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Patrologia Orientalis Tomus XXV.
Patrologia Orientalis Tomus XXV.
Patrologia Orientalis Tomus XXV.
PATROLOGIA ORIENTALIS
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It. GIUFFIN
PATROLOGIA ORIENTALIS
TOMUS VICESIMUS QUINTUS
I. — Maurice BRIERE.
Li:s Homiliae Cathedrales Di-; Severe ü'Antioche. Home
Urs XC1 ä XCV/II.
II. - O. H. E. BURM ESTER.
Ei Lectionnaire de l.a Semaine Sainte (Suite).
PARIS
FIRM1N-DIÜOT ET C", IMPR1MEURS-ED1TEURS
LIBRAIRIE DE PARIS, 56, RUE JACOB
1943
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LES HOMILIAE CATHEDRALES
DE
SEVERE D'ANTIOCHE
TRADUCTION SYRIAQUE DE JACQUES D'EDESSE
SEVERE D ANTIOCHE
TRADUCTION SYRIAQÜE DE JACQUES D'ßDESSE
(suite)
MAURICE BRIERE
NIHIL OBSTAT
I! tili AI TIN
I'KRMIS D'IMI'HIMKM
V. DU PIN
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WKRTISSKMENT
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V fol. 211
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III
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1. V l3aßm-3/. _ 2. V U'i\imiW — 3. L I (sie). — i. L ^:=^»v
*
HOMELIE XGr L fol. 198
5 Dans la Loi (vops) qui a ete dounee par Moise, le Dieu de l'univers
ordonnait que, lorsque le graud pretre (äp-^ieps-is) finissait la vie d'ici-bas et
partait pour l'heritage excellent et la vie qui est annoncee, celui qui, apres
lui, etait appele ä la diguite de grand pretre, aussitöt et sur l'heure, alors
que le trepasse etait depouille (de ses vetements), revetit sa robe (ctoa-a
1. I.es homölies XCI ä XCVIII ont ete prononeees pendant la qualrieme annee du ponlifical de
S6vere, du 1" mai .">1<; au mois d'oclobre de la meine annöe. — 2. Litt. : « Des Alexandrlns ». —
:!. Nombres (LXX), \x. 25-26.
8 SI \ ERE DA NT IOC. II F.. [452]
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Ce n'est pas pour autre chose qu'il ordonnait que cela eut lieu, si cc n'est
pour nous enseigner par le fait nmme qu'il faul que celui qui suit et vient
le second ä une Charge (soit), par la conduite et par Ia parole, comme s'il
nvt'lait tont mtier celui qui (etait) avant lui et qu'il tisse avec joie la memo
perfection, en sorte que la prßtrise aussi paraisse etre unc et (que) celui qui .
l'exerce ae semble pas etre plusieur.s, mais im seid, eu ce qu'il n'est pas
bariole de mechancete. Gelui-ci etait un verkable 6loge iV-'/jo: de celui qui
6tait mort auparavant, (lequel eloge consistait) en ce qu'il serait vivaut par
les ceuvres de celui qui etait vivant et restait et (qu')il serait vu et montre
aiusi que par une image animde et raisonnable. n>
Que ferai-je donc, moi, qui d'une part celebre la commemuraison d'Atha-
nase le Grand, (et qui) d'autre part suis nu de sa robe (gtoXtj) de grand
prrtre, laquelle se reconnait par les vertus? Est-rce qu'il laut que, comme
ces pauvres qui, dans los assemble.es et dans les fötes, demandent des
Vfoi.2n vötements et se parent des (biens) d'autrui aiusi *
que de (biens) pro- 15
sAjüc; V-^v oöt .lot-aü ^- »fM ; ^-? J^ö y° .^°°U $ l '.yV-4 / Lfol. 198
[° b.
väjo^osJj)!/; JjVcJi ^o .-Jj^olfcoo. JJo j.i» Jjbo-, ^o; ^.-./o .-Aoa*-o7 H'<^/
K^iö, oö» j».vi .. oKjl/ .JJ^öCSs jbä, ^isot JHo fcoLÜ-^ va^j7 .Jjoi
^04 J-~jo/;o :jbo_flD;o f»**^! y^\ V-^ )k v> n ..; . jfto.^3 Jbo_co o^lo
o^ .JjLSÜ^a- vOi^io^ Jj/ ^o'J-ä> .^o^ojl jJ»o J_ö£Ss yOJot U-~ ;o -J^K.*.»
' v b.
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1. v ,A«l». — 2. V l'WU-
Gependant, pour moi, c'est une grande chose que de satisfaire vos
Buvez du ein que j'ai mile pour vous, quittez la stupidite et vivez, cherchez la
fois tous ces (titres) comme un seul et (qui) a fait preuve de chaeun d'eux
1. Prov. (LXX), ix, 5-6. — 2. Snr saint Alhanase, voir VHistoire eccUsiaslique de Barhadbesabba,
P.O.. t. XXIII. pp. 223-234.
10 S KV KHK. D'ANTIOCHE. [454]
y^.1 :öu.o^ £v-j.*l.i J—LOoi ^..ou-io )»— "^a^o :),.-J^.» y.*\ CH.V K-/
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1. 1.198
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N*^-alo J-sloio
V fol.2l2^»j
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1 y wLa»ao.
d'une maniere si superieure qu'il passerait pour etre riche de lui seul ei
exceller en celui-ci plus que dans les autres, etait porte mystiquement vers
Ie pontilicat des les langes memes, alors qu'il se nourrissait, corame d'une
nourriture commune, d'etre promu d'avance dans les (ordres) sacrös.
de ce genre. Lorsqu'il etait petit enfant par l'age, comme les enfants de son
äge s'amusaient devant les portes d'une maison, sur une place, ils le consa-
crcrent eveque et pontife (ap^tepeu?). Car la toute premiere enfance '
aime a
crcer tout d'un coup, la plupart du temps, meine un roi et a imiter aussi
les actions les plus grandes, selon ce qui vient aux mouvements de l'esprit. 10
Et, lorsqu'en verite, par suite d'une decision enfantine, ou plutöt (u.Sllov 8i)
parmi les enfants, ceux-ci d'une part pretres et ceux-la d'autre part diacres, iä
l'Eglise.
Jjoo jl..» oöi ^cdoV^3; ou,jo; 'Joot ^o'J-ß; oöi )oo« — otok^./ ^*; J^ca^.
K_)oCSso K_.Ji_3u~ ; -
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V^o7 )t-t-* t-*^-»! ^-° -Ol °l -"-ooi ^-^ofcÜLio
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oiA )ooi K-./; -öti -ota^-iw kiV^.i JK-jow y°r±o ji_o li-s *3 -.V-a.^
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L^POO ,vOO|^ JOOI ^— )^^=> °->^0 '.\ « '** >-/ l°OI )^-*-*>^0 OUiO 000|*Vfol.21
JLaCLS ^D .JjU^I Lu^ ^.K_JO )fcs^>V^° )^ .»**»< —Öl jKw^sU yOOi^ )oO|
yo^Loo \oouio ,_~ *^vi\ )ooi V^JJ ,Ji .-K_.Jjj)?o 'K_t3a.aoaL^A3 vOi^ts.,!
l. i, Ui^.£»L=« (sii- .
— 2. V >£oo'4a»i^ — 3. V U'ij«^Sm- — 4. LV in margine : !&*•"»»• -
5. V k»la9m»a>>»3 (sie).
Or le jour präsent, oü cela avait lieu par amusement d'une maniere sacree
et se faisait dune maniere enfantine, ou — ce que je dirai avec plus de
verite — etait marque d'avance d'une maniere virile et divine, etait la com-
memoraison de Pierre, le pontife (äp^igpwJ?) et le martvr. Lorsqu'Alexan-
5 dre, qui oecupait alors le tröne (Opovo;) de la sainte Eglise d'Alexandrie \
sortit sur la place et passa ä cöte de l'amusement des enfants, apres qu'il
lui fut arrive une parole sacree dont il se preoecupait — car ces enfan-
tillages d'Athanase n'etaient pas une plaisanterie (poflr lni) — mu par
Dieu, il s'arreta et il interrogeait : « Qu'est ce qui se fait? » Et, apres
io qu'il (T)eut appris et eut fixe son esprit d'une maniere tres divine sur ce
qui se faisait, il pensait que cet amusement etait im Symbole et il recevait
chez lui, eomme des fils, Athanase avec les jeunes gens qui avaient ete
ordonnes. Et il les tenait *
ä Finterieur de l'esflise et il leur donnait une*vroi.2i2
education d'homme, qui etait de premier ordre, remarquable et tres impor-
is tante, apres qu'il les eut l'ait mediter les paroles divines nuit et jour et
•)—^>^ )jL^-^l V> vQJ i-i OÖl ^»1 ^QJl- .'P©/ t^ t-ooo J_sfco j^tClLiO '^oj
» L fol. 198 <*Otohk—l t-Su^o ^-ioj -Öl Jloj^iO; ji^/o .jJ/ *>
I SO ^-io )oO| .r»o>'
v°b.
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'Vfol. 212JAOO/ y-/o ..JULJJ Ua!-; -Ö| .-JK-ÖvSs. ,-^OH jiaJL^oJ^CLiO lo^O
Vo °v * -fc.».-!» —öi vs/ Jv-^_ioo V-fc^ J... n'°> .oi\ öt..K_/ jooil )» Nrt'» v^ [0
et n'allait absolument nulle part, de meme que le Livre sacre (le) raconte
aussi au sujet de Josue lils de Noun, en disant : Josue fils de Noun, (etant)
i.ioi. i'.>s jeune ministre, ne sortait pas '
de la tente*. Cependant, il u'etait pas sans avoir
part ä la science pYofane, lorsque son age avancait; mais il en usa ainsi
avec eile, pour en apprendre suflisamment le ridicule et la faiblesse des 10
Lors donc qu'il fut ainsi inst mit d'abord dans la science propre aux 15
jeunes gens et que ce vaillant eut recu la premiere Ordination, qu'il fut venu
en bonne regle (eutocxtcix;) par toute la hierarchie ixa'^i;) ecclesiastique et qu'il
Jlaxju.i laS. .,)n K_J»Oi »-.^».o K-Ljoo V-.K-. jJ / 'KjJjoo. .JJ a\ U~iön
-oi v3 . j-m->^ oöm Jooi _cxof>^/ Jvio o M>ao^-OQ -.U./ ) i » v> ü Vi» -01
);o i\\ <x\ loot Jv-iö/ |Krf(^30 :tooi ) n m'a J«2>/o |ov^< J-«_coo/ ^äo JoCSx
^io )ooi ^.oiols^./} oöj^o : yo^o '^o jooi ^oto^J-si och-\ tjK^/fja öt^o»
)ooi ^.oioK»./ jl» :*~>Jj K~.) n » m^ Jlo ^-1/ lK~.J^ootooo s^otoJ^./» oöi
oöi :)K!S»-»; pAi ocx J.i\.io ^xoai^^j)_^.m.jQ.i3 -.locx J... Vt v> ^»j-a + v fol. 212
v" b.
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^»j J»oi
se fut avance dans les degres sacres, non pas d'une maniere qui n'etait pas
sainte, mais d'une maniere tres sainte et tres pure, il vint ä la primaute
des diacres et il etait le premier de cet ordre (t^ic), tandis qu'il occupait
la premiere Situation ä cause de (sa) perfection, alors que c'est lui qui
5 ornait la preeminence meme de (cet) etat, sans qu'il en füt lui-meme orne.
Alors, lorsque la rage d'Arius eut prevalu sur la religion (eüoeSeta) et
qu'elle separait le Verbe Dieu de l'essence (oüsuc) de Dieu et Pere, disait
creature le Creatcur meme de toute la creation, par les mains de qui tout
a ete, et prönait que celui qui etait de celui qui est, est engendre eternel-
10 lement et s'est leve sans scission, n'etait pas jadis, Constantin, l'empereur
pieux (eviceStis), *
qui, avec la pourpre et le sceptre de l'empire, aima egale- * v fol. 212
v °'
ment la royaute de la religion des chretiens, laquelle proclame dans la
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213 , - a präsente une döchirure, qui a detruit le commencement de. dix-sept lignes. —
:. V in margine : U"«t— . — 8. V in margine : KamtXeuiai.
drie', tandis quil avait, pour se tenir ä sa droite, aussi le vaillant anxi-
Lfoi. i'.ki liaire Atlianase, qui, bien qu'il se tint * parmi les diacres ä cause de sön
'"'
''•
ordre (t<*c>s), parce qu'en verite il etait riche de la parole de la sagesse
et de la parole de la science
2
, ainsi qu'a dit l'Apötre, avait les premiers 5
honneurs au point de vue de la premiere place des conseils, avant ceux qui
avaient les premiers honneurs au point de vue du siege. En efTet, ceux qui
combattaient pour l'orthodoxie n'avaient ni parole ni invention intelli-
gente, dout Atlianase n'etait pas le principe, tandis qu'il retenait facilemenl
»vrol.aisles langues
'
qui prenaient la defense (duvvfyopo«) d« la folie d'Arius, qu'il 10
'" '''
refutait leur controverse, qu'il etait a l'all'üt de leurs ruses pleines de
adverse, (et) ceux-lä d'autre part qui penchaient vers les deux partis, sophis-
tiquaient contre la verite et etaient pröoecupes de meler le vin avec l'eau 15
)
. rr» n) ^. )o..Xv •.)&>,», .,-0 v£DO}CUO«flD —Ol )J.O.Xl\ JLS N^...3l,V) . |_^0.^'^£> /
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•HX . enn K'» 1-» Jfc^OO lo>Cti.)_3 ^ .-^X— ^^^Cui. Öu>» —Öl .') IBfl^ J V rol.213
I- 1).
10
JoCS*-. ^o w-.^aj
1. L in margine .'
K-j~- V in margine : A<jpoi.
celle-ci sans melange et dans (sa) purete, lorsqu'il barra toutf entree aux
ruses (-opo:) et aux inventions variees des mechants, ce qu'il a lui-meme
1
raconte avec beaucoup de developpements dans ce qu'il a ecrit aux Africains .
Et, des lors, c'est ä l'unanimite que le saint synode (ouvoSo;) a en verite
defini et decrete que le Fils lui-meme, qui, ä la fin des temps, s'est incarne
10 de foi, ä laquelle rien ne manque (et) dans laquelle nous sommes baptises,
lorsqu'il a renferme et limite en peu de mots en verite les sens et les expres-
sions de l'Ecriture inspiree par Dieu, qui s'y trouvent d'une maniere eparse
et en de nombreux emlroits.
Lorsque, apres ce combat, Athanase fut revenu dans sa ville, il accom-
pagna d'une part et euvoya ä la ville d'en haut, *
ä la Jerusalem Celeste, le 'Lfol. 199
vieillard Alexandre, apres qu'il eut gagne la guerre contre Arius, par la
i'orce de Dieu et par son aide propre, (et) qu'il fut delivre" du corps; il recoit
. A\c»i .
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Jl -^ »\ . yojoi^ »3/0 -.Jil/ **-^ ooü* .J^ajo ) 1 imvi'..>o 001 J-icuJio^ ''
fallait courir (xiv&uveöffai) et livrer, parce que les chiens d'Arius, ceux-ci
saient leurs dents contre lui seul, comme contre celui qui avait bien 5
de la foi aupres du pieux (eü-seS-r^) empereur Constantia; car tout avait ete
repris. Dun autre cöte, ils sc servaient sans preuve de diflerentes calomnies.
L'empereur se laisse persuader par cela : et une lettre d'exil (e£opi'a) etait
redio-ee, sur l'heure, contre celui qui avait ete" ealomnie. En effet, lorsque
le ebef des euisiniers (payeipoc) de Pharäon aussi (^ut vendu Joseph, alors
qu'il etait un homme bon, il savait d'une part que le Seigneur Dieu ^tait 15
avait aecuse comme adultcre Ic jeune homme patient et chaste. Car l'auteur
[461 HOMELIE XCI. 17
wOclJücp JjLsj ^^j JUa.../ .-Jlo^K-^io; J-JÖ..^/ .^oJ-00 °°« •'J- 3-*/ -»k.i>o/ ^-»/
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)ji«iV) y-.\ .•> ., ^-.; L fol.
JJo JtC^aa.io JJ» *»o» "^D ^io» ^-^soi :Jla.a...»j» Ja-.; ^--^oi "^^ ^D
,IJ ocx :^dq_*„ ooJ.jJI/ j ^/ Jooi ^*jI :J_a..»j...\ ojJS. *r-*V^ J 1 llm «&O0.
1. LV in margine : ^(-«-»o ^3*^o. — 2. Dans V. au fol. 213 v° b. une deeliirure porle sur la lin
de quatorze lignes.
des combats (iyüv) de la perfeetion donne une occasion raemc aux adver-
saires, en certains temps et en certains lieux, pour que, par les alternatives'
en verite de la prosperite et de la difliculle, la proclamation et le triomphe
des athletes («ffk-twns), qui dans les deux (situations) poursuiveiit le möme
5 (objet), soient plus remarquables, sans qu'en verite ils s'enllent et s'elevent
i" ceux qui trompent ei ils sont veridiques, comme ceux qui sunt inconnus et Caches
et ils saut connus, comme ceux qui meurent et voici nous vivons, comme ceux
qui s<mt chälies et ils ne meurent pas, comme ceux qui sont attristes et
toujours '
ils sont joyeux, comme des pauvres (et) ils en enrichissent beaucoup, *Lfoi. 193
,
. .... v* a.
comme ceux <pn n mit neu et ils tiennent tout' f
perfeetion, avait confiance dans ces armes de la justice, qui de toute pari
1. Litt. : » Les lemps qui sont opposes 0. — 2 Litt. : « Droites el gauches ». — 3. II Cor., vi, 7-10.
)N. i .,>^ lcoo,_=> -.oi-o-a.;* Jjl.'^K.ji jis/; oöt Jooi jocx ^oto;o-J^.s jo£^ ycc^.
^otoK.../» ocx )&>-«..=> ot^a^o .woi'j aio,-io;boa.\; oöt .-—JULio )J )jl^Kj :'
Vfol. 2t4 :Loi jooi ^oioK-,/ U^s.i oöt w..i v£dojl*.Aj).A^q.jcl^) :Jooi V- 3 '»^ J-^ooVj
JoIa :J1SJ^_~» ».«'Mi iia\ajii ocx iJDOJL» ^jjL^ttLIttJi jftCS— ,; ^SJ Jv-S
,>fw - mj jlJJ wUL ; s/ )LV, > m ">Ss,; ~öi )K.jL.pa\ :oü^j/> °*< J 01 "^ ^^ J-* *
10
], v ^fi-^i^iac. — 2. Paus V, il ne reste plus que la lin de quelques I itrues du Fol. 214 i a.
l'exil (ecWa). II fut conduit dans une ville d'entre Celles de la Gaule; et il
s'adonnait ä la vie philosophique, alors qu'il etait avec Dieu seul, qui ne le
laissa pas se cacher, comme une ville remarquable et celebre, qui est placee
sur la montagne des vertu*, et (comme) une lampe, qui ne peut pas ßtre eaehee
sous le boisseau, (mais) qui doit etre placee en haut et öclairer dune riche
lumiere toute la maison', qui est l'Eglise. En effet, (Dieu) met en mouve-
ment celui qui gouvernait la partie occidentale de l'empire romain — celui-
'Vfoi.2i4ci etail Consianlin *
le Jeune, le lils pieux (eüceS-n'c) de Constantin de lin
'''
pieuse (etee&fc), qui avait le meine nom et la möme maniere que son pere
— et il l'ail revenir l'athlete (ä6>,r,W;i de l'exil u;o;iy.). 10
Avec Dieu qui l'a mis en mouvement, celui-lä fil revenir Athanase dans
la ville d'Alexandrie
2
, apres qu'il eut d'une part menace* de la guerre son
frere Constance 3 ,
qui ävait ete pris, bien qu'incompletement, dans les lilets
eut d'autre part ecrit aux Alexandrins, non pas une lettre, mais un discours
solenne! et elogieux sur Athanase. Et, lorsqu'il eut d'un cöte" raconte suc-
l. Cf. Matth., v. 14-15. — -'. Litt. : « Des Alexandrins ». — 3. Litt. : « Constantin ». — 4. Lilt.
D'Alexandn
[463 HOMELIE XC1. 19
*jlooj» JJL^s j>o^. .o»K.jL.^ia^ ^aü* "J^oo^ sn\,«> ^^6»; J^ö-^/? *vfoi.2i<
r" b.
Lfol. 199
Vi.
Ji.a.i.jus}).-*} I on ,.. »°i \
, .|^.*jLio; oguaopo 061 .-Qj;lK,^aA Joot "^.JJi.
10 001 .J»V* ^o jL^— <x^ jooi K^/j .-Jooi )•»!». ))^->jK^,oicp JtC^o J.oja^j_so
cessivement tous les autres (faits), c'est comme dans un sommaire (jcs<p*Xo.tov)
d'un autre cöte qu'il dit : « II appartient aux pontifes seuls de montrer ce
que c'est que de se plaire dans la tribulation, d'endurer d'une part les
peines et de se rejouir d'autre part avec esperance, de mediter dans leur
esprit la gloire future, qui cache tout ce qni est temporel et (touti ce qui est
penible (dans) ce monde present'. » Le pieux (tiasS-ng) Constant cgalement
fit de nouveau cette meine chose, lorsqu'il donna au saint lui-meme, qui
etait monte ä Rome pour des combats (dcywv) semblables, *
sa ville ainsi que »vfol.214
b
la couronne de la victoire. '"
10 Je passe sous silence les embüches pleines de ruses * des synodes (<suvoo"oi) •
l fol. 100
v°b.
ariens, devant lesquels l'imitateur du Christ se presentait pour etre juge,
la venalite des accusateurs (xatTi^opo?), les temoins (qui etaicnt) ä vendre. Et
c'est par un seul mot souvent et en peu de paroles sages qu'il detruisait
tout, lui qui possedait la force par suite de la verite. Celui-lä, en effet,
15 parlait par lui, qui a dit : Ne songez pas comrnent {vous parlerez) ou ce que vous
direz; car il vous sera limine ä cette henre ce que vous direz 2 .
I. Cette phrase ne se trouve pas dans la lettre de Constantin aux habitanis d'Alexandrie, P.a.
t. XXV, co). 405. —
2. Matth., \, 19.
20 SEVERE D'ANTIOCHE
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1. L om
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qu'ils poursuivirent meine une accusation de meurtre, pour l'amener sur celui
qui avait de la memo maniere l'amour de Dien et l'amour des liommes ei
avait ete forme et instruit ä aimer le Seigneur Dieu ei le procliain comme soi-
meme 1
. II etait accuse, en eilet, comme celui qui avait tue uu certain Arseue
e1 avait coupe une maiu du mort, pour pratiquer de mauvais tours (iropo;) et •>
v '
Q 0Ua a lui avons enlevee en vue de l'accusation. » Et celui-ci d'uu cöte*
l
etail luge" sur ce(fait); le Seigneur des prodiges et des miracles d'uu autre
1"
cöte, qui a eveille l'esprit* de Daniel et a repris le jugement inique des
vieillards impudiques concernant la chaste Suzanne, descendit en volant,
comme s'(il etait venu) de l'air, et il lii qu'Arsene se ttnt aupres des juges
teurs (K»T«Yopo;) pour de Tor et qu'il etait convenu par lui pourungrand prix,
comme Tun des liiens (qui sonti a vendiv, qu'il ae serait vu nulle part abso- 15
)^2il^ ycijöi :
J. » no » i^> Jk-«™>ö yQJÖi : JloJLia...oi i ,jLs Jfc^iö vO-iöi -.^*.j/
,.3 -.JkX.io jJ; ooot ^JäwJä -.yco^ ya-Ä^S^-i J»V* 'ioot )L^';fco>0} •
Lfol
r* n.
•>ooo» t-oop. Ji.y.-A.o .J-lsJ^) y-»/ OOOt '. . S . 1 f> V'fol. 214
V"b.
N^^ii)0
.Jj/ ;J_'-. JloVa^Ä», J-ia- la\ o v-^ J-1 / JJ-j-^ . \±o'l Ja*»
Jk-^iaS :JUL. ^otS. >s/ jil ;a.-^i Jk-^v -öC^ a\ :jLioov^; ^-Aoi
In O
oöi^- :oooi ^..ot-Vs ^oa.»»/; w*-Vot» *^-iö yaj6& : -coaJL-Aa_«?j»o \ca--\at^.o
Joot -otoK../ JJ/ :Jajuj>..3Kio Joe* yootiio ».-A jW?° :ooo« ^ i* L. yOoC^-.;
l. V ^£*o. — 2. Dans V, au Ibl. 214 r* b, le commencement des lignes est seul conserve. — 3. LV
in margine 1^.^. — i. I. j'n margine
: : KavoTavxioe. V ..ooaj~ßaß.Mjai*X .. 5. l in margine
trees ä ceux qui etaient reunis, ces morts ä cause du manque de foi, cos
morts ä cause de la calomnie, ces voleurs de morts, qui par Jalousie intro-
duisaient im proces de meurtre, pour se procurer la verite sur uae main qui
I, fol. 200
elait uu objet de mensonge, se tenaient muets, *
alors *
qu'ils etaient figes r" a.
V fol. 214
comrae des pierres, et a la flu ils s'enfuirent. v b.
10 sur la mer, les repos et les habitatious dans le desert? Citerai-je les empe-
2
reurs qui le menacaient de meurtre, (ä savoir) Constance', Valens et Julien ,
ceux-lä dune part malades des (opinions) d'Arius et celui-lä d'autre part des
lidecs) des pai'ens, et tous ceux qui regardaient la vie d'Athanase comme
la destruetion de leur propre religion? Pour aueun d'eux, il ne devint
15 expugnable; mais il etait vraiment 'A9«v*ffio;, c'est-ä-dire immortel, lui
qui luttait d'une maniere immortelle dans un corps mortel et par les faits.
Jjo£». ^>JJJ :)o°l ^a^po J-^t-o; otk-^.^^ N^.J.~_»^Ji )» H\; s o<hv^_.|jo :)ocx
• .ot^-aubw Uj3ov^= J-»-i* Aji *< oöv^ • .vsoajoil^s oN»_. fs^)La^io jJ 3/0
JK^iaS. , on.ru ^^ )ooi ijJLio P .-«jU| ^^-^üj ^ju..oo..=lj.; "p?/ |lo
jlw^ JtOwOjO J^OI* ^-.i ,JO .*2l1lJ )J ^<£>Ok\ l-°-*?J? -'JV^Ö/; >-»Öt Jk^-JO|.D 10
]ooi vn «.; tV-^o jts^^j lo^SUtj )tOS.io "^^.io oino; -K.io/ -.K_).JL*.oi
I. Ici commence dans V une lacunc, ronvspondanl .1 l.i perle dun Colin.
i't.ut assis en esprit sur le siege sacre, toutes les fois qu'il en etait cliasse"
pour le motif de la religion (eüffeSeia) 15
1. tei commence une lacune dans V. — 2. I Cur., w . 53. — :s. Job LXX . \. 20. i. Prov., x, 30.
46 7 HOMELIE XC1. 23
\K , .\> Jip. ),oC^ d/; ^o».^ . a^oöo Jooi );» U^ ^vva^o Jl^ ^ü*
p .-Joo, jl;J.*> Jo£s
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^o fc^x^ od^Jb p .Joot J^jLiö Mj^{*Lfoi.2oo
oöC^ .vp-i/ -o^-* )jaLiÄtioo v3l~.ä>o w^o»/ v3/; yQJou^ .>-^a^ laio^i
^°
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)^s_. -^ü-Ss^o vQJÖ« J-iöjoi ^*> .s-oia^-i Jloj~~3o Jlo-^-VA
Jl, Jooi ^-'i; ^-^oi )ol±i U^W <*^ ©?i A^*»^ , f>IT>e> vli>V
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J_^»>a3 ,-io J^aiaa JIo,jl*_» fcoo_~i ^^.io; .^-.j ooC^ .Jooi Joou JK^~»
*Jooi J^V*> J^öi^o .Jooi J^'j JNjlx- oud^o .Jooi ä^J-Oo
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JjOI =Ü^O0
J^NÄJ^JO^Jo J-ISL^OO^ JK_=>0— y~\ 0UV30,-S J.JOI J^J^ v3 /
*JlxwwJou> JfcC^io ^o^ Jpö/ J-iaiäN» ^*^~! ..viaVjjfcoo J-a.,?; '»--nn^ r>
C'est pourquoi nous avons place egalement cette solennite avec sa com-
memoraison, comme une dette envers le docteur et le lutteur (äyüjvia-r/,;, en
J_L3_/ • JboLl!^-, otV..» J^ci^cm jlow.il. loot cx-!^../ i^^v |«o« o6sJ
•
J»Jj ^-3^s-ia\ ^-Ok^ K_.J.iioo/ i^a*j \cuö(» Jj; ^_./ -.looi jil^bl^io
•
U)Q-^ \ o/ Jjl^oo oou )K..oy~,/ sca^coVoi ,_.^oi ^io ),—\ jls/o
•». mS l/i och Jov^\; )K)^>oXo .-oooi . «,v>'m^o Uv— / ^-»; -öi-s .oooi w-»>~
^o^io jfc^iwil la^. o/ ifioaji/ ia\; )£CiCSLi> oooi ^.^—'/o . ^_»>K\ " <*. nr> °>
ocx Joot ^otoK../ Jjoi *»•/?? o\ ,JI/ .oooi ^.*K.jkjbo ^q. ä äVoi ,-io jli-~/
U-.3 t-**J J- / -
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Jlo-^t—' '^-=> ^° )L-*-.xio ,~~ och\ J;cij ) i. jj a ^_.ili a^
.•»CX;j/o V^;J Jf—s/o .J.£ßOiCU ^Q-flD pcj^aS. v£M*/ JtOioo; o£^.* j"^-
•r-JK-c*^ )LajJtJi.ikio; J^>a.s ^io .s/o .jLx^a^o iaN^a*. ^^o s3/o
).* V ^ J^*; v o.jcxo «ißo_.io_^£c.j .otioi m->vi\ oooi ..-, ^ . m v» Jj ^3, oii<
1. I. in margine : Entxt[r,To: .
V" ; 1
.•ycoa—floJ.jJW; )v-V* o^-^aM -J'?--*-- 3 öii Je« K-/; y^\ 'c+ia^Sj -ex»
Jla^v ; lai^K jooi o-^io; oc* .ooo» ^^^ ' )-CQ~.»a-; vQJÖt; vOoooa^S.
3
JlcbjX Jlcoj aiV rpeJL^x^ <x-M JIn—A—an^o Jao*o1 *
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10 V*^v -01 •.
l
^o;).*Äioai».jLi Jj-^-ia^ (.^axio J.J01 ^/? ^io l-*»-^?. -.la^OÖ
Mals le rragment qui reste du fol. 215 r° a el b est presqüe illi.sible. parce qu'il presenle de 110m-
breuses dechirures et que l'ecriture \ est souvent effaeee. — i. L in margine : 0>u(in[ta8e?].
texte original, tel qu'il s'y trouvait veritablement, aux saintes Eglises (qui
10 des cinq *
lüttes
3
, mais (le combat) 011, s'il est possible de le dire, il ajoute *v fol. sie
i° a.
aux victoires des myriades de victoires. Est-ce que quelque chose de tel
peut se voir aux jeux Olympiques? Car etre enlace corporellement, etre
renverse et tomber, frapper et etre frappe a son tour, c'est le propre des
beliers et des boucs, qui se piquent et se frappent les uns les autres avec leurs
15 cornes, et des änes, qui se frottent et se frottent de nouveau les uns les
I. P.G., t. I.WVII. col. 200 el col. 237. — 2. Litt. : « D'AIexandre . - 3. tei finil la lacune de V.
26 SEVERE D'ANTIOCHE. [470
v oj6i \'i[x ^ -> c>f>\o .'JV^m? J-*-~ ^^ oa\; yQJCH .JfcC^.-*» loj^ftj .3lS ....i
^.op» .jLa.a.1 ) -nn .. .a Jla__iji Jjl^JS. «^ po>/ .vaoo-^flojjjl/ j.i°i\ v>o J--«^-^.
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In
^. .JlajJLa..s )1q.jsq^o^ ,_*> v.-^ ^<?i' .JIsLoama jla^o-cojJ
[iao\ .j»m io J-io» la\ J>); ^ ]Jj .'^^po; ^xla JN.^.jöt-3 jlii.\ .^^.bl/
'Vfol.215 m*V&^oo Jjls); lo^> ^j/ v^cxv Jjl^oS. -.v»a— ^.\ 'f-^:3 1?*^! l'Jj ^°^
r b.
. V>o .fco/ p~o3o fco/ JifcOafcoo Jj',1~/* )toaj ^£*ioo ••^jootü. c*S. fco/
)
v, ^'->\ Kj/ ^a.^jL^o fco/ ol^oj... p .-fco/ L^oovio yJLfiLh Jfcoxäio
V I).
Jjjoi ,_*>;
,-iO w-.,— / ^f*» ^>> °/ JLo^vfcoi/ ^^J ^01 .'w^./ ji'Q-iwJ CH-.fco,/ JJ
l. L in mar eine :
^^^'
Les combats (iywv) qui conviennent aux (etres) raisonnables e! anx hommes
chretiens, ce sont ceux qui (ont liou) pour la piete (eüoeljeia), cc sont ceux
qu'(on Hvre) contre les passions deshonoranles et contre les demons qui
les enflamment, (combats) dont Athanase etait l'athlete li'ft.-r.zr,;), lo peda-
gogue (-aiSaycoyö?) et le docteur. Fais-moi tomber la passion de la fornica- ">
tion par unc pensöe chaste, saisis I'inteniperance (icco-na) avec la Süffisance,
(viennent)?
Ce n'est une petite chose, mes freres, que, ä l'occasion dun ainusement
ou de quelqu'un de ces (divertissements) qui fönt plaisir, nous ayons du
I. fcph., vi, 12
[471] HOMELIE XCI. 27
is^l yo+x* JJ.3/» ^^^o Joi^? l-ÄJoicij ^£-*> Jja.auJ ^--.jöviöj ^.*.\ot
t*t*JLa ^^oi .|..oa»; JlojL^ioo ^JLiopo ^_^ot .J_Li>ia3 )J;o Ji-^ / JJ; oilaS.
^S. io^AJ; ^s/» oöCS. .vicaÄiöJjJi/ JÜLiaa... »2^iö .-)»o(oj la^eu^ii^»; y.*\
)ai» -.'^»—.o/o |K.^,a^.Al (-.(.3; 00CS. .(.-^^iLio xsa*_ ^-»; J-ooi.30 J-ii joC^;
1. li-i se termine V.
mepris pour la loi ('v6|*o;) de Dieu, parce que rien n'est chez eile sans recom-
pense et sans punition. Geci prepare le royaume des cieux, ce que par
moi, comme par un premier avertissement, Athanase enseigne aujourd'liui.
Demandons-lui de nous visiter aussi et d'oll'rir des priores pour nous, avec
s les prophetes, les apötres et les martyrs, afin que nous nous gardions
libres de tous les pieges du Calomniateur, par la gräce et par la charite
(«pt'XavÖpwTCta) du Dieu grand et notre Sauveur Jesus-Christ, ä qui sieent
la gloire et la puissance 1
10
Fin de l'homelie CXI.
1. Ici se termine V.
^U ^»^U l;^>l>o
oüS. Nj/ ,.^j Kj/ .jcot ^a\K;iLi>3 >öJLhj 0/ )^aj )to^». üisJJ *,3 )a-»-ß
HOMELIE XCII
Peut-6tre quelques-uns de ceux qui sont tournes vers leur ventre e1 qui),
lever les yeux de leur esprit vers los cieux murmurenl i'l parlent cinitre
imii. Et, lorsqu'ils sont irritcs cn silence par suite de la fureur, qu'ils me
regardenl avec des (yeux) pergants et qu'ils sonl ums a la fois par maniere
de contradiction (ävTtAoyia) et par maniere de dispute, ils disent : « D'oü
nous as-tu trouve encore le jeüne d'aujourd hui ? Tandis qu'auparavani il se 10
touruaiit (dujour), qui sc l'ait tard et qui appartienl au soir, etjusqu'au soleil
couchant. Est-ce (apa) que tu peux nous citer, d'aprös le Livre divin, une
loi (v6(ao?) qui ordonne cela? Ou bien est-ce de ta propre autorite (xütovo'[/.ci>?)
[473] HOMELIE XC1I. 29
:ooot ^«^6/ ^.Aot ^*ieu\o ocoi v-^-lSlIs vOoC^d ^ *£Ö aSs '^.j Jj/
..~o v-.\ JKali .<-.iio ^a^ltoo» och JJ / .-wJ^ Ji--~*>? °°» -otolk»./ o.JLioo
'°
,
1_l^oi )oI»*/o -.J-~o» kcas'j K.^Il^j.q^. va^cd »s/
^«,n i>o fr^.). o «y o +3
JfcoocL.» 3/ JJ/ -.^.oioK-./ >a-Jix.=> J.iOQ_. ».—; 0^50 .Jjoj J^oo,» oibs^.iw w.ot
JJ^ao
I>ocl-«; ^^.io )mSv> )a>w :^*A.io >&.q.ju. ^ooyso s^ojSxo
vy.io V-»-^ f3
ofcCa tvooooi. J001 ^s^o'/o s-fcoo; oik^^i ^.iots-i»/ J».-o/ Jld-^oo ojIqjlj/
) )
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JoOl N~./o :odS^..a_3 J_i» JLsO-O ^.Q^ <*\ t-^>! J-OClS, V-*"«X
que tu fais ce qui te vient ä l'esprit et que tu places sur nous, comme (le)
dit notre Sauveur dans les Evangiles (EüayyeXia), des fardeaux lourds et difßciles
Pour moi, si c'etait d'une part lorsque tous avaient faim et jeüuaient
5 qu'ils disaient cela, je supporterais avec plaisir leur fureur, tandis que,
comme Paul, je dirais : Et qui est celui qui me rejouit, si ce n'est celui qui est
qu'ils dejeünent et soiit rassasies et lorsque souveut ils restent assis sur
..JUl^i jjiot^io )v>ml.. oöt U_l.3 -Joo» ».ioJKio y>t^io »s/ -.o\ .£>/ oot
'J-io-ca^ j ^ot )».JlJ>> t-*^ j»ot :]oot pö/o a_^~'pa\ Jooi J^üd )^^>qA1 lo^o
..oii» ^^o'/ Jji^—o ) inHv) ^a.^ J-Lio "^£o>o» • .^-.o/; yQjc*^. -j^Jaü; -ö» :>
. . r. . i flfi jj, ..po/ +3 yQj/ ^Q^K-B .s/; yQjöC^ .[ ... t'vOOO ) a .«, ">V) ; ^.öi^>o
)_ö-.
? >\ jv-o*/? k-»*7 *-^ JJ J^~r>? Q^o M )^» 1^9—» .'Oi-K-/ U*>
|Apo -.OOOI ,_.A^; v^°<? ^-.OULiO -.jLJÖ ^-j^vOI ,_^so .J_X^>A ,JJ/ 10
j i •»',..
v qj/ ~al- )) ; ^tc
*^*OUVS) v*J o«? \*-~ ^°^ ^».^ ^? **« '"l^ "! öulW 1 JJ JLa-^flo/» .£»/;
avec eux\ parce qu'en verite lc meine etait dit et Levi et Matthieu - - cette
ceux qui s'entendent — <i eile disait : Pourquoi wtre Mattre mange-t-il avec
des publicains et des pecheurs*? — car c'est le propre de Porgueil de sc rire
et de se moquer de la condescendance et de ce qui est humble et modere.
Ceux-lä, il les a egalemenl reduits au silence, lorsqu'il a dil : Ccu.r quiseporteni
bien n'oni pas besoin de medecin, mais ceux qui vont mal. Miez, apprenez ce io
ne suis pas renn pour appeler des justes, mais des pecheurs*. Et, par ces paroles,
c'est p'ar suilc niemc de ce i|u'ils blamaient qu'il les a montrös coupables de
aombreux Mämes.
Et cii premier lieu d'une part, (il les bläme) comme ceux qui onl d'eux- i.-,
ini'ines une (grande) opiuion de docteurs et oublienl qu'il est etranger ä l'6ta1
20
r b.
^^\.i.» j^a^V '^^ioj oöi Joot s^otoK-./ oot; -.oULaLi '^i» j^öjo )»—^/ Joo«
&\ .'Jli_»./ |-I-0>j lo». » ffl m w.Ö( ^CLiw; •.Jlf>"> V>-5 vOOi^ v3lJl ^n. V- ? k^-'
(jui pensez etre pres de comprendre les divines Ecritures, alors que vous en
etes tres eloignes, allez les trouver et apprenez ce que signifie : Je prends
plaisir ä la misericorde, et non pas au sacrißee. Pourquoi mettez-vous tout
dans les sacrifices legaux, (et) rejetez-vous la misericorde qui (s'etend) sur
ceux qui sont de la meme race (ysvos), laquelle surtout plait ä Dieu? » alors
qu'il indiquait et signifiait en meme temps ä son propre sujet qu'il etait lui-
meme celui qui, ä cause de sa misericorde qui (s'etend) sur nous, allait volon-
tairement etre sacrifie et faire disparaitre la faiblesse des sacrifices qui (se
trouvaient) dans la Loi (yi[j.%). C'est ä leur sujet que David aussi criait
d'avance, lorsqu'il voyait avec des yeux prophetiques ce qui devait arriver :
Pourquoi votre Maitre mange-t-ü avec des publicains? mais ils ont ajoute : Et
I. Ps. i.xxxiv. 8
32 SEVERE D'ANTIOCHE. [476]
lai. h^ od» ^; oöi U-V3 vs/ -^^ Uooi .U£~° oü-coo/ jJ / .\aa3J
Ji-o'/? fcs_L'/ jj •» -.po/ ^oo-^3 JbOs-ioA wfcoö +3 )K+±il Jioi; ötloA; •'•
voN-W 3/ •.-,-., ^«*>; ^•-/j ^*5 Jaa,/ .Jjuo^! -ötA J.-.2.1coio; ,JJ/ 10
J.i_oia3 ,_^> .ot^.; )lajx*^.i <tr^° v""D "'" :>0 f3 J «^? )fe>, . «ft->t l ^.itf
,,inri des pecheurs*. Car c'est ainsi que le Pharisien, qui monta au temple
avec le publicain, disait egalement, en priaul : Dieu, je tc rends gräces de ce
que je ne suis pas comme les autres hominis, [qui sont) ravisseurs, injustes, adul-
teres, ou mime comme ce publicain; je jeüne deux fois par semaine; je donne la
disposition d'esprh quo notre Sauveur dit : Je ne suis pas venu pour appeler
vous que venu appeler, (vous) qui, par vos propres decisions, vous
je suis
sont ceux qui confessent qu'ils sont des pScheurs et aecourent ä mon appel 10
que je suis venu sauver. L'appel, eu eilet, n'est en iien ueeessaire et l'orce,
mais il attend ce qui (se fait) par la volonte, comme en verite, en ce qui
nie concerue, vous-memes aussi, vous ötes appeles, ä la seule condition
que vous chassiez loin de vous la presomptiou de justice qui parail (en
Lfoi.201 vous) ». Car tous '
oni peche, comme Paul aussi (le) dit, et sunt prives de la 13
gloirc de Dieu, tandis qu'ils sont gratuitement justißes par sa gräce, par le
mögen du salut qui est dcuis le Christ Jesus'.. C'est au sujet de tels justes que
1. Matlli.. ix. 11. — 2. Luc, xvtn. 11-12. — 3. Luc, \. 32. — l. Rom., in, 23-24
477 HOMELIE XCII. 33
^i. ^sll/ ocko :)— Ji. J~~ J-io; La..i>-\ v*>7 »JJj -.V^l Jooi "^iäio J.^jlJ
^tsJ^o; <~-^ot \K~ Vo/ ^o^OlS. jJl*.£Oj oulS^/ V-«^ J'Q-» .laieu öt-2> -.H»^
Ö&. J,— '/ )-2o^-o i-3 .-llao.*;;; )i.Qj^co.^o .
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Jt-V^o c*m.ßa.^o :^.s.L^.ioo v* ;J^io i*-iö»; «St io^ l"»-^?? —öt^
Jja.iio ya.^. \\.\o ^^io» -.ooot ^.-i-iö/ .3/ )joi ^^io -vOj/ jA*-a/ J-iat^io
celui qui parlait par le prophete Ezechiel a dit aussi : Quand je dirai au
juste : Tu vivras, et qu'il se sera lui-mSme conße dans sa justice et aura commis
l'iniquite, toutes ses justices ne laisseront aucun Souvenir; c'est dans so» iniquite
mime, quil aura commi.se, qu'il mourra*. La presomption de justice, en eflet.
5 est une muraille, qui barre tous les chemins qui menent au salut et arrete
Dieu, en prevenaut l'esprit lui-nieme ; eile a fait que les Pharisiens aussi
Lorsque, apres eux, les disciples de Jean se furent approches, ils inter-
i" rogeaient celui-lä meine qui etait a table, ä la maniere dun medecin, avec
les publicains : Pourquoi, nous et les Pharisiens, jeünons-nous beaucoup, et tes
pousse ce qui est semblable vers ce qui est semblable et aiguise par lä
l'aiguillon cruei de l'envie? Ü'uu cöte, en efTet, eile a dresse les Pharisiens,
i, qui se glorifiaient en tant que docteurs, contre le Docteur ; ä cause de cela.
ils disaient egale ment : Pourquoi votre Maiire mange-t-il avec des publicains et
des pecheurs*? Et d'un autre cöte, eile a dresse les disciples de Jean contre
les disciples du Christ; c'est pourquoi, ils disaient aussi : Pourquoi les
I. lvöch., xxxin, 13. — -J. Matth., ix. 14. — 3. Matlh., ix. 11.
JjbO. .1^3 )>°>v ^ -) -« " aV 'JJJoai otlo^ ,3/0 .JtoAa— Mt-V*> 0« )J/
)Lo tv-o ^.io .yaiooJ ^.-^cxo -.Jjk.~ vooixio )o-.;lkj, -boo/ JfcooöL. ,_**
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1 rol.20ip> oöt .
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j.ia-^\o .ycia^j Jjls^:*^ oC^ voM ^.V^V* ]Jo :wK-'/ Jj^~ ^*soi
Jean et encore de tirer pour eux-memes une vaine gloire du nom de disciples.
Car que dit-il aussi en verite? « Est-ce que les ßls du lit peuvent s'affliger
aussi longtemps que l'ipoux est <n;r eux? Des jours viendroni oü Vepowa leur 5
sera enleve, et alors ils jeüneront* . C'est par l'expression de Jean, votre propre
docteur, au sujet de qui vous avez de grandes pensees, que je von? reponds;
rappelez-vous-la, et vous aurez la Solution de votrc question. Lorsque '
Lfol.201
v° b '
celui-ei rendail temoignage ä 111011 sujet, il disait : Celui ä qui est l'epouse,
c'est l'epoux
2
. Si «lerne je suis l'epoux et que vous ne fassiez pas mentir votre 10
propre docteur, il est connu d'avance qu'il laut que mes disciples, alors
qu'ils sont les fils du lit — car ils ine servent, lorsque j'aecomplis l'economie
soienl deprimes ä cause du jeüne. Or, sous quelque rapport, le jeüne releve
du trouble et d'ailleurs es1 penible pour ceux qui a'onl pas des dispositions 15
J»oi so/ -öl ^-^o -.J^jl^ och; v-oiq.— /o :yoKj/ ^.ic.*, J-»JV^ J-*>°j
5 votsj/ ^-pö/o :
voKj/ ^-.^»oifcoo j^oö,; JJ-^ans-j» po lyoK^oj/ yoa^
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..\ "oi. oöt •,) >ao« oöi .)loK*.io; J~Lij.:s; w.6» )Lo.~^.p ,„«..a -.J.j/ jii'po
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^'^. .-Ipo'/ Jj/ 3^io +3 oifcC^^oo; oöi .-)j^oa^ oöi JLsJJ iJJaioo
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|io ; oi ^a\o ..jk^.^^3 K»; Jul^; ^a\ f^T^ ^ J-00 »- 3? U"" » » "^
• .^^^Jtoo; yojöi vOoi-N.-/ V-^^x ^-^<* ^->/j . Ji'Aoo Jo£^> Jgxirvi i s
^io \5p° Iol^o -.Jjooub. ot-^. ^.^asc+io ^a-^coj oöi ~J-Il~; ia-J^:s otLa\*
pensee plus grande. (Le Christ), en eilet, n'a pas dit : « Les lils du lit ne
peuvent pas jeüner » ;
mais : lls ne peuvent pas s'affliger, alors que, pour
ilil en enseignant : BienJieuren.e ceux qui s'affligent, parce que ce sunt eux
3
qui seront consoles . Et l'affliction, qui produit la consolation, ne pleure pas
le vide du ventre; mais eile refrene toute Sensation, qui est satisfaite par
15 les desirs, et forme tous les membres '
selon la loi (vöpe) de Dieu. Tels
sunt, en eilet, ceux qui s'affligent, qu'ils ramenent Fintelligence meine veis
la seule soull'rance, dont il est question, et qu'ils ne se repandent vers rien
1. Litt. : « Vous jetinez un jeüne ». — 2. Malth., i\. 14. -- 3. Malth., v. ö. — 4. Litt. : « Tont meiti-
bre ».'
36 SEVERE D'ANTIOCHE. '.so
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Jjooi; L.oiSs t.^a.\ , ^o; — öi ) ia^ »ni\ 'oöi 't~*-^x t-2 °^ ot,-^** JL=>ö..o_\i
jliO OÖt -O-O ,J -.OllaS. oCS, O^lcOO i-iXL.i.^1 —öi Jlcu_»~u/ v ^^> cot •,u> f_xo
1. 1. in marsine »»'w lk^-»» o»;-»./ »J-» l^SN» Uw ^ö>» ;»ns-» ^li^aai .U.sj Uvi» Um. tu^s
tion est donc principalement une privation volontaire, qui, a la place des
Lfol. 202 [ilaisirs du moude, apporte eu retour la consolation diviue, remplit '
l'intelli-
lit uc peuvent donc pas s'affliger de ce jeüue aussi longtemps que l'epoux,
qui corrige leur propre imperfection, est avec eux. »
desirs saus nom l'äme raisonnable et qui a ete a l'image de Dieu : et il sc'
l'esl, unie par les (actes) opposes. Car, lorsque eette i nature) eut brise
lui-meme par la parente, qui (est) selon la chair, alors qu'i! esl reste* ce qu'il
1. Note marginale de I. : Dans la laii^in- givcque, lr iiml " nalure füert;) se ilil au rrniinin.
-
("esl pourquoi, le mattre d'une pari l'a citee a l'aide d'une expression qui pour lui esl au feminin. ;i
l'exemple d'une 6pouse, el non [>as au rnasculin. Moi d'autre pari sclon la langue syriaque, j'al etö
force" de le meltre an rnasculin.
[481] HOMELIE XCII. 37
>oo»v^/i V*^«»^'J vr10 -J-1 ^ 1°°* J^.*|jLa^-fcsjLio. ,])o .JojSx Joo» -oiobs-/»
-oi -ot voouio; yO.-'ö« -t^°?? °tj— *^>° •.)-^r» ****(!» ot't- -^ ^oo :^a_ca.J
)lo-io^ OU> v31oKa/o .tOL^_3 J-ioi\ j^»j jJ»; -6| .-)K^oK.js Jk^-,_o
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J^X-^-iO -Öl oC^ K-/ J.Jl2ü; JV^Q.^^0 J.*^
5 o^mj J.-.JJJ» jJoS.~ loX 3/ K.^3 ]J/ -.;a-ivi );oi o£S. fcCo^co Jlo
,j> :^-JVQ- "^^ <*=> -V^*J «öi ötV^io )fc^-;aiai^o ,-«_3 »J .ois ^o-ot ^d
a-a—/ J'i^^ .Jjlsoi oKj ).« (in°>JJ »J vma^aS jovlcoo .^_JL.o».ioKjLio ^^lio
o& ocn; Jjl3u/ .-jfiC^iai J-OÖ; jk*~»B-3 öi^ JbV^o ^3 OWtAflO-l? "^-^»o
^*> NJfio 0/ .-J.£.ia..o 0/ j^olas öv^ k-A ».o .jlp^ JK^ajLbo ö»,v> « 01
^fc^*!« J.jlooi .^caio jJ»o ..JtsjL-^jo ö»...fcs-/ Jood» Jj/ .^_3oi ^.-Z»; „;-Aot
etait, (ä savoir) Dien, et que sans changenient il s'est fait homme. En effet,
reins de David, de qui (vient) la Sainte Vierge, qui sans semence l'a concu,
et il 11 participe de In meine maniere que nous au sang et ä la chair*, qui possede
5 une äme raisonnable.
Cela seuletnent ne lui a pa's suffi. Mais en verite il a recu (la nature)
egalement en vue des noces mystiques, lorsqu'elle a cru en lui, apres qu'il
l'eut epousee par le bapteme, par lequel il a commence au bord du Jour-
dain — attendu qu'il est les premices de notre race (ysvo?) et qu'il est baptise
10 ä notre place — et apres qu'il y eut installe d'abord le lit intellectuel, par
lequel nous lui sommes unis et sommes desormais nommes son epouse et
Maris, aimez vos femmes, comme aussi le Christ a aime son Eglise et s'est livre
1 f,,l -M- ) millfl ]]/ .J_JL_flO C*.^..» J^-CO..-^ ^>0oK^O V_j^v JU/ jjo .O—.iÖ oC^> OOI
I
11
tioVon ^^io .Jl»>^ J^^jl^o ^3/5 I-lsl./ -.oC^ «^.-a-i^ioo o»\ ^..'tv>o ot\
JIosIqa; ^» ~öi .oC^-» J^O^^OO oi^.» )\-&-^> ^o -.oCs~i Ji-^! k* 5 '? 01 V--^
)K_^3 laio^ t-3 .)l hiJ^ )k„— -a^so outaA^. 00t ou\ qhcl*s>J -.J-^ioi
10
J^jäto J-sN3; jilo U.2, la\ ^> ^-paLAboo ^al-fcoo JJ )»/ .|j<^o|;
J^.xdoJ_s.
x
Jo^»; 001 5^.)aJLiai.j :IM-»^x *^*-*>? :^*NjKio yV-ou J.iooii
JoJao K^3 Jjxll^s, Jcua ooi ^) 001 ^ vö/ Joe* :)looC^J-s J..=>jJ -010K-,/
o£>. K-./ )LfcflJi :K-.).boo-Lo JVxa-a^ t-^-U K-.JjL2L^-,K-iLio. ,JJ ^> J.:.^»o|_=>.
Lföl. 202 e£, en effet, personne n'a jamais hat sa propre chair, mais '
il la nourrit, la
°
r b '
richauffe et l'embrasse, comme aussi le Christ (le fait pour) l'ßglise, parce que
nous sommes les membres <lc son corps et [que) nous faisons partie de sa chair ei
de ses os '
En eilet , d'une part, le (fait) de notre parente avec le Christ nous est 5
arrive par suite de son incarnation; car nous sommes les membres de son corps
2
(ei faisons pärtie) de sa chair et de ses os' . ü'autre part, le (fait) de l'associa-
tion mystique et de l'union ä la fois (s'est produit) par le Saint bapteme; car
c'est apres l'avoir purifiee par le bain de l'eau qu'il s'est presente ä lui-m6me
l'Eglise glorieusc, lorsque, ä la ressemblance d'une epouse, eile resplen- 10
ancienne.
Que nous disent, sous ce rapport, ceux qui sont fatigues par l'illusion
athee d'Eutyches? Est-ce («pa) qu'ils ne se cachent pas et ne rougisseat pas, i.-,
que le Pere selon la divinite, le meme aussi est devenu en verite" de la meme
race (vs'vos) et de la meme essence (oicia) que nous, lorsque saus changement
K. . )iqi\ .
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k«\rt JJ, 061 JtC^io ou=> öS. yjo ••^-.; oöt; 0^0 ^.^01 ^ouA-./
10 Uoiö» U*~~°l <£* ^-»/? oö^ '"Kj t- 00 ^-/
to^aiL-
'
Jjoi la\ ^-^jLjJJ *ao Jl^; U*" \?<*^ v^j« Q.^r- ""V-ibO ' L toi. »J
il s'est uni hypostatiquement ä la chair, qui possede une äme intellectuelle '.'
a
David ; il n'a pas ete de la femme il n'a pas ete sous la Loi (vö(jio;) nous ne
; ;
:l
C'est inutilement que ces (paroles) sont assemblees et par les Apötres et par
tous (ces) biens, s'ils appartiennent ä une chair etrangere, et non pas ä la
nötre, et si ce n'est pas par eile que le Verbe, qui saus changement s'est
Mais je sais bien que, lorsqu'ils entendent cela, ceux qui mrme depuis peu
is se sont meles eux-memes ä la foule de l'Eglise sont t'roisses ; et, apres qu'ils
en ont poussi' 1
quelques-uus ä cette (action), * ainsi qu'en verite je l'ai * L fol. 202
appris, c'est dans des injures (lancees) contre nous qu'ils ont trouve Leur
joie et leurs delices. Quant ä moi, je ne negligerai pas pour cela leur salut,
parce que le medeciu aussi, lorsque les malades (lui) donnent un coup de
\ ^'
Ol , ..JL/; yQJCX J^soiOi..»
'»-= )i-3-fc ^»A.../ Joi .jv^ö/ oiIq\o jtfX^. oC^ J-casu^io Jbo^loj . >a*iCL*
JN^a ^ :6«1q^ l^a^Ks» JjÜ2h*> oot 3/ IS^s jj/ if-o, popo, ^-/ UW?
im caulere ou pour une incision dans les mcmbres qui se sunt corrompus.
Veux-tu, en eilet, 6 celui-lä, apprendre d'une facon plus Iumineuse que
le Christ et est de Ia meme race (yevo?) que nous selou la chair et est un
epoux? Alors ecmite l'epouse qui (est) dans le Cantique des Cantiques, 5
(et) cela d'autre part ä la gräce du bapteme. Donc, parce que ce cpii a ete
livre, par le rnoyen du baptöme, par le Chris! i\'u]\c maniere mystique, etait
des noces, (et) que le besoin reclame ne*cessairemen1 que Tepoiix lui-nieme,
^> Jioto .-^.Scxl/o L^.~ ) * i « i -> ^a^> Lu/ i-i ^-./ -.oooi yOOi-K-./ JK^s»o
)ooi Jal~io )VK-«^o Lv_~; J—io/ öüS-D ^3 .-jojSs v3/ J*-o/ joot ^.oioK^/
^*J o/ JjlilxLil^oo
v° ll.
,„ vQJÖC^; -.L.OtSx Lakj^ k-/ V-^ Jt-»-^ -J?^-? JJ-*3 ^-^ o/ lt-3^ ^/?
. JUior. .oJflvs JJ, J.,1^, jLsa^\; -öio iJÜLjJ.; L*.Ia ~_/ .vQj/ owclju LjjAa.£D}
'
.U^üJiö p>ö/; ^^-joi -ot jioi .LjL.pä; L^fca\o Jlai^^S. .')!.. » ; J-ÜLao
l. 1. in margine : ["*•: — -. I. r'n margine : l^^5 **>? ^W- —3. L in margine : NVuiw/i. —
4. L in margine : Ca ao:i. —5. Le mol grec a disparu dans Ia marge.
les compagnons, et les lils du lit, * de meine qu'aussi les serviteurs, c'est-ä- Lfol.202
les phalanges de ceux qui sont en armes. Cest donc ce que dit le Christ :
»-.oj I
- •> '
&l -.J-ik— ; JloJiia_m^io J;oi^ .^.oto^iäJS.kX ).^*jLio )ooi
_.cxq^jl la^o •.k-.JjL.j'«.io Uoa.ia..L\ ovV ^x— ^A^a^ ;a—^_s l^oo.* _-;
) t vi ti ous^ i«1 ^ •^ —
1L ^»V*^m »)/ la^o -.^-i— ^aml^^o Jjot;
Est-ce que les fils du lit peuvent s'affliger aussi longtemps que l'epoux est avec
eux? Des Jon is viendront oü l'epoux leur sera enleve, et alors ils jeüneront*
Quaiul l'epoux leur a-t-il eie soustrait et enleve 1
II est certain que c'est
quand il est monte aux eieux et qu'est descendu le Paraclet, (lui qui est)
le docteur du jeüne parfait et qui nous conduit et mene vers tont ce qui est ">
parfait. Celui-ci, en eflet, vous menera ä toute la verite, disail le Christ ä ses
disciples
2
. Cet enlevement de l'epoux, le prophete David ggalement le
cliante, en disant : Seigneur, notre Seigneur, </;c' ton norm est admirable sur
toute In terre, parce que la majeste (y.r.VAo-::'—'.*) a ete enlevee au-dessus des
'"
cieux*\
CVst done aujourd'hui la rommemoraison des jeünes qui out Heu, apres
que le Christ a ete enleve' et soustrait, des jonrs qui ne sont pas determines
selon le nombre. C'est d'une maniere indöterminöe, en eilet, que notre Sau-
veur a dit : Des jours viendront oü l'epoux leur sera enleve, ei alors ils jeuneroni '.
d'unjour seulement que nous accomplissons la loi (vöjao?) meme d'une maniere
hypocrite; nous nous montrons dilliciles par rapporl aux heures de ce (jeüne),
nous re^ai'dons 1'air, nous revons au coiudier du soleil e1 notre palais est
l. M.illli.. ix. 15. — 2. .lean. XVI, 13. — 3. Ps. VIII, 2. — i. Matlh., l\. 15
(487] HOMEL1E XCII.
^jöi ,-io ^-Ojf^ \ll :)o f^o jJo ^;lo_ioo .^-otA ^.-^o ^*^? > ~->o
Lfol. 203
r" a.
->
v iLo ^iLi l^iol-^o ^°^r*
ouvert tout grarul vers Uli. Mais ce ne sont pas (lä) coux qui sont vraiment
chretiens.
Je sais aussi, en effet, que beaucoup observent ces (jeünes) exactement
meme dans les villes, et surtout des femraes chastes, dont quelques-unes
•'
d'uae part jeünent egalement tous les jours, et beaucoup d'autre part
(jeünent) le mercredi et le vendredi, (elles) dont rient aussi ceux d'eutre les
maris qui sont tres negligents et (qui les) poussent et les incitent ä rompre
(le jeüne). Mais, ceux qui tiennent la place {zx\>.-) de la tete sont vaincus par
Celles qui d'un cöte sont des femmes, (et) qui d'un autre cöte sont cependant
10 des-ämes '
fortes, et ils leur doublent la reeompense, en sorte qu' elles »Lfol. 203
r° a.
seront couronnees; et (cela), apres avoir jeüne et apres avoir vaincu en meme
temps par la puissance du Christ, qui a dit : Ma puissance se complete dans
la faiblesse', et qui realise cela par les faits eux-memes. A lui (soit) la gloire
1. ü Cor., xii, 9.
)k\L© wA*.U tab*
l£>nnrn .^/ ULfi .ajotaüca-i n ..^ tnrr. ^.^Eui V ..V>
'
J
N..«-i_>üofcsjLio .J_.jj>o; j la.j bOk..«-»* ^i^icu ojl^o ->..o; j-o-a^J; « »Not jLö
Lo_\ v-x^o ylo-\ J_V*ioj .Ji'tJus jf-sJ^ v^oioK.../ j->V^°! ^nv oC^^—j
v£)^.J3Di OOuS. .•jlQJLaQ «Oll Ji-floL"
-
" y-i^^r^^tS^iOO _JL»_\|7 )coU .'UviO
jL^OD j^O,",^L^ )koL. r .O jlpw ^i» ,.3 .-OÖ1J )i|-iQ^ Oltv \ «, tPO ^£DQ-.»a^£Q.J
HOMELIE XCIir
(CETTE HOMELIE) FUT PRONONCEE LOItSQUE DEVAIENT ETRE LUES LES LETTRES
SYNODIQUES (cuvoÄlXO;) IH PIEUX (^t^döeO?) DlOSCOHE, ARCHEVEQUK DE LA
1
\ 11 le) d'Alexandrie ".
cadence bien (sü|«>-/fc) et qui sait ehanter d'une maniere spirituelle et sentir
les (choses) divines, ces paroles du prophete David : Qui dira les hauts faits
du Seigneur
'
Egyptiens et que uous nous joignions ä eux par le lien de la foi, qu'avait
brise Nestorius, ainsi que sa bände impure, lorsqu'elle se fut armee, avec
1- Le faitque cette hoiiK'lie suil l'homölie prononcäe pour la comm£moraison de saint Athanase
[• in.ii!. conflrme que Dioscore monla sur
II le Iröne patriarcal d'Alexandrie au nn>is de mai 516. —
2. Litt, o Des Uexandrins ». -~3.Ps.cv, 2.
489 HOMELIE XC1II. ',:>
JK_.öubd..3, .^a^.a.u- oöjj JjLä_o i.m.i>il ^^j5LÄa\o .-Ü!Ol_.;j/ oöi jK.js ^.io
Jjxx~"fco©» ^ö».^ .I^^.3 ^iN^ ).^.*jl>o >s>clil.. jou^So ^^*i W*-X> *—Vo
.•k.^)..2Laj ^*.^o»jo .jK^.üi.iLsK.io, JJ )la*^« »K.i ^o JxiD ,_.»U o».X
V^-CO -.Jjuli-SO K.^3 joC^ OCH ^ OOt .)i.^i.lts.iO J.3L3ÖIO )v-=>--^ ^.Jaiba:^
1
' b.
qu'il faut que nous confessions une seule nature 1' Emmanuel, le meme en
verite Dieu et homme, en dehors du changement et de l'imagination (<pavT«at'a)
in et non pas deux natures, mais en verite la seule nature et hypostase de Dieu
le Verbe, laquelle s'est incarnee et s'est faite homme parfaitement. Car ce
qui de deux, je veux dire de l'humanite et de la divinite, qui sont parfaites
selon leur propre notion particulirre, s'est reuni sans confusion en un, com-
ment l'appellerait-on deux, sans briser l'union meme.'
ls G'est pourquoi le Christ est aussi un de deux sans scission; et, parce que
ces (elements) d'oü (provient) cette union ne se confondent pas, il montre
egalement, d'une maniere qui n'est pas douteuse, que le meme est d'une part * i. rol 203
de la möme essence (oucia) que le Pere selon la divinite (et) que le meine es!
46 SEVERE D'ANTIOCHE. i90]
J_*> OOI -olo ,-^v +3 .)lo.JuJ_=> OOI ^3 OCH .00t |^.JJLl_=> ^X ^.J i^flDoJ-3,
^XJs^-io A^'«' o l
* oöi ^coa-joit ^J^o .-^iol^i| ) laSo n ca ^3 / laA
oä )v^o-J^o .-^i^^d ^a^2a^Ui vQJÖi J—JÖiD JIcuöVco; U-j w.oiok_/o
^N. &l :j.-c*^./ JjJUcu. laio^J» );o»o .«ex» cnlcO»V;o J^VVJLflOjiSM ^öt )--» » Ni\
d'autre part encore de la meine essence (ouettoj) que nous autres hommes selon
l'humanite. Car c'est lorsquil est reste ce qu'il est qu'il s'est l'ait homme sans
changement.
C'est en cela que Dioscore nous approuve aujourd'hui, lui <[ui a recu en
heritage le siege evangelique du divin Marc, en vertu d'un d£cret qui ivient) 5
dCn liaut; (c'est) un homnie qui, avant que nous regardions les cheveux qui
(sont) sur sa tete, est un vieillard par la prudence; il a 6t6 i-\r\t- d'une part
vecu d'autre pari daus les fonetions saerees, s'est avance par les degres
ecclesiastiques jusqu'ä l'episcopat, est monte sur le tröne (Op&oe.) qui est de 10
beaueoup le plus eleve et est la tete des sieges saerös qui (sont) en Egypte,
ei a recu le bäton spirituel de la dignite de souverain pasteur. Quant ä ses
dogmes \V^u.i.-:v.\ et ä ses döetrines, il est superflu d'en parier. Ce sont la,
en eilet, des choses qui appartiennent en propre ä la ville qui est grande ei
comme un heritage paternel, aussi sur ceux qui (viennent) ensuile et w pre-
sente jamais d'interruption ; car, che/ eux, il est aussi naturel de croire d'une
C'esl la ce que le prophete Isaie proclamait d' avance ä haute voix ^-;j-
öü^->' JLtta*.-l laX Jfcoa.«J.oo • .J-.V»io> J'U-s J^V**-^ ) -3 t ,v> Joov-J oöt
Jk*ia-.;.o K^JLJ^'o -.J-.Vpo; )loiy> .ot JjofS. K^d öuX» .JjojJüo )bv— .j^
5 jbcUw-A?Q JSuJ^.^ .-Jj^J» jfcoa. ÄLo ^i.; y.*ll ^.Öt ^^>0 .-)-«-a.J ÖtOÜOJi
ypoilo t v> .01 »s/i ^^io -.)_Vpo; oöi ).^^^o -otoK-/ 1-.»-^ ot .... •> v>
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*J^.„Nj> JK.ia-.lo ^X; j.+ \ JJ/ .-JjLij-s ^.oi JJ^s-^ia^—KiLiö oX
[±i*\ j-.yiciA öu^...» Jiioo-«! laS. jfcocuJ.oo .-&xool ~.» jjtio ^^oo I. Pol. 203
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o£>o i-«-3 ? -^i -'jo-^J )laiaX_*X -.öt^-.* j^oa^l laX 'V^ /? >-»oi
^»J »-*-='
^Xoi >ai.o .-wtooll 6iX>i J.ioä-,NX U<v^; Ua-/ -'It-^ 'JLVpoi );i/
pays des Egyptiens, et une colonne pour le Seigneur aupres de sa frontiere, et eile
sera un siijne pour toujours pour le Seigneur des armees dans le pays d'Egyptel.
C'est propremeat, en eilet, qu'il faut appeler « autel » cet (autel) sur lequel
5 la foi orthodoxe immole la victime; (et) cette meme foi des Egyptiens en verite,
le prophete l'a convenablement nommee « colonne », parce que c'est ainsi
que sur une colonne d'airain qu'elle est gravee et tracee dans leurs coeurs et
quelle n'est amoindrie ou effacee d'aucune facon. Pour cette raison donc,
lautet des Egyptiens est l'autel du Seigneur, parce que leur foi aussi n'est
M pas variable dans le temps, mais est ecrite ainsi que sur une colonne.
Et pourquoi a-t-il ajoute : Et (il y aura) une colonne 'pour le Seigneur l foi. 203
a.
aupres de sa frontiere? (C'est) pour montrer d'une part par la colonne, ainsi
que je Tai dit, la lixite et l'immobilite de la foi (des Egyptiens) et pour montier
d'autre part par ce qu'il a dit : Aupres de sa frontiere, l'accord, qui passe ä
la travers tout le pays des Egyptiens, au point de s'etendre jusqu'ä ses fron-
tiere« et de sc terminer a la fois avec elles, comme s'il etait limite par elles
et que cette marque definie et tres particuliere appartint aux Egyptiens seuls.
Joii ^.cx» .-yla-^o voo^^-.; jlastojio JjL^v^a-^ v3/o -.pö/ ^-.; Jjo^lcLio
en tfisant : Et eile sera im signe pour toujours pour le Seigneur des armees dans le
pays d'Egypte.
II predit aussi leur uniou et leur assoeiation avec nous, ce dont voici que
nous voyons maintenant la realisation. Car il a dil : En ce jour-ld, ily (iura
une route d'Egypte chez les Assyriens; les Assyriens entreront en tgypte et les
Egyptiens iront chez les Assyriens; et les Egyptiens serviront les Assyriens*. II
nous appelle en partie Assyriens, nous tous qui sommes places vers le lever
du suleil et eil Orient. Mais ni les Egyptiens n'iront chez les Assyriens, ni 10
les Assyriens (n'iront) chez les Egyptiens, quoique ce soit parmi les nations
qui sont ainsi bien idolätres ($ei<ri&xi[Awv) que l'Eglise se recrute, par la puis-
1. [saie, \ ix, 2 1.
[493] HOMEUE KCIII.
.•y*ajj./ \.*±*l «S/ Loc* J)—^» v3.\— JjLüiaS OHL3J ^K.J>0 JLiOJuM jJ /
mettant les uns aux autres dans la crainte du Christ'. Car savoir servir ainsi
pour le salut des freres, c'est (l'affaire) des hommes qui sont vraiment grands,
ainsi que des hommes qui sont eleves daus la perfection et qui poursuivent
.-, Limitation du Christ. Tel etait Paul, qui ecrivait aux Corinthiens : En effet, bien
jeproßte ä un grand nombre*. Notre Sauveur aussi disait cela dans les Evangiles
(EuayY^w) : Celui qui veut 4tre le premier parmi vous, quil soit pour vous un
esclave, de mime que le Fils de V komme aussi est venu, non pour etve servi,
3
[o mais pour servir et pour donner sa me pour la redemption de beaucoup . C'est de
ä la Loi, ils nous donnent pleine assurance et nous approuvent, qu'ils pensent
et disent les memes choses (que uous) et qu'ils combattent pour la meme
15 esperance.
Lors donc que vous avez ete prepares d'avance par ces paroles mesurees
et peu nombreuses, en recevanl dans les oreilles de votre ccenr, avec tout
.1-*-^ ^.O-O . JK_^_LIOOt£oo Ot^ K_/ J.JlSlM .-J!Ss_^^_». ^iO V^.00 t mSl| ^-LiOi
• tidüS^ ^OfOj I-L3L-»/ -.«w^sKjLiO )-Jl^I> J_~oio J_i/ ^OJS. ,J : ) i_S ^- J_U>OI &l 5
colonue des Egyptiens, gloritiez avec nous le Pere, le Fils, qui est le Christ
(et) qui s'est incarne pour nous, et le Saint-Esprit, parce qu'en verite la
Trinite est Trinite, bien que cet 1111 de la Trinite, le Verbe qui (vient) du Pere,
se soit incarne, en dehors du peche, dans la chair, qui (est) de nous (et) <|ui
possede une ame intelligente; car il est reste, merae ainsi, un seul Fils, alors
qu'il est glörifie avec le Pere et le Saint-Esprit, ainsi qu'avant les siecles,
de meme maintenant et toujours et dans les siecles des siecles. Ainsi soit-il!
i LoC^\ )*J;; OOI j»)^ OOJ vÄ-fc-*»» *-J ^v oot \£^l \-*-^t-- :
^-iÖ ouljsjo Ol\
J-S^-Jl-^ »s/o JVJ^\ s3/ '^-»>o,..l\i JjL.',LO »s/o :^M.i.£Oo y^^S-J «Äj'jJ
•.^uuo'fcooo ^.«^o^N^o )i-t^» tr*-il Q-\»? vQJÖ» > v>o '\lfk*l ^>o :|j'i^-/
Mt^J \*.^Ot »Ki ^iO -Lo^ oi/ yS> O-i^O.*« yOJOt ^° X ^ V ' * '
/ Lfol. 204
r a.
1
.-^»..SJ^ ^bOo .-^Su^ ,.\o/ y\^ l -•^V>,»,l; w»6|; Jj»i.Q_. JjliO -.OOOI
1. L oviiaö
HOMELIE XCIV
de Matthieu vous a ete lu, nou pas en son temps d'une part vous, en effet, —
vous savez que la fete de la divine Epiphanie et de la naissance selon la chair
de notre Sauveur est eloignee — cependant a ete lu d'autre part — parce
l'l
que tout egalement est reserve et place pour le temps qu'il laut et que les
lectures qui conviennent aussi sont adaptees et preparees et pour les fetes
et pour les autres circonstances par les Peres et par ceux qui out gouverne
les Eglises — quelques-uns d'un cöte *
parmi ceux qui avaient entendu, 'Lfol.204
°
r
venus chez moi, disaient apres cela
:
K.
J > J e, „_., ^-«Ju/ Aa'm ^.jLauL^ J^jl—oj J-mIo-. ^-.i )Of.±o jj .}.3o,^;
N.../ ts._.)3.^- tJ .Jjo^io >o^iCL3 oajL^l/o -.Ol ..'.so ol, K_J.JL^_^.Ä iw.tv^o
No^io )>.u..\q-3 ya.± ..JjnjscijX» ^.-/ .yoa^o yo^a ^j/ ^a-^»"/ ' a
^ 5
>
U-.;_=> •
J°°l V^ö/ ^-*> oot )?o*^^>o .)loi-.jaL.i»o J_*j.^a».o |j3l5^o.a. ^iO ^.io
^.otoK_/ )c*S5so JotSs iaix Joch -cHok./ JM^bo ocho JfcO^Oo )ooi -oioK-/
un que nous uous fatiguions iios oreilles par le graml noinbre de tous
tel,
ces noms et que uous remuious nos doigts pour (faire) le total des personnes
(tcoöcutcov), sans recevoir en nous-memes aucua profit spirituel? »
Quelques-
uns d'un autre cöte ecouterent et examinerent (tres) bien et tres subtilement,
ils eurent des doutes sur differents (points), quoiqu'ils soient instruits, (et)
ils m'adresserent leurs questions relatives a ces (doutes) comme (des objec-
Parce qu'en vcrite j'ai repondu a ceux-ci, selon
tions) qui (ont) de la force.
lamesure de la force que possede ma petitesse, j'ai pense qu'il convienl que
le commun, devant vous tous, alin que vous l'entendiez, avec une mise en 10
plutöl iaaX7,Qv Si) l'Esprit qui parlait en eux, avaient sohl et faisaient qu'on
irül au Christ par ce qui etait ecrit et que personne ne doutat ä son Sujet
ni qu'il etait Dieu par nature ui que selon l'economie le memc etait homme 15
1. Jean, i. 1.
[497] HOMELIE XCI\ . 53
oj^.; Ua^./ .jjcof^»/; otV-=> t-»o;j or,..=> .-j.-~«.jLio ^o.*-.» ow.ooi; J_=>fco -Jooi
QJL^O OIMJ t-«-^ 0.-tsJ :^l^(.J ^.OIoK../ )fS^^,l-jLj5 J—LliO JJ » .3/ oü^ »^>
joCSis -a.o t.3; K.*a ^.£00 .-^äj.^.^ ^.oioK-./ J^s'^jls J.iiofcoo; <S>(o -.Jo)J
^JS.01 ,_3o V»-^ v/ .vSlofcsJi/ ^~v -*? JJL..30 j_.oot.39 .-^OIO—O—*J N^)V-*Va
1 m^>
-
~o/ :!^J;_£\_. ~»>._J./; «»'«>/ ~.okS~so/ ILaCL^xa-so )lo , » :~_iL.f>o
jooi c_>_.£o J_L3ot ^.../j ^o^io JJo aSx .-oooi ^• r .^..'^ JJ JjLio -,)jljV-3 Jj»-»-3 J°°l!
-^Oj'j JJ} JjL^O-xcL-. OS/ .JKj»VA Ick-S-ViCOO ^Ö»,^ JliC_Ow *t»o-,x j;ot "^-£00 I. fol.204
i" b.
,_3 .(„^..na^X^jo/ 001 ;ot_\i./ J_2o,",_3 J-ii^*t— ^^ J-coaiaj y_so V-3 -^?
ecrit : Qui racontera sa generation 3 } — ou plutöt (y.5Xkw Si) qu'il est avant
'
les siecles et egal au point de vue de l'eternite au Pere lui-meme, et aussi
qu'il est compte dans les familles sel'on la chair, parce qu'en verite, lor'squ'il
est reste Dieu, le meme s'est fait liomme saus changement ä la fin des temps.
G'est pourquoi (il y a) egalement la mention des anciens peres, le recit
is C'est pour cette cause, en eiret, que, dans cette genealogie (yevea>.oyix),
,_.o»o .'t-iol ^.2*> _>->.i)^o i'».9^ ^-» ^-»» Jioou -.o^J ^_.Ll«..=>,o K.>Jä>^.
"^sjo ^Vt*j oöi ^-^•? )' »iN; -.ot-M»^-^ jK^s-^v i Lo-./ .^-.oiS. aaaali!./
^OtOu... "> -»J^O |-Q.-,0^; j.*l ^0\\J J^JO »OJlJ ^oo • .^oiQ-^^», ^a nj Ljoi
v^.ofcL^JJ Jwio'jKj ^*OiSju=>; o£>. vuj*; Jjjot ^io; . ^.^.L^ ^coiV^>/; oo^j.^ jJ /
)->- / •.*•./;; oöi; .JIojl«^/ j.... *^o -cxo^iv ^.2^0 Jjl>j "^.oot Liot;
K.^(jl^-jKioo .^a^-OJi )»">»/ -.^^Slj» oöi; .J-floJ-i; J-ta.-/ -.otvai/; oöi; .JoV? 1 I
JV-m..^ ^,. ,.*U./ .^-JoiSx l&*\°> Joooi &l '^oi-s -.K-l-^j/ too— »o '^o
)la\o^o ^s -.<H^— JJ; 'JK-^uooifcoo oCs. h-^l J.jl2j; iJu^äoJo ^ Ja/.*; oöi
J-^oo£o )i^ -«o .-Jjl^o J-~o> ^io; Jjl£_.so J..oo^n_i; }l n i . «i jo .-looi J.i.»^äio
:
1. I. in margine : ^a^-
et par adultere, pour reveler que c'est notrc nature qui a pöche, est tombee,
s'est revoltee et s'est precipitee dans les desirs qui ne conviennent pas, que
le Christ est venu guerir, afin que, lorsque eelle-ci fuyait, il l'attrapät, et, :,
l'arrelät, la fit revenir et lui interdit le chemin qui (mene) vers le bas. C'est.
en effet, ce que montre ce qui a öte dit par l'Apötre ä son sujet : Cur er ne
sunt pas les anges qu'il saisit, mais c'est la posterite d'Abraham qu'fl saisit; rf'oü
3
il faut qu'en tout il resßemble ä sesfreres . i
Le Christ a donc pris sur lui la parente de cette nature, de cette (nature)
qui a forniquc, pour la purifier, de cette (nature) qui a ete malade, pour
la guerir, de cette (nature) qui est tombee, pour la relever. Et c'est en verite
d'une maniere condescendante et charitable (oiXavÖfwT:«;!, eepemlanl aussi
u
d'une maniere qui eonvient ainsi ä Dicu (Ösowpe^ws), «
j ' i l s'est uni, en cll'et, ä 15
la chair qui est de la meine essenee (oüsta) que nous (et) qui possede une äme
intelligente, saus pech6, alors qu'intervenaienl la virginitö, la coneeption
ainsi que la gestation qui (viennent i du Saint-Esprit, la naissance (jni n'a
.JSw-j |_cq..jl^. ;
|JL>A ). co\ '<* v>o \~jl=Lio ,)^ m.\ ^iol ^.iö OOIO
JJo .oiIq-^soo.\o j^-o/ oilajtj/ fioa^-^ Mp^- < .V» i; Ua-/ Jo£Sm
J^>ai i-^ )jo« i^^^laJ.^ ^_io yOiOQ^J^ ,^_. ,_oi; :V^ )j? <*^ J°°« ^»J
s-cx ^.io •J;<*^ <H^ v— fl^io »J '^ioJ^a.\; y.*\ -.JIK-jJJ öü^ Joot K-J
fcwJ )joi v^./i J-cqjl^v ^ioj oöt ).~..» i >fl; |al~io ^ .«-o^,// ^-j-^r^ J-'o/?
10 *^ ^°
Jjooi lo^.m..o :,_^';1>Oö )ja^o|; o£$X JJ; JIXwUL^Xio Jio^^Ä); ^-.; yQJÖ«
J.»-^ Jl^^--» » .', ,Vcdo .-^J-otls )L^>ä;; _y-»/ )t-»'*-* \~^-! Jj_o5aa.^ ,.3 Lfol. 20'i
untre Sauveur: et cela, bienque ce soit en dehors du peche" qu'il soit descendu
-.J_o.^— i jjoi ^..o ySi .JK^^_- JN-^po ^>o ^o» ) n . ..i -JoC^t ^3-./ V«-^.
.K_./ \-it-~-! yo+so jJo j^^v )!.), -^^-^9 oJ-->" >.^cl^o ool a.a.^:(Ti v>\; oi< o_Liö
• JK^^soj oiN—i ) 1 1 vi ü \io Ui^Lu oooi yoot V)Q 1 .o \QJon vQJÖ» "jjoi "^^io
. v> ")o t^>o JJ ,.3 -.^äju.» ,.£Q_3ljs; J^-^»- la^^aicCS. ojV 3 ./ ) » m..»l^3 yo.^.
.
j-ia^fcoo ,^« ^i-J k— k^>< :J-^>°f-ß ^-«? )ou>/? )io.A^jL ""^i^ JJi -.^^
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.K^-^j JJ y.flOLJL^v
j
)tC^— j l«*| »'\" ^-.öi^/; )ioiKj^o\j . 'os^o yj f>'»/o
a cet aneantissement et ait pris Ja forme de serviteur ' et (qu')il se soit fait liomme
l»our detruire la puissance du peche. De toute necessite, en eilet, oü il v a
Dicu, le peche est loin de lä; (et), lorsqu'il est loin, qu'est ce qui est
capable de souiller encore et de salir? dar il n'v a aueune autre salete, si ce
n'est la tache du peche. 5
C'est pourquoi, ceux qui out ete eux-mömes les temoins oculaires et les
de Jesus selon la chair, saus rien cacher de ce qui semble Stre deshouorant
et en nous instruisaut et en nous apprenant en möme temps ä ne pas tourner
nos regards vers le bas et a ne pas rougir, parce quo nos premiers peres 10
111011 pere oecupait la premiere Situation dans les (fonetious) sacrees et parmi
les eveques ; (et) ma mere s'adonnait a la vie ascetique et c'est complete-
ment qu'elle etait chretienne. » ()n dira, en elTet, et tres justement, ä celui '5
qui n'as pas fait mentir la perfection de tes peres et la religion (eüus&ia) de
^i> y^> Ul pojk^o -.Kj/ J^t'Kio jljsaja^; -ex J.~>o/ la^ ^-.j yj
..(^^jLio )ooi U'a^o '^k-.'/ )o<^'y-^h <*^'J? °°°i ^V^ö/ K_Jj;<h-2Ji ) !•)
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«^LflD 3/ ^.; voS^J^o .a-^op ),^^*, v > iaS. +3 .-JN—o»^/ -öt JVj-fc ^^—.;
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yOJÖh .•'^joi vol^o/ ^--^^- -V-ioJ-J jk^soaS. öiS. w-K^ö J-;öo(... la!^ ,-3
C'est pourquoi, aux Juifs aussi qui levaient le front et, en plus de
beaueoup d'orgueil, disaient avec jaetance : Nous sommes la posterite
d' Abraham*, le Christ repondait : Si vous etiez enfants d 'Abraham, vous feriez
les oeuvres d'Abraham'. (Et) encore avant lui, Jean-Baptiste, coupant court ä
10 cette haute opinion, disait : Et ne vous imaginez pas de dire en vous-mßmes :
tion * de leurs premiers peres n'a ete d'aucun profit, lorsqu'ils n'ont pas * L fol. 204
recu l'Evangile (Eü«YY^ t0V ) > de meme, ä ceux qui ont cru parmi les nations,
l'idolätrie (£st<;t£ai[/.ovia) anccstrale n'a cause aueun tort, lorsqu'ils ont couru
15 aupres du Christ, ou plutöt faxk'kw üi) eile a montre egalement qu'ils etaient
tres bien eprouves et eile les a faits enfants d'Abraham, en Sorte que Paul
aussi, adressantla parole meme aux Juifs, dit : Vous savez donc que ceux qui
(le sont) pur la foi, ceux-lä sont enfants d'Abraham*. II nous laut donc nous
I. Jean, vm, 3:!. — 2. Jean, vm, 39. — -t. Matth., m. 9. — i. Gal., in, 7.
58 si:vi:i;k D'ANTIOCHE. [502;
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^-V-< i-o,-Di )VL_5 ^_o; .- ^,oia.^:>a_^.^o jJo ) ^a t->o^_\ J— V-ö j.'ia.^o >*y_>k_t;
y~.\ .-_>ooi yj:__>o/ Jj'^-./ ).Sl ,__«» »__.\oi y—\\ )i\j^ca )K*j,:-_/o
v a..iOw_Q._i JJL'/j ool2_s of.\.-.i Oi._o.Jt_i .>o;; ci_^_< Ctlc-V3 '^--_ *-_o _i/i
I. L in margine w©ia—g-» ;
-'.
confier eu nos propres bonaes actious et ne pas nous revctir des vertus des
autres, alors que nous sommes nus de tout bien. Cur ee qui read de la
meine race (y-vo?) que les liommes religieux (s-<7s&»j;), c'cst la ressemblance
de la mauiere (de vivre), et nun pas la communaute du sang.
« Mais, disent-ils, pounpioi (Matthieu) a-t-il dit : Jesus-Christ, ßls de 5
David, fils d'Abraham i , alors qu'il fallait qu' Abraham füt a la premiere place,
comme celni qui «st plus Age selon le temps? Quelle est donc la raison
(de eela)? Un grand honneur prevalait ehez les Juifs pour le prophete
»
David, comme pour celui qui le premier, pour ainsi dire, regna sur Jeru-
salem, (qui) est un homme pieux (<pi^o9so?) et qui a regu la promesse que 10
co serait de sa postcrile que sc leverait le Christ, parce quo dans les psaumos
aussi on cliantait : .1 cause </< David, ton serviteur, tu ne ddtourneras pas In
dites par differents prophetes, au poinl que. monie apres la mort de David,
vl. o7" .^4^3)—! -öi övA.-/? lt-7 y-A -.J-~ -J^ «oioK-./» och .^q^ioJaj
.•yU-ou V-fcs.-.;o ^*.\oi^ ^-^o?? ^Jäi o.iL^iCL\ Joch fc^«/ J1J.^^ä)o I. fol. 205
i ;
Jijj ^.oji oi-xij ^-io; .Ioch ).a_^^ ts^l^^^a J».;öch-. ia^; -ch ^^^io
^
JJ
y_^.io .)—^.iLio ]L'l :^.o» Joot ^.CHofc^/; J.O.../ Jk-V.-o )*~^ *£° t- !!
ils designaient d'avance par son propre nom celui qui vient, celui qui est
pasteur, qui les fera paitre, David, mon serviteur; il les fern pattre, il leur
donnera du repos et il sera leur pasteur. Et moi, le Seigneur, je serai Dieu pour
5 eux, et mon serviteur David (sera) prince au milieu d'eux*. Tel est au.ssi ce
qui a ete dit par Jeremie par maniere de prophetie : Voici, des jours viennent,
2
tlit le Seigneur, et je susciterai ä David un germe juste; il regnera en roi juste,
prevalait d'uue maniere ferme que ce serait de la posterite de David que vien-
drait le Christ. C'est pourquoi, l'Evangeliste (Eüayye^KTT^c) Jean aussi a ecrit
que ces (paroles) etaient dites et echangees par les Juifs, alors qu'ils ae
15 verite : Est-cedela Galilee que vient le Christ? N'est-ce pas l'ßcriture qui a dit
vient le Christ*? En verite, cn effet, la meine promesse avait ete faile aussi.
I i;/i-.-li.. xxxiv, 23-24. — ^. Lilt. : « I " lever ». — 3. 36t., \xiii. 5. — 4. Jean, vn, il-42.
60 Sl \ ERE D'ANTIOCHE. 504
JL3/ -.N-«)-^_^ Jjldoi o.\ yo\.^ .J.iaiä-^ yooibo yaailsfco ^.s»»>..s; -.otLa\
iQ.^a-.t-o ^.o» .-. «\..^ ^.^;o ^oo» yi-^co ,-.1^-.; "^«joi ,_.*.\ot ^_io
o»K..«.i.»lx^=> l£.m »N^jq/ ya.^.'^.ll +3 cnl.a\» «*öi .looi l.a^.^.\ |Jaj^m lk_io
je 01 \.js\ .
v ilioi).io vSuCio ^ico ,_..;öi.K:>o» . »\oi ^io ,.3 .*k*fJt ,—01 ^io
}L\j ^ootV^/ to_^ Jjldcxo .-,_..•,.— JJ; )1o.^cl^-jl laS. J^av>>\ <jOia^ou;
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: U_iO OiS.O OULiO ).Al/ "\aj )bs.^ji^. r 30 t^fcoo OOI ^^v
-
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in posterite que seroni benies lautes les nations' — cependant ce n'ötail pas
d'une maniere aussi claire ui par des (paroles) aussi noml)reuses.
('.'est donc a cause de res (paroles) qui (etaient) plus nombreuses ei qui
menca par David, alors que, par ce qui est confesse et chante par tout, le
monde, il voulait saisir l'auditeur, pour (obtenir) son approbation sans dis-
cussion, 1' elever (et) le faire monter ainsi jusqu'ä Abraham et, par ce qui
est evident, conlirmer egalement ce qui etait ancien et etait cache tranquil-
lement n'importe comment. C'est, en effet, aux Hebreux les premiers egale- n
inent, ä ce qu'on dit, que, dans leur langue, Matthieu a doiuie son Evangile
(Euocyy&tov), ontre que, ä cause de la verite encore, non seulement ceux qui
ont ecrit l'Evarigile (Eüayys'Xtov), mais aussi ceux qui l'ont annonee et prtVlic.
avaienl dessein d' elever et de faire monter jusqu'aux Livres divins ceux qui
(les) entendaient e1 de confirmer leur parole par ce qui avait ete ecrit et dit 15
yOJJj3JLo.il y>.*l K*\.%.^L30 ts.*).JLflai > v ,.3 .-Ooi -.oj^O OUiO }\ -> - , ..\«\\r.
'-'
I. fol.
I I,
)J/ ^.*^i; vQ-ich!^ y Vmv? oot; oö» ^oioK..^ J-J'»— / J.~*jLio ql^k» .
•
JJL^ö;
10
JLw ^JL^O ^.XJO^S ,-V.J./ |J^\oki jojSiv l'^i. ^iO f3 '^bö/ J-L3-7 JJ/
doubles — car ce nombre 14 est une scptaine double — il fit mention t\r±
qui (l')entendent n'est pas un Christ autre que celui-lä, (ä savoir) celui que
predisaient les prophetes eux-memes.
(1 Mais, disent-ils, comment, alors que c'est de la iMere de Dien, la
15 Yierge, qu'est ne notre Sauveur le Christ, ces Evangelistes (E^ysl^-r:
compteut-ils Joseph dans les familles, en oubliant plutöt (pxXXov) la naissance
admirable et la mere qui n'est pas mariee et en montrant, meme saus le
1. Matth., 1, 17.
62 SKYKliK D'AMIOCIIE. [506
^J^ot ^io »;i-ioo )ooi Jcmo :^-*iofcoo J_^ä>J^l3i vOJÖt ,-io juj) 3/
^.io; '> v> J;.ioJ&oo»o .(...* :>o ,_x>ova^. Jjo» ) mi ^ . ^>»'j 0/ ^n,.. 'N ^o^io .
k-/ ^Aoi la\ ^-iö N^Jl -^ f> 00; .•s£DQ-.;o^cqji |_JLs» i3iä.^ Jj/ >^>NJa
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Jjla-/ .-J_~*jLio ^-l/? ,-3.^»-' |AKj/»o l't-^! JJ-asla* ^.io 3/; •.^-^»jj
Cela, en effet, 011 peut entendre les pai'ens le dire, lorsqu'ils sc rient et se
les familles, mais que Joseph (est compte), c'est pour qu'il soit montre par
la que cette race (y^o?) n'est propre ou ne convient nullement ä notre Sauveur
le Christ. On dit d'une part que c'est d'Abraham et de David quil descend
par generation, et que d'autre part ce n'est pas (cela). Et c'est inutilement,
pour parier simplement, et sclon l'illusion que ceux qui ont ecrit ont bavarde 10
et divague. »
oppose, (et qui) d'autre part en arrivent au bavardage (oro[Jt.apYfoc) impur des 15
bien des fois j'ai 6te anx prises avec eux, alors qu'ils ctaient enragös sans
retcnuc. 11s veulent que le Christ passe pour etre ne aussi de l'union de
l'liomme et de la femme, afin (|u'ils l'amenent ä l'humanite pure et simple
) f^A^-co lobJ^idia^o :
y-X* fäöl ^..oo.^~ oocx yOJCH^. Ys jJ / .j.Jü',-5 Joe*
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a_\o .vaxocu. la_\ -.^m^^o/ 001 .__-_J J.-_=>Äo och j»»-^} ^^soi Uau/
qui (est) par nature, lequel pour nous s'est fait homme sans changcment et
selon l'eeonomie ä la fois et veritablement. Mais, en disant ä ceux-lä :
les femmes, mais par les hommes, et de les faire descendre par generation
depuis les peres jusqu'aux enfants mäles, et de ne pas etablir le compte
10 des races (•[iwc,) par les femmes et les meres ni de renvoyer aux femmes,
comme si les femmes pouvaient passer pour etre comptees ä la premiere
place (tx£i?) dans les familles. Car c'est ä la derniere place (tü^ic), ä la suite et en
compagnie parfois, que, elles aussi, elles sont comptees dans les familles en
meine temps que les hommes; par exemple, lorsque Aaron etaient
Moi'se et
15 comptes dans les familles, Marie, leur soenr, a ete aussi comptee en meme
temps qu'eux. C'est donc pour suivre l'usage du Livre que l'Evangeliste
(Euayye>.t(jT7ic) a fait descendre jusqu'ä Joseph, et non pas jusqu'ä la Vierge
le recit de la generation de la race (yevoc).
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convonir au Christ, qni n'a pas existe par Joseph? Gar, ou bien tu accorderas
en consequence qu'il est lils de Joseph; ou bien, si eela u'est pas, il sera de
toute necessite etranger a eette genealogie (yevsa>.oyia). » Mais le raisonne-
meut est evident pour ceux qui sont verses et savants dans les Ecritures
inspirees par Dieu.
-
Il y avait, en eilet, un commandement de la Loi, qui a de donne par 5
meine (tribu), ahn que lneritage de la terre, qui etait echu a chaque tribu, ne
passat pas aussi ä une autre tribu ä Foccasion des mariages. Les paroles to
du commandement divin ont (leur teneur) ainsi : Les enfants d' Israel s'atta-
cheront chaeun ä Vhiritage de la tribu deson pere. Et toute fille qui exerce, comme
proche parente, un droit sur un heritage dans les tribus des enfants d'Israel sera
In femme de lim <le ceux qui {fönt partie) des familles [de In tribu) de son pere,
afin que les enfants <l Israel exercent, comme proches parents, un droit chaeun \
:>
sur son heritage /interne/ ei que V heritage ne retourne pas d'une tribu n um 1
autre
tribu. Mais les tri/ms des enfants d'Israel s'attacheront n leur heritage, chaeun
dans sa tribu '
^,otok~./ )<H^; Jj^q.3* |»o.^J +3 'aiocb v3/ J.aoaiQ.j Jjoi \.^oo »Lfol. 205
v° b.
:UU> )°oi J't-^^? »*>/ t-3 l-^-^-^^io/ 09« &l öi^ja*. ^^ j»oi^ :Joot
J001 K~.j 'os...^; y^.\ «-.oj» )K.^».o jK^.^ ,_beo :jjoou; J-£*-^* ^.ioo
.-öt-K-./ Jootl ^a-i-io; JK^'f* ioLi^iaio -.o«^..» ^ch j^»^* laS^iaio; K-.3
Jl» :i-^.J joou J_sAo» j,_^ .»>/ jLiaoto .J.-^.».^ ^J./ Jb»i; ]J> öu^o» ^c*
öi^ i-iö/ ^--; jK^iai öto ^/o .^-.JL-^.^v K.:„&~ 1/ t-io)l/; ,—^s.otj ^onio
10 laA ^.io ^.J.-t-a^ »J^-*/» -.J-oa\ ^.*.^v oLd .JLjoi.3 ocn j~i£o J;o».X
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v *o;j oi^.-.3 ^.io -.vStfloa* coai* oöi 1».^^. j»-^ : 3.io; )KS.oK.a JLa!>. Jo»Ss
oi-ia.» ^i-olo Jv~s ^f\)lo -Jooi p6/ joot -^ÄLio; oöj J.3Jiio ^/ );oi ^.£.io
oi.*-oo;a3 Jc*^ j.^io c*\ ^ISoo .)i..ok.J J.ia^~>°» °i't-^° .)=' J°<*' J-Jot .^cljl..
toow»X JAol.,.20 iijj ^io jl.*^^ ^io ^Lfloo.* ^/ ^j ^LX.jao .oolo .s-oia^/ Hoti
C'est ä cause de cette loi (vop.o?) que Joseph egalement, alors qu'il etait im
observateur des commaudements * de Üieu — car c'est cela qu'a indique * L fol. 205
meme chose. Luc, en eilet, a ecrit : Gabriel fut envoye de In part de Dien
aupres d'une Viertle finueee u nn komme, dont le nom (etait) Joseph, de In maison
15 de David 3 . C'est pourquoi, aussi l'ange, qui annoncait, disait : Et tu enfanteras
un jils, et tu appelleras son nom Jesus. Celui-lä sera grand et sera appele le Fils
1. Mallh., 1, 19. — 2. Luc, 11, i. — :s. Luc, 1, 26-27. — '.. Luc, i. ::l :u.
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r/d/i.s /1/ r///c de David, qui en verite s'appelle Bethliem, purer qu'il etait <lr la
maison et de la famille de David, afin qu'il füt inscril avec Marie, la femme qui
lul etait fiancee, laquelle etait enceinte'. Et il a'a pas dit : « II monta avec
Marie », afin qu'il ne semblät pas que ce füt ä cause du memo domicile
2
qu'elle etait montee avec lui; mais il a dit :
Afin qu'il füt inscrit avec Marie . 5
(Et) il ne serait pas (l'objet) d'une seule et meme inscription, s'il n'etait pas
Nombres. Gar il est ecrit eu ces termes : Et ce furent les enfants de Buben,
premier-ne d'Israel, sehn leurs egalites de races, selon leurs familles, sehn les
niniin selon vos tribus; et voici, la tribu qui sera montree par le Seigneur, on la i:>
par maisons;et la maison que montrera le Seigneur, on la presentera par hommes '
I. Luc, 11, i-5. — 2. Luc, 11, •">. — -f. Nombres l.\.\ . 1. Jn. — V Josuä, vir, 14.
|51l| HOMELIE XCIV. 67
.-^o-.po; ö)t-a.>^ ).j/ ^iaJLj -öt -.«^ J-*-^* J;«* ~?t? **-•/ V^o)-' jJ/
ji^a.^ öw^— äJli y.so :jt~=^^ )'t-^^o? |K\oJ^^ J^-^^ }ocnl ^*» yj .^Aot
oöto JKj_.paj> to*-ü jjj ^^.io JAoeu>^> -ex >v oiaiCLJo .J^Jü-i yOouVl
•JIKj/ JVAJ Jlv-OLia^; 001 j,.*^ jJ/ .loot öu.K_/ ^^ )ly,.„a?>0 .J^oo;
-^»aA s3/ Jj»o» )^> m « X^io/ 001 .^-.»..o J— o» ^2>o y^\ a^ .>>»-=
mariage etl'union cliarnelle. » Mais ici encore nous apporterons pour reponse
le Livre divin, qni a coutume d'appeler « homme » le fiance et de la meine
5 maniere « femme » la fiancee. Ceci, en eilet, est ecrit dans le Deuteronome
(Astmpovo|i,iov) : Et, s'il y a wie jeune fille vierge qui est fiancee ä un homme et
qu'un homme qui l'a trouvee dans une rille couche arer eile, fais-les sortir tous les
deuxpres de la parte de rette rille- et qu'ils soient lapides tous les deux et qu'Us
meurent, cette jeune fille, parce quelle n'apas crie dans la rille, et cet homme,
3
10 parce qu'il a humilie la femme de son prochain . Vois comment il a dit que
cette jeune fille vierge est fiancee, 11011 pas ä un fiance, mais a un homme,
et (comment) il a ordonne que celui qui l'a deshonoree soit lapide, parce
qu'il a humilie, dit-il, la femme de son prochain? Et (cela), bien qu'elle ne
füt pas venue en meme temps que lui jusqu'au mariage — car eile etait
15 fiancee — mais c'est l'habitude d'appeler « femme » la fiancee et « homme »
le fiance.
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jjj -.jj ^-*; y/o .oC^^j J»-^^. °9 I ^Z •.l'ot^o.k-*/ o£^.*; jl^o/ -34 >a/
|_L^_s »K^s ^io J;oi ^s» i-"-^ U-^-'l sj^OöJJ )lo.3la» ta^. oviai. Joot K^D
et (cela), bien qu'il dise les noms qui sont habituels au Livre et bien qu'il traite
des faits eux-memes intentionnellement. Ceci meine, en eilet, etait dispose
par celui qui s'est fait lionune pour notre salut, (ä savoir) que le caractere
admirable de (sa) naissance fut cache. C'est pourquoi, ce n'est pas non plus
immediatement apres le debut des liancaillcs qu'avait Heu la coaception qui 5
evident et coimu — mais c'est ensuite au tetnps meine du lit auptial. C'est
troura enceinto tlu Suint-Esprit' ; comme s'il disait : «. Pen s'en serait-il fallu
L fol. 206
*
qu'ils 11c sc fussent meine unis charnellement, si le miracle n'avait pas 10
gestation sc fut passee chez lui, ce qui naitrait passät pour ßtre le fait) de 15
eile a etc nominee sa femme et, lui aussi, (il a ete nomine) son homme. El
sinon, il n'a pas ete avec eile sous le rapport de l'union du mariage. Car
-oioN.../ ^3/o jl/ :Jocx ^.o\oK*l J.Ä-») ,.3; Jj/ ',.*>/ JJ :Jocx ,~V*>-*> J-cx_*»
cxA Jv~.au:*>; -ex ^.-V*5 ^-^ .M-^r^ «fco; J-oa.\ ;cx_co ..;o^caj;
^.KM; )&l'fw JLu/ ^.-/ ..^qju. oex Jocx -cxok-/o ..J.£^r>_V^io/ oex
^io v-«^a_$s .toex -^.KjoI J;cx -ex; -ex ^X Jjlo.!oä> Jocx K-/ -.yo^ ]J/
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vflsovs "^o ^io -.)-a-.^J3 J—oj ^io; oex JLj^-s-^o Jla_^oK_v_\ ooex o_^,_*
K-Jv-K- Jot5s ya.± w«p ^-/ Jl-po;! ***» "^^o Jk-a-J. -ex J-^-p»
etait juste' ; mais, füt-il m£me quelqu'un de tres impie et de (tres) inique,
(je dis) : Lorsqu'il etait arrete et trouble ä cause d'une (grande) f'rayeur et
d'une grande crainte, pour imaginer seulement (cela), bien loin en verite
5 aussi de le faire. Luc en a temoigne, (lui) qui a ecrit clairement : Avec Marie,
2
i/iii lui est /innrer, laquelle est eneeinte . Et comment celle qui est eneeinte etait-
elle fiancee? Parce que ce n'est pas de lui qu'(est) la coneeption, mais du
Saint-Esprit. (Et) lc meme Evangeliste (Eüy.yys^cTYiY) encore a ecrit : Et Jesus
etait comme celui qui commencait la trentieme annee, et il etait, ä ce qu'il paraissait,
Car si, des le comrnencement, les Juifs, qui etaient des meurtriers ä l'egard de
tout sang religieux (eü<je€-/,;), avaient connu la virginite et la coneeption qui
parce que c'est par les miracles que, comme ceux qui combattaient contre
J_Vl. )f "' -* yOovXo ^*> \~>^ +3 Jioto :looi Jji9öitooo ötk^JM^..:» looi
wojl^ la\ low )vW° :<*=> -^*>k-*/? oöi J-=>i Jjji^ 'J-^r>°! y-\ °^ io01
In
jju'^U 'jo^Vs J-joö»... ^>o a^j joot K-./ V*^, J-*^ )AQJ »-»Pe > iu^a^X
impur ((Atai9ov(a). 11s imaginaient, en eilet, de tuer Lazare, parce qu'en veritr
ils avaient vu avec etonnement qu'il etait ressuscite des morts par Jesus. Et
Lioi.20Gcela, Jean le Theologien le dit en ces termes : (Et) '
les princes des prßtres
v° a.
x-m&mes
ru.v imaginerent de tuer aussi Lazare lui-mime, parce que beaueoup
bien quelle süt plus que tous les hommes, autant qu'il est possible, le grand
mystere qui s'etait accompli en eile. Et eile disail ä Jesus, alors qu'il 6tail
tout jeune selon la chair : Mon fils, pourquoi as-tu agi avec nous de la Sorte? 10
Voici, ton pere et moi, alors que nous elions dans l'angoisse, nous te cherchions*.
part est jaloux de notre salut et qui d'autre part a ignore la realite tle ces
(faits) et que c'etaient les semences de salul de tout le monde'. Ignace revßtu
de Dieu, lorqu'il envoyait (une lettre 1 aux Ephesiens, cerivait ögalement
«JOS;/ ^_iO K-l^Ju^t/o .J.130» JoOl ofcO> JoOJ —^.A ) » ffl °> JJ +3 .TOO^U^./
y^/, >opo L*£>. >.&^jVXl/ Jjuo^wfcoo, ß oo« ^-s.^* ^ ! v^J« J^^t -^?
10 I^u'^^-d )iVj;; ,j^ ^-io; ^Of*5 (.ias'a- .LioA; JU^oA K^co.J JK^a—
pur les prises de mains des adversaires, lesquelles passaient pour etre
pliants m'a atteint et a-t-elle brise et aneanti les assauts des lüttes des
i-> objections? Est-ce qu'il s'est leve de la quelque agitation ou poussiere (?) ou
trouble? N'ai-je pas recu tout cela tranquillemeut et paisiblement et n'y
ai-je pas apporte des Solutions selon la Loi et a l'aide des Livres de l'Esprit ?
1. Litt. : « Trois mysteres de cri ». — 2. P. (',.. t. V. coL 660. Cette citation n'a pas 6U relevee par
Cureton ni par Liglitfoot dans l'edition des ueuvres de samt Ignace. —3. Les jeux Olympiques euren!
Heu äAntioche en ölti, aux mois dejuillet et d'aoüt.
72 SEVERE D'ANTIOCHE [516]
L Ibl. 20C jlj VoNlkf ."w-ao« y.../»» w-^Ot ).»Vo;• v^/ .yCOi.-.^../ ^^) v -Va
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^_ic» «-öl JloJ^^Liwio ^io jj/ -.^Ot-io JJLaiico/ ^io aS. '^»; Uv^> .)JxJia—
ji^ca-so Lio* la\ JjJ; ^ wOtoK_./ jj; ..vaiQ^aa Jjot ^^ ^3/ v*>)-'
..Jja^vjj otioaA^D 001 >s/o .»_» jla/o iV_»j Jj*ö/ lai«. .^-.V-^-* ^.^S. OiajJo
J.N»/ ^ioo JK-»; ^io -.^.«jJ^öfcoo; vciJÖt ^«^>,V>)^^o; . l,.j'..; oö» |.* » V) .
Lfoi.206
*
Les exercices de ce genre aussi, cn eilet, sont vraimenl une lutte, qui
[h .senle d'une pari des enxgmes et des objeetions (ävri<jTa<its) de la part
11011 pas par suite dune habilete, mais par suite d'une Operation qui (vient)
d'en haut et d'un don ei par suite de la richesse de la vöritä simple, laquelle,
ä cause de l'abondance des preuves, n'a pas liesoin de rase et de variete.
A ce sujet aussi Paul iura : Nous n'avohs pas de lutte contre le sang et la
chair, mais contre les prineipautes, contre les puissances, contre les princes du 10
Tous d'une part regardent en haut et vers le haut, (et) pas un seul d'autre part
ne (regarde) vers la terre, ni I'auteur du combat (äywv), ni ceux qui voient le 15
En effet, dans cette lulle sensible d'une part de ceux qui s'exercent selon
le corps, meine 1'huile dont nous voyons s'oindre ceux qui combattent a
Jfcs_«JL~0> -.^-.JO JjUOOlKjiO ,_..; OOt ^i» .yOOU^/j (LjcLiJS. ytti.jJLJ jJ; |jld_./
5 )la^^JLbCL^ ÖCS. ,-i— y_.j_£sJo .'Qjh. 1« .">o\ y_.0|^. y-JL.-^jJ-» +3 -"^ " 3QJlJ
..v£DOV3 "^3 ^iO jjJO .^-^.N. y VtTOO \^.'.£D "^ol ^3 '-^^OlIqJ y_flO j^i / ^0
J-.o; ^^ —io V"*^"«? -oi jfc^aÄio ^ J^öjo
JaloL o»-Oo yoK imj; ^.öi )La«^jL^o -Jooi otvJo ^>o~» >&l *Jj»ot ^ioj
10 ou^-< )lo.^v.A..io t*o<; y-»/ .[!/ .yQ^Vj jlj/i \5>l^j/ . . n . i-go jJo •, v aii
i" a.
JljVoi, <£>( v03\ C3.a^/o •.jjU«oV )'<)«• j~lÖj-~ u^Cu") w>^ OOOt .oy.ff>'^ .J-LSj M
I. L in margine Ult^ '»»« ^^ ,oki;^k> «.'s» lii^ ^ocn^ L^-Ls>-x:o l-va»»^-*!» «••w |£oo^ J'^o I3 ;
~.
ses raisons (d'etre) dans l'olivier et dans la terre; c'est pourquoi ceux qui
engagent la lutte se frottent les uns les autres aussi avec de la poussiere,
aliii que les prises de leurs mains ne fassent pas defaut. En ce qui concerne
le combat intellectuel et le nötre d'autre part, l'onction est spirituelle et
5 Celeste, je veux parier de celle de l'adoption, par laquelle nous rejetons
Ioin de nous tout ce qui est terrestre, sans laisser le Calomniateur lui-meme
nous frotter avec cela, alors que nous connaissons ses pensees memes,
et en conservant la memo onctiun brillante, resplendissaute et etincelante,
alors qu'elle aveugle ses yeux et (ceux) des demons. Si nous recevions la
sur nous, nous vaincrait nccessairement et nous precipiterait dans une chute
qui serait plus malheureuse que tout.
De la (il suit) que Jean aussi ecrivait : L'onction que vous avez recuede lui
demeurera en vous, et vous n'avez pas besoin que quelqu'un vous instruise; mais
15 c'est comme si son onction raus instruisait au sujet de toute choSe'.
Venez donc a mon arene 2 , et meprisez celle *
qui est attendue avec*Lfoi 20;
JIooj; jLX? N5& ^io» > (jiaL3 y^aüo t-a\j° ^pö- 1 j-~- **=; ovjl^a :^ooixa3»
J1ojl^>o -.U^o-h? )lmN>nS, Jots-jLjo -.<h\ ^\^ll «ä/j oo» :^-> JloikXi
je vous pr6parerai un llieätre (SeaTpov), comrae celui qui lutte pour la couronne
yooi^o ^Si^io; jlao-flQ^o :JKJJSoo J_i_ij ^*> »-a^o J_cq.jl^ ^^soi^ V-aJ^o
1(1 wcuu.. CH-.ÖOI» L=>fcoo rjofSs Io^ jooi ^.otofc^../ jfcC^ioo :JK^io )oo( s-oiotw/
I. L in margine : ±a?rr,.
HOME LI E XCV
SlJR LA DIVISION ET LE DESACCORD APPARENT DE MaTTHIEU ET DE L.UC, AU SUJET
DE LA GENEALOGIE (y£vea7,oyia ) SELON LA CIIAIR DE NoTRE-SeIGNEUR, NOTHE
ÜIEU ET NOTRE SaUVEUR J ESUS-ChRIST. Et, A LA FIN, CONTRE CEUX QUI
5 ETAIENT MONTES A DaPHNE d'uNE MAMERE PAIENNE.
descend par generation de la race (ye'vo;) des hommes et aussi est öleve,
10 depasse toute race (ys'vo?), se conduit en dehors du temps et met sous lui
la pensee relative ä tous les siecles, alors qu'il est egal au point de vue de
l'eternite au Pere et est Dieu de Dieu; et pourquoi on peut entendre les Evan-
gelistes (EüayyeXwTr,?) dire : Au commencement etait le Verbe^ et le Verbe etait
aupres de Dien 1
1. .Iran. I. 1.
76 SEVERE D'ANTIOCHE. 520]
Vio)i/ H (>!! °«^ JlS^^ }y"'l ^£^o?° :^«i-»/? «»= t-*°?? «•'»- 3 L~+±*o
)jl3>js vü.-bos V— ^—? )°o« ~<*ok.../j :yoofi-zli o»Vi ^-sil^a J-i^oio :lS-.J^evo
..f i^lj dOKL.; -ch» jNXio woi jjLioio :oOokJjLj ^oo»-QJ? )<=°« ^>? i J»o6^i00
vä/ Jju.,-0 Uoi ^-ioo J^ij Jl> ')Q~.i^o jK^okjs JoCSs. L\>J* ^ -.J^..^:*
JjLicu, oCS. Joot «x>»'i ocx vak«~ 060 -ot :).... »t>e^>> l'^r> ^/ ^^^
oiv^v ,<_*> och :iooi |) J^ooj; )La3lo-A ^ Jjl3u./ ?
o :j!s^'o y.*\ JN-a^*-»
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..yoK-oot ^.>L. )»')» ;>o,^o Jjct^JJ; och ^-/o lyok-oot ^io-^Lo ytti."^ >*-»
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d'Abraham* ; et pour quelle cause il a ete dit en premier lieu Bis de David,
ei ainsi ensuite fils d' Abraham, qui etait plus aucien selon le temps et (que)
pour cette raison il fallail qu'il füt nomine" le premier; et quelle est la raison
de ce que Joseph a ete compte dans les familles, alors que la Mere de
Dieu. la Vierge Marie, saus semence et du Saint-Esprit, et a concu et a
du mariage n'a pas eu lieu, celui-lä d'un cöte est nomme" son homme, (et)
celle-ci d'un autre cöte (es1 nommee) sa femme; et (cela), alors que toutes
ces (contradictions) et Celles qui leur ressemblent, lesquelles et pour les .hüls
et pour les pai'ens et aussi pour les heretiques (oclpmxoi) ont passe pour etrc
fortes et ineluctables, etaient soigneusement discutees par moi dune maniere
claire et exempte de violence —
(je me rappeile, dis-je, quauparavant) je
vous voyais d'une part, ä l'occasion de l'expose de ces doutes, vous tenir sur
le bout de vos ongles et comme si vous voyiez un combat (eeyt&v)
de lüttes,
et) (l'autre part, a l'occasion des Solutions, bondir d'allegresse, faire des
eloges et etrc joyeux, comme si quelque combattant adverse avait ete vaincu
et etait tombe.
