Bochuresconseil Superieur D Hygiene Soin Au Cabinet Css 8279 FR 2 PDF
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Supérieur de la Santé
Recommandations en matière
de maîtrise des infections
lors de soins dispensés en dehors
des établissements de soins
(au domicile et/ou au sein d’un cabinet)
DECEMBRE 2008
CSS N° 8279
Conseil
Supérieur de la Santé
Recommandations en matière
de maîtrise des infections
lors de soins dispensés en dehors
des établissements de soins
(au domicile et/ou au sein d’un cabinet)
DECEMBRE 2008
CSS N° 8279
DROITS D’AUTEUR
Les avis rendus publics ainsi que les brochures peuvent être
téléchargés intégralement à partir de la page web:
http://www.health.fgov.be/CSS_HGR/brochures.
RéSUMé ET MOTS-CLéS
Les infections liées aux soins ne sont pas limitées aux institutions de soins. En effet,
tout soin, qu’il soit délivré au cabinet ou lors de la visite à domicile, peut être
à l’origine d’une complication infectieuse dont la transmission / la source
réside soit chez le patient, soit chez le prestataire de soins (comprenant tous les
acteurs de la santé tels que médecin, infirmier, kinésithérapeute, …), soit dans
l’environnement. Ces infections peuvent prendre une allure épidémique quand
une source commune d’infection est impliquée (par exemple, en cas d’usage de
matériel médical contaminé); elles peuvent apparaître sporadiquement quand
l’agent causal est la flore endogène des patients.
Bien que les voies de transmission soient analogues à celles des infections
nosocomiales, leur épidémiologie est moins bien connue en médecine ambulatoire
qu’en milieu hospitalier. De plus, l’absence d’un système de notification et de
surveillance laisse supposer qu’elles sont probablement sous-estimées.
1. Introduction........................................................................................... 9
5. L’hygiène personnelle..................................................................... 26
5.1. Ongles.............................................................................................................. 26
5.2. Bijoux............................................................................................................... 26
5.3. Cheveux, barbe et moustaches.................................................................... 27
5.4. Mouchoirs....................................................................................................... 27
5.5. Manger, boire et fumer................................................................................. 27
5.6. Vêtements........................................................................................................ 27
12. Références................................................................................................. 56
14. Annexes....................................................................................................... 59
abreviations et symboles 7
ABREVIATIONS ET SYMBOLES
GLOSSAIRE
BLSE: les bêta-lactamases à spectre élargi sont des enzymes produites par
des bactéries à Gram négatif. Ces enzymes ont la capacité de dégrader et
de désactiver certains antibiotiques (comme les céphalosporines, les pénicillines
et les monobactames) les rendant inefficaces contre les bactéries qui les produisent.
A ce jour, on a identifié plus de 200 types de BLSE.
Le portage sur les mains du personnel et le contact direct avec du matériel de
soins contaminé constituent les voies de transmission les plus fréquentes de ce
type de micro-organisme.
1. INTRODUCTION
L’hygiène hospitalière tend à perdre son nom sans perdre ses vertus. Elle s’intitule
maintenant fréquemment « Maîtrise des infections liées aux soins ». Cette discipline
de la médecine et des soins infirmiers en est par là mieux définie.
En effet, les infections liées aux soins ne sont pas limitées aux hôpitaux; elles
accompagnent également les soins prodigués au cabinet médical et lors de visites
au domicile des patients. Elles impliquent tous les acteurs de la santé (médecin,
infirmier, kinésithérapeute, …). Il est clair que tout soin peut être à l’origine d’une
complication infectieuse et ces complications concernent aussi bien le patient
que le personnel soignant.
Elles peuvent prendre une allure épidémique quand une source commune
d’infection est impliquée (par exemple, en cas d’usage de matériel médical
contaminé) ou apparaître de manière sporadique quand c’est la flore endogène
des patients qui est en cause.
Elles surviennent d’autant plus volontiers que des actes invasifs sont réalisés en
pratique ambulatoire (endoscopies par exemple), que les séjours hospitaliers des
patients fragiles vont en se raccourcissant et que l’âge de la population augmente.
Le rôle du patient comme réservoir pour d’autres patients peut se manifester lors
de la cohabitation en salle d’attente. Il est par ailleurs possible que le matériel
d’examen et de soins ou le prestataire de soins lui-même servent de véhicules
à des agents infectieux d’un domicile à l’autre ou d’une consultation à l’autre.
Pour améliorer la gestion préventive de ces infections, le CSS a tenu à délivrer des
recommandations qui s’appliquent à ce domaine particulier des soins médicaux.
Dans cette optique, le CSS a déjà publié des recommandations concernant
l’hygiène au cabinet dentaire (« Hygiène en pratique dentaire » CSH n° 5303-12
de mars 1997), l’entretien du matériel endoscopique (« L’entretien du matériel
endoscopique et la prévention des infections », CSH n° 5303-11 de 1995) et la
prévention des infections. La révision de ces recommandations a débuté en 2008.
10 introduction
La prévention des risques infectieux liés aux soins est un volet de l’ensemble des
mesures veillant à la qualité des soins et ce, par l’amélioration de la sécurité des
malades et des soignants.
précautions générales 11
Ces recommandations ont été développées sur une base de mesures préventives
qui s’appliquent systématiquement aux soins quel que soit le contexte dans lequel
ceux-ci sont donnés: il s’agit des « précautions générales1 – standaardvoorzorgs-
maatregelen » (voir Tableau 1). Le but de ces précautions est à la fois de protéger
le prestataire de soins et d’empêcher la transmission d’agents infectieux aux
patients et entre patients. Elles s’appliquent à tous les patients quel que soit leur
statut infectieux.
