Ue302 PDF
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H. BOUQUIN
FACTEURS DE
CONTINGENCE
PILOTER
Déléguer
Donc :
• Quels environnements changent
g le
contrôle, sa place, ses rôles, ses
acteurs ?
– Notamment : certaines structures facilitent-
elles ce mode de coordination ?
• Quelle liberté a-t-on et en quoi les choix
sont-ils ouverts (les prétendues «
bonnes pratiques »?)
Année 2006-2007 H. BOUQUIN 6
Filière Master CMA (M1 - MSG) Dauphine
UE 302
La notion de contingence en gestion
• D
Deux grandsd paradigmes:
di actionniste*,
ti i t *
déterministe*
• Notion de contingence des contrôles et
du contrôle de g gestion ((contingent
g =
conditionnel, relatif)
• Idée d d’un
un certain déterminisme de
l’environnement
• Ambiguïté
Ambig ïté : la performance,
performance variable
ariable
dépendante.
Année 2006-2007 H. BOUQUIN 7
Filière Master CMA (M1 - MSG) Dauphine
UE 302
La notion de « contingence » en gestion
• L
Les grandesd références
éfé d
dans l recherche
la h h :
les travaux sur la structure Woodward,
Lawrence et Lorsch,
Lorsch Aston.
Aston
• Puis sur les pratiques budgétaires
• Les
L li it
limites ett les
l ambiguïtés
bi ïté ded l’approche
l’ h
contingente : des paradigmes différents,
mais aussi le manque de cadre conceptuel
d’ensemble, qui conduit à isoler une variable
privilégiée. Quid si on retient le schéma
d’une équilibration instable ?
Environnement Stratégie
STRUCTURE
Système Processus
de contrôle de contrôle
Technologie Culture
Faible Elevée
Answer Ammunition
machines machines
Connaissance Elevée
du processus
Answer Rationalization
de
machines o machines
ou
transformation Faible learning
machines
• L
La question
ti d niveau
du i d’
d’analyse,
l ou le
l
contrôle de gestion comme :
– Outil de gouvernement d’entreprise
– Représentation
p des missions du management
g
et outil de socialisation des managers
– Cartographie
g p et modélisation des flux
• Chacun des trois niveau implique a
priori ses propres points de
contingence
Année 2006-2007 H. BOUQUIN 12
Filière Master CMA (M1 - MSG) Dauphine
UE 302
Plan
1 Rôle
1. Rôl de
d gouvernementt de
d l’entreprise
l’ t i
A. Le modèle Sloan-Brown : un modèle instable ?
B Autres
B. A t référentiels,
éfé ti l constats
t t de
d Goold
G ld ett Campbell
C b ll
2. Professionnaliser et socialiser les managers
« de terrain »
A. Effet business model au coeur
B Mais aussi ll’effet
B. effet objectifs partagés dans le flou des
intentions et des informations :