I. M;itlll.. I. 1.
,:i HOMELIE XCV. 77
.•
v OuQ_flo,l. JJ |.jl3Ji lo^; °<*W? -.^•^7 vaa\ JjoIS-j».'/j &( J*oi \>^io
voa^ o-^^/o j^7 'J't-*° J<*^? U^l Ua-ai-^ )o^^o Joou v3/ t-.,^ Ua~.7
:oV-— vj^^; J-.90Q.li lo^> ,.3 *^-iö ^aJu/o .Jl^j^ oCis. ^.D ci\ o_.vloj .'jjOJ_~
B o-cl^-co |Jo -.J.:*iiLa\ o',^J «3/ o-icX.* s3/ -.Jju.oi J-icx )»)» K-*-o lct^,o
*p&/ JL^XJ l-M^J? )jJu/ J-.JLJL yCtOtwu Q-30W.0 -.0030(1/ JlojK-OO ^iOj J-OO^i. ^.../
:^.oCS. coeX-».» ^Xovj» oiÄsJs; yQ-JÖl ^£-*° fll .J-»>oojX "^-^ »7° .•j-ok. r»-3
i
..^0^_S )„!,» I V>3 ^-.U o/ ^-* ^.2/ lyOOJ-.K-./ vOODW JYo>J w-^co ^s /
\m*°lU/; OCH *JoO» J^/ *^_.» JL»/ jJo ^-ö/o .Jlv^Q-JS. QL*±\ä'l K-.J-m.*Q—
) «» -'-- t^-OO) ^.^7 t~^o7j >-»Ö(» ,)~L30( vS/o -JoO) loäL^vCL^D ^_iO 2
"f-
^
K-./» 06t; Joot ,^6/ J^X^jö)..» yV^ 091 &l> "M t-=^ß i-*^ J?«*^^
C'est pourquoi, j'en suis venu aussi ä vous promettre que, si vous ne
montiez pas ä Daphne, c'est encore d'autres lüttes et (d'autres) objections
(ävri(7Taoic), ([ui sont regardees comme difficiles, sans l'etre — ear comment
y aurait-il aussi (pielque chose de difficile oü (il y a) Dieu et la verite ? — que
5 je vous preparerais et (que) je vous tiendrais pret le spectacle, qui est voisin
du meine sujet. Et quelques-uns d'un cöte, ayant fait attention ä ma promesse
et ä cette arene spirituelle, ont et suivi et garde les Conventions et ils ne
sont pas montes ä ce plaisir nuisible. Beaucoup d'un autre cöte, vaincus par
le desir honteux, ainsi que des fuyards devant la perl'ection, se sont retournes
,,, et ont presente leur dos qui s'en va\ comme dit le prophete Zacharie.
Mais, ce n'est pas ä cause de ceux-ci que, moi, je marreterai, fermerai
in a bouche, paierai l'injustice par le silence et mentirai ä la promesse. Mais,
c'est ä cause de ceux qui ont persevere dans ce qu'ils avaient approuve,
fussent-ils meine tres peu nombreux, fussent-ils meme par liasard un ou
ilciix en nomine, que joyeusement je paierai la dette. Et, n'y aurait-il per-
sonne qui eüt obei et eüt ete sans tort, meine ainsi je serais tenu de parier.
C'est pourquoi, en efFet, je pense que Notre-Seigneur, lui aussi, disait dans
2
les Evangiles i Eöayyc'lta) : Que celui qui n des oreilles pour entendre, entende ,
taio^s JlgiaN^o; jtC^io^i Joot )o_U^o ,.3 ,^ y i t'i \\ a o ,* *n\ JjV/ oi^.
\ .
<~
.K^).lin>O0 ^J JJ -.^OtoK../ QJ-iO 'Jjüo JloJJL^^iO; Ljj/j ^.» OCH»
jÄOül K^s o/ jlai./t'm vi^> ^—.ot-s U5;'j o^s ^_io ^_o Q^^IlSC^ ,
L'^i»; cii-^J^o 3_floa_. laS. K^jo ^coiVi/ ^o -^1* t^ .•)K^oci \ öii^ N-~iö
.y^öiio )i^o)too; K*j -ex JioVow; )i»\ >o\ t^s ^.-j Laa.\ ,-^eu po Jo£^\
L rol. 207 semblable, sans chercher apres discussion qui est celui qui * possede des
a '
oreilles sensibles; car celui-lä, la parole elle-meme le trouvera, lorsqu'elle
aura ete rccue d'une maniere invisible dans lcs profondeurs de son coeur. 5
fait-il descendre l'expose meme depuis les premiers peres jusqu'aux ent'ants,
lorsqu'il a eommence par Abraham et qu'il est descendu jusqu'ä Joseph, h
de la sortc sur une ec helle i|ui eonduit vers le haut, jusqu'ä ce qu'il par-
vOO».V ^L— ^.. .->»*> Ju^SOJ ^)0^iO jjj ..^JL^iö/ »3/ "ÖtloS.} K-J w.Ö|
)lj.+ja.~<! oöt J-sK-ao ..JIJjl^cd JKJlsjo 'KJu^Sh.^ J>oto .os.xoJ K~^ ^io»
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^io ^a.\ \->+-»l l^°)i^?! .-J^aS^. <*\ ^•^-* ^*V*>/ ^^^aoi ~)-La^7
1. L ;»'/o. — 2. I, in margine :
•*
A cela en verite nous disons aussi que nous trouvons que les Evange-
listcs (Euayys>.tffTvf;) eux-memes n'ont rien fait d'etrange ni encore qui soit
inconnu au Livre divin. II est dans ses habitudes, en effet, et aussi de
faire descendre d'en haut le recensement du nombre des races (ysvo;) et
5 aussi de le faire monter d'en bas. Et cela est ecrit clairement et de nom-
breuses fois dans le livre des Paralipomenes. Gar d'une part il (le) fait
descendre, comme la ou il dit : Ce (sont) les fils d'Aaron : Eleazar, son fils;
Phinees, son fils; Abisud, son ßs; Boqci, son fils; Ozia, son fils*. (Et) d'autre part
il (le) fait monter, par ce qu'il dit encore : Le chantre Heman, fils de Joel,
lo fils de Samuel, fils d'Elcana, fils de Jerameel, fils d'Eliab, fils de Naas, fils de
Su/ih'-. Et, en lisant avec soin ((pt^o-ovia), on trouve que beaueoup de races
(yevo;) de ce genre sont composees differemment dans leur expose, et tantöt
d'un cöte de cette maniere-ci, (et) tantöt d'un autre cöte de celte maniere-lä.
« Comment donc, disent-ils, vovons-nous Luc lui-meme faire mention
15 dans la genealogie (yevea^oy(a) d'autres personnes (irpodowov) en dehors de
celles qui sont citees par Matthieu, et non seulement d'autres (personnes),
mais encore de (personnes) beaueoup plus nombreuses en nombre que
^cxok-./; ;j>ö/ oaa^. vju/» ,-iö w.too -J^C-VoI^s joC^ l\^L.» «ft
qv
» Lrol. 207 ..^JL^ft^JtäO jioi ^^oojo 'JäJSl., ,JJo jjVJJJO. .jL^. 'ool |;OiJS &l
b. ^ JJ/
JLaiü>ooaio J,.-,* «-"-^, °^ •Uo»LiQ-« < i ^ \Qj/ OjloJ 1-^JÖw j-ibCb; jjf.% ooi
,_- ,.0 jioio :J-.öu$^ J^^o-^^^öjJ Jjl^j v00u\ jooi K.*/ yO^oj-j Jk-^V*
*-oi JjLio .l^^jaoa^aj ^oi.\ ,^_.j Loo\ -.J..\lSjjLio Jfr^» i »*> ^.öCis. ^iö <^Kio
oJix •.).—Is )J» jooi IJ-iöi oöt; otlfcojj» Jooi ^^a..2 L».a.:*s* J_floa.ia.L.=>
L.3joi ^io; oöiio .cxV-a_^j ^oto_/ » / )J/ .-jla.sloLA loTS. ö» » mbi j-i»~~/ i"
^3/j '.^•J Jt~»A* .Jooi oi.iotS.JLj ^oiots^l Ä^-io; oöi; J^-s; -Jooi ^.Kio
.Lcoa:>aj ^.jKo ^_ie >>o •«'«>; .v^bajuj Ji\^ö£$S ,. «\oi jllo Kl^-\ „_..ot\
:
v oo|.Xbo t^x laicuo :|^^s/ J..X./ ,_.;!. ^i-ia'.i. yooou ^-»«J / . Looi ^_.» vj^ö/
JJ; Jt-^s^ • *t-^ ^-^r" ! °öi? otlto/ Jood, jj -.oi\ K-./ Jooy JJ wj )-^»j
, ibl.207 Mais cgalement en cela encore, ceux qui ne sont pas inities *
et ne
"
sonl pas instruits et qui sont troubles ä cause de cela, la v<>ii t
<
des Livrcs
sacrcs les i'era acceder ä la foi. Ce n'est pas, en effet, unc seule genealogie
(Yev£3t>oyta) que les divins Evangelistes (Eüocyye>.i(i77)s) avaient dessein d'etablir;
et cela, bien qu'un seid füt celui qui etait coiupte dans les familles; car
c'est lä ce qui est etounant. Mais Matthieu d'un cöte raconte La (gcnealogie)
naturelle, Luc d'un aulre cöte la (genealogie) legale, i Et) qu'est cela? Si io
Dans la Loi (vojaos) de Moi'se, il avait ete ordonne quo personne autre
ne prit en vue de l'union charnelle la femme de celui qui mourait sans
enfants, si ce n'est le frere de son mari, e1 que celui qui naissait de lä füt
nomine lils de celui qui etait ruort. II est bien que nous entendions aussi les L5
i/iii est muri ne sera pas au dehors <) un homme qui n'est pas proche parent. Le
[525 HOMEL1E XCV. si
.öt^cDw V-^9^Jo -.U^j/ oC^ cH.^^.aajo -.ö|la\ ^a.^ Jio^v» «oto.*,/ .»jL*i.'_D
ot-ioji ).^-.>>Kj JJo -.k^ioi oöt; <x.X3.i y-2>o ysa.^.1 -.^Jl y/j oöt \\^> Jooüo
sJü/ -.ot^ joo« fcs^.\ L~/ J-Jüs k-^io? oöt vS/ .^..j^co.../
jJ? ^_.; v / ,_*>
la\ .otlKjjJ ö*\ joot ^fl-'j j-m-JL^s oüS. ooot ^-o i ,-v 'b; ycuöt ~_io Jjj„~
JjLofcoo l-^- -^
1 If» ^ *Q J-10«? OU»/o LxiCOaj y^/ |^_s 061
»\ .^5°°i . Jooi
,-io J-sKj Liot »3/ ^.j wotofc^-./ .-^sAo JLai^ k-jLA^* ^*_\ot
:J-^oo; laS. om^i 1o-^£m joot J-i\; \ju/ i-»->x jai.a^ .J...öu$^ JLäAo "L fol.208
** r" a.
-otoio^; 0Ö1A •,.*>/ -.U-is h. ^--r ? olu«/ yO^jJ.bo ju/j JlAj/ loot;
.va^la ^»oot •
.
m 1 >x , ,
.y 'o fco/ joöt y/ -.fts^ioj oöCis. ) od 1 . a joot o 4-f>
I. I. in margine : .\y/:<stn.i. — 2. L in margine : MaaXw.
frere du mari entrera che: eile; qu'il se la prenne pour femme et demeure avec
eile, et qu'il arrive que le fils quelle enfantera ressuscüe le nom de celui qui
est mort, et son nom ne sera pas efface d' Israel'. Si de plus celui qui est mort
sans enfants n'avait pas de frere, un autre parrai ceux qui lui etaient proches
:. parents selon la race (ye'vos) prenait sa femme meine, en vue de lui susciter
une posterite. Car c'est ä celui qui est mort, ainsi que vous l'avez entendu
maintenant, qu'etait assigne ce fils selon la Loi (vof/.o?); et cette sorte (elSo;)
de mariage s'appelait « proche parente de race (ye'vos) ». Et si le parent qui
etait le plus proche ne voulait pas prendre, comme il convient, la femme
10 de celui qui etait mort, c'est celui qui apres lui etait le plus proche parent
selon race
(ye'vos) qui
la necessairement acceptait le mariage meme. Car
la Loi elle-meme prenait soin de susciter une posterite ä celui qui
(vojxo;)
du mariage Ruth, qui avait ete la femme d'un certain Mahalon, son parent,
i" a.
lequel etait mort sans enfants, dit ä celui qui avant lui etait le plus proche
parent selon la race (ys'vo?) de celui qui etait mort : St tu es !< plus proche parent
-.oVloJ./; |j/ Jj/ ...i«v» jJj "^Oo :>-«^t»? -ö« ) m ^ i lo t .y \ ^S. Kj/
Jjüo joi .
§v o\))io; otlKj/ )tv-^^)aio JLco^ ^.»t-*» -.ja^aa oot t^»/ ^>ol
*c*^a.* ^ieo w>okL~/ ^o h^J^a^ oöi; <*ic>_». o.v> n v>^, .jlfco/ «i>» ö£>. Jj/
oöi» oitocuw-o; oöt y~t\ -.^30| ^-»/} ^-.«^.ot UnÖoj ^°? —öl jo'ia lojo_i^j
otiCLJi n\in \i\ 'Joü^S. ^io - «,. — £il i \.2>Ks K_J-«Iük.,v t-*-^ P*/ .OU&-/ ^•- -^>
?
ofcots^o :^_1/; oöi ^^. Jli^Sx ^ioo .oCS.-» Jlolv- ^O» .-K-*-ie; oöi>
,,_^JL/ oilaslcui ^io «s/; 061 .-JiKj/j ^•A? oöi öt^^ -.\-^>l [io^ ^*> 10
JJ; K_«..ico wJ^i» Ji^-i/ oläij t-*-^ f° Jit-'V* ©+*&»•/ -ota^i. yo-^fcota
l . I . in mareine :
J«k*.
selon /« race (ysvo;), sots Je plws proche parent selon la race (ye'vos); (e<) st /»
»'es pas /c plus proche parent selon la race (ys'voc), rfts-/e ///«> e£ /e (/e) saurai;
il n'y ii personne <jiii s'approche plus que toi et c'est moi qui suis apres toi*. Et,
lorsque, lui, il a'eul pas voulu et lui cut dit : Approche-toi et revendique pour
toi la proche parente de nur (ye'vo;) qui est ä moi, parce que je nepeuxpas, moi, s
Lors donc quo cos (prescriptions) onl 6te ainsi connues ei expliquees,
il est connu de tont le monde que la procreation des enfants qui (provient)
des mariages de ce genre est comme si eile etait la resurrection de celui qui
esi mort. Car l'Ecriture inspiree par Dien dit clairement ; Pour ressusciter
le nom de celui qui est mort dans son heritage*. El c'esl de tonte m'-eessitö i|ii'a
celui qui est ue est assigue d'mic part selon la nature comme pere le deuxieme
mai i de la femme, de l'union charnelle de qui egaliuneut il est ne, de meme i
que selon la Loi (vojao;) d'autre pari il esi repute 6tre tils de celui qui est
mort.
C'est de cette maniere que, en cc qui concerne egalemenl Joseph, qui
aepousela Sainte Vierge, il esi vrai que deux peres doivent lui 6tre assignes,
1. liulh. iv. \. - 2. Ruth l.\\ . iv, 6 — •'». Gf. Ruth, i\. I". - - i. Ruth, iv, 10.
[527] HOMELIE \C\. 83
K-O &l .) flOO.^OJ Joot ,_aj3j JjX5 ^_/ .-k^io» oöt\ J^i; <*\ v-» - r>
<; Uau/
o nn\ ..; -.Joe* ^.oioK^/ L*_coaiaj )i-3 '^.iö uCb^>; -. °»<t^ r ^~.l/ ouio ,j
Car, lorsqu'Heli eut pris une femme et fut mort sans enfants, Jacob, qui
lui etait proche parent seloa la race (ysw«), prit sa femme en vue de l'union
charnelle, afin de susciter une posterite ä celui qui etait mort, conf'ormement
ä ce que la Loi ordonnait. Lorsqu'en verite Joseph aussi fut ne de lui,
(vo'ao;)
5 c'est d'Heli d'une part qu'il etait fils legal, (et) c'est de Jacob d'autre
part
qu'(il etait fils) naturel. Et c'est pourquoi, Matthieu d'un cöte a dit que
Joseph
est fils de Jacob, (et) Luc d'un autre cöte (a dit qu'il est fils) d'Heli.
Que et Salomon et Nathan soient fils de David, non seulement fils d'un
84 SEVERE DANTIOCHE. [528]
)ly- rn ... )^.iO^O OOt J_sfco _i0 Ool .J-io/ J,— oJLs «s/ £^3 jJ / MlAj
-*k-Ji._A yO^a^-S ^.OJ N^io/o . Lsot ,J_OOU J-S&0 OOt t-»"^ t-^ / »)-* Q " ^ V) «
o^J./ ^*!S>oio .^oXjiioJ_3 y^io/ .^äa fcOklo ^.N^slo .^~'^ ) fcv*o .^i-»-
^aSjiio)-s oC^
\n.-miK.^> ^io -V oov..to^=>V/
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vaiccC^io -V !.(jo
o).iQJio J^*>U
ÖCS. vSloK.*/ l'O-^-s? -öi ••J-*o/j oilto/ ,looi ö»-.^/ ^..i J»oi .JL./ lv_s
yOJÖt ^^s^io ,jJ/ ..cxfcoooJ* ootj x-3-./o k-.J.ia.^-i. clS. '^») j;o^ .,-.0;
J^-flDoioj, .JJ Jj^sXa~ ^o» ,;aX vs/ ,V*^ ?<x^/ JU-'t-* öuk-./ JJ? .^-*s -=*
Jjöcocu y^h -öi Jim . »Jl; :Jj>oX. ,_aui> h^°'U. ^-^ -« Jlaa.^ *.» jJ/
c*X I-Liö .'y^lx N—KX ,_2>o ^ *-o»A UP- J-J*~/ JäoäS *** .71-^CLJ
J.iaji Iq-q-Jl^ •
J$JJl3; ^-»/ 000t vooi-k-./ ^io Jj^— /; .J.cd.1,^? oh - » o..
. \
seul pere, mais encore en verite tils d'une seule mere, c'est ce qui est montre
aussi par le premier livre des Paralipomenes. Le Livre sacre, en eiret,
s'exprime ainsi : Et David regna ä Hebron sept ans ei six mais, et trente-trois ans
d'Urie, ä qui David s'est uni charnellement par adultere. Et cela, je ne Tai pas
a'est pas vrai. Car il a mentionue egalemeut Phares, qui est ne du commerce
charnel contre la Loi (vöps) de Juda avec sa belle-lille : par quoi il est
surtout montre clairement que c'est pour corriger les maladies de uotre
1. I Paral., m. 4-5.
[529] HOMELIE XCV. «5
jt^-^l. y/ yO^iaA &l ^.'ai^. 3/ iJLi^-CD JJ/ V~ a^. ');oop vs/ :Liai..s 040
-.-. } ".x"" ^»J \r-*-^-3 J •©*^> 2 ° [jU.eL.0 o\ä£> (-AC11 U) y>-*l -.0001 > » l'^Aoo
10 MfJ; oti_s • , ^>Uoo.iaj K*j ^*j Loo„\ . tv^U^D Jjoi.-"^ otot-iojL I^ooL.»
-,Kj>.D ^; )..oa.\ .«oio^/j \JSö\ »Q-fc-sjJ -.^ö **k*io 'ogLäo; .otS. ,_.;o0wfcoo
I. I. in margine : wlaV
Levi, et Simon, de meme que maintenant (il y a) des Pauls, et des Jeans, et
5 des Pierres. (Et) souvent Luc a cite aussi la meme personne (77po<jwTCov) en
merae temps que Matthieu; et cela, quoiqu'il composat un recit de race (ysvo?)
in les races (yevo?) sont habituees äse melanger ouvertement par l'intermediaire
de certaines personnes (xpöowTrov), meme apres s'etre dispersees au loin peut-
chc et divisees. Car voiei que les deux Evangelistes (EüacYye^tffWs) ont men-
tionne Salathiel. Mais, Matthieu d'un cöte l'a nomme, Selon la nature, fils
de Jechonias, (et) Luc d'un autre cöte, Selon la Loi en verite, la appelc
15 fds de Neri, lorsque furent intervenus un manque d'enfants (t-cernia.) de celui
qui est mort et une deuxieme union charnelle, d'apres la maniere que nous
avons dite plus haut. Mais en verite, tous les deux mentionnent egalement
Zorobabel, de (pui Matthieu d'une part dit qu'est Abiud, (et de qui) Luc
d'autre part idit) en verite (qu'est) Resa. Mais, de menic que, ä partir de
86 si:\ i:i;i D'ANTIOCHE. [530]
jou^> tV-^-^} 6(V-».ü>o oöt »°lcdq_. ta^o :).i3Q.JL> x %ÄjN_Ä)/ yoou^l-io :^»>l
|^-o/ oC^ ^d c*\ )N^.^Da^aj -010 )K . 1 «o ^öt JIqjl^m/ ,_^s :)loj t.a t.^a2>
+3 .(Ljl^q-mO . .«a. vi.^ y, *, CO ~ y_»k_ ,_o Loa\ s^../ .-o-^iioL/ (.So, y.3 ,_.il.C
.•öu!^-./ ).-^'oj ^6» ^io yo^> q\ -.oooi yoou^/ LülV^ iLio J.col.v f-*-^.
^>*M( Ls»a.-£»_=> .) y -.. o » v> )^S>-£a i %Lzj ^*; oöt .-J^JLs ).^m > ,_iö 0615 '
^_io ^o_ao J_s» JV» Jk^fcCLV; : JJ^? ooij ^iö otk^.^S. .j-^vooj >a±. ^x^ll
k.jjaA am ) 1 .., ilOi K_*3 0/ vXDasLs* Loo.a\o :^^.^J^ )\
" . «» J^OLso 'op
1. I, in margine : TltacK[pi\.
David, il y avait deux (personnes), (ä savoir) les deux ßls Salomon et Nathan,
et que par eux la race (ye'vos) a ete divisee et que c'est en Joseph, le liance
de la Mere de Dieu selon l'öconomie, que, par la parente naturelle et par la
(Et) il n'est pas etonnant, si, selon Matthieu dun cöte, quarante-deux
personnes (irptiawirov) ont ete" comptees depuis Abraham jusqu'a Joseph, (et),
selon Lue d'un autre cöte, (il en est compte) environ cinquante-cinq. En 10
effet, comme
y avait des races (y£vo;) differentes, ee n'est pas en dehors
il
qui est l'aine selon le temps ei qui a piis une femme il y a longtemps, de 15
l'autre d'un autre eole, qui esl le plus jeune selon l'äge et qui jusqu'ä la fin
a [nis pari au manage. On peul voir d'une pari que la maison du plus jeune
a grandi et s'estlevee dejajusipi'ä Irois äges, qu'elle abonde en de nombreuses
naissances et qu'elle fait frequemmenl circuler l'appellation de rest-reo;, c'cst-
v;i HOMELIE XC.V. 87
fol. 208
v° b.
y™v\ l^k-, Jlo^-^cws U.'o J-^-;^» .}.i»a.äCLi 7.-/ W\ U^o» 1^*3 oöi
»J» 4 » K_jL^s j-K- .j-L-sj-^ -v-* -*-^ l^r*-^ v? °°* 'j't-k—^ °l Jk--3 **
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10 odo_iL-*ajLio jL\, vs/o -.J-coLjo ^cuaJi \i.\ '^-«v U-»? otk^o.a.io^ s2>/o
VL-» y-S -. , SuS. -2>\ \~"-^ )?°t .«OIC43l!-J J-L30IO .•^.«jo »V-*-1 OC*-l(
ä-dire de grand-pere, (et) d'autre part quo la maison de l'aine uomrae ä peine
pere, tardivement parfois et aux portes de la vieillesse, celui ä qui manque
la procreation des enfants. Qu'y a-t-il dcmc d'etonnant, si, dans le cours de
cinq cents ans, pour ainsi dire, et dans le cycle de tous ces äges qui (vont)
5 de David *
jusqu'a Joseph, une des ra.ces (ys'vo;), que Luc en verite a comptee »Lfoi. 208
selon la Loi (vop;), s'est multipliee et a grandi par la rapidite de (ses) nais-
sances jusqu'a dix familles ou davantage, (et) ipie Fautre a avanee plus
paresseusement a cause des naissances lentes dans le temps?
« Et, dira-t-on, d'oü est-il connu que Luc a fait mention de la genealogie
i" 1
ycvsa Xoyia ) legale et que, corame Matthieu. il n'a pas plutöt (f/.£M.ov), lui
aussi, fait mention de toute la (genealogie) naturelle? » G'est par les faits
en effet, le Christ aussi est venu, et egalement pour relever et guerir la chute
de notre nature, et egalement pour apporter la vigueur et la sante ä l'impuis-
elle-meme.
Lors donc que Matthieu a commence l'Evangile (EöayyeXiov) et a 6cr\\ :
88 SEVERE D'ANTIOCHE. 532]
)K«3,1a loL^^iCLia^ öiiSDV3 :);o«J öt-^n \-s )t-~^o -.j)oo^.:s/i oiio *-oii oiV-s
Llsoi )..»t\) ^o.jl,i ^_.i oi^.^ ..otilko ^k.^1 K-w^jo >.)J^3fL*j oöi )i... i >o
)t.\aio ^^.uaXi •
.JoJ.~ji Joot La', ^3 . (_»-.».£ Jl«o5 ^_io JU^-a; KJ—jts-Ji/
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Jjuol\ oC^o .•^.sa.iö )lola*.iö, .jL\» .-ya.£D JK^ok..=> ^_io» oöi |^ax^
Loa* ^.io» >^öt la\ ^a..co.iöo .-L^dJ^o "^oJ—fcoi ^.cx ju~ J^ici ^iOO Ot^dl/t
y.^!^./ Jv-Sl-^j >^ö( ^^clao :)j tl iffl°i ^i* »^.\; V-»-^ '^~3 ^° .Jk-*^o,_oo
JIKj/ Ja.~^ >oj/ y»\~ ^*»-«o« •.Jjq-.jVS x-*> ^isssAJo t^jjl ^asotL )va^o
1. L in margine : Hpoai(iiov.
engendre Isaac et Isaac a engendre Jacob-; et, apres qu'il eut mentionne ceux
qui sont nes d'un commerce charnel en dehors de la Loi (vo'(aos) et eut lait
venir pour la fin le recensement du compte des familles, il a aussitöt lait '
Luc d'autre partn'(a) pas (procede) de cette facon. Mais, lorsqu'il eut fait
J_~oi ^-io; oöi Jjl^-a-^o :Jfcvj^.,_o jkXoKo loJ^j ^-J^i-a^v J^>jh>ä jlö;
^jyj; oöi y-\ .>ä^ ^e^.-'^» jj» ohjs>o JJ •» ys^oy 001; ^-»Z i^>k-Äiaoo
l„l Vi; »Oli^J; OOVJ / .•—0\ok+-\ OULS)_3 ^ s>_.flD; vS/ -.J-nJol OO» w-» J >-* .^-J
JJ; K.^-^0; oöi\i —in .QJLio .JK^.floaiö.1 ^.öi (.m.!^ loa..«..«*/» J.3_^j ^oioK..»/
v3/o Oi^..i ofco.tao OiS. |K_«_2>ksJO .-JV^ o&- joow Jj-.il J»^poj <^io .-J^ä-s
•
Jl^*jöi3 ^^oi JLiö -ooj ^»ö^ V-^^ Jj«; .oi.ia.ji ^co_öjo .-odaio il^s ^*>
fut baptise, ou plutöt ([/.zX^ov Si) baptisa les eaux par sa descente, leur
donna la sanctification et en fit pour nous-memes un bain parfait — (car
du sommeil, et c'est apres trente ans qu'il i'ait l'expose et le recit de la race
15 lyc'vo?). Or le recit paraitra egalement etre bien en son temps, si nous mcn-
tionnons quel est l'objet de la parente de race (ye'vo?) legale. Qu'est-il? C'est
qu'un fds soit, par suite d'un second mariage, ä celui qui est mort sans
enfants, qu'il lui soit attribue et assigne (comme) sien, meine apres sa mort,
et qu'il ressuscite son nom. Que ce soit lä, en eilet, ce qu'ordonuaient les
90 SEVERE D'ANTIOCHE. [534
laS^oasaS. ö£s* vääüö ^>CS. s^SJJ K.~k«.\ ^io 3/ 'i-->x jjoj^^.io .Jlo_a^
JL;aM.^^i t_^s; ^.01 Jlo 1 »^; '^;aso ^ .JoC^jJ J^>Ot-^ öü^ ^> . n >o o •JK«S^»
J,-=l1s> Jo£5\i (.-.La ^3 : J^> )nm^o J-osJ^so Jk...oiSs J-co-L^v ^ a> » »\ ^°^ 10
|Lcv>X...o Vj/j Jj,^>a3 V-^^ '^~3 \^°? —öl J"^P°J? Jletsla»} Jjj ^-./ •••^
Lfol. 209. ^.tOO jh>ä.iO 'Ö<^_.9 )»iOL^i\ ,J5 y-6|» .^S. l'K-, t^,tO^ .-CH.JLi01 <*6\
i
b.
• ü . v /
et de la resurrection.
G'est donc, parce que le bapteme donne l'adoption veritable et Celeste, cn
nons montrant enfants de Dieu, et qu'il s'accomplit dans la mort de Jesus et 5
dans l'esperance de la resurrection, c'est pour cela que le divin Luc, apres
sente l'ombre de l'adoption, pour montrer que ce symbole (rko;) a ete con-
firme par la verite et que l'etat maladif de la Loi (vojao«) a ete raniene a la
(yevsa^oyix) aussi du bas vcrs le haut et la dresse jusqu'ä Dieu, en faisant con-
naitre que la grace, qui vient par le baptßme, aous eleve et (nous) fait monter
jusqu'ä la parente de race (yevo?) divine, lorsqu'elle nous fait enfants de Üieu.
JJ y/j .-^.iö/i yL^o oot »s/o -.)-*Jl^ laboa*.Ä» JL*o> vol^.a.m.j; '.»a.Np6*
^3 :)a.'^N3 v£DQ.\a2i oo» ^3 oot ool .jKicuu_o; öuK.../ ^-.j Jjooom vS/;
'Jk-Üo ^io JL^jLio )clo; Jjj ~../; Jjlo.../ JIo^clS. Jk~.}OiOS*iO ,..^3 Jt~~o/
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'J_>jot y_io; .J_=>ouk~so JfSoa.-..0} j'«.-~-£o ^^s^-So ~ot .•)K~»ia*i>^o JLs/ Joo»
JJ^ül^v^so Jjloo_»..2« y_./i ~.cx JAocu«..o oi\ Jooi ^altbo J.^JL» la^oa^ao ,_*..»
1. L in margine : [Eveftupov.
1
crie : Vous avesrecu un Esprit d'adoption et, lui aussi, Notre-Seigneur, qui
dit : .SV quelqu'un ne naü pas de l'eau et de l'Esprit, ilne peut pas entrer dans le
royaume de Dien ~.
vous ne savez pas que nous tous qui avons ete baptises dans le Christ Jesus, c'est
dans su mort que nous avons ete baptises? Maus avons donc ete ensevelis en möme
temps que lui pur lebapt&me, pourla mort, afin que, comme le Christ est ressuscite
des morts pur lu gloire du Pen', de meine, nous aussi, rums marchions Selon un
io renouvellement de ine. Cur, si nous sommes devenus la meine plante que lui par la
ressemblance avec sa mort, mais, nous le serons aussi (pur la ressemblance) avec
su rdsurrection* . C'est pourquoi, en effet, les eaux memes de l'Esprit divin
I. Rom., vm. 15. — 2. Jean, [II, 5. — 3. Rom., vi. 3-5. — 'i. Cf. Tite, III, 5.
92 sr.YKlir. DANTIOCIIK. [536]
yOoC^ Joe* oKj 'J.iaiää>; [ 1.^X^0 oöi Joot i[L~ +3 'öibaü^» ~6i .loot Jv-s.K-co.io
),— .
•
J._i_ioa_. yoa^ J-'t-^J )l^*± lciS^.iQj>o» )y_sts.,mV3; -6t jlcocis-A
Lfol. 209 .«JK*J£-« / ^.\oi ,_2ö ^K-. |*t-»£^ looi Jv-slx~m.io» )t-»'/ >"/ 0U»o-^so
iü^ij» c*\ Vi_J3io J_a_ji J_.^* "^^i^o .
•
aJLia_6|fcoo.\ bCaJi ch_.K.^/ t-«^-»?
s?
laio^s -.oifco.»/ JovSx ^io K,^2u Jbö ^a^; ~öC^ .jj-^flo Jiöiaj ^i.o
.•J-o^^ jVJt.,3 »s/ -.li-^- J-io« V*^ o°« ^-»/ •)')? ^K- Jj.j vQ-iö£x ^*3^iöo
^»..ä'ji yooul^/o .-jj'^~/ vQJOt ^io o.^ . . vt'oj V-*^-*? vajot j_£s-^lJJ*
rection, laquellc paraissait ainsi que dans uue image (etxtov) et dans une
oinlire. Comme le Docteur des nations considerait ccla, il eerivait aux Coriu-
tliiens eux-memes : Si les morts ne ressuscitent absolument pas, pourquoi est-on
aussi baptise ä leur place'? Car, comme chacun de nous est baptise pour la
resurrection, en ce qu'il est enseveli en meme temps par la ressemblance >
corporelles, iä savoir) que les athletes (aOXyi-nf?), qui sont beaucoup plus ir,
fameux (pie les autres, qui meritent d'etre crus (tels) et qui sont de la meme
valeur dans les lüttes entre eux, soient gardös tout prets ä cause de (ce) fait,
.-o^^3 oto£Sx v aa->^o t ^ ^io Jjoi^. o'/ .,£^.3 (.^sa-A ^3 ^oo .-Jjj
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)y S\ vOOl^OO .N.V-!^LiO o^S. ,U-iO_lO . U»---o 1'»-^- .1-^'/ ÖC^O N^o .
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yoK_)/ ^«j-^- ]J J'/ •» > vv^V^oo ^^-j'ltoo ^3 .-«jo^o/ ) . i mt/ ^io
~-./ yOov\ K-./ ^_iö )Kio.j ^\.ot :J^JL£».bo „oto_^at\o Lj-o^d'/i J^.jljl\
U^-^vxc^p t^t ^±— ^loio jJo -.jb^tin ..vk> J£üL\ ^)o«-^o J;J^ wCS>aoa> Lo.\o
1 . Y so '.
i— oJo |_üo \^°! ).oop ^-L— . m >^-» N^i-\ ^oo :. »/»-o.N.^o
toutes les oeui-res s'agitent et trem bleut, et il n'y a rien apres eile'.
Mais, ceux qui sont montes ä Daphne d'une maniere paienne ont estime
comme rien la verite, qui est si terrible (et) ä cause de laquelle tout s'agite
et tremble. Mais, au temps obscur des nuits, ils allumaient au stade (TTaSiov)
10 meme des flambeaux (kw«;) en cire et mettaient des encens, en faisant furti-
vement leur propre perte ; et cela, sachez-le bien, ce sont certains etrangers
(£evo?) qui me Tont fait connaitre en gemissant et en pleurant. Est-ce (apa) que
vous ne voyez pas les filets du Galomniateur et ses pieges Caches, qui ont d'une
part pour pretexte la joie et le plaisir ä premiere vue (irpd<7pip;oc) et conduisent
15 d'autre part ä l'idolätrie (SeiffiSaijjiovia) et ä la celebration de fetes en quelque
sorte criminelles et nuisibles, et n'avons-nous pas honte, lorsque nous
nous appelons ehretiens, que nous sommes nes d'en haut par la purification
qui (vient) des eaux et de l'Esprit et que nous nous nommons enfants de
.. I
)« i\ ..Jjk^,.«„M oöi 'vCDa^aicaSo/ oöi t-"-^x ^°°t .M't J-J^aJ; Ut-2*/ io2i>o
U^oV£> )jaA^ .^iol ,-boo .UJi Jpj ^.j U^ s5so. -.)!.>-> ^.io ;^ -r
_iö
I"
.-yOOi-JLa^ y.Vio.Jtio ^tA.po JV-a-, J-L-.JJ; JöW vQJ-».iK.'j .Jlo V « ^»N öw.VioJj
dire, toute ta peau rasee avec un rasoir, voiei, n'est-ce pas d'une maniere
evidente que tu as fait une procession et que tu as fete Jupiter Olympien?
(Et) quoi? Est-ce k l'apparence (a^pa) seulement que s'arröte le dom-
mage? (Et) ne corrompt-il pas le corps et ne vient-il pas jusqu'ä la perte de
l'äme? En eilet, Jupiter Olympien, le puissant, chasse d'une part les femmes 10
du speetacle, (etj il est Ion d'autre part desjeunes enfants du sexe masculin;
et c'est de la qu'ul suit) qu'un tout jeune enfant, portant des ailes, Gany-
mede, lui verse a boire. Et, comme beaueoup envient Leur dien impur, les
jeunes gens nous
1
jeunes gens ' fönt des aetions honteuses avec les ; car il
faut eher, d'une maniere apostolique et voilee, aulant qu'il esl possible, 15
(cette) turpitude. Que les parents comprennent dans quelle fosse ils laissenl
och 'yo^asjj o£S. ^£Q.*Äio JJ .-ssao) Jjk^io oö» J-La-/ ^>» Jj/ V-*>'?k«*>
J
JjLca_«^l.K.io o^x JJ/ . jl>^A ^.jljj JJ; Jj-a.../ .-JjlS»)^ CH.-^a— .VJ JJ; j-sict-D
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v0oi.\ N-./ JJo .^jx!— JIJJL^O JJÜ; ) * ) -3o .-.qN ..Ki|o ^aDtCco/ |lj-i^»
10 •.) •> » m V) a\o 'oooi yooul^-«/ It-t-*? JXwJ o<x.il JjJi-=>; Jooi vo;') ,.:> ,.^ i i,
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J..JOOI loj, « m ,.\; :IK*J±~1 »3/ V^o'/? >-^ Jocm K*l ^»; JIJJL^O ^0
I. L in margine AtcoX),ü>v.
: 2. — r. in margine : i-'-xl ^p^lto v«^-j o'w »Ijo^. — a. L ^o>^—
(sie). — 3. L in margine Aotv«|. : — i. L t'n margine : Kuxvo;.— 5. L in margine : Arßr.
^_./l JJLa_^.^ ^bOi 0Ö\ . \.~^X.X&. Ul -^iLjLiOO ..sfläJ JJ.a~JLbO.iO .IJ laV,
demesurSe, ei }< glorifie le Christ, qui nous a delivres dune teile erreur ei
nous a liln'irs de la servitude des dömons. A lui (soit) la gloire dans !cs
,
J-stviLsj -ex ).^.j»laio ^s ^_io oJ^ —.^ao* U^o)! la^o .-J_.öC$X J^J^ä^vOM
jlOt y—l'O .•JK_5k^*J L— L^.A.iOO J^K..^ ) VI <T>Q_3 —OtoK-/ Öt.^1 -ex . '. .«VIS
3/ )oOt jJLLm ,.2 'Ötlo.\;. —6( .^->,_*)tOö v a.j/ n.Q.-2.\/.< Ui-~koo< -Ol )t~«./
*
HÜMELIE XGV1 -Lfoi.2io
r° a.
Je sais que vos oreilles sont tres bien exereees pour L'audition des dogmes
(ß6ytj.xt<x) divins et pour la conteniplation (Öswpi'a) beaueoup plus profitable
que tont, laquelle est apportee dans les Ecritures inspirees par Dien, par
io le moyen de laquelle se nourrissent les ames raisonnables, en recherchant et
eu apprenant la richesse de la sagesse de Dieu et en s'envolant vers le desir
de la vie future, dans laquelle il existe une copieuse et abondante jouissance
de science et laquelle est teile qu'elle remplit et rassasie aussi la puissance
de desir de ceux qui y ont part et qu'elle deborde ä cause de sa grandeur ei
,.3 "^.jl^d/ Jio» *-./»; JK^j^a.* )K-soiaioi jooou oöt JoC^jJ :)ooi v^ö/ t-oj
j^LCQ.3 iioi'/j ^.CX la!\o •.Jk^'l J--*.-Q— '^^-iU'/j J^^O .J-l/ i^Swlfcoo A^J "> o^O
^3 jlyo... V yo^^o ).3jjj t»^x JJJ 7-/ .J^icü». \.^^xt ).J;J-s JKaciai.«.; JfcOivio
,.3 :^3|_^ U»-— io^ ^c*\o : Lv.iji£Q..j t«.l3.30(0 tvi^Oi^ Jk^s, : (.Jsoi^s l'v-l|
>aiw ,.3 JJSoio »•>,.< jAJ^OO JjLSOt >.KliOeJ yOOuVl ^iO j^sa* lo,_.jot )^« 10
I. I. in margine : EotpSiov;
derait, il disait ä Dieu, qui fait un tel don abondanl : Je serai rassasie, lorsque
tu gloire m'apparaitra '.
einpresse et que je vieus de iua propre volonte pour verser un argenl intellec- s
tuel. En efiet, lorsqu'uu bon enseigaement tombe dans des oreilles qui
savent bien entendre, ü montre qu'il est tres brillant et tres joveux. Et
le livre sacre des Proverbes a montre l'image (ewwov) de cela, lorsqu'il s'est
exprime ainsi : Dans un pendant d'oreille en or est enchässee une cornaline de
grand prix (im'ku'zskfiq), (et) t/uns une oreille qui entend bien (pmbe) In parole 10
dr Ui saj/csst'-. Car, <le meme qu'une pierre precieuse, lorsqu'elle a ete serlie
dans de l'or, a donne et inversement a recu un ornement ei (qu')elle a double
ce qui cause de la joie, attendu que des deux a resplendi une seule beaute
magnilique, de meine une parole sage, lors(|u'elle sera adaptee a des < >reilles
.3/ jj/ :pö/j oöj\ vQJUbo'jI Jlo.^.^^ ;nJ^2 qlS.j U-3-l :oiio.ia^ \okj/
Lia-^i -c*\ öu n°i 1 ).ia\ciiL\ Li©t->>; -001 ,-..Vi>o jj >»!, j»j Lioa ^ "Lfol. 21
b
vooi^ a\o J
<=y\ ; : i v> J^o,£3^ ,j .
• L^voa^N^io jj yoj/ jaJ^j ) v-^.\ ^>>a^JM
«s/; As-O «6t .Jjsul.^» oujoI 001 «otoK../ yoowiioj vQJÖl ."o;ot.iJL/ yOoCS. ^a
y.£>oo\' :
Jloim ."> >a,.s; a^o -.L-:>ov:>e Jj^jm ) n ;•
^>j-s; :K~.)v-*ow N-L-i^J./
i"
*J-jLj>-^ J^to..,
sagace et qui est tres savante, ä tel point que non seulement vous prepariez
des actions de gräees ä celui qui parle, mais encore que vous suppleiez ä
ce qui manque ä mes faibles paroles et que vous alliez les premiers au-devant
de la pensee, * alors que combien de fois elles ue pouvaieut pas exprimer »
Lfo] .,
que des lors j'aborde meine ce qui n'importe comment est tres difficile ä ex-
pliquer. C'est l'une de ces (questions) que semblait efre celle de la genea-
logie (yeveaXoyia) selon la chair de notre Dieu et notre Sauvcur Jesus-Christ,
et nous montrerons que les Evangelistes (EiayYeXumfe) s'accordent entre eux,
i" quoiqu'ils aient mentionne des personnes (Trpocwirov) differentes, et non pas
les meines, ä l'aide desquelles (est fait) l'expose de la race (yevo;), ce qui
aussi eil verite a clairement ete montre resplendir des rayous de la vente"
et ne pasetre empreint de la persuasion de la controverse.
Lors donc que beaucoup de (questions) ont dejä ete examinees preeedem-
15 inent et que celles qui semblaient faire naitre des doutes ont recu une Solu-
tion, il est bien necessaire que sur (ce) sujet nous ajoutions encore ce qui
manque: beau, en eilet, est ce qui est parfait en tout. Alors il laut com-
mencer, dans l'expose, par ici.
100 Sl.\ IUI: D'ANTIOCHE. [544]
jk-^» ^OlJ»j )1qX^ Uo,^ ,-01 ^.ieo :j^ao_^3»/ JK^Jl ,-0,^ J-io^
.JjL.iJL och |~a..ca..'ao Jjoo ^^^o» J.>wi^stoo -.ötJ-ioo ötoviaA )^-^W* »—^>o; '
^oooJjl^* v0-"*? ^ 1' «IV>\ •'— ^iö ^jxjs; jio^J^ J-*>A. »~.o» ^ioj oöt
,_.» JbC^l -l^-s»/ ^ab» vOOt^K-./ V-*.>x J»-flQ^ .-^^vVio JJ; c*S. . u ..i»v>
^-.^oi .^j'ltoo )laa.^k.ioi oöi )-s^a-so JK-^a!^s *3 .^. n .K-n J^o,V3
yQj/ fc
"\N ».3 v3/j .^.-J ^-.^ot-V .J_.po/o jl)q...o |—ja-~ o/ -.yoc**)^-./ ,_.;
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W.ÖIJ )K.^^ ^.OOI v-OI L-liO ,J^jQ_iJ^ ^3»fc^3 (jLSOtO -.(...vioJJo JlJo_«.^0
donc toutes les familles : depuis Abraham jusqu'ä David quatorze familles, et depuis
David jusqu'ä l'exil <!< Babylone qualorze familles, et depuis l'exil de Babylone
sunt dix en plus de quatre - e1 que d'autre part trois personnes (Tcpdffwwov)
sont passees sous sileuce, quoiqu'elles soient citäes dans l'histoire et dans io
le livre des Rois. C'est Ochozias, Joas et Amasias. Ceux-lä en veritö, meine
lorsque l'Evangeliste (Eüayye}.i<7TY;s) les eul passes, il a dit : (Et) Joram <t
2
engendre Ozias , alors qu'il fallait dire : « (Et Joram a engendre) Ochozias,
.loas et Amasias, et — ainsi ensuite — Ozias. o Quelle est donc la cause pour
laquelle ces personnes (Ttp'owirov) onl ete supprimees? 15
En commencant un peu plus haut, c'est par les Ecritures inspirees par
* L fol. 210 l'Esprit que je (le) monlrerai, autant que "je ile) peux. Comme Salomon
v" '''
etait iils du divin David (et) que, etaut jeune encore, il avait recu le royaume
.JoCSs ^O Jl^OOi^ ^.J^Jl .JK-.o»^/ JloJiVio Jooi ^jlId- 'jooi ^.otol^./ J-^s-^
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Jjoi ),i<.^.^v 04..^ oot^o -.v^l' »»Sva ^J^^»lU»1 oöi J_a..*_^.io Jooi v^^iloo
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paternel, il demanda a Dieu la sagesse. Et celui qui desire qu'on lui fasse
une bonne demande allait etre pret et il lui lit eette revelation divine, en
s'exprimant en ees termes : Parce que ceci a ete dans ton cceur, que tu n.as pas
demande la richesse des biens, ni la gloire, ni la vie de ceux qui te haissent, que
5 tu n'as pas demande des jours nombreux et que tu as demande pour l<>i In sagesse
et l'intelligence, pour juger monpeuple sur qui je [t')ai fait regner, je te dmine et
Et il nous apprend d'un cöte ce quil laut que nous demaudions, (et) d'un
autre cöte ce que nous recevrons ainsi que dans une part supplementaire.
10 Car, lorscpie (Salomon) eut bien demande la sagesse, outre que (Dieu)
la lui a donnee, il lui a ajoute egalement tous cos autres (biens), parce qu'en
verite, lui aussi, il est encore celui qui a dit dans les Evangiles (E'jxyysWj :
2
Cherchez <l abord le royaume de Dieu et sa justice, et tout cela cm/s sera ajoute .
Mais celui qui avait ete" lionore de tels duns oublia celui qui l'avait
. n m 'cy , . |.oOt Ul-O-J k_.j wil ) t-~ ^° .^*^°'? )tOs_sio . ^--.OUÖuSSs i bv_S Oi-JiS^
JN-boöL^ ">>i-s •7»-:ir> ^ <*-^U<> ./»-/ ^*> U«"^*^ ö^'jf J'J^^ •J-L3 °'
Jooi -oioN_./» oi^auiw vjj/o .. nV i )^^ .)-»-.,; 'J-n^? ^-^°» K_.J ^Ss.o
•l.lol. Jlü )»OOUJ OOI -.Oipo; OC^S^ sO-^Ji JQ_J^S ^-.Uo -.v*K_J J-£*ü-* Jt-a^i. ^.3
V I).
.J^jou J-sfco vQj/ Jj-o — J-£^* ^/? ^.-^oi .^-^o-^jl^; oöto Jj/ V*>/
yOOuN-./» oooi yOi-i.Njau ,.-,; J-IlX./ .-^Q-^io/ JouSsj JK.jl.,J>o -ot «s/
quo le Livre divin dit ä son sujet : Kl los femmes itrangeres dUournerenl son eceur
pas dans tes jours que je ferai cela, ä cause de David, ton pere; c'est de la main
de hm filsqueje k prendrai. Cependant, je ne prendrai pas tout le royaume; je
donnerai une trlbu ä ton ßls, ä cause de David, mon serviteur, et ä cause de la
tain serviteur qui lui (appartenait), qui possedait beaucoup de moyens au point
de vue de la ruse et au poinl de vue des inventions et qui ctait capable de se
servir des evenements, dont le nom etait Jeroboam, se leve contre lui d'une
appelees 6galemen1 une seule tribu, parce que les limites de leur lierilagc
ßtaient voisines, oü etait enfermöe aussi la ville de Dieu, Jerusalem, de teile
l. er. in Um-., xi. ;i. — 2. er. Ps. sein, l. —3. ui Rois, xi, li-13.
[547| H0MEL1E XCVI. L03
looi öuK_./ ^a^wAio/ »JJ -.jLs'a^s ^-.K-Jj ogiio; yQJcxo ..vOioa^A; oii-=>
laxJovJ)Lio;o o<x-l/ j-naio ^^=>j ocx LaeaiaJLs; ocx J_.'o_^ Jlcuois ^-J^as» oooi
jk^> oooi ^*3';» yoou^o IU^a> K-U^ieuLio a\ ^3/ -.J-3'f*? -ö» J^?ä..-ß
.0001 „-.»otoo JfcooV Jt^oöjo JVa-^ I0X0 .JK-j;).* )o^ )K_^U laa-^Ä»
sorte que les deux tribus pouvaieat passer pour n'etre qu'une seule. Et,
lorsque le royaume eut ete divise de cette maniere, (cet) homme d'une part,
qui etait serviteur et en fuite', gouvernait ces dix tribus, lesquelles se
Qommaient aussi Israel, (et) il avait Samarie pour residence royale. Sur
5 les deux autres tribus d'autre part, auxquelles etait assignee l'appellation
de Juda, alors que le nom avait ete emprunte ä la tribu qui etait la plus
grande et la plus peuplee, sur elles (dis-je) regna Roboatn, fds de Salomou,
ainsi que ceux qui eu descendent par generation. 11s avaient Jerusalem pour
demeure royale, ils v accomplissoient les ceremonies de (leurs) peres et
1» ils prenaient soin du service du sacerdoce levitique qui (se trouvait) dans
la Loi (vöf/.o<;) donnee par Moise et du reste du ministere sacerdotal des choses
saintes, quoique beaucoup d'entre eux ne poursuivissent pas d'une fagon
parfaite ce qui (faisait partie) de l'exactitude et de la purete de la legislation
(vojtoöecia) divine, mais qu'ils eussent un certain penchant d'esprit pour
15 les demons et qu'ils fusseat ravis d'admiratiün pour les montagnes et les
liauts licux, alors cju'ils y faisaient fumer (des encens), selon ce qui leur
semblait (bon).
Lorsque Jeroboam, ce serviteur et vil et eleve dans la servilite, ce gou-
verueur d'Israöl, je parle en verite de ces dix tribus. eut fait croitre sa
yo'U> l<*^ ^jsläq^ vs/ ..)o_.;U/ s^-o JL^ v-k.-?° oj v- 1^-? I'*^> ba\o
Ul »-.a-'ajoi ^\d ^.(X^.3 \.£U ooij/j joouo .^.\oi o»\ ^ü»J / >^-o mI^a/
l-ODO^OJ t—^ *3 .J-«j. ,k-»-fc_iO Jh.».*. .so f»VJL3j ^-»/ )K^.J t_2i :i. • ^\ -srs »\ t
•.J-.po» oi^_a.^ ) ::,. s» ^mj ^iolo :>n m\t )a^v_».>ojJ j.^a^ oC^d» Jooi ,
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^_ioj 'jli^ia^o jt^^^iojLao ) Loa ^ju K^c j_L3oto .^-.ijJioj J^.»/ . v» ya_CLtf>/»
maniere servile avec la premiere place et qu'il se fut eleve jusqu'ä l'igno-
t'ordonne et si tu marches dans mes mies, je serai aussi avec toi et je te bätirai
une maison stähle, comme fen ai bäti (ane) n David'.
Oiielle est donc sa pensee, qui combat contre Dieu (6eo(*a^o?), de revolte
Lfol.211* et de rebellion contre lui, (pensee) qui est vraiment servile, mechante
e1 de mauvaise maniere? Comme la Loi (vöfto;) ordonnait, en efl'et, que tont 10
en propres termes les paroles meines du Livre divin — Qu'il vous sufRse
d'Stre montes ä Jerusalem! Voici tes dieux, Israel, quiVont jiül monter du pays
,
i
d Egypte . Et, de la sorte, il produit dans les malheureux eux-memes un
Otitis ^*>? souöl ^-.a.io yooi^oo -,|_.ö^ yOCH-s i-a^./ :|<H^ J'i-*-^? °öt
)1q-^x^.\ cooi ^.»q; n'i -JovVJJ )J-^a^dio Jts.-iA.cQ.io ^.öi JlcxaLbsiaS. cxot^^.^>
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(j.^s.\o_a. v^Os.1— !Sooo -.Loo).^ oüs. amj )ooi öocla )_*.\^i.« .-|.iaop jooi
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;} m'v/i och )oi\jJ loot |^cu^.; J;oi "^^io a^. <v oou^^l^ jlaio^» ö»-so
oöi\ t-^N. U-^-'l : jl-so-'.-s Äs,~J J.cq.ju^ Jjot y-*l' ^°1 ^^l^AOJ ji; -.01
oubli coniplet et parfait de celui qui est vraiment Dieu; et, des lors, tous
ceux qui apres lui recurent ce royaume souille et haissable pour Dieu sui-
vaient l'erreur et ils recevaieut et heritaient l'impiete plutöt que ([£%Xtav...vi)
la prcmierc place.
5 Lors donc que ces deux royaumes, celui en verite qui s'appelait Juda,
lequel etait gouverne d'apres les commandements de la Loi ä Jerusalem et
par la etait agreable au Dieu verkable et unique, et celui en verite d'Israel,
qui durait ä Samarie d'une mauiere rebelle et adorait les veaux d'or d'une
lacon athee, etaient ainsi divises et ne se melangeaient en rien, Joram,
i" fils de Josaphat, roi de Juda, prend pour lui en vue du mariage la
iille d'Achab, roi d'Israel. qui surpassait en impiete tous ceux qui avaient
ete avant lui, dont le noni etait Athalie, et il se produit un commerce
cliarnel qui irrite Dieu, par suite duquel il engendra Ochozias, dont Matthieu
na pas i'ait mention dans la genealogie (yeveaXoyia). Et, lorsqu'il a passe
15 sous silence, apres lui, aussi Joas, et aussi Amasias, et semblablement les
trois, ce n'est pas pour ccla qu'il plaisait au Dieu qui s'cst incarne de ne
pas sembler descendre par generation d'une teile race (ye'voc). Comment,
en eflet, fcela plairait-ilj a celui qui a clioisi d'avance pour lui de laver
106 Sl \ l Hl D'ANTIOCHE. [550]
Lfol.211
i b.
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) - -^ V-^- -»^coo :Uo-^»i (-coaiais ^-.; ooot ^^a.*,!05 :^ >v» •>
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Jo£s -&-*/ »-^ M :v°o^ —a^l jLs/
voot^ ?o^»l-
1. I. ,'lclll lov^=lv
nous et par son iuearnatiou plus pure que tout, qui (est) du Saint-Esprit
1
et de la Vierge Marie
Lfoi.211 Mais, parce qu'en vöiid- '
Matthieu livraii (son) Evangile r.Oxyyaiovi des
le commencement ä ceux qui d'entre les Hebreux ont cru, lesquels dune •
pari haissaient le royaume d'Israöl, qui etait puissanl ä Samarie, (et) qui
de moi; tu ne te feras pas d'idole ni d'image de tout ce qui est dam les cieux 10
en haut, et de tout ce qui est sur la terre en bas et de tout ce qui est dam les
eaux au-dessous de la terre; tu ne les adoreras pas et tu ne les serviras pas. Gar
c'est moi qui suis le Seigneur ton Dieu, un Dieu jaloux qui punit les pechis des
peres sur les fils, sur la troisieme et la quatrieme generation* , (et) parce que
fameuse etail l'idolätrie («BftiXWßeia) de Jöroboam, qui fabriqua les veaux is
d'or et trorupa les dix tribus (et) qu'Achab surpassa en impiete, ä tel point
o4_\ Loch JLo2l!^d JJo r^oiaiOf-o ^.io oootj vq.j6i yOoC^S ^o V-»k—• J^./
,_»_3 ja^j» J.«^.flQ_^^o/ )ooi |o\ ,.3 •.^ab^^io.ji ^.oiooi^^Li s^ög? — oj
.yQ-.Ibw^o/jo )_£Da^Qj; JojSs. Jooi — oiok.../ 001 yJS ocxo ,_»* -Jooi \äb\i ^\o(
J„.K..*^l ji^S. J-20^ O^S.-l/ JVJ-JlS. ^-»'; -OloK^/ Jj-30)i J-SsOOJ ^O? yQJC*^
6 j-»y.->\ ^io; yOJÖüS. . )lajLba^cK JLaS. yQj/ *^;: J ^-*l t-»^«-»! J-ta-»/ -.^0^-*
p 001 -.).ul^ oöi JoC^» :jK>a...Äo. J-aJ-Uii oöt JojSS; jaL^o ^s .ai.-ja^on
oj^a-M -oi ^^^^.^ioj .yOwJVwJo/j JojS\ »3/ i^^o'/; >-•/ •'— 010k-./ 001
,-.0^1 — 6t *s/ -.J^a-bo |ioCbs ötf-^x^. j.-»'^.2Ld. ^ioj yaJÖC^ jlax^a^oi IqlS. yO.)/
^.o;; oc^i 1^^4.io ssajL^i ouooij J.:sto .-^io/o yoo\\^l yoy.o oi.m.aL^ ^Of'-o
c*^_S J.3lX.3l^ j^aiUX v3/ *Jiot» öiK^^io .fcCa~i./ p°Ji/ » t*>» ^^o».^
:)ooi ,^j \y-^s\ ^.^oi ^.io yjä .)l.;'i\\ J.b.Q_3L*. -010k.../ jjia-.M«»; K^.d I. fol.211
v" a.
*JIqjl^cl.oi ia\ yooi^
Seigneur, et il /il plus de mal que toys ceux qui avaient ete avant lui, et il ne
lui sii/Ji.sait pas de marcher dans les peches de Jeroboam* ; comme l'Evangeliste
IvJxyys^'.iT/i;) voulait montrer par ce qu il disait qu'un seul et meme etait
le Dieu de la Loi (v5j/o;) et de l'Evangile (E'Jayys'Xiov), il a passe sous silence,
r> jusqu'ä la troisieme generation, ceux qui etaient nes d'un mariage qui
etait si idolatre (Set<n&x£[ju>>v), afin d'attirer surtout ä la foi ceux d'entre les
Hebreux qui oul ein, en montrant que le Dieu de l'Ancien Testament
(AtaöVixYi), le Dieu jaloux, le meine est, comme je Tai dit, aussi le Dieu
de l'Evangile (EüayylXiov) . Qu'il ait fait cela, en eilet, pour faire acceder k la
1,1
foi ceux qui (sont) d'entre les Hebreux, c'est ce que ceci fait savoir egalement,
(ä savoir) qu'il a donne ä David la premiere place avaut Abraham et a dit :
2
Livre de la generation de Jesus-Christ, fils de David, fils d'Abraham ,
pour ce
nirme motif, (ä savoir) parce que chez les Hebreux prevalait un grand
honneur pour David, ainsi qu'il a ete montre dejä par ce que nous avons
18 dit. C'est ä cause de cela qu'il a aussi divise la genealogie (ysvsa^öyta) en
des septaities doubles, je dis en ces trois groupes de quatorze familles,
parce qu'en verite la septaine est chere aux Hebreux, alors que c'est par
ce *
qui est babituel qu'il les attirait ä la foi. *
Lfoi.211
v° a.
I. III Rois, ivi, 30-31. — 2. Malth., 1, I.
••"•-
L08 SK\ ERE D'ANTIOCHE.
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'^ .Ula^A )äo/ ? Jä«^~ <t*ä{ .-po/ M-£-*^ <^ -.J-po o« 3/o
s-K-io/ •
.,_.» cuoi .w^> ^i'-co? vQ-iötA .«aufloo/ )J/ Ux--s;o )bA^M )»
Jk~J^o )Jo Jfco^N^ ob* JoTfcoo '^i6 ^-JLi/ ^A; ..-fcoo/ -^^ k-/
des peches paternels, il fallait d'abord que, lui, Joram füt passe sous silence,
1
plus) impie que tout.
II faut, en eilet, que ce qui es1 di1 : Moi, je suis im Dieu jaloux qui punii
les peches des peres sur les ßh\ se comprerme, 11011 pas comme si les lils
6taien1 punis pour les pechös paternels, mais en raison des peches
qu'ils
commettenl eux-m6mes, toutes les fois qu'ils fönt ressembler leur peche ">
cete\ Car c'esl aiusi nous avons l'habitude de dire au sujet de ceux
(]ue
pere 0. C'est pourquoi encore le Seigneur aussi n'a pas dit simplement :
'
// punit les pech4s des peres sur les fils, sur la troisieme et la quatrieme gene-
t .jts-o—1 ^io Jj'j J-i^JJ »Jo JolwJbo «lo^^-a^ ^> .Jjjj Jj-^pi JK4* 1
ycuöi^ «3/ ^*o oSs .yoc*^-.; )Öii/ ^i> sS/ .c*^ Joot jlk.4iöi K-^> 006.
^A« vpoC^j J.-Ik_iLs )öt^^ 3^*. ,j jjoto .jöws/» Jk-sä-, J_Jl=> ^.^V^S;
II» ») « « V *> ^CLflCtiClS vOOl\ ^.j^aJiö .•yQ.j/ O^w,* vQJÖ»^ Q-^iÖj yOOt-il
ot^.; |L^«o sJll^s ••jöl-s/ ^v— yola^cu JJ J^Jlso .-JLLb »a^~ Jöt-s/ *
1, fol .21 1
V b.
J-isj J-Jls '^ a*K-oa^ J001 ^.to. .po/ ^A«, ocx ^^soi J.ia-7 -Io^oli
I. 1. in margine : |
*im vi . — 2. I, in margine : Ui—iv».
Et sinon, que les fils ne soient pas du tout frappes pour les peches
1-, qu'ont commis (leurs) peres, il est tout proche de l'entendre de la part de la
Loi (vöp-ofi) qui a ete" donnee par Mo'isc, laquelle s'ecrie : Les peres ne mour->
roni pas pour les fils, '
et les fils ne mourront pas pour les peres; chaeun mourra 1. i.ii 21
pour son propre peche' . Comment donc celui qui a dit ces (paroles) allait-il vb.
>6w^1 .JlIJL^ )oC$S. J-</? -Ö&. .ÖC^ ^.J^sJitCflQ.iO )N^>0 ^iO V-3^ ^K^flOO
JfcC^io w-toö ^^.^^o^ ,_^^ vs/ yocxloü^» yQJÖ» •)LoJL3 ^^ j«*-^/? j<*^—
»
JooiJ »/ -.J-.'*so woojj ^.iö/ )j/ «.^ .^.öi-o ) 'i ->; \l%o .•jj'ma a^-a/ Jöi_=>/
.^.o»_.k-./ —"S...J JKjl2lJ ^.oübo; ^JSs^io .^^Jv-Ä^i-s i^>ojbooi Jjo« JJKio oot
,,->Ot.L| ^^.1 ) K.JLÜ.J ^O^vS .)»-S; ).Jl3U *£>/ .Ijlsoi '.JLs/j I-Jl^J« J.JJ ^_/
1"
faire venir sur des iils innocents la peine dun peclie paternel, d'apres la
parole de ceux qui comprennent dune maniere (res grossiere et tres derai-
sonnable la (parole) : Moi, je suis un Dieu jaloux qui punit les peches des peres
sur '
les jils ? C'est ä eux qu'il adresse egalemenl la parole par Ezechiel, en
disant : Homme, que signiße pour uous ce proverbe sur le pays d'lsrael, qu'on "»
dit : Les peres ont mange des raisins verts, et les dents des fils (en) ont ete
agaeees? Je suis vivant, ilil Adonat le Seigneur, il n'y aura plus ce proverbe qui
sc dit en Israel. Car toutes les ämes sont a moi, de märne que l'äme du pere, de
meine uussi l'äme du fils.- toutes les ämes sont ä moi; l'äme qui peche, c'est eile
1
qui lunurru . El encore : Et vom avez dit : Pourquoi est-ce que le jils n'a pas '°
porte linii/uHe de son pere? Parce que le fils a pratique la droiture, la justice
et la misericorde '.
C'est a cause de ceux ipii elaieut si grossiers et (qui), par le fail dune
opinion pröconeue qui prevalait ein'/, les Juifs, etaienl aiasi disposes dans
hur intelligence que Matthieu a couvert par le silence ces trois peres, qui is
i>iil i'ii pari a la posteritö ei ont ete melanges a la royaute de ceux qui etaient
beaueoup plus idolätres (8ei(jtSai(«j)v) que quiconque, que Jeroboam en vn-ite
ei Achab.
Mais peut-6tre quelqu'un dira : c Alors que le Livre de la Loi dil : Sur
)Iqju ../ ^ö); c*JLio o .•-ISvio a>t^_Ji U»-^il QÜ>.o v ci^.\|.io jfcC^JL .-J_»^^.j5io
)t0^ia\ Ot^-Lo'Kj JN- - QQ -q»n* V-*^~>? U^-»/ . • Ji-ao-^-S oooi ^»ts^Jj )U^o.^
^.o(oK_/ ^opccs jis/o vOJÖt s-^o; •')^^»'/? °°i ) °t — oioh<*l )-;ai. ..J_..^o/o
5 |oo) «»coj |v> m •> >al_ca.j}o .)ooi u t ,x il| Jlo_ion\ v3/j jJ/ .-»Ä^io; jooi
(ooi vrao'l» .•^.oto'i'.N !k.^ji "^>. i^i-^ws )ooi w\oo . J-coa^aJ ^.io V-^
*JJju.oi ^.^o oCio ^o <*S. |ocx JJlöo .-oiloq .^mN 11
.v^L-aJj jioom\ o&. ,.3 oi\io -.I^ao-« ^otol^./ l^—y 'ooi. jiot» >s/ jJ /
*
JouSs ^io «.-^i_aü |Ä^>w., a_\j Llul -'-
JLjwio/ jLdftCo; yOot.-K-./ ,JJ yöjöi^
.ycu*,'jl( -.^»oiq^v^-Dj vQ-'öl? ^-»? \OOliJLs "^o. -vOü/ ya^^l )la:>a\ -.«oia^/
meme pensee, pour ceux qui ne sont pas ignorants des Ecritures inspirees
par *
Dien. Amasias, en effet, qui regna le troisieme de ceux qui ont ete*Lfoi. 212
passes sous silence, livra ä la mort les serviteurs qui avaient tue Joas, son
pere, (et) il eut pitie des lils des meurtriers. Or il est bien qu'ici nous citions
15 ägalement les paroles sacrees elles-memes, qui se trouvent d'une part dans
le quatrieme (livre) des Rois, (et) qui d'autre part s'expriment ainsi : Et il,
arriva que, lorsque In royautd se fut fortißee dans In main d? Amasias, il tua ses
serviteurs, qui avaient tue son pere; 1/1111111 ä laus fils, il ne les /il /ms mourir,
1. Ex . xx, 5.
L12 SEVERE D'ANTIOCHE. 556
Jlojj/ -Vio_-,i c*-\ k~./i „öi tv^iö J_ax-Oaj lo.-*5a-oXL_\* ""^-oot '^io
J_v...»ooi_. „öi Jloj t-->m.^o Laio_^lQ\i J-J-a^/ .\-*.-*>m yQJÖiA ^'t^3 l~-*»A
)! «-. n .
.j ) « i >\ );toio ^cdoV3 ^3 ^-*>! )^-ca..io» .„OIO-^ v3ot\j oot
ll.a_a-.5j „01 t-3 -01 a\i sxn.ll .•Jila.io li't-tkd? 7-*/ k-J-*JV~ / °^? •"J**lj
^^.-^öo Jpö/ i-ooi/ ,_*-a; „01 Ji-a-^-J ^o |H-U'/ .«Ol ^| Jli/ ^*; ^s^J
^s^io .JjVüo JjJV* J-10« Ji^S^ -oi*aoto -U-io V*>/ Jjldoi . J^JasJ-
.);oo^^ oot ),i ..» »-Ojj oi---as»a3 ^.v. otvl..» li-^^ &>>*) x?° k*.* 1 i^?
.sc/«;// ce <jiM esi fcrii da/w Je //r/v de /a Loi (vojao?) de .Vn/.sv, ow Je Seigneur a
ordonne, en disant : Les peres ne mourront /ms pour les ßls, ni les fils ne mour-
A
ront pour les peres; mais chacun mourra pour son propre peche .
XicTfl'e) a fait mentionde son fils comme il convient, alors qu'il a rendu ce qui
est semblableä ceux qui sont semblables, afin d'attirer encore sur lui Fopinion
preconeuc juive, qui pense que la justice des peres prolile necessairement aux
fils, laquelle au contraire ne (leur) profite p;is vraiment, s'ils ne pratiquent pas
la meine justice que leurs peres et s'ils nemarchent pasdans la (voie) opposöe. 1
Inscris cei komme (comme) un komme infame, pour qu'il ne grandisse pas de sa
posteritd un Immun- qui s'assied sur le träne de David, (qui est) encore prince en
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I^_)jV-s^o ).=>/ ^-io —.; ^^al* Joi^; -c*i *Oi JjL^iö fcs_J.*^oo/ J.:xxSü>.
Cela, en etTet, parait etre oppose ä la prophetie, (et) semblera ne pas lui
('Ire oppose, si nöus rappelons que le Christ lui-möme disait au goüverneur
(r/veacöv) Pilate : Mon royaume nest pas de ee munde '. C'est donc au sujet du
royaume liumaiii, et de ce monde, et qui se traine dans la poussiere, qu'a eu
5 Heu la prediction de Jeremie, et non pas au sujet du (royaume) diviu, et Celeste,
et qui convient au Christ seulemeut, comrae *
ä Dien qu'(il est) par nature. *l i'oi. •.
i ii.
Dans les paroles memes du prophete egalement, il y a, pour ceux qui (les)
to // ne grandira pas de sa posterite un komme qui s'assied sur le tröne <le David,
[qui est) encore prince en Juda 2 de , teile sorle alors que c'est au royaume qui
durait en Juda que se rapportent les (paroles) de la prophetie, laquelle en
verite est meme sans objet, puisque, apres Jechonias, il n'a plus de roi et que
l? Christ a regne, non pas sur les Juifs, mais sur les extremites de la terre, alor.s
que d'un cöte il est avant les siecles, par essence, roi de l'uuivers, en ce
qu'il est Dieu, (et) que d'un autre cöte il eutend de la part du Pere, selon
^sl/o o^xio ^j_A .K^Jl/ k^U^a, )la^r>v> Lq^o .-K»t-3 J°«? -Aoo/
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10
jusqu'ä cettc luimilite : Demande-moi, et je te donnerai les nations pour ton heri-
tout pouvoir dans lescieux et aussi sur In terre-. D'oü (il suit) qu'il ne s'est pas :,
assis nun plus sur le tröne corporel de David. Mais, Iorsqu'il est ne de sa
posterite selon la chair, c'est d'une maniere intellectuelle et d'une maniere
digne de Dieu (GjoTrpeTitöc) qu'il accomplissait la promesse qui le concernait,
attendu qu'il est roi pour l'eteruite. C'est pourquoi Gabriel egalement,
Jv.300 OCH CHf-a^- t'l^-»» J-^V-- CH.iQ.aL.-* ]Jo .-o...&o ,£lCOO_* ^^s^iOO JfcsXoK-S
\.x>l, )~JL-au./ -Jv-^o/ J-^°i? J-L-^Q— ^^o Joch >*.,!. JJ» i_^ -o«
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(J~ J^aL\aji Jju/ la^oo . JlaJ^t^o« CH,n>oo\ jooi J^J^ )Lq.jo^o
E< «7 hc Ui connut pas, jusqu'ä ce quelle eüt enfante son Fils premier-ne* ? »
... qui disent qu'il ne la connut pas, en ce qu'il ne sut pas le grand mystere qui
s'accomplissait en eile, c'est-ä-dire qu'il n'avait pas ä son sujet une opinion
convenable et qui allät de pair avec la verite, jusqu'ä ce quelle eüt enfante
son Fils premier-ne. En eilet, ce n'est pas vrai du tout. Car il avait obei ä
Fange, qui Uli disait : Ce qui est ne en eile est du Saint-Esprit 3 . Et sinon,
10 comine il etait dans Iaerainte et se trouvait dans le doute, il ne la conduisait
pas ä sa maison. Si c'est par rapport u la comprchension parfaite du mystere
ineffable qu'on entend cette (parole) : // ne In connaissait pas, il ne l'aurait
pas connue non plus, apres qu'elle a enfante. Et c'est alors d'une maniere
superflue qu'est dite cette (parole) : Just/n'/} ce qu'elle eüt enfante son Fils pre-
mier-ne*. Car, meine apres qu'il tut ne, la profondeur de l'economie ecbappait
egalement et a Joseph lui-meme et aussi ä tousles hommes de la memo maniere
aiusi (pie (de savoir) ä quelle lin se rapportait cette naissance. Si, en effet,
•
J loj^.spo\ )ooi >» vi't^o . üK.jLbco o|.jlSljl=) Jooi ^^^Lw.J^oo L^jJ-io* l«->.l~3
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l. 1, w»»^ sie).
ce n'cst pas eil grande partie que Joseph avait dans son esprit des disposi-
tious beaueoup trop humaines, comment fuyait-il eu Egypte? Lorsqu'il itait
et du commerce charnel; (et) cette (parole) : Jusqu'ä ce qu'elle eüt enfante son
Fils premier-ne
2
, ne doit pas etre comprise en vue d'une distiuetion, comme
si d'une pari il ne l'avail pas connue avant qu'elle eül enfante\ el qu'il la 10
laisser libre de soiu et de reserve ce qui est apres; mais il l'ait cela, dans de k.
nombreux passages, egalenieut au sujel de ce qui esl saus (in et saus Limite.
Et leprophete Isaie d'un cöte presente le Dieu de l'univers Lui-möme, qui dil
aux enfants d'Israel : Moi, je suis et, jusqu'ä ce que uous meillissiez, moi, je suis .
^»')Li»j ik_a ^.io «s/j ..cH-k-./ JK^.^ +3 .^l^'l Jj/ <v a.s'J.Ä>l.j J^o^o
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OÖ1 .-^OtoK*l JOOUI joOJ .-jtC^iO ^O» * fol. 212
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J-Of; :JIS^ia_s cxo w.;oU/ '^_.; )joi t.3 .JjlhoS oi_3 )ooi K-./»o Jjl^Oso-^
*Kjl£_s N.„Jot$s JLa-J.3 J.j-3oij ^6t .J-^Jlj/ J.ioj; J.-*»'»^ ^o>fl Ioch CH-ts-./
alors qu'il est evident que celui qui est en tout temps devait etre meine apres
qu'eussent vieilli ceux ä qui est adressee *
la parole. II est ecrit, d'un autre "Lfol. 212
ente, aussi au sujet de Noe : // envoya de l'arche (xi&oto;) un corbeau; pour voir
si les eaux avaient cesse; et, lorsqu'il fut sorti, il ne reuint pas, jusqu'ä ce //ue
:, les eaux eussent seche de dessus In terre' ; et (cela), quoiqu'il ne revint pas non
plus apres que les eaux eussent seche.
C'est donc ainsi qu'egalement au sujet de ce qui est propose precedem-
ment, l'Evangeliste (Eüayy 6^"777!?) il dit cette (parole) : Jusqu'ä ce qu'elle eiit
2
enfante son Fils , non pas comme s'il faisait une distinction et opposait au
in temps passe le temps futur. mais en affirmant cela par rapport a un temps sans
fin. Car dun cöte il a aflirrne avec soin le temps qui (est) avant l'enfantement,
3
lorsqu'il a dit : // ne In connaissait pas ', parce qu'en verite c'etait le temps
qui presentait 1 livpothese du y avait un doute. commerce cliarnel et oü il
D'un autre cote, lorsque ce (temps) eut ete declare en propres termes qu'il
10 etait exempt de l'union charnelle. il te permet personnellement, raerae quand
il s'est tu, de considerer par maniere de consequence ce qui doit (arriver), (ä
savoir) qu'apres la conception divine et digne de louange, celle qui a congu
dune maniere si digne de Dieu (GeoirpsTrws) n'etaitpas des lors sujette ä l'emis-
sion de la semence virile.
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»Lfol.213»*OI©K*/» OOI
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A cela ressemble aussi cette autre (parolo), qvii est dite par notre Sauveur
aux disciples : Voici <]ite, moi, je suis avec vous imis les jours jusqu'd In /in du
siecle*. Car il est sans conteste quo eelui <jui est avec eux jusqu'ä la fin du
siecle, devait, ä plus forte raison, etre avec eux möine apres la fin (du siecle).
II taut, i'ii eilet, considerer l'oxactitude de l'Ecriture inspiree par Dieu. 5
Car eile n'a pas dit : Le ßs, son premier-nS, comme si (Marie) avait ete\ apres
cela, mere egalement d'autres enfants; mais eile a dit : Son Fils; et ainsi
Vierge sans peche et qu'il est apparu les premices de notre race (ysvo?). C'est
pourquoi il criait d'avance par le prophete des Psaumes et disail : Je ferai
connaitre ton nom ä mes freres, je te glorifierai an milieu de l'iglise*. Et Paul
aussi ecrivait aux Romains ä son sujel cette iparolei : // sein le premier-ne
entre beaucoup de /'irres'. (Et) il rst devenu aussi le premier-ne d'entre les 15
»Lfol. 213 dit le meme Apötre, lorsqu'il ecrivait * aux Golossiens : Celui qui est le com-
mencement, le premier-ne d'entre les morts, afin que, lui, il soii le premier en
Joe» Joot
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/'////'. (Et) il nest pas devenu seulement, mais il etait, aussi par nature, le
premier-ne avant les siecles; et c'est eternellement qu'il etait engendre par
Dieu et Pere, ainsi qu'on peut le trouver dans la meme lettre ecrit en ces
termes : Celui qui est l'image (sbuSv) du Dieu invisible, le premier-ne de tonte lä
"•
creatioh \ A cause de tout cela, apres que l'Evangeliste (Euxyye>.i<mifc) eut dit :
Son Fils, c'est d'une maniere indeterminee qu'il a continue ensuite : Premier-ne.
J'omets, en eilet, de dire que ce n'est pas necessairement que celui qui est
premier-ne pour sa mere est premier-ne de plusieurs (freres); car il se peut
que quelqu'un soit et premier-ne et fils unique. Ceux de la maison de Jacques
10 ctaient d'une part lils de Joseph, par suite de mariages qui precedaient, (et)
d'autre part ils etaient dits, par maniere de consequence, freres de Jesus, ä
cause de l'economie, parce que Joseph aussi passait pour etre son pere
C'est pourquoi Luc egalement, dans les Actes (Ilpa'£et;), s'exprime ainsi :
C'etaient tous ceux-ci qui perseveraienl ensemble dans la priere ävec les femmes,
15 avec Marie, la Mere de Jesus, et uvee ses freres '; et (cela), quoique, s'ils eussenl
ete d'elle, il lui fallut dire : « Avec Marie, la Mere de Jesus, et avec ses tils ».
Mais, 011 ne voit ahsolument nulle part que les Evangelistes (Eü*Yy 6^ lffr*5s)
p-^\ « X oi.5
« .J-it^f.Ä Uoi;o «^ota^/io '^..o oC^..i \\
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les aient dits ses fils, en rougissanl de la verde et en parlanl de ce qui con-
vient ä l'economie.
Ces trois homelies de la gönöalogie (ymot^oyia) selon la cliair du Clirist,
uotre Dieu et notre Sauveur, nous les avons mises ä part et nous les avons
offertes en son lionneur en verite ainsi qu'(en l'honneur) du Perc et du Saint- 5
Esprit; car c'est en eux qu'est la Trinite sainte, qu'il na ni divisee ni multi-
pliee, quand saus changement il s'est incarne. II est im, en eilet, merne
lorsqu'il s'est fait homme, et non pas deux, quoiqu'il soil de deux, de la
lutte, nous nous sommes enlace avec les prises des adversaires et que trois
fois nous avons montre que la verite porte la couronne. Puisse-t-il arriver
que, vous-memes aussi, vous vous montriez forts contre les passions et
que vous soyez couronnes par les vertus, ä l'encontre de la mecliancete, pour
la ^loire de Dieu, a qui sied la gloire dans les siecles! Ainsi soit-il! is
r b.
213
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1. L in margine :
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H0MEL1E XGVII * Lfd. 213
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5 et dire : La reine s'est tenue ä tu droite, revitue d'un habit d'or ei offrant im
aspect uarie
2
, aussitot (et) sur l'heure, je suis conduit dans mon intelligence
phetie, comme dans des ecrits, parce que c'etait aussi de toute l'Eglise
(Et) l'Eglise est l'assemblee, c'est-ä-dire la reunion, de ceux qui ont cru
dans le Christ, laquelle se compose de chacun d'eux, ainsi que de (ses)
• •<3U.9i3w~ ya^.%-1 oi\ ocxo ..otL*^. tau»/ J-~-_».:>o* ..öitOi^bo v*>/ oKb »-.o»
OU^eu-aj; L-L3.-./ .jtOi^oo |_üo; Jk.~.ca.=> c*3* J^V^ »^ • ' öt^*,laj i |-»^~«/
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Uo--— ^o JJ.aiio_.oi J.o\i Ji»^; JJ.a-~-a.~o J lo__„«_£»:>a_\ -.^la.\ in
V-»K~.» k~+l V-^rx U^° .Öul3ü 1q.js, ^30 J^*v.!.o Lo..\ K*J__>..^^_o V-«~^
w.»^»^ ol va)oi^3 K*3; v q.jch.^ t-iojj ^-iö L~-.*_iöi ^.öi ^so ,'CU^O
|L^_.j.ia.\ si>/ Jjöj; v ootio.^ y o Q Jl-Jü ^»j v ojoi .'(.uyii; J^< yOS,-^'/
Lü\ JJ ^«s;; ^.cxaLi yOJÖi JN-.».^ ! oi.ia.i- b(-^> ot__> p o«.^o . oi_\ yoan JO
beaute (eOirpereeix), selon qu'en verite Paul aussi, ecrivant avec le prophete
David, dit a son sujet : Le Christ a aime son Eglise et s'est livre lui-möme •"
pour eile, afin de la sanetifier, en la purißant par le bain de l'eau selon In parole,
jinur i/uil se prdsentät ä lui-mSme l'Eglise glorieuse, sans qu'il y ait en eile de
fache un riile ou rien de ce qui est semblable, tnais {pour qu')elle soit sainte et
immaculee '
As-tu vu l'accord des paroles et des mots? La reine s'est leime n la droite, l "
a crie David. Afin qu'il se presentät älui-möme l'Eglise glorieuse, a erie Paul
vers lui, (et), pour que je dise co qui est plus propre, crierai-je avec lui.
(Et) cette (parole) : Elle s'est tenue pres de toi, montre la promptitude et l'alle-
le rapport de la vocation. Cai- qu'y a-t-il qui soit plus prompt que d'une
part le Christ dise ä ceux de la famillo de Pierre : Venez apres möi, et je
vous ferai pScheurs d'hommes im , e1 que d'autre part ceux-la laissent, avec les
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"^-\ ,_> _.&_*>; .-poU-A p.^ M l
I.fol. 213
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la_o,._5 t_) J._a_ä---xo |K__£_a_x _>/; oöt .J.J_m-_ yOOU-o ^^-.-.o )ooi (._.!_»
avec l'appel, les fils de Zebedee laissent la barque et leur pere? J'omets,
en efiet, de dire que Matthieu, alors qu'il etait assis aupres de son telww,
ou bureau d'impöt, et (qu')il etait ä l'affüt de ruses (iro'poe)
* et de profits * L fol. 213
un peu forces ou d'impöts, lorsqu'il eut enteudu : Viens apres moi*, oublia
y a des choses plus grandes que celles-lä, (ä savoir) cellesqui se sont produites
au nom de Jesus-Christ de Nazareth. Pierre parlait en Judee, apres la
resurrection du Christ d'eutre les morts, ä ceux qui l'avaient erucifie, alors
10 que la passion etait encore recente ; c'est (au nombre de) trois mille et encore
(au nombre de) cinq mille que ceux qui (l')entendaient croyaient en meme
temps. Paul s'adressait au peuple ä Athenes, et il attirait ä lui les Areopa-
gites, ces juges severes et difficiles ä ehanger et il n'y avait rien qui tut
plus dur et plus fort qu'eux dans les jugements. (lui) qui, en volant eomnie
15 un oiseau, prenait en masse egalement les villes et les nations par la parole
de la foi, (ainsi que par un Met).
Lorsque l'Eglise se fut rassemblee par la, eile s'est tenue aupres du roi,
1. M.illli . I\. 9.
12/, SEVERE DANT10CHE. [568]
i>iö/ fc^lia-o .jtfjji^e ^ail^.^» >^öi Jtoj_^lto>o ^.ot &l • .K-.J^.K»,» K*j -öC^
-»^.v ^3 .&»-»)» « <r>~. .JJ öC^ k—/ ^o»^ ^3 Iql^j -öi .-Kw).^.«-,^ ).a^.iö
k-H^aj* kJa^-»o : v^iöLl Ip^.j J.JL- ^ioo ji-^vV JöCSs ^io» >^öi . so K'.x.°>
KLsLoK.%1 +3 JlS^ioCLJLiO bOxi-O -JLo J-O...fco. )^o; >3lV^. )-X.d»o \L±~ j_i.~
I. I, in margine . U . U*sl-» liwa .S/o *>o,s <3/o : Mjo-O Uöaao Vi»ü li.l\aj : (.10.3 N./, |,o, im.ml\
U Viw.i ^-» 0/ laS..w ^50 £Cja.ß; |Im»{ u'n o( ..|tv\aa.» ^.so oi Lii/ ^x> fc>:-->o_o ^.;.»-/t u-o«. IisXm low
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L iou.W .M^.,.1./ .tco..,.!.; ..a.\.~.3/ ..Uw |<s.V» ^^ |;.»|n.m «•>-.- |ai~/ &*>a*7 ^Vv _ -i
l ,„ mar-
gine : l
J ^-.
(comme) un filet qui est excessivomeut prompt, oa plutöt (paXXov Hi) la ah;'.;,
c'est-ä-dire l'expression ' : Elle s'est tenue, montre qu'il n'est pas prompt
seulemcnt, inais encore qu'il est parfait et complet. Car nous avons riiabitude
de dire : « Un fait s'est tenn », « Un sens s'cst tenu », c'esl-a-dire a 6te
accompli et est venu ä la fin qui convient, ce qui surtout en verite est cou-
linne egaleoient par la suite qui (vient) apres. La reine, est-il tut, s'est tenue
2
ä In droite ,
parce qu'il appartenait aussi a la reine de se tenir pres du roi,
a proximite, (eile) qui, pur rapport ä quoi quo ce soit, ne souffre aueun
manque. En effet, une fois qu'elle eut cesse de prendre conseil des dieux
menteurs et des passions deshonorantes et qu'elle eut (hange et pris une 10
fagon d'une epousc, qu'elle dit par l'intermediaire du Cantique des Can-
immobile dans un lieu ». Mais celle-la est difTörente et a ce sens « Elle s'esl tenue aupres de quelque :
chose, eile s'est approchöe, eile a 6i6 präsente, volei (eile est) proche, voiei (eile est) präsente, voiei
eile est ä proximitä, voiei eile e>t aupres de quelque ehose ». J'ai mis tont cela ä son sujet, sans
avoir pu encore muntrer son sens. Celle expression d'autre part se dit aussi ä la |ilace de: « Elle
a i le niontree. eile a i'le connue, eile a ete expliipiee ». — 2. Ps. xuv, 10.
[569 HOMELIE XCVII. 125
jJo 'jo>-v., ,^»o-J^ J't-sa.* ba^. -.^.; ool ..JL£s_a>/ ~cx )^K.Äio :^.^2>too
10 Jt^ M^oJ./ OOM ^-3l-/o U'U? _/"•/ °^° <<^-? fl-*^ JJ? °^ .^-.slokjLiO;
)^^ji.>o\ J.ift\^oo J.^)J )lv-s ^-./ ,.3 K-J.»^ )i/ J?°i ^-/< Jk.~Q.2LjJ. la\
1. L in margine : l»»l-
tiques : Le rai m'a fait enlrer dans sa chambre', qu'elle est reconnue par le
i-oi et qu'elle entend ä son tour : Une est ma colombe, une est '
ma parfaite
2
;
"Libi. aw
. . .... — car ,
V° I).
colombe, d'un cöte, comme celle qui tout entiere est spirituelle c est
5 colombe — parfaite, d'un autre cöte, parce qu'elle se trouve revötue d'un
Inibil d'or et offre un aspect rarie
3
, ce qu'a dit David. En elTet, dune part,
celles-lä, que la robe (gtoV/i) ollre un aspect varie, et, d'autre part, sous le
w rapport de la beaute, eile est encore uniforme, presente une seule couleur
et est parfaite. Car eile est aussi tout entiere en or, lorsqu'elle est parfaite
sous le rapport de la familiarite avec Dieu, a laquelle eile prepare ceux qui se
sont appliques aux vertus. Or c'est quelque cliose de simple et d'uniforme
que la divinite, et aussi la lumiere qui par eile se produit dans ceux qui
.'«JO_i/ l^j^SO >.nV>\ >-i^O .'«JJlj «^.»O v->— O ^.1^-3 wnA^CL» >"f^o/j
-.l^.>)i_V*o Jt~~^/ K-JL^'o ss^ojlJ JJ/ .(_ccl\q_o ^X KjI obs.la JLol; o\o
otS. J^cn'i [2» ^.i.; ^-./j :^a^)l J^JülsI Jjloo—; |v£aj^t "J..^ ö/ il^b
^ot ^*j loJ^. : K„^-^q-\ 6iX KjI ooü» JJ tx^^oji :^_N_/ ) v> . vi ..
Li>U-.\o :bo/ L^io (lo^ics 3/ _bo).^a\.i ^/ v3 :J^ Inj/ >9*}j j.v> ,,'n;
Lfol.214 .•• f+äol OU^^i ^«.\oi ,_^»0 •Jip»l J-^Oji-S ,-^> •.)>— i K^A^JLflO -.«X
ÖC^ K-./» ->CX )KjL. (^a^ . JoO| Ji^iO v CbJOJL,Ui . J2Q.\ai) Jooi W.010N-./
l. I, in margine : 1^,»»=.
ma ßlle, vois et prite ton oreille, et oublie ton peuple et In maison de ton pere,
et le roi desirera ta beaute*.
nale, eelle que la parole to trace, ainsi que sur un tableau, et alors tu
sauras avec evidence que la martyre dont eile a peint l'image a ressemble
exactement ä toute (cettei belle apparence (eurepsTceia). Cependant, parce
que, etant un auditeur fievreux, tu n'accordes aucun pouvoir ä la parole 10
"^s^äiO} oöt Joot ^otok.../ ).-^*.xio ^.j vo.\XLio .L_ooJ_ocL^ Ua^'i ) Lei 1 1 .i
I^qjl^o :loot UN^.:» JKjL.^ioi jk_üo,_o Jilai^o (-ca-L^si 'JLolo .oi_i joot
^XaJl^ Lldcm. oöt )ixi,a^o :loo< L^2i_~ic ,_J\ot ^_^o; jla~...-a, »S. )V>^?
K^L^jl^OQ ioot L^sKli -.ch-^ Joot K*l JjJS^JS^o jj )K^_A; :^otoK-./ ),.... v\
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jLias ) Icu»^;! j^^äiojL^ y.s :JjK— ysc^ )t—^/ yM'^ Jk-i3;o JlS^aüj
»6|K a «* »
il y avait le Christ qui parlait en lui. Et Thecle, qui par la race (ys'vo;) et
plutöt que ({jwft^ov... -r,) par la vue. Et sur l'heure eile aecomplissait l'image
sijMdv) de l'Eglise, qui a ete predite par le prophete David. Elle a ecoute
io docilement, comme une iille, eile a prete loreille, eile a oublie son peuple
et la maison de son pere, eile est devenue chere au roi et eile s'esl tenue
pres de lui ä sa droite, en etant revetue des habits des vertus et en offrant
im aspect varie. En effet, lorsque, par suite des paroles de la vie future et
du royaume des cieux, eile eut goüte du bout des levres seuleinent ce qui
15 en verite est dit, (ä savoir) quo, plus que tous les hommes, les ämes chastes
et pures entrent en meme temps que l'epoux, en allumanl d'une facon
brillante les lampes i't.yjj-y.;i de la purete avec l'huile, eile a aime egalement
la virginite, et c'est en place de tout qu'elle l'a recue en echange.
i2s si \ i:i;i; d am iociii:.
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JloJ-«Jot l^^a^. io JIol^w^,..,., v>\ loot ) rm^ö -.loot )j-»-l>« K^lv^-^xO Lcoi L-a-^Li
Joch "^.v» ^o; oö|\o .-^-^ot ^kjjj» looi Lood. i)\.ss +3 -.JJ^ö? v-* ^-»!
1. L in margine .
t'a£»^- — 2. I. in margine : &ap.vpi;.
Et de lä (il suit) que sa mere etait i'olle, alors qu'elle etait remplie
d'admiration pour la tentc de ce monde, iiu'elle etait faseinee et clouce dans
son intelligence par rapport ä la chair et (prelle se representait le lit nuptial
de sa fdle, la cbambre du mariage, les danses et !<•-; orgies des r6cep-
tions paüennes, les chansons, la procession drs couronnes, la mollesse .-,
de tordre la cliaiue tres longue des tristesses et des Lärmes qui (existent) 10
Lfol. sude celle-ci. Thamyris etait son noin. Et, lorsqu'il fut venu en courant "
et
maniere amoureuse a la fois ä bercer par ses chants celle qu'il aimait. Et,
comme eile etait silencieuse et qu'elle regardait virilement, eile blämait
la faiblesse et l'agrement («piXTi^oviot) des paroles elles-mömes, en les laissant
aller en l'air; et eile pensait que celui qui parlail avec eile n'etait pas pr^senl
[573] HOMELIE XCV1I. 129
la>^ac< ^coo^aS» jLö-s 1^3 +3 .tooi Jt-^-co ^.ioKS. jooi o ,\'a Jls/» öiiai.
looi J^w^ötts-ico .a^.» oöt )*,,)» :a \ loot \-^x.'.2> ^\o\ ^^o -.).n > i fio loot
.m .jn\n]) .looi jt-^ulfiD ^^aiO Ji->^-~ loOt Ö|..»N.../ jW?° -V^t-^? ^--^oCS.
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,Di O0| -.(.Ji-^aüOO (^.COJJ Iv-^-o/ Lo)JO r.3 Jl / •,0L.;O-!\i a\o -.JjL.';
lä, alors qu'en verite eile etait attachee et clouee aux paroles de Paul,
qu'elle edifiait ä l'aide de celles-lä l'homme interieur, qu'elle s'imaginaif
les choses futures et qu'elle pensait qu'elle n'etait plus des lors daus un corps.
Et Thamyris, epris d'uu mauvais arnour et vide de persuasion, chaugea
ö neeessairement l'amour eu haine. Car tels sout ceux qui perdent ce qui
leur est eher.
Et, lorsqu'il fut venu vers Paul d'une part, avec de graudes forces' et
trouvait que Paul en parlät, il arrangea (tout) pour qu'il füt mene en prison.
Quant ä Thecle, d'autre part, qui pendant la nuit etait venue se tenir aupres
du docteur et du (prisonnier) charge de chaines — car eile l'eutendit aussi
dire : La parole de Dien n'est pas enchainee'2 — qui puisait abondamment aux
15 flots de (son) enseignement, qui se repandait sur ses chaines et qui embras-
sait ses liens et ses entraves, comme Celles qui laissaient echapper la saiu-
tete, il Pentraina vers le juge, et non pas eile seule, mais uuie en meme temps
au (prisonnier) charge de chaines et ä l'Evangeliste. Lorsque celui-la eut
Ilagelle Paul d'uu cöte, il le chassa; dun autre cöte. il livre Thecle, qui
t-»^ Ijov\ -Öi^ J^OLiÖ )iQJ» jKVjO^JS. • .)-..,», V» "^£o>o jl— 1 •*.»!.» ^öC^«
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)jLiQ_.Ö»^aLiv JV-^-» ]J? *^Ö JjLiO-.ÖO0. ,jL^ .^f JLofcCS. .yO-l/
1. I. in margine : U*
avait, appris par les cliaincs de son maitre ä savoir souffrir pour le Christ, ä
un feu ardent. Car cette peine avait ete prononcee contre eile, non pas par
celui qui jugeait, mais, avant lui, par la mere (de Thecle) egalement e1 aussi
[>ar toute la niasse de la ville, des horames en veritc et des femmes, comnie
contre celle qui rompt le manage et renverse les lois (vojao?) de la nature.
Quant ä eile, lorsqu'elle eut recu dans son intelligence le Dieu qui s'est
celui -lä (prelle avait mis ä part et donne (comme) une cliose consacree sa
virginite et c'est son signe qu'elle avait trace en face du feu — eile marelia
Lfoi.214 sur les bois et eile osa monter au-devant de la flamme. Aussitöt '
un eclair io
v" a '
et une tempete, d'une part, parcouraient la terre et l'ebranlaient; un nuäge,
d'autre part, lorsqu'il se fut de lache (Ten haut et eut laisse tomber une pluie
forte et persistante, qui etait melec de grele, eteignit le feu et, parmi ceux
qui se tenaient autour du (feu), montra que les uns etaient morts e1 que
les autres prenaient la fuite, (et) il delivra Thecle, pour les incredules inopine- 15
ment et pour les fideles non pas inopinement. Car, lorsqu'il veut, que ae
pö/ J^OJl i_^^ Jjoj ^i» ..kJ^iö; JK_Ol'_» Jlo^Jiwbo Iq^. :Jj/ i.iö/ jl^j
i" '^fc.a^; jloJL^io^o ^_io ^ou.K-./ ^JLS; ^2./ :jLol, jlojovm^o JIo^oKjsl^
U^*>^ ^^Ölkj .pö/ ^ öi^ i.iöj JoOt N5^1COO J.-oC^ OCX ^.O; .y>y±0
• Jlo i. vVxa^ Ujcoo ..cx;K_sj i-^ ^_iö -öt .Jj^iö; o£>s^c*S. ^tolKj
1. I, in marsine : f-Ta—
Cette ressemblance des fdles avec leur mere — beaueoup, en ettet, ont
envie par la suite la virginite et le martyre de Thecle, meme si elles s'arre-
1.-, tent loin de la ressemblance qui (est) en tout — le divin David la chantait
d'avance. en disant : Les vierges seront amenees au roi apres eile; ses com-
pagnes te seront amenees, elles seront amenees dans la joie et dans l'allegresse;
•Urs seront conduites au temple du roi 1 D'uue part, en effet, cette
.
(parole) :
.•Joch -Ä^pö j^^i och ^^io; Jo£Ss laS. vs/ i-^x \-L3ox .^_i\j / J-io/ ifcsojo
)la.i,. vi^^oi |^)Q n ->; -.LaL^o oi^^i )K i .» r>; ,,_.» -5t .yiKz> «JlSJ K.!2lxl.J
ool chISo^oo» oöt .•^-^jsöU/ )n\ v>; jIi.ot\ K_j_kj^w/ t-«-^x Q^> .~öch
)<x^>ol >^-; jiaL.oi oot jl^ä "**>') Jk-L*-o ya±. K-)_^j po'poi och och
{•JIcla** J^
b.
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^^alu icoa^aS; JlcuLa^oa^o .loot öt-.K^/ j,.. oä \ kj3.. ool -.JLol l'OV30
yj-i^co ^-*JL=>; "^..JaJLia^ A«; .-^a^llo jji.Uj Ioch l*a', ^.öi +3 -.Ioch
J.-j.qiVöo jfl'a^ -.V-^v ^°°' Jt-^coi^o ^ >s/o .Ioch Jj^jüo ot^a^ J*-~s/ t^>
^-; i»\^ .)oot oKb J-.kjL.Vouo\ joc\o3 Ua-'/o .^Jj oj/ jJo
Joou JJ; ^ auS )jojloo JfcüL,-o Jl,^o. a>.,> ? yOJÖio .Jj/ vm s» 'v> . jJ jlk-iJJ
Apres c//c, indique la ressemblance et (fait savoir) qu'elles sont allees apres
(leur) mere; car c'est ainsi que le prophete criait egalement au Dieu de
l'univers Mon äme
: s'est attachde apres toi'. D'autre part, cette (parole) :
Ses proches, montre qu'elles out ete dans la ressemblance la plud proche;
car ce n'cst pas differemment (|u'elles ont ete amenees dans le temple du roi, .=>
au sujet duquel de nouveau celui qui chante (les psaumes) a eliante d'une
maniere prophetique avec cadence Saint est : ton temple, (il est) admirable
par la justice".
Lorsque Thecle eut ete elevöe ä cet honneur, qu'elle eut endure le martyre
Lfol.814 de la flamme
*
et qu'elle eut rendu temoignage au Christ, eile etait de nou- to
prechant en meine temps que lui. Et, en effet, comme eile etait aussi son
3
Quant ä In femme, je ne lui permets pas d'enseigner ? Et (comment) ceux qui
,.3 •
.
^a.^.'.Q yOJÖi^ j-^t-N -,i -»'f wie pwl^Js/ K..)', .... >;<? (ECSl^Xi t-«-^
. ..Vi vi; ^».\<xS> jLs/ •.) uNjo Lcoa.icu yx^so ^_.i »K_s ^o Joe» _otoK.../
.i—i ä^v |._mjä^o V--^ j-ioä—KS. .)rr>°> vt ,„2LiwiaS. J»ot .-jJLßKjs ^^io^
Uoä-^L Jj.JlJ jJ; -.t-oJ3 L^xcaicj jj^aS ss/j ^s-^io .o^^KJjLia^. oot ^o;'j
>" Jjloo-. ^.io ,_£>/ -.ju/ ,_.; oex JjlIjl^o .^ot-s/ a^a.£Di ^^o vl^s. > vm
)^.*Jä j))J» ^.../ JfcC^-.; w.'^3-* \Q-Jcx JjlöK-sK^jo Jlj-jj ~öt JINj/ '*>=>
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ont gouverne les saintes Eglises ont-ils ordonne dans un canon (xavwv) :
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eile etait Thecle, eile ne pouvait pas se cacher. Car et cos chasseurs de
beaute et ces persecuteurs de religion (eüseSgia) l'attaquereut, en l'entratnant
ceux-ci d'un cöte vers l'impurete, ceux-lä dun autre cöte vers l'idolätrie
(Sewt^aipvfa), les uns (allant) contre les autres. Mais la vierge et martyre
etait inexpugnable pour eux sous Tun et lautre rapport.
*Lfol.2i5 * En eilet, comme un certain Alexandre, lui aussi, avait ete malade de
l'amour ineflicace de Thamyris, il devint fou ä cause de la beaute de la
sainte. Et, lorsqu'il eut echoue et manque soii but, comme le juge avait
ordonne que Thecle füt servie en nourriture aux betes sauvages — alors
rapport, ä l'une et ä l'autre, et qui pencha d'autrc part vers celle de la cruaute.
parce qu'en verite il s'etuit interdit tont espoir au sujet de ce qui etait
aime, rassembla et reunit de partout tonte espece (ei&oc) de betes sauvages
de tout genre (vevoc). Mais celle qui <
;
tait pröte ä tont souffrir parut de
uouveau inexpugnable pour toutes (ces bßtes), lorsque, par la priere seule
et par l'exti'nsion de (ses) mains, ellr riiioussa leurs dents non apprivoi-
sees. alors qu'elle etait couchöe, ainsi que parmi des brebis, au milieu de
[579] HOMELIE KCVII. 135
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ces (betes sauvages) non domptees et non apprivoisees, et (cela) sans crainte-
Qu'ils entendent cela, les pai'ens dont le palais est ouvert tout grand par
rapport ä la lyre (xiöa'pa) d'Orphee, laquelle (est) legendaire et pleine de
futilites et apaise les betes sauvages par ses sons, ä ce qu'ils disent! Que
5 les Juifs considerent comment une seule femme a eteint l'ardeur (du feu), ä
I'exemple de ces trois jeunes gens, a passe ä travers la flamme, sans s'etre
brülee, et a paru inexpugnable et terrible, corarae Daniel, non seulement
pour les lions, mais encore d'une facon generale pour tout genre (yevo?) de
bötes sauvages, et qu'ils confessent ä la suite de semblables prodiges qu'un
10 est le Dieu de la Loi (vofto?) et des Evangiles (Eüayyi)aa), ou plutöt ([/äKXov
5e) qu'ils ne soient pas trompes dans des esperanees lointaines et vaines,
mais que par ce qui est excellent ils comprennent que le Christ est venu
et qu'ils n'attendent pas cclui qui est oint, celui qui ne doit jamais venir!
En etret, le prophete Isaie, d'une part, comme il etait dans la douleur,
15 s'ecriait : Femmes riches, levez-vous et entendez ma mix; filles, entendez mes
paroles avec esperance*. Et absolument pas une d'entre elles u'a entendu
comme il fallait entendre. Thecle, d'aulre part, comme eile etait riclie de
tous les objets qui paraissent faire le bonheur sur la terre, de la race
1. Isaie, XXXli, 9.
136 SEVERE DAN I K »CHI .
[5801
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^_iö cxi-^A -.iV^V 6ilQJLia_.cH\o :KJiaSJi öi^oiV^ |Ai yo^ ^iol tao
appris de Paul eette (parole) : Si quelquun est dans le Christ, il est nur
nouvelle crialure-, et l'eul aecomplie, etait entouree par une troupe «le betes
sauvages, et ces (betes) feroces etaient pour eile apprivoisees. 15
Et, lorsqu'elle eut passe a travers cela sans dommage, qu'elle eut en
meine temps coinbattu dans de nombreux martyres et qu'elle eut 6tö omde
de toutes les couronnes de ce genre, eile partit pour Seiende d'Isaurie.
Et, lorsqu'elle y eut tranquillement acheve s<i course et garde sa foi*, son
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corps dune part, eile le confia ä la terre, (oü) il est maintenant cache dans
im temple Saint et celebre et opere ce qui est le propre de Thecle, c'est-
ä-dire des guerisons et des prodiges; avec son äme d'autre part, eile fit route
vers les choeurs des anges et vers les demeures Celestes,
s (Et) c'est de lä qu'elle regarde et visite d'une maniere joyeuse et paisible
la ville de Seleucie ' d'un cöte, ä cause de son corps, et cette ville qui est
la nötre d'un autre cöte, ä cause de ses combats, parce qu'en verite c'est
dans celle-ci qu'elle les a accomplis, laquelle (ville), j'en suis persuade, eile
aide aussi particulierement et dont eile prend soin. Car eile a encore,
10 meine maintenant, une predilection pour les combats (iywv) qui (se livrent)
et que nous avons consacre ä notre Sauveur le Christ cet oratoire sous le
vocable d'Etienne en verite et sous celui (de Thecle). En eilet, celui-lä d'une
part est aussi, parmi les hommes, le premier des martyrs, (et) cclle-la
d'autre part est, parmi les femmes, le commencement des martyres, apres
I. Litt. : 11 De Seleiieus ».
L38 Sl',\ ERE D'ANTIOCHE. [582]
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qu'en eela aussi eile accomplisse le comtnandeinent de son docteur Paul, qui
2
dit : Glorifiez donc Dieu dans nitre corps et dans votre esprit , apres qu'elle :
soit-il!
I. Thecle se dit en grec 0£x>.« ou ftcoxXeia. — 2. I Cor., vi, 20. — 3. Cf. I Rois, ii. 30.
UiioU *-.V*U |^>obo
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)lajpo)toa\ a\; U**'l :)~=«^J ^\cH..i &l )J/ Ji-^? ^»Jo« J-iVLs »Q.--^_s
II0MEL1E XCVIII
SUR LA PROPHETIE DU PROPHETE IsAIE, QUI A ETE APPORTEE PAR MaTTHIEU : VoiCI
MON SERVITEUR, EN QUI MON AME s'eST COMPLUE ' , ET LES AUTRES (PAROLES)
QUI (VIENNENT) APRES. Et SUR CE QUI A ETE DIT PAR NOTRE SaI VEUR : ToUT
PECHE ET iTOUT) BLASPHEME SERONT PARD0NNES AUX HOMMES; MAIS LK BLAS-
PHEME QUI (EST) CONTRE l'EsPRIT SAINT NE SERA PAS PARDONNE. Et CELl I
10 Puisqu'en verite j'ai appris que ce n'est pas avec negligence, mais
aussi avec beaucoup de soin que vous entendez le Livre divin, et surtout
celui des saints Evangiles (Eü*yye>.ta), et non seulement avec les oreilles
du corps, mais encore avec celle3 du cceur, afin de ne pas recevoir saus
v b. • X y •
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L^.^' ) « I f> .LoQJu^ Otb^JO ju/ >i>VI >) Jls/o .'U-o-i ]Jo \\.~ tvj JJ . ^»OJ
connait ceux qui entendent ainsi et il cherche les oreilles qui sonl tolles
(et) les oreilles des sages cherchent les pensees* — je veux maintenant exposer
en public ce qui jadis a ete l'objet de doutes pour quelques-uns ä la suite
de la lecture et m'a ete adresse sous forme d'interrogalion ei qui vous fail 5
etre tres lins pour entcndre les paroles divines. 11 est bon, en eilet, que
le profit qui (vient) de lä soit aussi cominun a eeux qua out part ä un seul
pain et a un seul calice, parce qu'en verite, nous qui appartenons au Christ,
nous sommes tous egalement un seul corps 2
.
II faul donc dire quelles etaient les (paroles) qui etaienl lobjet de ces m
doutes.
Matthieu a dit dans ce (|iii a ete lu alors : El des foules nombreuses s'atta-
cherent apres (Jesus). Et il gudrit tous (les malades) et il les reprimanda, pour
qu'ils ne le fissent pas connaftre, afin que s'accompltt ce qui a ete dit par l'inter-
mediaire d'Isaie, le prophete, qui dit : Voici mon serviteur, en qui je me suis is
complu, mon bien-aime, en qui mon äme s'est complue. Je mettrai mon Esprit
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fragile, et il n'eteindra pas la meche de lin qui s'eleve dans la flamme, jusqu'ä
ce qu'il fasse sortir le jugement pour la victoire. Et les nations espereront en lui '
Et que d'une part cette (parole) : Voici mon serviteur, en qui je me suis
complu, c'est-ä-dire : « Que j'ai choisi », comme si eile etait dite au Fils
.-.
au nom de Dieu et Pere, et cette (parole) : En qui mon äme s'est complue, et,
cette (parole) : Je mettrai mon Esprit sur lui*, soient des paroles qui convien-
a ete aime et lorsque, k cause de ceux qui etaient vides de l'Esprit, il a recu
l'Esprit comme homme, lui qui en verite le possedait par essence comme
15 Dieu, c'est clair. Car c'est lui qui encore dans le prophete Isafe a fait
i-iö/ J.— o» -.jLiöj ^...ouooi »ou^ Jjotaji \-o\-=> lai0;.js cxS. • J'poJK^oj
L fol. 2ttt mO^i IX-Jj; ^öi "^£o>0 ..^C^i. t^-.Jbi.S^O Joot -.^.JoCSs. ^Oiots-./ ^_s; OCH
.oiNX^io \^j^i y*s JoCSs \^>ol Jax./* •.)^oJJ^ )~.cl1*» ÖW.K.../ ^.» <-ch
J)o*)-d .'JLa5 J;J-^i J-»'»—/ )-ioo_^ij -*V^o/ Ä^..JL^S.~ . i «.o-. »^ .-|^a_i jJi w»öt
\^cl y-*i Ui-7 JKjüo ^IctS. jljj Jot'| ju/ i / .-*pö/ r^ J^loo wai> Jooi
och U-^-si v ajoj la\ y_oo^ oot K~.J_^_^ ^ . o£^.o j-oät s ^^oK.a./ )J •»
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1. I. in marsine : ^^ *ai«e.
Lfol. 216 comme Dieu, a existe sur moi selon l'economie, parce que j'ai condcscendu
*
dit de lui cette (parolei : // ne criera pas', alors que Jean dit clairemcnt :
quelqu'un a soif, qu'il vienne a moi et qu'il boive*? (Et) comment a-t-il dit :
3
S« rni.r ne sera jkis entendue sur les places , alors que manifestement notre
Sauveur dit lui-meme ä ceux qui le saisirent au temps de la passion, ou
plutöt (päMov Se) — car
aux foules il ne nous faut en rien sortir des paroles
inspirees par Dieu — Chaque jour j'etais assis aupres de oous, en enseignant dans 10
Notre Maitre, les foules te pressen i et (te) serrent, ei tu <lis : Qui est celui qui
lait, en Galilee en veritö ''l en Judee, en enseignant dans les synagogues </
dans toute la Sgrir' , aiusi qu'il est ecrit. Comment donc, selon la parole
du prophete, personne n'a-l-il entendu sa voix sur les places? (Et) comment
1. Matth., xii, 19. — 2. Jean, vu, 37 3. Matth., xn, 19. — 4. Mallh., xxvi, 55. — 5. Luc, yiii, i5.
k.^3 o/ J^-O; ))— .too; ^-3 -öt .-J**5o/ Jc*SjJ K-.J3 vS/; Jju./ ^-.j K-./
JJ» s>6» )clco yo^la :JK^*jj JK-^öJ^X <i^ ioüiio ^> |^> m « V^io/ ooi
. v> . ^.öi )K>wlß; JaJ~.io ^D :l_iv.a.J JJ» «.öl öiiK~s -ts.-./ Jjldojo :)v— ,to
t^.)<=>\:..^o .-J_ojl/ JLaS. JISX.io ^o, s^ ^jo ..^.oovs U>^o JJ %'l( U-\-~
°»\ ..n .J^OJ JJ, ^Ci -.Öü K-/ t->^X N-J^O^ .I.OOI J_*XjL.iO J^.j',_»OtJ. ,JJo
y_./< )a Q-l jJo JJjuJ JJ; ^.j ajoi .JLaa-^CD w^Q-JJ ,U.2>/o •
J*t-"> £o JJ» -ex
o/ w-^S'> JJ» .Jliot ^-^o ^*^o U-*t— ^o; vQJÖi vOOuN-./ V-^^x ^*^ °t
d'autre part n'a-t-il pas brise le roseau fragile, lui qui, par la parole seule-
ment, a aussi montre que le figuier etait sec ? Comment cela s'accorde-t-il
avec la prophetie?
Considere, si tu veux, Pintelligence, et tu verras l'accord capital des
5 paroles de l'Esprit. En eilet, cette (parole) : // //' criera pas, ne doit pas passer
pour etre dite du cri de la Loi et de l'enseignement — (et) parfois c'est aussi
d'une maniere digne de Dieu (öeoTrpEiröc) qu'il est dit qu'eu verite Jesus parait
avoir crie, c'est-ä-dire s'etre ecrie, souvent — mais du cri qui est incrimine,
vient de la contestation quo notre Sauveur n'a pas crie; et (cela), quoique
15 la parole soit presentee chez Isaie d'une maniere differente et d'une maniere
obscure. D'abord, en efFet, il y a chez eile cette (parole) : // ne criera pas: et, au
J
lieu de cetle (parole i
: // ne contestera pas, il se trouve :
/•.'/
il ne se calmera pas .
c'est-ä-dire : « II ne s'arretera pas de euer' ». Car tels sont ceux qui crienl
par suite de la contestation et de la discussion, qu 'ils ne s'arretenl j>as ou
[. Matth., xii, 19. — ü. Isafe (LXX), xlii, 2. — :i. LUI. : « II ne ra pas el il ne criera ]
I.. SK\ 1 . 111 . DAM [OCHE. [588
i ,;
.ts-J-Q-^ÄJo 'JoX.» jJio l-caa-J JJ» jj / .Jfco>lo .^o ^a.aa.13 jJ.3/0 -.^.«^t v>
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yoJkj/ ^^'-2 JjLiaS. .'Jooi ^ö/ J!.a..~_«.j yaa- Ixx LaJL~ y_./ oooi ^.ipslil^ioo
Ji,.Ai oöi J-JUt^L^ . ^.jua^s^-o Li yoJ^o/ ^j^i ^,i Laoi . -ocl^o .•—J^£ca^e£s>
I^-Jji^po; Jjöo a_i; oöi Jt~3L-i> ia\o .•JoCSfc» ^io J^ialjii oöi .\a.aS. tC^J^iö
N~.J..> . -> ^>ö yj .J-ia^J^s Jooi J.j.!2l2>o K>)jl^.».^o oul3 ^i. -op^^>o
ne fönt pas de concession et qu'ils ne renoncent pas non plus au cri, mais
Lfol. 216 qu'ils poussent des clameurs sans ordre (t<x£i<;), saus *
arret, inutileinent et
en l'air. C'est au sujet d'un cri de ce genre que l'Apötre, ecrivant aux Ephö-
siens, disait : Que tonte aigreur, (tonte) fureur, (toute) colere, (tout) cri et (tout)
pousser le cri qui n'est pas im objet d'eloge, mais qui soit de la contestation
et de l'aigreur, celui qui disait ä ses disciples : Apprenez de moi que je suis
doux et humble de coeur '
; et qui disait avec douceur aux Juifs, lesquels voulaient
le raettre ä mort et etaient furieux comme des betes sauvages : Pourquoi
cherchez-vous d me\mettre ä mort'? et encore : (Et) maintenant vous cherchez
ä mc mettre ä mort, l'homme (que je suis), qui vous ai ilit In verite que j'ai
6
entendue de Di'eu ; et qui repondait au serviteur du grand pretre, lcquel
l'avait frappe sur sajoue d'umt maniere deshonorante : Si d'une part j'ai mal
I. I-'.pii., IV, 31. — 2. Gen., will, :>0. — :!. Is;n<', V, 7. — k. Mallh., XI, 29. — 5. Jean, VII, 20. —
6. Jean, vm, 40.
589] HOMÜLIE XCVIII. 145
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jlajL^o— N.ia\ jalt^o ^ -.)_^^ jfcs^iö .).».»an; oöi \.xxx J-oojl K*a o/
-.J^*ojl^o j.^.a.j "o |^<,Kj JJ; <-^ö s*6| -.^.w.t.ioi K.^3 li.2^1 .)La^joa*^o
L~oa* ^io; jloiJ.~\o -.J-iioio ji.QJL.;oj. M £ooo Ji-n..*/ Kia.— » o&. jooi K-/
1. L in marsine : |i.ai*iou.^.»^.
parle, temoigne au sujet <ln mal; si daalre purt (j'ai) bien (parle), pourquoi
me frappes-tu '
?
