de pauvreté c’est-à-dire moins de 2710 FMG
par jour (prix d’Antananarivo renivohitra en 2001). 85% de ces pauvres vivent en milieu rural. Le taux de
pauvreté dans les zones rurales est très élevé (77% dans l’ensemble mais 88% à Fianarantsoa et
Toamasina) à l’exception de celles entourant la Capitale (56,7%). En milieu urbain, le taux varie d’un
faritany à l’autre. Antananarivo et Antsiranana se distinguent des autres faritany avec une proportion
de 30% de pauvres.
Le TBS ne vise pas particulièrement à étudier le phénomène de pauvreté mais a pour objectif principal
de faire ressortir les indicateurs socio-économiques liés à la pauvreté afin de dégager le profil social des
conditions de vie de la population et des ménages tels l’accès aux services (publics), la déprivation.
Evidemment, ceci requiert diverses informations émanant de plusieurs secteurs. Le TBS s’efforce de les
rassembler dans un document bien que les sources et les informations soient les plus diversifiées et pas
toujours cohérentes. Les secteurs retenus sont :
Population et démographie
Cadre macroéconomique
Prix et indice des prix en milieu urbain
Indicateurs de développement humain et pauvreté monétaire
Emploi, ENA et secteur informel
Santé
Education
Habitat et avoir
Accès àl‘eau, à l’assainissement, à l’energie et à l’éectricité
Environnement
Agriculture
Infractions constatées dans les commissariats de police
Infractions constatées dans les brigades de gendarmerie
Pêche
Elevage
Eaux et forêts
Transport
Travaux publics
Mines
Justice
Les méthodologies de collecte des données seront en premier lieu évoquées dans ce TBS. Cette partie
a pour but d’éclairer le lecteur sur la production des données et des indicateurs. Certaines données
viennent en effet des différents rapports des Ministères alors que d’autres ont été estimées à partir de
différentes enquêtes. Ensuite, un rappel de définition de différents indicateurs socio-économiques sera
fait. Seront également abordés dans cette partie les différents concepts qui soutendent ces indicateurs.
On explicitera en particulier les méthodes de calcul des indicateurs. En troisième lieu, seront mis en
exergue les principaux indicateurs de pauvreté retenus. Ce qui s’enchaînera ensuite avec une analyse
montrant l’évolution récente de ces principaux indicateurs. Cette partie fait d’ailleurs partie de
l’innovation de cette édition. Pour une meilleure compréhension de cette analyse, certains de ces
secteurs ont été regroupés. Ainsi les conditions de vie des ménages regroupent les secteurs habitat,
l’accès a l‘eau, à l’assainissement, à l’energie et à l’électricité. Le développement rural inclut
TBS 2002 14
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l’agriculture, l’élevage, la pêche, les Eaux et Forêts. On ne manquera pas de confronter les données
émanant de l’offre des services (Ministères) et celles de la demande (ménages, individus ou les
bénéficiaires) et d’expliquer les différences entre les chiffres émanant des institutions et ceux estimés
d’après les enquêtes.
Pour le Secteur Santé et Education, une attention particulière sur l’acccès des pauvres a été évoquée
dans l’analyse sur l’évolution des principaux indicateurs. A la fin de l’analyse, seront montrés quelques
impacts de la crise qui a touché Madagascar au cours du premier semestre 2002.
Les tableaux qui retracent certains indicateurs intermédiaires non évoqués dans l’analyse sont ensuite
mis dans la partie « Profi Social » tandis que ceux qui servent à calculer les différents indicateurs sont mis
dans la partie « Statistiques de base ». En annexe figurera la liste des directions et ses détenteurs
d’informations.
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METHODOLOGIE DE COLLECTE
Chaque institution ou ministère a sa propre méthodologie de collecte des informations. Pour le cas du
Tableau de Bord Social de Madagascar, les informations disponibles au niveau de ces institutions ou
Ministères ont été utilisées. Autrement dit, aucune enquête particulière n'a été menée. Ces Ministères et
Institutions détenteurs d'informations ont contribué pleinement à la confection du TBS.
Seront exposés ici à titre d'informations quelques méthodologies appliquées pour l'obtention des
informations par secteurs et thèmes afin que le lecteur puisse juger de lui même d'une éventuelle
qualité des informations.
Population et Démographie
Les données sont les résultats des projections à partir du recensement de 1993. Dans ce TBS, on étale les
projections selon le mode de calcul de la variante moyenne. La variante « moyenne » est considérée
comme l’évolution la plus vraisemblable de la population. Le taux de remplacement est supposé être
atteint à environ 60 ans. La réduction de la fécondité durant la période de projection avoisine les 49%.
Le taux brut de reproduction resterait constant jusqu’en 1993-1998, et sa baisse commencerait en 1998-
2003 .
Comptes Nationaux
Les données des différents ministères ainsi que celles des différentes enquêtes faites par l'INSTAT sont
utilisées pour établir l'équilibre Ressource-Emploi du Tableau Entrée et Sortie (TES) pour le calcul du PIB.
Commerce extérieur
Les douanes malagasy constituent la principale source de données sur le commerce extérieur.
Cependant, en raison de la non informatisation de la grande majorité des bureaux douaniers, il s’ensuit
un retard de l’enregistrement des documents douaniers. Ceci conduit l’INSTAT à diversifier les sources
de données. Au titre des autres sources, on peut citer à l’importation, l’ex SOLIMA, ainsi que certains de
ses repreneurs, et à l’exportation, le Service de la Statistique et de la Coordination des Recherches
(Secrétariat d’Etat à la Pêche et aux Ressources Halieutiques), le Groupement National des
Exportateurs de Vanille (GNEV), le Comité National de Commercialisation du Café (CNCC), le service
de suivi des rapatriements de devise (FINEX), l’Office Malagasy des Hydrocarbures (OMH), le Service de
la Promotion des Produits Agricoles (SPPA/MINAGRI) (depuis 2.001), la cellule de gestion et de suivi des
aides extérieures, la Direction Générale du Trésor, ainsi que certaines grandes entreprises
monopolistiques. La dernière mise à jour des statistiques de source douanière sur 2001 effectuée à la fin
du mois de novembre 2002 est incorporée dans la version finale du Tableau de Bord Social 2002.
L’INSTAT publie mensuellement les Indices de Prix à la Consommation. Les données sont obtenues par
les enquêtes effectuées dans quatre chefs lieux de provinces de Madagascar qui sont tous des centres
urbains. La pondération est tirée de l'Enquête Prioritaire auprès des Ménages. Pour ce TBS, la moyenne
des indices de l’année 2000 constitue désormais la base 100. L’indice général ou le nouveau Indice des
Prix à la Consommation est la moyenne pondérée des indices de Fianarantsoa, Toamasina,
Antsiranana et Antananarivo
Les données ont été estimées à partir de deux sources : les données des ministères (MINESEB, METFP,
MINSUP, MINSAN, etc.), les données des Enquêtes Permanentes auprès des Ménages, ENDS et MICS. Il
faut noter que les deux enquêtes (EPM et ENDS) sont représentatives au niveau national, par milieu et
par faritany
Pour cette année, le calcul de l’IDH suit la même méthodologie que celle du rapport mondial. En ce
qui concerne le niveau de l’éducation, le taux brut de scolarisation calculé auparavant (primaire,
secondaires) est remplacé par le taux combiné de scolarisation dans les enseignements primaire,
secondaire et supérieur. En outre, le taux d’alphabétisation (6ans et plus) a été aussi changé par le taux
d’alphabétisation des adultes, 15 ans et plus.
TBS 2002 16
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Pauvreté monétaire
Les indicateurs pour le calcul des indicateurs de la pauvreté monétaire comme le taux d’incidence de
la pauvreté ont été estimés à partir des données de l’ EPM 2001. Pour l’étude de la dynamique de la
pauvreté entre 1999 et 2001, on a dû traiter les deux EPM afin de les rendre comparables. En effet, les
indicateurs de pauvreté ne sont pas directement comparables du fait que les deux questionnaires ne
sont pas exactement les mêmes. En effet, l’état de la dynamique de la pauvreté doit être fait sur les
mêmes articles de dépenses et d’autoconsommations.
L’EPM 2001 et l’enquête emploi en milieu urbain constituent les principales sources de données du
secteur emploi et du secteur informel dans ce TBS. Comme l’EPM 2001 contient le module ENA qui
retrace toutes les activités non agricoles, formelles ou informelles qu’un membre du ménage occupe
comme activité principale ou secondaire, l’insertion des ENA est possible pour l’édition du TBS 2002. Une
des avantages de ce module permet de déterminer le poids du secteur informel dans les activités des
particuliers ainsi que leur importance comme système amortisseur.
Quelques données concernant la répartition des emplois hors fonction publique et les offres d'emploi
visées viennent du Ministère de la Fonction Publique.
Santé
Les données sur la santé proviennent essentiellement du Service des Informations Sanitaires du Ministère
de la Santé, de l’Enquête MICS 2000 et des Enquêtes Prioritaires auprès des Ménages. Pour l'année
2001, les données par inventaire du Ministère de la Santé ont été tirées du TBS Secteur Santé.
Education
Enseignement général (Education de base) : les informations collectées auprès des écoles passent par
le circuit ZAP, CISCO, DIRESEB, Ministère central.
Formation professionnelle : des fiches sont remplies par les centres et lycées de toutes les provinces et
sont centralisées au Ministère de tutelle.
Formation supérieure : les fiches sont envoyées au Ministère par les universités, les institutions, etc.
Les données par enquête viennent des enquêtes EPM. Pour le TBS 2002, les données du MINESEB
viennent du TBS sectoriel Education.
Habitat et avoir
Les données 2001 portent sur la partie logement de l'enquête Emploi urbain de MADIO et de l’EPM
2001. Pour le cas de Madio, l’enquête de 2001 a été effectuée dans les six chefs lieux de faritany et
Antsirabe. La partie « Avoir » est aussi tirée du rapport de l’EPM 2001 et permet de cerner le degré de
déprivation des ménages malgaches en biens mobiliers et immobiliers.
Les données sur la production et la consommation en eau et électricité viennent du Service des
Statistiques, Données et Analyse de la JIRAMA et de la Direction de l'Eau du Ministère de l'Energie et des
Mines. Il convient de noter que les zones d’exploitation de la JIRAMA ne couvrent pas seulement et
forcément le faritany où elles sont implantées. D'autres données proviennent des enquêtes de l'EPM
(2001) et de l'enquête Emploi urbain 2001.
Les données de la JIRAMA sont recueilles au département SDA. Une fois que le branchement d’un
particulier est effectué, l’agence concernée lui transmet cette information et c’est le département qui
fait le mis à jour.
Pour le secteur eau et assainissement, des données ont été aussi tirées du TBS – Secteur eau et
Assainissement.
TBS 2002 17
APPUI A LA MISE EN PLACE D'UN SYSTEME NATIONAL INTEGRE DE SUIVI DE LA PAUVRETE
Environnement
La principale source de données pour ce TBS 2001 est l’ANGAP. Pour l’Angap, les données viennent de
leur rapport annuel ;
Agriculture
Les données sont obtenues par estimation ou par agrégation à partir des informations recueillies auprès
des différentes structures régionales du Ministère de l'Agriculture.
Les données ont été obtenues auprès de la Direction de la Police Judiciaire. Elles émanent des
directions interrégionales et l’administration centrale les rassemblent pour obtenir un rapport pour
chaque année.
Pêche
Les données ont été recueillies auprès du Service de la Statistique et de la Coordination des
Recherches / Secrétariat d’Etat à la Pêche et aux Ressources Halieutiques / Ministère de la Pêche.
Elevage
Eaux et Forêts
Les données proviennent essentiellement du rapport annuel de la Direction Générale des Eaux et
Forêts.
Transport
Les données ont été collectées auprès des sociétés de transport à savoir l’AIRMAD, ACM, RNFCM,
ASECNA. D’autres informations proviennent aussi de la Direction Générale de la Sécurité Routière, des
centres d’immatriculation (par province) et de la Direction Générale de la Douane. Toutes les
informations collectées sont centralisées au Ministère de tutelle après avoir été traitées au sein de
chaque institution.
Travaux Publics
Les données sur la Charte Routière ont été recueillies auprès du programme sectoriel transport après
délégation de pouvoir émanant de la Direction Générale des Travaux Publics. Pour l’année 2002, les
données sont issues de la Nouvelle Charte Routière.
Mines
Les données ont été recueillies auprès du Ministère de l'Energie et des Mines. Les données sur la
production et les exportations proviennent des directions interrégionales qu’on regroupe au niveau de
la Direction centrale.
TBS 2002 18
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Justice
Les données ont été obtenues auprès du Service de la Détention et de la Statistique auprès de la
Direction de l’Administration Pénitentiaire et du Service de l’Inspection auprès de la Direction de
l’Administration Judiciaire du Ministère de la Justice. Les données sortent de leur rapport annuel.
Toutefois, leur mise à jour se fait au fur et à mesure que les divers centres pénitentiers fournissent leurs
données au Ministère.
TBS 2002 19
APPUI A LA MISE EN PLACE D'UN SYSTEME NATIONAL INTEGRE DE SUIVI DE LA PAUVRETE
Dans les enquêtes EPM, les individus sont qualifiés membres d’un seul ménage donné s’ils satisfont à trois
hypothèses :
Taux d’urbanisation : c’est la proportion des individus habitant dans les centres urbains.
Ratio de dépendance : c’est le rapport entre le nombre de personnes strictement inférieures à 15 ans
ou strictement supérieures à 65 ans et le nombre total de la population
Taux de légalisation des ménages : c’est la proportion de ménages dont le chef et son conjoint se sont
mariés légalement.
Milieu urbain : la Capitale, les chefs lieux de province et les chefs lieux de fivondronana.
Milieu rural : le reste des régions.
La notion d’urbain ou de rural a été celle définie avec les limites administratives lors du Récensement
Général de la population et de l’Habitat de 1993.
L’IDH, indicateur synthétique compris entre 0 et 1, mesure le niveau moyen auquel se trouve un pays
donné selon trois critères essentiels du développement humain : la possibilité de vivre longtemps et en
bonne santé, la possibilité de s’instruire et la possibilité de bénéficier de conditions de vie décentes.
L’ISDH mesure les mêmes avancées et se fonde sur les mêmes variables que l’IDH, mais corrige ce
dernier des disparités sociologiques entre hommes et femmes. Ainsi si l’ISDH est inférieur à l’IDH, cela
révèle une inégalité entre les genres au détriment de la femme.
L’IPF indique si les femmes sont en mesure de prendre une part active à la vie économique et politique.
Ainsi, l’IPF est axé sur les opportunités offertes aux femmes, alors que l’ISDH se rapporte aux inégalités
touchant aux potentialités de base.
L’IPH mesure les déficits sur le plan du développement humain. Si l’IDH exprime les avancées globales,
l’IPH reflète la répartition de ces avancées et par conséquent les carences à combler qui subsistent
La dépense par tête est calculée à partir de la dépense totale du ménage divisée par la taille du
ménage. Les dépenses des ménages incluent les dépenses monétaires et les dépenses
d’autoconsommation. Pour l’édition de 2001, l’étude sur l’état de la pauvreté portait sur la
consommation agrégée qui comprend toutes les dépenses monétaires, le loyer imputé, la
consommation en biens durables, les transferts payés et reçus, les dépenses en consommation
agricoles, de l’élevage et des entreprises non agricoles.
Seuil de pauvreté ou ligne de pauvreté : C’est le niveau de dépense par tête qui permet de
consommer le panier alimentaire et certains biens non alimentaires jugés essentiels pour mener une vie
active et sociale. Sont déclarés pauvres tout individu dont la dépense annuelle ne dépasse pas le seuil
de pauvreté.
Le taux d’incidence de la pauvreté ou P0 est la proportion des gens pauvres. C’est-à-dire ceux vivant
au-dessous du seuil de pauvreté.
TBS 2002 20
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L’intensité de la pauvreté ou P1 est la moyenne des écarts entre les dépenses des gens pauvres avec le
seuil de la pauvreté.
La sévérité de la pauvreté ou P2 est la moyenne du carré des écarts entre les dépenses des gens
pauvres avec le seuil de la pauvreté.
1 N
z − yi α
On a la formule générale : Pα =
N
∑(
i =1 z
) * 1{yi < z } où
Population potentiellement active ou population en âge de travailler : il s’agit de tous les individus âgés
de 6 ans et plus quelle que soit leur situation vis-à-vis du marché du travail au cours des douze derniers
mois précédant l’enquête. Il s’agit d’une définition internationale d’actualité. Mais la définition du
Bureau International du Travail concerne la population âgée de 15 à 65 ans.
Population active : c’est l’ensemble des individus en âge de travailler insérés sur le marché du travail,
aussi bien ceux qui travaillent (actifs occupés) que ceux qui sont inactifs oux cherchent du travail
(chômeurs)
Population inactive : c’est l’ensemble des personnes qui ne travaillent pas et qui n’en cherchent pas
Sont Actifs ceux qui sont en âge de travailler et ont du travail ou sont au chômage.
Sont Inactifs ceux qui sont en âge de travailler mais qui ne travaillent pas et qui ne sont pas non plus
considérés comme chômeurs (ex: étudiants, femmes au foyer, invalides etc).
Taux d’activité global = Nombre d’individus actifs/ population potentiellement active (individus de 10
ans et plus).
La population de référence est de 10 ans et plus dans l’enquête Emploi urbain de l’INSTAT-MADIO.
Chômeur : est chômeur celui qui satisfait les quatre conditions suivantes au cours des sept jours
précédant l'enquête (sens BIT) :
Taux de chômage : c’est le rapport du nombre de chômeurs par rapport à la population active.
Taux d'activité : il s’agit de la situation de l’emploi au cours des sept derniers jours de l’enquête (au sens
du BIT). C’est le rapport des actifs de la population considérée et ceux de la population en âge de
travailler. Pour les enquêtes EPM, la population concernée est de 6 ans et plus.
TBS 2002 21
APPUI A LA MISE EN PLACE D'UN SYSTEME NATIONAL INTEGRE DE SUIVI DE LA PAUVRETE
Revenus de l'emploi : ils sont évalués annuellement et proviennent d'une activité salariale (salariés
permanents ou temporaires, quelques apprentis et aides familiales).
Sous-emploi : le sous-emploi est une notion nouvellement introduite dans l’analyse du marché du travail
pour compléter le chômage afin de mieux cerner l’inadéquation entre l’offre et la demande de travail
surtout dans les pays où la pauvreté atteigne un niveau assez élevé comme Madagascar. Le sous
emploi englobe toutes les formes d’utilisations non optimales du facteur travail dans le processus de
production. Deux formes de sous emploi ont été retenues dans les dernières recommandations du BIT :
le sous emploi lié à la durée du travail et les autres formes de sous emploi
Le sous emploi lié à la durée du travail : cette forme de sous emploi désigne l’insuffisance des temps de
travail effectué au cours de la production et pendant une durée assez courte. Dans notre analyse, on a
fixé le seuil de temps normal de travail à 35 heures par semaine, soit 7 heures par jour. Ainsi, un salarié
est concerné par cette forme de sous emploi s’il est pourvu d’un emploi au cours des 7 derniers jours
précédant l’enquête, travaille habituellement moins de 35 heures par semaine. L’autre critère sur la
disponibilité à effectuer des heures complémentaires a été abandonné faute d’infirmation. Le taux de
sous emploi lié à la durée du travail est la proportion des salariés sous employés sur l’ensemble des
salariés
Les autres formes de sous emploi : cette notion englobe la faible productivité du travail due à diverses
raisons : inadéquation formation – emploi, faiblesse de la rémunération du travail, mauvaises conditions
de travail, etc. Dans notre étude, un salarié est dit concerné par les autres formes de sous emplois s’il
gagne moins du SMIG en vigueur soit 172 000 Fmg par mois. Le taux des autres formes de sous emploi
est la proportion des salariés concernés dans l’ensemble des salariés.
Le taux de pluri-activité : c’est la proportion de gens qui exercent à part leur activité principale une
activité secondaire.
Entreprise Non Agricole : ce sont des entreprises individuelles de petite taille, de tout secteur autre
qu’agricole qu’un membre de ménage dirige à titre d’activité principale ou secondaire et qui font
l’objet par le biais de leurs produits ou services de revenu principal ou secondaire. Le caractère formel
des ENA a été défini en se référant à la fois à la possession d’une carte statistique ou à la déclaration
officielle des salariés auprès de la CNaPS.
Cadre macroéconomique
Comptabilité Nationale
L’économie nationale est définie par la Comptabilité Nationale comme l’ensemble des unités
résidentes, c’est à dire des unités qui ont un centre d’intérêt sur le territoire économique.
Entrent dans le secteur primaire toutes les activités touchant l’agriculture, la pêche, l’élevage et les
activités forestières.
Une unité a un centre d’intérêt sur un territoire économique si elle y effectue des opérations
économiques pendant un an ou plus.
La production est « l’activité économique socialement organisée qui consiste à créer des biens et
services s’échangeant habituellement sur le marché et/ou obtenus à partir des facteurs de production
s’échangeant sur le marché ».
La consommation intermédiaire représente la valeur des produits consommés dans les différents
processus de production.
TBS 2002 22
APPUI A LA MISE EN PLACE D'UN SYSTEME NATIONAL INTEGRE DE SUIVI DE LA PAUVRETE
La valeur ajoutée (VA=P-CI) : est l’excédent de la valeur des biens et services produits sur la valeur des
biens et services intermédiaires pour les produire.
Le Produit Intérieur Brut (PIB= Σ (VA) + taxes indirectes) : représente la valeur des biens et services
produits par des unités résidentes et disponibles pour des emplois finals.
Les exportations représentent la valeur des biens et services fournis par des unités résidentes à des unités
non résidentes.
Les importations représentent la valeur des biens et services reçus par des unités résidentes à des unités
non résidentes.
L’Investissement (Formation Brute de Capital Fixe FBCF) : c’est la valeur des biens durables acquis par
les unités de production pour être utilisés pendant au moins un an. Ces biens peuvent être des
immeubles (logement, bâtiments, ouvrages de génie civil, …), ou meubles (matériels de transport,
machines, etc. …). Les grosses réparations sont également classées en FBCF. Sont également FBCF les
biens et services incorporés aux terrains pour les rendre productifs ou plus productifs (irrigation,
plantation, …), la variation des cheptels adultes de souche (animaux laitiers ou reproducteurs) et de
trait, et celle de cheptel de Zoo.
La consommation finale représente la valeur du produit utilisé pour la satisfaction directe des besoins
humains individuels (c’est la consommation des ménages) ou collectifs (c’est la consommation de
l’Administration). Par convention, on suppose que les ménages ne stockent pas les biens de
consommation même s’ils sont durables (La Comptabilité Nationale admet que si les automobiles, les
téléviseurs, etc. … étaient consommés au moment de l’achat). Les acquisitions de logements ne
constituent pas une consommation finale, mais un investissement.
Le solde globale : c’est l’écart des recettes avec les dépenses de l’Etat. Une solde (généralement)
négative signifie des dépenses qui dépqssent les recettes.
Le déficit Budgétaire par rapport au PIB : cet indicateur mesure le solde global par rapport au PIB.
La pression fiscale : c’est le rapport entre les recettes fiscales totales et le PIB.
Commerce extérieur
Concepts
A la différence du système utilisé dans le cadre de la confection de la balance des paiements1, les
importations et les exportations correspondent à la définition du commerce spécial. Cependant, pour
les besoins des utilisateurs, les sorties des zones franches industrielles vers l’étranger sont présentées.
Ce statut de commerce spécial fait qu’à l’importation, sont exclues les entrées en entrepôt douanier
des produits d’origine étrangère, les admissions temporaires (AT) en vue d’un retour en l’état et les
entrées en zone franche depuis l’étranger. Cependant, les importations de produits pétroliers bruts sont
comptabilisées au moment de leur entrée en usine exercée.
A l’exportation, sont exclues les réexportations en suite d’entrepôt, les exportations temporaires en vue
d’un retour en l’état et les réexportations en suite d’AT en vue d’un retour en l’état.
Unités de mesure
Les valeurs sont en franc courant, les importations CAF2 et les exportations FOB3. Pour permettre les
agrégations, les quantités observées sont les poids (nets).
1 La balance des paiement est un document comptable qui retracent le opérations financières entre le pays et le reste du monde.
La balance commerciale constitue la première partie de la balance des paiements. La balance commerciale retrace les flux sortants
(exportations) et entrants (importations) du payx vis-à-vis du reste du monde.
2 Les importations CAF sont les importations exprimées en valeur et incluant les frêts et taxes.
3 Les exportations FOB sont les exportations exprimées en valeur n’incluant pas les frêts et taxes
TBS 2002 23
APPUI A LA MISE EN PLACE D'UN SYSTEME NATIONAL INTEGRE DE SUIVI DE LA PAUVRETE
Pays partenaires
Ils sont calculés sur la base du panier de consommation actualisé d'Antananarivo. Il s'agit d'un panier
de consommation représentatif de l’ensemble de ménages malgaches. Les indices 2001 se baseront
dorénavant sur Antananarivo, Toamasina, Antsiranana et Fianarantsoa. La base 100 de ces indices est
la moyenne des indices de prix en 2000.
Le groupe Alimentation comprend: les farineux, féculents, viande, poisson, volaille, crémerie, matière
grasse, boissons, légumes frais, fruits frais et épicerie
Le groupe Manufacturés non alimentaires est composé de: produits d'entretien, santé, habillement,
tabac, cigarette, eau, éclairage, combustible et autres
Le groupe Service est constitué de: restauration et bar, santé, transport, domesticité et autres
Les produits locaux peuvent se diviser en trois groupes: produits non transformés, produits manufacturés
(formels et informels) et services (publics et privés)
Les Produits de Première Nécessité comptent 15 produits: pain bâtard, riz ordinaire, haricot sec, viande
de bœuf avec os, lait concentré, œufs, huile d'arachide, café en grain non torréfié, sucre cristallisé
blanc, sel de cuisine, charbon de bois, pétrole lampant, bougie, savon de ménage et allumettes. Le
café a été choisi en raison de sa fréquence dans la consommation courante des ménages.
Le glissement annuel définit le taux d'inflation annuel au cours des douze derniers mois. Il est calculé
comme suit :
Le taux d’inflation de l’année h est la variation en pourcentage de la moyenne des indices de l’année
h par rapport à la moyenne des indices de l’année h-1
Indices : Ii = ∑(Wi*Pc/Pb), où Wi est le poids ,Pc est le prix courant et Pb le prix de base
Variation mensuelle Vi = (Pmi /Pmi-1) – 1 où Pmi est le prix du mois « i »
L'indice des prix est calculé à partir d'un certain nombre de relevés auprès d'un certain nombre de
points de vente. Il s'agit d'un indice de type Laspeyres dont le panier de consommation provient des
résultats de l'Enquête auprès des ménages.
Santé
Le retard de croissance : c’est un indicateur de malnutrition chronique qui dépend du passé nutritionnel
de l’enfant et qui est peu sensible à la saison durant laquelle l’enquête a eu lieu. Il est mesuré à partir
de l’indicateur taille pour âge.
L’émaciation : elle est mesurée à partir de l’indicateur poids pour taille. Cet indicateur est très sensible à
la période d’observation. Le déséquilibre entre le poids et la taille peut ne pas être chronique et
provenir de la saison (soudure) ou d’une situation exceptionnelle (sécheresse…).
L’insuffisance pondérale : elle sert à mesurer le statut pondéral des enfants et est très sensible aux
variations saisonnières. Dans une population à sous-nutrition modérée, la proportion des individus se
situant (pour l ‘un des indicateurs) en dessous de –2 écart-types (ET) (cas modéré) par rapport à la
médiane ne doit pas excéder 2,3 % et être d’environ 0,1 % en dessous de –3 ET (cas grave).
TBS 2002 24
APPUI A LA MISE EN PLACE D'UN SYSTEME NATIONAL INTEGRE DE SUIVI DE LA PAUVRETE
Le taux d’incidence de maladie : c’est la proportion des individus ayant déclaré avoir été malades au
cours des deux dernières semaines précédant de l’enquête (EPM).
Le taux de prévalence est la proportion des femmes, parmi les femmes en âge de procréer, ayant
utilisé les méthodes de contraception.
Le taux de couverture vaccinale : c’est la proportion d’enfants ayant reçu toutes les doses d’un vaccin
contre une maladie donnée. Ces doses doivent être valides c’est-à-dire données en un espace de
temps précis. Pour 2001, les enfants retenus sont ceux âgés de 12 à 23 mois.