• théorie de l’agence
g
• Slack
• Performance et responsabilité
Le contrôle de gestion,
gestion outil de
gouvernement d’entreprise
1 Rôle
1. Rôl de
d gouvernementt de
d l’entreprise
l’ t i
A. Le modèle Sloan-Brown : un modèle instable ?
B Autres
B. A t référentiels,
éfé ti l constats
t t de
d Goold
G ld ett Campbell
C b ll
2. Professionnaliser et socialiser les managers
« de terrain »
A. Effet business model au coeur
B Mais aussi ll’effet
B. effet objectifs partagés dans le flou des
intentions et des informations :
• théorie de l’agence
g
• Slack
• Performance et responsabilité
Il gère la Management
problématique par les plans,
p p
d la
de l DG les indicateurs
financiers
Il ne règle rien appuyés par
ensuite sauf à les stock
postuler l’invariance options
d’échelle
En revanche une
division DG –
divisions
(stratégie –
budget) pas si
claire
Facturations
internes
Multiplication
des fonctionnels Négociation du couple Intéressement
risque-rendement aux résultats
(slack) de l’entité
Budgets
Organisation
cloisonnée en
ROI divisions de
produits-marchés
Croissance par Centralisation
différenciation et de la stratégie
i
innovation
i
Connaissance du
business par les
Multiplication dirigeants Comités
des fonctionnels transverses Négociation du couple Intéressement
risque-rendement aux résultats
(slack) de l’entité
Budgets
Organisation
cloisonnée en
ROI divisions de
produits-marchés
Croissance par Centralisation
différenciation et de la stratégie
i
innovation
i
Connaissance du
business par les
Multiplication dirigeants Comités
des fonctionnels transverses Négociation du couple
risque-rendement
(slack)
Plans
Reporting à Intéressement aux
domination résultats
financière d’ensemble
Budgets
Organisation
cloisonnée en
ROI divisions de
produits-marchés
Croissance par
différenciation et
i
innovation
i
1 Rôle
1. Rôl de
d gouvernementt de
d l’entreprise
l’ t i
A. Le modèle Sloan-Brown : un modèle instable ?
B Autres
B. A t référentiels,
éfé ti l constats
t t de
d Goold
G ld ett Campbell
C b ll
2. Professionnaliser et socialiser les managers
« de terrain »
A. Effet business model au coeur
B Mais aussi ll’effet
B. effet objectifs partagés dans le flou des
intentions et des informations :
• théorie de l’agence
g
• Slack
• Performance et responsabilité
MILES Raymond
R d ett SNOW Charles
Ch l C. C (1978),
(1978) Organizational
O i ti l strategy,
t t structure
t t
and process, New York, Mc Graw Hill , 271 p.
BELIEFS BOUNDARY
SYSTEMS OUVRIR FOCALISER SYSTEMS
ENCADRER
Core Risks to
LA
Values Be Avoided
CREATIVITE
Business
Strategy
METTRE EN
PLACE LA Critical
Strategic
S i Performance
STRATEGIE Uncertainties Variables
INTERACTIVE DIAGNOSTIC
CONTROL CONTROL
SYSTEMS
Année 2006-2007 H. BOUQUIN SYSTEMS 29
Filière Master CMA (M1 - MSG) Dauphine
UE 302
Typologies d
d’Ouchi
Ouchi
Connaissance du p
processus de transformation
Parfaite Imparfaite
D’après
D après Ouchi (1977)
(1977), p
p. 98
Force de la
divergence des
buts INSTITUTIONS
Elevée MARCHE
Assez
élevée BUREAUCRATIE
CLANS
Faible
Difficulté à
mesurer la
Faible Assez Elevée performance
élevée
individuelle
Technologie
Année 2006-2007 H. BOUQUIN 31
Filière Master CMA (M1 - MSG) Dauphine
UE 302
Typologies d
d’Ouchi
Ouchi
M d de
Modes d contrôle
t ôl N
Normes exigées
i é I f
Informations
ti exigées
i é
Marché Réciprocité Prix
Bureaucratie Réciprocité Règles
Autorité légitime
PRIX
MARCHE
Contrôle de
gestion
Contrôle
opérationnel
selon Anthony Contrôle opérationnel
selon
l lle modèle
dèl ddes
BUREAUCRATI guildes CLAN
REGLES E TRADITION
Stratégies
définies par le C entralisé
centre
• O peutt interpréter
On i t ét cela
l de
d 2 façons
f :
1. La stratégie corporate est un facteur de contingence
du modèle Sloan
Sloan-Brown
Brown de gouvernement.
2. Ce modèle repose sur des hypothèses implicites ;
leur absence de vérification le condamne dans
certains cas et fait dériver vers les extrêmes («
strategic planning », « financial control »).
