Audit Des Immobilisations Cas ERNEST YOUNG-converti
Audit Des Immobilisations Cas ERNEST YOUNG-converti
Audit Des Immobilisations Cas ERNEST YOUNG-converti
C’est dans ce sens que nous nous devons de remercier toutes les
personnes qui nous ont permis de passer ce stage dans les meilleures conditions,
spécialement le Service audit qui nous a généreusement accordé tout le temps
nécessaire pour nous orienter et nous fournir les informations dont nous avons
besoin.
Nos remerciements s’adressent aussi bien à tous ceux, qui grâce à leur
cordial accueil, leur disponibilité et leurs conseils nous ont permis de nous
intégrer parfaitement à l’équipe de travail au sein du cabinet.
Un stage d’une durée d’un 2 mois est donc prévu pour les étudiants de 4
ème année, entre la période du 15 Janvier au 15 Mars selon les besoins de la
société.
Ayant pour projet de faire expertise comptable par la suite , nous avons
choisi de passer notre stage dans un cabinet d’audit et de commissariat aux
comptes , de plus que nous avons choisi comme spécialité pour notre 4ème
année l’option finance et comptabilité .
Par conséquent, notre stage de 4ème année nous a permis d’approfondir nos
connaissances dans le domaine de l’audit et du conseil financier, et a été pour
nous un support pour nos cours de 4ème année principalement l’audit et la
comptabilité approfondie.
Partie préliminaire
3ème partie :
Conclusion
BIBLIGRAPHIE
INTRODUCTION
L’audit, un métier d’enquêteur varié et extrêmement formateur ; L’audit
attire les amoureux des chiffres, du contact humain, de la variété et ceux qui
souhaitent acquérir une connaissance approfondie du monde de l’entreprise.
Pourtant le métier d’auditeur souffre souvent d’une fausse réputation : celle d’un
métier répétitif et procédurier. Cette réputation est en grande partie erronée car
en audit, les missions se suivent mais ne se ressemblent pas.
Il serait faux de croire que l’auditeur passe la plupart de son temps devant
des tableaux de chiffres : il est un véritable enquêteur qui alterne l’étude des
chiffres de la société (vérification de leur cohérence d’un exercice sur l’autre par
exemple) avec des tests sur pièces (vérification des factures et autre
documentation) et des phases d’observation sur le terrain visant à s’assurer que
les procédures sont effectivement respectées.
Le stage est d'autant plus riche que le stagiaire s'est bien intégré dans l'équipe,
pose des questions, s'implique et cherche à comprendre ce qu'implique son
travail. Un stage est réussi lorsque l'étudiant a appris et a démontré son sens des
responsabilités et de l'engagement. Je pense qu'un stage en audit fait vraiment
mûrir.
Le stage permet aussi aux étudiants de confirmer leur orientation. Ils peuvent
aussi s'apercevoir que le métier ne leur correspond pas. Globalement, les stages
se passent bien, notamment grâce à un recrutement attentif. Les étudiants
doivent être capables de gérer le stress et suffisamment matures pour avoir un
bon dialogue avec les clients.
Enfin, Je pense qu'il faut bien réfléchir en amont aux besoins, afin de proposer
une vraie mission aux stagiaires. Pour les étudiants, un stage est un premier
contact avec l'entreprise. Cette étape est donc très importante pour leur
orientation. Il faut également veiller à bien les accueillir afin de faciliter leur
intégration
A. Présentation de la
firme. 1- Historique
Afin de bien appréhender la firme dans laquelle s’est déroulé ce stage, nous
devons en rappeler les grandes étapes de développement :
Les racines d'Ernst & Young remontent aux années 1890, alors que les
entreprises américaines n'étaient souvent que de petites affaires. Les dirigeants-
propriétaires conservaient leur information financière et limitaient l'accès à leurs
livres de comptes. L'impôt sur le revenu et les normes comptables n'existaient
pas et il n'y avait pas encore de profession comptable.
Des Ecossais, qui furent les premiers à considérer la comptabilité comme une
profession, furent envoyés aux Etats-Unis pour s'occuper des investissements
anglais.
L'un d'entre eux, du nom d'Arthur Young, ouvrit un bureau de comptabilité en
1894 à Chicago avec un capital de 500 $. En 1906, la société devint Arthur
Young & Company.
• 1903 : Deux jeunes frères, Alvin (A.C.) et Théodore Ernst, ouvrirent une
petite société de comptabilité, Ernst & Ernst, à Cleveland. Fort de sa
connaissance des processus industriels et du management, il fut directeur
d'une importante entreprise industrielle. A.C. était convaincu que
l'information comptable pouvait être un outil au service du management. Et il
commença à pratiquer ce qui était appelé à devenir le conseil en
management.
• 1924 : Ernst & Ernst se rapproche de la firme britannique Whinney, Smith &
Whinney.
• 1948 : Arthur Young s'éteint à l'âge de 84 ans ; quelques mois plus tard, A.C.
Ernst décède à l'âge de 66 ans.
• 1957 : Arthur Young & Co est le premier des Big Eight à nommer une
femme associée.
• 1979 : Ernst & Ernst formalise son association avec Whinney, Murray & Co
pour devenir une organisation internationale appelée Ernst & Whinney.
• 1989 : Ernst & Whinney fusionne avec Arthur Young pour créer Ernst &
Young.
• 1995 : Ernst & Young fusionne avec Kenneth Leventhal & Co aux Etats-
Unis, la firme leader de services professionnels dans le secteur de
l'immobilier.
2- Activités :
Nous détaillons ci-dessous les différents rôles attachés à chacun de ces postes.
Dans le cadre de la revue des comptes annuels, une équipe d’auditeurs est
formée, et se compose quasi invariablement de la façon suivante :
- Le Senior est un Team Member : il réalise les travaux d’audit sur le terrain,
s’efforce de remonter un maximum d’information au Manager pour adapter
l’approche d’audit, et le tenir informé de l’avancement de ses travaux. Etant plus
expérimenté que l’auditeur confirmé, il auditera généralement les sections les
plus complexes.