En 1996, les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) ont revu leur ligne
directrice concernant l’isolement en milieu hospitalier. C’est ainsi qu’a été conçu un
système à deux paliers, comprenant les précautions générales qui s’appliquent
à tous les patients et trois catégories de précautions nécessitant des mesures
additionnelles fondées sur les modes de transmission connus ou présumés (par
contact, gouttelettes et air) et les caractéristiques du patient.
a) L’infection endogène
Elle se développe à partir de micro-organismes appartenant à la flore du patient.
Elle fait essentiellement suite à des actes invasifs: ponction, suture, … Elle peut être
prévenue par le strict respect de l’asepsie lors de la mise en œuvre de techniques
de soins invasifs ou non.
b) L’infection exogène
Elle se développe à partir d’une source extérieure au patient.
Les différents modes de transmission croisée procèdent par contact direct ou
indirect, par gouttelettes ou encore par micro-particules en suspension dans l’air:
b) Gouttelettes:
Dans ce cas de figure, les supports de cette contamination sont des particules
de diamètre inférieur à 5 µm (droplet nuclei): résidus solides des gouttelettes
déshydratées ou poussières d’origine cutanée, textile ou végétale. Certains
micro-organismes peuvent survivre, au sein de ces gouttelettes, aux conditions
physico-chimiques ambiantes. Ces droplet nuclei, en raison de leur taille réduite,
vont sédimenter très lentement et peuvent être emportées à distance du
patient qui émet ces particules en suivant les flux d’air. Ceci explique que l’air
reste contaminant, même en l’absence du malade.
Des BMR acquises lors d’un séjour hospitalier peuvent persister après la sortie de
l’hôpital. La transmission croisée de ces BMR par l’intermédiaire des soignants
peut expliquer la survenue de ce type de micro-organisme chez des patients
n’ayant pas eu de contact direct avec un établissement de santé.
Ces BMR pourraient, à l’avenir, devenir de plus en plus fréquentes dans la communauté
car les durées d’hospitalisation se raccourcissent et des malades présentant des
pathologies lourdes sont de plus en plus souvent pris en charge à domicile.
Il est actuellement bien démontré que la diffusion de BMR hospitalières est possible
dans la communauté. Des transmissions croisées lors de soins ambulatoires ont
été décrites. Il est donc important que les professionnels de soins à domicile soient
conscients du rôle essentiel qu’ils ont à jouer dans la maîtrise de la diffusion de ces
BMR au sein de la collectivité.
Le risque de transmission est directement lié à la fréquence des contacts avec les
patients porteurs de BMR et au non-respect des précautions générales.
précautions additionnelles 15
A RETENIR
Précautions additionnelles:
4.1. Introduction
Comme il a déjà été mentionné précédemment, les mains sont à l’origine de
la transmission de divers micro-organismes, tant ceux présents sur la peau saine,
que ceux récoltés lors des soins. La lutte contre la transmission d’infections lors de
soins repose sur des obligations professionnelles, réglementaires, déontologiques
et éthiques qui s’appliquent à tous les professionnels de la santé.
Une bonne hygiène des mains doit être appliquée par tous les professionnels de
la santé et pour tous les patients sans distinction.
Dans les indications sociales d’hygiène des mains, le lavage à l’eau et au savon doux
est toujours indiqué. On entend par « indications sociales d’hygiène des mains »:
la prise de service, les pauses-détente, les pauses-repas, l’utilisation des toilettes, …
ce qui correspond à une hygiène personnelle normale.
Remarques:
L’hygiène des mains:
a) garantit la sécurité du patient surtout si elle est effectuée immédiatement avant tout contact direct
avec le patient et tout acte propre ou invasif;
b) doit être appliquée dans toutes les indications ci-dessus, indépendamment du port de gants ou non;
c) doit être appliquée lors de soins à domicile comme au cabinet médical ou autre lieu de soins.
p Prenez une quantité suffisante de SHA pour couvrir l’ensemble des mains
(variations individuelles) et frictionnez les mains (jusqu’à qu’elles soient
sèches) de la manière suivante:
m paume contre paume;
m paume de la main droite sur le dos de la main gauche et paume de
la main gauche sur le dos de la main droite;
m paume contre paume en imbriquant les doigts des deux mains;
m placez la face arrière des doigts dans la paume de la main opposée
et frictionnez les doigts par un mouvement aller/retour contre cette
paume;
m frictionnez bien le pouce de chaque main avec la paume de l’autre
main;
m frictionnez le bout des doigts de chaque main en tournant dans la
paume de l’autre main.
produits à base d’alcool. Des données scientifiques publiées (Kramer et al., 2007)
montrent que l’absorption dermique et pulmonaire de l’éthanol est en dessous
des seuils toxiques chez l’homme.
Le cure-ongle (ainsi que la brosse douce ou le coupe-ongle) n’est utilisé que si les
ongles sont souillés.
- Ouvrez le robinet.
- Mouillez les mains et les avant-bras jusqu’aux coudes sous l’eau courante
à débit moyen et température moyenne.
- Prenez une dose de savon dans la paume de la main en appuyant une
fois sur le levier du distributeur au moyen du coude ou du poignet.