Le contrôle de gestion,
gestion outil de socialisation
des managers
1 Rôle
1. Rôl de
d gouvernementt de
d l’entreprise
l’ t i
A. Le modèle Sloan-Brown : un modèle instable ?
B Autres
B. A t référentiels,
éfé ti l constats
t t de
d Goold
G ld ett Campbell
C b ll
2. Professionnaliser et socialiser les managers
« de terrain »
A. Effet business model au coeur
B Mais aussi ll’effet
B. effet objectifs partagés dans le flou des
intentions et des informations :
• théorie de l’agence
g
• Slack
• Performance et responsabilité
a. Les
L équilibres
é ilib obligatoires
bli t i :
– A partir d’une structure de financement souhaitée, le
taux de croissance soutenable des actifs est égal à
la croissance des fonds propres, soit :
B B CA A
= × ×
CP CA A CP
B REX ⎛ REX ⎞ D
= +⎜ − i ⎟.
CP A ⎝ A ⎠ CP
REX REX CA
avec = ×
A CA A
REX B / CP + i.D / CP
= ROI =
A 1 + D / CP
20% d
de b
baisse
i de
d marge (REX/CA passantt d
de 10% à 8%) se
compense par :
40,0%
35,0%
30,0%
B/CP à 20%
25,0%
B/CP à 27%
OI
RO
20 0%
20,0% B/CP à 35%
15,0% Taux d'intérêt
10,0%
5,0%
0,0%
1
2
3
4
5
6
7
8
9
1
2
3
4
5
6
7
8
0
1
0,
0,
0,
0,
0,
0,
0,
0,
0,
1,
1,
1,
1,
1,
1,
1,
1,
D/CP
A ce stade :
g
• Contingence de la rentabilité : elle p
provient
des marges, de la productivité du facteur
rare ((ici le capital),
) du levier
• Contingence de la réactivité du pilotage : on
peut – ou non - compenser la marge par la
productivité de l’investissement.
• Cela induit-il des styles différents de CDG?
• M
Mais
i aussii contingence
ti d sources des
des d risques
i quii
pèsent sur la rentabilité selon la structure du modèle
économique
q :
– Des coûts de capacité lourds rendent la marge sensible aux
aléas de chiffre d’affaires
– En même temps ils sont peut-être
peut être plus vite ajustés que des
coûts variables, surtout s’ils sont «discrétionnaires» car moins
liés au CA,
– La rotation CA/A dépend de la structure de A (immo et BFR) :
mêmes remarques si le BFR est «structurel».
• Autrement dit : le risque sur le résultat est inverse
du risque sur son non-ajustement (non réactivité)
1 M
1. Modèle
dèl économique
é i = business
b i model
d l
(au sens stratégique) + modèle
financier
2. Comme le contrôle de g gestion,, la
notion de modèle économique
s’applique
s app que :
– À l’entreprise
– À une de ses entités
– À un de ses produits ou service
– À un projet (investissement,
(investissement action anti-
anti
absentéisme, anti-tabac…)
Année 2006-2007 H. BOUQUIN 51
Filière Master CMA (M1 - MSG) Dauphine
UE 302
Le business model
Il résume
é l’offre
l’ ff ded l’entreprise
l’ t i ett ses
atouts :
• Les clients et les concurrents
– À qui vendons-nous (ou : nous adressons-nous, si
l’activité é n’est pas commerciale), ) ne vendons-nous
d pas,
aimerions-nous vendre ?
– Comment faisons faisons-nous nous connaître notre offre ?
– Pourquoi les clients viennent-il et reviennent-ils ? Est-
ce optimal ?
– Qui sont nos concurrents et qui ne le sont pas ?
– S’ils sont chez nous, sommes-nous chez eux ?
–Année
Quel est leur modèle économique
2006-2007 H. BOUQUIN
?
53
– Quels risques courons-nous ?
Filière Master CMA (M1 - MSG) Dauphine
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Le modèle financier
k€ d CA
« Business model » (au sens stratégique)
Quelles
ressources et Par quels processus Quels sont nos
compétences clés passent-
passent-ils ? objectifs ?
exigent--ils ?
exigent
A quels risques
sont--ils exposés
sont p ?
Quelles Qu’est
Qu
Qu’est-
est-ce qui
Quels processus
ressources déclenche une
déclenche--telle ?
déclenche
exigent-
exigent
g -ils ? recette ?