De meine donc quil na pas pousse Ie cri qui est incrimine, de meme
il na pas non plus enseigne sur les grandes places (tcXoctsi*) et sur les places,
5 en etant ä l'affüt de la vaine gloire, mais dans le temple et dans les syna-
gogues, oii c'est le lieu de l'enseignement. (Et) il semble quil donnait la
plus graude partie de (son) enseignement dans les lieux deserts, sur la
montagne et au bord du lac, et (il ne parait) nulle part qu'lil le donnait) sur
la place. (Et) que le nom de tzIx^iZx, c'est-ä-dire place, ait la signification
10 de la vaine gloire, notre Sauveur lui-meme en temoigne, lorsqu'il disait au
sujet des Pharisiens hypocrites : lls aiment ä prier en se tenant debout dans
les assemblees et aux angles (ywvt'a.) des places, afin d'ötre ms pur les hommes*.
Ciir ce nom d'assemblee est apparente ä Ttkxreia., c'est-ä-dire place. II einet
un blänie, en montrant l'ostentation et la parade en public. De meine en
15 verite que eettc (parole) d'une part : // ne contestera pas et il ne criera pas 3 ,
signifie donc la douceur * et la paix, (de meine) cette (parole) d'autre part :
»i,fol.2ifi
Personne n'entendra sa uoix sur les places*, (indique) qu'il n'avait pas l'amour
de la gloire (<fikaBo?,ix) , rostentation, l'orgueil et la licence qui (vient) de la
vaine gloire. Et si par basard, encore en ce qui concerne les Pharisiens, il
l. .lean, xvin, 23. — 2. Matth., vi. :.. — ::. Mallh., xn, 19. — '.. Mallh., xu, 19.
.J^U/ k_l_L£Qjiio k~o o/ fcv-.J-'JU-3 U-.;^3 ta^ ss/ \iO^ ^_,; y/ .) a .", eo
:-CLi«> ]l
§ ^»j vo.Jot.\ .jLoajC» )Laj^.ic»
s'est laisse aller contre eux ä des reprimandes, c'est-ä-dire ä des reprochcs,
ce n'est pas lä une negation de la douceur. Car il nous faut, ä certains
chiens et que les perles ne fussent pas jetees aux porcs". Car ce sont la
ceux qui demeurent sur les places. C'est pourquoi, ä ses disciples aussi qui
l'interrogeaient : Pourquoi est-ce en paraboles que tu parles ä ceux qui {fönt
royaume de's cieux, (et) u ceux-ld [cela] n'apas ete donne 3 . i.-,
des Juifs; et il na pas eteint la meche de lin qui s'eleve dans la /lamme, ou qui
fiime\ (c'est-ä-dire) leur fureur, qui d'un röte s'esl cnllammee contre lui,
I. tsare, xi.n, -2. — 2. Cf. Matlh., vn, 6. — 3. Malth., xiii, 10-11, — 4. Cf. Matlh., xn, 20.
[591J HOMELIE XCVIII. 147
.sä^.1^ ^joJ^too; wchj öoaSwj -.).j£o -otoK.../ i--.^ UäW y-4\ • <*Vl 0Q-^
^juoa^ +3i Ua-/ -«^oo'^ ~.i»; jJ -Jn. I Pf> jJ öC^ y>±\.*oi oöi ^^j ~öi
,j» IS^o ^.öc .Jju.» >r»o'i J;^jlS. JJ/ .••^'tJ jJ ulN.io» )j)^aL^» ^ot 6uAO( »Lfoi.2i
jl^.;oot_. jK-ia-J^o :^'»1/ jJo ^j'lfcooi Jjto ^i^io; 'jia^^j J»oi w.oij
.y i » cot ooo oi_~ oj lo,.^..wj.\ J-.o.i-*io ,.3 . )v.^o/ )!'»—•/ —öt >£>/ • /fc.ja-iLio
.yO't Vm i )^o^cb> ouoAao -U^; J-^»/ ^^ ^ft>m-i; t^o^ -.J^j.Nj jJo sQ-\,_i
1. 1. in margine : ©c&^*-
et d'un autre cöte s'est lassee et s'est affaiblie et aussi s'est detruite d'elle-
meme en meme temps qu'elle s'est enflammee. Car teile est la meche de
lin, qui est consumee ea meme temps qu'elle s'enflamme et est la nourriture
de la fumee surtout, et non du feu. Une teile fureur, qui n'a pas besoin
de quelqu'un qui l'eteigne, notre Sauveur ne l'a donc pas eteinte, afin que,
alors qu'elle combat contre la verite, il monträt juste celui qui pouvait
l'eteindre et l'a supportee et qu'il rendit coupables de jugement ceux qui
etaient en fureur ä tort et ne se corrigerent pas. Gar c'est lä cette (parole) :
que les nations espereiit en son nom. Qu'est cela? C'est le propre de la
1. [sale, slii, 3.
148 sk\ i i;i: i) \\ lim. in-:. 592
OMj; oöio .-jooi yjj ^a-JJL.3 ^> —»,11/ ).-;öoi_ la.\j oöf .OU--^ Oi^x^
owaoi/, .-j-iö/o Joot IH ^*; j_u>;a3 ^^'^io U~ l^ *o .
•
Li___^ojJ
oga-s;/ J_».oi .Jjoi J_*_No>, 00t oul.; j_tot .00L0 .001 ^.-.5 Jjoi J_ml-Oo
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^J y-u. X :i_\ .-Jb.»/ ^.io jja^ü/ v / Jj/o .",-a^ ~oas.j J.joj J.ia_o>,
Ill
>-ö»^ .KjI ^jl£\_io ,,:> ioji-o v-^-* Jbsä-s V-Sjjjl) U^-«/? «öl 'Jt-*>?P° ,_o;
l'a pas steinte; mais, lorsqu'elle eut brüle, se füt enflammee et se In)
allumee contre lui souvent, il ne l'a pas encore laissee faire defaut et se
perdre, jusqu'a ce quo, apres que la croix qu'il a enduree volontairement
selon la chair eut ete plantee et que la resurreetion eut suivi, il la fit venir,
c'est-ä-dire la fit sortir, pour la victoire et qu'il lui fit accomplir son •".
jugement, (lui) qui a 6te juge chez les Juifs, lorsque Pilate jugeait, et (lui)
dehors; ei moi, lorsque j'aurai 6te eleve de terre, f'atlirerai lous les hommes n 10
moi-. Les nations, en efTel, out espere en son nom, apres qu'il eut l'ait sortir
cette (parole) : Aßn que tu sois justiße dans tes paroles et que tu vainques
lorsque in es jii</< ;
''-
Gar, en changeant, par rapport ä la signification de la
pensee, ce qui est dit par Isai'e : Jusqu'a ce qu'il mette le jugement sur la
terre*, Matthieu a dil : Jusqu'a ce qu'il fasse sortir le jugement pour la victoire
Lfol. 21'
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Sic).
i viVn), par exemple : 0« esi /"// aiguillon, m<>rt ? Oü est ta victoirc (vTxoi;), ScheoP?
Et : Gräces (soient rendues) ä Dieu, qui nous <t <l<>nnc In victoirc (vhco?) y'«/-
l. Mallb . mi. -" - 'J. Nole marginale de I. Ces deux exemples, celui-ci :
<>u c.v/ in victoire,
Sciuiil? qui (se trouve) dans le prophete Osee, et celui-lä de l'Apötre, qui est place apres lui,
b victoire », dans le genre qui n'esl ni au masculin ni an feminin, et encore au feminin, vTxo; et vi'xr,.
Et, parce que dans l'expression de l'Evaogeliste (ECoYTeXior^?) il y avait vtxos, le maitre a voulu
montrer que le Livre a l'habitude de dire vt/.o: a la place de vixr). C'est pourquoi il a apporte.
ces deux exemples, dans lesquels il y a vtxo« ä la place de ;\v.r,. qui en syriaque signiflenl i>hi-
deu\ vicloira ": et, com je Tai dit. ils sont vides en syriaque. — -i. Cf. 0s6e, xm. 14; I Cor.,
\\. 55. — '1. I Cor., XV, Ti7. — 5. Mallli.. XII, 20. — «. Matth.. xii, 19. - 7. Jean, xix. 13.
150 SEVERE D'ANTIOCHE. [594J
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furenl sortis, avaieni tenu conseil comment ils le feraient perir. Et Jesus, l'ayani
su, partit de lä. Et des foules nombreuses s'attacherent apres lui. Et il guerit
tous lies malades) et il les rdprimanda, pour qu'ils ne le ßssent pas connattre*.
Parce que donc Notre-Seigneur Jesus, biet) qu'il füt Dieu par nature et 15
1. Isake, im, 7. — 2. Isale, \\x\i, 6. — :t. Gf. Malth . xn. 10. — ft. Mailli.. xn. 14-16.
[595] HOMELIE XCV1II. 151
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y^.Kittio .^«oolx*.*/ y_a^. ^ioi v^JÖt ^io JujJi )-Ln->/ .-Jk-«J ovioas y-*^
mie sans (elever) la voix, bien qu'il put coinme Dien faire mourir en masse
tous ccux qui se dressaient contre lui, comme I'Evangeliste ( Eüayye>.KJT7i's) lui-
sage et conforme ä l'economie, d'un pied leger, ce qui etait si dur, saus
montier la grandeur de sa propre divinite, comme quelqu'un qui a peur
de toucher ä la meche de lin qui fume et est eteinte immediatement, ou de
10 s'appuyer sur lo roseau fragile, ou de faire venir une parole sur sa bouche,
pour etre entendu par quelqu'un de ceux qui sont au dehors. Car il semble
que tout cela ait ete dit comme par im exemple, en montrant la douceur
et la paix de celui qui gouvernait.
II faut qu'egalement ce qui a ete demande, parmi ee qui a ete lu par
15 La suite, soit discute, en plus de ce qui est dit, et qu'il recoive la Solution
qui convient : c'est ce qui est dit par notre Sauveur Tout peche et (tout) :
^.o\oK^l Jis/jo .ya^^o j^; J^oojlq.\ fcv_o o/ ,_-» )MA :)iaiö joCSs ^-iö
)»— >o :)K.jl-^d ji.a_A_«iM öi^t^./ jv.a_.j_3 tOa-i. «o.^ ,.so :) i n ->ct»\ ^_.ä-Mo
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contre le Pere ou contre le Fils, eu disant que les choses qui existent sont
x'jT6(j(.a.Ta, c'est-ä-dire par elles-memes, et non creees, et qu'elles ne sont
pas menees par Ia Providence qui regit l'univers, ou bien (sl) celui qui
professe quo Dieü d'une part existe, (et) qu'il supprime d'autre part l'exis-
pas du tout, est-ce que celui qui est tel passera pour proferer des blas-
phemes tolerables et qui sont dignes de pardon; et (cela), quoique la Triniir-
sainte soit egale en honneur et d'une seule essence (ouo-ioc), d'une (seule)
royaute et d'une (seule) gloire? Mais, ce qui est dit d'une maniere i I
< -
terminee et generale, notre Sauveur l'a restreint dans une definition propre, 'o
par ce qu'il a amene ensuite. En efTet, lorsqu'il eut dit d'une maniere simple
ei libre : Tout piche et {tout) blaspheme seront pardonnes auac hommes; mais
le blaspheme de l'Esprit ne sera pas pardonne aux hommes*, il a continue
ensuite : El celui qui dira une parole contre le Fils d<' Vhomme, il lui sera
pardonne; mais celui qui dira une (parole) contre l'Esprit saint, il ne lui sera >'•
8
pas pardonne, ni dans ce siede, ni dans le (siede) ä uem'r , de teile sorte donc
que ce qui sc conclut est ceci, quand, par voie de consequence, la plirnse
est lue tout entiere, et non pas partiellement avec une coupure : « Tout
1
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10 po/ J-3'O.^ io-^ s^_^.^io;o Jou^ ^aix J«j )_.;oöt-.; oö» ), m i^o Jj—J 3/
o . r.'^kNrt\r. ^>,'j ^,, -,.^.ia^ JcL.; s^a.iö )ö_.;; |jl»-ö oo-3j_iO^»..2>; -Joot
|joi 1q\ rä .Jooi w^ajtio JJ ^Sfc^Jii oc*\ .-J^joo J-afco JV_o Jl^o» .U>'w>
'«-o— Jlj^wco ^^.^o :^uoV3 cxtC^io Jooi ^Kiö k...) i miv> %3»o_^ N:^ooi
>n°>v> JoCSs* J.— o'^s oot*o :uaAiö jJ JjL^_aa_^> K^-»; :V>?/ jLiä-s ^.-o«.j>o
de Thomme sera pardonne anx hommes; mais celui qui (est) contre l'Esprit
En effet, ce Tut apres qu'un signe divin et admirable eut licu de la part du
Christ, par l'intermediaire de l'Esprit saint, qui *
etait en lui par essence et * Lfol. 217
'>
des dons de qui il est lui-meme le donateur pour les autres, que, tandis qu'il
hcüs), afin en verite que cet (homme) sourd et aveugle et parlät et vit. Et
la race (ye'vos) des Juifs, qui combat contre Dieu i(8eo[«fyos) et qui est prete
pour le blaspheme, disait : C.'cst, par Beelzebub, prince des demons, qu il chasse
montre par beaucoup (d'actions) et qu'il a dit en propres termes que Satan
ne chasse pas Satan et que, lui-meme, c'est par l'Esprit de Dieu qu'il chasse
N5
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les demons, il s'est alors servi des paroles qui sont eitees precedcmment, en
disant : Tout blaspheme qui est contre le Fils de l'homme sera pardonne; mais
1
celui qui (est) contre l'Esprit saini ne sera pas pardonnS .
Qu'est cela? Comme les Juifs etaient aveugles sous le rapport de la con-
dition vile et humble (prise) ä cause de nous de l'inhumanation du Verbe •"•
Dien et notre Sauveur, que, comme s'ils marchaient dans les teuebres, ils
se heurtaient (contre eile), qu'elle etait pour eux la pierre angulaire, choisie
2
et prccieuse' , aitisi que la prophetie a proclame d'avance, un rocher de scandale
et une pierre d'aehoppement* ,
qu'ils ne s'imaginaienl nulle ment l'existence
qui (est) avant les siecles, la generation incorporelle qui (est) du Pere, lo
l'egalite et l'immutabilite qui est en quoi que ce soit par rapport ä celui qui
l'a engendre, mais qu'ils avaient une opinion qui se traine sur la terre,
ils disaient : N'est-ce pas celui-lä i/ui est fils da charpentier ? N'esl-ce pas Marie
qui est dite sa mere ''?
et encore : Tu es un Samaritain, et tu as un demon* ; ei
encore : Ce nest pas paar de bonnes oeuvres que nous le lapidons, mais paar k.
v°b.
le
la cbair. ainsi
... que . ,
je Tai dit,
. .
que Notre-Seigneur
.
dit
.
qu
,.
il Ieur sera pardonm''.
"
1. Malth., XII, 31. —2. Isaie, xxvm, 16. — 3. Isaie, VIII, 14. — 'i. Matth., xm, Ö5. — 5. .loan, vin,
48. — fi. Jean, x, :!.!
[599] IIOMKI.IK XCVIII. 155
oi&o>,-., ,JJ; )— o^i >r>-\v> io^ vOOi\ k.../ ^^ -.vootüx ^.s^Jü; ^Jo^S
«aaJKsjlI; -.t-^v )?o»J^.^io •)-*-, t"3 >-»/? — °i oil.aa-o-a.ioo oil.a...ts..~fcoo jjj»;
JJ; J.JlJ.,>J-Ti\; ^_/; -.)ooi V^ö/ poJ.iaiM y^\ ,.:> .^oa^ o>xo /,.*?/ J.1lXJLL^
+2 : U.flsol_s |ais jooi ^.oioK-./ oi^* oöt U-o^-s ».riJxiöo joot JJ._ia*.jLbo;
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yU-ou Urion w-»^./ ^^ JJ; ..jl-^io j.% l. I i\; ^-/ V-*-^ \O0t^ jooi sß;'j
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alors qu'ils ont pour excuse l'ignorance du mystere, son abaissement et soo
humilite qu'(il presente) en tant qu'homme. C'est pourquoi, en elTet, il a dit :
II sera pardonne aux hommes', et non pas : « A vous », lorsque, pour ainsi
dire, il disait : « C'est ainsi qu'ä des hommes qui ne connaissent pas la pro-
5 fondeur de l'economie que je donne le pardon. »
1. Cf. Mattli., XII, 31. — 2. Cf. Matth., XII, 24. — :i. Cf. Maltli., XII, 31.
L56 S1 VfcRE DAM 10CHE. 600
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erie ce qui convient ä Dien. Car, alors que le 1110t « homrae » se trouve
dans l'un et l'autrc cas, il a fait entrer tantöt le pardon, tantöl l'accusaiion
(xaTviyopta), en sorte donc en verite que ce liest pas ä cause de l'injure -- car
dans un antre endroit ils l'ont appele et possede du demon el Samaritain —
mais que c'est a cause de leur blaspheme qui (est) relatif ä des prodiges
divins et ä cause de leur ignorance qu'a lieu la colere.
(Et) ce blaspheme qui (est) contre le Fils de l'homme, lequel est pardonne
et est juge etre moindre que le blaspheme qui (est) contre l'Fsprit saint,
c'est jusqu'au temps de la croix qu'il nous laut le eomprendre, parce qu'en
verite c'esl jusqu'ä ce temps-lä que le Christ voilait par des paroles et par
des actions conformes ä l'economie l'elevation de sa divinite. En effet, apres
la croix et la resurrection d'entre les morls, lorsqu'il n'est plus connu selon
1, i..i. 218 la chair, *
c'est-ä-dire lorsqu'il ne vient plus par des actions ou des paroles
liumbles et humaines, apres qu'une fois l'economie eut pris (in, comuie dit
l'Apötre : (Et) si nous avons aussi connu !< Christ selon la chair, mais maintenant is
1. II Cor., v. IC.
[601] HOMELIE XVCI1L 157
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Vio/o )^.m Y3 ^^oU/ ^Jsö ,— o -.^Ju/ ^-.U a.3,1^ Jjls; oöt-si ^et*.m..M
och .)<xSx ^.jlSli Kj/ t_aJi. -.«_.)^*/ | t.it -> v-3 ^-W? -."^aju^ **»v^J- vj
meme incarne, et est assis avec le Pere ä (sa) droite, quoique dune
maniere incorporelle en verite il remplit et remplisse l'univers et qu'il füt et
soit tout entier d'une maniere incomprehensible au-dessus de tont. C'est
5 pourquoi, en eilet, il a dit : Celui qui dira uneparole contre le Fils de l'homme*.
Pour celui qui blaspheme contre lui apres la fin de leconomie, de meine que
pour celui qui a ete furieux contre l'Esprit saint et l'a injurie et qui a peche
au delä du pardon, il n'v aura donc aucun pardon de peche.
Nous disons cela, si quelqu'un est roste dans le blaspheme lui-meme
10 jusqu'a la fin de sa vie et est ainsi parti de la vie. Gar, s'il est parvenu ä
se repentir. quand les jours de cette vie lui etaient donnes abondamment,
il est clair et certain que le repentir meine l'emporte sur tout peche, alors
qu'il est certain qu'il donne le pardon ä ceux qui se repentent vraiment
comme il convient. II faut donc que, ainsi que dans un exemple reel, ahn
15 que ce qui a ete dit devienne plus clair, nous supposions que deux hommes
aient blaspheme en ce temps-lä. L'un dune pari s'est heurte ä la chair ei il a
2
dit, s'il arrive, ä Jesus : Toi, alors que tu es kommt-, tu te fais Dieu toi-me'me ;
l'autre d'autre part, excite jusqu'au blaspheme contre les signes divins qui
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s'accomplissaient par l'Esprit saint, a dit : C'es« par Beelzebub, prince des
demons, qu'il chasse les demons*. Et (tous) les deux, ils ont ete conduits par
des pöches graves dans la voie qui (mene) ä la mort. Ici ä celui-lä d'un cöte\
(lä) celui-ci d'un autre cöte, comme celui qui a fait une faute et a peche contre •
(Et) quelques-uns disent que c'est aussi par maniere de propheHie que
•
i. foi.2i8 Notre-Seigneur a dit ceci : Le blaspheme '
qui (est) contre VEsprii saint ne sera
r' b. l0
pas pardonne*. « II savail d'avance, en cll'et, disent-ils, que quelques-uns
d'entre les heretiques (atpeTinot) athees, dont l'impie Macedonius a ele le chef
d'armee, devaient faire descendre l'Esprit saint de la gloire en verite et
le Fils, parce que notre Sauveur lui-meme a dit dans les Evangiles (Eüxv-
ilii) au sujet du Paraclet (llapa/.Xr,To;) // ne parlera pas de lui-meme; mais, : 15
que le blaspheme qui (est) contre l'Espril saint est plus grand que celui qui
I. Matlh.. \n. 24. - 2. Matlh., \n. 31. — 3. Jean, xvi, 13. — '. Jean, xvi, 14.
603 HOMELIE XCVI1I. 159
Jtoo^x ö£^ \\kj Jim -X^toas; ~.../ J_K.^Xl Uia3 »s/i ^*» K-./
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^3 -.^> o^Lo U_^o J_«oi ^^ioa 'J-s/ ^^ioo OjKJS^iO» .-Ol JKi.^«X
au Pere, et ä l'Esprit saint, lorsqu'il a balbutie avec nous, comme avec des
enfants, du fait de sa ressemblance avec nous, et parce qu'il a participe a
la meine essence (ousfa) que nous ä l'exception du peche et qu'il s'est fait
L60 SEVERE IVAN I 1< K'.IIE. 604]
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, en montrant que, lui, il est devenu l'entree et le commen-
cement de la pensee qui (est) relative a la Trinite et de la science de Dieu
qui (s'etend) ä toute chose.
Si donc quelqu'un, lorsqu'il a goüte mainteaant aux doctrines de la
pour ainsi dire, a peche et est dechu de ce qui convient, cominc ä celui
qui a peche contre rinhumanation et a blaspheme contre le Fils do riiomme,
a persevere longteinps, qu'il a ete exerce dans les diseiplines de la sagesse i"
est tel n'aura dcsormais aucuii pardon, comme celui qui a blaspheme contre
l'Esprit sainl.
(Et) cela, ainsi que je Tai dit preccdemment, si c'est avaut un repentir
digne
'5' de ce nom qu'est empörte celui qui a peche. Car a l'interieur de
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qui est une fois tombe entre ses mains? C'est donc ainsi qu'il dit, ici aussi,
Lfoi.2i8 qu'il ne lui sera pas pardonne * dans ce siecle. « Et toi, dit-il, tu ne nie
et au tounnent qui est sans fin, oü, selon la parole du prophete des Psaumes,
il ncvislc pas dans la mort celui qui se souvient de lui, ni celui qui le confesse
que, d'une facon generale, nous faisons tous attention a ce qui cause de
la tristesse et est plein de travail, ä ce qui est dans ce siecle, tandis que ifl
nous ne faisons absolument aucun cas du siecle a venir, c'est pour cela
que Notre-Seigneur, lorsqu'il eut dit : Le blaspheme qui (est) contre l'Esprit
saint n'est pas pardonne dans ce siecle, a ajoute ce qui est reconnu (comine
3
vrai), pour faire peur : Ni dans le siede d venir ; ce qui en verite serait
Avims donc peur, nous aussi; d'oublier que nous commettons de gros
peches, lorsque par suite de beaueoup de negligenee nous faisons peu de
cas des petits peches et, comme dit Paul, lorsque nous contristons l'Esprit
.JL^~ joCSsj U+A-* ^^SLJ? -Ö« -'V*b\\ J-<*^> U^-2^ ^.NVllAi J.JA-/ ,-^^
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saint de Dieu, par lequel nous avons ete scelles pour le jour du salut'. Mais,
ä chaque heure, pour ainsi dire, inspectons-nous, en considerant avec
soin si c'est par les oeuvres que le Christ est en nous. Car c'est une
chose terrible, ainsi que nous entendons le Livre divin (le)'dire, que <l<"
s lomber entrr les malus du Dien vivant 2 et d'etre envoyes dans le siecle ä venir
et au feu qui ne s'eteint pas. Puisse-t-il arriver que nous en soyons tous
delivres et que nous obtenions le royaume des cieux, par la gräce et par
la charite («pi^avOpcoiuo.) du Dien grand et notre Sauveur Jesus-Christ, avec
qui la gloire et la puissance sieent au Pere avec le Saint-Esprit, mainte-
io nant et toujours et dans les siecles des siecles! Ainsi soit-il
(Ci tte lable el les suivantes renvoient ä la paginalion placee entre crocbeU |
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[009]
TABLE DES NÖMS PROPRES SYRIAQURS.
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6
Eü^üKOi; 467 n. 2 [/.JlTpoiroXi« 492 n. 2
T
IV TsXwv.OV 507
(
50-51 523
IV, 1 532, 559 - 9 579
VIII, 6-7 561 xxxvi, 6 594
II Paralipomenes .
I.XII, 9 576
XXV, 5-6. . . 525 554
XVIII, 2-'i
XIV, 5-0 576
xxxil, 39. 605 I
475
— 19 554
LXXXIV, 8
XXXIII. 13 477
JOS! k 546
XCIII, 1
iv, i . 52(
Proverbes XIII, 14 593
— 6.. 526 is. 5-6... 453
Zacharie
— 10. X, 30 166
XVIII, 15. 584 vn. 521
I Hois 11
XI, 3 546
- 11-13 .. 546 I, 3... 569 NOUVEAU TESTAMENT
38 548 — 15 484
Matthij i
484
- 40 . ... 547 V, 1
548
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1,1 497, 502. 520, 532, 551
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158
— 14 . '.70 — 41-42 503 II. 2 .. .. ',
85
— 15 178, 486 VIII. 33 501 IV. 30.... 607
-35 586
— 39 501 — 31.... 588
x, 19 463 — 40 588 \ 6 185
—
.
535
- 20 569 20 — 562
Li I CORINTHIENS
I. 2 :,i ii i
vi, 2o :,sj
— 26-27 509 IX, 10 493
- 31-32 509 v 16-17 58',
- 32. xn. 8-10 604
— 33 558 XIV, 34 576
II. 'i
509 XV. 20 536
CITATION DES PERES DE L'ßGLISE
l';u.'f«
TABLES
II
l'AR
O. H. E. BURMESTER
PHILOSOPHIAE DR. IN IMVEHSITATE CANTABRIGIAE
LE LECTIONNAIRE DE EA SEMAINE SAINTE
'
t&kü?s Jotme'^tKiH^ nm^o^vn . Fo i. y2 '.
i,
17
oioo^ äotcää^ Niendc 1
rtoTUAT -v
1
20 2o
KAnA <W M "V t^^^tnns^AT ntunv^oun -v mum-
ßitrtJTn 1
|
20 EHAiiyEnnij>An] sie, lire eiait- | •^nAOTEi;>«Hlüo'r] sie lac.
re
7 heure ilr la '/"
null de la Piii/uc suintr iveille du mercredi).
ls
17. 8 " Et la parole du Seigneur me fut adressee, disant : e Fils de l'liomiuc,
voiei ce qu'est devenue pour moi la maison d'Israel; ils fönt tous un nielauge
,n
in d'airain, d'etain, de fer, de plomb mele avec l'argent. C'est pourquoi
dis : Voiei ce que leur dit le Seigneur : Puisque vous u'avez fait tous qu'une
2o seule mixture pour cela je vous rassemblerai dans Jerusalem. -'"
De mßme
qu'on rassemble l'argent, l'airain, le fer, le plomb, Potain au milieu d'uu
180 LE LECTIONNAIRE COPTE DE LA SEMAINE SAINTE. [132J
n
^NAcrrti^uw o'r t&o^> v oto^ ^nath^i ftCAttHNOT
'
21
toi. 93'.
17
AK^ywTU nv» rtonr^t^'ujom e^ocj ntuoTUA- , :
-
tcpsuu üuoc 1
'
Sitcom N^e^utionofo rntru^pvioiH v 2
serez fondus au milieu d'elle"; et vous saurez que c'est moi le Seigneur, et j'ai
Psaume lviii.
Fol. 93'. * "'Tu as ete pour moi im protecteur et 1111 refuge dans lc jour de ma 17*
,8
tribulation. Tu es mon aide, je tc chanterai, ö mon Dien, car tu es mon pro- I8
•
entern oto^ ünonronpuaiy
1
ih^o^t v Änuumi
9
9
u^jyt rvjuitn *
*2^t e&o^ v EnmArtuo^j i- rntvim'A»n-v Fol. 94
3
3 semblable ä ua liommc roi, qui a fait les noces ä son fils. Et il envoya ses
serviteurs pour appeler ceux qui etaieut invites aux noces, et ils ne voulurent
4 pas venir. * De nouveau il envoya d'autres serviteurs en disant : Dites ä ceux
qui sont invites : Voici que *
j'ai prepare mon festia; mes boeufs et mes * Fol. 93*.
s animaux engraisses sont tues, et tout est pret : Venez aux noces. "Mais eux
indiflerents, s'en allerent, Tun ä son champ, an autre ä son commerce ;
7
6-- ° les autres «aisirent ses serviteurs, les insulterent et les tuerent. Le roi
s
,
consuma leur ville daus le l'eu.
s
Alors il dit ä ses serviteurs : Les noces sont
., pretes; les invites n'etaient pasdignes; "sortez *dans les carrefoursdes routes, *
p |_ 94 ,
l0
lo et ceux que vous trouverez, Lnvitez-les aux noces. Et ces serviteurs, etant
partis sur les routes, rassemblerent tous ceux qu'ils trouverent, les mauvais
182 LI. LECTIONNAIRE COPTE DE LA SEMAINE SAINTE. [134]
•
i ( i„ m-x^io-r^o rtwzviÄK^n i "Ätc^n^ ü^pAt rncn^
18
onro^
OTOTuurn Arme v
1
o et t sr. 1.
etant entre pour voir ceux qui etaient ä table, y vit im homme qui n'etait pas
,3
n'ayant pas sur toi l'habit nuptial? Et celui-ci fermait la bouche. Alors le 13
'
Fol. 94 T . roi dit aux serviteurs : Liez-le *
par les mains et les pieds, et jetez-le dans les
celui qui fuit devant un lion, et qu'un ours vient sur lui, et qui se sauve
[135] LA SAINTK FKTK DK IWQUKS. 183
v
'-'
1
AmtCTtrit-
CKfc^Kfcf Vt*2£t
*
(TT J> AV\ Ü^^Vr^ nOt xl
U»JUOt x ) OTO^ * Fol. 95-.
2»;
unic?\ m^stTidc v ''
Ä^titndi vr^CKnrriH «ntuo^o^ v
25
"''
M'avez-vous oll'ert des imrnolations et des sacrifices dans le desert pendant
26
26 quarante ans, maison d'Israel, dit le Seigneur? Vous avez adopte la tente
de Moloch avec l'dtoile de votre dieu, Raphan, idoles que vous vons ötes
IS', LE LECTIONNAIRE COPTE DE LA SEMAINE SAINTE. L36
ntK.tp^7tV ,i *
cjot vt«jy^?Hps jotrttnrutttUHt 1 e*
v
4(>
ü*cnrmAi<^ ütu&uujc t'ntuuAT v t^yujin M
47
äuhn 'Y'ä'ju
1
ntitrt'i^ ^v^p^ -v
1 4H
tvyuuT\ «2^ a^ujanäog 1
«2£fcTH&<JUK .,«
ke^I * sr. ke |
Matt, xxiv, 45 ninic] sie, lire-nicioc |
47 EXtnnttnAtjl sie.
27
fabriquees. Et je vous deporterai au-delä de Damas, dit Ie Seigneur 97
Psaume lxiv.
1
* Heureux celui quo tu as choisi et quo tu as adopte; il demeurera s»
en equite.
*s
« Qucl est donc Ie serviteur Qdele et sage, que son maitre placera ,
a la tete de ses serviteurs pour leur donner leur nourriture au teraps oppor-
i0
tun? Heureux ce serviteur, si son maitre vient et Ie tronve agissaut ainsi. 16
11
En verite, je vous le dis, il le placera sur tout ce qui est ä lui. '* Et 847-«
|137) LA SA1NTE FETE DP. PAQUES. 185
is oto^ rnt^tf^Hic
I!I
vtj>tcnH vmt^y^wf vt'E&tAiK v-i,,i •)•
'
»,•
:>0
nnt^OToiu oto^ fnt^cu-» v rttuvm tTtt^Joi v 50 t^ti 1
üuoc xr\ v 5I
onro£> t^t^o^^ jotmE^UH^ v onro^
9
r»Amt vntwxou v
jih t^t^Äuu üuuuonr fts&trvo'c
1
ÄV\dc V
1
CA*2£t
qu'il se mette *
ä battre les serviteurs ses compagnous, et qu'il mange et * 1
'°
l -
M
' ~-
5
50 boive avec ceux qui sont enivres, "le maitre de ce serviteur-lä viendra au
5,
51 je-ur qu'il ne l'atteud pas, et ä l'heure qu'il ne sait pas ; et il le partagera
en son milieu, et il mettra sa part avec les hypoerites, lä oü seront les
6 e heure de la i
e
nuit de la Päque sainte (veille du mercredi).
9
8 Voici ce que dit le Seigneur des puissances, le Dieu d'lsrael : « Voici
quo je supprimerai *
de ce lieu devant vos yeux et daus vos jours la voix
"'
i" de la joie, et la voix de la gaiete, la voix de l'epoux i-t la voix de l'epouse. Et il
e^e^nuouji v
1
vtnsonrujiu» 1
i 3
E^ANKEVtO'T*^ V
1
\\/A?%UOC f>A
l'injustice, quel est le peche que nous avons fait devant le Seigneur notre
üieu? "Tu leur diras : Parce quo vos peres m'ont abandonnö, dit le 11
Seigneur, et qu'ils sont alles derriere les dienx etrangers, qu'ils les ont servis,
* Fol. :>:•. et les ont adorös, et que moi, ils m'ont abandonne, '
et qu'ils n'ont pas gardc
rna loi.
|:
Vous memes, vous avez fait le mal plus que vos peres; voiei que 12
vous aussi vous avez chaeun de vous suivi les desirs de votre coeur pervers,
pour ne pas m'ecouter. " Et je vous rejetterai de ce pays dans un pays 13 .
que vous ne connaissez pas, vous et vos peres; et dans ce lieu, vous servirez
d'autres dieux qui n'ont pas pitie de; vous. »
Psaume ci.
*
Fol. 98 r.
2
Seigneur, entends tna priere, que mon cri s'eleve devant toi." * Lejour 2-3*
nAn-
«A^yt"TH vtot ruy^?wf> t^uionr Annt V3trt'v\cno^ ttutu-
31 vtfo^WiHc v
:!1
£><juc^e ititrt't^ut^fc ]o Agiert Ät i-
tTAir^ujiit^ rmm^o'^vnHC v
32-33
:I2
oto^ n-öu^en ^uiitrt 2£ext\j±)i' fnENETErncrY l33
-v rn^otj
UUlCf V E&02S *
Jr>EttmÄ*ÄU* V nuuc Ifc'ltNNAu^uui -v'^FoI. 98'
ca&et ncaJd 1
•)• onro^ Ef> E^ENEV)<JunE& e&iO^ rtV^wionr 1
\-
uuujiot
J~>tvYNEnENcnrriAr<JurH v onr'o^ E^EnErtdo^i üc<Juonr'
v ti^h^s
Tit. ETArrewo] sie et o sr. i |
uin«tort] n et n sr. 1.
29
29 « Malheur ä vous, Scribes et Pharisiens hypoerites, parce que vous
batissez les tombeaux des prophetes et ornez les monuments des justes,
30
30 et vous dites : Si nous etions dans les jours de nos peres, nous ne serions
pas associes ä Sl
31 eux dans le sang des prophetes. De sorte que vous leur
32 temoignez que vous etes les Et vous-
fils de ceux qui ont tue les prophetes, :12
16
* ioi .9»'.
AcjvyuitnH vtrtE^cno' A^tncj •seeenotia^ e&o*> v *st-
"'
* Fol. 99'. Barachie que vous avez tue entre le temple et l'autel. '
En v6rite\ je vous so
car je les ai hai's dans ce Heu; ä cause de La malice de leurs actes, je les
rejetterai de ma maison, je ne coutinuerai plus a les aimer; tous leurs
chefs sont des rebelies. '" Ephrem a ete afllige; dans ses racines il s'esl 16
^A?\UO KA
*
21
21
no;>eu rviA^T^vi e&io^ vnene vnew^ -vrjtu'nA-M'oi.i
22
22
«^^uti e&o^ Joen^xju^ fterrueri v otü^ 1
T\<M*E&kiö
nora, parce qu'ils nc l'ont pas ecoute, et ils seront errants dans les nations.
1 x' Israel est une vigne aux rameaux süperbes, abondant est son fruit :
Psaume xxi.
M-22 *
"'
Uelivre niou äme de l'epee, et du chieu mon isolement natif. " Delivre- * Foi.ioo',
r
55 " 'La lete des Juifs 6tait proche, et une multitude montait de la regio»
ÄE'^rtAi an m^yAt ) ,7
ne AT^tmo^n 2vEm ri'ÄtruA.- 57
moi 10 .
f^HE^Eirc NEum<^?AfMCEOc v ^\ n a Ä^EujAno-r AI
EU1 *ÄE'A^«UJirt v Vt1E^lAU<JUi O'r Ef>0<^ l
NCETA^OCJ •)•
^CO^?tÄ Vt1ECO?\OU<JUVt
r>6
ä Jerusalem, avant la Paquc, pour se puriüer. Or les Juifs rechercliaient 56
Jesus, se disant les uns aux autres debout dans le temple : « Qu'cn pensez-
•lui.iüov. vous? Ne viendra-t-il pas ä la tele? » '''
Les Princes des pretres '
et les Phari- 57
siens avaient donne ordre que si quelqu'un savait ou il etait, il devait les
cii avertir, pour qu'ils le prennent.
Lit. 'se meut dans tout ce qui se meut'. Getto version rrtsulle d'une traduetion fau-
.1.
tive du sa'idique EgonrnEiKiui Ego-r heikih), oü l'on avait pris les premieres cinq
lettres pour la preposition e^otu.
[143] f.A SAINTE FETE DR PAQUES. 191
» nE^UEiÄrAttociE v "
"7
otmte tCÄtu^ou E^ujßi m&Ert i-moi.ioi
28
^^»'Y rA ? UE t i\^\S &T\ E&H?s E^7H E^ujOTI V^En^co ^?^ 1
•)•
29
29 -»Al rAf 0*TC<ME^E E^OT EY\lf>H V VIEUE^OT EVtCEUNt
rtmctoT ^Hf>cn^ 1
^a?\uoc nr
näe-
l'it. KE?%; 7\ Sr. KE.
* S7
27 etun miroir pur des oeuvres de Dieu, et l'image de sa bonte. Etant unique, * Foi.ioi'
eile peuttout, et, eile persiste par elle-meme renouvelant tout, et dans chaque
generation eile entre dans les ämes saintes, eile les rend amies de Dieu et
- 8 29
28-29 prophetes. Car Dieu n'aime que celui qui demeure dans la sagesse; car
celle ci est plus helle que le soleil et que la disposition de toutes les etoiles ; si
30
:so on la compare ä la lumiere, eile la depassera : car la lumiere cede la place
ä la nuit; quant ä la sagesse, les tenebres n'ont pas de pouvoir sur eile.
1'saume lvi.
"Aiepitie de moi, ö Dieu, aie pitie de moi, car mon äme a eu confiance
en toi; *
j'aurai de l'espoir ä l'ombre de tes ailes, jusqu'ä ee que passe l'ini- »Fol.ioi"
quite.
^vmonp v vtsstnit^oonr 1
heuuat v
x,
ü^?f>H^ vVo'r- bs
«xixut )•'
;s
onro^ n^Aoe ^Hf>^ na^'uju^ti üuo<-j <*^o^ 38
UJHJM JUmiC^ V
1
resident sur la surface de la terre entiere; "veillez donc en tout temps, :»-,
priant pour que vous trouviez la force d'echapper ä tout ce qui arrivera, de
37
•Fol. 102'. vous tenir debout en face du Pils de l'homme. » *
11 passait les jours ensei- 37
l'öcouter.
Mutin du '/"
jour de la Päque sainte (mercredi).
'
Toute l'assemblee des enfants d'Israel leva 1<- camp du descrt de Sina", 1
^J«a' * F ol.l02'
•äeeü&eo't ntntn'^u^-
oTjy Ef>of •)• oto^ E^^toT lEiEnduam uV\dc •>•
:!
<3^i&s
2vE TfÄETVWsAOC riCAU<JUOT -V OT^ NAIT^EU^EUm 1
^AOC V 6\ "ZvE
1
jrjA^ujiy: v eäen-
*\T5E1f>A. V^tW^u^Hk "V OTO^ EKEUE^y^TIETfA
1
E^Ei
Exode xvu, 2 iiÄtni^Aocl sie.
'Mais Le peuple eut soif d'eau, et le peuple murmurait contre Moi'se lui disant:
« Pourquoi nous as-tu fait remonter d'Egypte pour nous faire mourir de soif nous
4 etnos enfants et nos bestiaux ? » * Et Moi'se cria en haut vers Dieu, disant : « Que
.-, ferai-je ä ce peuple? Encoreun peu, ils me lapideront ! »
r
'Et le Seigneur dit ä
a. Grec : 'Poisioeiv.
194 LE LECTIONNAIRE COPTE DK LA SEMAINE SAINTE. [146]
i
vmtrtujHpt ümc?s 7
o*vo^ AtyY? AVt ü^ppAN üttnua :
rn.trttrt;±wpi
äeati y\6c
^n^ rVitcconnuirt-
ntKUujui 1
7
ümpu}<jum ekoi vtcA&t 1
Sois confiant en Dieu de tont ton coeur, et ne t' exalte pas surta sagesse; r
"
dans toutcs trs voies fais-la paraitre pour qu'elle redresse tes voies et que ß
7
ton pied ne heurte point. Ne sois pas sage pour toi seul; crains Dieu 7
,u
mices des fruits de ta justice, afin que tes granges soient remplies de l'abon- io
[147] LA SAINTE FETE DE PAQUES. 195
^^^ )•
Eit^viA^yonoT
i3 tfot-i <-ütnrmA^ ünifuiuf eia^^^u» vtonrco'^piÄ. -v
v
1 1:! 1
oto^
Osee v, 14 rnEniAccrpioc] i
2
au-dessous de la ligne.
11
dance du ble, ei que tes pressoirs debordent de vin. " Mon fds, ne sois pas
12 abattu dans la discipline du Seigneur, ui ondoyant, s'il te reprimande. '"Gar
celui que le Seigneur aime, il le reprend; il chätie tout fds qu'il accueillera.
13
"Heureux L'homme qui a trouve la sagesse, et le morlel qui a trouve le bon
14 sens ;
" car il vaut mieux en faire un gain, que des *
tresors d'or et d'argent; *Fol.lo4*.
15 * ,s * et eile est plus precieuse que Ies pierres d'un grand prix.
,3
13* * Et Ephrem alla chez les Assyriens, et il envoya des anciens vers le
roi Iarim, et celui-ci n'a pas pu vous guerir, et l'ainietion ne cessera pas
i'1 chez vous. "Parce que je suis comme une panthere pour Ephrem, et comme
un lion pour la maison de Juda; je les rencontrerai sur le chemin des Assy-
riens, comme une lionne furieuse afiamee; "
et moi, je dcvasterai, et je m'en »Fol.ios'.
l'.u. LE LECTIONNAIRE COPTE DE LA SEMAINE SAINTE. [148
v^a^uoc ft
''
'^otiujic rrujcuAi J~>tNNfcKCA*x:t -v onro^ vntjc'dpo '••
10 '
tK«Adi;>ATi v
1
"sende NA'stpmcodrti 1
rrurtttttnoc '"'
reviendrai dans mon gite. jusqu'ä ce qu'ils soient detrüits et qu'ils cherchent
ma face, vi '
Dans leur detresse, ils aecourront vers moi, en disant : « Allons •
jours, et le troisieme jour nous nous leverons et nous vivrons devant lui.
Fol.105*. malin *
pret nous le trouverons, et il nous viendra comme unc pluie du
matin et du soir sur a la terre. »
Psaume l.
49
49
A^E\>onr»x» «^t nä^ota* 1
an v
1
so
r,0
onrs^t rnntriuoKutK üu^ntn au •Ätct^rto^i
ÜUAV-
Al^ ) A^^A NA^Ol ÜAf^M^t^C VTlt^OUVU Fol. 106'
htuu^T -v
1
4t>
"' Quelques-uns d'entre eux allerent vers les Pharisiens, leur apprirent ce
,7
47 qu'avait fait Jesus Par suite, les Prlnces des pretres et les Pharisiens reuni-
vous ne reflechissez pas qu'il est avantageux pour vous qu'un seul homme
.-,i meure pour le peuple, et que tonte la nation ne perisse pas. »
''
11 ne disait
pas cela par lui-meme; mais *
il etait le grand-pretre de cetle annee-lä, et il * Fol. 106'
198 I.K I.KCTIONNAim«; COPTE DE F.A SEMAINE SAINTE. [150]
e^^hs ™^y?so^ v
:
''oto^ t^triniu^o^ uwata^ Art v 52
nacjuouji an ,.
ha^
E&O^ ÜUAT EOnr'^uu^A V^AItrtTl^yA^fc' EOT&AK1
uauhihc •)•'
'"'NA^V^tm *Ktm rfxtTimAG^A fntnuoT - 1
55
vncnno'r&ujio'r v
1
-•''•
56
rtrtO'TEfHOT -V
1
rtturu^AfMctoc £>ina
Ä^t^ANOTAl EU! V 7S:EA^Uirt Vnt^A'uuJOT ^? oti v
5mA nctiA^o^ i-
prophetisa qu'il fallait quo Jesus mourüt pour la nation, '"et non seulement 52
pour la nation, mais pour qu'il reunit dans une unite meine los enfants de
ss
Dieu disperses. Aussi depuis ce jour, ils deciderent de le mettre ä mort; 53
Juifs recherchaient Jesus se disant les uns aux autres debout dans le temple :
uoitchc nm^o^m
'ol.l07*
]r>fcN-
•xeVDtNO'r'Ätuviujttti
e
.? heure du 4" jour de la Päque sainte (mercredi).
17
'
7
Lorsque *
Pharaon laissa partir le peuple, Dicu ne les guida pas sur le * Fo uo7'
chemin des Philistins parce qu'il etait rapproche ; car le Seignenr dit :
20
2o vous ». Et les enfants d'Israel leverent [le camp] de Sochoth, ils allerem n
200 LE LECTIONNAIRE COPTE DE LA SEMAINE SAINTE. [152]
tiuja^e v 1 yi
^p*\ *^t ttAcjuojys Jtja'äuaot» uu\e^üot 21
hcot rnECtpA^
t^^mm 1
"pmt E^ErmipE^unJucnn 1
11
22 jjtnA^jvioTnK] sie.
colonne de nuec, pour leur montrer le chemin, et la nuit dans une colonne
de feu. '-
La colonne de feu ne cessait pas la nuit devant tont le peuplc.
Fol los-
'Celui qui instruit un sot est comme celui qui Joint 1111 löt ä untet, et *
comme :
celui qui reveille quelqu'un dormant dans un lourd sommeil. "Celui qui s
parle avec 1111 sot, est comme celui qui parle avec quelqu'un qui est endormi
et dit ä la fin : « Qu'y a-t-il? » " Pleure sür le mort, parce qu'il a quitte la 11
lumiere; e1 pleure sur un sot, parce qu'il a quitte l'intelligence. C'est bien de
pleurer sur un mort, parce qu'il repose ; mais la vie d'un sot est pire que
,2
sa mort. Le deuil d'un mort est de sept jours; pour le sot et l'impie, c'est '-
l3
• Fol. 109'. toute sa vie. Ne parle pas beaueoup '
ä un sot, et ne t'avance pas vers un 13
[153] LA SA1NTE FETE DE PAQUES. 201
•)•
-V
i
'
'cuontn 1
insense; gardr-toi de lui, pour n'etre pas contrario, ni sali s'il sc secoue.
i'i attriste par son injustice. M Qu'est-ce qui est plus lourd que le plomb, et
sur une pensee de sagesse ne craindra jamais, c'est comme l'ornement d'un
18 murpoli. Is
l)e meme que des palissades sur un endroit eleve ne seront pas
tranquilles en face de tous les vents, ainsi en est-il d'un cceur faible avec
une idee folle ; il ne sera pas tranquille en face de toute crainte.
202 LE LECTIONNAIRE COPTE DE LA SEMAINE SAINT!.. [154]
rtsstrvöc v
Tit. ke^ |
?v sr. ke I
Luc xxn. 3 VjEtriHmJ les points sur hm aj. par une main
poster.
Psaume \i..
'
7 *
II entrait pour voir, disnit des riens, et son coeur a amasse sur lui
l'iniquite.
2
'
On approchait de la tete des azymes que Ton appelle la Päque ; les '--
mourir ; car ils craignaient le peuple. ' Mais Satan entra daus le coeur de 3
et il alla, il s
parla avec les Princes des pretres et les magistrats sur la maniere dont il le
5
livrerait; et ils sc röjouirent, et couvinrcnt avec lui de lui donner de l'argent. 5
[155] LA SA1NTE FETE DE l'AQUES. 203
tf>t
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«rmjor EniOTXAJ v
1
tu-
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ghot v
14
r\oc' ^?h et^ tÄtN-ttHNonr mnju^trt 1
3^?^"
,5
itn v
1
16
£>ot '•n'iwc«**! untK^yßi'jJiT •>• vntKcoinemejcÄiÄ 1
6
*Et il promit, etil cherchait une occasion *
pour le leur Livrer en dehors de * Fol.iio»
la foule.
e
6 heure du 4P jour de la Püi/ae sainlr (mercredi).
UHiy iHftj v
1
TV2SEOT-
t
-v
21
-v
v e'a^^uaV)
22
«ÄET^UUi'oT "V ATJ*}C eV)OTV1 rt
l€
2£ErtEN|-±)HPt Ü.TNG2-. V 22
-V CAOTinAU NEUCA'XjJdH
üu'juo'r v 23 ^nr^?ujiT
1
VtlE^APA^i 1
l8
multitude... et dans ses chars et ses chevaux. Tousles Egyptiens sauront 18
que je suis le Seigneur; je serai glorifie dans Pharaon et ses chars et ses
l9
chevaux. » Et Tange du Seigneur marchant devant le camp des enfants ig
divisa. ~~
Les enfants d'Israel entrerent au milieu de la mer sur le sec, et '-"-
-'
Fol. 112'. l'eau etait pour eux une muraille *
ä leur drohe et a leur gauclie. Et les _>::
n^anäiooiH -v äyioc 1
riE'Ä'Juo'r rfÄErv^Eurt^Hus v
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V)An^H Urtica rAf na^ fc<^w* FoU12~
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27 ^AfUA •!•'
rtEUUH EiTA^Honn e^h* jäuuot 7
a^cot- •)•'
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ÜTAE^CUJ«2ST\ NÄEOT'aI
al
26 tra pour eux avec les Egyptiens. » Et le Seigneur dit a Moise : « Etends ta
main sur la mer, pour que l'eau aille ä sa place, et quelle recouvre les
27
27 Egyptiens, et leurs chars et ceux qui y sunt montes. » Mo'ise etendit sa main
sur la mer, l'eau alla ä sa place le retour du jour ; et les Egyptiens s'en
allerent sous l'eau, et le Seigneur eulbuta les Egyptiens au milieu de la mer.
a*
28 L'eau revint, recouvrit les chars ceux qui y etaient montes, toutes les
*
et * Fol. ns*
Forces de Pharaon, ceux qui les avaient poursuivis dans la mer, il ne resta
206 LE LECTIONNA1RE COPTE DE LA SEMAINE SAINTE. [158]
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c<juitu nA^H^t tonrcßiua fntfuui •)• otoj>' <^?H :
c^poicnr v
1
8
ruf>E^Ef>rto&t i±z ntunift^cA^OTi neu.™ - 1
pas un seul d'entre eux. " Et les enfants d'Israei allerent surle sec au milieü m
"' 30
de la mer, et l'eau fut pour eux une muraille ä leur droite et a leur gauche.
Le Seigneur sauva Israel ce jour-lä des maius des Egyptiens. " Israel vit les 31
Egyptiens morts sur les bords de la mer, et il vit la grande inaiu que le
crurent en Dieu et en son serviteur Moi'se. x\ ' Alors Moise avec les '
7
Ecoute, mon lils, un enseignement de nia bouclie et celui qui le garde -
8
ne perira pas, et il sera trouve sur ses levres; inais le pecheur, l'insulteur, 8
[1501 LA SAINTE FETE DE PAQUES. 207
i
nnE^^ncrr&o ah eho&i v "cno^uaus fif t^Ai vi'^k •]•
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natotev nn^EunttoT'^ )• cnro£> HHOtvxtuoT» Jqeh-mo 114\
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UTiE^CA£iE^«JJK ec&uj EC^^onr ÄEOTon v
rA ? tV)OnOU V^EU^UH ^ 1
Siracli xxm, c
.i iintooTAfi] nr sr. 1. |
12 V)EmtK?>Hpoii(miA] sie |
hatotejJ sie.
et le t'ouet ne quittera pas sa niaison; s'il se repent, son peche est sur lui% et
s'il le perd de vue, son peche redouble ; et s'il jure en vain, il ne sera pas
2
jiistilie, car sa maison sera remplie d'affliction.
'
la inoit, qu'on ne la trouve pas dans l'heritage de Jacob ; car toutes ces choses
'seront loin des devots, et ils ne seront pas trouves dans les peches. * lui. irr
'
'
N'accoutume pas ta bouclie ä une doctrine mauvaise, car il dedans une
y a
parole fautive.
'
milieu des grands; de peur que tu oublies devant eux, que tu t'egares dans
:i
J>Vimifc IC NEK'Ä A*S) Ann <xuy E&kO?% V OTO^ \1H Etf'uOC^ s
^E^fC
6
<sorcodm eitcotc JoEnonr'^vn rtonr<JUT y atceush «
Fol.115'.
tTArrt?\JÜ 5CA1A fUJAfiriHN KE7* X^,
1
At-ji e&vhj- i
''at- .,
ton habitude, que tu desires n'ötre pas ne, quo tu maudisses le jour do ta
naissance.
I'sttumr lxxxii.
3
Voici que tos ennemis ont crie, et ceux qui te liaissent ont releve ;s
leur töte.
Verset. "IIa ont delibere ensemble dans un seul esprit; ils ont fondö 6
repas dans cet endroit : et Marthe servait; et Lazare etait un de ceux qui
[161] LA SAINTE FETE DE PAQUES. 209
i ne'ua^j •)•'
!
UAf>sÄ cnrrt Acdt vtonp*>nf>A nco^en v nieot - 1
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OTN Ät^AC V^ECÄ^E^ Ef>OC-J ÜTIE^OO-T ÜrtAK<JUC V
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8 VU£HKS rAf CENEUIUA1EN ÜCHOT W&EV1 •)• ANOK ^.E
^rtEU^TEn An vich'ot ni^en v
3
s etaient ä table avcc Iui. Quant ä Marie, eile prit une livre de parfum d'un
nard vrai de grand prix, et eile en oignit les pieds de Jesus et les essuya des
'<
cheveux de sa töte : la maison se remplit de l'odeur du parfum. "
'Un de ses m„i.ii.v
5 disciples, Judas Iscariote, celui qui devait le trahir, dit :
'
« Pourquoi ce
6 parfum n'a-t-il pas ete vendu trois cents stateres et donne au pauvres? » "II
dit cela non qu'il se souciät des pauvres, mais parce qu'il etait voleur et
i la bourse etant entre ses mains, ce qu'on y versait, il le relevait. "
Alors
8 Jesus dit :.« Laisse-la, afin qu'elle le garde pour le jour de ma sepulture, 8
car
les pauvres sonl avec vous en tont ternps; mais inoi, je ne suis pas avec
vous en tout temps ».
210 LI'. LECTIONNAIRE COPTE DE LA SEMA1NE SAINTK. |1621
rol.nr,'
*
a*2£yaü iJmtE^ocnr ii.WK ÜYUYIAC^A tonr
e^oot 1
fFoi.ii6'
'
- 1 '
maison, prepose ä tous ses biens : « Mets la main sous nia cuisse
:1
jionr <jue :j
lui dit : « De peur que la femme ne veuille pas parlir avec moi au loin dans ce
pays-ci, veux-tu que je ramene ton lils dans le pays doü tu es sorti? »
[163] LA SAINTE FETE DE PAQUES. 211
-
euat v ~'y\6q
ty^ niet^e tnoo£> <\>-\ vtiev\ka;>i v ^?h
E1A^O?n1 E&v02s V)ENTCH1 ÜYIAIUjTI •)• NEUE &kO^ J~>ETVnKA^>f
IH^C *
t^Hl EYnuJOT VlCmA joEmHÄßvCn VI^OTJ'l -V*Fol.ll7'
fi -"
"Abraham lui dit : « Fais attention! ne ramene pas lä inon fils ;
'
le Seigneur,
Dieu du ciel et üieu de la terre, qui m'a tire de Ia maison de inon pere et du
pays oü je suis ne, *
qui m'a parle et m'a jure en disant : Je te donnerai ce »Fol. U7'
dans ce pays, tu seras net de mon serment; seulement mon fils lui-meme
9
11
ne l'emmene pas lä. o Et le serviteur mit sa main sous la cuisse d'Abraham,
son maitre, et lui fit serment sur ce sujet.
i
Et les enfants d'Israel, toute l'assemblee vint '
ä la montagne
.- de Sina * * Fol. n:
dans le premier mois, et le peuple demeura ä Codes; c'est lä que mourut
rifcuÄÄf>'Jurt v •••
s,
X:idi ür»«Jj&k"JT onro^ euaonr*Y Ji^CTrtAr^rH hh?c v 8
2
Marie et quelle fut entorree. Et il n'y avail pas d'eau pour l'assemblee, et -
Seigneur dans ce desert pour nous tuer avec nos bestiaux? 'Et pourquoi :>
s
disant : o Prends le bäton et reunis toute l'assemblee, toi avec Aaron ton b
,, Ari"fH v Nturinfc&N<JutnH v
1
"onro£>
i nixicnH v
1 I3
oto^ vtfX:tv\dc üuuut'chc ntuÄÄ^ujivi v
Fol. 119'.
13
a
i,
bestiaux. Et Moise prit le bäton qui etait devant le Seigneur, comme le
ii ferons sortir de l'eau du rocher? » " Et Moise leva sa main; il frappa le rocher
de son bäton deux fois, et il sortit une eau abondante, et l'assemblee but
i:
12 ainsi que leurs bestiaux. Et le Seigneur dit ä Moise et Aaron : « C'est votre
foi qui m'a *
sanctiile devant les enfants d'Israel 3 C'est pourquoi vous n'in- . »Fol. im*.
,:1
13 troduirez pas cette asseniblee dans le pays que je leur ai donne. » C'est
lä l'eau de contradiction, parce que les enfants d'Israei protesterent en face
du Seigneur, et il fut sanetifie en eux b
.
l0
TtAuyHpi ÜmmjptnPCOPUtK vPXt^Artpuaut rtÄct- 10
•)• 12
*
Fol. 119
nan v
1:
ÜT\tpuou}i £t<^?uujn i,
17
A'T^puJ^UL) rAp rmtnrjJjrmO'r £&0?\ 1 E'ÄtVmt^A^A*^ i-
moi.120.
19
rtAmt wm^n rt'^toTOtt nt&tn v '
etäuak vmiÄnousÄ ig
'"Mon fils, que des hommes impies ne te seduisent pas, et ne consens ,,,
pas. H S'ils t'incitent en disant : «Viens, associe-toi avec nous pour le sang, n
et cachons dans la terre un homme juste injustement; " engloutissous-le 12
' saisissons 13
sa grande fortune, remplissons nos maisons de butin; M jette ton lot che/, r,
nous : faisons-nous une bourse tous ensemble, ei qu'il n'y ait pour qous qu'une
seule bourse. »
'
' Ne fais pas route avec eux, et detourne ton pied de leurs 15
,7
sentiers; car ils tendent leurs filets sur les oisraux Injustement. '"Gar ils 17- 1 s
sont associes pour des meurtres ; ils entassent pour eux des inaux, et la ruine
i'oi. 120'. des gens liors la loi est alFieusc. '"Ce sont les voies de tous ceux '
qui m
aecomplissent l'iniquite : dans l'impiete ils emportenl leurs ämes ä eux-
[167 LA SAINTE FETE DE PAQUES. 215
,,,
''«V^hi *^t Jotvmi^AK^ rnErucEfcrttAionr v ct'^iuMjy
üuoc v ACKHn 1
fi^t^tftnwTum
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33
EVlujuuy •) EIAnrt^ÄCE&vHC UECIEYHKA^ J!
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JoEtt£>ANCo;>i •)•'
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V^AnEN'^vmoir TtonrcA x:i ,
rne'TTAnicji v ^«A^CA&kUJintrt »
Fül ,, fl .
25
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A?^A NA ^EHEtt^t NNACodm V ^^"C 1
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E^&kE^?Al ÄNOVC 1
v ^na^a^i
E'ssETviE^rtÄKuj 1
2o
meines. -"La sagesse est chantee sur les routes, et dans les carrefours eile
,, est en conliance; -'
sur les sommets des murailles eile est proclamee ; eile
reside dans les portiques des puissants et aux portes des villes : eile dit, son
-'
22 cceur etant ferme : « Tout le temps que les gens saus malice garderont
la justice, ils ne seront pas confondus; mais les insenses, etant avides
.: de mepris, sont devenus impies detestant le bon sens, -3
et exposes aux
aecusations. Voici que je vous proposerai * une parole de mon esprit, je * Fol. i2o\
SA
24 vous ferai connaitre ma parole. Puisque j'appelais et que vous ne m'avez
25
pas entendu, que j'etendais mes tnains et que vous n'entendiez pas; 2
mais
que vous tciiiez nies decisions comme non fondees, et que vous ne preniez
26 pas garde ä mes reprimandes ;
"''
pour cela, moi ä mon tour, je rirai de
" 7
27 votre perte, et je serai content, si la ruine vous arrive, et s'il vous survient
210 LE LECTIONNAIRE COPTE DE LA SEMAINE SAINTE. [ 168
oto^ 1
30
29
ecouterai pas; des malfaisants nie chercheront et ne nie trouveront pas, car _>.,
ils ont ha'i la sagesse, et ils n'ont pas choisi pour eux la crainte du Seigneur.
:
'°
Ils ne voulaient pas prendre garde ä mes conseils, et ils se moquaient m
de nies paroles; '"pour cela, ils inangeront le fruit de leur voie, et se 31
32 aux
rassasieront de leur impiete. Gar, parce quils auront fait violence , tj
•
Fol. 121'. jeunes, alors ils seront inassacres, et une enquöte perdra * les irnpies.
"' Et les Chananeens connaitront les brebis qui sont gardees, parce w
[169] LA SAINTK FETE DE PAQUES. -ilV
•*•
ETfÄm' 2Suji^> t&o*>
,
6
'• s ' *
rtA'XA'Ät *k.t at*ä«ju fi^ATi YTifc'i;>ujio'r sihji^'at-l
m^^HI A^iJU^OT*Y
via<^' ftoTÄrtouuÄ v rtA^mVoT ca^o^ nA^CAÄi rtc<jut
« Jette-les au creuset, et observe s'il est approuve commc nous avons ete
*juges ä cause d'eux. » Et je pris les trente pieces d'argent, et je les Fol. 122',
14
jetai dans la rnaison du Seigneur au creuset. "Et je rejetai mon second
bäton, corde de inesure, pour detruire la cohesion entre Juda et Israel.
Psaume xl.
,. s .
*
Mes ennemis m'out dit du mal; **
ils ont decide du mal contre moi.
7
7
II entrait pour voir, disait des riens; son cceur a amasse sur lui l'iniquite; il
8*
«• sortait, parlait contre moi encore. Tons mes ennemis chuchotaient
contre moi.
218 LE LECTI0NNA1RE COPTE DE LA SEMA1NE SAINTK. [170]
OTO ö vtctjooo&t^
™0C? OCJl v •«at'ä'x» üuocm Ät - 1
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etatvi3,t
•h.E «»tnmA'-ttYnHG Anr^ptuptu 1
tT^u» uuoc v
•ÄtnAinAKO o-rm v
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«e o^ron jaj*äou tap 1
t*\ ü^?aV
tß\o^ V)Ao*ruwjy v oto^ hHnoT fmi^MKi
1
-v '"n^tm u
Alors les Princes des pretres et les Anciens du peuple se reunirent dans
'
:i
pas cela pendant la fete, pour qu'il n'y ait pas de tumulte dans le peuple.
f
' Jesus etant ä Bethanie dans la maison de Simon le lepreux,
7
unc femme «.-
vint vers lui, ayant en maiii un vase de parfum de grand prix, et eile le versa
Fol.123*.
*
sur satete quand il etait a table.
8
Ayant vu cela, ses diseiples murmurerent, 8
disant : « Pourquoi cette perte? "Car il 6tait possible de vendre ceci tres g
faites-vous peine ä cette femme? C'est unc bonne ceuvre quelle a faite pour
moi; " car les pauvres sont avec vous eu tout temps; mais moi, je ne suis pas n
[1711 LA SAINTE FETE DK PAQUES. 219
,3
e2£env\acujiua EnÄmKocn v
1:!
auh« ^äuj üuoc fix-
iert 1
^ua fnAivi^ 1
i»;
I,;
£-tt&fc^?Al n<MfH*Y E>UCJ2£;UJI UUOC ftQSfc'TKiC •)• »Fol . 12V
,3
12 avec vous en tout temps, car celle-ci a repandu ce parfum sur mon corps
,s
13 pour ma sepulture. En verite je vous le dis, lä oü sera preche *
cet evangile * Fol. 123»
dans le monde entier, on dira aussi ce que cette femme a fait en souvenir d'elle. »
14 " Alors Tun des douze, cclui qu'on appelait Judas Iscariote alla chez les
vous le livrerai? » Ceux-ci convinrent avec lui de lui donner trente pieces
""'
ifi
d'argent; et depuis ce temps-lä, il cherchait une occasion de le leur livrer.
16 ' "' A cause de cela, c'est ainsi que parle le Seigneur : « Voici que je» Fo i
_,._..,,
mettrai aux fondements de Sion une pierre de grand prix, de thoix. ä angle
220 LE LECTIONNAIRE COPTE DE LA SEMA1NE SAINTE. [172]
NÄEcnrcAPAttwoT ) ih
uhtiujc vtCEEpriKEuu?^ vtieien- IX
i eicuuki
e^uuien y t^tntnEj±)'JL»Yn nac EOT^u-imi v '''AcujAm 1!1
'"tih ei^eä- 20
^uu«ä i
J
üuort jyx:ou üuort EEp'vto^Eum v änon *^e enoi
n*Ä*Ju&k E^pEvuyuuoT *^ 1
sortant precieux, ä ses fondements ; et celui qui s'y fiera ne sera pas oonfondu.
17
Et je placerai une sentence en esperance, et le salut sur 111a misericorde n
sera sur les demeures'; et ceux qui esperent en vain sur le mensonge, car
l'ouragan ne vous sautera pas,
18
de peur qu'on ne supprinio aussi votre w
alliance avec la inort, et votre esperance avec les enfers ne subsiste, si l'ou-
des iinpics et sera dans la vallee de Gabaon; dans la colere il fera ses
26 ftcrrcoirö rttuonr^uji - c
oto^ ttttdic&uji V^trH^^n
'
^A?sUOC r »Fol. 125-
22xEAncunEu]sic,lirexEA»- |
26F>Eru;>An]sic |
tit. iiuahhhii « 3 sr. h |
KE?^]?\sr.^E.
2i
2 sera son courroux. *
Vous-memes, ne vous rejouissez pas, et ne triomphez «Fol. 125
pas sur vos liens, parce que j'ai entendu des oeuvres aecomplies et tranchees
23
i de la part du Seigneur des armees, qu'il fera sur toute la terre. Ecoutez et
vous entendrez ma voix ; faites attention et vous entendrez mes paroles.
1A
24 Est-ce que celui qui laboure labourera toute la journee, ou preparera-t-il sa
25 semence avant de travailler la terre? " S'il egalise sa surface, n'est-ce pasalors
qu'il semera un peu denigelle et de cumin, puis il semera lefroment et l'orge... ?
*f
2« 'Etnous serons instruits dans le jugement de Dieu et nous nous rejouirons.
*
Gueris-moi, Seigneur, parce que nies os sont agites, * '
et mon äme est
troublee ä l'exces.
,8
(Ps. lxviii) Ne detourne pas ton visage de ton serviteur; exauce-moi
vite, Seigneur, parce que je suis adlige.
222 LE LECTIONNAIRE COPTE DE LA SEMAINE SAIXTE. [17'.]
31
*\«o*r rtj>AT\m rnETiAtKocuoc v ^yiot viAp^ujirt fne- n
Pere delivre-moi de cette heure; mais pour cela, j'en suis venu ä cette heure;
28
Pere, gloritie ton fds » : et une voix vint du ciel, disant : « J'ai glorifie : je 28
28
Fol. 12«'. glorifierai de nouveau. » Alors la foule qui se tenait la ayanl entendu, '
disait 29
que c'etait le tonnerre; d'autrcs disaient que c'etait im ange qui lui avait
parle du ciel. '"Jesus reprit disant : « Ce n'est pas ä cause de moi que cette 30
si je suis eleve hors de la terre, j'attirerai tout le monde ä moi »; " ceci, il le ;|
disait en indiquant de quelle mort il mourrait. " La foule reprit disant : « Nous 34
35
:J5
TitÄtmc ttuuonr .y mt^ kekot^s Vicvionr
1
monou-imi 1
dis-tu, toi, qu'il faut que le Fils de Thomme soit eleve? Qui est le Fils de
3i
:t:
rhomme? » Jesus leur dit : « Encore im peu de temps la lumiere est parmi
vous; marchez donc dans la lumiere, tandis que la lumiere est ä vous, pour
que les tenebres ue vous at-teignent point, parce que celui qui marche dans
iG
36 les tenebres, ne sait pas oü il va; taut que la lumiere est ä vous, eroyez ä la
rl'
7 lietnr de la 5" nuit de la Päque sainte (veille dujeudi),
s
» Fol. 1-27
*
btvnoTUH"! •v )r)t«v\ ,
x:m«^oir^uj üv\Af>o V)AiEvmonr- »
muh>trmo'r)~)Ujr-iE& v
ij
7
Iliomme etait debout pres de moi, et il nie dit : « Fils de l'homme, tu as vu -
ne profanera pas mon saint noin; car eux et leurs cliel's dans leurs prostitu-
-iiiii-jT'. tions et les meurtres de leurs chefs *
au milieu d'eux, "en mettant ma porte s
pres de leurs portes, et mes poteaux pres de leurs poteaux, ont reiulu
ma muraille comme coutigtie entre moi el eux, ei ils ont profane mon
saint noin dans leurs iniquites »juils commettaienl. et je les ai eerases dans «
9
ma colüre et dans leurs meurtres. Et maintenant qu'ils eloignent de moi 9
Eäujh )•
17 17
ttt&kt<5?<M CJUH Ü'UOi ffÄfcUAluin «ÄfcÄNOK ^NA^^" 'Fol. 128'
ont fait; et tu decriras la maison avec sa strueture, ses sorties et ses entrees,
sa substruetion et toutes ses ordonnances, tu ies leur montreras et tu les
decriras devant eux, et ils garderont tous nies reglements et toutes mes ordon-
nances; ils les mettront en pratique.
Psaume lxviii.
2 - Rends-moi la vie, ö Dieu, parce que les eaux sont entrees jusqu'ä mon
äme.
''
17' Ferset (Ps. lxviii). ' D'apres l'abondance de tes misericordes, regarde
vers moi.
v ^^rtuH^y "ivt
1
t&o?s vtV^m- 20
ono v rtATT^uji 1
-'^»ArtKt- 21
'"
la reprendre. Personne ne nie l'enleve, niais c'est moi qui la quitte de i8
disaient : « Ces paroles ne sont pas celles d'un homme qui a un demon avec
•i 1,1.129'. lui : *i\st-il possible ä un demon d'ouvrir les yeux d'un aveugle? »
e
.7" heure de la
')
nuit (!< la Päque sainte (veillc du jeudi).
Psaume liv.
J2 *
Ses paroles sont plus onetueuses que l'liuile, et ce sont des fleches. agl
a
Ecoute, 6 Dieu, ma priere, et ne dedaigne pas ma supplication.
[179] LA SA1NTE FETE DE PAQUES. 227
3 3
OVOJ> t^^H V}EVlßiHttAmÄ JoEmiHl ÜCtUUJyi HiKAK-
ce^t e^u^ie^ v aci rrÄEtnr'c^mt EfEonrcm otuo ki !
s
s Nl&kEN •)• ^p»H E'lACdn^ ACAi«^ V Ac'e^O^TI TA^> Vi^A^C
g Ü'TCACUmA imAtCOÄEtt V
*
tTTÄmKOCl •!• ''AUVm *Y*äuji * I'.pI .130'.
:J
:
'
Et pendant qu'il etait ä ßetlianie dans la maison de Simon le lepreux,
etant ä table, il vint une femme ayant un vase de parfum de nard pur d'un
i grand prix; ayant brise le vase, eile le repandit sur sa tete. * '
Quelques-uns »Fol. 129'.
uuoc NUA-ittt 1
^ANtAp^N^^c i-
npui
uuoc '«XETOsvm rt«**»-
v epäuu %
lc dis, lä oü scra preche cet evangile dans lo monde entier, on dira aussi ce
,0
que celle-ci a fait, en souvenir d'elle. » Et Judas Iscariote Tun des douze, i
alla vers les Princes des pretres pour le leur livrer. " Ceux-ei l'ayanl entendu 11
livrerait ä propos.
1
Ecoutez la parole du Seigneur, qu'il a dite sur vous, maisou d'Israöl et i
vous surtout (que j'ai connu) parmi toutes les tribus de la terre; c'est
•'
ATI E<^E£>Et Vf2£EOT£>A^Vn £»lÄtrmKA£l 1
E&O^n 1
'uAiAUEm^uu^A
ElVDEVtmACCrfMOC 'V VtEUJ>i'X:EVmi^<JUf>A VnE^H'jUU CrrO£>
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2£EncA*x:i sa
11 EneünEKiu-^] e
3
sr. 1. |
tit. \^a?^vio fK«] sie, et o sr. m. |
tit. kaha] i sr. 1.
Tinjusticc et la misere dans leurs pays. " C'cst pourquoi, voiei ce que dit le M
Seigneur Dieu : Tyr, ta terre qui est autour de toi sera devastec, et il abattra
ta puissance. »
Psaume cxxxix.
2
D6livre-moi, Seigneur, de l'liomme mecliant, et sauve-inoi de l'liomme .,
violent.
nombreux miracles qu'il avait fait devant eux, ils ne crurent pas en Iui, ™ pour :t 8
que s'aecomplisse la parole d'I.saie le prophele qui avait dit : « Qui a eru ä
[1831 LA SA1NTE FETE DE PAQUES. 231
39 duufn fimu v
1
59
e«&e<\?ai ne üuort jyxou uuuiot
40 ENA^^ * ^tA^'-SOC On NÄEHCAiAC V 10,2S:EA^tt<xiu
rmonr&A^ oto£> A^tfuau ünoir^wi ) ^i«a rnonr-
,
tl
41
n<m Ac^Äcnonr ftÄEH'cAiAC v ÄEA^rtAir E'vtuuoT
132'
39
3o notrc voix? et le bras du Seigneur, ä qui a-t-il ete decouvert ? » C'est pour-
4o quoi ils ne pouvaient pas croire, car Isafe avait encore dit :
'"'
« II a forme leurs
yeux et il a endurci leur eoeur, pour qu'ils ne voient pas de leurs yeux, et
qu'ilsne comprenueut pas de leur eoeur, et qu'ils reviennent vers moi, et que
H
',i je les guerisse. » Isafe dit ces choses, paree qu'il vit la gloire de Dieu et
i2
'.2 parla *
de lui. En memo temps, toutefois, un grand nombre de ehefs crurent »Fol.132
en lui, mais ils ne le confessaient point, ä cause des Pharisiens, pour n'ütre
i pas mis hors de la synagogue. " Car ils prelererent la gloire des hommes ä
la gloire de Dieu.
Psaume vn de David.
2
-
Seigneur, mon Dieu, j'ai mis ma coufianee en toi, delivre-moi, et
ftt&IC
uoxi v
lofcmtmouoc ÄtÄrtoK 1
aj. sr. j.
Hon.
»Fol. 133'. *
a9
« Ce que mon Pere m'a donne est plus grand que toutes choses, et 2g
30
personne ne peut l'enlever de la main de mon Pere. Moi et mon Pere, nous 30
3
sommes un. »
3I
Alors les Juifs prirent des pierres pour le lapider. - Jesus leur :tl . :!
o
de mon Pere; pour laquelle me lapiderez-vous? » '' Les Juifs lui repondirent, 33
pour un blasphcme, car toi, qui n'es qu'un homnu tu te fais Dieu.
1
, »
•
toi. 133*. " Jösus repondit *
et dit : « N'est-il pas äcrit dans la Loi : J'ai dit :
Vous etes 3*
[185] LA SAINTE FETE DE PAQUES. 233
35
:tr,
lCX:E A^ÄOC V1Y1H 'Ätno'r'Y + "H nArJCAÄi ^^"V
1
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36 ßiUj»^ E&OTs 1
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47H EIA^l^H HOT^O^ OTO£> A^OTOf>Y\^
tniKocuoc -v vvöu^en ^tntn*K;ua üuoc •ÄEAK'Äto'rÄ 1
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^ c,Ät 2vE " 1
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38
*
AÄTHA ÜTHEÄUJi^ ÜT1E ft*lETHV\^C^A E^onr^ßi * Fol. 13V
s
8
rtAOT*x:<M NEurtAuucnr at V^Erm^rtoT*^ v <^?*^ ftit -
1
35 des dieux?
:,
mais si je les fais, quand meine vous ne nie croiriez pas, croyez aux
oeuvres, ailn que vous sachiez et que vous reconnaissiez que je suis en mon
Pere et mon Pere en moi. »
e
*
ll heure de la ~>*
nuit de la Päque sainte (veille du jeudi). *Foi.i3i-
Psaume lxi.
8
* Mon salut et ma gloire sont en mon Dieu, le Dieu de mon assistance ; et
:{
'
Car c'est toi, ö Dieu, mon Sauveur qui m'aceueille; je ne serai plus
ebranle.
'.
a. Lit. '
dit
234 LE LECTIONNAIRE COPTE DK LA SEMAINE S.M.M'K. |186]
11
mc *Lt a^ujiuj es\o?v onro^ m^A^ *X;Ev]pYs turtA^*^ "
EpOS A<-JS1A£*\ EPOS
1
AN ) A?s?sA
^"^cTV M ^ EIA^-
1AOTOS l:
'OTO^ 47H EIA^NAT EPOS A^NAT E^>« U
ETAt-pAonros' j,>
anok ass etotuusns üvsskocuoc v i>srtA '"
i;
oto^ ^?vs e^siacjljiieu enaca'äs v onro^» 1
sHiE^^y- «
Fol. 13V ieuäpe^ Epuu'onr 1- ÄNOK asi E^vrsA-^ *^AVS EPO^ V rSEHASS
^tU ÜTSSKOCUOC 1 JS
^7VS E1*2£UJ?s ÜUOS El\o?J OTOJ> 48
-v
1 4, ''
esyio*>h OTuariV) 1
sHesie^e s-
1
"Jesus s'ecria et dit : « Celui qui croit en moi ne croit pas en raoi, mais il >,•,
croit en celui qui m'a envoyö; **et celui qui me voit, voit celui qui m'a .,
envoye. "Je suis venu comrae une hindere pour le monde, pour que qui- w
conque croit en moi, ne demeure point dans les tenebres. " Et celui qui : ,
* Fol. 134'. entendra mes paroles, et ne les gardera pas, ce n'est pas moi *
qui lejugerai;
,s
je ne suis pas venu pour juger le monde, mais pour sauver le monde. Celui 4g
parole que j'ai proferee, c'est celle-lä qui le jugera an dernier jour. '"Carje .,,
n'ai pas parle de moi-möme, mais le Pore qui m'a envoye, c'est lui qui m'a
50
commande ce que je devais dire et annoncer. Je sais que son commande- 50
[187] LA SA1NTE FETE DE PAQUES. 235
v\mpo<^?HT
8
A<-\1 *^E N^ETHAUA^HK V OTO^ NAC^^IC iniCh
V^ENPA^A^m -v
,,
y\e*äeu<ju'y v
chc *le nm coT !
v *2S:ecuj*it\
e&o*w *Y 1
-
io 10
onro^ a^ipi n^eimcoit 1
na<^
rtÄEUuanrcHC v A<^;yE na^ e&o?\ -v At|^ «twnuuA^HK -l-
ment est la vie eternelle; donc ce que je dis, je l'annonce de la facon meme
que mon Pere me la dit. »
e
*
Matin du .5 jour de la Päque sainte (jeudi). *Fo1.13ü'
ii tagne. M 11 arriva que, quand Moise elevait ses mains, Israel avait le dessus,
"
»foI.135»
a. Grec. 'P<x<f>ioii'v.
236 LE LECTIONNAIRE COPTE DE LA SEMAINE SAINTE. [188]
ia
quand il abaissait ses mains, Amalec avait le dessus. '"Mais les niains de \i
s'assit dessus; et Aaron et Hör soutenaient ses mains, Tun d'un cöte, l'autre
de l'autre, et les mains de Moüse furent soutenues jusqu'ä ce que le soleil se
couchat. ,:t
Et Josue mit ä mort Amalec et toute sa niultitude de la mort par 13
l'epee.
M Et le Seigneur dit ä Moi'se : « Ecris ceci sur un livre comme memoire, n
*
Fol. 136'. et remets-lä *
aux mains de Josue; que moi, j'ellacerai sürement le souvenir
d'Amalec de dessous le ciel. »
,:;
Et Moise batit un autel, et il l'appela : Le 15
l0
Seigneur est mon refuge; parce que d'une main mysterieuse, le Seigneur lß
IS
V^ErWUM ^ WWGWHOT* 1
IS
19
i9
onro ^ ^onruaTi^ e&o^ noxon m&EN ei'^ott V)Em?\Huv
^ujicie 1
15 '"Et dans ces jours Pierre se leva au milieu des freres ; il y avait une
,f
i 6 multitude rassemblee pouvant faire cent-vingt noms; et il dit : « 'Hommes
freres, il faut que s'aecomplisse l'Ecriture, que le Saint-Esprit a predite *
par la * f i.13<;"
bouche de David au sujet de Judas qui s'est fait le guide de ceux qui ontsaisi
,;
17 Jesus, qu'il etait compte parmi nous, et le sort lui echut de partieiper ä ee
lg
iuinistere. '"
Or celui-ci a acquis un champ du salaire de son injustiee, et il est
tombe sursaface, serompit parle milieu; toutes ses entrailles sesont repandues.
IJ
is Et ce fut divulgue ä tous ceux qui denieureut en Jerusalem, si bien qu'ils
appellent ce champ dans lcur langue Haceldama, c'est-ä-dire champ de sang;
-" "'"
car il est ecrit dans le livre des psaumes : Que sa demeure devienne deserte,
plus per sonne qui l'habite; qu'un autre prenne sa fonetion. » * Fol. 137*
'
et qu'il n'y ait
238 LE LECTIONNAIKE COPTE DE LA SKMA1NE SA1NTE. [190]
'"mso^ *^t In
Psaume liv.
22 *
Ses paroles sont plus onetueuses que Thuile, et ce sont des fleclies. ._,.,.
13 '
Que si un ennemi m'avait insulte, je l'aurais supporte, si celui qui me hait , 3.
7
Survint Ie jour des azymes, oü ou doit sacrifier la Päque. " Et il envoya ;.*
Pierre et Jean en disant : a Allez, preparez nous la Päque, pour que nous la
i'oi.i37\ mangions. »
*
"Ceux-ci lui dirent : « Oü veux-tu que nous la preparions? » .,
'"
Et il leur dit : « Voici que, quand vous entrerez dans
m la ville, il viendra
devant vous un homme portant une cruche d'eau; suivez-le dans la maison oü
il entrera,
n et dites au maitre de la maison Le Maitre te dit Quel est mon n : :
[191] l,A SAINTE FETE DK PAQUES. 239
ßinEmr\AC^A v
se^äc eie*Yj>o
st V)ArvEiErmo&i ) :11
ä^küi^ -^e ^ATtdc e^2S:<ju üuoc v
32
32 ^ricnr -^e icx;e ^C^^OC^ nuiOT e&o^ ÜTio-rnoki \z
X^*i t^y^»Ti üuon -v je t^cm e&o^ Jdeuttekä'jujul
1
.'/"
heure du .7' jour de In Päque ijeudi).
,0
30 Et il arriva le matin suivant que Moise dit en face du peuple : « Vous
avez l'ait une grande faute, et maintenant j'irai vera Dien pour l'implorer
:n
31 pour vos peclies. o Et il se tourna vers le Seigneur, disaut : « Je te supplie,
Seigneur, le peuple a commis une grande faule; ils sr sont fall des
32 dieux d'or; "et maintenant si tu leur panlonues leur faule, alors pardenne
;!:!
sinou, efface-moi de lou Livre oü tu m'as 6crit. » " Le Seigneur dit ä Moise:
PATR. OR. — T. XXV. - F. 2.
, (;
240 I.K LECTIONNA1RE COPTE DE LA SEMAINE SAINTE. [192]
tmcvn v vntKdmujivi »
JoA'X'JU^ iM\Ai^AOC t^Ht ) f^UA fcTAS*2£OC NAK ^Hnnt
\c viAArrfc?sOC ua'uo^i ^axuik v onro^ V^trtvHt^ooT
35
ndc *h.t A<^yAf>i üyh^aoc tußvtTWAutö ünmAci 1
ss
, , [39
,
U*Suu ÜUOC V '
Äfctlt^ ÜUOt^ Ümifctt'ÄfO'X: ) '-^na- J
ctoc 1
uEur\^AnAnEoc v
:!
fnAt?vttHttcnr tj-xnrrt eotka^j t
•Fol. 138».
*
«. C'est celui qui a peche contre moi que j'eiracerai de mon livre; " et main- 34
tenant va, descends pour conduire ce peuple au Heu que je t'ai dit. Voici que
mon ange marchera devant toi, et le jour oü je ferai ma visite, je porterai
monterai pas avec toi, parce que ce peuple est entete, pour que je ne te
4
supprime en cheinin. v>
l
* Fol. 139*
üuoc V3tu'^uvi*\
i
rtonruw^y v J
onro^' cnaot«jun Nf><juc V^tmtK'K^wciÄ
ümndoct v rt'itc^yonrujo'r üuoc üntu^o e&o?n fntci-
1
äou v
1 :i,
2£:tÄNOK nAii efko?s V^trt^ujcj üntiö'oc* -v oto^
1
üuatai y <muo")i
I
JDtTin«±jtK nnmoTtt -v 'J-jertm^uuiui rru^iou rttursKA£>i
ih^ v ak^x^ nw JDtrt^Aoc m&tn v vttutijnoc m&tn
Sirach xxiv, 6 ak^u* nmj sie, lire ai^ui r»m.
5* :
Et Seigneur aux enfants d'Israel
* Ie dit : « Vous etes un peuple entete;
voyez ä ce que je n'envoie pas d'autre plaie sur vous et que je ne vous
detruise. »
*
De Jesus le prophete (Sirach xxiv). * Fol.w,
j'ai habite dans les hauteurs et mon tröne est dans une colonne
5
5 de nuee. Seule j'ai fait tout le tour du ciel, j'ai marche dans les profondeurs
6
s des abimes, dans les flots de la mer et dans toute la terre; je me suis
242 LE LECTI0NNA1RE COI'I'K DK I.A SEMAINE SAINTE. [194]
onro^ g
11
Er\
€
2S^rtTA^'JL»T^ }otvnt^T\o?^c üutTif>n v' onro£> tft- u
\^a^uoc ^r
tenue ilaiis Ions les peuples et toutes les nations. Mai cherche une demeure 7
»Fol. wo».
*
choz elles toutes et j'habiterai dans tous le heritages. "Alois le Createur »
de toutes choses m'a communde, et eelui qui m'a creee a lixe ma demeure ; il
tabernacle en sa presence, et ainsi il m'a etablie dans Sion, " pour que je 11
demeure dans sa ville eherie, et que mon autorite soit dans Jerusalem.
Psaume xcin.
'
-3
Le Seigneur Leur rendra äquivalent de leur iniquite, et dans la perversite" tu
i
[195] LA SAINTE FETE DE PAQUES. 243
18 ECt&vlErUTIAC^A NAK 1
VVtfUJN EOITOU«^ V
! IS
m*ü<-J *2^E
l!l*
19 *
UAfonrt^A^CA'Äi ftÄtnVc^oio'r r\b?£.\ -v rm ei-
17
Le premier jour des azymes, les disciples vinrenl vers Jesus, disant
is « Oü veux-tu que nous preparions la Päque pour la manger. »
"*
Et il leur dit :
« Allez dans cette ville chez un tel, et dites-lui : Le Maitre dit : Mon temps
19 est proche, je vais faire ma Päque chez toi avec mes disciples. » * l9
Et *Fol.i4t'
les disciples firent comme Jesus leur avait dit; et ils preparerent la
Päque.
Psaume xxx.
1,1
'
Que devienneiit murttes les levres trompeuses, <|iii proferent l'iniquitö
contre le iusto.
244 LE LECTIONNAIRE COPTE DE LA SEMAINE SAINTE. [196]
?se£.SC
14,
x:tAicuuitu tnvyuacy jionruH^y etujoti üytak<ju*Y '
u
12
oto^ V^ErtmE^ooT 1
'X:EV'E 'X;ETl*PE<-'^\x&uu
l
'-Et le premier jour des azymes, quand on immole la Paque, ses disciples 12
,:
Päque? » 'Et il envoya deux de ses disciples, et leur dit : « Allez ä la ville, 11
et il y aura ä votre rencontre un homme portanl une cruche d'eau; suivez le;
"et la 011 il entrera, dites au maitre de maison : Le Maitre dit : Quel est u
[197] LA SAINTE FETE DE PAQUES. 245
15
i:
'OTO^ VWO^ 1
ÜUA1T •!•'
"'OVOJ>
ATI E^ÄK^ OTOg AT*X:mi KAHA ^p^H*^ EIA^ÄOC
viuaot v o'ro^j ATCE&nEmnAc;xA v
i
'ACjy^m *^e UEmncArtAtcA'Äi Ä^?^ caäi neua^- 1
ÜUEU^n 1
*
* Fol . 1M .
i '
El il arriva apres ces recits que Dien parla ä Abraham, disant :
« Prends ton fils cheri que tu as aime, Isaac; viens sur le terrain eleve, et
amene-le moi lä en holocauste sur une des montagnes que je fc'indiquerai ».
3 "Abraham se leva au inatin, et il bäta son anesse, et prit avec lui deuxjeunes
serviteurs avec Isaac son fils; il fendit les büches pour l'holocauste, '
il se *Fol.i*2'
246 LE LECTIONNAIRE COPTE DE LA SEMAINE SAINTE. [198
vruvHcfoi*» v
1
V\E<^-
HJU^ y 'XETlASUai 1
^AAU Ki r
ÄEE^E^'Y N^^ NA<^ EOlTECUJCnP End?%S?\
ha^h^i v
1
leva, s'en alla, v int au lieu que Dien Im avail <lil letroisieme jour. '
El Abraham \
e A>M'vez-vous ici avec I ;'i n'^-<- . ei moi avoc rculanl imns irons jusque-lä; e1
6
quand nous aurons adore, qous reviendrons vers \ «ms. » El Abraham pril ,;
les büches de l'holocauste; il les dressa sur Isaac son lils; ei lui, il prit
ilans sa niain le feu avec le glaive, ei ils s'en allereal Ions les deux ensem-
ble.
7
El lsaac ilil a Abraham son pere : » Mon pere »; e1 lui, il di1 : o Qu'y
Fol. i'i.'.' .
a-i-il, mon lils.' o
'
llilit : n Voici le feu avec les büches; oft esl le mouton
8
(jui sera porte" en holocauste? » El Abraham dil : « Dicu se pourvoira •<
d'un mouton pour l'holocauste, mon lils. » Kl ils marchaienl tous les deux
ensemble. 9
Ils vinrenl an lieu que Dien lui avail dil: ei Abraham y cons- 9
irnisii im autel, dressa les büches dessus ; e1 il attacha lsaac son lils, le
lii monter sur l'autel au-dessus des büches. '"Kl Abraham etendil sa inain io
[199] LA SAINTE FETE DE PAQUES. 247
»Fol. 143».
jotwntt-pAn •) V^tricnrj^yYm 1
i, tf>ot
,
^>i 2£tviYi < MTJucnr v
i:
'oto^ AcnrArrt^oc rntTfidc v
Fol. 144'.
16 ÜUOC V ""ÄEA^'JU^K 1
17 l7
V)trttrrÄu}Ai ttt^fcKÄ^A* -v ü^?i>h*\ vtructonr rnti^?t -v
ii pour prendre le glaive et immoler Isaac son fils. "Et un ange du Seigneur
l'appela du ciel, ' lui dit : « Abraham, Abraham; » et lui, il dit : « Me *Fol.i43 T ,
IJ
12 voiei. i) II dil : « Ne porte pas ta main sur l'enfant, et ne lui fais rien;
rar mniiili'iianl je sais que tu craius Dieu toi, et n'epargne pas ton lils
•3 cheri pour moi. » ''Et Abraham regarda de ses yeux ei vif : voiei qu'un
belier arrßte par ses cornes dans im buisson de Sabek. Abraham s'en alla,
ii pril le belier e1 l'apporta en holocauste ä la place d'Isaac son lils. ''El
Abraham minima ce lieu : o Le Seigneur m'est apparu sur cette mon-
I5
i'. tagne. » E1 un ange du Seigneur '
appela Abraham une seconde fois *Foi.i4v
"'
!' tlu ciel, disaul : « J'ai jure par moi, dit le Seigneur, parce que tu as
i" lait cette chose, que tu u'as pas epargne ton lils cheri pour moi, "je te
248 LE LECTIONNAIRE COPTE DE LA SEMAINE SAINTE. [2001
ntt^cnr ia
E^UJivy ftnSE^UA-
TsUjiIOC NEUOTttAX Ü&kO^ Vmt&E^^EnP
rionr^ua t&0?\ •)•
2
EUtnr*^ fionr^ou'nt ec^hvi ündc v neuote^oot tt\j±}e- i
•»•
:!
3
rcmlrai iinniliicux, noinhreux, conime les etoiles du ciel ei le sable qui est
sur les bords de la mer; ei ta posterite anra en partage les villes de ceux
(|iii soiil contre toi. '"'Pontes les nations de la terre seronl benies en toi, i«
parce quo tu as eeoute ma voix. » ''Abraham revinl vers ses serviteurs; ils 19
1
C'est im esprit du Seigneur qui esl sur moi, parce qu'il in'a oint; il 1
m'a envoyö pouc evangeliser les pauvres, pour guörir eeux qui sont contrits
dans leur coeur, pour precheraux captifs la delivranceel la vue auxaveugles;
•pour appelei- nne aniu'-e agreable an Seigneur, et im jour de remune- -
ration, pour reeont'orler t.ous eeux qui sont en deuil ; '"pour donner ä eeux 3
ÄtmrtrttÄ '
fne^uttttUHf v cnrdo «ntndc ETonruucrr vi Fol. 145'.
"
Xotjöh] x corrige dun jy | ETErtEpK?\Hponouirtl un naj. sr. e
1
-
'. du Seigneur pour la gloire. 'Et ils bätiront des deserts d'eternite, ceux
qui etaient devastes auparavant sc reveilleront ; et des villes dösertes, ils les
&
A^ujAN-
^A^ÖH^ ET1ÖC cjAf>A^ VtANO^EU -V
''
iE
1
^NAC<JU1EU EY\E^- 9
10
UM CJJNA'ÄEU^™ ÜT\Af>f>HClÄ Üm^ÜttO E^O?s iE A^- '"
sacre est encore dans mes narines, 'ei mes levres ne disent pas de parole i
dereglee, ei mon ame ne meditera |ias des injustices. 'II ne m'arrivera pas s
de dire que vous ßtes justes jusqu'ä maintenant; car je n'abandonnerai pas
• Fol. 146'. mon innocence. ' ° J'observerai la justice ei je ne me tairai pas: car je 6
n'ai pas conscience d'avoir l'aii quelque chose de mal «>u d'injuste.
7
Non, mais mes ennemis seronl conmie la ruine des impies, e1 ceux qui se 1
rance de l'impie pour qu'il tienne? s'il sc confie au Seigneur, est-ce qu'il
sera sauve? ° Est-ce que le Seigneur entendra sa priere?ou s'il lui survienl 9
une fatalite, "trouvera-t-il quelque assurance devanl lui? <>u s'il crie vers lui, 10
211
12- '
-^HTint 1E1EVIEU1 IVS^OIT ÄE^AVinEluyOirri 1!
<^?AmE
<^ue^oc üy\i{>ujui üäce&vjc t^o^ ^^trtndc TH'Ä^O
i •)•
•2VE
1
i4 nArnoKfAiiui 1
-v
1
'
l
AnoujArt Äyj ai *^t rfÄErtE^'ujvj^i v
i5- io
'•'
tiox^h^>a *ke vmt^i' rtAt n^onr "'AT^A^OT'vn.
v
i8
ls
Tit^vji *ke A^^yojm 3ül^ ^w\ nonrci A^onoTs neu ü^vi^ 1
12-13 Puissant. '"Voiei ijnr vous savez lous que des ehoses vaines; ,3
e'est la
Fol.
V}ErmfK:A£>f v
1
coTujirtcj v
1
9
A^COT"ltmtt^2£.\!2£ E&O^ jbtnOT'^A^S N2\AK£> A<-\- y
23e*e;>pm] sie. | xxviii, <i H*ncAn^>ipoc] sie. |9 V)tnoTXAXi] i aj. sr. 1.. lire
J)ES10TXAX.
23
*Fol.i47 T . fuira, f'uira de ses mains; il battra des mains "
surlui, et le trainera hors de 23
"'"
sa place, xxvm '
Car il n'y a pas pour l'argent 1111 lieu 011 011 le faconne.
-
Le 1er, lui, est produit de la terre, et le cuivre est fabrique comme la 2
3
pierre. I1 a iinpose im ordre aux tenebres; et tous les extremes, lui-möme 3
H
du vautwur ne l'a pas vu. Et des fils d'orgueilleux ne Tont pas pietiue; 8
le liou n'y a point passe. "11 a cteudu sa inaiu sur une pierre d'angle ; et 9
[205] LA SAIXTE FKTE DP2 PAQUES. 253
Fol. 148 v
12 '
nöc m^NAÄuom üuoV rmE<^üf>tEf>V3AE n^w' 'a^-
^^>siyuar\t jbErtonr'uiA E^OTEionruji'i v
1
Ac^yAncrrun
^\*ÄErt^?uuioir rriETTEmtm
17
Psaume xxn.
1
m'a fait demeurer dans un lieu de verdure ; il m'a alimente de l'eau du repos.
n ' Le premier jour des azymes, les disciples vinrent vers Jesus, disant
:
cette ville chez im tel, et dites-lui que le maitre a «li l : .Mon temps approche
254 I.K LECTIONNAIRE COPTE DE LA SEMAINE SAINTE. 2(H\
* Fol. 149'.
ti a.'cmot A^Vyjum )• AmAi^i üyaawac/xa V^aioiyc
nturiAUAttHiHC ''onro^ ü^f»«^ nA^^oc
Anriet
1
v 19
JJlAimiWC v
•Fol. 1W-.
*
je vais faire ma Päque chez toi avec mes disciplcs. »
l:i
El les disciples fireni i»
'
Dien se montra ä Abraham pres du chßne de Mamre lorsqu'il etait assis i
ä la porte de sa tente ä l'heure de midi ; coniinc il leva les yeux, voici que 2
Moii Seigneur, si j'ai trouvö gräce dcvanl toi, ne passe pas ä IVcarl de ton
serviteur. 'Qu'on prenne un peu d'eau e1 qu'on vous lave les pieds ; rafrai- '1
»
8
^di *^t rtcrrdt?^ rituonrE^>ou-Y •)• NEurnm<jJci iiAtj-eA-
uio^ v ot'o^j A^^Anr V^^^uaono joronrujiu v' m*o^ *kt
-v
,
C^OTN« V ^VtEÄA^ "ht 'ÄEEmAIACkjO ^ApOK •)• KA1A
yiai'chot E^Artonrrt'JuoTi \-
"
onro^ ECEdi rtonpiyvifM n'äe- Fol. 100-
-V
cela vous vous en irez ä l'endroit daquel vous vous etes detournes vers votre
6 serviteur ». Et ils dirent : « Faites ainsi comme tu l'as dit. » ° Et
Abraham s'empressa ; il s'en alla ä la tente vers Sara, lui dit : « Presse-toi
T
7 petris *
trois mesures de fleur de farine, f'aconne en pains ä rötir. » Et *FoI. 150',
avec le veau qu'il avait prepare, et il les placa devant eux, ils mangerenl :
9
9 quant a lui, il se tenait ä l'ecart d'eux sous l'arbre. II lui dit : « ()ü est
Sara ta femme? » Et lui, il repondit, il dit : « Voici qu'elle est ä l'interieur
I0
lo de la tente. » I1 dit : « Je reviendrai vers toi ä ce temps pour des heures,
* et Sara ta femme aura un fils. » Et Sara entendit etanl ä l'entröe de la »
Fo |
,-,„.
n tente derriere lui. "Abraham ainsi que Sara etaient ägös, etanl avancös
PATR. OH. — T. XXV. — F. 2. 17
256 LI'. LECTIONNAIRE COPTE DE LA SEMAINE SAINTE. [208]
2^fc Vt*2SlfcCAPPA V
1
VlV^HIC tCÄUi 1
Äptcuji&ki v
1
"• ATTJuonrrtonr *Kt t&o^ uuat vt^tm- is
t$ko^ v
17
w()C *2^t nt-SAtj «ÄtiüLM ^viA^um ätiok: EJ1H i:
IS
iliins leurs jours : e1 Sara avail cesse d'etre comme les femmes. Et Sara 12
souril «Mi elle-möme disanl : « Ceci ne m'est pas encore arrive jusqu'a
peur. » II dit : « Mais aon, tu as souri. "' E1 les hommes sc leverent, ils 16
IS
it (|ue je vais faire ä mon serviteur Abraham? Abraham, oui, deviendra is
unc grande nation; toutes les nations de la terre seront benies en lui.
IB
Fol 161*. Car je savais '
qu'il eoniinandera ä ses fils et ä sa maison apres lui, et 19
[209] LA SAINTE FETE DE PAQUES. 257
23 ünoc v
1 2:!
onroj> EiA^V^uum rf^E'A&^AAU v tieäa^
äeüyie^iako imumwi TttuinujAcp •) rnEt^uj 1
™ ü2£e-
:!
oto^ tnrt^yuji'ns n^enh eta'tc'ju'ävi V^enchjun v neunh »
leurs ennemis.
a laisses dans Sion ei eeux qu'il a laisses dans Jerusalem, ei ils seront
Fol. i63 r. appeles saints, tous ceux qui sunt '
inscrits pour la vie dans Jerusalem. '*Car i"
[211] LA SAINTE FETE DE PAQUES. 259
tcjjü^s t^o?\ 1
2a
25 «A.mt nvi tit^^u* uuu-»onr rt^tvidc xt'jnÄiioT-
1
& ^ArttitnÄrtouiÄ 1
^na ™^ 1
,?
27 t&io^ V)trmE^triCAfE onro^ onrYiNA t^xjuirit 1
^na^hi<4
tjoo'rri Ediert i- ' onro^ -\nAi^ nwrieri ü^f> M *\ »folim».
i\i
• <
le Seigneur lavera los souillures des enfants des homnies et des enfants de
Sion.
cheris pour que vous marchiez dans ma justice, et que vous gardiez nies
L' s
28 jugements que vous [es fassiez ; afin que vous demeuriez sur la terre qui
a et6 donnee ä vos peres, et que vous soyez pour moi un peuple ;
que moi-meme,
J9 *
29* je sois pour vous un Dieu, et que je vous purifie de vos iniquites. »
260 LE LECTIONNAIRE COPTE DE LA SEMAINE SAINTE. [212]
v
!
ü^?pvi^ ü^u'jun «
*
Fohlst, uoiot rt'ÄtO'ru^onr jyA*\*\m v
5
oto£> Atjujtjctujo ••
ctrtAujctri^ an •!•' 6
onro^ nt^Atj rmt •ÄtAKNA'r t\ujhps b
tourner par la porte exterieure vers la porte regardant lest ; ei voici que l'eau
ü^?f><juui -v
1
E^ErtYiErtc^pcncrr
uja^mou E^EVtnmuuonr v
*
vnEnfÄmuouji t^'oTü^'ini.ia'
9
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^E«^OT N'ÄETfCA'ÄV OTO^ ^EUYl^A VTlEVtujOTl^
10 Efort VDEn^yujyi
1
m&EN •)
I(I
e^&ie^a^ ta^> lEftV^oci -v onro^
CE'Y^yuauj 1
•)•
h ^ovi^eti
"
Et il nie conduisit, ramena sur les bords du fleuve. 7
Et a mon retour,
voiei qu'etaient places sur les bords du ileuve des arbres nombreux ca et lä.
8
8 Et il ine dit : « Cette eau qui vient, de la Galileo du levant, et qui descend
sur l'Arabie, et vieut jusqu'ä la mer a l'eau '
d'eruption, et a purilie les eaux. » i-\>i. ,r
l:, :
*
Et ä toute äine vivante, eile deviendra jaillissante sur toute chose ; tous
ceux sur qui viendrale Ileuve, serönt purifies etvivront. »
'•'La parole est sure e1 merite que qous la recevions en toute aeeeption.
Car pour cela nous souffrons et nous sommes outra<n''s, paree que nous
esperons en Dien vivant, qui est le Sauveur de tous les hommes, surtoul
n-12 des fideles. " Prescris ees ehoses et enseigne. ,8
Que personne ue dedaigne
262 LE LECTIONNAIRE COPTE DE LA SEMAINE SAINTK. [214]
•)•'
i:,
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loir 1
Li l.,«. tncu^itu tfOK v ' oxV)t^?\o ümp^itrt '^)\ ?\av[ v j^^^a v,i
^AVI^HPAUE -V
4
JC2£:t *^fc OTO« OT^M^A tOTOH ÜTAC 1
uuuuot -v
Fol. 155*. ta jcunesse ; mais sois * modeln des lidnies dans la parolc, dans la demarchc,
,3
Jans la charitö, dans la foi, dans la purete\ Jusqu'ä ec que je vienne, fais 13
qui est en toi, qui ta etc donnee par la prophetie avec l'imposition des
niains de la prötrise.
'
" Mödite ces clioses, sois en elles, afin que ton pro- 1:.
"'
gros stiit visible a tous. Fais attention ä toi et ä l'enseignement : sois stable lr,
en cela; car faisant celä, In te sauveras avee eeux qui t'ecoutent. v '
Un v, 1
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5
^h eie omuArt onr^W-
f^nt •>• onro£> tccuj'Än üuATAnc 1
tnrot viAM^'Jui'Xi v 8
^cst
•^t oirovt cnrAt rtcjv^puucrruj an ua^igia rtAmcjHi
üum ü'uotj v A^ ÄE?\^?rtA;> y
, u
onro^ c^uicnr EonrA** - 1
9 na;^ v
1 9
oit^m^a UAPOT ucnp*Y epoc ncatiechi «E x
* Fo 1. iö;
o sr.i I
xiniETArrE^ol sie, et o sr \
5
5 honorent leu'rs devanciers ; car ceci est bon et acceptable devant Dieu. Celle
qui est reellement veuve et laissee seule a espere * en Dieu vivant, et est*Fol.i56'
e restee dans les supplications et les priores de la nuit et du jour. ° Mais la volup-
: tueuse est morte vivante. '
Prescris aux autres, afin qu'elles soient irrepro-
8
8 chables. Sil est quelqu'uu ne prenant pas soiu surtout des choses de sa
9
9 niaison ä lui-meme, il a renie la foi, et est pire qu'uu iufidele. Qu'on donne
sa voix ä une veuve n'ayant pas nioius de soixante ans, qui a ete la femme
l0
lo d'un seid inari, a recu temoignage pour les bonnes actions, si eile a eleve
des enfants, ou si eile a recu des etrangers, ou si eile a lave les pieds des
saints, *
ou si eile a ete au-devant des adliges, ou si eile procede ä toute * Fol. 157'
bonne action.
v tiEiOT&o .,
Psaume l.
1
Avant la fete de la P&que, Jesus ayant vu que son heure etait venue de 1
inonde, les aima jusqu'ä la lin.-'Kt le diner etant arrive, le diable dejä s'est 3
jete dans le coeur de celui <|<ii devait le livrer, lequel etail Judas Simon
l'Iscariote. '
Et Jesus ayant vu que le Pere lui a donne toutes choses dans 3
ses mains, et qu'il est sorti de Dien, et qu'il devait retoumer ä Dieu, 'sc 4
[217] LA SAINTK FETE DE PAQUES. 265
«•
r,
At-jT onrn ;>AcmuuTi mif>oc E^TiAiÄf>Ait-j
1
•)• Titxtm-
: i^oc na<^ 1
CTU.UUN 1
1
XE^?h' HA^'S'JUKEU -V
'
Tt^E^?*^ AS1 ^H^ ETÄ'^AI«^ •!• »Fol.158-
Simon Pierre pour lui laver les pieds ; Pierre lui dit : « Seigneur, e'cst toi
: qui Iaveras nies pieds ? o 'Jesus repondit., et lui dit : « Ce que je l'ais, toi,
s
8 tu ne le sais pas maintenant ; niais tu le sauras apres cela. » Pierre lui
9 'Simon Pierre lui dit : e Mon Seigneur, non seulement nies pieds, mais
,0
ho aussi mes mains et ma tetc. o Jesus lui dit : « Celui qui s'est lave, '
n'a * Fol. 158-.
besoin que de laver ses pieds, mais il est pur tont entier. Et vous aussi. vous
11 etes purs. mais non pas tous. 9 " Car il savait qui devail le trahir ; c'est
266 LE LECTIONNAIRR COPTE DE LA SEMA1NE SAINTE. [218]
AN V
1-2
£0*« OITTI hA^uuJ TtVIOTö'A^A'r'X A<^(H NNE^- la
ieneui -v 'Ätonr 1
m-iAiAt^ y\<jjten v
1
15
Vtuaitrt V in
onr^t otätioc-
'tO^OC E^OS 1
,2
pourquoi il disait : « Vous n'etes pas tous purs. » Quand il eut lave u
leurs pieds, il prit ses vetemcnts, et il se recoucha ; il leur dit : « Vous savez
Ia
ceque je vous ai fait? Vous, vous m'appelez le Maitre et notre Seigneur ; 13
,0
comnie moi je vous Tai fait, vous aussi vous le lassiez les uns aux autres. Em h,
verite, en verite, je vous le dis : II n'y a pas de serviteur qui soit plus grand
IT
que son maitre, ni d'apötre qui soit plus grand que celui qui l'a envoye. Si 1:
Apres cela, que lepritredise les prieres de consolation' avec les trois grandes
peuple dit la Foi 3
2
prieres ; apres cela, le ; et que le prStre dise les süpplications
E*Äfcrt^2sAv:Arm
n^^e&cu* v
1
rnE*\uE*iujHf>i rmonr *^ 1
v *itrr\^o Ef>ox:
6 ?\AOC KE?\HlCCm
a^uo^
vtonr^Emtort a^i<jlm Ertt*uu?\E& rne'ntnwofiii icrr^o v
e^ok 1
N. B. Fol. 160 n'appartient pas au MS. Le rccto ecrit par une main moderne, con-
tient la priere <|>iih& ninitnoKfAniuf oirog ndc »neniEmHpcj. 'Maitre Tout-Puissant
et Seigneur de l'univers etc.' qui se dit dans le rite diLlavement des pieds ä la fete des
SS. Pierre et Paul. Voir mon article dans le Museon t. xlv, pp. 241-242, 'Two Services
of the Coptic Church attributed to Peter, Bishop of Behnesa . Le verso est laisse en
blanc.
avec la priere du Bassin. ' Dites ensuite ces prieres qui sont les prieres qui sont lues »Fol. 159"
sur le Bassin *
Celui qui s'est ceint d'un linge comme serviteur a vetu toute la nudite
d'Adam, et nous a gratifies du vetement de la fdiation de Dieu. Nous te prions,
Celui qui par son amour des hommes est devenu homme, par sa charite
envers nous s'est ceint d'un linge; il a lave la souillure de nos peehes. Nous te
prions, u Christ notre Dieu, ecoute-nous et aie pitie de nous.
1. Ces invocations et prieres se disent aussi dans le rite du lavement des pieds
a la l'ete des SS. Pierre et Paul. Voir mon article Two Services of the Coptic Church
attributed to Peter, Bishop of Behnesri, Museon t. xlv, pp. 241-242.
268 1.1. i.ectionnairk copte de la semaine sainte. f220]
6 ?\aüc ke^hicon
ö ?\Aoc ke?\hscon
nan )•
6 *»aoc Kt^vuccm
Fol. 161'. Celui qui nous a prepare le chemin de la vie par les pas * de ses apötres
elus et saints.Nous te prions, ö Christ notre Dieu, ecoute-nous et aie pitie
de nous.
Le Christ notre Dieu qui a etabli son chemin snr les eaux par son ainour
des honimes, a lave les pieds de ses diseiples. Nous te prions, ecoute-nous
et aie pitie de nous.
Celui qui s'est revetu de la luniiere comme d'un vetenient et s'est ceint
d'un linge, a lave les pieds de ses diseiples, les a essuyes. Nous te prions,
ö Christ notre Dieu, ecoute-nous et aie pitie de nous.
[221] LA SAINTE FETE DE PAQUES. 269
6 TsAOC Kt*»WtCOrt
«Art v
6 ?\aoc Kt^wtcort
ifcrt*Y;>o
6 ?\AOC KE2\VUCOrt
Celui qui a reuni les eaux en un seul assemblage, et leur a impose une
Limite au-dessus des cieux. Nous te prions, 6 Christ notre Dieu, exauce-
nous et aie pitie de nous.
270 LE LECTIONNAIRE COPTE DE LA SEMAINE SAINTE. [222)
Kfc2\HlCON
Ö ?\AOC JCt^HlCON
rntYM^mA^oc tpÄi'ruop
kaia. nt^onriAi^ t^onrA^ v <\>w t'iJoEN'iE^ut'mAtpujiui
Fol. 162
*UApE<-^]r)S V^EnonrÄm'EWjyuas e^nanec fnE'mv:Apy\oc
Kyrie eleison.
* Fol. 162'. *Celui qui a mis les eaux dans sa main, et le ciel dans sa paume, et la
terre dans son poing. Nous tc prions, o Christ notre Dieu, <Voute-nous et
aie pitie de nous.
Celui qni a fait traverser les sources du torrent selon sa volonte sainte,
qui dans son ainour des honunes incompröhensible nous a prepare toutes
choses en ecoulement, et a eree toutes choses de ce qui n'etait pas. Nous
te prions, ö Christ notre Dieu, ecoute-nous et aie pitie de nous.
Ö ?\AOC KE^HlCCm
Qu'ils s'enivrent, ses sillons; qu'ils augmentent, ses fruits par ta bonte.
.Nous te prions, ö Christ notre Dieu, ecoute-nous et aie pitie de nous.
Kyrie eleison.
Kyrie eleison.
*
Que se rejouissent les districts de la terre d'Egypte; les collincs, qu
r
KE?\WlCOT1
•Fol. 163
1. 25.nntnEK^AOc] K sr. e
3
qui est corrige dun i Fol. 163\ 1. 17 nsn«OHOc]
sie, lire m(p«onoc.
Kyrie eleison.
Sauve, ö Dieu, ton pcuplc ami du Christ, et ton heritage; visite le monde
entier dans les compassions et les misericordes ; exalte la corne des chretiens
par la force de ta eroix vivifiante. Nous te prions, 6 Christ notre Dieu, ecoute-
nous et aie pitie de nous.
Kyrie eleison.
t^puujin rntT^OT^A^ -v
1
nuAitrt
Fol. 164 r , 1. 2. EAKiiopic, etc. A cet endroit la marge porte la rubrique suivante :
Kyrie eleison.
lave vos pieds, vous aussi il convient ä vous de laver les pieds les uns des
274 LE LECTIONNAIRE COPTE DE LA SEMAINE SAINTE. [226]
fntiErtAtc vmtifcnt^Honr v
Y^octnn^ACttt
o ^E^tnrc 25oc
^vionr ort *itrr\ jimertonrot tvr\£>o üitKUti'ÄrAöoc •>
iwonrAßi jJjAEnt^ 1
Äuvm •)
antres; car i'ol mic facon que je vous ai faite, afin que comme je vous
ai fait vous le fassiez les uns aux autres. »
Le diacre.
Priez.
Le pritre dii :
pui'ifie nos ämes et nos eorps de tont prelie, et aH'eniiis nos pas par ee mystere,
e1 guide uousjusque dans ta bonne volonte, afin que nous parvenions ä la pari
*2£tT\Adc mc
yi^c -v ot uoncm NAdA^Air'X; v a^^a NturtAKfXA'X: 1
sr. 1.
* Le peupk dit : 'Notre Perc qui ete.s nux cieux' et le pretre dit l'absolution. »Fol. 165«
/>'- r/were : \Auec crainte' . Et le pretre fait une consecration sur l'eau avec la
croix. Le peuple dit le psaume GL. Et le pritre se met ä laver leurspieds, quon
recite le cantique (sur l'air) de Batos.
