TFC FKK Fin Pret
TFC FKK Fin Pret
TFC FKK Fin Pret
PROBLEMATIQUE
PROBLEMATIQUE DE DE
LLORGANISATION
ORGANISATION DE DE LLAUDIT
AUDIT
INTERNE
INTERNE POUR
POUR LA LA
PERFORMANCE
PERFORMANCE DES DES
ENTREPRISES
ENTREPRISES PUBLIQUES
PUBLIQUES DU DU
PORTEFEUILLE
PORTEFEUILLE DE
DE LLETAT
ETAT
CONGOLAIS
CONGOLAIS
KONGOLO KANDE FLORE
CAS DE
CASG3 LENTREPRISE
DEComptabilit
LENTREPRISE PUBLICO.C.C
A/Jour
PUBLICO.C.C
(2013 2015)
(2013 2015)
DEDICACE Anne
Anneacadmique
acadmique
2015
20152016
2016
1
AVANT PROPOS
Nous voici arriv la fin de notre premier cycle d'tudes suprieures et universitaire
l'Institut Suprieur de Commerce. Comme il est parfois difficile d'exprimer sa joie de
vive voix lorsqu'on franchie une importante course de la vie, il serait ingrat de passer
sous silence les noms des personnes ayant contribu d'une manire ou d'une autre la
ralisation de ce travail de fin de cycle.
A tous les hommes de bonne volont et de bonne foi, nous disons, Merci.
INTRODUCTION
2
L'audit interne qui est une fonction la disposition de l'organisation dans une
entreprise ayant comme but d'examiner, d'apprcier le bon fonctionnement, la
cohrence et l'efficacit du contrle interne, palliera ainsi l'incertitude du manager.
Laudit interne, dfini officiellement comme une activit, est avant tout une fonction
de lorganisation et cest avec des ressources appropries de celle-ci que laudit
interne est susceptible dapporter le plus de valeur ajoute. Laudit interne doit vivre
lentreprise, tre imprgn de sa culture, se sentir concern par tout ce qui la
touche, ses succs comme ses difficults ou ses checs. En consquence,
lexternalisation du service daudit interne, association insolite de termes
contradictoires diraient daucuns, est bannir.
En revanche, le recours ponctuel des ressources et des comptences externes,
lorsque la ncessit sen fait sentir, est recommander.
Laudit interne est une fonction qui prsente de grandes spcificits et ne peut tre
compare aucune autre. Elle dispose en fait des caractristiques dune profession
norme lchelle internationale : mme dfinition, mmes standards professionnels,
mme code de dontologie ; un examen mondialement reconnu, le CIA (Certified
Internal Auditor), auquel est venu sajouter pour les pays francophones le DPAI
(Diplme Professionnel de lAudit Interne) ; une valuation rgulire enfin de son bon
fonctionnement par des organismes indpendants.
Contrairement une ide reue, laudit interne nest pas une fonction comptable et
financire ou du moins nest pas que cela. En effet, sa mission consiste analyser les
risques, tous les risques, quils soient oprationnels, financiers ou de conformit,
susceptibles daffecter la ralisation des objectifs fixs par lorganisation, puis
sassurer quil existe un dispositif de contrle interne parfaitement adapt sa
situation et, si tel nest pas le cas, faire toutes les propositions ncessaires pour y
pourvoir.
I. PROBLEMATIQUE
Ces dernires ont suscit l'attention des dcideurs de toujours intgrer au premier
plan le mcanisme d'une bonne gestion permettant d'avoir des rsultats adquats. En
pratique, nous devons reconnatre que souvent les causes de la non fiabilit des
informations financires ou comptables, de la stagnation et de la faillite survenant
dans les entreprises sont fonctions de l'inexistence ou d'inefficacit des dispositifs
permettant d'valuer les processus du management des risques, de contrle et de
gouvernement de l'entreprise pouvant proposer l'amlioration et contribuant ainsi
crer la valeur ajoute au sein de l'entreprise.
Ne voulant pas nous baser sur des spculations sans fondement scientifique, nous
allons passer en revue certaines questions auxquelles nous essayerons de rpondre :
existe-t-il un service d'audit interne au sein de lOffice Congolaise de Contrle?
quelle est l'tendue de sa couverture ?
contribue t-elle l'amlioration de leurs gestions ?
Hormis ces proccupations, qui constituent la base de notre tude, d'autres aspects
de problme mritent d'tre examins mais nous nous efforcerons de rpondre aux
proccupations nonces ci-dessus.
Sachant que, le problme de son rattachement fait lobjet, depuis des annes, de
grandes controverses. Dans la mesure o laudit interne sest, au fil des ans, loign
du domaine comptable et financier, le rattachement la direction financire doit
tre abandonn au profit dun rattachement la Direction gnrale.
II. HYPOTHESE
1
MULUMBATI NGASHA : Manuel de sociologie gnrale, collection et Connatre Ed. Africa,
Lubumbashi 1980, page 19.
4
Dans l'espace, notre tude couvre l'espace des activits lOffice Congolais de Contrle
pour une priode de 3 ans soit de 2012 2014.
V. METHODES ET TECHNIQUES
V.1. METHODES
Eu gard aux objectifs poursuivis et aux hypothses que ce travail se propose de
vrifier, il a t ncessaire de faire usage des mthodes suivantes :
Mthode historique
Elle est base sur les faits historiques, elle recherche la gense des faits ou des
situations tudies ; leurs antcdents et leur succession ou leur volution dans le
temps pour mieux comprendre et expliquer les faits et les situations actuelles 2.
Cette mthode se justifie par le fait que pour comprendre la structure actuelle de
l'audit interne, ses qualits et ses dfauts, il est utile de jeter un regard dans le
pass, comprendre les difficults dans les effets de la gestion ou les gestionnaires, les
efforts dploys pour surmonter les difficults afin d'expliquer l'efficacit de l'audit
interne au sein de lOffice Congolais de Contrle.
Mthode dductive
La mthode dductive est la mthode scientifique qui consiste formuler une
hypothse afin d'en dduire des consquences observables futures mais galement
pass permettant d'en dterminer la validit3.
V.2. TECHNIQUES
Sont des procds opratoires, rigoureux, bien dfinis, susceptibles d'tre appliqus
nouveau dans les mmes conditions adaptes aux genres de problme ou de phnomne en
cause.
En ce qui concerne ce travail, nous avons utilis les techniques documentaires, l'observation
directe, l'interview libre et l'internet.
2
JAVEAU CLAUDE, cit par KABENGELE DIBWE, cours de mthodes de recherche en sciences
conomiques, G1 UNILU 1991-1992.
3
PINTO, R ET GRAWITZ, M. Mthodes des sciences sociales, Paris, Ed. DALLOZ 1971. P. 337-33
5
Technique documentaire
Cette dernire nous a renvoy la lecture des ouvrages, des articles, des textes officiels, des
notes de cours et autres documents se rapportant notre sujet. ;
Par le biais de l'internet, nous avons pu tlcharger quelques documents utiles notre tude.
Technique d'observation
Elle nous a permis d'observer directement les faits que nous tudions pendant que nous
enqutions.