L’automédication : C’est la pratique qui consiste à prendre soi-même des médicaments sans avoir
consulté un médecin. Le taux d’automédication est la proportion de gens ayant déclaré avoir été
malade, qui n’ont pas fait l’objet de consultation externe et ont a fait une automédication.
Le taux d’utilisation de consultation externe : our l’approche EPM, c’est la proportion des individus
ayant déclaré avoir été malades et qui sont allés voir un centre de soin pour consultation. Pour le
ministère de la santé, ce taux est le nombre total de nouveaux cas divisés par la population total. En
général, le Ministère prend en compte les consultations faites dans les CSB.
Le pourcentage des femmes enceintes recevant une CPN : est la proportion de femmes ayant déclaré
avoir été enceintes au cours des douze derniers mois précédant l’enquête EPM et qui sont allés se faire
consulter en CPN. Selon l’approche du Ministère de la Santé, ce taux est estimé au nombre total de
femmes qui ont fait une CPN dans les CSB divisé par le nombre attendu de femmes enceintes.
Le taux de couverture vaccinale contre le tétanos néonatal : l’EPM l’a estimé comme la proportion de
femmes enceintes recevant une dose antitétanique néonatale au moins deux fois dont les deux
premières injections sont séparées d’un minimum de un mois. Toutefois, au cas où la femme n’aurait
pas eu ces injections, il n’a pas été précisé si la femme est encore protégée avec les doses des
grossesses antérieures.
Les taux bruts de natalité et de mortalité4 qui mesurent respectivement le pourcentage des naissances
et des décès dans la population pour une année donnée permettent d’obtenir le taux
d’accroissement annuel : indicateur qu’on compare généralement au taux de croissance économique
d’un pays.
Nb de naissances vivantes
Taux brut de natalité = ----------------------------------------- x 1000
Population totale
Nb Total de décès
Taux brut de mortalité = ----------------------------------------- x 1000
Population totale
L’iode est un micronutriment indispensable pour le développement physique et surtout mental des
enfants. Sa carence entraîne le nanisme et/ou le crétinisme chez l’enfant et le goitre chez les adultes.
L’iodation du sel de cuisine permet d’apporter suffisamment les besoins quotidiens.
La proportion des nouveau-nés < 2,500 g est un indicateur appréciant l’état nutritionnel des nouveau-
nés in-utéro qui dépend de celui de sa mère au cours de la grossesse.
4Les indices synthétiques à savoir les taux bruts de natalité et de mortalité, l’Indice Synthétique de la Fécondation sont disponibles
pour l’année 2000 avec les enquêtes MICS
TBS 2002 25
APPUI A LA MISE EN PLACE D'UN SYSTEME NATIONAL INTEGRE DE SUIVI DE LA PAUVRETE
La vaccination des enfants avant l’âge de 1 an par les 5 antigènes : BCG, DTCP et antirougeoleux leur
protège contre les 5 maladies les plus meurtrières. En matière de santé publique, la vaccination de
masse pour la protection de tous les enfants n’est efficace que si la couverture vaccinale dépasse les
80%.
La diarrhée figure parmi les premières causes de morbidité et de mortalité des enfants de moins de 5
ans.
La thérapie par réhydratation orale (TRO) administré à un enfant diarrhéique permet d’éviter les décès
par déshydratation.
Le taux d’utilisation de la TRO est le pourcentage d’enfants de 0-35 mois ayant eu la diarrhée au cours
des deux semaines précédant l’enquête et ayant reçu une thérapie de réhydratation par voie orale
Education 5
Indicateurs de stock
Le taux brut de scolarisation est le rapport entre l’effectif global des élèves inscrits quel que soit leur âge
dans un ordre d’enseignement donné et la population qui selon les règlements nationaux en vigueur,
devrait être scolarisée dans cet ordre d’enseignement.
En ce qui concerne l’enseignement primaire par exemple où l’âge d’admission est fixé à six (6) ans, le
taux brut de scolarisation dans l’enseignement primaire est défini par le rapport suivant :
Cette définition reste valable pour le premier cycle de l'enseignement secondaire en remplaçant cette
fois ci la tranche d'âge par 11-14 ans.
Le taux net de scolarisation est le rapport entre l’effectif global des élèves ayant l’âge normal de
fréquenter un ordre d’enseignement considéré et la population qui selon les règlements nationaux en
vigueur, devrait être scolarisée dans cet ordre d’enseignement.
Pour le cas de l'enseignement primaire, le taux net de scolarisation est obtenu comme suit :
Cette définition reste valable pour le premier cycle de l'enseignement secondaire en remplaçant cette
fois ci la tranche d'âge par 11-14 ans.
Indicateurs de flux
Par opposition aux indicateurs de stock (taux brut et net de scolarisation), les indicateurs de flux
retracent les mouvements des élèves à travers les résultats scolaires. En effet, trois cas peuvent se
présenter pour chaque élève à la fin d’une année scolaire: la promotion en classe ou au niveau
5 Il est à signaler que les enquêtes du genre EPM estiment des indicateurs de stock ou de flux. Elles estiment les indicateurs de flux
dans le cadre d’une seule année suivant les formules décrits ci-dessus. Comme toutes les données exhaustives sont disponibles
auprès du MINESEB, les différents indicateurs du MINESEB sont légèrement différents à ceux estimés d’après les enquêtes. D’ailleurs, les
enquêtes multi thèmes EPM sont généralement effectuées au dernier trimestre de l’année et particulièrement pour le secteur
éducation, elles examinent la situation de l’année scolaire qui vient de s’achever. Ainsi, les abandons au cours de l’année scolaire
sont tenus en compte alors que pour les ministères, ce sont généralement des données en début d’année scolaire qui leur
parviennent et qui servent à calculer les différents taux.
TBS 2002 26
APPUI A LA MISE EN PLACE D'UN SYSTEME NATIONAL INTEGRE DE SUIVI DE LA PAUVRETE
supérieur, le redoublement et l’abandon. Cette fluidité des élèves à travers le système éducatif est
mesurée par les taux de flux ou taux d'écoulement. Les principaux taux de flux sont :
Le taux de promotion : c’est la proportion des élèves inscrits dans une classe ou niveau donné au cours
d’une année scolaire donnée et qui passent en classe ou niveau immédiatement supérieur au cours de
l’année scolaire suivante. Ce taux donne des idées sur le phénomène de promotion des élèves admis
en classe ou niveau supérieur. Avec les données de l’EPM qui est une enquête en coupe instantanée,
le taux de promotion pour l'année d'étude i du niveau h donné, à l'année scolaire t (pit(h)) est estimé
comme suit :
t Nombre de promus inscrits dans l' année d' études i + 1, l' anné scolaire t + 1
p (h) =
i Nombre total d' élèves de l' année d' études i, l' année scolaire t
Le taux de redoublement : pour une même cohorte ou une génération h donnée, le taux de
redoublement représente la proportion des élèves qui redoublent à la fin de l’année scolaire. Pour
l'année d'étude i et l'année scolaire t de niveau h donné, (rit (h)) est donné par l’expression:
Le taux d’abandon : ce taux mesure le phénomène d’abandon scolaire. C’est la proportion des élèves
inscrits dans une classe ou niveau h donné au cours d’une année scolaire donnée t et qui quittent le
système éducatif au cours ou à la fin d’année scolaire. Il est le complément à 1 (ou 100) de la somme
des taux de promotion et de redoublement.
Le taux d'abandon pour l'année d'étude i du niveau h pour l'année scolaire t (dit(h)) est calculé à partir
de la formule suivante:
Le taux d’abandon est le complément à 1 (ou à 100) de la somme des taux de promotion et de
redoublement :
d t ( h ) = 1 - (p t ( h ) + r t (h))
i i i
Le ratio d'encadrement (ou ratio élèves-maître ou ratio Elève - Animateur) est le rapport entre l'effectif
des élèves dans un cycle ou dans un ordre d'enseignement donné et l'effectif d'enseignants de ce
cycle ou de cet ordre d'enseignement. Il est obtenu comme suit :
TBS 2002 27
APPUI A LA MISE EN PLACE D'UN SYSTEME NATIONAL INTEGRE DE SUIVI DE LA PAUVRETE
L'indice de parité entre les sexes (IPS) est le rapport entre les taux de scolarisation féminin et masculin.
Dans le cas où le taux féminin est inférieur au taux masculin, comme c'est généralement le cas, ce
rapport varie entre O et 1, la disparité est en faveur des hommes. Dans le cas où l'indicateur devient
supérieur à 1 la disparité est en faveur des femmes.
Le taux d’alphabétisation : sont déclarés alphabètes, ceux qui savent lire et écrire et faire un petit
calcul ou bien ceux qui ont atteint la cinquième année d’étude du primaire ou plus et ont au moins fait
quatre années d’études.
Le Ministère de la Population donne une importance particulière à l’éducation non formelle qui
englobe toute activité éducative organisée en dehors du système formel scolaire établi et exercée
séparément ou en tant qu’élément important d’une activité plus large destinée à servir des clientèles et
à atteindre des objectifs d’instruction identifiables.
Une autre définition de l’analphabète proposée par ce ministère est d’ailleurs formulée : « est
considérée comme analphabète une personne ne sachant ni lire ni écrire une langue »
Avoir
Cette partie traite les avoirs du ménage en biens durables. Elle évoque le taux de possession des
ménages d’un bien durable donné et le taux de déprivation d’un groupe de biens. Le taux de
déprivation est le pourcentage des ménages qui ne possède aucun élément d’un groupe de biens
donnés. Les biens ont été regroupés en six groupes :
Le taux de dépréciation annuelle des biens durables est la variation de l’évaluation du ménage du bien
au moment de l’enquête avec le prix d’acquisition corrigé du taux d’inflation moyen de 10% des 50
dernières années.
Eau
Eau potable : eau provenant d’une installation plus ou moins contrôlée telle que les branchements
particuliers, les bornes fontaines, les forages et puits munis de pompe à motricité humaine, l’adduction
d’eau gravitaire ou par pompage en milieu rural.
Taux d’accès à l’eau potable : Pourcentage des ménages (ou de la population) se procurant de l’eau
dans les installations contrôlées. Les enquêtes EPM l’estiment par rapport aux ménages tandis que le
rapport du Ministère de l’Energie et des Mines le calculent par rapport à la population.
Pour la JIRAMA, le nombre de population desservie en eau potable pour les calculs sur les données
d’inventaires est obtenu à partir des hypothèses suivantes :
Milieu urbain
TBS 2002 28
APPUI A LA MISE EN PLACE D'UN SYSTEME NATIONAL INTEGRE DE SUIVI DE LA PAUVRETE
Milieu rural
Population desservie
Taux de desserte = Taux d’accès = -----------------------------------------------
Population totale
La JIRAMA utilise dans ses tableaux d’inventaires des définitions différentes qui ne se réfèrent pas
directement aux Branchements Particuliers (BP) et aux Bornes Fontaines (BF) qui sont les catégories
d’infrastructures prises en compte dans l’étude par « inventaire ».
Le Ministère de l’Energie et des Mines estime le taux de desserte par le nombre de population desservie
en eau ou en électricité par le nombre de population total. Pour les enquêtes ménages, ce sont plutôt
les taux d’accès des ménages qui sont généralement disponibles. En particulier dans le milieu rural, il
estime un nombre de population moyen servi par l’adduction en eau potable à la suite d’une
construction de puits et forage ou d’une réalisation d’AEPP ou AEPG. Ce nombre moyen sert à estimer
le nombre total de population desservie par toutes les réalisations d’adduction effectuées.
Les méthodologies adoptées par le MEM pour l’obtention des indicateurs sont de deux sortes :
L’approche par inventaire ou par l’offre qui détermine le nombre de population desservie par
les infrastructures réalisées par la JIRAMA ou d’autres organisations.
L’approche par enquête ou par la demande notamment avec les données MICS et EPM.
De plus, comme l’approche par enquête distingue diverses sources d’eau que l’approche par
inventaire, la notion de potabilité est légèrement différente. En effet, d’autres sources comme eau en
bouteille peuvent être considérées comme principale source d’eau à boire dans les enquêtes. De plus,
u ménage peut prendre de l’eau au robinet de son voisin alors que dans les scénarios de desserte
(approche par inventaire), le ménage de ce voisin peut être considéré comme le seul bénéficiaire.
Electricité
Consommation totale par tête : comme il n’est pas possible dans les données de la Jirama de distinguer
les consommations nettes des particuliers des entreprises notamment au niveau de la rubrique Agent
de la JIRAMA, on a pris cet indicateur comme l’intensité d’accès à ce type d’énergie. Il est obtenu par
la consommation totale des entreprises, des particuliers et des administrations d’après les données des
ventes sur le nombre total de la population.
Assainissement
Taux d’accès aux installations d’évacuation d’excréta : pourcentage des ménages disposant
d’installation d’évacuation d’excrétas.
Environnement
Le couvert forestier : c’est la superficie totale de la forêt. On retrouve dans le tableau du profil social les
différents types de forêt considérés.
Le taux de couverture forestière : c’est le pourcentage de la superficie totale de la forêt par rapport à
la superficie total du pays.
Le taux annuel de déforestation : c’est la perte annuelle du couvert forestier (surface brûlée ou
TBS 2002 29
APPUI A LA MISE EN PLACE D'UN SYSTEME NATIONAL INTEGRE DE SUIVI DE LA PAUVRETE
L’étendue des aires protégées : la superficie totale des aires protégées (Parcs nationaux, Réserves
spéciales, Réserves Nationales intégrale) gérées à travers le réseau national représentatif des
écosystèmes de Madagascar.
Les superficies défrichées font l'objet d'autorisation délivrées par le Service des Eaux et Forêts en vue
d'étendre les périmètres de cultures vivrières là où les bas fonds aménageables n'existent pas.
Reboisement de production
Reboisement de protection et de conservation
Le reboisement national est effectué par les forces vives de la nation : Associations, Armée, Sociétés
privées, Ecoles, Particulier. Avant 1998, les travaux de reboisement (entretien sylvicole, pépinière…) ont
été effectués par le service forestier en recrutant des pépiniéristes ECD
Agriculture
Superficie (en hectare) : superficie productive, c'est à dire que la superficie d'une parcelle peut être
comptée deux ou trois fois au cours d'une campagne suivant le nombre et la nature des cultures; ceci
concerne en particulier les cultures à cycle court (riz, maïs, haricot, etc.). Pour les cultures pérennes
(café, poivre, girofle, vanille, cacao, etc...) la superficie retenue est celle effectivement récoltée
Campagne agricole : l'année de campagne n/n+1 (n=année) correspond dans le tableau à l'année
civile (n+1)
Accident : Pour permettre les relevés statistiques, on entend par accident de la route celui survenu sur
la route ou sur les places ouvertes à la circulation, impliquant des véhicules et des personnes ou des
animaux.
Accident matériel : accident ayant causé seulement des dégâts sur les matériels sans qu’il y ait victime
sur les personnes.
Crime : infraction que les lois punissent d’une peine afflictive ou infamante (exemple : homicide, vol à
main armée,..).
Délit : infraction que les lois punissent de peines correctionnelles (exemple : vol à la tire, coups et
blessures involontaires,…).
Contravention : infraction que les lois punissent de peines de police (exemple : défaut de présentation
de pièce d’identité,….).
Kizo : point de passage obligé des bœufs volés après la commission de l’acte sur l’itinéraire de fuite.
TBS 2002 30
APPUI A LA MISE EN PLACE D'UN SYSTEME NATIONAL INTEGRE DE SUIVI DE LA PAUVRETE
Plan local de sécurité : Ensemble des actions à mener ou à réaliser répondant aux expressions des
besoins de la population et qui pourraient englober les domaines ci-après : amélioration de la sécurité
(ordre public, vol des bœufs, actes de banditisme et autres criminalités), développement sur le plan de
l’économie, organisations diverses sur le plan social.
Poste Avancé : fraction d’une Brigade auprès des Collectivités appelée à travailler dans une
Circonscription d’une commune rurale, par exemple, à la manière d’une brigade d’origine. Il est
susceptible d’être érigé en brigade ultérieurement
Poste Fixe : occupé temporairement par un élément appelé à exécuter une mission de surveillance en
un point d’observation donné pendant une période déterminée (Exemple : garde des Kizo) en période
lunaire).
Poste Volant : se distinguant par sa mobilité, est assuré en un point donné par un élément appelé à
exécuter une mission bien déterminée dans l’espace et dans le temps, et qui peut se déplacer
facilement
Surveillance préventive : regroupe les activités exercées par la Gendarmerie à travers la Police
Administrative (dont l’objet est de prévenir les événements et les infractions pour ne pas les réprimer) et
est accréditée par la fréquence des patrouilles et des tournées de police générale, par les activités en
matière de recherche de renseignements, par la périodicité et l’efficience des sorties en service de
police de la route ainsi que par l’existence des procédés rationnels et des méthodes appropriées de
lutte contre les actes de banditisme et les vols de bœufs s’intégrant dans les Plans Locaux de Sécurité
Surveillance répressive : regroupe les activités exercées par la Gendarmerie à travers la Police
Judiciaire et vient en appoint aux procédés techniques de recherche de malfaiteurs qui tiennent à la
fois de la protection et de la répression (poursuite des infractions).
Unité territoriale : ce sont, à partir de la base, les brigades, les compagnies, les groupements et les
circonscriptions de la Gendarmerie Nationale.
Unité mobile : ce sont les pelotons mobiles portés, les escadrons portés, les escadrons blindés et
l’escadron des Parachutistes des Forces d’intervention de la Gendarmerie Nationale.
Association des malfaiteurs : il faut sloouligner que cette infraction n'est pas un crime isolé, cette
association a été établie en vue de commettre des crime ou des délits, le comptage est alors signalé
dans ces infractions principales comme vol qualifié etc.
Travaux Publics
Le statut des routes est défini par décret pris en conseil du Gouvernement et selon l’ article 4 , alinéa 1
de la loi n° 98-026 du 20/01/99 portant refonte de la Charte Routière.
Le réseau des Routes Nationales Primaires (RNP) relie les chefs-lieux des Faritany. Le réseau des Routes
Nationales Secondaires (RNS) relie les chefs-lieux des Faritany à des chefs lieux des régions. Enfin, les
routes provinciales sont classées dans la voirie provinciale.
Les routes considérées comme autres sont des routes qui n’ont pas été reprises par la nouvelle charte
routière comme route nationale primaire, secondaire ou temporaire. Les pistes sont des routes utilisées
principalement par les charrettes ou autres moyens de locomotion spécifiques aux régions.
Transport
Le ratio automobile population est le nombre estimé de voitures pour 1000 habitants.
Justice
Assistances judiciaires : institution qui permet au plaideur qui a fait la preuve de son indigence
d’obtenir une aide judiciaire, c’est-à-dire essentiellement la désignation d’office d’un avocat et d’un
huissier
TBS 2002 31
APPUI A LA MISE EN PLACE D'UN SYSTEME NATIONAL INTEGRE DE SUIVI DE LA PAUVRETE
A.D.D. : Avant dire droit, désignation d’une décision qui ordonne une mesure préparatoire à la décision
au fond.
Péremption d’instance (adjectif périmé) : laps de temps permet à la juridiction de rayer du rôle une
affaire dont les plaideurs ne se sont pas occupés – civile 3 années
Désistement : acte par lequel une des parties déclare renoncer à la poursuite de l’action qu’il a
introduite
Radiation : décision par laquelle la juridiction radie du rôle une affaire périmée ou donc les deux parties
déclarent se désister.
Taux de traitement des dossiers : c’est un indicateur qui mesure le nombre d’affaires terminées dans
l’année divisé par le nombre d’affaires total à juger pour l’année. Le nombre d’affaires total à juger est
la somme des affaires en instance et les affaires entrantes au cours de l’année.
Mines
Les exportations minières venant du Ministère l’Energie et des Mines viennent de la déclaration des
exportateurs. Notons que le Ministère procède à la vérification des prix annoncés et demande aux
exportateurs de reviser leurs prix au cas où il observerait une valeur inadéquate. Ainsi, seuls les produits
miniers dont les valeurs annoncées sont acceptées par le Ministère font l’objet d’une exportation
légale. Le service Commerce extérieur de l’INSTAT calcule cependant les exportations des produits
miniers d’après les sources douanières. Les douanes ne se contentent pas par contre de la déclaration
des exportateurs mais tiennent compte des factures émanant du(des) client(s) acheteur(s).
TBS 2002 32
APPUI A LA MISE EN PLACE D'UN SYSTEME NATIONAL INTEGRE DE SUIVI DE LA PAUVRETE
Les indicateurs sur l’éducation sont proposés par le MINESEB tandis que ceux du secteur Eau et Assainissement sont proposés par le Ministère de l’Energie et des
Mines avec la JIRAMA et certaines ONG (comme le WASH). Les indicateurs de la Santé viennent du Ministère de la Santé. Il est à noter que les indicateurs des
secteurs de l’Education et Santé ont été largement extraits des Tableaux de Bord Social sectoriels de 2002. (Secteur Éducation et Santé)
Les indicateurs des autres secteurs sont ceux déjà proposés par les éditions antérieures du TBS.
SANTE ET NUTRITION
Accès aux soins
Femmes enceintes vues en consultation prénatale (%) Enquête et Rapport EPM / INSTAT et MINSAN
Femmes enceintes vues en consultation postnatale (%) Rapport MINSAN
TBS 2002 33
APPUI A LA MISE EN PLACE D'UN SYSTEME NATIONAL INTEGRE DE SUIVI DE LA PAUVRETE
Le VIH /SIDA
Nombre de cas de SIDA déclarés Rapport MINSAN
Nombre cumulé de cas de séropositifs Rapport MINSAN
Planning familial
Taux de prévalence contraceptive, toute méthode, toutes les femmes (%) Enquête et MINSAN EPM / INSTAT et MINSAN
TBS 2002 34
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HABITAT
Taux de location (%) Enquête Enquête EPM
Surface moyenne en m² Enquête Enquête EPM
Milieu Rural
Nombre d'AEP Rapport MEM /JIRAMA / Intervenants
Nombre de population desservie Rapport MEM /JIRAMA / Intervenants
Nombre de puits et forages Rapport MEM / Intervenants
Nombre de population desservie Rapport MEM / Intervenants
Nombre total d’infrastructures d’approvisionnement en eau potable Rapport MEM /JIRAMA / Intervenants
Nombre total de population desservie par les infrastructures Rapport MEM /JIRAMA / Intervenants
Taux de desserte (taux d’accès) par inventaires Rapport MEM /JIRAMA / Intervenants
Taux de desserte (taux d’accès) par enquêtes Enquête RGPH, EPM, MICS, etc.
Assainissement
TBS 2002 35
APPUI A LA MISE EN PLACE D'UN SYSTEME NATIONAL INTEGRE DE SUIVI DE LA PAUVRETE
EDUCATION
Nombre de nouveaux entrants du primaire, secondaire et supérieurs Rapport MINESEB -MINSUP
Taux brut et net de scolarisation du primaire, secondaire Rapport et Enquête MINESEB / EPM
Effectifs du primaire, secondaire par age Rapport MINESEB
Taux de promotion Rapport et Enquête MINESEB et EPM
Taux de redoublement Rapport et Enquête MINESEB et EPM
Taux d'abandon Rapport et Enquête MINESEB et EPM
Taux de survie Rapport et Enquête MINESEB
Coefficient d'efficacité Rapport MINESEB
Taux de réussite au CEPE, BEPC Rapport MINESEB
Taux de réussite au baccalauréat (général, technique), DEUG, licence, maîtrise, DEA etc Rapport MINSUP
Taux de réussite au BT, CFE/FPI et CFE/FPII METFP
Nombre et proportion de la population de 3 à 5 ans Estimation INSTAT/DDSS-RGPH
Nombre et proportion de la population de 6 à 10 ans Estimation INSTAT/DDSS-RGPH
Nombre et proportion de la population de 11 à 14 ans Estimation INSTAT/DDSS-RGPH
Nombre et proportion de la population de 15 à 17 ans Estimation INSTAT/DDSS-RGPH
Nombre et proportion de la population de 15 ans et plus Estimation INSTAT/DDSS-RGPH-EPM
Taux d'accroissement de la population scolarisable Estimation INSTAT/DDSS
Taux d'analphabétisme Enquête INSTAT/DDSS-EPM
Nombre d’adultes à alphabétiser Enquête INSTAT/DDSS-EPM
Nombre d'écoles MINESEB
Taille de l'école Rapport MINESEB
Nombre de salles spécialisées, construites, réhabilitées Rapport MINESEB
Nombre de cantines scolaires créées Rapport MINESEB
TBS 2002 36
APPUI A LA MISE EN PLACE D'UN SYSTEME NATIONAL INTEGRE DE SUIVI DE LA PAUVRETE
TBS 2002 37
APPUI A LA MISE EN PLACE D'UN SYSTEME NATIONAL INTEGRE DE SUIVI DE LA PAUVRETE
DEPENSE ET ALIMENTATION
Part de l’alimentation dans la dépense des ménages Enquête et estimation EPM
Part des dépenses monétaires dans les dépenses totales des ménages (%) Enquête et estimation EPM
Indices des prix à la consommation Rapport Service des prix/ INSTAT
AGREGATS ECONOMIQUES
PIB par tête (FMG) Estimation Comptabilité Nationale DSY/INSTAT
Taux d’inflation Estimation Service des prix
Dépense annuelle par tête (en FMG) Enquête et estimation EPM
Part des dépenses monétaires dans les dépenses totales des ménages (%) Enquête et estimation EPM
ENVIRONNEMENT
Taux de couverture forestière Estimation Ministère des Eaux et Foret
Taux annuel de déforestation Rapport et estimation Ministère des Eaux et Foret
TRAVAUX PUBLICS
Kilométrage des routes (toute classe administrative) bitumées (en km) Rapport Ministère des Travaux Publics
TBS 2002 38
APPUI A LA MISE EN PLACE D'UN SYSTEME NATIONAL INTEGRE DE SUIVI DE LA PAUVRETE
Le nombre de population malgache en 2001 est estimé à 15,6 millions soit un taux de croissance
démographique de 2,8% par an. Selon le milieu de résidence, la répartition de la population n’a pas
beaucoup changé au cours de ces dix dernières années. En suivant la délimitation des zones rurales et
urbaines du RGPH 1993, environ trois malgaches sur quatre vivent en milieu rural, près de 5,0% dans la
capitale et 16,9% dans les autres milieux urbains. La dominance de la population féminine devient de
plus en plus importante en milieu urbain. Si les femmes ne représentent que 51% en milieu rural, cette
proportion atteint plus de 53,4% dans la capitale. Dans l’ensemble, on compte 97 hommes pour 100
femmes.
Cadre macroéconomique
En 2001, avec un PIB par tête de 1 922 000 FMG ou 291 US$, Madagascar se classe encore parmi les
pays les moins avancés. Toutefois, par rapport à l’année 2000, le taux de croissance a été estimé à
6,0%, soit le taux le plus élevé depuis ces vingt dernières années. Le Gouvernement a poursuivi les efforts
d’ajustement et a retrouvé les grands équilibres macro-économiques notamment un taux d’inflation à
un chiffre, un niveau du taux de pression fiscale acceptable (13.5%), un déficit budgétaire avoisinant les
4% du PIB, et enfin une relative stabilité du franc malgache.
50
45
40
35
30
25
20
15
10
5
0
1990
1991
1992
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
-5
-10
-15
L’impact direct de cette croissance économique se retrouve dans la création de nouveaux emplois
notamment dans les zones franches dont l’implantation a été facilitée. Ceci se traduit par une mobilité
des gens ayant travaillé dans d’autres secteurs notamment dans le primaire vers le secteur secondaire,
plus porteur de valeurs ajoutées. D’ailleurs, la part du secteur primaire dans le PIB tend à diminuer. Elle
est de 27,9 % en 2001 contre 30,3% en 1999. Les deux autres secteurs se partagent d’une même
proportion ce profit. Ce léger fléchissement du secteur agricole confirme une légère modification de la
structure des emplois des actifs. En effet, en 1999 le pourcentage des actifs agricoles dans le total des
actifs est de 76.5% (EPM) alors qu’il est évalué à 75.6% en 2001 soit un gain de moins de 1%. Une analyse
plus étendue sur l’emploi notamment en milieu urbain sera d’ailleurs plus explicite dans la suite du
TBS 2002 39
APPUI A LA MISE EN PLACE D'UN SYSTEME NATIONAL INTEGRE DE SUIVI DE LA PAUVRETE
document.