22 hygiène des mains
Désinfectez les avant-bras, les poignets et ensuite les mains comme suit:
Attention: les mains doivent être totalement sèches avant d’enfiler des gants.
Le lave-mains est dans la mesure du possible muni d’un robinet qui peut être
actionné sans contact avec les mains (par exemple par le poignet ou le coude,
par le genou, par le pied, par un œil électronique).
L’eau ne peut pas provoquer d’éclaboussures lorsqu’elle s’écoule dans le lave-
mains. Si le robinet est équipé d’un brise-jet, il faut mettre sur pied et appliquer
une procédure de décalcarisation et désinfection de cet équipement.
Lorsqu’une brosse est nécessaire pour une désinfection chirurgicale des mains,
elle est idéalement à usage unique et doit être jetée après utilisation. Dans le cas
contraire, elle doit être au moins stérilisée avant sa réutilisation.
Les séchoirs à air chaud sont à proscrire dans les secteurs de soins.
Disposer d’un support de boîtes de gants favorise le port de gants. Ceux-ci doivent
être placés au plus près du point d’utilisation, de dispensation de soins, etc.
b) Produits
La liste des produits recommandés est consultable à l’annexe 5 de l’avis 8349
(« Recommandations en matière d’hygiène des mains lors des soins »).
Remarque: les SHA sont des produits inflammables dont l’usage, le stockage et le
transport doivent répondre aux normes de protection en vigueur.
hygiène des mains 25
A RETENIR
Une bonne hygiène des mains doit être appliquée par tous les professionnels de
la santé et pour tous les patients sans distinction pour une protection du patient,
pour une protection du prestataire de soins et pour une protection de l’environ-
nement contre la transmission des micro-organismes pouvant être pathogènes.
5. L’HYGIèNE PERSONNELLE
5.1. Ongles
a) Les ongles des mains de personnes ayant des contacts avec des patients
doivent être propres et courts, ne dépassant pas le bout des doigts.
De longs ongles peuvent véhiculer des bactéries; par ailleurs, ils augmentent
le risque de perforation des gants.
b) Les personnes ayant des contacts avec des patients ne sont pas autorisées
à porter du vernis à ongles ou des ongles artificiels, en effet
- le vernis à ongles s’écaille et facilite dès lors la colonisation par
des micro-organismes (McNeil et al., 2001; Hedderwick et al., 2000);
- les ongles artificiels provoquent des changements de structure
des ongles qui constituent également une source accrue de
colonisation et de transmission de pathogènes aux patients
(Foca et al., 2000; Molenaar et al., 2000).
5.2. Bijoux
Le port de bijoux tels que bague, bracelet ou montre-bracelet n’est pas autorisé
lors des soins parce que ce sont des niches à micro-organismes empêchant une
hygiène correcte des mains: les mains des personnes portant des bagues sont plus
souvent colonisées par une flore microbienne (Hoffman et al., 1985) même après
une hygiène des mains, quelle que soit la technique utilisée (Trick et al., 2003).
Il a par aussi été constaté que la colonisation par des levures et par des bactéries
à Gram négatif est plus fréquente chez les porteurs de bagues.
La fréquence de colonisation est proportionnelle au nombre de bagues portées
(Trick et al., 2003).
Si un bijou (piercing inclus) constitue une gêne lors des soins et/ou s’il empêche la
pratique d’une bonne hygiène générale, il doit être enlevé.
Si un piercing ou un site d’insertion d’un bijou est infecté, il peut constituer une
source de contamination pour le patient.
hygiène personnelle 27
5.4. Mouchoirs
L’emploi de mouchoirs en papier à usage unique est préconisé. Ils seront jetés
après usage.
Après s’être mouché, les mains sont frictionnées avec une solution hydro-alcoolique.
Il n’est pas indiqué d’utiliser des mouchoirs imbibés d’antiseptiques car ceux-ci
n’ont une efficacité qu’en cas de contact très prolongé (au moins 12 minutes).
5.6. Vêtements
Les vêtements doivent être propres, ergonomiques, faciles à laver, permettant
de dégager les avant-bras et de pratiquer aisément une hygiène des mains.
Les vêtements civils sont entretenus régulièrement.
Importance de l’hygiène personnelle lors du contact avec le patient.
A RETENIR
Importance de l’hygiène personnelle lors du contact avec le patient ou son
environnement:
- ongles propres et courts, pas de vernis ou de faux ongles;
- pas de bijoux;
- barbe, moustache, cheveux propres et bien soignés;
- utilisation de mouchoirs à usage unique et hygiène des mains après leur
emploi;
- ne pas manger, fumer ou boire dans le local de soins;
- vêtements propres et ergonomiques faciles à entretenir.
28 infections & immunisations du personnel
6.1 Généralités
De manière générale, le travailleur doit faire surveiller son état de santé par le
médecin du travail ou son médecin traitant.
En cas d’affection dermatologique, de toux prolongée ou de symptomatologie
infectieuse franche, un examen médical est indispensable afin d’évaluer s’il
existe un risque potentiel de transmission d’une pathologie aux patients.
Pour le soignant, une interruption des activités professionnelles lors de toute maladie
aisément contagieuse (comme la gale, l’impétigo, l’érysipèle, la rougeole, la
varicelle, la tuberculose, …) est indispensable.