1 Rôle
1. Rôl de
d gouvernementt de
d l’entreprise
l’ t i
A. Le modèle Sloan-Brown : un modèle instable ?
B Autres
B. A t référentiels,
éfé ti l constats
t t de
d Goold
G ld ett Campbell
C b ll
2. Professionnaliser et socialiser les managers
« de terrain »
A. Effet business model au coeur
B Mais aussi ll’effet
B. effet objectifs partagés dans le flou des
intentions et des informations :
• théorie de l’agence
g
• Slack
• Performance et responsabilité
P i t clés
Points lé du
d processus Contrôle
C t ôl Contrôle
C t ôl de
d Contrôle
C t ôl
de contrôle d’exécution gestion stratégique
Clarté des finalités +/= +/=/- =/-
Action possible sur les +/= +/=/- =/-
finalités
Connaissance de l’état +/= +/=/- =/-
atteint et de sa
pertinence
Existence d’un modèle +/= +/=/- =/-
prédictif
édi if
Action possible sur les +/= +/=/- =/-
inputs
Apprentissage interne (agir +/= +/=/- =/-
sur le modèle)
Apprentissage systémique +/= +/=/- =/-
(agir sur le système)
Année 2006-2007 H. BOUQUIN 61
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UE 302
Le cas du contrôle de gestion
Pilotage délégué
Contrôle de gestion
Contrôle d’exécution
LE CENTRE DE RESPONSABILITE
..fixés sur
un horizon
Des ressources négociées
cohérent avec
les ressources confiées
Un territoire reconnu et un
pilotage
PILOTER
FINALISER POSTEVALUER
Décision Résultat
Action
Comment ? Quoi ?
1 Rôle
1. Rôl de
d gouvernementt de
d l’entreprise
l’ t i
A. Le modèle Sloan-Brown : un modèle instable ?
B Autres
B. A t référentiels,
éfé ti l constats
t t de
d Goold
G ld ett Campbell
C b ll
2. Professionnaliser et socialiser les managers
« de terrain »
A. Effet business model au coeur
B Mais aussi ll’effet
B. effet objectifs partagés dans le flou des
intentions et des informations :
• théorie de l’agence
g
• Slack
• Performance et responsabilité
• Le modèle démontre
– La pertinence d’un bonus sur le résultat plutôt qu’une
rémunération fixe,
– La pertinence d’une certaine sous-information du
manager (usage
( d’i di t
d’indicateurs globaux,
l b dél i ) quantt
délais)
à la construction de sa performance (facteur de
maintien de la pression),
pression)
– Mais aussi le caractère discutable d’une évaluation
de la performance à partir du seul résultat si le rôle du
CDG est « identifier » les « bons » managers.
Hypothèses implicites
La DG cherche-t-elle à apprendre ?
La DG définit Le manager
les contours concrétise le
d’un schéma FCS FSR supposés FCS FSR réels schéma
é de la
stratégique DG
Quelles sont-elles ?
Echappent-elles à la
contingence ?
MANAGERS
FINALITES PROCESSUS
SYSTEMES
DU DE
DE
CONTRÔLE CONTRÔLE
CONTRÔLE
FACTEURS DE
CONTINGENCE
Remis en cause
par Goold et
Campbell
• Il estt défini
défi i sans vraiei discussion
di i d
des
fonctions des processus de contrôle
• Or il comporte de nombreuses
yp
hypothèses implicites
p ((ex. : le budget
g
sert à décliner la stratégie, ce que
Simons
S o s co
contestera
teste a - c
cf. auss
aussi Goo
Goold
d et
Campbell)
• Or,
Or le processus CDG n n’est
est pas si
simple :
Année 2006-2007 H. BOUQUIN 77
Filière Master CMA (M1 - MSG) Dauphine
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Phases du processus normatif Conditions d'application requises
Finalisation ("Avant")
Définir les buts recherchés Buts crédibles, "avouables" et convergence sur eux
Les exprimer en objectifs, chiffrés, avec échéancier Capacité à quantifier les productions et résultats attendus,
capacité analytique suffisante,
suffisante savoir décliner des buts dans le
temps, savoir prévoir, faire des scenarios,...