La firme a fixé sept objectifs d’audit que l’équipe doit garder à l’esprit en
permanence :
Ces sept objectifs d’audit sont à vérifier à tous les niveaux, dans tous les tests de
l’auditeur. Si l’auditeur s’assure du respect de ces assertions d’audit dans la
comptabilité, alors il pourra estimer qu’il a une assurance suffisante sur les
comptes
1 ère partie :
Audit des immobilisations au
MAROC
I définitions
1. Définition de l’ACTIF IMMOBILISE :
Par exception quelques charges sont inscrites à l’actif conformément aux articles
cités ci-dessous :
Les dépenses engagées à l'occasion d'opérations qui conditionnent l'existence ou
le développement de l'entité mais dont le montant ne peut pas être rapporté à des
productions de biens ou services déterminés peuvent être inscrits en
immobilisations incorporelles, au poste frais d'établissement.
A titre exceptionnel, les frais de recherche appliquée et de développement
peuvent être inscrits en immobilisations incorporelles à la condition de se
rapporter à des projets nettement individualisés ayant de sérieuses chances de
réussite technique et de rentabilité commerciale et dont le coût peut être
distinctement établi. L'inscription en immobilisations incorporelles des frais de
recherche appliquée et de développement, constitutive d'un changement de
méthode, n'est ouverte qu'aux nouveaux projets.
Les frais d'établissement ainsi que les frais de recherche appliquée et de
développement, inscrits en immobilisations incorporelles sont amortis selon un
plan et dans un délai maximal de cinq ans. A titre exceptionnel et pour des
projets particuliers, les frais de recherche appliquée et de développement
peuvent être amortis sur une période plus longue qui n'excède pas la durée
d'utilisation de ces actifs.
En cas d'échec des projets, les frais de recherche appliquée et de développement
correspondants font immédiatement l'objet d'un amortissement exceptionnel.
Des charges enregistrées au cours d'un exercice peuvent être différées
lorsqu'elles se rapportent à des opérations spécifiques à venir ayant de sérieuses
chances de rentabilité globale.
Le montant des primes de remboursement d'emprunt est amorti
systématiquement sur la durée de l'emprunt soit au prorata des intérêts courus,
soit par fractions égales. Toutefois, les primes afférentes à la fraction d'emprunt
remboursée sont toujours amorties.
Les frais d'émission d'emprunt peuvent être répartis sur la durée de l'emprunt
d'une manière appropriée aux modalités de remboursement de l'emprunt.
Néanmoins, il est possible de recourir à une répartition linéaire lorsque les
résultats obtenus ne sont pas sensiblement différents de la méthode précédente.
Les droits de mutation, honoraires ou commissions et frais d'actes sont exclus du
coût d'acquisition des immobilisations et peuvent être étalés sur plusieurs
exercices.
II Méthodes d’évaluation et leurs
modalités d’application :
1. Evaluation des immobilisations en non-valeur :
La Norme Générale donne aux évaluations une place privilégiée, en précisant les
différents modes d'évaluation à retenir en toutes circonstances que ce soit à
l'entrée des éléments dans le patrimoine (valeurs d'entrée), à une date
quelconque (valeurs actuelles) et dans le bilan (valeurs comptables nettes).
5. paiement à terme :
La valeur d’entrée des biens, fondée sur le prix convenu, est indépendante des
modalités futures de règlement en cas de paiement différé.
9. ensembles immobiliers :
La valeur d’entrée d’un ensemble immobilier, tel un terrain construit ou un
immeuble acheté, doit être ventilée entre ces deux éléments constitutifs : la
valeur d’entrée des terrains et la valeur d’entrée de la construction.
L’utilité du bien :
L’utilité du bien pour l’entreprise doit être prise en considération car
l’immobilisation doit être évaluée dans l’état et le lieu où elle se trouve en
fonction de son utilisation future par l’entreprise.
Les plus-values ou moins-values dont il s'agit sont des plus-values ou des moins-
values globales par catégories de titres de même nature et conférant les même
droits.
Lorsque la fraction vendue fait perdre aux assemblées générales soit la majorité
des voix, soit la minorité de blocage, la valeur de la fraction conservée doit être
corrigée en conséquence.
Cas particuliers :
Actions gratuites :
L’obtention d’actions dites juridiquement « gratuites » est sans influence sur la
valeur globale d’entrée des titres correspondants détenus dont le coût unitaire
moyen se trouve diminué.
l’intégralité :
3- A la fin des contrôles effectués, porter un jugement sur les postes principaux
suivants :
BILAN
231. Terrains.
232. Constructions.
• les dépenses qui ont pour contre partie, l’entrée d’un nouvel élément à
l’actif de l’entreprise, destiné à y séjourner durablement et ayant
vocation à augmenter la valeur de son patrimoine ;
• les dépenses qui ont pour effet d’augmenter la valeur d’un élément déjà
existant de l’actif, ou de prolonger sa capacité de production ou sa durée
de vie au delà de la période normale d’amortissement.
MODE VALEUR D’ENTREE
D'ENTREE
Coût d’acquisition : prix d’achat +les frais
accessoires. en sont exclus :les taxes récupérées ,les
frais engages après l’installation ,les frais financiers
Biens acquis a titre
supportes pour l’acquisition de l’immobilisation ,les
onéreux
droits de mutation, les honoraires ou commissions
d’intervenants et les frais d’actes.
REMARQUES
s en location doivent être enregistrés aux comptes d’agencement et d'aménagement prévus par le CGNC.
comptes ,ainsi que les avances et acomptes verses sur des commandes d’immobilisations corporelles doiv
AMORTISSEMENT LINEAIRE :
■ point de départ = date de mise en service.
■ taux normaux d’amortissement linéaire généralement admis :
AMORTISSEMENT DEGRESSIF :
CONTROLES STANDARDS
1- Obtenir le tableau de variation des
immobilisations (valeurs brutes
,amortissements
,provisions).
2- Rapprocher les soldes d’ouverture avec les
comptes de l’exercice précédent.
3- Rapprocher les soldes de clôture avec le grand
livre.
Référence Points pour Fait par
Papier Associé et date
Travail
4- Vérifier l’exactitude des totaux du tableau de
variation des immobilisations.
5- FICHIER DES IMMOBILISATIONS
ET INVENTAIRE PHYSIQUE :
• Indiquer s’il existe un fichier des
immobilisations, en expliquant ses
principales caractéristiques ainsi que les
modalités de sa mise à jour.
• S’assurer que les totaux du fichier sont
rapprochés régulièrement des éléments
figurant en comptabilité, et au moins à la
clôture de l’exercice. Préciser
l’importance et l’origine des écarts éventuels.