Technique d'interview
L'utilisation de l'interview libre dans le cadre de cette tude se justifie par le fait que des
entretiens exploratoires que nous avons eus avec certains agents et cadres de l lOffice
Congolais de Contrle et de collecter les renseignements auprs d'eux,
En effet l'interview a cart les zones d'ombres sur nos propres observations.
Hormis l'introduction et la conclusion et pour des raisons d'efficacit dans la recherche nous
avons subdivis notre travail en trois chapitres :
le premier chapitre traite la considration gnrale et dfinitions des concepts cls
pour fixer nos lecteurs et de l'approche thorique de l'audit interne ainsi que la
gestion des entreprises.
Le second chapitre prsente le cadre de notre investigation qui est des Entreprises du
Portefeuille de lEtat Congolais, cas de lOffice Congolais de Contrle. (OCC en sigle);
Le troisime et dernier chapitre est ax sur la prsentation des donnes, analyse et
interprtation des rsultats au sein de l lOffice Congolais de Contrle.
Pour exister lgalement, une entreprise est tenue d'opter pour l'une des formes
particulires d'entreprise prvues par la loi OHADA (SARL, SA, SNC, SCS etc.) 6.
Nous pouvons cependant souligner trois aspects essentiels dans cette dfinition.
1. L'entreprise Produit :
Elle transforme ou cre des biens ou services susceptibles de satisfaire le besoin des
individus et d'autres entreprises de la place ou des collectivits diverses.
4
MERTON, R.K. cite par KAPEND : Cours de gestion du personnel, 2003-2004, P 45
5
http://fr.wikipedia.org/wiki/Entreprise
6
http://www.ohada.com/actes-uniformes/98/102/titre-1-definition-de-la-societe.html
7
Une entreprise qui dure, qui gagne de largent et qui est durablement
profitable
Une entreprise qui dfie ses concurrents en termes de qualit et de rapidit de
service
Une entreprise innovante, efficiente, ractive et qui volue srement,
constamment et durablement
Une entreprise qui cre de la valeur tout en rpondant aux exigences du
march avec une longueur davance
Une entreprise qui a su mettre en place de bons indicateurs de performance
pour tablir des stratgies de dveloppement gagnantes
Une entreprise intelligente financirement, socitalement,
environnementalement, technologiquement et qualitativement
Une entreprise o rgnent valeurs, motivation, comptences, intelligence
collective et autonomie
Une entreprise ayant russi fidliser ses clients, remplir son portefeuille de
commandes grce une veille permanente et une projection continue dans le
futur
Pour amliorer ou piloter la performance dune entreprise, il est possible dagir sur
quatre axes principaux8:
7
Dictionnaire universel, dition HACHETTE, PARIS 1996-1997.P.52
8
http://www.petite-entreprise.net/P-2288-136-G1-definition-de-la-performance-des-entreprises.html
8
L'audit interne est une activit indpendante et obligatoire qui donne une
organisation une assurance sur le degr de maitrise de ses oprations, lui apporte ses
conseils pour les amliorer et contribue crer de la valeur ajoute. 10
Il aide cette organisation atteindre ses objectifs en valuant, par une approche
systmatique et mthodique, ses processus de management des risques, de contrle,
et de gouvernement d'entreprise, et en faisant des propositions pour renforcer leur
efficacit.
Du fait de la varit des domaines couvrir et des missions conduire, laudit interne
doit disposer dune gamme de comptences toujours plus tendue. La formation
permanente constitue un facteur cl de performance au plan individuel et collectif.
Au dbut du moyen ge, les sumriens ont ressenti une ncessit de contrle de la
comptabilit des agents12. Ce systme de contrle par recoupement consiste
comparer une information qui est parvenue de deux sources d'enregistrement
indpendantes.
Mais le mot audit ne s'est apparu que sous l'empire romain et plus spcifiquement
ds le 3me sicle avant Jsus Christ13, o il tait d'un sens plus large.
La charge qui pse sur l'auditeur reconnu en tant que garant des dtenteurs des
capitaux l'gard des abus des gestionnaires, ds le dbut du XX e sicle et avec la
crise de 1929 due une mauvaise divulgation de l'information fiable, un
accroissement des besoins du monde des affaires en audit s'est accrue.
De nos jours, l'audit est une discipline transversale au centre de proccupations des
managers, en ce sens et face cette situation ou varit des besoins, l'audit
s'largissait en d'autres domaines qui se sont rvls ncessaires avec l'volution et la
gnralisation de nouveaux moyens de traitement de l'information.
12
H. VLAMINICK, HISTOIRE DE LA COMPTABILITE, EDICTION PRAGMOS 1979 P. 17
13
J. RAFFEGEAU, F. DUBOIS ET MENOVILLE, L'AUDIT OPERATIONNEL, COOL. PUF 1984 P. 7
14
MARTIAL CHADEFAUX, AUDIT FISCAL LITEC 1987, P. 10
10
L'audit s'est limit autour de l'audit comptable du commissaire au compte avec pour
objectif la certification des tats financiers ; mais il s'est apparu rapidement que les
missions d'audit peuvent tre utiles plusieurs utilisateurs des tats financiers d'o le
besoin un recours l'audit contractuel et l'audit interne se fut sentir.
L'audit interne est la rvision priodique des instruments dont dispose une
entreprise pour contrler et grer une entreprise 15
Cependant, les travaux dans les diffrents domaines d'audit sont trs ingalement
avancs. Certains recouvrent dj une ralit pratique, comme l'audit social ;
d'autres en revanche font figure de possibles dveloppements.
En d'autres termes, le concept d'audit connat aujourd'hui une grande fortune mme
si, globalement, la rflexion sur les extensions possibles de l'audit avance plus
rapidement que les travaux en vue de la mise en uvre de ces missions.
En matire de l'audit comptable, les critres utiliss sont bien connus. L'opinion de
l'auditeur doit exprimer en termes de rgularit et de sincrit des tats financiers.
Dans une perspective d'utilisation de l'audit des fins de gestion, le critre
d'efficacit fut rcemment mis en vidence.
15
J.P. RAVALEC, AUDIT SOCIAL ET JURIDIQUE, EDITION LES GUIDES MONTCHERTIEN, Paris, 1986 P. 3
16
LIONEL COLLINS & GERARD VALIN, OP. CIT. P. 17
11
Le terme contrle est frquemment associ celui d'audit ; la diffrence entre les
deux notions peut s'expliquer par rfrence la thorie des ensembles puisque la
mise en uvre de l'audit implique de procder diffrents contrles.
La distinction entre audit et conseil ne peut s'oprer que par une analyse pralable
ayant le caractre de la mission qui est dvolue l'auditeur et du lien entre auditeur
et audit.
v si en revanche le lien entre auditeur et audit est contractuel, l'audit peut
dboucher sur le conseil.
Si par contre la mission est lgale, l'audit ne peut pas en principe dboucher sur le
conseil.
Toute fois, l'audit ne peut pas tre assimil au conseil du fait que ce dernier n'est
qu'un complment facultatif d'un travail pralable d'audit et dont l'aboutissement
rside dans l'expression d'une opinion.