Notre Seigneur a depose ses vetements; il s'estceint d'un linge, a verse
de l'eau dans im bassin, a lave les pieds de ses disciples. II vint donc ä
Simon Pierre pour laver ses pieds; Simon lni dit : « Tu ne nie laveras
les pieds jamais. » Le Sauveur dit ä Simon Pierre : « C'est moi qui te le
dis, *si je ne te lave pas les pieds, tu n'as pas de part avec moi. » Simon * ,,,-•
Fol .
T\f>octnr?;ACttfc
v V^fcvnfcK'x^MCiÄ t«-
Le diacre.
Priez.
Le prelre.
'
onr^ytn^uoT uenenca^akanh *Foi.t66T.
Ha äuu mcuoT
*
-^crmA^ic TNÄnocn n^>oc KOfiM50TC a ke^ ir»Foi.i67'.
1
23
anok rAf Aldi e&o^' ^nErtvvdc ü^>h EHA^Hi^ rnt«-
Tit. xu«mcuoir]maj. en rouge sr. c I
tit. niÄnocr] sie, etn sr. c |ke*] sie, et* sr. ke.
tous tes ordres dans ce siecle- de maintenant, et dans celui ä venir; fais-
nous tous associes avec tes biens eternels par ton Fils unique Jesus-Christ
untre Seigneur, lequel etc.
'
Action de gräces apres le Bassin ,
Fo| I66 ,
t^tttttHTionr v <^?ai 1
un8c ujAit«-^ v
5«
l0
.
Jesus, dans la nuit dans laquelle il devait etre livre; il prit du pain, "ei m
il rendit gräecs; il lc rompil ei il dit : « Ceci est mon corps qui sera livre
pour vous; faites ceci en memoire de moi. » ''De meine aussi le calice apres 26
la cene, disant : « Ce calice es1 le testament nouveau dans mon sang; faites
°n
ri'c'i; car chaque fois quo vous le boirez, vous ferez memoire de moi. Car 2«
Psaume xxn.
5 *
Tu as prepare une table devanl moi, devant ceux qui m'oppriment. 5*
il's. xl) ,0 *
Celui qui mange mon pain a leve son talon snr moi. i°'
[231] LA SAINTE FETE DE PAQUES. 279
21 ttvnHC ''
ot'o^ ^Tonruju yveäa^' nujonr v ÄtAUHrt
^uu üuoc nu^en v 2£Etnr At e&o?% joEWüHVtonr nt^j- 1
'''A^E^OTUJ
NA^ N^EltnC^AC <^?M EttA^UAIWl«^ V
1
OTO^ TlfSA^
2S:EUH*Y Ä'rtOKTtE f>A&&l V TiE*2SAt-J HÄ^ ^EVVtfOK T\E-
20
if, nAK'xoc v " Enronr<JLJiu *2^e A<^di hoiHujux näeivjc -v*foi. 16H V
20 2l
0.21 Le aoir etant arrive, il etait ä table avec les douze disciples, et ils
23
•23 d'eux ä dire : « Est-ce moi, rnoti Seigneur? » Et lui, il repondit et dit:
2k
« Celui qui trempe sa main avec moi dans le plat, c'est lui qui me livrera! "'
Le
Fils de l'homme s'en ira comme il est ecrit de lui, et malheur ä l'homme
par lequel seralivre le Fils de l'homme; il etait bien pour lui, si cethomme
25
25 ne fut pas ne. » Judas qui devait le livrer repondit et dit : « Est-ce moi,
28
jg Maitre? » II lui dit : « C'est toi, tu l'as dit. » *
Quand ils mangeaient, • i<>i. n,s-
LS
\^A2sUO U-tt
l7
W05C AKUtCItlAC&UJl OTO£ ÄK^OTJ ^NACA *^ 1 1
'
jnXin^A- |
20 -|xiu] la queue sculement du -\ est visible |
Rubrique eu&ei^m] n -ij.
?~
disciples; il dit : « Prenez, mangez, car ceci est mon corps. » *' Et ayant
*
Ne P as baiser rdvangile dans ce jour ä cause du baiser de Judas; el ne
roi i«9'
pas recevoir l'aspasmos d cause de lui' ; et ne pas live les diptyques ni la gräce
Psaume xlix.
,8
17
Tu as hai ma doctrine, et tu as rejete mes paroles derriere toi. Si 1" l*
1. Cf. le 9" canon de Christodule dans mon article « The Canons of Christo-
dulos, Patriarch of Alexandria », Museon, t. xi.v, pp. 71-84,
2Xi LA SAINTE FETE DE PAQUES. 281
V^ermi-
|3
'
m^NAnviti -v
1
1-
26 rttUYlE V
1 3l
'AtJtfOTUA VtÄtJHC E^*Äua' UUOC V 2£:E^?Vi
m*O^V\E' OTO^
EHA^CE&TC^UUU -V A^pHl«-j rticnr^AC CVUUJT1 TMCKA-
dit : « En verite, eu verite, je vous le dis, Tun de vous * me livrera. » »Fol. 169'
22 " Ses disciples se regardaieut les uns les autres, ne sachant pas lequel
23
23 d'entre eux il voulait dire. Un de ses disciples etait ä table sur le sein
24 de Jesus, celui que Jesus aimait. -''
Simon Pierre lui fit signe de lui demander
25
25 qui il voulait dire. Ce disciple s'etant baisse sur la poitrine de Jesus, lui
26 dit : « Mon Seigneur, qui est-ce? » -
6
Jesus repondit, disant : « Celui pour
lequel je tremperai le niorceau que je lui donucrai, c'est lui; » et avaut
282 LE LECTIONNAIRE COPTE DE LA SEMAINE SA1NTE. 234]
*poi.i70'..ffurmc * "
oiro^ utmvtcAnmou nont A^yt na^ -1
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1
t^o^ vt*X:tT\CA*iAvtAC i
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Fol. 170'
t^td^O'T EUA^yuu V
l4
U ^7^ H'Y t^tOTON OTUH^)
l
,
NA- 14
'-"
Fol. 170'. trempe le morceau,. il le donna a Judas Simon l'Iscariote *
Et apres
lc morceau, Satan entra en lui. Jesus lui di1 donc : « Ce que tu vas faire.
fais-le promptement. » " Gette parole, personne de ceux qui etaienl ä table -s
89
ne sul pourquoi il lui avail dite. Quelques-uns pensaienl que puisque la 29
bourse etait aux mains de Judas, peut-etre Jesus lui disail : o Achete cc
dont nous avons besoin pour la fete, » afin qu'il donne quelque chose aux so
>0
pauvres. Celui-lä ayant recu le pain sortil aussitöl : il etail nuit.
*
»Fol. i:o-
l3
Voici que mon serviteur comprendra; il s'elevera et seraglorifie gran- u
dement. u De möme qu'une grande multitude sera stupefaite de toi, ainsi sera 14
15
outrage tonaspect et ta gloire par les hommes. '
Ainsi une grande multitude
de nations s'etonneronl sur toi, et des rois fermeront leurs bouches; parce
[235] LA SAINTE FETE DE PAQUF.S. 283
A^onr 1
annat 1
CA1 -V
3
A^^A. * Fol. m>
Ttt^cuoT ^yH^y oto^ ^uenrnve e&o?% oT'^t rtiujHfM
5 UKO V
''
ÜttO<^ *^E A^dtE^jo^W EttfcvEriErmO&l -V ÜTO^'
^AX^fS Ett&ErtENÄYiouiÄ •)• ic&u^ vnE^EN;>if>wNH
que ceux ä qui on n'a pas parle ä son sujet verront, et ceux qui n'ont pas
liii.i t'iitendu, comprendront. liii' Seigneur, qui a cru ä notre voix? Et le bras
2
2 du Seigneur, ä qui a-t-il ete revele ? Nous avons parle devant lui comme un
serviteur, comme une raeine dans une terre qui a soif; nous l'avons vu : il
3 n'avait pas *
d'apparence ni de beaute;
:l
delaissee parmi les fils des hommes un hommequi ; est en plaies et sait porter
la maladie sur lui : parce qu'il a detourne son visage, a ete outrage et il ne
i, compte plus. *
Celui qui porte uns peehes et qui est afflige pour nous; et nous
5
5 avons cru qu'il etait dans la douleur, et la plaie, et l'outrage. Et lui, il a
recu des blessures pour nos p6cb.es, et il est inalade pour nos iniquites; la
6 lecon de notre paix est sur lui, et dans sa plaie nous avons ete saufs.
,;
Amis
avons erre tous comme *
des brebis; un homme a erre sur son chemin; le Sei- *Fol.i:i*.
rt^onrujirt vtp<ju<^ ) 8
s
^vujünt^uoT v ^EÜm^ipt 1
e^uaiö riox-amit 1
qui la racontera? parce que sa vie sera enlevee hors de la terre : ä cause des
9
iniquites du peuple il est alle ä la mort. Et je donnerai les impies en 9
Fol. 172'. pas fait une iniquite et 011 n'a pas fcrouve de turt *
daus sa bouche. Le 10
Seigneur veut le guerir de la plaie. Si vous donnez pour le peche, votre ame
verra une semence de grande puissance; le Seigneur veut relever de la souf-
france de son äme " ]>our lui montrer la lumiere, et faconner l'intelligence, 11
justifier le juste qui rend bon service ä une multitude, et leurs peches Iui-m&me
1S
lesenleve. C'est pourquoi il aura en heritage une multitude, et il partagera '-
[237J LA SAINTE FETE DE PAQUES. 285
Fol. 172»
e*x<jui rt^nouj^K
E£>f><MT\E
m^7UA Ärtox: 1
Tit. rc^nAfACKETH] r sr. e | umnAC/jrJ sie, jjl sans poinle, et^r sr. c |
^a^uo] sie,
les butins des puissants, au Heu qu'ils ont livre son Arne ä la mort et qu'ils
l'ont compte avec les injustes; lui, il a enleve les peches d'une grande mul-
titude, et ä cause de leurs iniquites il a ete livre.
Psaume ci.
2,9 - Seigneur, ecoute ma priere; que mon cri monte devant toi.
9
Tout le
jour mes ennemis m'ont bafoue, et ceux qui me vantent juraient contre moi.
THJUitri •)•
:!l
OTtVnO?\H Ü&Ef>l t*\*\ ÜUOC NUJlfcrt ^«^ 34
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rtitntrtutn^t'nfcitvtt^Hoir v kaia. ^p^H^' Ei<MUEnf>E_
üvmoT' nyju'itn Juanen vriE'iErtUEVv f>ErtEnEV\Ef>wo't>
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viAUAOHnvjc Ä^tiertjAjArtutvt^tvttitrtE^vioir 1
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A<-jEf>crruu na^ 1
e^o^ ÜJüiort
1
üuoc 1
oircuiHjy T'
üuorm V^Ernivit 1
NAmA*2£:oc
uua^EnnE 1
«Fol. 173'. nouveau que je vous donne pour que vous vous aimiez* les uns les autres;
conime je vous ai aimes, que vous aussi vous vous aimiez les uns les autres.
35
En cela tout le inonde saura que vous etes raes disciples, si vous vous aimez 35
36 Mi
les uns les autres. » Simon Pierre lui dit : « Seigneur, oü iras-tu? » Jesus
lui repondit : « Le lieu oü je m'en irai, il t'est impossible d'aller apres moi
1T
maintenant, mais ä la iin tu iras. » Pierre lui dit : « Seigneur, pourquoi in'est- 37
•Fol.173*.
:,s
Jesus lui repondit: « Tu laisserais ta vie pour moi! '
En verite, en verite,je 38
te le dis, le coq ne chantera pas ju^qu'ä ce que tu m'aies renie" trois fois. »
xiv '
« Que votre coeur ne se trouble pas; croyez en Dieu, et croyez enxiv.i,
moi aussi. y abeaueoup dedemeures dans la maison de mon Pere;
-11 sinon, -
je ne vous aurais pas dit que je inen irai pour vous preparcr une place.
[239] LA SAI.NTE FETE DE PAQURS. 287
3
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onro^ AtjjyArtuyE y\yh rnACE&nEonruA vt^iEVi -v v\A^m
ort eiej fnAE^oviVtonr £;Apot v c^na ^?ua' ^nok e^^otv
5 CJ^Onon ÜT\lU.<Jun -V
1
6 üuovt EConrErtvimujun i-
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ntxtiHC ha^ ^EÄvtOKVtE
nmuun v vtEJur^UEo'um rtEUTttu^rtjo •)• üyia'pe;>w \
7
£>Av^M<JUl -V A^'^lEUt E&iO?\ ^»nOI V tC*2S:E äpeien-
conruuvn EpEiErtconrEvtwAKEt«Ju-i v oiro^ tc^Err^rtonr
8 nt*ituc^»onrn üuo^ -v onoo;> ÄititrmAir epocjj v s
rtE*2£;E-
3
3 Et si je m'en vais pour vous preparer une place, de nouveau je reviendrai
pour vous amener vers moi, afin quo, au lieu oü vous aussi vous y
je suis,
la voie, la verit6, e1 la vie; personne ne vient au Pere, s'il ne vient par moi.
T
: Si vous nie connaissiez, vous eonnaüriez inon Pere; et des maintenant vous
s
8 le connaissez, ei vous l'avez vu. » Philippe lui dit : « Seigneur, montrez-
9
y qous le Pere, e1 cela nous suffit. » Jesus lui dil : o Tont ce temps je suis
avec vous, et tu ne m'as pas connu ? Philippe, celui qui ma vu, a vu le Pere.
io Commenl toi dis-tu : Montrez-nous le Pere? "'Tu ue crois pas que je suis
en liKill Pere, et que mOIl Pere e>l en linii.' ' Les pai'nles que je VOUS <lis,
je ne les ai pas dites par moi-mßme, mais le Pere qui es1 en moi, c'est lui *Foi. i?v
l'AIH. OK. — T. XXV. — F. 1. 19
288 LE LECTIONNAIRE COPTE DE LA SEMAINE SAINTE. [2401
vmt^^&HonH v'
11
«a^"V ^?°* "^^nok "YV^ETirtAtuai oiro£> yiaujui vtjovn v u
^*x:<xi ÜJüioc 1
l
!
üuo^ 1
qui fait les oeuvres. " Croyez en tnoi, que je suis en tnon Pere, et nion Pere n
est en moi; siuon, quand meine ä cause des ceuvres, croyez en moi.
,2
Enverit6, en verit6, je vous le dis, celui qui croit en moi, les (puvrcs quo \-<
je fais, il les fera lui-meme, et des choses plus grandes que cela, il les
l;j
fera; car moi, je m'en irai vers le Pere, et ce que vous demanderez 11
en iiKiii iKtin, je vous le ferai, alin que le Pere soit glorifie dans le Rils.
vous donnera un autre Gonsolateur, pour qu'il soit avec vous öternel-
leinent,
' 7
l'Esprit de ve'rite, que le monde ne peut pas recevoir, parce qu'il ne \-,
le voit point, et qu'il ne le connait point; niais vous, vous le connaissez, car il
,!l
est avec vous, ei i! sera en vous. Je ne vous laisserai jias orphelins, je viens is
vers vous. "Encore un peu, ei le monde ne me verra plus; niais vous, vous 19
[241] LA SAINTE FETE DE PAQUES. 289
~°]r>ENTUEj>oo'Y k
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;><juitN rtV^Hi njovn v onro^ ätiojc j>uj V)Em*vt-
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ÜUOl E^EUENfM^ Ü*2£tTl<M<JUT V OTO^ AVtOK ESEUEN-
mcKA^uunHC An •ÄEiidc 1
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28
23
ÜUOC VIÄ^
A^E^OTÜJi NÄEIVIC E^'Ä'JU Ät *^7H -V E-ttUEt ' Fol. 176'
^V\AAfE^> AU
ETCACA*2S;t OTO^ y\\CA2S;S EIEIEVtCUJIfcU EfO<^ ^7^J
V
saurez, vous, que je suis en mon Pere, et vous aussi en moi, et moi aussi en
21 vous.
äl
Celui ä qui sont nies commandements et qui les garde, celui-la
m'aiine, mon Pere l'ainiera, et moi je l'ainierai, et je me revelerai ä lui. »
-- "Judas lui dit, nun l'Iscariote : « Seigneur, qu'est-il arrive, que tu dois te
*
« Celui qui m'aime, gardera nia parole, et 111011 Pere l'ainiera, et nous * Fol. m*
2', viendrons vers lui, et nous ferons notre demeure en lui. -"'
Celui qui ne
m'aime pas, ne gardera pas ma parole et la parole que vous entendez u'est pas
:
'
n:. la mienne, mais celle de mon Pere qui m'a envove. Ces ehoses, je vous les ai ;
'
*x:tviAt'JU'i 1
ÜTtAitcvy»JUTn -v ^uia 1
AcujAN^yumi rntitn - 1
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N*YTiA*2£tcnruH^y vtcA'Äv' rttuuji-itrt ati*äe y 30
•
I nl I77 c^rtHOnr TAf ft^tWAf^ ^ * fTUTTAIKOCUOC V OTO^
ÜUON $>?\S VTIA^ VtJDHI V
:!1
A^^A ^I51A VTlt^tUl fl'Ät- »1
-'
« Quand arrivera le Consolateur, l'Esprit-Saint que mon Pere enverra en
-'''
mon nom, il vous enseignera toutes choses, et vous fera comprendre tout ce
-'
•Fol. itg v . que je vous ai dit. '
Je vous laisserai ma paix; ma paix, je vous la donnerai ; 27
dit : Je m'en irai et je viens vers vous. Si vous iuaimiez, vous vous rrjouiriez
que je m'en aille vers le Pere, car mon Pere esl plus grand que moi. " El -''
iiiiiinteiiaui je vous l'ai ilil avaui que ce soit, aliu que, quand cela arrive, vous
ne dirai plus beaueoup de paroles avec vous, ear
:,
•
1 .. 1.177'. croyiez. ".le le priner *
de •>
3I
ce monde arrive, et rien a'esl a lui en moi. Mais pour que le monde 11
sache quo j'aime mon Pere, et comme m'a ordonne mon Pere je fais ainsi.
[243] LA SAINTE FETE DE PAQUES. 291
E1trtV)H l ) ,
Eltrt'^NAtNOinA^ £&kO?% AN ^NAKO^^ )
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f^K^ 1 ' E^J^JUTV !Kt Ä^tnfcVtjyANjyuum VtV)f>Ht ftV^HI -V'FoM78'
pas rapporter du fruit par eile seule, si eile a'est pas dans la vigne, de meme
5 vous aussi vous ne pouvez pas, si vous n'etes pas enmoi. '
Je suis la vigne, et
vous etes les branches. Celui qui sera en moi, et moi aussi en lui, celui-lä
rapportera beaucoup de fruits; car saus moi, il vous est impossible de rien
6 faire. "Si quelqu'un n'esl pas enmoi, il sera rejete dehors, comme la branche,
T
: et il se desseche, et il les ramasse; ils sunt jetes au feu, et ils brülent '. Si »Fol. I78 r .
vous etes en moi, et que mes paroles sont en vous, ce que vous voulez, deman-
292 I.K LECTIONNAIRE COPTE DE LA SEMA.INE SAINT] .. [244]
''
Ü^?f H*j E*lA<^UEttf>n' ft*ÄET1AlUJin ) ÄttOK £><JU !
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f>Eowrtonr v ^yu-» 1
"yia\ aitsoiot 1
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u'^?f>H^ ETAmENfEttVmcnr 1
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nuort yie^na'ac 13
Ä^EIEN^AttE^ V NW E^^Ott^Ett 1
UU^-riEtt e^ujio-v V
m*<JU«lEN
xv, 14 ÄpeiEn>yA«Efj lo scribe avait d'abord ecrit im ep apres ÄpeiEH qu'il a ensuitc
rature.
portiez beaucoup de fruits, et que vous soyez ä inoi des disciples. 'De meine <j
que mon Pere m'a aime, moi aussi je vous ai aiines : soyez en moi dans mon
ainour. "' Si vous gardez nies eommandeinents, vous demeurerez dans mon io
amour, de meine que moi aussi j'ai garde les commandements de mon Pere, et
je demenre dans son amour. " Je vous ai dit ces choses, afin que nia joie soil n
* Fol. 178'. en vous, '
et que votre joie soit complete. '"'Ceci est mon commandement, que 12
vous vous aimiez les uns les autres, comme je vous ai aimes. "Personne n'a ia
cet amour plus grand, que quelqu'un donne son ärae pour son ami. ''
Vous, r,
45
vous etes nies amis, si vous faites les choses que je vous c mande. Je ne is
vous appellerai plus serviteurs, car le serviteur ue sait pas ee que f'ait
[245] LA SAINTE FETE DE PAQUES. 293
21 ^uuitri v
1
16 ETETErtAEptn^n] sie.
son maitro; mais vous, je vous appellerai nies amis, ear tout ce que j'ai
16 entendu de mon Pere, je vous Tai l'ait connaitre. * '° Ce n'est pas vous * Fol. nie
qui m'avez choisi ; mais moi qui vous ai clioisis, et je vous ai placis, afin que
vous alliez et que vous rapportiez du fruit, et que votre fruit demeure, afin que
I7
l" ce que vous demanderez au Pere eu mon 110111, il vous le donne. Ces choses,
IS
is je vous les commande, afin que vous vous aimiez les uns les autres. Si le
1:1 monde vous hait, sachez que c'est moi d'abord qu'il a hai. "'
Si vous etiez de ce
inoiide, le monde aimerait ce qui est sien; parce que vous n'etes pas de ce
monde, mais *que moi je vous choisis liors du monde, pour eela le monde vous » i-„i. 179».
20 hait.
'•"
Rappelez-vous la parole que je vous ai dite, qu'il n'y a pas de serviteur
plus grand que sonmaitre; s'ils m'ont persecute, vous aussi. ils vous perse-
21 cuteront; s'ils ont garde mos paroles, ils garderoni les votres aus>i. -''
Mais
294 II. LECTIONNAIRE COPTE DE LA SEMAINE SAINTE. [246]
t^&ktvtOTrto&is v
1
23
^7H iöuoc\ uuo) v ^uoc^ ürs^- 1
23
2l
KtJUJiT 1 EVtE ÜTlliflTTE ÜVU^&kYiOlH flY;>pHt VtV)VnonT -V 24
<\>w ÄvtOK - 11
EttNAEPUEttpE Ett'&Vn ) 2
'OTO^ nü^ltn 1
£>u^!EVt TEHEVv- 27
toutes ces choses, ils vous les feront ä cause de mon nein, car ils ae eonnaissrnt
BS
pas celui qui m'a envoye. Si je n'etais pas venu et que je n'eusse pas pari.' 22
avec vous, ils a'auraienl pas de pech&s; mais maintenant, ils a'onl pas de
prötexte pour Leurs pech6s. " Celui qui nie bait, hail aussi mon Pere. " Sije -*'-'•
de pechös; mais maintenant, ils m'onl vu, ei m'onl ha'i ainsi que mon Pere.
25
Mais pour que s'aecomplisse la parole qui est öcrite dans leur loi :
II- m'oni 25
20
« Quand sera venu le Consolateur que je vous enverrai de la pari <le 26
•Fol i8o\ cement. wi 'Je vous ai dii res choses, afin '
que vous oe soyez pas scan- XV r,.
247] LA SAINTE FETE DE PAQUES. 295
i ^,ec«e v '
ÄtA^Aiw vtcnpujcnr'ujujicnr^yt
3 e^hi "^^"V
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onro^ viai ETEAncnr viuuiEVt .\. ^tcnrwi
ümonrconrEVt^Mu^ i- ot*le änok ÜYftnrcoirujirn v
üuuaonr «uj^e« 1
v
1
e^a^haoipoi cnroj> 1
•)• ttEUE^EvE-
•j dalises, -' s'ils vous rendenl exclus de la synagogue; mais une heure vient
:t quo qwicoiiquc vous tuora, croira qu'il offrira un sacrifice ä Dieu. 3
Et ces
choses, ils vous les feront, parce que vraiment ils n'ont jias connu le Pere,
-, ni moi ils ne m'onl pas connu. 'Mais ces choses, je vous les ai dites,
afin que quand viendra leur heure, vous vous los rappeliez quo dejä moi je
vous les ai dites. Et je ne vous les ai pas ililes dos lo debut, parce quo
5
:, j'ohiis avec vous. Mais maintenanl je m'en vais *
ä celui qui m'a envoye, »Fol.isv
6 ei personne de vous ne me demande : Oü vas-tu? '.Mais parce que je vous
: ai dit ces .choses, La douleur a rempli votre cceur. 'Mais c'est la veritö >-r
quo je vous dis, il vous osl utile que je m'enaille, car, si je ne m'enallais
pas, le Consolateur ne viendrail pas vers vous; mais quand je m'en irai,
s s
je vous l'enverrai. El quand eclui-la viendra, il convaincra le monde de
296 LE LECTIONNAIRE COPTE DE LA SEMAINE SAINTE. [248]
^ a^uit oto^ *
vntntrtvtAnr t^ot Artist v "tü&ttrr^An
1
• Fol. i8i'. n
^t 1
I! £U}ujy\
'mfcrtrtAu^At 1
*^t 13
Nlt^UtttUHt V
a?^a nh eie^ua-
co^uot -v nt^riACÄ'Äi üuujiot v onro^ vt« t^nWonr
onro^ rntt-pAutttwrtOT 1
v
1
peche, de justice et de jugemenl : "de pöchö, parce tju ils ne croienl pas '
•Foi.181». en moi ; "de justice, parce que je m'en vais vers le Pere '
et que vous io
ne nie vovez plus; "de jugcment, parce que le prince de ce monde a dejä M
i'ti'' juge. '•'.I'ai eneore bcaucoup de elioses ä vous dire. mais vous ne '-'
l3
pourrez pas les supporter maintenant. Mais quand viendra cclui-lä, l'Espril is
de vt'M'iti', il vous guidera dans toute verite. Car il ne parlera pas de lui
l5
• Fol. 182'. il vous renseignera. Tou1 ce "
qui es1 ä mon Pere esl ä moi. C'est pour- |; '
quoi je vous ai dii qu'il recevra de ce qui esl a moi, ei qu'il vous rensei-
,8
gnera. Encore im peu, vous ne me verrez pas, ei de nouveau eneore |,;
im peu, vous me verrez, car moi, je m'en vais vers le Pere. » "Quelques- l?
uns de sis disciples se direnl les uns aux aulres : « Quelle est cette parole
[249] LA SAINTE FETE DE PAQUES. 297
18 oto^
E?ot v -seäviox: ^vtAujE mu £A^?v'u^ l8
vi a-t^ua
OT« ÜUOC T\E7S:EOXnE <^?AV V EIE^^u* ÜUO^YIE -V
20
20
AUHVt ÄUMV1 ^^vju ÜUOC VtUJ^EN V *X:EVVOUJ-l£VV 1EMEV\-
1
CJVtAf>AJ±)l
21
n TIEIEVIÜKA^ Vt^MI ^VIA^UJTH 1
ütu^h^ v
ÜTIACE^^UE-r^ ÜTT^OÄ^EÄ V '
Ett&EYVSf>A")i V ÄC ACJJLCC- * Fol. 183-
22 OT^Ul V^EttTltKOCUOC V 1
ovi
qu'il nous dit : Encore im peu, vous ne nie verrez pas, et de nouveau encore un
l8
18 peu, vous me verrez, et que moi je m'en vais vers le Pere? » Ils disaient
donc cela : « Qu'est-ce qu'il nous dit, encore un peu ? Nous ne savons pas
ce qu'il a dit. » '"Jesus sut qu'ils *
voulaient l'interroger, et il leur dit : « Vous »Fol. I82 v .
J19
scrutez cette parole les uns avec les autres que je vous ai dite : Encore un
peu, vous ne me verrez pas, et de nouveau encore un peu vous me verrez.
20
-o En verite, en virile je vous le dis, que vous pleurerez et vous serez en
deuil; mais le monde, lui, sc n'-jouira; vous, vous serez auliges; mais votre
ü allliction deviendra pour vous une joie. '•'
La femme, quand eile va enfanter,
est dans la douleur parce que son heure est venue; mais quand eile a enfante"
peine; de nouveau je vous verrai, et vous vous röjouirez, et votre joie, per-
298 LE LECTIONNAIRE COPTE DE LA SEMAINE SAINTE r,n
f>Auyi v üuon v
1
24
uja*\noip üiiA *U'itNfcf>£' im üuoi'
l r
t^w Joevwa^avi v •-•.
27
fWOCl' TAf> ^"^ ^?1<JUM <^UEt' UUUJHEtt V TSlEmJUJ^EN :
Ä^E^ENUEVt^n 1
kcääj VDENtnrytA^HCiÄ
1
»Foi.i83 v soit
. complrlc. "
'
2T
nom, ei je ne vous dirai pas que j'iuvoquerai le Pere pour vous. Car lui
aussi, le Pere vous aime, parce que vous m'avez aime, ei que vous avez
8 -
ein que je suis sorti du Pere. Je suis sorti du Pere, et je suis venu «laus
"Fol, iHi r .
' •'"
Ses (lisciplcs lui disent : « Voici mainlcnaul que In pai les en franchise,
[251] LA SA1NTE FETE DE PAQUES. 2fln
30
n'ke^^sä ah Eö^EcnrAi 1
V^ew^a* ienna^-Y
ujevik v
"\y\i
UOC V
30
30 et quo tu ne dis rien cn parabole. Maintenant nous savons que tu connais
tout, et tu u'as pas besoiu que quelqu'un t'interroge ; en cela nous croyons
:u que tu es sorti de Dieu. o 'Jesus leur repondit : « Maintenant vous croyez;
32
"'
voiei qu'une heure vient, et eile est venue, que vous vous disperserez chaeun
de vous en son Iieu, et nie laisserez seul; et je ne suis pas seul, e1 inon Pere
33
33 est avec moi. Je vous ai dit ees choses, afin que vous ayez la paix en inoi;
vous avez * du tourmenl Jans le monde; nniis prenez courage, moi, j'ai»Foi.i84
vaineu le monde. o
' Jesus dit ees paroles, ei ayant leve ses yeux en haut vers le ciel, il
ilii : « L'heure es1 venue, mon Pere, glorifie ton Fils, afin que ton Fils te
2 glorifie; '
comme tu lui asdonne pouvoir sur toute chair, afin que toul ceque
300 LE LECTIONNAIKK COPTE DE LA SEMAINE SAINTE. [252]
vtonruartV) üertt^ v
:i
^?At *^e\ie rmjuriV) nejie;> cJtNA :
^ 1
Fol. 185'.
^\ •)•'
'ÄEnniKA^t V E1At*2£<JUK jimi(>UJi& v '
e&o?\ hak-
HHi^ NYH *Ät^AA^ •)•
:
'OTO^ ^NOIT UÄ^OT VWi
««ük YiAtwi Joaictiv: JoErmi^cnr ErtA^vnwi myof>n -v i-
e&o^ «vt^ujus 1
m^AK-
'
i oi .185». lACnPOl -V
9
ANOK ^t *Y*lua&;> t^?™ E^u^onr V NAt- '
iuji&v^ au Ett&EnsKocuoc
1
"
3
tu luias donne, il leur donne lavie etemelle. Ceci est la vie eternelle, qu'ils 3
tc connaissent, l'unique seul Dieu vrai, avec celui que tu as envoye, Jesus-
' Fol. 185'. Christ.
4
Moi, je t'ai glorifie sin- la terre, avaut aelieve l'u'iivre '
que tu m'as l
dans la gloire que j'avais primitivement, avant que le monde existe, aupres
de toi. Mai publie ton nom aux hommes; ceux que tu m'as donnes daus '
'
le monde sont ä toi, et tu ine les as donnes, et ils out garde" ta parole. '
Ei
maintenant ils savent que tout ce que tu m'as donne est de toi; * que les 8
paroles que tu m'as donnees, je leur ai donnees", et eux aussi les <>nt
recues, et ils savent vraimenl que je suis sorti de toi, et ils out cru que
Fol. i85 v . c'est toi qui m'as envoye. **El moi, je prie pour eux, je n'ai pas prie pour >
le monde, mais pour ceux que tu m'as donnes, parce qu'ils sunt ä toi, e1
'"
ceux qui s<ml a moi sont a toi, e1 ceux qui sont ä toi sont ä moi, et j'ai io
[253] LA SAINTE FETE DR PAQUES. 301
II
'
u e&o*» -v
1 l3
"Ywo*r 2^e Emytonr ^a^ok oto^ nai^caäi
üu^onr Joenvukocuoc i- ^i«a «'nETiApA^ys ^«jutw
14
t^ÄHK E&O^ Yl}3f>Ht rtJoH^OT u AriOK <M*^ UUiO'T ÜTCEK-
1
Y^EvIVHKOCJUlOC AHvtE 1
ÜYIA^H^ ^^ EnEÄNOK 1
OTtfiO^
V)ErtrVtKOCUOC V
1
OTt^ V)ENTKKOCUOC AN
13 nV)Hiox n sans point.
n ete glorifie en eux. " Et je ne suis plus dans le monde, et eux sont dans le
monde; et moi, je viens vers toi; mon Pere saint, garde-les en ton nom,
12 celui quo tu m'as donne, atin qu'ils soient en unite comme nous. '•
Lorsque
j'etais avec eux, je les gardais en ton nom, celui que tu m'as donne. Je
les ai gardös, ei aucun d'eux *
n'a peri, si ce n'est le lils de la perdition, *Fol.i86'.
3
's afin que l'Ecriture s'accomplisse. '
Et maintenant je viens vers toi, ei
je leur parlais dans le monde, afin que ma joie soil complete en eux.
n "Moi, je leur ai donne ta parole, et le monde les a hais, parce qu'ils ne
iä sont pas du monde, comme moi aussi, je ne suis pas du monde. '''
Je n'ai
16 16
pas prig pour que tu les gardes du mal, parce qu'ils ae sont pas du
302 LE LECTIONNAIRE COPTE DE LA SEMAINE SA1NTE. [254]
u,
oto£> ^nono&o üuot Ärtov: 1
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£>m<sJ rnonrjAjujm iH^ono 1
V:>EV\cnruEiO'rAt v jcaha 21
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^mA' vtiono^ujim £>ujioir etähk e&o^ joErtonruE*!- 23
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otü^ AmEvtf>ncrr n^^vt^ EiAKUErc^n V r\ASUJT ^>H 2«
,:
monde, comme moi aussi, je ne suis pas du monde. Sanctifie-les dans 17
monde, moi aussi, je los ai envoyös au monde. "El je nie sanctifie pour ig
eux, alin qu'ils soienl aussi sanctifiös en v6rite. " Je u'ai pas piir pimr i-cux-hl
seuls, mais pour ceux qui croienl en moi par leur parole, ''
afin qu ils soienl 21
tous en uuili', comme toi, Pere, tu es en moi. i aussi en toi, alin qu eux
aussi soienl en nous en unitö, alin que le monde croie que c'esl toi qui
as
'
r.ii. ix:-, m'as envoyö. "
El moi, la gloire que tu m'as donnee, je la leur ai donnee, i
alin qu'ils soienl aussi en unite, comme nous aussi nous s s en unitö,
moi-mßme en eux, e1 toi en moi; 8:|
alin qu'ils soienl aussi accomplis en 2:1
unite, alin que le monde sache que c'esl toi qui m'as envoyö ei que je les
™ nV)^™
1
§>*\ ÜYIE^AfXJUK ETIACUOV '* ÄEA^OITUJtt EfOt
^E^IC
3
ATK^ Ef>Of V^EN^AiVCA^ ÜUOC\ V OTO^ AT- 1
|
4>A?mo] sie, et o sr. jjl |
Ps. cviii, 2* 2S.ea^jotiuji| n sr. 1
que le lieu oü je suis, ils y soient aussi avec moi, afin qu'ils voient ma
gloire que tu m'as donnee, parce que tu m'as ahne avant retablissement
25 du munde. '
' Mon Pere juste, le nionde meine ne t'a pas connu, et moi, je "Fol. 187
2G
26 t'ai connu, et ces autres ont su que c'est toi qui m'as envove. Et je leur
ai enseigne ton nom, et je leur enseignerai encore, afin que l'amour dont
tu m'as ahne demeure en eux, et moi aussi en eux. »
Psaume cvm.
1-2* ' Dieu, ne te tais pas ä ma louange, 2 * car la bouche d'un peeheur s'est.
'"onro^ EiATcuonr 1
•Ku^n v
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ioie t\e*X:eihc viujonr 'XEVttf'JU'iErt ih^oit y u
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TTEÄA^ ttAt-J -V "ÄEtC *£:ECENAEf>CV<Arf^A'M'c,ECttE "IH^OnT
•Fol. i88 r . " tvangile sehn Matthieu, chapitre lxiv (Mat. xxvi).
30 3|
Et ayant beni, ils sortirent sur le mon4 des Oliviers. Alois Jesus Ieur30-ji
dit : ii Vous tous, vous serez scandalises en moi dans cette ouit; car il
3S
la Galileo. » Pierre röpondit et lui dit : « Si tous sont scandalises en toi,
dis, dans eelte nuit, avant que le coq chante, tu me renieras trois (bis.
' Pierre lui dit : « Quand mßme il arriverait que je meure avec toi, je 35
2,
?]
oto^ m'^A^ vnjuonp «Ätmc 1
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rsEif>oc *^.e tie'äa^ n^ •)• ÄtKAii Anr^ANE^CKArf^A-
3o Wc^EC'ttE IH^OIT A?^A AHOK AN OTO^ YAE^A^ NA<^
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32 EjAjE^^yETvüHnonr \-
ü^?f>H*y **nico'Yx ö :jJ
auok *ke Ä.\-*Foi.m-.
'YCE&IUJIT fcj^t
Leur dil : 6 Vous serez scandalises tous; car vraiment il est ecrit : Je
8 l'rapperai le berger, et les brebis se disperseront. "Mais apres que je nie serai
M ressuscite, je vous *
precederai dans la Galilee. »
2 'J
Et Pierre lui dit : «Quand •
Foi,i89'.
vörite, je te le dis, t<>i, aujourd'hui, dans cette uuit, avant que le coq chante
3i deux fois, tu ine renieras trois Ibis. »
:
" Quand möme il arriverail que je meure avec toi, je ne te renierai pas. o De
cette faCOn tOUS le (lisaienl aussi.
\i ineni ;
"
- mais moi, j'ai priö pour toi, afin que ta l'ui ne defaille pas; et toi- *Foi.i89>
;
memo une fois converti, confirme tes freres. o '
El lui, il dil : « Seigneur, je
306 LE LECTIONNA1RE COPTE DE LA SEMAINE SAINTE. [2581
34
ov'o£> uA^E^^ytr\onrcH«-\s v
1
37
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1
tc ch^i cuonr-^ 1
rtÄt'rtt^UA^MiHC v
3
suis pret ä aller on prison avec toi el a la inort. »
''
je vous dis, il faul que ee qui est ecril s'aecomplisse en nioi : II a ete eoniple
avec les delnvaux. Car il laut que ce qui est (Vrit sur moi s'aecomplisse. »
" Et eux lui dirent : « Seigneur, voiei deux 6p6es ici. » Et lui, il leur dit :
« Cela suffit. »
S9
E1 i'lant sorti, il s'en alla selon la coutume au monl des w
Oliviers, et ses disciples le suivireul.
r> '
LA SAINTE FETE DE PAQUES. 307
*
EirArrEWON kaha tujArmvm k.e?% ü «Foi.ieo»
i
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EHtUUAT
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si
*najö;>i u^?h t^n^tfÜKA^ 1
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Tit. ke^] sie, et ^ sr. ke |
^a?\uoc] c sr. o |
tit. ETArrE?\io] sie, et o sr. i |
?*ke]
sie, et 7\ sr. ke.
i Avant dit ces choses, Jesus sortit avec ses disciples au delä du torrent
'
I'saitmr lviii.
qui s'afiligerait avec moi, ei il neu Int pas ; et celui qui nie donnerait couragc,
je ne le trouvai pas.
nt^o 1
^'VIA^N A^^JE L
'
* Fol. l'.i •
. icxt üuon yj^ou vruriAiÄ'^poT ctm e&^h^ niaco^
'
1
!•
l:1 '..;
5
37
jusque-lä, et que je prie. » El il pril Pierre avec lui et los deux fils de 37
3S
Z6b6d6e, et il commenca ä s'attrister et ä s'efl'rayer. Alors il leur dil : 38,
.. .Mim Pere, si c'esl possible, que *< calice passe devant moi ! .Mais i
il les trouva endormis, et il dil ä Pierre : « Ainsi vous ne pouvez pas veiller
avec int'i ii ii
<
- seule heure !
" Veillez donc ei priez, pour que vous n'entriez 'ii
pas (laus la tentation; l'espril esl prompt, mais la chair es1 faible. o '~ De 42
Fol. i92 r . nouveau il s'en alla, il pria une seconde fois disanl : « Mon Pere, si 'c'esl
possible, i|iic rc c.ilici' |iassc (levanl moi sans que je le boive, que la volonte"
soit faite. »
''
El il alla de oouveau vers ses disciples, il les trouva endormis, '»i
[261] LA SAINTE FETE DE PAQUES. 309
,, ;>?o^nt v 44
cyro£ A^^ Anr '
j>wTYnE
32
32
cnro;> aiH EnHÖ£>i EYiE^AroiE rEttGvmAW i-
*
oto^* foi. 192«
44
M car leurs yeux etaients lourds. Et il les laissa encore, s'eu alla, pria pour
15
is hi troisieme fois, disant cette meine parole encore. Alors il alla vers ses
disciples, leur dit : « Durmez doae et reposez-vous; voiei que l'heure s'est
approchee, et le Fils de Fhomme sera livre dans les mains des pecheurs.
16 "•
Levez-vous, allons ; voiei qu'il approche, celui qui nie livrera. »
32
'-'
Et ils allerent dans nn champ, dont le nom est Gethsemani, '
ei il dit «i'oi.iui-
35 veillez. »
''
Et s'etanl avance an peu, il se jetaiten bas sur la terre, et il priait
310 I.K LECTIONNAIRE COPTE DE LA SEMAINE SAINTK. [262]
:i6
üuoc ^t'A&i&A <^i<ju*i oirovt uj'äou
onro ^ nacj'äuu •)•
sr
»Fol. 193'. A^*>A JÜL^^H^ tlt^NHl AMOK AN A?S^A m^VT^ E^E^- '
yiak msox1
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onro^ acjj A^^tucnr crtmcoT
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oto^ •)• r
m^A^ 1
EIA^iyfc riA^ 1
40
cnr'o^ At^i ort A^tuox tx'trticon v NA^tncnr&A^ rAf 1
io
pour quo, s'il etait possible, Pheure passe ä l'ecart de lui. " El il disait : 3.6
« Abba, mon Pere, toute chose est possible ä toi, que ce calice passe ä
•Fol. i<)3'. l'ecart de moi, inais nou comme je le veux, '
inais comme In le veux. '
;
Et 37
point dans la tentation ; l'cspril est prompt, inais la chair est l'aible. »
''
Et 39
de nouveau, s'en etant alle, il priait, il dit cette meine parole. '"
Kl il alla '1"
cncore, il les trouva endonnis; car leurs veux etaienl lourds; et ils ae
savaient pas cc qu'ils devaienl lui repondre. " El il alla pour la troisieme 41
livrera. »
[263] LA SAINTE FETE DE PAQUES. 311
/„.
4,,
tiA<-n' 2it ethua 1
i, nrtEnErti eV^oth E
!
nH>ACUOC v 41
onro^ m*o<| *ki a<^-
M ^tsou riA^ v * 44
onro;> AC^yuuvu E^d^^yu-to'r e^e^>- Fol. 194'
Y^OCET^ECrttE 1
w KA^\ )•
4
"'OTO^ hA^UJin^ E$*iO?\ V^EH^Tt^OCEnr^H 1
A<-n'
4n
',u Etant arrive ä l'endroit, il leur dit : « Priez, quo vous n'entriez pas dans
quo ce calice passe devant moi ; rnais non pas ina volonte, mais la tienne
43-44 arrive. b
1:i
Et il lui apparut un ange du eiel pour lui donner courage. * M Et il •
Fol. 195
arriva qu'il mettait toute son ardeur ä prier sur ses genoux; et il arriva que
'•
5 sa sueur eut comme la couleur du sang coulanl sur la terre. *'
Et s'etant
releve de la priere, il alla vers les disciples, il [es trouva endormis par la
'*
-„; tristesse. El il leur dit : o Pourquoi dormez-vous ? Levez-vous, priez, pour
que vous n'entriez pas dans la tentation. »
312 LE LECTIONNAIRE COPTE DE LA SEMAINE SAINTE. [264]
EYitCHi et\ka^s 1
v
1
s
A^tponrü* fi*stmc v "StAs^oc vnjuitvt ^tÄNOKm v s
tCÄt Ä^fcitrty:^*^ 1
3
. Judas dorn-, avant recu la multitude avec les er
auxiliaires des Priac
Pol' 's**- des Pharisiens, avec des fcorches, des lanternes
'
des prßtres ei vinl la
'
ei tle-
armes. '
El Jesus, sachanl toul ce qui venait sur Im, s'avanca, leur »hl :
.
Jesus leur dit : <. ('/est inoi. » Avrr cnx sc tenait Judas, celui qui allait le livrer.
Lors donc qu'il leur di1 : e C'esl tnoi, » ils fuirenl en arriere et tomberenl par 6
~
terre. '
De nouveau encore il leur demanda : « Qui cherchez-vous? » Eux,
ils dirent : «Jesus le Nazareen. » 'Jesus repondil : « Je vous ai dil «jue e'esi s
moi; si vous me cherchez, laissez ceux-ci qu'ils s'en aillent, afin que 9
Fol. I95 r .
*
s'acconqilissr la parole qu'il a ilite : Ceux que tu m'as donues, je n'ai perdu
aucun d'eux. 'i
[265] LA SAINTE FETE DE PAQUES. 313
v^A^UOC K^ KE^
kaia
rurr^&Htrri 1
V)Em™&
a<-\s ntucnr'Niur^ ü-nwjiJ nejui^ati'ch^ rtEU^An^yPiO'Y *
Fo 1. 195-
-.r
s
*.Ceux qui parlent paix avec leurs voisins, et des maux sont dans leurs
'*
r coeurs. Donne-Ieur, Seigneur, selon leurs ceuvres, et selon la malice de
leurs oeuvres.
,-
' 7
Et comme il parlail encore, voiei Judas, l'un des douze, vint avec uue
*
grande multitude et des epees ei des l»;'i I« >tis de la pari des Princes des *Fol.t95 r
1. Sic.
314 LE LECTIONNAIRE COPTE DE LA SEMAINE SAINTE. [2<.r,
48
^?h *^t tn^^nAiHi^ A^*\uHmt viujonr t^^uji 1
üuoc v *s
Ä.UOW ÜUO^ v
f>A&fckl W
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54
ttjuc cnrrt rntmr^A^W 2£<j-»k e&o?\ v ?ztT\A\\{\i*\ 5<i
" 8
pretres et des Anciens du peuple. Celui qui allait le livrer leur a signifie 48
disant : « Celui ä qui je donuerai uu l)aiser, c'est lui, preuez-le. » " Et aus- 49
sitöt, il allavers Jesus, lui dit : « Salut, Maitre, » et il lui donna uu baiser.
50
Jesus lui dit : « Mon ami, pourquoi es-tu venu ? » Alors ils mirent leurs : '°
« Reniels l'öpöe a sa place ; rar tous ceux qui out pris l'epee perirontpar l'epee.
53
Est-ce que tu penses que je ne puis pas prier mon Pere, et qu'il fasse que 53
54
plus de douze Lögions d'anges viennent vers moi ici maintenant ? Comment m
donc s'accornplissent les Ecritures, que c'esl ainsi qu'il faut que ce soit? »
55
A cettc heure-lä, Jesus dit aux multitudes : Vous etes venus, comme vous 5"
vene/ a uu voleur, avec des epees et des bätons pour ine prendre. Esl^ce que
[267] LA SA1NTE FETE DE PAQUES. 315
UUO( •!•'
UM ÜUHNS ANYIE ]r)Erm\Ef><J?El Er\'cfW
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56 onro£> ünEiEttÄuom üuot '<\?&\ 2it HHf^ acjujuuth*foi.i96' \-
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58
tiei^oc *kz ha^uo^ ft'cuu^riE ^^pcnrEt V jyA ^- 1
1
2 evangile sehn Marc, xlviii (Marc. xiv).
'
/, 3 " Et aussitöt, comme il parlait encore, arriva Judas, l'uu des douze, et
y avait nur multitude avec avec des epees des bätons de pari des *Foi. 197*
'
il lui, e1 la
AC<\?A?\UJlC •)•'
''OTO^ EHA^i CAHOI^ A^S J>A'f>0^ V tnrOJ> «
^VtöUJOir "^t „;
AnrErmcno x:i'2£ ,
e'Xluji^ v onooj> A1TÄUOVU ÜUO^ V ''
oita* W
ilmE^j-
£>Af>witN w
ÜUHV» Er\'c&k<JU V}EVtntEf>^?EJ V OITO^ ÜJUIENAUOm ü-uot 1
50
a?\?sa ^i«a vnonp'ÄUJjc e&o*» rfstrur^A^H v
1
'
onro^ öu
baiser, c'est lui; prenez-le et tenez-le fermement. o "Kt etanl arrivfi, aussitöt 45
mirenl leurs mains sur lui ei le saisirent. " Un de ceux <jui etaicnt presents -,:
tira l'epfie, porta un coup au serviteur du grand prötre, ei enleva son oreille.
Fol. t97'.
,s
E1 .li'sus rfipondit, il leur di1 : a Vous fites venus, comme *
vous allez ä un 4«
voleur, avec des 6p6es ei des bätons pour me prendre. " J'ötais pres de vous ,.,
chaque jour, enseignant Jaus le temple, ei vous ue m'avez pas pris, mais
pour que s'accomplissenl les Ecritures. o
"
El l'ayanl abandonnä, ils fuirenl so
tous. "'
Et un jeune homme suivait, enveloppe" d'un linge sur sa audit6, ei 51
s2 5a
ils le prirenl : e1 lui, abandonnanl le linge, s'enfuil du. El ils menerenl 52-53
51
.li'sus chez les Princes des prfitres et les Anciens ei les Scribes. El Pierre 54
marchail derriere lui de loin, jusque Jans la cour du grand prßtre, ei il 6tait
47
l7
Ell E^CAÄ^ ^HlVvtE IC OITUH^y NEU^H HOTUOT^ 1
51
viau e&o^ v *
'
A^Ef>onr<jLi *^e näeshg vieäa^ 2£ekwn Fol. 198'
17
47
Gomme il parlait encore, voiei une multitude avec celui qui etait appelö
Judas, un des douze ; il allait devant eux, et il s'approcha de Jesus, il lui
48 donna uu baiser.
,s
E1 Jesus lui dit : « Judas, tu Livres le Fils de 1'homme
49
vi par un baiser! » Et ceux qui l'entouraient, ayant yu ce qui etait arrive,
so
so dirent : « Seigneur, tirerons-nous l'öpee? » Et Tun d'eux frappa sur le
dit ä ceux qui etaient venus vers lui des Princes des prötres et des
officiers du temple ei des Anciens : « Vous §tes Venus, comme vous venez
53
53 a uu voleur, avec des bätons. J'etais dans le temple avec vous chaque
jour, vous n'avez pas ötendu vos niaius sur i. Mais ceci es1 votre heure,
'' et la puissance des tenebres. o
''
[/ayant pris, ils l'emmenerent et le con-
318 I 1. LECTIONNÄIRE COPTE DE LA SEMAINE SAINTE. [270]
ürHA^tEf>Enrc v
1
a<-\^o- in
Fol. 1^9' .
ü" A^^st^frc fnt^oun^ ue^aV *2vEyie 1
htuu^T v
I4 '
'"
Donc Simon Pierre avail um' epöe, il la tira et il frappa le serviteur in
du grau d prelre, etil trancha son oreille droite; le uom du servilem- etail
Malchus. "Jesus donc dil ä Pierre: « Remets l'epeedanssa gaine. Le calice "
,2
que m'adonne mon Pere, il laut queje le boive. » La multitude donc avec 12
:
Jesus et
'
El is
le chef et les subalternes des Juil's, saisirenl le lierent. ils
conseil aux Juifs, disant : »II est utilequ'un bomme seul meine pour le peuple.
[271J LA SAINTE FETE DE PAQUES. 319
^ OV&kETTE<-p(^C V 1
4
4
TlEl^yOTT V}Ermi^?VKrri E^ECUU^l UUuaonp V OTO^ 1
T\dc
r
E<-\EE*»JO±)<M rtCU^OT '*101E E^ECAiSJ rtEU^ioV V^ENYtE^-
2£<jjm v cnr o^> « Jd^hs V)Ertn ecjü&on
* v E^EUHJEfHjuA^cyr -v Fol. 200 r
59
60
V^o-ökt^ '^onro^ üt\ot 1
>
2£:ijjii •)•'
eätj rtÄEOVUWjy üuwft
Psaume de David, n
i '
Pourquoi des nations ont-elles crie? Des peuples ont-ils medite des choses
2
2 vaincs? Tous les rois de la terre se sont dresses, et les princes aussi se
sont reunis en im lieu, pour combattre le Seigneur et pour combattre son
4 Christ. *Celui qui est dans les cieux se moquera d'eux, et le Seigneur se
5
s rira d'eux. Alors il parlera avec eux dans sa colere, et *
dans sa fureur il »Fol. 20c
les consternera.
59
59 Les Princes des pretres avec tout le Sanhedrin cherchaient un temoi-
00
co gnage mensonger contre Jesus, afin de le mettre ä mort. Et ils n'en
trouverent point : il rtait venu une grande multitude de faux temoins, e1
PATR. OR. — T. XXV. — F. 2. 21
320 LE LECTIOXNAIRE COPTE DE LA SEMAIXE SAINTE. [272]
V^trtr Nt^ooir v
1
''-'oto^ 62
v'
ÄtOTÄ v ^enr^tm 1
* Fol. 201'.
'
at£>h*acj tV)<rrvi V)trtntcj^o v oto^ ^w^veonpf rt^cj '
-v
<*
62
le temple de Dieu, et de le bätir en trois jours. » Et le grand pretre se 6 .,
Fol. 200'. *par le Dieu vivant que tu nous dises si tu es le Christ, le Fils de Dieu
vivant. »
M Jesus lui dit: « Tu l'as dit; mais je vous le dis que desorniais w
vous verrez le Fils de l'hoinme assis ä la droite de la puissance et venant
sur les nuages du ciel. » "Alors le grand pretre deehira ses vetements, 65
*tot-
f>oc *Kt v\A^j>tuci CA&o^m V}fcrrYAT>>H * onro^ aci
Ätono v
1 71
tiA<^i t.t t&o^ tm-
V)trtcnrÄrtAuj v ÄtrV^GUAcnrrt
euu^k 1
71 e&o^I o sr. 1.
09
69 nous, ö Christ, qui est-ce qui t'a frappe? » Pierre etait assis dehors dans
la cour, et une servante vint vers lui, disant : « Toi-meme, tu etais avec
7U
70 Jesus le Galileen. » Et lui, il niait en presence de tous, disant : « ,Ie ne
71 sais pas ce que tu dis. » "Et comme il etait sorti sur la porte, une autre le
vit, et eile dit ä ceux qui etaient lä : « Lui aussi etait avec Jesus le Nazareen. »
72 " De nouveau encore il nia avec serment : « Je ne connais pas cet homme. »
' 3
73
*
Peu apres, vinrent ceux qui etaient debout, ils dirent ä Pierre : « Vrai- »Fol. 201-
74
ment tu es aussiJ'un d'entre eux; car ta parole te denonce. » " Alors il se mit
äexecrer et äjurer : « Je ne connais pas cet hoinnie. » Et aussitötle coq chanta.
75 " Et Pierre se rappela la parole que Jesus lui avait dite : « Avant que le coq
chaute, tu ine renieras trois fois; » et etant sorti, ilpleura des larnies ameres.
322 LE LECTIONXAIRE COPTE DK LA SEMAINE SAINTE. [274]
üuoc v
58,
XfcÄviüvi Artc^ntu £?o<^ tqp£UJ , s
üuoc 1
«xtriKt^onru^ •hgi\\
•Fol. 202.
*
oto^ ünt^tfOTiu rt^i ) nA?\m ÄntA^tt^t-vc ^Jtntj
1
ticuA^ujonn ) iv
'ihc 2^t ntÄAt| ÄtÄnoxrifc •)•'
onro^
55
Les Princes des prötres avec toul le Sanhedrin cherchaient im temoi- 55
50
'Fol. 202'. gnage contre Jesus pour lc mettre ä mort, *
et ils o'en trouvaient point. Car sc
58
contre lui, disant : « Nous t'avons entendu dire ceci : Je detruirai ce 58
teniplc, cette ceuvre des mains; et, imi trois jours, j'en bätirai un autre, non
plus ceuvre des mains. » "Et ainsi leur temoignage n'etait pas identique. 59
Fol. 202'. *
et il ne repondit point. De nouveau le grand pretre l'interrogea, et il lui
6!
dit : « Es-tu le Cluist, le Fils <lc Cclui qui esl beni?» Jesus dit : Je le 62
[275] LA SAINTE FETE DE PAQUES. 323
CAOTmAU
es rry*2£ou «v oir'o^ E^rtwonr ntumdHTn tvie*i^?e v 1 ,,3
tha^-
^ie^etc *2^e ^A^^pujiV) nne^^Bi'juc tve'äa^ v äeot ort
ATdn^ v\;>Art L
6G
6
Ä2sUJ«2S: •)•' OnOO^ E^ETIEI^OC ftV}f>Ht V)ET1^A10?sYi V ACt
: «ÄEOTM ftrtl'&u^Kl rnET\tA^tEf>ETC V
1 67
OTOJ> E1ACNAV
EY\ETf>OC E^lV)UO ÜUOtj V OTO^ EHACXOTuri ^?°M1
CS "^UJ^EOC V
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m*0«-j Ki At-^u^
r
E&0?\ EC-J2£<JjI ÜUOC
ÄtoT2it tv^euj Art Ätonr m*o tveieäu* üuotj oto^ 1
ö9
69 « Je ne sais pas ce que tu dis ; » et il sortit dans l'endroit liors de la cour. Et
l'ayant vu, la servante dit a ccux qui etaient debout : « Celui-ci est un d'entre
SM LE LECTIONNAIRE COPTE DE LA SEMA1NE SAINTE. [276]
"
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•i .onoeftiO^ rtjovnonrm -v va«o^ "Kt on a^*2£<-"?s e^o?\ -vi 70
m ) ke rAf 1
üuo^ v
7
oto£> a^uot'J vt^tOTÄ^tvci^jf ü<\?'uaj>- 72
uonr*Y ücoti 1
»Fol. 204'.
*
tTArrt^tO KA1A TsOTKAN Yl V
weuAtjm a^äiw^ k
ÄtrtA^t^pAt 1
^"^ 3C H v
1
57
ruK)<-j 3vt
leen ; ton langage ressemble ä leur langage. » " Et lui se mit ä execrer et ä 71
72
jurer : « Je ne connais pas cet homme que vous dites. » Et le coq chanta 72
avait dit Jesus : « Avant que le coq chante deux fois, tu me renieras trois
dit : « Celui-ci aussi etait avec lui. » "Et lui, il nia disant : « Fcmme, je ne 57
T277] LA SAINTE FETE DE PAQUES. 325
58
58oTO{> UttttrtCAKEKOTÄl t'l^TIAT ^? oc-\ VVÄfcKfcCnr At \-
Tltl^OC 1^1
na? e^ai cJ
m H 0C H '
NtuAtj v
*
Ät^fiuUi ^EUl AN ETIEIEKÄUJ UUO^ V O^TO^ CA'lCn^ »Fol. 20
OITO^ ATTfclfOC
t^^putnri v
63 ftmc
; 3 JDertonrrVyA'ujt i- cyro;> ta^ujiut etiatäuoyit
CA TiAnr'c«Ju&i^ üuo^tte •)• tT^onri t?o<-j v ^crro^ eiaht—
^>0&C<-\' NAIf^ymt JUIUO^ fTTÄ"-» 1
üuoc v ÄtÄ^mf o-
Ef>O^TTt tTÄtOTÄ
Luc xxn, 58 uenEncAKEKO-rXi] v sr. o.
58
58 le connais pas. » Et peu apres un autre, l'ayant vu, dit : « Toi, tu es
59
59 aussi Fun d'eux; » et Pierre dit : « Homme, je n'en suis pas. » Et
l'intervalle d'une heure etant passe, un autre rcnforcait, disaut : « En verite
60
c.o celui-ci aussi etait avec lui; car c'est un Galileen. » Pierre dit :
*
« Homme, »foi.204*
je ne sais pas ce que tu dis. » Et aussitöt, quand il parlait encore, le coq
6,
6i chanta. Et s'etant detourne, le Seigneur regarda Pierre, et Pierre ;e
rappela la parole du Seigneur, comment il lui avait dit : « Avant que le coq
62
62 chante aujourd'hui, tu nie renieras trois fois. » Et etant sorti, Pierre
63 pleura amerement. M Et les hommes qui avaient pris Jesus se moquaient de
M lui, le frappant. 61
Et l'ayant recouvert, ils 1'interrogeaient, disant : « Prophe-
65 tise-nous qui t'a frappe. » " Et ils disaient beaucoup d'autres choses sur lui
en blasphemant.
326 LE LECTIONNAIRE COPTE DE LA SEMAINE SAINTE. [278]
•
Fol.205'
nAcjoi wconriri-
6*Yat?\h rr«Tti<vf»^iEf £T'C > •>' ^mi^oc "^t via^ö^ tf> ah^ 1
17
nt2S:t T\Ä^O'r rttunonn umi^oc v uh thjok onr't^o2\ 17
üuo^ v
1
e
•
Fol 205'. * 4 evangile selon Jean xxxix (Jean xvm).
ls
Marchait apres Jesus Simon Pierre avec un autre disciple; ce disciple- 15
lä etait connu du grand pretre, et il entra avec Jesus dans la cour du grand
,6
pretre. Et Pierre se tenait en dehors devant la porte. L'autre disciple sortit, 16
celui qui etait connu du grand pretre, et il parla ä la portiere, et faisait entrer
Pierre. " La jeune fdle portiere dit ä Pierre : « N'es-tu pas aussi un des 1:
,8
disciples de cet homme? » Et lui, il dit : « Non. » Etaient presents les servi- 18
gnement. 2Ü
Jesus lui repondit, disant : « Moi, j'ai parle avec le monde ouver- 20
tichot ru&tri -v
1
22 tiAfseno'r änok -v
1
>?
n<m tTJ^psoioir «Atme äot<m
Nt^OIPÜ* ÜXH—
25
Ntu^ V)tnv\sduju v
1
le lieu oü tous les Juifs se reunissaient, et je n'ai dit aucune parole en cachette.
2I
21 Pourquoi m'intcrroges-tu? Interroge ceux qui ont entendu cc que je leur
22 ai dit; * voici que ceux-ci savent ce que j'ai dit. » "Jesus ayant dit ces * Fol. 206',
se chauflant. ()n lui dit : « N'es-tu pas un de ses disciples aussi ? » Et lui, il
86
26 nia et dit : « Non. » * Un des serviteurs du grand pretre, parent de celui *Fol.?oe».
328 LE LECTIONNAIRE COPTE DK LA SEMÄINE SA1NTE. [280]
eptitTitiAKO v
1 ?0
ü^7?h^ utic^äh ftuttttttoc v NH 20
t^yt tV^oirrt v
'
Fol .20-. ttfK^w *
pemoutn ft^Arirts^y 1
^ rtt«vioc -v ntu;>Att£iAja
tTiAXTiHonn v
1
ms^oc enA^yju^ 1
tuj^hpi rntfcfiAK -v
1
rm tiAKC^oxri
dont Pierre avait tranche l'oreille, lui dit : « Nc t'ai-je pas vu avec lui dans le
jardin? » "De nouveau encore, Pierre nia, et aussitöt lc coq chanta. <-,
20
d'hui le ciel et la terre que vous perirez sürement ; comme lc reste des ua- 20
tions que le Seigneur Dieu a fait pörir devant votre face, ainsi vous perirez,
parce que vous n'avez pas ecoute la voix du Seigueur votre Dieu. ix '
Ecoutc, ix. 1
s Ef^it^ •!•'
ümutto wmjyHfi 1
rtiEENAK v
1
Hkeeui ü^oot
Ätrvoc TTtKnonr'Y * EiE^ujo^vt nuoujt V^i^jw ütiex^o * 1
V
5
E^&EnEKUEttUH\ AN OT^E
t^^tmoT^o Art ÜTitK^Hi ) mjoK eknjJuje nak tviek-
^HKVi EfAlC 1
4 dit le Seigneur. 'Et ne dis pas dans ton cceur : C'est ä cause de mes
merites que le Seigneur m'a amene *
en possession de cette bonne terre; »Fol. 208-
mais a cause des impietes de ces nations, le Seigneur les detruira devant
5
5 ta face. Non pas ä cause de ta justice, ni de la purete de ton conir tu
iras en possession de la terre, mais pour qu'il confirme l'alliance qu'il a
6 juree ä tes peres, Abraham, Isaac et Jacob. 6
Tu sauras aujourd'hui que ce
n'est pas pour ta justice que le Seigneur te donnera cette terre pour la
' posseder; car tu es un pcuple au cou raide. 7
Souviens-toi combien tu as
suscite *
la colere dans le desert. Depuis le jour oü vous etes sortis de la*Fol.2o?\
terre d'Egypte jusqu'ä ce que vous veniez en ce lieu, vous avez ete saus
330 LE LECTIONNAIRE COPTE DE LA SEMAINE SAINTE. [282]
8
oto^ lotrt^^^H&v on Amtiert ^Ä^rn üwdcv' A<-jü&cm b
vfXErtdc 1
;>mn<^»crr V
üruE^otno 1
e&o?s ^mmu^n »•
at^auio
. I
E^AK^E^^^'Jur^oT e^>o^
I
v jiiuüt vtcnru-rr^» v
13
TVE*2£ETldc T\W\ 2£EAJCA*2£t NEJUtAK NOnTCOn HEU&i EtÄ^* 13
Seigneur; il s'est fache contre vous, le Seigaeur, jusqu'ä vodloir vous de-
truire. ' Montaut sur la montagne pour recevoir los deux tables de pierre 9
Fol. 209'. de pierre, ecrites du doigt de Dien-, etaienl öcrites * sur elles toutes les
paroles que Dieu vous avait dites sur la montagne au jour de l'asseinblee.
" Et il arriva au bout des quarante jours et des quarante nuits que le Seigneur n
me donna les deux tables de pierre de l'alliance. '~'Kl le Seigneur me dit :
V2
Leve-toi, va-t-en en bas d'ici en häte, car il a prevarique, ton peuple que
tu avais rameng de la terre d'Egypte; ils ^<>nt sortis vite hors de la voie que tu
leur avais prescrite; ils sc sonl l'ail wie idole de fönte. "Le Seigneur me 13
dit. : J'ai parle avec toi unc et deux fois, disant : Ce peuple, ce sont des cous
[283] LA SAINTE FETE DE PAQUES. 331
e'<^><M V
ir,
ET<MKO*Tl All
IS
A^EUV^^UOV UVIETEVIXVttO E&0?\ V
1
^Al'Y^O UT»8c
ü^puA^ 1
ünscm v
1
E'Y'suum
1!)
,4
H raides. *
Laisse-moi, que je les suppriine de dessous le ciel, que je te fasse »Fol.209".
,s
iö une grande nation, forte, nombreuse plus que celle-ci. M'etant retourne, je
descendis de la montagne,et la moutagne etait toute en feu les deux tables de ;
,6
16 pierre etaient dans nies deux inains. Avant vu que vous aviez peche devant
le Seigneur, que vous vous etiez fait un veau de fönte, que vous etiez sortis de
n la voie que le Seigneur vous avait prescrite, l7
je rejetai les deux tables de
,s
18 pierre hors de mes mains, je les foulai aux pieds devant vous. Je priai
le Seigneur pour la seconde fois comme pour la preniiere fois quarante jours
et quarante uuits ; du pain, je uVn mangeai pas; de l'eau, je n'en bus pas, »Foi.2io r .
ä cause de tous vos peches ou vous aviez glisse, faisant le mal devant le
21 AifOK*>tj] osr. 1. |
22 V)t«nmgA-r] ncorrig^ dun n |
tit. mnpo<pHnHc]oetcsr. 1.
gncur s'irrita contre Aaron vivement pour vouloir l'aneantir; je priai pour
Aaron ä ce moment, 21 et le peche que vous aviez fait, le veau, je le saisis 21
-Fol. 211'. *
2
Ecoute, ciel, et recois Pappel, terre, parce que c'est le Seigneur qui 2
[285] LA SAINTE FETE DE PAQUES. 333
4 4
onroi •) uniyy^o*» NfEt-jE^nokt v th^aoc t«ut^ niuAf-
isä •)•
niÄfoz: ÜTiormfOtt v ni^h^m rtiJttouoc ä^eien-
^Awdc rtc^tfvmcnr -i- m'-wot^k rnEntc*> A^Eitn*\'ÄUJm
« n<3^ .v
1
not^?<-u7>£> ^rtm v
1
tcjEtyuac^ 1
NEIEttBiAKl EYE^OK^OT 1
V)ErmS^UJijji V
a parle : J'ai engendre des fils et je les ai eleves, et eux, ils m'ont renie.
3
Un boeuf connait celui qui Ta acquis, et un äne connait la creche de son
maitre; mais Israel ne me connait pas, et mon peuple ne nie comprend pas.
1
29
tika^ tika^s v c^ntu tmcA'XLt vnendc 1 3ü
cJd<m 29-30
j
«ju ruuANtcuuoir tTiAKO •)• onroj>' nxu»f tßio?s V^trt- **»'
noTUAnuoru -v
1
noTXfox] o- sr. 1. |
Jerem. xxn, 30 tBfE<-j;>Euci] une partie du « est visible |
9 9
ville que Ton pille. Et si le Seigneur de Sabaoth ne nous avait pas laisse
Fol. 2ii r
. de progeniture, * il y a beau temps que nous serions comme Sodome et
est un homme rejete, qu'il ne sera pas long dans ses jours, et qu'il ne
croitra dans sa progeniture aueun honinie assis sur le tröne de David et
2
pateurs et destrueteurs dans leur päturage! Pour eela, voiei ce que dit .,
Fol. 212'. le Seigneur sur le berger qui palt 111011 peuple : " Vous avez disperse mrs
moutons, et vous les avez chasses, et vous ne les avez pas surveilles; voiei
que je rae vengerai sur vous selon vos oeuvres mauvaises, dit le Seigneur.
[287] LA SAINTE FETE DE PAQUES. 335
'cnro£> tSEionrrtoc-
E .
Fo , ._,,.,.
rticrr^A v
1
3 3
Moi-meme, je recevrai vers moi le reste de mon peuple de toute la terre
6 avise, exergant le jugement et la justice sur la terre. ''Et dans ses jours
a) Phassur (grec riaa/cop), fils d'Emmer, voir Jeremie xx 1-6. II y a aussi un Phassur,
PATIt. Uli. — T. XXV. — F. 2. --
336 LE LECT10NNAIRE COPTE DE LA SEMAlNE SAINTE. [288]
*Foi.2i3'. um! v *
nturttiErt^yH^s e^na 1
! utrttNCA^Hrtonr v nav
t«rtAif>i rtcnrÄnousÄ tcöf>t& e^^t t^Hrtonp "ÄtvtuuAOT 1
'Fol.213*. vos peres, et vous resisterez ä la justice * avec vos fils qui vieudront apres
vous, qui commettront une iufractidn plus execrable que vous. Gar eux, ils
i'eront im prix eontre celui qui na pas de prix; et ils faisaient du mal a
celui qui guerit les maladies, pardonne les peches, pour recevoir ticnte pieces
d'argent, le prix de celui qu'ils livreraient pour les fils d'Israel, et les donner
pour le chainp du potier, comme l'avait ordonne le Seigneur. El ainsi je
dirai : Ils iuonteront sur eux un jugeinenl de perdition eternelle, et aussi sur
leurs fils, parce qu'ils ont eondainne un sang innocent . »
12
II sera pris par un feu, parce qu'il n'a pas 6te doux ä notre coeur, et i-
fils de Melchias, mentionne par Järemie \xi l. MS. Copte Tu Bild. Nat. Paris a : (fol. 212v)
donc, siniplement cj<vV)j9<yrp (Fähsoür) -f- ?>a qui esl la preposition arabe J (*• e -
'
*')
[289] LA SAINTE FETE DE PAQUES. 337
v e^>o<^
E^EU&vort eäen^anoiton 1
rnENiE^Enr^E^oc -v
1
cnro;>
i7 E^Ej^onr^ycnr iiuo«^ 1
^e^^tie m^iu-ii 1 17
iErt2£cnriyT
EnoEfKOKm^^m ü^pw 1
niec^t^m e<^e-
o ifctföTTio'uonn v
20
eve*Y^att t^>o<^ v * V)Enoxuono Fol. 215'.
qu'il a contrarie nos ceuvres, et nous a blämes pour nos errements conire
i3
13 la Ioi; il apparaitra sur nous pour les peches de defiance; et il sc vante
sera pour nous un eritique contre nos volontes; il apparaitra sur nous
15
iä pour le voir; parce que son peuple ne ressenible a aucun autre, et ses
ir
ie voies se detournent de nous.
'
gnera de nos voies comme celui qui s'ecarte des betes; il s'irritera contre
i? quelques-uns des gens libres, et il se vantera que Dieu est son pere. "Nous
attendons que peut-etre il dise des merveilles, on examinera ce qui arrivera
8
18 apres sa fin. ' S'il etait fils de Dieu en veritö, il sauvera son äme, il la
iv
19 delivrera des mains des adversaires. Eprouvons-le par une insulte et im
tourment; on connaitra en cela son humilite, on connaitra sa douceur et
20
20 sa patience. II sera juge\ *
dans une mort meprisable, afin que la plainte Fol. 215
338 LE LECTI0NNA1RE COPTE DE LA SEMAINE SAINTE. [290]
ihpion rnE<^\- V 1
l2
A?EJ> EpuaonO V 2£tOTCA*2£S rVlEndCYlE •)• fclfc2£OC rtuuonr 12
ix?\ ri^^n v
1 13
onro^ T\E2£ETidc t\yh ÄE^nonr n
est obstruee; "et ils n'ont pas connu le mystere de Dien, et ils n'ont pas 22
remarque la recompense des justes; et ils n'ont pas pense aux sommeils
des ames 011 il n'y a pas de souillure.
11 *
Et les Chananeens onl connu les brebis ([n'ils gardent; il est une n
Fol. 215'. parole du Seigneur. '-Je leur dirai : « Si e'est bon devant vous, *
donnez- 12
inoi, si vous l'avez fixe, mon salaire; sinon, rompez; et ils fixerent mon
salaire, trente pieces d'argent. »
l3
Et le me dit «
Seigneur : Jette-les dans 13
le fourneau, et recherche s'il est correct, comme nous avons ete estime par
i*-2 l'nl.216'
Fol. 2 16'
,,, gneur dans le fourneau. " Et je rejetai lc deuxieme bäton qui etait la mesure
pour disperser la possession au milieu de Juda, et au inilieu d'Israel.
celui qui etail droit panni les horames n'est plus. Tous sunt juges pour du
3 sang, chacuu ecrase son voisin dans l'oppression. Mls dressent leurs mains
pour le mal; le chef quemande, et le juge dit des paroles de paix; le fort
4 dit ce qui plait a son äme. Et je prends leurs biens ' comme un ver ron-
geur et s'avancanl avec methode en un jour sombre. .Malheur, malheur, (es
b
5 represailles sunt venues; maintenant arriveront les Lärmes. Ne vous fiez pas
*
en vos compagnons, et ne comptez pas sur vos gouvemants; garde-toi de * roi.2ie*
G celle qui couebe avec toi, de lui laisser rien sous sa inain. "Car vraiment
340 LE LECTIONNAIRE COPTE DK LA SEMAINE SAINTE. [292]
onrjijH^s c^rtAjyujivy 1
unt^^^i •* otjaje^i 1
cnATJUftc
t^tmeduAT -v onrjyt?\ti eäeuiecu^suu v ^anäa'äV
rnt™f>ujjmmt rm E^JoErmE^vn .\.
] 7
anojc *ke ^aäot^ -
v'
TiAnonr^ nac<juieu 8
ümf>fA^yt üuoi v hauh-
1
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äeoth^ <m-
ujan^euci 1
*Fol. 217'.
'
v^a^uoc Kr
1
"•ÄtAnrnJuonprtcnr E*>f>m i*2S:uuf tt2£E;>ArmE iUE<*f E'r w ,r > .
v\*Äortc' •Ätutönonr'S
e^oc xmm uuoc !
-v
uwftr 1
y\E^rtAnEir v 12 *
^nr]bf >
A*2S:\> E«2S:
1
maison. '
.Mais nioi, je regarderai vers le Seigneur; je m'attacherai ä Dieu
inon sauveur; mon Dieu m'öcoutera. 8
Ne te röjouis pas sur moi, mon ini- s
mitie, je suis tombe et je ine releverai; car vraiment si je suis assis dans les
•Fol. 2«
*
Psaume xxvi.
12 * Card s'i'st leve contre moi des temoignages d'hommes violents, et la i»«
1
eiaiootm *ke ujujym' jorE^OTGodru ih'^ot V HÄE-
* Fol. 21"
4
4
«äeaie^tio&i -v sseas'Y ^onrcno«^ n^uh* v n«^OT !KE
e A^OÄ^tj -v °THA^SE^tnrc 1
8
nuu(yr v s
Ett£iE^?<M Eiruoir'Y E^p^A« üymö;>i eieu-
i
'
Le matin etant arrive, tous les Priuces des pretres se consulterent avec
2 les Anciens du peuple au sujet de Jesus pour le mettre ä mort. * ' Et, I'ayanl »Fol.2i: T
3
s enchaiue, ils le conduisirent et le livrerent ä Pilate le gouverneur. Alors Judas.
qui l'avait livrö, ayant vu qu'ils l'avaient condanme, s'etant repenti, rapporla
i
i les trente pieces d'argent aux Piinces des prßtres e1 aux Anciens, disant : « J'ai
peche, car j'ai livre un sang innocent. » Mais mix lui dirent : o Qu'est-ce que
r
5 cela nous fait? C'est ä toi de voir. o
'
Et il rejeta les pieces d'argent dans le
pieces d'argent, dirent : « II ne faut pas les mettre dans le tresor, rar c'est le
"
prix du sang. »
7
Et ayant tenn conseil, * ils acheterent avec cela le champ *Foi.2i8'
v 'noit
V "iHCLf ^Ö^t n
ÜUOC V
1
12
oto^ V)triTi'2S:srt«fotx t^KA^Hro^\r\ t^o^ i rfst'r^A^- i.
y sr. e.
le champ du sang jusqu'ä aujourd'hui. ' Alors s'aecomplit ce qu'avait dit sur 9
lui Jeremie le prophete disant : « Ils prirent trente pieces d'argent, lc prix
ia
Priuces des pretres et les Anciens, il nc repondit rien. Alors Pilate lui dit :
"3
üuoc i-
;!
crro(> rtAnrej>K.A L
ÄtrtKfc^OTÜJ»
i\£>?\S an v änat *2£tcttf>KAiviro f>m l
ej>ok rtonrttf v
ri*2££nv>>Aioc v
ve |
im] 2^. corrige d'un a |
Luc xxii, 66 NEurtiAp^JEpEirc] precede d'un nEiim
barre |
67 fiiunEn] sie | 68 ijaiun] i" sr. n.
4 l'accusaient beaueoup. *
Pilate encore l'interrogea, disant : « Tu ne reponds
5
5 rien? Vois combieu ils t'aecusent. » Et Jesus ue repondit rien, si bien que
Pilate fut etonne.
,6
66 Et le jour etant arrive, se reunirent les Anciens du peuplo *
et los Princes .
Fo i 2 i9-
67 des pretres et les Scribes, et ils l'arnenerent dans leur tribunal, disant :
•'
o Si
tu es le Christ, dis-le-nous. » Et il leur dit: « Si je vous le disais, vous ae
f' 8
68 croiriez pas; et si encore je vous interrogeais, vous ne ivpondriez pas.
:i'.'. LE LECTIONNAIRE COPTE DE LA SEMAINE SAINTE. [296]
ö^ou vtie^?*\ v
70
nt'*2S:<x»onr *^e iv^onr 70
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anc^^eu' t&iorw V)t«f u^cj *.' '
onro£> Atyi<A»ri^ näe' noT- ,
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1
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1 :,
ÜöUJiO'r *k.E nATÄEUÄOU fTÄi« 5
* Fol. 220'.
ÜUOC V *
ÄE^vy^OflE^ ÜTU^AOC 1
E^X&uj V^En^SOnr^EÄ'
1Mf>C V OTO^ EA^E^HIC 1
lC2S:EVrYrA?\ttsEÄ UJAFIAVUA V
69 CACvrirtAii] a sr. 1. |
71 auxe] ah aj. sr. 1. |
xxm 2 e&o*] o sr. 1. |
3 Xt-
ftuoK 1
] o sr. 1. |
fnemi0T2>A.i] t sr. o |
5 jiatäe>ji2S.ou] o sr. ss.
2
| xim?\AOc] o sr. a.
69
Desormais le Fils de l'homme sera assis ä la droite do la puissance de Dieu. » ,,.,
70
Et ils dirent tous : « Tu es donc le Fils de Dieu?» Et lui, il leur dit : « C'est 70
''
vous qui le dites quejele suis. 9 Et eux dirent : « Nous n'avons pas besoin 71
donner le tribul au roi, disant de lui : C'esl inni le Christ roi. » 'Et Pilate
l'interrogea, disant : « lOs-tu le roi desJuifs? El lui, il lui röporidit, disant :
4
ß C'est toi qui l'as dit. 9 '
Et Pilate dit aux Princes dr~. pretres et a la foule :
'
Fol. 220'. « Je ne trouve aucun litige en cet homme. »
5
Mais eux insistaient, disant :
*
« II 5
6
e nw\Aioc 2vE hAtJj'cuuntu .
{
. n<j^ymi äe'an OTrAw-
- *\tocm n^ipu* **.! ) 1 ?
oto^ eta<-jeui äeot* eEio?% Jden-
«a^ot'ju^ rAfnt
tOTUHmi
9 rnoi^j E<^ij>i üuo^ v /'wAtjyymi *^e 1
üuo^ V)Ert£AN-
uh^) ncaäi y m*o^ *^e ünE^Ef onr<Ju na<^ ft^w v
1
>
io
MO rtATÖ£t *^t t{>Aicnrnt NÄt'riiA^iEfeirc neuwcaV}
*Foi.22i'
<J^OTOf>Vl<^ ÜTIV-
11 EAtJXO^tj] o sr. K.
6 Galilee jusqu'ici. o
fi
II Finterro-
io geait sur beaucoup de sujets; niais lui ne repondit rien. * l0
Debout, les,
Fol.221«
n Princes des pretres et les Scribes l'accusaient vivement. " Et Herode, Fayant
dedaigne avec ses soldats et l'ayant ridiculise, l'ayant revetu d'un vetement
l2
12 resplendissant, le renvoya ä Pilate. Ils furent amis Fun avec l'autre, Pilate
et Herode, en ce jour-lä; car ils etaient auparavant en inimitie Fun avec
l'autre,
346 LE LECTIONNAIRE COPTE DE LA SEMAINE SAINTE. [298]
28
<sormt cnrrt ni«c e&o^' ^aka^a^a tjoonrrt Ent L 2»
»Fol. 221«.
^»Ti^tT^^^on 1
V)ATiAf'>«Juu'i -v
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Anrt^ox^ ueä-j^-ot na*-*, •xeene <^?ai 30
:!1
nfÄtTi^^A^oc nu^onr ÄEdn^ vt'^uaitn -ioto^ ua^avi u
™?na *ioc i
ke |
Jean xviii, 31 tpotjl o sr. 1. |
33 A^juot"^] o sr. t.
28
On amena donc Jesus de chez Cai'phe dans le pretoire : e'etail le inatin. 28
»Fol. 22i\ Et eux n'entrerent pas dans le prötoire, pour ne pas sc souiller *
jusqu'ä ce
qu'üs mangent la Päque. '""'
Pilate sortit donc devanl eux, et leur dil : « Quelle 29
30
aecusation apportez-vous contre cet homme? » Ils röpondirent, et lui dirent : .10
« Si celui-ci n'etait pas un rualfaiteur, nous ne te l'aurions pas livre. » " Pilate si
leur dit : « Prenez-le vous-nieines, et jugez-le sclou votre loi. » Les Juifs
lui dirent : « A nous, il ne nous est pas permis de mettiea morl personne : »
12
afiii quo la parole de Jösus s'accomplisse qu'il avail dite en indiquant de '-
3a 33
quelle inort il devait niouiir. De nouveau encore Pilate entra dans le prötoire,
34
'Fol. 222'. et il appela Jesus, et lui dit* : « Ks-tu le roi des Juifs?» Jesus repondit, 3'.
et dit : « C'est toi qui le dis de toi-meme, si d'autres ne te l'avaient pas dit
[299] LA SAINTE FETE DE PAQUES. 347
35 TitiAT'Xoc' vi ak e<*$Wi v
1 35 Ac-jt{>OTUi ft*2£E™?\Aioü
tcpsuu imoc v äeuh änok onricnp^At <><-" •* ntK't^rtoc
r\ET<sonH'K v
NAfEU^^tHiE^EiHC tiatti^ 1
• Fol. 222«
lE'urtoT'-my oth
36 efikOjv] o sr. ^ |
37 etayiiact] et aj. sr. 1. |
39 iinovfo] v sr. o\
& de moi. »
s5
Pilate repondit, disant : « Est-ce que je suis Juif moi-meme?
Ta nation ä toi et les Princes des pretres t'ont livre : qu'est-ce que tu as fait? »
36
36
Jesus repondit : « Mon royaume ä moi n'est pas de ce monde; si mon
royaume etait de ce monde, mes serviteurs m'auraient protege pour qu'ils
ne me livrent pas aux Juifs, mais maintenant mon royaume* n'est pas de «Fol. 222'
3T
37 ce monde. » Pilate donc lui dit : « Es-tu donc roi?» Jesus repondit: « C'est
toi qui le dis que je suis roi : car j'ai ete engendre pour cette fonction, et
pour cela je suis venu dans le monde, pour rendre temoignage ä la vörite;
« Qu'est-ce quo la verite?)) Et ayant dit cela, il sortit de nouveau vers les
39
3« Juifs et leur dit: « Je ne trouve pas de litige dans cet homme ; c'est votre
Fol. 223',
nmAC^A woTA?i
crrÄriArrtujicic e&o?s V)EttUujnrcHC T^n^o^7HiHC
ET'äuji 1
*x:E£>wnnE tc -
TIEKJiJH^
1
A^2£Eurtojjr\ ft2£E-
Fol. 223'
ftiujicH^? 1
ErÄo?>] o sr. 1. |
l^Enxiiu-rcHc] n et i" sr. 1. |
nmpot^mHc] c sr. h-' Gen. xlviii. |
L
uamiiacch] sie |
2 xmoc] o sr. 1.
|
gApoK] o sr. 1. |
4 Eifcttf ekaiai] e^ sr. 1.
je *
vous delivre le roi des Juifs? » ''"
Ils crierent tous disaut : « Ne delivre
'Fol. 223'. pas celui-ci, mais delivre Barabbas; » et ce Barabbas etait an voleur. ^o
1
Et il arriva apres ces choses, qu'on inlbrina Joseph, en disant : « Ton perc
est mal. » Et il prit ses deux fils, Manasses et Ephrem, et il alla vers Jacob. '
2
On infonna Jacob, disant:« Voici que ton fils Joseph vient vers toi. »
*
Fol. 223'. « Mön Dieu s'est montre ä moi ä Luza, dans la terre de Chanaan; il m'a 3
lii'iii '
ei m'a dit : Vbici que je te Ferai croitre et multiplier, pour faire de toi 4
-v
1
""jrtOT on
TitK^yH^:& ti^nr^ujT^ hak V^rt^HUt v ütia*\j
^AfOK t^Hut rtonrirtt t^j?ftu ntuu^riAccH ••• Ok^yt^
Fol. 224'
7 K^H^OVlOUiÄ nuh v 7
anok *^t tinHOT £&o^ V}tN^-
micovio*^AUtÄ acuot riÄt^A ^«^
rne-ycrfMÄ v 1
8 N'lfcTVHrmo^OUOC rntfiHtt?s£tU V
1 8
hA^nAT !Kt Vt!2£;t-
tvic^ trttn^yvi^1
nwno'r mu 1
* Fol. 224'
ünAiKAgi] a 1
bt. 1. |
nEunEKXj-ox] o sr. 1. | etua^i] sie, lire -aua;>» |
5 ne-
Kjanp^] sie, lac. |
ETAxjymni] e presijue detruit |
7 VjErrf viEMCono2vAVMA| sie |
enig;»-
no^pouoc] sie |
nntnHnno^poiioc] sie I 9 ;>Af oi] o sr. 1. |
10 orog2 ] o2 sr. 1.
t^uionr v
1
i2
oto^ äiuuch^? ^trtonr ca^ü^ ünecjä?s<ju«x: -v at'ot- |2
CA"Ä^(3H
iaueiä^oit «jy^iV^OTN 1
ErtAiE^oonr v
1
"niArrE^oc 16
v cuot
EN<MiJ?s<JUOlH OTO^ EnTEUOT*^ 1
les fit approchcr de lui, les baisa et les embrassa. "Et Israel dit ä Joseph : n
« On ne m'a pas derobe ton visa^e, voiei que Dieu m'a montre ta progeniture. »
'-'Et Joseph les ecarta de ses jambes; ils se prosternerent devant lui, le ,._>
13
visage contre terre. Joseph prit ses deux lils, et il placa Ephrein a gauche l3
1S
d'Israel et Manasses ä droite dlsrael, il les fit approcher de lui. Israel u
dressa sa inain droite, il l'eleva sur la tete d'Ephrem ;
c'etait le petit ; ei
„. sa gauche, il
'
l'eleva sur la töte de Manasses; ayant ehange ses inains.
Manasses etait le premier ne. '"
Et il les benit, il dit: « Dieu vis-a-vis duquel i:,
ont ete agreables mes peres, Abraham et Isaac, Dieu qui m'a nourri depuis
ma jeunesse jusqu'ä ce jour, "ange qui nie sauve de tous les maux, ic
benis ccs enfants ! Et qu'on invoque mon nom en eux, ainsi que le noin de
[303] LA SAINTE FETE DK PAQUES. 351
18
TA^E 1
YlA^JHfM *\eus V
$>o*\ vntoT CA s^ , ,
uj<juyh .j- a<^x<ju tih^ ü^AnÄioonri
*
5
üto^ A^ono^o e^o^ rtonr'uAyjTS: -v t-a^icuu-itu 5 ig&uu , Fol 226 ,
6 ?sErm an -v
1
17 H2£.EJU»CH<J>] H ST. I. |
AIHgulfe] g^^ a j- SI". 1- |
Ä1U»CH<|>] H ST. 1. | ÄUOTIl] Ä aj
sur la marge j
18 rnjyopn] o sr. 1. |
ls. l, 6 fi^AnMAcnrE] un e aj. sur vi.
4
'
Le Seigneur qui m'a donnö une Langue d'örudition, pour que je sache si
B
g oreilles; etmoi, jenecontredirai pas, e1 je ne serai pas sourd. J'ai livre" mon
PATll. Oll. — T. XXV. — F. 2. 23
352 LE LECTIONNAIRE COPTE DE LA SEMAINE SAINTE. [304]
üUAioi i
J
«m EiEEJEtA^ydi;>ATE ntuw v uAft^V^m
ee>oi -v ''^Hrwit tc Eide tUNAE^oHum ee>em v um s
'Fol 226 v .
'r\A?\m VECA1AC rHYEf>0^?Vn
Joae>oe g»
"^t tnrto'ruju
n onrot
vmtonnA^j 1
|
12 xiMiunEJv'] sie, lire viuo^.
dos aux COups ei nies joues aux SOllfflets : nion visage, je nc l'ai pas detotirne
de la honte des crachats. "
Le Seigneur a etöpour moi un secours; pourcela, :
je n'ai pas eu honte, raaisj'ai posö inon visage coninie vine pierre solide, et j'ai
s
su queje ue recevrais pas d'opprobre. Car il est proche, celui qui m'a justifiö; s
9
qui pourra procederavec moiPQu'il s'approche de moi ! Voici que le Seigneur 9
m'aidera; qui pourra me maltraiter? Voici que vous tous comme un vßtement
vous vieillirez; un vervous ron&era!
Malheur ä leur ame, car ils mit tenu conseil contre moi, d'eux-mömes, ,,
ils mangeront les i'ruits des oeuvres de leurs tnains. " Malheur ä l'injuste; des ,,
ll
inaux Selon les oeuvres de ses mains viendmni sur lui. M011 pcuple, v<>s pereep- v ,
13 ÜU<A»TEN V
1 1:!
A?\^A *^VtOnr WOC WAS ETl^ATI 'üTO^MuIü;-.
i, ^HAivii ÜTCE<^AOC EYA^AH 1
N MÜ^ Ytdc <^NAi EVl^AYT
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., rtonruE^um tieuo^o^att rionr'ÄAi v 2
E^&Ecrr riEK^&uuc foi.^.
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^!ÜH N*lEvUE«UOC NE3UH1 -V
1
ceux qui vous nomment lieureux vous egarent; et le chemin de vos pieds,
13 ils le troublent. " Mais maintenant le Seigneur viendra eii jugement, *et il
o r Ol. „„.
» ,,
•»
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1.2 / .
i ' Ouel est celui qui vient d'Edom, l'ecarlate de ses veteinents de Bosor?
Magnifique ainsi enune robe de violence dans avec la forcePJe dirai la verite
7
Fol
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EriKA^J '^?NA1 Üf\()C AlE^YIE^UEnri •)•
VtlÄf>E^H vtitTidc :
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^Anp^A^t *L.t Ejjyua^ AijyAncAÄi nEU'Juonr
^ü'^p^H^ rionrK<3^ E^'ssonruri e&o?% V^ai^h rco'ruonprt- 23
rmAicA*2£mE v'
24
Aij±jAvtcuj&kJ ueu^oit ü hatte vt^onnc M
je les ai broyes comme de la terre, et j'ai porte leur sang en Las sur la terre.
'' Car unjour de retribution est venu sureux, et une annee de rachat est venue. '*
5
J'ai regardö, et il n'y avait pas d'aide; j'ai observe, et personne ne m'a s
'
foules aux pieds dans ma colere, ei j'ai mis lern- sang en l>as *
par terre. ' Je
Fol 228 r . "ie suis rappelt'» la misericorde du Seigneur, les vertus du Seigneur dans '•'
De Job lr justc l
Job XXIX I.
' M'ayant entendu, ils ont observe; ils ont fermö la bouche sur ma reso- 21
lution. ••'Ils n'onl rien ajoute a ma parole, et ils se rejouissent si je parle avec 22
eux;
'
eoiuiue une terre alteudaut aiusi eux, paro-
;
,
:!
VDENCrrUE^E^EfJoAlE -V ttEUOnr^&UJitt ÜAnu}Hf>l v
1
riH
Job. xxx, 1 XECExinAixiAj sie, lire ÄECEÜnvaA] 4 gAnÄpApm] une croix sr. a2 |
noT^pHO-ri] t 2
sr. o2 |
5 e2£.um] iu sr. 1.
rais coniine im roi avec les homnies ä ceinturon; je les consolais comme
1 des gens dans le deuil. xxx 'Et maintenant des inferieurs rient de nioi; et
maintenant ils nie fönt la lecon ä leur tour, ceux dont je meprisais les
peres, ceux que je n'estimais pas dignes d'etre avec les chiens des bergers.
2 'Car que nie faisait la force de leurs niains? Le perfectionnement s'est
3
3 perdu chez eux. D.ms l'extremite et la disette saus enfants, ceux qui
4 fuyaient dans un lieu aride hier la ruine et la misere, 'recherchant l'arroche
dans un *
lieu qui fait echo a ceux dont l'arroche est la nourriture ; mepri- « Fol. 229'.
sös,gens de malheur, etant ä bout de tout luen; rongeanl des racines de bois
5-« dans des famines frequentes. 5 II s'est eleve contre moi des pirates ° ayanl
1.1. LECTIONNAIRE COPTE DE LA SEMAINE SAINTE. [308]
Jr>fcrt'nA£>o
18
7 e&o?v! o sr. 1.
I
8 MEumjao'irjyujoTitMj sie, lire -jyoir;yo rr |
Ps. xxxvn, LS ücnox]
v sr. o I
tit. evArrEWo! sie, et o sr. 1 |
uAn«toti] n sr. a |
V;*; 1
tih aj. au-dessus.
des trous de rocher pour maisons, 'criant dans des Lieux bien retentissants, 1
s
eux qui habitaient dans des buissons sauvages; bis d'insenses, dont le 8
9
110m est avili, et la gloire eteinte sur la terre. Et maintenant je suis 9
P our oux un0 guitare, et etant leur fable, '"ilsine detestenl s'ecartenl de
*
L ei 10
Foi 229*.
Psaume xxxvir.
,s
Et moi, je suis jin'l (iu\ coups ; 111a douleur est devant moi en tont i»
temps.
n
17
E*iATU'JLiO'r^ o^vi EnruA yie*xevi\?\A^oc vtu^oip v
2:iM'
18
«JAN SHC -V <\?V1 ElOnTUOT^ ^? oci ÄtTA^C 1 ls
HÄ^tm
19
,g
rAf>VlE Y •Ättl^TIVil^ Ett&EOT^ttOVIOC V E^;>EUC1 *KE
16 niois ä la Ibule, celui quYlle voulait. "Or ils avaient un prisonnier dans ce
17
17 temps-lä, qui etait un voleur qu'on appclait ßarabbas. Lorsqu'ils furent
donc rassembles, Pilate leur dit :
*
« Lequel voulez-vous que je vous delivre, * foI.230'
18
18 Barabbas ou Jesus qu'on appelle le Christ? » Car il savait qu'ils l'avaientlivre
19 par haine. "Comme il siegeait sur lc tribunal, sa femme lui envova dirc :
« Ne fais rien a ce juste; car j'ai ressenti beaucoup de souffrances ä son sujet
"'"
20 cette auil en songe. » Les Princes des prßtres ei les Anciens avaient persuade
il
21 aux foules de deinander Barabbas et de perdre Jesus. Le gouverneur
repondit donc ei leur dit : « Lequel voulez-vous que je vous delivre de ees
* 22
22 deux? » El eux dirent : « Barabbas. » Pilate leur dit : « Que ferai-je de Jesus •
lni.jur
03 qu'on appelle le Christ? » 11s dirent tous : « Qu'on le crucifie! » " Le gouver-
neur leur dit: « Quel mal donc a-t-il fait ? » Et eux criaient da van tage, disaut. :
358 LE LECTIONNAIRE COPTE DE LA SI'.MAl.NT. SAINTE. [310]
-V
7 h)t«n^ia«ofiEf o ] sr. 1. |
EnujuMJ u» sr. j.
tA
« Crucifie-le ! » Pilate, ayant vu (juc cela ne servait ä rien, mais que lc tumulte 34
augmentait, prit de l'eau, se lava les mains devant la foule, disant : « Je suis
innocent du sang de ce juste, vous y veillerez. » " Et repondant, tout le 25
*
Fol. -23i'. pcuple dit : « Que son sang seit sur nous et sur nos fils ! »
2(i
Alors il leur delivra 26
Barabbas. Quanl ä Jesus, l'ayant fait flageller, il le livra pour etre crueifiö.
(ju'on appelail Barabbas etait aux fersavecceux qui ayaient fait une erneute,
s
et qui avaient fait im meurtre dans l'emeute. El etant montee, la foule se mit 8
11
Ett&EOT^Hjovtoc ) " riiAf>;x^? tnrc *Kt Air^m ü'nmH^j -v
- '
ni^A^oc *^e EiA^E^cnruu tie^a^ vfjucnp -v TSEtnr onrvt
HE^VtAAl«^ 1
i3 rnErmoT"2vAi -y
1:!
mnJuonr *z^e ort Anr<juuy e5\o^ "äeaj±)^ .j.
1
l*
14
TTl?%AnOC 2vE J1A<^*2S:«JU ÜUOC NUJiOnP V ^EO'T rAf UVIE-
T£>UJOir nETA<^Af^ V rWJUOT 1±Z Vt^OlOÖ NATUUiy E ^0?\ !
^mc vtE^AcnA^EC^E 1
vous que je vous delivre le roi des Juifs?» "'Car il savait * qu'ils l'avaient livre ¥
io Fol.23r.
,,
par haine. " Les Princes des pretres remuerent la foule, afm que plutöt il Ieur
l2
12 delivrät Barabbas. Mais Pilate repondantleur dit « Que ferai-je donc de eelui
'''
14
le! » Et Pilate leur disait : « Quel mal donc a-t-il fait? » Et eux s'ecriaient
15 davantage : « Crucifie-le! 9 ''Et Pilate, voulant faire ce qui plaisait ä la
foule, leur delivra Barabbas; quant ä Jesus, il le fit ilageller pour le crucifier.
16 '"Les soldats le lirent entrer* dans la cour du pretoire, et ils convoquerent *FoI. 232'.
l7
17 tonte la colmrte coiitre lui. Et ils le revetirent d'un vetement de pourpre;
1S
is et ils tresserent une couronne d'epines, la placerent sur sa töte. Et ils se
19
i!i mirent ä le saluer, disant : « Salut, roi des Juifs! » Et ils frapperent
sur sa tete avec un roseau, et ils crachaient sur son visage; et sejetantsur
LE LECTIONNAIRE COPTE DE LA SEMA1NE SAINTE. [312]
E^cmt<x»cno v ctu^n 1
21
25
onro^ AnrAyj«^ )
'Fol. 232-. revenail do lacampagne,* pere d'Alexandre et de Rufus, pour qu'il porte sa
croix.
"'"'
Kt ils le menerent au lieu de Golgotha, qui est interprete lieu du 22
Crane. "Et ils lui donnerenl du vin mele de fiel; mais il u'en prh ]>as. _:
84
Et ils le crueifierent ; et ils partagerenl ses vötements entre eux, les ayant 24
crueifierent.
"Pilate, ayanl appele les Prinees des pretres, et les chefs et le peuple, 13
'Fol. 233-. " leur dit : « Vous m'avez amene cet homme comme * agitant le peuple, etvoici 14
[313] LA SAINTE FETE DE PAQUES. 361
^A^on onro^ 1
-v
17
e&o?\ -v
l7
onooj> rt'-öo^ ÄviArKW tia^yie t^AonoAi nujono
ls
E&OTs V)ENYt^yAt
1
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AYim«uj *ih^ <JJJ^ E&OTs E^2£uj *ke
19
ÜUOC *X;E
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E^&iEOir^y^O^E^ UEUOnrV)UJ1tfci
20 EAAjjyujiTn *
V)e«"^Tiowc v "nA^m *2vE on äwi^aioc *foi .-.:.;
M
21 uonr'Y e^ujot E^onrujijy e^ashc 1
'vt«o^ *k.E
riE^A^ rt^jionr
1
Ölt^UOT 1
fl)~)Vn^ V
^mnjuo'r *2ve
üuo<-j
E^^onrAjy^ •)• tnro£> rtÄT'ÄEu'SounE ris&ErtonpcuH
que je Tai interroge en face en votre presence; je n'ai pas trouve de faute en
15
is eet horiinic pour les choses dont vous laccusez; mais Hörode rioa plus; car
il dous I a renvoye, et voici qu'il n v a pas de imitiere en lui qui l'ait rendu
" 1i
di'gnede mort. " Je donc " Et pour
;
f
lui ferai la lecon, et je le delivrerai. » lui
1S
is il y avait necessite qu'il leur delivrät quelqu'un dans la fete. Mais toute la
19 "lequel avait 6t6 jete en prison pour une 6meute et un meurtre qui «Mail
20 arme *
dans la ville. •"
Et de nouveau encore Pilate les convoqua, voulanl *f .
i. 233'
El lui,
il leur dit pour la troisieme fois : o Ouel est le mal que celui-ci a fait? Je n'ai
pas trouve de cause de morl en lui ; je lui ferai donc la lecon, et je le
•' Mais eux
23 delivrerai. » insisterent a grands cris, lui demandanl de le
362 l.r. LECTIONNAIRE COPTE DE LA SEMAINE SAINTE. [314]
i
134
Fol. 23V
5 iini^?\Oii] o sr. 1.
iS
s'accom'plit. II delivra donc celui qui avait ete jete cn prison pour nieurtre 25
*Foi.234 r et erneute,*
. celui qu'ils avaient demande; et il livra Jesus Selon leur
volonte.
1
Alors Pilate prit Jesus et il le lit fouetter. ' Et les soldats tresserent une ,_ 2
« Voici quo je vous l'amenerai, afin que vous sachiez que je ne trouve point de
•
Fol. 234*. faute en lui. » '
'Alors Jösus sortit, portant la couronne d'epines et le 5
vetenicnt de pourpre ; el Pilate leur dit : a Voici Inonnne. B " Ouand ils le 6
[315] LA SA1NTE FETE DE PAQUKS. 363
6 *x;t^HV\nt sc mfxjuut -v
1
'
'^oie onrvi eiattiat e^o^ 1
8
8 ^Ont OTVt EIA^'c^uiEU. ETCAICA'X:! V WÄtTH*» AlOC M'ol.235- *
9
ACi E ?cS°"V Ncjo-rö •)•
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oto^ A<^i onrrt eV)Otn et^ti^etju-
fnon 1
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ÜTVE^'e^OT^ NA<^ •!•'
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YtE*X;ETil^AnOC 51A^ ÄEEtt&ECnr
KCA*S5 NEUHl AH V jyANKEUt AVI 'ÄEOnrort'Y E^iJ^l
üuAir EA^yK v onoon^ e^juji jüluait cm j^ak e&o^ -V
,, "A^tfOTiü fiÄtfflC ÄEÜuomtK $>?\\ rit^jyi'uji uuat
EV^onrn iyo\ etie imcmvn<^ rtAK e&o?% üvt^ytjus e^^e'^av 1
12
vt^cnrö ''e^e^a* onrrt tu^aioc rtA^K<Ju*\ nce^a^
e&o?s v rmonr^At oirn 1
6 EnATHAnr] t 2
sr. &r |
9 äehwok] o sr. I |
11 Hgonrö] t sr. o' |
12 nct^A^j] sie,
lire rtCA-.
virent, les Princcs des pretres et les satellites s'ecrierent, disant : « Crucifie-le,
crueifiede! » Pdate leur dit « Prenez-le vous-memes, cruciiiezde; car moi,
7
7
je ne trouve pas de faute ä admettre contre lui. » Les Juifs lui repondireul :
« Nous avons une loi, et, d'apres notre loi, il est digne de mort, parce qu'il
8
s'cst fait le Fds de Dien, o 8 Lors donc qu'il eut entendu cette parole, * Pilate * Fol.235*
9
9 craignit davantage. Et il pentra dans le pretoire, dit ä Jesus : « Toi, d'oü
i's-tu? » Jesus nc lui reppndil pas. "'
Pilate lui dit : « Pourquoi ue parles-tu
pas avec moi? Ne sais-tu pas que j'ai le pouvoir de te crueifier, que j'ai le
*
•Fol. 285'. ÄttjyUATl AKuyATI^;^^?^* E&OT\ NUOK nj±)^M^> ÜV\OT{>0
12 njy^Hp] h sr. 1. |
Nombres xxi, 2 ündc| aj. sr. 1. ]
3 a<^j> EmJ>pAn] un t aj. sr.
<-j |
4 eRo?\] o sr. 1.
• Fol. 235'. Juifs donc criaient, disant :* « Si tu le delivres, Lu n'es paa l'ami du roi;car
quiconque se l'ait roi lui-meme est oppose au roi. »
• Fol. 23G
r
. dil (1 Si tu donnes ce peuple dans nies tnains *, je le maudirai avec ses
3
villes. El le Seigneur entendil la voix d'Israel, et il livra le peuple cha- 3
naneen entre ses mains; el il le maudil avec ses villes, etilappelace lieu-lä
1
Malediction'. 'El s'etanl deplace de la niontagne de 1 1 « n- sur le clit-min de -,
[317] LA SAINTE FETE DE PAQULS. 36!
itl.)
•ÄEEO&ktono 1
;>itcujac^e i
'
*x:eüuon u^ik oit*^e uvaaot v ituv^no^H *^e 1
8 ?sAOC -V
1 x
OTO^ TIE'ÄEVlö'c ÜUuunrCHC V ÄEUA^AUIÖ «AK
9 ÄOT^ 1
7 iinAigo^] sie |
8 ovoj> 2 ] o3 sr. 1.
«Pourquoi nous as-tu emmenös de la terre d'Egypte, pour nous faire perir
dans le desert? * II n'y a poiut de pain ui d'eau, et notre anie est surchargee .
Fo , 2 ir,„
.
o de pain sec. » "Et le Seigneur envoya les serpents dans le peuple pour les
tuer, ei ils mordaient le peuple, et une grande partie des enfants d'Israel
7 mourut. '•
9
9 serpent d'airain, il vivra. o Et Moise fit le serpent d'airain, et il le placa
366 LE LECTIONNAIRE COPTE DE LA SEMAINE SA1NTE. [318]
7
"n^?pH^ NonrtcuJtrr 1
- Fol.237 1
*2£ECErtAÜ* ,
M UVtEC-JU-irtV) E&kO^ ^2SET1T\KA^ V
A<^i e^ulo-t v
1
'onro^ t\i-\ 9
e&o^ 1
V)ErmtEp)~)<~u'i i
1
10 e&o^'j o sr. 1. | EMAjye neqÄiiAgi] L'arabe porte fbal JJaji; Tattam, o/?. <//.
a EMAjyt tve^kaj>i; Morgan Collect, vol. III, p. 110 et Ciasca, op. cit. ont ftnocS ha£>e.
*
Comme une brebis qu'on mene ä La tuerie, et corame im agneau 7*
devanl celui qui Le tond es1 saus voix, de m6me il n'ouvre jias la bouclie.
8
»Fol. 237'. Son jugement a ete enleve dans son humilite; e1 sa generation, *
qui pourra »
sa tombe, et les riches en echange de sa mort; car il n'a pas l'ait d'ini-
12
rtonrno&it v\üo<^ a^enot En^yua^ .)•'
l2
Ett&E^?Ai üuotf
E<-JEEf>K?\HfOUOUm ÜO'TUVi^y 1
4
4
OTO^ ^HA^OC jDENTTiE^OOT HEUUAT V ÄE'cUCyr
Ende u^ onrßiEvtE^^Art v ^u^uj V)ErmiE«'rtoc ürtEtf-
£&hotm tTiAiwonn v ä^j^ue-ym •ÄEA^dtci vi*X:evie<-j-
12 E^EEpK^Hportoum] * sr. k |
0T052 ] o2 sr. I. | neumÄmmoc] er sr. 1.
|
12 ves. '-'Pour cela il heritera d'un grand nombre, etil partagera les depouilles
des tbrts; parce qu'on a livre son äme ä la mort et qu'on L'a compte parmi
les impies, il a erileve les peches d'une multitude; et pour leurs iniquites
on l'a livre.
8
Voici que Dien est mon sauveur; j'aurai confiance dans le Seigneur,
et je ne craindrai pas; car ma gloire et ma louange, c'est le Seigneur; il
:i
a 6te pour moi le salut.
3
Et une eau dans la joie venanl des *
sources du * f i.238'.
• sälut. 'El lu «liras en cc jour-lä : Benissez le Seigneur, proclamez son
aon>; publiez dans les nations s<>s ceuvres glorieuses; rappelez que son
PATR. 011. — T. XXV. — F. 2. 24
368 LE LECTI0NNA1RE COPTE DE LA SEMAINE SA1NTE. [320]
vnt^ANOT^ujicnr 1
A^cnrA;>CA£»m vtonr»±)^o^ !
n^t^^^oTi^ovt v
'
tttffc^i E&0?\ V^tVAO'TKA^t E^oVHOnr V SC'ÄEVlA'r^H'Äc' 5
^neTt^Y v '
7
t^*&iE^pA\ 2£ts&: rttßitrt tnr'*Yo'ruj t&o?\ -v :
*
s
Fol. 239 v.
^^OC" wsßvtrt rntrufxjuut tnrtj'^y'^A^ vtj>vn 1
v tioE^- b
im signal sur ane montagne cultivöe; elevez votre voix; ne craignez pas;
iidiilie/. de la inain ; ouvrez, gouvernants. '('/est moi qui ordonne de lea :;
gneur de Sabaoth a ordonnö ä ane race d'hommes armes, ' de sortir dune .
l-v.i. 23»*.
* 8
Des vieillards seronl consternös, et subiront des douleurs emmiie eelle s
[321] LA SAINTE FETE DE PAQUES. 369
cyv&Eono<M üu^ono v
1
9 i- ''^vmTifc r^f sc
V)ENO'rü&cm rtEuo'r - 1
*
il\07\ ]r)EVlÄU<~UC Y^n^O^VTl »Fol. 240'.
9
'
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OTO^ tCEjyujy^ V)EVivHE;>OCnP EltüüAT 1
TTfÄtTlÖG
vt*x:Ey\\onr<-"tm JoEmn'E^OOT 1
V
io
10
onoo^ ^nA^u-iTi^ ür\E^rtujAf 1
(jui va enfanter, et ils seront dans Ie deuil Tun pour l'autre; ils seronl
g
" « Et il arrivera dans ce jour-lä, » dit le Seigneur, « le soleil de l'heure
de midi sc couchera, ei la lumiere sur la terre s'obscurcira dans le jour.
l0
io Et je changerai vos fetes en deuil, ei tous vos chants seronl «les lamen-
tations; et je mettrai un sac sur tous vos reins, et la calvitie sur toufä
370 LE LECT10NNAIRE COPTE DE LA SEMA1NE SAINTE. [322;
vis&en v
1
u^pH"^ tto-rE^ooT
^*Ätm»KA^ v
lol. • o .
*
VtOno^&kUart Vtu^lK AVIV« -V
1
14
anok *^e vmECujuJWi nm rnA^ycnr^crr üuot e&h?\ i,
Idewik^c 1
£<JU ATA^T» 1
crr'*2xE rietet i,
j>:MnE v cno'k.E 1
12 e<J>ioii] o sr. 1. |
lil. njÄnocio^oc] o' et o2 sr. 1. |
npo] o sr. p |
Galat. vi, 14
mtecjöiuni] sie, sans point sur rt'.
töte; et je le placerai comme im deuil d'un ami, et ceux qui sont avec
lui comme an jour de douleurs. »
ll
« Voici que des jours viendront, » dit 11
1
'
Et moi, qu'il ne m'arrive [»as de me rejouir, sinon dans la croix de , 4
Notre Seigneur Jesus-Christ, par Iequel le monde a ete crueifie pour moi,
l5
et moi crueifie pour le monde! Car en J6sus-Christ il n'y a ni circoncision 15
,6
Fol. SM r. ni ineirconcision , mais une creature oouvelle. *
Et tous ceux qui sc con- 1,;
[323J LA SAINTE FETE DE PAQUES. 37J
SP
21 *
A'V&E^&uji^i t&O^ ÄV10K 1
T\lUfcVtf>n V ix<\?^w\ l
^fcc,SC KA
17-*
18*
17
Anrd«J?sK vtion ntu^AT 1
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AT^n nnakac nwfcnri
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''-'AT^jy nriAj>&<Juc t^^Air v onro£> lA^t^c^ ät-
8
, £»hjuw e^>oc )• 8
*aitca*äV V)fcvmonrc^pcno'r Anr'Km
J7
27
ioit muA^oi vtityv^Hrtuuan ate^shc 1
eV^onrrt Fo ,. 2 /,k
E*2S;ujicj 1-
Psaume xxxvn.
2I *
21* Ils m'ont rejete, rnoi, le bien-aime, comme un mort souille, et ils> ont
"~*
22» cloue ma chair. Ne m'abandonne pas, Seigneur mon Dieu.
1"-'
Verset (Ps. xxi). "* Ils ont perce mes mains et nies pieds; 18 ils ont *
19 coinpte tous mes os; "ils sc sont partage mes vetements, et ils ont jetö
8» le sort sur mon liabit.
s *
Ils ont parle sur leurs levres, ils ont secoue la
9
9 tete, disant : « S'il a cru dans le Seigneur, qu'il le delivre; qu'il le
27 " Alors les soldats du gouverneur conduisirent Jesus au pretoire, reu- * Fol. aw
i
:t72 LE LECTIONNAIRE COPTE DE LA SEMAINE SAINTE. :vi\
29
rtoirpujiui ^
£>Vfia rnt^t^m^v^c -v
::i
cnro;> tnAtM etua tujATUonr*Y 33
nirent contre lui toute la coliorte. -'"Et f ayant devßtu, ils inireut sur Uli un 28
manteau d'ecarlate. ''Kl ils tressereut une couronne d'epines, la tnirent sur j:i
sa töte; et ils mirenl un roseau dans sa main droite, et ils se jetaient sur
lenis irt'iKiux devanl lui. se inoquanl de lui, ilisant : « Salut, roi des Juil's. »
'"
El ayant ciaclu' sur son visage, ils prirent le roseau, l'rnppei i'iil sur sa so
3*
»Fol. 242'. üs mirent '
ses vßtements sur lui, et ils le prirent pour le crueifier. Etant .,.,
sortis, ils rencontrerent un lioniine Cvivuren dont le noin ötait Simon; ils
le '
:t ;
qu'on appelait 'Golgotha', qui est le lieu du 'Cräne', "ils lui donnerent 34
du vin 1 1
1«
"•
1 1
•
de fiel; et ayant. goütö, il ne voulut pas boire. "L'ayant cru- 3S
3C
eilii', ils se partagerent ses vötements, les ayant tires au sort. Kt ils ;;,,
39
39,
ww *kz EvtAT'cmi naväeotä E^o^'m etkiu vtionrÄ^pE
in 40, cr«x:ui üuoc v äe^h 1
rtEUVtm^EC&np-
he^oc' neuu^a^ceoc i- tnr'cuu&t üuo^ tT'Äiu ü'uoc -v
12
4>,
X;tA^nO^EJÜl fv^ANKE^uacrrV» V ÜJJLOU JÜÄOU ÜUO^
ENA£>UEtJJ V tCTSE r\OTf>0 UVUCTVnE 1
UAf^i EVtECVTl
Fol. 243'
rtAf>Evu KECcmt
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tnr - 1
.. ^vydmivt nA«^ v
4:,
*c*x:trt^?NAnr *^e rtA^nr äoit^akj
,:,8
3» töte, ecrite ainsi : « Celui-ci est Jesus, lc roi des Juifs. » Alors ils *foi. jvj-
crucifierent aussi deux voleurs avec lui, Tun ä sa droite, l'autre ä sa gauche.