• Indiquer la date à laquelle la société a
procédé au dernier inventaire physique de
ses immobilisations.Si l’inventaire
physique a été réalisé dans le courant de
l’exercice , s’assurer que les résultats
obtenus ont été rapprochés du fichier des
immobilisations. Préciser les impacts
éventuels sur les comptes annuels ,
notamment l’importance des moins
values sur les mises en rebuts constatées.
6- Choisir les acquisitions les plus importantes
de l’exercice :
• examiner les pièces justificatives (contrats
,factures , livraisons...)
• rapprocher avec le budget
• s’assurer qu’il s’agit effectivement
d’une dépense à immobiliser
• vérifier leur correct enregistrement
en comptabilité
• contrôler leur existence physique
7- Au cas où il y a eu production d’immobilisations
par l’entreprise ,s’assurer que les coûts imputés
sont corrects.
Référence Points Fait
Papier pour par
Travail Associé et
date
8- Vérifier par sondage ,dans les comptes de
charges
,que des biens à immobiliser n’ont pas été à
tort inscrits dans les frais généraux.
Porter une attention particulière aux
grosses réparations.
9- Sélectionner les cessions et les sorties les plus
importantes de l’exercice :
• vérifier les pièces justificatives (factures
,autorisations , encaissement du prix ,PV
de destruction ou de reforme...).
• vérifier que la valeur brute et les
amortissements ont été sortis des comptes et
du fichier.
• vérifier le calcul des plus ou moins values
de cession.
• s’assurer du correct enregistrement comptable
de ces opérations.
10- Obtenir le détail des immobilisations en cours :
• vérifier les pièces justificatives (factures
,décomptes...)
• s’assurer qu’il s’agit bien d’immobilisations
non encore mises en service.
• s’assurer que les encours précédents ,mis en
service , ont bien fait l’objet d’un virement à
un compte d’immobilisations.
• examiner les projets qui évoluent lentement
ou pas du tout.
11- Rappeler les principaux taux
d’amortissement appliqués et vérifier ,par
sondage ,le calcul des dotations de
l’exercice.
S’assurer de leur conformité avec les
politiques autorisées et leur constance par
rapport à la période précédente.
Référence Points pour Fait par
Papier Associé et date
Travail
12-Préciser si l’entreprise comptabilise
des amortissements dérogatoires :
• vérifier leur justification
• vérifier le correct enregistrement comptable
des mouvements.
13- S’assurer qu’aucun événement ne justifie
un amortissement exceptionnel.
14- Si des immobilisations sont données en
location
, vérifier, avec les contrats ,que tous les loyers
de l’exercice ont été enregistrés.
CONTROLES COMPLEMENTAIRES
d) Informations à reprendre
Des modifications sont elles intervenues au cours de l’exercice :
Terrains
Constructio
ns
Inst
tech ,mat et
outillage
Materiel
de
transport
Mob ,mat
de bureau
et amen
divers
Autres
immo
corporelles
Immo
corporell
es en
cours
VALEURS
BRUTES
Constructions
Materiel de transport
Autres
immo
corporelles
Immo corporelles
en cours
VALEURS
TOTALES
1- S’assurer que tous les frais engagés par la société et répondant aux définitions
des postes listés ci-dessous sont inscrits à l’actif de façon constante et
conformément aux principes comptables généralement admis.
3- A la fin des contrôles effectués , porter un jugement sur les postes principaux
suivants :
BILAN
COMPTE DE RESULTAT
759 Reprises non courantes sur provisions pour dépréciation de l’actif immobilisé.
62
b) Principes comptables à respecter
REMARQUES
d) Informations à reprendre
Des modifications importantes sont elles intervenues au cours de l’exercice :
3- A la fin des contrôles effectués, porter un jugement sur les postes principaux
suivants :
BILAN
6394 Dotations aux provisions pour dépréciation des titres et valeurs de placement
7328 Produits des titres de participation et des autres titres immobilisés des
exercices antérieurs
7394 Reprises sur provisions pour dépréciation des titres et valeurs de placement
75962 Reprises non courantes sur provisions pour dépréciation de l’actif immobilisé
b) Principes comptables à respecter
Sont inscrits dans ce compte :
REMARQUES
on des réserves de la société émettrice, sont inscrites pour une valeur Zéro. La valeur d’entrée d’origine d
CONTROLES STANDARDS
A- TITRES DE PARTICIPATION
1- S’assurer que tous les frais engagés par la société et répondant aux définitions
des postes listés ci-dessous sont inscrits à l’actif de façon constante et
conformément aux principes comptables généralement admis.
3- A la fin des contrôles effectués , porter un jugement sur les postes principaux
suivants :
BILAN
COMPTES DE RESULTAT
Frais
préliminaire Les charges engagées
s préalablement au
début de l’activité
(frais de constitution)
ou à l’occasion de
circonstances SOMME Amortissement en
ponctuelles DES COUTS totalité sur les
(lancement nouveau ENGAGES premiers exercices
produit, extension de bénéficiaires ou sur
l’activité, une durée de 5 ans
augmentation de maximum.
capital,...).
Primes de
Primes de remboursement Différence Amorties sur la
rembourse d’emprunts entre la valeur durée de
m ent obligataires. de l’emprunt ou au
rembourseme prorata des
nt et la valeur intérêts courus.
de
souscription
des
obligations
c) Programme de travail
Référenc Points Fait
e Papier pour par
Travail Associé et
date
PROCEDURES ANALYTIQUES
CONTROLES STANDARDS
CONTROLES COMPLEMENTAIRES
d) Informations à reprendre
a. Actionnariat familial :
Le cas le plus fréquent de PME soumise au commissariat aux comptes est
l’entreprise familiale qui s’est constituée sous forme de SA ou de SARL pour
des raisons de statu social du dirigeant. On trouve que celui-ci et sa famille
détiennent la majorité des droits de vote et sont souvent propriétaires de
l’entreprise. Il existe de ce fait un risque potentiel de confusion des patrimoines
et les décisions prises peuvent ne pas être sanctionnées par les actionnaires.
La confusion de patrimoine, même volontaire, peut être préjudiciable au futur de
l’entreprise (dépenses excessives par exemple) ou créer des risques de
redressement fiscal ayant une incidence directe sur les comptes soumis à
l’appréciation du commissaire aux comptes.
Cette confusion de patrimoine peut se manifester sous diverses formes et
notamment par :
• Des salaires qui ne correspondent pas aux services rendus, accordés à certain
membre de la famille.