6.2 Vaccination
Hépatite B
Toute personne qui, dans le cadre d’activités professionnelles ou bénévoles, est
susceptible d’être en contact direct avec des patients et/ou d’être exposée au
sang et autres liquides biologiques, soit directement (contact direct, projections)
soit indirectement (manipulation et transport de dispositifs médicaux, de prélè-
vements biologiques, de linge, de déchets) doit être vaccinée contre le virus de
l’hépatite B.
Influenza (grippe)
Une vaccination annuelle vis-à-vis de l’influenza (grippe) est réalisée chez tous
les travailleurs de santé pouvant transmettre la maladie aux personnes à risque
(cf. avis 8354 du CSS « Vaccination contre la grippe saisonnière – Saison hivernale
2007 - 2008 »).
Coqueluche
Un rappel avec le vaccin acellulaire de la coqueluche (contenu dans un vaccin
trivalent avec le tétanos et la diphtérie) est recommandé aux travailleurs en
contact avec les nourrissons, dans les milieux d’accueil de la petite enfance.
infections & immunisations du personnel 29
Autres vaccinations
Le vaccin contre l’hépatite A n’est pas recommandé systématiquement pour les
professionnels de santé car le risque de transmission à l’occasion d’activité de
soins est faible.
Des mesures simples suffisent pour enrayer la transmission des agents de ces
infections au patient.
Les plaies des mains seront couvertes par un pansement imperméable. Si les plaies
ne peuvent être couvertes, il faudra utiliser des gants.
A RETENIR
Le professionnel de santé doit veiller à son bon état de santé. Toute affection
dermatologique, toute toux chronique ou diarrhée (ou autre symptomatologie
infectieuse franche) doivent faire l’objet d’une évaluation médicale.
Les vaccins qui doivent spécifiquement être envisagés pour les professionnels de
santé sont les vaccins contre l’hépatite B, l’influenza (grippe) et la coqueluche.
30 protections personnelles
a) Indications
a. Gants non stériles à usage unique
Ils sont utilisés pour éviter la transmission croisée par manuportage et pour la
protection du prestataire de soins.
Les gants limitent le degré de salissure et de contamination des mains sans l’éliminer
complètement. Ils améliorent la qualité finale, après leur retrait, de la désinfection
des mains.
Les gants réduisent également la quantité de sang inoculée lors d’un accident
par piqûre.
- tous les gestes nécessitant un haut niveau d’asepsie (exemple: suture, manipu-
lation sur chambre implantable, traitement d’une plaie sans pince stérile);
- toute manipulation de produits et de matériels stériles (exemple: suture, soins
dentaires invasifs…).
Les gants médicaux sont des dispositifs médicaux selon la directive européenne
93/42/CEE. Le marquage CE est obligatoire. Les gants doivent actuellement
répondre à la norme EN 455-1,2 et 3.
Certains gants ont également l’enregistrement comme éléments de protection
individuelle selon la directive européenne 89/686/CEE. La norme européenne
EN 374 est la norme pour les gants protégeant contre les substances chimiques
et les micro-organismes. L’efficacité de ces gants est en général meilleure que
celle des gants enregistrés seulement comme dispositifs médicaux.
1) Le latex
Offre une barrière naturelle fiable et efficace grâce à sa résistance physique
et chimique et à son élasticité. Il s’adapte parfaitement bien à la main. En plus,
son coût est considéré comme faible voire modéré. On peut conseiller ces gants
dans des situations à haut risque, y compris celles comportant un risque
d’exposition à des agents pathogènes se transmettant par voie sanguine (lors de
soins dentaires, de soins de pédicure, de manipulations d’instrumentations
contaminées, de mise en place d’un cathéter veineux périphérique, …)
et à un vaste éventail de produits chimiques d’usage courant (chimiothérapie,
glutaraldéhyde, …). Malheureusement, ce type de gants peut générer des
allergies au latex.
32 protections personnelles
2) Le vinyl flex
N’offre qu’une barrière modérée compte tenu de sa résistance physique et
chimique limitée. L’efficacité de la barrière dépend de la rigueur de son
utilisation. Il s’adapte moins confortablement à la main. Son prix est similaire
au précédent. Il n’est pas conseillé d’utiliser ce type de gants pour les chimio-
thérapies et les manipulations de glutaraldéhyde. L’usage est recommandé
pour des situations à faible risque sans exposition à des agents pathogènes
se transmettant par voie sanguine et situations de stress minimal de courte
durée comme par exemple, lors de l’exécution d’une prise de sang, la réfection
d’un pansement, la réalisation d’un lavement, la mise en place d’un spéculum, …
3) Le nitrile
Offre des propriétés de résistance physique, chimique et d’élasticité à un plus
vaste éventail de produits que le vinyle ou le latex, de sorte qu’il constitue une
excellente barrière. Il est une alternative synthétique idéale pour les personnes
ayant une sensibilité au latex. Son prix est le plus élevé.
à protéger le patient
• en évitant la projection de salive ou de sécrétions respiratoires lors de
l’expiration du soignant vers le patient (comme lors de la réalisation d’un
acte nécessitant un haut niveau d’asepsie);
• en évitant les projections de sécrétions respiratoires d’un soignant
contagieux.
à protéger le soignant
• en jouant un rôle de barrière (anti-projection) vis-à-vis du risque d’une
exposition des muqueuses du soignant aux liquides biologiques lors de
soins ou de chirurgie (soins dentaires, soins de podologie, …) dans le
cadre des précautions générales;
• en jouant un rôle de barrière (anti-projection) vis-à-vis du risque d’une
exposition des muqueuses du soignant aux sécrétions d’un patient
présentant une affection des voies respiratoires transmise par les
gouttelettes (comme la grippe, la coqueluche, …).
