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TFC Sur Unilu
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« Votre vie est la somme de tous les choix que vous faites, à la fois consciemment et
inconsciemment. Si vous arrivez à contrôler le processus du choix, vous pouvez contrôler tous les
aspects de votre vie. Vous trouverez la liberté qu’amène le fait d’etre responsable de soi-même »
ROBERT F. BENNET
II
Dédicace
A nos chers parents, Ntabwakiro Déogracias et Muhaya Furaha pour tous les efforts consentis en
faisant de nous hommes, en supportant nos fautes et caprices, en supportant notre vie et nos
études moralement, financièrement et matériellement.
A mes frères et sœurs
A mes amis
III
Remerciements
Personne ne peut prétendre réaliser une œuvre scientifique de cette envergure sans le concours
des uns et des autres, matériellement, financièrement ou moralement, directement ou
indirectement y apportent chacun sa contribution.
A notre seul Dieu, seigneur et sauveur JESUS CHRIST, le maitre de temps et de circonstance, de
ce que nous sommes ainsi que de notre destinée.
Résumé
La promotion de l’entrepreneuriat dans les pays en développement en général et en Rdc en
particulier est envisagée comme une avenue de solution au problème de chômage et du
développement économique. Sur base de la théorie du comportement planifié et de la théorie de
l’évènement entrepreneuriale, cette étude vise à identifier les déterminants de l’intention
entrepreneuriale et le choix professionnel des étudiants finalistes de la faculté de sciences
économique et de gestion de l’université de Lubumbashi. Une enquête menée auprès de 269
finalistes dont 142 hommes et 127 femmes montres que les normes subjectives, les motivations
entrepreneuriales et les projets d’entreprises sont les principaux déterminants de l’intention
entrepreneuriale des étudiants, et la stabilité d’emploi, la sécurité au travail et ne pas prendre les
risques ont une grande influence aux choix des étudiants à vouloir la carrière de salariés.
2.3 Entrepreneur
Malgré la jeunesse de la discipline, le mot entrepreneur n'a toujours pas de définition unique.
Toutefois, deux caractéristiques semblent faire l'unanimité. En effet, l'entrepreneur peut être
perçu comme une personne orientée vers l'action ou encore comme un être innovateur.
Ainsi, Philip, (1974) décrit l'entrepreneur comme ayant l'habileté à créer une entreprise qui
n'existait pas. Dans la même veine, William & Charles, (1991) définissent l'entrepreneur comme
quelqu'un qui perçoit une opportunité et crée une organisation, alors qu'en 2001, Hermendez
propose de définir l'entrepreneur comme un individu étant initiateur d'un processus complexe.
(Hernandez, 2001) . D'autres auteurs, comme Carland, et al., (1984), définissent l'entrepreneur
comme un individu caractérisé par un comportement innovateur, qui établit et dirige une
entreprise vers le profit et la croissance. (Schumpeter, 1954) , quant à lui, définit l'entrepreneur
comme un innovateur qui développe une technologie nouvelle. La définition que propose (Fillion,
1998) définit l'entrepreneur comme : « une personne imaginative caractérisée par sa capacité de
rassembler des objectifs et de les partager. Cette personne maintient un haut niveau de vigilance à
détecter. Apprend de ses opportunités et les décisions à faible risque délimitent ses innovations et
cette personne conservera son rôle entrepreneurial. » Ainsi, on remarque qu'il s'agit d'un individu
imaginatif orienté vers l'action. Tout comme le propose l'entrepreneuriat, l'être à la base de ces
études construit son milieu.
2.4 Etudiant
L’étudiant est « une personne qui fait des études supérieures et suit les cours d’une université,
d’une grande école » selon le dictionnaire ROBERT 2013.
Selon l’Institut National de la Statistique et des études économique (INSEE), un étudiant est une
personne inscrite dans un établissement d'enseignement post-secondaire (relevant ou non de
l'enseignement supérieur).
Pour l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE), Un étudiant est
une
Personne qui suit de manière régulière une formation d'enseignement post-secondaire.