La croissance du PIB par tête dépasse pour la première fois depuis 10 ans le taux de croissance
démographique. La part de la consommation totale dans le PIB a aussi diminué au profit des
investissements notamment privés. Ceci représente un signal de regain de dynamisme du secteur
bâtiments. Les dépenses courantes ont augmenté de 9.8% et les dépenses en capital de 13%. Par
contre, les apurements et paiements différés ont diminué de 23%. Cette hausse de dépense en 2001
serait imputée en partie par l’organisation de plusieurs élections dont la présidentielle. Il est aussi à
remarquer que les dépenses en personnel constituent le quart des dépenses publiques. De l’autre côté,
les recettes publiques affichent une baisse importante de 6.5% entre 2000 et 2001. Ce sont les recettes
fiscales dont la baisse est de l’ordre de 8.9% qui constituent le principal facteur déterminant de cette
baisse. L’investissement public qui a été porté de 6,4% du PIB en 1999 à 6,7% en 2001.
Le plus grand problème évoqué par le gouvernement et les économistes est la relation entre la
croissance et la réduction de la pauvreté. De nouvelles théories évoquent d’ailleurs la croissance pro
pauvre c’est-à-dire une croissance qui profite beaucoup plus aux pauvres qu’aux riches. En fait, il s’agit
de vérifier si la part des variations positives d’un avantage particulier (consommation, scolarisation, etc.)
est disproportionnellement distribuée au profit des pauvres. Par exemple, une croissance pro pauvre
doit se traduire en un relèvement général du niveau des dépenses réelles et d’une répartition moins
inégalitaire des revenus (dépenses).
Toute cette théorie sous entend une définition rigoureuse de la pauvreté et une mesure de la pauvreté
comme repère dans le temps. Pour le premier cas, la pauvreté monétaire définie avec le critère de
seuil de pauvreté obtenu avec le niveau de consommation par tête sera utilisée. Comme mesure de la
pauvreté, les indicateurs de développement durable seront pris car ils présentent un avantage d’être
annuellement disponibles et comparables par pays.
La croissance économique exerce un effet positif dans le calcul des Indicateurs de Développement
Humain. En 2001, le niveau de l’IDH de Madagascar est évalué à 0,484. En effet, pour cette année
le PIB6 réel par habitant calculé en parité de pouvoir d’achat s’élève à 929 $PPA, le taux brut de
scolarité calculé pour tous les niveaux de scolarisation confondus (primaire , secondaire, supérieur) se
situe à 46,7%, tandis que l’espérance de vie à la naissance de la population n’est que de 53 ans. En
d’autre termes, sur l’échelle de mesure théorique de 0 à 1 du développement humain, Madagascar
n’a parcouru jusqu’à cette année, que moins de la moitié du maximum à atteindre, classant ainsi l’île
parmi les pays à faible développement humain.
6 Un dollar exprimé en PPA dans un pays donné permet de se procurer la même quantité de biens et de services que s’il s’agissait
d’un dollar des USA dans le cadre de l’économie de ce pays.
TBS 2002 40
APPUI A LA MISE EN PLACE D'UN SYSTEME NATIONAL INTEGRE DE SUIVI DE LA PAUVRETE
L’IDH permet de mesurer les avancées enregistrées par le pays en matière de Développement Humain.
Pour Madagascar, l’ IDH s’est avéré quasi stable au cours de la dernière décennie en se situant autour
de 0,38 jusqu’en 1996. Pourtant en 1997, l’IDH de Madagascar a progressé beaucoup plus rapidement
pour atteindre le niveau de 0,484 en 2001. Ce sont surtout la croissance économique (PIB/tête) et la
scolarisation qui ont contribué le plus à l’amélioration du niveau général du développement humain en
2001.
En 2001, les disparités entre les Faritany en matière de développement humain restent encore réelles. Le
Faritany d’Antananarivo se distingue toujours avec un IDH7 supérieur à 0,500. Viennent ensuite
Antsiranana , Mahajanga et Toamasina avec un niveau supérieur à 0,400 et enfin Fianarantsoa et
Toliary dont les IDH sont inférieurs à 0,400. En ce qui concerne le classement par Faritany en 2001, Toliary
occupe toujours le dernier rang. En effet, ce sont dans les trois Faritany de Toliary (0,481), de
Fianarantsoa (0,479) et de Toamasina (0,460) que la pauvreté humaine est la plus importante.
7 Les PIB par Faritany n’étant pas disponibles, ce sont les revenus par habitant de l’EPM qui ont été utilisés pour le calcul des
différents indicateurs. L’objectif ici est de pouvoir effectuer la comparaison géographique des niveaux de développement humain,
plutôt que d’évaluer les valeurs absolues des PIB régionaux qui ne peuvent être qu’hypothétiques dans l’état actuel du système
statistique national. Il est à mentionner aussi que les indicateurs calculés pour les différents milieux et Faritany tiennent compte de la
méthode ajustée de calcul préconisée dans les derniers rapports mondiaux sur le développement humain.
TBS 2002 41
APPUI A LA MISE EN PLACE D'UN SYSTEME NATIONAL INTEGRE DE SUIVI DE LA PAUVRETE
L’ISDH de Madagascar reste toujours inférieur à l’IDH. En effet, en 2001, l’ISDH a été évalué à 0,484
contre un IDH de 0,481 soit un écart relatif de 0,64% traduisant l’existence d’une faible disparité8 entre
les hommes et les femmes vis à vis du développement humain. Autrement dit, l’inégalité sociologique
entre les sexes est moins marquée en terme de développement humain. Certes, les femmes sont un
tout petit peu plus nombreuses (50,1% de la population), et vivent plus longtemps (2 ans de plus en
moyenne) que les hommes. Les filles accèdent sans discrimination avec les garçons à la scolarisation
car le taux brut de scolarisation(tous niveaux confondus) du sexe féminin est légèrement inférieur à
celui du sexe masculin (45,7% contre 47,7%). Par contre, les femmes ont subi des traitements
inégalitaires dans le domaine d’alphabétisation avec un taux égal 62,4% contre celui des hommes
75,2%.
En 2001, la province autonome d’Antananarivo arrive en tête du classement selon l’ISDH. Elle n’occupe
pas seulement pas le premier rang, mais c’est elle seule qui présente un ISDH supérieur à 0,500. On peut
dire donc que cette province est parvenue à donner la possibilité aux femmes comme aux hommes
d’accéder aux ressources essentielles à leur développement sans créer d’importants écarts entre les
sexes.
Trois provinces qui se trouvent dans le Nord et l’Est du pays présentent un ISDH compris entre 0,400 à
0,500 : Antsiranana (2ème rang), Mahajanga(3ème rang) et Toamasina(4ème rang). Deux provinces se
situant dans la partie Sud de Madagascar se placent aux derniers rang et obtiennent un ISDH inférieur
à 0,400 de: Fianarantsoa(5ème rang) et Toliara (6ème rang). Ces résultats restent encore plus
préoccupants : cinq provinces ont un ISDH inférieur à 0,500. Ceci révèle que les femmes y souffrent
doublement, de la disparité entre les sexes et d’un faible développement humain. Autrement dit, le
niveau de développement général des provinces est faible et celui des femmes en particulier est
inférieur à celui des hommes.
En 2001, les niveaux des IDH selon le milieu sont caractérisés par une grande disparité de
développement humain entre la Capitale (0,588), le milieu urbain (0,537) et le milieu rural (0,361)
d’autre part. En effet, les écarts de l’IDH rural avec celui de la Capitale et celui du milieu urbain sont
très importants, correspondant respectivement à 0,227 point et 0,176 point. Ainsi, par rapport aux
citadins, l’espérance de vie à la naissance des ruraux est inférieure de 5,8 ans, le taux brut de
scolarisation inférieur de 26,6 points (68,2% contre 41,6%) et le revenu par tête, inférieur de moitié
(791$PPA contre 312 $PPA).
L’évolution de l’IDH entre 1997 et 1999 selon les milieux, montre que l’IDH a aussi faiblement varié en
milieu rural (6,9%) comparé à ceux du milieu urbain (8,1%) et de la Capitale (15,0%). Cette situation
peut être expliquée par le fait que les niveaux d’instruction et d’état sanitaire dans la Cité sont toujours
relativement élevés par rapport à ceux du milieu rural. La promotion du développement humain dans
le milieu rural reposerait essentiellement d’une part sur une augmentation du niveau de revenu par tête
plus rapide et d’autre part sur l’augmentation du niveau d’éducation et de santé.
8 Quand la valeur de l’ISDH est égale à celle de l’IDH, le développement humain est répartie équitablement entre l’homme et la
femme.
TBS 2002 42
APPUI A LA MISE EN PLACE D'UN SYSTEME NATIONAL INTEGRE DE SUIVI DE LA PAUVRETE
En 2001, la disparité selon le sexe mesurée par l’ISDH montre un contraste flagrant entre le milieu rural et
le milieu urbain. Dans le premier cas, l’ISDH n’est que de 0,347, ce qui traduit une forte inégalité en
défaveur des femmes tant dans la qualité que dans la répartition de l’avancée en matière de
développement humain par rapport aux hommes. Tandis que l’inverse est observé en milieu urbain où
par contre les femmes sont mieux considérées sur le plan sociologique. En effet, i) dans la Capitale
l’ISDH est plus élevé que l’IDH c’est à dire que la répartition y est nettement meilleure, ii) en milieu
urbain l’ISDH a commencé à dépasser pour la première fois le niveau de 0,500 en 2001 mais reste
inférieur à l’IDH, ce qui signifie qu’il y a eu un progrès réel en matière de développement humain pour
les femmes mais sa répartition favorise encore les hommes.
En bref, à Madagascar l’écart de développement humain entre les milieux rural et urbain est encore
très marqué.
IDH ISDH
Milieu 1999 2000 2001 1999 2000 2001
CAPITALE 0,549 0,560 0,588 0,574 0,584 0,625
URBAIN 0,497 0,508 0,537 0,481 0,492 0,530
RURAL 0,338 0,347 0,361 0,320 0,324 0,347
Source : INSTAT, nos propres calculs
2- Pauvreté monétaire
La situation de la pauvreté monétaire confirme l’écart entre les urbains et les ruraux. En effet, le taux
d’incidence de la pauvreté au niveau national est de 69.6%. Cependant, la pauvreté reste toujours un
phénomène rural où plus de 85% de gens pauvres résident. Logiquement, le taux de pauvreté dans les
zones rurales est très élevé (autour de 80%) à l’exception des régions rurales autour de la Capitale
(56,7%). La situation en milieu urbain est plus diversifiée : Antananarivo et Antsiranana avec un
pourcentage de population pauvre estimé à 30% ; Fianarantsoa et Toamasina avec un taux de
population pauvre avoisinant les 60%.
Consom. Taux
Pourc Pop. Intensité Part des pauvres
moyenne d’incidence
(%) (P1) (%)
FMG par an (P0)
Ensemble 100 980774 69.6 34.8 100
Par rapport à l’année 1999, l’incidence de la pauvreté a baissé de 2.1% entre 1999 et 2001 dans
l’ensemble. Cette diminution est statistiquement significative quand on effectue le test d’égalité entre
les deux proportions. Cette variation confirme la tendance à la baisse observée entre la période 1997
et 1999. Toutefois, cette baisse est largement inférieure en valeur absolue au taux de croissance
démographique annuelle si bien que c’est seulement au niveau de la proportion de pauvres qui
TBS 2002 43
APPUI A LA MISE EN PLACE D'UN SYSTEME NATIONAL INTEGRE DE SUIVI DE LA PAUVRETE
On peut constater que la province d’Antananarivo qui contient la capitale a pu profiter positivement
des effets de la croissance. De même, le développement des activités exportatrices dans la province
d’Antsiranana a fait que le taux de pauvreté y a diminué. Par contre, Toamasina a subi une baisse de
l’activité avec la concurrence des autres ports comme Mahajanga. Dans l’ensemble du milieu rural
malgache, on remarque aussi une diminution de l’incidence quoi que de moindre importance et non
significative.
0,9
0,8
0,7
0,6
0,5
0,4
0,3
0,2
0,1
0
VO OA IN
A GA RA NA AR
ARI TS AS JAN LIA NA SC
N A A
AN RA M A TO IR AG
AN NA T OA AH TS AD
M
AN
T
F I A AN M
1999 2001
Source : INSTAT/DSM
Avec l’analyse par quintile des dépenses par tête, on peut dire que cette diminution du taux de
pauvreté s’est accompagnée d’une semblable répartition des dépenses au dessous du seuil de
pauvreté pour les deux années. Par contre, la courbe de distribution de revenus de 2001 semble
dominer (supérieure à l’autre) celle de 1999 pour les gens dépensant au delà du seuil de pauvreté. Ce
qui se traduit par une hausse générale des dépenses (donc un mieux être) des individus déjà classés
non pauvres en 2001.
4500000
4000000
3500000
Dépenses par tête
3000000
2500000
2000000
1500000
1000000
500000
0
13
19
25
31
37
43
49
55
61
67
73
79
85
91
97
1
P o u r c e n t a g e c u m u lé d e la p o p u la t io n
1999 S e u il d e p a u v r e t é e n 1 9 9 9 2001
Source : INSTAT/DSM
La croissance économique entre 1999 et 2001 se traduit donc par une amélioration du niveau de
TBS 2002 44
APPUI A LA MISE EN PLACE D'UN SYSTEME NATIONAL INTEGRE DE SUIVI DE LA PAUVRETE
dépenses notamment au sein des gens issus des ménages plus riches. Cependant, cette croissance
n’était pas donc une croissance pro pauvre. En effet, elle profite d’abord aux gens riches avant de se
transmettre par le biais de leurs dépenses à la population pauvre. On s’attend donc à ce que les
mesures d’inégalité (comme l’indice de Gini) augmentent pour signifier une légère dégradation de la
distribution des ressources.
3- Conclusion
La pauvreté monétaire et les indicateurs de développement humain montrent les mêmes tendances
positives de la réduction de l’incidence de la pauvreté et un gain en développement humain les trois
dernières années (1999 – 2001). Cette tendance est visible aussi bien en milieu rural qu’en milieu urbain.
Ces deux approches montrent aussi, une nette différence entre la vie de la population urbaine et celle
de la population rurale. Il est donc évident que la croissance économique s’accompagne d’une
amélioration réelle des conditions de vie des ménages mais de faible ampleur dans les zones rurales.
Les chocs externes macro-économiques ont un impact direct sur la population des zones urbaines
avant de se transmettre vers les zones rurales. Le choc économique de l’année 2002 par suite de la
crise économique ne manquera pas d’ailleurs d’affecter très lourdement les revenus des ménages
urbains mais probablement de moindre importance pour les ruraux étant donné leur vie déjà précaire
de l’avant crise.
Il est extrêmement urgent de relancer l’appareil économique du pays afin de relever de nouveau les
revenus des ménages. Pour les zones urbaines, la relance des zones franches constitue une priorité car
les nouveaux emplois créés ont permis aux bénéficiaires de s’insérer activement dans l’appareil
économique. Ces zones franches occupent d’ailleurs une place importante dans nos exportations et
constituent une des plus importantes sources de devises pour le pays.
0
1999 2000 2001
Année
Source : INSTAT/DSE
Par contre, le prix FOB moyen de la vanille et du girofle (jusqu’en 2001) est en constante progression. Il
est à remarquer aussi que, si les informations fournies par le CNCC possèdent un caractère exhaustif, il
existe des exportateurs de vanille qui n’adhèrent pas au GNEV .
TBS 2002 45
APPUI A LA MISE EN PLACE D'UN SYSTEME NATIONAL INTEGRE DE SUIVI DE LA PAUVRETE
Cette régression du prix du café ne manque pas d’avoir des impacts négatifs sur le niveau de vie des
régions producteurs. En effet, dans les modèles de Consommation par tête des ménages ruraux (cf
Evolution de la pauvreté à Madagascar : 1993-1999, Jean RAZAFINDRAVONONA et alii), le fait de ne
produire que des cultures de rente réduit significativement les consommations des ménages. Toutefois,
en 1993 cette vulnérabilité s’est attenuée en 1999.
TBS 2002 46
APPUI A LA MISE EN PLACE D'UN SYSTEME NATIONAL INTEGRE DE SUIVI DE LA PAUVRETE
Bovins3 0.3 0.1 1.9 0.1 0.0 0.9 2 709 3 075 2 069 0 0 0.1
Crevette2 496.3 619.1 777.6 12.3 12.2 15.3 40 518 50 709 50 910 23.7 24.5 24.4
Langouste2 13.2 17.1 19.7 0.2 0.2 0.3 66 292 68 588 76 559 0.6 0.7 0.6
Crabe2 3.5 6.3 7 0.3 0.6 0.5 13 441 10 932 13 387 0.2 0.3 0.2
Poisson 6.5 31.3 58.8 0.7 2.8 6.3 8 757 11 311 9 283 0.3 1.2 1.8
Bois bruts1 7.8 26.3 15.6 30.2 41.1 30.0 260 641 521 0.4 1 0.5
Bois sciés1 8.2 11.2 20.5 6.5 8.6 11.5 1 267 1 301 1 786 0.4 0.4 0.6
Raphia1 12.2 11.1 23.8 1.1 1.0 2.5 10 761 10 860 9 418 0.6 0.4 0.7
Graphite1 29.2 39.6 26.3 9.8 13.7 9.6 2 983 2 896 2 741 1.4 1.6 0.8
Chromite1 18.7 47.1 43.1 57.5 118.0 125.0 326 399 345 0.9 1.9 1.4
Mica1 1.3 2.3 0.5 0.5 0.8 0.2 2 463 2 842 3 177 0.1 0.1 0
Produits pétroliers3 45.7 154.9 93.3 17.4 158.9 106.8 2 618 974 873 2.2 6.1 2.9
Huiles essentielles3 37.8 43.7 46.7 1.2 1.3 1.1 30 561 33 741 44 037 1.8 1.7 1.5
Sucre3 26.9 37.8 45.1 11.9 14.0 21.0 2 249 2 700 2 144 1.3 1.5 1.4
Tissus de coton1 100 107.1 86.4 2.4 2.6 2.2 42 384 40 801 39 473 4.8 4.2 2.7
Pierres fines
90.9 116.1 61.2 1.1 1.6 1.3 86 103 74 682 47 868 4.3 4.6 1.9
industrielles3
AUTRES3 528.6 442.6 506.4 62.0 56.0 60.8 25.3 17.5 15.9
TBS 2002 47
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** en 2001, les statistiques en provenance du service du contrôle des régimes suspensifs ne concernent que deux mois sur 12
Source : INSTAT/DSE
TBS 2002 48
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Auparavant, Singapour restait le premier importateur de girofle malagasy, tandis que les Etats-Unis
occupaient le premier rang dans le groupe des pays occidentaux pour ce secteur. Depuis les années
1998-1999, on assiste à une montée en force de la part exportée vers l’Indonésie, un grand pays
exportateur également, de telle façon que cette dernière est devenue le principal partenaire du pays
en 2 000 pour ce secteur
Pour les industries nationales, le secteur des ressources halieutiques est l’un de ceux qui affichent
manifestement du dynamisme. La majorité de la production provient de la pêche industrielle mais
cette dernière évolue peu (d’après les quantités obtenues), en particulier en comparaison avec
l’épanouissement de l’aquaculture marine. Les exportations de conserves de thon ne concernent que
la zone franche bien qu’elles occupent la deuxième position (en valeur) immédiatement après les
crevettes pour le secteur des produits halieutiques.
En ce qui concerne ces zones franches, les résultats de l’année 2001 sont provisoires malgré les
redressements déjà effectués. En particulier, si le total des exportations des zones franches (tous produits
/ toutes destinations) parvenu à l’INSTAT se chiffre à 805 milliards de fmg (cf : Tableau 5), le numéro 05
du bulletin commercial de l’Ambassade américaine fait provisoirement état de 522 milliards de fmg au
seul titre des importations américaines de produits textiles dans le cadre de l’AGOA !
La majorité des produits manufacturés exportés depuis le territoire économique malagasy provient des
zones franches. Mais ce tissu industriel sensible à l’égard des aléas mondiaux et surtout nationaux, reste
essentiellement voué à l’industrie textile : les produits textiles occupent plus du deux tiers des
exportations des zones franches en 1.999/2.000.
Valeur CAF (en milliard de fmg) Poids Net (en millier de Tonne)
GROUPE D'UTILISATION
1 999 2 000 2 001 1 999 2 000 2 001
ALIMENTATION 1 401.0 521.4 447.9 226 323 265.0
ENERGIE3 815.9 1 437.9 1 325.0 654 749 787.6
MOYENS D'EQUIPEMENTS1 1 023.7 1 131.3 1 135.8 43 42 52.1
MATIERES PREMIERES1 727.4 1 099.5 911.4 291 391 358.9
AUTRES BIENS1 728.3 763.2 896.8 60 52 63.0
TOTAL 3 3 696.3 4 953.4 4 716.8 1 274 1 558 1 526.6
1Statistique de source douanière
3Combinaison de la source douanière et des autres sources
Source : INSTAT/DSE
De même que du côté des exportations, les importations réflètent aussi la structure du tissu industriel
existant : on constate la prépondérance des groupes des moyens d’équipement (22.8% du total du
commerce spécial d’importation en 2.000), des produits pétroliers (29%) et même des matières
premières (22.2%). Dans le premier groupe, les principaux produits importés sont les véhicules neufs
destinés au transport en commun, les camions neufs et les appareils de télécommunication. En l’an
2.000, en particulier, avions et émetteurs-récepteurs viennent s’ajouter à ces produits déjà cités.
TBS 2002 49
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Les importations de produits pétroliers de l’année 2.001 ne couvrent que celles en provenance des
douanes et certains des quatre repreneurs de l’ex-société SOLIMA. Cependant, on estime que les
statistiques sont exhaustives pour le pétrole brut et le fuel oil. Il est à remarquer que pour les années
antérieures, la ligne ‘Energie’ comprend les données de l’ex SOLIMA. Les pétroles bruts tiennent
constamment le premier rang au titre des importations, suivis du gazole. Dans le passé, l’ex-SOLIMA
importait du pétrole brut iranien, mais depuis son “démantèlement”, on note l’achat de pétrole brut à
partir des Emirats Arabes Unis.
Enfin, pour les trois groupes restants, les principaux produits importés sont le sucre brut et les matériaux
de construction (ciment, barre de fer ou d’aciers) pour le groupe des matières premières, riz ,huile de
soja et blé pour l’alimentation, médicaments, insecticides, timbres et billets de banque pour le groupe
“Autre”.
Comme les zones franches sont exclues du territoire statistique du commerce spécial, il s’ensuit, qu’à la
différence de ce qu’on peut constater dans la balance de paiement, la balance commerciale sous le
système du commerce spécial est jusqu’à ce jour systématiquement déficitaire. En effet, on rappelle
que le poste « exportation » de la balance de paiement inclut les exportations des zones franches (mais
aussi celles des entrepôts sous contrôle douanier) ; le même schéma étant valable en importation. Ainsi,
dans le cadre de la balance de paiement, le léger excédent commercial constaté provient
essentiellement des activités des zones franches. Par contre, d’après le système du commerce spécial,
la valeur des exportations ne couvrent qu’environ 60% des importations (années antérieures à 2001).
Macroéconomie et Emploi
La croissance économique survenue pendant ces dernières années a plus profité aux individus vivant
en milieu urbain, et plus particulièrement dans les grands centres urbains. En effet, les enquêtes menées
dans ces localités ont révélé une nette amélioration des conditions d’activités des ménages urbains.
Cette amélioration se manifeste dans plusieurs indicateurs notamment : une hausse de l’entrée sur le
marché du travail, une amélioration du revenu des ménages, une augmentation de la création
d’emploi notamment au sein des zones franches. Ainsi, le taux de chômage au sens du BIT a diminué
de 5.8% à 5.3% dans l’ensemble des grands centres urbains et les revenus provenant de l’activité
principale dans le secteur privé formel a connu une hausse en termes réels de 7% entre 2000 et 2001. Le
taux d'inflation entre Juin 2000 et Juin 2001 étant de 5,6% pour la ville d'Antananarivo et 5,7% pour
l'ensemble des grandes villes.
Dans l’ensemble, il n’y a pas de différence significative entre les hommes et les femmes en 2001. Par
contre, on remarque que le taux de chômage des femmes est largement supérieur à Antsiranana ville
et Toamasina Ville. A Antsiranana, la hausse du taux de chômage touche aussi bien les femmes que les
hommes. Par contre, dans la ville de Toamasina, le taux de chômage des femmes a triplé alors que
celui des hommes a baissé de moitié. Ce constat pourrait être expliqué par l’inactivité générale des
femmes suite à l’arrêt des travaux de champs du café dont la production s’est estompée et dont le prix
s’est effondré (cf commerce extérieur). Les hommes par contre ont pu trouver de l’emploi suite aux
nouveaux investissemments et au regain de l’activité du port.
TBS 2002 50
APPUI A LA MISE EN PLACE D'UN SYSTEME NATIONAL INTEGRE DE SUIVI DE LA PAUVRETE
Tableau 9 : Evolution du taux de chômage par GCU selon le genre et par classe d'âge entre 2000-2001
Tableau 10 : Variation du revenu mensuel moyen d'activité par ville entre 2000 à 2001 selon le secteur institutionnel (en %)
Administration publique Entreprises publiques Secteur privé formel Secteur privé informel
Grand centre urbain
Nominale Réelle Nominale Réelle Nominale Réelle Nominale Réelle
Antananarivo 14,4 8,4 10,7 4,8 14,0 7,9 14,6 8,5
Antsirabe 20,0 13,5 -22,4 -26,6 1,0 -4,5 0,0 -5,4
Antsiranana 21,1 14,5 15,9 9,6 -2,0 -7,3 -9,4 -14,3
Fianarantsoa 17,6 11,3 16,7 10,4 9,2 3,3 5,2 -0,4
Mahajanga 15,2 9,0 3,3 -2,3 24,2 17,5 0,0 -5,4
Toamasina 16,8 10,5 12,6 6,5 14,7 8,5 9,2 3,3
Toliara 22,3 15,7 14,6 8,4 31,4 24,3 21,0 14,4
Ensemble 15,0 8,8 11,9 5,9 13,2 7,1 11,2 5,2
Source : Enquête emploi urbain 2000, 2001. Nos propres calculs.
La diminution du taux de chômage est perçue dans les GCU de toutes les provinces sauf à Antsiranana, où elle est passée de 8.2% à 13.1% et à Mahajanga où
le taux est passé de 3.5 à 5.1%. Ces détériorations de la situation sont surtout le résultats des refus des jeunes (inférieurs à 29 ans) à accepter des emplois à faibles
salaires, comportement qui sera justifié ultérieurement.
L’amélioration du revenu provenant de l’activité principale dans les grandes villes est perceptible dans toutes les provinces sauf à Antsiranana où elle a diminué
en terme réel de 0.9%. Mais le gain en pouvoir d’achat est le plus spectaculaire dans la province de Toliara avec une amélioration réelle de 14.5%. Ce gain
provient notamment de l’amélioration du niveau de revenus dans les secteurs public et privé formel.
TBS 2002 51
APPUI A LA MISE EN PLACE D'UN SYSTEME NATIONAL INTEGRE DE SUIVI DE LA PAUVRETE
Ces améliorations des conditions d’activités des ménages urbains se sont traduites en gain du pouvoir
d’achat de ces différents ménages d’une part, et d’autre part en la réduction du ratio de
dépendance de chaque ménage. Les charges que doit supporter un travailleur dans chaque ménage
sont plus réduites. Tous ces facteurs tendent à améliorer les conditions de vie de ménages en général,
se traduisant par une baisse de la pauvreté dans ces localités (voir chapitre sur l’évolution de la
pauvreté)
Parallèlement, une augmentation de la part des travailleurs découragés est aussi observée dans ces
grandes villes. Cela traduit l’augmentation du salaire de réservation des individus après l’amélioration
des conditions de vie de leurs ménages. De ce fait, trouver un emploi n’est plus la priorité, l’important
maintenant est d’avoir un revenu suffisant. Ils n’acceptent plus les emplois peu rémunérés mais
préfèrent attendre une meilleure opportunité, voire sortir du marché du travail.
Cette croissance économique s’est aussi traduit par le développement du secteur privé et des
initiatives individuelles. En effet, le nombre d’emplois dans le secteur privé formel a connu une hausse
de plus de 10.3% entre 2000 et 2001, et que la croissance dans ce secteur représente 84.6% de
l’ensemble des créations d’emploi dans les GCU. Les entreprises en zone franche tiennent encore une
place importante en employant 7.2% des actifs occupés des GCU dans l’ensemble et en contribuant à
31.0% dans la création d’emploi.