% efficacité bactérienne
>95 >95 >98 >98
(EFB)
Résistance aux fluides Non Oui Non Oui
Les verres correctifs n’offrent pas une protection suffisante et ne doivent pas être
considérés comme lunettes de protection.
A RETENIR
8. LE NETTOYAGE, LA DéSINFECTION ET LA
STERILISATION DU MATéRIEL MEDICAL
Après usage, ces dispositifs à usage unique doivent être éliminés selon les législations
régionales en vigueur (cf. chapitre 10 concernant la gestion des déchets).
Le matériel à usage unique est aisément identifiable par le signe suivant présent
sur l’emballage:
2
nettoyage, désinfection & stérilisation du matériel 37
a) Les procédés
Nettoyage
Par nettoyage, on entend l’élimination de la saleté visible et des matières
organiques visibles et invisibles afin d’empêcher que les micro-organismes puissent
persister et se multiplier et être dispersés.
Désinfection
Par désinfection, on entend la réduction du nombre de micro-organismes sur
les surfaces inertes jusqu’à un niveau estimé acceptable. La désinfection doit
rester limitée à des situations pour lesquelles la stérilisation n’est pas requise
mais pour lesquelles le nettoyage seul ne réduit pas suffisamment le niveau de
contamination, comme par exemple en cas d’éclaboussure de sang ou de conta-
mination par du matériel sur lequel du sang est visible. Si la désinfection s’avère
indispensable, on donne la préférence à la désinfection thermique. Pour les
surfaces et articles qui ne peuvent résister aux hautes températures, on devra
opter pour la désinfection chimique. Toute désinfection doit toujours être précédée
d’un bon nettoyage.
Stérilisation
La stérilisation est un procédé qui tue ou inactive tous les micro-organismes.
Par ce biais, la probabilité de présence d’un organisme vivant par unité stérilisée
est inférieure à une chance sur un million.
Matériel semi-critique
Les endoscopes font l’objet de recommandations spécifiques (CSS 8355, pour
une consultation aisée introduisez « 8355 » comme mot-clef dans le moteur de
recherche http://www.health.fgov.be/CSS_HGR).
- utilisé en contact avec une muqueuse ou une peau non intacte,
- doit être bien nettoyé, idéalement séché puis stérilisé ou désinfecté.
Ce matériel doit être libre de tout micro-organisme, seul un petit nombre de
bactéries sporulées peut être présent.
38 nettoyage, désinfection & stérilisation du matériel
Matériel critique
- utilisé pour être introduit dans une cavité stérile ou tissu stérile,
- doit être bien nettoyé (détergent-désinfectant), séché puis stérilisé.
Ce matériel doit être libre de tout micro-organisme (absence).
suite
nettoyage, désinfection & stérilisation du matériel 39
c) Les procédures
Technique de nettoyage du matériel médical avec une solution détergente
désinfectante
Un bon nettoyage s’effectue de préférence en machine.
En pratique cependant, le nettoyage sera souvent réalisé manuellement. Le nettoyage
s’effectue dans une solution contenant un détergent enzymatique, par brossage
sous la surface de l’eau, dans la mesure du possible, afin d’éviter les éclaboussures.
Les moyens de protection personnelle tels que tablier, gants et lunettes anti-
éclaboussures, doivent être dès lors employés.
Remarque spécifique
Réservoir à azote liquide pour cryothérapie: les cotons-tiges ne peuvent être
immergés qu’une fois dans l’azote liquide. En effet, un certain nombre de virus
dont le virus de l’hépatite B, le VIH et les papillomavirus se conservent dans de
l’azote liquide.
40 nettoyage, désinfection & stérilisation du matériel
8.4 Stérilisation
a. Aspects pratiques techniques
Le CSS a émis des Recommandations en matière de stérilisation (avis CSS n° 7848
« Techniques de stérilisation »). Ces recommandations sont disponibles sur le site
Internet du CSS (http://www.health.fgov.be/CSS_HGR, pour une consultation
aisée introduisez « 7848 » comme mot-clef dans le moteur de recherche) ou sur
brochure (disponible sur demande).
b. Choix d’un petit stérilisateur à vapeur d’eau saturée (Afssaps, 2005) de volume
inférieur ou égal à 60 litres
1. Les professionnels de santé doivent acquérir un petit stérilisateur à la
vapeur d’eau marqué CE selon la Directive relative aux dispositifs médicaux
93/42/CEE du 14 juin 1993.
A RETENIR
Le matériel à usage unique ne doit jamais être réutilisé; il ne peut être ni nettoyé,
ni désinfecté, ni restérilisé. En effet, les produits de nettoyage et/ou de désin-
fection peuvent l’endommager et les agents stérilisants être adsorbés sur les
matériaux, conduisant à la formation de produits éventuellement toxiques ou
altérant l’intégrité physique et les fonctionnalités du matériel.
1 un nettoyage;
Parmi les dispositifs médicaux réutilisables, une différenciation doit être faite
entre le matériel non critique, semi-critique (qui peut être stérilisé ou désinfecté)
et critique (qui doit être stérilisé).
locaux & équipements 43
Plus spécifiquement:
p Zone de stockage
- Un local doit permettre d’entreposer les produits d’entretien et le matériel
de nettoyage des surfaces tout en le maintenant propre et lui permettant
de sécher. Cette pièce doit être équipée, si possible, d’un évier et d’un
vidoir (à défaut, les eaux usées sont évacuées dans les toilettes).