• Des dépenses engagées dans un intérêt différent de celui de l’entreprise mais
prises en charge par celle-ci.
• Dans les entreprises de négoce, une utilisation mal identifiée des espèces en
caisse.
• Des avantages en natures non déclarés.
Par ailleurs, cet actionnariat familial peu également conduire à une formalisation
insuffisante de certaines obligations juridiques (procès verbaux de conseils et
assemblées), ce qui, outre ses implications légales, peut se transformer en source
de litige dans le cas, toujours possible, de la survenance de conflits familiaux. Il
convient ainsi que le commissaire aux comptes attache une attention particulière
à ces aspects.
b. Dirigeant unique :
Le rôle prépondérant du chef d’entreprise lui permet certes d’exercer un contrôle
efficace sur les activités de son entreprise, cependant, cette haute main sur les
opérations peut également s’avérer une source de risque. Il en est ainsi lorsque le
chef d’entreprise ne s’entoure pas suffisamment de conseils notamment dans les
domaines financiers, juridiques ou fiscaux pour toutes les questions particulières
dépassant le champs de ses préoccupations, lorsque celui-ci méconnaît certaines
obligations légales qui lui incombent et enfin lorsqu’il est davantage attiré par
les problèmes de gestion administrative.
Il serait ainsi utile pour l’auditeur d’effectuer un entretien avec le chef
d’entreprise (durant la phase de prise de connaissance générale) afin de cerner
ses préoccupations, ses centres d’intérêt et sa personnalité. Ces éléments
permettront à l’auditeur d’apprécier l’impact des pleins pouvoirs du chef
d’entreprise sur la force probante attachée aux contrôles effectués par ce dernier.
c. Effectif limité :
L’effectif de la PME est généralement limité, ce qui rend difficile la mise en
œuvre d’une séparation des fonctions et de contrôles réciproques.
Les contrôles mis en place, s’ils sont adaptés aux caractéristiques de l’entreprise,
n’ont généralement pas de force probante suffisante permettant à l’auditeur de
limiter ses propres contrôles. Celui-ci devra tenir compte de cette particularité
lors de l’élaboration de son programme de contrôle des comptes et notamment
lors de la détermination de l’étendu des sondages.
e. Environnement micro-informatique :
L’informatique tient une place de plus en plus grande dans la vie des entreprises.
Il apporte des simplifications et soulage le personnel de certains travaux
répétitifs.
Dans les PME l’informatisation peut être une source de risques pour l’auditeur.
Ces risques résultent des facteurs suivants :
- Une analyse insuffisante des besoins : dans les PME, la mise en place d’une
application informatique est rarement précédée d’une analyse des besoins et
l’établissement d’un cahier de charges, ceci peut avoir des conséquences sur la
fiabilité du système qui sera mis en place. Exemple : l’acquisition de matériel de
capacité insuffisante peut engendrer des blocages par saturation, d’où
l’impossibilité d’éditer les comptes annuels.
- La plupart des PME procèdent au développement d’applications maison. En
l’absence d’un véritable spécialiste dans l’entreprise et de procédures de test
suffisantes, l’utilisation de telles applications peut s’avérer peu fiable. Exemple :
un tableur mal protégé peut aboutir à des formules de calcul erronées et par
conséquent à des risques permanents d’où la nécessité pour l’auditeur d’un
contrôle systématique des calculs ayant servi à la préparation des comptes.
- Une protection insuffisante des données et du matériel : qui peut aboutir à une
perte ou à la modification de données importantes de l’entreprise.
- Sécurité des données : en l’absence d’une fonction informatique structurées
dans les PME qui se charge de créer des sauvegardes de fichiers et de
programmes, l’entreprise est confrontée au risque de perte de données vitales en
cas de problèmes (virus, panne prolongée du système).
Programme de travail :
3. Travaux effectués :
Nous avons vérifié le calcul des immobilisations nettes au 30/06/2006
Nous avons constaté un écart
Cet écart est du à la surestimation de la VNA de 78 792 DH du fait d’une erreur
dans le total des amortissements cumulés et comptabilisés à la date de cession à
savoir :
Amortissement comptabilisé 123 815
Amortissement repris 45 023
Ecart 78 792
• Nous avons testé les principales acquisitions de l’exercice sur la base des
pièces justificatives en pointant les factures avec les bons de commandes et les
bons de livraisons.
• Nous avons testé la correcte évaluation des immobilisations importées sur la
base du montant de la facture et des frais d’approche.
Sur la base d’un échantillon de six immobilisations importées, nous avons relevé
une sous estimation du coût d’acquisition de 101 358 DH, le détail est fourni ci-
après :
• Tester l’imputation des immobilisations dans les comptes correspondant à leur
affectation.
• Pour les amortissements, nous avons testé les taux appliqués par l’entreprise.
• Pour les cessions de l’exercice nous avons demandé les factures de cessions et
les bons de sorties.
4. Points soulevés :
• La société a comptabilisé parmi le matériel informatique amortis sur 10 ans, la
gamme de logiciels Servant Soft (Etafi Executive, Servant Comp,
Maxima, et Pegase) pour une valeur de 16 055 DH. Ces logiciels constituent un
droit d’exploitation de brevet et devraient être comptabilisés au niveau des
immobilisations incorporelles et amortis sur la durée de leur privilège.
• La société a comptabilisé au 30 juin 2006 en charge sur exercices antérieurs la
valeur nette comptable pour 919 766 DH concernant la cession d’accessoires et
de silos à céréales à la société Maroc Leasing réalisée le 29 Novembre 2001 et
non constatée à cette date en comptabilité.
• Le compte « construction » dont le solde s’élève au 30 juin 2006 à 15 406
762 DH 2 018 284 DH la valeur d’acquisition des trois lots de terrain. En effet,
la société a amorti à tort ces terrains sur une durée de 20 ans soit, un
amortissement au 30 juin 2006 de 78 875 Dh qu’il convient de reprendre.
• Absence de politique de distinction entre immobilisation et charge.
• Les immobilisations importées ne sont pas valorisées à leur coût d’acquisition
(les frais d’approche sont constaté en charges).