[10]
2.5 Intention entrepreneuriale
Le dictionnaire « Le Robert » définit l’intention comme « le fait de se proposer un certain but ».
Dans l’intention délibérée, il y a « détermination, résolution, volonté ». Au sens épistémologique,
l’intention vient du verbe latin « intendere » qui signifie « tendre vers ». Elle est la volonté tendue
vers un certain but. Comme une volonté personnelle, (Boyer, 1997) définit l’intention comme «
une pro-attitude qui manifeste une tendance positive de l’agent vers un état du monde visé ».
Selon Gauthier (Gauthier, 1997) , l’intention est synonyme du succès d’une délibération
concernant une action à venir. (Bird, 1988) assimile aussi l’intention à une liberté et une volonté
individuelle ; elle est un état de l’esprit qui oriente l’attention, et conséquemment, l’expérience et
l’action de l’individu vers un objectif spécifique (créer une entreprise, décisions de croissance,
changements). Même si les idées d’affaires naissent avec l’inspiration, une attention et une
intention soutenues sont nécessaires pour la rendre manifeste (Tounés, 2003)
(Neveu, 1996) Définit l’intention comme « une représentation cognitive à la fois d’un objectif
précis et des moyens pour l’atteindre ». (Kruger, et al., 1993) , et (Tubbs & Ekeberg, 1991) ,
l’intention est une structure cognitive qui inclut les fins et les moyens. Elle structure et guide
l’action (Bird, 1988) et (Kruger, et al., 2000) . Bird, (1988) considère l’intention comme un
processus qui naît avec les besoins, les valeurs, les habitudes et les croyances de l’individu. Bird
& Kruger, (1993) écrit que la création d’entreprise est un résultat direct des intentions des
individus qui sont bien sûr influencées par les variables environnementales. L’intention est, certes,
avant tout une volonté personnelle, mais elle dépend des variables contextuelles (Vesalainen,
1999)
En psychologie sociale, l’intention renvoie à une résolution par laquelle l’agent veut réaliser un
projet. Pour Ajzen, (1991), les intentions sont des indicateurs de la volonté d’essayer, d’une
véritable motivation et des efforts que l’on est prêt à consentir pour se comporter d’une certaine
façon. Sans cette volonté d’agir, qui amène la personne à prendre des dispositions pour favoriser
l’avènement de son but, nous ne pouvons pas parler d’intention entrepreneuriale mais de velléité
(compris comme une intention fugitive, non suivie d’acte), de rêve ou de fantasme (Moreau, et al.,
2006)
Il y a un consensus entre les chercheurs que le concept d’intention est considéré comme le
meilleur prédicteur du comportement planifié ( (Kruger, et al., 1993); (Kolvereid, 1993) ; (Kruger,
et al., 2000), (Ajzen & Fishbein, 1980) et (Ajzen, 1991). Néanmoins, si l’intention, sous certaines
conditions, est un bon antécédent du comportement, il ne faut pas considérer que, dès lors qu’il y
a l’intention, il y aura automatiquement comportement (Wang, 2010). Gauthier, (1997) souligne :
il n’est pas vrai que toute intention, même suffisamment forte, peut servir de garantie que l’acte
correspondant sera bien réalisé. Ce qui relève de la volonté présente pourra devenir un futur
impossible. Le passage d’une logique d’intention (intention de concrétiser une idée ou un projet
d’affaire) à une logique d’action (l’acte de création lui-même) est difficile à cerner. Le
comportement entrepreneurial, selon Kruger, et al., (1993), implique des liens complexes entre
l’intention et l’action avec un grand décalage dans le temps, bien que la première soit forte dans
certains cas. D’après Neveu, (1996), des variables viennent « se greffer » à la séquence intention
comportement, et peuvent ainsi changer complètement la direction originale indiquée par le sens