Mais malgré cette amélioration, les demandes d’emplois parvenus au Ministère des Fonctions
Publiques, du Travail et des Lois Sociales excèdent toujours les offres qui y sont enregistrées quelle que
soit le niveau d’études exigé dans les offres sauf pour les emplois n’exigeant qu’une très faible
qualification (CEPE ou BEPC). Les demandeurs qui s’y inscrivent sont en majorité des femmes, elles sont
d’ailleurs dans une grande proportion des primo demandeurs. 20.4% seulement des offres parvenues à
ce ministère sont des postes de cadres, mais la grande partie se refère à de tâches subalternes. Par
ailleurs, le système d’information sur les offres et demandes d’emplois doit être créé pour rendre le
marché de travail plus performante et permettre que l’offre confronte la demande. Le fait que 34.5%
des chômeurs qui cherchent du travail le font par leurs réseaux de connaissance confirme la faiblesse
du système.
Croissance annuelle du volume des emplois (en %) 46.4 14.1 26.4 35.8
Taille moyenne des entreprises franches 159 217 240 286 357
Source : INSTAT/DSE
En 2001, les entreprises franches emploient au total 110000 personnes, soit près de ¼ de la main
d’oeuvre du secteur secondaire. La taille moyenne des entreprises franches est de 357 salariés. Ce
résultat les place au premier rang par rapport aux autres entreprises en termes d’ effectifs moyens.
Le nombre d’emplois dans les entreprises franches est passé de 38 400 à 110 000 entre 1997 à 2001, soit
un taux de croissance moyen annuel de 23,4%.
TBS 2002 52
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La taille moyenne ne cesse pas d’augmenter, elle est passée dé 159 à 357 personnes entre 1997 à 2001.
Il est à noter que la concentration géographique pour l'ensemble du tissu industriel, est encore plus
marquée pour les entreprises de la zone franche. Plus de 50% d'entre elles se sont installées dans la
capitale administrative et 95% dans le faritany d'Antananarivo. Plus que l'accès portuaire ou la
proximité des ressources locales, la disponibilité d'une main-d’œuvre abondante qualifiée et le niveau
de développement des infrastructures sont sans doute les principaux motifs du choix du lieu
d'implantation dans le pays.
Branche % Emploi
Agro-industrie 7,4
Ind. alimentaires, boissons, tabacs, corps gras 1,0
Industrie du textile et du cuir 80,2
Industrie du bois, papeterie et édition 1,9
Industries diverses 7,7
Service 1,8
TOTAL 100
Source : INSTAT/DSE
La répartition des entreprises franches met en évidence une légère tendance à la diversification des
activités, la concentration des entreprises franches dans la "branche textile" est toujours marquée.
Cette activité regroupe plus de 80% des emplois. Viennent ensuite les "industries diverses" et l’ "agro-
industrie" qui comptent respectivement pour 7,7% et 7,4% de l'ensemble. Les "entreprises de service" ne
regroupent que 1,8% des emplois totaux.
Madagascar
Branche d'activité Capitale AGCU CUS Rural
2001 1999
Agriculture 6,0 23,4 56,1 83,8 75,6 76,5
Industrie alimentaire 3,3 3,8 3,0 0,5 1,0 Nd
Industrie textile 15,1 5,3 1,8 1,7 2,4 Nd
BTP 4,0 5,0 1,7 0,6 1,0 0,6
Autres industries 9,1 8,7 3,5 2,0 2,7 4,9
Commerce 15,7 18,8 12,6 4,0 5,9 5,9
Transport 5,9 7,2 2,7 1,1 1,7 1,1
Santé privée 1,1 0,6 0,3 0,1 0,2 0,1
Education privée 2,9 1,6 1,3 0,7 0,9 0,4
Administration publique 9,6 8,3 6,9 1,5 2,6 2,6
Autres services 27,2 17,5 10,1 4,2 6,2 7,7
Total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0
Source : INSTAT/DSM/EPM 2001
TBS 2002 53
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Tableau 15 : Evolution des offres d'emploi visées selon les branches et les diplômes exigés en 2001
Doctorat -
Sans BTS - Maîtrise
CEPE BEPC BACC Licence DEA - Ingénieur Troisième ND Total
diplôme BACC+2 INSCAE
Cycle
Primaire
Agriculture 6 36 17 12 8 5 15 1 100
Primaire autre qu'agriculture 1 1 5 8 4 1 6 26
Secondaire
Mines 3 16 8 2 1 1 31
Industrie alimentaire et boissons 1 3 9 50 70 24 18 11 186
Textile, ocnfection , cuir 11 302 913 717 316 131 51 3 10 2 2,456
Bois et ameublement 1 6 27 10 13 3 2 62
Papier et imprimerie 1 18 20 33 1 1 1 75
Produits chimiques 1 4 8 65 37 21 12 5 8 10 171
Minérais non métalliques 5 4 14 20 1 4 1 1 50
Industrie des métaux, des
4 25 87 36 13 1 3 169
machines non électriques
Industries de fabriction de
machines et équipement 1 5 17 32 22 4 1 9 91
électriques
Eau et électricité 11 1 1 1 14
Autres 10 11 1 22
BTP 10 57 188 846 53 21 12 63 1,250
Tertiaire
Commerce, assurance,
5 77 162 433 287 73 75 5 29 3 1,149
banque
Transport 90 64 109 125 51 29 7 21 496
Administration publique 4 110 19 8 23 1 18 183
Autres services 1 120 303 1,369 432 213 213 12 297 61 3,021
TBS 2002 54
APPUI A LA MISE EN PLACE D'UN SYSTEME NATIONAL INTEGRE DE SUIVI DE LA PAUVRETE
Transport
Ce secteur se distingue des autres du fait qu’on lui prête un indicateur visible de la croissance ou de la
dépression économique.
Trafics Ferroviaires
Les trafics ferroviaires sont monopolisés par la RNCFM. A cause des difficultés intérieures que traversent
la Société, les trafics ferroviaires se sont dégradés. En effet, le nombre de voyageurs transportés n’a pas
cessé de diminuer au cours des dix dernières années. Il en est de même pour le transport de
marchandises. Cette situation est due à la dégradation des infrastructures qu’à l’instabilité du statut
juridique du réseau mais ne peut être seulement imputée à la concurrence du trafic routier. Les arrêts
de travail ont d’ailleurs fortement marqué les années 2000 et 2001.
Il est à noter qu’en 2001, les diminutions sont plus importantes pour les transports de voyageurs que pour
les transports de marchandises : (-49,6%) pour les transports des voyageurs dans le réseau Sud contre
(-25%) pour les transports des marchandises dans le réseau Nord.
Sur la période 1999-2000, les diminutions sont plus importantes dans le réseau Nord que dans le réseau
Sud. Les transports de marchandises dans le réseau Nord ont connu une baisse de 43% contre 9% dans
le réseau Sud. Quant aux transports de voyageurs, le réseau Nord a accusé une diminution de 36,9%
tandis que le Sud n’a enregistré qu’une diminution de 15,9%.
Trafics aériens
Le nombre de passagers dans les trafics aériens intérieurs a augmenté de 3,3% entre 2000 et 2001, en
passant de 482 700 à 498 774. Quant aux trafics longs courriers, le nombre de passagers a enregistré
une hausse de 7% entre 2000 et 2001 (204 318 en 2000 et 219 961 en 2001). Seul, le trafic régional a
accusé une baisse de –4.2% entre 2000 et 2001. En général, le trafic aérien de passagers a accompli
une progression modeste de 3% entre 2000 et 2001.
En ce qui concerne les trafics aériens de frets, seul le trafic régional a connu une forte hausse de 46.8%
entre 2000 et 2001. Les trafics long courrier et intérieur ont accusé respectivement des baisses –13 ,1% et
–5,1%.
Trafic maritime
On note que pour les années 1992 et 2000, le tonnage des embarquements est sensiblement le même
alors que celui des débarquements en 2000 représente plus du double de l’année 1992. Cela traduit
ainsi une stagnation de nos exportations alors qu’entre 1997 et 2000, on remarque un taux de
croissance de 76% et de 40% respectivement pour les années 1997 et 1998.
Parc automobile
Si on classe les provinces selon le ratio automobile population, c’est la province d’Antananarivo qui se
trouve au premier rang avec un ratio se situant autour de 20%. Suivie de loin par la province
d’Antsiranana avec un ratio avoisinant les 10%. La province de Toamasina se place en troisième
position. Enfin, le dernier rang est occupé par la province de Fianarantsoa avec un ratio égal à 2%.
La répartition du parc automobile par province montre que plus de deux tiers des automobiles se
trouvent dans les provinces autonomes d’Antananarivo. La province de Toamasina détient les 10%. Les
TBS 2002 55
APPUI A LA MISE EN PLACE D'UN SYSTEME NATIONAL INTEGRE DE SUIVI DE LA PAUVRETE
Il est indéniable d’admettre que l’éducation joue un rôle primordial pour le bien-être social d’un
individu. Elle constitue un élément essentiel du capital humain. Les littératures économiques évoquent
d’ailleurs une relation étroite et positive entre ce capital humain et la productivité. Toutefois, des
divergences apparaissent quant au rôle que devrait prendre l’Etat dans l’éducation. Il s’agit de
débattre sur le partage de ce service avec le privé. Il paraît en effet que ne laisser l’éducation que
pour le privé pourrait écarter une large frange de la population pauvre sur la voie de l’épanouissement.
D’ailleurs sans l’aide du gouvernement, peu d’investisseurs vont être intéressés à fonder des écoles
primaires pour en tirer du profit. Dans plusieurs pays à constitution fédérale, le système éducatif est du
ressort des Etats et l’enseignement privé tient un rôle important dès le préscolaire. Dans le cas de
Madagascar, c’est le ministère de l’éducation qui définit les programmes de l’enseignement que la
plupart des écoles privés doivent suivre. Un programme d’aide par le biais du DNELM sert à aider les
écoles privées.
En 2001, 73% de la population scolaire fréquente des établissements publiques (Tableau 16). Pour le
primaire, la part du privé dans la scolarisation est de 19% en 1999. Ce taux est resté stable car en 1993, il
a été evalué à 21%. Pour le secondaire (Ier et IInd cycle), cette part du privé est restée quasiment la
même (18%) entre 1999 et 2001. De plus, le cas malgache n’échappe pas à la règle selon laquelle la
part du privé s’accroît avec le niveau de dépenses. Par exemple pour le primaire, en 1999, 36% des
enfants issus du quintile le plus riche sont dans le privé contre 10% pour le quintile des plus pauvres.
Tableau 16 : Distribution de la population scolaire selon le type d’école, selon les zones et le milieu
Type d’école
Milieu Faritany Total
Public Privé
Antananarivo 55.3 44.7 100
Fianarantsoa 67.7 32.3 100
Toamasina 68 32 100
Urbain Mahajanga 57.9 42.1 100
Toliara 72.9 27.1 100
Antsiranana 53.7 46.3 100
Ensemble urbain 61.7 38.3 100
Antananarivo 57.4 42.6 100
Fianarantsoa 83.9 16.1 100
Toamasina 94.4 5.6 100
Rural Mahajanga 89 11 100
Toliara 91.1 8.9 100
Antsiranana 89.2 10.8 100
Ensemble rural 78.4 21.6 100
Madagascar 73.4 26.6 100
Source : INSTAT/DSM/EPM 2001
Dans le contexte actuel de réduction de la pauvreté, le volet éducation attire la plus grande attention.
Des études récentes sur l’incidence de la pauvreté entre 1999 et 2001 montrent clairement qu’entre
ces deux années, le taux d’incidence de la pauvreté des personnes dont le chef de ménage est de
niveau secondaire et plus a diminué de 18% alors qu’il augmenté de 4% pour celles dont le chef de
ménage n’est pas instruit. Le plus grand défi est ainsi de permettre l’accès à l’éducation à tous et faire
diminuer le taux d’analphabétisme qui a atteint 47% de la population âgée de plus de 4 ans en 2001 (
Tableau 17). Avec l’étroite collaboration du privé, le gouvernement s’attelle à ce que le service
éducatif soit effectivement un service public car il doit être accessible à tous.
TBS 2002 56
APPUI A LA MISE EN PLACE D'UN SYSTEME NATIONAL INTEGRE DE SUIVI DE LA PAUVRETE
On reconnaît un accroissement du taux brut de la scolarisation notamment pour le primaire (de 107% à
117% entre 1999 et 2001 selon le MINESEB). Ce taux cache une proportion élevée de redoublants. Pour
illustrer le taux de survie très faible, dans le secondaire, le taux brut tombe à 21% dès le premier cycle et
ne dépasse pas 15% au niveau secondaire du second cycle.
TBS 2002 57
APPUI A LA MISE EN PLACE D'UN SYSTEME NATIONAL INTEGRE DE SUIVI DE LA PAUVRETE
Tableau 19 : Taux brut et taux net de scolarisation par niveau et par province en 2001
Tableau 20 : Taux brut et net de scolarisation du primaire en 1999/00 par province et par zone
1999-2000
TBS TNS
Antananarivo 128,9 87,6
Urbaine 111,2 79,0
Rurale 134,2 90,2
Fianarantsoa 117,5 75,9
Urbaine 139,3 80,8
Rurale 116,5 75,7
Toamasina 123,0 79,5
Urbaine 134,3 77,5
Rurale 122,1 79,7
Mahajanga 107,6 70,4
Urbaine 119,3 73,3
Rurale 106,6 70,1
Toliara 67,5 43,6
Urbaine 134,1 79,3
Rurale 64,4 41,9
Antsiranana 137,8 83,1
Urbaine 157,2 90,7
Rurale 136,5 82,6
Madagascar 114,6 74,9
Urbaine 120,3 79,1
Rurale 113,9 74,4
Source: TBS / Secteur Education 2002
Inefficacité de l’éducation :
Le principal problème du secteur éducation à Madagascar est son inefficacité. Les taux de
redoublement et d’abandon sont particulièrement élevés. En 2001, un élève sur trois de la classe de
7ème en milieu rural redouble en fin d’années.
En classe de 11ème, moins de la moitié des élèves en milieu rural seulement arrivent à monter en classe
supérieure alors que plus de trois élèves sur quatre pour ceux vivant en zone urbaine y parviennent.
TBS 2002 58
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Tableau 22 : Taux de flux de l’enseignement primaire en 1999/2000 selon le sexe et l’année d’étude
Cette inefficacité se traduit aussi par un taux de survie très bas notamment au niveau supérieur. Sur 100
élèves entrant en 6ème, 31 seulement parviennent à la classe terminale. Au niveau primaire, sur 100
élèves entrant en 11ème, 35 seulement arrivent en 7ème.
En combinant le Tableau 22et Tableau 23, il ressort qu’un enfant malgache sur quatre seulement finit le
cycle primaire avec succès. Cependant, la différence entre filles et garçons n’est pas significative. Ce
qui suppose une absence d’attention plus particulière des parents quant à la scolarisation des enfants
de sexe masculin au détriment des filles.
Cette non performance du système éducatif peut être aussi liée aux ratios trop élevés des élèves par
maître. Le recrutement du personnel enseignant n’a pas été suffisant pour faire reculer ce taux dans le
primaire. Cela a seulement permis de maintenir le niveau des années précédentes vu le nombre
toujours croissant de la population scolarisable.
Par souci d’équité, l’Etat doit garder un rôle encore significatif dans le milieu éducatif. Afin de relever le
taux d’accès à ce service public qu’est l’éducation, il est important de mesurer l’inégalité de l’accès à
ce service entre les gens plus riches et les gens plus pauvres. Certes, une analyse descriptive des taux
de scolarisation par quintile de dépense permet de constater les écarts mais une analyse qui met en
évidence la répartition des dépenses et la répartition des bénéfices (le scolarisé étant jugé bénéficiaire)
du service public permettra de confirmer ou d’infirmer si la répartition déjà très inégalitaire de la
répartition de la masse des consommations entre la population malgache riche et pauvre est meilleure
(ou pire) que la répartition des bénéfices de l’accès au service d’éducation.
L’analyse d’incidence des avantages (AIA) constitue l’une des principales composantes de cette
analyse. Elle étudie la distribution des bénéfices publics pour les services entre les différents groupes au
sein de la population, et notamment entre les différentes tranches de consommation. Une méthode
plus simple sera utilisée où le bénéfice est représenté par un indicateur binaire (0,1) montrant si un
service public donné a été utilisé (accessible) ou non par un individu scolarisable. L’analyse consiste
essentiellement à comparer la somme de la valeur de l’indicateur pour tous les individus d’un groupe
socio-économique donné avec celle des autres groupes. Cette approche binaire impose l’hypothèse
d’un même avantage et d’une même qualité pour tous les bénéficiaires. Par contre, elle est simple à
utiliser étant donné qu’elle n’exige que des données d’enquêtes de ménages sur la scolarisation.
TBS 2002 59
APPUI A LA MISE EN PLACE D'UN SYSTEME NATIONAL INTEGRE DE SUIVI DE LA PAUVRETE
Le but de l’AIA est de comparer les avantages entre les différents groupes qui sont les différents
percentiles de distribution de consommation. Ainsi, l’étape suivante consiste à ordonner les individus du
plus pauvre au plus riche. La variable à laquelle on s’intéresse est le bien-être individuel alors que les
dépenses ne sont disponibles qu’au niveau des ménages. Aussi, pour obtenir une approximation du
bien-être individuel, les consommations monétarisées ont été divisées par la taille du ménage,
appliquant là encore une pratique standard.
Il s’agit de comparer les services publics en termes de progressivité, c’est-à-dire voir dans quelle mesure
ils ciblent les pauvres. Cela peut se faire à l’aide de courbes de concentration des avantages.
L’analyse porte sur tous les individus. Ceci permet de mettre en relief le poids de chaque ménage dans
l’analyse. Un individu est soit bénéficiaire d’un service public donné (primaire s’il fréquente une EPP,
secondaire pour les CEG et Lycée ou accès aux services de santé publique) auxquels cas on lui affecte
la valeur 1, soit il n’est pas scolarisé ou scolarisé dans une école privée ou n’avait pas été dans les
centres de soin publics auxquels cas on lui affecte la valeur 0. On procède ensuite à la somme de tous
les avantages de chaque ménage et du poids de tous les individus de chaque ménage. Après on
ordonne le ménage en ordre croissant selon la consommation par tête. Enfin, on procède au calcul
des pourcentages cumulés des avantages (exemple : total de la scolarisation dans les EPP) par rapport
au quintile de dépenses.
A titre d’illustration, les parts cumulées des individus de la population, classés par la consommation par
tête, sont représentées sur l’axe des abscisses, alors que l’axe des ordonnées montre les parts cumulées
de scolarisation pour les niveaux primaires et secondaires, ces dernières formant les courbes de
concentration des avantages9. La courbe de Lorenz, également présentée, montre les parts cumulées
de dépenses (ou bien-être) pour la population. Plus le degré de convexité de la courbe de Lorenz est
grand, plus la distribution des dépenses est inégale.
Deux mesures de progressivité peuvent être définies. La définition plus classique consiste en une
comparaison de la distribution des avantages avec la distribution du bien-être (dépenses). Si tous les
points de la courbe de concentration des avantages sont au-dessus de la courbe de dépenses des
ménages – c’est-à-dire si la courbe de concentration d’un avantage « domine » la courbe des
dépenses – on dit que l’avantage est progressif par rapport aux dépenses.
La seconde mesure est plus stricte et compare la distribution des avantages à la distribution de la
population et non à la distribution des dépenses. Selon cette définition, pour qu’un service soit
progressif, il faut que les pauvres en reçoivent une part disproportionnée. A titre d’exemple, disons que
les pauvres constituent les deux cinquièmes de la population. Si la part d’avantage des pauvres en ce
qui concerne l’éducation secondaire (représentée par la distance verticale de 0,40 sur l’axe des
abscisses à la courbe de l’éducation secondaire) est supérieure à sa part de dépenses (représentée
par la distance verticale à la courbe de Lorenz), elle reste bien en dessous de sa part de population
représentée par la ligne à 45 degrés. En d’autres termes, moins de 40 pour cent de la scolarisation au
niveau secondaire vont aux 40 pour cent les plus pauvres de la population.
Il sera davantage question de « progressif par tête » si la courbe de l’avantage se situe au-dessus
(domine) de la ligne à 45 degrés. Ce critère assure que les pauvres, indépendamment du seuil de
pauvreté sélectionné, reçoivent une part disproportionnée de l’avantage. Sera qualifié de « progressif
par rapport aux dépenses » ou simplement de « progressif » un avantage dont la courbe se situe au-
dessus de la ligne de dépenses. En plus de la comparaison des distributions des avantages pour
chaque service par rapport à ces deux repères. Les différents services seront également classés selon
leur progressivité. On dit qu’un service domine une autre si sa courbe de concentration est en tout
point au-dessus de celle de la seconde.
Les résultats sur l’année 2001 montrent que sans pouvoir dominer (significativement) la courbe de la
concentration de la population scolaire (6 -10 ans) en tout point, la courbe de l’éducation primaire est
9 De manière formelle, soit B la somme de tous les avantages reçus par la population dans son ensemble (exemple, total des
inscriptions au niveau primaire) et Bn les avantages reçus par la population jusqu’au nième percentile de la distribution des dépenses.
La courbe de concentration de avantage montre la part d’avantage allant à la population jusqu’au nième percentile de la
distribution des dépenses, soit Bn/B.
TBS 2002 60
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significativement progressive par tête. En d’autres termes, les ménages plus pauvres reçoivent une
proportion disproportionnée (en leur faveur) des bénéfices de l’éducation primaire publique par
rapport à leur nombre. Par ailleurs, les 10% de la population les plus riches reçoivent moins de la
scolarisation primaire publique que sa part de population scolarisable (6 - 10 ans) laquelle est déjà
strictement inférieure à 10%.
De plus, à partir de la part de la population jugée pauvre jusqu’à la population la plus riche (le taux
d’incidence de la pauvreté étant égale à 69.6% en 2001), on constate que la courbe des avantages
pour l’éducation primaire publique est au dessous de la part cumulée de la population scolarisable.
Cela veut dire que contrairement à l’effet progressif par tête, l’éducation primaire est moins progressif
par enfant.
En comparaison avec les résultats de 1999, on peut dire sans avoir une significativité élevée qu’à partir
du taux d’incidence de la pauvreté, la courbe des avantages du primaire public de 2001 est au-dessus
de la courbe des avantages de 1999. Cela veut dire qu’il y a une tendance des gens plus riches à
délaisser le secteur public au profit du privé sur la scolarisation de leurs enfants dans le primaire. Pour les
gens vivant au dessous du seuil, on peut dire que la courbe des avantages du primaire est restée
quasiment inchangée.
0.9
0.8
0.7
0.6
0.5
0.4
0.3
0.2
0.1
0
1 6 11 16 21 26 31 36 41 46 51 56 61 66 71 76 81 86 91 96
En conclusion, l’éducation primaire publique a l’avantage d’être progressif. Les pauvres reçoivent une
part disproportionnée de leur nombre de la scolarisation dans le primaire public. Cet effet progressif est
toutefois moins visible si on raisonne par rapport à leur part d’enfants scolarisables. Par contre, chez les
gens plus riches, ils reçoivent une part inversement proportionnelle des accès à l’éducation primaire
publique par rapport à leur part des enfants scolarisables. La tendance actuelle est que les riches
s’approchent davantage du privé dans la scolarisation de leurs enfants.
Ainsi, l’Etat malgache doit garder son rôle pour l’éducation primaire. La laisser aux seules mains des
privés serait une grave erreur étant donné le faible pouvoir d’achat de la majorité des ménages.
Les courbes retraçant les avantages reçus de l’éducation secondaire du Ier cycle et du second cycle
sont dominées significativement par la ligne de 45°. Cela signifie que ces deux services ne sont pas
progressifs par tête car on sait que la part cumulée de la population scolarisable est au-dessus de la
ligne de 45° (Les plus pauvres ayant plus d’enfants scolarisables que les plus riches). En d’autres termes,
les plus pauvres reçoivent une proportion disproportionnée des avantages en éducation secondaire. En
guise d’illustration, les 70% de la population qui sont pauvres et dont les enfants scolarisables
TBS 2002 61
APPUI A LA MISE EN PLACE D'UN SYSTEME NATIONAL INTEGRE DE SUIVI DE LA PAUVRETE
représentent plus de 70% de l’ensemble, reçoivent moins de 50% du total de la scolarisation secondaire
publique du premier cycle et moins de 30% pour le second cycle.
Avec l’éducation, la santé constitue les deux piliers du capital humain. Elle constitue un catalyseur pour
l’augmentation de la productivité. L’interaction entre la santé et d’autres secteurs n’est pas aussi à
négliger. Par exemple, la présence d’un centre de soin est décisive quant à la volonté d’un
fonctionnaire d’accepter un poste dans une région donnée.
Le taux d’incidence de la maladie est resté stable entre 1999 et 2001. Environ 11,3% des personnes
enquêtées ont déclaré avoir été malades au cours des deux semaines précédant l’interview (10% en
1999). Ce sont les nourrissons (entre 0 et 11 mois) qui sont les plus souvent malades avec un taux
d’incidence moyen de 18%.
Faritany
Age
Antananarivo Fianarantsoa Toamasina Mahajanga Toliara Antsiranana Madagascar
0-11mois 19.1 16 16.5 18.6 19 18 17.9
12-48 mois 14.7 11.8 15.8 7.7 11.4 16 13
5ans et plus 9.3 9.5 15.1 10.3 11.1 12 10.8
Ensemble 10.2 9.9 15.2 10.2 11.4 12 11.3
Source : INSTAT/DSM/EPM 2001
Parmi les malades, 51% consultent un centre de soin. On remarque donc une hausse de la consultation
externe car cette part équivaut à 46% en 1999. Cette tendance est visible d’après les données du
ministère mais avec une tendance à la baisse entre 2000 et 2001. Il faut néanmoins rappeler que le taux
d’accès aux soins diffère légèrement pour les deux approches. Pour le Ministère, le taux d’accès est
relevé dans les centres de soin publics seulement et qu’il est mesuré par la totalité des nouveaux cas sur
le nombre total de la population.
TBS 2002 62
APPUI A LA MISE EN PLACE D'UN SYSTEME NATIONAL INTEGRE DE SUIVI DE LA PAUVRETE
100%
80%
60% Non
40% Oui
20%
0%
Antananarivo
Fianarantsoa
Toamasina
Mahajanga
Toliara
Antsiranana
Madagascar
Source : INSTAT/DSM/EPM2001
Graphique 7 : Evolution du taux d’utilisation de la consultation externe par province au niveau CSB
1998-2001
E vo l ut i o n d u t a ux d ' ut i l i s a t i o n d e l a co nsul t a t i o n e x t e r ne p a r P r o vi nc e
a u ni v ea u d e s C S B d e 1 9 9 8 à 2 0 0 1
%
60
50
40
30
20
10
19 9 8
0 19 9 9
20 0 0
20 0 1
Source : SISG
Pour la santé des enfants de moins de cinq ans, on remarque une amélioration de leur état entre 1997
et 2000. Les taux d’insuffisance pondérale ou chronique (aiguë ou modérée) ont significativement
baissé. Selon le MICS, le taux de couverture des enfants complètement vaccinés est de 44,4% en 2000
tandis que l’EPM l’a estimé à 36,3% en 2001. Ces deux chiffres sont tous supérieurs au taux de 1999 qui
était de 32,4%. Par antigène, on remarque la forte hausse de la proportion des enfants vaccinés en
anti-rougeoleux qui est passé de 46% en 1997 à 55% en 2000 et à 71% en 2001. Néanmoins, il faut dire
que 16% des enfants malgaches n’ont reçu aucune dose d’aucun vaccin en 2001.