- Le linge sale et les déchets assimilés aux ordures ménagères sont entreposés
séparément du matériel d’entretien soit dans la même zone, soit dans
un autre local.
p Sanitaires
- Il faut préférer un WC et un lavabo suspendus pour faciliter l’entretien
du sol.
- Ils doivent être équipés d’une poubelle, d’un distributeur de savon
liquide et d’un distributeur d’essuie-mains en papier à usage unique.
locaux & équipements 45
9.3. Organisation
Les principes suivants doivent être respectés:
A RETENIR
• L’organisation des activités dans les zones ou locaux du cabinet doit tenir
compte du principe selon lequel il ne faut pas mélanger le « propre » et le
« sale ».
Ce chapitre est d’application pour les locaux professionnels où des soins sont
apportés. Chaque praticien détermine en fonction de son activité les zones
à risque particulières qui méritent un nettoyage spécifique. Les surfaces fréquem-
ment « manu-touchées » doivent faire l’objet d’une attention particulière tout
comme les zones qui risquent une contamination par liquides biologiques.
a) Généralités
Pour les soins ambulatoires, un nettoyage ménager en profondeur, quotidien,
suffira dans la plupart des cas. Une attention particulière doit être consacrée aux
surfaces qui sont touchées à de nombreuses reprises (high touch surfaces) telles
que poignées de porte, table d’examen et coussin à langer.
Si des surfaces sont souillées par du sang ou des liquides biologiques, elles doivent
être immédiatement nettoyées avec soin et ensuite désinfectées.
Les poubelles à pédales et les corbeilles à papier sont vidées tous les jours.
Les sacs-poubelle sont éliminés quotidiennement.
De façon périodique, par exemple une fois par mois, un nettoyage en profondeur
(grand entretien) est organisé concernant, entre autres, les réfrigérateurs, armoires
et étagères.
Les réfrigérateurs sont régulièrement dégivrés et leur température contrôlée.
La formation du personnel d’entretien et la mise à disposition d’instructions
correctes sont des facteurs très importants d’hygiène de l’environnement.
En cas de souillures par du sang et/ou des liquides biologiques, le matériel biologique
est d’abord éliminé au moyen d’un matériau absorbant et jetable (serviettes
en cellulose). Une désinfection est ensuite réalisée. Les surfaces de petite taille
peuvent être désinfectées avec de l’alcool à 70% (éthanol). Les sprays désinfectants
peuvent également être utilisés, cependant, l’aérosolisation et l’inhalation de ces
produits peuvent constituer un problème.
Les grandes surfaces ne peuvent pas être désinfectées à l’alcool pour des raisons
d’inflammabilité. Une solution de chlore à 1.000 ppm est ici indiquée. Des interfé-
rences et des neutralisations entre les produits de nettoyage et de désinfection
sont toujours possibles.
Si les jouets sont souillés par du sang ou d’autres liquides biologiques, ils doivent
être lavés immédiatement et par la suite désinfectés. Le rinçage et le séchage
sont également importants.
Les journaux et périodiques sont régulièrement remplacés et toujours éliminés en
cas de souillures.
A RETENIR
Si des surfaces sont souillées par du sang et/ou des liquides biologiques,
elles doivent être nettoyées immédiatement et en profondeur pour ensuite
être désinfectées.
11.1 Généralités
La gestion des déchets de soins médicaux représente une matière complexe.
Une évaluation correcte du risque constitue la base d’un tri, d’un stockage et
d’un transport corrects. Il est important de limiter au maximum la production de
déchets.
- Les déchets ménagers classiques peuvent être pris en charge par les
systèmes de ramassage et de collecte sélective ou par les parcs à
conteneurs régionaux (intercommunales, IBGE-BIM, milieuambtenaren).
- Les déchets médicaux et associés (liés aux activités des kinésithérapeutes,
des accoucheuses à domicile…) sont récoltés par des collecteurs agréés.
11.5. Définitions
11.5.1 Les déchets produits durant les activités journalières non
professionnelles mais ne pouvant contenir de matériaux
coupants sont spécifiés comme suit:
En Wallonie = « Classe B2 »
déchets infectieux provenant de patients en isolement et qui
constituent un risque pour la communauté, déchets de labo-
ratoires avec contamination microbienne, sang et dérivés à
risque microbien, objets contondants, cytostatiques et déchets
de traitements par des cytostatiques, déchets anatomiques,
pathologiques, déchets d’essais sur animaux et les excreta de
ces derniers.
Remarque:
• Les objets piquants et tranchants seront placés dans les récipients adéquats
prévus par le législateur. Il faut tout mettre en œuvre pour éviter les accidents
provoqués par ces objets; ce sont les seuls accidents liés aux déchets
fréquemment rapportés dans la littérature.
11.6 Emballage
Déchets ménagers
VBW
solides
Déchets médicaux
VBW
solides sans risque
Déchets médicaux
VBW VBW
solides à risque
Objets tranchants VBW VBW
Liquide et pâteux VBW
54 gestion des déchets
Tous les récipients doivent satisfaire aux normes prescrites conformément
à la législation.
Si des déchets à risque et non à risque sont mélangés, tous les déchets doivent
être évacués par le circuit des déchets à risque.
Les récipients doivent être étiquetés conformément à la législation.