Les livraisons à soi-même ne sont pas correctement valorisées. La société a
procédé à l’acquisition du bois rouge pour un montant de 70 000 DH destinées à
la fabrication des agencements des constructions. Néanmoins,
les dépenses de main d’oeuvre n’ont pas été incorporées au coût de revient et
n’ont pas été déclarées à la TVA en tant qu’opération de livraison à soi même. Il
en résulte un risque fiscal en matière de la TVA (voir à ce titre la notification de
redressement du 05 Décembre 2006 au titre de la TVA).
• Absence d’inventaire physique des immobilisations.
• Absence de politique d’amortissement sur la base de la durée de vie ou d’usure
économique en concertation avec le service technique.
Près de deux ans après l'affaire Enron, point de départ d'une série de scandales
financiers aux Etats-Unis, les comportements des dirigeants et des conseils
d'administration évoluent sur fond de réformes pour améliorer le fonctionnement
des entreprises. La priorité est au retour de la confiance.
Le point d'orgue de ce mouvement a été l'adoption aux Etats-Unis de la loi
Sarbanes-Oxley promulguée fin juillet 2002 par le président américain George
W. Bush. Présenté comme le plus important bouleversement de la législation
boursière depuis le krach de 1929, ce texte modifie le gouvernement
d'entreprise. Il introduit des mesures comme la certification sur l'honneur des
comptes par les dirigeants et les directeurs financiers ou la répression accrue de
la "criminalité en col blanc", ainsi qu'un volet comptable, avec un resserrement
du contrôle des commissaires aux comptes et la mise en place d'une instance de
surveillance le Public Company Accounting Oversight Board (PCAOB), à qui
ont été dévolus les fonctions d’inscription, de mise en place des normes, et du
contrôle de travail des Experts Comptables.
Cette mise en place est une première mondiale, c’est en effet la première fois sur
le plan mondial que la profession des auditeurs est régulée par un organisme où
leurs pairs sont minoritaires.
La profession défend, sur le plan international, donc le modèle que les Etats-
Unis ont mis en place l’été 2002 avec la loi Sarbanes-Oxley. En France, à titre
d’exemple, le contrôle des commissaires aux comptes impliquait déjà une
autorité extérieure, la Commission des opérations de Bourse, mais a été renforcé
dans la loi sur la sécurité financière d'un Conseil supérieur du commissariat aux
comptes, où les Experts Comptables sont minoritaires. En outre pour éviter les
conflits d’intérêts, il est préconisé de séparer les activités d’audit et de conseil
pour une même entreprise. A cet égard, les grands groupes d’audit se sont d’ores
et déjà séparés de leurs divisions de conseil.
La SEC a imposé à cet égard des règles relatives à l'indépendance des auditeurs
pour mettre en oeuvre les dispositions de l'Acte de Sarbanes-Oxley de 2002. Les
nouvelles règles d'indépendance exigent certaines informations et de nouveaux
rapports par les auditeurs et posent des conditions sans lesquelles l'audit de
sociétés ne serait pas considéré comme indépendant. Les nouvelles règles
concernent entre autres : l’interdiction d’effectuer des prestations autres que
l’audit à des clients d’audit, l’obligation d’effectuer une rotation de l’équipe
d’audit, l’approbation préalable des honoraires par un comité d’audit,
l’interdiction de recruter des membres de l’équipe d’audit par l’entreprise
auditée pendant un délai de trois ans .
Ces nouvelles règles édictées pourraient être des bases de réflexion pour la
profession comptable au Maroc dans le cadre de l’application des dispositions
relatives aux incompatibilités des Commissaires aux comptes telles qu’édictées
par la loi 17-95 relative aux sociétés anonymes. La loi Sarbanes-Oxley se veut
cependant extra-territoriale et se trouve en contradiction avec les règles du droit
Marocain et notamment les dispositions de l’article 177 de ladite loi.
Le Maroc a décidé d’adopter une voie libérale en ouvrant son économie et en
favorisant l’investissement extérieur à travers l’adhésion à l’Organisation
Mondiale du Commerce (OMC), la signature d’accords de libre échange avec
l’Union Européenne, les Etats-Unis, la Turquie et l’accord d’Agadir. Le Maroc a
en outre aménagé des zones franches notamment à Tanger qui permettent aux
entreprises d’obtenir des avantages fiscaux et des subventions de la part du
fonds Hassan II pour une partie du coût du foncier.
Les immobilisations incorporelles sont définies comme étant des actifs non
monétaires identifiables sans substance physique qui, à l’instar des
immobilisations corporelles sont détenues par l’entreprise pour être utilisés à la
production et à la fourniture de biens ou de services. Ils comprennent des
éléments identifiables : les brevets, les licences, les droits au bail commerciaux
et les franchises ; et des éléments non identifiables dont le goodwill est
l’exemple le plus usuel.
Contrairement aux dispositions du CGNC qui prévoient la possibilité
d’immobiliser les frais de recherche et de développement en respectant certaines
conditions, les normes américaines exigent leur constatation en charges au cours
de l’exercice où elles sont engagées. .
Concernant les logiciels, seuls peuvent être capitalisés les frais encourus pour le
développement interne ou la production de logiciels destinés à être vendus, loués
ou commercialisés par l’entreprise. Les frais encourus au titre des logiciels à
usage interne ou des logiciels à usage externe réalisés dans le cadre des
commandes spécifiques doivent être constatés parmi les charges de l’entreprise.
2.1.2- Le Goodwill
Selon les normes FAS 34 et 42, il est possible de capitaliser certaines charges
financières relatives à l’acquisition de certains biens immobiliers en partant du
principe que cette capitalisation permettra de mieux mettre en balance les
produits et les charges au cours des périodes futures.
Les frais financiers sont capitalisables pour tous les actifs qui nécessitent une
certaine période dite d’acquisition commençant avec les premières dépenses
relatives à l’immobilisation et se terminant avec sa mise en service. Seuls les
frais financiers relatifs à cette période sont capitalisables. Le montant des frais
financiers capitalisés ne peut en aucun cas excéder celui des intérêts
effectivement supportés par l’entreprise.
Les frais financiers capitalisables sont ceux relatifs au financement spécifique de
l’immobilisation. S’il n’existe pas de financement spécifique lié à
l’immobilisation concernée, il est tenu compte du coût moyen pondéré des
emprunts de l’entreprise pendant la période de fabrication du bien. Ce taux est
multiplié par l’investissement cumulé moyen durant la période qui est calculé en
fonction des décaissements.