TBS 2002 63
APPUI A LA MISE EN PLACE D'UN SYSTEME NATIONAL INTEGRE DE SUIVI DE LA PAUVRETE
6 0 .0 0 %
5 0 .0 0 %
Taux de
c o u v e rtu re d e s
4 0 .0 0 % e n fa n ts
c o m p lè t e m e n t
3 0 .0 0 % v a c c in é s ( % )
Taux de
c o u v e rtu re
2 0 .0 0 % v a c c in a le e n a n t i-
r o u g e o le u x ( % )
1 0 .0 0 %
0 .0 0 %
1997 1999 2000
Sources : TBS – Santé 2002 (EDS 97, EPM 99, MICS 2000)
Tableau 26 : Proportion d'enfants 12-23 mois vaccinés par antigène par faritany, milieu et quintile
Tous
Polio DTC (complète Polio DTC
BCG ATR Aucune
complete complet ment incomplet incomplet
vacciné)
TBS 2002 64
APPUI A LA MISE EN PLACE D'UN SYSTEME NATIONAL INTEGRE DE SUIVI DE LA PAUVRETE
Tous
Polio DTC (complète Polio DTC
BCG ATR Aucune
complete complet ment incomplet incomplet
vacciné)
Quintile_3 72.4 49.2 48.6 68.3 36.7 37 30.2 16
Quintile_4 70.7 57.1 50.4 75 36.8 35 25.4 11.2
Plus riche 79.8 68.4 65.4 89.1 58.1 29 27.4 6
Sexe du chef de ménage
Masculin 66.8 52.3 49.3 71.4 38.6 35 26.9 16.2
Féminin 68.7 32.7 28.1 71.5 22.1 48 34.7 17.9
Ensemble 67.1 49.5 46.3 71.4 36.3 36 28 16.4
Source : INSTAT/DSM/EPM 2001
Pour le planning familial, 17% des femmes seulement déclarent utiliser des méthodes contraceptives
malgré une connaissance atteignant les 56,4%. Cette faible utilisation du PF exerce un effet majeur sur
l’ISF qui est préjudiciable à la santé des mères et à l’incidence de la pauvreté (La venue d’un nouveau
né accroît la probabilité d’être pauvre).
Taux de
Faritany Taux d’utilisation Taux d’utilité
connaissance
Antananarivo 23.6 58.8 75.8
Fianarantsoa 11.4 46.2 44.3
Toamasina 19.7 45.9 60
Mahajanga 12.9 38.9 44.6
Toliara 11.3 25.2 36
Antsiranana 15.6 48.4 60.7
Madagascar 16.9 46.4 56.4
Source : INSTAT/DSM/EPM 2001
63% des femmes enceintes ont déclaré avoir effectué une CPN. En milieu rural, ce taux est de 60% avec
une proportion très faible dans les faritany de Mahajanga et de Toliara (faritany où les infrastructures
routières sont les plus dépourvues).
Tableau 28 : Proportion de femmes ayant reçu une CPN selon le milieu et le faritany
On remarque une légère diminution du taux de femmes vues en consultation prénatale. Cette
tendance se répercute sur la santé des femmes lors de l’accouchement. D’ailleurs, la situation des
accouchements assistés par un personnel qualifié est très alarmante. En effet, le taux qui est très bas en
1997 (47,30%) a encore diminué en 2000 (46,2%). Cette situation est sans nulle doute parmi les causes du
taux élevé de la mortalité maternelle à Madagascar (488% en 1997).
Une des plus grandes décisions qui fut prise en 1997 est l’instauration de la PFU. Désormais, les malades
doivent payer leurs médicaments pour pouvoir se soigner. Ces médicaments sont vendus avec des
subventions. Le but du Ministère est de lever la fréquence de rupture de stock de médicaments. Le taux
de satisfaction des ordonnances prescrites est stable entre 1998 et 2001. Environ 88% des médicaments
prescrits sont honorés par les usagers.
TBS 2002 65
APPUI A LA MISE EN PLACE D'UN SYSTEME NATIONAL INTEGRE DE SUIVI DE LA PAUVRETE
Tableau 29 Taux de satisfaction des ordonnances prescrites et Coût moyen d’une ordonnance sans
médicaments
Comme les recettes qui proviennent de la vente des médicaments sont gérées par le périphérique
avant 1999, la baisse constatée dans le budget de la périphérie en 2001 est que depuis cette année
c’est le central qui gère désormais le budget alloué aux achats de médicaments.
Le rôle qui revient au Ministère réside principalement aux soins des citoyens. Comme l’éducation,
l’obligation d’avoir des matériels et des infrastructures un peu sophistiqués pour ouvrir un centre de soin
ne permet pas aux privés d’avoir le moyen de s’implanter dans beaucoup de régions. L’Etat doit
encore jouer un rôle de premier plan tant que la majorité des ménages ne peuvent pas encore se
permettre de se soigner chez le privé.
Depuis 1997, la part du budget de fonctionnement total santé sur le budget général ne cesse
d’augmenter. En 2001, elle atteignait 10,2% contre 8,2% en 1997. Toutefois, en pourcentage du PIB, ce
budget demeure faible car il avoisine les 1.3% seulement en 1999.
Tableau 30 : Répartition par niveau du budget de fonctionnement Santé (en milliers de Fmg)
Intermédiaire 3 516 426 5,67 7 123 311 9,89 9 555 066 10,74 11 628 276 9,67
Périphérique 24 268 572 39,11 29 966 807 41,62 38 350 467 31,86 33 314 882 27,70
TOTAL 62 050 028 100 72 005 828 100 88 982 565 100 120 267 903 100
Source : TBS : Secteur santé (DAAF/MINSAN)
Tableau 31 : Evolution du budget total santé par rapport au budget général total de l’Etat (soldes +
fonctionnement + investissement) en millions de Fmg
EXERCICE 1997 EXERCICE 1998 EXERCICE 1999 EXERCICE 2000 EXERCICE 2001
% % % % %
Montant Montant Montant Montant Montant
(1)/(2) (1)/(2) (1)/(2) (1)/(2) (1)/(2)
Budget Santé (1) 245 542 8,23% 261 514 8,03% 345 392 9,19% 464 174 10,16% nd
Nd
Budget general (2) 2 982 050 3 257 552 3 759 194 4 567 867 nd
Source : TBS : Secteur santé (DAAF/MINSAN)
Pour le personnel de santé du secteur public, un certain effort de recrutement a été noté notamment
pour les Médecins (généralistes ou spécialistes) mais on déplore une baisse du nombre d’infirmiers et de
sages femmes. Néanmoins, les besoins en personnel de santé demeurent insatisfaits car en 2001,
Madagascar ne dispose que d’ un Médecin public pour 6692 personnes, un dentiste pour 128275
personnes, un infirmier pour 3249 et enfin une sage femme pour 11110 personnes.
Un effort particulier fourni par le ministère est la création des CHD2, c’est-à-dire des hôpitaux avec une
antenne chirurgicale dont le premier fruit serait l’augmentation du taux de césarienne et diminue donc
la diminution du nombre de décès lors de l’accouchement.
TBS 2002 66
APPUI A LA MISE EN PLACE D'UN SYSTEME NATIONAL INTEGRE DE SUIVI DE LA PAUVRETE
Public Privé Public Privé Public Privé Public Privé Public Privé Public Privé
Antananarivo 14 0 2 1 16 0 3 7 14 0 5 8
Antsiranana 3 0 3 3 3 2 4 3 3 0 4 3
Fianarantsoa 10 1 7 3 14 0 5 4 14 0 7 3
Mahajanga 15 2 2 3 13 2 4 3 15 0 4 2
Toamasina 9 1 6 0 11 0 5 0 16 0 4 3
Toliara 16 0 4 5 16 0 4 2 10 0 6 0
Total 67 4 24 15 73 4 25 19 72 0 30 19
Source : TBS 2002, Secteur santé (DAAF/MINSAN)
Le ratio CSB/population est resté quasiment stable. Les CSB constituent d’ailleurs les centres de soins les
plus prisés pour les consultations externes avec une part de plus de 40% des consultations en 1999 et de
41,1% en 2001.
Dans le cadre de la réduction de la pauvreté, il est important d’avoir la situation réelle d’accès aux
différents services de santé publics pour les plus pauvres. Les tableaux descriptifs par quintile permettent
déjà d’avoir une certaine idée sur la question mais l’analyse par AIA10 dont la méthode est la même
que pour le secteur éducation offre d’autres avantages comme l’équité de la distribution et la
comparaison de progressivité entre plusieurs services. La présente analyse permet également de
mesurer les conséquences de l’instauration de la PFU sur l’accès des pauvres aux infrastructures
sanitaires publiques.
10La notion d’AIA est exactement celle qu’on a vu précédemment dans la section éducation. Ici, l’avantage est le fait d’avoir eu
accès aux soins dans les centres de soin publics.
TBS 2002 67
APPUI A LA MISE EN PLACE D'UN SYSTEME NATIONAL INTEGRE DE SUIVI DE LA PAUVRETE
0.9
0.8
0.7
0.6
0.5
0.4
0.3
0.2
0.1
0
1 7 13 19 25 31 37 43 49 55 61 67 73 79 85 91 97
On remarque que tous les services publics de santé sont progressifs par tête. Les pauvres reçoivent en
effet une part de ces services publics plus que proportionnée à leur nombre. Toutefois, les CPN sont
largement plus progressives par tête car la courbe représentant les avantages y affférant dominent (est
au-dessus de) la première bissectrice. De même, ils sont largement progressifs par rapport à la
distribution de la consommation.
Par rapport à 1999, on note une détérioration de l’accès des femmes enceintes les plus pauvres en
2001 au service de CPN. Même si la significativité statistique des différences n’est pas trop importante,
on remarque que la courbe des avantages de 1999 est au-dessus de celle de 2001 en tout point. Si le
service public en CPN est progressif par tête en 1999, il l’est devenu moins en 2001. Il n’est pas ainsi
étonnant de constater la baisse des accouchements assistés dans les centres de soin publics ainsi
qu’un taux assez bas du taux de césarienne.
Pour la consultation externe, on remarque que la courbe des avantages de 1999 coupe en plusieurs
points celle de 2001 mais au-delà du troisième quintile, elle se détache légèrement de la seconde mais
d’une dominance non statistiquement significative. Cela veut dire qu’aucune des deux ne domine
l’autre. En d’autres termes, il n’y a pas de conséquences négatives significatives de l’application de la
PFU sur la consultation externe dans les établissements publics notamment au sein des 40% de la
population les plus pauvres. Par contre, on note un léger repli de la consultation externe dans les
établissements publics chez les individus des deux derniers quintiles les plus riches mais ce repli n’est pas
trop significatif. Cela revient donc pour les gens de la classe « moyenne » de se faire consulter chez le
privé si de toute façon on devra payer. Toutefois, ce déplacement n’est pas très significatif. D’ailleurs,
les données du Ministère montrent une stabilité (voire une légère augmentation) du taux de satisfaction
des ordonnances prescrites entre 1998 et 2001. De plus, le service de consultation se différencie des
autres services marchands étant donné qu’on ne peut pas se passer d’un traitement même en payant.
De plus selon l’enquête ménage, la part des dépenses dans le budget du ménage est resté quasiment
stable (aux alentours de 1.3%).
Pour la vaccination, les avantages mesurés ne viennent pas exclusivement des centres publics pour la
simple raison qu’aucune mention particulière n’est faite quant au type de centre de soin dans les
questionnaires de l’EPM.
Les brefs résultats montrent que chaque vaccination par antigène (BCG, ATR, DTCoq) est progressive
par tête. Les courbes des avantages représentant ces quatre types de vaccins sont toutefois au-
dessous de la bissectrice mais leur écart n’est pas statistiquement significatif. Par contre au vu de la
courbe des avantages de la vaccination complète, on remarque que cette dernière s’écarte
significativement de la bissectrice pour les gens riches (au-delà du seuil de pauvreté). La part des
pauvres bénéficiant de vaccination est donc moins importante que leur part dans la population totale
TBS 2002 68
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Il ressort alors pour le Ministère de la Santé, des défis majeurs, à savoir la vaccination des enfants dans
les régions les plus pauvres ainsi qu’un effort particulier vis-à-vis de la situation des femmes enceintes
(recrutement ou nouvelle formation de sages femmes, sensibilisation pour la CPN).
Les ménages malgaches sont dans la majorité propriétaires de leur maison. C’est dans les centres
urbains que le problème de logement se fait le plus sentir à cause du taux de locataire élevé (36,1% en
1999 et 39% en 2001 dans la Capitale). Même en milieu rural où plus de quatre ménages sur cinq sont
propriétaires de leur habitation, leur logement est loin du confort et plus de 88% sont en 1999 de type
traditionnel.
Il semble que ces faits sont relativement stables à travers les années faute de politique de logement
significative notamment en milieu urbain.
Le sol des habitations est fait de terre battue pour 38% des habitations et correspond surtout aux
maisons individuelles de type traditionnel. En seconde position, on utilise les planches de bois pour 34%
des habitations. Le ciment et autres matériaux durs sont surtout utilisés pour les villas de type moderne.
De plus, plus de la moitié des habitations n'ont pas de plafond. S'il y en a, les matériaux les plus utilisés
sont les écorces de bois ou les planches (29% des habitations).
Pour préparer le repas, les ménages utilisent à 76.2 % le bois (EPM 2001) et le charbon 17.5% contre
respectivement 80% et 18,2% en1999. Les autres sources comme l’électricité ou le gaz sont le privilège
d’une minorité. Il est à noter que presque la totalité des pauvres (92.3%) utilisent les bois ramassés
comme source d’énergie. Ce qui s’explique par le fait que ce moyen de cuisson est les moins onéreux
et est donc accessible même pour les pauvres.
Energie
En ce qui concerne l’éclairage, selon l’ EPM 2001, 73,1% utilisent le pétrole lampant comme principale
source et 14,8% des ménages ont accès à l’électricité. Ainsi, on remarque une légère amélioration du
taux d’accès à l’électricité étant donné que ce taux a été estimé à 13.7% en 1999.
On remarque que les pauvres sont très vulnérables en matière d’accès à l’électricité. En effet, 3%
seulement des pauvres y ont accès contre 34,4% contre les non pauvres.
TBS 2002 69
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Cette hausse conforte la hausse de la consommation par tête en kWh entre 2000 et 2001. En effet, un
malgache consomme en moyenne 41.1 kWh par année en 2001 contre 40.5 en 2000.
A part Toamasina, le taux d’accès à l’électricité a augmenté entre 1999 et 2001 dans chaque faritany.
Ceci a eu comme effet une baisse significative de l’emploi du pétrole lampant comme source
d’éclairage des ménages malagasy. Les données de la Jirama confirment d’ailleurs une hausse de la
consommation en électricité dans chaque faritany entre 2000 et 2001.
Eau
Pour l’eau potable, L’Epm 1999 a estimé que 23,6% des ménages malgaches ont accès à l’eau
potable. Pour l’EPM 2001, ce taux a donc augmenté en variant de 25% à 30%. En effet, la réponse des
ménages ayant recours auprès du puits de leurs voisins peut prêter à confusion du fait que le puits n’a
pas été mentionné comme protégé ou non. Avec les données de la JIRAMA, on évoque au contraire
une baisse de la production et de la consommation en m3 par tête. Si 4.1 de m3 d’eau traitée de la
JIRAMA ont été consommées en moyenne par un malgache pendant une année en 2000, il n’en est
plus que de 4 en 2001. En réalité, les données EPM de 2001 montrent un net recul du taux d’accès à
l’eau potable (de 92.8 à 84%) dans la Capitale où le taux d’accès à l’eau potable a été toujours le plus
élevé alors qu’en milieu rural, le taux a augmenté significativement de 10.4 à 12.8. En fait, ce sont
surtout le taux de ménages qui s’approvisionnent en à partir des robinets publics qui ont nettement
diminué passant de 72% à 53% entre 2001 et 1999
TBS 2002 70
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Tableau 38 : Répartition des ménages selon le type d'approvisionnement en eau à boire, par milieu.
Unité : %
Ensemble
Urbain Rural
2001 1999
Plomberie Intérieure* 1,3 0,2 0,5 1,1
Robinet intérieur* 10,0 1,4 3,5 2,9
Vendeur d'eau 1,5 1,2 1,3 1,2
Eau de pluie 2,1 6,2 5,2 0,1
Robinet du voisin* 2,7 0,2 0,8 Nd
Puits du voisin** 5,3 4,6 4,8 Nd
Robinet privé extérieur* 4,3 0,7 1,6 2,7
Robinet public* 39,5 7,3 15,2 15,4
Puits avec pompe* 3,6 2,8 3,0 1,4
Puits sans pompe 10,2 16,4 14,9 15,8
Rivière, lac, source, mare 17,3 57,6 47,7 56,8
Autres 2,0 1,4 1,6 2,6
Total 100,0 100,0 100,0 100,0
- dont Eau protégée*** 61,5 12,7 24,7 23,6
*Installation procurant de l’Eau protégée
**Installation pouvant procurer de l’eau protégée mais a été exclue du calcul de ***
Source : INSTAT/DSM, EPM 2001
Les données de la Jirama confirment bien l’arrêt de services de 104 bornes fontaines publiques dans le
faritany d’Antananarivo (242 dans tout Madagascar). Cette décision a donc porté un coup significatif
quant à l’approvisionnement de plus de 9% des ménages de la Capitale en eau potable.
En outre, cette hausse du taux d’accès à l’eau potable s’articule avec les données du MEM qui
avancent aussi une amélioration du taux d’accès entre 2000 et 2001 avec des pourcentages respectifs
de 23,8% et de 27,2%.
TBS 2002 71
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Tableau 39 : Répartition des ménages par faritany selon le type d’approvisionnement en eau à boire
TBS 2002 72
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Tableau 40 : Taux d’accès en eau potable par Faritany en milieu rural en 2001
En bref, avec les chiffres de l’EPM et du MEM, le taux d’accès à l’eau potable s’améliore quoique la
fermeture de certaines bornes publiques ait pesé lourd pour les ménages citadins. Dans le faritany
d’Antananarivo, ceci a entrêiné une diminution du taux d’accès à l’eau potable.
On remarque d’ailleurs qu’entre 1999 et 2001, 99 bornes fontaines ont été fermées dans le faritany
d’Antananarivo alors que dans les autres faritany le nombre a nettement augmenté. (cf Tableau 140 :
Effectif des abonnés en eau de la JIRAMA en 2001)
Ainsi, Il n’y a pas de doute sur les conséquences positives des interventions des ONG dans ce domaine
notamment dans les zones rurales. Dans les grandes aggomérations, il est tout aussi important que les
collectivités décentralisées fassent des politiques de proximité et de participation financière pour le
redémarrage des bornes fontaines publiques.
Assainissement
Dans l’ensemble, les ménages malgaches n’ont pas d’accès à une infrastructure d’évacuation
d’ordures saines. En effet, selon l’EPM 2001, 53.1% des ménages jettent leurs ordures sans aucun
contrôle. Seulement 8.3% ont accès à un ramassage public. Néanmoins, une partie non négligeable
brûle ou enterre leurs ordures (respectivement 24.9% et 12.2%). Du point de vue régionale,
Antananarivo présente les conditions les plus viables avec seulement 32.3% de ménages qui jettent
leurs ordures. Le taux le plus fort de ménages qui jettent les ordures se retrouve dans la province
d’Antsiranana. Ces sont surtout les ménages pauvres qui jettent leurs ordures, ce qui peut aggraver
encore plus leur vulnérabilité vis à vis des maladies et autres pandémies.
Tableau 41 : Mode d’évacuation des ordures des ménages selon leur niveau de vie
TBS 2002 73
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Concernant les toilettes, un peu moins du quart des ménages n’utilisent pas de toilettes. Ce sont les
provinces de Mahajanga et de Toliara qui sont les plus touchées par cette inexistence de toilettes,
avec respectivement 41.3% et 45.2% des ménages résidents dans ces provinces. Par ailleurs, 27.2% des
ménages pauvres n’utilisent pas de toilettes. Les latrines creusées sont les formes de toilettes les plus
utilisées avec 49.3% des ménages. Cela reste valable dans toutes les provinces sauf dans les provinces
de Mahajanga et de Toliara où il y a d’autres types de toilettes.
Selon le niveau de vie, on remarque une plus grande proportion des ménages non pauvres utilisant les
toilettes avec chasse d’eau (6,2%) et les latrines creusées (56,4%) par rapport aux ménages pauvres.
Par contre, c’est parmi ces derniers qu’on rencontre le plus de gens n’ayant aucune infrastructure
d’évacuation d’excrétas (27,2%).
TBS 2002 74
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Environnement
Madagascar dispose des ressources naturelles endémiques en faune et en flore. Ces ressources
peuvent constituer un atout considérable pour le tourisme malgache si bien que tout lemonde
s’accorde à dire qu’elles doivent être préservées des déforstations continuelles.
C’est dans cet esprit que beaucoup d’ONG travaillent dans la conservation de l’écosystème marin et
forestier tout en améliorant le revenu de la population environnante. On peut voir dans le présent
rapport certaines des activités de ces ONG et leur apport aux principaux bénéficiaires. L’une des
interactions positives entre cette gestion de l’Environnement et l’économie est l’écotourisme. D’après
les données de l’ANGAP, les surfaces protégées atteignent 17 745 km² dont 70% sont des parcs
nationaux. L’augmentation du nombre d’écotouristes aussi bien nationaux qu’étrangers11 s’est traduite
par une évolution positive des DEAP ou droits d’entrée dans les aires protégées de l’ANGAP. Ce qui ne
fait qu’accroître les revenus de la population environnante qui sont parmi les bénéficiaires de la moitié
de ces DEAP. Cette moitié des DEAP a atteint 1,400 milliards de fmg en 2001 contre 500 millions fmg en
1997.
En 1996, la superficie des forêts, tout type confondu était de 13 260 000 ha dont 43% représentent les
forêts denses humides sempervirentes. On estime le taux de couverture à Madagascar en 1996 à 22,6%
avec un taux annuel de déforestation de 0,8%. Durant la période 1995 à 1997, les superficies défrichées
ont diminué grâce à la mise en oeuvre de la politique de gestion communautaire des forêts. Mais, en
1998 et en 1999, on observe une augmentation des superficies défrichées, une augmentation
intervenue sans doute à cause de la hausse du coût de la vie, ce qui a poussé les familles rurales à
s'adonner au défrichement pour accroître leurs revenus. Une diminution notable des superficies
défrichées a été constatée en 2001. En effet, à part la sensibilisation sur les méfaits du défrichement et
la législation forestière ainsi que l'identification des activités de substitution au défrichement, les
défrichements sur les forêts naturelles ne sont plus autorisés, les seuls autorisés concernent les Savoka.
En milieu urbain, l’environnement est fortement lié au degré de pollution. Cette pollution est le résultat
des fumées provenant des voitures, des usines et des feux de brousse dans les périphériques. Etant
donné la non disponibilité des statistiques spécifiques à ce sujet ainsi que la rareté des études sur
d’éventuelles conséquences financières pour les agents pollueurs (Taxes ou coûts additionnels contre la
pollution de l’air et/ou des rivières) et pollués (défaillance de la santé), on n’est pas encore en mesure
de pouvoir traîter ce sujet dans le présent document .
11 Le nombre d’écotouristes étrangers a doublé entre 1997 à 2001 passant de 30000 à 60000.
TBS 2002 75
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Justice
L’application de la loi pour chaque citoyen constitue une façade importante de la bonne
gouvernance. Ceci implique entre autres pour le gouvernement de garantir l’indépendance de la
justice, la réduction des exonérations et de dérogations afin de lutter contre la corruption et le
traîtement de chaque citoyen sur les mêmes pieds d’égalité. Le gouvernement doit aussi garantir les
droits fondamentaux de liberté (circulation, communication et information) tout en renforçant sa
capacité de lutter contre les actes de vandalismes et de punir les inculpés dans les respects de droit
humain (délai de mandat de dépôt respecté, accélération des procédures de jugement etc.)
Entre 1998 et 2000, on constate une certaine lenteur dans le traitement des affaires au niveuau de la
justice malgré un accroissement du taux de traitement des dossiers. Pour les affaires civiles
contentieuses, le taux de traitement est largement inférieur à 50%. Ce taux est passé de 25% à 41%. Le
gain le plus important se retrouve dans les affaires commerciales où le taux de traitement a augmenté
de 20% entre ces deux années. Un dossier de ce genre d’affaires a six chances sur dix d’être terminé
avant la fin de l’année contre quatre sur dix auparavant. Par contre, malgré une hausse du nombre de
litiges en immatriculation foncière, le traitement de ce dossier est très lent car il ne dépasse pas 5% en
1999 et avoisine 3% en 2000. Entre 1998 et 2001, on remarque qu’à part les jugements supplétifs et les
autres affaires gracieuses, le nombre de nouveaux cas augmente. Pour le cas commercial, cela peut
se traduire par un regain des affaires après une stagnation économique entre 1993 et 1997. Toutefois,
les affaires civiles contentieuses et sociales sont aussi en augmentation. Le regain des activités
économiques augmente aussi le conflit social. Ce qui suppose que la sécurité des biens et des
personnes doivent être renforcées avec l’avènement de la croissance.
TBS 2002 76
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Sécurité
Pour illustrer l’état de la sécurité, d’après les données de la gendarmerie, le nombre de crimes
commises pour 10000 habitants est passé de 6,6 en 1999 à 10 en 2001. Par contre les délits, les
arrestations et les contraventions pour 10000 habitants ont baissé significativement. On note aussi un
certain effort de la Gendarmerie en termes de sécurité car d’une part, entre 2000 et 2001 le nombre de
cas de vols de bovidés a diminué de 15%. Toutefois, les attaques qui subsistent sont plus dures et
probablement plus organisées car le nombre de bœufs volés a augmenté de 77% entre ces deux
années alors que pour la période précédente (entre 2000 et 1999), le nombre de vols de bœufs
déclarés a diminué de 58%. D’autre part, le taux de récupération des bœufs volés est passé de 48,8%
en 1999 à 58% en 2001. Pour le cas des arrestations, on note qu’elles sont fortement corrélées par le
nombre de bovidés volés. En ce qui concerne le nombre de bœufs volés par arrestation, on remarque
qu’en 2000 et 2001, chaque inculpé (arrêté) correspond à un nombre moins élevé de bœufs volés que
les années précédentes. On note qu’en 1998 et 1999, et en particulier avec les données de 2002
marquée par une très profonde crise, le nombre de bœufs volés par arrestation dépasse la quinzaine.
Cet indicateur traduirait donc une intensité de la précarité de la sécurité en cas de choc externe.
En 2001, le nombre d’infractions constatées dans les commissariats de police est de 19057 dont 10892
d’entre elles sont déjà traitées au cours de cette année. Le nombre d’individus impliqués comptent
10272, soit 94,3% de l’ensemble des affaires traités. Il est à remarquer que 4% des individus impliqués
sont des mineurs. La majorité des personnes concernées dans les infractions sont du sexe masculin, les
femmes ne représentent que 5% de l’ensemble.
En ce qui concerne les affaires traitées, 33% concernent les vols, .21, 6% touchent les fraudes. Les coups
et blessures représentent 17,5% des affaires traités. Ces actes résultent essentiellement de la pauvreté
ambiante. La proportion assez élevée des actes des fraudes signifient que bon nombre de gens tentent
d’usurper les titres et les papiers administratifs.
Il est à observer aussi que les femmes compromises dans les vols sont un peu plus nombreuses (28,4%).
Ainsi, 27,4% d’entre elles sont impliquées dans les fraudes. Pour les hommes, 41,9% d’entre eux sont des
voleurs. Les fraudeurs comptent 16,1%.
Les mineurs impliqués dans les vols sont de 15,8%. 11% des individus mineurs sont accusés de coups et
blessures volontaires.
Il est à noter que le nombre des affaires traitées sur la criminalité a baissé depuis 1998 jusqu’en 2001,
passant de 15950 à 10892, soit une baisse de 31,7%. Mais, le nombre d’individus impliqués a augmenté
entre 2000 et 2001 avec un taux de croissance de 14,5%.
TBS 2002 77
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Si le nombre d’association des malfaiteurs a accusé une baisse entre 1999 à 2000, il a connu une
hausse en 2001 car il est passé de 23 en 2000 à 60 en 2001.
La dotation des matériels à la police nationale en 2001 a permis d’enregistrer quelques résultats positifs.
En effet, les individus impliqués dans les vols qualifiés comptaient 1427, on dénombre 917 personnes
concernées en 2001, soit une baisse de 36%.
Corps de la police
Pour le Secrétariat d’Etat à la sécurité publique, en particulier la police au sein de laquelle les femmes
commencent à émerger, l’on note une légère augmentation des effectifs de 1999 à 2002. Pour les
corps des Contrôleurs généraux et commissaires, la proportion des femmes passe de 10,4 % à 10,8%
durant la période considérée. Il en est de même pour les corps des inspecteurs, brigadiers et agents de
police, passant de 10,1 à 11,2% sur la même période.
En se referant à l’année 1999, la proportion des femmes dans la fonction plus gradée accuse une faible
hausse de 0,4 point par rapport à celle des corps moins gradés qui est de 1,1 points.