39-40 39 Ceux qui passaient blasphemaicnt contre lui, secouant leur töte, *° disant :
meine les Princes des pretres, les Scribes, les Anciens et les Pharisiens
*2 en a sauve d'autres,
42 le bafouaient, en disant : « II il n'a pas le pouvoir
de se sauver: s'il est roi d'Israei, qu'il deseende iiiainteiiant de la croix,
',:i
et nous * croirons en lui. "S'il a confiance en Dieu, qu'il le sauve, si» Fo j
243r
44 maintenanl il le desire; car il a dit : Je suis le Fils de Dieu. » "Et cela les
voleurs aussi le disaient, ceux qui etaient crucifies avec lui, et ils l'insultaient.
4r. " Depuis le terops de la sixieme heure, l'obscurite se fit sur toute la terre
2,
1
' - '
"'onro^ vtH ENATcmt NAnr*2£EoxÄ epo<^ v etkiu Virtonr- M
jyA^nAir rtA^sritt v
26
Et Finscriptiori de sa cause 6tait ecrite : « Le roi des Juifs. » " Et od 20-27
crueifia encore deux voleurs avec lui, l'un ä sa droite, l'autre ä sa gauche.
29
Fol.243*. "Et l'Ecriture s'aecomplit : « II a 6t6 coinpte avec les injustes. » *
Et ceux 28-29
qui passaient blasphemaient contre lui, secouant leur tete et disant : « Toi,
30
qui detruiras le teinple et le rebätiras en trois jours, sauye-toi descendaut de 30
31
la croix! » De meine aussi les Princes des prötres plaisantaient les uns avec 31
les autresavec les Scribes, disant : « Ilena sauv<'> d'autres, il n'a pas le pouvoir
Ia croix, afin que nous voyions et que nous croyions. » Et ceux qui etaient
33
crueifies avec lui l'injuriaient. Et quand le temps de la sixieine heurc 33
notai
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28 rtE^YAS Ef>ü^ •!•' E1A«^^70Vt^^ 2vE tfXJUOir 1
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EV)tK*&tnO OTO^
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eäe«V»ua Enonouoir-Y e^o^ 1
äetuk^awovi aipau^ 1
* C
3 Evangile sehn Luc (Luc xxm). * Fol. 244 r.
26
26 Et comme ils l'emmenaient, ils prirent un certain Simon, Cyreneen,
venantde la cainpagne ; ils imposerent la croix sur lui, pour qu'il la porte derriere
2T
27 Jesus. Derriere lui marchait une grande foule de peuple avec des femmes,
28
28 qui se lanientaient et le plaignaient. S'etant tourne vers elles, Jesus leur
dit : « Filles de Jerusalem, ne pleurez pas sur moi, mais pleurez sur vous et
ä9
29 survosfils; carvoici que viendront des jours, oü l'on dira : Bienheureuses
les steriles, et les entrailles qui *
n'ont pas enfante, et les seins qui n'oiit pas * Fol. 244'.
30
30 nourri ! Alors on se mettra ä dire aux montagnes : Tornbez sur nous, et aux
31
3i eollines : Couvrez-nous. Car, si on fait cela dans le bois tendre, qu'arrivera-
32 t-il dans le sec? »
32
On emmenait aussi deux mall'aiteurs avec lui, pour les
3i
33 mettre ä niort. Et lorsqu'ils arriverent au lieu qu'on appelle le Cräne, ils le
376 LE LECTIONNAIRE COPTE DE LA SEMAINE SAIXTE. [328]
Fol jiacjö 1
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tOT'KAi ttA^'utK v
1 :
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nt onrou KttTisr^A^?« ^tnt sb
-V ÜUflonrtmm i
i ,i 2,v V
crucifierent lä avec les malfaiteurs, l'un ä droite, l'autre a gauche. " Et Jesus 34
dit : « Mon Pere, pardonnez-leur ; car ils ne savent pas ce qu'ils fönt; » et
sr'
partageant ses veteinenls, ils les tirerent au sort. Et le peuple etait debout, 35
•
Fol.245'.
*
regardant; les chefs aussi se raoquaient, disant : « 11 en a sauve d'autres, qu'il
86
se sauve luim&me, si celui-ci est le Christ le Fils de Dieu choisi. » Les 36
soldats aussi sc moquaienl de lui; venant vers lui, ils lui apporterent du
38 38
y avait»:-
,,;
4i
Dieu? car nous sommes dans le meine jugement. Et nous justement; nous 41
[.520] LA SAINTE FETE DE PAQUES. .477
2£:EÄf>mAUEnri
43 t\6c £>otau ak^janj V^emtKuiE^onr^o v
1 1:!
cnro;> yvetse-
13
13,
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TTt?sA10C *KE EHA^CJU^EU ENAtCA'X:* A^ENSWC E&02\ V
2£Em?sWOCnf>u^lOrt •)•'
ÜUE^E&f>EOC *KE *2£E'rAßi&iAttA V
i4
ne iy\A^Ac'KEnrH *^eie rruTimAc'^A * ne ^»nat* *^e
vtA*xr\rv\E v onro^ na^-äuu üuocyve vt^Eru^Aioc röm- 1
otx *KE
avons regu d'apres le merite de ce que nous avons fait; mais celui-ci n'a
;2
A2 rien fait de mal. » Et il disait ä Jesus : « Souviens-toi de moi, Seigneur,
i3
43 quand tu seras arrive dans ton royaume. » Rt Jesus lui dit : « En verite,
'.'.
je te le dis : Aujourd'hui tu seras avec moi dans le Paradis. » " Rt c'etait
dejä le temps de la sixieme heure, et l'obscurite se lit sur *
toute Ia terre, * Fol. 246'
,3
13 Et Pilate, ayant entendu ces paroles, fit sortir Jesus, et il s'assit sur
Le tribunal, dans le lieu qu'on appclle 'Lithostmton', en hebreu : 'Gabbatha'.
14 " C'ctait la Parasceve de la Päque, e1 le temps de la sixieme heure; ei Pilate
15 disait aux Juifs : « Voici votre roi! » 'Mais eux s'ecrierenl : « Prends-le,
crucifie-le, cruöifie-le ! » Pilate leur dit : « Je crueifierais votre roi ? » Les Princes
378 I E I ECT10NNAIRE COPTE DE LA SEMAINE SAINTE. [330]
2£t'ro?%rottA ls
nmA tnATAjjycj üuo^ v oiro£> 1
Axi«)i ls
crro^> <^ tJ
i'C£
A M ^lÄtvirw-^c v NA<^cV}Hcm 2itm •At-
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*x:fcrtA<-jV3tmm £-\-
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Fol.247*.
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&Ä.K1 1- ttÄtTltUA ETAIOAU^HC UUO^ )• OHTO^ NA^L
•v
1
a^^a 1
Aicjbw^ v
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"-' :i
niuaioi onrn nATtjyiHC atöi rm£^£>&uuc 3
Fol. 24G v . des pretres repondirent : « Nous n'avons pas "de roi, sinon Cesar. »
u Alors 16
donc il Ieur livra Jesus, pour qu'ils le crucifient; ils prirent donc Jesus,
17
et lui, portant sa croix, arriva au Heu qu'on appelle le 'Cräne', en 1 7
1S
höbreu : 'Golgotha', le lieu oti ils le crueifierent. Et ils crueifierent aussi 1»
deux voleurs avec lui, (Tun cötö ei del'autre de lui, et Jesus au milieu d'eux.
10
Pilate ecrivit uu titre, et il le placa sur la croix; il etait ecrit : « Jesus 19
'-'"
le Nazareen, roi des Juifs. » Beaucoup de Juifs lurent le titre; c'etait pres 20
et gree. "' disaient donc ä Pilate, les Princes des pretres des Juifs
Ils : « N'ecris 21
2S
pas : Le roi des Juifs; inais qu'il a dil : Je suis le roi des Juifs. » Pilate 22
röpondit : « Ce quej'ai ecrit, je Tai ecrit. » " Les soldats donc, ayant erueifiö 23
Jesus, prirent ses vetements, en firent quatre parts, une part pour chaeun
[331] LA SAINTE FETE DE PAQUES. 379
KEuy^vm v 1
18
1Ö
TV(JC ULA1AUOV OTO^ 1
24 ftnofEfHOTj t 1
et t 2
sr. 1. |
XEAcrtAEp«Anm] u aj. sr. j |
x«<k] u» sr. 1. |
des soldats, avec latunique aussi. Or la tunique 6tait sans couture, tissee depuis
24
24 le haut tout entiere. Ils dirent donc entre eux :
*
« Ne la partageons pas, * Fol. 247*.
mais tirons-Ia au sort, äqui de nous eile sera ; »aliu que l'Ecriture s'aecomplisse,
disant : « Ils 011t partage nies vetements, et ma tunique, ils Font tiree
2» au sort. » Voilä donc ce que firent les soldats. •' Etaient debout pres
de la croix de Jesus sa mere, avec la soeur de sa mere, Marie de Gleophas,
'-"
26 et Marie-Madeleine. Et Jesus, voyant sa mere avec le disciple qu'il aimait
27 se tenant debout, dit ä sa mere : « Femme, voiei ton lils. »
'-'
Puis il ditau
disciple : « Voici ta mere. » Et depuis cette heure-la, *
il laprit dans sa inaison. *Fol.248'.
•)•
1
Jn>EN-
VtEN'Äl'X: V
1
NCTT- 22
o2 snt-
1
Jereniic xi, 19 onrog 1
] sr. 1. |
tpoi] o sr. 1. |
ejie^umk] un ix aj. sr. fc .
J
21
ua«i"t] sie |
23 V)tnÄ«u»T sie.
111
El moi, j'etais corame un agneau innocent, qu'on emmene pour l'immoler, ig
et je u'ai pas su; ils ont tenu contre moi un conseil pervers, disant •
« Venez,
jetons du bois sur son pain, et effacons-le de la lerre des vivants, ei qu'on ne
80 -"
*Foi.248 T . Pappelle plus son aom! » Seigneur, qui juges lejuste, <jui scrutes les reins
et les coeurs, fais que je voie la retribution qui leur arrivera de ta pari; car
vraiment ils ont arrache ma justilication de ta part. " C'est pourquoi voiei 21
ce que dit le Seigneur Dieu sur les hommes d'Analhoih qui recherchent uum
äme, disant : « Ne prophetise pas au uom du Seigneur; sinon, tu mourras
8S
de nos tnains. »> Voici que je les interpellerai : leurs jeunes gens tomberonl 22
*3
par l'epee; leurs lils ei leurs filles mourronl d<> famine; et d'eus rien ne .,
:i
v ti^hh ^nacaäi
VtOT^ATt lAYTEKUttO 1
2
1EU loEYlOnrUEIATC^IEU -V AKd^OIT OTO^ AK^ETA- 1
4
,
VtlEnO-rV^O^V^E^ -V
1
^yA{*NA1T ÄE^JIAEf^H&l *
«2SETT- 'Fol.249*.
11
"^c ^«Ai^>s joErmdicj vnErmo^ANHc v ''xtoTvn
NEKCNHtnr NEUHMf Vt'TETlEKtu^ V NEUNAlKE^<JUCrrV1S
ATJJJO^K 1
üumov] o sr. 1. |
4 enjyonjo sr.
1. |
5 cE'Ji"ov] sie, lire ce-^oti" |
6 e&o^] o sr. 1.
toi;maisje parlerai justice devant toi; pourquoi la voie des impies est-elle
^ droite, et sont-ils florissants, tous ceux qui sont rebelles? "Tu les a plantes,
et ils ont pris racine ; ils ont engendre des tils, et ils ont fait des l'ruils;
3 tu es pres d'eux daus leurs bouches, et bin d'eux dans leurs reins.
;
'
Et toi,
I9
t-ößit^7AV AlUtC^UJC -V AN OTH^i Vt^ua^iE 1AK?nH^O- g
"acj^uu^ m
l2
fc'ö? W tÄtttTl^fOTM fcßvO^
1
ÜTETY^)A^E V
1
ATM ElOt^A- 12
"ititviuacV} 1:t
j'ai abandonne mon heritage, j'ai livre mon Arne cherie aux mains de ses
ennemis. 8
Mon heritage est devenu pour moi coiimie un lion dans une l'oret ; »
il a donne sa voix contre moi; pour cela, je Tai ha'i. * Mon heritage est-il 9
Fol.250\ ils ont l'ait de ma belle portion un lieu desert impraticable. " La *devastation 11
est devenue une ruine; ä cause <{ moi tonte la terre a ete ruinee, ear personne
ne l'a placee dans son coeur. '
'
Sur le rejet du desert ils sont venus portant i-j
au dijAjmi e&o?%
-v
1
muutto üvtdc i
HEUUAT -V
*
E<^EJJyuiYH N*2S:EV\dc EOlTAmE V 01TO*> TIE^AN 1
»Fol. 251
10 OTAmE V
1()
E^K«^^ WLTIlCA^t ^f ^ NEUVl^yA^E V ICXEN-
TA^E?s J*JAe£fVH EftUUiu« •)•
CATlC^lf Vtl^HU rnE^CrH-
13 rto-TK^HpottovnÄ| sie, saus point sur n' | hjAnjyuijyJ ui sr. 1. |
tit. nmpo&HiHc]
o sr. 1. |
Zach, xiv, 7 oirEXi"pj>] u» sr. 1. |
Hpo"rp>i] *r sr. o.
seine du ble et vous moissonnez des epines; leur heritage ne leur servira pas;
ayez honte de vous etre vantes de votre mepris cn face du Seigneur.
•ioilj *
vnÄv\ocno^oc t^o KO^m-ü-iOTC
1,1 '
ic*X:fc *^t Avtcono trinke kaia caj>£ a^^a ^not 1
l0
-
üvtjjytu^yt vntns^uu'vn 1
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£><x»cit ^?*\ rtA^V^trm^c v n»
50
uV^^hs rtlovnEU •>' Ants>n^tci\t'rm oirrt t^trtn^c v 20
Tit. nJÄnocio^oc] i et o
:i
sr. I. |
npoj a sr. j> | KopwyjoircJ 0' et nr sr. 1. |
II Cor.
v, 16* 2^.e] aj. sr. 1. |
19 tniKOCvioc] c 2 sr. o
2
| EfO^j] o sr. 1.
16 *
Et si uous avons connu le Christ Selon la chair, mais maintenant nous 16*
i7
nc le connaissons pas, de sorte quc celui qui est dans le Christ, est creature 17
nouvelle, les choses anciennes ont passe, en voici de nouvelles qui arrivent.
18
Tout vienl de Dieu, qui nous a reconcilies ä lui par le Christ, et nous a donne is
,, i^uA *
üv\^c ^uuin fc^Y v
M
^H ^ tJJLnt ^co'rEnuo&iS v «i ,,1.252
VI, 1
NonpuEttUvn vnE^\?-\ vth>f>™ üJohi^ -v
1
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euch 2^e ü^\?Hf>
2 nie^?^ E^uJitvih)Ertonr^yonrHv 5
^*2£uurAf> üuoc s&eY^en-
crrcwcnp Et-jjimrt v asc<juieu tfOK v cnroj> V}ErmiE^>oonr
^a^uoc Eh
2
2 uatau)30S i\>*\ ÄE^Art uujono *
Anr^yE EV^cnrvt Fol. 253'.
.
22 jy^i^^V'^^H -v
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Amuu?sC JoEm;>nr^vi jii^puoT v 2 '-'
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ftonrvtujAujt etaV^e oto^ athco\ «oit^eu'ä V)Ett-
YtAi&l v
,
l6 ^EiAv^rtAnr «ke naäth* uj<-uyn a^u^^j zWqk vt2£EiHc'
vr ,
pour nous, afin quo uous devenions justice de Dieu en lui. vi '
Etant done
eooperateurs, nous supplions que vous ne receviez pas la gräce de Dieu en
entendu, et dans jour du
'
2 vain. 2
Car il dit : « En temps acceptable je t'ai le
Psaume lxviii.
2
2
Fais-moi revivre, ö Dieu, parce que *
des eaux sont entrees jusqu'ä mou .
F i.25:s
r
3', 22äme. 3*
J'ai ete enfonce dans la matiere de mort." Ils m'ont donne du fiel
i,r,
*-•
La neuvieme heure etant arrivee, Jesus s'ecria a haute voix, disant
386 I.K LECTIONNAIRE COPTE DE LA SEMAINE SAINTE. [338]
V^EVtOXmuj'^ VtV^pUAOT 1
ÜUOC
E«-p£uu
"ÄEETsUjh E?%<Jm 1
AtyiCO<^ 49
TTCfcTTl *KE ,,
n^em^iac
rnE^riA(>UE<-J V
1
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AK'^AI VtCUJK V : ,:
'01PO£> ^AVl'oiOOVI VT1ENH E1Ö£>J EPAIOT V 1
:jl
EHWAC ]•' 36
EH A^6\)*2£t *2^E «ÄEOTAl A^UA^OnTC^70rrOC 1
36
o Eloi, Eloi, lamma sabaethani, » c'est-ä-dire : «Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi
'"
m'as-tu abandonne? » "Quelques-uns de ceux qui etaient lä debout, l'ayant
entendu, disaient: « II appelle Elie. » "El aussitöt Fun d'entre eux courut, ''
s
*Fol.253T . prit une eponge,* la remplit de vinaigre, la piqua sur un roseau, lui
donna ä boire. " Les autres disaient : « Voyons si Elie vient pour le w
50
sauver. » Jesus, criant encore d'un graad cri, rendit lesprit. 50
'
Eloi, Eloi, lamma sabactliani, » dont la Iradiielion est :« Mon Dien, iimn
S6 so
debout, l'ayant entendu, disaient:« Voyez! 11 appelle Elie. » Et courant,
[339 LA SAINTE FETE DE PAQUES. 387
'
Vl^EUÄ AtyiA?\0^ E'ÄENO'rKAUJ V A<-pCO^ EU2SCU 1
• Fol. 254-
37
ümrmA v
,l5
A:>
E^VlAUO'VVtK *^E VlÄf\1(fH ATHKATAVIE^ACUA
,, VTlETliEf>^?El A^^uaJ^ ^tmt^UH^ V "'OTÜg EIA^-
uot^ vf^EiHC -v V^tnoTTitur^" ncuh tie^a^j v äe-
WA^^T ^^ 5ÜLTTAYirtA EV)f>rH EHEK'^S'X: V OTO^ <^?AS
28
28
lAENEVtCANAJ *LE EIA^NAT VfSEIMC 5S:E
i
^M*^H
Ä^u^k Nl&EN V ^ujk E&0?\ ^i51A ÜIE^r^A^H
*
1- ' Fol >,,-.
V AT-
Tit. ETArrETvio] o bt. 1. | }»OTKAit] t et n st. 1. |
tit. EXArrEAio] sie. et o sr. \ \
»UUAHHnj sie.
lui donna ä boire, disant : « Laissez, voyons si Elie vient le faire descendre. »
37
3" Et Jesus, criant d'une forte voix, rendit l'esprit.
lo
45 Le soleil allant cesser, le voile du tomple se dechira par le milieu.
u Et Jesus, appelaut d'une forte voix, dit «
40 Mon Pere, je remets mon esprit :
et iu sr. 1. |
nmfo^HHHc] o sr: 1. |
Ex. xn, 2 V^EtimÄfiEi] sie |
:i x.Efij>fHi] h sr. 1.
|
30
bout d'une hysope, on la mit pres de sa bouche. Lors donc qu'il eütgoüte 3
n
IJ heuredu jour de la Parasceve de la Päque sainte.
Fol. 255'.
'
Le Seigneur dit ä- Mo'ise ei ä Aaron dans la terre d'Egypte, * disant :
1
2
« Ce mois est le commeucemeat des mois pour vous; c'est le premiermois 2
d'lsrael, disant : Au dixieme du mois que cliacun prenne pour lui un agneau
'
d'apres les maisons de leurs peres, un agneau par maison. '
Et s'ils sont
peü eeux qui sout dans la maison, de sörte qu'ils ne suU'isent pas pour
l'agneau, qu'il prenries'on voisin et son compagnon, selon le nombre d'ämes,
[341] LA SA1NTE FETE DE PAQUES. 389
ÜYtE^ujKyi e^e^ht^ 1
nuA-un 1
ujAGonr-
r^ üniÄkon v
1
& v
riEurimvi^ytti&c 1
K v weu^w&EHNVttO'rAi 1
Jr>tnniHi v
10 h»
ntieien^uji E&kO^ uulo«^ v tcuuÄn Hjyu^vf o-ttkac ütie-
M Effc*ltW-
11 UUO^ V tt^O^YT E^EIEtt^OK^OT V)ErtOT^f^U
OTÖUOT *2^E UnWfH"j V ETUHf ttÄErtEIEVT^TN V OTO^
5 EA^Epo-rpimni] o 2 sr. 1. |
7 £)ENnE^cnocjl o sr. 1. |
vtEAim<$A*AT2£.l t sr. 1.
|
male parfait qui a atteiut un an sera ä vous; des agneaux et des boucs
6 vous les prendrez. °I1 arrivera qu'il vous sera garde jusqu'au quatorzieme du
mois, et toute l'assemblee des fds d'Israel L'immolera au teiups du soir.
7
7
Et on prendra de son sang, on le mettra sur les deux montants et sur les
deux senils et sur les linteaux, dans les maisons dans lesquelles on le
s mansjera. "Et on mausrera les cbairs dans cette nuit cuites au feu, et des
y azymes sur des herbes ameres seront manges. "Vous n'en mangerez pas
*
de cru ni de euit a l'eau, mais röti au feu, töte, jambes el interieur. "' Vous «Foi.256*.
10
n'i'ii laisserez rien de reste jusqu'au matin, et vous u'en briserez pasunos;
11 cc qui restera au matin, vous le brülerez dans le feu. " Vous le mangerez
ainsi : les reins ceints, ei les chaussures a vos pieds, et vos bätons dans
390 LE LECTIONNAIRE COPTE DE LA SEMAINE SAINTE. 342
Fol 256
h^h'jju -v
,4
cnro^> E<^Ej^uum «"-»heu rtT^ErtA^E^oono rccrr- '
Fol. 257'.
4
*TWyt\M niOTAJ ÜUont« 'UA^ECJUElH E<\?A1 TtV^Ht %m
12 xinA^tÄiupg] uu sr. 1. |
14 sr. 1. |
tit. sr. 1. |
o sr. 1. | (JnwnnocioTc] n 1
, o1 , et *r sr. 1. |
Philip, n. 5 i<\>&\\ a sr. 1.
picini. r-iii' ilans la terre d'Egypte, depuis l'homme jusqu'au betail; et sur
ce jour sera pour vous un souvenir; vous en ferez une feie au Seigneur
jusqu'ä vos generations; en loi eternelle, vous le cölebrerez. »
7 ii&iuk] tu sr. 1. |
8 oTuoTüEj sie, lire otjülot 2>.e |
tit. ^»a?%jjio] sie, et o sr. 1.
6 dans le Christ Jesus, "qui etant dans la forme de Dieu n'a pas cru im vol
'
7 d'etre egal ä Dieu; mais il s'est abaisse prenant la forme de serviteur,
etant dans la ressemblance de l'homme, et etant trouve en apparence comme
8
8 homme, il s'est humilie lui-meme, ayant ete obeissant jusqu'ä la mort, et
8 la morl de la croix.
,J
C'est pourquoi Dieu l'a sureleve, et l'a gratifie du
* 10
10 nom qui surpasse tout nom, afin qu'au nom de Jesus tont genou flechisse, * Fol. 257*
H du ciel, de la terre et de dessous terre; "et que tonte langue revele qu'il est
Psaume c.xlii.
T
r.*-7 '
J'ai tendii nies inains en haut vers toi. Ecoute-moi promptement, car
mon esprit a eesse ne detourne ; pas ton visage de moi, pour qne je soie
comme ceux qui descendent dans la fosse.
392 LE LECTIONNAIRE COl'TK DE LA SEMAINE SAINTE. [344
I
.
G
5-
Fol. 258'
,r,
riE onrort onruw^y *ke NC£»mi uuat v etjiat *j>K\:>crrEi >'•
Je mettrai mon osprit entre tes mains; tu rn'as sauve, Seigneur Dien e
de verifi'.
ressiiseiterenl. '
\'A etaui sortis di's tombeaux, apres la resurrection ils s'en s:t
5,
alleren! dans la ville sainte ei apparurenl a beaueoup. Le centurion et v.
ceux qui etaient avec lui garderent Jesus; et lorsqu'ils out vu le tremble-
meut et ce qui etait arrive, ils eurenl peur granderaent, disant : « Vraiment,
5t
celui-ci etait le Fils de Dien. » II y avait la beaueoup de femmes regardant 55
Fol. 258 v .
*
de loiu : c'etaient celles qui avaient suivi Jesus depuis la Galileo en le
[345J LA SAINTE FETE DE PAQUES. 393
56 56
servant; entre lesquelles etaient Marie-Madeleine, et Marie de Jacques, ctla
mere de Joseph avec la mere des fds de Zebedee.
41 Mineur avec la mere de Jose, et Salome, " qui I'avaient suivi quand il
7
47 Le centurion, ayanl vu ce qui etail arriye, rendil gloire ä Dieu, disant :
394 LE LECTIONNAIRE COPTE DE LA SEMA1NE SA1NTE. [346]
•i i .259'.
'
NEU£>AVtKE;>lÖUl um EiAnruouji NCU^ -V ICÄEVt^rA-
^f^EA tT51AT EVtAS V
31
rmtnr*KAi oiou evh*kh ue inA^ACKEnrw'iE v J>mA i
oto^ vtiotö^o-t v
!>
Anri onort v^EvuuAnot v cnroj> ! -
sr.l.
l8
« Reellement, cet bomme ötail juste. » Ettoute la foule qui ötait venue ,s
1
Les Juifs donc, comme c'ötail la Parasceve, pour que les corps ne 31
soienl pas sur la croix pendant le sabbat, car c'ötait lä un grand jour de
sabbat, prierenl Pilate qu'on brisäl leurs genoux et (ju'011 les emportal.
32
Les soldats vinrent donc; et au premier 011 brisa les genoux, el 011 brisa 32
E&O^ JoErmmAIOl )
'
,i
34 KE?\l NttO^ V
:
3e ^«uj-itvi vntitvtrtA^-\ v
:!,,
nai rAf> Anr^^um £wa
VYlE^rf A<\?H ÄOIK E&0?n •)• ÄtOTKAC HTA^ ÜnOT-
13
m&Ert neuti^c *
mc -v §>&s eta^e^ua^ty^oc v ;>vnow- ¥ Foueo'
14 "HOC m^AlOC ÜTTiOTUJVt^ E&iO?\ Ei*NAY1E^ V
l4
Ettf»EK-
34 e&o?vJ o sr. 1. |
35 gim] stA ;ij. sr. 1. |
37 onrog] o a sr. 1. |
tit. niÄnocno^oc]
oa et o 3 sr. 1. ]
npoc] o sr. 1. |
I Tim. vi, 13 tfto?>] o sr. 1.
3"
34 mort; ils ne briserent pas ses gonoux ä lui; inais un des soldats perga
35
35 son cöte *
de sa lance, et aussitöt sortit de l'eau et du sang. Et celui *Fol.260'.
13 '
Je te prescris, devanl Dieu qui vivifie toutes choses, et le Christ
que tu gardes »
rol , 60 .
'
Auvm v
Psaume lxxxvii.
7
11s in'ont place dans la fosse inferieure, dans les tenebres el l'ombre de 7
la morl
ÜTic-ucyriEmiE yi^y^uan 9*
..• vnETEKUEicnrf>o i- onrcjmr-
fNA rtEUcnrciAV^H v mucrrKACiÄ E&oh> V)ErtvtEK-
58 NE A^E^UA^MIHC WHC V
kS
^^^ EIA^i ^AVH^AIOC V
59 CA^Nl EIH^ l-
:,,|
OTO^ A^dt ÜVHG'JUUA tt*2£EluuCW^p V
01
^c^^ V 61
^^C^H *KE ÜUAT N*ÄESJlAf>lÄ *^UAr^A-
W51H •)•'
NEJUr\KEUAf>tA E1T£>EUCl ilHEU^O UTASU-
^AT V
ÜT1CA&&A^ON -V
' ;
ET A<^i '
42
El «li'jä le soir (Haut venu, comme c'etait la Parasceve, qui est avant 42
l3
• i'oi 262 r
. lo sabbat *, arriva Josepb d'Arimathie, honndte conseiller, qui attendait, 43
,6
su par le centurion, il donna le corps de Jesus a Joseph. Et s'etant procure 46
50
oto^ £>HvmE ic onrf><Juui EViE<^AVinE iu^ch^? eot-
^tno^EinHCTtE tonr^>ujiu\ vtÄrA^ocviE oto^ m*uv» v
51 rjl
<^?At na^'Yua^ ^^m V^Ernionocodm rtE3uncnrv\f>A?;ic
*
NE 01Pe£vO?\ ]r)EttÄfmAttEACVlE V OT&AK1 WltriHOT* - 1
'Fol.263-
ÜT1CA&&A-
55 iort v
5r>
EiAnrucnyi *k.E ncu-k-j rt2£t ru£>iöui !
-v «h eiatm
WtUA«J| E&kO?s V3ETA^rAW?\EÄ -V AnTTIAlO ETHÜ£>A*r T1EU-
sr. 1.
50
so Et voiei qu'il y avait un homme dont le nom etait Joseph, un conseiller,
r,i un homme bon et juste,
51
qui n'avait pas contribue ä leur conseil et ä leur
acte; — "
il etait d'Arimathie, une ville des Juifs — , et qui attendait le regne "Fol. 263'.
53
52-53 de Dieu. "II alla vers Pilate, il demanda le corps de Jesus, et, l'ayant
descendu, il L'enveloppa dans un suaire, et il le mit dans un tombeau qu'il
avait creuse, oü personne n'avait encore ete mis ; et il roula une grande
54
54 pierre a l'entree du tombeau. Et c'etail le jour de la Parasceve, et le
5
55 debut du salihal arrivait. Venaient derriere lui los femmes qui etaient
venues avec lui delaGalilee; elles virent le tombeau el la maniere dont *
on * F" 1 -'- 63 *
PATR. OH. — T. XXV. — F. 2. 26
400 1.1. LECTIONNAIRE COPTE DE LA SEMAINE SAINTE. 152]
le corps. "
et. r>l1
K
Apres cela, vint Joseph d'Ariinatliie, il supplia Pilate — il ötait aussi 38
disciple de Jesus, et s'etait cache par crainte des Juifs — pour qu'il prit le
*Fol. 26'»'.
ayant une mixture de myrrho, d'aloes, d'environ *
cent litrcs. *°On donna M
donc le corps de Jesus, et on l'enveloppa dans des suaires de lin avec les
parfums, suivant la coutume des Juifs pour la sopulturo. " II y avait un 41
dirtion, et ensuite chanter le psautier, /mis dire le cantique de Moise, c'estä dire :
i* (Exode xv)* J *Alors Moise chanta etc. Que tout le peuple dise : « Chantons * Fol. 264*
le Seigneur, car dans la gloire il a 6t6 glorifie, etc. » Ensuite dire l'hymuc des
trois jeuncs saints, et lorsque tu parviens aux rnots suivanls '
; (Daniel in)
52* •-*
Beni soit le Seigneur, Dieu de nos peres, etc., que tout le peuple les repete pur
reiset. Et ensuite, lire la vision de Daniel au sujet de Susanne .commencant aiusi .
ünt^Ht -v
1
1
II y avait im homme qui demeurait dans Babylone, dont lc nom etait 1
Joakim. 2
II prit unc fonime dont lo nom etait Suzanne, fdlc de Chelkiac, et 2
richc; il avait un jardin situe" pres desa maison, et tous les Juifs y venaient,
parce qu'il 6tait honore plus qu'eux tous. '
11
y parut deux vieillards, juges 5
dans lo peuple en celte anmV-la, dont notre Maitre avait dil que liniquite
est venue de Babylonc en deux vieillards juges, qui pretendaient gouverner
6
»Fol. 265*. le peuple. Ils s'etaicnt reunis *dans la maison de Joakim, et ils etaient <>
s
du jour, Suzanne venait se promener dans le jardin de son mari. Et chaque 8
[355] LA SAINTE FETE DE PAQUES. 403
9
ETtwirjiJiiÄ v 'Anr^^n^ nnonr^vn v AnruiA^üAU
vmo r&A^ E^y^tu'^o'r'jyT
r
eyiujujh ei^e V cnr*KE E^nEU-
io t^^utnri vi;>an£>ay* uuEttuwt v
!
riAnpujl- *
ii fo1.266'.
fnoT-
EvirnnrutÄ rmonrE^HOT •)• ictie Air^rtEi 1
Enrcovt e^&e-
15 OTCHOY V EnTttA^EUG NOnPAIC V
15
ACJAjUUTCl *2^E EYfÄin-
ionr*Y rt^^Honr v EO^Ej^ocnr E^;>oiof><JuoTx *
acj EV^onrn 'Foi.266*
9 ejynEiiEp^iiETJ] t sr. 1. |
13 Air^'U'px.] "* sr. 1. |
14 etha] apres et il y a
viaet bnrre |
E«^^OTfuJOTj un w barre se trouve apres & ainsi qu'un e devant p.
tc
1
10 HX.E5nÄ7»i"OTi] XE sr. I.
Fol.aGG». caliue, *
(juc Suzanue cntra comme la veille et ravant-veille dans le jardin avec
deux jeunes ßlles seules;e1 die desiraitse baigner dans le jardin, parce que
10
c'etait le moment de la ehaleur. Et personne n'etail la, sinon les deux 18
*'
vieillards Caches, et ils l'observaient. Et eile dit a ses jeunes suivantes : i:
22
22
ac<-\iä£ou ^e NTSECO-rcAurtA v onro^ vie'kac •äe'J-
^tÄgiuÄ CACA Vtl&EN EJ±}U*n *2^E Al^yAttEf><i?Al 1
'«'
otsjlot nrnnt v t^^vt Ai^ituAi^ **\na^\?<^i An' 1
'" 1
23 e^ots V)tnntntri'Ä\ ,
x; * :5
rtANEC onovt rmi e^tieh-a^
ifAOTiii JoErmEiEN'^i'X: v e^ote EEf>vto&s ütieu^o
24 ümdc v ''AC<Ju^y eti^ujh ü*X:EConrcArmA V)Evtonrruur^
26 2ß
£><juciE hATC^ntu EnV)^^onr Y3ErtnmAf>A*Ktcoc v
at^e u^onr
vfXENAnEGWi CAiononr enat v •xieoit
27 miA^yu*™ üuoc v J7
Ac^y<^<™ !KE EiArtm^EC-
28
*
b^co-rcArtrtA v
1 28
AC^y^vts 2vt ehe^ac^ eia^s ÜÄe-*Foi.268-.
24 En«yu»s] w sr. 1.
|
gApoc) oc en rouge sur iuot |
27 nxeroEBviAiK] i' sr. 1.
2:5 vos mains. "II est donc bon pour moi de ne pas le faire, de tomber dans
>, vos mains, plutöt que de pecher en face du Seigneur. » -"'Suzanne cria
25 d'une voix forte; les deux vieillards crierent contre eile ä sa face -'"Et Tun
26 d'eux courant, ouvrit les portes du jardin. " Lorsqu'ils eütendirent la voix
dans le jardin, ceux de sa maison allerent aussitöt pour voir ce qui lui
M etait arrive. "II advint, quand les deux vieillards eurent prononce leurs
mots, que les serviteurs furent confus grandement, car <>n u'avait jamais
;M
ATnvuOTt10T *^E V\*2£EVUrif>EcßiinE£OC V)Ett«UH*Y a3'»
35
rt*2£EmYTf>EC &k'nE^oc
l
30 oTog] o- sr. 1. |
«EunecgAi] aj. dansla marge.
etant venu vers Joakim son mari, lcs deux vieillards vinrent aussi, remplis
de pensees d'iniquite contre Su/.aiine pour la faire perir. Et ils dirent devant
le peuple
ä "
« Envoyez
: chercher Suzanne, iille de Chelkias, femme de 29
'Foi.268'.
tßt6i car sa töte etait voilee, * pour se saturer de sa beaute. "Mais ceux qui 33
31
lui appartenaient et tous ceux qui la voyaicnt pleuraient. Les vieillards se 34
3r>
leverentau milieu du peuple, et ils mirent leurs mains sur sa tete. Elle, 35
eile pleura, et eile regarda le ciel, soupira, car son coeur etait attaehe au
Seio-neur.
3f
'
vriEnmAfA^tcoc 1
'
&<^\ *kz ö a ? oc n^eotIde^u^i i-
v
s
HS '
Änort *^e EN^vm j-jevt^ewcc fntnmAfA^icoc j-i,,! ,.
39 e^ahna-tt e^änouiä
AndoÄi ££?«! jäoiot "'-'AnnÄT v 1
A<^<JJn v
4ll
öAnt
i
üuoc l- an^enc ^tmunt ™]r)E^iyif>i
1
oto^ nriEC- Al
43
ru&EN ünA^onru^nt •v
4:!
mojc E^c^O'rn äe'ate^ue^e
rtTionr*x; JoAf>oi ^htitte -\rtAUo-r ütne^w 1
nviE*i£<JU(yr v
1
37 V)EtirunAfA2^coc] o sr. 1. |
43 h>Apo»] o sr. 1. |
Epuiov] e sans point.
:i7
fermerent les portes du jardin. " Vint vers eile un jeune homme Cache dans
38
1
le jardin, et il coucha avec eile. * Et nous, nous etions Caches dans le '
Fol. 269'.
39
coin du jardin; ayant vu l'iniquite, nous courümes sur eux, 3 " nous les vimes
appartenant Tun ä lautre; lui, nous ne piimes le saisir, parce qu'il etai*
40 plus fort que nous, il ouvrit les portes et s'enfuit. l0
Celle-ci, quand nous
'•i l'eümes prise, nous lui deniandämes quel etait le jeune homme, u et eile ne
voulut pas nous renseigner. Cela nous le temoignons. » Et l'assemblee les
crut en taut qu'anciens et juges du peuple, et ils la condamnerent ä mort.
« l;!
Suzannc s'ecria d'une voix forte et dit : « Dieu eternel, *
qui connais ce* Fo >269 , i
43 qui est cache, qui connais toutes choses avant qu'elles arrivent, ,3
c'est toi
qui sais qu'ils ont temoigne ä faux contre moi; voici que je mourrai, je n'ai
Vi fait aucun des maux que ceux-ci imaginent. »
M Et !<• Seigneur entendit sa
408 II. LECTIONNAIRE COPTE DE LA SEMAINE SAINTE. :iiitf
eieccuh v
4,
cnro;> e^eu^i üuoc e&o?s hakoc ) A^-y «
icrrvioconrrmA E^onTA^ JoEVtcrrÄ^oip ü&e^m etie^-
rtV)f>UJl o'r
l
Fol. 270'. 48
n-o-oc-f «2^E A^ÖJ>1 tfAI^ '
httt'lOTUH^ OITO^ T\E*2£A^ 48
UA1AUON *2£EAVt
45 viuoc] o sr. 1. |
48 ntXA^i xa^ sr. 1. [
4!) v'trtoirx X. sr. v |
51 nnoTEpHovl
<5
voix, et comme on L'emmenait pour la faire mourir, Dien suscita um k
esprit saint dans im jeune homme nouveaü, donl le aom 6tai1 Daniel. "•
El -,,-,
17
Et tout le peuple sc retourna vers lui, et ils direnl : o Quelle est cette '"
t8
1
Fol. 270 r
.
parole que tu as dite? » Et lui sc leva *
au milieu d'eux et dit ainsi : /
l8
« Etes-vous insensös ä ce point, lils d'Israel, que vous n'avez pas re-
cherchö, et que vous a'avez pas counu la sagesse, et que vous avez mis la
lille d'Israel en jujjement? " dar ceux-ci ont teinoiyne ä laux contre eile. » 4»
60
Et le peuple sc retourna rapidement; Les deux vieillards lui dirent : o Viens, 50
siege au milieu de nous, et conseille-nous, car c'esl a toi que Dien a donnö
l'anciennete. » ''
Et Daniel dit : « S6parez-les Tun de l'autre ä distance. 51
OTO£>
nh EiE^no&kt i- ek^^j" üu<jucnr t&o'A i- e^*x:<ju üuoc
Vt*2£EV\(3C ÄEOT'Mnofcii VtEJJUnTttXJlHf tt VtEKV)Ott&kCnr •!•'
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'^vtono crrvt ÄtiCÄt aknait e^as Ä2£oc nhi 1
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EnAKTA£>ujcnr eitca*2St viEurtcnrE^HO'v joA^EVtAuj «^y-
jyvm v vkkk-j *ke üe'äa^ 'äeIoa^ai^ vtonr'c^HrtoTi v
1
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lEKUH^Y V ^OTO^ c5°"lt E^AITOTO^&kE^ E&0?\ V A^J-
onrAj>cA£>ru E«f>onrmi Jim^ei *v tieäa«^ na<^ Ät-
Tt'Ä^O'X: N^AUAAtt OTO£ <^>A lOnr'iwAC AVI V ÄYlt'CAl
jours, maintenant sont venus sur toi tes peches que tu as faits dans le prin-
53
53 eipe; tu rends des jugements iniques, et les innocents tu les mies en ju-
gement, et les coupables tu les reläches, le Seigneur disant : Tu ne
54 tueras pas I'innocent et le juste. ''Maintenant donc, si tu as vu eelle-ci,
dis-moi sous quel arbre tu les as attrapös parlant ensenible. » Et lui, il
57 trompö 57
et la convoitise a retourne ton coeur. C'est ainsi que vous faisiez
anx filles d'Israel, apeurees, elles ne parlaient pas avec VOUS, inais la fille de
Mo LE LECTIONNAIRE COFTE DE LA SEMAINE SAJNTE. [3621
•Fol 271'
62
KA*1A ^7HOUOC ÜU<JU'TCriC OITO^ AnrV}0^&0-r )• OTO^ 63
03 atcviot] v 2
sr. o.
5S
Juda n'a pas supporte vos iniquites. Maintenant donc, dis-moi, oü les as- 58
S9
tvi attrapes parlant ensemblc? *> El lui, il dit : « Sous un ehene. » Daniel .19
""Toutc l'assemblec cria d'une forte voix, ei ils louerent Dieu qui sauve 60
oi
ceux qui esperent en lui. Et ils se dresserent contre les deux vieillardsi gi
car Daniel les avait atteints dans leur bouche quand ils mentaient; et ils
leur firent eomme ils pensaient faire du mal ä leur voisin, "- d'apres la 62
loi de Mo'ise, et ils les tuerent, et le sang innocent tut sauve dans ee jour-
Joakirn son man et tous ses proclies, car ils ne trouverent pas chose mepri-
[363] LA SA1NTE PETE DK PAQUES. '.11
7
7
uaioit£ievu^euvip üätiAC e&o?\ ]r)Emj-Huonr V gl«A
vnE^EUjyuuru ütnrcnru^EU ü&epi ' kaia ^pu^V t^t^tvio? »Fol 2-2-
Gi
64 sable ä admettre contre eile. Daniel grandit en face de tout le peuple
depuis ce jour-lä et apres.
Et ensuite, le, Sabbat (samedi), de grand malin ', que le pretre dise l'action de
comine vous etes azymes; car notre Päque, le Christ, a ete immolee.
8
8 Ainsi celebrons la fete, non avec du vieux levain ni avec un levain de
9
9 malicc ou de perversite, mais avec des azymes de purete et de justice. Je
^A^UOC Tic,
vous ai öcrit dans la lettre de nc pas commiiniqiier avec les impudiques : '"je 10
ne voulais pas dire avec les impudiques de ce monde, ou avec les violents,
ou avec les rapaces, ou avec les idolätres; si non, il serail necessaire pour
vous que vous sortiez du monde. " Maintenant je vous ecris de ne pas u
2~3 r oommuniquer avec
* i-'oi. . eux, avec quelqu'un *qui s'appelle frere, soitun impudique,
soit im violent, soit un idolatre, soit un meprisant, soit un ivrogne, soil im
i2
rapace; car avec quelqu'un de cette sorte il ne faut pas manger. Que ine
sert de juger ceux du dehors? Ceux du dedans, jugez-Ies vous-inemes.
i3
Ccux du dehors, Dieu les jugera; enlevez le mal de vous-memes. 13
Psaume lxxxvii.
5
*J'ai ete comme un homrne sans secours, 8
*6tant libre dans les :,».».•
inorts.
365 LA SAINTE FETE DE PAQUES. 413
^eEic ur
Fol 273'.
2%E?;1C fKE
62
62
EVlE<^A(rY *2^E E^UEVtErtC^^YTA^CKE'rYriE V ÄT-
-tHJUO*^ Vf^EVtlA^lE^EITC VtEUVU^?J^lCEOC ^ayiit^ioc
1
Ü3
Ö3
53
tnrÄUJl jjtuoc V ÄEV\EVt()C V ANE^^pUETS 2S;eA™ T\?^VIOC I
2l
24 Leve-toi, Seigneur, pourquoi dors-tu? Leve-toi, ne *
nous rejette pas *Fol.273'
2
-
Alors notre bouche se remplitde joie, et notre langue est dans la rejouis-
sance; alors on dira dans les nations, que le Seigneur a beaueoup faitavec
3 *
3* eux. Nous avons ete rejouis.
« 62
Le lendemain, qui est apres la Parasceve, les Princes des pretres et
6S
63 les Pharisiens se reunirent cliez Pilate disant : «Notre Seigneur, nous
nous rappelons que cet imposteur a dit, encore vivant : Apres trois jours,
414 I.K I.KClloNNAini: Col'TK DE LA SEMA.INE SAINTE. 36(i
04
,
üto^ vnt^V^AH
Ün^ANH V I^O VtAN E^^OITr^ V ' '
m*2£trU?sA10C Tit 65
jüluo^ v
6(
vvoujio'r Tvt Air«jt nujoit at'ia'X^o um- 6"
1
AnrA^jrttncJunH^ tvuyt rtitnu+c 1
i- atm^i iuua^ v i
TtKtCOVH & 0-
2
OTAl CAIE^OirmAU V OTA* CA1fc<^*2£A()H v vs^c -
• Fol. '274*
Fol. 274
r
. je ressusciterai ; "ordonne donc de consolider le tombeau jusqu'au troisieme 6 ''
garde; allez, consolidez-le comme vous savez. » '" Et ils s'en allercnt, ß6
1
Ils out peudu Notre Sauveur au bois de la croix, out peudu aussi avec i
1
Fol. 274 v
. les peches.
* 3
Pilate ecrivit une inscription sur la croix, au-dessus de Notre Sauveur. s
1. Pour le texte sa'Idique de ce cantique, ou Tarh, voir mon article 'Tlie Turühät of
the Coptic Cluireh', Orientalin ChrUtiana Periodica, vol. III, \>\i. 83-88.
[367] EA SAINTE FßTE DE PAQUES. 415
5
r,
AnnoT2iA5 vtÄrtouoc v caäi ntUTH^Hrtu^AJiri v
s
8 ÜUEI^E&fEOC -v 3<u\ch>&\ üuei^ujueoc
3.<^cV)<M 1
V
1
'
uetm y\6g v V^EmEKUE^onr^o v
1
10
4 *
Quiconque passera peut lirc :
l
Celui-ci est Jesus, roi des Juifs'.
5
5 Lcs Juifs iuiques dirent au gouverueur : 'N'ecris pas ainsi, qu'ü est
roi des Juifs,
6 ° Mais ecris qu'il a dit :
6
Je suis Jesus, roi des Juifs'.
: 'Pilate dit aux Juifs iuiques : 'Ce que j'ai ecrit, je l'ai ecrit; l'affaire
est terminee'.
s
8 II ecrivit eu hebreu, il ecrivit en r ain, il ecrivit en grec : 'Le roi des
Juifs'.
9
Cclui de droite s'ecria :
*
'Souvieus-toi de inoi, Seigneur, dans ton . , „, -275 ,
royaume'.
10 "W'otre Sauveur lui dit : 'Aujourd'hui, tu seras avec nioi dans ruon
n>\ ;ui ine',
l;
A^i YtÄfclujicV!^? -V mftUAflUAÖtAC V ntUVttKO^H- IS
11
Anrtrt^Artcu'irNtnr^i ) ntuonrA2\^ow v AnriHnonr 1
r.
14 ATEtt^AncwxnoT^jj] t :1
sr. 1. |
17 atkoc] un ui aj. sr. oj |
19 V)Ennoir;>Hi] x
sr. 1.
12
II cria vers son Pore d'une voix forte; il remit snn espril nitre '^
ses mains.
"Vint Joseph d'Arimathie avec Nicodeme, les chefs honores. ts
11
lls apporterent des ammates avec de l'aloes; les appliquerent au corps 14
du Fils unique.
,5
Vin1 Joseph d'Arimathie, il vinl vers Pilate, e1 le supplia : is
* 16
Toi. •.•-.-,>.
'Donne-moi le corps de mon Seigneur Jesus, pour que je Pensevelissc, 16
liors de la ville.
''•'
Les Juifs iniques direnl en leur c<eur : 'Celui-ei ne ressuscilera pas ' 9
des morts'.
[369] LA SAINTE FETE DE PAQUES. 417
2i
''
a^uun^ vt^tn^c v V^enn^^oonr üuA^r v
22 22
t*3&kt<^?Ai ^tn-Y^onr na^
20 e«u<juott] t sr. 1. |
Rubrique xiEHEStcANAJ — uenehciuot, ovog — »iuot^
et Ha — ninpo<}>Hn cn rouge |
xiApEmoYH&] t sr. o ft*^r mey^h fmija^-]. Ces j
uinAnAi sie |
jjLEnEncuuoT] rr sr. 1. |
axui] m sr. 1. |
Eil^ETtstupHonri] »' sr. 1.
|
«uuoT'f ] t sr. o 1
V)EJ\HCAiAc] c" sr. a j
rnnpo<pH-i] sie, et ht sr. <§>.
2»
" An grand matin du premier des sabbats, le Seigneur ressuscita des
IMOI'tS.
21
•21 Le (ilnist s'est ressuscite le troisieme jour, il sauva le monde de
leurs peches.
'Notre Pere qui Stes aux cieux', et l'absolution \ et In benediction jusqu'au bout.
Et ä partir de l<i sixieme heure du Sabbat (samedi) de In joie, que les peuples
sc rassemblent x l'eglise sainte, qu'ils lisent pour eux VApocalypse de Saint
Jean l'Evangeliste. Ensuite lire apres cela une lecon d'lsaie le prophete
(IS. XLV).
1 l'our les trois grandes priores, cf. Brighthan, op. eil. pp. 160-161.
2. l'our cette absolutio!!, cf. Brighthax, op. eil. pp. L83-184.
418 II. LECTIONNAIRE COPTE DE LA SEMAINE SAINTE. [370]
ndc •) VAtrrvto^tu 1
Tide <\>-\ ^H 1
v &*>*>& tü^enr-
U)<JUVH ftV)H*l^ V
1
Tide <\>*\
l
cor* v
1
Car tu es Dieu, et nous no le savions pas, Dieu d'Israel le Sauveur! 15
16
Voici qu'ils seront confondus et meprises, tous ceux qui luttcnt contre 16
lui, cl ils ironl dans la honte; renouvelez-vous vers moi, fies. "Israel sera i-
ne l'a pas faconnee en vain, mais pour qu'ils demeurenl en eile. Je suis
l9
Dieu, cl il n'y en a pas d'autre en dehors de moi. Je a'ai pas parlö en 19
ensemble.
V^ENTCKA 1
ccrrENTtdc s&ECEVtAConpujim
1
ih^ot i ^CÄtttnoTKOTÄi
j^Ancrrm^yY v OT '°ö "V rtA C^
UJl nuuot e&ots 1
vtnonrdt
ü*2£tmc v onro^ 1
32
S2 alliance nouvcllc avec la maison d'Israel et la maison de Juda, non pas
comme l'alliance que j'ai fondee avec leurs peres dans le jour oü j'ai pris Ieur
main, oü je les ai emmenes de la terre d'Egypte; car eux, ils n'ont pas garde
33 mon alliance, et moi, je les ai negliges. » Et le Seigneur dit :
3L1
« Celle-ei
est l'allianee que je fonderai avec la maison d'Israel apres cesjours-lä : oui,
je donnerai ma loi ä leurs pensees, et je les ecrirai dans leur coeür; je serai
* 3i
3-, pour eux un Dien, et ils seront pour moi un peuple. Chacun instruira son »Fol.277"
compatriote, et chacun son frere, disant : Connaisscz le Seigneur, car
ils ine eonnaitront tous, depuis le petit jusqu'au grand, et je leur par-
donnerai leurs injustices; et leurs pechös, je ne in'en souviendrai plus
desormais. »
420 I.K LKCTIOXNA1KK COl'TK DK LA SKMAINK SAINTK. [372]
VtACNHCnr EYllEnTArrE^tm V i
TSeJoEN- a
'Je vous l'ais cohnaitre, mes freres, l'Evangile que je vous ai annonce, 1
2
que vous avez recu, dans lequel vous demeurez, parlequel aussi vous serez 2
duquel vous avez cni envain. 'Je vous ai donne d'abord ce que j'ai recu,
a plus de cinq cents freres en une seule fois, dont la pluparl existe jusqu'ä
o crrV)t •)•
' A^onrort^^ tf>oi £>«-« •*.•
''
atiok rAfnt ntjccrir*x:t Fol. 278*
üc^tK-
10 K?sWClÄ ttlEv^?^ V
10
}oENOnrj>UOT 2vE VnE^Y "
v "V°- *J^V M
'
e&vO^ 1
V)ErmH E^uujonn v
1
13 u^onn vtAjyu-» 1
™ v
1:!
sc*x:e 2vE üuou Ä'riAcnAcic fnEsiw
ii ^E^'uujonn NA^yuayu v \^ onr*^E imEvi^c iuuncj v'
14
tc2£:E
enoi 1
9 l'avorton, *
il s'est montre ä moi-meme. ° Car je suis le plus petit parmi tous »Fol. 278*.
les Apötres : je ne suis pas digne qu'on m'appelle Apötre, parce que j'ai
10
io persecute l'eglise de Dieu. Par la gräce de Dieu je suis ce que je suis, et sa
gräce qui est en inoi u'a pas ete vaine ; mais j'ai ete eleve plus qu'eux tous,
n non pas moi, mais la gräce de Dieu qui est avec moi. "Soit donc moi, soit
,2
12 ceux-lä, nous prechons ainsi, et ainsi nous croyons. 0r, s'ils prechent que
le Christ est ressuscite des morts, commenl quelques-uns parmi vous disent-
13
is ils qu'il n'y aura pas de resurrection * des morts.? S'il n'y a pas de*F i.279*.
n resurrection des morts, le Christ non plus n'esl pas ressuscite. '''El si le
Christ n'esl pas ressuscite, notre predication est vaine, vaine aussi votre foi.
16 15
On nous trouvera encore faux-temoins en Dieu, si nous temoignons
en Dieu que le Clirisl est ressuscitö, alors qu'il n'esl pas ressuscite, si les
"' "
morts ne ressuscitent pas. Car si les morts ne ressuscitent pas. le Christ
422 I.K LKCTIONNAIRK COPTE DE LA SEMAINE SAINTE. [374]
Fol.279-.*
18
« c^?<*. WH tlAnPtNKtri V^trtTA^C AITIAKO »•
l9
IGÄfc 18- ig
20
Äv\^ c TJun^ 1
22
Fol. 280'.
ka^o^kon mipcrr a '
*\a?^;h
17 ntnenttA^] a sr. 1. |
20 e«uiuott] t sr. o |
I Pierre i. 1 VjEnmx.mf]
ai sr. 1.
non plus n'est pas ressuscite. " Et si le Christ n'est pas ressuscite, vaine est i:
8
*Fol.279 T . votre foi, et vous demeurez encore dans vos peches; * '
donc aussi ccux qui is
10
soiit endormis dans le Christ sont perdus. Et si c'est dans cette vie seule 19
quo nous esperons dans le Christ, alors nous sommes plus pitoyables que tous
!0
lcs hommes. Maintenant le Christ est ressuscite des morts, prödecesseur 20
de ceux qui sont endormis. ' Car, puisque par im homme la mort est arrivee, 21
par 1111 autre homme aussi la rösurrection des morts. -'Car de m£me que 22
en Adam tous mourront, de meme aussi dansle Christ tous vivront, "* chacun 23*
ä son rang.
vtitTi'cwo«^ nmc
^UJiO'VT Ü*X:E^*Y ^i
7 *^*1 ÜTCEVtdc 1WC Yl^C *'
^r
7 " EHEKAHA
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7
^>mA rriE^uEicJUTn rnE'nE^vmAj>*\ v
1
vtitc^u-»™
tCTAmonn' e^ot tnmonrk ^pvi e^naiako y EiPE^OKt-
UA'^m 2vE ÜUO^ •)• E&O^ ^'tENOT^uju VnOVÄEU-
^HNonr V^Ertcnr^ycnrujcnr 1
viEUcnr<Juo'Tr y «euotiaw
S
8 joEmudui^n E&kO^ y fnEiHc y^X c v ^? H eiOTtncvuoTiWoi.Mi-.
5 VjtnoTÄOu] oa sr. 1. j
ü hjEit^AnrupACuoc] o sr. 1. |
8 i'uhcaxi] un hat barre
apres «ai-.
2
2 Bithynie, suivant la revelation de Dieu le Pere, dans la sanctification de
« renoin, la gloirc, et l'hoimeur dans la rövölation *de Jesus-Christ, "que vous * Fol. uxi\
\>\ LE LECTIONNAIRE COPTE DE LA SEMAINE SAINTE. [370]
lEndi ün'Xi'JUK 1
YIPaHiC Kt^ r
12
EnA^vtAnr *ke näetutpoc A<-jEptrr<Ju üyu'^aoc •>• ia
v ;>u^c ^enV^p™
V^ErtiErfÄou v se lErtuEiEircE&iHC Avtipt ü^?At' e«pe^?ai
Fol. 281-. JJLOjyi V l3
^7"V ÜAPifAAU «EU^p*^ V "
VtiCAAK VtEU^7'Y "
vuakuu^ ^p^ vtiEUEmtrY 1
a^ ü*ot !
üm^ÄTsoir shc v
E$*iO>> V
1
iio connaissez pas, et que vous aimez, quo vous ne voyez pas main-
tonant, <mi qui vous croviv, rvjouisscz-vous dans unc joie indicible, ei ayant
recu l'honheur, "vous recevrez le complement de votre foi, le salut de vos s
am es.
'•
Avant vn, Pierre repondit au peuple : « Hommes [sraelites, pourquoi u
vous etonnez-vous de cela? INmnpioi mms re^ardiv-voiis, coniine si par notre
i!
pouvoir ou notre piete, nous avions l'ail que celui-ci marche? Le Dien is
T *
'
Fol. 28i . d' Abraham, le Dieu d'Isaac, et le Dieu de Jacob, Dieu de uns peres a
glorifie son serviteur Jesus, que vous avez livre", que vous avez renie en face
i5 «f>tt-\V)u^ie& v
15
nA^Hronrc *ke üiEnuartV) 1
äieien-
V)Otf&E<^ V ^?At EIA^?^ lO'TPVtOC^ E&O^J V)EttNH
16 EttUUUCm V
1
17
l? na<^ ÜTVAtcnr^SAi ÜTtEiETiü^o e&vO^ *iwf>cnr •)•' ^rtonr
sseä^^naic V^ErtcnruEiATEUi )•
v 1 ls
^7^ *^e vtH EiA^scncnr
tcXEtt^yo^n •)• e&o^ V)Ettf><Jucnr vtrtt^Tt^o^pHiHC iw^ono i-
i9
1
A^utiAvtom cnrrt cnro^ KEnttvmcnr v Ettf>onr^uj^
'
1
21
21
^p»Ai tnt^uji*Y rtitn^H'onri jyomj ejxjuoit -v
*
ujattchot* *f<>i.282»
VTIA^E H^uuk 1
15 g&o?t] o sr. 1. |
19 orog] o sr. 1. \ 21 hj><u&] <ju sr. 1.
15
15 C'est l'Auteur de la vie que vous avez tue, celui que Dieu a ressuscite des
"
16 morts, celui dont nous sommes temoins.
;
Et dans la foi de son noin, celui-ci
que vous voyez et que vous connaissez, c'est son uom qui Va gueri; et la foi * • Fol. 282'
i7
17 qui vientde lui lui a dorme eette sante en face de vous tous. Et maintenant,
mes freres, je suis que vous avez fait cela par inadvertance, comme vos chefs;
8
18 '
et Dieu, ce qu'il avait dit des le principe par lcs bouches de tous ses
'''
io prophetes, que son Christ souffrirait, il l'a accompli ainsi. Repentez-vous
dnnc et convertissez-vous, pour que vos peches soieni effaces, pour que vous
20 viennenl ilrs temps de rafraichissement de devant la face du Seigneur, '" d
21 qu'il vous envoie celui <pi'il a predestim'', Jcsus-I llnisl, -'celui qu'il laut que
les cieux recoivent*jusqu'au temps du [•ecommencemenl de toutes les choses *Foi.282 T .
que Dieu a dites par La bouche de ses prophrlcs saints depuis loujours. »
426 LR LECTI0NNA1RE COPTE DE LA SEMAINE SAINTE. 378j
v^AT^UOC '^A'k. r
''AttOK *2^E AlfcVtKCn OTO^ AS£>U-»f>Vl AVl^Mn V -V 6
*X;tVU50K tUNAtf»V:?\H- *
U<\?0*10A\ vtvu- i
CA&ßiAICm 1
1. |
tit. ETArrEMo] sie, et o sr. \ |
uaiweoh] t et vi sr. I. |
Matt, xxvm, 1 m^oxaiJ
ix ;ij. sous la ligne.
8
Je me suis couche et endormi, je me suis Leve\ parce quo le Seigneur ,-.
me soutiendra. '
C'est toi, Seigneur, toi qui me soutiendras, ma gloire ei le '•
8
Leve-toi, Dieu, juge la terre, car c'esl toi qui auras l'höritagc dans s
' Fol. 283'. Madeleine avec l'autre*Marie pour voir le sepulcre. * Et voiei qu'un grand a
.
Nirr^t"^ v
1
vt^Au'^E^uuacnn v
1
'A<^Ef>-
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?^°"V nü^^ien *\tu^ r^f *k>E 2£ttHC
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6 TIEIEIEUK^'Y VtC<JU<^ V r,c^X H UVIAmA 1
AU )• A?\?\A
Atpujfitj 1
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1
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10 UJlj^l ÜUOt-J V
1 10
1O*lt Tlt^tWC Vtuaoir 1
ÄEÜVIE^E^O-Y *
UA^E «UJilEn UA1ÄUE*51ACVlHOT Ci mA fAlOnO^jE JlUAOir « Fol. 284-
"eHAIT^E
5 nenenEnKui -^] e'
2
sr. 1. |
7 cjstAtpjyop n] o sr. 1. |
ÄpETETtA«Ax] sie, lirc ÄftntnnA-
parolc et dit aux femmes : « Ne craignez pas, vous, car je sais que c'est
6
6 Jesus qui a ete crucifie que vous chcrcliez. II n'est pas ici; mais il est
7 r
- ressuseite c< »miiie il la dit. '
Vcnez, voyez le lieu ou il etait; et vite parte/, *Fol.283 .
8
8 Et etant parties en häte du tombeau, avec crainte et grande j<>i<', elles
9 eoururent informer ses disciples. Et voiei que Jesus vint au devanl d'elles,
13
lENENKCTl V
ll
01TO^ Eujuun fTUYIl^H'rtUUurt CUjTIEJJi! r.
Anriet [5
riEu^i'ÄErrniKA^i v
19
ua^)e rtuJiErt enrrt uac^ rmtEttnoc nH^onr v
1
e^>e- »
Galilee sur la montagne que Jesus lern- avait determinee, "el l'ayanl vu, n
l8
ils l'adorerent; quelques-uns doutaient. Et Jesus etant venu, parla avec is
eux disanl : <• Tout pouvoir m'a ete donne dans le ciel et sur la terre. "Allez >'•
donc, enseignez toutes les nations; vons les baptiserez au noin du Pere, el du
[3811 LA SAINTK FETE DE PAQUES. 429
20
TtmVIA EOOnOA&i V
3o
EPE^EVr\ C&u* 1
E&iO?\ VnEVUENEJ> V
epoi au 1
onro£> jr>trtTHE2S.uji^ i-
*
unt^ujuirN mn EnruEiAi^vn v 'Fol. 285».
4
ms-OK "ivE EK^yon V^ErtnE^oioA&i 1
-v vtuycnojycnr ütaic?s v
20
20 Fils, et du Saint-Esprit ; vous leur prescrirez de garder tout ce que je
vous ai commande : *voici que je suis avec vous tous les jours jusqu'a la »Fol.285*.
2 - .Mon Dieu, mon Dieu, lais attention ä moi, pourquoi m'as-tu abandonue,
mon Dieu .'
Loin de mon salut sont toutes les paroles de mes defaillances.
3 Mon Dieu,
•'
UA ? tC UA ^ Ut M WAfE^OT'XOtJ
\
tC*Äfc A^CnTAJJ^ -V 1
10
2£tmK)K miAKtm £&0?\ V)ENüVtt'X:t V lA^eTVntC 1
10
vnEHAUAT v
1
«•Ätonr^o^^EÄ v
1
2
5 EfOK |
o sr. 1. |
7 «lEgA^AOc] sie, lirc intgAn-.
s
oni esperc en 5
le lieu saint, gloire d'Israäl. Ils ont cru en toi, nos peres ;
ils
ö 6
toi, tu Ich as sauves. Ils mit erie vers toi, et ils sont sauves; ils ont espere
-
en toi, et ils n'ont pas ete eonl'ondus.
7
Kl moi, je suis im ver, ei non im
s
honmic, l'opprobre des hommes, le rebul du peuple. Tons ceux qui nie 8
voienl se moquenl de moi ; ils ont parle sur leurs levres ; ils mit branle
Seigneur, delivre, 9
leurs tetes. '
Voici qu'il a cru ei espere dans le qu'il le
depuis i|ii(> j'ai pris le sein de ina mere. " J'ai ete porte vers toi '
depuis que u
Fol. 286'. je suis dans les entrailles, tu es mou Dieu, depuis que je suis dans les entrailles
l -
de ina mere.
'"'
Ne t'eloigiie pas de moi, ear uue tribulation est proche, et
Verset.
i:i
lue bände de veaux m'entoure, et des taureaux gras me retiennent. 13
[383] LA SAINTE FETE DE PAQUES. 431
üfxjuonr i
l
YtA?sAC
a^^u*?^ EnA^y&u^i -v aketti eV^^h» e'^ka^i m\?u.cnr v
17
i- atkuj*Y t^os vrx;EcnfMK> vtcnr£>of> v *
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Anrujin nnakac ^Hf cn^ > l
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20 m*OK *2^E Tide ÜTltm^ETA'&iOHtttÄ OIPEl CA&0?\ üuoi •)•'
21 ua^hk hAÄ^niyoTn 1
23
Y^iTAW ÜOTUJT -V
1 :!
EtECA*X:l ÜTYEKfAN JDAlO'lO'r VtttA-
20 iiuoi o sr. 1.
14
" Ils onl ouverl leurs bouches contre moi, comme im Hon ravisseur et
is rugissant. i '"
J'ai etö repandu comme leau, tous nies os ont ete disperses;
16 mon coeur est comme la cire fondue au milieude mesentrailles. "'
Et ma force
esl dessechee comme un tesson, ei ma langue esl attachee ä ma gorge; tu
n in as aniene <laus la terre de la mort.
,T
Une bände de chiens m'a entoure ', et •
Fol 286"
iinc reunion de scelerats m'a detenu; ils ont perce mes mains et mes pieds.
ls
' s Ils niil compte tous mes os, ei eux, ils m'oni considere et m'ont regarde.
19-20
'''
Ils onl partage mon vdtement, ei jete le sorl sur ma tunique. •'"
Toi,
Seigneur, que ton secours ne s'eloigne pas de moi; fais attention ä ma
-i protection. ''
Sauve mon äme du glaive, e1 ma filiation uniq lu chien !
22 --'
Sauve-moi de la gueule du liou, et mon humilite de la corne des unicornes !
S3
23 Je dirai ton nom ä mes Freres, je te louerai au milieu de '
l'assemblee. * 1
'"
1 - N "'-
Fol. 287'. CWHOT •»• EIE^UJC EfOK V^EVUlUVr^ Vt ' "^ EKK?\HCSÄ V
'
' V1H 24
'
s
E'TTE^uV) VAÄErtOno^HI »iJAEVIE^ Vt^ETHEVlE^ V E10EUEnpi 28
EWEttNOC IVi'f OT V 30
AXOnO^U OnTO^j ATOTiu^ Vt*2£EVtW 30
28 etekohot] t 2
sr. o3 j
29 n«o^j] o sr. I.
quand j'ai crie vers lui, il m'a 6cout6. " Ma Iouange vient de lui dans une 26
2*
siecle du siecle. Tous les confins de la terre penseront et se tourneront 2s
30
nations. Tous les gras de la terre onl mangö ei adorö ;
ils se jetteroni ä terre so
3I
devant lui, tous ceux qui descendcnl dans la terre; inon ame vil pour lui, et 3 '
[3851 LA SAINTE FETE DE PAQUES. 433
•)•
:i
onro^ crt-
j. |
»EU^^Aiiuu2i.<Ä] sie |
nmpo<pn] n sr. 1. sie. o et
1. Folio 288 est une petite feuille de papier moderne et n'appartient pas au manuscril.
Lc recto porte la liste suivante des noms propres d'unc main recente 2yu~* *£»y} :
32
3-2 ma progeniture lc servira : la gr-in-ration a venir parlera au Seigneur ; et iU
raconteront sa justice, le peuple qui naitra, que le Seigneur a forme.
Lire (lans la ituit du Dimanche de In grande ßte de In Resurrection ; et commencer
V&vangile sehn Jean jusqu'd sa /in ; et tont le peuple restera '
auxprieres et nur •
Fol «9
invocations ; que personne ne dorme dans rette nuit-la. Et lireles psaumes etles
vtAcouvtE<^ u\)t)\
1
v neu-
OTE^UASsUJCt ICXtVTlAv^E rmiAP^iJUN Vntm*2£;AÄf -V
1
4!
onovto^ üu^jieti rtK^Wonoi neua^ v uAptnronruuun «
üuo^ yrstm'iywpi nnponr rnt^?^ v
1
onrvto^ uumitn
wst-ö'nocNEum^2\AOC UA'ponr^^ou vtuuonr vtsstm'- )
Arrt2\oc rne^?^ v Ät^NAdt uvtujij±) üncno^ rmtcj- 1
TtWXA'Xl -\ t^UOC*\ V *
ÜUO«-J tc ^*\ -
sie. lire hh
e1 je jurerai de ma droite ;
je dirai: Je vivrai eternellement ! "Je rendrai m
ihm! glaive irrite com l'öclair, et ma main s'emparera du jugemenl :
»Fol. 289'. je vengerai* ei prendrai le droil de represailles sur les ennemis, et ceux qui
im' hai'ssent, je leur rendrai la pareille. '•'
J'enivrerai de sang mes traits, et is
Röjouissez-vous, ;
cieux, avec lui, qu'ils l'adorent, Ions les lils de Dieu : löjouissez-vous,
uations, avec son peuple : qu'ils se renforcent, les anges de Dieu, car il
»Foi.290'. menl de rötribution aus e'nnemis qui le ha'issent; " il leur fera ce qu'ils
i '
dftrruamt dtonruami
rAf ue näe'vie- i^nu A<^i
UATiUU nEUrE^A^ 1
EnoEms vtonrvtoioßy -v
1
üuot^ v
i
i
« '
Resplendis, resplendis, Jerusalem, car ta lumiere est venue , la gloire
2 du Seigneur s'esl levee sur toi. -'Car voiei que l'obscurite et les tenebres
eouvrironl la terre sur les nations; et le Seigneur sc rejouira sur toi, et sa
s 3
gl, irr sr
, manifestera sur toi. Des rois marcheront dans ta lumiere, ei des
i aations dans ton eclat. '
Jette tes yeux tout autour, vois tes lils rassembles ;
car voieique Ions tes lils sunt venus de bin, et leurs lils portes sur '
leur, FoI290,
5
•"»
epaule. Alors tu verras, ei tu craindras ; tu t'ötonneras dans ton coeur ; car
i, emigrera vers toi la richesse de la mer, <\r<, nations et des peuples. '
Vien-
dronl vers toi des troupes de chameaux, tu seras couverte par des chamelles
de Madian ei d'Epha, venanl tous de Saba, apportanl <\i~ l'or, Ar l'eucens, ils
uns v
1
s
fci^tu'ci Jotrtn^AKt e&vo^ V^tn'TTHi ürv^ntKo v auok- 8
a
Tit. ninpo^HHHcl o et c sr. 1. |
Isaie xlii, 5 öothot^] *r sr. o'-' |
6 etotiuihi
ÜTEHlEttttOCj sr. 1.
:
L'annonceront. Et toutes les brebis de Cedar seronl röunies vers toi ;
les :
'
Aiusi parle le Seigneur Dieu qui a cr66 le ciel e1 l'a affermi, qui a fortifiö :,
la terre et ce qui est en eile, ei qui donne le souffle au jn>n pl»* qui habite sur
t'ai inis en alliance d'une race, comme lumiere des aations; ' pour ouvrir les
* Fol. 29i T . yeux <les aveugles, faire sortir deleursliens ceux qui sonl mis aux fers, * ei
B
( rnx qui sont assis dans les tenebres de la maison de d6tention. C'est >
[389] LA SAINTE FETE DK l'AQUES. 437
-v
l!
vtdc' ^>*\ fntrit-
m*H
EttNAUtci 1
14 OTOg2 ] o2 sr. 1.
11 et ceux qui les habitent. " Rejouissez-vous, desert avec ses bourgades, les
enclos et ceux qui habitenl en Cedar ! Ils sc rejouiront, ceux qui habitent
12 dans *li's rochers criant du sommet des montagnes. '"'Ils glorifieronl Dieu; * Fol. 292
13
13 ses vertus, ils les publieronl tlans les iles. Le Seigneur, Dieu des puis-
sances, sortira, e1 il brisera leurs guerres; il suscitera la rivalitö; il criera
I5
fcitjyuutjj vt;>Am<Juonr neu;>ativ<a^au^o -v onro^ 1
t5
EtE*iujonH<x»cnr v !
fcieiwi ie
r
Z \\CixX7\'j£} ElEUf>(nrc<JUOinEN Vtuuo'T V YtAiCA*2£t ESEASIOT
l3
onr«otj üuuji-itn 1
-v
-V
1
16 ehku«?\!X.] u» sr. I. |
til. ninpo'Jivnj sie. et o et n sr. 1. |
Isafe m.ix. 15 JinACtp-
niufiiy |
c aj. sr. 1.
,5
etonnant et dessechanl en meme temps. Je rendrai däsertes des montagnes i..
et des collines, je dessecherai toute lern- herbe; je ferai avec les fleuves des
«
1:|
Rejouissez-vous, cieux; e1 que la fcerre exulte; que les montagnes is
proclamenl la joie, ei les collines, la verite! Car Dien a eu pitie de son peuple,
15
Foi.293'. na'a abandonne, et Dien m'aoublie! Est-ce qu'une femme *
oubliera sonfils, 15
[391] LA SAINTE FETE DE PAQUES. 439
£&0?% £>nENNH
EiAnoonro'ÄY^onr v hATjyo^ tnots
onro^> nw e&o?\
lg Vth>H"\ -V
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^AS VmE&A^ EYl^U-H EvtmA e^ku^ 1
^?° v
A^^ANcnr^ono mit
ANO* 1
ou n'aura-t-elle pas pitie du produit de ses entrailles? Si une femme oublie son
16
16 fils, moi du nioins, je n'oublierai pas Jerusalem, dil le Seigneur. Voici que j'ai
17
i: deerit tes murs siir mes mains, et tu es devaul moi en touttemps. Ilsseront
balis rapidemenl par ceux qui les on1 detruits, e1 rrux qui tont ravage sortironl
18
18 de toi. Porte tes yeux en haul sur les lieux qui t'entourent, et vois-les tous,
voici (|ii ils se reunissenl ei viennenl vers toi. Je suis vivant, dil le Seigneur,
in te revßtiras d'eux lous. ei tu t'en couvriras comme d'une parure de fiancee.
19 "Car tes deserts et les enclos "
ei ce qui es1 tombe seronl resserrös main-*Fol.293T
tenant par ceux qui y habitent, ei ils s'eloigneront de toi, ceux qui t'enferment.
""
20 Car dironl ä les oreilles tes lils que lu as enfantes : L'endroil esl resserre
2i pour nun ; faites-moi im lieu <n'i j'habite. ''
El tu diras en ton coeur : Qui m'a
enfante ceux-ci ? Moi, je suis saus lils et veuve, qui m'a nourri ceux-ci ? Je suis
440 LE LECTIONNAIKE COPTE DE LA SEMAINE SAINTE. [392]
'
23
ru&tvt *^ö&i -v
*
&m% otmhV)! v onro^ tynr'^H -
22
restee seule; ceux-ci, oü etaient-ils pour moi? C'est ainsi que dit le Seigneur : 22
Voici quo je porte 111a niain aux nations, ei je porterai mon signal sur Les
* Fol. 294*. iles ; elles apporteronl tes fils sur leur sein, et porteronl tes filles sur '
leurs
a *
epaules. *
II y aura pour toi des rois noun'isseurs et dos chol's pasleurs; ils - !
Seigneur sur sa montagne juste, sainte! •"' Kt ceux qui habitenl dans la 24
Judee ei dans toutes sos villes, je brillerai sur eux ä la l<>is, e1 <>n le portera
Fol. 294'. dans une bergerie. 25
Car j'ai enivrö toute äme *
qni a soif, et j'ai rassasie 25
[39:5] LA SAINTE FETE DR PAQUES. 441
27
' 7
£>vmm sz cnrort ;>ANE^>ocnr cenwox weT^tvidc v onro^
2s onrcnt^uA vtie^nh v
1 >s
onro^ eceujujvu üa^m'Y enai-
^><JUtC E^Hl E2£<JU01P -V
1
ü^a^ah •)•
26
sc tonte äine qui a l'aiiii. Pour cela, je nie suis leve, et j'ai vu, et mon
2T
27 sommeil a ete doux pour moi. Voici que des jours viennent, » tlit le
j « * Seigneur, j'ai entendu ta voix, j'ai eu peur; j'ai observe tes ceuvres,
et j'ai ete stupefait; In seras comme au milieu de dcux bötes; ä l'approehe
des annees tu seras notifie ;
quand viendra *
le temps tu seras revele; quand * Fol 295'
''a^ö£>i tfAH^ e
'V^tn- .»
v 1(
l0
EtJjE^pua^t 1
•)•
f^fS^f E&0?s
Fol. 296'
1
Sa clarte sera comme la lumiere; des cornes sunt dans ses mains, il a '<
ses pieds sortironl dans les campagnes. 'II s'esl lev6, la terre a tremblö; 6
peines ils ont vu ses sentiers eternels; elles sonl terrifiöes, les habitations
t'irriteras, Seigneur, dans les fleuves? Ou la colere estr-elle dans les fleuves?
On Ion ilan, dans la mer? Car In nn mlcias sur les chevaux, i'l l'idaii de fuite
''
de les chevaux, c'esl le salut. "Tu tendras ton arc sur les rxuages, dit le
^uot v
l
-11 voix ä la hauteur de sa vue. " Le soleil est monte, ei la lune s'est tenue dans
son olfice; tes fleches partironl a la lumiere, tes eclairs de tes armes, ä la lueur.
12
12 Avec colere tu as rapetisse la terre, dans la fureur tu as dissoul des
13 natious. ''
Tu es sorti pour le salul de ton peuple, pour sauver ceux que
tu as appeles; tu a^ jete la morl sur la tete lies injustes; tu as rendu la
io
V)tmrnj>oo r r
htuuAT tTt^yu-i™ na<-j hotl
mnA^onropr\n c^P« *
17 tcjE2s.EUE«nOT35.] nr sp. o |
tit ninpo<|>Hn 1
sie. rt o et ht sr. 1.
1T
nion hötellerie. Car le figuier ne fructifiera pas, et il n'v aura pas de 1:
2
i2
oto^ t^tTidc t^K^H^ono'um vucnr*KA lEt-pot £»i2£e«-*Foi.297'
1
nTE^^T^H •)•
NIE&IAIK fnt-
rt,A ?DC UAT1 v '
^Anonrpujonr EiPEttAnp Ef>o<| oto^ ete-
* 4
12 puissant m'a envoye vers toi. *Et le Seigneur heritera de Jiula, sa »Fol.297-
t3 portion dans la terre sainte; il choisira Jerusalem. 13
Que toute chair crai-
gne devant la face du Seigneur, car il s'est releve de ses nuages saints. t>
6
«
'
Voici que je t'ai place coinine hindere des nations, afin que tu sois
: le salut jusqu'ä l'extremite de la terre. '
G'est ainsi que dit le Seigneur
Dicu, celui qui t'a sauve, le Saint d'Israöl : Purifie celui qui nuit ä son
Ann', celui qui est souille par les nations, esclave des chefs : des rois le
'•'t'Koc vmvt ,,
tnjbtvmicriAnr^ 1
tnot-
dire ä ceux qui sonl dans les liens : 'Sortez!' ä ceux qui sont dans les
tenebres : 'Soyez decouverts!' ei que Irin- päturage soil dans tous les
ehemins. '"
lls u'auronl ai faim ni soif; la chaleui ue les frappera point, 10
amenera par des sources d'eau. " Ei je ferai de toutes les montagnes un 11
Lorsqu'ils le voient, ils sonl secoues d'une grande crainte, ei sonl mal- 2
3
heureux de la rveille de son salut. Ils se dironl entre eux repentanl ;1
'<
rtrujy^^y v 'oto^ 1
V^Ett^UUMI fnE^ÄNOUlÄ 1
*Fol.299 T
8
^oti^en 1
nuo^ -v
8
*icrrtAru*rH n^e^an^aoc ecek^^
9
E^OK 1
4 oTog 1
] o2 sr. 1. |
3 me^ry] n sans point | ne^not] sie. lire he<-j-.
avons meprise *
au temps jadis, et nous, insenses, nous l'avons fait un * Fol- 299'.
4
4 sujet de fable et de reproches. Et nous avons cru qu'il delirait, et que sa
5 mort etait manifestement meprisable. 5
Comment a-t-il ete coinpte avec les
o fils de J)ieu, et sa part est-elle parmi les saints?
a
Nous errons hors du cliemin
de la verite, et nous n'avons pas vu la hindere de la verite, et le soleil de
7 justice ne s'est pas leve sur nous. "
Et nous nous sonunes plonges dans
le ehemin de l'iniquite et de la ruine, et nous avons march.6 dans un
desert impraticable, et nous n'avons pas connu la voie du Seigneur. »
Psaume vu.
*
Leve-toi, Seigneur mon Dien, dans *le commandemenl que tu as »Fol. 299».
s
s ordonne. L'assemblee des peuples t'entourera; au-dessus d'elle, tourne-toi
•-»•
dans la hauteur. 9
*Le Seigneur jugera des peuples.
8
nm ;>»juc^m noTfo vtiETiuaono v Tide häua^ eie- s
, ,i .;.,„, , üu^nt« 1
Psaume xi.
Psaume xxm.
-
7
Elevez vos portes, chefs; relevez-vous, portes iHei-iudles; l<> roi de
B
gloire entrera. Quel esl I'
1
Seigneur fori dans les combals. '' Klt-wz vos portes, cliel's: ivlcvrz-vous, 9
l0
1
Fol. ?oo». portes 6ternelles; le roi de gloire '
entrera. Quel esl le roi de gloire? Le iq
Psaume xlvi.
*
19
19 AC^ye V1A<-J EYSCMCl A^Ef'E^UA^'JUIE'rm NOTfc^- «F0I.300*
CAttmANU>At V
s
"-8 de corne. 'Chantez notre Dieu, chantez! chantez notre Roi, eliantez! Car
9
9 le Scigneur est roi de toute la terre; chantez sagement. Le Seigneur est
roi sur toutes les nations ; Dieu est assis sur son tröne saint.
Psaume lxxv.
'"
ö*-io La terre a eu peur, et eile s'est reposee, '"quand Dieu s'est leve pour
le jugement, pour sauver tous les doux de la terre.
Psaume lxvii.
ig ' ''II est alle dans la hauteur, il a piis captive la captivite; il a donne *Fol.3oo v
l3
33 des honneurs aux hommes, car ils rlaient saus eonlianre dVxister. Tous
34* les royaumes de la terre, chantez Dieu, chantez le Seigneur! ''Chantez
Dieu qui est monte eu haut dans le eiel du ciel vers l'Orient.
450 LE LECTIONNAIRE COPTE DE LA SEMA1NE SA1NTE [402]
^a^uoc via
ih^ v'
2
^^c ende cuot etie^^avi ^ujtvmonr^t
1
uvifc^- -
otäai v
1
Psaume lxxvii.
65
Dieu s'est leve coinme celui qui est endormi; comme quelqu'un enivre ''•
66
de vin, ä qui est la ibree. II a Trappe leurs ennemis parderriere; il leura 66
Psaume lxxxi.
1
Dieu s'est tcnii dans I'assemblee des dieux; au milieu il jugera <les i
Fol. 3oi'. dieux. "Leve-toi, Dieu, juge la terre, car c'esl toi qui * auras l'heritage s
Psaume xcv.
1
Cliantez au Seigneur un eantique nouveaul Chantez au Seigneur, toute i
l0
jour enjour! *Dites aux nations : « !,<• Seigneur a regne. » io'
[403] I.A SAINTE FETE DK PAQUES. 45*
onrdHTH rtEUonrrvto-
xtA^i^ n;>an-
2 ;>&Hcnoi eVoi N^y^pvipt vf^tyrdc i- ÄT\dc cnrujrt;>
Fol. 301'
v^a^uoc pr
13
i3 Anrujivy E^PM* £>AV\dc joErni'ÄirriOV^O'X^E'X: v
14
r. At-jttA^ncnr e&o?% V)ErmcnoÄrtAr'rw •) AcjtTitnr e&o*»
V^Emv^AKt munV)Hi&t ü^uonr crroj> rtonrcrtAnr^
i5 a^co^yioit v ' '
UAptnronruuri^» E&trts 1
imde näene^tiai
neune^;±)^?hpj vtw^yHpt riHrenipujiui v
Psaume xcvi.
i
'
Le Seigneur a regne, que la terre exulte, que se rejouissent les des
2
2 nombreuses. Nuage et obscurite l'entourent; justice et jugement sont la
Psaume xcvn.
i" ' *
Chantez au Seigneur im cantique nouveau, car le Seigneur a fait des
2
2 reuvres merveilleuses. Le Seigneur a muntre son salut en face des nations;
il lern- a revele sa justice. * Fol. 301*.
Psaume cvi.
I3
13 Ils unl crie vers le Seigneur dans leurs tribulations ; il les a sauves
1
Hebende ürvAdc ^t^uci CA^Aon^mAu 1
v jiJA^^^ i
v^A^UOC plt;
Fol. 302'
;
tT'S'JU'S 1
m\AK(> -V
23
^?A1 A^ujuuYll t&02\' £>ntrmdc 23
i^> dUj j^b «.Ul Jjjc C-vlJI £«Ui)l *;Jä«!l a»-V1 iU aJ'^J ijä ^ÄJI J.o
Psaume cix.
1
Le Seigneur dit ä mon Seigneur : « Assieds-toi ä ma droite, jusqu'ä '
'
Psaume cxvn.
22
*Foi.302 r . La pierre qu'ont meprisöe les "
construetcurs est deveuue une töte 22
d'angle. " Ceei a ete l'ail par le Seigneur, et c'est merveilleux ä nos yeux. 23
84
C'est le jour que le Seigneur a fait; exultons et rejouissons-nous en lui. m
27 sm-
Dien le Seigneur a brille" uous; ötablissons une föte avec ce <jui 27
85
parvient jusqu'aux cornes de l'autel. ö Seigneur, tu nous sauveras! 25
tion Sainte par Vaide de Dieu. Apres cela se lii la Priere du Matin de la Resur-
rection Sainte; puis, apres l'ßvangile de la Priere du Malin, sc lil l'homelie qui
[405! I-A SA1NTK FETE DE PAQUES. 453
>>1 Jl «y o- ^
^eEic
69 69
a^KUU*\ ÜTIE<^UA E^OnrA& Ü^PV^ Ü^A nTOATf -Fol . 302'.
est propre ä (la ßte de} la Resurrection des sermons du Pere Anbei Cyrille du
commencement jusqu'a In fin
'
Psaume lxxvii.
65 8S
Dieu s'est leve comme celui qui est endormi, comme quelqu'un enivre
de vin, ä qui est la force.
8
Et de bon matin, le premier des sabbats, elles vinrenl au tombeau,
3
le snleil levö.
3
El elles disaient entre elles : «Out nous loulera la pierre ä
l'entree du tombeau? » 'Etayant 1<>\ <> l<>s veux, dies virent la pierre roulee; /»
place. '
Mais allez, <lile> a ses disciples et ä Pierre qu'il vous preoedera cu -
B
Galilee; vous le verrez la. corame il vous l'a dit. » E1 elles sortirent, s
s'enfuirent ilu tombeau; car im tremblement et une stupeur les avaient sai-
sics: et elles ne le dirent ä personne, car elles craignaient.
t3
*Comme premices, le Christ; puis ceux qui appartiennent au Clirist _;*
[407] LA SA1NTE FETE DE l'AQUKS.
1
24
hA ffl-saiK '^ctian A<^yAvt*Y «^"Ut^oir^o ü^^onro^
•>• '
'^m *^ r^f e^o^moi.jo;-
28
28 E1A^ttf>EEVl^Al Vtl&kEN
1
dNE^UiCnr VtA^ V
1
E^y^TT !KE
ä^>e^avie«^ av «*&£« dttE*X:u^cnp vtA<^ y ioie m*o<^ ^"-»^
ni^VJ^V E^drtE2S:UJicj )• Ü^7H EHA^^tttt^At Ut£iEtt dttE-
uuaonn NAiu^cnrYicnr au v se
1
eö^eoio cee^tckecmujuc
30 £<>$>>» E*x:uj»onr v ^Etf&Etnr Änovt 1
;>uin "lErtE^Knrn^E - 1
^vtujoipujo'r rtAcrmcnr -v
1
2i
2'» dans son avenement, puis la lin, quand il aura donne Ie royaume ä Dieu
et au Pere, quand il aura aneanti toute prineipaute et toute *
autorite et*Foi.303-
!S
-•5 toute puissance. Car il laut qu'il regne, jusqu'ä ce qu'il ait mis tous ses
26 ennemis sous ses pieds. •*
Le dernier ennemi qu'il aneantira est la mort.
27 •'Ml a fait que toul courbe la töte smis ses pieds; et lorsqu'il dit que tont
s'incline devanl lui, il est evident que celui-lä est excepte, qui a fait que
K
28 toul s'incline devant lui. Kt lorsque tout s'incline devant lui, alors lui
ntrtdc v 32
iCÄt *^t JotvVcnrut'ifums -v &\~\ OTfitm- n
uh^mon Jotrtt^ 00 ^ onrm via;>wot v tc*Ät T^t wi^ttj-
uuuoti 1
36
UT1CCTH •)•' 38
TtA^ 1
:>,9
GAP?; niktN TAICAP?. "lAl'CApl; Amt -V A2s^A OTH S9
sa
que j'ai Jans le Christ Jesus notre Seigneur. El si dans l'humanite j'ai 32
lultc avec les betes dans Ephese, quel est mon avantage? Et si les morts
ne ressuscitenl pas, 'mangeons ei buvons, car demaio nous mourrons.'
1:1
Ne vous egarez pas, nies freres, car Les 'paroles mauvaises perdenl les :l:t
«Fol.304 T coeurs
.
bons.' s*
Soyez vigilauts dans la justice. * et ne pechez pas; car ;! ''
l'ignorance de Dien est dans quelques uns, je vous ai parle avec pudeur.
35
''.Mais quelqiMin dira : Coinmeni les morts ressusciteront-ils ? ils viennenl
ui quel corps? "Insense! ce que tu seines vivra-t-il, s'il ne meurl pas? '
El 3<s-q
ce que tu seines, le corps qui sera, ce n'csl pas Im que tu seines, mais un
errain nu, snii de bl6 soit d'un autre reste de semence;
l8
maisDieu lui donne 3g
onrti
eter^ ***jioc
üvmAiiKtm v
1
46 ^A^tV}0 •)•
4i
'a?^a vivrmA'iivccm Amrt n^o^>r\ a?^a
43 h)EMOTX.oijL] o 2 sr. 1. |
40 a?^a'] a2 sr. 1.
*
la chair des hommes, autre la chair des betes, autre la chair des oiseaux, autre * Fol.305 1
autre la gloire des etoiles, car uue etoile differe d'uue autre etoile dans sa
42 gloire :
12
il en est de meme aussi de la resurreetion des inorts; eile est seinee
i3
&3 dans la corruption, eile ressuscitera daus l'incorruptibilite ; eile <'s( semee
«laus le niepris, eile ressuscitera daus la gloire; eile est semee dans la faiblesse,
18'
Fol. 306'.
'
KÄÖO^JKO MtT^Onr A Kt^ r
'•''
t^titwco&k^ üu^t« vtcMcnr rudert 1
tnrÄvto^o- is
" -,
«*&t-\(>t^THC tijotvtüvmoir 1
a?\?%a h>trioiputTpfcu- i«
iT
tuel, mais psychique; apres lui, le spirituel; le premier h me, tire de la w
s
second horame du
'
Fol. 306-.
*
Catholique de Pierre \ dhapitre vi u Pierre m).
i3
*Prepares en toul temps ä la defense, ä quiconque vous demandera 15
crainte; "avaul une conscience bonne, afin que soienl confondus ceux qui 16
parlenl contre vous ä maniere des mechants, ei qui insultenl votre bonne
la
dömarche dans le Christ. " Car il es1 bon, faisanl le bien, si c'est la volonte i:
1) Une partie du verset 48 est omise. Pour le texte complet, cf. /'. (>., t. XXI\ .
fasc. 4, p. 205.
[411] LA SAINTE FETE DE PAQUES. 459
e
t
ia'^aviko'V2SH ho^eu vtjnjvnc e&o?% JoEunsu^J^onr v
21
ETEH Ü^nT^HUE •)• ^TCAlpH^ VttfUU'lEVl J>UU*1EN -jnOT M
^NArtA^Em*mionr joEVtcnnnrwoc vnEonrujiuc fiox^ui
eV^wi an v\onr'{n-u?sE&i vtie^ap?; v '
A2^i\A V^Enonrcrrv-M >i ;>:
v ^°^ <>ntmt-
22
-nxjvt^ rimc v^c -v " ^pw £^CX. H CAonrmAU jül^^^Y v
&i te?soc v
1
rtEU^ANEEonrciÄ rtEu;>Att*x:ou -i
J
'rt^c cnrrt
eia^^eyiüka^ JoevVicap?; t;>fvn E^ujn -v onroj>'
les coupables, pour qu'il aous amene ä Dieu; il est mort dans la chair, mais
19 il vit dans l'esprit. '"
En lui (l'espril i aussi, aux esprits qui sont daus la prison,
80
20 il alla leur pröcher, eux qui avaient et6 incredules un moment, lorsque
temporisait la patience de Dieu dans les jours de Noe, pendant qu'on fabri-
quait l'arche, dans laquelle peu furent sauves de l'eau, c'est-ä-dire liuil ämes;
21
'•'
ainsi vous aussi mainteuanl serez sauves par im type de bapteme,
non pas par l'abandon d'une souillure de la eliair, '
uiais par une conscience *Fol.307'.
J
22 bonne pour prier Dieu par la resurrection de Jesus Christ, '-
qui est ä la
neunm t^u^onri 1
v
1 r)
rAp Anp^t^yErmcrr^i
Ett&iE^?Ai e
T^PAc,tC KE?\ £v
Fol. 308'.
"NipixtUl VUCpAWW '^VJC V CU^IEU ET1A1CA*2£:1 TIA» V
1 gA^>no6nJ o sr. 1. |
2 V)tn^>oiri"^ y sr. o. |
tit. ke*>] sie. et ?\ sr. ke.
nous, et vous aussi, armez-vous de cette facon parce que celui (jui a souffert
3
passe dans la volonte de Dieu. Car il vous sullit du lemps passe <>u vous
faisiez la volonte des paiens, en marchant dans ' les souillures, les con- 3
* Fol. 307'. voitises, les orgies de diflerentes sortes, les debauches, les impuretes et
les diverses abominations de Pidoltärie ; 'd'oü il leur semble etrangc") que
vous in: eolirez pas avee eux dans le meine debordenieni de perdition, CI1 '*
blasphemant :
'
lesquels rendronl compte ä celui qui est pret a jugcr les j
vivants et les morts; rar c'esl pour cela que l'evangile a ete donne möme
aus morts pour que, condamnes dune pari selon les hommes dans la chair, 6
•
Fol 308'. a) Cf. P. O., I. XXIV, läse. 2, p. [19J.
113] LA SAINTK FKTE DK PAQUKS. ',i,l
mc nmAV;^^>Eoc -v
1
23
•J :
^?AI VoEVtr^CoduS ETÖH^y' VtEUH^O^TV VtEUt «IE 4?^ v
^ ünE^onoA^
•m fnAK ErtAnr' etviako v
'
s
vimuun fnfnuuriV} AKonrort^ono
29 NttS
1
que Dieu vous a manifeste par des pouvoirs, des si^nes et des merveilles
23
23 que Dieu a faitea par liii au tnilieu de vous, comrac vous le savez, celui
que par la decision fixe et la prescieuce de Dieu vous avez livre aux mains des
8,
2« irapies, crueifie ei tue, celui-lä, Dieu l'a ressuscite annulant ies douleurs
des enfers, car 25
25 il etail impossible qu'elles dominenl sur lui. Car David dit
de lui : « J'ai vu d'avance le Seigneur devanl moi <'ii toul '
temps, etant ä ma .
Vul ;j08 .
-''
26 droite, pour que je ne sois pas ebranle. Pour cela mon coeur s'esl rejoui et
27 ma langue a exulte, ei encore ma chair sera dans l'esperance;
87
car tu ue
laisseras pas mon äme dans les enfers, ei tu ae laisseras pas ton Sainl voir
i8
ns la eorruption. Tu m'as l'aii connaitre les chemins de la vie ; tu me rem-
29 pliras de joie avec ton visage. » "'
Hommes freres, il faul parier avec
462 LE LECTIONNAIRE COPTE DE LA SEMAINE SAINTE. [414]
v §>&\
m*«Ju*iEN l
^a^uoc p^
24
v^?AlV\E THE^OOT E1AV\8c ÜAUiO^ V UAftnöt?\H?\ «
vtiErtonrrto^ üucm vth>vn^ 'uu vkjc ekena^uen -v <x»
31 ic2S.En;±>ofnJ o sr. 1. |
.i'2 -iothoc^jI o a sr. 1.
vous ouvertement sur aotre patriarche pere David, qu'il est mori et qu'il a etö
so
enseveli, et que son tombeau esi chez qous jusqu'aujourd'hui. Etant donc 30
»Fol. 309r . prophete, e1 sachanl nur Dieu avait jure par sermenl que <lu fruit d<> *
son rein
sciait assis sur son linuc; '
vdvanl donc des le debut, il a pari 6 de La rösurrec- 31
tion du Christ, qu'il ae le laisserail ]>as dans les enfers, ei que sa chair ne
vcnail jias la ci>rni|iti(in. (l'csl <-c Jesus que Dien a ressuscite, donl qous 3a
:;
avons tous 6t6 les tömoins. II es1 montö a La droite de Dieu, ei il a recu 33
l'annonco de I'Esprit Saint de la pari du I'i'mc; il l'a verse (l'Esprit) que vous
34
voyez etentendez. Car David u'esl |>as montö dans les cieux, et lui, il dil : 34
Psaume cxvn.
84
C'estlejour que le Seigneur a Tai): oxultonsH n'-jouissons-nous enlur\ i> J.-20.
[4151 LA SAINTE FETE DK PAQUES. 463
27* T1ÖC 1
EKtCOnrTJUNNENUUJiri '
7 '
e^ei^uec ü&o^ v
£>tf>uu^ junm^ATi
2
2 Acdo*2St enrn Aci ^>AcmuufV tvei{>oc v rtEU^ArviKEUA-
«vjihc tnAftwc 1
& ia^at v
5
oto^ a^couc 1
2T
27* Seigneur, tu nous sauveras! ö Seigneur, tu rectifieras uos voies! *
üicu
le Seigneur a brillö sur uous.
1
' Le premier des sabbats, Marie Madelcine vint au tombeau, des le matin,
l'obscurite durant encore, et eile vit la pierre enlevee de l'entree du tombeau.
2
2 Elle eourut donc, alla vers Simon Pierre et l'autre disciple que Jesus aimait,
ei eile leur dit : « Ils ont enleve mon Seigneur du tombeau, ei je ne sais pas
3
vinrenl au *Fol.3io r
J
oü ils l'ont mis. » *
Pierre sortit donc avec l'autre disciple, ei ils .
4
* tombeau. lls couraient lous deux ensemble, et le disciple eourut, devanga
5 Pienc, ei tut Le premier au tombeau. 'II regarda dedans; il vit les linges
o deposes, mais il n'entra pas. "Arrha- Simon Pierre marchanl apres lui, et il
,
464 LE LECTIONNAIRE COPTE DE LA SEMAINE SAINTE. [416]
iVi^m i •
7
mu TiiGO'r'KAf>ioN
l
v evia^^h ^-s^nt^A^t -v ,
O^Al
V^A^uacjOTO^ OTA^ 1
V '' YlE'ÄElYtC ,-
-V YtUOC
lac. | 2£.e^.ü;xa<-j] sie. lac. | 14 ÜÜS] lac. | EnAcxonox] seulement une partie de le
.visible. |
Ac4>onj>c] o et c 2 sr. 1.
"
penötra «laus le tombeau, i'l il vi f les lindes deposi'-s, <•! le suaire qui 6tait 7
sur sa töte qui n'etait pas avec les linges, mais roulö ei mis ä pari seul.
s
Alois entra aussi l'autre disciple <|ni etait venu le premier au tombeau, s
»Foi.310*.
*
cl il vii. il crul : 'rar ils nc connaissaient ]>as encore l'Ecriture : qu'il faul 9
qu'il ressuscite d'entre les morls. '" Les disciples ntournerent en leur Neu. m
11
Mais Marie se tinl eu dehors pres du tombeau, pleurant; comme eile n
IS
pleurail eile regarda dans le tombeau ; eile vii deux anges assis en vötements 12
blancs, l'un ä la töte et l'autre aux pieds «le l'endroil ou avail 6tö mis le corps
de Jesus.
' ;
Elle leur dil : Ils onl pris mon Seigneur, et je 11c sais pas 011 ils l'onl mis. 9
* F0I.311*.
'
l5
savail pas que c'etait Jesus. Jesus lui dil : v Eemme, pourqüoi pleures-tu? is
[417] F.A SAINTE FETE DE PAQUES. 465
^t^ft^cM v
1
''ntmmc
nac •Ätünt^dV neuw -v üyia^uje nvu rAf 1
tv\^y^s
£>AYlAtUJiM V UAJJJE 1
^YA^»1 Ä*2^AU
Oui cherches-tu? o Et eile, pensant quo c'etait le jardinier, lui dit : « Mon
Seigneur, si tu las pris, informe-moi ou tu l'as mis, et je le preudrai. »
lö
ig Jesus lui dit : « Marie! » Elle se retourna, lui dit en hebreu : « Rabbouni! o
i- c'est-ä-dire lustructeur. "Jesus lui dit : « Ne nie touche pas, car je ne suis pas
encore monte vers mon Pere. Va-t-en vers nies freies, et dis-leur que je monte
18 vers mon Pere qui es1 votre Pere, et vers mon Dieu qui est votre Dieu. »
18
Marie Mädeleine a IIa, informa les disciples : j'ai vu le Seigneur et voici 'Fol ur
ce qu'il ma dit.
1
Cantique [a l'air) d'Adam .
i
' Brille, brille, monl des ( Hiviers, rendez-vous des ötres vivants repandanl
'•
des parfums
1. Pour ce eantique, voir aussi moti article 'The Turühäl of the Coptic Church',
Orientalia Christiana Periodica, vol. HF, pp. 88-89.
2. (J)UAiunuoT-j V',hi<;uuoh En<.9Ejyc»o»tox«^» e&o?>. MSS. Copte 7 e( 70 folios 'l^'i
VfXt^OT'uumt V iV^AVlACTAClC V
1
!
dicnruami dicrrtumi v vu^tö'ui ü^Aico^tn v dt B
ioi.iii*.
{
m*o^ tiö;>i ifAn^ v Jotvi
*
V^tneuH^ rt^ume * «
«onrcm 1
2
Au niilieu de toi se dresse l'aloes', l'odeur de ses ailes pemplit lous les -
lieux.
3
Brillcz, brillcz, saluts Apötrcs; car eile s'est levee, la lumiere de Ia s
(Elesurrectic-n.
4
Le Christ notre Sauveur est ressuscitö des morts; il a ramene Adam au '>
paradis.
"Brillez, brillez, lemmes portant les onguents; prenez vos parfums, car le j
leine.
moils.
8
Voici les linges et le suaire qui temoignent ä tous que le Seigneur est. h
i ssuscite.
!L.JäJ1 *=r~J! .j^U.^) I.e Caire, 1914, porte (p. 251) : nigÄ^m, « l'oiseau ».
[419] LA SAINTE FETE DE PAQUES. 467
9
<fro*YHMini dwnruim? •)• ^n^pttc i«onrA& 1
\- 2£:ea^~
n»x»n^ ÜÄEvtEjjjHPt -v noTfo rn^?t neuVika£>\ v
1
10
ic nt^uA öhhhc V^tn^rATA^t'Ä v EnoEp^E^pm v
i2
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A^onropnonr e&o?\ loEmriKoc'uoc ihp<-j v e^iuuiuj
,3
I3
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*
ÄEtOT^AC TTtCKAr »Fol.sis
f^iHC -i
J
xtA^ vtie^uetevucko'tioc v rncnc-j ftKE-
cnpAt •!•'
i.
14
nE^KEC(>mi Ei^^onr v aituau^au nnec&aa i-
12 A^OTopnoT] t sr. o3 .
|
14 en^iuo*r] t sr. o i
ayuaujuau] ix
2
aj. sr. I. |
u)AtnEijdi)
n aj sr. 1. |
15 ü^oot] t sr. o2 | undcj saus point sr. u.
o " Brille, brille, Vierge Sainte, car il est ressuscite, ton Fils, Ic roi du
eiel et de la terre.
,0
10 Voici ses disciples dans la Galilee, considörant ses soufirances de salut..
il
ii II a soullle sur lern- visage l'Esprit Saint; il Ieur a donne un pouvoir
et une sagesse vraie.
12
12 I1 les a envoyes dans le monde entier, pour preclier a tous lc regne de
Dicu.
13 "Qu'il soit confus aujourd'hui, * Judas l'Iscariote; car il a donne son »Foi.312*.
episeopat ä un autre.
M Sa fenime mauvaise
14 aussi; ses yeux out ete fermes; car eile l'a conseille
jusqu'ä ce qu'il piit l'argent.
,5
15 Qu'ils soient confus aujourd'hui, les Juifs iniques qui ont temoigne
ä faux au sujet de la Resurrection du Scigneur.
4(>S LE LECTIONNAIRE COPTE DE LA 5EMAINE SAINTE. [4-201
17
I
3
,0
Que se rejouisse le peuple des fideles, le nouvel Israel des Chretiens, ,,;
° Aqui le Christ adonne sa fiancee; qu'ils chantenl en eile comme les anges :
17
18
« Le Seigneur est ressuscite comme celui qui dori ; il a frappe ses '
20
Pour cela nous le glorifions, etc'.
Psaume xi.vi.
I'oiiles les uations, battez de vos mains; jubilez en Dien dans une voix .
1. I'our la suite de ce verset, voir Orientalin Christiana Periodica, vol. III, p. 109.
[421] LA SAINTE FETE DE PAQUES. 469
19
l9
«e fonr^t •Ktvit utne'^oot ntuuAT ci'^onrAt rtni-
l^tmOTUH^ V m*2£<5^l
20
20 «UJO-r 2£E'i;>SPHVm N<JU 1Ett !
cnrn
"ji
21 nÄEnmAtt>nHC e^atmat Ende -v oto^ weäa^ -i m i
üuuaitrt v
lotmwr^o v
ia£*n« ümmnr v
|
20 ^acjäo^j] o sr. 1. |
22 eha^x.o'ä[ sie. lac. |
ÄcjmtjÄ] sie. lac. | «m^B]
sie, lac. |
e^jotaP»; t presque disparu |
23 ÄBUvs] sie. lac. | eRäüI sie. lac. [
,!l
ig C'etait le soir de ce jour, le premier des sabbats, les portes etaient closes
au lieu oü les diseiplcs etaient rassembles, par crainte desJuifs; Jesus vint,
80
20 il setint au milieu d'eux; il leur dil : t Paixävous! » Et l'ayant dit, il leur
montra ses mains et son cöte. Les diseiples done se rejouirent, avant vu le
*
21 Seigneur. 2
'Kt il leur dit encore : « Paix ävous! Comme m'a envove mon 'Fol.313*
2!
22 Pere, moi anssi je vous envoje. o Et ayant dit ccla, il souffla sur lern- visage
2.i et leur dit : <c Recevez le Saint Esprit. "'Ceux ä «
1 1 i vous remettrez les
peches, ils leur seront remis; ei ceux a qui vous les retiendrez, ils leur seront
retenus. »
.Tu LE LECTIONNAIRE COPTE DE LA SEMAINE SAINTE. [422]
ST. $1 |
ICXETiniEgOOY] T BT. O2 |
VjEHOTUEtJUHlJ « ST. 1. |
V^EHCOt] T SP. o.
Termine ce qui est In. par l'aide de Dien, la semaine de la Päque sainte depuis
le premier jour jusqu'au dernier, Dimanche de la Resurrection sainte dans lequel
est ressuscitele Christ, Notre Roi ä tous et Notre Sauveur, Fils de Dien en v4rit6.
Genese '
1. Les cliapitres et les versets de I'Ancien Testament sont indiques d'apres lc texte
grec de 1 edition de II. B. Swete, The Old Testament in Greek, Cambridge, 1901.
«72 TABU''. DES I'KKICOI'ES DK l/KCRITURK. [424]
l, 9, 12 210 cxxi, 1, 2, 4. . . . 11
lxxxvii, 7 348
xc, 2', 3 78 Osee
xcin, 21*, 23 194 iv, 1-8. .. . 89-91
xcv, 1, 2, 10* 402 v. 13*-vi, 3 147-148
xcvi, 1,2 403 ix. l'.-x. 2 140-141
xcvii, 1", 2 403
ci, 2, 3* 138 Arnos
ci, 2, 9 237 in, 1-11' 180-182
cvi. 13-15 403 v. 18-27 [fin .' 134-136
<:viu. 1, 2*, 3 255 vm, 9-12 321-322
[425] TABLE DKS PERICOPES DE L'ECRITURE. 473
Michee
„, i»_8 291-292
Hdbacuc
Zacharie
lsaie
2-9 284-286
ii, 9*-15. 304-305
iv, 2-4*
2-'» . 210-211
v. 1-0* 58-59
xii, 2xiii, 10 .
319-321
xxvm. 16-26 . . . 171-173
XL, 1-5 71)
Jerem 'e
vi. 18-xii, 13
74 TABLE Di;S PERICOI'KS DK I. KCMITURE. [426]
TABLE DE CONCOKDAiNCE
ABREVUTIONS.
.In. r-',„
BCLZ/MPP23RR23
Mi. "..,.,. Ps- iß«,, Mc »«,
Ps
,..' Lc. P8
Ps.
"W L'PMRa, V,:.'^
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..,.
Ps. '.
' BCLMP2, «?„*, H720.2,* P.
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BCMPP23R23, ll„ ,,*„•:, L,9 /--.-„ ,R.'V
1
Actes 28 ^,
u C'L,itflac.
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P3 ii72 .2 *.
,2.
7 s 1
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BC'LL'MPP2sRR28 2i9*.17 l. M
"«,2,3
4
)
Mt. 21,
»MI
BC'l L'MATPP23 RR2a
Mc.
Ps.
ii,
64 2 ,
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Lc. i9
«'_..,
M „
CLA/P23, 642,, BZ/ RR2, iCm m
Jll. I-,
BCLLMA/PP23RR28
M I/R,«v.P"
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LPiRi, '.,,
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ler folio du ^S '
P< a e '"'"
l "'
1 Thess. 4
18 5„ Z-Ri,
iu^jL, 64 -, 192.3PR3, 15
PS.64 ' BC'L'MP4R, 64 *,
B 6 89,
J n . S^jg
BC'LMP4Ri, 510 ^ Ll/PPsRRa, 6.V.Ä
Mt. 26wa
L
9 C hr. Lament. i,.,
LP4RR12
Sopll. V-20
LIM Hi
llöbr. ii,,,-, P4
Ps. h,. ,
Mt. 21
111-17
LP4RR12
(
Mt. 2(
BCC'1 LL'MilfPPi234RRi23
V28
Veille du 2° jour (Lundi) *
BCC'LL'M,WPPi234RRi3, i
2l3 10. 12
I. R2
1™ hr. Soph. i„ ,,
*, Ri3
Ps.
JIn'
k
12 •*
;
BCC'lLL'M.I/PI'iLiiKl','.
BCC'LLL'M^PPi234RRi23
26 7
'
' '"20-30
PS.
BCC'LLL'MiWPPi234RRi23
28,.2
BCC'LL'MMPPi234RRi23, Mt. -•, L
MC
,
;
m,,.,,
hr. Mic.
BCCLLMJI/PP1234RR123
',!•
Vu* L
Ps. i« „* BCC'LLM^PPi234RRi28, ie
BCC'LLL'Mil/PPi234RRi23
11- hr. Mic. 2 *ß BCC'LL'M^PPi284RRi23
a f
l's. I-
BCCLLM/WPP1234RR123, am L
18,19
2 jour Lundi)
BCC LLLM^Pi234RRi23, i
6
*-2,l. P
Mutin Gen. i,_-',
BCC'LZ.L'MPPi234RRi23, ,
-* I. M
Sir. !„,
BCCLMPP1234RR23, Mlac.
tin sculement
Exhortalion d'Abba Schenouti 1 BC( LL'MPPi234 RRi23, .1/. 1.
Rom. ,,'..
/ \A," P4, 623.62 R2
.IM
I s.
BCCX/WPP1234RR123, ..„,; I/.M
M*
Mc. ii,,....
BCC'LLZ, M 1/1 im RR 123
I'i2!M TABLE DE CONCORDAXCE. 477
ls.
-
Je' - ',
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PS. I21
ll2
Mc. M,
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p s. 648i
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Mt. 21.,,.,,
^ lr - '20-30
3 llois i9„* ,.
LP*Rl24
BCC'LLL'MiJfPP^RRus, im,., \U
Ps. n'V..,,,
Mt. 28^.24,
BCC'LLLWHPPwiRR&u
6" hr. Is. i
LP4R124
10
Ezech. aa ,.,,
Sir. 4^, BCCXL'MJI/PPi28«RRi2a
*
Ps 17
BCC'IXL'Mi»/PPl234RRl28,17ia 1
\U
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BCC'LLL'MitfPizwRRia. 1.1'
9 e hr. Gen. f>
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6.-7,. 7, 7 -V «,9, 9.
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1 l<4
I j /.. t_ t 1 1 • *~23-28
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BCC'LLL MA/PP1234RR123. ^ ;\\<
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Mt. 2^, „ ;1
BCC'LZ/MJ/PPizhRR^, Jn. n.
v, r, 7
1
is8 *. l<4
PS. 56, 1B 21
Matin Ex. 17
M BCC'LLZ/M.»/Pi284RRl234, 17
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Prov. s,.
J BCC'LLL'M.VPPi234RRe8. V,, R4
Osee s^-e, BCC'LLLTVyfPPi234RRi2M
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J n-
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Jn. .„_.,
„ BCC'LLL'MiypPi234RRi3, » 1 li . 10 , li
1
1' hr. Jer. BCC7.LM.l/l>Pi2:;,l!li ... IM
PS- 61g.3 BCC'LZ,Z/MA/PPi234RRi3, . I!,. IMac.
Jn. 12 ...... l!CM./,/;.M.I/|>, iRR . »I.p, •
LR , ,R;
1. \\v. — [. 2. 31
,HM TABLE DI. CONCOKDANCE. [432]
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BCC'LZ/M.fl/PPi284RRi28 )
54
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LC. 22,. 13
BCC'LZ.L'M.l/PPusy.RRra, Jn. g„, 9 R 4
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1 22 BCC'L£L'MJIfPPi234RRi23 )
22, , R<
• ~1.2
Mt. 28„.,
BCC'LLLTVIyl/PPi^RRra
Lc. L'R24
22j. u
Office du lavement des pieds
Gen. 18,^ BCC'LL'MM 1234R8, P
>
folio dechire texte incom-
fplet, 18,^^* R',
Is. 4S * BCC'LLMJ/PPi2«R:«
Ezech. :«'_,,,,, BCC'LL'MilfPPi2S4R34
' S - ^'i -3' IS i:i'
'' P4R4
Ezech. 47, ,,* BCC'LL'MilfPP^Rs, '.t;,,R'.
's-
U
Exhortation d'Abba Schenouti 15
P4R4
BCC'L 'MJ/PP1234R3
1 Tim. '.„,.,„, Ps. »„,, BCC'LL'M.l/PPm'.R:!',
Jn. 13,.,,
BGC'L/'MJI/PPiastRs, r\.JU
Exhortation de S. J. Chrysostome 16 BCWLMPP1234R3, R4 en arabe seulement
Synaxe 1 Cor. ii
z ,.. H
BC'LZ,'MilfPPi2S4Ri8, U^CL, u zi ^ lh, n.^R*
Ps. 22,*, Ps'. >„; BCC'LLL'MihPPi28*RRi28, 2^*, 4o10*,„R4
Mt. 26 BCC'LZ.L'M.)/PPi2:mRRwi/.
aw9
CCLLLPP134R123, ioo . R-.
PS- *9l7, u 6
Zach, i^,.«,'
Ps. <9
1Mg , Jn. «,„,
Mt. 2
S , L„„ Mc. w,^
LC. 22
u . 23
Veille de la Parasceve (Vendredi i
Mt. 26
3(>35
Mc. M^
Lc 22
3M9
Jn. 18,
2
*
li
e
hr. Ezech. 22
2:12S
*
PS. 58,, Ps. 68
2I
Mt. 26
36. w
Mc. 14
TJ .., L,
LC. « Jn
Jn. 183.,,
582 TABLE DE CONCORDANCK. 434]
Zach. ii„* ,,
Michee i,
6
*-
,, Arnos •->,
(••!•. 12,'
.1
Michee
Arnos ;t, „,*
Ezech. •
,
,,
I Cor. a s i
--'
Galat. „;,.
in. •-'..,.:. Ps. .;,„,:. Ps. •
Ml- 27
M„ Mc.