Identifier et mobiliser les moyens adaptés, les ressources Bonne connaissance de la technologie
Clarifier les autorités de chacun des acteurs impliqués Le formel et l'informel : différence entre pouvoir et autorité,
stratégie des acteurs, internes et externes
Les relations entre eux (relations verticales et horizontales), Idem
Convenir des critères et des normes des sanctions Quantification possible ? Possibilité analytique de relier des
inputs
p "contrôlables" à des outputs
p ? Jugement
g ou donnée
externe ?
Définir les dates de mesure de ces performances. Possibilité d'anticiper des cycles significatifs
Pilotage ("Pendant")
Vigilance : où en sommes-nous ? Qualité du système d'information
Anticipation : allons-nous vers l'objectif ? Pourquoi ? Capacités à prévoir à court terme et utilité du passé. Routine ou
innovation ? Quel apprentissage ?
Identification et mise en oeuvre des actions correctives Connaissance de la relation fins-moyens
fins moyens
Postévaluation ("Après")
Mesurer les résultats Quantification ou accord sur un expert ; pas de rémanence dans
le temps (phénomène des "bombes à retardement" )
Identifier les rôles des responsables, entités, procédures, outils, etc Capacité à modéliser les relations causes-effets
Année 2006-2007 H. BOUQUIN 78
Filière Master CMA (M1 - MSG) Dauphine
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Les solutions en présence
1
1. Sortir du jeu et créer un autre style de contrôle : le
marché ou l’organisation (Williamson). Mais si on
passe outre (cas supposé ici, discuté en I), quels
sontt les
l configurations
fi ti propres à lal fonction
f ti d
de
socialisation ? On peut :
2. Changer
g le manager
g : le clan ((Ouchi)) ou p plus
modestement inventer un autre processus, qui
minimise les phases posant problème…
3
3. L’instrumentaliser
L instrumentaliser en organisant le jeu
• Finalisation : les processus des contrats budgétaires
• Pilotage : La complexité des outils (aussi pour la
postévaluation)
• Postévaluation : la responsabilité, la performance (RAPM) et,
à nouveau, la complexité
Le contrôle
L t ôl de
d gestion
ti
• prend sa source dans l’organisation,
• il vise classiquement les résultats,
résultats
• il voit le « contrôlé » comme plutôt calculateur,
• poussé par des motifs extrinsèques,
extrinsèques
• il est permanent
• et n n’exclut
exclut pas le « feedforward » consistant à
anticiper en permanence,
• il est fondé dans sa version classique sur une
logique de marché simulé (mais il reste
bureaucratique)
BELIEFS BOUNDARY
SYSTEMS OUVRIR FOCALISER SYSTEMS
ENCADRER
Core Risks to
LA
Values Be Avoided
CREATIVITE
Business
Strategy
METTRE EN
PLACE LA Critical
Strategic
S i Performance
STRATEGIE Uncertainties Variables
INTERACTIVE DIAGNOSTIC
CONTROL CONTROL
SYSTEMS
Année 2006-2007 H. BOUQUIN SYSTEMS 82
Filière Master CMA (M1 - MSG) Dauphine
UE 302
Anthony propose (paradoxalement) les facteurs de
contingence :
•Personnalité
P li é des
d dirigeants
di i et managers
•Complexité
Philosophie des dirigeants sur la
•Philosophie
décentralisation
• Vigueur de la compétition
•Coûts
C ût modélisables
déli bl (engineered)
( i d) ett coûts
ût
discrétionnaires (managed)
•Fréquence et ampleur des changements
•Mais pas la taille
En 1965,
en
annexe C
• la structure
• des considérations comportementales
• les procédures standard
• la culture
• les phases du cycle de vie des produits
• la nature de la concurrence
• la stratégie
• le degré de structuration des activités
• le degré de cohésion interne
En 1988,
plus
p • l’interdépendance
développé • la flexibilité
• le style de management
• le secteur d’activité
Année 2006-2007 H. BOUQUIN 84
Filière Master CMA (M1 - MSG) Dauphine
UE 302
Anthony propose les facteurs de contingence :
Mission SBU :
Openness in build ou
Corporate-SBU stratégie de
relations différenciation
+ Performance
S bjecti ité de
Subjectivité
l’évaluation de
-
la performance +
Mission SBU :
harvest ou
Décentralisation
stratégie de
domination par
les coûts Peu sensible à la stratégie,
insensible à la mission
Stratégie de
Contrôle par les domination par
outputs l coûts
les ût
Partage
P des
d
ressources Efficacité
S
Stratégie
é et
dynamisme du
secteur
Systèmes de
contrôle de Performance
gestion
Catégories de
ROI
33 attributs Miles et Snow
ramenés à 10
facteurs
• Tight
Ti ht budgets
b d t goals l
• External scanning included in control information
• Results monitoring (interperiod)
• Cost control techniques
• Forecast data in control report
• Importance of goals related to output effectiveness
• Reporting frequency
• Formula-based bonus remuneration
• y
Taylored control systems
y
• Control systems changeability
5 internes, 5 externes.