Exemple : Pour la construction d’une usine, une société dépense 2250000
Dirhams le 01 janvier, 3600000 dirhams le 01 mars et 1800000 dirhams le 01
novembre. L’usine est terminée le 31 décembre. L’investissement moyen est de
:
Les charges financières ne sont pas capitalisées pendant les périodes de retard ou
d’interruption des travaux, sauf dans le cas d’interruptions brèves. La
capitalisation des charges financières cesse à la date de mise en service du bien.
Le principe de capitalisation des frais financiers est appliqué seulement si
l’investissement est jugé comme dépassant un seuil de matérialité fixé par
l’entreprise et si le montant des intérêts est tel que la société le juge
matériellement capitalisable. La détermination des frais financiers capitalisables
fait, en outre, appel au jugement ; l’objectif étant d’obtenir un coût de
financement raisonnable et qui aurait été évité si le bien n’avait pas été produit.
La capitalisation des frais financiers capitalisés peut amener à un prix de revient
supérieur à la valeur nette de réalisation. Il convient dans ce cas de constituer
une provision pour dépréciation.
Il est à signaler que les normes CGNC sont plus restrictives que les normes
américaines, puisqu’ils ne permettent l’incorporation des charges financières
dans le coût d’une immobilisation qu’à la double condition de l’existence d’un
financement spécifique et d’une durée d’acquisition ou de fabrication supérieure
à 12 mois.
b- Le crédit- bail
Le contrat de crédit-bail est un contrat par lequel le propriétaire transmet à
l’emprunteur ou locataire l’usage d’un bien corporel moyennant le versement
d’un loyer. Selon les normes américaines, ces contrats sont traités selon le
principe de la prééminence de la substance sur la forme. En vertu de ce principe,
les contrats de crédit bail, s’ils ne sont pas assimilés à des opérations de location
simple transférant seulement l’usage pour une partie de la vie économique, sont
enregistrés comme des acquisitions d’immobilisations assorties d’emprunt.
Selon la norme FAS 13, le contrat de crédit-bail est assimilé à une acquisition si,
à la date de signature du contrat, il satisfait à l’un des critères suivants :
- le contrat transfère la propriété du bien au locataire à son échéance ;
- le contrat comporte une option d’achat à un prix inférieur à la valeur vénale à
la levée de l’option ;
- la durée du contrat est égale à 75% ou plus de la durée de vie économique du
bien acquis en crédit-bail ;
- la valeur actuelle du loyer est au moins égale à 90 % de la valeur vénale du
bien considéré.
Sur le plan du schéma comptable, le locataire comptabilise à l’actif et au passif
la valeur vénale du bien acquis, sans que cette valeur ne puisse être supérieure à
la somme actualisée des redevances. Le taux d’actualisation correspond au taux
du contrat.
Concernant l’amortissement, le bien est amorti selon la durée de vie économique
si l’un des deux premiers critères ont été retenus pour classifier le contrat, et
selon la durée du contrat.
Les loyers sont quant à eux scindés en amortissement du capital et en charges
financières.
Exemple : Un matériel dont la valeur est de 360 400 dirhams et dont la durée de
vie est de cinq ans est acquis par le biais d’un contrat de crédit-bail pour une
période de cinq ans au taux de 12%. La valeur résiduelle est non significative et
ne sera pas prise en compte au titre de l’exemple.
c. Les amortissements :
L’amortissement est défini selon les normes américaines comme le coût rendu
par l’élément immobilisé dans les activités d’exploitation. Son objectif est de
répartir de manière systématique la charge liée à la dépréciation du bien sur sa
durée de vie utile.
Aucun principe ne fixe des durées de vie précises, selon l’ARB 43, la durée de
vie d’un bien immobilisé peut changer d’une société à une autre et d’une
industrie à une autre. La politique de maintenance, pouvant affecter la longévité
d’un bien immobilisé.
Il est toutefois à préciser que dans le cas de construction sur sol d’autrui ou dans
le cas d’aménagement et d’agencements de bien loués, l’amortissement doit se
faire sur la durée la plus courte en comparant la durée de vie du bien et le terme
du bail.
Les dépenses qui augmentent la capacité, l’efficacité ou augmentent la durée de
vie d’un bien s’ils sont substantiels sont capitalisées. La charge d’amortissement
est alors révisée en se basant sur la nouvelle base comptable et la nouvelle durée
de vie restante. Les amortissements antérieurs ne sont pas ajustés.
Selon les dispositions de la norme FAS 121, les entreprises sont tenues de revoir
régulièrement la valeur de leurs actifs immobilisés pour s’assurer que des
changements ou des événements ayant pour conséquence une impossibilité de
recouvrer leur valeur nette comptable ne sont pas intervenus.
La norme FAS 121 donne plusieurs exemples de circonstances qui peuvent
indiquer un problème de recouvrement de la valeur parmi lesquelles :
1- Une baisse significative de la valeur marchande du bien ;
2- Un changement significatif dans les conditions d’utilisation du bien ;
3- Un changement physique substantiel du bien ;
4- Changements d’ordre légal affectant l’utilisation du bien ;
5- Des coûts d’exploitation très excédentaires par rapport aux conditions
initialement prévues ;
6- Génération de cash-flows négatifs ;
Si de tels événements conduisent à considérer qu’il existe un risque de ne pas
recouvrer à terme la valeur nette comptable de l’actif concerné, l’entreprise doit
procéder à un test consistant à comparer le montant des flux de trésorerie futurs
non actualisés et sans charges financières, attendus de l’actif et la valeur nette
comptable de cet actif.
Dans le cas où la valeur nette comptable est supérieure au montant estimé des
flux de trésorerie future, la société se doit de comptabiliser une provision pour
dépréciation. Cette provision est calculée par rapport à la juste valeur déterminée
par rapport à un prix de marché, à une estimation basée sur le prix d’éléments
similaires ou par rapport aux cash-flows futurs pouvant être générés par le bien.
La norme FAS 66, se base sur le principe de parallélisme entre les revenus d’une
période et les coûts générés au cours de la même période. Concernant les
cessions d’immobilisations, les normes US GAAP exigent que les revenus
soient comptabilisés au cours de l’exercice où l’échange est complété et où le
recouvrement du produit de cession est substantiellement achevé.