Le producteur de déchets est responsable durant tout le trajet, depuis la
production jusqu’à l’incinération des déchets.
Le transport s’effectue dans des conteneurs lavables et pouvant être désin-
fectés, séparément des autres matériaux. Il ne peut y avoir aucun contact
avec du matériel propre.
Les déchets non comprimés doivent être évacués dans des conteneurs
étanches suffisamment résistants pour qu’ils ne se brisent pas lors des différentes
manipulations.
gestion des déchets 55
a) Stockage
Entrepôt fermé, couvert, frais et sans animaux nuisibles.
Facile à nettoyer, désinfecter et aérer.
Séparé des locaux de séjour et de vie.
Uniquement accessible aux personnes autorisées.
b) Enlèvement
Les déchets à risque doivent être enlevés et traités par une personne agréée pour
l’enlèvement et le traitement.
A RETENIR
12. RéFéRENCES
- Boyce JM, Kelliher S, Vallande N. Skin irritation and dryness associated with
two hand-hygiene regimens: soap-and-water hand washing versus hand
antisepsis with an alcoholic hand gel. Infect Control Hosp Epidemiol 2000;
21(7):p.442-8.
- CDC, Boyce JM and Didier Pittet D. Guidelines for Hand Hygiene in Health-
Care Settings - Recommendations of the Healthcare Infection Control
Practices Advisory Committee and the HICPAC/SHEA/APIC/IDSA Hand
Hygiene Task Force. 2002. 51(RR-16):p.1-45, quiz CE1-4.
- Hoffman PN, Cooke EM, McCarville MR, Emmerson AM. Microorganisms isolated
from skin under wedding rings worn by hospital staff. British Medical Journal.
1985;290(6463):p.206-7.
- Kramer A, Below H, Bieber N, Kampf G, Toma CD, Huebner NO, et al. Quantity
of ethanol absorption after excessive hand disinfection using three commercially
available hand rubs is minimal and below toxic levels for humans. BMC Infect
Dis 2007; 7:117.
- McNeil SA, Foster CL, Hedderwick S, Kauffman CA. Effect of hand cleansing
with antimicrobial soap or alcohol based gel on microbial colonisation of artificial
fingernails worn by health care workers. Clin Infectious Disease. 2001; 32(3),p. 367-372.
- Moolenaar RL, Crutcher JM, San Joaquin VH, Sewell LV, Hutwagner LC, Carson
LA, Robinson DA, Smithee LM, Jarvis WR. Long or artificial fingernails implicated
in ICU outbreak of P. aeruginosa. Infection Control and Hospital Epidemiology.
2000; 21(2):p. 80-85.
- Trick WE, Vernon MO, Hayes RA, Nathan C, Rice TW, Peterson BJ, Segreti J,
Welbel SF, Solomon SL, Weinstein RA. Impact of ring wearing on hand contamination
and comparison of hand hygiene agents in a hospital. Clin Infectious Disease.
2003; 36(11):p. 1383-90.
Tous les experts ont participé à titre personnel au groupe de travail. Les noms des
membres et experts du CSS-HGR sont annotés d’un astérisque*.
Ont été entendues en qualité d’experts extérieurs au CSS, les personnes suivantes:
Infection à VIH X
Infections des voies respiratoires
Adenovirus X (G+C)
Chlamydophila pneumoniae X
Virus influenza - grippe X (G)
Legionella pneumophila X
Mycobacterium turbeculosis X (A)
Mycoplasma pneumoniae X (G)
X
Virus Parainfluenza
(C chez l’enfant)
Rhinovirus X (G)
Streptococcus pyogenes (groupe A) X (G)
VRS (virus respiratoire syncitial) X (C+G)
Méningite
Haemophilus influenzae type b X (G)
Neisseria meningitidis X (G)
Molluscum contagiosum X
Mononucléose Virus Epstein-Barr X
Pédiculose Pediculus humanus capitis X (C)
X
Scarlatine Streptococcus pyogenes (groupe A)
(G chez l’enfant)
Toxoplasmose Toxoplasma gondii X
Varicelles - Zona disséminé - Zona localisé chez le patient immuno-déprimé
Herpes zoster X (A+C)
annexes 61
Annexe 2: Tableau comparatif des différents types de matériaux pour les gants.
Latex Nitrile Vinyl flex
Matière Latex naturel obtenu Butadiene nitrile- Chlorure de polyvinyle,
à partir du caoutchouc acrylique copolymère polymère, synthétique.
de l’Hevea Brasiliensis. synthétique.
Barrière La résistance physique Le nitrile offre Le vinyle offre une
et chimique et des propriétés de barrière modérée
l’élasticité du latex résistance physique compte tenu de sa
offrent une barrière et chimique et résistance physique
fiable et efficace. d’élasticité à un plus et chimique limitée.
vaste éventail de L’efficacité de la barrière
produits que le vinyle dépend de la rigueur
ou le latex, en sorte de son utilisation.
qu’il constitue une
excellente barrière.
Résistance Supérieure, avec une Excellente résistance Résistance limitée.
physique résistance à la traction à la traction et à la Résistance à la
minimale de 9N selon perforation. Résis- traction minimale de
la norme EN 455-2. tance à la traction 9MPa selon normes
minimale de 14 MP de l’ASTM et 3,6N
selon normes de selon la norme EN
l’ASTM et 3,6 N selon 455-2.
la norme EN 455-2.