Le faible engagement des femmes dans le maintien d’ordre peut être justifié par le fait que cette
fonction exige beaucoup plus de force physique, et dans la mentalité collective, le travail de policier
est beaucoup plus conçu pour les hommes que pour les femmes.
Pour ce qui est de droit de l’homme, on peut remarquer les surcapacités des prisons. En effet, le taux de
remplissage des prisons est de 138%. Ce qui laisse présager un environnement inhumain dans les
localités carcérales. Le nombre de détenus représente neuf fois les capacités d’accueil dans certaine
prison. La plupart des condamnés sont des hommes dont une proportion élevée de voleurs de bœufs
(condamnés et de prévenus). En outre, deux détenus sur trois sont des prévenus. Ce qui peut
s’expliquer en partie par la lenteur annoncée du traitement de leurs dossiers. L’invitation aux corps de la
magistrature d’accélérer le jugement des prévenus est le bienvenu afin de diminuer au moins le
nombre de détenus. EN outre l’Etat est aussi invité à allouer plus de dépenses dans les domaines
d’infrastructures carcérales.
Hommes
Femmes
Femmes
Garçon
Garçon
Sous- Sous-
Filles
Filles
Penitentiaires
Total Total
TBS 2002 78
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Infrastructures :
Tableau 51 : Effectif des dossiers traités sur les autorisations de construction dans quelques fivondronana
Infrastructures routières
Le meilleur moyen de faire participer les ruraux dans les rouages économiques et monétaires (paiement
des impôts et avantages en services publics en contrepartie) est de leur permettre une facilité d’accès
aux marchés des biens et services. Cela nécessite un engagement politique et d’envergure de la part
des autorités en vue du désenclavement des régions à forte potentialité économique et/ou agricole.
D’ailleurs, avec le désengagement de l’Etat de la sphère productive, les investissements en
infrastructure deviennent sa propriété afin de rendre effective la circulation des biens et des personnes.
Le PIP sert à construire ces infrastructures. Comme le PIP malgache est largement financé sur ressources
extérieures, leur gestion et la priorisation des activités doivent être rigoureuses et mûrement réfléchies.
Avec 5874 km de routes bitumées sur les 103192 km de routes classées dans la charte routière, l’effort à
déployer pour le désenclavement des zones rurales demeure considérable.
Tableau 52 : Kilométrage des routes selon la classe administrative de la nouvelle charte routière
CLASSE ADMINSTRATIVE
FARITANY TOTAL
RNP RNS RNT RP AUTRES PISTES
BITUMEE 278 176 37 183 47 4 725
Antsiranana
TERRE 25 264 961 1 430 3 656 6 336
Total Faritany 303 440 37 1 144 1 477 3 660 7 061
BITUMEE 445 297 20 77 46 885
Antananarivo
TERRE 183 106 1 352 2 712 6 689 11 042
Total Faritany 445 480 126 1 429 2 758 6 689 11 927
BITUMEE 340 435 173 41 10 999
Fianarantsoa
TERRE 39 333 664 4 088 1 403 12 059 18 586
Total Faritany 379 768 837 4 129 1 413 12 059 19 585
BITUMEE 506 186 164 62 17 935
Mahajanga
TERRE 153 72 749 703 642 14 726 17 045
Total Faritany 659 258 913 765 659 14 726 17 980
BITUMEE 181 541 101 1 824
Toliara
TERRE 690 1 527 1 790 1 814 24 066 29 887
Total Faritany 181 1 231 1 628 1 790 1 815 24 066 30 711
BITUMEE 288 268 208 77 37 628 1 506
Toamasina
TERRE 448 355 754 1 645 11 220 14 422
Total Faritany 288 716 563 831 1 682 11 848 15 928
TBS 2002 79
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Infrastructures de Communication :
La communication tient un rôle de très grande importance dans la Société. En effet, dans le
commerce, l’obtention d’informations est source d’avantage dans les jeux de concurrence et dans la
vie politique, les informations sont cruciales dans les règles de conduite politique démocratique. Avec le
désengagement, l’Etat ne peut plus assurer le monopole de détention des informations et cède aux
privés le rôle privilégié d’émettre ces informations. Dans le cadre du processus de la politique
d'ajustement structurel, le Ministère des Postes et Télécommunications joue le rôle de tutelle technique
de la Paositra Malagasy, de Telecom Malagasy et de l'Office Malagasy d'Etudes et de Régulation des
Télécommunications (OMERT) Ainsi, les données recueillies auprès des trois entités ont permis d'établir
respectivement une analyse dynamique de la situation.
En ce qui concerne la Paositra Malagasy, le trafic (acheminement des lettres, des paquets) de l'année
2002 a connu une baisse de 45% par rapport à celui de l'année 1999 et de 20% par rapport à celui de
l'année 2000. Cette situation résulte d'une part de l'augmentation des tarifs postaux en 1999 et d'autre
part de l'émergence des concurrents suite à la libéralisation du secteur. En effet, le nombre des
opérateurs privés du secteur postal est passé de 4 en 1998 à 13 en 2001. Pour ce qui sont des
télécommunications, le nombre des abonnés en téléphone mobile a connu un taux d'accroissement
élevé: 130% pour la période allant de 1998 à 2001. Par contre le nombre d'abonnés en téléphonie fixe
n'a pas connu d'accroissement significatif durant cette même période. Comme les activités des
entreprises privées ne sont pas disponibles, aucune information sur l’évolution nette des volumes
d’activités des envois postaux ni des communications téléphoniques n’ont pu être obtenue.
Néanmoins, on remarque une hausse des abonnés en téléphonie entre 2000 et 2001. Madagascar
compte désormais 13 abonnés en téléphonie (mobile ou fixe) pour 1000 habitants alors que ce chiffre
n’est que de 4 en 1998.
Nombre
Abonnés
1998 1999 2000 2001
Téléphonie fixe 48480 50400 56650 58400
Téléphonie Mobile 12430 35700 63060 147500
Internautes 3280 8100 10100 12500
Nombre d'abonnés pour 1000 hab. 4.3 5.9 8.0 13.1
Source : OMERT
Agriculture
Le gouvernement actuel s’offre comme objectif un développement rapide et durable. Cela nécessite
une plus grande participation des ruraux étant donné qu’ils forment la majorité de la population
malgache. En employant 76% de la population malgache en 2001, l’agriculture constitue désormais un
secteur clé dans les grands axes du Document de Stratégie de Réduction de la Pauvreté. D’ailleurs, vu
le taux d’incidence de la pauvreté qui est plus élevé dans le groupe Socio-économique des
agriculteurs, une réduction significative de ce taux d’incidence ne peut se faire sans une hausse
significative de leur niveau de vie. Une politique efficace de développement rural doit être mûrement
réfléchie mais l’éducation et le désenclavement joueront sans doute le rôle d’enclencheur de progrès.
La moyenne nationale des rendements agricoles est encore faible quoique des études aient été
menées dans différentes régions productrices. Le rendement du paddy est seulement de 2,2 tonnes à
l’Ha
TBS 2002 80
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Unité : tonne/Ha
PRODUITS Antananarivo Fianarantsoa Toamasina Mahajanga Toliara Antsiranana Ensemble
Paddy 2.87 1.95 2.10 2.53 1.52 1.83 2.20
Mais 0.89 1.12 0.84 1.02 0.98 0.54 0.93
Haricot 0.87 0.93 1.07 1.10 0.84 0.85 0.90
Manioc 7.20 7.54 8.86 5.57 6.21 5.14 7.13
Patate douce 6.34 6.45 4.86 5.47 4.76 3.98 5.76
Cafe 0.34 0.33 0.36 0.31 0.31 0.32 0.33
Arachide 0.68 0.84 0.76 0.83 0.67 0.76 0.74
Canne a sucre 19.97 25.06 28.44 38.67 33.46 38.75 32.58
Poivre 0.26 0.56 0.55 0.46 0.40
Girofle 0.20 0.14 0.27 0.23 0.15
Pomme de terre 6.10 5.14 3.46 4.18 4.33 3.89 5.97
Vanille 0.22 0.32 0.17 0.18
Pois du cap 1.44 1.61 1.61
Source : SAA/DPEE/MINAGRI
En fait, les moyens de divulgation techniques et le nombre de techniciens sont limités. Comme peu de
ruraux sont instruits, le moyen de diffusion technique par simple bouche à oreille ou audio-visuel a peu
de chances d’aboutir à un changement des manières habituelles de cultiver. Parmi les autres
problèmes de développement rural figurent d’une part l’inexistence des infrastructures routières qui
peuvent aussi constituer un frein pour l’augmentation de la production et d’autre part la dégradation
de l’environnement liée à la déforestation.
Un des plus grands problèmes est aussi les feux de végétation. La plupart des superficies brûlées
concernent les prairies à 90%. Les feux de forêts sont dus aux propagations des feux des prairies qui
s'éteignent d'eux-mêmes. La diminution des superficies incendiées en 1997 et 1998 s'explique par la
multiplicité d'associations et Ongs oeuvrant pour la sauvegarde de l'environnement et la bonne
collaboration entre les services forestiers, le Fokonolona et la Gendarmerie. La superficie brûlée a
augmenté en 1999 à cause de l'utilisation des feux comme remède d'urgence contre l'invasion
acridienne et la sécheresse accentuée qui a sévi durant l'année 1999. Une maîtrise des feux a été
constatée en 2000 et surtout en 2001, cela a été dû à la responsabilisation des communautés rurales
dans la gestion de leur terroir via des contrats de gestion, ainsi qu’à la vulgarisation des différents
modes de gestion de feux et au renforcement des DINA au niveau communal. Depuis l'année 2001,
chaque Fivondronana a été invité à intégrer dans le Plan de Développement Communal (PDC) un
plan de prévention de feux.
En outre, avec un taux d’utilisation élevé du charbon et du bois comme principal combustible auquel
s’ajoutent les feux de brousses, on assiste à une déforestation accélérée. C’est déjà encourageant que
le gouvernement actuel soit en train de mettre en place une législation renforcée contre les feux de
brousse mais des réflexions supplémentaires devraient avoir lieu pour persuader les ménages urbains et
riches de réduire leur consommation en charbon. D’autres investigations plus profondes seraient aussi
les bienvenues afin de pouvoir cerner ce phénomène de feux de brousse en milieu rural et de trouver
ainsi les solutions alternatives aux pratiques des feux de brousse..
Pêche
Comme il a été déjà vu dans le commerce extérieur, la pêche constitue un créneau porteur pour
Madagascar. Les crevettes constituent par exemple un des piliers de nos exportations en suppléant le
café. La pêche constitue aussi un atout essentiel quant à la promotion du tourisme malgache. De plus,
dans les études récentes sur la pauvreté, comme l’élevage, elle constitue un filet de sécurité pour les
ménages c’est-à-dire que prendre ce secteur comme une activité secondaire réduit significativement
la probabilité d’être pauvre.
Pour illustrer ce dynamisme du secteur, la production industrielle (crevette, poissons, thons) a augmenté
de 9,4% entre 1999 et 2001
TBS 2002 81
APPUI A LA MISE EN PLACE D'UN SYSTEME NATIONAL INTEGRE DE SUIVI DE LA PAUVRETE
En ce qu iconcenrne les exportations des ressources halieutiques : pour les poissons ; la capture des
sociétés de pêche exploratoire ont favorisé l'augmentation du volume exporté en poissons marins , les
poissons d'eau douce étant écoulés sur le marché intérieur seulement .
Pour les thons, étant donné que la capture annuelle a été déterminée par un accord de pêche établi
avec l'Union Européenne, la quantité exportée présente une faible variation d'une année à une autre.
Ces produits étant transformés en conserves et en farine de poissons.
Pour le cas des anguilles et des civelles, de nouvelles sociétés ont orienté leurs activités dans
l'exploitation et l'exportation de ces produits qui en grande partie sont destinés à l’exportation.
TBS 2002 82
APPUI A LA MISE EN PLACE D'UN SYSTEME NATIONAL INTEGRE DE SUIVI DE LA PAUVRETE
2002 2003
ANNEE 2000 2 001
(Projection) (Projection)
PRODUITS PRESENTATION Q V Q V Q Q
Crevettes entières 10 306.3 522 987.6 10 957.1 545 434.1 11 000.0 11 880.0
etêtées 2 070.9 87 170.8 3 396.8 166 249.1 3 500.0 3 780.0
têtes 10.2 35.0 79.8 284.0 90.0 97.2
décortiquées 278.5 15 596.3 839.9 65 614.1 900.0 972.0
S/Total 12 665.9 625 789.6 15 273.6 777 581.3 15 490.0 16 729.2
Crabes entièrs 10.3 218.7 52.7 799.2 60.0 64.8
morceaux 525.2 5 639.2 462.7 6 115.2 500.0 540.0
pinces 4.0 65.9 0.1 3.5 2.0 2.2
chairs 38.0 388.6 6.2 65.0 8.0 8.6
S/Total 577.5 6 312.4 521.6 6 982.8 570.0 615.6
Langoustes entières 215.1 14 609.4 227.0 16 056.4 250.0 270.0
queues 43.3 4 146.2 29.2 3 565.9 40.0 43.2
têtes 0.1 3.4 0.0 0.0
décortiquées 0.4 26.9 0.5 0.5
S/Total 258.3 18 755.6 256.7 19 652.6 290.5 313.7
Trépangs 389.8 13 531.5 355.2 9 818.1 340.0 367.2
Algues 806.8 1 674.4 827.1 4 585.8 850.0 918.0
Chevaquines 4.5 30.5 5.0 5.4
Coquillages 74.1 398.8 32.1 248.2 30.0 32.4
Céphalopodes 1 113.8 10 249.3 1 092.7 10 766.3 1 200.0 1 296.0
Cigale de mer 0.3 18.6 0.2 11.5 0.2 0.2
Anguilles 0.3 13.5 2.7 123.1 5.0 5.4
Bichiques 12.8 642.4 8.8 450.9 10.0 10.8
Aileron de requin 14.2 661.7 15.0 2 191.4 16.0 17.3
Huile de requin 1.3 12.1 0.0 0.0 0.0 0.0
Cuisse de nymphe 0.0 0.0 0.0 0.0
Poissons 2 755.6 32 726.4 6 332.5 58 787.5 6 500.0 7 020.0
Farine de poissons 318.8 2 326.9 37.5 273.6 100.0 108.0
Conserve de thon 9 841.6 136 097.4 10 386.3 166 578.9 10 500.0 11 340.0
Requins 22.2 102.1 0.0 0.0 0.0 0.0
Crevettes d'eau
2.8 73.6 3.5 3.8
douce
Caridines 0.0 0.0 0.0 0.0
Civelles 5.5 691.6 6.8 637.6 8.0 8.6
Autres 12.3 159.3 95.6 2 205.3 110.0 118.8
S/Total 15 369.5 199 306.2 19 199.7 256 782.1 19 677.7 21 251.9
TOTAL 28 871.2 850 163.8 35 251.6 1 060 998.9 36 028.2 38 910.5
Source : Rapport d’activité MPRH 2000
Q : Quantité en tonnes
V : Valeur en millions de FMG
TBS 2002 83
APPUI A LA MISE EN PLACE D'UN SYSTEME NATIONAL INTEGRE DE SUIVI DE LA PAUVRETE
En 2002, Madagascar a vécu une crise politique, économique et sociale sans précédent durant six
mois. Les contestations des résultats de l’élection présidentielle du 16 décembre 2001 ont eu pour effet
un ralentissement voire un arrêt général des activités économiques. Presque tous les secteurs ont été
touchés. La majorité des zones franches ont fermé leurs portes laissant des dizaines de milliers
d’employés sans travail. Cette crise a affecté gravement le niveau de vie des ménages car les
dépenses ont été durement réduites à cause de l’inflation générée par une pénurie généralisée et de
la suspension de soldes de certains travailleurs. Comme une enquête de grande envergure n’a pu être
faite à la sortie de la crise, on ne peut pas encore mesurer les effets de la crise sur le taux d’incidence
de la pauvreté. Néanmoins, des enquêtes effectuées par le Programme ILO ont pu être réalisées et ont
permis d’avoir un aperçu de la situation dans certains secteurs :
Par rapport à la même période de l’année 2001, les prix du transport pour l’expédition des
marchandises et pour les personnes ont doublé car les prix du carburant ont été multipliés par six.
Les prix des produits importés ont augmenté et certaines marchandises non produites localement ont
disparu des marchés. Les prix des PPN ont au moins doublé, aussi bien en milieu rural qu’urbain.
Néanmoins, le prix du riz en milieu rural n’a pas changé par rapport à la même période de l’année 2001
mais les effets diffèrent selon les faritany.
Les prix du paddy ont baissé en moyenne de 20% à cause de l’incapacité de le faire transporter des
zones de production vers les marchés potentiels. Ce qui a eu pour effet une hausse dramatique de la
marge entre les paddy et le riz blanc. Le décorticage nécessitant du carburant est devenu plus cher.
La consommation des viandes est durement affectée car elles présentent une forte élasticité en
revenu.
On remarque au niveau de l’offre une réduction de 14% de l’horaire de travail du personnel dans les
centres de santé notamment dans les centres urbains. De plus la probabilité de trouver des
médicaments a diminué de 17% (mesurée à 89% avant la crise et 72% depuis le mois de juin 2002). Dans
les zones rurales, cette probabilité a diminué à 69% au mois de juin 2002.
22% des centres de santé de base ont cessé d’utiliser le réfrigérateur et l’offre de vaccination des
enfants a diminué de 6%.
Du côté de la demande, le nombre de visites pour consultation curative de mai-juin 2002 représente
70% seulement de ceux enregistrés dans la période mai-juin 2001, soit une baisse de 30%. Cette baisse
est de 36% en milieu rural et 14% en milieu urbain. Ce sont surtout les cas d’hospitalisations et de
césariennes qui ont beaucoup diminué jusqu’à 50%. Cette baisse de demande de soin est surtout liée à
l’incapacité de payer les tarifs demandés (54%).
Une enquête a été effectuée auprès de 72 communes dans les faritany d’Antananarivo, Fianarantsoa
et de Mahajanga. Les interlocuteurs ont été les focus groupes communaux.
Selon ces focus groups, le revenu d’une personne ne représente en moyenne que 56% de son niveau
de l’année 2001. A Antananarivo, la baisse de revenu est de l’ordre de 25%. Dans 16% des communes,
le ralentissement de l’économie qui a suivi a entraîné la disparition des autres activités génératrices des
revenus.
De plus, la proportion de ceux qui ont des problèmes pour manger durant l’année a augmenté de 32%
en avril 2001 à 42% en avril 2002.
Ces effets de la crise sont loin d’être exhaustifs. Avec la sortie de crise au deuxième semestre 2002, les
activités économiques redemarrent petit à petit. Le taux de croissance pour 2002 est estimé à -12% et à
8% pour 2003.
TBS 2002 84
APPUI A LA MISE EN PLACE D'UN SYSTEME NATIONAL INTEGRE DE SUIVI DE LA PAUVRETE
PROFIL SOCIAL
Population et Démographie
POPULATION 2001
1-1 Population de Madagascar (en milliers) 15 667
dont Féminin 7 986
Masculin 7 681
1-2 Population Urbaine de Madagascar (en milliers) 4 122
dont Féminin 2 100
Masculin 2 023
1-3 Population rurale de Madagascar (en milliers) 11 545
dont Féminin 5 886
Masculin 5 658
Source : DDSS (1998, 2000), DSM (1999 et 2001)/INSTAT
Milieu de résidence
Situation matrimoniale Ensemble
Capitale GCU CUS Rural
Marié légalement 61,4 36,4 31,0 26,8 29,7
Marié coutumièrement monogame 12,2 25,9 33,1 43,1 39,2
Marié coutumièrement polygame 0 0,5 0,5 1,0 0,9
Union libre monogame 3,9 8,9 8,2 7,8 7,7
Union libre polygame 0,4 0,6 0,1 0,1 0,2
Divorcé 2,34 3,5 1,9 1,9 2,0
Séparé 4 7,6 8,9 7,2 7,3
Veuf 10,8 9,7 10,6 7,7 8,4
Célibataire 4,9 6,6 5,6 4,3 4,6
Ensemble 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0
Source : DSM/INSTAT/EPM 2001
Sexe du chef de
Faritany ménage Ensemble
Homme Femme
Antananarivo 5,2 3,3 4,9
Fianarantsoa 5,7 4,7 5,5
Toamasina 5,4 3,5 5,1
Mahajanga 5,5 3,4 5,1
Toliara 5,4 3,9 5,1
Antsiranana 5,2 3,7 4,8
Ensemble 5,4 3,8 5,1
Source : DSM/INSTAT/EPM 2001
TBS 2002 85
APPUI A LA MISE EN PLACE D'UN SYSTEME NATIONAL INTEGRE DE SUIVI DE LA PAUVRETE
Cadre macro-économique
PIB au prix constant (prix de 1984) Mds FMG 2 225,7 2 331,1 2 470,7
PIB au prix courant Mds FMG 23 383,9 26 242,1 29 843,0
PIB par tête en franc courant FMG 1 596 168 1 739 617 1 921 761
PIB par tête aux prix de 2001 FMG 1 835 039 1 866 546 1 921 761
Taux de croissance du PIB par tête % 1,8 1,7 3,0
PIB par tête US $ 254.0 257.0 291.7
TBS 2002 86
APPUI A LA MISE EN PLACE D'UN SYSTEME NATIONAL INTEGRE DE SUIVI DE LA PAUVRETE
Graphique 10 : Variation mensuelle des indices des prix en milieu urbain par faritany
10,0
8,0
6,0
4,0
2,0
0,0
oct-00
nov-00
déc-00
janv-01
févr-01
mars-01
avr-01
mai-01
juin-01
juil-01
août-01
sept-01
oct-01
nov-01
déc-01
-2,0
-4,0
-6,0
-8,0
-10,0
TBS 2002 87
APPUI A LA MISE EN PLACE D'UN SYSTEME NATIONAL INTEGRE DE SUIVI DE LA
PAUVRETE
0.6
0.5
0.4
0.3
0.2
0.1
Madagscar
Antananarivo
Fianarantsoa
Toamasina
Mahajanga
Toliara
Antsiranana
IDH 1999 IDH 2000 IDH 2001
0.6
0.5
0.4
0.3
0.2
0.1
0
Madagscar
Antananarivo
Fianarantsoa
Toamasina
Mahajanga
Toliara
Antsiranana
TBS 2002
APPUI A LA MISE EN PLACE D'UN SYSTEME NATIONAL INTEGRE DE SUIVI DE LA PAUVRETE
0.5
0.45
0.4
0.35
0.3
0.25
0.2
0.15
0.1
0.05
0
Madagscar
Antananarivo
Fianarantsoa
Toamasina
Mahajanga
Toliara
Antsiranana
IPF 1999 IPF 2000 IPF 2001
0.6
0.5
0.4
0.3
0.2
0.1
0
Madagscar
Antananarivo
Fianarantsoa
Toamasina
Mahajanga
Toliara
Antsiranana
TBS 2002 89
APPUI A LA MISE EN PLACE D'UN SYSTEME NATIONAL INTEGRE DE SUIVI DE LA PAUVRETE
TBS 2002 90
APPUI A LA MISE EN PLACE D'UN SYSTEME NATIONAL INTEGRE DE SUIVI DE LA PAUVRETE
Graphique 16 : Proportion des enfants de moins de 15 ans dans la population active selon le faritany
10
9
8
7
6
%
5
4
3
2
1
0
6à9 10à1415à1920à2425à2930à3435à3940à4445à4950à5455à5960à6465à6970à7475à7980à8485ans
et plus
Source : INSTAT/DSM/EPM 2001
TBS 2002 91
APPUI A LA MISE EN PLACE D'UN SYSTEME NATIONAL INTEGRE DE SUIVI DE LA PAUVRETE
Tableau 68 : Taux d'activité des enfants, nombre d'inactifs et de travailleurs découragés dans la
population potentiellement active (c'est à dire chez les 10 ans et plus) par GCU
Tableau 69 : Evolution du taux d'activité par GCU selon le genre et par classe d'âge entre 2000-2001
Grand centre Homme Femme 10-29 ans 30-49 ans 50 ans et plus Ensemble
urbain 2000 2001 2000 2001 2000 2001 2000 2001 2000 2001 2000 2001
Antananarivo 66,3 64 56,8 55,5 45,7 42,9 88,6 87,7 59,3 60,3 61,4 59,7
Antsirabe 64,9 65,5 50,5 54,8 40,4 40,3 83,9 89 59 63,9 57,4 58
Antsiranana 60,2 59,3 44,9 47,4 35 36,4 83,3 83,2 48,3 51,6 51,9 52,8
Fianarantsoa 62,1 58,8 44 47,9 34,7 32,3 84 86,8 60,2 63,8 52,2 53
Mahajanga 67,5 63,6 46 46,6 35,9 33,7 81,9 84,4 65,1 59,2 56,2 54,6
Toamasina 68,4 66,8 46,7 45,3 41,4 38,5 81,8 81,6 56,5 56,9 57,1 55,4
Toliara 60,4 60,2 44 43,3 34,6 33,5 81 81,8 56,7 57,8 51,6 50,8
Ensemble 65,7 63,6 52,7 52,3 42,6 40,2 86,3 86,4 58,9 59,9 58,9 57,8
Source : Enquête emploi urbain 2000,2001. Nos propres calculs
TBS 2002 92
APPUI A LA MISE EN PLACE D'UN SYSTEME NATIONAL INTEGRE DE SUIVI DE LA PAUVRETE
Secteur tertiaire
Commerce assurance
64 591 13.8 61 062 13.1 59 829 12.9
banques
Transport 34 953 7.5 33 728 7.2 32 967 7.1
Autres services 97 110 20.7 96 363 20.7 94 151 20.3
Sous total secteur services 196 654 41.9 191 153 41.0 186 947 40.3
Total Général 468 799 100.0 466 407 100.0 463 810 100.0
Source : DEM-DAFI/MINFOP 2001
TBS 2002 93
APPUI A LA MISE EN PLACE D'UN SYSTEME NATIONAL INTEGRE DE SUIVI DE LA PAUVRETE
Santé
Graphique 18 : Taux d'utilisation de la Consultation Externe par Province au niveau des CSB Année 2001
6 0
5 3 ,7
4 8 ,7
5 0 4 6 ,6
4 3 ,2
T 4 1
3 9 ,2
a 4 0
u
x
(% ) 3 0
2 0
1 0
0
A N T A N A N A R IV O A N T S IR A N A N A F IA N A R A N T S O A M A H A J A N G A T O A M A S IN A T O L IA R A
Source : SISG
TBS 2002 94
APPUI A LA MISE EN PLACE D'UN SYSTEME NATIONAL INTEGRE DE SUIVI DE LA PAUVRETE
Age
Maladies 0-11mois 1-4 ans 5ans et plus Ensemble
IRA 6.6 8.8 6.7 6.9
Fièvre 51.4 54.3 49.2 50
Maladies diarrhéiques 13.5 16.1 11.5 12.2
Infections 2.7 2.8 3.3 3.2
Affections bucco-dentaires 0.4 0.9 6.2 5.2
IST 0 0 1 0.9
Accidents, traumatismes 0.9 1.9 5.1 4.5
Infections 0.6 0.2 1.4 1.2
HTA 0 0.2 3.4 2.8
Toux de plus de 3 semaines 15 9.3 6.1 7
Age
Maladies 0-11mois 1-4 ans 5ans et plus Ensemble
Autres 1.5 0.8 1.2 1.2
ND 7.3 4.7 4.8 4.9
Total 100 100 100 100
Source : INSTAT/DSM/EPM 2001
Graphique 19 : Taux d’utilisation de la Consultation prénatale par province au niveau CSB 2001
60 57,4
50
42,6
40
30
20
10
Source : SISG
TBS 2002 95
APPUI A LA MISE EN PLACE D'UN SYSTEME NATIONAL INTEGRE DE SUIVI DE LA PAUVRETE
Graphique 20 : Taux d’utilisation de la consultation postnatale par province au niveau des CSB en 2001
40
30 24,7
20
10
Source : SISG
TBS 2002 96
APPUI A LA MISE EN PLACE D'UN SYSTEME NATIONAL INTEGRE DE SUIVI DE LA PAUVRETE
Tableau 74 : Proportion de nouveaux-nés ayant été protégé contre le tétanos néonatal en 2001
Ensemble 36.6 9
Source : INSTAT/DSM/EPM 2001
TBS 2002 97
APPUI A LA MISE EN PLACE D'UN SYSTEME NATIONAL INTEGRE DE SUIVI DE LA PAUVRETE
Tableau 76 : Taux de survie du primaire en 1999/2000 selon le sexe, l’année d’étude et le milieu
Tableau 78 : Taux de flux de l’enseignement secondaire en 1999/2000 selon le sexe et l’année d’étude
TBS 2002 98
APPUI A LA MISE EN PLACE D'UN SYSTEME NATIONAL INTEGRE DE SUIVI DE LA PAUVRETE
Tableau 79 : Dépenses scolaires moyennes annuelles par enfant scolarisé selon le Faritany du primaire
et du secondaire (en Fmg)
Primaire Secondaire
Capitale 298,802 517,050
Antananarivo 178,432 391,938
Fianarantsoa 50,955 142,996
Toamasina 64,259 184,502
Mahajanga 95,923 273,442
Toliara 103,278 194,734
Antsiranana 103,823 283,369
Ensemble 107,377 289,710
Source : INSTAT/DSM/EPM 2001
Tableau 80 : Evolution des coûts unitaires par élève de 1997 à 2001 (en Fmg courant)
Formation technique
Tableau 81 : Résultats aux examens au niveau des Lycées Techniques Professionnels par province en
1999/00
Faritany /
Examen Antananarivo Antsiranana Fianarantsoa Mahajanga Toamasina Toliara Madagascar
Sexe
BAE Masculin 45.7 38.6 82.5 68.8 44.0 53.8
Féminin 75.5 50.4 65.1 38.0 64.7
Formation supérieure
Tableau 82 : Répartition des étudiants par année d'études (toute nationalité confondue) 2000-01
Institutions 1ère année 2e année 3e année 4e année 5e année 6e année 7e année Ensemble
Total Université 8 179 3 981 3 413 3 303 1 024 848 311 21 059
Total IST 237 205 0 0 0 0 0 442
CNTEMAD 4 047 1 488 640 345 193 0 0 6 713
Total Privé 858 639 229 113 0 0 0 2 886
Ensemble 9 274 4 825 3 642 3 416 1 024 848 311 31 100
Source: MINESUP
TBS 2002 99
APPUI A LA MISE EN PLACE D'UN SYSTEME NATIONAL INTEGRE DE SUIVI DE LA PAUVRETE
Habitat
100
80
Appartement
60 Studio
Chambre
40 Maison individuelle de type
traditionnel
Villa de type moderne
20 Autre
0
Capitale GCU CUS Rural
Mise à
Logement de Occupation
Type de logement Propriétaire Locataire disposition Total
fonction provisoire
gratuite
Graphique 22 : Surface moyenne occupée par quintile, selon le type de logement. Unité : m²
90
80 Appartement
70
Studio
60
Chambre
50
0
Les plus Quintile 2 Quintile 3 Quintile 4 Les plus
pauvres riches
Avoir
Tableau 86 : Proportions des ménages possédant certains biens durables selon le faritany
Cyclomoteurs,
Appareils Appareils audio-
Biens immobiliers Meubles Voitures Vélomoteurs et
électroménagers visuels
bicyclette
Faritany
Antananarivo 25,0 3,5 77,8 26,4 96,1 83,4
Fianarantsoa 8,2 36,5 88,0 66,2 99,2 95,5
Toamasina 8,6 19,5 84,1 57,6 99,5 86,6
Mahajanga 16,2 16,3 81,0 48,4 99,5 92,2
Toliara 8,7 35,0 84,0 55,4 99,4 89,5
Antsiranana 12,4 5,0 76,7 46,5 99,4 81,7
Milieu
Capitale 48,2 0,8 59,6 10,0 92,6 89,4
AGCU 39,4 6,0 73,5 26,7 98,2 77,2
CUS 25,6 10,0 73,4 37,4 98,4 83,6
Rural 8,1 22,7 85,9 54,3 98,9 89,6
Sexe du chef de ménage
Masculin 14,2 18,0 82,4 44,7 98,1 86,4
Féminin 16,0 22,4 80,7 60,9 99,7 94,8
Niveau d'instruction du chef de ménage
Sans instruction 4,5 31,2 90,6 64,6 99,7 94,9
Primaire 13,5 15,5 85,5 47,6 99,3 88,0
Secondaire 38,2 2,2 56,7 14,5 94,8 73,3
Universitaire 43,2 0,1 40,4 4,9 86,7 74,0
Madagascar 14,5 18,9 82,1 47,9 98,4 88,1
Source : INSTAT/DSM/Epm 2001
Tableau 88 : Taux moyen annuel de dépréciation ou d’appréciation des biens par rapport aux prix
d’acquisition
Unité : %
Cyclomoteurs
Appareils Appareils
Terrain Maisons Meubles Voitures , Vélomoteurs
électroménagers audio-visuels
et bicyclette
Faritany
Milieu
Production
Consommation par tête Nombre d'abonnés pour
nette par tête
en m3 1000 habitants
en m3
2001 2000 2001 2001
Antananarivo 12.7 8.1 7.8 12.9
Antsiranana 7.4 5.7 5.6 7.8
Fianarantsoa 1.2 1.0 1.0 2.3
Mahajanga 5.1 3.7 3.8 6.5
Toamasina 2.4 1.9 1.9 3.7
Toliara 2.7 2.5 2.3 4.3
Madagascar 5.9 4.1 4.0 6.8
Source: SDA/JIRAMA
100
80 Bois ramassé
Bois acheté
60 Charbon
Gaz
40 Electricité
Pétrole
20 Autre
0
Les plus Quintile 2 Quintile 3 Quintile 4 Les plus
pauvres riches
Graphique 24 : Répartition des ménages selon le mode d'évacuation des ordures, par milieu en 2001
Unité : %
100%
80%
Autres
60% Enterrées par le ménage
Brûlées par le ménage
40% Jetées par le ménage
Ramassage public
20%
0%
Capitale GCU CUS Rural Total
Tableau 91 : Taux d’accès à l’eau potable en milieu rural et urbain de 1999 à 2001, obtenus à partir des
deux approches.