[11]
de l’intention. Le comportement entrepreneurial est plus complexe et donc moins facilement
prédictible par l’intention. Plusieurs éléments entrent en jeu pour faire de l’intention un mauvais
prédicteur de la création effective d’une entreprise. L’intention est donc plutôt un prédicteur de la
tentative d’atteindre un but, mais pas de l’action réussie (Ajzen & Fishbein, 1980)
Abordé dans le même sens, certains auteurs rappellent que l’intention n’est pas stable dans le
temps (Moreau, et al., 2006) . Les travaux de (Wang, 2010) contribuent à confirmer cette
instabilité de l’intention chez les élèves ingénieurs. Il s’agit d’un processus évolutif qui ne
conduit au comportement que si l’intention reste stable dans le temps, ou si elle s’intensifie dans
le temps (Wang, 2010). Les modèles d’intention sont largement appliqués en entrepreneuriat pour
prédire les comportements de création d’entreprise. Mais « cette question du lien entre l’intention
d’entreprendre et le passage à l’acte reste largement ouverte de sorte que les modèles proposés
aujourd’hui s’avèrent incomplets et ne permettent pas vraiment d’expliquer et encore moins de
prédire les actions entrepreneuriales » (Danjou, 2004). Concernant la population des étudiants, il
est clair que le temps entre l’intention et l’engagement dans la création est particulièrement long.
Le passage de l’intention à l’acte est donc difficile à cerner. Danjou (2004) et Audet (2004) ont
avancé l’idée que l’intention évolue dans le temps. Sheeran & Abraham (2003) suggèrent que
c’est la stabilité de l’intention qui serait le principal médiateur de la relation intention
comportement ; (Bagozzi & Yi, 1989) suggèrent qu’une intention d’intensité élevée (une
intention bien formée) est un médiateur puissant de la relation intention-comportement. Moreau,
et al., (2006) a effectué des entretiens semi-directifs avec 15 élèves dont l’intention est forte, à
qui il a demandé de tracer la trajectoire de leur propre intention d’entreprendre depuis cinq ans
sur un schéma. L’existence de différents schémas a prouvé l’évolution de l’intention dans le
temps. Le sens des facteurs et d’expériences qui ont causé le changement de trajectoire est aussi
donné par les élèves. Selon Moreau, et al., (2006), l’intention d’entreprendre est en concurrence
avec d’autres intentions chez les élèves. Bruyat (1993), qui rejoint Shapero, et al. (1982),
souligne que l’engagement se réalise lorsque l’action de créer est perçue comme préférable aux
alternatives disponibles (Wang, 2010).
Plusieurs modèles ont été développés dans les recherches précédentes afin d’expliquer l’intention
entrepreneuriale et le choix de la carrière entrepreneuriale mais deux théories, celle du
comportement planifié développée par Ajzen (1991) et celle de l’événement entrepreneurial de
Shapero et Sokol (1982), sont les plus utilisées dans la littérature entrepreneuriale comme guides
théoriques. D’autres modèles ont été développés plus tard, par exemple celui de Bandura (1997),
Bird (1988), etc. Notons que Kruger et Carsrud (1993) furent les premiers à appliquer la théorie
du comportement planifié au champ de l’entrepreneuriat, en essayant de rendre compatible le
modèle d’Ajzen avec d’autres cadres théoriques, en particulier celui de Shapero et Sokol (1982).
Dans le cadre de notre étude les modèles ci-haut mentionnés, développés par Ajzen, Shapero et
Sokol et le modèle de l’intention appliquée à l’entrepreneuriat nous intéresserons davantage du
fait qu’ils ont déjà eu leur utilité justifiée par plusieurs études empiriques pour comprendre
l’intention entrepreneuriale d’étudiants universitaires.