Ils ont 4 leviers et s’en servent
1) Pour changer la stratégie de manière radicale
– Briser l’inertie et provoquer le désapprentissage
(changement des responsables, belief systems – mission
statement -et boundary systems – ce qui ne sera plus
accepté)
p ) en s’impliquant
p q p
personnellement
– Structurer et communiquer les objectifs au CA et suivi
– Mobiliser l’organisation autour de la stratégie
– Se focaliser eux-mêmes sur les incertitudes stratégiques
1 Rôle
1. Rôl de
d gouvernementt de
d l’entreprise
l’ t i
A. Le modèle Sloan-Brown : un modèle instable ?
B Autres
B. A t référentiels,
éfé ti l constats
t t de
d Goold
G ld ett Campbell
C b ll
2. Professionnaliser et socialiser les managers
« de terrain »
A. Effet business model au coeur
B Mais aussi ll’effet
B. effet objectifs partagés dans le flou des
intentions et des informations :
• théorie de l’agence
g
• Slack
• Performance et responsabilité
La DG cherche-t-elle à apprendre ?
La DG définit Le manager
les contours concrétise le
d’un schéma FCS FSR supposés FCS FSR réels schéma
é de la
stratégique DG
• L
La recherche
h h (psychologues
( h l souvent)
t)
porte sur cette question assez tôt
(années 60 et 70) ; elle montre que :
• Des buts clairs donnent de meilleurs
résultats que « faites le maximum »
• Il semble exister un certain optimum de
difficulté des buts
• La fixation
fi ation participative
participati e des objectifs
est plutôt un facteur de performance.
Année 2006-2007 H. BOUQUIN 100
Filière Master CMA (M1 - MSG) Dauphine
UE 302
Govindarajan (1986) : participation budgétaire
Incertitude de
l’environnement
Participation dans le Attitudes
Attit des
processus (slack) et
budgétaire performances
des managers
1 Rôle
1. Rôl de
d gouvernementt de
d l’entreprise
l’ t i
A. Le modèle Sloan-Brown : un modèle instable ?
B Autres
B. A t référentiels,
éfé ti l constats
t t de
d Goold
G ld ett Campbell
C b ll
2. Professionnaliser et socialiser les managers
« de terrain »
A. Effet business model au coeur
B Mais aussi ll’effet
B. effet objectifs partagés dans le flou des
intentions et des informations :
• théorie de l’agence
g
• Slack
• Performance et responsabilité
• Profitabilité.
• Part de marché
• Productivité des ressources.
• Leadership des produits
• Développement du personnel
• Attitudes des employés
• Responsabilité sociétale
• Équilibre entre buts à court et à long terme.
J.D.
J D Mooney et A.C.
A C Reiley (1939,
(1939 p.
p 17) :
• « La délégation signifie la dévolution d’une autorité par une autorité supérieure[1]. Dans son
essence, elle implique une double responsabilité. Celui à qui l’autorité est déléguée devient
responsable de l’exécution du travail (doing the job) devant son supérieur, mais ce dernier
reste responsable du résultat de sa délégation (getting the job done)[2]».