Tableau 93 : Evolution du taux de desserte en eau calculé à partir des données d’inventaire
Total population
374 000 157 600 80 000 82 400 374 700 30 600 1 099 300
desservie
Total population
388 613 191 546 107 864 107 237 520 847 46 150 1 362 257
desservie
Source : Direction de l'Eau et de l'Asainissement/ MEM
Environnement
Graphique 25 : Evolution de la moitié des DEAP ou droits d’entrée dans les aires protégées (en 1.000
fmg)
1600
en millions de FMG
1400
1200
1000
800
600
400
200
1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001
70000
60000
50000
40000
30000
20000
10000
0
1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001
Etranger Nationaux
Transport
Graphique 27 : Taux de croissance du parc automobile en service par faritany de 1996 à 1999
40.0
30.0
20.0
10.0
0.0
Madagascar
Antananarivo
Antsiranana
Fianarantsoa
Toliara
Toamasina
Mahajanga
-10.0
-20.0
-30.0
120.0
100.0
80.0
60.0
40.0
20.0
0.0
-20.0 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000
-40.0
-60.0
Débarquement Embarquement
Graphique 29 : Evolution du trafic des marchandises par voie maritime et par type de débarquement ou
de débaquement
180.0
160.0
140.0
120.0
100.0
80.0
60.0
40.0
20.0
0.0
-20.0 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000
-40.0
-60.0
-80.0
Justice
Tableau 98 : Pourcentage des femmes et des mineurs détenus, proportion des prévénus dans la pop
carcérale et taux de remplissage des prisons en 2001
STATISTIQUES DE BASE
Population et Démographie
Unité : en milliers
Groupe d'âge Milieu de résidence Ensemble
Capitale GCU CUS Rural
0-4 12,0 14,1 15,6 17,4 16,7
5-9 10,9 12,8 13,8 15,5 14,9
10-14 10,3 12,0 14,1 13,3 13,2
15-19 11,6 11,9 11,9 10,8 11,1
20-24 10,8 10,1 8,7 8,3 8,6
25-29 7,6 7,9 6,3 6,6 6,7
30-34 6,7 7,2 6,0 5,9 6,0
35-39 7,0 5,1 5,6 5,2 5,4
40-44 6,7 5,4 5,1 4,7 4,9
45-49 5,8 4,0 3,8 4,1 4,2
50-54 3,8 4,0 3,0 3,2 3,2
55-59 2,0 1,9 2,1 1,4 1,6
60-64 1,9 1,3 1,5 1,4 1,4
65-69 1,4 1,0 1,2 1,0 1,1
70-74 0,6 0,8 0,5 0,6 0,6
75-79 0,6 0,4 0,3 0,3 0,3
80 et plus 0,4 0,3 0,4 0,3 0,3
Ensemble 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0
Source : DSM/INSTAT/EPM 2001
Tableau 100 : Répartition des ménages selon le sexe du chef et selon le faritany
Cadre macroéconomique
Non fiscales 2.9 27.4 31.5 38.1 51.7 59.6 64.3 72.9 82.2 94.8 110.7 122.6
RECETTES
COURANTES Extra-budgétaires
ET DONS 269.8
Dons 123.9 129.9 191 195.7 203.7 205.2 208.3 215.6 217 224.5 256.1
Total 312.5 510.7 832.6 1126.1 1428.4 1801.2 2005.1 2230.2 2454.6 2731.3 3008.6 3298.8
Recettes d'investissement 0 0 141.7 187.4 187.4 432.1 432.1 432.1 593 593 593 733.9
Total recettes 312.5 510.7 974.3 1313.5 1615.8 2233.3 2437.2 2662.3 3047.6 3324.3 3601.6 4032.7
Personnel 73.8 185 277.1 378.4 475.8 555.1 716.7 830.3 934 1061.2 1181.3 1337.6
Intérêts 42.7 66.5 90.5 144.8 162.4 177 211.1 231 243.8 270.1 283.7 315.1
Dépenses
courantes Autres 72.1 109.7 154.6 294.4 323.6 394.8 584.9 629.9 700.3 783.5 908.6 959
Total 188.6 361.2 522.2 817.6 961.8 1126.9 1512.7 1691.2 1878.1 2114.8 2373.6 2611.7
sur ressources ext 23.6 79.7 115.9 141.1 172.7 202.8 242.5 281.7 268.8 413.8 413.8 504.7
sur ressources propres 5 10.4 40.6 60.6 185 212 257.1 331.2 468.2 539.7 586.2 705.1
Dépenses en 733.9
Contributions ext 0 0 141.7 187.4 187.4 432.1 432.1 432.1 593 593 593
capital
Autres
Total 28.6 90.1 298.2 389.1 545.1 846.9 931.7 1045 1330 1546.5 1593 1943.7
Paiements différés et autres apurements -44.2 -113.7 -258.6 -322.6 -400.2 -444.9 -500.2 -560.7 -569.1 -582.7 -651.6 -680.5
Total dépenses 261.4 565 1079 1529.3 1907.1 2418.7 2944.6 3296.9 3777.2 4244 4618.2 5235.9
Solde global 51.1 -54.3 -104.7 -215.8 -291.3 -185.4 -507.4 -634.6 -729.6 -919.7 -1016.6 -1203.2
Extérieur (net) 3.4 53.8 65 61.2 78.9 303.1 331.7 360 342.8 458.6 449.9 518.2
FINANCEMENT
Intérieur (net)(1) -54.5 0.5 39.5 154.6 212.4 -117.7 175.7 274.6 386.8 461.1 566.7 685
Nov-00 Déc-00 Janv-01 Févr-01 Mars-01 Avr-01 Mai-01 Juin-01 Juil-01 Août-01 Sept-01 Oct-01 Nov-01 Déc-01
-ENSEMBLE 104,0 105,2 107,1 109,5 108,5 106,4 105,8 105,1 105,5 106,0 107,1 108,3 109,1 110,2
0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
Produit Local 104,0 105,7 108,3 111,1 109,4 107,0 106,1 104,9 104,7 105,5 106,6 108,5 109,9 111,8
Produit Semi-Importé (Mixte) 103,3 102,3 102,8 104,1 106,0 104,3 105,5 107,1 106,6 106,2 108,1 109,6 108,0 106,4
Produit Importé 104,9 105,1 104,0 104,9 105,4 104,4 103,9 104,2 109,1 109,1 109,7 106,1 104,9 104,0
Produit Vivrier Non Transformé 102,8 102,9 104,9 110,7 109,6 108,1 105,4 105,5 103,6 102,3 101,3 102,9 103,8 106,3
Produit Vivrier Transformé 103,1 106,5 112,1 114,9 108,8 101,5 97,9 92,3 86,8 84,9 84,8 89,6 94,4 98,2
Produit Manufacturé Industriel 104,3 104,6 104,4 105,2 105,9 105,4 105,4 105,8 108,6 107,9 108,7 107,8 106,9 106,9
Produit Manufacturé Artisanal 103,3 100,4 102,6 103,1 109,4 105,6 108,4 111,0 110,3 114,9 117,7 118,4 115,6 109,4
Service Public 104,6 108,0 108,3 108,4 109,4 110,9 116,1 116,9 117,6 122,8 129,7 133,2 133,0 131,0
Service Privé 106,4 108,5 110,1 112,3 112,7 112,8 115,9 117,7 122,9 130,8 135,7 136,1 136,0 136,5
- PPN 103,3 105,8 109,9 111,3 107,7 103,3 101,0 96,9 95,1 91,1 91,1 94,3 97,6 100,8
Produits Alimentaires, Boissons et Tabacs 104,1 105,7 108,4 111,5 109,7 105,4 102,4 100,1 96,8 95,2 94,7 97,6 98,9 101,8
Tissus et vêtements 101,7 101,4 102,5 104,6 107,4 104,7 106,6 108,6 107,9 110,8 113,6 111,6 109,2 105,3
Logement, Eau, Electricité, Gaz et autres
combustibles 102,4 102,9 105,7 108,5 106,1 105,7 107,7 107,5 115,1 116,1 116,4 116,1 118,4 119,0
Nov-00 Déc-00 Janv-01 Févr-01 Mars-01 Avr-01 Mai-01 Juin-01 Juil-01 Août-01 Sept-01 Oct-01 Nov-01 Déc-01
Ameublement, Equipement Ménager,
103,0 101,8 102,0 103,5 104,5 104,9 109,1 109,8 110,9 111,5 112,8 111,3 111,8 112,0
Entretien Cour, Maison
Santé 103,8 104,1 104,1 105,1 105,3 106,8 106,4 108,1 107,9 110,9 112,6 111,2 110,5 110,6
Transports 109,6 113,6 112,5 112,7 113,4 114,1 116,4 117,9 123,8 125,8 134,9 136,4 133,4 133,0
Loisirs, Spectacles et Culture 101,6 99,9 100,6 102,6 102,1 102,8 103,1 104,7 108,5 119,7 122,1 121,6 118,6 117,2
Enseignement 108,8 109,1 109,0 109,2 111,2 112,1 113,5 115,6 116,4 124,8 129,4 127,9 129,9 130,0
Hôtels, Cafés, Restaurants 101,7 103,1 101,1 101,1 101,1 101,2 101,3 101,3 101,4 103,5 103,0 102,1 102,0 102,9
Autres Biens et Services 98,2 102,9 102,9 104,1 106,2 109,2 107,7 109,7 109,4 112,8 114,7 114,1 116,9 115,9
Riz 104,3 110,3 116,0 119,0 112,1 101,6 95,1 88,3 81,1 77,6 77,9 85,1 90,1 94,3
Energie 105,0 102,9 105,7 106,0 103,4 104,3 107,6 106,3 117,1 110,3 110,5 109,8 113,2 113,8
Source : Service des prix, DSM – INSTAT
Base 100 = Moyenne Janvier 2000 – Décembre 2000
Tableau 105 : Evolution mensuelle des Indices des Prix en milieu urbain par faritany
Consommati Taux
Pourcentage Part pauvres
on moyenne d’incidence Intensité (P1)
Pop. (%) (%)
FMG par an (P0)
Sexe
Masculin 84.9 983228 69.7 34.7 85
Féminin 15.1 966948 69.2 35.5 15
Age du CM
0-24 5.4 1027197 65.8 30.9 5.1
25-44 51.9 952361 70.2 35.1 52.3
45-64 35.9 1004160 70 35.5 36.1
Plus de 64 6.9 1036991 66.2 32.4 6.5
Education
Aucun 36 618756 85 46.8 43.9
Primaire 47.7 873373 71.3 34.0 48.8
Secondaire 13.2 1828991 36.6 13.3 6.9
Université 3.1 3189070 7.5 1.5 0.3
Groupe Socio-économique
Exploitant agricole 62.7 610579 86.1 45.9 77.4
Eleveur/Pêcheur 2.3 805272 79.5 30.9 2.6
Entrepreneur agricole 2.9 1239293 47.4 18.7 1.9
Commerçant/services 5.9 1851190 32.6 13 2.8
Travailleur salarié 5 2686716 16.7 4.8 1.2
Ouvrier 13.5 1496754 40.2 15.1 7.8
Travailleur rural Non-qualifié 2.4 746692 74.7 35.2 2.5
Travailleur urbain non-qualifié 1.3 1224529 44.7 16.7 0.8
Autres 4 1572043 48 20.1 2.7
Source : INSTAT/DSM, Cornell University, 2001
* P1 reflète l'écart moyen entre la dépense par tête (de ceux qui vivent en dessous du seuil de
pauvreté) et le seuil de pauvreté. La contribution donne la part des dépenses non satisfaites pour avoir
le seuil de pauvreté selon le milieu, faritany ou Groupe socio-économque.
Tableau 110 : Les groupes de profession et les catéories envisagés par les offres
Cadres moyens,
Cadres supérieurs Employés Employés Ouvriers Ouvriers
intermédiaires Total
et directeurs qualifiés non qualifiés qualifiés non qualifiés
et agents de maitrise
Primaire
Agriculture 19 11 16 2 31 21 100
Primaire autre qu'agriculture 7 6 6 1 5 1 26
Secondaire
Mines 3 6 1 20 1 31
Industrie alimentaire et boissons 9 35 38 10 86 8 186
Textile, ocnfection , cuir 43 269 372 28 718 1 026 2 456
Bois et ameublement 8 10 31 13 62
Papier et imprimerie 1 10 25 17 18 4 75
Produits chimiques 19 40 42 9 38 23 171
Minérais non métalliques 1 11 19 5 9 5 50
Industrie des métaux, des machines non
4 13 18 8 91 35 169
électriques
Tableau 111 : Localité visée et catégorie demandée par les offres visées par le ministère
Non
Antananarivo Antsiranana Fianarantsoa Mahajanga Toamasina Toliara Extérieur détérmin Total
é
Cadres supérieurs et directeurs 472 16 19 31 30 14 22 157 761
Cadres moyens, intermédiaires et
946 28 5 30 16 52 2 101 1180
agents de maitrise
Employés qualifiés 2365 56 3 30 79 8 191 2732
Employés non qualifiés 654 4 5 4 27 5 3 33 735
Ouvriers qualifiés 1452 7 59 89 12 18 163 1800
Ouvriers non qualifiés 1557 714 10 2 61 2344
Total 7446 825 32 154 251 93 45 706 9552
Source: DEM-DAFI MINFOP/TLS 2001
Tableau 112 : Niveau de formation des demandeurs d'emploi suivant le sexe en 2001
Tableau 113 : Position antérieure dans la vie active des demandeurs d'emploi en 2001
Santé
100
90
80
70
60
50
40
30
20
10 1998
1999
0 2000
ANTANANARIVO ANTSIRANANA FIANARANTSOA MAHAJANGA TOAMASINA TOLIARA
2001
Source : SISG
Tableau 114 : Proportion des 10 principales causes de morbidité en consultation externe des CSB (en %)
Graphique 32 : Evolution du taux d’utilisation de la consultation prénatale par province au niveau CSB
1998-2001
%
80
70
60
50
40
30
20
1998
10 1999
2000
0 2001
ANTANANARIVO ANTSIRANANA FIANARANTSOA MAHAJANGA TOAMASINA TOLIARA
Sources : SISG
Graphique 32 : Evolution du taux d'utilisation de la consultation externe au niveau des CSB et le ratio
Médecin publics / population
60% 1,60
1,40
50%
1,20
40%
1,00
Taux d'utilisation de la consultation
externe des CSB
30% 0,80
Ratio Médecins publics population
0,60
20%
0,40
10%
0,20
0% 0,00
1998 1999 2000 2001
Source : SISG
Tableau 114 : Pourcentage de Service de Santé de District (SSD) possédant au moins une antenne
chirurgicale
Tableau 116 : Evolution des effectifs du personnel de santé du secteur public par catégories 1997-2001
Tableau 117 : Evolution des nouveaux cas totaux, 0 à 11 mois et des accouchements dans les CSB
Tableau 118 : Evolution du nombre de jours d’hospitalisation, des accouchements et des césariennes
dans les CHD, par province
Tableau 1159 : Evolution du nombre de lits par province et par type d'établissement dans les CHD
Tableau 120 : Diagnostic de présomption de paludisme sur les 27 SSD des hautes terres centrales
Nombre total de consultants 1 421 792 1 652 242 1 758 202 1794830 nd
Nombre de cas de paludisme présumés 185 521 175 741 177 004 169 290 nd
Education
Tableau 124 : Taux brut et net de scolarisation par quintiles de dépenses 1993/94-1999
Quintile
Année Ensemble
1 2 3 4 5
Taux brut
Taux net 2.9 7.3 10.6 18.6 34.5 14.1
1993/94
privéea 0.26 0.30 0.31 0.37 0.54 0.42
Tableau 125 : Dépenses scolaires moyennes annuelles par enfant scolarisé, par Faritany et par milieu en
2001(en Fmg)
Tableau 126 : Structure des dépenses scolaires par milieu selon le quintile de dépenses en 2001
Tableau 128 : Population scolarisable (tranche de 6 à 10 ans) par province et par sexe pour l'année
scolaire 1999/00 et 2000/01
Tableau 129 : Répartition du nombre d'établissement et de l'effectif des élèves par sexe et par ordre d'enseignement pour les années scolaires, 1998/1999 et
1999/2000
Nombre
Effectif des élèves
Niveau et Secteur de d'Etablissement
l'Enseignement 1999/00 2000/01
1999/00 2000/01
Masculin Féminin Total Masculin Féminin Total
Public 11 946 11 946 875 900 832 935 2 208 321 925 479 883 135 1 808 614
Primaire Privé 3 709 3 709 250 409 249 077 499 486 250 649 248 237 498 886
Ensemble 15 655 15 655 1 126 309 1 082 012 1 708 835 1 176 128 1 131 372 2 307 500
Public 732 752 82 735 76 769 159 504 90 754 84 244 174 999
Secondaire
Privé 104 108 18 081 17 162 35 243 17 722 15 994 33 716
Ier Cycle
Ensemble 836 860 100 816 93 931 194 747 108 476 100 238 208 715
Public 671 674 63 044 65 325 128 369 68 897 72 488 141 385
Secondaire
Privé 214 223 14 845 16 293 31 138 15 147 16 948 32 095
2nd cycle
Ensemble 885 897 77 889 81 618 159 507 84 044 89 436 173 480
Total primaire Public 13 349 13 372 976 716 926 866 1 903 582 1 033 955 983 373 2 017 329
Privé 4 027 4 040 328 298 330 695 658 993 334 693 337 673 672 366
total secondaire
Ensemble 17 376 17 412 1 305 014 1 257 561 2 562 575 1 368 648 1 321 046 2 689 695
Source : MINESEB
Nombre d'enseignants
Personnel non en classe
Niveau et Secteur de l'Enseignement
1999/00 2000/01 1999/00 2000/01
Primaire Total 46 051 48453 4 708 4096
Public 31 679 33868 2 662 2103
Privé 14 372 14585 2 046 1993
Secondaire Général
Premier cycle 7 781 8086 2 969 3197
Public Second cycle 2 454 2774 1 335 1384
Total 10 235 10860 4 304 4581
Premier cycle 5 916 6669 949 1075
Privé Second cycle 3 032 3328 694 574
Total 8 948 9997 1 643 1649
Total (Primaire + Secondaire) Total général 65 234 69310 10 655 10326
Public 41 914 44728 6 966 6684
Privé 23 320 24582 3 689 3642
Source : MINESEB
Formation professionnelle
Tableau 131 : Récapitulation de l'effectif des apprenants dans les LTP et CFP par province et par sexe et
par année d'étude en 2000-01
Formation supérieure
Tableau 132 : Répartition des étudiants inscrits/apprenants par sexe (toutes nationalités confondues)
1999-00 2000-01
Masculin Féminin Total Masculin Féminin Total
Université d'Antananarivo 7,591 7,568 15,159 7,449 6,891 14,340
Université Nord Madagascar 614 167 781 664 211 875
Université de Fianarantsoa 1,061 808 1,869 1,108 777 1,885
Université de Mahajanga 678 511 1,189 575 438 1,013
Université de Toamasina 970 820 1,790 1,066 894 1,960
Université de Toliara 629 387 1,016 606 380 986
Total Université 11,543 10,261 21,804 11,468 9,591 21,059
IST Antananarivo 185 117 302 232 117 349
IST Antsiranana 77 2 79 86 7 93
Total IST 262 119 381 318 124 442
CNTEMAD 3,912 3,054 6,966 6,713
Prive
EPSA 67 49 116 43 34 77
ESSCA 41 101 142 42 90 132
APPUI A LA MISE EN PLACE D'UN SYSTEME NATIONAL INTEGRE DE SUIVI DE LA PAUVRETE
1999-00 2000-01
Masculin Féminin Total Masculin Féminin Total
EST 41 100 141 35 69 104
ETS 36 5 41 38 40 78
EUROI 90 1 91 121 6 127
FAC 22 32 54 23 41 64
ICM 192 109 301 nd nd 301
INFOCENTRE-INFOGESTION 35 38 73 nd nd 73
ISCAM 155 211 366 227 243 470
ISPM 233 140 373 nd nd 373
IMT 98 129 227 nd nd 227
ECOLE D'Inferm St F d'Assise 76 77 3 85 88
HECMMA 120 33 153 137 41 178
Monfort-Mahajanga 18 31 49 21 33 54
St F X Fianara 2 19 nd nd 19
ESMAP 97 79 176 173 68 241
Infotour 15 65 80 21 74 95
EMIR Consulting 65 27 92 25 15 40
Ecole Service Social 22 32 54 nd nd 54
ATHENNE ANTSIRABE 54 37 91
Total prive 1,365 1,260 2,625 963 876 2,886
Ensemble 17,082 14,694 31,776 12,749 10,591 31,100
Source : Ministère de l’Enseignement Supérieur
Tableau 134 : Répartition des étudiants par années d’étude en 1999-00 (toutes nationalités confondues)
1ere année 2eme année 3eme 4eme 5eme 6eme 7ème Ensemble
Université d'Antananarivo 5253 2479 2540 2744 1286 857 15159
Université Nord Madagascar 299 110 151 119 102 781
Université de Fianarantsoa 737 490 329 274 39 1869
Université de Mahajanga 340 165 171 103 112 113 185 1189
Université de Toamasina 732 372 438 248 1790
Université de Toliara 338 145 240 195 74 24 1016
Total Université 7699 3761 3869 3683 1613 994 185 21804
IST Antananarivo 168 134 302
IST Antsiranana 37 42 79
Total IST 205 176 0 0 0 0 0 381
CNTEMAD 4200 1544 664 358 200 6966
Prive
EPSA 77 39 116
ESSCA 77 65 142
EST 71 70 141
ETS 41 41
EUROI 31 38 22 91
FAC 33 21 54
ICM 117 105 40 20 19 301
INFOCENTRE-INFOGESTION 31 28 14 73
ISCAM 135 101 82 48 366
ISPM 119 90 75 71 18 373
IMT 110 102 15 227
ECOLE D'Infermier(eres)Saint Francois
24 29 24 77
d'Assise
HECMMA 59 37 49 8 153
Monfort-Mahajanga 28 21 49
Saint Francois Xavier Fianarantsoa 11 8 19
ESMAP 94 82 176
Infotour 52 28 80
EMIR Consulting 77 15 92
Ecole Service Social 33 21 54
ATHENNE ANTSIRABE 0
Total prive 1220 900 321 139 45 0 0 2625
Ensemble 13324 6381 4854 4180 1858 994 185 31776
Source : MINSUP
Tableau 135 : Répartition des étudiants inscrits/apprenants par filière année 1999-2000
Droit-Science Sciences
Institutions Lettres Éducation Gestion Sciences Polytechnique Médecine Autres Ensemble
Sociale Agronomiques
Univesite d'Antananarivo 2 806 606 2 790 2 915 2 417 925 472 2 228 15 159
Univesite Nord Madagascar 179 151 156 295 781
Universite de Fianarantsoa 165 1 259 393 52 1 869
Universite de Mahajanga 222 967 1 189
Universite de Toamasina 538 501 751 1 790
Universite de Toliara 689 44 179 104 1 016
Total Universite 4 212 966 4 550 3 666 3 367 1 220 576 3 195 52 21 804
IST Antananarivo 160 142 302
IST Antsiranana 79 79
Total IST 0 0 0 160 0 221 0 0 0 381
CNTEMAD 319 2 421 4 226 6 966
EPSA 116 116
ESSCA 142 142
EST 104 37 141
ETS 32 41 73
EUROI 91 91
FAC 54 54
ICM 171 130 301
INFOCENTRE-INFOGESTION 73 73
ISCAM 338 48 386
ISPM 94 279 20 393
IMT 138 89 227
ECOLE D'Infermier(eres)Saint Francois
77 77
d'Assise
HECMMA 34 139 173
Monfort-Mahajanga 49 49
Saint Francois Xavier Fianarantsoa 19
ESMAP 176 176
Infotour 80 80
Ecole Service Social 54 54
Total prive 0 130 1 009 279 466 116 77 377 2 625
Ensemble 966 7 101 9 061 3 646 1 907 692 3 272 429 31 776
Source : Ministère de l’Enseignement Supérieur
Droit-Science Sciences
Institutions Lettres Éducation Gestion Sciences Polytechnique Médecine Autres Ensemble
Sociale Agronomiques
Université d'Antananarivo 2 881 667 2 768 2 540 2 277 913 458 1 836 14 340
Université Nord Madagascar 213 157 218 287 875
Université de Fianarantsoa 176 1 283 426 1 885
Université de Mahajanga 1 013 1 013
Université de Toamasina 585 1 375 1 960
Université de Toliara 706 42 131 107 986
Total Université 4 385 1 042 4 051 3 915 3 052 1 200 565 2 849 0 21 059
IST Antananarivo 176 173 349
IST Antsiranana 93 93
Total IST 0 0 0 176 0 266 0 0 0 442
CNTEMAD 6 713
EPSA 77
ESSCA 132
EST 104
ETS 78
EUROI 127
FAC 64
ICM 301
INFOCENTRE-INFOGESTION 73
ISCAM 470
ISPM 373
IMT 227
ECOLE D'Infermier(eres)Saint Francois d'Assise 88
HECMMA 178
Monfort-Mahajanga 54
Saint Francois Xavier Fianarantsoa 19
ESMAP 241
Infotour 95
EMIR Consulting 40
Ecole Service Social 54
ATHENNE ANTSIRABE 91
Total prive 2 886
Ensemble 31 100
Source : MINESUP
Tableau 137 : Evolution du Budget Alloué au Ministère de l'Enseignement Supérieur (en milliers de Francs Malagasy)
1-Fonctionnement
Cabinet-Secrétariat Général-Directions 1 637 448 1 620 639 1 407 708 2 579 004 3 580 211 3 292 739 3 409 394
Les six (6) Universités 23 390 925 19 614 871 22 544 316 24 935 969 27 756 145 28 686 145 28 698 574
Établissements publics 1 532 124 1 738 214 1 973 245 1 973 245 2 435 376 2 905 376 3 046 076
Subventions/Transferts 458 800 1 045 315 1 601 913 2 178 129 7 099 460 7 140 236 7 085 127