[12]
2.5 Modèles explicatifs de l’intention entrepreneuriale
2.5.1 Le modèle de la théorie du comportement planifié
La théorie du comportement planifié (planned behaviour) constitue une extension de la théorie
de l’action raisonnée proposée par (Ajzen & Fishbein, 1980) . L’élément central de la théorie du
comportement planifié est le concept d’intention. Pour l’auteur, l’intention traduit l’intensité avec
laquelle un individu est prêt à essayer, le niveau d’effort qu’il prévoit investir pour adopter un
comportement (Ajzen, 1991). Ainsi, plus l’intention d’adopter un comportement est forte, plus ce
dernier devrait être concrétisé (Maripier, 2007) . La théorie du comportement entrepreneurial,
représentée dans la figure ci-dessous, stipule que l’intention prédit le comportement par
l’intermédiaire de trois variables dont les attitudes, les normes subjectives et la perception du
contrôle comportemental.
Figure 1 : Théorie du comportement planifié d’Ajzen (1991)
Croyances
comportementales Attitudes
et évaluation des
resultat
Croyances
normatives et Normes Comportement
Intention
motivations à se sociales
conformer
Croyance de
contrôle et Contrôle
condition perçu
facilitantes
Changement de trajectoire
Déplacements négatifs
Émigration forcée, perte
d’emploi, ennui, attente de
l’âge moyen, divorce ou
veuvage
Perception de Perception de
Situations intermédiaires désirabilité faisabilité
Sortie de l’armée, sortie Culture Aide financière
de l’école, sortie de prison Formation
Famille Autre aide d’entreprise
Déplacements positifs
Pairs Modèles
Du père, d’un mentor,
d’investissement, d’un Collègues Mentors
client Mentors Partenaires
3-Besoin d’accomplissement
4-Recherche d’autonomie
5-Prise de risque
6-Existence de modèles
d’entrepreneurs -Les normes
subjectives L’intention
7-Motivation à se conformer (Ajzen,1991) entrepreneuriale
aux attentes de la famille et des
proches -Désirabilité
Il nous appartient toutefois de preciser que, sauf dans les actes routiniers, I’intention precede
toujours l'action. Ainsi, un comportement intentionnel peut etre perçu par I’intention d'avoir un
comportement donné. C'est ainsi que I’intention de créer une enterprise sera d'autant plus forte
que l'action est perçu comme faisable et desirable. Dans les travaux de Shapero et Sokol (1982),
la désirabilité reflète le degré d'attrait qu'un individu perçoit envers la creation d'une enterprise.
Alors que la faisabilite fait référence a la prise de conscience d'un individu du degré avec lequel il
pense pouvoir mener a bien la creation d'une enterprise. Ajzen (1991) evoque un controle perçu,
il parle de l'attitude plus ou moins favorable qu'a une personne face a un choix.
[16]
Désirabilité et faisabilité sont donc deux notions très proches. Elles s’expliquent par les coyances
que la personne a sur le monde qui l’entoure. Ainsi, selon les propositions de Ajzen (1991), il
resort que l’attitude d’un étudiant envers la creation d’une enterprise réposerait sur ses valeurs
professionnelles et sa vision de l’entrepreneuriat. Quant a la faisabilite, elle dependrait de la
confiance de l’étudiant en sa capacité a mener a bien les taches jugées critiques pour la réussite
d’un processus entrepreneurial.
2.7 Presentation du modele de recherche
Motivation
entrepreneuriale H1
Education
H2
entrepreneuriale
Intention
entrepreneuriale
H3
Normes Subjectives
Projet d’entreprise H4
RECTEUR
DIR. AFF.ACADEM
DIV SPORT ET LOISIR DIV INTERNAT ET EXTERNAT DIR AFF SOC ET CULT
SAF
V.D.E
V.D.R
SEC.ACAD
REVUE/PUBL
APPARITORAT ECONOMIE GENERALE GESTION ECONOMIE
CORPS ENSEIGNANT
Source : FSEC
[24]
Avec :
n : taille de l’échantillon
N : taille de la population d’étude
P : proportion attendue d’une réponse de la proposition, pour notre étude elle est fixé à 0,5
tp : intervalle de confiance pour notre étude elle est fixé à 95% donc 1,96
y : marge d’erreur d’échantillonnage, pour notre est fixé à 5% c’est-à-dire 0,05
C’est ainsi que notre échantillon sera :
�,��� ×�,�×(�−�,�)×���
n�,���×�,� �−�,� +(���−�)×�,��� = ���. �� ≈ ��� é��������
[26]
C’est ainsi que notre échantillon sera de 269 étudiants pour plus de précision, donc nous allons
utiliser 269 questionnaires. Le sondage stratifié proportionnelle aux nombres des étudiants dans
chaque option est notre plan de sondage retenu pour notre étude. Notre taux de sondage est de
0,30190797 obtenu en faisant (n/N) identique au sien de chaque strate. Le tableau ci-dessous
représente les informations sur la répartition de l’échantillon de l’enquête.