II.1.3.3. AUDIT ET REVISION
La dfinition du contrle interne ne recouvre pas toutes les initiatives prises par les
organes dirigeants ou le management comme par exemple la dfinition de la stratgie
de la socit, la dtermination des objectifs, les dcisions de gestion, le traitement
des risques ou le suivi des performances.
II.4.1. OBJECTIFS
De nombreux auteurs proposent de classer les objectifs de l'audit interne en trois
niveaux selon qu'ils intressent la rgularit, l'efficacit et la conformit aux rgles et
procdures ou la pertinence de la politique gnrale de l'entreprise.
1. LA REGULARITE
http://www.ifaci.com/ifaci/connaitre-l-audit-et-le-controle-interne/definitions-de-l-audit-et-du
17
controle-internes-78.html
13
2. SINCERITE
Par sincrit, nous entendons la bonne foi des dirigeants penchs sur lobjectivit,
comptence du comptable, lvaluation correcte des valeurs comptables ainsi que
dune apprciation raisonnable des risques et dprciations de la part des dirigeants.
Le contrle de la fidlit par l'auditeur lgal porte donc galement sur ces
informations, leur exactitude et leur pertinence
3. L'EFFICACITE
4. LA PERTINENCE
La pertinence est une affaire de la direction gnrale puisqu'elle est tenue vrifier
la mesure dans laquelle les choix aboutiront effectivement aux effets recherchs20.
Il faut noter qu'a chaque niveau d'objectif poursuivi correspond un type d'audit
interne savoir :
l'audit comptable et financier
l'audit oprationnel
l'audit de management ou direction.
Le champ d'action de l'Audit Interne s'est fortement largi depuis son adoption en
France dans les annes 1960 : Issu du contrle comptable et financier, il recouvre de
nos jours une conception beaucoup plus large et plus riche, rpondant aux exigences
croissantes de la gestion de plus en plus complexe des organisations.
18
C. LUSENDI MATUKAMA, Op, Cit, P 46
19
RAYMOND VATIER, AUDIT DE LA GESTION SOCIALE, d. D'organisations, Paris, 1989 P.166
20
Idem
14
II.4.2.1. L'OBJET
L'objet permet de distinguer les missions spcifiques des missions gnrales. Les
premires portent sur un point prcis en un lieu dtermin. Par contre, les secondes
ne connaissent aucune limite gographique de l'entreprise.
Les premires portent sur un point prcis en un lieu dtermin.
Les secondes par contre dites gnrales ne connaissent aucune limite gographique
(frontire).
II.4.2.2. LA FONCTION
Autre critre qui bien videment se marie avec le prcdent, on parle alors des
missions unifonctionnelles et des missions plurifonctionnelles.
La mission de l'audit interne couvre tous les domaines de gestion, l'audit interne doit
avoir accs sans limitation aux documents et donnes relatifs la gestion.
L'audit interne doit donc couvrir tous les domaines de gestion et l'auditeur doit avoir
accs sans limitation, aux documents et donnes relatives la gestion.
M. JOANNY note que, si originellement, le contrle interne avait pour terre d'lection
la rgularit et la sincrit des oprations comptables, il s'impose dsormais toutes
les activits, tous les processus, bref toutes les organisations qu'elles soient des
entreprises publiques ou prives, des associations. Il semble aussi que le phnomne
de la mondialisation avec ses exigences en termes de qualit et de standardisation ait
fortement contribu la mise en place ou au dploiement des processus des contrles
internes dans les entreprises.22
21
M.JOANNY, Thorie et pratique de l'audit interne, d. D'organisations, Paris, 2000, P. 199
22
MJOANNY, Op. Cit., P. 201
15
II.5. TYPOLOGIE
Laudit est une activit de contrle et de conseil qui peut porter sur diffrents
aspects dune organisation. Les deux principaux types daudit sont:
laudit organisationnel qui sintressera lorganisation du travail, la rpartition
des tches et des responsabilits, et au respect des procdures par les acteurs de la
structure ;
laudit financier qui est lexamen de la validit des tats financiers mis par une
organisation. Il peut exister dautres types daudit par exemple : audit social, audit
statutaire, audit environnemental, audit des systmes dinformation...
Laudit peut tre men soit par une personne appartenant lorganisation, cest
laudit interne ; soit par une personne extrieure, cest laudit externe
En effet, l'audit comptable et financier s'intresse aux actions ayant une incidence sur
la prservation du patrimoine, les saisies, les traitements comptables et l'information
financire publie par l'entreprise23.
23
RAYMOND VATIER, AUDIT DE LA GESTION SOCIALE d. DORGANISATION, Paris 1989 P.166
16
Laudit externe est mis en uvre par un organisme indpendant charg de vrifier la
validit des informations communiques aux parties par les institutions. Ainsi, laudit
externe se dfinit comme tant un examen indpendant et formel de la situation
financire dun organisme ainsi que de la nature et des rsultats de ses activits.
Cette tude est mise en uvre par des commissaires aux comptes professionnels. Ils
ont pour but de sassurer de la pertinence des rapports de la direction et de la
crdibilit des tats financiers. Elle permet galement de dresser la responsabilit
des institutions dans la gestion des capitaux des bailleurs et dobjectiver les points
faibles des suivis internes.
Les audits externes sont souvent raliss par un client, un organisme ou consultant
mandat par le client cet effet. Le client voit alors essentiellement ce qui
lintresse en orientant son examen cet effet 24. Cest son intrt propre, il tient
tre rassur sur laptitude de son fournisseur le servir valablement et durablement
par exemple.
On parle alors d"audit seconde partie". Les audits externes, raliss pour le compte
de lensemble des clients sil sagit de qualit ou de la communaut sil sagit
denvironnement, sont quant eux des "audits dits de tierce partie" car raliss par
des "tiers" indpendants des intrts conomiques directement mis en jeu ; cest le
cas des audits de certification ou daccrditation.
Les travaux daudit externes peuvent varier normment en fonction des objectifs. En
effet, un auditeur externe est en mesure deffectuer diffrents types daudit :
Les audits des tats financiers.
Les missions daudit spciales.
Les missions dexamen (procdures tant convenues lavance).
Les missions dexamen limit et de compilation.
Le type daudit externe le plus rpandu est laudit des tats financiers.
24
http://www.lomag-man.org/qualite/audits_qualite
25
C. LUSENDI MATUKAMA, Op Cit, P 59
17
La notation de l'audit de management reste confuse: pour les uns, il ne se conoit que
sous forme de synthse de divers audits oprationnels.
Pour d'autres, l'audit de direction est ce que ferait un prsident s'il avait le temps et
les techniques pour faire sur tous les aspects de la gestion d'une entreprise.
Mais quoi qu'il en soit il ne s'agit pas d'auditer la direction gnrale en portant un
quelconque jugement sur ses options stratgiques et politiques.
"En aucun cas, l'auditeur ne peut s'intresser au fond des choses: ce ne sont pas ses
objectifs et il n'a pas la comptence pour le faire. Il faut donc dire et rpter que
l'existante d'un service d'audit interne n'altre en rien la libert de choix et de
dcision des directions gnrales. En revanche, observer les choix et les dcisions, les
comparer, les mesurer dans leurs consquences et attirer l'attention sur les risques ou
les incohrences relvent bien de l'audit interne".