I.e. -,...
.In. i
Chrysostome 1'
Exhortation de S. .1.
*
;>' lir. Gen. ss, .
is. ',..-.
[4351 TABLE DE CONCORDANCE. 483
2 Cm-, ,
'
L.M
Exhortation de S. .1. Chrysostome 20 C
*
Ps. 68
23 ,
"
.. BCCLL LL'M^/PPl234RRl23, 21„68 30 ,
96
4 5
IC
Mt. ^:, i;: „, MC.15^ BCC'LL'LA'M.l/PPi 234RR1234
,
Lc. 2i , .In. »„, BCC'LL'L/;.M.l/PI l 2r,RRi2.r,
i; ,. li;
Exhortation de S. J. Chrysostome en R4
Tara 1)0
Philip, -r „
L, 2,.,, MRi
Rom. ia .., /;Pi
Ps. iw„*, 7 , Ps. 30„ BCC'LL'Z,L'MMPPi234RRi23, 22,* , U8108 R4
Mt. 2W Mr. 16. „
BCC'LL'L/.M
BCC'LLXL MJ/PPi2!,RRi2:r,
I/PP12MRR123',
Sa g- 5
i-.i*. is*
LT4R24
Cantique des cantiques i, ,*-:>„* /.'P4R2, 4H '-53 * 1. Rl
Rom. 8.,*.,, LP4
Kxhortation de S. J. Chrysostome 22 LP4
PS. ST., Ps. 22/ , PS. '.',..,/ BCC'LL'LL'Mil/PP^RRi^, R'. lac.
[fants,
Dan. 3
0l
,,- (Delivrance des 3 En- LLTP14R123, J/lac.
lants
Dan. i:t, ,,. Ilistoire de Suzanne LPPlilC::
Samedi
Matin Is. '
,
bcc i;a/;.m.i/ppi2:mRRi2:!
Exhortation de S. Athanase 23 BCC'L'LM.I/PPr^Rs
1 Cor. v ,3 , BCC'LL'Z,L'MPPi24RRi3, .\„ P3 .
-^ folio dechire,
[texte incomplet
Ilelir. 10
6
Ps. '„,„•
Mt. ie
M.a
6' lir. Is -5i
10 8
Rom. b17-6s
Ilebr. 13. „,
[4371 TABLE DE CONCORDANCE. 485
Synaxe 1 Cor. 1
..."
CC'LLXI M .1/PPia.ilii. ..-..„ „• IS, .,,,• „ RR3 , . .-..,.,- •
[R2
1 Pierre 3
15
*-4
C'LLX'MPP^Rs, 3^ B, t
M C, s *-4
2
LRi, :>,'<
v
ffi
R2
Actes C'LLXZ,'MPPi234Ri3, 2^
[l.
B, ^
.1/, ,,;.„, R, 3B
C, 2^* R,
R2, 1/lae.
Ps.
Lc.
ma
2
VlL
^
,
BCLLMPP1234RR23, H7.,,,
CXLP124RI
672 LRi,.;
('..
[2,,*
1/1/ lac.
0. II. E. B.
EUCIIOLOGIUM SINAITICUM
ET TRADUCTION FRANQAISE
PAH
JEAN FRCEK
Bibhothecaire de la Bibliotheque Slave de Prague
EUCHOLOGIUM
SINAITICUM
[suite)
par (tes) transgressions. .Mais ecoute, (mon) enfant, comme Dieu desire
notre penitence et crie vers nous par smi prophete en ilisaiil : « Apres t<mt
ceci tournez-vous vors moi pour que je vous guerisse ». Ainsi celui qui
meurt saus penitence, il esl clair qu'il n'esl ]>as chrötien, puisqu'il ne croil
pas cu la resurrection ni en la sainte Trinitö, ei le prötre ne doil ]>as se
1. Paraphrase d'Isale, vi, lo = Mal., xm. 15, Jean, xu, V> ;j.y- -z-.i... vm i-n-zi-
•Itiiizvt, nat :y-z\J.y.\ z'j-.z'jz. Et cf. ilans l'office de sainl .Iran le Jeüneur i-'.z:zizr-i r.izi
\j.k v.3.1 \i7z\j.x'. -x auv- p{\i.\i.a-a j;j.<öv Vbndräk, Studie, p. .'f-'i . qui, lui. esl pris h Jeremie.
in, 22.
SlNAITiaW!. Vil
[[,17
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hii n 9 11 h omni ii t §a ia &x i|(»<x>K<x>r>h ii(»iiiimath. Alpe au cctx xhez, to
HCTIItlX'HXllA fckpxi K(HCTKtllCKXl, TO CHl]C NAOyiHTH 11 r<A AIO> A ti.l|l i * ' '
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:. TRA()K, llt IH.HibA IUI OTX KAACVIKC HAHATKA, HZ CAI.IX CXI HAMAAO rrCCüC-y"
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M<AO&t>ux* i;i;c eahuk ctjiactc^x hauiii^x n;iiHACTii CA, (Iachathi cxmj>xtk
trouver au (chevefc) d'un toi hornme ni recevoir pour lui d'offrande ä l'eglise.
dans la lui divine et. je n'ai pas connu la vraie Fol chretienne », alors il
cree toute la ereation, qui ae tire son principe de nulle pari, mais qui est
Lai-meme le principe de taut; qui a en lui le Verbe saus commencemenl
comme lui, ä sob image et auquel il est coeternel, qui esl en dehors du
ti'inps, saus lin, saus äge, partageant le tröne avee le Pere et le lies saint
original comme tsm A;-;:v suvaväpyov sv zy.z'.wi.x-.'. rJ7:3 -:j suvaisSisu. >• [ncor-
tinnni'l n'rsi plus d'emploi lilire en vieus slave; Kre mh^ doute (»AcnATiiw on
cufKTii ;kc h iqioncTiiio Ap. Si-, - !). Les crochets sonl 'I'' Geiitlcr.
492 KUCIIOLOGÜM K»s|
". Aa TOTO
(IAA1I, CTOAfflZHZl TX C/TvAX C AXI IMAl|lt \iM ,M|HH KX1TI1 1 U&KZ] TX1 CTJIAIlIXHXlWi,
r<AArO>AATll"
IljixKce K<or>A nocTAKA-kts. nocAoy^A cxA^Aiuieux uomuz, i Test, o<tk>-
'Fol. 68ö. *k <s , iiciionkAAa ca' hc uor& i;o HirkAemTK oyAoyHHTii -k^nk rtnrwMjnui fcz
inort <T_ de > la croix, qui a ressuscitö le troisieme jour et, monte au
ciel, s'est assis ä la droits du Pere; et qui reviendra du ciel pour juger les
vivants et les morts et retribuer ehacun selon ses ceuvres. Et c'est pour-
quoi, apprenanl ce terrible jugement qui doit avoir lieu et ccs tourments
bapteme, en nous coul'essant a Dien qui les connail par leurs noins et qui
sait toutes les pensees. <C C'est lui ^> qui a ordonnö aux pretres de I'Eglise
veillent sur vos ämes comme ayant ä rendre des comptes pour vous ». C'esl
raon Pere : car je ne peux pas obtenir la guörison de la plaie qui pourril
LO. I's. lxi, 13 = Job, xxxiv, li = Jeremie, xvn, 10 = Mal., xvi, 27 = Rom.,
II. Pour cckc. - 12. Pour tx : simple alteration, comme txi = aÜTÖ; l's. Sin..
xxhi, 2. 13. Pour cene; Geitler noMA-ksx ccR-k. 14. Hebr., xm, 17: var. no
AOyiUAXK Ap. Sis. el A|i. Kalu/n.. ei saus 3A RZ1 (laus les maiiusi-rils slavcs lies
Epltres, conformemenl au texte grec Vondrak, Studie, p. 159 . - 15. Geitler a deux
KAiNII'k.
'
46
5 RCt KO ORHAiKCHA C,1\TZ Il^AZ OHHMA K<0>»HHMA . HhKZT03K£ KO TA1A KfKAZ
17
CROH A Hf HOKA^AIA CTO KtAHN TU lirtA'keTZ '
HZ, II (»II AC/KZHO 111J1A IjtAHTeA'fe,
(Mon) enl'ant, n'aie pas lionte devant la face d'un homme et ne cache
rien de ce qui est en toi : car tout est devoile devant les yeux de Dien.
Car il n'v a personne qui, en cachant son mal et en ne le montrant pas
au medecin, <C soit traite > et guerisse; niais, en cherchant instamment
le guerisseur, a peine obtient-il le soulagement de son mal.
'
Celui qui va sc eonf'esser doit dire ceci :
cesse dans les fornieatious et les adulteres, dans les homieides, dans les
infantieides, dans les vols, dans l'ivresse, dans les calomnies, dans Ips que-
relies, dans les danses, dans les jeux mauvais, dans les rixes, dans les par-
jures, dans les soreelleries, dans les divin ations, dans les conjeetures, les
l(i. ('.f. Ili'ln'.. iv, 13. 17. La conionetion tu suppose la chutc d'un verbe v<>iiiiii«-
IjtAHTX CA OU Rj)AH0y£TX CA. IS. Crillrr RKAA. — 1<>. I.iiv RXllAAAt*. PoUT hl
. I, 3.
cxj>aiiia
j
", iio^otkiiaa hi>5K(itnnt iia cToy.KA« Aiii|e, Kx npHCAXzi Heo^Ate-
JI
a/.iixi, nx t,/.i.\/.ii|Hiiiil> loy.KAtio unT.iiirk. K"cero toi o otxjuiijaw. CA, iy/.;i;t
TAHTII H\Z;K« BftHXHfi ;;h(IIITX, M UOTA OVTAIITH fcjB« OTXh(IXITII IUATZ, CXIVk- 5
;1
sorts], <C dans > les regards concupisccnts sur le visage d'autrui, dans
( .| ce donl je a'ai pas conacienoe.. Car il n'v a pecsomre qui, ayant voll'
c'esl s'il se coalease ei supplie son maitre de coirvrir ses actes qu'il obtien-
Que oe in' soil pas im aceablement, (unon) enfaat, porar oeux qui veuleal
poser que czsawa « chance, sorl » objet de eroyance superstitieuse es« une glose
cf. Luc, xvii, 20, el retablir rx cAMKNtniii, <rx> no^OTKHAA, etc. 21. Lire
<h> ixzxe. 22. Texte suspect : on attend une Opposition comme no^OTiitr,
AH RZ^AfXiKKHX HU '
OAfZJKKHX'.-' " ]iar p assioll OU mailri' de moi ».. - 23. LeS
RHXl^X 0<TK>l|K, AA, nOAORXHO O'llllUKUIC CA, AOCTOIIHII RA.ACUX IIJIHH ACTIITH
. A n camx r<ocnoA>R
jKHC' Nf AAAHTC C<RA>TAAIO UOCFO nZCÖMÄ 2 "'.
TTxMR Ali HC H0()AR01|I All UZ CA
21
MpTiRZlIZIlIX I10VOTCUX, HZ A<0y>WCRZHZll* nOARHIZl I IIAOAXI
'
CZTAJKHUZ, I
qu'un reenit le conps de Dien et snn sang en ('laut imdigne, il recort sur
lui le petibä, lui qui ne diseerue pas le eorps du Seägneur » . Et le Seignour
lui-nieuie dit : « Ne donuez pas de nies elioses saintes aux chiens ». Aussi
ue soyiuis pas esclaves des desirs du veutre, iuais procurons-nous les niou-
veiueuls et les l'ruils de l'äine, et opposons uotre volonte aux appetits du
eorps. Gar il n v a pas de mal corpore! ipii guerisse chez qui vi t cons-
taniiueiit dans L'rvresae et la gloutonnerie ; iuais si Ion s'abstienl feriue-
ni ciit de tont, alors on obtiendra rapidenient le soulagement. Gar comine le
peche semble doux quand on en goüte, iuais ensuite s'avere ehose plus
amere que le fiel, de meine le jeüne de pünitence apparail affligeanl pen-
Tj)"kiAH, en regard de p.f( S'.oy.pwMv, se retoouve dang les manruscrits d'une des deux
CT.©JItt>,2. p. 132 . — 2.">. Mat.. vii. (i saus MOCrO . 2(i. Sans dottte alliwinn a
Iro.
496 EUCHOLOGIUM [112]
3 '.
ecTZ yk^z ix< 11 OEftTAttTZ T-kcnzi^z ;iu T-k^z k^atz i CKpZEZHAAro hath
CC CATZ A"ZAA "
AAXKAHIlt', XAAAHIK, 3CIK A'kl AHI1C' J ,
KAAH'kltHii, UOKCjK HHC,
33 :il
Fol.70a. H()-kTpirkHHC OKHAZI, HHlJieAWKHe , CTj»AHXII0AIOKII€ ,
"
C()<X>Af IKHOe fXIAAHHC,
>
cctx nxcoy ha ckoia kakrothhxi r 3 k p a iji k 111 k> ca, ah cühhkii k;i;e H3UZIKZIIIH
(laut im moment, niais il donne des i'ruits de joie pour l'eternite\ Car
l'apötre dit : « C'est par beaueoup Je tribulations que nous devons entrer
dans le royaume dos Cieux ». Car notre Seigneur J6sus-Christ aussi a ilii
les lamentations du coeur, les Lärmes des yeux, car saus les larmes il n'y a
pas de repentir possible. Mais plus que tout la vraie penitence est, quand
du s'est une Ibis öcarte des pechös, de n'y plus revenir ensuite. <
v
>ui revienl
29. Art.. xiv. 22. 30. Mal., xi, 12: la lecon ha^akho cctx pour haahtx
ca = ß'.2^£-ai de l'Evangile sc irouve dans d'autres textes anciens : che/ saint
Clement, voir Vondräk, Studie, pp. .'i.v.'iii; dans la Yi<> de Niphon el ailleurs, voir
Sreznevskij, MaTepiaJlBl, II. col. 'wi;. — 31. Luc, xin, 24, combine librement
avec Mat.. vii, 13-14; l'accusatii h = auTf,v csi rattache ä ;khkotz = tyjv £o>^v, sans
11
MKHHhX , BZ BCAHHH'fe M"kCT0 CX1I"kj)1ilA CA, BZ MAKZKOA'krA Hllt !
'
I,lt.CTO JKCCTO-
7
KOA'krAHZNHKZ "', BZ CZBAARHHKA UltCTO IJIH()ÖTBCijHljk
'
, BZ CBA|)ZHIIKA M'RCTO
oeuvres, rivalisons avec Ie fils qui avait ete debauche et qui pur la peni-
tcnce ouvrit la porte du royaume, avec celui qui avait ete larron, avec pelle
qui avait ete pecheresse, avec celui qui avait ete publicain ei qui, une fois
qu'il eut renonce au mal, iiy retourna plus dans la suite. Donc toi aussi,
querelleur sois pacifique, au lieu d'etre batailleur sois celui qui aiiue la
douceur, au lieu d'etre ravisseur sois celui qui distribue sa fortuhe, a la
place de l'iniquite sois celui qui aime les pauvres, ä la place du vol sois
.'{"».
Cf. Prov., xxvi, 11. complete par II Pierre 11, 22; et voir p. 146, 1. 2-.'5.
-
36. Lire maao. 37. Cf. Luc. xv, H et suiv. -- 38. Cf. Luc, xxm, 40-43. —
39. Cf. Luc vii, .'57 et suiv. 40. Cf. Mal., ix, (I et suiv. = Marc, u, 14 et suiv.
= Luc. v, 27 et suiv. . — 41. Altere; lire sans doute bz aorj>z rjiauizhz -kachm^
TRCTo). - 42. = zr,pzoi-;zz. -- 4.'i. = jzpz-zzr,;. - 44. = cay.sjyiwv [ou '
zr/.zjyzz;'! .
- 45. Geitler makzko A'krAHH't, en deux mots. -- 46. Cf. ir%Xr;poy.eiT{a. - 47. =
ulffljo-zizz. — 48. Ce mot renärait-il jtXsovs^iot, d'apres les lisles des peches chez saint
Paul doii t semble s'inspirer la presente enumeration : ainsi I Cor., vi, 9-10 z"j-.i
— 51. = x>iXey.a8a?ioc.
498 El clInljicn.M \ \
>,
utero K<o>ro,\hj!iti|K. I Knie ca tako nou-muii, i..i,auuii vaao cziTev 11 ai.hh -',
-
1 1.11 II 1,0 HAiThllH l.t-CTOYAA l.KHIIAnilll KZ 1I0|K\\,1>. 9t*t liö K<ÖI>X K^A^TC
lljHICHO l 0T0R11, thO IU U'kCTt AKHII I '1ACA U Hkn;t IljtllAnT. KOlll.'IHHA .
' s1
»Fol. 7la. Tfaifc ;ue, >
iaaa > ne cxt,i,-,i;iimz ch \o i.mji hu hokaath ca, iienc;i;e ne i.kux
AOKO.vk ,i;iit>n r.,i\Aenx, aa Haie hxi acchtx muu cxmj»xtkhxi bx rjckckxz, to :.
ljrk^Ol',/. II A III II ^X, AA IIA l.KCUJtt Hl. IM. II ClitTXAH CX|I Al|lt 1 17. II, l\XC^7. 1 l|l M 1 1 II HA
c>i,\Ai]'kyx no Atjioy ', ciaa njtiiAeTX ex nen<e>cn r>x caak-K 0<tk>ija ci.ocio,
7
CTO" . I<>
'Kko Touey hoaokactx ifck caasa, mccin h iiok aaii hmie kovuxiio ex Ö<tk>-
s
IJtl.IK II C<KA>TX1UK A<Oy>\OIll., HZIN"E II
||
'
'Fol.72«. "
M ||0 TÖM<k> KHA^^Te '
Kk l] j><X>K<X>l\h. I HAAtT<X> II II 1| b
Heu »1 ";i i 1 1 1
1
r l'alnuiiiiuti i( m et la magie sois celui qui aime Dieu. Kl s\ tu
= Jean. xh. 36 . 53. Dilation libre 3e Mai., xxiv, kk = Luc, xh, Vi. avec
C.rillcr KZ CK j)
0(fk. - .Mi. I Tlirs^.. iv, 17. — .">7. Mal., xvi, 27. el voir p, 108,
presenf qu'on inaivc couramment dans les rubrin ues. Mais ici l'imperatil runvicnl
Trolitin, dir nuirdu i/i pigihtig allen) mtiiero sitntoim enti nvinero missafafeo-,
alles des ili eo tnissaspra/ilii <>da missatati oda missadahli, uuorto enti uuerelm
la priere suivante :
für slavische Phrlötogie, \vi. p. 124. Frisinske pamritky, p. 12. p. 1"). - 4. Äjöuter
Texte de tfase l'rji'Te de saint Emmerani du manuscrit Glm 14345 iRal. 8. Kium. 0. 70)de la
Bibliothcque royalc de Muniefa (XI* 3.); ed. E. v. Sleinmeyer, Die kleineren althochdeutschen Sprach-
denkmaler (1'JIG), pp. 310-311, et cf. W. Braune, Althochdeutsches Lesebuch', pp. .".1-55. Varianles :
manuscrit i vi. 193 llx" s.) du couvent des Prcmonlres ä Teplä, ed. E. V. Sleinmeyer. /. c : cf.
\\ . Braune, I. c, Miillenholl' und Scherer, Denkmater deutscher Poesie und Prosa 3 pp. 218-249 (= ,
A):
— manuscrit n" 184 1 161 de la Bibliolheqne municipale d'Orleans fx'-\i° s.=.), p- 328. cd. E. v. Slein-
meyer, op. c, p. 309; cf. W. Braune, ftp. c. p. 5k; Mnllenhoff und Scherer, n/i. c. p. 247 (= B>).
500 EÜCHOLOGIUM [115]
5
CZTROjIH^X l AH^O MXKAH^X, IA<ArOA>OMK AH 1 '
, AA TX1 UH
IS
ftAHHAZ IKHROTX H UHAOCTK I10AATH, AA H A^X HC nOCjlAMACHX 11(1 kAX OHHMA
Fol. 726. TROHMA RAAA, l AA A3Z eijic'" HA *
CCMk CR^T-fe MOH^X rffe^X H0KA1A CA 1
AOCTOHHO-" niJHAAHHC HytTII MOrA, iiKOJKC TRObft l|ICAfOTXI CATZ, r"cCR A<AAXI>RÖ
2
r<ocnoA>i. TfOHijc ', K<o>;kc rccuoixi, raah uh iiomoiurnhkx i raah UH 1<>
7
K<o>a;c-'' c<zi>hc, r<ocnoA>i> "Krotrc tzi ^oijiciuh, ^rojkc- tu awro, cxtrojih
" S
CZ MHOtA fAKOMK TROHMk. IUIhAOCTHRZH CH K<0>/KC, (»AMH UH HOMOUHI TROC- 15
uoy fAKoy. Tzi cahnz r^kch, T<ocnoA>i, rarzi moia catz i.1,.\/.i '
rr troia
MHA-eCOCTR 20 TI^AABv A^Z MOC C|><ZAR>1|« l M01A MZICAR l MOIA AlORORk l MOH
(>. " et » Vha. - 7. scero om. Vha. — 8. Vha a le singulier. -- 9. « j'ai fait »
Vha. Cf. plus bas -rro-ac A3Z roahtkzao cztrojh^x. 10. C.eillor hcha;kach>.
11. Geitler rkaa. 12. Geitler ah^o raatrzi. — 13. " des impudicites » Vha.
sens de son original. 14. RCR om. Vha. - 15. Ou plutOt H3AHXA, puisqu'un
adjeclif H3AH^z a etc. tire de la locution H3Z ah^a; « des mauvais plaisirs injustes »
Vha. -- Ki. IUI0AIA....MOH om. Vha. -- 17. « Seigneur » add. Vha. — 18. H om.
Vha; " moi aussi », comme David : |Mj X27ai--/uvftsiif;v, Ps. xxiv, 2 (voir p. 119, 1. ,
elc. - 19. eine om. Vha. — 20. aoctohho om. Vha. — 21. Tjiohijc om. Vha. 22.
daigne m'aider et daigne m'accorder » Vha. sans wpiivalent de chaa. - 2.'!. «ahhz
[115] SINAITICUM. 501
enti gadancho, des ih kihugku oda nigihugku, des ih uuizzanto gelela oda
unuuizzanto, notug oda unnotag, slaffanlo oda uuahhento ; meinsuerto enti lugino,
kiridono enti unrshtero vizusheito, hurono so uue so ih sio giteta, enti unrehtero
ßrinluslo in musa enti in trancha enti in unrehtemo slaffa; daz du mir, trohtin,
r» liTni.st enti ginada farkip*, daz ih fora dirten ougun unscamanti mozzi uuesan*,
enti duz ih in desaro uueralti minero missatato 3 riuun enti harmscara hapan
mozzi, soliho so dino miltada sin, alles uualtanto trohtin'. V,ot almahtigo,
kauuerdo mir helfan enti gauuerdo mir fargeban* keünizzida enti furistentida''
cutan uuillun mit rehtan galoupon za dinemo deonosta. Trohtin, du in desa
10 uuerolt quamisuntiga za generienna, kauuerdo mih gahaltan enti ganerien. Christ,
7
cotas sun, trohtin, soso du uuelles enti soso dir gezeh si, tua pi mihscalh dinan.
Trohtin, ganadigo kot, keuuerdo mir helfan dinemo scalhe. Du eino uuest, trohtin,
uucmo* durfti sint. In dino genada, trohtin, pifilhu min herza'', mina gadancha 9 ,
pour que nioi aussi je ne suis pas en confusion devant tos ycux, et pour
que, des ce monde-ci, je nie repente de mes peches et que je puisse
avoir un repentir convenable, eonlbrmement ä tes misericordes, Seigneur
Maitre de tout. Trinite, Dieu tout-puissant, prete-moi assistance et sois
celui qui m'accorde la force, la sagesse, l'intention juste et la bonne
volonte avec une foi juste pour ton Service. Seigneur, tu es seul venu en
ce monde pour delivrer les pecheurs : sois mon sauveur < et > delivre-
moi. Seigneur, < de > Dieu,
fils Seigneur, fais de moi, ton serviteur,
ce que tu veux < et > ce qu'il te plait. Dieu, Seigneur misericor- < >
ilieux, daigne ine secourir, moi ton serviteur. Tu es le seul qui saches,
Seigneur, quelles sont mes unseres : je confie ä ta misericorde mon coeur,
ma pensee, mon desir, ma vie, remets mes peches,] mes paroles, mon
oin. Vha. -- 24. Geitler c<z>n<A>cz i; cf. hoaa&zh 1. 11. Mais lire ensuite <h>
i^i.ami, cf. Vha. -- 25. « Christ » Vha. — 26. Uro K<o>;khh (Kokch), adj.; le
27. Lire peut-€tre <h> liKoau, cl. Vha. — 2S. ch « oui » : lire sürement T<ocnoA>H
= Vha. — 2'.). " Seigneur » add. Vha.
terminer apre:- les mots hapan mozzi, tandis que Braune et Steinmeyer la eoupent apres miltada sin.
— 5. A ajoute ici kanist enti kanada in dinemo rihe, Kot almahtigo. kauuerdo mir helfan enti. 6. ia —
add. A S. = —
7. enti um. S. 8. uueo mino A —
S, lei;on adoptee par Steinmeyer. =
9. ia add. —
A = S.
502 Kl'Cllol.fH'.irU in-:
ikhrotx i noiA rpk^xi "'. Otxao;kh " not, c.\or,tCA, i not a'1'.ao oronkhah, F<o-
CI10,\>I, I
'"
TROBR UHA<0>CTI, RX t.flfk I ptwXHt (»AKt TROIIMK ARU 1
', l" It^KARH
Fol. 78 a. HA, r<ociKM>i, otx tccro 3XAA '
n/.int, h n jt ii c ho h rk r^rxi r-rrom<z>.
n
2. ¥\ \\if\.\ RX^XIRAVX 0YCAXI1I1A HA, K<0>;KC HjlARXAXI II0C1A' BK CKjIZKH
:i(). 1 uioia rptxxi csi saus correspondant exaet dans Vha. -31. Vondräk FrUinske
pamäthy, p. in. Studie, n. L62 propose de lLre 11 i"tAO >kc a la place de otxao;kh.
Bien que l'hypotkese de Vondräk puisse s'appuyer sur Vha minan lip » ma vie •
ou " niiiii corps », on peul plutöt voir dans mom rpt^xi otxao;kh nur Interpo-
not, caorcca 1 mioe a"Rao. Orohkmah, r<ocnoA>i, trok» ijiiiAOCTK, etc. 32. Supprimer
1 et arh, additiöns cdnsecutives ä Pftiterpolation qui precedc — 33. 1 om. Vha.
I iiruuitcs : l'saltcriuin Sinailiciini. ed. Scvcr janov. pp. .'V'-'r' = Sin. : Codi.
1. 1 rsi confirme par Bon. Pog. Buc, manque dans Sin. cpii altere cette fin de
versei . 2. h^arkaa Sin.. npAEAZi Bon., hjiara'R Pog. Buc; l'accusatif apposc doil
etre ancien, cf. dans Sin. xoztea ntAEEAA I.. 21, ;kj)xtra xeaaa = Budav x'yi-u»;
XL1X. L'i. i:.\l. 22. ;K(IXTRiR VRAACHKC 1 RXCR AIRNORfHXC = fowiOW X'.'ti~iM; v.x: x/-x\x\ "1.Z 3
minan uuillun*, minan mot 9 , minan lip'\ miniu uuort", miniu uuerch. Leisti,
trohtin, dino ganada uper mih suntigan dinan scalh. Kaneri mih, trohtin, fonna
allen«) upila.
MA AMOS A'.
<J»eüöos;
4. Kai yvwTE ort EÖauy.y.TTwjEv Rupie; tov ociov X'jTO'V Kupio; Eiija/.o'jaeTai aou e'v tu
10 xexpxvivat [y.£ Trpö? auTÖv.
3
5. 'OpYi^eaOE y.at [/.-/; äi/.apTXVETE
-
a XevSTe £v xap&ia , sm* toi; x.otTai; OiaüSv xara-
vüyriTe.
7. noTAoi Hyouaiv Ti; delca f,{«v Ta äyaÖä; sVr,u.£ito9r, eV r.y.a; tö <pw<; toD vTpoGCuTOu
15 cou, rvjpie.
(Psmme IV).
Bcaucoup disent :
<[ Qui > nous <C montrera > bonheur? Sur nous le
9. ia adil. A = S.
Texte: ed. II. Barclay Swelp, The Old Testament in grcek, II, Cambridge, 1930.
1. Var. EiuTJy.ouirä; [io'j := S. — 2. Var. liaxaioir.ta; = S. — 3. Yar. Iv TaT; xapoiai; ü^wy = 8. —
k. Ini, var. xod eni = S.
fil.!<K> TAH"
. 10
1](><X>K<X>RH TR0C1I.
2
CRoe otx ifiic;
Tu as inis la joie dans mon cceur; c'est par le fruit de leur blö, de
leur vi ii et de leur huile qu 'ils se sont acerus.
Je m'endormirai et je n-posorai riiscinble (avec eux) dans la paix; car
toi, Seigneur, tu m'as etabli sml dans l'espörance.
VJ
1. Cf. A' '.
p. 50 : r<ocnoA>n cika>c rmhia HAuicro, iji<ii>a<o>ct<h>rxih
-
h
(IRCTRHK M CHAA II CAARA, U)<TK>l]Oy, etc. On Irouve lllieaillre Version slave (laus
A . |>. 46. - 2. ()n pourrait supposer que hx esl allere de ha, ce qui repondrail
an grec -;i: tb i-'.z-.zvjt. vm. !%•/'. l'absenee d'un pr im traduisant 2Jt:v rend cette
hypothese peu naturelle, ä meine d'un remaniemenl de la phrase. :i. Altere : lire
Variantes voir p. 116 : Sin., p. 13; Bon., Pog.. Buc., Cod. Sofiensis = Sof. .
1. ('.eitler 0TXRJ1A1J1ACM11. — 2. TROC Sin., inais CROC Hon. Pog. Sof. Buc.
[117] SINAITICUM. 505
8. 'E<$u>*x; luoaoffijVYiv =i; 7/jv vcap^txv \j.yy iicö y.xp-oD uivt'i y.y.l o'.vou »ai IXatou xutöv
i-Ar/j'Jv^/iTav.
'.). 'Ev eipuivr, ItcI tö xjto xaifX'/iQyfco'Jixt xxl 'J-vcotw Sti tj, K.upte, /.xtx <jlovx{ i-'.
1
5 Ivisis ö fc)so; -r?i; «oTYioia; -ziacöv , ö E>.£vfu.<i>v x-xi o;*T«{pif.wv ,
y.xy.pöO'jy.o;'' y.xl ttoaus-
Aeo?, ö y./.ivx; o'Joavo'j; x.ai /.xtxSx; swi fftanriptav toö yiwjc tüv ävOpw-iov, 6 ;ayi ßoiAö-
aevo; tov Ox'vxtov to'j iaapTco/.oO -po; ' ro £7TiffTp&[/xi '/.%'. (r,v «ütov '
xut6$, Asor-orx,
1 8
roipaxtoi(hiTt «« töv oVjäöv coj tovÄs , tcx?x<tyou kÜtö tö-ov xai »«.tpov [/.e-ravotas,
,
y_xai£öu.evo; " xürüi -av 7c'XYijAj/.eXYi[/.a
'
10 exouffidv t; y.xi xxo'jffiov, «au o\x/.Azy/;0i " xutov x.xl cuva<|/ov t9) xyiz ffou ix./Ar.T;-/.
«FAAMOS Iß'.
'2. "Ho; töte, Kopie, iitiki^Tfi aou Et; -rilo?; ew; tt6t= otTTOTTpidisi; ' tö -po-rcordv coit
i— i[/.o0
du genre humain, qui ne desires pas la mort du pecheur, niais (sa) con-
version et (sa) vie; toi, Maitre, ton serviteur ici present qui prie, accorde-
lui un lieu <; de > penitenee mortifiee. Toi qui connais les p6cb.es et
(Psaume XII).
— 5. Kzivhiel. XXXIII, II. — 6. napxxXrfltU ircö tüv BoüXwv aou A 1 ^. **, et cf. S « priant » (tour aclif). —
7. Tfonov c.a'v '*. — 8. S all' in « mortifie' », et on pense ä un calque de -/aipio; compris fanlivement
au sens de « mortel ». Unc legon roitov xaip:ov lüiavcia; « un lieu propice de penitenee » serait moins
banale que celle des manuserils grecs, et s'appliquerait mieux ä la Situation du p^nitent qui, prosternö
a L'entree de l'eglise, all ml de penetrer jusqu'ä l'autel. 9. s diverge en donnant un texte qui, d'apres —
les cliches du Psaulier, peut repondre ä : ii) Yciaaxuv (rä?) iaa-ztia; xal iXaiixö|j mi tö«) ivojicet;, ä?e; xi
-toiTiiaTo; xa\ -/äpuToic aÜTw, elr. — 10. &vo|iiüv A IX -' M, cf. 8; 'ifii:i itapaTtTtofiitwv add. A IX.*»,
et Cf. S. — 11. <r,y/',>o,„y GMA lx - '*. — 12. S traduit cc change » (ou « fais passer •
."..
€AA RXrAA (KMCTX RjlArX UOH" ÖyR(CRIlH>(Z CA HA HK' CXTA,KAW>l|ieH UH 5
Pour que mon ennemi ne diso pas : J'ai prevalu contre lui; ceux qui
m'accablenl sc röjouiront < > si je suis ebranle.
;>. 11 Bon. Sof. Buc, manque dans Sin. Pog. — 4. Ainsi dans Buc, mais cxmjixti
Sin. 15on. I'n^'. So!. - 5. Lacune comblee par Sin. et lcs autres manuscrits.
MI.;'.
1. Cf. dans A , p. 16, I'incipit dune Variante cn slavon russc de cette priere :
(|ui s'expliquerait par la chute d'un groupe comme ha üouhao&ahhc - et« tc otxtet-
4. eiacocovffoV [aou, Kupis 6 0öo; [Aar f&riaov toi»? ö^txXu.o'J;'', jati tcots
'Etci'€X8iJ«»v,
5 5. My] tote eiV/i o iyjloö-, U.W 'Uyyax ttoo; aürov oi ÖAi'SovtI? ;;.s äYaAAiacTOVTai ix-i
caXejOw.
s
(').
'Eyw 5= eVt tö i/.e'si cou •/ft77!«r irfa.'k'kioiatrxi vi /.xpSix [aou iv tw ffarnipt'w cou" ztoj
2
AeoTTOTa kupis ö ©so;, ö xoü.iov $txaiauc; et? äyiowaöv '
/.-/! zij.acTwWi:; st; tö
4 j
— 8. Var. £-!.
Texte de liase : AI col. 1318-1317. Variantes : A'. ', p. 24; A^ ". pp. 43-44.
1. Cf. I Thess., iv, 7; to ayti^ai A 1 - 7 -
,x -
°. — 2. :i AI. — 3. (SixaiMffai) x«i [istavooyvta« d; tö oExrsip-rj-
oai
-
aj-:b; (irpö<r8e?oi) A '• ". ii|iapTü)'/.o'j;i ei; to uücai xsl jiETavooüvra; si; tö oixTSipiiff*i, :7t-J 6'3?i:xt) Al v '
Aix. n = s. — 6. Ttpoom'nTovTo; A lx -
'• = S, et cf. A '*. :>. — 7. auv-^üpilTovA"'. 5 , S a un texte divergent.
— 8. ino AR.« — 0. olvzöv add. A lx 8. — 10. doto A' x .=. — 11. «ütov add. A».': Ix -
,;
.
et cf. A IN
-
:
'. —
12. (xaTa£i<oo-ov) Trj; «otpjaTaasu; to5 ayiou cov Svo-iaarr.pi'o'j xai t^; xatviivia; toiv Öit<.> ' |fJ7T»iptei>v A lx .
- :
S.
:.08 EUCHOLOGIÜM 119
'i. lLvril TK01A, r<OCHOA>l, CZKA2KH Uli" 1 CTK^AUX TliOHMX HAOyill IIA. 10
.">. NACTAKll IIA HA HCTHHA TüOH> 11 HAOyMll IIA" liKO TX1 CCH K<Or>X C<X>-
n<A>cz neu, i Tcut rjixnli^x rck achk.
Fol. 750. X. KaAIX 1 IlfAÜZ r<OCHOA>K* CCIO (1AAH 3AKOHX AACTX ' CXrj»t.IUAbI>l|lllllIlX HA
HAiTK.
(Psatjme XXIV).
6. Lire KX^AfAlJlAlA.
1. ta 1\>£. Sol. Tolst., tckc Bon. lim-., tkc Sin. — 2. Les parentheses sonl de
Geitler; lire uiiaocth troia Sin. et tous les autres rnanuscrits. — 3. H€ltA*HH*i
XactTi /.ai ot/.T'.p[/.ot; xai <pi'Xav0p(o7üia ' TOU f/.ovoyevoO; <jou VioO, aeO' ou £v/.oy/iTo;
MW UMOS l\A'.
2. 'O ©so; ttou, £Tci coi izi-xrjiHx' p.vi y.aTatTyuv'Jei'/iv ', ;r/iÖ£ /.aTay£>a>7XTO)'7a'v pwu o!
£/Ösoi ao'j.
aioyuvOni'TWTav ot ävopt.oCVT£?
Sia xev?,;.
10 4. Ta? ÖÄoü? ffou, KiipiE, yvtoptTrjv pujt,- y.al Ta; TptSoug tou üi'oa£ov f/.s.
5. '0&/iY7)cov ac £Tct x/;v z'hrfiv.oi'i cou xai Si^a^o'v jae" qti cu ei ö 0eo{ 6 cwrvfp u.o>j,
3
7. '
Wapfia; vsottito? f/.ou y.ai äyvoia; jjlvi [AVKiffOvi;
-
xaxa tö eXeo; aou j/.vyi<j9ii|ti pt,ou ',
-
8. XpriCTo; xxt £'j6r,; ö Küpto? ') .a
r
toöto vOfAoOe-nffftt äjj.apTavovTa? ev ödü.
:
13. iv.a 1 ffcofucTO;) x?/>- o^opaOvTEC xai Kv£avo|&£vo<
. -'^
*ti «?80Et Ttov T,uapT7ijjiivo>v xai ~f t
iffitntiiytoaet toC äyiou
rjo-j üveüpatoi z/r f,ovo|i.oi i-Evwvtac
(
A IV •'
(priere dite pour plusieurs p6nitents); c(. S (avec le singulier).
— 14. xai olxttpjjioT; xal ycXavOpwnia om. A'x. 5, xai yc).av8pu7ti'a om. S.
/.,/, .-
voir p. 116.
1. Var, (iri zaTi:ix'Jvf)£!riv ;!: rov aiojva = S. — 2. Var. <;ou. K-jpu = S. — '.i. Var. 4yvo(a; [iou = S. —
't Var. iio-j <t-j = S.
510 EUCHOLOGIUM |1201
i cxKkA'KHCii ero.
8
Li. Hueiui Tioero »aah, r<ocnoA>i, oute™ 7
rfk^z uoh" UHOrz ko cctx.
12. Kxto ecTZ "KAOtt>uz &ouh 9
ca r<ccnoA>A; 3AKOHZ noCTASHTz cuoy IIA
I'i. AfZXAKA r<0CI10A>K 1.0WI|11IHUX CA tTO" I 3AtitTX '" CIO AKHTZ " HUZ.
15. Will UOH r.XIll.i. KX r<OCIIOA>W" tüO TX llCTfXrilCTX OTX CKTH HO^t UOH.
16. llfll^Kfll HA UA 11 nouiiAoyn UA' tuo HH01AAZ ll HI1I|1K ccijx A3X.
IS. KtlKAK CXUT>f>CHHC I.IOC I TjlOyAX moh" ii OTznoycTH liCA Ift^Xl UOIA.
i;
19. KllXAK E»ArZl MOIA, KKO OyUXHOIKltlllA CA HA 1IA 1 HCHAKHA^HHCUh
Fol. 756. HCntlABCAXHXlMK ' '
ßl»3HC*H ARU A"tlUA UA.
20. Cx\j)AHH A<Oy>UIH> UOH» I ti3KAf-.ll M A* AA HC I10CTXi;KAK> CA,iiKO OyilXEA^X HA TA. 1">
Pour L'amour de ton nein, Seigneur, efface mon peche; car il est grand.
nATeuz crohuz Bon. Pog. Sof. Buc. Tolst., ha iiäti ckomv Sin. (d'apres les
5.
CKAAUfHHUZ Hell. [Pog. Sof. BuC. Tolst. ' U'l|tCTl Sin. Pog. sali- ti II WIltCTl
Hon. Sof. Buc. Tolst.? . — 8. UHOrz Sof. Buc. Tolst., mach Sin. Bon. Pog. 9.
pourrait etre une alteration de aühth calquant reu SijXSwati. — 12. De meine h Sm. :
addition d'apres Ps. cvi. 28, etc., qui manque «laus Heu. Pog. Sof. Tolst. -
13.
HSEAKH Hon. Pog. Sof. BuC Tolst., mais 13KCAI Sin., qui doil etre la lecoii primi-
tive: pOUr le llolleinent des deUX leeons. cf Ps. CVI, 28 " OTX K U* lftX Y3KAIM bA
rature en '13KCAC lAilans Sin. 14. ha ua, qui manq laus les autres manuscrits,
es i une addition suggeree sansdoute par Ps. cxviu. 69 oyukHOiKH cia ha uia HcnpisxAA
riixAxixx Sin. .
— 15. -hkiuz Sof., mais correctement -homx dans les autres
manuscrits.
[120] S1NAITICUM. 511
10. Ila<7xi xt oSol Kupiou sleo; xai iXriOeix, rot; ex£v)TOÖoiv tv,v Swfyiiwi ocJto'j xai xi
[x.apTJotx aÜTOÜ.
s 1
1 I . "Ev£x.x to'j övou.xTo'? cou, R'jpii, xal tXzTfl -rij äij.apTia [/.ou -oVav, yap e<7Tiv.
">
12. Ti? £T-r:v iv^:oj-o; ö mo6ouu.evoc TÖv rvjsiov ; vou.c f
j£Tr,(;£'. aüfü £v Ööö vi V)p£Tl<T«CTO.
14. R.potTato)iz.a K'Jcto? tüv qpo6ouuivfa>v oötov, x.al to ö'vopisi K.up(ou tüv yoboviaevwv
- 7
aÜTÖv" x.xi vi olxOyjkyi a'JToO toü (Vr./Wj'rai xOto^.
15. (_)i 6-p0a).u.oi ao'j 5ii -xvto; tcso? töv Küpiov ö'v. oc'jto; Ix.cxx^e: sx. Trxyido;; toÜ;
10 7T0'4x; (AO'J.
IG. Eiu€/\£i{<ov ett' Sias xat eXs'yi'JÖv (jte" Sri (/.ovoysvvi; Kai TUTtdyoi; Ety.i £yu>.
s
17. A.i OXt'^ä'.; t?,j /.y.p8(x^ jaou e-'X/O'jvÖv^xv ix. tüv ivayxwv ftou £;zyayi ;j.£.
19. "I^£ to'j; iyßonj; u.ou, öti ii:\r,H-'r/Hr,r;z<r v.x\ y.iso; i'Sixov stAicvisav j/e.
IS 20. <t>j/\x;ov T7)M iuyvjv aou xal sösat [«• u.vj »a7aiffYuv9e£y|V, OT'. viTatwa bei es.
Quel est l'homme qui eraint le Seigneur? 11 lui fixera lo chemin qu'il
a choisi.
Son äme s'etablira dans le bonheur, ei sa posterite" heritera la terre.
Mes veux (sonl tournes) saus cesse vers le Seigneur, car c'est lui qui
arrachera mes pieds du filet.
Jette tes regards sur moi et aie pitie de nioi, car je suis seul et mi-
serable.
Les afflictions de mon cceur se sont aeerues; [et] delivre-moi de nies
miseres.
Vois mon abaisseinent et mon tourment, et remets(-moi) tmis mes
peches.
Vois mes ennemis, comme ils sc sont multiplies enntre moi"; et ils
i'spi'ir en tdi.
"i xai, i|iii n'a pas de correspondanl ilans le lexte latin de la Vulgate, n'est pas Iraduit dans les
plus anciens manuscrits slaves. — 6. xsl TÖJvopa... aji'jv manque dans une partie des manuscrits grecs,
et dans S. — 7. Var. (aveoü) ör./tü«: = S, mais il peut s'agir dune alteralion parallele dans un
manuscrit grec et dans les manuscrits slaves; le temoignage grec n'est pas d'ailleurs des plus surs. —
8. Var. yjvx:; les manuscrils slaves repondtnt aux deux Ircons. Le lloltemenl s'explique par une
c.ontamination avre les demi-versels similaires du Psaume evi : xal 1% töv jvivxüv hOtüv £5r,Yayrv aCr'r^;
28 e^^oaTO fl (et Itmosv 13, 19).
512 l I
CHOLOG1UM [1211
21. HejJZAOEHfiH l" lljlAKIIH IljUl.vkll.vkv^l. CA Milk, kliC I10T(l/.Ilt^Z TA, T<0-
cnoA>i-
17
22, HfjKAKH K<0r>X I<3AfAII>,\k OTZ t"ck\x CKtZKeH cro.
K<o>;ue '
c<x>n<Ac>e iiauix, aaexh OTznoyiueHHe rptxoBz A<AExi>AC>y
KAWilUlO CA NaTANOUK ll(»<0(tÖ>K0UK, 1 UOAHTSA MAU ACII1I ll,k 110h A A II II t' II I.
Iol: '"- *
H rA<AroA>€T<z> ncAA<x>uix ceH"
rjme.
I
i- la graphie complete -khi h Pog. 17. Lire 113KAKH, Koau, atteste dans lous
[es autres manuscrits : avec le nominatif. hseabh ne peut etre compris nue comme
aoriste; une 3 C personne sin^-. de l'imperatif est impossible ici, et eile ne repondrail
pas au grec.
valcnl <!. -xt'.i'/xu o TxnoyipATH d'apres l'Evangile futur OTxnoyi|i,?>, Mal., xvni, 21 .
21. "Aswiitot Kai euOei; ekoä^üvto j/.oi, 6t; uirefteiv« <js, Ivipie.
'O (")sq; 6 uWT'/ip r,jj.<ov, ö Sit. toü 5MOJf7)TOu cou NaOav p.eTavovyravTy. tov Aabio* eiri
2
— Aru.[«V/i|/.affiv
:
5 -cocs'jyv.v oe^aaevo?*, auro? xai tov oovXöv cov to'vos t6v' fjtsTavoouvTa Iict toI$ io"iv.;
<' 8
7r>.rfz.fAsV/fu.aaiv -pöcoeJjai ty, ffuwSOei cou E'jT-Xayyvia '
, rapopcöv Ta ir'Xri[J.jM'XirJ[/.aTa . S'j
9 ,<
yao et, Kopie , ö Kai eooo|«ixovTaxis eTC-ry. äotivai y.ä^£'J'7x; '
toi? mp'.TCiTrTouc'.v auacpTv;-
11
itaffiv , ort w; 'Ä [/.EyaXioo'jvy; aou, o'jtu? xai to ?Xeö? cou, Kai cO'"' si o (")eo; tüv jjuto.-
10 'Oft 1
'
rpe'-c'. loi ras* oolot, Tipir)V.a.l -poaxüvYiais, t<o HoiTpi, etc.
TA VMOS AZ .
2. Kupie, U/h tu Oupicö cou eXe'Y^Yi? jas, u.y,o"£ ttj öpy?, cou TtaiSsÜGV); u.j.
(Psaume XXXVII).
Texte de base : Ps p. 165 (E0-/r, i-rci 'ütavoo-j'/Tuvl. Varianten : G p. 673; C f. 116 r. v.; C! f. 70 r.;
P :i
f. 118 r.v.; V~ IT. 110 V.-111 r.; M p. 80; A.'", '
p. 42.
1. |i£T»vor,'javTi x& liSic dnns les aulres manuscrils. — 2. II Heg., xn. 1 et suiv. Le texte slave
diverge legerement, ici et dans la suile, peut-etre par Iraduction libre. — 3. (irravoiaM, eVi u£Tavata
G 1 P*(P"), Eni nexavo-.iv GA 1 ". '. — 'i. -pcioo;;i|iivoi G'MI'-'-': voir II Paral., .wxin, 13. — 5. tov om.
<'(]' I'
;
MA ,x '
.
— 0. Itzi tocc 18iOe* TTapa7tT(i>[jLaT:-v P" A ,x ' *, ev toi; ioio:: zz^ar.-tiuxwjvj G8 . — 7. ^t).av9pto7r''a
t£«i; G'-I >r (A'V '). — 12. « car tu es » S. — 13. it<Sv |i£Tavoo-Jvt<dv) (letavoüv intxaxcatc ^,ii.'.)v I'", el if. B;
l'expression est de Jonas, [V, 2. — 14. "Oti ab i\ <j Qebs t.jxüv xai u&i«t 501 r, ö6:a, vüv xai i::', etc., P",
't cf. S.
'
3. tKO CTj)k,\XI TfiOK OYHZ^A KZ IJHt 1
0VTfi|>XAH AX
J
CCH HA MH^k j>AKA T&Ot*.
-
4. NliCTX HIJ-kAtHH'k I1AXTH MOCH OTX AHl|A 1' H "t R A TKOCIO tlliCTX UHfA KX
KOCTC^X MOH^X OTX AH1|A Ijft^X UOHXZ.
5. ÜKO KC^AKOHllt« Mtt Iipk&X^H A<»> l'AAKA HÖH»' "kl\0 KfliMA TAXKO OTArO-
T'KlIlA HA MNV.
(1. KxCMj)XA'kllIA CA II CXIHHIUA tAHZl MOIA, IWT<Z> AII1|A KC^Oyilllk MÖCTO.
UOCH.
<). W^XAORACHX E.Z1YX l CXM^HX" CA 3"k\0* pHKAYZ OTX KX^AXI^AHH-fe 10
Cj)<XAK>lJA M0C1O.
10. r<OCI10A>l, HjCkAX TOKOHs RCC IKCAAHHC MOC* 1 KX^AXIX, AHHC 1JI0C OTX TCKC HC
03
OVTAHT CA.
, H
7
0CTAK1I 1.1.4 CIIAA ' MO"k" CüiiTX
8
9
OTkK) MOC» l TX HlCTX CX MHOW>. ''"
12. ApOyS" UOH 1 KAHXHKZl MOIA lip-kllO MH^k II j)HR AH/KH IU A CA II CTA1UA*
KAHXbHHH "'
MOH AAACHC CTAI1IA.
13. H H/lwKAAAX/fc CA HCK&1UHH A<Oy>UlA M0C1A, ICKAIJIC " £XAA Ut\\ TA<A^
Car tes Haches sc sonl fie.liees cu unii, <C et > tu as alTcrini sur iimi
ta niain.
II 11 v a pas de guörison pouf ma chair du lail de ta colere, il n'v a
jias de paix dans mes <>s du l'ait de nies peches.
Car nies iniquites onl depassc ina tele; comme im fardeau pesanl elles
nnl pese" sur nioi.
Mes plaies sonl devenues fötides e1 purulentes, du lail de mon 6ga-
reineut.
1. ÜX MXHT» Bon. Pog. Sei'. Buc. Tolst., mais MNt s;ms RX Sin., el cf. I's. \xxi, 4
crAA rohk^c 111 tj»xhx Sin. 2. Sic Buc., mais h oyT&pxAHAx Sin. Bon. Pog.
Sof. Tolst. 3. HA MA Sin.. in;iis HA MXHt Bon. Pog. Sof. Buc. Tolst. '*. I>''
meme dans Buc, mais h H-fccTx Sin. Bon. Pog. Sof. Tolst. 5. oyTAHTh Tolst.. taute
| r OYTAH, cf. Sin. Bon. Pog., etc. li. Lire CXMATC CA saus RX MHT. Sin. Bon.
Pog.. etc. : l'alteration a ete provoquee par l's. cvm, 22 h cj><x>a<k>i]C moc KX3MATC
CA RO MH't Sin. . — 7. H Bon. Pog. Buc. Sof. Tolst.'.''. mais mani|iir il.ins Sin.
commc dans ['original grec. — 8. Lire vi cn.'kTx, cf. Sin. Bon. Pog., etc. — !•. 1
manque dans Sin., mais est at teste par les autres manuscrits. - 10. Lire h KAHXkHHH,
(122) SINAITICUM. 515
.'{. "Oti tx $iy.r< cou evercayviffiev jxof xxi E7;ECTiripiGx; eV eae vry yi'.pä. ffou,
J
4. K.xi oux ett'.v '
ix<j'.; ev Tri Txpxi jao -j xtto ^pocw^ou ty;; öpyvi? com
-
oux eotiv
5. "Oti xi ivopiixt p.ou OxcpYipav tyiv xEcpxAviv jjlou" wcei ^popTiov ßapü goapiivByiffav e7r' e[x.e.
6. ricOacj'ESXV xal SaXTUVlCXV Ol </<oAW-£; [AOU, aiTO TTpOffMTCO'J TT? K^pOCTVVV)? (JLOU.
7 . "Ktx/.x nrüpTiTX xx; xxtexxYoÖyiv sw? teXou;" iVov Tflv Yit/.Epxv cxuOpu>TCxC wv s~opj'j6p.r,v
(
8. "Oti r, <l\jy 'h [ao'j 6wXvfo67] svirxiyfjuov xai oüx eVr.v ixet; ev tvj <7<xpx{ [xou.
i). 'ExXX(.jO/,V XXI STXTTEtVCJOviV EU); CfOOpX' tbpUO!/.Y)V Xltö TTEVXypLO'J TT)? XapO''x; (Z.OU.
10. Rat 8 evxvtiov cou 7ta<jx r, eirtöuu.(a |xoir xai ö <jT£vxyu.d; pioii oüx sxpuöY) xtso ooü.
10 11. H xxc^t'x [Acu £TxpxyOyi, evxxte"Xi7ts'v pi£ vi i<ryj? [MW xat tö qp<I><; twv ocpöa>.awv
12. Ol oiXoi aou xxt Cii ttItuiov iaoü e'c evxvtix? pw'j viyyi<7xv xxi £<JT7]<7av xxi oi
Car nies reins ont ete combles de railleries, < et > il n'y a pas de
guerison ppur ma cbair.
ceux qui nie voulaient du mal tenaient des propos vains; et tout lc jour
ils meditaient < des ruses >.
c[. Sin. Bon. Pog., etc. — 11. Lire HCKAijieH, ef. Sin. Bon. Pog., etc.; el sans doute
h HCK/Miien, cf. Sin., mais h manque dans Bon. Pog. Sof. Buc. Tolst. - 12. Lire
akctcmx Sin. Bon. Pog., etc.; Ie nominatit pluriel acctknaa a jm 6tre suggere |>ar
1. Var. oOx £itiv (sans xai) = S. — 2. Var. iij iapxi (sans Jv). — 3. Var. vi -.'Ä; öatioi; = S. — 1. Xnw
sl 4 |, t"' = S. — 5. Var. tri aaf,xi (sans ev) = S. — 6. Var. Kjpis = S. — 7. Var. xal av-tb oüx eittiv = S.
— 8. Var. s5e«ii!;ovTo = S.
\
516 KUCHOLOGIUM [12:5]
IV A^x s« tKO h" i\\oy\;x HC CAXllUA^X, H khO Htll/. HC OThfX 3A^Z " oycrz
CfiOHYZ.
K<o>;kc moh.
17
17 tno l»t.xx" €aa kxfaa nöpAöyaTx mh ca RfA^H höh' KMierAA noARH-
IS
3ACTe CA HOjjt MOH, HA IIA tUACpt'ICRAMA.
IS "ÜKO A£X HA (»AHX1 rOTO&x'" \ KOAt^HK Iiot Ilf-tAX UHOtt CCTX EZ1HA.
KAAI OCTXlHEfc.
(iiiaml mes pieds out ehancele, ils »ml parlö liani contre moi.
i:;. n, i|ui peul «'in' originel, manque dans Sin. Bon. Pog., etc. L4. De meme
u'trsx^aaxx I'hl;-.. mais c'esl faiite pour otr^x^aia Sin. Bon. Sof. Tolst. -3AK11
Buc. confirmes par le texte grec. 15. caxiiuah Sin., mais camiua Pog. Bon., etc.
— Ki. h txi oycAxiuiH Bon. sans ua : taute pour txi oycAxiiiniuiH Sin. Pog.
sans 11 iii UA . et de meme Sei. avec h Buc. provoqucc par des passages similaires
((inline II OyCAXUIl JJA Sin. Ps. XXVI, 7. (Mr.. OyCAXUIl UA, I'<0Cli0A>1 K<0>^C U01
Sin. Ps. mi. 4. — 17. KxuerAA Sin. Pog. Tolst., H kxhciaa Sof. Buc.,H ctaa Bon.
18. De mriiic HOAtHüACTC Sof., i|ni in' peul etre qu'une 3' personne duel de
l'imparfait, mais hoaki;kactc Sin. Bon. -fk Pog. Buc. -TA Tolst., >' personne
duel de l'aoriste, conformement au grec. — in. roTonzi Sin., mais totoex Bon. Pog.,
[123] SINAITICUM. 517
L4. Ey('o #£ wuet /-.w^o? oüx r,xo'jOv, y.y.l owsi $XscXo{ oü* ivoiytov to st6{mc cötoö.
15. Kai eysvou.7)v mtsi avOpioTro; oü*. ä/.o'jwv, y.y.l oüx £y_cov ev gtÖjj.xt'. xutoü eXEyfiOtij.
- 1 1
17. 'Oti ei-x Mti TCOTg BTEij^apwffiN uv. oi £/_6oot [aou /.xi " ev Tiö oa>.eu97)vai -öo*?.;
20. Ol &£ S^öpOl (AOU (üJSIV *X'. /.= X.pXTxi(OVTX'. &7C£p sas'
-
xai ETtAYiGiivOricav oi p.iaoüvTc';
i« aoixto;.
12 3
lo 21. Oi ivTaTCoSiSoVces scaxa' avri äyxQcöv ävcV.s'Sxllo'v ja£, ItceI xxt&oiwxov oixaio-
'
<TUVY)V '
.
22. My] evxaTx'XtTCVi; a£, K.'jpi£" 6 Qed; jaou, u.tj irroTT?,; ix' IjaoO.
23. rip6c^£? £1? TflV ßoYlfklXV jXOU, R>J5l£ T7i; GCOTTjfCX; U.0\l.
Car je suis pret ;uix coups, et ma souffrance est toujours devant moi.
Car je proclamerai mes iniquites, et j'aurai du souci pour •< mon >
peche.
Cependant nies ennemis vivent et se sont fortifies plus que moi; et
< Ceux > qui nie rendent le mal pour le ljien nie couvraient de calom-
nies, parce que je poursuivais le bien.
Ne m'abandonne pas, Seigneur mon Dien, ne t'eloigne pas de moi.
Suis attentif ä nie secourir, Seigneur de mon salut.
etc. le --zi de Sin. n'cst |>as developpe phonetiqucment de "-x devant h, mais reprc-
sentc une taute, par rattachemenl a jiahzi . — 20. Sic Tolst., mais Ee3AK0Hhe uo<e>
Sin., el Ke^AKO hc hh« moc a^z Bon. Pog., etc. ; un flottement entre le singulier et
le pluriel ilans ce groupe apparait ailleurs dans les manuscrits du Psautier Ps. <•, 3 :
ici il s'accompagne d'une addition de a^z qui repose sur une Variante grecque. —
21. Lire lptct uoeuz Sin. H<m. Pog.. etc. - 22. Lire EZ^AAt&ipiH, cf. Sin. Bon.
Pog., etc. — 2:{. uint Sin. Bon. Pog., etc. — 24. ^zaa Sin., mais 3aaa Bon. Pog.,
etc.. — 25. Sic Pog. : lire bz noMOUiK, cl. Sin. Bun. Buc, et &z uouoiuk moä
KOHZUi Ps. i-xix, 2, lxx. 12 Sin. et Imis les manuscrits .
9. Var. KJf(i, Sßutura = S. — 10. •«: n'a pas de corresponilant daas les plus anciens manuscrits
slaves. — 11. Var. ivuittöv ao-j e<jtiv, cf. S. — 12. Var. ol KviocnoSiSovre; |ioi = S. — 13. Var. itovqpä. —
14. Var. äYaOwiüvr,'; = S.
518 EUCHOLOGIUM [124]
nOHHUH HCnOttAAHHC j»AKA TBOCVO C«rO, II iKi AljK CXlftlUH BOAttA All II6B0ACIA
'
:!. K<o>a;e, bx hua tbo« c<x>ii<ac>h ha' h bk chaL tbc«h caah ua'.
II HC nj»
-
BA<X>AÖ7KHUlA K<Or>A n|>'BA<X> COBOIA.
uoeii.
:
Ex^BfATH 4
^XAAA BfATOUIX I.IOHUX" 1ICT1IH0H. '
TBOCbfc IlOTjfBUll Hl.
Seigneur notre Dien, qui as accordc ä Pierre, par le moyen des larmes,
peches.
Variantes voir p. 117 : Sin., p. 07; Hon.. Pog., Sof.. linc, Tolst., cd. V. Jagic,
1. caah uh Sin. Bon. Pog., etc., avee le datif de la personne usuel en vieux slave,
cl qu'on rencontre ici dans une Variante grecque. — 2. Lire cc ko Sin. Bon. Pop., otc.
3. tCTX Sin., etc., ae manque que dans Sof. et Tolst. — 4. bx3b(»atiiuih Sof. Buc.
1\'J3'.£ Ö 060? Y.UUÖv, TM HcTfM SCO» TY, ItÖpVY) (S'.ä (Sxz.pvl.jv' ätpcT!-/ iftapTtwv Ö0)p7)ffi-
s 3 4
u.evo? /.ai töv ts/.mvy,v Ta otX£l<x eir'.yvövTx Tzzxlrj^y.T7. Sixaiwira? , wprfooi^sct x-ai
6
ixouffiov iuapTYittot bi Xoyw *i Ipyw y, x.ztx Stivotav w; iyaöö? cuY^wpnoov "
rjü yap
5
U.OV05 £;o'jT''z.v =v-£t; Kfig'vai aaapTi'a;.
1
'ExtptavYiffi?' "Oti 0£ö? e/iou;, oixTipfAöv /.xi (piXavQpwitict; ÜTCdepv_£i?, x.y. ;. coi ty.v
SoEocm ävXTripncoaev tw HaTpi xat ko Ylö «cal tu zyiw riveu^Tt, vSv x.al &ei x.ai ei?
'IWMOS Nr.
10 !{. 'O 0SÖ?, SV TM ÖvOU,«Tt <70U GÖffÖV U-£" X-X'- JV TY, Ö'JVXU.S'. ffO'J /.ptvÖV [J.E.
4. '() 0e6?, EisaxouffON tyj? rcpoffeuvjJi? aou evwTKrat T«c pviixaTa toö (rrofuxTO? {/.ou,
."). "Oti äXXoTpiot IrcavscrTYi'TXv |—1 ias, x.xi xparaioi £y/)T7)oav ty;v 'l<jyr,v piou' rJ'j
(). 'I^O'J yxp ö 0sö; ßoT$s! pvof xoti ö Rüpio? &VTi/\T)[Ji.irT6)p ty,; 'juyr,; f/.ou.
a
15 7. 'AwoaTpstl/Ei xa /.ay.ä •'
toi; iyOcoT; iaou" sv tt) aV/iOeix cou IIJo^o'Bpeuerov z'jTQu;.
(PSAUME LI11).
Dieu, sauve-moi par (la vertu de) ton nom, et fais-moi justice par la
puissance.
Dieu, exauce ma priere; prete Toreille aux paroles de uia bouche.
Car les etrangers se sont leves contre moi, et les puissants en onl
voulu ä ma vie; ei ils n'out pas mis Dien devant eux.
< Car > voici Dieu <jui nie secourt. et le Seigneur est le protecteur
de ma vie.
Texte de l>ase : C1 f. 115 r. Variantes : ü p. 674; Cs f. 70 r.-v. : P« p. 166; I" ff. 118 v.-H9 r.; M
suppl. p. 121; A.I* " pp. 45-46. Celle priere porte parlout le titre F.Oyr, £n: lfo|ioXoYOV(tevü>v.
1. Marc, xiv, T:!. etc.; Luc, vii. 38, '18. Le texte slave repond de fagon plus preise aux donnöes di
PEvangile, e1 parait supposer : 6 5ii 6axp-juv to> IUtpm [isTavoiav, xf, it'ifvr, äfiaiv, elc. — 2. c£;a G. —
3. Luc, xviu, 13-14. — 4. zai om. GC (= S
S, qui prouve d'aiHears peu). — r>. £uiVr|(nic)i»)<Tsv G. —
6. itiovo; l'-' A. lx i " = S. — 7. xa! ii/av'ipwria; om. S.
1. Var. x« oü = S (lous les manuscrils). — 2. Vulg. averle; les manuscrits anciens du slave onl
l'imperatif, des manuscrits plus recentsont le fulur. — 3. Var. tk novr,pö.
PATR. (Hl. — t. xxv. — r. 3.
520 EUCHOLOGIUM [12:.
8. 11" i.o.uw. iio;i;x(ia\ tcbt»* iicuofiknu c,a iiijwhh tbocuov, r<ocnoA>i, tho
7
AOlipO .
9. "Kl\0 OTX BCCtA llt'lAAH [jgEA&HAZ Ü.A t"C 11 " I HA RjlAIXI MObA Rh^Kjlk OhO IJOC.
I HJlkuAOHll CA M<AOK -
k>K<0>A»KM€MK HA 1|1CA(>0TX1 TfiObft, 1 NC OTXfijlATlI AH IIA
Fol. 78«. TBOero, Ka<aaxi>ko, otx uiu, hii oyuaohh c.a 1 h i>r. ci ik otz jaka *
Tzoero 8 .
I.Iovacux cxi fix rnkfi-k \ cuopx ha noiioiuh, bl^bsath -kpocTK t&oh otx
ifnc ', i iioaa;i;aii UH baai-a tkoii^x uKAporx ;
IIA IIA, I IIOAA/KA" ."(>+» U1X11X1 IIA Uli O'IIIIIA KTOMKItllhX CAt^X ' IllllvKe \.\ RH 1.1 h
0TXI1X1AX I11CCK OTX A<OV>IU,A O0C1A l CKfijlXH/R OTX I1AXTI1 I.IOCbA, HkXC KOAHXZAO
CXTBOjlll^X BK UIIT»HXCTBk 1 fih \MX\ (lAfiCAKH'kUK CX11AHMI, 1U" CZTBOjlL ROAA
TfiOCIA 1 HC CZXfANh nOBeA-klHII TfiOH^X, HZ fiXIlAAX fiX jlA^ROlA'
1
A<oy>uitioy- 15
crItx Tfioii nxifixiueii fix mmL, cxfiAXKxuic co mite mcc txii/ri* trow. oac;i;a<i«,
ll(HIORhl|lllAX CC11 IlAXTll l RjlXfiC CCTXCTBA TfiOCIO. T'kMK IRi MO AIS TA, ifllOlO-
ennemis.
dans Buc, mais manque dans Sin. Heu. Pog., etc. — 7. raaio cctx Sin. Bon. Pog., etc.
oviiAAciixiii qui s'applique au pretre, cf. la formule a^x oyi.i.AAcuxni (iakx par ex.
p. 'i. 1. 13 . et plus Iciin. p. 127. I. i;-7. oyiuiAACHO« cc uoe moachiu. — 2. I's. xxvi, u
:J ": J
'
-
— •'•
Cf. I's. lxxxiv, ,"i 'z-'z-zzi'lov tbv 6u;j.:v jou uz r,;j.wv. — 4. Ajouter s.ins doute fiZ. -
."'.
Supprimer ii. — (>. Cf. Luc, x. 30; Jesus es1 le boD Samaritain. 7. Lire
OCTAfillTH.
[125] SINAITICUM. 521
<S. Exouci&><; Öücü) ffot' i^o[/.o^oYv(co[Aac! t<o ovöp.at£ cou , Sri ivaöov.
'J. "Ort ix. reaons OXiicco; ip'JGco y.i' xai vi toI; iy'Jpoi; ttou £tcsioev 6 do9a.Xu.6s iaou.
I1IIA0CTI1KC *
C/. IUI All CA HZ1HE HA IIA U'T/.II A,\XIII A C<R,A>TX1^X TROH^X 110RC AT.Utll,
II n.HOEElHH IIA 1IAK/.1 < TAA'l. TRCt'l.lK C<KA>TZ1TJZ, 13 Ht'l'Oii;« IIA HCXZ1TH
1I(>01IXI|IIIRX1I RjUlX, HZ HAKXI OKjUTII HA, HAKXI 01.H0I.II IIA, 1 1 A IS. X. 1 OI.AT.ljll ILA,
CTftAXZ Tt.Oll 3ATR0j)ll !>/. " UHE, I TAIInl.II IpA lle'5 I; II (Hl Ol, MIHI" Atl'/.KO 1.0 O'IIIIIA
HEArO EAAAZNA I EKO n(l EXAEHEArO PA^EOHHHKA, 1 npocTH IIA OTZ rcexz JZAZ
EKO A(»«BAKHH.IA; EAAAkHHBIS I MZIT0IIIJK1]A "' '
II H6 KZ3rilAIUAH CA MHOHt
rPEIIIXIIIIKOMK 3 AH« " HOörHERAXZ EpOCTh TKOHÜ l 3/.AO IljlEAX TOEOK CXTK0911 \7.. H*
prie, tres rnisöricordieux : aie maintenant pitie de moi qui me suis eoarte
de tes saints commandements, ei adjoins-moi de nouveau ä ton fcroupeau
suader gräce ä la Mere tres pure qui t'a fait naitre dans la chair saus
fecondation, gräce aux saints anges et archanges el gräce aux saintspro-
8. Cf. A. ".
p. 17 : x«! rcoivjasv «jtsv nps6a-ov ~lz-;vw ttjs x-;ix; -z'<.\)»r z t
tou XpWToC rou...
<f'j/.x:x: rrjV zzzx'-fix rijs y.i-xnix: «ÖpauffTSV, y.x: c<.x-.r,zr,?x; rbv -j,z 'Ir/r,: aito3 y.-t~r/x
10 £AnOK'kA«X Z AA CZXpAJtHlHH <*, 4 &CA IIKC KZ KAKOII KtAt Ali BZ HAnACTIl CkTZ,
All lik HAtllt, All kk TCMKH llljll, AA l^KAkll Ulli IA OTZ R«1A HAÜACTH. Tzi kO
phetes et aux apotres dans lesqucls repose toujours ta gräcc. (Hie tes
yeux regardent vers moi, Maitre, et que tes oreilles soient attentives a la
voix de ina priere. Car c'est en toi que je mets mon esperance, pour
que tu eclaires ma raison et les regards de mon cosur a comprendre les
Car la source de la vie est avec toi, de toi provient tout bien dans ce
qui respire, et tout don parfait descend d'en haut de Ion Pere avec le
llainbeau dont il m'a eclaire. Recois cette trumble priere que je t'adrcsse
pour moi et pour tes serviteurs orthodoxes, pour que tu les gardes en
la verite. Ecoute encore, .Maiire, ton serviteur coupable qui prie pour les
infideles aussi, pour que tu les convertisses a la foi en toi et que tu les
gardes dans les commandements, et tous ceux qui sonl dans quelque
misere ou epreuve, ou en captivite ou en prison, que tu les delivres de
toute epreuve. Car lu es le secours, le soutien et l'esperance de tous ceux
qui oni: recours ä toi, ei nous t'adressons la gloire et l'honneur, avec
Ion Pere -ans commencenient ei avec le tres saint Esprit, niaintenanl et
toujours, etc.
1.'?. I's. cxxix, 2 yt\rfirix<i> zj. <ot« -z-j t. zz-iyz'i-.x i'.z xr,t ouvyjv zr,z zit^imz p.su var.
taacz, acc, Ps. Sin. . 14. Imitation de Eph.. i. L8 jccauTia^vou; -.z'jz ;s0aX[xou<;
-•/;; /.zzz:y.z j[j.ü>-/ z':z xz s'-3£vai j;j.5.z. — l.">. ['s. xxxv, 10. In. Jac, I, IT v.r. ~h 3upy;(M!
IjlOA<HTEA>
HA (lA^AftllieMlU 110CTA HCHOZ^AhHHKOy
S
KHORtAAHlIC" KAütllO 7
, 1 IllIAOy" CX AfX^HORCM IKMk IMXtte Ilftrjlt Ult Hllt l
A3X1 1
"
CXKfOyillll" lUAHHeCTKkN '"
TKOeil CAA&k, AA (lA^Af tlUH IUII OTX lpt^X
purs. Protege-le contre Luis les assauts du diable, pour que, gardanl la
1 v; ".
1. Cf. les variantcs posterieures de cette priere : A'"'"' . p.14 ; A' p. 52 IUIoahtka
V ibid.. --
HA j»A3AftuieHU HCllOB-kAHHKA eiAA CKONMACTK 3AIIO&IAH j A' 2.
KAUi'kno est confirme par les tmis variantes; allusion ä Pierre Mal., xvi, 18-19 .
V
"", IX "
A™
!
En disant 6ap<jgi Mal., ix, 2, 22. Marc, x, 49, Luc, vin, 48. LO. Lire np-ki p-kuinmt
&3Z1, cf. 11 hamx rftuiHWA oy3ki coKfoyuiii .V""'. -- 11. Ajouter no, cf. 110 rcah-
M<k>N A
N ""'.
110 KeAHHKCTRS' A"" **
KeAHMIieUk TKOCIA CAAKX1 AK,S*). — 12. La llia-
gnifique puissance donl parle Lue. i\. Vi. dans le recil de la guerison du possede.
ait part a ton royaume avec tous ceux dans lesquels tu t'es complu depuis
(le coininenceiiieut) des siccles. par les priores de la sainte Mere de Dieu
et de tous tes saints.
Car tu es notre Dieu qui delivre des peches, et aous t'adressons la
•ii •IU10A<HTKA>
tlAA<X> X0TAI|IHUI1I> lljHIIATH U'UflA^X UMIHllI/.CKXI.
TBoero cero ov/.nn An>i|iAro ca ifcb^z ch^/. no K<o>;kkh 3AnoBBAH tboch,i hactabh
II IIA II CT II IIA TKObfc 11(11111 AAAH.U1 A TU HenCTAOyilXHO, UTjlAAll " CHAOK C<BA>TAA IC
Tioero &<6\>\A b>\ He Bz;;i.io;i;n /. a'M.tii ha hk nck njlOTHBZNAA.
ß" Tu KO eCH llACTXip II C<X>ÜACX A<öy>UIAUX IIAIIIIII1X 1 TflVB CAABA
10
bzcziaacmx, 0<Th>ijio h C<xi>noy i c<KA>Toyi\,ioy A<"y>^oy-
I\J10A<HTKA>
HAA<X> ^0T,Ä1|IIIIUK '
ll(l]IIATH OUjIA^X eAHHAHBHZH.
2
»Fol. 81 o. r<ocnoA>i K<o>/Ke haiux, i^awkacii tako at*kxctro BttO UATepe cxiiot(K"iiiit>
Priere
Seigneur aotre Dieu, qui as döcide que sunt dignes de toi ceux quj onl
suivent, reijois ton serviteur ici presenl qui renonce ä tout ceci selon
1. C'est pour une femme qu'esl dite cette priere. Lire donc ^otaijick.
<n> suppose par tous les textes grecs. --4. <>u AAfoyA,
2. ('.eitler k&o. 3. esl
EYXII
Kupis o Qibc y.v.cov, ö äc(o'j; go'j eivai voiAoGeTViCa? TO'j; tx ßtWTHMe —y.-i-y. y.y.xyj:-
-
tt6vt:x; »at Guyye'veiav J4«i O'.'/vj; jcai xxoXouöbüvT«.? to: jrpoaXe;«« tov ooOXo'v to, tovSs
5 töv äiroTa^aftevov 77a»7i toütocj scara tz; Oe{a; cou ivroXa;, y.oe. 6Xy)yT,GOv xÜtov =v tvj
y.'/.rjliiy. wj TrpOffitiirTOVT« <joi äi/.£TcCO0t<TT(O?, TSiytorov zCtov tvj Suvxnu: toö ivto'j sou
1 lv£'Ju.a7o; si; to av) ouvaffGxt svspyecv x.xt' a'jTO'j wäiav evavriav ' v.r,yy.'rry, üttolhov/jv
xÜto) oupoüjj!.Evo; 7;po? to süapeffTSvv to; Äia -xvzh; 7vps<yoe£aif tt)S Ascttoivvi; yjaöv -rr,; 0so-
TOJtou /.xc — ivTuv Tiöv äyitov tmv ä~ '> atojvo; cot eüxpcOTyioavrojv ~.
lo EYXII
XpicTS" ö (:ho; yijiöv, ö ty,v irapösvt'av o'jtu; iyai7rj<ja; ü>$ aiQTepa tyi; ev;; oix.ovoaia?
3
KUT7,v l7rtypoi,4)a(j9ai, kuto?, Airr-o-rx tcov 7.7tzvtwv''. 77,v ^o'Äviv ao'j TfiviJe t7,v ßouViiöet-
Seigneur notre Dien, qui as taut ahne la virginite que tu l'as inscrite
cnmine inere de ton gouvernement, toi, Maitre de tont, reeois aussi ta
Texte debase : C ff. 164 V.-165 r. Variantes : i; pp. 171, 477; ('.'
f. ls'.i r. v. — C " (dans une
. ririuoiiie intitulöe K?.-.r,/w.-, <tüvto[ao« Xoi(i6iveiv |*eÄ).ovTo; ayf^x [lova^oü); C3 IV. KIT V.-138 r.
1. l-'in de la priere dans S. — 2. Le ms. conünue : 'Ex^wvr.ac;- "Oti eiXö-yriTai x^i '::5ö5a<?T»i t>, nävTiiiov
x*i iuYi/.OTCfETtE; övoai <70'j, to-j riarpi,; zil toO < l*£oü, elc. >. Suil d;ins C " la rubrique : Kai toO hvxx.6-
ivj XiyovTo;' Ta; x:pa'/i;. licEÜ^Eiai 6 iepey; 1 K-jpis 6 0eö; r)(iüv i t#,v napöeviav oütw; ayanr.aa:... Uno rubrique
.-äuit aussi ihm-, i .
1. EC-/T, Ini tij{ |ieXÄoü(ni( Xo|i6dv6tv ffy.f.iia pova&'joric var. G (Crypto-Ferrat. Bessar.), C 1 '
KO/r, b(;
fauofopsüffav var. (1 (Allal.). Dans C "• cette priere fail parlio de la Kar^-r:; n-jv-iaiz Xa|*Siväiv [tsMov-
to; ax^aa |iovay.oC et est dito pour un moine. — '1. Kup'.i ( '' ' •". r^ S. — 3. aut^vODD. C l'l = S. — 4. >.i:'
add. C 1 '•" — S. — :>. taüxa; om. S. «. — *.itxmii~.-i C Hl). —7. aw 001. C 1 " = S. — 8. zaTaS'iwTOv
C ').
528 EUCHOLOGIUM in
MHN<X>
CAOVXCHKI0 U'l.pAjJA MfXHCHKCKA. 5
Fol. 81 6. cx^jtANH II OTZ" HCn (IH't^HHHZ C"kTen, 0MH1J1A1A iUdy A<0y>Um. II T^AO CZXfAHH II
A haute voix : Car < ton nom lies venerablc ^> est beni et
glorihe.
Ordre
I. ('.eitler 11(111 ^XKAKXli; pOUr I1|»H3ZKAKZ11IA II. - 2. C.urieiise eensl ruel iim .1
«paiSpOTTira sttiSei:;*'. tu eXai'w tüv eaur/k spycov äv£/.).:^üJ5 TriatvouevYiv iv rr, ffpOYiyrJffei
,0 '
AROAOT0IA
5 £ig (lo/ägwv QaooifvgovvTu '.
EuvapioTouu.lv cot, Küpte ö Weo; iiaiov'*, o xara to tvoA'j IXeo? cccj putjayevo; tqv
3
SoOXo'v gou* ix tyjs u-aTata? toG •/.ccpi.O'j (cor,;, xai xa^ica; xütgv ei; to uepöv toüto hrzy-
7
yslux- a£iWov fj'jv
11
aÜTOv »r.Gai aQi'w; ev tyi ayys^ixvi txutij mAiTSta ,
xat 'fjAacjov airov
ix twv TfxyiStüv toü StaSoXon* xal' xaöapav' auTOÖ v'ry tyvfflv xat T ° <*\a5t owmfpriffov
"
2
to eu; ÖxvaTO'j" xal vxöv xyiov cou
1
yevEaOai xaTacjicixrcv, ouvetigov aÜTÖv u,v7)|toveu£iv gou
13 öiapr,«
Sta itavröc xat tüv cüv irpOffTayu.a.T<j)V , Ta7teiva><rtv xal äyzTCviv xat irpadtiriTa t
auTö' 4 .
dpeaßeiat; -rr,; U7cepay£ae Aeoiroivyi; viaüv ©eoröxoy y.ai äct^aoöe'vo'j Mapia? xat wavTwv
i70J Toüv äytuv. 'Aii^v.
9. EÜaoeo-M;... -<» £>.aiü>, var. eüac-EoTw; (o*oi add. S) nome'joaiAevy.v w; ).a|i.7tä6a pEpeiv aot tffi tü>-
ppoiniviK rijv r.aiö&6-tr;Ta rä iXai'cp C ffi, confirmö par C " . — 10. 'Ex<p(ivi)ui;' "Oit C ''' . — 11. La suite
dans C ' : to nävTl[jLOV xal (iEYSÜOTipeTiE; ö/o^ii dou to-j llarpo; zal toü Yloü.
Texte de base : G pp. 468-469. Variantes : C f. 166 v. (dans 'AxoXouÖia toü Tzp<jnyr,\L*zrjt; ;üv [lovaxüv
xal eO/.ai); P3 f. 109 r. v. (dans To$i; Y'vo(iev»i ejc'i jtpo<TXiÖ|«tTo?) J D ;0 P- 558 ('Ete'pa süyf) ;i« fa<n>9Öpov,
rapportee par sort commencement jusqu'ä -ov SovXöv o-ou tövge, et sa fin, ä partir de iyi-Kr.y zai ixpaÖTrjTa).
1. Le ms. ajoule la rubrique suivante : IIoie; i Upej;' EiXoyrjöv. To Tpidayiov, etc. iö5a. K.pie eXöiuov
z'/.ivovio; ra toviti xai YovjxXtvoüvio; toü iÖE);oü i7t£'J/ETii 6 useu;' Evxapi<TTOÜ|lEV ooi, K'jf.::, P etc. :;
:
'0 oia-
S. — ii7EAixTj;
7. lij; C P = S (om. — ex t»v toC SiaSöÄou Tiayiowv C P
xa'JTJ;; iroXcteia; 1 a taüTii;). 8. S.
•/api^6(i£vo;, öii in>v aixTippiüv toü Xpio-Toü oo-j, iuO' o-j EüXo-pjTÖ; e: o-jv to> TtavaYiw zai ayaöü xai (oioicatü aov
-;£JuaTi, vJvC 1
, conflrme par P D 70
3
.
530 KI'CIIOLOGIUM 132]
iiA<ArocAO>ntiiiuiii, A<oy>\ohKii/.uiK ;
MIIH<Z>
CAoyxeHkN KeAHKoyuoy wup^oy.
H rA<AroA>eT<x> iiroyiKiix"
'1. II est possiblc qu'il y ail ici une lacune correspondant ä 11 cxyjahh h.
.">.
Pour TCiiiH. - ii. ('.eitler aokoo ATsAinit. 7. A remarquer l'absence il'un äqui-
valent de V.: tlu texte grec. 8. teohux est sans doute ä supprimer. 9. Geitler
mono.
I. Citations libres d'Ezechiel et de Jeremie.
[132] SINAITICUM. 531
i5 "'
K.i5pte 6 0eö{ Tr,; (TCö-rmpta; r,awv, i eüXoy/;<ja; r.y.a; ev -a<r/] eü^oyta jrvEujjMtTHwi,
iv fot^ iitoupavioi; sv XpiffTÖ 'IkicoG tw K.uauo r.v.tov, EuXdvinffov tov doCTAdv aou vöv 'h{-/7. y.a;
',
y
y.-.'.r,-j.\ aJTw u.yj ei; nsvöv Tplveiv •//"/.'
ev xta)9ei%, ouyeIv
ls
zäcav y.xx.t'av y.xi pu-raditoxecv iracav ot; = —/;v i/.stx tti^teio; , e\— wo; y.ai ivotTTVis" ='.;
20 21
rö E—i). x^ecöxi Tri; xiam'ou Cwvfc, "*' a^i'wffov xütöv Ev$u<jau.£vov tä xviov cy7)u.a tw
ixev TrSptoo'Xacw tyjs or/caioauv% xvtIy^ecÖcii, t->, ^: £wvi t'/;v veV.ptoctv to3 ffwuaTOs icxl ty)v
etc..
eternelle, pour que, ayant dignement vecu selon <^ les ^> commandements
de ton Fils unique, il soitjuge digne du sort de tes saints.
A baute voix : Car ä toi est due toute glöire, honneur, etc.
Ord RE
Et l'hisroumene dit :
15. Texte debase : G p. 188 [Crypto-Ferrat. ISessarionis). VarianCes: G p. i70 (var. = G»): O IT.
166 v.-167 r. : P :;
IX. 109V.-110 r. ; C II'. l:>9 V.-140 r. Cetle pricre est prec^dee dans (',", coniirme par
C P 3 de, la rubriijue suivanle :
'0 lepeiif V.yr-ir, irärt. '0 Stäxovo;' Ta; xcsaXa;. '0 tepcü« tvytTou- Küpie,
etc. — 16. Iv om. G" = S. — 17. S ulilise autrement les 6I6ments de ce debut. II correspondrait ä :
k-.fie 6 0eb; :<;, aonrifiai r,ii«v, EÜXöyT)<Tov T'>v ö;Tva Tiiir, tü'/ov:* nvsv|Mtrcx^ Iv tw vgjim joa. — 1**. xcti add.
QU Qi p3 _ g — |9 g _ tl ,.± n ., I£(o; xa ,
ivini;; /.%: |>nioo;. — 20. To> G". — 21. xal a;i<i)<jov, etc., var.
iv» i;io>; ro).iTi'j<7i|icvo; xari ?i; SvroXÖ; TOÜ ItavoyEVoO; «to-j T'.o-I xaTx;iw')f, tvj xl^pou tüv iviuv Iv tm ;wri
t>;; oo;r,;Tou. Ata twv o!xTip(iäv G", en partie C P 3 C- etS.
532 EUCHOLOGIUM [133J
l.HAIHUH OfAXHi rp.AAA.I|lii TU NC t.l. .Jt.t.CTH Ulli, nONCXC II 0(M. MAC Ulli CA 110
A<oy>ui.i\ amaeceziia, to 5 m. ijikcV. oiioro o y i.i k (ic in n ' eeo 6 nt<ooo>EA no &x
IoI.sj/ u^/.iij-t^x nOAOXHYZ T.A ICKOjHHHTH II HACAAHTH, (IACK0I1 A t.A 111 "
1 CX^IIAATII. 3h(>H
pA^EAAHAlUHH I 10 VI. MUUH 0E°1JA, CC HZIIlU hxhiw. HA &ACZ, 11 HCTA/KK 9 OeIdA OTZ
HAH/. [jgE'ECTOyiA "tKO CAOEO hX^AAHI.hJ CZTEO0HTH 1 1 : A III II l,K ACHI. CTJIAIU/.I1A AIO
caaa £a A<oy>ma ero. Taeo nsMAexzHO tjiovah c.\ o iici.ih i oemjjz i.,i.,\m
El quand l'apötre dit de prendre soin des olteissanls, en disant : « Car ils
2. Ezechiel, xxxm, 7 : Kai a6, o :.s stvöpu-ou, nxo-öv zizw/.x -s -5 :•.'•/.<.> \7zxr~/. cf.
in. 17 . 3. Faute pour C xi HC- — 4. Ezechiel, xxxm, 6 : Kai z zy.zz'z; e«v Ihr, tt,v
j.t.\i.zz ttj ävopJa stÜToö on:o6av£iTai, etc. — (>. Jeremie, i, 10 : KaOsircaxd zz zr/j.zzz-/ k-\
sGvvj... iv.siL'jjv v.x: v.xzxzv.xr.zv:/... v.x": x-izvi.zzz\i.v:i xat /.xzxzjzzjzr/. - 7. Geitler EZAA'-
DIHHIIZ; citation libre de llcbreux, xm,17 (aitet -;'xz x-;zjt.vz\)z:i. cf. plus loin .
—
8. Jeremie, xxm, 1-2 : '!.» : ;
. -z:\i.i-nz_ z\ StOWXOpwi^oVTSS xat xt.z'i.'i.jZt.iz zx r.zzzxzx...
t3ou ivi'.i h.i'.v.r^M tz' \i\j.xc, (cf. Ezechiel, xxxiv, 2 et suiv.). — i). Ezechiel. xxxiv. 10 :
Kai v/.'ir-.r^M -.'x r.zzzxzx ;j.:j i/. TtoV y,n-ziivi aÜTÖv. — 10. llrbreux. xiii, 17. — 11. Coin-
prendre : « le texte dit » non l'apötre ; la suitc du verset est en effel : mz '/.z-;z->
XT.ZZt>lZZ*)ZlZ-
[134] SINAITICUM. 533
euoy bo 1 -'
ifcfeKO AORfOAi^^Hiie, nx cziräpemie, bx rsotoctk, ex uoa<h>tba, ex
»eieinii
-
EK ,\sHK CHX ii A^X II A"ETH* IAIKC UH CCH AAAX, E<0>X«. 1 OVCAZIUIH Ulli * Fol. 83a.
3
s KAA;i;enxi ero iaacx' AoEpi pAKe, eaatxi "'
eJ^xik, maa'e et* ntpeiiz, naax
7
IIHOrZIMH '
TA IlOCTAEAl*" EhllllAH BZ 9AAOCTE T<OCI10A>A CBOCIO.
dernier, de son äme. Ainsi oecupe-toi avec soin de lui et sers-lui d'exemple
dans toute bonneaction, dans l'humilite, dans la mansuetude, dans la priere,
dans le jeüne, dans los veilles. Si tu le diriges ainsi, tu auras le nouveau ciel
et la nouvelle terre, et le Seigneur so levera pour toi dans l'eclat de la
12. Geitler eo. L3. Geitler [^e^eiiAtj cf. Isaie, lxvi, 29., Apoc, xxi. i ;
15. Mal.. XXV, 21. 23. L6. Lire EAATZI II niss. l'.v. . — 17. haaz ijzitorzi
1 1
1 ~- -< - Ev.
1. ('eiller OTJIOK/B. — 2. Isaie, xxxi, 9: [J.xv.ipi:; iz hfix Iv Siwv Tr/ic^x v.xi s'mstsü; h
'IepsusraX^i*. -- 3. hacua ehe/. Upyr' Lichoj Sreznevskij, Mm., s "iis a;khba .
534 EUCHOLOGIUM 135
Ta<afoa>a ia;i;c hiiI.mv haaa EAAXCHZ ECH, kuo A<oy>XOEZNOy 1AA0V o<tk>ijk
AOCTOHHZ EZ1CTZ. K.UOAH CA 8VKO, EKO ÖTZ BAZTAS'E l'<OCnOAK>Hk HjMICM ACIIIII n
'"
H HO CCU<k> HA'IKHA\T<X> AHT1I(|><0HX1>.
LK^AIOI.ACHA C<OAA J
TROt, T<0CH0A>l <CHAZ>. IS
Fol. 6'ia. K"TO TtOyXAAH CA I lipiljllilHA KZ ' lljlHCT AHHIUIO CCUOy HC C<X>H<AC>ACt"
ca; Iah isTto iiaaia CA i npmiAAAiA ux kjiamckh ccijoy hc oyKAAoycTx ca; CxA"k-
TCAW LCküX 1 KAAH NCAAXZNXlUk, I'<0CH0A>1, AAXH AO KOHIJA HC I10rXIKH/i.,
C<X>n<AOH IIA.
KX A0U<X>... 20
devenu im pere digne d'un enfanl spirituel. Regarde donc que tu le recois
I. I's i.vwiii. 1 : LI: -j-yxr.r-'y. -y. T/.r^iuvi.y-i. oou, kjp'.i tiov SuvapWMV. — 2. CCAA niss.
I's. ccax I's. Sin. : Geitler CHAA. 3.Ps.lxxxih, LI. Ps. sin. : I3ZOABXZ nfiwrETATH
CIA RZ AOMX 'ACTilOy (laus (uns les aulrvs uiauuscrils aaricns K<0r>A I.KHTO = E?6Ae-
;z;jlt,v KsraappixxeCcrÖat iv -<;> oixu -s3 i-Isi'j ';j.:j . ',. Sic Geitler, pour n()HFj'kTATH CA
'
l
,
/ x.a.i to Ü7CO-
t/,v <]>i>yv;v ao'j. K.upu, irplv ei; Telo; äi?o'^b>u.at, ocosov p.= ~.
Tt§ j^eifta^dfAevO? y.ai -poTTpaycov ~.üi \:\i.vi'. to'jtio oü Siocffw^STat ; *H ti? rj&'jvoSu.evo?
3
xat ~:oi77TiTCTa)v tu iy.Tpeuo to'Jtco oü OjpaTTc'jäTX! ; ÄYiatoupyE twv aredcvTCöv xxi. ta-rps töjv
de Dieu avons ete appeles les indignes, prions pour l'higoumene qui a reeu
notre frere et (pour) toi qui es son parrain, pour que vous soyez gardes
par le Seigneur dans la foi juste pour accomplir ses commandements :
Verset : J'ai choisi de me tenir sur le seuil de la maison < de mon Dieu >.
Recois, Maitre, rar tu es misericordieux, ton ouaille egaree qui se
12
Caak<a>. H iixin<"k> .
UIAUX IIAIIIIIH/,.
Nc 0TXB(>x3ii ulke otx ahda Tsoero', r<ocnoA>i, He JA3AAHH ulke otx aokjixi^z
Versel : L<' Seigneur ae refuse pas le bien ä mix qui marcheort <^ daus
L'intögrite" >.
5. Luc. xv, 9; cf. |i. 138, 1. 2-4. CxfAAoyiiTe uh ca = zj-y/xyr-.i [ist, pour |>AAoy^
htc ca cx uzhok mss. Ev. 6. iiAKXi, appele par le seDS, esl sans appuj eo gree
X. I's. i.xxxin. 12 : K-jp'.z; »vi Jiep^crat tz hrptök. tsu? icop£B3(*gvo-j; ev äxaxca. !>. ^{0^
AAIUTh(h)xz mss. I's. : Geitler \otai|hiii^x. 10 I's. cxvm, L25 : A;i"/.;.; zu .'<.>.'.
'-;<,> tjv;t'.t;v \j.i... — H. ('.f. I's. CXXV, .".. 12. Le ©eOTSXiev ([iii suil la A:;a et Le
Kai viv rsi ,i iiuiiiici' <lans la majrge par Le signe u = RoropoAii^^HO p. l~- L- 5.
oo'j, Tcotpjv äyxOs, u/h ouvaptöp/iffvi? [A6 toi; -/.e/car/icxasvot?, äAV w? 0eo; lTct<rcpltJ/a;
'PavTiei? '
p.s 0/7^(077(0 xai xaöapiff^ffoftai, tcXuvsi? as /.y.i ürcep y_:ovx Xeyxxv07fooj/.ai.
bavre se trouve le Christ couronnanl ceux, qui onl vaineu l'ennemi. Mais
ne rei>arde pas en arriere, mais dirige-toi vers l'avenir, car tous ceux
qui ont seine dans les lärmes f'eront la recolte de la vie daus la joie.
Gloire. Et maintenant.
Delivre-nous de nos tentations, Mere du Christ Dien, qui as l'ait naitre
le createur de toutes choses. <hie tous nous criions vers toi : Rejouis-
toi, salut unique de nos äines !
Ne im' rejette pas de la face, Seigneur, ne nie separe pas des bonnes
ouailles, bon berger, ne nn' compte päs parmi les maudits, mais, etant Dieu,
conveitis-iniM e1 aie pilii'' de nioi.
Teile : C f. 197 V.-198 r.. panni Jx Xet'novTct rpon&pureS« to ayr,ai r»v äv5oü.v. Kn marge, rabrique
lifo toü iiay(iklov. Titre K.-- m ß' 4vt6j<i>vov rtöv iv3ft7>v ipoitöptov '-.'.
iy.; i'.
1. PS. L, 9.
538 EUCHQLOGIUM [137]
HOtllK '
3AMA<TZ CCIlk>.
XOTATZ nOCDAUHTH 1 Il() KAXUH/Y.TH ' CTAIIAHHE UOE. Nx El\0;KC AjKKke H3EA&H
c.a iuiolt.Ih.]
'"
nj»ECTA\Il AMIIAATO TU lUA'Kll HC, HZ U<H>A<0>CtZAZHAHt ACCtlllljtt\ IljlOCTCjlX 11(11111-
Fol.85 6. HCTEKAttTZ AOyMKUlAA, H6EECT0 MHCTA * l NCCliKp XHXHAA, 13 lltbAiKC fOAH C.A
de moi.
tier vieux-slave. — 6. Pour (IOEtzknath. — 7. Daniel, vi, 22. 8. Ps. cxvm, 117 :
Bor,8Y]Gsv \).z\ xott zwUt,sz\>.v.. y.ai j.ü.i-.^-m vi -z'.z z'.v.m»;j.x-v/ rou i:y. r.xt-.'zz. — 9. Les
l'influence de l'acc. r
<, n'<- (ßSeXüxTeaBoi tiv^ ?
n>.'jv6v u.e toT? i)i/.zjc\ jiou, SuT'op, Sri peptfirwputi =v -'j\l-/. ;.; v.'i.y.z-iv.'.; .
Aio /.?.
;
.
T:oo~nvTO';.£vö; coi", SAc-7,aov rcpjv <j.i xaTaotxaovii; (peTnat [AOu ö Hji; y.a.1 D.so;.
Ei7vy.TO)cav
;l
FhöoxTdv vm 7/.; /.&yi-/.r,c <rou Trot'pTi;, jcoci -so; <jl xaTaye'jy«ü tov rcoipeva TÖv xotXov
'I'Wj '
yap lv ivoaixi«; ffuve\»'(/.cp8Y|v, xai sv ipwtpnai; i/Aair^i-/ u.i vi prmp mv.
pröceptes >.
Ne ferme pas devaat moi, Maitre, ta demeure, et n'eprouve pas de degoüt
pour moi qui ai viole ton commandement, inais, tendant ta droite misericor-
dieuse, recois-moi qui ine suis egare, Dieu, et aio pitie de moi.
Doxologit-.
Rejouis-toi, sainte Mere de Dieu Yiergc de gräce, car par toi nous
arrivenl Les plus grands biens, fiancee pure et immaculee, de qui est m'
le soleil de justice, le Christ Dieu qui a une grande pitie.
Texte : G p. 503, dans 'Axo).o-j8ia toü iieyoi>.ou xert i-r;Or/.>,~j syr^xTi;. Il/.o; 8' (commence par "IIOsXov
1. PS. L, 7.
EUCHOLOGIUM 138
C<TH>>(<X>' EaAX£NH 3
M HCl II H C(»<A.\l->l|tMK, khO TU <KdA Oy^kOATXS».
Kh^Kt'CCAIII A CA CK+.TXA0, H<€>K0 1! ^tll A k, AHtfCh CX A<ll>t*<e>AXI, JAAÖCTk»
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HXlirk l|HAfOTXI TBO» II3AKII, llft^KfA rjl'kyxi HAUIA 1 I1(UHI1A.,\ Ol.klll AHM«.
oi> (»kr hihihi 11 1 A3Z nOKOffi nxi. Kx roi.ioy iifiuiAA'kMX CAZjJAUH C6K« o-iiict.aiih
Verset: Heureux ceux qui onl le cceur pur, car ils <<; verront Dieu >.
Ciel ei terre, rejouissez-vous aujourd'hui joyeusemenl avec les anges,
cur Le createur convoque dans l'allegresse les puissances Celestes en disanl :
Verset : Heureux ceux qui procurent la paix, car <' ils seronl appeles lil> de
Dieu >.
Lui qui a dit : Vene/, ä moi vous tous qui etes charges d'un fardeau, le
Versel : Heureux ceux qui sont persöcutös pour La justice. < car le
que le Maitre, ayanl ouverl les pbrtes de sa demeure, nous appelle, lui
qui a dil : Venez ä moi vous tous qui etes charges, e1 je vous soulagerai.
Accourons ä lui, purifies par nos larmes e1 lui chantani le chant,
3. Mat., v 8. 4. Luc, xv, 9; voir plus liaut, p. L36, l. 2-3. — .">. Mat.. v, 9. -
6. Pour tu mss. I'.v. — 7. CI. Mat., xi, 28-30 citc plus ßdelemenl p. L44, 1.7-10 .
8. Une ligne plus haut che/. Geitler. lt. Mal., v, in. — In. Mat., xi, 28, voir
ci-dessus.
L39] SINAITKÜM. 541
'
(lA^kOHNIIKA 1 MZITApA. Na C« KO 11 CXH11AC C<X>TI<A>CT1I XOTA (XiAX H A<ÖRK>M k
Caar<a>.
W<Tk>l]A IKC H C<X1>UA 1 J\,<OV>\\ KCH H(>1iC<RA>TAArO eAHNOM/i»Apkiio
Doxologie.
Gelebrons tous, fideles, avec unanimite le Pere et le Fils et le tres saint
Esprit en priant comme il convient, (celebrons) l'unite de la divinite
qui, elant en trois personnes, demeure saus confusiou parfaitement indivi-
sible et inaccessible, par qui nous soimnes sauves du chätiinent.
Ta Mere, Christ, qui t'a l'ait naitre dans une chair immaculee et vrai-
iiu'iit comme vierge, et qui est restee tres pure m£me apres l'accouchement,
nous l'introduisons dans la priere a toi adressee, Maitre tres misericordieux.
Accorde la remissioh des pechös a ceux qui crient constammenl vers
toi, (et) souviens-toi de uous, Sauveur, dans ton royaume.
11. Mat., v, 11. 12. Datif, i-F. BAHX mss. Ev. — 13. ('.!'.
Ps. \wi. 9. 14.
Mal.. V. 12. — !.">. Cf. R0 AROW CCTRS', HCCl.ltCHi,, HC^ATiAHK (sV SÜO z-jZiV.-i izr;yj-(.>;
"
11 no ceu<k> iiök.t<x> ul.c<nh> cm*, i\\ac<x> f
TROe, HUwKC 1I(IIII1AAAHi KZ /\<j»KCT>Oy I l'AAlwl. TfcOW. 110CT (HITACHI II, kl\0,Kt
II H'jl+.ll 1A<A10A>A'
IvxiljlOllltllllt* MhTO IljMlAC, K9ATM, iijhihaaaia kx C<KA>TOYUOY OAXTAjIlO I 1\X
c<&A>T"ku Afoy;i;nnt';
Kxnjiouii-niu'' Amuhiiiii ah cxiioaokhth ca A<H>'k<€>AZCKOyuoy oksa^oy i
10
Pol. 87 a. '
ÖTXRtT<X>" A»KAI*, X<fkCT>A <f\AH.
"
'"
Kxilj»0C<X> OyKO AOUjIO A'kAO II EAA/KCHO II^KXjlA, hx AlUC CXI. (IX III 11 111 II
ii^Axi^Ainit TKoeroj
WT<X>ftT<X>" Flp-tliXlEAHi, A<(IKCT>A (IAAH-
terroge en disanl :
Ta twv iyyj'/.wv Grpa.T£<j{MtTa E$fffTavr*! sirl :ü TeXo'-ij/ivta ' ir.o.epov ev ttj n-n~.-j.--fh
2
co'j. Xokttw irpoffriXSe? yap, <rsu,V7]', xai t/,v xo'pvnv go'j iiroxeipaaot. , wawep <->=/."/ y. tna
3
to'j QaÜAou aürw v/rj.fvJHr,q- ctäsv, otXö/:iTTc, asfi rcoöou oe^o'j xai to r:/y>.y. ttj; oipoc-
'.
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5 K.a.1
1
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1
o'JTu; )./'.- -y.[j.iwj aüioü iirepwTa owtöv ö Upeut; Xeyuv
2
Ti wpo(T7)X96?, äSeXfe, 7rpo5TCtTC-c(ov tu iyifci 9uff!affT7ipi<j) xai t-?j rcyia: auvoo&z Taunj '
tcov '
"Ovtoj; xaXöv ;:y rjv v.y„i ptaxaptov i£eAs£to, aXV £av xat TeAaüay,;- ra yzp xaXa epya
"
lo »tOTTto xTtövrat xai tjovw xaropößvTai.
J
'Exouaia 50\J t/, yvcoar, xpotrep^y) t(ü K'jpico ; . .
riapxuivEt; tcö |Aa75t"ffT7)pit«> x.ai tyj äffXiQcrsi eio.; i-yy.rr,; aou ävairvorj; ;
Texte C 1
IT. 194 V.-195 r., dans la cerömonie de laprise de volle.
1. S a le pluriel. — *2. S = 8i' rj; Xy.ixiö KOOT-i-zto-i (itpoaspyjjiüvo;'} xai -.i;t yvyry ?ou arcoxr'pEi;. -
3. xai om. S. — i. öuil : Kai roü-ou <|ixXXoiuvov, spytxai r, na-jptviüaa rfititpoofliv iüv xyü.iv öupwv, y.ai tyäX) Etai
Q-.-.yrysi t.'i .
';>' . Apres plusieurs tti/o; et foot, la prise de voile.
1. 7"ex(e <2e linsr .
('.' IT. 173 v.-l7i r. Variante* : C f. 18S r. v. (au debut de la cöremonie K^-yn'K
irüvToiio; >.o(i6ävetv (leXXovto« -yrfj.* (iovayoü, sans rubrique); G pp. 50i-505 (prise du grand habit; ru-
brique : Eh* E-cpwrä bütöv ö U-jöO; /syiov); (I pp. 474-475 (prise du petit habit; les questlons suivant
immedialement l'instruction "Avoiljov Ta T-rj« xap8:a; <70u u>-a... iiera irpoaoy.»;; anöxptvoy r^x'.-i Ttpö; ä ttgXXsi;
i-zpui-i-'i-xi) ; \" f. 108 r. v. i dans la Taut; f tvo|jivi] jnl toö itpoT/r;|j.«io; ; le commencement' de cette c6r6-
nionie, qui a du etre constitud par le debut de ces queslions, est cffaee. Le texte ne devlent lisible
qu'en baut de f. los r. v.. oü se trouve dejä la queslbm "0/ru; y.xXni i?iw, etc.); Gs f. 137 r. v. (dans
lii'.i y.iX äxoXouSia toü iyio-, xxi kvyeXcxoü o//,axTo;; rubrique :... XaSuv tov ioe/sbv ö i/-/.lr,'j'.ioyr,: iy. -?,:
/z:'Jj:. Y='pe: BUTov i[i7cpO90£v to*j -/jyo-jaivou y.ai reocet ij.irävo:av y.ai äpy_iTa r
. ö rjoOaivrj; t-^; xaxriy /.Ttto; Xiytov
ßt'o-/, icäTsp (
'.
'
r. 147 add. : 'AmSxpwi?); variantes confirmöes par le Trebnik russe moderne (1847). —
i. r,. [' el C5 ont ici. et apres les questions suivantes, les ivpouses : 'Axdxpivi;' >'*:'. T:p.'.: niTsp. N*i,
to'j 9eoü ouvEpyoüvto?, -:':\r.i 7ia7=p. Ö = 'Aitöxpuc;' DoOü, io0 Xpiatoü X°ip |v ' — 5. S add. = 'Anoxpiiri;' "Exoaoio
«t'ju t'5 ;v(i)pit. T'j-j XpiUToi] /ap'.v. Le texte de base ajoute : Mr, Ex nvo( ivayxnn f\ 8c'«;; 'Anoräoffri tü> xidtuii
xai T'jT; ev x6tT{JUü y.iT* rr.v IvtoX^v toü K-pfo'j; — 6. S add. = 'AftöxpiffiC Mapapisvw, toC XpiOTou /äv.v.
:.Vi EUCHOLOGIUM l'il]
Kxil|>0C<X>" C SXfAH htlll II All M CXI.ljlXTH IUHA0VI11AH1IC C TAp V.ll 11111117,1 1 KCt'lA
;
l]< kCA>|)CT.KI '
A"kftZl fck CA^AK CIA
1
Observe, mon enfaut, quels sonl les engagenients que tu ofTres ä I > i •
•
n :
AjnlllcT AH.
l. Geitler ovmah.
oyi - 2. Catechisation analogue ä cclle de (".'IT. 177 r. *'t suiv.
.'>. S.-ins doute au sens de li'zyj. par La foi que tu jures 4. Ps. kliv, 15 :
'
\-.i>v/j)i -.:-,- y.<. tw ßauiXsi sapflevot siicu xj-.t^; upiiKtAATZ ca mss. Ps., avec le futur
dugrec. 5. Lire i|<iiCA>(»CBii, cf. i|<-tcA>pio mss. I's. 6. no HCl mss. I's. 7. Toul
ce passage se rapporte ä une prise de voile. Cf. (.'f. t'.i'i v.. dans une ceremonie pour
la prise de volle : S^|j.epcv eü^pawovTai 8si«i 5oväjj.5ic, fci.i-z-jzy:'.. K«p8eve, t/,v rc;> -.v.I'.ti
av«YlvvY;eriv, /atpsi *-= **' - xctXXei il-pi-'r,; XpW'G^ vup.oicc : irsc. Ay-ü tt,v -xzhvt\y:i
s
7
cIVaxttji? exutgv iv -y.zhviiy. xxl Gfcxppocüv'/] y.xi vAy&iiv. :
Ecö£ei$ [*svpi SstvacTou tv,v ütcocxoviv tu TrposorwTt /.-/. JcäV/i r7j h'v XpujTM oou° xoetyo-
10
ttiti ;
'1'-ov.£v£i; irxaav 9XTiiv xai ffTtvovwptav toü [/.ovripou? ßiou öiä rr.v ßaffiAEt'av twv
'
:>
oupavuv '
BXc-e'-, texvov, oia; <juv6v)X*« &$ü>s -ü A>cöta 0e5 13 - xypXoi y*: srapewiv iito-
rar los an«'cs sont vcnus pour ('crire ta presente declaration, dont il te
de la vie saus bläme, en presence de ses saints anges elus, pas l'eutreuiise
des pecheurs que nous soiumes. Gar les puissances Celestes sunt, invisibles,
avec uous, recevant ton engagement euvers lc Seigneur. Maintenant les
maintenant les multitudes des justes exultent, maintenant les esprits des
saiuts resplendissent clairement, maintenant le prophete David chante
en s'ecriant et en disant : « Les vierges sont presentees au roi ä sa suite »,
7. Dan> G p. 505, cette question fi™ure, avec sa reponse, en dernier Heu. — 8. S = zai zC'i.xZii ßiw. -
6lepeü; '•'':' ni-Tf/rptv G p. 47."), conflrmä par G pp. 505, 515; cf. S. - 13. tu 6eü C C 5 f. 148 r. = S. —
14. /.%'. ono. G p. 475 = S. — 15. Le texle de base et G p. .">"5 continuent : TjJiyoünw wi aoi t^vTeXsio-
-irr,t s'or.v ev r, t, y.»ia |JLt[JlT)<nv toü Kuplov ttomte:* SiaSetxwrai, öiaiiipT'jr.öusvo; iius ypri ianacrao-9»: o-e xai uv
tteoi öe'ov exyviys;v ri isotayt] toswv o-jSsv i>>o xa<)Eo-Tr,y.s zaT» tov etoioVta st [jlt; o-rauso-Tj xii Bsvnrcov ETiivvi'/ia.
rivwaxs ouv iicö i% napoüoT|; r^iipa;. elr.. voir p. 144, 1. 1. Ce pass.ii;e. absenl du texte vieux-slave, peut
egalemenl manquerdans des ie\tes slavons posterieurs (voir le Trebnik russe moderne, /. c.) et dai
textes grecs, surloul dans la i-eremonie de la prise du petit liabit (voir <".'
C6 f. l-'t7 v., l'
:
). De compo-
sition variable, il Forme dans les textes un nouvel alin6a. Gelb- cassure «In texte grec a rendu facite
l'i'cart du texte vieux-slave, qui präsente ä la place de cc passage une longue interpolation sans
äquivalent dans les lextes grecs ou cependaiil d'auliv~ inslrucllons de ce genre sonl ältestes.
EUCHOLOGIUM [142]
s
"
Tril. SS „ cxiiACOMX C ,.\
"
t"c II I.X KC-yil'k hll,\V.TIl KjlACXHAH. ClI^X l lltllCTK.\l.tl/.H/.l\X
;
l.jUKX KOACOTA I UOYCHKHHCKZl^Z A< fe>liX CAX1I1IATH l,l\C.\tll 1 \<ArCA>H>l|llill^X'
Kcknx se iiAi.ix v>tc(A,M|ier.r ca, cahhx riAAieT" ca Airki>oAx khaa ta i.cchais- •".
Kt-C(»AMA, IUI A"küXCTBA CfAM ATilA CA, Uli 1| kA II /(> A (»llk 'IKTXI, Uli 1. A A I0t\-fc()nt
IIAIIACTM1II 1 l.kAAllll CKAATAIA, CTfACTH HAHOCA, Ht'AArXI TtllXI. II IT&A T.ft 1"
l>IIAHTX MA/KKCKZI tTce TIIZHAUIA, I1AKX1 HAAATACTX TU OyHXIHHC UNOTO, II (»II ACIKKHO
"
UtlUAHKOy TBOfA 1
noxoTii. Cctx i;o Afx^x 3XA0 tko(>htii 1 aakabz öKfxnKTiiTii. Nc oyuoii ;kc CA ero is
attend Ion entree, maintenanl nous nous sommes imis reunis ensemble
pour voir la braute helle de ces incorruptibles noces et pour entendre les ci-
sagesse, ne craignanl pas la pi6tö, ne (lechissanl pas devanl les autres vertus,
iduanlanl et detniisant , entouranl de pieges et de miseres, accumulanl les
cieuses. Car il est hardi pour laire le malet rusöpour faire murmurer. Ne le
redoute pas, mais ne te laisse pas nun plus tromper par lui ;
car d a a pas la
8. Supprimer sans doute 1. 9. Ps. cxlviii, L2-13 : Neaviexoi noet Ka?9svci, spso-
,_
cJT3t>. \>.i-.'x vewtlpwv, «tvso'arwaav -o 5vs;j.» Kupisu. LO. Locution analogue ä HC- f»p'Ti
Aoy CX T&OpiiTH.
[143] SINAITICUM. 547
TOKUO nOMXUUAeHKH CZCTjfkA-kTH ". RtAXl OyUO, MAAO, tKO iTce HOKA^ANHC BZ
TO Ii()tM,Ä HC tlKHHTX (»AAOCT11 KX1T1I, HZ CKjtXliH, HOCAtAK 7KC HAOAX MHfCHX
C<X1>HX K<0>;KhH npA«TX C/?wAH*TH ^OTA JKHüXIMX l MjTXT&XlMX, KX^AATH • Fol. 89a.
KAKORO KAA«TX, I tKO/Ke TfOyAHUlli CA, TAKO 1 FulX^AA H (»HHIUieillH. OtX KCt^X OyKO
10 \j)AHH CA, U'TX HHYZX6 RX^OAHTX rj»t^OBXHAA CXUfXTK" AMKOAT» AN HC ", HUKIKC
HCnOHT^HHHZ AT»ACCZ CAOyiKCHKIO' IpAZlNA, OTX A AM AKRljJ AlA OTX K<OT>A, 3ANC 1 '
que tu dois rencontrer. car « le Seigneur chätie eelui qu'il aime, et il bat
peche : < de "> la luxure, par laquelle le sanctuaire du corps est souille ;
de
aux ceuvres du diable ; de l'orgueil, qui ecarte de Dieu; car ceux qui fönt de
telles clioses ue peuvent pas heriter du royaume de Dieu. Toi done, mon
11. Cf. Ps. i.xni. 12. Prov., in. L2 = Ilobr.. xii. 6: "Ov vi; y.-yj.r.y. Küptss KaiSsüst,
1. 1-2. etc. — 14. Lire AMKOA'EAHH'K, cf. la suilc. — 15. Pour pOAHTCA-fe; cf. 1. L3. -
uo r|>ata ..
23 OK(IT>TAH.TZ.
II CKfZEOlZ" I1ATI» BZBOAA l>X ilCHROTX, 1 UAAfl CCTZ Tt;\X IXt** 1
'
CA OTZ M€H«j EBB KfOTOKZ «CHX 1 CXirkjtitNZ Cj)<ZAK>l|t I1K, 1 OKjl.MJltTt nOROH
•
Fol. 90 a. a,-et«h, axhhzi* ii i"c«ro ^*xA€Hirk, Aj»oyrz h rjixctx, i maxrz i bVe^z nefAAeH
HH»ZCKZTXZ, IllttlHt, TZU1AM <H>
:i
COyCTZHXllA CAACTH XC 11 CAARXI. OtR^Z^H Ki IS
prie pour ceux qui te frappenl sur la joue le Dien qui n'accorde pas de place a
l'.i. Pour <RZ> RZHHZNO ou <11> RXHHXHO. 20. j.i; c(ot';; 7.x: r,;j.i;ac, p. 150, l. 9;
voir p. UV I. 1. 21. Mal., mi. t'i. — 22. T'kcHX ilans l'Evangile vieux-slave. -
2.'!. ezkoaah ilans l'Evangile vieux-slave. — 24. uaao hx/x cctx uxt dans l'Evan-
gile vieux-slave. '!> Mal., xi, 28-30. 26. Valanl UH'k; cf. la confusion de
Teiic cL TfKt [requente 'laus notre texte. '27. \i'nsi A.ss. Sav., pour a^z uokoh.
texte grec, et au sens. - 4. Ainsi Sav.: [es autres iiianiiscnis de I Bvangile virux-
slave onl no i.iKti't. — r>. htii ilans l'Evangile vieax.-slav/e. - i>. Ainsi Assrm.. Nik.