Arriérés 1 000 000 10 000 50 000 50 000
Bourses à Madagascar 5 388 562 7 753 912 6 888 562 5 055 000 9 947 139 11 947 139 12 941 139
Bourses extérieures 2 416 071 2 200 000 1 800 000 1 800 000
AIEA 213 690 213 690 213 690 213 690
IDEP 200 000 200 000 200 000 200 000
CAMES 300 000 300 000 300 000 300 000
OFFCAU 544 212
UNESCO 10 000 10 000 10 000
sous-total (1) 33 407 859 31 782 951 34 465 744 40 445 320 53 742 021 56 495 325 57 704 000
Personnel enseignant 3 062 330 10 984 288 13 436 055 12 357 004 14 617 983
Salaire (Niveau central) 1 086 724 1 870 564 2 293 870 4 268 123 4 981 349
sous-total (2) 4 149 054 12 854 852 15 729 925 16 625 127 19 599 332 35 812 188 36 528 420
Total Fonctionnement (1+2) 37 556 913 44 637 803 50 195 669 57 070 447 73 341 353 92 307 513 94 232 420
2-PIP
Ressources propres 2 820 931 1 313 900 5 916 605 5 135 674 4 575 913
Ressources Externes 12 292 232 11 349 200 27 021 520 6 220 384 10 318 000
Total PIP 7 440 000 15 113 163 12 663 100 40 057 038 32 938 125 11 356 058 14 893 913
Total Budget (Fonct+PIP) 44 996 913 59 750 966 62 858 769 97 127 485 106 279 478 103 663 571 109 126 333
Loi de Finances (LFI)
Loi de Finances Rectificative (LFR)
Source : Ministère de l’Enseignement Supérieur
Graphique 35 : Matériaux utilisés pour les murs, selon le type de logement. (en %)
80 Unité : %
60
40
20
0
Appartement Studio Chambre Maison Villa de type Autre
individuelle de moderne
type
traditionnel
Ecorce, feuille, tige Terre battue, torchis Brique Pierre et autres matériaux durs Autres
Eau
Tableau 138 : Production en eau traitée de la JIRAMA et combustibles employés selon le faritany* en 2001
Libellées Unités Antananarivo Antsiranana Fianarantsoa Mahajanga Toamasina Toliara Grand Total
Combustibles employés
-CHAUX kg 200,190 3,358 30,267 12,042 63,988 3,585 313,430
-ELECTRICITE kWh 32,785,595 737,798 574,230 4,070,667 2,580,561 2,151,059 42,899,910
-GASOIL litre 21,750 2,384 2,318 5,649 0 37,717 69,818
-HUILE litre 307 5 21 73 0 809 1,215
-HYPOCHLORITEDECALCIUM kg 102,464 46,312 12,760 26,124 22,012 20,117 229,788
-SEL kg 157,800 0 43,921 0 0 6,120 207,841
-SULFATED'ALUMINE kg 444,895 26,748 43,690 2,749 59,127 10,668 587,878
Production
POINTE HYDRAULIQUE m3 / j 172,631 30,072 13,322 30,707 20,602 22,445 289,779
PRODUCTION NETTE-EAU 91,812,043
m3 57,869,292 8,725,678 4,064,721 8,797,060 6,287,592 6,067,700
TRAITEE
Label LIBELLES Antananarivo Antsiranana Fianarantsoa Mahajanga Toamasina Toliara Grand Total
Administration - Gros consommateurs 3 295 164 1 259 942 389 604 223 971 666 673 609 121 6 444 475
- Petits consommateurs 3 115 177 448 525 454 241 902 847 724 952 491 940 6 137 682
Administration Total 6 410 341 1 708 467 843 845 1 126 818 1 391 625 1 101 061 12 582 157
Collectivite - Autres installations 1 062 219 15 262 29 065 184 419 74 012 910 1 365 887
- Services communaux 401 700 63 249 26 366 23 186 83 977 36 424 634 902
- Bornes Fontaines publiques 5 308 162 1 305 402 627 506 1 176 109 504 025 1 039 417 9 960 621
- Bornes Fontaines Privés 358 864 6 577 136 688 251 091 82 495 213 796 1 049 511
Collectivite Total 7 130 945 1 390 490 819 625 1 634 805 744 509 1 290 547 13 010 921
Particuliers - Gros consommateurs 2 984 646 756 377 82 038 363 768 127 427 58 796 4 373 052
- Petits consommateurs 17 756 692 2 383 198 1 480 458 2 882 349 2 171 403 2 374 863 29 048 963
Particuliers Total 20,741,338 3 139 575 1 562 496 3 246 117 2 298 830 2 433 659 33 422 015
Usages Jirama - Agents Jirama 961 282 149 892 108 065 191 981 99 754 126 614 1 637 588
- Cession activité ELEC 74 919 106 938 3 460 277 646 2 987 35 673 501 623
- Cession interne 212 358 116 383 39 816 68 894 51 283 67 570 556 304
Usages Jirama Total 1 248 559 373 213 151 341 538 521 154 024 229 857 2 695 515
USAGES
- Chantier de construction 0 0 0 20 0 1 087 1 107
SPECIAUX
- Usage port 0 15 374 0 5 704 268 625 18 016 307 719
USAGES SPECIAUX Total 0 15 374 0 5 724 268 625 19 103 308 826
Grand Total 35 531 183 6 627 119 3 377 307 6 551 985 4 857 613 5 074 227 62 019 434
Source: SDA / JIRAMA
Grand
Label LIBELLES Antananarivo Antsiranana Fianarantsoa Mahajanga Toamasina Toliara
Total
Administration - Gros consommateurs 57 14 12 11 10 10 114
- Petits consommateurs 1 438 284 390 571 404 396 3 483
Administration Total 1 495 298 402 582 414 406 3 597
Collectivité - Bornes Fontaines Privés 356 10 169 179 127 194 1 035
- Bornes Fontaines
974 258 230 214 126 316 2 118
publiques
Sous Total BF 1330 268 399 393 253 510 3 153
(1999) 1429 248 344 315 170 405 2 600
- Autres installations 246 6 19 38 20 0 329
- Services communaux 144 14 22 11 33 43 267
Collectivité Total 1 720 288 440 442 306 553 3 749
Usages Jirama - Agents Jirama 2 173 299 321 357 305 352 3 807
- Cession activité ELEC 4 5 3 4 2 7 25
- Cession interne 76 23 36 66 34 63 298
Usages Jirama Total 2 253 327 360 427 341 422 4 130
AUXILIAIRES ET SERVITUDES kWh 3 033 416 2 339 885 1 822 650 3 923 770 2 966 671 1 103 796 15 190 188
PRODUCTION NETTE kWh 594 230 453 50 421 708 26 965 938 55 826 176 61 051 335 30 252 996 818 748 606
Grand
Label Type d’abonnés Antananarivo Antsiranana Fianarantsoa Mahajanga Toamasina Toliara
Total
Abonnes industriels - Administration MT/HT 108 14 5 14 6 8 155
- Particuliers MT/HT 543 29 16 46 57 24 715
- Pompage EAU MT 4 3 2 6 3 3 21
Abonnes industriels Total 655 46 23 66 66 35 891
Résidentiels - Agents JIRAMA 4 289 490 517 525 583 473 6 877
- LUM_UD administration 2 278 540 766 762 624 599 5 569
- LUM_UD particuliers 179 162 24 235 23 979 21 248 31 081 19 521 299 226
Résidentiels Total 185 729 25 265 25 262 22 535 32 288 20 593 311 672
Grand Total 190 328 26 827 25 914 23 551 33 070 21 127 320 817
Source: SDA / JIRAMA
Type d’abonnés \
Antananarivo Antsiranana Fianarantsoa Mahajanga Toamasina Toliara Grand Total
Faritany
Eclairage Public 5 183 365 781 989 702 535 811 353 1 325 351 501 001 9 305 594
Industriel
- Administration MT/HT 16 214 559 1 660 840 930 075 1 197 115 1 554 397 1 314 739 22 871 725
- Particuliers MT/HT 183 764 102 7 864 259 2 024 046 16 328 871 12 229 433 2 784 319 224 995 030
- Pompage EAU MT 32 713 729 526 496 214 031 3 195 293 2 206 788 1 618 983 40 475 320
PME/Services
- Cession interne 1 076 048 329 735 329 527 503 773 430 066 459 010 3 128 159
- FMBT administration 1 821 041 643 803 285 407 202 647 209 294 75 636 3 237 828
- FMBT particuliers 22 214 865 6 328 350 2 053 976 4 277 522 2 592 111 2 398 217 39 865 041
- Pompage EAU BT 300 924 238 777 364 625 707 579 83 115 478 668 2 173 688
Résidentiel
- Agents JIRAMA 21 299 267 1 670 232 1 688 867 1 615 064 2 022 704 1 203 822 29 499 956
- LUM_UD administration 8 200 591 1 639 156 1 834 255 1 995 329 1 664 078 1 241 659 16 575 068
- LUM_UD particuliers 162 139 629 19 132 560 12 230 587 16 981 590 27 274 195 14 349 974 252 108 535
Grand Total 454 928 120 40 816 197 22 657 931 47 816 136 51 591 532 26 426 028 644 235 944
Source: SDA / JIRAMA
Unité : %
100
80 Bois ramassé
Bois acheté
60 Charbon
Gaz
40 Electricité
Pétrole
20 Autre
0
Les plus Quintile 2 Quintile 3 Quintile 4 Les plus
pauvres riches
Graphique 37 : Répartition des ménages selon le type de toilette, par milieu. (Unité : %)
100%
80%
Aucune toilette
60% Autre type de toilette
Tinette
40% Latrine creusée
Toilette avec chasse d'eau
20%
0%
Capitale GCU CUS Rural
Population desservie
Réalisation en
Jusqu'en 2000 Cumul 2001 estimée par les réalisations
2001
de 2001
Antananarivo 55 0 55 0
Fianarantsoa 418 11 429 13 252
Toamasina 135 13 148 3 720
Mahajanga 302 11 313 14 207
Toliara 1 596 380 1976 135 617
Antsiranana 43 9 52 1 800
Madagascar 2 549 424 2 973 168 596
Source : Direction de l'Eau et de l'Assainissement/ MEM
Environnement
Tableau 146 : Proportion des parcs nationaux, réserves spéciales et réserves naturelles intégrales dans
le réseau
Proportion en Proportion en
Aires proteges Nombre Surface
nombre surface
Parcs nationaux 18 39 % 12.279 km2 69.2 %
Réserves spéciales 23 50 % 3.754 km2 21.1 %
Réserves naturelles intégrales 5 11 % 1.594 km2 9.0 %
Parcs marins 117 km2 0.7 %
Superficie protégée 17.745 km2 100 %
Source : SIG/ANGAP – Octobre 2 002
Familles
Activités Indicateurs Unité Réalisations
participantes
Reboisement Superficie reboisée ha 33 000 218 080
Stabilisation lavaka Superficie récupérée ha 1 600 3 091
Aménagement tanety Supeficie aménagée ha 21 900 169 861
Arboriculture fruitière Plants fruitiers Nombre 6 499 597 150 157
Aménagement réseau hydro-agricole Superficie irriguée ha 4 620 3 409
Protection de berges Superficie récupérée ha 3 100 4 524
Ouvrage de franchissement Ouvrages Nombre 85 12 904
Piste rurale Longueur piste km 211 7 830
Barrage Superficie irriguée ha 1 330 5 148
Grenier villageois Grenier Nombre 6 133
SRI Superficie cultivée ha 930 14 704
Cultures de contre-saison Superficie cultivée ha 800 11 403
Cultures maraîchères Superficie cultivée ha 4 060 75 378
Production fourragère Superficie plantée ha 350 5 024
Petit élevage Têtes Nombre 79 700 18 857
Pisciculture et rizipisciculture Alevins Nombre 2 173 500 10 775
Apiculture Ruches Nombre 11 434 13 716
Construction d'intérêt public Construction Nombre 86 14 996
Adduction d'eau potable Aep Nombre 26 31 531
Puits/sources (eau potable) Puits/sources Nombre 810 46 637
Foyers améliorés Fourneaux Nombre 2 342 1 323
Alphabétisation Paysans formés Nombre 798 613
Source : ANAE
Unité : Ha
Antananarivo Antsiranana Fianarantsoa Mahajanga Toamasina Toliara Total
1995 816 982 3 544 44 709 201 848 1 873 169 169 1 238 125
1996 639 902 9 118 160 848 271 827 3 851 111 768 1 197 314
1997 385 371 1 510 57 725 138 452 133 71 010 654 201
1998 311 828 543 56 793 346 441 17 886 87 620 821 111
1999 740 328 6 830 167 401 202 400 4 830 160 400 1 282 189
2000 549 420 255 25 774 368 374 1 096 18 347 963 266
2001 90 284 1 526 38 520 251 634 563 0 382 527
Source : Service de la Conservation et de la Biodiversité
Unité : Ha
Grumes (m3) Bois debites (m3) Charbon de bois (t) Bois de chauffage (st)
1996 41 806 132 116 819 470 5 576 429
1997 34 187 70 837 614 600 4 181 502
1998 96 516 109 116 769 092 5 454 540
1999 75 189 99 446 621 960 3 298 421
2000 78 197 480 755 642 032 3 337 395
2001 62 200 396 220 589 156 2 761 312
Source : Rapports d'Activités CEF, CIREF
Unité : Ha
Antananarivo Antsiranana Fianarantsoa Mahajanga Toamasina Toliara Total
1995 159 4 284 9 818 4 970 29 171 5 690 54 092
1996 647 3 515 1 733 3 991 25 152 5 233 40 271
1997 730 3 542 5 476 3 116 20 972 15 555 49 391
1998 2 205 2 489 7 305 5 086 25 425 18 633 61 143
1999 2 422 2 933 5 778 6 375 27 805 18 295 63 608
2000 2 522 4 489 8 776 7 336 35 525 18 993 77 641
2001 1 105 5 340 6 541 2 635 26 254 12 980 54 855
Source : Service de la Gestion Forestière
Agriculture
Unité : Hectare
Produit Antananarivo Fianarantsoa Toamasina Mahajanga Toliara Antsiranana Ensemble
Paddy 195 640 214 025 335 745 220 700 104 560 141 980 1 212 650
Mais 97 040 21 110 16 415 20 690 31 075 6 940 193 270
Haricot 39 510 30 205 4 490 2 260 5 720 800 82 985
Manioc 53 685 161 585 31 820 22 415 70 685 11 795 351 985
Patate douce 32 170 23 385 5 100 2 085 26 685 1 815 91 240
Café 900 87 130 59 960 4 205 2 300 38 860 193 355
Arachide 14 205 10 395 2 855 7 135 11 420 1 440 47 450
Canne a sucre 2 970 13 155 12 740 13 870 9 365 15 680 67 780
Poivre 1 460 310 280 1 950 4 000
Girofle 9 000 69 820 110 640 79 570
Pomme de terre 43 425 5 325 340 165 60 90 49 405
Vanille 4 270 190 21 290 25 750
Pois du cap 45 4 545 4 590
Source: Service de la Statistique Agricole/DPEE/MinAgri
Unité : Tonne
Antananarivo Fianarantsoa Toamasina Mahajanga Toliara Antsiranana ENSEMBLE
Paddy 560 850 417 540 706 060 559 095 158 910 260 010 2,662,465
Mais 86 770 23 670 13 740 21 060 30 560 3 750 179,550
Haricot 34 260 28 020 4 790 2 475 4 825 680 75,050
Manioc 386 350 1217610 282 020 124 770 438 990 60 600 2,510,340
Patate douce 203 960 150 840 24 790 11 400 126 920 7 220 525,130
Cafe 305 28 325 21 295 1 295 720 12 590 64,530
Arachide 9 705 8 680 2 175 5 930 7 660 1 090 35,240
Canne a sucre 59 310 329 600 362 320 536 290 313 360 607 570 2,208,450
Poivre 375 175 155 890 1 595
Girofle 1 770 9 880 30 150 11 830
Pomme de terre 264 900 27 380 1 175 690 260 350 294,755
Vanille 945 60 3 550 4 555
Pois du cap 65 7 335 7 400
Source: Service de la Statistique Agricole/DPEE/MinAgri
Tableau 154 : Nombre d’infractions constatées dans les commissariats de police en 2001
Mise en cause
Affaires Majeurs Mineurs
INFRACTIONS Total Individus
Hommes Femmes Hommes Femmes
Impliques
Reçues Traité MD LP MD LP MD LP MD LP
L-1-Faux 196 160 69 53 20 23 2 0 0 0 167
L-2-Forfaiture 440 262 80 92 12 51 2 2 0 0 239
L-3-Résistance et manquements envers autorité 0 249
329 245 131 87 9 22 0 0 0
publique
I-4-Associations de malfaiteurs 70 60 87 54 6 7 0 0 0 0 154
II-1-Meurtre 196 188 143 60 7 3 0 0 0 0 213
II-2-Menace de mort 1406 744 185 240 24 92 0 0 0 0 541
II-3-Coups et blessures volontaires 2966 1902 478 633 114 195 34 12 1 5 1472
II-4-Avortement 8 5 0 1 2 1 0 0 0 0 4
II-5-Attentats aux mœurs 463 318 151 119 24 34 2 1 0 0 331
II-6-Crimes et délits en vers l'enfants 353 258 93 80 14 27 3 11 0 1 229
1999 2002
Année
Féminin Masculin Féminin Masculin
Corps des contrôleurs
généraux/commissaires de polices 10,4% 89,6% 10,8% 89,2%
et officiers
Corps des inspecteurs, brigadiers et
10,1% 89,9% 11,2% 88,8%
agents de police
Source : Direction de la Police Judiciaire
Elevage
Unité: Tête
Espèces Bovins Porcins Ovins Caprins
Unité: Tête
Transport
Unité : Nombre
RESEAU 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001*
Long-courrier 107 968 114 885 129 752 154 464 200 925 204 348 219 961
Regional 102 521 116 134 132 521 141 840 142 677 154 624 148 174
Interieur 383 859 423 408 450 554 462 960 467 960 482 700 498 774
Total general 594 348 654 427 712 827 759 264 811 562 841 672 866 909
Estimation pour le réseau intérieur
Source : AIR MAD – ASECNA - MTM/SG/DAT/SST
Regional 2 271 809 3 116 521 4 530 004 5 609 368 3 366 054 3 607 773 5 297 655
Interieur 2 399 831 2 666 928 2 998 177 2 875 128 2 238 056 2 321 000 2 201 806
Total general 10 095 954 11 483 803 14 495 313 14 850 682 14 245 591 15 776 565 16 059 356
*Estimation pour le réseau intérieur
Source : AIR MAD – ASECNA - MTM/SG/DAT/SST : 09-09-2002
Tableau 165 : Evolution mensuelle du trafic aérien de passagers et de frets sur le réseau intérieur
ANN MOIS Jan Fév Mars Avr Mai Jun Jul Août Sep Oct Nov Dec Total
EE
1997 Pax 7.6 6.8 7.9 8.0 8.3 7.2 9.2 11.2 8.5 8.6 8.2 8.7 100.0
Fret 9.4 12.4 11.0 8.9 7.8 7.5 5.5 5.9 6.3 8.9 7.5 8.9 100.0
1998 Pax 7.4 7.0 7.3 8.6 8.2 7.1 9.1 10.8 7.9 9.1 8.4 9.1 100.0
Fret 8.3 9.3 11.1 9.8 9.2 7.5 7.8 6.1 9.1 7.3 6.2 8.4 100.0
1999 Pax 8.0 6.8 7.8 7.8 7.6 6.9 9.0 11.0 8.3 8.9 8.9 9.2 100.0
Fret 9.9 10.4 11.2 10.0 6.6 6.9 7.0 7.5 6.9 6.3 9.1 8.3 100.0
Source : AIR MADAGASCAR/Aviation Civile de Madagascar ; MTM/SG/SST
Tableau 166 : Nouvelles immatriculations pour l’année 2000 dans le faritany d'Antananarivo : Ventilation par genre et
par tranche d'âge des véhicules réimmatriculés
TRANCHE VP TB AC CP CM C TR R SR
D'AGE VRL VRE VRL VRE VRL VRE VRL VRE VRL VRE VRL VRE VRL VRE VRL VRE VRL VRE
]0 à 5[ 58 307 1 5 26 27 0 4 24 50 2 9 3 4 2 3 10 0
[5 à 7,5[ 47 288 0 3 3 51 1 3 15 41 2 13 0 21 0 1 1 2
TOTAL 899 5228 21 66 154 1009 31 26 171 497 106 719 12 163 6 30 16 150
AGE 15,8 11,9 15,8 13,3 12,10 13,8 19,1 11,6 13,10 12,1 19,8 19,1 12 11a5 12 19,10 18,10 20,4
MOYEN
12,4 14 13,7 15,8 12,6 19,2 11,6 18,6 19,3
Tableau 167 : Evolution du Trafic maritime (en tonnes) des trafics maritimes de 1990 à 2001
Long-cours Cabotage
Debarquement Embarquement Debarquement Embarquement
M/s Hydro M/s Hydro M/s Hydro M/s Hydro
1990 517 692 337 076 518 266 35 430 225 370 139 028 163 194 82 336
1991 723 873 105 046 440 745 40 853 174 836 140 651 96 291 134 926
1992 819 103 95 896 418 262 52 282 134 373 185 297 99 146 149 374
1993 713 717 186 602 547 056 55 413 134 707 138 383 105 415 139 728
1994 788 470 369 647 443 112 48 719 157 664 177 315 100 491 156 974
1995 536 541 481 407 434 929 161 114 268 824 292 085 286 349 170 773
1996 807 081 340 005 328 554 21 532 160 834 375 158 127 359 76 527
1997 2 537 188 263 336 530 810 89 214 383 031 118 428 267 484 90 599
1998 728 031 538 337 476 218 83 309 1 113 941 165 073 713 636 101 777
1999 779 796 636 815 350 803 139 176 1 006 940 130 692 449 744 144 053
2000 1 098 920 985 690 415 937 319 561 1 236 093 35 600 562 434 175 136
2001 1 282 579 491 688 313 552 72 476 695 358 14 236 329 652 102 071
Sources : Service Des Douanes / SEP /CMDM/COMATO ; MTM/SG/DAT/SST : Novembre 2002
Justice
Tableau 168 : Juridictions civiles, commerciales, sociales et d'immatriculation pour l’année : 2000
Péremption d'instance
assistances judiciaires
en instance au 1/1/00
Instance au 31/12/01
entrée dans l'année
accordées
contradictoires
Affaires
Désistement
Conciliation
Jugements
Radiation
Total
Civiles contentieuses 14 022 9 622 23 644 1 020 630 1 169 1 302 7 220 9 691 13 953
Jugements supplétifs d'actes civils 7 623 56 666 64 289 90 164 1 180 55 017 56 197 8 092
Autres affaires gracieuses 1 084 1 697 2 781 17 153 16 1 916 2 085 696
Total 24 767 69 851 94 618 1 193 794 2 2 871 1 520 65 282 69 675 24 943
Tableau 169 : Juridictions civiles, commerciales, sociales et d'immatriculation pour l’année :1999
entrée dans l'année
Affaires terminées
total à juger
Instance au
Péremption
assistances
contradictoires
accordées
d'instance
judiciaires
Jugement par
31/12/01
Désistement
Conciliation
l'année
Jugements
1/1/00
Radiation
défaut
Total
Civiles contentieuses 12 936 8 453 21 389 837 70 2 1 121 912 6 035 8 070 13 319
Jugements supplétifs d'actes civils 9 389 23 001 32 390 0 755 24 037 24 792 7 598
Autres affaires gracieuses 790 15 672 16 462 8 383 4 8 719 9 106 7 356
Commerciales 823 648 1 471 29 155 62 466 683 788
Sociales 829 717 1 546 101 1 53 14 629 697 849
Immatriculation 115 323 438 1 2 17 19 419
Total 24 882 48 814 73 696 976 70 3 2 469 992 39 903 43 367 30 329
Source : Service de l’inspection / Direction de l’administration judiciaire ( Min / Justice)
Tableau 170 : Juridictions civiles, commerciales, sociales et d'immatriculation pour l’année : 1998
Péremption d'instance
assistances judiciaires
en instance au 1/1/00
Instance au 31/12/01
entrée dans l'année
contradictoires
accordées
Désistement
Conciliation
Jugements
Radiation
Total
Civiles contentieuses 17 034 9 981 27 015 1 912 174 14 664 910 5 257 6 845 20 170
Jugements supplétifs d'actes civils 5 926 31 581 37 507 343 20 1 102 26 136 27 238 10 269
Autres affaires gracieuses 1 905 3 025 4 930 6 136 17 3 845 3 998 932
Commerciales 921 767 1 688 27 16 5 217 727 961
Sociales 1 016 810 1 826 98 23 76 10 300 409 1 417
Immatriculation 189 31 220 27 2 21 21 49 171
Total 26 991 46 195 73 186 2 413 194 37 1 996 963 35 776 39 266 33 920
Source : Service de l’inspection / Direction de l’administration judiciaire ( Min / Justice)
Mines
Tableau 171 : Exportations des principaux produits miniers à titre commercial exprimées en quantité et en valeur (1996 - 2001)
Projection de population de Madagascar en 2001 - 2002 Direction des Statistiques des Ménages / INSTAT INSTAT/DSM/EPM 2001