Pour les uns, il ne conoit que sous forme de synthse de divers audits oprationnels ;
Pour les autres, audit de direction est ce que fait un prsident s'il avait le temps et
les techniques pour faire sur tous les aspects de la gestion d'une entreprise.
L'audit du management ncessite donc un grand professionnalisme, une bonne
connaissance de l'entreprise et une autorit suffisante pour tre coute des
responsables quant aux recommandations susceptibles d'tre formules dans ce
domaine.
L'audit fiscal est un moyen de se prononcer sur l'ensemble des structures fiscales
d'une entit et leur fonctionnement : c'est la fiscalit sous toutes ses formes qui est
l'objet de l'audit :
C'est un examen critique de la situation fiscale d'une personne physique ou
personne morale en vue de formuler une apprciation. En clair, il s'agit
d'tablir un diagnostic26.
Cependant travers ces deux dfinitions on peut qualifier l'audit fiscal d'une
expression d'opinion ou d'apprciation de la conjoncture fiscale d'une entreprise :
L'audit fiscal permet de raliser le diagnostic des obligations fiscales de
l'entreprise, de faire le point sur la stratgie fiscale de l'entreprise et proposer
le cas chant des solutions de nature rendre la gestion fiscale plus
26
P. Bougon, Audit et Gestion Fiscal, Tome I, Edition CLET, Paris, 1986, p17.
18
L'intrt d'un contrle des questions d'ordre fiscal est clair. Il doit permettre en
premier lieu de recueillir des informations sur la nature et l'tendue du risque fiscal
encouru par l'entreprise, mais aussi sur l'aptitude de celle ci utiliser la fiscalit aux
mieux de ses intrts. Cet examen lve donc le voile sur les incertitudes, les
interrogations fiscales de l'entreprise et facilite dans une certaine mesure la prise de
dcision.
Cette formule d'audit est gnralement perue comme l'aspect fiscal de la mission
d'audit ou de rvision comptable mais en aucun cas intitul la rvision fiscale des
comptes. L'audit fiscal se prsente ainsi comme "une pice matresse" dans
l'laboration du diagnostic fiscal de l'entreprise.
Pour conclure, l'audit fiscal sert de guide certaines dcisions de gestion ainsi que
celle de gestion des risques de l'entreprise.
L'expression de l'opinion de l'auditeur porte sur les tats financiers considrs dans
leur ensemble. Il rsulte de ceci que l'auditeur doit base son opinion sur des faits
matriels ayant une importance et pouvant apporter des modifications notables aux
rsultats comptables.
19
Cela revient dire qu'un lment (transaction ou une criture) n'est considr comme
significatif que lorsque son existence, sa mauvaise valuation ou son omission
affectent la sincrit et la rgularit des tats financiers.
Une rgle des normes relatives l'excution du travail d'audit dit ceci : L'auditeur
doit rassembler par l'inspection, l'observation, les investigations et les confirmations,
une justification positive suffisante pour servir de base raisonnable l'expression
d'une opinion sur les tats financiers qu'il examine27
En matire de comptabilit, certains faits sont plus probants que d'autres. Un procs-
verbal de situation de caisse contresign par le caissier et plus positif qu'une simple
phrase de l'auditeur disant que la caisse a t trouve exacte. Un tat de
rapprochement bancaire est plus probant qu'une simple dclaration statuant qu'il
existe une concordance parfaite entre l'extrait bancaire et le compte banque
Les moyens de preuve les plus importants qui doivent retenir l'attention de l'auditeur
peuvent tre prsents comme suit :
le contrle interne
les preuves physiques
les journaux et comptes
les comparaisons et les ratios.
Dans les lignes qui suivent, nous allons essayer d'expliquer certains de ces faits en vue
d'clairer nos diffrents interlocuteurs.
Un systme de contrle interne instaur au sein d'une socit est un signe d'une
bonne gestion comptable.il laisse supposer que les donnes comptables, contenues
dans les tats financiers sont fiables.une erreur est vite dcouverte grce
l'efficacit du systme de contrle interne qui consiste en une srie de vrifications
permanentes et en cascade de donnes comptables d'un agent un autre.
Le systme de contrle interne tel qu'il est organis dans l'entreprise constitue pour
l'auditeur un moyen de preuve de fiabilit des donnes figurant sur les tats
financiers ; en effet, l'tude et l'apprciation de ce contrle interne ainsi que
l'application qui est le fait des procdures et instructions internes permettent
l'auditeur de l'auditeur de se faire une ide exacte sur les informations comptables
publies par les dirigeants de l'entreprise.
Les preuves les plus frquentes rencontres par les auditeurs sont sans conteste les
documents, la valeur d'un document comme moyen de preuve dpend de son origine,
en effet, les documents comptables peuvent tre d'origine interne (journal, chque,
virement) ou externe (facture, etc. ...).
Dans certaines entreprises, le service de l'audit interne est appel tort inspection
gnrale, service de contrle bien que les deux (auditeur interne et inspecteur)
soient deux travailleurs dans l'entreprise sur le plan thorique et mme pratique, il y
a une nette diffrence entre eux :
21
Il y a encore peu de temps, nombreux taient ceux qui discernaient mal la frontire
entre les deux fonctions, une des causes tient sans doute au fait qu'elles ont suivi des
volutions comparables.
De mme que l'audit interne est pass du simple contrle comptable l'assistance au
management dans la maitrise des oprations, de mme le contrle de gestion est
pass de la simple analyse des couts au contrle budgtaire puis peu un vritable
pilotage de l'entreprise28.
Toute mission d'audit s'ouvre par un ordre de mission, cet ordre formalise le mandat
donn par la direction gnrale l'audit interne.
L'intervention d'audit commence par la phase de prparation. Cette phase est centre
sur la dtection des faiblesses dont l'examen sera l'objet de la phase de ralisation.
Cette phase exige des auditeurs une capacit importante de lecture, d'attention et
d'apprentissage en dehors de toute routine. Elle sollicite apprendre et
comprendre, elle exige galement une bonne connaissance de l'entreprise car il faut
savoir o trouver la bonne information et qui le demander.
Une mission d'audit interne peut tre cerne au niveau de trois phases 29 :
Phase de prparation
Phase de ralisation
Phase de conclusion.
28
Marc JOANNY, Audit interne et Contrle de gestion , Les chos, 06-10-92
29
RENARD, JACQUES, THEORIE ET PRATIQUE DE L'AUDIT INTERNE, Ed. D'ORGANISATION, Paris 2003-
2004 P. 199
22
Toute une mission d'audit s'ouvre par un ordre de mission, cet ordre formalise le
mandat donn par la direction gnrale l'audit interne. Cette phase exige des
auditeurs une capacit importante de lecture, d'attention et d'apprentissage en
dehors de toute routine.
L'auditeur planifie la phase de prise de connaissance et prvoit les moyens les plus
adquats pour acqurir le savoir ncessaire la ralisation de sa mission (interview et
document).
Il s'agit essentiellement de savoir o se situent les risques et non de les analyser dans
les dtails de leurs causes et consquences. C'est ce niveau qu'on procde au
dcoupage du sujet audit en unit de base lmentaire qui correspond des
oprations concrtes et prcises.