I cvcxtae '
ouv iitö Tri; 7rapOi3ffVi5 via-';-/; (TTaupoiJffSat xai veicpoijfföat Toi jtöffu.<ü' S-.i
4 5
T^g Te'XstoTo.Tvr; axorayTi; •
obraraffffy] yap yoveüfftii, KSsT.q.oTi;, yuvoxxi , Tekvoi?, Trstrpaai,
8 8 f
wyysvEi'ai; , eratpetat;*, «ptXos?*, atwiftest, rot? xobt^Hi) öoptlSot?, ypovrict *, xT/faeert,
üirocplect ', T-7i «£v5j xxi aaxai'z ^Sbv^ te äoci Äo;r,. Ka: Kirapv£j<jas '
ou iaovov tx itpoetpT)-
;xsva, a).).' Irs xat ttjv äsawr^v "fu^Ti'v, /.axä rr,v (puv/;v toü Rupfou r/|v Xevooosv' "Ott:;
1 :
(KXu otcccu [AQ-j iXflstv, iTOxpv7]fl<£<j&<ü gau-tov xat i:ä-r<o tot sraupöv kvtou, xxi dbeoXooöetTw
etroite, et penible est le chemin qui couduit ä la vie, et peu nombreux sunt
ceux qui le tinuveiil. Ainsi le Seignenr appelle en disant : « Venez a moi
vous tous qui peinez et qui ötes ebarges, et je vous soulagerai. Chargez-
vous de inon joug et apprenez de moi, ear je suis doux et humble de
ceeur, ei vous trouverez le repos de vos ämes. Car inon iotrg est doux et
tous les soucis du monde, la Fortune et la vaine << et > futile volupte et la
gloire. Renonce non seulememt aux (choses) diles ci-devant, mais encore ä
ta vie, seloo la voix du Seigneur disanl : « Celui qui veut venir ä ma suite,
qu'il renonce a Lui-mönie, qu'il sc cbairge de sa croix et qu'il nie suive ».
Texte de base G pp. 505-507. Variante* : <:' ff. 174 c-176 v.; C5 3. 148 v.451 v.
I. toi vap add. C'.''. — 2. iaziiiw; add. C1 = S. — :f. -« ibv x6(T(iov aoi add. C = S. — 4. Stä t9|;
zktan&nK iicoiryr,; om. S. — .",. s addL « et ». — 6. natpitti om. S. mais add. « et ä toute la familte ».
9
CyiCTOtHTII CA OTZ CCA"t NC HA I10K0II, HM IIA lllll|lbi., IUI IIA 1IH0 tlt(IO £cUZHZl¥Z
&AACOTZ CAAl.XHXiyX "', HZ IIA I10A1.UI/. &<Oy>V<0>ZZHZH, IIA IU>l|ltllllt 1IA/.TM,
H^rZHAHOy. 1 tl\\A Cll tiC'K HjUllllieillll, (IAAOCTHH\ (»AAOyH CA H l.tCt AIICHI, &CCCAH
IT
»AAOy^TX CA CX C<ÜA>TXMIH A<H>1^<t>AXI CIO, iJAKAAAbA Tti;1i Tt"ACl]K OVlUIT'kHXI . 15
pauvrete en espril (?), aux bonnes larmes, ä toutes Ies peines de la vie qui
donne la joie selon Dien, dar tu dois jeüner, souffrir de la soif, rester uu,
11. Traduction libre d'apres Mat., v, 3, oü alteration de X°YAAK — = vj-.-.'i.f, 12. Lire
s.nis (lullte HA lTcT> CKOZKEHAA (IAAOCTK TBO|)AlJlAkft HA K<0>;KHlfc XH3HH. — 13. A.J0U-
ter im equivalenl de v.a\ s6eto : 11 noCTABH? -- L4. Passage remanic, sans doute j
»; »
1-
A partir il iii el jusqu'ä la ligne 17. lc texte est donne d'apres la reproduetion
roJiHieCKOe nHCbMO), table vi. — u>. Valant taiihxi, mais ce peul &tre une forme
determinee de tahha, ancien adjeetit comme A'tßA. -- 17. Cf. Luc. xv. 2.'i. 18. Fin
15
Oä; , eTOtpwctrÖDTi i-6 to'j 7rap6viro; u.-/) irpö; xvEfftv, pi rcpo; i[Aepipwiav' ,
;;.r, 7fpö? Tpocpz;,
npö; -eVh;
1!i
z.0'j; , Kpö? lyjipaTEiav trapxo's, -po; xaöapffw Aujpfej ~}'>'i rcTwjretav vj-ü-'r, ,
5 ivaOdv, -:ö; ttzvtx tx Xuitnp* %al STcfacova .T7fc YtxpOTroioO /.ara Heov _a>r):~". Iva', yäp
-£:vx<7xi ='y = i; /.xi Sn!/T,(ra( xxi 7Uu.-.Y)TEU(xa'., üSpicSvivai Te xxt y'/.i-jy.rif^yi, övsto'.TÖYjvat t;
/.x; '^.oiyhryy.:, x.al TtoXXoTt; zTaoi; TCeipaörW«! Xunvipoi?, o\; r, y.arä 0söv ''cur, /> ap*XT7ipiQeT7.t" .
10 Rvp'.o; ö <-hö;~'' iici ty); ev xocau £o>rj; xa.l IÖeto, ü? ev TcpocwTcco ocÜwj, sv tyj -y.y.n-y.Gii
v
-r.: u.ovxoY/.r; rz;s(o:, e'v ttj tTTpaTSia ty): xyys'XtiSMoüs storj:, sv :ü Siss ty,; oocxvou.iar,-
20 tx
tou 7CO>.iT£ta; . A'Jt(V) iyysAiy.äi;"' Xxrpeüsiv, aÜT& öXoyJXripirtc; oouXeueiv ,
zvio o;ov£'.v
29 "
viawv yap to t:omtc'j;ax zxtz tov •j.ttott'Acv'
1
*L1 ty,; zxivy,: x./\y;'<7£u;, ai ty); o"m;ez; tcj [AUffTTipiOU. Asötesov ßaTTOfffiX /.aaßavei; o-r)i./.£pov,
3
'•'
xfcXtps, T'if, TTEoioutria Ttiv Toö <piXavöp<ä7rou 0eo'j Scopsojv '
. scocl Tüiv äafpTtüv rjou y.aÖaipr,,
32
xai iiiö? (dcutö? yivrj, xxi cxÜto; Xcitto; ö (")eo; rjpwöv cuyjraipa (aet« twv ayiwv aÜToG
33 \;ico; Xot7tÖV Tr,C yJ.r.libiZ
ivYeXü>V 5771 T?i TV, ptSTOCVOf« , SlJülv COl TOV [AÖcyov TOV 51TEUTOV. '
3
TceptTtctTticOv '
, 7.7i7.AXzy/i0i''' Tr,; twv y.y.TaiMv xpaaTTT-Öeiac. [a(5t,(jqv ttjv tto'j: tjc zj.tw
auras öprouve toul cela, rejouis-toi dans la joie <! livre-toi a I allegresse,
Chrisl lui-meme, notre Dien, se rejouil avec ses saints anges en immolanl
pour tni le veau gras. Conduis-toi donc d'une facon digne de la vocation,
en te debarrassanl du penchant vers les choses futiles; haissons tout desir qui t
traire aux textes grecs el dont on trouvera d'autres exemples dans la suite hesi-
Wi%rr,;y.'ni: S. - 22. Mal., \ , 12. — 23. y.^pi-.. üitapxsi om. S. — -l'i. olv um. S. — 25. 6 0sö; om. S.
— 26. S = pWiXeia; [traduetion libre). '!',
. iyyO.:/.ü>; OIU. S. — 2S. »Jt»;. i/.oxXripw: SouXeOsiv om. ( '.
'
>.
— 29. Cf. Gol., um. ('.' = S. — 30. Philipp.,
III, 1-2; yyi, III, 20; -/aii töv iiröfftoXov om. S. —31. t^
icspiouaicf... Supsüv om. S. — 32. Cf. p. 114, note 52. — 33. rat tt, er, utTxv.ta om. S. —
3'». Cf. Eph., IV, I.
K.i.AtMZ BK0 T"EA0 C0AKI10, kl\0 JKCNA AoiOKA, AH EKO nCCZ HA CBOIA EAEBOTHHZI
KOHKM.UT/, CA HHKTQXC
'
29
CHYZ 01(lA;KAtHA T,A OEfETAtA Bft'EIIZKOffi fAKOtt H KEjIOfcTi KZ HACTAKAT>tf,l|lWIIOy 15
nous entraine en lias. tournons i«mi notre ann ur vers les choses Celestes;
iic nous retournons ]ias si peu que ce soll en arriere, pour ae pas devenir
comme üne statue de sei ainsi que la femme de Lotb, ou bieu comme un ehien
qui retourne ä son vomissement, ei que se realise sur nous la parole du
Seigueur : o II n'esl personne qui, apres avoir mis la main a la charrue,
regarde eu arriere, qui soil propre au royaume des cieux *. Car ce u esl pas
un petil clii'iliiuriii pour dous qui faisons le voeu d'observer toul ce <
pi i vienl
in. Xnirc manuscrit, dans cette citation, s'ecartc de I Evangile vieux-slave pour
suivre les textes grecs dans Icur redaction propre'. 2i>. EZ£A0XE 9AKZI croci* ha
»aao Ev. vieux-slave. — 21. 3kji,a Ev. — 22. K<o>;kiu Ev. vieux-slave. 2:!. Lecture
donnce comme douteusc par ('* itler el que confirmc le texte grec. 24. Retour ä la
tu '?
. t.ko, etc. - 2ti. Aii sens de hcikcahI, par calque de r,\ cl. Mat., xxvi, 53
— 31. Voir la aote L8. .'!2. D'apres le sens que les mols ^abhaa et jizKnnie prenhent
[146] SINAITICUM. 553
IXxouffdLv tre rai6upuav, oXov ceauTöÜTÖv toÖ&n y.£Ta&£; "' ttoo; tsc oüpxvia, •./.r.o'' ö/.w; crTpa-
38
q,-?,; si; tx öttitm, Eva y.r, yevvfc ctv.'I ä},öc, iö; r, yuvri toD Amt 8 ", r, wcicsp y.ijwv i--. tÖv
12
löiov e'iutov ETTicTTpicpojv "',
'
;;./, r.'/.r.ziJlr, ' i-l gs o Xöyo; to'j Kupiou 07t oviSei; 'ixT.iüv r/jv
£-' z:ot:ov 3
X_«tpa aÜToö y.y.: cTpafpel?* £•; tx öw'crcü e j6etö; eotiv
;
gtt; f/jv 'izi'.'/iiav tüv
'
OuXaxrstv STtElTa xaTO^ tytopvjffai Tri; e-ayy=>.L»r xai r, 7COÖ; TÖv KpÖTEOOv ß;ov EXavaSpa-
'"' 1
jutv, r, toO ravpo; Y_a>piG8r,vat xai tiüv crjvxcTXOuae'vtov iSeXowv, r, ulvovTa xai* xara<ppo-
,s
v/iTixcö; Q75crai tx; -'vj.Ioois crcrj- mcei ßxp'jTspaj ££stg xa; eüÖuva? ~v.cc/. to — plv ettc too
49
^oöSpoö ä—apaXoyJcTOu ßvfjAaTO; toö XotcToü, öow '"
tcXeiovo; vapiTo; y.7ro/.a'J:i; xsTt.
S1
1" Kai y.aXo'v goi riv ü; to Xöy.ov ar, Eut*a?0ai r, sü^acÖai x.xi y.r, xTO$oovat . Mr.Ss rocXiv
voiitir,; ü; oia to'j -po'XaoovTO; J(p6vou Tri; IvraC'Öa co'j oiaTpiSrj; iscavöc tjvwvigw —so; tx;
iopKTOu; 'ijvz'y.s'.; toC tjfOpou', zä/.x yivtoaXE Srrt y.äX/.ov x~o toö oeöso ^la^e^ovTai ge v.c'.''ove;
' ! st 55
xyiövs; Tri; "po; xutöv nx'/.n;''-'. Ic/'J£'. Äs xarot co\i oüSa(Aw? wg'ppayjj'.evov er: EupicrxcäV
tyj ts ~po; tov oöryo'jvTz ers xpxTxix ttigtei xai xyxTcvi xai tt, ttoo;
— xgxv uitaxoviv xai
15 ra— sivucjiv eu9uT7)Ti. A.x toüto änscrti) y.-ö goü äv/jxena, ävTiXoyt'a, 'J5rsp-/;<pxvi«, epij, "-r'/^z.
d'£tre dit, a relächer plus tard nos voeux et ä cevenir ä l'ancienne vie, soit a
nous separer du pere et des frercs qui servent Dien, soit, saus nous v döcider,
ä passer nos jours dans L'insouciance : et d'autanl plus lourdes seronf tes
responsabilites aupres du Pere au terrible et infaillible tribunal du Christ que
grande est la gräce dont tu jouis tnaintenaut. <^ II vaut mieux pour toi >,
comme dit leproverbe, ne pas demander que demander et ne pas rendre. Ne
crois pas non plus que l'annee que tu as dejä passee t'a sulTi dans cette vie-ci
pour combattre contre les invisibles puissances hostiles, mais comprends que
davantage ä partir de maintenant se succederont, pour toi des combats plus
grands dans la lutte contre le diable. < 11 n'aura > pas raison de toi s'il te
trouve aussi plus tard protege par une inain forte, par la l'oi dans celui qui te
eonduit et par l'obeissanee et riiuinilitc envers tous. Que Ä'ecarte dune de voüs
toute desobeissance, contradiction, orgueil, envie, rivalite, colere, cri, blas-
ilans Rom., i, 2(). II Cor., xn. 20 el Gal., v, 20 Sis. .Inni ce passage s'inspire, l'ordre
du texte grec demanderail un renversement : ptCNHC, ^abhctk; l'enumeration csl
38. S add. a comme ». — :{9. Gen., XIX, 2ü. — 40. Voir p. U:i, nole 35. — 41. xai 7t).r,p(i>8? C5
= S. — 42. Luc, ix, 62; bttSaXä-i E\ . (ed. v. Öodenj = Ev. vieux-slave. — V.l. ßlsKwv L'\". = Kv. vieux-
slave. — 44. t'.C 8&3 Kv. = Ev. vieux-slave. — 'i".. ;-j>ä;ai C'\ — 46. s « ne voulant pas sc
—
|
sürement trajduction li lue. — 47. xai um. GM = S. — 48. S = Tiipi zw Ui-.fr,;. — 4:). xai ae'd. C5 •
S.
50. öoü) xai C 1
= S. — 51. J) öü?a|ie'vu) ixr, inoSoOvai (I 1 = S. — 52. S i'epond ii tr;; itpö? -'•< sovr,»iv r.äXr,;, in;(i>
ce peut Strc une traduetion libre. — 53. iTy-JTii C 1 '•;
le futuresl conflrmc parS. 54. S = y.ai|i;:a toC-ra.
— 55. «Epi7i£jfaYI '5vovC J
l ' :i
.
554 EUCHOLOGIUM ["147]
(UCllKpT.Hllt, tenZTAHHC, III ( II /. T.MI II t, C/.T.,\,i; Allllt HA1.AACTII MAAT» hfljlll I AföYI AA
33
Fol. 92a. CHTJZ M t»C 1 AA CZTAXHUZ üOAOliA ti.ill AA C<KA>TZIIjrz' '
Kj)AT|K\\IOnilt, Kt :$ll AXMIt, :.
:;1
c(»<xAK>i|e otz ckkozüchz noi i/.i in Aoioi, A't'tmrl; eAHKO oiiaa uoxctz, uoi|itiHit,
Ot<z>i.t>t<z>" Hchzitaaz.
Kzilj»0C<Z>* CCTZ All TU lOA'k IIIOVI.KHZ H KfATpHT» ifck;
TAH*
njckiiUAfzi K<o>;i;e i likoroiuiHAOCTHse, OTziifz^AkAii ii(fk'incT,fcH> atjoea
acquerons les choses qui conviennenl aux saints : amour fraternel, silence,
moderation, piete ei etude des paröles divines, garder ton coeur pur des sales
pensees, travail autanl que les forces le permettent, jeünes, patience jusqu'ä
la iikuI ; au pere a qui lu fais tes voeux, la premiereet la demiere confession
du secrel du coevjr, commc les enseignements divins l'indiquent: « Ils etaienl
.'{.'{.
Voir la note L8. — 34. Pour atAhiu - ip-^aiav. — ">.">. Allcrc: une corrcction
CK"kiiiAt\At"iiiii ca... X9AHHTH csi i nsii Misanic. rt le texte grec l'ait supposer unc lacune
oBgvo?, Ow/J.;, Kfatüy/;, ßXattOY.jAia,, Xa8po<ppayU 3(! , resppT.cfa, [xeptxvi cpiXia, JTöpTCspeia ,
ivavviüCtv 01 , TvfpYlffiv y.y.zhlrz iv. z-j—tzCn Xoviffu,ü>v, EpvzGfxM t/,v zitz öüvau.iv , Ivxaa-
02
TEIXV , Ö7TOp.OV7JV fUYpt Öy.VZTO'J- Eo' U> TTXTi'l T2,- ^JvÖ^'/.a; CO'J £OW.a? , -pOJTOv JtSCt
4
TeXi'jTX?sv ei;xyyeX£xv töjv tt,; jcxpSix? go j* -
-/.om-tw/, y.yJlSi; ui f)i 7.y.'. 'j-'Jivy.y.i oiayopevouffiv
lu (xoXoyet? £-' eXitt'ot xr,; (Vjväy.ECd? tou 0eoQ xat i^ TaJT^i^ Tat"; 'j-'jayßmr;'. otxitoccTcpetv
'O irsvoiKTfppbW wv' 0so; jcxl 7roXus'Xeo; , o -x y.y soL'iTy. OTiXxyyvx tt,; aÖToO y.r.i'.yi:-
baptiscs, est-il dit, en confessanl leurs peches » . Tout cela ainsi tu le promets
avec l'espoir <C[ en la force de Dien, et avec la gräce ^> du Chrisl de te
maintenir...
<^ Le ^> Dien tres misericordieux ei tres compatissant, qui ouvre lesein
(cf. I Cor., xin, 'i itepnese-jEtai), genant peut-elre pour le Iraducleur cf. Jagic, Zum altlürchenslavischen
Aposlolus, Lex. n. p. :'.l l, esl omis dan* s. >'il n'a pas rle Lraduit plus haut par « ilrdnin ». — 58. --'.'r, ;
Texte ilr base G p. 507 (dans ['ordre de la prise du grand habit, immediatemenl apres la priere
precedenle) Vaiianles G pp. 476-477 (dans 'AxoXouOiot toü |uxpoü <r^(jiaTo;, ?,toi (wtvBvou) ; C 1
IT. 176 V.-177
i.. 188 V.-180 r. :
('."
ir. 151 V.-152 r. : H : " p. 560 (l'incipil el l'explicil a parlir de >
H uir|iai|ik ex 1
0K9A3Z.
tres pur <^ de sa ~^> bonte iusondable ä chacun qui s'approche avec im amour
el um' intention chaude, qui a dil : «La femme oubliera smi enfant, mais moi
je ne vous oublierai pas »; <i u i sail untre amour e1 qui ajoute ä notre in ton—
tion <C sa > puissance cn vue de l'accomplissemenl de ses commandements :
qu'il accueille, embrasse ei protege, qu'il soit pour toi muraille puissante
contre la face de l'ennemi, rocher de constance, principe de reconfort, celui
avec toi, qui <C adoucit > ei rejouit ton coeur par le röconforl du Saint-
Dien: ici, eile commence ä parier des deux ä la 3' personne, pour revenir un peu
plus lias a la construction conforme aux lextes grecs. Ces changements successifs
ile^ sujets des constructions verbales denotenl un remaniemenl assez grossier.
.'!. II est saus cq u i valen I en grec. 'i . Lire CAAAA. .">. Sans doutc I <n(tivilO—
A0kkhxi^x> nocTKHHU'kxx = xai csiwv r.z-izun r,;j.<öv |, cf. la Variante, I. 12: locatif
sans prcposition apres le substantil oymactmo, qui tienl la place du verbe njiipiA"-
9
si-wv 0T( ;7C'./\v)'<7Etxi
'
v'j'/r, tx Eyyova" xutyjj, r, '
iyü VJ/-' 'TiXTÖsojuti sou , ö xai tov
10 10 tt:o; i/.-A/^wv-.v
cov jroOov :io\'o; x.al ty, irpoÖscei cou s-'.Sz/./.wv ty,v Kap' ocutoO $'jvxi/.ix
-ü'i xÜtoG svtoXwv ;-•/ 7//-i:o /.ai i7rayxy.}.(<77.'.To" xai uvTEpaG-tcai xal yevo'-o '
7 ''-
y«Wx£v<i>v y.y.i e&opxNuv <rou ty.v xapSiav ty. -y.yx-/.~>.r,ii<. to-j xyto-j vJt',, llveuu.a-roc,
icrjiwv (te /.ai ty;; p.spio'o; twv äytwv xai ociwv rcscTsecov Y,y.wv"', A.\twv(ou, Eü9uu.iou,
18 twv oüpaviöv
Sa66x 17 /ai twv tv) aiTOi? , v.eÖ' wv xv.i x^YipovoaTicaie; t>,v {4x<7t>.Eiav = v
3 1
Tri: äy.j,- TtpwTOjJiapTupQ? ©IxXv.«*, EÜTtpa^ias , 'OXyuTnaoV xai twv suv v'j-y. 7.;,
ule(T (V( xai ü^rpovou-Ti^ai; tt]V ßaiiiWav twv oupavwv e'v XpKJTW Ir.cov tw K.yp{to v.awv,
15 w r, $o£a /.ai tÖxoxtoj xai -fl ßaiiXsta y.y.i 7] Sü\ap.i; cuv t5 HlaTplxai tw iyiw I Ivsyy.zTi ",
vjv xai i:i x.ai ei; to'j: aiwva; twv aiwvwv, aavjv.
Esprit, qui te rend digne anssi de la compagnie des saints et < verie-
rables >> ascetes, Antoine, Euthyme, Sabbas. Chariton et ceüx qui sont avec
cux;
Dire cela sur Les hommes.
Mais sur les femmes ceci :
jours, etc.
2. 5 eitavoiyuv C5 . — :!. Om. S. — 4. S = npoösuEi : cornmo le slave n'a qu'un mol pour rendre >tö8o5
el ivi-o. le traducteur a recouru au couple n<58o;... irpö8s<ri; qui ßgure un pen plus loin. — :>. Isai'e,
XI.IX, 1") : Mifj ir^.lrr-i'i: yvv^ roö icatStO'J oütf,?, xoü ar, EXef,(joi "i :xyovot tf,; xowijc; adr;;; E! ö: xx's i-\nSH>\-',
oäx, comme le texti d'Isaie. — 8. Supprimer wx qui manque dans r, \a<\) C'- s la phrase y
: esl inler-
i.x, i. — 13. Om. S. — 14. S aild. « et ». — 15. Om. S. — Ifi. S = xoi (öoiuv vYidreyTMV ;mi äoxriTüv). —
IT. Xir-i™''«;. 6e<.8ooio-j add. i
."'
= S (saus 0eo8ooi'ou). — IS. Fin de la priere dans G :
dans S, la formule
finale est donnee apres la Variante de la prifere jiour h> cas de prise de voile.
1. Pris ä rAxo).ouOia tov luxpofl 3-/*|iaTo« r,Toi tov [ucvJiou de <• p. 477, oü cette prifere se trouve ä la
niriiic place qu'ici, ä savoir apres la priere '0 navoixtipjiwv (>;'.; /.ai -'//.;>£);, eir. — 2. > ni. S, qui
SuppOSC töv votwv vr.o-TiV'.vTMv Xfiotoü. — 3. llETpuvi'a; add. S. - i. 'h-.i.ivij; ' add. S. — .>. /.%: r,
'
A<0V>X'M1K IC TI1HXHX1I1K U'1>,\A,\AHW1 BCtiti. TBAfHffi KHAHUOH II RCBHAH1IOK
K<0>;Kt" ct>AMI HA X«(>0Bllirk 1 T«ZC<BA>TZ1Ub 1AACCIIK OTZ CcfA^HUZ tlOCUZ
Fol. 93fr. imijll.C TAHHO, eilOVXe njlkCTOIATX T/,K/M|l,i\ TZ1C&1UAUH I tz'uzi TXI1AI1H C<B,A>-
7
TXl^X A<H>-k<e>AX BOHHZCTBA* TXI tCll CBETZ I1JIOCB kl|lA!All lUtlO ,
KACV>k>KA
l|).i\A.i.l|IAAl V Bt BtCI, II II (>/.', OyilOAUIX BZ1BA1A OTZ C<BA>TXlWi K<C1 0(><0AH>l|tA '"
I!
BEjIXl. OyK()'kllII II BZ AfXiKABt TBOk'lA C1IAXI, 1 OKA'kljH II BZ 0(M»;Kllt BCC
c<ba>taato TRoero A<oy>fr\, Iko tit>CTx euoy kjiaiik bz kjixbii i iiaxth, <nx>'
Faille le rattacher aux trois signes de croix qui y sonl prescrits el qui manquenl dans
le texte vieux-slave. — '!. Priere attestee dans le Trebnik, !<>< eil. Gcitler c,i>a"-
p. 145, a. 14. 13. Les parentheses sonl de Geitler. — L4. La traduetion de savosAia
esl de meme BCC Oj»y;t;Kf dans une des versions des Epttres d'origine vieux-slave
de Luc, xi, 22. 15. hz manque da'/ Geitler, mais il esl dans les traduetions
l'.iry. ' GO:v.vi.ii'. o iss£'j; r/)v /.rjy.'/.r,'> KaTYiyoufAsvo'j y' x.y a;:z to /.y.-y.izipy.-; 7.-
nxi 7,5-/='.
'(.) t5v, Ai»7770Tx ' t.-j.'i'.u/.-j-j-jj-, , CitCTc Baci/Yäi Tvj? od;"/;?, ö u.-Ta to'j C<'"T'y; y.y.
'*
i-ij-'jG-y-'jj AÖYOü toj aal tvj -x:y. coö d/OTOpeuotxivou 1 I •>£ '/.y.To: tt: yj:rjii'.y.; toj ö
4
5 /.'jjU'Jiov -yj-r: x-riffetos '.:y.T/,: t: üa; iosafou" ö ("hoc 6 y.xO^y.svo: irr 1
, twv Xepou?l{/. x.y.
t7) tcitz-'lz cor//',' Otto tüv L;;y.V'/. ivja.V0U7.evor y./.x-x- x'j'jtok, tu woto£CTV)'it£l5av
y:'/.iy.')i: v.y.: u-Jz: '>-' [/.ypixos; a--üov äyvI/Wv x.7.1 ip7a.YYSj\.ü>v '
n--y.--.-jJ.- uu e: to ow: to
y.y.'. y.y.Ow j.o/.vv.'tsv Ivto7Ciov jcoVawv itasT'Jcwv stivau/öv t<") ouor.OEVT! ccjTw ix. repOYÖvwv
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•/ y.-.i'i'i.y-'. T?,i y.'Jiinixz y.y.\-'r- 'iy.iw.-ix; 'jo'j
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oiä toö y.-'ioj ' '
BaTCTiffaaTOC to ix.ovo.oix/jV
I"> evd'jcov y.'.To-/ r/jv reavoTTAiav toO scvfo'j coo I Ivs'Jv.xtoc, g'ti oüV. ectiv y.j-ü r ~y~ix Jtpö; t
DiiMi <|ui es assis sur les Cherubins ei qui es incessamment proclame trois (bis
myriades d<' myriades, des armees des saints anges; tu es la lumiere qui
illumine tout homme inarcliant dans Le monde, te Iaissant (lechir par La
sainte Mere de Dieu ei toujours vierge Marie et par toute l'Eglise Celeste e1
par tes premiers-nes, par Jerusalem Regarde d'un . oeil compatissant l'humilite
de ton serviteur ici present, qui a l'ait profession ei confession devant de
nombreux lemoins; au don, herite de ses a'ieux, de (ton) adoption et de (ton)
royaume procura par ton baptenie, joins la presente profession monacale qui
it'inl semblable aux anges, inebranlable, fondee sur le tres dur rocher
spirituel de la foi en toi. Fortifie-le dans la puissance de ta Force, et revets-le
de l'armure coraplete de ton Saint-Esprit, ear ce n'est pas contre le sang ei
la chair qu'il a a lutter, < iuais > contre les dominations et les pouvoirs,
Texte ii base . ( !' ff. 170 v. el sniv. Variante : €. IV. 152 v. et suiv.
I. Celle rubrique esl dom d'apres G p. 508, oü eile figure immediatement apres la priere '0 navoix-
::vj.»v mv (-i:n; y.al KoXucXeo;, etc. Vitritt iitr* : C t. I.S'.p r. : C' f. 152 r. (a La nnMiir place), i !
5 : Kj ;
. o-ypOTio-*«
'! '.ipfj; ~'y x'jU.zvj v • icpofficiÄTSl v.r'ta zw: xrfi '7-.:j.-).rl pü5a=(o; ttj; i'j/j^ ToO Kuptou Bsi]Ocd[tsv, xa: i-p<xz.z\$
xata iv7.T-,'/a; z'j/y.i.: i ho-'j; i\; j-r.x-iov irsviuv '0 <•>' A:i7it(jTa navioxpätop, elc. Los trois signes de Cl'Oix
sont prescrils egalement par l;i rubrique de C1 .
- -. 8sÖ5 add. S. — •'!.
<to-j ä ora. ('.'. to-j om. S. —
i
Ps. lxxix, -'. xcvin, 1. — 5. Ain>i C5 S le -..nt-yri d'Isaie, vi, ' : xr,v •cpwa.yim ywvYJv ms. —6. /!>.'.i:
7. x»i i?/i-,'Ys/f.i/ om. s. — h. Jean, i, !•. —9. oo'^ om. s. — 10. o et (par) » add. s. — 11. Cf. Hebreux,
xn, 22-23. — - 12. s omet ici oo-v. qu'il ajoute devanl ßanxiiriiaxo?. — \'i. xtiou om. S. — 14. Ce qui -ml
jusque ö liii f?,iii <7o-^ (1. 6), esl une Iransposilion libre de Eph., vi. lo-l".
560 El CHOLOGIÜM [150]
t.'khA Cil'O, KZ
Fol. 94a. A<oy>yoKZHZiuz ^zAOKk noAZH<e>s<e>c<k>Hziuz. Ilpkiiokiiiii ifk'CAA ero chaode
HCTHHZI, I OKA'kuH II Rh EthNA HjtAt'iXAXI I r.CCCAIll, TBOerO, 1 0K0Y1I 110^,1. tl
18
kz oyroTOKAHO« eK<AH>"k<e>AHe r.uijtoy. OyMAApii h RZ3ATH huitx i.-kpxi, 1.1.
I1AA10-' 3Ullt, WKaViCTX CA fcX HOKAAI'O AaAUA CX^XAAHAAIO 110 KoiOy-' t»K
•
1 -'cii.'.i'i 6 . ii(rhiia"AOKne i ii^akzaa tkoh.. OyTüfXAH h ifcerAA jahxi <i> k|><h>ctx H<coy>-
C<0>RX- 7
HA T\\\ CKOeilk HOCIITII, IIJlklKC CMOy KCk I.1H|>X fACHATX CA II CHX 16
s
Kceuoy UHAoy. OyoK^A^ii &k hcuk AOK(>c<A'kAHiiV- icthhno trojihth a hc öyro-
-'\
XAeHH*k ,
i<AOB'k>Kor ix, J aii ceut oyrAJKAATii, ex Tjtxnktuic i iiocAoyiiiAiiiic
contre les maities du munde en ce siecle, contre les esprits du mal qui sunt
sous le ciel. Ceins scs reins de la i'orce de la veritö, rev6ts-le de la cuirasse
- L8. Ainsi daiis um' partie des manuscrils de l'une des Iraductions vieux-slaves,
20. Lire sürement cxnoyii ou CZKOKH = xaTa<r/.£Üoc<rcv. - 21. ij/aXi^ptov Tcprvsv esl
traduil däns le Psautier vieux-slave par hxcaaxtxijik kjiacchx Ps. Sin., etc.
22. Pcut-etre pour otx ccA"k, d'apres le grec. — 23. La forme cxkaxkxhic, ä la place
siuii de Geitler. 26. Traduction plus claire que celle des versions vieux-slaves de
Eph.. |v i 2'i : ha !\o. i. ii m, noABKAObi» qui a provoque <l<"< alterations dans les manus-
,
ler jiAHXi kjktz ii cr.x. 28. Pour A0K»0A'tAHHe. 29. Lire saus doute nx
TpxniiHiiH i nocAoyiuAHiie; nur lacunc d' ligne environ esl probable apres
Tjtxni.nii<ii>.
[150] SINAITICUM. 561
octaa Kai «:zx, ÖXK» wpö; tz; ipyas, ~:6; tj; lijoucfa?, rcpo? tou? KOffftoy.paTopa; toü
'".
TOÜ KiÜVO; TO«TOu, 7Tpö{ TZ -vivMT'.zz
'
-roü; Trö^a; aÜTO'j In iTOiuactoc toü v'jy.yytKi'yj r/fa ilzrrir,;. üöoico*/ X'jtgn xNalaoeiN ton
5 0ypeoN tt;; TicTSco;, iv w Suv^ffETai ttzntx tz ßiV/] toü 7üovv;co'j t« 7KTCupci>u.eNa c£Icai, v.y.i
Tr,v -=p'./.jox>.xiav toü cwTvipwu os^asöai xal ttin piajraipav toü 7Cveuj/.aTOj, o Ict: p'/jj/.«
'
1 1
xOton to?; i/.Xey.Toi; cou, inx ysnvitxi cwüos iy./.vf'n; co« °, u'.ö? xal /.at.sovou.o: Tri; ßxci-
1
Aita: co«* , u'lö; ocotö; x.al viy.s'ca; "'",
tooi'x, SixaiociNY) , äyiaofAu? üai iito'XuTpwci; .
4
lo Karococeuacov xuton öpyaNoN l^ap[/.6viov, (paVrripioN TcpTuvov" tou äyto'j cou ilveuv'.aToj,
26 1
otvco; IvT.eüöev üaTa 7rpox.o7T/)v iitsxffticaaevo?* töv ira^atöv xNÖp<i)7C0N tön o9ap6i/.evov za-ra
tt]n siXiiSovoN y-.x-.-r,') toü wAujAÖpepou ospsci);, lNO*ücv)Tai ton tivi Aoajjt, ton zztj 0i'j-/
y.-iaHvi-y. In Öci6tt,ti x.y.l öikaiocüV/i co-j. STEpewcov xutön tvxntots toc OTtypiaTa »as tön
CTaupÖN toü 'Lqcoü In tw cmuxt; auToü ß*CTa£etN, oV wv" aÜT« »öcpio; icTaupcoTy.-. x.z*.
*9
15 x'Jtö; tu KoctAcp. MdpowcoN In aöTcji xpsv/jN k"A7]8iny)n xyew xal pt.7) ipsczstaN äv0pw7rcov,
30
r, xÖTapsmcCaN, In ty) U7TO!jionv) ttin süce&iaN, In Se tt, eücSbsta T7jn oiXao'sVji'y.v" x.a ;
. ttin
justice. Endurcis-lc a porter toujours sur son corps les plaies <[ et >> la
croix de Jesus, par laquelle le nionde a ete crucifie avec lui et lui avec le
15. toC. o-aöto-j; um. S. — 16. Tandis que Eph., vi, 12 ajoule iv toi; litouprevton, S, de mi% me que I'une
des di/ux traduclions vieux-slaves des ßpitres (ed. Voskresenskij, 3-5, p. 320), suppose l'additiun *\r
üito-jpavibi?. — 17. oo-jiidd. S. — 18. ao-j, Iransposillon dr ÖsoO Kpli., vi, 17 = S. — 19. Citatior libre de
Rom., viii, 26. — 20. er. Act. / p., ix, 15; arj om. S. — 21. Cf. Jacques, n. 5. — 22. Voirp. 114, note 52.
— 23. CT. I Cor., i, 30; zai om. S; uo^a;, Sixatoouvr,;, aycatCT[j.oC, &ftoX'jTpu<reu; d:ins l'Eucologe
<soj om. S. —
26. S = EvtaüBa, peut-dlre par altöration. - 27. Citation libre de fipb., i\, 22, 24,
combine avec Col., in, 9-10. 28. Gal., vi. 14; S = oi' ou, conime dans le te.\l>' de l'^pitre. — 29.
a-JTov C-' — 30. 11 Pierre, i, 6-7. — 31. tt,v vjaiSnxv... tr,v yOaSE^iav om. S.
1
.
562 I I
CHI »LOGIUM 151
ncn<x> '
IUIii|><x> &rku<x>.
AwA<nt>" H A<oy>^oii<n T&oeuoy>.
A«'k<KX>' FaAK<X1> HAIH<A> r<OCnOA>» 110KA0IKIM1X>.
A»a<h«>' T«K<rk>, r<ocnoA>i>
Iloii<x> TAH'
II, Rh3<A>tl|- NA HK KAArOA'kTK II (»A^OVllX, IXC OTZ & A AA<Xl>MkCK AA1"0 TROtlO
''
A<Oy>X,A- Oyi-ip-BlllI II kX RjlAHk tUKlIAItUAAICi Kj>Al'A, BtBHZBO» TBOCEK CHAOK
I1AXTKHXI1A BfAHII fA^Af Oy III II. A'^KA" ei.IOy RtA^TH KAAlOA'kATII '
Kk llktlllt I
somraeil, en sc levaot, pendanl les psaumes, les bymnes ei Les chants spiri-
tuels, de tc contempler a la facon <li's anges, dun coeur pur, en t'adorant,
pour sa joie ineffable, toi, le seul Dien vivanl (et) de verite.
A haute voix : dar ä toi es1 le royaume, etc.
süapiTTstv z:<. : plutol que euoy T€EB BAArorOAHTH, im supposerail euoy roA"K tu
,\i'.ATii, si la locution etail attestee. 4. Altere, ci la correction La plus immediate
est, il apres le grec, en i caaeocaob$ch6 cf. p. 152, I. 2. ou -ctkihe, p. 60, 1. 'i NcnfB-
ctaiuio, kx n-knirk iijmicha; m.iis n»HCH- signifie difficilemenl approprie, opportun
'i est plutöl im synonyme de iKiijckcTAHkH- substitue ä hjia^akha « ä Loisir, de
xai öuvot; xxi co'Jx.T^ TTveuiiaTixat; iYYeXcx<ö; £V07CTpi,e<j9ai ae ;•/ v.yMy.y). /.xpoi'-/ xai 7cpoG-
32
X'JViiiv CE, TOV U.OVOV ,WVTa Xai xXvjOlVOV 0EOV, ei; '/. y '-
y > XVITOÜ 7. •/£/./. '/> ./,70V
"Ot: <joü IffTiv y] [jxnO.tiy. xai tÖ xpötTO; xai r, e^O'jsia, xat coi rrpirre'. Träfst ööcja,
5 tiiat] xai 7c:o5X'jv7)5i{, 7w II 7.7;'. xoii Tw Viü> xai tu ivi'tp nveuu.oc.Ti, VUV /.7.'. -/£'. Xa! i\; 7<j'j;
xiiö/x; ".
-
'( "Ai/.r,v.
) /\ao;
5
Wie Kvpu tön ÄuvocaeuN, i -y.-r,i to'j Kupiou 7,acov IytO'j XptffToS, süTiövYicov ton
SoüXöv com tovos, öv -zunv/.'j'hiny-.'t r, Sediat, go'j ei; xov TTVS'jfAaTixöv go'j vuy.cpcSva, y.7.'.
30
xaTa;icoirov xÖtgv etvÄtcou 6'ction ooOXov. Sd^ccov kütov xxi 3 '
i-rzb/n aÜTu tvjv vvapa toO
15 •/;/= u,ovixo5 tou 7ive07.oc.To; yy.zvi v.y.: «jüveaiv. Evic/ugov ocutov si; tÖv xaTa toO xopocTO'j
ivOoo'j ~i'/.i<j.'j'i , ~v.; iv. -r,; capxo; eTravasTase:; -r, xpaTaiä aou ouvocpcet xaTaoocXe. Ao;
ocjtcö E'jaaecTötv co; ei; xiveciv xai öocoXoyixn ioiy.Xe'.TTTrj-/, et; ö u.vou; £'"jx.z.ipovr . Ei; eüvä;
(
sÜ-ogco'cXTO'j;, ei; [io'/Ar,v öpQviv, ei: xocpSiav Ta7vetvr,v, ei; TtpaCtv (cot;; *<*' itpaoTTTO; xott
3 'J
xV/)6eta;, xai eüapecTetv aoc^aÖTÖv x5CTai;t'ii>'jQv iv ttjäotviti, ev y.yx-ar,, ev teaeiotyiti,
Jösus-Christ, benis ton servilem- ici presenl que ta droite a appele aux
noces spirituelles, e1 juge-le digne d'ßtre un saint serviteur. Rends-le sage,
röpands siir lui la gräce el l'intelligence qui snrl de ton esprii souverain.
Fortifie-le pour le combat avec l'ennemi inväsible, annihile, par ta force
32. zxi j:poTxvivcTv, var. icposxuvüv. — :>i. Fin de S. — 34. Kai eJ8ü? t'IOeioc: tö iJisXiSiov ev -ü> iv-u
eOoYfc/.itp add. C''. — 35. S. ficul rlic .ill.-ii'. repond k : ivio: -',
K-jpio; 6 Sk,;. — 36. «rj om. S. — 37.
xai om. S. — 38. La reptHilion de rJapfffreTv est peu satisfaisanle lire EwxapioTetv <jm ? La traduetion
slave. ^i eile nVst pas allere'', repond a : v.%: E'JepycTelv (ou eü/,apivcetv rsü). - 39. «n /.aTo^twirov aüxöv
i CA<A>B0CA0KCCH'k 8 1 U<0>A<H>TEZ1 &Z EOHffi EAAII AZU AK.. Cxr.jIZUlll «110V XHEOTZ
l.Z HflUllOAOl.lli II nfAEZAA, tKO AA EZII1A E€-CEE(>ZHZ1 CZKOyilACHllt II MATZ oy
TOif, l AA CXnOAORHTX CA H<«>E<«>CZHöyMOy l|<lCA>(l<K>CTROy.
IV I\AA1 0A"ETlHi> II UieAfOTAUH eA<HHOHAAAArO Tsoero CxiHA>. 5
11 KZ AHACU<Z> rA<AT0A>€T<Z>
CB<A>UUNZH'
Ce ;KC A<Oy>X OSZH0 CZHATH« EIIAAl|lt', l.|)ATj>H'k-, l^ETCTkHO HX1 eCTZ HO
7
'Foi.ooa. RCAEAtnoTA, Eoyuztio ii j»"tc<EA>Toyuoy *
0<tk>i|w h C<zi>noy i EAAroyuoy
8
ii ;KiiEOTEO|>AUiWMoy J\<oy>-j(<iy, IIZ1NE ||
"
llo TOijik ;k<£> cmz h ^a »aea aschak., ezeoautz h ez »aztasn
i 'i i douceur, en affection, efl perfection, en art, de t'offrir <C des >
liviiinc< s >, des glorifications e1 des prieres, comme l'odeur de l'encens.
Aoheve sa vie en saintete ei en justice, pour qu'il soit continuellement
siins tache reuni ä toi, ei pour qu'il soil digne du royau iöleste.
2. Vocatil cf. Supr. 62^, etc. . mais EOATOHe, I. 10, etc. — .'!. Mal., xvin, 20.
'i. Hebr., in, 1 : 06sv, «SsX^ct äcyisi, xXqasug iftsupavieu \j.i-.zyzi. :>. Nous lisons c&a-
TZiiA ljpzEZEC : allusion a l's. xxv. 8 r -;x-r -x iW.zir.v.xi stxsu KU,
l l
— (i. IV cxvn, 24. -
7. Geitler Koynxuoy. 8. Pour cette Formule finale, voir par exemple la (in <lrs deux
dernieres priores precedentes :
...":• -zL-v. r.xzx ii;a, -vj.r t t
v.x: -y.z-/:Wc-j:z, etc. p. 151,
'"
i'i ir.\.n--r,'j:r,, is xyopetx, y.x: -:vj«p£seiv aui ujAvov? /.?'. ooco'Xoyia; /.vi evi/z; ii; ögu.7)V
S'jwot'*»
u I eAsi'wTov ocütoü Tr.v £ii)v;v In ögiöttiti x.x\ Sucatoäuv/)
43
Iva äo .äc7VÄ'jTov
,
. , y.al
•'1
<tjv r<ö <rotvav{co xai xvaQw jmci ,0otco!£) wj llve^aan, vöv üai iet , Gtc.
Elxa ivcipEi otÜTÖv ', xal /.pv-.Tvica; -r,; SäC'.a; ocÜtgü /sico;, sitffpspsi iv tu 8u<jia<7-
/.u EXTsEva; 2,
T7j*< /eiox oujtovJ ö y.i-r;/r-r,i Xlyci ~;ö; xÜtov
A haute voix : Par la gräce e1 lcs misericordes de < ton Fils >
unique, etc.
E1 aussitöl le pretre le l'ail lever et dit, tourne vers le peuple
En voyanl la presente reunion spirituelle, nies freres, il es1 pour nous
certain, selon Le livre divin, que non seulement les puissances Celestes
sont venues, mais que Dieu lui-meme est, invisible, avec nous en ce
moment. Aussi, freres saints, qui avez part ä la vocation d'en haut,
qui avez ahne la belle convenance < de > la sainte Eglise pour le salut
de vos änii's, rassembles aujourd'hui, disons avec le prophete David : « Voici
la journee que" le Seigneur a faite; egayons-nous et nous rejouissons en
eile •>. Et glorifions le Christ, notre Dieu de verite : c'est pour la gräce de nos
ämes qu'esl invoque maintenant Celui ä qui convient toute gloire, honneur,
puissance, adoration ei magnificence, ä la fois au tres saint Pere et au
Fils et a I'Espril bon ei vivifiant, maintenant, etc.
Ensuite, l'ayant pris par la uiaia droite, il l'introduil ä I'autel;
ei il se prosterne devant le saint autel, et il baise l'evangile,
ei le pretre lui dit :
40. Iv avSpEÜfxxi om. S. — M. Expression Eph., 'le v, 2. — 42. Cf. Luc, 1, 75, Eph., iv. 24. — 43. « et»
add. S. — Vi. 7 ou (im. C- = S. — xai ji/.avOpio-ia
45. Olli. S.
I. uV rubrique sc relrouve, dans S, en töte d'une priere dont nous nous possddons pas
<:e dO-but
d'equivalent grec el <jui se place ici. Le restc de la rubrique y continue apres cette priere, mais dif-
10
MM10V 0£"kuiAKA€UIH CA II KOI'O CA OTZÜ'kTAeUlH.
Fol. 966. H iijHl"CUX ll<0>nx HOXA H3*"A*"f AKZ1 CTO, II (ICHCTX Ct"
lljUT^Z HAU1X CK, II IIA, CTftHJKCTZ EAACX1 1AARXI CKOC1A KZ IIMA 0<TK>1|A II
Ana<hc> r *
r<ocncA>i, no<UHAOy«>.
'
H noinjiATX 11 MjixiiKijii h nocTOHrATZ it &z iiaiijixt-r ihhü.iuc
&AAXCHH HCnOjIOMKNIill jj
'
entrer sous cel habit. Observe toi-memc si. de ta propre volonte, tu desires
prendre le sainl habit angelique.
Reponse de celui doni im coüpe les oheveux :
Beni soil le Dieu qui dösire que lnus les hommes soienl sauves ei
cncore les ciseaux. .'S. La construction normale avec iipiiCTAniiTM csi le datii
precede de kz; cf. p. 155, 1. 8. 4. I's. cxviu, l : Maxäpist iy.ci \>.z>. var. -' xjMi>(Jiq*) h iSö,
3
'jXoü Ö XplffTÖ? ioaaTtö; ivTaüQa TcapetTTi. BXtxe OTl oöosCc es yyxy/.xCi: liflvv i-'.
K 10-
K.z.1 ö'txv o'jvTz;-/;Tai , ae'vu TCpöjaÜTÖv -x'/.vi'' ö UpE'j;
IoVj Ix 77;; /S'.po; toü XpiffTOÜ Aa[/.@avet{ aüro. Bast« t(v. irposspyj/], 7Ö/i cuvTaffCT)
11
Eüaoy7)tÖ{ ö 0iö;. ö ÖeXwv -xvzx; xvöpwwou? coGvjvai xai £t; eiriyvciNTiv iXr.Osia;
lä 10
10 £X6etv ,
ö wv £viA0Y7)tö? Et; toJi; xiCnxz Tcliv xicovwv, afjwjv .
'(
) i'^iAoo; vi'j.wv 6 öjivx xstperat xr,v x.vay.v tt;; xeoaV/j; x'jtoü ei? tö ovo[/.a toü
1 ".
IIxtco: x.xi to3 YJoü x.y.l toü äyio'j üvcüuLaTo;. Ewnotiev uTrep xütoü "
K.vpte, Iaevigov
"'"
Kai. evOiw; iraaaAafAoxvo'jaiV xütov oi iSsAOo! et; to. oiax.ovtx.6v xai xoupsüou-
1
15 0"tV A6YGVT6? TOV OjJWöULOV" , TOÜ T£ CEpjto: TT Q'.O'JVTO? T7)V VS/j,-/ TOÜ TptTzytO'J,
parviennent ä la connaissance de la veritö, lui qui est beni dans les siecles
des siecles.
Et il lui coupe les cheveux en «lisant comme suit :
Notre frere ici present — dire le 110m — coupe les cheveux de sa töte
Bienheureux ceux qui sunt irreprochables < dans leur conduite... >.
Varianles nouvelles : C'*ff. 18'.i V.-190 r. : G p. .">ln (dans l'Axo).ou6ia toü [isYi).ou xa! äyv;>.ixoj v/tjixzoz,
di'i rette priere est precedel- de la rubri<|ue suivanle : Eita ixteiva; -zf,-i 7.sipa ö Ispeü; ei; to Syiov eOaYyiXtov
G5 . Cf. l/.o-jaiot 7'/j T?i i-vu>u.t] ('.', p. 140, I. 11. — 7. « Le saint babit angölique » S (sans äquivalent de xoisu
qui ajoute « recevoir ». 'Anöxpict;' Na£, Tiate itdTsp add. C"' G iqui ajoule 1/. r-^imut:) : cf. S. et C
cil<5 p. 140, nole .">
: Mr, Ex ctvo{ äviyyr,: !| |i:'a;. — 8. xai [le-ci xo c-jvTi=iT'ji: G, um. S. — '.). naXtv om. (!' ('.
= S. — 10. xocl oTav... 6 iiO-0;. var. : xal iuvi!i5!iM- Evo i) ^£Y E1 »'JTov 6 Upeü; Te9=v to if/aliöiov tTiivw xoü i';i:
;JaYYE/:ou G'. — II. tiö rjo'jjijvqj G. — 12. xai... 6 i:p5Ü.-, var. : xai '/aSoiv ex ty;: x £: P''» «JToO, ix tpixou Xe^st
Ttpo; a'JTciv (!"•. — 13. ex rt|; "/.s:po; G 1
= S : xai XxSüti 6 hpö'j; to i{/3>.tSlov ex t^.- /Sipo-' toZ ^youflEvou, >;'yöt G.
— 14. Varianles nouvelles : C5 f. 13'J r. (= C :
" (dans l'ordre de npös^ita), et, a parlir de la rubrique
suivanle, l'
:
f. 110 v. — 15. 1 Tim., u, i. — 16. Cf. Rom., i\, 5, etc.; i[xr,-t om. S. — 17. utaupoeiSrii;
om. S. — 18. S « disbns tous ». — 19. to Küpie, i'i.irt <ni C ! <• " Gj Kup::, i).£T)o-ov, Kji::, cleVisov add. l'
::
.
cf. S. — 20. *jfjiu>; Olli. S. — 21. c!; to Siaxovtxöv, etc. : var. xouptuo'jatv 8v tö> ii-Jii,i.: i!iä).XovTl; tov äuwrit,'
i\ilys6\ [iE, ö H;o;. lipo öi toC tpio-a-ciow tarüa» toütov EuiTtpoo-OEv tüv ayliu; Ovpüv, xai Xi'yEi 6 Ieoe-j;- '0 4SE/.?b;
T,|itöv A Setva Xapvoävei, etc. Lei aulres textes oal de- rubriques analogues el plus breves.
PATR. Oll. — T. XXV. — F. 3. 37
568 EUCHOLOGIUM [154
AhJA<IH> B '
r<OCIIOA>I, nOMHAOYH.
Rj»AT<(IX> HAU1<K> CK, HMA, njUICUACTX HOKOVAk 5 HC3 AÖKlfk, UIAkuX C<X>- 10
pxij ki ix
AH« 1
'
UlljlOy, KX HMA 0<TK>1JA H C<X1>HA |
5. Sic < '.eitler : aillcurs fcOYKOAR OU KC-yKOyAK. (i. Cf. p. 150, 1. 5-6. 7. Sic
Geitler. pour -oywu 8 Cf. ]>. 150, 1. 2-3. 9. Cf. p. 150, I. 3-4. — 10. Cf. p. i.">o.
1. :;.
[154] S1NAITICUM. 569
Ei«X06vTO? ok xOtoü et; to |ir,;AX, dvdüst xmtgv ö ivotoo^o;, Xeyovro; toO i;:sw;
TXÜTX"
<> xosXoö; vincov ö Seivot ivrJüETXt ytT&va oty-Xioorüw.; xai iya/.) .ia7Eii>; "'
toü u.eyaXo'j
: >
Eücoutsv ü-;p xütöö " Kopte, IXeviGOV .
'(
) xäeX&o; 7i[/.cüv ö oetva svöüstxi' to xo'jxovA/Uov ty,; xxaxfa; sie TCSf txe^poe.'Xot.Ca.v sXtciöo;
8
awTvipia; , Iv öv6u.%Ti toü \\x7jl; xxl toü YtoG* xai toG kyiou lIvsopiaTO;. Ei'icti>j/,ev Ö7cep
10
xutoö' K'jpiE, eXIviiov .
'O x^sloö; töuüjv ö Äsiva 7vxo.§xvsi tov dv/.AxSov iv ovoiaxti toü [IxTpö; xv. toü Vloü'
'
1
<
» /.%<. toü i"{o'j IIviüy.aTo:, ävx/.xo.faviöv tov sTaupov s~i twv uv.uv ' xxt xxoAOUÖäiv tö
'".
AsC-OTr, XpiCTo!) EÜTTWULEV ÜTCSfi XÜTOG" K.Ü01E, ilsv^JOV
'(.) äoeXoö; 13 y,'acöv 6 oeivx yvotußxvet to tt xXai'ov tcj ueyaXo'j xxt äyyeAtxoO <7VY'i/.ato;
14 8
St; ito>./,v ätpöapijtx; xai ueuvoTYiTo; , ei? togvou.« toü LlaTpö;xai toG Yiou xai toü xytoo
-
[Iveuu.aTO;. Emtwiaev üxkp xÜtoö K.uptE, eXev.uov.
15 'O äöeXtpö; 7)ix.ßv o oeiva ~ esi^u>vvutxi t/,v öoroüv xütoü o'jvxfAiv äXnOsta;
15
, sv ovötix'i
toü llxTpo; xxt tou Ytoü xai toü seyiou DvcüpiaTo;. Iv.'-co;aev üirsp auTOÖ.
Küpis, eaeV,o-ov.
Esprit, ayant pris la croix sur son epaule et suivant le Christ (son)
1. Texte de base : C IT. 184 V.-183 p. Varianles: G pp. 510-511 (suite) ; C f. wo r. v\; C3 IV. 153 r.-
160 r. = •'. i
; C5 f. 139 r. v. (= C 5 (»)): P3 IT. 110 v.-ll! r. (dans la Tä^i? yivo[tivy] E«'nrpo<jy.r,ttoi'<).
2. S =^ xai a pöt; xai aya).).iaa£u;. — 3. toü... ay_r,[iaTi; om. C 5 ' " - s t=^ to... Gy'r^i. — 'i. dt ib ov'.jxa
( '•
'
' " . — 5. S . disons tOUS ». — <J. to Küpte, i'/ir^o-, l
; ; Sx rpiTou adil. Cs ' , cf. 8. — 7. ;aiioiv£i l
>;:
= S. —
8. D'aprÖS I Thess., v, 8 ev6u<räft£voi... TtsptxEyaXaiotv eItiiöo atüTr,pia;; Ö repond ä Kpli., vi, 17 rr,v neptxefa-
XaiaM toü iruTr.fi'j^ StiiTÖi. — 9. xai -o-j VK-j om. S. — 10. Cetle phrase manque dans C 5 C = S.
Le singnlier dans S.
II. 12. Cf. Marc, vm, Mi, etc. — — 13. Dans C 1 ' 1
. Uouve apres
cel alinäa se le
suivant, dans s il esi l'avant-dernier. Pour l'ordre dans lecpiel se fait la v6lure celui de *'• est le sni-
vant : yi-iav, icaX)iov, xouxoöXXiov, avxXa6o;, Süv/-,, oavSaXia, t/t^x. Cf. encore les noles de Goar, p. 565,
Dmitrievskij, EO/.oXöyia, p. loaj. elc. — 14. Cet endroit est sujet au flottement dans les manuscrits :
Coi±rvTK pour x»l 5E[iv6tj]TO{. — 15. Cf. Kph., VI, 14 : 7isp'.tt.>7i[i£vrji -r,-t oiy'jv ü|tüv £v i'/.r,fJ£toi ;
— rijv öfff iv
aütoü om. S. — 16. iv £TW[jio;o;rj: (!"• ' " (ei; äToitiaTiav G), et cf. S. confonni-meut a Kph., VI, 15.
570 EUCHOLOGIUM [155]
HlIO'
1
TAAC<X> C"
AoyXX CRATXl AA OyTRJXAHTZ " Viills VOUS clcs volles au Christ. (|lir le Sain t-Mspri 1
22 : l'iv:t-; -'z z'/.iz; zfj, Küpie, I«' r,\i.iz... - •>. Pour hhz, cf. p. 156, 1. 4. im aeutre
' 18
() xoYa^o; viv.eov 6 Äaivx tk-xZi ' to u.ovxrjY/.öv ayvif/.x , sv ovo aar tov i IIztoo; x.al
tov Yiou xal toö ayiou IIvc'Ju.xto;. Iv.-oju.jv ü-jp «ötov" Kopie, eleV, 00 •/'''.
'Ev oj ' tü ptiVAUv ivair?,vu tyjj Tpa-i'l//-,;, i|<aX/\cufft erriynpöv, vvo; [iapu?'
I'.i y.xi tov ei;ü)Osv öcraoüsb) yiTcövx, xWXa fvoov t£/| iiroouir/), o> Tuapdeve' siv yzo ÖTtzpvY,
5 BVOSOU{t£V)l TOÖTOV, TTc'.pZTU.rj; ffOU OllXETt XUOIEVTSl. BXeTTÖ ollüV p -/||/,XTCl>V Y^KOUffa;, ßXe— S Ol(i>
vuy.^i'co ouvvipjjt/wffois, ßljTTi o'jv tov iyOpöv, p.-/) yut*>Ko<r/] o;, «0; tov 'ASzv. y.zi. tt,v Euav 2 ,
xai S'jv6Tx2w via "ö \::ttw,
!
1 2
10 EvoüffauSe /itwvz t?,; fftornpia;, ,o><tzo-6j tv,v ^tuvr.v t/,; ff(oopoo"uv7i? , Ss^«a6c to
3
aYijjieTov toO ffraupoö, tov; rcdoa; tov? -vsoaxTiy.ov; otc~ai<7zt£ tyj? iy/.DZTSta; to?; ö-'aoi; ,
Que 111011 äme se rejouisse dans le Seigneur; car il m'a vetu de l'habil
17. S suppose >.arj.oiv:t. — 18. to iiiyi'/.ov xai AyysAixöv "XfilL0L '* = S. — 19. Aucun de mos manuscrits t;recs
ne rapporte d'equivalent assez proche de la rubrique qui suit dans S. Notre texte de base conti aue :
xal a£Ti taCiTa (= apres la viilnivi iiipyzzxi.ö 6ii/.ovo; y.TL-.i/w, to ijxyyi'/io-i i c,o> im» äyicov 6-jpiöv, xal ao-iri;s-
Ta: TipüTOv r -ni^tü-inzo:, EneiTa
t
r, r|Yoy(tevYl xai z.aü' i\f,- ot äo3).iai. Cf. le texte Ci-apre$.
1. I'ris dans l'ordre de la prise de voile, C 1
f. 197 r. v. Ce texte n'esl compare' ici ä celui de S, qui
s'adresse ä plusieurs moines, qu'ä del'aut d'un autre plus proche. — 2. S, qui donne un texte Je prise
d'habit de nioine, omet xai t/)v Evav. — 3. ü>: ixefoou; toü Jtaoaoeio-ou om. s. — Sans donle ;illii>ion ä
',.
Ps. L, li nvsOfiax; -rjyeu-OvixiT) o-Tr,p:;dv |is ; S diverge, mais doil i'lie allti'i'. — 5. iio;J, etc., Olli. S.
1. Texte, de haue: G p. 521. Varianlei : C f. 18"> r. v.; C' f. n;n r. La priere est preeödee dans ( ; el
C 1
de la rubrique suivante : 'lv/ö-jo(iivovi Bc aiirov, «J/i/./Wrai rä Tpoicapia toüto, ti/.o; 5'. C 1
ajoute apres
celte rubrique : "Uvoixtoi r, 6jpx Tij; |j.ETavoia; (voir p. 156 ;
( : n'a d'autrc indicalion ([ue Tpono;, r,-/o; ', .
2. s ajoute « dans la douceur ; cf. Jacques, m, 1! h npaötivri o-o^ia;. — :i. S, peut-etre allere, diverge,
mais suggere une Variante t«; -r.ö-m;. — i. Mal.. \i, 29; lire 6|t-Sv = S. C'- B ajoutenl ici les versets
Ps. cxvn, 20, r.XXX, 1, C en
r'
plus une l'usion de Ps. xeix 2 et 4 ; ei. Ps. XXXH, 22 dans S. — 5. Cf.
Ps. XXXIV, 9; mais ayaM-iao-Oa) C'- s = S, conformement au texte d [sal'e, LXt, 10.
572 EUCHOLOGIUM [1:6]
1 '"' s "
c<x>n<AC>aurU i pHjgA r>ect\\ii h, i i.uo n.\ xchh^a kx^ackii iia ua t,l;iiti[k,
-
l
n Tli9 lu\A CA ÄKtjlH IICKAAIIKIO.
-
H I1AKXI TOIKAe 1
".
'.
J
H^KAhll HXl' OTX HAHACTtll 11A1IIII<^Z> |
'"
A<H>"t<KX>
HJliijtor.iK- r<ocnoA>» nonoAiiu" ca. '•"•
U) RXlUlXHlltI<K> I
IU Miijck ifcero [
sans doute par superposition sur la lecon t\v Pog. de la legon plus recente.
9. D'apres Sin., confirmc par Pog. : var. Ke^AKOHb'fc Bon., etc. LO. C'est-a-dire
U'r.Ati|-kTe c.ä, etc. LI. Cf. p. 17, I. 4-5, a\ p. 136, l. 13. 12. 'Pümk r,;/z: h
-ri.iv ivayxüi) v,;j.(7iv
('.'
cf. Dmitricvskij, p. lo.'>7 . Voir p. 136, 1. L4-16.
l. Geitler at>. 2. Cf. pp. 12-1.:. .!. ii exe u>t<x> K<o>rA noKto&A
n noMOiuit erw dans le Irebnik russe moderne IS'i7. Typographie Synodale .
SINAITICUM. 573
[166]
ZOT 7.0V
-/
Kai 1
eü8u; ivri'puvov ', r,/_o: o
:
4 5
xal
:. reavew^ia-v voyitviv, xtt.itc.WJx äpe-ra? , Tp^waev t«$ IvavTf«« Suvatui?, eupvfao[x.£v
Etivo?" ElffsXÖot
8
to z;iüv;x u,ou evwirwv uou, K.vpw /.xtx tö Xoyiön aou pCtrat \)-\.
9
'EvÄusxffÖe j^iTÄva. tu; coaTYipioc;, etc.
10
St^/o;' Ao'jXo; ctou eiim eyw' suvstwov [«, **l yvcötro^at Tx aapTvpir. uou.
3
'V-ep -?„- 6ip-fl'vYi5 toü <ju;/.TCavT0s . 'V-=: toü xywu oixou to'jtw,
4
'Yirtp toü iSeX;poö viy.üv TCiOÄs xai ttjs irapx to3 Kuptou mumic *ai ßornöeia« xütoü
vertu, ecrasons [es püissances hostiles, e1 aous trouverons la paix pour nos
änies.
Verset: Que ma supplication penetre jusqü'ä<C toi, Seigneur... :
Le diacre :
6. xspUSate jxs manque dans C*- ! S, comme chez Isaie. — 7. pft-Tpon dans les manuscrits; tat,
add. « saus cesse ». — \. Le singulier dans S. — ">. s repond ä (ouv)Tpty<i>|Asv. —6. 4vaTtauo-iv C 1
1. '0 dcirforoXo; x«i tö EOafYe).«ov' 'Ev glpfrflg... G: ToO äi icpfw; KMOÜvto; tAv rov Tpiffayio-J :0/r,v 6 öiixovoi
toü 0£oü ixxXrjo-Köv xal t»j; xü>t ravTw/ ivwoEw; — toO Kjpio-j ös»iflüj|i:v add. 0. — 'i. »topä i->:oü G = S.
574 EUCHOLOGIUM [157]
W' CXKCIIKMATII eUOY C/.I1/.ICAX «AH HAMI.HAAIO OEftAjgA K€C 110(»OKA H K«-CZliAA-
askhkz 8
r<ocnoA>w nO<MOAHUZ CA>.
W OTZAAHbH r(*t\chx 1 113U/.1TKH ii(»kr(ikiiieiuii 1 >;zmi euoy KZimzmn
"'
UHftZNZlYZ IKMAACH - r<OCHOA>10 I10I10<AIIUX CA>.
4. Le Trebnik russe moderne calque de plus pres le texte grec : W cikc hciiojiomhu',
Trebnik russe moderne. 6. Lire üoxoth; voir II Pierre, i, '1 ei Tite, », L2. 7. 1
!
'Ywsp t'j'J iy.e'y.-Tco; y.y}. axocTaxp(Tb>; y.y}. Avejjwroo forco; töv gkotcov toü [/.ovayixoCl
5 Tttso '
toü Staystv xütöv sv äw/, rV/.'/osia *al tsjavotviti
8
xxi releiw (pooco 0eoü' —
TOj K'jpiOU OE7)Q<uU.£V.
'V~£c toj i-a/ Axyrvzi ccÜTÖv 7tao"»is /.OTi/.i/'.r,; E77iG'j[Ma$ xoci tojv /.xti aapxa a'jvyevwv
XUTOÜ TOÜ K'jptO'J 0£r,6b>U.EV.
'VTrip ioiTiw; xpiapTiüv x,xi c'jyya>pY;'<7cQ): twv -/.Yjy.y.jV/iaäTtov ocÜtOÖ xai toü ysvEffOat
10 a'jTüv 'jtj/r,/.ÖT£p rvv töiv t^j xöapiou ®pov7|[taTci>v — toü Kupiou < dsr,6(5;./.sv >.
'Tirep toü i-oOsTÖx; aüröv tov rca'Xa.iciv avÖpio-ov xxi eväudauGai töv veov töv *xt'
•\VT'.A-/?00
U .
1
I-
Tr,; wavavt'ix? iypävTO'j *.
to:;
5. xai iv£(moBi(TTfc);om. S. — 6. 0eoO om. S, xai -ii iiu> yoScp 8eoü om. G C '. — 7. A partir d'ici, les pn iposi-
lions grecques sont ränge.- d'apres l'ordre des proposilions vieux-slaves. L'ordre du texte de baseest
Iggerement different. — 8. Gf. I Tim , u, 2 lv Ttio-r, vjatStia \a.\ aE\vt6nrci ; ev tAtc süaeoec'a x*i s'j).aS:ia G,
en toute pieT£ et d'une vie sans lache et agrgable Ca Dieu) ». — 9. xai tsXeu? pöSu 0eoü om. G = S.
— 10. dro> Ttaar,; biifyvo;, öpY»)S x«i «väfxr,; — toü Kupfoy ö°sr,äü|j.Ev add. G. — 11. oödov, i)ii]vov x*i S'.a;'j)a-
add. G. Le texte de base, G et G 5 (ce dernicr en ajoutant 'E/.jwvr.ii.- continuent "On äyio; ei, 6 Hc :
Kuptou 5evi0ü|isv, xa ;
. xXivovro; tov aü^evx to*j >au.oivov?o; to ax^|xx, Eircy^eTai ö .:p:o;* :
k-j-.ie, ä H:i,; rj[iüv, etc. — Le t>'\te de base et G i>nt la rubrique suivante : AI Si £->/»i -x: n->i;r isyei G) 6
i£pev;etaiv autoi [G add. Toü Kupiou 0Eri9w]±:v). - 2. napary c;.i2i;
i
f'i.tnais cf. Ilebr.. \. 'J:> teiotö; y*P '' J"»Y-
ys./vievo;. — 3. S suppose l'addition de -äo-:. — 'i. S ajoule « et ». — 5. Cf. n Tim., i. 9.
576 EÜCHOLOGII M [158]
-
'Fol. 99« cero kz *
A<oy>^cir>/ince tbo« asHTiie aa;kah eusy xhthc EAArooEpA^zHO, xhthc
xe npAKKA'k nocoEoy», a
MQZTEOCTh T"EAOy n' HCUEXC .u;i;a ', ROVKOAt X« CZll 'KfteiiKio uia kux c<z>n<AC€>'-
UKW' llOAOXk, AHAAASZ 1\(»<K>CT0MK II nkjlOW. OyKftAlUAIA CA, A 1 1 A 11KT II II ijli, 6
Fol. 99«. h |U\\KA'kllOC IIIIA TEOe I CTOHAUZ 110CAT»AOl>ATH' KCAliKAAlO 'n«<OtO>KA ÜAHU
<1> "'
C<KA>TA.\rO HOANA K(KK>CTHTCAl. A* HOCTIirHCTX " ykjMw CXlijTXIUCHIlt,,
"
AA TCMCNHC CX hCIIK'IA«ITX, II E^OA CXKA1ÖACTX, II iMiA'kMtTX CA EB^Z HC T K A'kll U "k '
|:|
0<tk>i|a uoero, HACAtAoyiiTc oyroTOEAHoe eauz i]<
-
kcA>(i<K>CTBO otx
chable, pour que, ayanl vecu en saintete, il garde immacule l'habil qu'il a
2. Lire cxuawactx exige par le grec el par le sens, e( confirmo par le Trebnik
pusse moderne. - .'J. Le Trebnik russe moderne traduil : H oyr»u> pn^oio kx h|>ai>aV
d'instrumental, mais plus probablement ils s<mi rattaches a aa... cxi;a wa<ct>x :
— 4. Traduction libre par une phrase participiale relative. Celle de II Cor., iv. in
nO^OTH K/.IIIIKII cf. ]). 157, 1. M-IO . ha nocAoymAHHe. 8. Cf. |>. 151, I 1-2. 9.
Anacoluthe, pour le partieipe präsenl du grec. — LO. Geitler iua. 11. Sans doute
[158] SINAI I ICUM. 57 /
xxi iyxyüv" tov öoüXövoou tovÄs £; t/,v itveujjtxTtx^v cog £utjV £0; «utü (iiov rfoWaova,
iro7\iTe£av svapeTOv" /.xl ixaTxyv&xiTov, Eva, sv xyiasjAÖ TioXiTeuorajjievo;, aa7riX&v StaTVipr'ini
ÖE ,<ÜVY] TT,-/ VJy.püJT'.V TOÜ TWO.XTOC XXI TYJV (TöXppOfflJVftV ' EV EXjTCd 7Kp lOEptoV ' "
, TW $E XO'J-
f
5 xouXXtw tyjv -a-£tvo^po(rovy,v 7«prx£<paXatav awTYipioo TtEpids'pcvo; ", tw §e ivaXaSco tu
Grxupcji ty, -{ijt:i xxTax05y.0vp.sv01;, t«5 Se 7rEp'.§oXa:cü gtoXy,v äoGapo-tx? Gwsaxi^oiAEvo?,
toi; ütcevxvtio - ;, 1
ävaXwTOi; tot; TtoXspifoi;, -aV/j; •flSovyfe xai xio-yu'o-TTj;
"
E7ri6uu,ta; äXXo-
s
~pto; , uirxxoviv TratOc'jöpLEvo;, syxparetav p.ET£p£Öp.svoc, tu tyj; xffxvi<jE&>; gtoiyüv xavov:,
10 ivx sv ixXy.01; y.al v;w,- xai &>o*ai; 7rvsu|/.aTixaT; yepatpY] to reavTtpiov xai asy/Ao-:;-;;
'it'j'j.x txou toi; ijrvsfft xaTaxoXo'jöwv to3 u.EyxXou ir:o^r,TO'j 'HXioO xat toO äyfou 'Icoavvo'j toü
'
tt,v -;axiv Tvipy'ar, xy.i svötioyiTai ty.v tcov ÄyysXwv ä^Öxpct'av, xat ci>-/y.v.Hu;r Hr l l
ttj xvta cou
woijavyi, *at Tuyvi r?,s ix &=;t<uv a<w -y.py.TTX^«); x?. ;
. äxoJffri tti; p.xxapta; <jo'j bceiv/i;
1- -
15 owvr,;" AsOte -' oi EuXoyr,|j'.svoi toü üarsd; piou, xXnpovopwicaTE ty,v -/|TO(u.aou,evy)v öu.Tv
los sandales pour < marcher > sur le chemin du salut de la paix. En
sorte que tu le fasses terrible aux ennemis, invinciblo dans les combats,
; dominant > toute volupte et desir charnel, s'exercant ä l'obeissance,
pratiquanl la temperance, satisfait d'accomplir la regle de l'etat monastique;
pour qu'il glorifie dans des psaumes, des bymnes et des chants spirituels
ton iKnn venerable et magnifique et qu'il suive Ies traces du grand prophete
Elie < ei > de saint Jean Baptiste. < Apres avoir > atteint la niesure de
la perfection, qu'il acheve sa carriere, qu'il garde sa foi et revete < l'im-
naortalite > des anges, qu'il soit Joint ä ton saint troupeau, «ju'il regoive
la plai;e ä ta dniite et entende la voix bienheureuse : Venez, vous <|iii ätes
licnis de inon Pere, recevez en heritage le royaume prepare pour vous des
6. 5-jvaYiYMv C H 1 7 ". — T. A parlir d'ici, Ii ; " suit nne aulre rödaction, plus breve. — 8. r»iv iixate<rüv>]v
änw£/.öti£vo; G, allöralion allestee aussi dans le Trebnik russe moderne. 9. — xai -i?i atoipoavvrfi
om. S. — 10. Cf. II Cor., iv, 10 tt.v vjxpuuiv toü '1t,5oC cv tm vwy.izi 7i£pi5:oovtE;. II. S repond ä im
genilir, in.iis la Iraductlon slave est libre. — 12. hUir.z G C5 = S. — 13. x»i add. <:• = s, b, <;. —
14. s pourraif repondre ä Iva ekeixt,« ?,. s'il n'6tait pas plulot allen''. — 15. -r, iSü rij« eI^vt,; xai tij«
au-r,p,i'a; (i. - 16. S ysvr.iai ooi. — 17. S « cliarnelle ». — 18. 8 SUpposerail toT; T.r,',vy,\- naor,;...
i-:'r. aia:, ivüttepen Oitaxo^v, mais doil 6tre alt6re". — 19. ITpoSp6(iou -/.ai um. S. — 21 . S, Sans doute
remanie*, röpond ä p8ä<r»|. — 21. t/; aaxapia; yuvfi? G C8 liuvr,; o-öu) — S. — 22. Mal.. XXV, 34.
578 EUCHOLOGIUM [159]
11
CZAOXCHHi lstKOy . I KZI SC A0CT0HHX1 ' '
CXIIOAOKH, K<0>3»«, TLOH "'
KAArOCTH
II H<AOl><-k>K<0>AWni,K>.
K" /\\ Ttuk caaiwj. kzcziaasuz, 0<tk>i]» ii C<xi>Noy n c<&AToyi.ioy /\oy^oy>.
AH-k<KX>" ExH<K>M-tl.I<X>' ; |
MhT<K>ljK" Ano<CTO>A<x>-M .
AA«A<OyilA()llH> rAAC<OIJK> s 2a .
CtH^<X>' n p « 3 K (> H
-' :i
C<0MK> r"
14. r.KCt'ro i.nijiA dans l'Evangile vieux-slave, conformement au grec ihm seul
dans le Trebnik russe moderne . La Iraduction de v.zzj.zz par K"ki\x, <|ui repond ä
i'twv, esl attestee dans la meme expression (sps y.y.-. j.zz'i.^z xs!jy.so des les plus anciens
L5. (.1. AOCTO^Hiif = xXvjpsvojua, mais la chute de r^z modifiail le sms du grec. Le
.
;'•; rr;> Tpa-;.'zv v.-j: ibaXAousi. . ' Küpts, Kopie, i-ii/.stisv. - 22. Cf. I, p. '.'2. I. 8.
[159] SINAITICUM. 579
23
ßaa'.Xsfocv i-o xaTaSc/Xv;; xogluou" ij{ xat r,p; xV/ipovöaiu; vevsffflai "' a;ico<7Cjv, ö ©so?, tyj
'.
Tr, äyaOÖT'/iTi "'
"Oft 20
2
H:'j; saeo'j;, otxTippuov xal ^'AavOpco-t'a; 0-xcyst? xat '
od -rr.v (Vi;*-/ ivaTCsi/.-
TCOU.6V, tw tlaTpl xat to> Ytw icat Toi seytu I [vEÜp^Tt , vüv, etc.
U.ET5C TO'J V60<pa)TlffT0'J £1? T07.7Tc,7.V, TU)V OCVaÖOYCÜV a'jTO'J Xa,T£YOVT(l)V TT)5
Puis on s'asseoit.
Prokeimenon sur le deuxieme ton : Aie pitie de moi, Dieu,
selon ta grande pitie.
Verset : Et selon <T_ tes > nonibreuses misericordes.
Le lecteur : Epitre.
Alleluiarion sur le huitieme ton.
Verset : Regarde-moi et aie pitie de moi.
Et le reste de Vordre du Service a lieu jusqu'ä la lin. Quand on
amene a la table celui qui a coupe ses cheveux, on chante
L'hymne suivant sur le quatrieme ton :
23. Ps. xxiv, lt.. lxxxv. 16, cxviu. 132: 'Ewt6Xe<|<ov i-' lui xat IXsv;«v u.e. 24. Ainsi
Pog. Sof. Buc, neiwci Sin.. n<e>K<e>cx Bon. Tolst. — 25. mi;kak Sin., etc. 26.
23. -f;; om. S. qui pourrait traduire x«a6o>»j? aiwvo;. — 24. yevao6ai om. C (c'eM son seul eVail du
1
texte de base), et cf. S. — 25. Addition dans S, repondant ä x»i ^üavö&wiu». — 26. Pröcedö de 'Exqpw-
r^o; 8'" KOpis, etc. <;'•. — 2. Ps. lxxix, 15-10. — 3. o Et arrose-la (de pluie « add. S. s'6cartant du
texte du Psautier.
580 El CHOLOGIUM 160
s
CtHX<Z>" II.UX '
H<3A(»*H>A k, -
&ZNUH.
C<TH>J^<X>" Cl>AMI HA ?(c|>01UI Ilfc "'
' AMI CA, lljlhAX €<(|)(>U 10MK>. J
1\j10A<HTRA>
, Heut
"
11AUX A<0y>^OüXHXI^X TKOUXZ CAAZA -
ApZXAR'k.
E* Tzi ko ecii K<or>x naiux \ot.mi aa rcx ,
i<AOst>nx c<x>ikac>«tx ca 3
II ÜX j)A30ytlX HCTIINXHXI HjlHAAvTX, II T(V>\ CAABAv &ZCZ1AA$UZ, 0<TK>1|K> H 15
C<zi>Hoy
Verset : Toi qui es assis au-dessus des Cherubins, fais-toi voir devant
< Ephraim >•
Verset : Reveille ta puissance et <r_ viens nous sauver >.
Gloria. Et nunc. Delivre-iious de < nos miseres >.
28. Cf. I. |>. 16, 1. 21; ici aussi, Geitler conjeeture ex nACx; lire I1acx<h>. 29.
Les pareniheses sonl de Geitler. Ainsi H< >n. Tolst.; xi^yMul; Sin.. ^epoyMiii'k
Pog. Sof. Buc. 30. = Äs;a xai v3v, 'I'Ci-a'. r/J.x; iv. :wv ava^y-öv /,;;.(. >v
('.'
voir Dmi-
trievskij, p. lo:>7 . cf. |>. L56, I. L2-13 el I. p. 17. I. i-5.
'
-t;/o; y.
''
tov 'I(rp*y X (
rrpocys;, 6 cÄviyüJv ücei jupooscra tov
-T'.'vo; ß'" 'O xaÖvi;./.svo; " iitl tüv XepouSijA ejjt/pav/iSi, <C svocvtiov 'l'.opä'.a swu Bevta-
EYXH
Ast—ot« Küpie, eto? tsaou; st; tov £uyov gs'j to'jtqv tov e^acppöv '
otaTflpy,oov tov ogüXov
to'j" jcai 5ovapt9avi"ov kütov [astjc tüv e'jaoeiTYixoTcov aot, Svouoov xiitöv äyiacjAOö gto^y,v,
— epi^waov
;
; s
"Ots cj si o 0eö<; r,y.öjv ö Os"X«ov -zvtk; ivOpwTcou; cwOrvat xai ei? sriyvojatv z/.-r.bi'.x;
Priere
Maitre, Seigneur, garde jusqu'ä la lin sous ton joug bon ei leger ton
serviteur ici present, ei compte-le au nombre de ceux qui te complaisent,
revets-le du vetement saint, ceins sa force, montre < en lui > le champion de
toute temperance, ei pour nous en sa personne l'accomplissement de tes
bienfaits spirituels pour la gloire de la Puissanee tres < eelebree >.
A haute voix : Gar tu es notre Dieu qui desire que tous < Ies >
bommes soient sauves et apprennent ä connaitre la verite, et nous t'adressons
la gloire, au Pere ei au Fils, etc.
Texte :
Cr pp. ö2o-:,ji (Cryptoferratense Bessarionis MS).
I. s -tov iyaOov x«l i\tty pöv. — 2. S suppose l'addition de tovS:. — 3. S, probablement altere, omet
(juypoo-üviri etä la place de rr,v beyvv traduit xr.v loyjv .
- 'i. xai om. S.— 5. S = teWusiv, avec cliule de
ouptiv. — 6. «o-j om. S. — 7. S = £i ^p _ s. I Tim., n, 'i ; le singulier de S resulte d'un remaniement.
.-„su EUCHOLOGIUM [161|
" l0°
" 1 1
*non<x>- IU1h(kx> üc-ku<x>.
ll0IKX> TAH"'
Kaaixi i<AOfk>li<0>A»KM« r<ocnoA>i ',... c<&A>Toyuoy T&ocijoy CTAAOy i
ln
H<e>K<e>cxnoe ovaovhhth h<1ca>|)<k>ctbo.
HkO E<CT>X MHAOCTHKX UI€Af<0>TAUZ 8 M<AOK-t>K<0>A»KKhJ
7
fv" II tCII, II
I, np, 6-7. 3. Lacune d'une ligneeiwiron. repondant ä lvapi9(Msv -::r,-:i -.-.i esüÄsv z-.\>
'i. La priere a'est plus adaptee au cas «1 une temme quo dans le texte grec, malgrc
|,i mention des vierges sages de Mai., xxv. :,. [neorreel pour czykcni ca, el
-ans doute remanie. 6. Pour AfkCTOMk Koroui» hauihijik, mais le texte o'esl pas
OMHCTii nouziuiACHHe). -- 10. D'aprcs le grec, Lire i txijiaia akcth. 11. Ajou-
ler H.
L611 SINAITICUM. 583
\-'.: /.y.'." •>'./ '/vOicü-: l\ ;:'.;, ävapi9u.tOV ttoitiuov tov öoO/öv cou'' ttj lesz com koiuvt
.">
/.y.'. tiö tojv opovipttov —y.zhvn->i '/opoj ', xai *«TX^lö)i70v ' fcÜTÖv u-stz. 07.L<i;ä: ty,; Xotu/raoop,
aveiratff^ijvTci) 7rpoacoi? w, <joi, toj t£>v ^uväiv vvu.fctcp , u:ravT7)ffai Xp!<77t5 tw (-) = (•')
viu.üiv, /.ai
8
77;: eiroupavfou gou ßa<7'.Xua; 1-:-j/bv/\
2
Kv:i= (-ho: yj[/.wv, Etcay^Y 8 T>v ooö^ov o-oy xovoe ei; t/.v -•n<rj.y.-.v/:r 'i l aon ' atüXv.v y.y.l
3- 4 s
10 n^r/.x-y.i\H<j:r,nrJ 'j xutov et; to Xoykcov gou wo£u.V!OV jwcOapov xutoO 70 3povr,ua a~o'
Ta:/-.iy.ä)v £7ri9'jatä)v e.as ttj; x.evr,; iiraTTi; to'j ßtou, ouvayay« Sj xutÖv xoiacXei;7T(i); avviao-
Bon Seigneur qui aimes les hommes, < compte ton serviteur ici presenl au
nombre > de ton saint troupeau et au choeur des vierges sages, et rends-le
digne de < se > rencontrer avec La lampe brillante, la \;\n> sans honte, avec
sonfiancele Christ notre Dieu, et d'obtenir le royaume Celeste.
A haute voix : Car tu es le Dien < de la pitie >, des misericordes et
Seigneur notre Dieu, introduis ton serviteur ici present dans les demeures
spirituelles, et compte-le au nombre de ton troüpeau raisonnable; < purifie
sa > pensee des desirs charnels et de la vaine > tromperie du monde, con-
Texte de Oase G p. 521 (texte faisant iromedialement suile ä la priere pröcedeute). Variante
D :
« fDmilrievskij, p. 563 Dans S, friere dite pour les t'emmes.
I. Complöler :
x& K:y.„, x/.ivwjiev, cf. I. p. 6, 1. 17. — 2. "Aytexai, Var. 'Ayaöe D™ = S. — ö. uuvipiG-
fiov I)"". avec le genitif. — '1. tcütov add. I>
rn
: lacune dans S. — 5. roü xopoü täv ypov!(iö>K 7cop8e'vuv h r
.
— 6. zara^iwv D"", s;ms y.m i,i avtov. — 7. ^pwiku, nE?bmapEVT] xapSi'iJ OltovTTJirai -7','. \-.itt... etc. I> r ":
S ii son liance », mais le lexte slave est Suspect. — H. <7oj om. S. — '.». n-/_il-t ßoatXeia; D™. — 10. xai
oixTipjuöv xat yiXavÖpwtia? &jtap-/ei; add. I> : '.
'/>;/< ,/, ff&se C< f. 186 v. Variairtes G pp. 470 (petit habit), M2 [grand babil ; C 1
f. 191 v. : C5
tr. tr.i v.-162 r.
KOACHHe. Kx HCTHHJi, CAASA Ttl.k, I.CCXÜ (IX TXHXI l]<1iCA>(IN, Ul II HCl AAklJh
Fol. loi nct» nx AOiijio hoch kimiAx ccn cxhatkm ceuoy A<oy>^Obxnoyuoy, kuo okho'khax
eCH |)AKX TliOII CK, llO&z[Kh]' ll^TK C<X>n<AC>etlMO" II j»AAOyiT»TX CA IKMh
2
A<N>"k<C>AH, IWCCAATX CA lipAKt'Akll II II, I.CCCAIIUX Xi CA II L1X1 RCH hHAAljlC
MA<OI\k>lJH, 1 CAA&HMZ H(fkC<6 A>TO« TZO« III1A. Nx HOC AOy lli A II Uitti r() klllXH 1IK A,
iluis <- le> ä songer saus cesse aux biens reserves a ceuxqui t'aiment ei qui
(ml crucifie leur vie ä cause de t<>n royaume.
Car tu es le pasteür e1 le sauveur de hos ämes, el nous t'adressons la gloire,
12. Pour -uiiinxx, mais sans doute trace d'une Substitution de ;kha*iuaa ä
AC/KAI1IAA = twv ?.- :/.z:y.i) in'/ .
Variante grecque.
[162] SINA1TICUM. 585
VEUEIV T(.;v XlTOXElUfVCitV XYXÖÖV 701? iyxitöffl 1i XXI GTaupcsKTOKTlV =7.'jTO'j; TU) [i'ip 'ilX 7/,'/
i'j via et o notu.r.'v <a.'. EirtTxo-o; ' twv iJ/u^wv tiu.wv, xx: aal rr,s 6o;xv xvxT»eu.-0|/.Ev, tw
üaTO! x.y.i tiö Tüö /.xi r(V) iyfo) [IveüaaTi, vüx xxt ist xxt si; tov; alwvx?, etc.
-
5 l\xi ly.iTX T7)v Eir/r.v xrtoxpivet XUTOV ö ;
.s: = 'j;
3
To'j Kuoio'j öeviöc'xjLev .
AdEx iv ü(j/i(7TO'.? 0£w /.xi i~\ yyj; etpyfvvi, iv xvöpwiuois c'jOoxix . 'Aav.Ow;, o^;?. sot,
8
iOy.vy.Ti ßatriXEÖ, <7'jv Tu [AOvoySvE! to'j Vi'ö '
xxi T(i Hv;'jy.a.TL CO'J TW äylto, 07'. O'j 8s/\rc£i
1 !
9eXri<7Et? tovOxvxtov tou kia»otcü>.oü, o'j;' to e-to-Tps'j/X'. xas C''.v x'/tov'". ( ) Jcv xxlvöv tcxvtx
1
15 £!; xxXav evvjpyriffxs ta, TCXVTiyjpEi TX'jt-/) , otl vnv.yl'i'.ay.- tov oOüXöv to-j to-jTOv, tccc.tox-
ls 6utppxiv6[ie6x
tov öSöv tcutap^.:- x.y.i y_xioou<siv i-' zCtco xyysXoi, xvx),/\ovtx'. Sixxioi,
13 14
xxt löitEii; ttxvts; xvOpwiroi, xxt ooEx^ojaev to wxvxytov ovoax tou. Aaa e-7.x.0'jtv/ u.ou ,
15
K>3'.£, K.M0U tcöv oV/xaswv, ö Öio; toö 'I<jpxr|X xxi ~y.ir ; »fcr;:, xxt TtpöcoEcxi xütov
t
Gloire ä Dicu dans les hauteurs et paix sur la terre, parmi les hommes
bonne volonte. En verite, gloire a toi, roi immortel, pour ton Fils unique,
notre Dieu, et ton Espritsaint, car tu nedesircspas la mort du pecheur, mais
(sa) conversion et (sa) vie. Aussi, maintenant meine, tu astoutmene ä bien
pour la präsente assemblee spirituelle, car tu as renove ton serviteur iei pre-
scnt, nouvelle voie de salut; et les aug-es so rejouissent a cause de lui, les jus-
tes sont dans L'allegresse, et nous autres hommes, qui < le > vovons, nous
sommes tous egalement dans l'allegresse, et nous celebrons ton noin tres
saint. Mais ecoute le pecheur que je suis, Seigneur, Seigneur des puis-
sances, Dieu d'Israel et de toute gloire, reeois-le parmi tes elus, insnis son uom
lii. iiue Palriarcale de Jerusalem ixv" s.) donno en varianles par Dmitrievskij, V.\i/','i.o-;:%, p.
Pages ckoisies des fcvangiles, Paris, 1925, pp, 30-31. — 7. S suppose l'addilion de x«i Osoi *;»..
om. S. —9. S « iikhs •. -
8. BeX^joti lo. L'zOchiel, xviii, j.t, combine avec xvni, 32 et wxni. II; pour
la traduction simpliilee de S, cf. p. 117. I. 9. — 11. rij n-.ijii-r/.f, ajoute l'Eucologa de Jenisalem = S. —
li;. Expression de Hein-., x, 20. — 13. o( äpövtsj kvtöv, additlon de i'Eucologe de Jerusalem, confirraee
en parlie par S. — 14. S ajoute « pecheur». — 15. I's. i.vni. 6.
58G IJ'CIIOl. (»CUM 163
lUnOCTXIAtH/. '
7
nouoniH , i aa ovcaziiiihtz i..\ axchzh rAACz iiiioM i\a\aio C<zi>ha Tsoero II E<01>A
HAiuero i A<AioA>tmi|iA iTckiiz aoctohhziiiz' U|uia'1'.t< i.A<ArocAont>iiini 0<tk>ija
(Luis le livre de vie, ei que tes yeux soieni puverts ei que tes oreilles entendenl
la voix de sa priere, de sorte que, a toute heure e1 dans toute 6preuve, quand
il appelle vers toi, Maitre genercux, il ne s en retourne pas bumilie' ei confus,
mais (iiiil trouve la gra.ce e1 la pitie en vue <1 une assistance opportuiie, ei <\u il
entende la bie'nhcureuse voix de ton Fils unique, notre Dieu, disanl a Ums
ceux qui le meritenl : Venez, vous qui etes benis de mon Pere, recevez en
heritage le royaume prepare pour vous.
A haute voix : Car tu es uotre Dieu. ei ton royaume dure, ei nous I adres-
'", 17
£v ~rr, ueptoi rwv M.i/.zCi'j n r/j iv -rif, ^io'/.co tw; ,uvtwv , v.y). ECTwrav o ;
. öoOaXaot ^vj
IS 1"
ivSCt>y[/.£VQ'. y.7.1 T« WTZ <J0U -Z^ni/'yt-'J. V.% TV)V (pWVTiV T7)J OtTOffSti»; kÜtov, 5~£C iv 7T0WY|
(•j;z /.v.i iv -xvt'i -eipaapuJ ßaüvro; aüro'j ~:o; <?e, tov oiscTipjjiova Asguötyiv, u.7] iTTOffTpa-
3£'' - T6Tair£tv<i)u.svo; xal y.3CTY)oyuu.aevo?"°, i/.).' iva j'jpr,T7.i yxpc/ stat KXeo; h; sGaousov ßoT}-
/l
ösiav ', /.y.i iiCoOff'/i ty;c y.y./.y.ziy.: cpcovvfc toü jaovoysv'jü; g&u Yioü toü 0soO flf/.wv, ttj;
!S
[iaojjLlv7iv»)[ATv ßact^eiav iv to:; oupavol?" .
16. S ajoule « el inscris sun nom «. 17. S h';iduiL d'apres Philipp., iv. 3 iv ßi6).tj> twfjs. — LS.
Expression de III Reg., vm, 29. — 19. IN. cxxix, 2. — 20. Ps. i.wni. 21. — 21. Cf. Hein., iv. 16. —
22. Pour tijifv - S. - 23. Les mols b toü; o-jpavoi; ne sont ältestes ni chez Mai., xxv, 34, ni dans le
texte slave. — 24. La (in dans S = xai <7'/; -/,/ SoSav äva-iu-ov.:/, etc. Le lexte de base ajoule la
iini' discussion prolongee el nourrie que i'ai r.appel laus mon Introduction, I.
j). xxiii. Toute cette question est ä reprendre dans smi ensemble. Je m'abstiendrai
donc ici de rechercher ['original <lu texte vieux-slave pour ne donner que ee dernier
Rappeions que le texte esl imprime ici d'apres l'edition de V. N. Benesevic dans
le Zbornik u slavu Vatroslava Jagic'a, Berlin. 1908, |>j>. 591 el suiv., donl on ne
s'ecarle que dans le numerotage des articles du present penitentiel, el dans la pagi-
nniiiin des fcuillets du manuscrit. Kn effet, dans son denombrement des articles.
|ias etre in critere infaillible. <in a dun«' prefere ici respecler, lä <>ii il sc trouve, le
numerotage du manuscrit, d autant plus qu'il n'esl contrairc ni au sens, ni aux texles
laiins et grecs, el s'appuyer, pour le restc, sur le temoignagc des pcnitentiels latins
el grecs. Quanl ä la pagination du manuscrit, celle qu'on trouve chez Benesevic esl
inferieure d une unite ä celle de Geitler : l. lul v. chez Benesevic correspond dune ä
<a> '
Arne kto »ajJeoh cxtro(hit<x> hau otx j>o;ka<hh"k crocto oyuiieTx-,
race, qu'il sc repente pendanl 10 annöes dans im autre pays. Apres Cela
qu'il soil admis dans sa patrie, ä condition qu'il se soil bien repenti au pain
(et) a l'eau; que l'övöque ei les pre"tres aupres de qui il s'esl repenti en te"moi-
gnenl ä la famille de la victime. Sil s'est mal repenti, qu il ae soil pas admis
dans sa patrie.
II. Si quelqu'un coimncl im liomieide involontaire, qu'il sc repente pendant
5 annees, dont 3 au pain (et) ä l'eau.
Die Bussbücher und das kanonische Bussverfahren, vol. II. pp. 359-368 : Si quis
alio orbe » sc retrouve dans Poenitentiale Vinniani, 23 II. .1. Schmitz, op.cit.,1,
ii. 504 :
"
exul " dans Merseb. 4. h dans la Kormeaja Kniga manuscrit d° 2.'iu
du xi"'' siecle, du Musäe Rumjancev ä Moscou, f. LOG ei suiv., eile ici, ä defaul de
qui conserve une copie posterieure du texte vieux-slave. — 5. Le deuxieme C<A> est
zi-.3.\, etc. - 7. Ici et partoul ailleurs, dans cetto expression, la Kormeaja Kniga
IlOKAeTX CA.
IKORACTZ C<A>.
A AH 8
UAAO HTO OyK(»AACT<Z>, R A RT<A> AA nOKA€T°
-
<S>' CA.
10
3 Am« KOTOtZH n(»HMeTKHHl\<Z> R\tf>A<Z> CZTRO(>HT<Z> CZ TOyXASK XCHOK
AH CZ A'fc&HlJt'lft, & A"tT<A> AA nORACTZ C<A> ^AtR<t> LOA<t>. 3 Aljli AH
pendant 3 annees.
< VII >. Si quelqu'un commet un vol capital ou (qu'il vole) du betail, ou
s'ilmine une maison, ou s'il volequelque bien tres precieux, qu'il se repente
pendant ö annees.
: \'III >. S'il commet un vol peu important, qu'il sc repente pendant
3 annees.
IX. Si quelqu sclesiastique fornique avec la femme d'autrui ou avec
une jeune Qlle, qu'il se repente pendant 3 annees au pain (et) ä l'eau. S il esl
diacre ou moine, qu'il sc repente pendant k annees, dont 3 au pain (et) ä l'eau.
S'il est eveque, qu'il soil depose ei qu'il sc repente pendant Kl annees.
X. Si quelqu'un tue un hom par empoisonnement, qu il se repente
I
'
Al|lC KTO CX ipZHHHCK KA,l>A<X> CXTR0((HT<X>, HOtUiKC KAlUhlllll IIA|>€-
I AlH« KTO CAUX fc" CA &AAA<Z> TK0|>HT<Z>, AtT<0> AA nOKACT" C<A> ' '.
C<A>. I"
<i>'' Aipe kto nouxiCAinx ha xeii& TOyxAK toaii iit iiokctx ex hcw.
irui ou avec une jeune fille, iju ii se repente pendani 5 annees, donl 3 au pain
i
et ' ä l'eau.
(penitence) prescrite (?), qu'il se repente pendani 3 ann6es au pain (et) ä l'eau.
in. Lire HirkiAH? — 11. I.a Kormcaja Kniga ajoute : h iiakki H iijiihmhtk, en
aecord avec le Poenitentiale Merseburgense, 12... qui uxorem liabuit, et posl conver-
type de proposition demande l'addition de ah. 13. kctk haocmcha Kormc. Le sens
si douteux, et le texte n'est pas sür : Geitler lii i.aijimiihha (K'ictx c<a>. ee qui
z-izvt iy.stvwvtjToc iz-.-x'.. - 14. Interpretation de Benesevic. 15. Ajoute par moi.
[167] SIXAI'I U'.r.M. 591
"
V Aip kto okKax CA KAWCTZ, aa Tpzroyuiny. ;
K.
17
I AljW KTO KOA'k.JHH »AAH l^KAWCTZ K^AUICHbUe , B AKHH AA nöCTHT" C.i\,
YAtüt ROA<t>.
Ü Am« KTO ^OTA CBOCtA IIAZTII Oyf't/KCTZ, K AT»T<A> AA I10KACTZ C<A>
YAiL£-ck> KOA<"k>.
1t A RTO IlO^OTK HP.1ZI IAH AAK ABZCTKOIJk TOyiKAK* IKCH/h n(lll 11 ri£T<X>, B
XVII. Si quelqu'un vomil par exces de table, qu'il (jeüne) trois fois 40 (jours).
XVIII. Si quelqu'un vomif l'hostie pour cause de maladie, qu'il jeüne
pendanl .'5
jours, qu'il preserve (en le metlanl i au feu ce qu'il a vomi e1 qu'il
recite 100 psaumes. Si des chiens v touchent, qu'il jeüne pendanl 100 jours.
XIX. Si um' li'inme etrangle (son) enfant, qu'elle se repente pendant 3
annees, unc au pain (et) ä l'eau.
L6. Pour le verbe T9kroyKHTH, cf. l'article xxxix. — 17. Cf. l'article xlv; njMi'iA-
CTHK KXi KCTK KOMZKAHHK Koinie. 18. I.orilrc des nmls esl KZ A A<«>HK
KHoyAjiA ha koaaaov iiactk dans la K.ormeaja du xiii siccle citee par Sreznevskij
TA.
592 I I
CHOLOGIUN [168]
KOA<t>.
H AlJIC KTO OTX UAHACTZH(>ZCKZ1IA 2< 1]|><Z>K<Z>KC TOKZ1JIO MKTO OVKfAA«T<Z>,
X AT»T<Z> AA nOK<A>€TZ C<A> ^AliK<ii> (5 KOA<"k>-
<lt> '
AljIC KOTOJIXI CK.MJKOH1IKZ CZ IllfcKOMK CZKAXCTZ" 4<A0fk>KA All
\A'tK<1i> ROA<'t>. 10
<Tv> '
AlJIC All CCTZ AH^KZ, TO X U'k<C A>1|<K>" A1J1C All CCTZ I10I1<Z>, TO
t> Al|IC KTO AAZKATH HC MOXCTZ, AA IICHOCTZ K I1CAA<Z>JJIZ II S 24 ' AMC All
soins ;
jeüne pendant 80jours au pain (et) ä l'eau.
< XXX >. S'il est diacre, pendant 7 mois; s'il est pretre, pendanl une
annee; s'il esl eveque, qu'il sc repente pendant 5 annees.
XXXI. Si quelqu'un ne peul pas jeüner, qu'il chante 48 psaumes; s'il ue
sail pas (chanter), qu'il fasse don dum' piece de monnaie ; s'il a'a pas de
piece de monnaie, qu'il paye avec les victuailles qu'il possede.
20. = area, Merseb., 38; cf. Exode, xxh. (i. — 21. Mersob., •'!!> : Si «| u is aliquid
t» 'AljlC KTO UZ£A£ KK^XMCTX OTZ KOrO DOCTHTH CA 3A HK, AMC K^AXI * ' ol 1 "''
A'kllO AA HMCHOyCTX
CA A<j»KCTO>tX (»ARX.
'S"
t» AljlC KOTOjlAA IKCMA KA/fvAX CXTSOjIklllH TOAH IlfOKA^HTX OTjKHA ü" CCKT>,
+> Aijic kto AfoyrA c&ocro oynoiiTx ao j»/MA, aa hocthtc ca oka x. akhch.
Merseb., 52 : Si <| uis clericus aut saccrdos sc inebriaberit, \> dies poeniteat in pane
J!l
<-k> »\l|lt KTO CZH^AhHO IT« " 0VK(IAA«T<X>, AA HOCTIITX C<A> K AkHCH
<1\> Al|lC KTO mtRAeT CA HA UPAT0A CKOCTO, CAHKOXi ACHX I HKl.X AfZXHTZ
TOAHKO AA nOCTHTZ CA ^A^KE KOA'k. >"
<K> AlJIt" KTO K0ATM CnOCIO l»X llliiliX n»OKAZN€TZ 1 DAKZ1 Kk^AlöKIlTX
'
',
<K> Aine KTO OVAAfiACHHHA All lijlXHK CKOTHtt 33 HC fckAXI T.K0 0YU9ZA0
<C XLII >>. Si quelqu'un est fache contrc son frere, qu'il se repente autant
29. A partir d'ici, le numerotaffe des articles cesse completemenl dans le manus-
crit. Les chiffres donnes sont de moi. .">n. Cf. l'article xvn; aa TOkroyuk u Kormc.
31. ex jiauoio ckokn Kormc. —32. Kormc. : nAKU R&^AIOEHTI» H, 3 ah»" noKACTk
ca; Sobolevskij conj. <aa> h hakzi &Z3AKKHTZ iliypnn.ri. MHHHCTepCTBa
HapOflHaro IlpooB'bmeHiH, avril L904, pp. 357-360). Cf. Poenitentiale Bedae,
iv. .'1
Schmitz, op. , I. p. 560] : Qui fratrem cum turorc maledixerit., reconci-
lietur ei cui maledixit, el VII dies peniteat. .'i.'i. Cf. Gen., i\. 4, Deuter., xiv, 21,
CCTX, IAH Tj)kn/.H0 MTO K«3 I.I.A/.l liCTZ, Tu HCATwUl AA IIOCTHt" CA '
AUIC All
a.
5 <R> Al|lC KTO ll(IOA'kci'X OTX C<RA>TXlkA HAIU<A> Et I,|>klIA HjlkllOIlIC'-
NhW 1
', k ACHX AA 110CTIKTX CA>" Al|IC All 110 II (rkllOUICNMl' ' llj»0AT>CTX, R ACM/.
AA I10CTHT CA.
<R> AVJie KTO RX l|(l<X>R<X>hC CXHA TOAH CMOy RflAI'Z KAA^HX 11(111 HCCCTX
rz czH'k, ;k acnz aa iiocthtx ca ii aa iioraoniitx ca ha aciik j».
<R> AlJlC ROTOjIXl HjlHMCTKHHRX A0RHT<Z>, AljlC CCTZ AllT^KX, R A^T< k> AA -
co (jiii est dosliui' au sacriflce, qu'il jeüne pendant 12 semaines; s'il l'a mange
sciemment, «pi'il jeüne pendant 2 ans.
<XLV . Si quelqu'un nepreserve pas l'hostie ei qji'un rat en mange ou
qu'elle se deteriore, qu'il jeüne pcndant 40 jours.
< XLVI >. Si quelqu'un repand du contenu du ciboire au moment de
l'oblation, qu'il jeüne pendanl 7 jours; s'il (en) repand apres l'oblation, qu'il
jeüne pendant 40 jours.
<XLYII>. Celui ä qui, pendant qu'il dort a l'eglise, le diable apporte
en ri've l'illusion des sens, qu'il jeüne pendanl 7 jours ei qu'il fasse 101)
< XLIX>. Si quelqi cclesiastique chasse, s'il est diacre, qu'il jeüne
pendanl 1 ans; s'il est prötre, qu'il jeüne pendant :{ ans an pain (et) ä l'eau.
<L>. Si quelqu'un jure ä quelqu'un par les ehoses saintes, e1 si, s'etant
enivn'', il voniil, qu'il jeüne pendant 40 jours au pain (ei l
ä l'eau ; s'ii est diacre,
qu'il jeüne pendant 7 jours au pain (et) a l'eau.
34. Cf. I'article xvm. _ 35. n(m- Kormfc. - 36. Sobolevskij loc. cü. suppose une
confusion des mots twyaor^picv et [tcvaarpta. — 37. raioktk KormS. -
38. aa 3 a-rtx
Kormc.
596 EUCHOLOGIUM [1721
Fol. 105 <A> 'AlJlC WTC KAATX K/&ACT<X>" 1 UOAHTZ CA COTOHAUX IAH MICHA HUZ
KZ nON<eA"KAkNHKZ>.
r»
"
HoilOAHTC CA" H 6Z3AAAHTC
3
r<ocnoA>w , K<or>oy HAiueuoy. 5
Aikoctoax kx £<j>eceorjix'
;
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t'AHHA fckjlA II
1
CAHHO K ftZlfl II II C
I 60
Bckxz l:i
. CAiitiouoy'
1
IT
AA»OSAHLN .
< LI >. Si quelqu'un est maudit, ei s'il i'ait dos dßvotions aux diables
ou s'il leur doune des noms liumains, qu'il sc repente pendanl .">
annees au pain
(et) a l'eau.
:>'.>. Si quis mathematicus Euerit ". dans Merseb., 34; " mathematicus " est pris
ici au sens d •
Dnchanteur % voir Schmitz, op. cit. } p. 303.
I's. LXXV, 12; IIOIIOAÜTC CA Sin. Buc, var. 01i"tlllAHTC CA Bon. Pog. Cud. Sof. Tnlst..
y a dans notre texte une lacune d'une ligne environ : <3XEAHii'k EAiucro. Cahhz
rocnoAi»>, d'apres le texte courant dos autres manuscrits. — 10. h est ordinairement
[172] S1NAITICUM. 597
Wy.py./.y.'lC-)' O'jV* UU.ä;, e'vio q ÖEfffMO; bi IVjiioj, i;üo; T.iy.-y.-rnj.'. tv.; ü) /?£(>; r:
i/.'/:r')r-i. u.stx jiacvi; Taimvoippoe-jv/i; y.y). -zyi-y-z;, 7.37z •j.v./.yJhy.iot; , y.-ii/vj.i'i'A yX):rXw
vi y.-'X-r., <J7rO'Jöa',0VT£; -r,,l:~i -r;i vi-j-y-y. tO'j RNiuu, xto? SM tu auVO£ffU.<o ty,; v.yr.-ir:.
"Ev ^töy.a x.ai ;v -v3Öy.x, xxOoj: xal ix,"/.-/;Or,Tc sn [/.iz e^TriSt TT); y./.riiao; 'jaoV/. El; Kupco;,
5 -:<:-:;, ßa7STi<7;xa' a: 0gö; üaTr.p -y.wwv,
(tt'a :•/ icsct i s^i reavTWV xas o"ia nivrcov »tl sv
Office in i.undi.
Mos freres, je vous demande, inoi qui suis prisonnier dans le Seigneur,
de vous conduire d'une maniere digae de la vocation ä laquelle vous avez ete
appeles, en toute sagesse d'humilite et douceur, avec patience, vous suppor-
tant avec affection les uns les autres, vous appliqnant ä observer l'unite de
l'esprit dans le lien de la paix.. 11 y a un seul corps et un seul Esprit,
de meine que vous avez ete appeles ä nne seule esperance, < celle de votre
vocation. llvaunseul Seigneur>, et, une seule foi et un seul bapteme; il v a
un seul < Dieu > et Pere de tous, qui est au-dessns de tous et parmi tous et
en tous. A chaeun d'entre vous la geäce a ete donnee selon la mesure du
don < du Christ >.
diiiis. comme dans le texte grec. -- 11. Faute pour K<or>x. — 12. Lire o. -
L3.
Var. h üx Bct^x hacx. — 14. Suivi de ;k* dans um' partie seulemcnt des manuscrits.
- L5. Plus ordinairemenl hacz = t-i.^-i ,1m ms les manuscrits. - Id. Les parentheses
-"iit de Geitler. — 17. Ajouter A<(tKCTO>r>oy.
I. Eph., iv, Texte de l'edilion de von Soden, Griechisches Xeues Testament [Handausgabe
1-7.
.
Göllingen, 1913. —
2. 'AosXjoi, irapaxaXü, dans la lecture de l'Epitre. :i. Lu &|tüv dans S et uoe Par- —
tie des manuscrits slavons de la Iradaction des Epilres.
598 I l
CHOLOGIUM 173J
ls
A \t,\<oy>Kn<k>, rAAC<z> i>" IIjiikt^iimi e kz nniov 11 ntoCB'k*-
19 JI
P"M€ r<OCnOA>k lljMITKMIA Clin,-'"' [lOAOEZNO eCTX L]<tc,\>j)<K>CTliO-'-
23
H<€>K<eCl»>CK0€ M<A01iT>>KCY l(<iiCA>(IW IXC CXThOjIH lijlAKX C<XI>HC\' CBOeUOV. 6
J;
I HOCXAA (»AUX1 ChObA HjHI^XKATH 3XKAMX1MV HA KfAH/. , I HC ^CTT,A \;,li lljHITH.
;
32
Fol. lor.
ij<tcA>j»i> tz j>A3rnli6A ca ;i
,
'
i hocxaarx boia c&oia noroynii OyRIIIlljA T/,1
i i (i
\a/. ijjz 3A;i;r-i;e. Toiaa t<aafo>aa (»akoiix ckoiimx '
Roakz oyroTOKAnx ",
;i
XA1JIHHYZ. liXUItAX TRi l]<T,CA>j»K TX fcliA'krx RK^AeitCMJIIlll^X KHA'fc TOV
M<AOKT»>KA Hf OKAXMCHA RX OAT.HIK &j)AHKMO« ". 1 T<AAI 0>AA CUOy' A»OYa»e, KAKO
Li' Seigneur a dil la parabole suivante : Le royaume des cieux esl semblaMe
ä im hoi -roi qui a celebre la ooce de sou tils. 11 envoya s<>s serviteurs pour
ls. |> s .
\xiii. 6. — l'.i. ffie A^s. Ostr. — '2(i. Debul de la legem dans les Evange-
liaires. 21. oynoAOun CA Mar. Zogr. Ass. Ostr. 22. -ctmic Mar. Zogr. <> s ir.
2.'i. -hoc Ass. Ostr. 24. t.jiakxi = fä\J.oüq) Zogr. 25. i, attest^ egalemenl dans
Zogr., manque dans Mar. Ass. Ostr., comme dans le grec. 2(>. Aiouter n Mar.
Zogr. Ass. Ostr. 27. HtKpkrxuu Ostr. — 28. xe, reclame" par le grec el atteste
dans Zogr. Ostr., est omis dans Mar. et Ass. 29. ia Mai-. Ass. Ostr., omis Zogr.,
sans äquivalent en grec. — 30. caxiuiakx ;m Ass. 31. ()A •j.rn'k&AEX ca Ass.
:>2. hocxaa &x roia Geitler : Mar. Ass. hocxaa &oia, mais Zogr. iiocxaakx koa,
Mar. Zogr., correspondant exaetement an grec; hjiaiii oyRO oyroTO^AHi catz Ass.:
[173] SINAITICUM.
Kai 1
y.T.'j/.y.hv.; o 'Itqijoö; iraXw v.t.vi ev izy.yjfisj'i.xlz xütol; Xe'ywv 'Uv.v.i./Jy, r, [iaci-
>>Etx tüv oüpavÖM ävOpw-u (äaciAcT, octti; £7to(r,<rEV yauouj t<ö utö xütoü. Kai sOTeffTctUy
tou; öO'Ao'j: aÖToO /.xhiix'. to'j; xexXiQpiivou; ei; xoü; yaiAOu;, xal oüx y/Jeav i'iflv.-i. Wyjvi
ä7ce<jTE •.}.£/ aX'Xo'j; oouXouj Xeycov EuraTe toi; xexXii)[4ivoi;' 'iSoü xb koictov aou vjTOtuaxa,
s oi T«0pOl (aou y.xi tz i'.T'.s-ri TSÖuyiva xal ttxvto. l'TOlf/.a, ÄeOt; ei; touj yapu;. Oi $z
äjAsXvi'cxvTe; imiXöov, o; ptev eJj t6v lötox iypov, o; o"e siri tyiv epntopiav xCitoj. Oi <^s
Xoirot, xp7.T7,'o-xvT=; tvj; oVjXou; xüroö, EiSptffav xai xxsV.teivxv. '() Äs ßxoiAsü;' woytffQvi
tO'j: yxuo'j;. Kai e'^eXÖovte; oi OOüXot eV.sIvol ei; tx? 6&ou? ffuwiyayov Ttavxa?, oacu; eupov,
6
reowipo'j; te x.xi iyaöoü?, *xi infofafai i vupwpwv ivaxeiuivcov. EiffeXöwv Ss ö ßxo-'.Xeü;
8ea<ra<y6ai to'j; ivoocet[ji.e'v6ü; eiÄem ixet avöp<i>7K>v oux IvSeJuixsvov evJupa yapiou. Kai Xe'yet
OyrOTOKAHX KCTK est atteste i'licurr ilans Ostr. — .Vi. KJIAKZl Zogr. Ass. - .'!.").
ouiZAZuit Zogr. -- 36. ha pAcn^Tit n^TH Ass :i7. Ajouter iaikc Mar. Zogr.
Ass. Ostr. :;,S. AOlipibÄ Ass. Ostr. - 39. Ajouter II Mar. Zogr. Ass. ',il. Ainsi
Mar., et cf. Ostr. ii haiiazhhuia rj»akz; icnAZNH c.a Zogr., conformement au grec,
i't cf. Ass. HcnAkmuHA ca KpAiji. ',\. tz Ass. addition d'apres 1. 11 . manque
dans Mar. Zogr. Ostr.; cf. la note 44. f\2. rsahzho Zogr.
'i. Mat., xxil, 2-l'i. Texle de l'6dition de von Soden. — 5. Var. xai i/.ouoac i ßavcXei« ezer.'. - , i
les manuscrils vieux-slaves l'Kvangeliaiie d'Assemani repond ä ixoüoaj 8e). — G. Var. 6 yi(io; : S.
I'VIII. on. — T. XXV. — F. 3. 39
600 EÜCHOLOGIUW [174]
RKHHAC CklJO H« HMX1 «A'ktUI'k KfAHhHAArO "j OhX JK€ OVUAZHA. ToiAA p€MC
ij<
-
kcA>j»K ''
CAoyrAux " 1
CzzAgAzzine 11 no »103^ 11 110 pint 46 bzjgzu^Tt h
IS
<H> 47 RXRfX^tT« II RX TXHA K |>011 klllXHtt\H» "
TOy KAA«TX 11AAMX II CK(>X;KeTX
riuiliii de ooce ? L'autre garda le silence. Ä.lors le roi <lii aux serviteurs
Apres l'avoir liö par les pieds e1 les mains, saisissez-le < ei >• jetez-le dans
43. KfAMxiiA Mar. Zogr. Ostr. - 44. tx add. Ass. 45. caoytauz ij<-kcA>|>x
Zogr. — 'i(>. CXÜA3ARXUIC euoy piij'k h nosI; Mar. Zogr. Ass. Ostr. — 'i7. Ajouter 11
Mar. Zopi'. Ass. Ostr. 48. 11 mänque ilans Mar. Ostr., comme autiv Jans une
x'jzSr 'Eraipe, —ü; zinr'/Jk; £}$z ar, £'y_wv EvSup.a yxo-.ou; 'O 'h eoiluoOt). Tot: o ßaaLXeü;-
i;ojTspo-r i/.j; t^-x: h y.'XauOu.o; zxi o ßpuyfiöj -rcov öbov-ror/. I [oXWi vxp eiaiv j»Ay,To(, oXivoi
Ss £*},a/.TO(.