Elasticité Niveaux élevés d’élasticité, Moyenne à haute, Faible à moyenne,
de mémoire et s’adaptant à la main avec une souplesse
d’allongement. de l’utilisateur à modérée. L’exigence
L’exigence minimale l’usage. L’exigence minimale de
de l’ASTM (American minimale de l’ASTM concernant
Society for Testing and l’ASTM concernant l’allongement est de
Materials) concernant l’allongement est de 300%.
l’allongement est de 500%.
650%.
Durabilité Selon les études publiées, Selon les études publiées, Dans des procédures
haute résistance au haute résistance au rigoureuses ou de
déchirement et à la déchirement et à la longue durée, les taux
perforation, avec des perforation. de défaillance en cours
taux de défaillance En cas de perforation, d’utilisation rapportés
en cours d’utilisation l’entaille est visible et oscillent entre 12 et
oscillant entre 0 et 4%. se propage aisément. 61%.
Les taux de défaillance
en cours d’utilisation
rapportés oscillent
entre 1 et 3% (une
étude).
suite
62 annexes
Lorsque l’on est confronté à une version commerciale d’un produit biocide
désinfectant, il est indispensable de vérifier s’il possède une autorisation de mise
sur le marché en tant que « pesticide à usage non agricole » (autorisation pour
laquelle le « Comité Biocides » {DG5 « Environnement » du SPF Santé publique} et
le groupe de travail « Exposition humaine » du CSS jouent un rôle) ou au moins un
marquage CE.
Afin de pouvoir réaliser cette vérification, le site Internet du SPF Santé publique
reprend la liste des biocides autorisés, des substances actives et des détenteurs
d’autorisation en Belgique: à partir de la home page du SPF (http://www.health.
fgov.be) naviguer comme suit au moyen du menu de gauche
home > environnement > substances chimiques > biocides > Liste des biocides
autorisés
Ces listes sont remises périodiquement à jour.
Ceux concernant les soins extra-hospitaliers sont repris dans le Groupe 1 (« Désinfectants
et produits biocides généraux ») - Type 2 (« Désinfectants utilisés dans le domaine
privé et dans le domaine de la santé publique et autres produits biocides »).
64 annexes
Il est toujours possible, pour les professionnels intéressés par ce sujet, d’obtenir
des informations sur les produits autorisés auprès de:
Mme Ann.Vanhemelen@health.fgov.be
Solution d’eau de Javel à 10° 32 ml/ litre d’eau 160 ml/ litre d’eau
Solution d’eau de Javel à 12° 26 ml/ litre d’eau 130 ml/ litre d’eau
Solution d’eau de Javel à 15° 20 ml/ litre d’eau 100 ml/ litre d’eau
Solution d’eau de Javel à 20° 16 ml/ litre d’eau 80 ml/ litre d’eau
- Fièvre de Marburg
- Fièvre Q
- Gale
- Gangrène gazeuse
- Giardiase
- Hépatites virales (tous types)
- Herpès simplex (infection néonatale, pulmonaire ou disséminée)
- Herpès zoster (varicelle, zona)
- Impétigo
- Infection des muqueuses par Chlamydia trachomatis
- Infection ou colonisation à germes multirésistants
- Lèpre (forme O.R.L.)
- Maladie de Creutzfeldt-Jacob
- Méningite / Encéphalite
- Ornithose - Psittacose
- Pédiculose (du cuir chevelu et du corps)
- Peste bubonique / pulmonaire
- Poliomyélite
- Rage
- Rubéole congénitale
- Fièvre thyphoïde
- Staphylocoques dorés MR
(infections cutanées, des muqueuses ou drainées)
- Streptocoques du groupe A
(infections cutanées, des muqueuses ou drainées)
- Syphilis
- Tuberculose (pulmonaire active, laryngée ou fistule tuberculeuse)
- Tularémie
- Typhus exanthématique (Rickettsia prowazeki)
- Vaccine
- Variole
- Virus de l’immunodéficience humaine
- Virus respiratoire syncitial (RSV)
Annexe 5: Informations pratiques sur la gestion des déchets liés aux soins en Région
flamande, en Région de Bruxelles-Capitale et en Région wallonne.
Annexe 5a
Informations pratiques sur la gestion des déchets en Région flamande.
Vlarea: www.ovam.be
Alle voorschriften die gelden voor afval in de instellingen zijn ook van kracht
voor de afval geproduceerd in de eerste lijn. Alleen betreft het veel kleinere
hoeveelheden met een klein risico voor de omgeving. Het betreft vooral scherpe
voorwerpen, vooral naalden en vervallen medicamenten. Er moet gesorteerd
worden. De verpakking moet voldoen. Er moet een opslagplaats zijn. Er moet een
ophaaldienst gekozen worden die op afroep werkt of de arts kan zelf tot 25kg
vervoeren naar bvb. een erkende verwerker of een intercommunale. Ook geven
de laboratoria en apotheken logistieke steun door in te staan voor het transport
van de sharpcontainers en de vervallen medicatie.
Annexe 5b
Informations pratiques sur la gestion des déchets en Région de Bruxelles-Capitale.
Annexe 5c
Informations pratiques sur la gestion des déchets en Région wallonne.
Référence: http://www.environnement.wallonie.be
Liste des collecteurs et transporteurs agréés pour la collecte et le transport des déchets
hospitaliers et de soins de santé de classe B2: http://environnement.wallonie.be/
cgi/dgrne/owd/hoscoll.idc