La cession d’une immobilisation sera considérée comme parfaite et le profit sera
comptabilisé en entier si les quatre conditions suivantes sont réunies1 :
1 - Les parties contractantes sont légalement liées par un contrat ;
2 - Toutes les obligations financières ont été payées ;
3 - Le vendeur doit trouver un financement pour l’acheteur, s’il en est
responsable contractuellement,
4 – Toutes les conditions suspensives doivent avoir été réalisées.
Si la vente est assortie d’une obligation ou d’une option engageant le vendeur à
racheter le bien cédé, la transaction n’est pas comptabilisée comme étant une
vente mais comme une opération de financement (ex : le lease back).
f- Réévaluation des immobilisations :
La norme FAS 115 requiert que les obligations soient classifiées en fonction de
l’intention de l’entreprise. On distingue ainsi :
• Les titres d’investissement qui sont les titres représentatifs d’une dette et
détenus avec l’intention de les conserver jusqu’à l’échéance.
• Les titres de transaction : ce sont des titres acquis avec l’intention de les
revendre à court terme (moins de 6 mois).
• Les autres titres de placement : il s’agit d’une catégorie résiduelle qui
enregistre tous les titres ne répondant pas aux critères des deux autres
Catégories.
La méthode d’évaluation à l’entrée est la même que pour les actions. A
l’inventaire, les titres d’investissements sont évalués selon la méthode dite du
coût amorti qui consiste à amortir la différence positive ou négative entre la
valeur de remboursement et le prix d’acquisition sur la durée de vie résiduelle de
l’obligation. Les titres de transaction et les autres valeurs sont évalués à leur
juste valeur qui correspond à la valeur de cession de l’obligation.
Les plus ou moins values latentes relatives aux titres de transaction sont
constatés en résultat, celles relatives aux autres titres de placement sont
constatés directement en capitaux propres pour leur montant net et dans un poste
spécifique jusqu’à la date où elles sont réalisées.
On peut remarquer que les normes américaines sont incompatibles avec les
normes marocaines non seulement en ce qui concerne la catégorie des titres,
mais également leur mode d’évaluation à l’entrée et à l’inventaire et la
comptabilisation directe, pour certaines catégories de titres, en capitaux propres
des plus ou moins values latentes.
III. Le retraitement des immobilisations
en normes IFRS
a. Définitions
Le montant amortissable est le coût d’un actif, ou tout autre montant substitué
au coût, diminué de sa valeur résiduelle.
La valeur résiduelle d’un actif est le montant estimé qu’une entité s’attend à
obtenir pour cet actif, après déduction des coûts de sortie attendus, à la fin de sa
durée d’utilité.
La valeur comptable est le montant pour lequel un actif est comptabilisé, après
déduction du cumul des amortissements et du cumul des pertes de valeur relatif
à cet actif.
La valeur recouvrable est la valeur la plus élevée entre le prix de vente net de
l’actif et de sa valeur d’utilité.
La valeur d’utilité est la valeur actualisée des flux de trésorerie futurs estimés
de l’utilisation continue d’un actif de sa sortie à la fin de la durée d’utilité.
Une perte de valeur est l’excédent de la valeur comptable d’un actif sur sa
valeur recouvrable.
a) Les avantages économiques futurs et les risques associés à cet actif doivent
normalement aller à l’entreprise sur la base des indications disponibles lors de la
comptabilisation initiale.
b) Le coût de cet actif pour l’entreprise peut être évalué de façon fiable. C’est le
cas lorsqu’il y a eu une transaction. Dans le cas d’un actif produit par
l’entreprise pour elle même, une évaluation fiable du coût peut être faite à partir
du coût des matières utilisées acquises auprès de tiers, du coût de la main
d’oeuvre et d’autres composantes utilisées au cours du processus de fabrication.
Exemple
Un garage automobile, le garage Labellevoiture vient d’acheter un véhicule
automobile. Si ce véhicule est destiné à la revente, ce n’est pas une
immobilisation corporelle, si par contre, il est destiné à être gardé pour l’activité
de l’entité (il est probable que des avantages économiques futurs associés iront à
l’entité) il doit être comptabilisé en immobilisation corporelle.
Il est à noter que, dès lors que le coût d’un actif immobilisé peut être réparti
entre différentes composantes ayant des durées d’utilité ou des rythmes
d’utilisation différents, ces composantes doivent être obligatoirement
comptabilisées séparément (révision 2003, application 1er janvier 2005) lorsque
leur coût est significatif par rapport au total de l’immobilisation. Ce pourrait être
le cas de certains éléments d’un immeuble (toiture par exemple) dont la durée de
vie serait moins longue que celle de l’immeuble proprement dit. Les dépenses de
révision ou d’inspection majeures d’une immobilisation (qui procure à l’entité
des avantages économiques futurs liés à l’utilisation de l’immobilisation) sont
considérées comme un composant amortissable sur la durée s’écoulant entre
deux révisions.
Modèle du coût
Après sa comptabilisation initiale en tant qu’actif, une immobilisation corporelle
sera comptabilisée à son coût diminué du cumul d’amortissements et du cumul
des pertes de valeur.
Lorsque la valeur comptable d’un actif augmente par suite d’une réévaluation,
l’augmentation doit être créditée directement en capitaux propres sous le libellé
« écart de réévaluation ». Toutefois, si cette réévaluation possible compense une
réévaluation négative du même actif, antérieurement comptabilisée en charges,
elle doit être comptabilisée en produits.
Lorsque la valeur comptable d’un actif diminue à la suite d’une réévaluation,
cette diminution doit être directement imputée sur l’écart de réévaluation
correspondant dans la mesure où cette diminution n’excède pas le montant
comptabilisé en écart de réévaluation concernant le même actif. Le complément
doit être comptabilisé en charges.
f. Informations à fournir
a. Champ d'application
b. Définitions
Un marché actif est un marché pour lequel sont réunies toutes les conditions
suivantes :
• est séparable, c'est-à-dire qu'il peut être séparé de l'entité et être vendu,
transféré, concédé par licence, loué ou échangé, soit de façon
individuelle, soit dans le cadre d'un contrat, avec un actif ou un passif
lié ;
• résulte de droits contractuels ou autres droits légaux, que ces droits
soient cessibles ou séparables de l'entité ou d'autres droits et
obligations.
c. Comptabilisation et évaluation
• son prix d'achat, y compris les droits de douane et les taxes non
remboursables, après déduction des remises et rabais commerciaux ;
Si l'entité ne peut distinguer ces deux phases d'un projet interne visant à créer
une immobilisation incorporelle, elle traite la dépense au titre de ce projet
comme si elle était encourue uniquement lors de la phase de recherche.