Tableau 2: Répartition de l’échantillon de l’enquête
Caractéristiques des métiers choisis par les Hommes Femmes Total Total en %
étudiants
J’aime la stabilité au travail et ne pas prendre le 194 196 390 33,48
risque
[28]
Je veux m’assurer de la sécurité de l’emploi 243 199 442 37,94
Je veux finir ma vie comme employé 58 25 83 7,12
Le peu assuré est mieux que de s’aventurier 101 91 192 16,48
dans l’entrepreneuriat
Je me sens soulagé lorsque je travaille sous 29 33 58 4,98
autorité d’autrui
Total 1165 100
Source : résultat de nos enquêtes
D’apres les résultats exposés dans le tableau 5 montre que le plus grand souci des étudiants de la
faculté des sciences économiques et de gestion est la sécurité de l’emploi, suivi par le désir de ne
pas prendre de risque.
Tableau 6 Motivation de l’intention d’entreprendre (ME)
Les résultats du tableau 7 nous montre les le cours d’entrepreneuriat est très important dans le
cursus des étudiants de l’Unilu plus particulièrement ceux de FSEG, d’autant plus que la majorité
estiment que ce cours les aide à développer l’esprit entrepreneuriale mais une minorité estime que
le cours d’entrepreneuriat ne confère pas encore les atouts pour devenir entrepreneur et certain
pense qu’il est la mission de la FSEG de former à la création des entreprises.
Tableau 8 Les nomes subjectives (NS)
Conclusion générale
Nous voici au terme du cheminement de notre travail, qui constitut le couronnement de la fin de
notre premier cycle des études académiques à la faculté des sciences économiques et de gestion.
Ce travail intitulé « intention entrepreneuriale des étudiants finalistes de l’université des
Lubumbashi, cas de la faculté des sciences économiques et de gestion », nous avons pris pour
d’investigation l’université de Lubumbashi, ou l’on a eu à récolter différentes données auprès des
[32]
finalistes de la faculté des sciences économiques et de gestion, qui a été abordée suite au
questionnement soumis par le chercheur que nous sommes.
Notre recherche à porter sur le phénomène de l’intention entrepreneuriale des étudiants et le
choix de leur carrière professionnelle. Face à cet état de chose, ce travail s’est assigné comme
objectif de répondre aux questions générales suivante :
Quels sont les déterminants de l’intention entrepreneuriale des étudiants finalistes de la
faculté des sciences économiques et de gestion ?
Qu’est-ce qui explique le choix de carrière des étudiants finalistes de la faculté des
sciences économiques et de gestion ?
Pour répondre provisoirement à ces questions nous avons retenues les hypothèses selon lesquelles
l’intention entrepreneuriale et le choix de carrière des étudiants finalistes de l’université de
Lubumbashi sont influencé par les normes subjectives, l’éducation entrepreneuriale, le projet
d’entreprise et les motivations entrepreneuriale.
Pour collecter les données, nous avons utilisé l’approche mixte avec la technique d’enquête sur
un échantillon aléatoire de 269 étudiants finalistes de la faculté des sciences économiques et de
gestion, comme outils de collecte des données, nous avons utilisé la technique d’interview, la
technique de questionnaire et la technique de documentation, pour l’analyse de données nous
avons utilisés la méthode statistique.