On identifie les points de contrles internes sans se livrer aucun test ni aucune
validation, on regarde simplement s'ils sont convenablement documents, c'est ce
niveau donc qu'on dteste le point de contrle dont le risque est potentiel.
C'est un programme o sont dfinis le planning de travail, les points de dpart des
questionnaires du contrle interne, le suivi du travail et la documentation.
Pendant la phase, les auditeurs annoncent au pralable et sans ambigit ce qu'ils ont
l'intention de faire.au cours de cette lecture commune, les auditeurs vont solliciter
les avis des audits, ces derniers ne manquent pas de faire des observations mais la
dcision finale de prendre ou non en compte les avis des audits reviennent aux
auditeurs.
C'est le document le plus important mis par l'audit et qui engage le responsable de
l'audit. C'est un rapport complet, conclusif, crit.
Rappelons toutes fois qu'un systme de contrle interne est efficace s'il repose sur un
certain nombre des principes. Parmi ceux-ci, nous pouvons retenir 30:
Le principe de l'organisation :
Quelle que soit la taille de l'entreprise, il est toujours ncessaire de reconnaitre les
tches de chacun. L'organisation doit possder un certain nombre des
caractristiques. Ces dernires doivent tre adaptes, vrifiables, formalises et
doivent comporter une sparation convenables des fonctions.
L'organisation doit tre tablie sous la responsabilit du chef d'entreprise qui dlgue
son pouvoir,... Cette dlgation du pouvoir est motive par le fait que, plus la taille
d'une organisation grandie, plus les problmes rsoudre ne saccroissent.
Le responsable ne peut plus prendre seul toutes les dcisions, sinon il devient
inefficace. Il s'occupe de celles qu'il juge cruciales et se dcharge d'autres qu'il remet
entre les mains de ses subordonns.
Le principe de l'intgration :
Par ce principe, il est suppos que, les procdures de travail mises en place dans
l'organisation, doivent permettre le fonctionnement d'un systme d'autocontrle
facilit par : les recoupements (assurer la fiabilit d'une information au moyen des
renseignements manant des sources diffrentes), les contrles
rciproques, l'utilisation des moyens techniques, la comptence et l'intgrit du
personnel,...
Le principe de la permanence :
La mise en place d'un systme de contrle interne suppose une certaine prennit de
ce systme et de l'exploitation mme de l'entreprise. Son arrt peut entrainer un
disfonctionnement prjudiciable, quel que fois une faillite de l'entreprise.
Le principe de l'universalit :
30
B. SARATA, Audit et expertise comptable, Cours indit, L2 F.S.E, U.C.G-Bbo, 2007-2008, P.89
25
Par ce principe, le contrle interne concerne toutes les personnes dans l'entreprise,
toutes les fonctions, tous les organes,... Il ne doit pas y avoir des personnes exclus du
contrle par privilge. Il n'y a galement de domaine qui soit rserv c'est--dire,
celui mis en dehors du contrle interne.
Le principe de l'harmonie :
On entend par harmonie, l'adquation du contrle interne aux caractristiques de
l'entreprise. Ce principe exige que le contrle soit bien adapt au fonctionnement de
l'entreprise et son environnement.
Dans beaucoup d'entreprises par exemple, le caissier et le magasinier sont isols dans
des salles non accessibles aux personnes externes. Et quelque fois, leur responsabilit
pourrait tre mise en cause si leur bureau tait accessible n'importe quel agent de
l'entreprise.
Le principe de l'indpendance :
Il importe que les objectifs du contrle interne soient atteindre indpendamment
des mthodes, moyens et procdes de l'entreprise. En particulier, l'auditeur interne
doit veiller ce que l'information n'limine pas certains contrles intermdiaires.
a. Dfinition
b. Objectifs
Avantage concurrentiel
C'est le fait pour une entreprise de surpasser ses concurrents. L'entreprise dtient
alors une position dominante dans son environnement concurrentiel, qui lui permet
d'obtenir une rente de situation.
Performance conomique
La stratgie a pour objectif d'amliorer la performance conomique des entreprises. Il
s'agit d'amliorer la rentabilit, donc la valeur financire de l'entreprise.
Crer de la valeur
La stratgie permet de crer de la valeur financire (de faire du profit), mais elle
permet galement de crer d'autres formes de valeur.
Les diffrentes parties prenantes de l'entreprise (salaris, fournisseurs, clients, etc.)
ont une vision diffrente de la valeur : la valeur sociale, la valeur socitale, l'image
de marque, la qualit des produits, etc. sont autant de sources de valeur pour les
parties prenantes de l'entreprise.
Prenniser l'entreprise
La stratgie d'entreprise a galement pour objectif d'assurer la prennit de
l'entreprise sur le long terme. Il s'agit de chercher matriser la trajectoire
stratgique de l'entreprise.
A tout instant de son existence, l'entreprise doit respecter des obligations fiscales et
administratives. A cela s'ajoute une gestion rigoureuse de ses finances. Aucune
entreprise n'est l'abri d'un besoin de financement, d'un contrle fiscal ou d'une
erreur administrative.
Le terme gestion comme nous l'avons dfini dans la section prcdente, est une
action d'administrer, d'assurer la rentabilit d'une entreprise ; aussi la gestion est une
discipline qui tudie l'organisation et le fonctionnement des units conomiques.
En parlant de la gestion des entreprises, nous faisons plus allusion l'aspect
managrial qu'un entrepreneur pourra intgrer au sein de l'entit o il uvre ; ainsi
donc une bonne gestion au sein d'une entit convient d'appliquer l'ensemble des
mthodes de management ddies aux diverses composantes de l'entreprise :
32
BATUBENGA, Rapport de stage formation pratique, OZAC, aot 1990, P.9.
29
33
BATUBENGA, Op cit , P.9.
30
Ainsi donc, les diffrents textes de base rgissant ses activits sont :
a) L'Ordonnance-Loi n 74/013 du 10 janvier 1974 portant cration de l'OZAC ;
b) La Loi n73/009 du 05 janvier 1973 particulire sur le commerce telle que modifie
et complte par la Loi n74/014 du 10 janvier 1974 ;
c) L'Ordonnance-Loi no 74-013 du 10 janvier 1974, est un tablissement public
caractre technique et commercial dot de la personnalit juridique et plac sous la
tutelle du Ministre du Commerce.
d) L'Ordonnance-Loi n74/219 du 05 mai 1978 portant statut de l'O.C.C ;
e) Le dcret- loi n09/42 du 03 dcembre 2009 fixant les statuts d'un tablissement
public caractre scientifique et technique O.C.C.
Ces quatre textes lgaux, il sort clairement aux yeux que lOffice Congolais
de Contrle qui est une entreprise publique, est un tablissement la fois caractre
technique et commercial dot de la personnalit juridique.
34
Dpliant (Tract) OCC intitul: NOS ACTIVITES en BREF , dit par Maison KELI-SERVICES.
32
Au Niveau National
Au Niveau International
Il est partenaire des organisations telles que : OMS, COMESA, SADC, CEEAC,
CEPGL avec l'objectif de la suppression des barrires tarifaires, amlioration de la
comptitivit des biens et services pour permettre le profit dans les changes
commerciaux dans le cadre des marches intgrs entre pays membres.