Phase de recherche
Phase de développement
Une entité peut choisir soit le modèle du coût, soit le modèle de la réévaluation.
Si une immobilisation incorporelle est comptabilisée en utilisant le modèle de
réévaluation, tous les autres actifs de sa catégorie doivent également être
comptabilisés en utilisant le même modèle, à moins qu'il n'existe aucun marché
actif pour ces actifs.
Modèle du coût
Modèle de la réévaluation
Durée d'utilité
La durée d'utilité d'une immobilisation incorporelle qui n'est pas amortie doit
être réexaminée à chaque période pour déterminer si les événements et
circonstances continuent de justifier l'appréciation de durée d'utilité
indéterminée concernant cet actif. Si ce n'est pas le cas, le changement
d'appréciation de la durée d'utilité passant d'indéterminée à finie doit être
comptabilisé comme un changement d'estimation comptable selon IAS 8
"Méthodes comptables, changement d'estimations comptables et erreurs".
• lors de sa sortie ;
Les profits ou les pertes en résultant doivent être comptabilisés en résultat. Les
profits ne doivent pas être classés en produits des activités ordinaires.
f. Informations à fournir
• que les durées d'utilité soient indéterminées ou finies et, si elles sont
finies, les durées d'utilité ou les taux d'amortissement utilisés ;
a. Objectif
b. Champ d'application
IAS 39 doit être appliquée par toutes les entités, à tous les types d'instruments
financiers, sauf lorsque les dispositions d'autres normes trouvent à s'appliquer,
comme par exemple :
c. Définitions
Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois
caractéristiques suivantes :
Le coût amorti d'un actif ou d'un passif financier est le montant auquel est
évalué l'actif ou le passif financier lors de sa comptabilisation initiale, diminué
des remboursements en principal, majoré ou diminué de l'amortissement cumulé
calculé par la méthode du taux d'intérêt effectif, de toute différence entre ce
montant initial et le montant à l'échéance, et diminué de toute réduction pour
dépréciation ou irrécouvrabilité.
La méthode du taux d'intérêt effectif est une méthode de calcul du coût amorti
d'un actif ou d'un passif financier et d'affectation des produits financiers ou des
charges financières au cours de l'exercice concerné. Le taux d'intérêt effectif est
le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de
trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l'instrument financier ou, selon le
cas, sur une période plus courte de manière à obtenir la valeur comptable nette
de l'actif ou du passif financier.
Une entité doit comptabiliser un actif ou un passif financier dans son bilan
lorsque, et uniquement lorsqu'elle devient une partie aux dispositions
contractuelles de l'instrument.
• les droits contractuels sur les flux de trésorerie liés à l'actif financier
arrivent à expiration
Une entité doit sortir un passif financier (ou une partie de passif financier) de
son bilan si et seulement s'il est éteint – c'est-à-dire lorsque l'obligation précisée
au contrat est éteinte, qu'elle est annulée ou qu'elle arrive à expiration.
Lors de la comptabilisation initiale d'un actif ou d'un passif financier, une entité
doit l'évaluer à sa juste valeur majorée, dans le cas d'un actif ou d'un passif
financier qui n'est pas à la juste valeur par le biais du compte de résultat, des
coûts de transaction directement imputables à l'acquisition ou à l'émission de
l'actif ou du passif financier.
e. Evaluation ultérieure d'actifs financiers
Après leur comptabilisation initiale, une entité doit évaluer les actifs financiers,
y compris les dérivés qui constituent des actifs, à leur juste valeur, sans aucune
déduction au titre des coûts de transaction qui peuvent être encourus lors de leur
vente ou d'une autre forme de sortie, sauf en ce qui concerne les actifs suivants :
• les prêts et créances qui doivent être évalués au coût amorti en utilisant
la méthode du taux d'intérêt effectif ;
• les placements détenus jusqu'à leur échéance, qui doivent être évalués
au coût amorti en utilisant la méthode du taux d'intérêt effectif
• les placements dans des instruments de capitaux propres qui n'ont pas
de prix coté sur un marché actif et dont la juste valeur ne peut être
évaluée de façon fiable, ainsi que les instruments dérivés liés à ces
instruments de capitaux propres non cotés et qui doivent être réglés par
remise de tels instruments, qui doivent être évalués au coût.
Après la comptabilisation initiale, une entité doit évaluer tous les passifs
financiers au coût amorti en utilisant la méthode du taux d'intérêt effectif, sauf :
Les passifs financiers qui sont désignés comme éléments couverts sont soumis
aux règles de comptabilité de couverture énoncées au § 89 à 102 de la norme.
Reclassements
Profits et pertes
Un profit ou une perte résultant d'une variation de la juste valeur d'un actif ou
d'un passif financier qui ne fait pas partie d'une relation de couverture doit être
comptabilisé comme suit :
f. Couverture
Comptabilité de couverture
nous conclurons ce mémoire par une note d’appréciation personnelle sur notre
expérience dans le cabinet d’audit ERNST&YOUNG.
Tout d’abord, nous souhaitons souligner le fait que EY est une société de
services dont le bon fonctionnement repose en premier lieu sur la qualité des
personnes qui la composent.
Sur le plan de notre apprentissage, nous estimons qu’il est idéal : en deux mois
de stage, nous avons eu l’occasion de découvrir, en détail, non seulement le
fonctionnement des sociétés auditées, mais également celui de la firme EY.
Par ailleurs, nous avons malheureusement fini par apprendre à ne plus prévoir
quelque projet personnel que ce soit pour le vendredi soir : ce dernier jour de
mission est souvent très chargé et un peu de désorganisation peut facilement
causer des retards dans le bouclage de la mission.
Nous nous interrogeons encore sur la qualité de vie familiale ou conjugale des
auditeurs : une grande rigueur personnelle est de mise pour arriver à allier vie
professionnelle et vie privée au cours de certaines périodes de l’année…
BIBLIGRAPHIE
Ouvrages
➢ Grégory Heem, Lire les états financiers en IFRS, Edition d’organisation 2004
➢ Pratique des normes IAS / IFRS - Comparaison avec les règles françaises et les
US GAAP de Robert Obert, édition : Dunod septembre 2004
Sites web
➢ www.ey.com
➢ www.lacademie.info
➢ www.focusifrs.com