Les analyses descriptives effectuées font ressortir que notre population estudiantine est constituée
des hommes qui représentent 52 ,79% de la population et les femmes 47,2%. En ce qui concerne
l’âge 78,44% estiment avoir un âge qui varie entre 18 et 25 ans, 19,33% estiment avoir un âge qui
varie entre 26 et 30 ans et seulement 2,23% estiment avoir un âge qui varie entre 31 et 35 ans.
Les célibataires représentent 96,65% tandis que le marié représente 3,35% et aucun divorcé.
95,91% ont déjà pensé à créer une entreprise et 4,09 ne pense pas en créer, mais malgré un
nombre aussi élevé de l’intention entrepreneuriale, seulement 36,43% de la population étudiée
possède déjà une entreprise ou une unité de production et 63,57% n’ont pas encore réussit a passé
à l’acte entrepreneuriale. Après et analyse de données nous sommes arrivé à confirmer les
hypothèses selon lesquelles les normes subjectives, l’éducation entrepreneuriale, la motivation
entrepreneuriale et le projet d’entreprise influence l’intention entrepreneuriale et le choix de
carrière des finalistes de la faculté de sciences économiques et de gestion.
Afin d’améliorer la formation des étudiants à l’entrepreneuriat, nous suggérons à la faculté des
sciences économiques et de gestion l’introduction de plus de formation, l’organisation des
séminaires d’entrepreneuriat.
QUESTIONNAIRE D’ENQUETTE
Cher(e) étudiant (e)
Bonjour, dans le cadre de la réalisation de notre travail de fin de cycle portant sur l’analyse des
facteurs qui influence votre choix de carrière. Son but est de comprendre le lien entre votre
formation et votre vie professionnel. La qualité et la précision de vos réponses en assureront la
réussite. Nous vous promettons que vos renseignements ne sont utilisés que pour des fins
académiques et nous garantissons votre anonymat et la confidentialité de vos réponses. Nous
nous intéressons à ce que vous pensez vraiment. Veuillez donc répondre objectivement aux
questions ci-dessous.
I. Identité de l’enquêté
Sexe : (1) Masculin (2) Féminin
Tranche d’âge : De 18 à 25 ans (2) De 26 à 30 ans (3) De 31 à 35 ans (4) De 36 et plus
Option : a) Economie b) Gestion
Etat civil : (1) Célibataire (2) Marié (3) Veuf (ve)
II. Question
1. Quelle est l’activité de votre père, de votre mère et/ou de votre responsable ?
a) Fonctionnaire dans une entreprise publique
b) Salarié dans une entreprise privée
c) Activité libérales (médecin, avocat, …)
d) Dirigeant ou gérant d’une entreprise
e) Indépendant (commerçant, artisan, agriculteur, pécheur, …)
f) Sans activité professionnelle
g) Retraité
h) Autre merci de preciser
2. L’activité professionnelle de votre père, de votre mère et/ou de votre responsable a un
impact positif sur vous (elle vous inspire) ?
a) Non b) Un peu c) Oui
3. Une ou plusieurs personnes de votre famille et/ou de votre entourage proche ont créé
et/ou dirigé une entreprise.
a) Oui b) Non
4. Etes-vous et/ou avez-vous été membre d’une association, une organisation ou une
entreprise à l’université ou à l’extérieur de l’université ?
a) Oui b) Non
5. Avez-vous déjà pensé à créer votre entreprise ?
a) Oui b) Non
6. A l’issue de vos études, si vous pouviez choisir entre créer votre entreprise et etre salarié,
que préfériez-vous ?
a) Etre salarié b) créer une entreprise
II
Motivation Réponse
10 Je gagnerais plus d’argent ………..
11 J’aurais le pouvoir ………..
12 J’aspire à plus de liberté ………..
13 Réaliser mes rêves ……….
14 Le chômage m’encouragerait à me lancer dans un projet de ……….
création
15 Je trouve que crée une entreprise en étant étudiant est facile ……….