Dans les secteurs de la normalisation et de la mtrologie, l'OCC est en liaison avec les
organismes homologus : ISO, CEI, ARSO, etc.
1. Le Conseil dAdministration
35
www.occ-rdc.cd/implantation , consult ce 19 01 2016
33
3. Dlgation Gnrale
Gouvernement ;
Ministre de tutelle ;
Conseil dAdministration ;
Comit de Gestion.
e. Directions provinciales
Sige: MATADI
Agences : BOMA, MOANDA et LUKALA
Sige: LUBUMBASHI
Agences : KASUMBALESA, KALEMI, KOLWEZI, LIKASI et lAroport de LOANO
Sige: KINGABWA
Agences : Aroport de NDJILI, MALUKU et les Beach.
Sige: KANANGA
Agence: ILEBO
Sige: MBANDAKA
Agences : BENI et BUTEMBO
36
Sige: KISANGANI
Agences : BUNIA et ISIRO
Le D.C.I. a pour mission d'organiser, de raliser des contrles des importations conformment
aux textes lgaux et rglementaires et d'optimiser les activits des Contrles des importations
soit seul, soit en collaboration avec ses mandataires trangers dont BUVAC international.
Il existe deux contrles principaux sur toutes les importations vers la Rpublique
Dmocratique du Congo :
2. Contrle l'arrive
Pour certains produits, notamment les produits ptroliers et ceux en provenance des pays o
le BUVAC n'a pas des bureaux de collaboration comme en Chine. L'Office Congolais de
Contrle effectue tous les contrles requis, l'issue desquels, il met une attestation de
vrification.
Ces contrles qui s'exercent l'embarquement au dpart de l'tranger par les mandataires ou
l'arrive, aux diffrents postes frontaliers prsentent un intrt majeur pour la protection
du consommateur face la tendance criminelle de certains pays dvelopps vouloir
dverser verts le tiers monde les excdents des marchandises et produits la qualit
douteuse ou avarie. Les mmes contrles garantissent la conformit des prix.
37
Les missions poursuivies par le D.C.E. sont entre autres : Concevoir et optimiser les nouvelles
techniques de contrle des exportations sur l'ensemble du territoire de la Rpublique
Dmocratique du Congo de manire les gnraliser. Ce contrle s'exerce sur les produits
miniers, ptroliers, agricoles et des plantes mdicinales et de plus en plus sur les produits
manufacturs ou fabriqus en R.D.C.
Il permet notamment :
De sauvegarder l'image de marque du pays par l'exportation des produits de qualit
garantie et comptitifs ;
De favoriser le juste rapatriement des recettes en certifiant les prix sur base des
mercuriales aux prix fiables.
Le D.C.A. a la mission de constater les avaries, subies par les marchandises sur le territoire
national et d'tablir les Certificats d'Avaries devant permettre l'assur de se faire
indemniser par son assureur.
Autrement dit, le D.C.A. apporte aux assureurs les lments d'apprciation relatifs aux
dommages frappant un lot de marchandises rceptionnes par l'assur.
Le Dpartement des laboratoires a pour but de dterminer par les analyses physico-chimiques
et microbiologiques, la qualit et la conformit des produits imports, des productions locales
destines la consommation intrieure ou l'exportation.
Les missions assignes au D.C.P.L sont celles d'organiser, de raliser et d'amliorer les
techniques des Contrles de la production locale et de tous les produits circulant sur le
territoire National Conformment aux textes lgaux et rglementaires afin d'assurer la
scurit des consommateurs et de crdibiliser les produits locaux.
Les contrles des produits locaux s'effectuent aux lieux de production, c'est--dire en cours
de fabrication et/ou avant la sortie des usines des marchandises et produits ou pour les
produits issus des transactions locales, aux points de remplir des charges (ports, aroports,
gares, arogares, ...).
d'attester que les conditions techniques de conservation des denres prissables dans
les units frigorifiques soient remplies,
d'assurer la surveillance de la flotte de transport (aronefs, units fluviales et
lacustres, vhicules automobiles) ;
d'assurer le contrle de qualit des produits et quipements produits localement ou
import ;
de garantir la bonne ralisation des ouvrages et fournir les lments d'apprciation des
sinistres au Commissariat d'Avarie et aux assureurs ;
d'expertiser les installations et les appareils, machines, ..., soit la demande de tiers
(clients), soit pour le compte de l'Etat ; etc.
Dans le domaine des contrles techniques, l'Office uvre en partenariat avec certains
ministres notamment :
le Ministre de Travail et Prvoyance Sociale (Scurit et Salubrit sur les lieux du
travail),
le Ministre de l'Economie et Industrie (mtrologie lgale-production industrielle
locale),
le Ministre des Transports et Communications (les units fluviales et lacustre,
contrles automobiles).
Dans la ralisation de son objet social, l'Office Congolais de Contrle recourt gnralement au
soutien logistique des dpartements suivants : Administration, Informatique, Services
Gnraux, Etudes et Organisations, Audit et Inspection, Secrtariat de la Dlgation Gnrale
et la Finance.
La mission du D.A. est d'assurer la gestion du personnel de l'Office en vue de garantir la paix
sociale par une bonne application des dispositions lgales et conventionnelles en matire du
travail et par une politique saine (rationnelle) et objective en matire de la gestion du
personnel.
mener des recherches en vue de mettre sur pied ou d'amliorer l'organisation et les
procdures de gestion et de contrle de l'Office,
centraliser et optimiser l'exploitation des donnes des statistiques de l'Office.
Avec ses donnes statistiques, le Dpartement Etudes et Organisation reste une vritable
banque de donnes au service de l `Office, du Gouvernement et des autres institutions et
organismes nationaux et internationaux.
Il a pour mission de s'assurer du respect des instructions en vigueur au sein de l'Office dans le
domaine administratif et financier et proposer des solutions en vue de remdier aux
anomalies constates.
Pour ce qui est de la DIPRO / KIN, celle-ci est constitue d'une Direction Provinciale situe sur
l'avenue des inflammables, Quartier Kingabwa, dans la commune de Limete, trois agences
son sein (AG BEACH NGOBILA, AG KIN AERO, AG DE MALUKU), et trois Divisions (Administrative
et financire (DAF), Exploitation (DEX), Contrle des agences et suivi (DICAS), aussi une
section autonome de Kikwit. Composes des Services, Bureaux, et Postes dirigs
respectivement par des Chefs de division, Chefs de Service, Chefs de bureaux, Chefs de
Section et Chefs de Poste.
Les activits de la DIRKIN sont coordonnes et supervises par le Chef de Direction Provinciale
(C.D.P.) qui est le reprsentant lgal de l'Administrateur Dlgu Gnral de l'O.C.C. (A.D.G.)
Kinshasa. Il est second par un adjoint, le Chef de Direction Provinciale Adjoint (C.D.P.A.)
qui assume son intrim en cas de ncessit.
A la DIRKIN, tous les Services sont commands selon la hirarchisation prsente dans
l'organigramme de manire ci-aprs :
A ce stade de notre travail scientifique, nous analyserons les outils de l'audit interne au sein
de cette entreprise en passant par sa brve prsentation en tant que cadre de notre tude.