• C’est la délégation d’autorité qui fonde la notion de responsabilité « qui n’a pas d’autre
fondement logique ». Cette délégation repose elle-même sur la confiance : la conviction que
son bénéficiaire saura agir quand il le faudra, organiser la coordination nécessaire entre les
acteurs qu’il dirige lui-même (ibid., p. 18). On délègue parce que l’on fait confiance au sens
p
de la responsabilité du délégataire
g ; et lui est responsable
p parce q
p qu’il a accepté
p cette
confiance.
• C’est cette même idée que R. Anthony (1965) suggérait quand il dénonçait la « conformance
fallacy », le faux semblant du réel conforme au budget : « La conformité aux plans n’est pas
la norme d’évaluation de la performance. […] Les dirigeants attendent des managers
intermédiaires ququ’ils
ils réagissent aux évènements réels, pas à ceux qui se seraient produits
si le monde réel avait bien voulu se conformer aux hypothèses des plans. Par conséquent,
les dirigeants n’attendent pas nécessairement que les opérations soient conformes aux
plans ») (Anthony, 1965, p. 29).
[1] Les auteurs expliqueront plus loin que cette délégation peut être ascendante ou descendante
descendante.
[2] Il semble que la traduction littérale : « faire faire le travail » ne rende pas réellement compte du principe
exposé par les auteurs, qui suppose surtout que le résultat attendu du travail soit atteint.
Mission
Critères stratégique
gq
d’é l ti de
d’évaluation d la
l
performance Efficacité
(LT/CT, (réalisation/objectif)
Formule/Subjectif)
Stratégie de
coût
Environnement Stratégie
STRUCTURE
Système Processus
de contrôle de contrôle
Technologie Culture
Partie du
modèle
ignoré
Variable
dépendante
Inductif Déductif
Quali
C
Courant A
Auteurs Origine/Postulats/Mots
O i i /P l /M A
Axes dde recherche
h h Li i
Limites
clés
2 Ansoff, Steiner
Ansoff Steiner, Le processus Sur les pratiques Approche
Lorange, Ackoff, stratégique se formalise réelles. taylorienne. Plus
Ecole de la Goold et et peut ainsi être personne ne fait
planification Campbell, optimisé. de stratégie.
Simons
(recherche sur)
Ansoff H.I. (1965), Stratégie du développement de l'entreprise, analyse d'une politique de croissance et
d'expansion, Paris, éd. Hommes et Techniques, 1968 (trad. de Corporate Strategy, New York, McGraw-
Hill,), 165 p.
Lorange P., Vancil R.F. (1977), Strategic Planning Systems, Englewood Cliffs, Prentice Hall.
Lorange P. (1980), Corporate Planning : An Executive Viewpoint, Englewood Cliffs, Prentice Hall.
Steiner G.A. (1969) Top Management Planning, New York, Macmillan.
C
Courant A
Auteurs O i i /P
Origine/Postulats/Mots
l /M clés lé Axes dde
A Li i
Limites
recherc
he
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Bateson, stratégie est le résultat cartes décide ?
Ecole cognitive : Piaget - dd’un
un traitement par définition imparfait causales) croyances des
causales),croyances Comment
l’élaboration de la Morgan, de l’information, la « décision » est elle- dirigeants, décision, formaliser
stratégie, processus Smircich et même une notion floue, rationalité, l’intuition ?
mental Stubbart - d’une interprétation du monde. représentation,
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9 D. Miller, Sélection p
par l’environnement. Devenir à L’environnement
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Ecole environnementale : Freeman. Ecologie des populations, des change, il est
l’élaboration de la Weber, contingence, sélection naturelle, entreprises. difficile de le
stratégie comme Meyer et ressources symboliques, cerner, or ici il
processus de réaction Rowan isomorphisme institutionnel , est abstrait et
mimétisme, benchmarking. fatal.
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