43
Agence de Boma ;
Agence de Lukala ;
Agence de Matadi ;
Agence de Moanda.
Chef de Division
Chef de Division
c) Pool de Katanga appel DIRKAT regroupant :
Agence de Kalemie ;
Agence de Kasumbalesa ;
Chef de Division Adjoint
Chef de Division Adjoint
Agence de Kolwezi ;
Agence de Likasi ; Secrtariat Division
Secrtariat Division
Agence de Lubumbashi.
d) Pool du centre : appel DIRCENTRE regroupant :
Agence de Mbuji Mayi ;
Agence de Mwene Ditu ;
Service
Service Service
Agence Service
Service de Kananga ;Service Servic
Servic Servic
Servic Servic
Servic
clients fournisseurs et Remun. et
clients fournisseurs
Agence de
autres
et dIlebo. Remun. et
e e ee ee
autres OP.DIV
OP.DIV caisse baque immos.
IV.2. Organisation de la Division Audit & Inspection caisse
de lO.C.C baque immos.
IV.2.1. Organigramme
et
et
stocks
stocks
Burea
Burea
Burea Burea uu
Burea Burea
uu uuOP. Immo
Immo
OP.
salair DIV ss
salair DIV Burea
ee Burea
uu
Burea Bureau Bureau Stoks
Stoks
Burea Bureau Bureau
caisse
uu caisse
caisse caisse
agence
caisse
caisse DEP
DEP agence
ss
RR
Bureau
Bureau Bureau
Bureau
banque
banque banque
banque
agences
44
A.D.G.
D.GC. & A.I.
D.A.I.
D.C.I.
S.A.E.T.
S.A.M.
S.A.F.
S.A.C.
D.A.F.C.
D.A.O.
De ce fait, pour mieux apprhender la couverture des actions menes par le service d'audit
interne au sein de la S.N.C.C, nous allons prendre le rfrentiel du programme d'actions
effectues en 2007.
Ledit programme se prsente comme suit :
TABLEAU N 1
PROGRAMME D'ACTIONS DU SERVICE D'AUDIT INTERNE ( 27(*))
N DIRECTION A AUDITER NOMBRE NOMBRE DE COUT EN
D'ORDRE D'ACTIONS ROTATIONS USD
1 DIRECTION GENERALE 2 4 _
2 DIRECTION ADMINISTRATIVE 11 21 _
3 DIRECTION FINANCIERE 8 24 2 220, 00
4 DIRECTION TECHNIQUE 6 8 _
5 DIRECTION EXPLOITATION 31 59 50 002, 00
6 SECRETARIAT GENERAL 7 12 _
7 DEPARTEMENT POLICE ET 2 2 _
CONTENTIEUX
8 DEPARTEMENT DE KINSHASA 2 2 2 562, 00
TOTAL 69 132 54 784, 00
COMMENTAIRE
En analysant ce tableau, nous relevons ce qui suit :
Le nombre d'actions varie d'une direction une autre, mais toujours est-il que l'accent a
t mis plus sur la Direction Exploitation que sur d'autres directions. C'est pourquoi il importe
de signaler que la direction Exploitation avait pratiquement trente et une actions sur les
soixante-neuf menes pendant l'anne 2007.
47
Le nombre de rotations intervenues tout au long de cette mme anne 2007 varie de deux
cinquante et neuf rotations par direction, mais c'est toujours la Direction Exploitation qui
tait plus vise, suivie des celles financire et Administrative.
Cette situation s'explique par le fait que l'exploitation, c'est--dire transport et commercial
constituent l'objet social mme de cette entreprise. Voil la raison pour laquelle nous sommes
amen dire que l'accent est plus mis sur cette Direction Exploitation par rapport aux autres.
Tenant compte de la colonne de cot, la Direction Exploitation prend 50 000,00 dollars sur
les 54 784,00 car la S.N.C.C a des services qui sont parpills sur presque toute l'tendue du
pays et les auditeurs sont appels effectuer des descentes sur terrain. Par contre pour les
autres services, puisque les installations sont sur place, n'occasionnent presque pas le cot.
SECTION II. NOMBRE DE VISITES D'AUDIT
Il est toujours imprieux de signaler que le nombre de visites du service d'audit dans un
dpartement ou service quelconque explique la valeur ou la considration apporte ce
dernier. Vu l'tendue de la couverture du service d'Audit interne au sein de la S.N.C.C, nous
pensons qu'il s'avre indispensable d'analyser uniquement les actions menes au niveau de la
Direction financire durant les cinq dernires annes.
Il sied de signaler que les activits de l'audit interne la S.N.C.C sont regroupes en deux
branches ; d'une part celles dites permanentes et d'autre part celles ponctuelles.
ACTIVITES PERMENANTES :
Assurer la vrification de l'application de l'ensemble du dispositif de contrle mis en place
par la Direction Gnrale.
Analyser et apprcier pour le compte de la Direction Gnrale en vue d'actions correctives
ventuelles, les dispositions de contrle en vigueur dans divers secteurs d'activits de la
S.N.C.C pour assurer l'intgrit du patrimoine, la sincrit de l'information et l'entretien de
l'efficacit des systmes.
Assister l'Auditeur Externe dans les travaux de validation des tats financiers de la
S.N.C.C (28(*))
ACTIVITES PONCTUELLES :
Sont ralises de faon improvise en vue de pouvoir amliorer les performances de
l'entreprise.
TABLEAU N 2
PROGRAMME D'ACTIONS DU SERVICE D'AUDIT INTERNE MENE A LA DIRECTION FINANCIRE (Soit
de 2003 A 2007)
DUREE EN JOURS POUR ROTATION POUR CHAQUE
N CHAQUE ANNEE ANNEE
ACTIONS A MENER
D'ORDRE
2003 2004 2005 2006 2007 2003 2004 2005 2006 2007
INVENTAIRE EXTRA-
1 40 40 45 42 47 3 3 4 4 4
COMPTABLE
ANALYSE DE
2 30 40 30 30 30 4 4 4 4 4
COMPTES
CONTROLE DE LA
3 30 40 30 30 30 5 5 4 4 4
CAISSE PRINCIPALE
CONTROLE DE LA
4 25 40 30 30 30 4 4 5 4 4
TRESORERIE
CONTROLE DE LA
5 FACTURATION DES 20 40 30 35 30 4 6 4 4 4
PRESTATIONS
6 CONTROLE DE 30 40 25 30 30 2 3 5 4 2
RECOUVREMENT DE
48
CREANCE
CONTROLE DES
7 AVANTAGES DE 30 40 35 35 30 1 1 2 3 1
MANDATEUR
AUDIT DES ETATS
8 55 50 60 60 60 1 1 1 1 1
FINANCIERS
OBSERVATION
Nous remarquons que le nombre de visites est presque identique pour la priode allant de
2003 2007, cela explique l'intrt qu'accorde la direction d'audit interne la direction
financire afin de matriser les circuits existant en son sein.
SECTION III. NOMBRE DE RECOMMANDATIONS
Comme nous l'avons dit prcdemment, le service d'audit interne au sein de la S.N.C.C se
rfre un programme d'actions pour bien mener sa mission.
Vu l'tendue de la couverture laquelle le service d'audit interne de la S.N.C.C fait face, il
convient de circonscrire notre tude sur base des donnes recueillies pendant la mission qu'a
effectu ce service au niveau de la Direction Financire, soit de 2006 2007.
DIRECTION A NBRE D'ACTIONS A NBRE DE ROTATIONS NBRE DE
ANNEES
AUDITER AMENER REALISEES RECOMMANDATIONS
DIRECTION
2006 8 22 39
FINANCIERE
DIRECTION
2007 8 24 40
FINANCIERE
16 46 79
COMMENTAIRE
En observant ce tableau, nous remarquons que le nombre de recommandations a augment de
2,5 pourcent dans un intervalle d'une anne. Cet indicateur nous pousse dduire ce qui
suit :
- Soit les recommandations missent en 2006 par les services d'audit interne de la S.N.C.C
n'taient pas mises en application par la Direction Financire. La non application des
recommandations peut avoir comme soubassement le manque d'implication de la Direction
Gnrale dans l'excution des recommandations mises par le service d'audit interne en vue
de l'amlioration de la performance de cette dernire.
- Cela peut encore avoir comme source, le manque d'un bon fonctionnement de dispositif du
contrle interne mis par le service d'audit afin de pouvoir assurer, d'un cte, la protection, la
sauvegarde du patrimoine et la qualit de l'information, de l'autre, l'application des
instructions de la direction et favoriser l'amlioration des performances de celle-ci.
1. SECTION IV. PERTINENCE DES RECOMMANDATIONS
Les recommandations formules par le service d'audit interne pendant leur descente dans de
diffrents rseaux de la place sont toujours jointes d'une feuille de risques qui comporte :
les constats relevs et le niveau des consquences de risques
les causes des anomalies constates ainsi que des recommandation y affrentes.
Il est noter que les recommandations formules par le service d'audit sont discutes au
pralable par les responsables des domaines audits puis valides conjointement afin d'viter
le blocage dans leurs excutions.
SECTION V. ACCEPTATION DES RAPPORTS D'AUDIT
Au clair, le rapport d'audit interne au sein de la S.N.C.C avant d'tre publi respecte un
certain nombre de principes entre autres :
- Ledit rapport doit tre prsent aux responsables audits l'tat de projet, puis discuter
avec eux si possible avant de le diffuser dfinitivement,
- il doit tre structur et formul pour ses lecteurs, et donc comporter une partie dtaille et
une synthse,
50
de la part de la haute direction afin qu'il soit en mme d'oprer convenablement pour
l'intrt de tous.
Et enfin, il est aussi imprieux que le responsable de l'audit interne instaure des processus de
suivis leur permettant de surveiller et de garantir que des mesures ont t effectivement
mises en oeuvre par le management ou que la Direction Gnrale a accept de prendre le
risque de ne rien faire.
Au-del de ce qui prcde, malgr certaines imperfections et insuffisances voques ci-haut,
nous reconnaissons quand mme la valeur du Service d'audit interne au sein de la S.N.C.C car,
tant soi peu elle a pu jouer sont rle de sauvegarde de patrimoine de celle-ci.
* 2829
Manuel des procdures d'audit interne de la S.N .C.C P. 2 /7
CONCLUSION GENERALE
Ainsi au cours de son volution qui date de plusieurs sicles, lobjectif de laudit
et ses techniques ont volu progressivement et essentiellement, dune recherche spcifique
des fraudes, notamment dans les critures comptables une apprciation gnral des
rapports mis par les organisations et une analyse critique de la fiabilit des procdes et des
systmes dorganisation de celle-ci.
LO.C.C tient rgulirement un bon audit qui est organis dans une division dote des
outils adquats et performants, notamment dun personnel qualifi, dun manuel des
procdures contrles actualises et mis jour.
Aussi, lO.C.C considre son quipe daudit comme tant un outil de base pour la
gestion saine de ses activits. Egalement, elle est le tmoin et lil vigilant de cette
entreprise pour autant quelle lui permette de rentabiliser ses affaires.
Par ailleurs, pour que cette comptabilit joue pleinement son rle et contribuer
trs efficacement la gestion saine de ses activits, nous demanderons aux dirigeants de
lO.C.C, ce qui suit :
Damliorer le processus comptable pour pouvoir saisir les ralits dans son
secteur, les analyser, les interprter et les communiquer ses gestionnaires ;
De se faire confectionner dun plan comptable solide qui doit tre capable
denregistrer avec rapidit possible les faits issus de ses activits.
Enfin, loin de nous davoir ralis un travail parfait dans la mesure quil constitue
une uvre humaine. Toutefois, nous sollicitons lindulgence de nos lecteurs sur les
ventuelles erreurs et imperfections et nous restons ouverte leurs critiques ainsi que
remarques qui nous permettront damliorer nos prochaines publications.
Lauditeur interne sera reconnu pour ses qualits de pdagogue et pour son
bon sens relationnel. Il devra rester factuel et objectif.
La communication est un point indispensable pour mener bien les missions daudit. Ainsi,
lauditeur devra laborer une relation de confiance avec les personnes audites en
communiquant rgulirement sur le planning et le droulement de laudit afin quelles
comprennent et sapproprient la dmarche et se projettent dans lexercice.
Enfin, lauditeur interne possdera des capacits danalyse et de synthse.
Difficults rencontres
Du point de vue scientifique, nous nous sommes mises en face de la rdaction dun
travail scientifique, la recherche des documents, la collecte des donnes et la rdaction
ntaient pas une tche facile pour nous.
Sur le plan physique, nous avons connu la fatigue lire, crire et rcrire,
parfois mme plus tard dans la nuit, nous nous sommes fait habitue des bibliothques. La
conjoncture est telle quelle est, nous avons connu assez de problmes sur le plan financier
compte tenu de nos moyens insuffisants.
Tout cela a t un exercice annuel plein de difficults, mais pour former le type
dintellectuel que luniversit et la nation attendent de nous et travers ce travail, nous en
sommes fiers.
BIBLIOGRAPHIE
I. Ouvrages
1. BAKU NZOAU, Notes de cours de comptabilit gnrale, G1, ISC - Kinshasa, 2008 2009,
Indits.
4. MUBENGA, Notes de cours dorganisation comptable, G2, ISC - Kinshasa, 2009 2010,
Indits.
Epigraphie..................................................................................................I
Ddicace...................................................................................................II
Avant-propos.............................................................................................III
Introduction...........................................................................................1
Problmatique.............................................................................................1
Objectif de ltude.......................................................................................2
Hypothse de ltude.....................................................................................2
Etat de la question........................................................................................2
Mthodologie de recherche.............................................................................3
0.1.Dlimitation spatio temporelle..3
0.2.Difficults rencontres .3
0.3.Canevas du travail .4
I.1. Entreprise............................................................................................5
I.1.1. Dfinitions..........................................................................................5
I.1.2. Rle et Objectifs de lEntreprise...............................................................6
I.1.3. Classification et patrimoine de lentreprise..................................................6
I.1.4. Fonctions de lentreprise........................................................................9
Conclusion................................................................................................56
Bibliographie............................................................................................58
Table des matires