KX lj(»<X>K<X>RH
priere, les debuts et les lins de lignes, mal lisibles sur la phototypie par suite de la
de Karinskij, op. fit., pp. :> et suiv., comparee aux textes glagolitique et cyrillique
a 6te collationne avec l'edition de V. Jagic dans ses ( )r.]ia::iu>i :iai>n;a ttepKOBHO-
CJiaßflHCKaro, pp. 29-30. Les crochets [] designent les endroits illisibles ou douteux.
malgrc toutes mes recherches, je n'ai pas reussi ä en decouvrir. Pour le slavon, le fail
('.f. I. p. 21. I. 2-.'5 : r.pi-iiixt.:... TÜv iy{<i>y twv zt. alwvsc zzi l japEO"n)(javT(i>V. — 6. I.eeoil
'\-mi~ TX1 CAMX RtCH, Ka<AAX1>K0, I H(»H1UH PJ1A thOX« Il|>llWiTX A(KKAhIHMOy '
Fol. I V.
MX1TA|>K>
S
KX3AX1^AHHC H C AX^Xl ". KtAt, T<OCnOA>l, KA/I.AKtlHl]H> CAX3HKX1UH>
H<tcA>(t[<K>CTRn-k] '
'•
IT
CAAbI MOCII .
soupirs i't les <larmes > de I'ancien peager. Je sais, Seigneur, (le cas de)la
prostituee qui a verse des larmes du fond du cceur ei a recu la remission de ses
peches ;
je sais, Seigneur, le (cas du) peager qui s'est humilie et a ete Justine ;
je sais, Seigneur, le (cas du) Iarron qui a criö vers le Seigneur e1 qui, par co
du) prince de tes apötres, Pierre, qui a verse deslarmes ameres pour t'avoir
trahi. Se repentant, ilrecut par la les clefs de ton royaume>, et In lui as <
transmis (le soin de) la gloire de la divinite unique en trois personnes, en
disant : Notre Pere, qui es aux cieux — dire ainsi jusqu'ä la lin.
Mon cceur est pröt, Dien, mon coeur est pröt, je chante et rechante mon
(hymne) de gloire.
7. Le texte de cette deuxieme page esl donne d'apres Sreznevskij, op. eil. — 8.
Cf. p. 113, 1. 4. — 9. Les parentheses sonl de Sreznevskij. — 10. Cf. Luc, xxm, 42-43;
pour l'expression, cf. I. p. 87, L 11. - 11. Expression de Ps. lxxix. 16. - 12. Mal..
xxvi, 75, etc. 13. iiokaauii... chez Sreznevskij; Nahtigal, pour remplir les trois
espaces, [>esr la question de l'instrumental hokaahh em, . mais cf. iiokaaiiiu" iiuKth
|i. IIa. 1. 0. — 14. C'est dans sa copie glagolitique que Sreznevskij a la lecon i)f...,
tandis que sa transcription cyrillique portc >{j>... Les trois espaces ä c pleter fonl
bpter Nahtigal pour X9AMA, tandis que Jagid lit. comme nous, d'apres Mal., xvi, 1
(
.>.
15. caar.. chez Sreznevskij. — 16. Les parentheses sont de Sreznevskij; Jagic lii
M<0>A<H>TKA
l]ii AOytlMllTt- Kj»<h>CTZ.
AA H ||
Pol .
n.r. *M0A<HTKA>
CZBAAMAUl[c CA] '.
Les pages II r. v. et III i". v. des Feuillets sunt donnees d'aprcs les photographies
compte tenu <h^ editions de Sreznevskij, Nahtigal et Jagic et de la reproduction ] lx> >—
Orlov, p. 405, dans la Liturgie de Saint Jean Chrysostome ; des sluzebniki slavons
I. t'c, Icttres illisibles sur la Photographie, claires chez Vajs; &, en Rn de ligne,
sc trouvail sur le morceau du feuillel arrache. Dans les sluzebniki de Sreznevskij :
rohharx ahtv,i'h»; pas de titre dans 0'. — 2. Lettres illisibles sur la Photographie
- 4. fAKii est omis chez Sreznevskij et Jagiö. — 5. [o] disparu «ui fin de ligne; -nhY
page et en hau) de la page suivante se trouvent deux series de notes d'une epoque
[178] SIXAITICUM. 605
posterieure el qui n'ont |>as de rapport saisissable avec Ie texte des Feuillets. La
premiere |>. II r. est glagolitique et comprend une liste d'abreviations, la seconde
j>. II v. esl cyrillique et donne plusieurs noms de saints et saintes cf. Sreznevskij,
Variantes : Orlov ]>. 385 ne rappörte aucun equivalent slave < J «^ cette priere;
par contre, Sreznevskij pp. 2ti7-2i)S la retrouvee dans plusieurs sluzebniki slaves
1Kmi<x> rx t<a>hha"
r<0C110A>l El<0>üvC HAUIX, ll^AXACiKCH CA caiiz UlrHeijK HCHOpOMtllX £A
|p]n- i*
:i
nj)-kM<H>CTOC TitAO troc A<fi>CT>A II
r'
n»HH0[CHU]z 2
11
'Fol.lllp. 'MaRXI 1
Ttli-k clAOlseCXHAH. [CHVL* l] RCCRR(>lKlHXH/KW>
6 3 T
CAOY/KXEA , l U0AMM[z] TU CA, l JJI0AKKX1 A'kei;lX , 11 [nj)o]CHrjlX '',
I TCK'K CA
||UO]a[hMx]
s "
I10C[x]aH 9
A<Oy>XZ TR011 C<RA>TX1 HA HXI |h] HA 11 j>iiAK MlIKAljl AHl
AAjIXl Cllbft. "
r<AAre»AA ""
Seigneur notre Dien, qui fes offert toi-mßme comme ägneau irröprochable
Photographie, claires chez Vajs. - '). Variantes 11, e dans les manuscrits slavons de
4. A<fi>tT>A doil eire altere de h mkct--; la (in de la priere esl donnee dans les
meine dans d'autres mots. 3. Lettres atteintes par la rognure du bord du feuillet.
— 4. Le kü, mal lisiblc sur la Photographie, esl suivi d'un signe de ponctuation el
d'une auire lettre qui doil elre i. 5. Lire avec Nahtigal KCCRjiXRRHAift. 6. chw
— ,s. Redondance neu confirmee par <>'. 9. hii^xhocah ()', calquedc *aT<w;eu.t}isv. —
LO. Celle pubrique manque dans 0'. Cf. les textes slavons de la liturgie de saint
[170] SINAITICUM, G07
I.T'. repocjossoui» G<y. tt.v Xoyixt;n -y.'j-v,') xal ivaij/iaXTON Xarpeiav, /.a'. 7iapxx.aXoO;xev
xxi Ssou-söa xxl IxETeÜQjJtev ' r\.aTa7CEpJfON to IIveOiax <ycu tö zy.ov |<p 'Ajax; üat I~'. toc -so-
nous te prions, nous faisons des priores et nous supplions, ei nousteprions (?):
envoie ton Esprit saint sur nous ei sur les dons ici presentes.
Se redressant, le pretre benil trois fois les saints dons en
disant :
Texte de base pris dans le manuscrit in, ~>ä de la Bibliotheque Barberini de Rome ecrit aux
environs de l'annee soo) d'apres l'edilion de F. F.. Brightman, Liturgies Eastern and Western, p. !09
la priere s'y trouve toul au <16but de la llturgie de saint Jean Cbrysoslome. Ce texte a 616 aussi edite
par Goar (l
re
ed.. p. 98;; Sreznevskij le cite d'apres Bunsen, />. Iinsilii et C.hrysoslomi liturgiae col-
latae, p. :.:{S. — Variantes : (Orlov, p. 384, dans la liturgie de sainl Jean Chrysostome); L5 f. 2 v.
(dans la liturgie de sainl .Iran Cln'ysostome. donnee successivement en grec el en laiin, apres plusieurs
~~ rj
au res prieres) ;
I L7 f. 1 r. v. (dans 'II nix /ercoupY' 01
f
&Yio'J 4ito<rT<SXou rierpou, apres deux autres priores)
P J; f. I v. dans la meine liturgie desaint Pierre, en lextes grec et latin, apres 1 Iv'yi-, zl; rö itpo<r/.o[ii(rai
töv Sotov. ( lc lexte se retrouve encore dans le manuscrit n" I'ß vn de Grolta Ferrala von Brinlitni.iu
1. Pas de nibriqiie dans 1; texte de base et dans 0. Parcontre on en trouve une dans 1. :
'0 BiA-
II - /yaTo:.
T,- 1 ic de base .
pris dans le mSme manuscril d'apres l'edilion de Brightman, pp. 329-333. l'ariantes
0(i trlov, p. 39'i): 1" pp. 51-58; P'-' pp. 21-24; P ff. 9 v.-ll v. I" pp. 88-90 (la partie du \u s.); l >r ff.
:;
;
3(1 v. 12 v. ;
p- ir. 49 V.-52 v. : i"' IT. 22 V.-27 r. ; P 16 ; P-" IT. i'i r -16 r. ; C- ff. 11 v.-13 r. (cf. I.
:, " ;
: L~ ff.
17 r.-ls v.
1. t£ add. Gs !"'• < . — '-'• s . sans doute altere, re'pete « et nous le prions ». — -i. La redaelion de
celle rubrique, au rond partout la meme, varie en detail dans presque tous les lextes grecs. C'est P 2»
qui approche le plus de S : xo! ivi<TTÖ|«vo; t^i^iW- "pi; "i Syi« ','..ja -; \i%v^ ).iyu>i.
608 EUCHOLOGIÜM [180
[CxTROlfH "
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y li ^A'kliX CK AfA10t' T+.A0 ^<(IKCT>A Tl',00 0, njrkAOXh
j\<oy>^ciUK c<ka>tz|imk] '
' tkoiimk.
All"t<KX>" AMHH<Z>.
.\ ext l.K MAUIll C€H AfAl/Jil* ' '
KfKRK A<fKCT>A TKOCTO, 11
fk AOXb '
Aii"t<Rx>' Aniim<x>.
'K;i;e"
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17
ca MHtzcKA[A]ro 3 jiaaii c<z>n<Ace>HH"t i>k xh^hk
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R-k*l [ MI Ay ] bfc .
A"'k<Kx>' Arjiiiti<x>.
-
n<i»nX TAH In
l]<
,
tCA>jl<K>CTIiA, ü[x Afxl^HOKüllll«-
1
OCAXASHH£;
ÜAKX1 n»HHOCHUZ TtK"t CAQ&eCZNAtft Ch|h>] CA[oy];KXK/fc CiyMCpUlllll^X 15
:1
aikcctoa-k^x, nj»onoRt[AKlnni]'k^x :
Le diacre : Amen.
Et ce qui se trouve dans cecalice, (fais-en) le precieux sang de ton Christ
en i le) fcransformant par ton Esprit saint.
12. i<k>ctkhok o'. — 13. Fin de Ligne illisible sur la Photographie, el qui a du §tre
partiellement rognee. Sreznevskij lii ctxi ijik , : Nahtigal voil nettemenl ctxm h
sur le lacsimile de Sreznevskij, et e'est la lecture que confirme La peproduction de
Vajs. L4.
v
i<K>CTKHOyio 0'. -
L5. noeAOXH <>'. L6. Voir une disposition ana-
logue dans La Liturgie de sainl Basile, Orlov, pp. 208-209. 17. C'esl du verbe
<Ecero> mhoa dans la Liturgie de saint Basile Orlov, loc. cit. . 19. Les deux
lettres qui suivent E. ne sonl pas lisibles sur La Photographie, mais Le ,\ est ael c,hez
1180] S1NAITICUM. 609
4
Ky. '.
tcoiy|<tov tön vi-/ xotov toGtov TiiitON tuiv.x toü X.pic?oü tvj, 'i.i-.-j.^-j'i.ivi tu IIveü-
Tö <ik VI 7<T> R0T7|pt<l> 70'JT<;j" TtttlOV X1U.7. TO'J KüKTTOÜ GOU, [tST*S*Xo)V TW I IviVJ.7.7:
'.
<tou töj a-';w
"ETI TO039£00U.e\ (701 T7)Y XOYIXW TX'jTY.v AaTCEl'xv &7C£0 Tlöv SV 5»lGT£l xvaicauijai/ivtov
Le diacre : A u.
Le diacre : Amen.
Le pretre, ä voix hasse :
confesseurs, les jeuneurs, et pour tout esprit juste mort dans la foi.
Vajs; les Lettres j>o onl du etre rognees. 20. Lettres illisililes. 21. Debüt du mot
illisible; sx Ae^riOKCHHK 0'. — 22. [llisible ei rogne, mais le & esl nel chez Vajs;
piet?, version conflrmee par plusicui - manuscrits grecs de la lilui gie de sainl Basile chez i
>H,.\ . p. 208.
S = h-i% -?: ro8 xdepou ffiompia; rödaclion ,iiii>it;e dans im manuscril d'Orlo\ i :u t/,v ;mt,v oiuvtov. 'o
Sidxovof 'Au.r,v. — 8. ('.f. II Cor., xin, 13.— 9. oüpavüv add. I" '
' - 1". npoicaTÖpcov add.
l>i i
i,7.8.u,ic.w- dans P ! C 2 cette addiüon , se place apres xx-iptav. s, allere, röpond ;i mos freres ». —
1.1. oizaio^. var. itvsü(A«To? I"- ' '•" " "-": navrö« itveü(i»To« 6(xaio-j C* P 7 = S. — 12. piA4.».u.*> add.
'0 Stixovo? - Tä 8iHTV/a tüv xExocur)u.e'v(i)v (P 2 s'arrele ici). '() öl .iilil I'
1 -" lepeO; (xXivö|ievo; add. P 8 ) eusOxirat.
610 .
EUCHOLOGIUM [181]
Kj><k>CTHTtAH, 1 C<&A>TXI^X
npiiAAKZHZixz aikoctoa^xz, h c<hA>ykuK cetjiK, hijia, n kct^x |c]<ka>txi^x :i
5
TKOHXZ, I^XlKt" M<0>A<H>TBAUM I10|c]kTII '
HACX, ß<0>Xe, l I10MAHII kca oyiulp]-
III MA 1
27
uoahmzca' IIomahh, r<ocnoA>i, |fi]ce
:1
enHCK<o>nzcTzo ntABOz'fcpzHoe nj»A[t]Anie
3
CAOfcO TüOeiA IICTIIHXI, KCk[llO] I10I1XCT&0 II AH^KOHZCT&O t7Ht X<(>kCT>'k (
II ]
:1
Pour sainl Jean le Precurseur <C et > Baptiste, et pour les saints apötres
tres glorieux, et le prösentsaint — dire le nom — ettous les saints : erräce a
25. Le ii tombe en fin de ligne, le reste nel chez Vais. 26. Aiouter h. —
27. iij)AßOR-kj)nxi^<x> nfABAijiii^x O 1
. 28. Le a tombe en fin de ligne. le reste
nel chez Vajs; ajouter n = v.xi. 29. o &x M<H>CTOT"k Y M<H>ci"k xhthi XHBOymHYZ
[181 SINA1TICUM. 6 11
ToO äy-ou 'Iwxvnou toC llpoSpoaou ko.'. BaicfiffTOü, y.at tüv iy(a>N ical 7C«veu<p^'j*wM
3
&to<jt6Xwn, xx; toö xyfou toO^s, ou xai r^v pfjpv eViTeXoüaev' , xat toxntcöv tön
&yfo>N dou, un 7x r
: ixsffiat? l7rtexe<J»ai r,aä:, ö 0£o;, ical [tVKJffÖYiTi tKxntmv tw-/ xexoi-
' 15
u.7)u,eNu>N iv £A-i<5: iNa<JTOC«(i)S ^wZ; xiwvt'ou ', xat ivairaucoM xutou? Stcou l7ttff/.oirei to
1-
mÖ5 toü 7Epoff«7COU oou. Et: irxcxy.xXoOuEv sc" Mvr^Or.Ti, Kupie, -y.a?,- imay.owrii; öpOo-
7
u"d;w< tön öp6oT0u.o<JvTWN tön XöyoN TT]? <jtj{ £Xr,6ei'a$ , rxvTÖs toö TTpsoSuTsptoy, tyj? In
Xowtw JiaxONia? xal 7saNTÖ; Uparticov TaypiaTO;. "Eti wpoi7<{>£po[X6N cot t-J]v >.oyix.v)N ry.jzx-t
XaTpetaN uirtp tyj; oizz/jaevr;, Ü7tep Tri; äyt'x; /.xboliy.r,; xoet ä.itooToXi/'.T]; i/./.'mniy.;. ü~ep
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Genese. . . .
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XXXIII. 12. .
136, ll7
I. .
III, 6 ,„
XII 117^-118,
CXII1, 4 1 VII, 6 111.
XXI. 100
II
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CXIII, 25-26. . .
103
M VII, 14 14
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XXIII, 'i 1-2
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l5213-14
CXV1I, 2t ... .
XI, 12
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CXV1II, 153, 144
I. .
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XI. 28-80 i:im.
-,-* ' " 7 10
XXIV, I
92,
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CXVIII, 117 . . . „, XI, 28 "Vi:.
XXIV, 7 '"V I2i. I36 156
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10 XI, 29 155..
xxiv, 13 '.,2,,
156,
CXVIII, I7H
XII, 9-13
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10-121
XXIV, 16 159,
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cxxvn, 5. XV, II
30.
II Hl.
XXIV, IS 7-8
CXXIX, 2 'l-ai
163.,
XVI. 27
XXVI, 12 139
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CXXXII, I. . .
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CXXXII, 2-8. XXI, 11 2*, ••
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CXXXV, 12. . . .
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CXXXV, 25. . .
XXII, 214. . . .
173 .174,
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XXXVII
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XXV, 21
XL1V. 15 18-19 Proverbes.
XXV, :n 158,
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XXVI. 112.
XXVI. 47-75. .
(773-783!
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XXVII, 1-24. . .
17611-12
LVI, H
vi, 10. .
XXVII, 40-54 (81 B-82g)
LVIII, 6 '62«,
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XXXI. 9. 134 XXVII, 46 69„ J
LXI, 13
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XL, 12. . . 10-18
LXX, 100«. Maiic.
Xl.lX, 15. 148„
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l.XXV, 2 «Vi
VIII, :«'•
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LXXV, 12 '-',r.
Jeremie.
XXXVI 1, 20 'V. I.UC.
1. in
I. XXVII, 33 100
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183. I. in
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LXXIX, 2
1(12.,
XXIII, 29. .
I, 79
LXXIX, 2-3 160,1-3
II, 14. . . .
LXXX, S. . .
150 III
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XXXIII, 6-H. 133, .,
ix. 62 ... . ,ir.
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1. XXXII, 15.
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XXXIII, II. .
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16. . . .
XXI,
MM, 17 H«,,,„. II«
34 >»J VI. 14. . ,
I TlMOTHEE.
Jban. Ephesiens.
127. II. 2. 29..
I. I«. . . .
II. '.
\v . I .
. .
IV, 1-7.
II TlMOTHEB.
XVII, 1
IV, 22-24 .
150,,
112L
TlTE.
XIV. 22.
Philippiens.
I, 15. 30.
Romains. I1ri
HI, 20 i2
ii. ii
Jacques.
CoLOSSlENS.
VIII. 26. (l50,)
127 r
XII, 1.. .
94. in. e ; . .
.
v "'j
I Pierre.
I CoRINTHIENS. I Thessalomcibns.
II, 23. ">-,
XI, 27, 29 U»^ IV, 17 (»VhJ
v, :,. (114,!
II Piekke.
II COBINTHIEXS.
IIebubux. * !
2I
IV. IM.
Il2
IX, x. If^J III, 1..
II, '22.
ß)
614 EUCHOLOGIUM
Ä.DDENDA
el sans les correspondances grecques, a ete |>ul>Iic- par St. Stonski : Indeu verborum
do Euchologium Sinaiticum, Varsovie, L934, 152 pages. I.e lexique des Feuillets du
Sinai avait ete anterieurement etabli par R. Nahtigal, Razprave,ll, 1925, pp. 279-285.
L 1
Manuscrit n u 408 xm s.
L' 1
Manuscrit n° 577 xv" s.)
etc.
0< Sutia, Bibliotheque, manuscrit n" 518 xn e s. , ed. ibid.
I ariantes nouveUes.
I. pp. 637-639. Yariantes de D 92 pp. 679-680 erst Le inilicu d'unc prierc qui fait
jxouSä^coo'a ; 1. 9 ovOsXxet, pour IV xzi'/.v.n.: ]. 9-10 AXXa iirc kyjy<3 kswccuv kXt; ;j/j,::j zx
SINA1TICUM. 615
92
IbzTt xtx-i[j.-v.: I. in -::j;j.wv li, cf. S; p. 639, 1. 1-2 : la im esl autre dans D :...
zvJ-i.-x-.-x -.r
t
-r -iijzv.
t
v.y.\ Inyj.v. ri;v r l
-i Sxotcrav SiaO^ouai xaTapSsücvra.
Paris.
CORRIGENDA
des Sciences russe, actuellement disparues (voir I. p. < >2< ). nute 2 . Voici les
I'. 15, 1. l(i : Rh^ANEHMZ ca; p. 27, 1. 14 : kh uiipz; p. 2!). 1. 'i : rk rc^uazkzho;
KZ1BZUIH1IIIZ.
l'edition de Geitler. La plus importante, qui, saus toucher au sens, elimine une
Pages.
[mprime eo France
ii i-Mi.ii lriin F1RUIN-D1DOT ET C".— PARIS. — 1939.
Le 3 janvier 1941, dans sa quatre-vingt-troisieme annee, <> l a i t rappele a
Dieu M gr
Renö- Löger-Marie Gra.fein. Fondateur de la Patrologie syriaque,
de la Patrologie Orientale ei de la Revue <lr l'Orient Chretien, il poursuivit
avec une ardeur infatigable pendant pres de cinquante annees le.s editions
de textes dos litteratures chretiennes de l'Orient, en arabe, armenien, copte,
grec, georgien, slavon et syriaque.
L'histoire de cette entreprise inerite d'ötre recueillie : eile sera pour ses
successeurs un exemple et uu reconfort. Desjuin 1941, le R. P. Maries, S. J.,
de M« 1 Graffin 1 .
F. Graffin, S. J.
or
Paris, l l'evrier 1943.
1. Louis Maries, .1/-' Rtn4 Graffiti, Construire, Etudes et croqais, troisieme stirie, pp. 210-227,
Paris 1941.
LES HOMILIAE CATHEDRALES
DE
SEVERE n'WTKMJU:
HADUGTION SYIUAQUE DE JACQUES D'EDESSE
SEVERE DANTIÖCHE
TRADUCTION SYRIAQUE DE JACQUES D'EDESSE
(suite)
MAURICE BRIERE
NIHIL OBSTAT
F. CK AFFIN
IMPRIMATUR
A. LECLERC
Vicaire gen6ral.
AYKRTISSMfENT
t. IX, pp. 758-759. Dans le m6me ouvrage, t. IX, pp. 729-7.'5(), et p. 7)57, ei
)
™°^ l ,.3 : ,\ -; ) i.°i\o-.o jlajuloo lo^. ^j ol^l/ : ^»~*oi li-^-^5 r30 Lfol. 232
r° a.
HOMELIE CIV 1
SEIL A SOS SUJET, COMMENT JLS LE PRENDRAIENT EN DEFALT DANS (sa) PAROLE.
autanl que nous pourrons mesurer avec une petite coupe qui suflira ä enivrer
notre petitesse
4
, selon ce qui est dit par Le sage Paul? Et ce qui a ete fail
realite, mais a ete öcril pour aotre Instruction e1 notre enseignement, en nous '
. 1. r i.: 1
r° a.
1. L,'> liniu.'li.- CIV ä CXII onl (!. prononcöes pendanl la cinquieme annde du pontiOcat de
Severe, <le l'ßpiphanie de l'annöe 517 au :i novembre. — 2. Main,., sxn, 15-16. — 3. Cf. Gal., 1. 9.
•:>ioJj o/
Jj^Si ocx j.-.*ax3 )oot ^o\oK*l )i>n; 3^Jli t.JV&Jfc y/ ^-Ooi K-.J^>o^d
Jjl.io ,>a.o * »\ Jooi oV^ofcoo ^--^oi ^.io» oöi ji >m i Joot Jlooo -.qj).^»oVoi»o
p^l JK„«^»Ko «_a.^i/o ^-io.;* yS> • .)i_.jöch.-j J.JJI.Q.— )J;o J_coa:>aj V^.^ oöi
jbtcLa .otftOw^njL^n Joch yrLcabo* joot -010K-./ Jc*^S; Jj^Lcos ^.iö IcC^ -.o-tvj;
«-.io )lo;K,^.^a\ yoy n a, i ytt^lni; Ua.-/ : oi_a.'-.l/ vpot^j ^-^oi joi^äx^o ^_o
..yVK-^Oj ^-^Oi ^JläOl^ ..o-jl^I/ U^^i loj-^ ca ...=> ,.3 -JIojl-^s ^o»-o
J_s ,^»..2>
y^x yoootl .-voouows/ la^ V^o/; loi^jJ oooi ^_^Xio.'.A yjs .-yooi^^j jK^Loo In
jlcuJ.,.*^ - 3 <äS.-«. *-ioo iK^Jx» ^ Q.JOI .•J^coäi» voovio ^.io |— l»jLio J.io-N
vooi^o t--^; oo«; *-*> )K.-.V-^? k-** ^b-* 3 ° * * :** l ' » ' a 5 ! e J^oJ-^äo
^».\o(0 .-JouSS ^-iO Q-KjJ^I/ JJLa.l^>okjLSO t-^i» yQJÖl ^..o U^J-o .'püuxa
doimant des modeles (toxo?) et des lecons de vie parfaite eleu (nous) instrui-
santet cii nous enseignant ce qu'il nous faul faire ou dire.
D'abord, s'd (vous) plait, apprenons donc quelle etait la reunion des
IMiarisiens et des Herodiens et quelle etait l'epreuve qu'ils presentaienl
ä Jesus, La reunion des Juifs, qui transgressait la loi (vJv.o; ei (qui agissail
saus rellexion, apres s'elre engraissöe et epaissie dans (son) espril \ eoinme
il est ecrit, etail a l'egard des comm'andements de Dien celle qui se bouchait
les oreilles. Mais, ä cause <les paroles et des noms dont ils ayaienl etö
dire qui l'emporte et (qui est) difförent par le grand norabre et la rnultitude, ei
qui est niis en compte pour (sa) possession, parce ipie (les Juil's) sonl les creatu-
res de celui qui a fjait lous les hommes, et qu'ils sonl les biens que Dien s'esl
appropries par une döclaration et sonl ceux qui fönt ce qui convienl ii sa
seigneurie, sans etre soumis ä quelqu'un qui soil un maitre sur eux, soit la
.•sCDQ^aSj OjtC^äO ^/j ytUÖt -JoCSS; JjLOLOO J^l^iO J^OX ,_V,_0 K.2>0
in
v oous '^io; Jou^ Joot >..»'..l^o Jjlsoj J^I^-olS jis/o >V Q.^^S
: >» \ n\ yoxiajil ^io-Ä-io ^/j -.»-ic/ yoyjs ».ö JJ/ J'fo.^.io yQJot jcHiäjt^ Lfol. 232
r" b.
•>|LlL^O
passinn du peche, soit im l'aux dieu, ei (en entendant) non seulement cela,
mais encore ceci : Mais uous, wus serez pour moi un sacerdoce royal et un
peuple saint*, qui est separe pourun roi, et a ete consacre et sanctifie pour
Dien.
5 Et il echappait a ces insenses et inalheureux que des noras signifienl des
realites. En effet, ceux-lä sontmis en compte pour le peuple aombreux de
Dieu et a propremeut parier sont appeles le peuple nombreux et la pos-
session di' Dieu, ceux qui, selon la parole de Paul, livreui et tiennenl pröts
leurs membres cömme esclaves ä la justice ainsi qu'ä la saintete 2 . Et de la
i" möme maniere ceux-lä sont le peuple sainl et le sacerdoce royal, ceux qui,
selon la parole du merae A.pötre, sont une hostie vivante et sainte
3
avec une
suaA ! odeur intellectuelle,
C est pi urquoi le Dieu de l'univers ae sc servait pas ainsi simplement
* de ces aoms honorifiques, mais (c'itait) apres qu'il avait dit d'abord : Si vous'LM.232
u ecoutez um voix, [si]vom faites tout << que je raus dirai et si) vous gard - man
alliance (oiaOw»)), mus serez pour moi un peuple nombreux, i/ni est ma pos-
session et un sacerdoce royal et u'npeuple saint '.
1. Ex., xix. 6. — 2. Cf. Rom., vi. 19. — -i. Ct. Rom., xu, 1. — '.. Ex . xix, 5-0.
628 SEVERE D'ANTIOGHE. [122]
vcuöt ooot yOouA-./ jJ : "^.jyjn-./ ^.io; yQJÖt lai\» ,s^^>oi ^.iö J.ioo "^o
^.yiö/o oooi ^.^sl^ +3 »s/o •.(jpwa.co ^io oi^D ^3 ) n » <\ ce> : )o>.vi> ^Xot
^/o -.Jjiaiäi. yooiS.3 y-,1 ^ \°i->! )i\vS ^^o> )a.*J>l : ^..Jcoaj^. cooi
^-^^J-31 vl^( ycou» )ooi ioiij-^o oicxij-io »s/o • .)o(^ Jooi ^o.jti.ltoo o n\l£oo
•.Q-^Ä)/ ^.\ oÜm -.*:*>/ ^3 jLia^x K.3 Jod JJL20O ^^laiOJu^O .c*\ y- ^ - •*'-?
lio^\>i *j| ..J^^a/j oti.a-_aj sfc-/o .yOOt-jJS^ yis.io'/ ]J; aAjsj «-^ JJ/
.^ijL^bs-^o^ yojöu^o .oi^->; oöi )_.K^s (.jiioJs .J.iai^ o£* >t^./ j^>«. cd
loJS. »so : yooi-ot^— coot ^^icKio 'J..a_.Äo» «öt ^.../ ^.«.üo ^.; p
K-O ^»-•oi -.o^ajo Q^t-». '^^j'/o oooi ^3;i '^.iJS. ^bo; ooi J)->n°'; li-^
y.iö/; JouS^j J^o'j.^o -.—ooi ^»1/ J»-ä^ laS. ') . ~M t-*.^j ^—«^o» jL^ö -.«»...oi
Jcouo ot^,.».» >a*i'l .•«^.; J^oyiN «-a^*/ J_Lio yciaua^.'/ "^.oot J^ot .Jooi
ooi lji;ai\ ^.otoj-x.^ +3 : ^»o^s ^ioj Ujo.£> >K_3 ^.io »3/ )joi^^O>o
Donc, laut qüe che/ les Israelites er u'etaieul |ias lä des ihhiis tolalemeut
vides de röalites, ei mßme quand ils pechaient et disaient ä Samuel : Ütablis
sur nous un roi pour nous juger comme (en ont) Ions les peuples', Dieu 6tail
ä Samuel, cn disant : Ce n'est pas toi qu'ils ont rejete, mais c'est moi qu'ils ont 5
rejete, pour que je ne regne pas sur eux 1 . Et ainsi qu'une vigue, selon la
8
prophötie d'Isai'e, il a entourö le peuple d'une haie , (ä savoir) de eön propre
sccours ; ei ceux qui avaient l'avantage sur eux ei les assujettissaient, (les
Mais, lorsque des lors, selon ce qui esl 6crit, leurs pöches 6taien1 ärrivds 10
a leur comble 1 et que, poursuivant leur marche jusqua la lie de la colei-e <
j
1
1 i
(vient) tl'eu baut, ils glisserenl ei tomberent, c'esl alors en vöritö, c'esl a!« rs
que ces paroles qui (etaienl venues) par l'intermödiaire d'un prophete se
realisaient, ainsi que la menace de Dien qui disait : Maintenant donc je vous
montrerai ce que je ferai d ma vigne; j'enleverai sa haie, i-l eile sera pour etre r.
s
pillee; et je renverserai sa clöture, et eile sera pour 4lre foulee aux pieds .
1. I Roi», viii. :.. — 2. I Rois, vm, 7. — 3. Gl. Isaüe, v, 2. — 4. I Tbess., 11. 16. — ."..
Isate, v ."..
[123 HOMELIE CIN. 629
JiV-JS. -.yQJÖ«; yOCH^JLÜjo J^uo^üioi l^io 1^*3 \.s*'i-o il^-s ^o : |_»ot y—l»
yOot.^K-./o .oocx > . i . ml~ ^aaaebi yoot.^0 ^-io "»•k'-«? yQJÖt J-*^>ooV K*—l
so/» .'OOOi > ., '»'S JLfiCQJOfJL^^I -.OOCX ^-«-=M jJ
t^ ^/° Ulv^O ^Ö IT ^O ) OOO)
3/ .JoU^jJ OOO» ^AflfllM; «6» .-OOO! vOL^aU Jk^JL-'^ ^CX JfcsjLiOjJ» OUiO
+3 .-"%^-allo J_ ? oöu ,_*> ^Slj jl-^flo J-*iio ..Jk*ü*k^ * va*Ao * L fol. 232
JouSsj jln-ot-s ^a^-ou V-^i-ß? J-£ J J-«'t J /! )°°< \-*.\ U ^ -^* »xoa^JL^
JV^';^-ioo iooi )t-«—*./ );o« >•/?? vm » m).^-flo).^)-o ,J> Jjlsj ^.oot oc*..s
10
\oouS^j L-ows' Jjjl^o L^iooV ö».^ ^A £a^o IIojlsK^^o ^..j ojoi yO m 1 . r>
;
|-flOaVI l\l . -Jjl^S OOO» . .\ ojSo>0; yO-JÖl -.OOOt yOOU^-»/ wj>.\oij Jjl^Vo JuV-s».^oo
1. L in margine : Kr)ver[ov]
uii tel secours, apres les guerres et les eaptivites des Macedoniens et < 1
«
leurs fils, ils furent finalement sous la dependance des Romains qui sont les
plus forts de tous les peuples, et ils (en) etaient tributaires, et encore ä
regröt, eux qui couraient le danger (jcvSuveüaat) de perdre meine le culte
I. Litt. : I'aloi'iielle ».
SEVERE D'ANTIOCHE. L24J
..J^joio J.V^->\; Jjlil^js jl»J^ *t-»~^ —öl -voot^ )oo< k-»/ .öi.^» 0001 ^.«-aioitooi
*jA)'a£o )
nm'o .po)j jcH-XL* JU / ^^liw +Sl U^_/o •
. >J^2JO vOOm^M w.Öt
ia\ )-— i^o yoov^ ^,,«,..-v\o ooot ^_.; t^,a.io » ->y'nK.Vi ^...otJus)-» a^>i JK_.öu^
vfl\ '»In 10 .-yootio. va.J_^j yoojj^.^; oöt J.bai.i j-.i.3a..i U-JV-^ »—^ jW? —
oi^-i J-*x>> jLpe; otb^ilio yoKj/ .-ooot ^-M-iö/ jjiabo» ^_*.\c* -.^ö ^i-^so
•)tt>» y_*.V^ VL*_o.l av> n x?o .-^^Iv^a-/ oi^.; Hoi»-«? Jl H -«. .-o r> n\ .
JJ .-JJLJU.; y.^5* )°^-*>X y^-! M/ 3 • ,0'~^s J-**- 2' >«fW^;^l y/? OÖU^
vr" \?
,_.; ^--=J-^> -* —»/ v-oiolSs-,/ ]]j .-J-V^oclj lx.yr s> yJ^s±. av> n v>\ | OoU 10
l. L "oi {sie).
peuple, lorsque, par des paroles divines citees mal apropos, ils les poussaient
'•
servitude.
Et tantötils disaient res ipardes) de MoTse : Vous, la part du Seigneur, c'est
son peuple Jacob; le lot de son heritage, c'est Israel* ; et : Tu etabliras sur toi un
chef que le Seigneur ton Dieu aura choisi; c'est d'enire tes freres que In etabliras w
sur toi nn chef; tu ne pourras pas eiablir sur toi un homme etranger, </»' n est
%
pas ton frere . Tantöl c'etaient ces (paroles) d'Isaie au sens large qu'ils
murmuraient a
dans leurs gosiers, en changeant le sens des propheties :
»Lfol. 232 /., Seigneur est volre conseiller, le Seigneur est min' chef, le Seigneur '
est votre
juge*, saus savoir qu'autre chose esl le l'ait qu'ds se donhenl un chef volon- 15
que, d'apres la li>i (vopj) de la guerre, lorsqu'ils sont punis ä cause de leurs
1. Deut. I.XN . xxxir, 9. 2. Deut., XVII, 15. — :i. Litt. : « l-'aisuicnl glouglou i. Isate,
xxxui. 22.
1125] HOMEXIE CIV. 631
oöt .-J^^^* oöi jioou &l -.jooi ^otots^l Lk-.'^* )to>>»fl& J;Ot ^_SO
6 yOO^OO -'r^.l °Ö»° -'D-»-^ J^S» Olits-S Jt-^ö/o vH^ijo .' jloAJjko^Oj yOJOt
^-iO )»_». 1 Kä3 o/ ~L*J5»jj.£^} Ll_.j JOOI ^OloK../} OOt Ool "^.OO» vflQ^;oiO|
JIojljuö ioot L^JaLio )ioj.jL-V V-o-^ "fc.aVjJ : ^-*m°i J-oöouj JIoljlil..»» -ö^V/
K-/ jjl/ ,_». ^^3 p : jil.J.3 vooi-^ oooi y ^»»'f>; yOJotjo J-^^^v ;o JLtjöoj-,;
1. L in margine >a>a^a9 : ~^|ec»/ "»m*! o» .• i^Lä»;^/ ;= losLS.«;^ ica^oiw •. »«o&.| n«..,oiw L>m
(joCv . U-5o,ß ow usu!0>wi oi*>3 n»a\a3aß>m*i/» cnjs J= "Oiok./o • >«i»fli3|V-3o >i.C>o« Un<+1 <m!iS*S ^o
U» ,-L»io»Ci»l ).äaX f\ vi IL!.- öj» -.äxioli ovlsia«. ^.gk^o» ^it» o*w l^»L-xi3 ia>a3*jx>a* |o".. .»
.^Ljo L'3/ .. U»^:*i U=l-= Li» 11/ ^ov-aavi Uo sooiiu*i HaovS. ICvX.i. ^poouo
V>,= U-»o' "^-i. ^oi;» .- i
W '.'^'*JCO ^ v ' °iS O''.- 10 » o w l^=^= a^. -.ajL.io?w U<o©C^» ^o <;-'-'»)/ ^;o£s» ^ooon i ^» cn r«^o low ^.^
.. aso»»oiw t- »*> oi .• I^Vi. I»- v» ^.i äV -)a^»;o^ cn'-^ia-i V^a» » »,o ^o 1—»»xm U=| ^o i3/ U/ ^otn^ .- .,
«ä»5;|^4, ow ,» 3/o .
xooi^-v f^o.N l-x.o oe* mv.jo»w ^o .3/ . Low oooi ^.ya &jo Ui Lim lovx'a«, ^S.
~»o=/ «oLä.;^/ tt&^eioi ^o »3/ -.^oi »i. • »aol3_£j/ |^>>.m, o'ji \sl~l •t*+ioioi ^o >3/o ,i*.ai. s^ai,
.m^o|v3= o^ixs, U^; l^tauu ev-.-vj, .. Via^.» ,o*Ll, l;»,. _ 2. L U»U&i?. In margine : TsTpopy.ia.
pöches, il leur faut courber l'echine devanf ceux qui l'emportent en force
sur eux.
C'est de cctte bando de Pharisiens quo faisait partie egalement Judas le
Galileea, dont Luc a fait raention dans les Actes (Yl^ilv.;) en disant : Judas Je
Herode 8 donc, qui etait alors chef de tötrarchie, c"est-ä-dire de Tun des
quatrc (gouvernements) du pouvoir des Juil's — en efi'et, c'est en quatre
io gouvernements qu'etait partage le pouvoir des Juifs, des Galileens et de
1. Act., v, 37. — 2. Note marginale de I. : Cet Herode est Herode Agrippa, fils d'Agrippa, devanl
qui Paul fut intorrogd p ir IVlix, aiasi qu'il est eerit dans les Acles (Ilpilsi;)*, et il est pelit-flls d'Aris-
tobule, Qls d'Herode I. Dans le livre II, « /'. la devaslalion de Jerusalem », Josephe montre que celui-
ci conseilla beaucoup au peuple des
Juifs de ne pas se revolter contre les Romains et de ne pas elre
cause de destruction de leur villeet dela perte de leur natiun. Mais celui ci n'etail pas ne" au lemps
la
du Christ. Par consequ.-nt le fait que quelques-uns parmi les Juil's etaienl appeles Hörodiens ne leur
arriva pas au temps oii ils se revolterent contre les Romains, mais (date) du lemps meme du Christ,
quarante ans avant la devastation de Jerusalem. Et ce n'est pis ä cause d'un seul motif ou ä i
d'un seul Herode que cette denominallon s'est implantöe. Mais ils s'appelaienl ainsi etäcause d'H
I qui regna sur eu\. et ä cause du telrarque («Tpäp^lO qui mit Jean ä morl el a cause d'un autre
Herode qui est appele Anli|ias, en outre aussi ä cause dllerode Agrippa, le perede celui donl le maitre
a fait mention, qui mourul ä Cäsaräe, ainsi qu'il e.~t öcrit dans les ^ctes a. Cf. Act., wiv. 24, 26. .
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* L fol. 233 \^a "%>jäl \-*^ Jooi ^1« .aai^iöl/o a_oJl/ J*~3/ >a,aju. ^ -\ nn\ '
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jjo^io JlojL^iojLio ^ai» Jjot^^io .o^ J^2Ü*; w.01 jLiajuJj ^.01 J.aS» .)1q_.o)J
ceux «jui etaient lours voisins dans le pays, tandis que ehaque pays avait
son chef particulier, comme Luc l'a dit aussi par maniere d'histoire quelque
part dans los debuts du recit evangelique 1 — conseillait ä son tour aus
habitants de Jerusalem, en ayant pitie d'cux et en s'occupänt d'eux comme
de ceux qui (etaient) de la nieine race ( i'jyysvri; ) et de la memo famille que 5
Mais ceux qui etaient ainsi rivaux ei opposes les uns anx autres f'u-
lommateur savait armer ensemble ceux qui etaient les adversaires les uns
iles autres et les reunir et les amener ä l'aceord en vue d'aeeomplir ce
qui lui plaisail. C'est pourquoi c'est avec une grande signification que u
1
Matthieu a dit : Ahns, apres s'en itre alles, les Pliarisiens tinrenl conseil .
yojovj .-ö(fcC^^O>o J_i_a.=>o IÜLmOlS ,_^.s~^ ysut^.a jJ» JAC^io ^io -Jt^ooo
.JJS^iai ^opjotou; I-LSl./ -.n im j \^x>\ V-~^ Jj^io J-io.,» 1S^ ujaä ^^o.
JJo ,>-^ \-U JJo .Ao/ ^.Xio )»ia_s .|ou^; J— iojJo .^Jk../ Jv-V*! .\-L —
W^f^-Cü.iö JjLiO '^s.jOOi ^\ -y.^1 ) « I ; I ~i; ).£>o,^_=. N-j/ O m'i V-*-^ )J •*>•/;
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r_^^. J>.\.. Ä.» 'jooi Av_»/ ^-^5 ajJ_>oVot y>^j -.^».iOL^ kOj'j Av_J.b<voo
^-«-^.ot oiX -ooi ^...owJ^../ ^-iolo JLa-öo >ö^V/ ^~>o j^» (jljuÖ Jooi «otol^./
1. L in marsine : »'U--
discussiou. Ils Unreal eonseil, dit-il, en efl'et, afin de le prendre en defaut dans,
(sa) parole. Et Tes Pharisiens envoient leurs disciples avec les Herodiens, en
tlisnnt : Mntire, nous sdvons que tu es veridique et que tu enseignes la voie de Dieu
en (toute) verite, et qu'il ne le vient aueun (avantage) de personne; cur tu ne regardes
io j)ns au visage (Tcpoucowov) des hommes. Dis-nous donc ee qu'il t'en semble : Est-il
.J^cu^Kä uJa£i ^-io vOOi^> ^oasl; ] M ^! o-^a.'i» ^»j ^-.LVl ^_io )»—
. -•,>*>/ ^s >^oto«Lo oosi ^*^ö/ :v00i-^ ooot > » m ^altoo» yoiöi loJ^ Lt->il3
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V-*.^ jioC^^o .^S. ^j ö^fcs-/ v^V* U-=> a^.;o Jk-paJ ^-.j )lai*_i
L fol. 233 yOäOUhAJ J^aiJ^j )i->./ -.ooo» ^_^J.JLio |^a>>; Jjüls l^o.wia_i K_o o/ t-«-^
Ils s'attendirent a Fun des deux (cas) qui devail pour eux rösulter de la
r6pondait qu'il nous fallait donner le tribut, nöcessairement (wavTias) les Phari-
siens le calomnieraient aupres de ceux qui leur obeissaient, en disanl : «C'esl eu .-,
nous entraine ä im pouvoir 6tranger ei qui n'est pas de notre race. o C'esl
faire descendre dans la fosse. En effet, ceux qui disaieni : IVoiw, nous sotnmes
Jj-^£ck>o J-^1^; vQjo» .ou^ ^-*^lo UaV ^o ..«-oioK-./ U^o^'l *-*> *i^ r \
s-^kjto*»; vojöt .^..A-./ )v-.»a; .^-i— ^-^A; ^*po/ -.ot-^ °=ot ^.^ULa^o
^~»o/ ? ou^ ^*o»loo -.Oi.\ K../ Ja-; ; o :\^Jj JJ JKjjl; 'JouSx ^bo «oiok-./
•.Ji^OÖ j^CLiJ^J JjL-JJ; y^.\ :otA OOOI ^.,. CÜL^; yCtlOI .v£lV*> ji^JuS joCSs,
J v>^ T> /
( .,v^0|Cl3j»0 »-OICLia-^ »J V^-'OI .O-CCuJ vP-JÖl» yOOUL3j..SO .Jj>Jj5 }ft> |
JJo .^.*.\J.j^O ^ Jj—.KiO JjLiO ,_\ \.x>l, ^6j ,.0 .^.-.^iäiO JjLXiokJLiO;
10 JJ; .-^-^ai» ^^ ÖD ? vQ.JOi.\ ^/; .)IJ.*^» Jjooi loj.» ea .. ^_io oooi ^--^,.1*
.jJX^io JouS.JJ; ajaai .-s-^a ^.io, v00ia^«aA Jjoi )ooi ^Laiio ^ ) -°>
disciples de Motse; mais celui-lä, nous ne savons pas d'oü il est', l'appellent
« Maitre » *. Ceux qui le surnommaient « trompeur » et « seducteur »
3
diseut : Nous savons que tu es veridique*. Ceux qui s'efforgaient de tenir tete
avec Jalousie et avec ignorance, en disant : Cet hornme ne vient pas de Dien,
5 puisqu'il n'observe pas le sabbat*, et : // a un demon 6 temoignent
, qu'il enseigne
la voie de Dieuen (toutej verite 7 . Ceux qui le calonmiaient comme celui qui
trompe le peuple" disaient : // ne te vient aueun (avantage), et tu ne te
preoecupes de personhe; car tu ne regardes pas au visäge (irpöcwrcov) des
hommes 9 ;
et pourtant celui qui trompe ne cherche rien d'autre si ce n'est de
i" plaire aux hommes et de regarder a leur visage (-pösojuov). Ceux qui le
lapiderent 10 ei le persecuterenf fönt semblant (oy^a) d'(6tre) obeissants, en
posant eette question : Dis-nous ce qu]ü t'en semble", saus savoir par suite
d'une grande demence (ivoia) que ce changement qu'ils (offraient) toul a coup
paraitrail invraisemblable meine ä ceux qui sont bien sots, combien plus a Dien
15 le Verbe, qui connail les mouvements invisibles et profonds. C'esi
pourquoi
ees Pharisiens aussi, en ayant honte de cela de n'importe quelle facon que ce
oljusNo yoojjL— ^0» yQj/ s*3»/ JouSx; JK^ooo JEocia^ ^.^ao» joio
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leurs disciples avec les Herodiens; et ceux-ci disaicnt toul pour l'eufler de
l'orgueil d'un esprit frivole (*£vo<ppo<7uvD).
(&Yiv5tpiov) . Et il leur dii ' : De qui (est) cette Image et (cette) inscription? lls lui
disent : De Cesar. Mors il leur dit : Donnes donc ä Cesar ce qui est ä Cesar, et d
2
Dien ce qui est ä Dieu .
6 Si le dcnicr (f^vistov) est de ('/sur, dit-il — car c'esl ce que vous avez dit 1:.
X!
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J^O otS^; U^'l JoC^JJ joiSS; ^IVot &\ yOJt^ sßj'j yCL^U; JjoC^^io
Jjoi *>,-o joCSs •^••^ , !
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:v£oci^a3 &l Joot ,°inj J-^ -3 J-JoüS. ,.3 .JoCSs ^i» a\o -.öiJQ-slSoI; yaa^
i->" ..>N.v<. ^j^i^./ jii^aL^ ^-^01 a^ov^ -Jooi oüo 'J001 wJ^Jx J_*^oo'^ p
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J.jot J^s^oo J^a3s< — cnoK.-/ ojL^9;? ~-*^° •' )-*-•' ^ßO-3; |t-i~>;
:Kl^s,l/ Joi^s; ).ia\vjsi —öl :>ö.a*- jooi J^2.oKio oul\ 0001 ^.JLvJjl^o; yOJÖt;
\\.£D~s> Jt~»..o-^j öü^o^. JJ/ :J^boö Jj>a\, ^io c*-\. jooi K-/; jooi \\L~ jJ ^o»^oo
^ö/ 001 j.iOiO. *-»—./> : J-uootÄOo oöi i-coJ_oj J0JS0 Jjl^v^io :)ooi J jL* * L fol. 233
V 1>.
—otoK-./ oi\); .'ja_»i aai2( Jt-JL>; -.^ oa-» -.V^o/ °4 ^-») ««>**>" '.)x*io \^a
de la Loi (vojioj)? » — « II n'en sera rien. Kr. effet, le fait de donner un tribut ä
C6sar n'empeche pas le Service de Dieu, quoique vous le vouliez aiusi. C'est
pourquoi il vous faul donner a Dien <''galeinent ee qni est a Dieu, de teile sorte
que, si ce (]iii esl ä Gösar etail retenu par le Service de Dien, il faudrail que
5 Dieu soil preföre ä celui-lä. Et aussi le fait d'etre tributaire de Cesar, c'est ä
viis [x-iln's qu'il vous faul l'attribuer, et non pas a Dieu.. Comme Paul
ögalemenl s'attachail a cette distinction, en euvoyant (une lettre) aux
Romains/, il ecrivait : Payez donc ä toat le monde ce qui lui est du; d qui l'impöt,
ei cette (parole) : De qui est (cette) Image et cette inscription '? trenl encore
ä travers une fente un sens eleve. En effet, comme Jesus conside"rait l'äme de
ceux qui l'interrogeaient, (äme) qui a 6te creee ä l'image de Dien, ei qu'il voyail
qu'elle n'avail rien d'une image royale, mais qu'il voyail que tout entiere eile
J..3l-K~3» ^.01 y^\ yCOuA-./ )KjLiO JojSSsj ^_iÖ y/ .J.iK.30 J-JOI ^«^
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o_Lioi . JjL^i .--\ rr, 11 J'»-L»; ^> Ja— -.oilc.\ i-^oj>Jo ^oia_.,i'Kj N— ).2l> v -.
Viüj -.i'J—» J-.oC^ ).ia\,o JjljlsI la^>; ^iö oou/o .Jjoi j-sfcoo ).ia\, ^.oioK_./
o>.^JD;o ^ot ]K.jj; .. i>o u3o.^. r J J_k»*..s JJ» ^öt -.V^sd-o? o6( LoIn ^_.j v/
• j-L-»;* oö( j^oa.. ^J^ >ca_oj; V5»-o .•ii"Äo ^^-»; ^^ouS. <j-J-~? —01 .-Jilaio
inscription* .'
Si (le denier) est de Dieu, vousMes In pari de Dieu*, selon ce qui esl
ecrit, e1 c'est a Dieu qu'il vou's donnera. Et, s'il est de Cesar, pnisque vous
appartenez a Cesar, servez Cesar et ne recherehez pas Dieu dont vous ne
portez pas la marque de l'image. »
rendons tout le reste ä notre homme interieur; Et dirigeons avec soin chaque
pensee qui nous conseille et nous enseigne ce qu'il nous laut faire, et disous-
lui : « Montre-moi le denier (£v)v«ptov) de l'impöt. De qui est (cette) image et
(•eile inseription? » Et si eile sc rapporteau modele et a l'image de Dieu, accep-
tons-la; que si eile (se rapporte au modele et a l'image) de Cesar, rejetons loin is
de nous ce qui ne (nous) est pas propre, ("'est une graude chose, et qui
est tres profitable, que uous-mömes nous corrigions ee qui est a nous, avant
que se leve sur nous le jour du jugememt et que nous entendions avec lieaucoup
l.Matth.,xxu, 19, 20. — 2. Deut., xxxil, 9. —3. Cf. Rom., xu, "
[133] HOMELIE CIV. 639
o»V>; .*JUl>» ^2uxl3; )*»-JL.; wJS. Ja—} — öt •"^•Jv-t-^o "^-C JjlÖ ^io NNSft i ui o
\KS, toö-.'; J.Xj ^ioj ^.^oi ^, ,. ^Xa :^*Nj/ ^iölji ^\chA ^>
:^s)Li ^_*.a\ ^-^>j/ JkaLiJ ^o».:*» Jlcu.*.^io ja*. -.^Aj/ yK^po V-=^ ^
oöi Jv^o-m Jloa_.j_. ioS. -.ooi; Aoo/ K.^)v-w.ajLioo ..Jjot Jofcoo J-ioX, o_oo>
yS> -.JV-00 '/ J»k~*-» "^^..O »Kj> '^0 »J '»~2^ ^O; t-*-^ °ö« •^*-LäU J-*-2J;
10 • .öv.As.../ )^^s Kw.)i_ISw |-po; >.-/o :J»laioo j;oi ',_..; ^. ^oi J.-wJu—
• Ll'ol.
i" a.
234
:^Jjü 'oi^ N-/ ftv.)^«.^..., ,jl ,J \ju/ V-^^ y/- )ictJLia*oi; jkX*x,3 >s/o
Lfol. 234
Mais eela nous est utile et profitable et, autant *
qu'il estpossible, particu- r" a.
vjujj Jj/ <*o>o.JL ^*«. &l .JlaJOO; JV-Q-/ 1^0 M >**••*— Kio JJ/ .i.iö/ \_^/
^io yoi^xj j_coaiojo :JA^t-> yi^-J "J-ioiai odäa.»* •..*>/; J-»-*»- fo&J ./*>
0/ ^J— ^3/ JJ/ :j.io/ J001 ^&*iö.io <x.2>i oöt .L^^Aio ^*oj -jxa\o£i\ Jisj/
J^xx^ -.^o'»— > J°°W :vQ.aJVJL.Ä; Jio oöt ^.io V-a^ ^a.'i&j (.^iaA ,_io Uji-^o
J-^soja ^.io ^.s/ 'Jjjliöj |v-ct.^JJ JK.^3 0/ J.ica*ÄJ.sJJ oiJ; Jio,.-— a\ JoJa*
ia-_m v£t'j ^-.»-.ot -.^.^O) K*3 JjJl./ .-oiot\~./ "^o «->„«/ J-»V^o; opjl^oj
^.^\cxi J^^ vOf-^J; w.J^Oo/ -.^3 »..*—/ J-*V2£; Jjjl>äj»; ^-./ J-iöo-3 yooo
ijii'il snil nnulli'eme-\ Kst-cc que Yil'uoy.x, ou la dignite, des anges ;i ete jugee
digne de respect par lui, quand meine (Fun d'eux) descendrait des eieux,
lorsqu'il change ei altere la foi
.'
s
ä sn bouche, parce qu'il est l'ange du Seigneur tout-puissant . Ainsi par conse-
quenl c'esl alors qu'il nous Faul regarder les prötres n\emes comme les anges
du Seigneur tout-puissant, (ä savoir) lorsqu'ils garderonl la science des
.oi\ ^o.^» Jj^-jJ &l JJ/ .-Uom&j ^\ vo,-ifo JJ» -*oo/ .jK-äu^
Jji-"/ ..vooow Jlo^^i JÜO^ |j^JJ *2>/ 'K.*J ^*; v/. ~oi^jaai>u K^J.*i^-~
^»'j
).rn .,., .JJ Jia^V )a.\i -.J-^-.^ o.^ .^_-\oi ^.-/m v*"«*^ v^/ ^-^V?
•:• |^pa jo
)ooi viaj'j ^-..,-bo .V^ojt oooi ^..^itoxs jlj-.il; J-iu/ voou» )oo» K-/ JJ/
i 1).
10 Ji^x ^ai>o :oiio^ ^ooi ^öii J-^J^ K~.ooi )>1- v/; ~öi ^-io so/ ^; vo3Juto;
..j.iO.^J^3 ^ JjL^LiO .£DQ-^*-C0j^ ).:> Q-^~ JJ/ ."^.O^O )j/ O^ JJ / .O-il ,^J
aussi pour d'autres une cause d'erreur, oü faut-il mettre ceux qui sont tels.'
II est bien certäin que c'est avec les pasteurs criminels et etrangers.
u Mais il v en avait parnii eux quelques-uns qui pensaient selon l'ortho-
doxie, diras-tu. o — Par consequent il leur fallait l'uir et dire avec le propnete
et je ne m'assierai pas avec les impies; je laverai nies mains dans la purete .
voyais un voieur, tu courais avec lui; et c'est avec les adulteres que tu mettais tu
pui-r. Et, comme dil Gregoire le Theologien, que rann- ne devienne pas
noire en möme temps que l'öcril impie de 1" main 4 .
Mais a cela encore tu diras : « 11s ont ete" vaincus alors par les circons-
tances, ei par la suite ils se sont repentis. » — Mais ce a esl pas moi
dösormais, mais c'esl le sage Basile qui te repond, en s'adressanl ä quelques
1. Ps. xx\. i-6. — 2. Ex., wni. 2. — :(. Ps. XLIX, 18. — i. Cf. P. G., I. XXXV, cot 1107.
042 SEVERE D'ANTIOCHE. [136
^o-j ..a.^.1;
v>üi/ v ^/ v j vj -y^l l*& ~-^Ji Jfc^J^=> J-LSot p
,w.\ ft^oi. ^i( ^.ffti nn^. ^6, Jla.JLio_ot» J.io^° : JjsKü v ooiLa^_.l
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•.w.Aoi *-/»> t-^x \QJCH-3 .Ousl k-j-floo^aj; ^--Ju/ ooot fc^./ ..s3ot^/ jJ /
'001 ]L.;oo»-. a^j *^»*aoi )jj ^j/ .oooi yOJcxj v00u-Jiojl3 ^bo V-=^ Jlo_a_.K.s;
»3/ J-lso» ..s—LJto ä^.-,'Ka/ jk^~» loV-^Sn. la\ *_*>! ^o; 001 :s£oajJ_»/ ]Jo 10
ys\^i ju/ v/o V^nv U3« vfowiCLi. |^»..*> ex-bs jJ .-^asl-j Jjiot ^j 061
otlo_3u.l oil^-N Jjoi ^io V-=^? °°«^ .-Jj^oäls ows sSloIS^/; J-1-.jJl y^\
uns paröcrit en ces termes : « Que si certalns disent qu'ils se sonl repentis,
qu'ils uiontrenl leur repentir par uh ecrit, ainsi que l'anatheme de la foi
ne trompent pas les simples'. •> Ainsi par consequent il ne suflisail pas seule-
ment qu'ils sc fussent moques de I'impi6t6 par un 6crit moyennant le
repentir et par l'anatheme, tnais (il fallait) encore qu'ils fussent separös
pas absurde, en effet, que le blaspheme soit confirmö par im ecrit e1 qu'on
nous feigue un repentir saus un ecrit?
repentis 10
Mais plüt au ciel (ju'il y en eüt quelques-uns qui se fussent
selon la loil Careeux qui sonl dans ce cas ne sonl pas fcouches par I anatheme
genöral contre le concije (cüvoSo;) de Chalcedoine, parce que par le repentir
n'est ui Juif ni Arien, celui qui s'esl cönvefti et es1 passe de la ä la religioii
(eüceSeta), de meine aussi celui qui es1 sorti d'ici n'esl pas compte avec eux
coinine condamne. C'est ainsi, en eilet, que, si quelqu'un anathematisarl
par exemplc ceux qui out verse le sang du juste Etienne, il n'aurail [
Ȋs
compte Paul en meine temps comme celui qui a pris pari ä la möi ne
action, lui que son repentir legal a excepte de ce (crime). Et encore si
• L Fol. 234
v a.
>ÄAJ ji/ .JIoJlj/ KiCL-i; jfcCS^k^. ^'/ +3 .-)t^»_^ )1^; J_flOaiÖJ Vifla\;
.vü-.t.J ^\oi ^-»/;; )t~>V-° M>.?i i-^-3 ? •J^Aoi^ )»!/ ^Kj JJo -.J-coaiäx^
la^ JjLOJa_flD K_/ *Jk_^aocoaj J1ojK.«^j&oo '"'^o ,_.; y/ .) . m*i\s> j.in.j Jjlscho
N
)Kju.^d Jl^j j t°> S .>o<o J.iL.,..o jJ»Ao; j.£Dcoäj la.\ ooi -.^..«^...,..00» vajöi
_j»Of=>? Jjlx./ .-o m]i ^lcdqj J-.pcu* ~.Ö(.\o ..^.aJ^J ^->) -Cd JJ» J-X3-.f .iCL^J
quelqu'un maudissait ceux qui ont renie le Christ, il n'aurait pas emupte
aussi Pierre avec eux, lui qui a renie, mais s'est repenti.
Que persoiinc donc, prenant de faux pretextes dans les peches, n'imagine
* des sophismes contre les lois (\i<fyw«) de la sainte Eglise, en prenant des * L fol. 234
•"
pretextes de charite (<pi>.av9p<i)m<x), mais qu'il s'attache aux lois (vojao?) et qu'il
Ein eilet, 011 se baisse aon pas pour tomber, soi aussi, mais pour relever celui
qui est a terre, en sorte que, selon la parole de Paul, la gräce qui a abonde
fasse abonder davantage l'action <!< gräces ä la gloire de Dieu*, a qui sied la gloire
|r> dans les siecles des siecles. Ainsi soif-il!
^-^oi )„flOQ^CLii ) .ö\ o*o jooi N—/i ^.cx :jN-»—,..o ^.of )JLo i n\ — ODJ3
o,.-.,| :looi JV^J J-i/ P&/ ).JJLia\ 'j^aio jJ;o J.JL*£oitooo ')l«.v>> oöt j-^oo^j
HOMELIE CV
stjb le saint .ieune (üu careme), qui est la cinquieme (süb ce s1.ikt).
Elle fut prononcee Dans la Grande Eglise.
L'arche (xiCwto;) sainle, im il y avait les lablcs (!< la Lui (vöy.or iV-rites i
par Dieu, la verge admirable d'Aaron qui, qnfelque temps apres avoir etö s
ne manquait pas, je yeux dire la manne, Ful prise une Fois par les Phihstins,
lorsqu'ils eurenl vaincu <lr vive force, dans une bataille rangee, les Israelites
qui avaienl irrite Dieu*. Mais, apres que les (Philistins) a leur tour eurenl ete 10
1. C . Nombres, kvh, 8. — 2. Cf. I Rols, iv, 11.— 3. Cf. I Rois, vi, 11.
|139] HOMELIE CV. 645
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v- b.
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K^J_o; K-.jLio^ „—.^chi yajöi ^£oo .-J_oou JoKa pö/ ^.»OOI JjLiO
i^Ls n« t .„ jJo .ooot yOOuK.../ (loJiCt-s oj..s .*|^Jtj yQJoi 3/j ,_.0*oi-\ . öto))..«
^ai yooi-s j—ooo .J-.O0! oiLa.aja_\ oy~ ; . -Jl^o-a. Kj^aj |f^o j..«ja.:>}-.<
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Mais, Iorsque (l'arche) fut revenue de chez les ennemis dune maniere
aussi merveilleuse et (aussi) divine, sans que personne eüt peine ou eüt
combattu, ceux qui etaient dits Israelites avaient lcur intelligence tellemcnl
enfoncee dans l'oubli de Dieu qu'ils ne s'eveillaient pas ä la vue et ä la realisa-
13
En entendanl moi-möme cela, je crains ei je tremble. Kl le cycle de ces
qua r ante jours saints du jeüne, qui a'est pas pevenu de chez les Philistins,
inais des cieux meines — car c'esl de la qu'il nous es1 commande — c'esl
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et que je lc sahn', et non seulement cela, maisencoreje l'accueille avec j< >i o
1 ii i— in< % in <
»
, Dieu, legislateur (vo[ao9s't7);) ei roi, qui a jeünö celui-lä pour aous.
dar (Mi le medecin avail-il besoin de remedes pour son propreprofit? II es1
certain, en eilet, que c'esl aux malades que conviennent les emplätres
qui guörissenl e1 que ce n'esl pas ä ceux qui s<ml en bonne santö que (con-
viennent! les remedes. Commenl celui qui ne conhait [kis le peche sera-t-il 10
janiais inis an inimbre des malades? Kn eilet, si la premisse (pOse) que c'esl
pour toi ei pour ton salul qu'il s'esl incarniö et s'esl l'ail homme — - car nous
professons cela egalemenl dans le Symbole de la foi — de toute maniere
(7c«vT0);) cCsi pour toi qü'il a anssi jeüne;carce qui (vient) apres s'äccorde
avec les prömisses. Celui donc qui ne s'est pas incarne pour lui-meme 15
n'a pas non jilns aeeeptö pour lui-meme le jeüne par nöcessite (ävayxu).
El l'apotre Paul enesl temoin, (lui) qui a clairemenl montrö tout cela en pen
* 1. 1"
de paroles : Connaissez, en effet, dit-il, *
la gräce de Notre-Seigneur Jesus-Christ,
r° a.
[141] HOMELIE CV. 647
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10
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-010K-/ )i >aa a\; 001 .•^aLca.iöJ./ K-Jjpoo ^*; Ua-'J .)ooi ) pö JJ .^aLOüöIkj;
qui pour vous s' est fait pauvre, alors qu'il etäil riche, afin que, raus, vous fussiez
enrichis par sa pauvrete*.
tion du Calomniateur. Mais c'est par sa gräce ä notre egard qu'il a consenti
ä se faire pour nous pauvre jusqu'ä toute cette pauvrete, alors qu'il etait
riche. Car cette (parole) : Connaissez, en effet, la gräce de Notre-Seigneur Jesus-
IM
Christ, qui pour vous s'esi fait pauvre, alors qu'il etait riche-, a une grande
signification et c'est pour muntrer beaueoup qu'cllc est dite par l'Apötre.
« Connaissc/., dit-il, la grandeur de la gräce.» Ona besoin des yeux d'un
espril vif peur comprendre (cela). Celui qui est riche par nature s'est fait pauvre
pour nous, quand il s'esi soumis lui-meme au degre de la pauvrete totale
15 et quand il est vraimenl devenu nomine en mßme temps qu'il est Dieu; car,
s'il n'etaitpas un <le plusieurs, il n'aurail pas pu sc faire pauvre pour les autres.
El comment s'est-il fait pauvre, ä proprement parier, celui qui n'est pas riche
.^oj \~>r±o w.wK^l |_*j»oj.z> a\» oöt •^^ ooi... j»lai> ^--.j Jjl.'/ ^.io .Ji_.bo>
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oot ^la,/ ,.3 .^J-ta^io ,]!/ -.1^4.n . i m aus '^)o, JJ.aju/ ,^200 K*j jloojSs
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j»]»-3j »j/ -.,-JL.oot JjL^-ßD» Oi^wwt. N_^J.« vaj6) ^.j \_.i J-^»t-> '-oiäjJjiaS.
)üä^/; Jjl3l^kÖ-.o Jlojpo *3 .-oot; jfco^j, JLö KjLä2^ J.äa^J^3 J001 JjLSLio
par aature? Et de quelle richesse nous a-t-il donne, celui qui ä'esl pas le
qu'il le tlii deux aätures apres l'union ineffable, attribue ä la aature humaine
le jeüne ou bien une autre de res (actions) <|ui relevenl de l'öconomie e1 i
< j 11 i
sontjhumbles, il lui echappe que, autant qu'il esl en lui, il de"pouille ce riche
(süoibsia).
En effet, Dien qui s'esl fait homme, alors qu'il esl indivisiblemenl uri
c'esl comme celui qui fcienl les renes des lois de la dature (qu'il a l'ait cela),
L fol. 235 e1 uon pas en suivanl comme nous ses renes qui fonl violence.
r° b.
De meme encore, quand il esl venu pour lier l'homme fori par la
que '-'est pour nous, qui ötions sous la' puissance de Satan, que dans une
lutte il a pris sur lui la tentation ei qu'il a supporte" les assauts <le son combat,
en repondant de facon humaine ei humble ä ses paroles insidieuses, en m>us
J)~mJ ^uöui ^61 .-vcoa\a3 t^o/; J^*.d ^.c» öuk«-./ Jjcho . . *'vl / K..,jjov^'
oi_\ o^lo^o; ooCa vjxjpaS. aa.ai.coi .-jLJ*,« |jt;a^ ^.\ ^al oü .} ' - «m
5 yOJoC\i OCH i^_v ilX.'/ .^aju.n CHJL...CO.J OCH )1q^^. m..^0i QlS. w-»fiO ) ' - m\
.•f> v t o ^3 l-sjbsö ^3/ W.Ö» ^JO» ,|bt;ax och- ^^cajfcoo ^OÖ» ^.«^ch-s»
• Jooi ^a.3Kj ^ ';a^S..5 yoouio ,.— j vQJch .joi^jJ* y_./ c*\ oooi ^^xiaJjoo
Ua-«£oo y-*oiS.s +*.£> jil JiV-o "^sJJ ch.\ Joch jaL^o aco^s ^o ^io J-oo^
^aixs.iöl/ ^-; JjLoio.3 ^^ic; och; )la*l^.^,o jla« i°i\^oo .-)ch\|I W-3; -öt
1" v-CHofcs.../; ^S 0i-.O..~ jjLSCH* OOiS. .'^QlJl-1 )^^L\_, y.+ \ ).iOoA} ^-fcJOI QJLiO
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(t'jcxw./'.öj;). Et c'est la ce qu'a dit Paul : Gar, parce qu'il a souffert lui-mime,
• quand il a ete tente, il peut secourir ceux qui sont tentes*. « De la maniere,
dit-il, qu'il a Supporte la tentation, de cette (maniere) il nous a dispose un
puissant secours, qui suffitä repousser celui qui presente la meme tentation. »
i:. volonte libre de celui qui s'esl fail pauvre poür uotre saiut.
Quel est donc celui qui meprisera comme superflu le jeüne, que ce Dieu cl
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».oi Ji.ia_xj )»/ :)jl3ll\ J_v-äo J->oo, ooi JL>--K JjpsOuoo o2_\; oow/o ^Ot-s
's3lo!^J__o *__<> J_^_ö__\; oöto ..>oojj L^^jl^d ^)a_\j _,öi :J»~a-»/» JK__>»_cl_k
-__l\ci_\ Jooi \i :^-_K_7 ^__; jLl-OÖ ,_> -.J-öu-N ^o»-*> JjL-öa__ ot-_\ K-./
toute nöcessite (ävayxT,) que qous Les accomplissions ; et, quand Dieu a f;üt
(teile action) pour nous et a ainsi commande ce qu'il a fait, celui qui n'obeit
parole, ei celui qui s'attache vraimenl ä ce qui esl a moi. o Car il a enseigne io
pour que qous l'assions nous-inemes, et non pas pour que, saus pien l'airc, nous
courions transgresser ses commandements.
Cependant, si au contrairc lc joünc ursl pas nun action nceessaire ei n<>
purifie pas l'äme, est-ce (apa) peu au poinl <lc vue de l'honneur que nous jeünions
avec le Christ? Etcelui qui es1 associe au roi dans les memes preoecupations n
obtienl les (mömes) honneurs; l'imitation de Dieu n'a-t-elle pas des recom-
penses divines? Puisque nous s, lim iics raisonnables, ne faui-il pas que nous
K_.J^_.,~.o :^.-Vou/ jla^oN^s» ),..«.&, >ö'JL.\ ,J» :JK^öK_s yrfiN > »\ot; jjpjo
)jl3oi vx* / jLnXJLCD ^iwj vQJot J^eu«V ^io» :^.a_»_^\ a^o ^_.Vow/
•
^ .». ^öt..3
10
<««•>» i; -.6< :|la£tlai. La\ vi <tTi» J_s\ JLüLj^ wio ,-».; |l»-=>i :)Kr; t v> ^_io
1. L in marsine : U M R-
aimions ces (distinctions) divines plutöt quo ((iü>.}.ov r,) tout ce que balaie
cettc tempete passagere du nionde d'ici-bas?
Par consequent, parce que le jcüue est une action necessaire et magnifique
([ieyx^oTrpe—/!;), qui raenc ä Dieu et fait monter jusqu'ä son Imitation, allons
5 (SeCpa) ' ! jeünons-le en sorte qu'il soit le jeüne de Jesus. II se peut, en eilet, que
nous jeünions un jeüne qui (nous) soit particulier, et qui ne (soit) jias celui de
Jesus. Et de meine que ces dix vierges, apres avoir allume les lampes
(Xa[A7rz;i de la virginite et les avoir ornees soigneuseinent et (apres) avoir eu
sniu de meine d'aller' ä la rencontre de l'epoux, n'obtinrent pas toutes
io l'entree au festin des noces
2
— car parmi elles il y avait celles qui avaienl
allume les lampes (kzy-Tti;) pour elles-memes, et non pas pour Jesus, parce
qu'elles s'etaient detournees de la pitie pour ceux qui (sont) dans le besoin
—
;
de meme il se peut aussi que nous jeünions, et que nous ne jeünions
pas pour Jesus.
15 Je continuerai donc, alin d'enseigner nous-mßmes un esprit de ce genre. Si
unroi a fait proclamer dans l'une de (ses) villes qu'il veut prendre en vue du
mariage la lille d'un des habitants de la villc qu'il trouvera tel jour oü il faul se
marier, celle qui plusque les autrcs est belle, honnöte et elevee chastement,
^.^s^ioi vqjöi ^.io y.~ "^o; :(..^»_. jlj^^ a^. sjLhdfJke J^_.J^uo )*>.no
Lfol.235 )jL^iä^; Ua.-/ :J^-j,L^/ ^..Aot ^£o \-.K+ >o^io \ai V 3-*^ odv~s; -öi laS.
y'b.
'^_o Kil :si.\ vü-^jlü ^^-'•öd ^Kia^» ^Aoi ^ioo :y^-*? ),i«io la^ly » vi ->
,.:> 0/ :> « i . 3uU.li » «\o> ^-io ^o«-^o (tvxlieo :Jjlj/ ^a— 'io )v> » m ->o 1
n'est-il pas certain pour tout. le monde que chacun de ceux qui elevent des
filles mettrait une grande application ä reunir tous les ornements de l'anie et
Lfol.235 du corps, pour que sa Tille fü't eu tout plus helle que les autres, *
afiu de s'allier
par la parente (ys'voc) ä uu roidu fait de (ce) mariage? Ainsidone que quiconque
jeüne orne sou jeüne comme (sa) fdle de tous les ornements, en craignant que 5
le roi, le Christ, ne juge pas sou jeüne digne de son alliance et que (lui-meme)
il ne soit frustre d'une teile parente (Juoyovia).
meine ce qui n'est pas une delte. Oue si au conlraire tu parais juste,
^.io* y^l \^i^l ^cxUo j.icotlo :)-lL.'^t K-Jl^o/ ,.3 o/ :^OOMil K-J-^x
:y.x^x>.* )y-zJs- JLu» y^^ai» ^»lo Jj^a.coJ\ «oia^io'i.31 JJ» J-L3-*/ :«-*.^ol^
* l.lul. 236
r° a.
action et que ta gauche ne sache pas ce que fait ta droite, et (si) tu fais preuve
d'une misericorde connue de Dieu seul pour la fernme et pour les enfants
s que ee pauvre nourrit en travaillant, tu as orne ton jeüne dun ornement
royal; et Ir roi enviera ta heimle', dira au (jeüne) David, le prophete des
psaumes, et il courra s'unir a lui en 1c saluant de loin.
Si, lorsque tu jeünes, tu es occupe par des proces, (si) tu fais comparai-
tre celui-ci devant le tribunal ((%.!*) dujuge alors qu'on le traine et tire, (si) tu
io enfermes un autre en prison, (si) tu fais qu'un autrc soit dechire par les
coups, un tel, jeüne sent mauvais et est repoussant, en detournant de lui vers
l'arriere le nez et les ycux' du roi, et (celui-ei) reste sans se marier avec toi.
Et quandtu prolongeras le (jeüne) dans de tres grandes privatious d'ali-
ments, * tu lui feras aussi depasser la mesure et tu ignoreras — ce qui est»Lfoi.236
[5 insense — qu'il est pour loi une vierge 3 joyeuse , et belle a cause de l'eloigne- r° a "
ment des aliments, mais desagreable, odieuse et qui ae mene pas a l'allegresse
\r
{ vnoTEta) dans iangue grecque se dit au feminin. G'est pourquoi c'est comme (en parlant) d'une
la
vierge belle et modeste que le mattre construit le mol qui se rapporte- au (jeüne) au feminin, et non
pas au masculin.
654 SEVERE D'ÄNTIOCHE. [148]
)K,iS.. ^v >
JLäö to^i ocxo :jbp& oiK^^;)Ss_3 Jfco/o : k-J-iw,..» )~v>o
Jl>-£3 )liUio>^o Jjöj.^»o jK^Jj; jl>—^=>; ocxo :vf>°>'i )K,aJJL3, ,JJo j>y-->»^
ot.2>oo,.\ <x^ \hö J.X—coi o&. J-*^^ -.jyim'i^o ojK^-jo a.^o\ o/ ou^A
'^xli )io_a>-.oifO J^jiq^-ji .-^J.£oo jf^^i; )LaJULao .>jjboo NJ,.:» ^^d s^i.
Icl^o :Kj/ ^>j7 y.JL2ü lo_s, ^io jlt-oV laS. :JSu/ V). p ^.; k_i/
dans sa personne (TrpdawTrov). Et celui qui irrite, aigrit, injurie, blesse inutile-
ment, entretient le courroux dans son esprit, celui qui en arrive a des paroles
ridicules, insensees et deshonnetes, et celui qui eliarrne son oeil ou son
oreille par la vue des femmes publiques ei des spectaeles et par des ehansons
obscenes, il lui echappe que la boue remplit son jeüne.
Tu as, ö homme, la langue quiestseche dufait de la soil'et de la privatum
des aliments et oü il n v a aucune humidite, afin que tu sois inerte en face de
['injure e1 de la dispute, saus (naiver l'instrument (opyavov) qui prete ses Services
a ces (actions) toul prepare ei peut-etre sortant rapidement d'un bond, ei non
pas afin que, en aigüisant et en rendanl sauvage la fureur par la bile qui 10
deregle (xTasiTo;), saus faire entrer (et) habiter le trouble et l'agitation dans m
l'esprit, en se repandant facilement sur tonte chose et en etant pris dans les
filets de la concupiseenee.
Toi, lorsque tujeünes, tuvasvolontairementaux danses, ainsiqu'aux sau-
[149] HOMELIE CV. 655
i.„^. / -.^^k.io Jla->~.^o )lo>^,3 oj^o; ^_Aot JjVjüLo lo^o lyOücn l-co^V
^otoK_/ V-^-; ^»J j^-äo ^-? ^*> ^ ASJ V-^-? ^»» U** •J>°'Jj! oöt ,-3lA
• .oU>oSjl ju/ ^Ja-i; :J-o*Jl3. JJo ^-»; Jj^-K-aüo, ß :oi_» ^Jv viX
-
I. (bl. 236
r b.
^*— *; &l ^-^o j-p .JjoiA cx».^ Jj_./ ^.-/;; -l^00 ? ^° ^«H^ <-&-~il
^o{ jjk~oo .oila^ ^*^loi vcuöt ^io jljJJ lau K.:i.io 3/ J.ia^;; -.M
laio^s owj-s Phi^ JLSO< -oioK-./ Joouj 0/
J ».I po *. JKjljo Jiol »jlj/ ^.q.o|jj
10
No^io )>-J JJ; ^*« j.ioopo •> Joufl <*JlS.3 )^oi K.^z> ^-.j )ooi JJ -.^oioj\-./
JK.S* 3 ,J p6/ ^_.J jj/ .^^ioKjLiO | !•>> Vl^; ^-L^Ot ^2>0 JjL,J.~£oo, JJ
•
.Jj/ >*>v^ w^.j J.ia-*Vi -.k— J--^ Ul JV^^o '**»»/> -öuso -Ul J— '&> b*2kU
-k_7 jlj/ JV*v3 .wl^tj b'^a-flDi Jj/ 3>:.o .-Jjo>-jL\ Jj/ V^ö/ o^ t
3
1. L Oj- (xiVj.
tu fais cela, lorsque tu jeünes, ceux qui ne jeünent pas diront : « Qu'a
fait de plus celui qui jeüue? En quoi est-il plus chaste que nous? En quoi est-il
plus charitable (ipiXxvOpwwoj) ? En quoi est-il (plus) agreable ou (plus) doiix?
Un tel n'a-t-il ]>as meine pari] ä ceux qui le rencontrent plus execrable et (plus)
dur? N'est-il pas desagreable ä voir, ditTicile ä rencontrer, insupportable et
inabordable *
pour qu'on le salue? Celui-lä a eloigne du jeüne qui l'a rendu »Lfol. 236
r»b.
tel; peu s'en laut encore que je ne sois epouvante, de peur qu'ilne morde*meme
quelqu'un de ceux qui s'approchent de lui. Mieux vaut pour quelqu'un manger
10 du boeuf et boire du vin qu'etre ainsi sauvage dans ses manieres comme des
betes feroces. Un tel, lorsqu'il jeüue, n'est-il pas avec les mimes (y.iy.oc) qui
racontent des liistoires pour faire rire? N'est-il pas en permanence ä toute
heure dans une salle de danse? S'abstient-il de rien voir qui ne peut pas
r-iri' vu parmi ce qui sc fait sous la tente? Quanl ä moi, dit (l'un d'eux),
:^ö ^.^oo-.'o .cuoi; -.t^e/j ^.^oi ^_io ia^bs„5 ^.o_~ »3( ^ .>a_«^_*5 »JuflO
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JJLoacuhJtt^ .)_ o» Io^a^i .ja^a Jlo,.^ .J-^cia. •.^.otoK-./ |*uO» ^->; J»J- 3 .U^o» M
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.J^oo. ^io'pö Jvj^ ^-«^o« ^Jbo yj .)JLojy-> . m>o .)J.a^.«,i .)i. o,i v».ca .Jla-^
«X,i JiJ^o Jjt^» U^-l «V^ 0/ •J-^i OiX-J JiJ^o Ju^ Jjl.^-/ o,.^^ 0/
de (toute) comparaison avec ceux qui jeünent mal?» (Ildit cela) en se don-
nant pour juste et peut-etre en (Haut malade de la derniere avarice (yi~kxffupix),
qui est la mere de tous les maux et (leur) rarine amere, et encore en se figu-
rant etre bien portant, alors qu'il n'a encore fail que montrer par ce qu'il
a dit que ceux qui jeünent, mais ne fönt pas ce qui eonvient au jeüne, subironl
aussi le jugement et la condamnation du blasph^me qui ä cause d'eux esl
profere contre lui. En effet, si le jeüne est quelque cbose de bon et le com-
mande'ment de l'Esprit saint, il aura egalemenl debons fruits et il apportera
a Dien la louange, et non pas le blaspheinc.
Et quels sont les fruits? Paullcs enumere, en ecrivant aux Gälates en ces 10
termes :
/.'• fruit de l'Esprit est l'amour, la joie, lapaix, la patience (fiaxpotofiia),
1
la benignite, In bonti, la ßdelite, la douceur, la temperance . Si le jeüne est prive
de ><•* fruits, meine si nous faisons son cloge que nous nous y i/Aso;) ei
conduisions comme il ne eonvient pas. notre Sauveur nous dira aussi Ou Inen :
'•'
faites Varbre bon et son fruit bon, ou bien faites l'arbre mauvais et son fruit
'"'.
mauvais; cor c'est n son fruit que l'arbre se connatt
^3 ^-io y-»k"? \QJo< )-.t..:.s ,jo .'vciou^»/; vOt-s,K.au; r-*-3 m v Vjo ? ),i i i,...
.'yO'^l^aQj; »«*>'? yOOW>K^/ x—•.*-)/ j-. ( .Ä,-~, oo 'Jju jJ; .'^A^^l^o «1« . »V
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II faut savoir quo l'hypocrisie qui porte sur les apparences est
etrangere *
ä l'arbre du jeüne, ainsi que le fait de jeuner pour se montrer et de * L fei. 838
de Notre-Seigneur '
, lesquelles veulent que nous ne fassions pas voir meme
le jeüne qui existe vraiment. C'est pourquoi, quoiqu'ils ne jeünent pas,
ils veulent passer pour tHre des ascetes et des continents; et, quoiqu'ils se
roulent dans les passions plus honteuses que tout, ils veulent passer pour etre
sans l'emmes et etre des solitaires. Et dans cette vue ils se fönt un vetement
io noir, et (ils ont coutume) de baisser la töte, de herisser leurs cheveux, d'avoir
l'air sonibre et de sortir de petites phrases melees de jactance et miserables.
Au sujet de ceux-la on rira a cause du gage trompeur d'ici-bas, mais on pleufera
ä cause du tourment qui la est decrete pour eux.
Ouaut ä nous, faibles et pecheurs, que Notre-Seigneur nous delivre de
15 eette mechaneete et de (cette) severite pharisaique qu'il faut fuir et qui esl
ä ses disciples : Gardez-vous du levain des Pharisiens, qui est la forme (^/r//.?.
2
de l'hypocrisie .
&l K_)ois^; yof^o y^^ ^iö/ :*Aj/ J.ia-', y^> 'jUW ö/ ^,1 JSo/ 3/
v^ .Jj^oii j* .. ^-io w,»oij; / •.) Jji^ )l^>o3o ji^aS ^--Xot jjaiw i^ola^
[ fol-236 .Jia^io ^io «Jl\ jLbo .^ V\o -.^o'J-o «JlJuo ^_io ^i^X jNX_^.-.; '
jkjL^io
10
Jju.» Joop v*3l^-.; JloiK^io; J-cq^Ql^ oo» JJ/ Jininm s*2lS. Joou v f> m \;
1. L i>i margine :'\*2*.i ILoä»»:^ L&a^ .• i^o V J ;.»li |t^_» >ax- la?s:-*>, .Ipo ts .»<i l^iw >£^»
femmes v sunt portees, et de facon tres violente. Ne sois pas severe avec
tcs servantes; n'allonge pas le Service en ce qni les eoncenie ei n'v ajoute r>
rien; demande ce qui est habitucl, de peur qu'elles n'insultenl le jeune. Möme
pour les serviteurs parais charitable (oiXxvOcu-oc), douce, humble, paisible,
contente et patiente. Et si la fureur te reveille et te pousse bien souvent ä
etendre la inain et ä frapper, considere le jeüne qni, comme une reine' redou-
- toi. 286 table, se tient au-dessus de ta tete * et (qui) te saisit et t'empöche de frapper. 10
colere, qui fait sauter et bondir, c'est cncore une couronne qui esl surta töte;
car la reine se tieut de meine au-dessus de ta Ideen te couronnant. El ainsi tu
n'auras besoin <le rien de difficile. Mais le modele (tütco?) de ta perfection, ce
sera le chef de la maison. Et, en etanl tres reserv6e ei en aimanl toul ensemble, 15
1. Nole marginale de L : II est i'-i Ini-ihlr au lecleur de iure - rui nu licu de « reine », s'il veul,
JJ/ .J^>ö,_o vQJÖi Jöi_^v->» jja-K^ )v^ia-^> jJ ..p^'su» JoJl./ .Jou^> ^>ql»u.;
.^.ia^iw\ Jk— o-ajJ. ou^ .^ Jv-o jjou^j 061; JIoJlj/ fcocu-i^ao Jlo-w^a
verite* et du renouvellemenl parfait 2 et divin, ainsi que dit Paul, par la grace
et par la charite («pi^avOccoiria) de celui qui nous y a appeles. A lui (soit) la
..)JLq_so öiKbs^o ^> öiK^oo J-*<* &\ ^&oö/; -c*^ K-ooi o-*i~ ^ Ut-k-
1. 1. in margine : *(a«<rmpiov. I.» ^$-*> -.l^^^v» is-a, o-<* |(^ .-Uias. La-\ l;^~ U«* t^
i3^j» »ouVxi liwaji |-ä» ^>.-i.a. — 2. L '^o-
HOMELIE CVI
Et apres vous avoir donne une et deux fois la cause et la raison pour
encemomenl sur le möme sujet, de peur que quelques-uns aussi par manque
de reflexion (e&oyfa) oeportent sur moi le jugemenl que c'esl par habitude que w
j'accomplis cela comme une dette parmi celles <pii pressenl beaucoup. En effet,
les Grecs. C'est pourquoi le maltre a appele la (maison) > synonyme de lumiere
[155] HOMELIE CVI. 661
* Lfol. 237
,.3 ^.-oibCb^ioj ,_.; v^o« .ot-k-/ )-Jjl-; J-iila-io ~ot j^SuJi J'*-^ t-»-s )oou i i.
,')-«•-» o^ ..'S&oöj; «A ts^.1 Jl*~ ^)o^ jJ; ocx :^&oöj ool ^.oifcO^io
^o*i l-X^ioJ-s; Jj-./ och .J-oCSx och )»— oSl^ o*' ..ftO JitJLio ^saS^X»
10 oou/o .^^AcLa^; .sJj .y«. t r»l/ J^-^jJ» )1oKjl^o \ ; ^-^-»Z ^--/o .^oo^S
J^.)ä-^ o^o -.j^jv-cct-s; JljlJ^ ,j> •'^b0o ?*l Q^^ "^ ^t— J-L3 °l
V*^
J
jla_a±io Jbä. ^a vß^öo »v
Jiot.QJ; -JK^oot wChoK^/ jioi.QJ; yj. .JjOcvs ^ *. >
*
il est bon, etil est d'une utilite capitale, que nous retournions dans(notre) "Lfol. 23:
esprit frequemment et sans cesse ce qui a ete dejä dit, que nous le meditions
et que nous nousy tenions par (110s) actions. Mais j'estime qu'il n'est ni utile
ni necessaire que eelui qui n'a rien de nouveau ä dire parle encore sur les
5 meines sujets. II faut, en eilet, qu'un chretien agisse beaucoup et qu'il parle
vie eternellc, le Christ, et eile envoie ä la vie qui (est) pour les siecles. Pensons
au festin divin que notre Sauveur a döcrit dans les Evangilcs (Euxyy&ta) '
et, comme si nous avions ete invites au banquet mystique, ayons soin
de nos vßtements. S'il s'y trouve quelque tachc, maintenanl que nous
15 enavonsle loisir (eünaspte), nettoyons-la ; rien, en effet, ne sait purifier comme
lejeüne, en rctranchant les pässions dela chair, en lavant bien soigaeusement
dans les larmes e1 en nettoyant par les travaux de la vie ascötique. Si la maison
J. ^Ov y^ t^.1 jj ^> .JjioC^ Ki»-* Jjla-7 -,-a— .-xoojlJ JJ .JK~j >£>/ JooiJ
..
vOO(1q^ V*>JJLo ..^ ^_*» OJO( I^^-. V .V>.»^> ?
vQJÖl ii^-ä yOOU^ JaL.1 5
Lfoi. 237 .J_uuo.ä> J^. h^l Ijl'aiw Ip"?? .•vüdqjo^jlkD ^.oioK-./ Jj-./ ^/j; nnS l/ 10
r b.
jiajL^ioooo ,_*> .a^tlol/ k-.JU~? v<uö^ .aJLia-.öi 0^5 ^o Jot» vQ-iöi; Jt-so»
NJ^O )^°i ft^ ..Q-sK-sl/ JjLiOiOI^CUS ^cu^ ^o» v^JÖi» Jla-L-.J^oo ^-^ ^-iö
Mon ami, commeni es-tu entre ici, saus avoir un vStement resplendissant '?
leur dire Voyez, 6 mes enfants, vos freres aines, enviez-lcs et marchez
: «
sur leurs traces; vous leur avez etö associes dans la meine naissance divine
et dans le (möme) enfantemenl spirituel; embrassez les mömes occupations
qu'eux et prenez part aux travaux de la perfection. Apres vous 6tre raontres
leurs freres, faites ce qui appartient ä des freres, et nonpas ce qui appartient 10
ä des ötrangers (
xkloyerfo ) .
nir la lumiere ineffable un exemple d'une vie bonne. Car ce sonl veritable-
rnent, soit de grands profits, soil de grandes pertes, que la conduite de ceux u
qui ont dejä cru peut causer ä ceux qui sc sonl approches uouvellement.
En effet, c'est a cause de la a6gligen'ce et de la paresse de ceux qui ont
et6 inscrits pröcedemment parmi les fideles (|ii'ils estiment le bain n'ßtre
La3aiä.x\ ."^w^ä >K_s; —öl )K^OOo.\ .Jjioij )K_£iSLia\ .jjotQJ; oöt JN-.-S»
la\j ocx J-.o£$S )j,..oo_a.\ Kioal». t-^x &l .^«^^^JLbo J^iot» ^.-^of .-y^-«—
N^.«J™«-o>~
yQ.3^. lp°'/° -.k^ioN-»'/ JLi/ ^iw'i »Jo ..K-.001 J_i\ ajoKji'/? ^Z :
-.ot-i o^^o )K ., ->\ -oto-^CLi.iJLo .|.j v x>a2 ooi ^»; o ivi ,)K...Vco»j ^.«.\ot
*\Qj/ sO^jx^Jo >,v*^»j jjy no °> yocx^oo *w2S> +t |»öjj yOoC^o yOf^uo
niaintenant, Pentree qui (se fera) peu apres, les lois (vop.o;) avec lesquelles
il laut entrer, la preparation, la crainte, l'esperance, la fin ä laquelle se
rapporte ce qui s'accomplit ici. Et en effet j'ai entendu le commandement
divin (adresse) ä Ezeehiel, quand meine je voudrais nie taire; et c'est en trem-
10 blant que j'ai obei et que je vous ai dit ces quelques (paroles). Quel est
le commandement? Et tu decriras la maison, et sa disposition, ei ses sorties,
et ses entrces, et son etat, et tous ses commandements, et tous ses usages (vo^iaa)
/// leur feras connaitre et tu decriras devant eux toutes ses lois (vojaoc), et ils
observeront toutes mes prescriptions et tous nies commandements, et ils les execu-
2
15 teront .
Jcl^v »
»"^N. U°'°-^ß .^03^«.^» l£>l .y-»- ^ -.; ool -.jJ-bcu j «>o vi i\o ) lyn o^X .
fol. 23'
I.
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jL^3 lo^ Jj/ v3';> JjuJ v^./ -.Jj/ ^OtotsJuiO o^O^Ai ^j ^,^.\oi^ :)j/ |^1^
yC^JS.1^0 :ycu*.w j~Jh*> i-aX oj^O» :Jj/ J>L- Lot^s JK_^ JjoC^. ^ ^; Jj/ 15
les commandemeilts et les lois (v6(xo;); car l'action est commune. Et celui qui
L fol. 23: onS eigne n'est pas *
dcjä dispense d'agir; ä plus forte raison est-il tenu de
faire ce qu'il enseigne; une parole sans action, en effet, ne peut pas par-
venir jusqu'ä l'äme et se faire pcrcevoir par les oreilles.
Donc Ezechiel, deerivant la maison qui lui avait 6t6 montree, dit «ine, •">
parmi les portes, les unes etaient au nord, les autres au sud, les autres en
im point diflerenl ; et il dit qu'il faut que celui qui entre par teile porte ne
fasse pas demi-tour et ne sorte pas par la meine porte, en s'exprimant ainsi :
Et il ne fera pas demi-tour par le chemin de In porte par laquelle il est entre, mais
1
II sortira en face d'elle tout droit , nous instruisant clairement par cette Ggurc io
(t'J-o;) ([u'il ne faut pas que celui qui a eu acces aux spectacles divins, et en
tant qu'il a ete dans le teinple et qu'il (Mail a l'intörieur des mysteres, coure
de nouveau en arriere, mais qu'il desire ce qui est en avant, qu'il sorte d'une
extremitö ä l'autre exiremile autant que possible ei qu'il dise avee Paul :
Oubliant ce qui est derriere moi et tne porlant vers ce qui est devant moi, je cours |:>
Quanl a moi, lorsque je vois cette maison divine lout entiere placee
^-l+. K ^Ot. JoCHJO :)K_K^iK_3 ^.A-'/ JOOP O,^ ..^JL.OOt OiJLiO V-a^ K.-J.Ji.,^
vs/ ••)-.,:* vQjöi j-i- JjlSü J— ji v-^j-n-'/ .^coK-io ou*j va-/,j jJo -.otlo^
Jiotoj ^io Jj1.jJ3fcs.io od-oia^/ ^^io sf> m ^too JJ» oöt jia^j ) ' •*) •*
^
•.1^-=^ tC«^io J»ch ^.j u ^aa S,
yoK.j/ ^..-.Ao-po vQ.x».ju.V p «.^ J^ch JJ/
1>-.U Ji.cu_sa_cH t2^,* vQjöt ^^io .Jjp>a_coi J^a-Qjs loy.«.2L» ^^io .J^a^is
och ^^s^io -o-^» 061; .V-s^j och» .Jjlivo; "^^o .^JilNJfcoo J.-^=>aji J-l-Ji.
10
.3/; och :scoo"^3 ^^o ^_io yOJ^. ^Kjo .^^N-^vy 001 ^£jk> J^^oc;
J.ia\aji *3/ ..yQjL^öi.^— ^io; och j;»a_« ^eui. -.ochI. ^.»oijfcooj vOJÖC^
^a "^J L+**±X> J-3 ' t—
^ ^°^ -yoKj/ ^AJLlt; ^.J^OI ^.OJ^O; J-3lI^ J-LOSl^OO
^o£o »I\_i; .-^j ^ jooil .JLijcLo siO^JJ; Jlk*.ao .•)K^A_3u«o jlictb. ^'v>r f ';
du cöte de l'orient, ou plutöt ([mcXXon Se) dang la lumiere meine, et cclairee par
le soleil de justice, je ne vous fais pas de raisonnements (<piXo<ro<p7i<Jai) sur l'entree
et la sortie ; niais je vous conseille, et (cela) quoique nous soyons de corps
ä l'exterieur de la (maison) pour un peu de temps, d'etre d'esprit ä l'interieur,
.1 de nous tenir en permanence pres d'elle et de ne nous en eloigner jainais.
Comment, en eilet, l'äme vivrait-elle de la vie veritable, lorsqu'elle est separee
de la lumiere, füt-ce meine pendant un temps court qui ne se definirait pas
ä cause de sa brievete?
Mais maintenant, en m'inclinant vos tetes vers cette source pleine de biens,
* d-une
10 priez maniere instante et active (oiWo'vw;) pour la Situation (xa-raGTactc) *
L fol.237
du monde tout entier, pour le parfait equilibre (EÜc-rxöeia) des affaires, pour
ceux qui combattent en faveur de la foi orthodoxe (6p86So2[o;), pour la paix
de riiomme, de L'(homine) exterieur, de l'(homme) Interieur, pour ce qui
se voit, pour ce qui se comprend. El celui qui donne aussi ä ceux qui sonl
15 eclaires vous donnera de toute maniere (tcävtw;), avec -la delivrance de vos
1
peches, ei l'accomplissement et l'heureuse issuede toul ce quevous demanderez.
Unc priere instante et active (ftXoirovo«), en effet, peul quelque chose de grand
dans la maison du sainl des saiuls. Puisse-t-il nous arriver qu'apres toul cela
nous obtenions aussi le royaume des cieux par la gräce ei par la charite
666 Sl \ l'.liK D'ANTIOCHE [160]
\-j:'),yyhiu>-:r) du Diru grand i-i notre Sauveur J6sus-Christ, avec qui Lagloire
sied au Pere avec son Espril saint, vivlfianl ei qui lui esi consubstantiel
(ö[Aootjffioc) , maintenant et toujours ei dans les siecles des&iecles! Ainsi soil-il!
U^^o ho, hsol*
.• LoMj ^pe; cwrfit -> ^io-o ) . i\n 1_lj^.o «N NSnv™ v »j.iÄ^ JNj-.-p° » Sn.. v öovJ oc*t | vio - -) .• \^z-i (-*x»)J IV-^o/; -öi
10 ]L»ö ^.io *>,^o yoy^o jJjai ..oj^-j Ua\o_. J^O>CL«i; ^laS. ,-io * Lfol.238
o£*. Joop
r° a.
HOMELIE CVII
»m «°iv> ^3 -.«^ oi.i>o s-*fcs..io Ut-^/ »-«-3 -.\OOt-» k-*/ JK^i»il; )la..,>.^^o
•y.^.^.ätooi ^.^cx ^^Ow po'/ jl? .'ool ~o \j\ ^-.'j -.oub>. oot J^J^ jJjo
1 1 ..a^ ^.a mo . oj_^ K'jlv> »od./; —i>\ \\-^-^ l>^l^ V^ -^? •'L-^^jöJ.js'
joOt jjo .-^.V^SS O^ (.IDOb ^-JbvOti Jj.~Q.20 J..iLo'a.N yOJu^bsJ Uja.^3; s^Ö!
oot JLa\ Ut-^/ i~^> ^<^3 U-'-^'l k-J-"^-'?? *-*> -öt ^-io -J;ot \^oo
1. [. oviS s ic .
et |
>ic.-( •utc par lettre quelques questions (tirees) des paroles du Livre iuspire
par Dieu, qui semblent (relever) du doute, (etre) saus iss l renfermer
cn elles-memes beaueoup de secret pour l'esprit, demaudant qu'eltes recoi-
vent de ina part une Solution ei une explication claire et lumineuse.
Quant a moi, je reconnais que je suis bien pauvre dans La science des 5
choses divines, et je ne nie lance pas dans ce qui est au-dessus de (ma) force,
ii uiis encore j'honore un silence modeste et qui ne sc trompe pas lui-meme.
Je crains de plus de ne pas dire sur ce qüi est demande ce qui vienl ä
diminue ni augmentö cc qui lui avait ete conlic. 11 me semble que c'esl
ycn-vyo; .'JV*»^ «^-.; ji-.— y~*\ ^--i Jj/ Us^i^o ..Jj/ J^oovio '^1^;
Jl*^. ot^s—i l^o^j oöt; :Jj/ ^a.-ö».io o^o Jj/ "^«jl »J •'+X>\ ^-*^oi ^o»
Jj_~oY Jlö\» )Lox^>.-OD JJo jouStx K.bo_*.i "^£00 •.^-sj )^-»t^— x-^o
:J-ii OÖI vffla\&3 s3/ JjJOI .J&Ow*.Sl*. Jk-.soia.io oov^ .-Jkooo»o J,-~o/ "Lfol. 238
i- b.
oow.ll» | i*v ./ .-OlV. wOö. ss/j -.»^ö/ P ^«oto^O, ^oo/oi Jooi ^J-J* j-*cä°>jj
^-.j> jia^j M so/ v^/ .-Joi^ooi, ^sv.*joi )iv> .«.ioas o-Ka-icu» JfcC^oo A
^x^ajlo ^Ux^o o_^ ^sjr^ ? 1 n»Q°>; JkooLx* .-Jj/ Ja-ccüo v o.a^< jlax^a^oi
1"
VL^lX) w.O)o!Sv_/ K..J ,...&»_, uk.^CO; ..vi »j'ni JjOI J.ÜJ £>( ^..J
^K.ZXSO
)^-=l^j jiJÖA yoiJSv-JLjj )ooi oj'j ..»«./ ^^>^ ~*^iv ^•^» i0 / •J»°l ^°^ vov'^o
OOI JJJOJL ^iw ••)?-»,/ v^AOiO JoCS^s ,.3 JJ^OCLa \ 1 \J W-.O0 . JJLo^jJJO
,_-.OOtJ OÖI (.iOQ-^^ . ^.\oio J~»OJ |_Ow*Jj )i-.oo/i t*Ö| \.±i>l U-s\ JjLiO
sur cc (sujet), ayant confiance et croyant bien que celui qui par son propre
saug a rachete TEglise du pöche, ä cause de la piete (<pao!)!-'£x) et de l'insa-
tiabilite de vos oreilles pour des auditions spirituelles, laissera couler trcs
abondamment (sa) misericorde sur moi aussi, en (me) faisant un don liberal
5
des pensees et de la parole tout a la lois. C'est ainsi que le grand Paul
egalement * demandait aux Ephesiens de prier pour lui, en disant : Priez pour »Lfol.238
mot aussi, afin que la parole me sott donnee en ouvrant la bouche 1 . Qu'y a-t-il
donc d'etonnant, si, moi aussi (qui suis) petit, j'attends par la confiance que ja i
en vous que des moyens d'cxpliquer m'arrivent tres riches et (tresj abondants
10
pour eclaircir ce que nous avons cito plus baut? .
Ce temps present aussi semble ötre tout particulierement celui qui est
convenable et favorable pour cela. En eilet, dans quel autre temps fallait-il
resoudre les questions de ces saints hommes qui vivenl dans la continence,
si ce n'esl dans ces jours saints ei purs du jeüne et de la continence?
'"'
Par consöquent, tandis que Dien (nous) tend la main, passons a la premiere
question, autantqu'il (nous) esl possible.
« Que signific, dit-il, ce qui est di1 par le prophöte Isafe en ces (termes '
cxK^io lo-x^ou^ :jn «».3 Jüooi ^_/ ^acQ.^g\ "^.ooi . so K-.001 ^to.
^.ioo .vioaau^rxi^j ^»öi JK_.,oou jla.o-.fco. laS^>oaio > v> )aL./o .J^s^^aI»
1. I. in margint •. <-ju§ä>113 ,*>, \co&£3&^/, Uav.vjs |tx«ie»o ©v^kW u.ot -.Iki.»»» livt •»h«^ >ßi|
1. " m ,0 |Va*i-y ^01 fAo .L»3,>-» I»£>j» ,jo •.^i.-»^ ta»£aeUS ^1 u« |CvX- i ^S ol t
ll»»n ..»a^s.
l- IJ ' wo»— S »Co .-so Jolo J'Uoiaßaui 6^a>l| |)V— IVa-ia-v jo •l.'"3| tt^o .,*» Uo l-^ Uo »-x>l-vaN /
.. L.,ß(X.» l^aa ^.\ w ^ow-vas .Uw >B/o l,»o»3 (V3 .a^olS -.U^l l»a.->a* ,» M.»ßl./ uaajaa^U
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i»»» (x.= , |M:_ia.:D ^ov^ Ipa p .. LsIS.S iowi.&Mi Uov»"-»l. ,Aoi Ib.'.l.ta.rc v9(o /L.V001 ILoi^i», lov^-scLo
— a. Atp:;. — I). Pivoxouopa. — c. 4>axi;. — <1. «I'axcöa. — e. HXiouno)i?. — Cette note est editee dans
Ephraemi Syriopera omnia, Romae, 17'iu, t. II, p. 51.
Chanaan, et eilen jureront pur le nom du Seigneur des armees. Cette seule ville
1
sera appelSe la ville d'Asetlek . »
ce qui est dit par Saint Cyrille 3 comnienl un grand prßtre , (oLp^tepsog) des Juifs,
apres avoir 6te eliassr, ou encore apres avoir l'ail sortir les captifs de leur
lieu et avoir conduit beaueoup d'cntre ses eouipalrioles, lialiita snr les eonlins
de la Palestine et de l'Egypte, quelque pari pres de la petite ville appelee
1. IsaVe, mx. 18. - 2. Jos&phe,Antiquit4s judaiques, livre XII, ch.xv; livra XIII, eh. vi. — 3. Cyrille
d'Alexandrie, P. <!., t. LXX, col 'r(is et 'i"0. — 4. Note marginale de L : II laut savoir que
cette ville est la premierea l'entree de l'figypte (en venant) de Palestine, sur la riviere ou le lorrent <|ui
(se trouve) entie la Palestine et l'Egypte, sur la rive ocridentale. Et jadis eile <liil appeläe,
par les premiers et anciens habilanl-, comme maintenant, « 'Eres (Aipe«) », ce qui est ecrit « 'Eres »
chez ceitains Iraducleurs, parce qu'ils ne penvent exprimer ni le * ni le >*. Et plus lard eile
a eHe appelee par d'aulre's habitants Rhinokoroura ('Ptvoxopoupa); et encore, apres que les Grecs
so Eurent euipan s de l'Egypte, eile a ete appelee par d'aulres habitauls Phacis (4>äxic) ou Phacida
;
i<l>iz[2a). Et encore maintenant eile e*t appelee au moyen de toutes ces dösignations par ceux qui y
habitenl el par leurs voisins. Celte (ville) est dans le pays dependant d'IIeliopolis ('HXioünolt;) ou
ville du Snii'il », ville royale qui s'appelle dans les Livres « la maison du Boleil ». II s'y trouve
ces palais grandioses et merveilleux du royamne des Egypliens. el aussi ces eolonnes merveilleuses
doul le Livre fait rnention, en les appelant les eolonnes de la maison du Soleil'. — a. Jer.. xi.in, li.
[1651 HOMELIE CVII. 671
I. fol. ^.;s
v" a.
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10
Lajaicu «s/j s5is-^o :J.N>J-3 yj^ P°°< ^^ ^W v?k~J jJo :)N-sVoi .^-Aoi^
3 alors que ceux qui avaient ete emmenes en captivite avaient eleve dans le
(tütcos) de Jerusalem.
Mais, parce que celui qui a interroge m'a demande et m'a prie d'un cöte
de m'elever (et) de monter au-dessus de la lettre, de mepriser la pauvrete
abaisser jusqu'ä un sens qui porte envic ä la terre, parce que la Loi (vd|/.o?)
aussi est spirituelle' pour les spirituels et de la m£me maniere ceux egale-
incnt qui ont prophetise en ce temps-la (sont spirituels pour les spirituels)
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Seigneur, notre Dieu et notre Sauveur Jesus-Christ, alors qu'il etait encore ..
un petit enfant selon la cliair, apres que Joseph eut recu cet ordre en songe et
qu'il eut entendu Tange (dire): Prends l 'enfant et samere, fuis en Egypte et
restes-y jusquä ce que je le (le) dise ; cor Herode va chercher l'enfant pour
le faire perir
i
. Et ensuite, sueeessivement, dans la meme vision le prophete
detaille de combien de biensa ete cause la descente de notre Sauveuren Egypte, 10
011 plutöt (j/äMlov Se) sa descente des cieux sur toute la terre; car c'est inie
meine chose de dire l'Egypte ei toute la terre. Le Livre divin, en effet, a
recrute parmi lea uations sans Dien <! qui u'avaient poinl d'espörance*, comme is
dit Paul.
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Egyptiens et tous les idolätres (Sei«n^a((j«i>v) ont meprise et fletri leur premiere
erreur, et ils ont ete vaincus par la verite de l'Evangile (EjayyE'Xiov) ; et ceux qui
etaient difficiles comme Pharaon 2
et obstines et desobeissants se sont soumis.
Et la loi (vopoc) de l'Evangile (Ewiyyi'kwi) s'est opposee ä la loi (vöpo;) des peres;
eile l'a vaincue et l'a empörte sur eile par la puissance. En eilet, les f'anx
petits prodiges de la divination se sont tus, et le presage (base) sur les oiseaux
3
II)
(otovofffcoicixtf) et sur tous les autres (etres) a ete tourne en derision; les
mouvements des devins et des ventriloques ou (leurs) murmures, aiusi que tout
ce qui ressemble ä ces (pratiques) au point de vue de l'erreur, ont passe pour
im conte vide.
Et, lorsqu'ils avancaient et qu'ils en venaient ä progresser et ä grandir
15 dans la perfection, les Egyptiens s'opposaient aux Egyptiens, et l'homme
4
se battail avec son frere ; car il nous laut citer ici ä ce sujet les paroles du
prophete en propres termes. La cause da combat, c'etait la religion (öeooreßsia.)
qui a eu Heu dans le Christ; eile a ete predite par lui dans L'Evangile
1. Cf. Isaie (LXX), XIX, 1. — 2. Cf. Ex., vu, 13. — 3. Litt. : « ces autres qui restent ». — 4. Isal'e,
xix, 2.
674 SEVERE D'ANTIOCHE. [168]
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:J^.ju ocu Jt-^J-s )^)-= V^°/° oi^^Q»» ^Lau '-^^ot ^-./;o '^JSs^joi ^»^oi +3
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Lfol.239 .-^.0)-.K-./; ct!^oK'mv<\ ^>;'j Jj»—/ ^t-^ jJo •JK.Ju t-^ö >* V> «. ^»; ^^oC^ 10
r° a.
1. Mai. Seriptnriim rele.rnm nova collectio, t. IX, p. 729: 'Atcö tvj «OtoO Xöyou. Taurac 8e n: jcevte
it'»/ £t; ci-riv, aTE xara toü; toü BeoO vöjiou; xivoÜvto« xai EvspyO'jai Ta vsvO(JLti7|j.eva' itoXsu; yap iSiov tö cuvO|MTaVai*
xai yop ;'x Tr;; itoXiTEiac xa't ex tt,; ;»v Evoixoüvrcov ivvG|j.unäTr); avaTtp'jyri; eipritai TCO.U;' i(is).ei itotp«vO|iou tivg; £v
yuvaixa npb; tö £TccO-j[irl<7ai aOtr,;. i'/' axo)o-j8Ei rä f|y£[iOvixw xz't.iv&ytjiyovv-i xo (i).E|i(ii, xai anep opäv x?»l
•oi»; exirai?EiiovTi' (äXe'TCouaa öe ixoXäaTw; xai Xi-/v(5; xai cpiXYiäova); eTtif)o(rxo(ievri toc; ^OeiponEvoi; xai peoyo«
xai xavaviTiSi yXwTTr, XaXeT. Kai axor) oe ojtj'Jtw; TC£tÖap-//jCtja ti?; jvToXai; /.ai
xiXXETi, xr) atyiiTTTia o-j Tri
Xeyouffa xaTa tov li^o-jr). Ttpo; Mebv XaXei Küpu, oti 4*ouei ö äoOXtv; oo-j, Ttori; Itrtt H^oO, xai XaXet T^ yXutTr;
T-7, gavavCTiSr napapaivou-ra Ee Tr,v toü vo(jio-j ctaTaStv xriv TrapaxeXs-jO|XE'vriv xai XEyouuav, oO TtapaöcSr) äxw.v
[laTai'av, fiaipapiCsi xaTa AiyurrTi'o-j; xai yOs'yyETai ßapü Tt xai inr,^;. Kai öaypriai; oe ar) naXa/'.^oaEvr-, xai iriir,;
öv7p.f,; änotjTpi^opivri Eiayjo-iv, xai t'o ivSpeiov xat eütovov a-jväyovja TtävTo6EV xai TOÜvavTtov 0-jvap.Evri oia to-jto
>=y;iv Wem- xaTE^6\jv6r,Tai 1\ irpoaeu/r; (iou w; fluata eviimov <rou, y_avav:Ti; Iotiv aiyunTiale'. 5e TtiXiv Ta TipiTiTj
p.üpa -/pionEvr,, xaOi no-j ^r i\i 6 icpo^trn 'Ap.ü;. Kai yE'jTt; Se öp-oiw; 8l0ay_6etai /jysiv zopi to'j Ilau/ou
{
(Ei«77eXtov), et eile a accompli ce qui avail 6te proclamö d'avance par Isaiie.
N'etait-ce pas la, en effet, cc que (Notre-Seigiu-un |irc(lisait an sujet de
ceux qui devaient croire cm Ini : Ij> fverelivrera son frere d la mort, et le pere
1
son enfanl, et les enfants s'eleveront contre (leurs) parents etles feront mourir ?
in. aale la supörioritö et le grand succes des Egyptiens dans la vie 6vang6lique
Lfoi.2:i9 Ces *
cinq villes, il faul eomprendre qu'elles ne sonl rien autre chosc
r»a.
J^>/ ot-.k~./ joCSS; ^^. oiKjuio :Jo»S^j otKjLio; oöu> ^-.; ojoi ij ^J M^ . oöt
xaX<Sc. spta'iov ev <,':- Eipci aCxäpxr,; iTvai' ev jjavri xai Iv ttüt: p.s[rjr,u.a:, xai -/opxaXso"8ai xai 7tBväv, xai uurepEloBat
xai KEptTaEÜeiv £vvo|ia- xai Ta rij? /avavix'.Si; yXtuTTij; ^EyyEGÖar Xö'yo'jo-a Se xaxä xoü« fr, yarrpi 8;8ou).(ü(ievov;.
xvj; Alyüjtxou f.lv EfeXBövTa;, ev AiyüitTio Ss ovxa; t?| oiavoia, xai |i*! äuoXEiTrövxa; a-jirjv xi; r,;ü; ^ü),u.'.<7es xpEa;
i|jivr,(j6riH.cv yap xoü; i'/öüa; ojc f|<r8:o(iev Iv Aiyimxü) 6o>p£av, xai xoü; aixuou;, xai xoii; 7r£7Tova;, xat (p. .30) ta
itpäaa, xai Ta xpopiua, xai xa oxöp'>8a, xä Aiyunxiüjv ou SiaXEyojiivyi [iJXXov äXX' Epeuyope'vT)' itpöSiiXo« ett'.v t,
toia'JTK) ys'jai:, aüxäSev ivo'Jia to äuräoe; xa't oüx EucppdÖE; oOoe £'jor,|iov, xai xriv xotXiav 6pc£0(JLEVY] 8eov. Kai a^v;
ci xai a-jxö xo VEVO(lt<J|ie'vov |i7j OrcEpßäTa, Xsyw 5e Xov xipuov ya(iov xai xr,v äjuavxov xoix»|v, xai nXripoCrjav :r,v
x^ yXiixxr) trj yavaviTiöv jOiyy-xaL" xai w; av xi; öxtixw; XaXötl), xaXai; 0£ TiEnacSiuajvoi; xt[ IXXäSi yX(öxxif| oia'/.e-
y'.|i£vOl;• T| ci ajixopiivri napiv6|jLov |ii?£(d; xai äjfi?, xai atpo-jua xa xoü XpioxoO (ieXr], xai itotoOda Ttopvn; (ieXi),
xai =v <rä)|jia dn£pya^&|i£vr) -rrj ^'jvajeia xa 5Jo, xa Aiyun-i'ajv n-jpEXXouaa X£ xai napaitatoyoa, xä £X£t6£v
irapaTtXriper, xai oö xa xaOEaxTixöxa XaXfT xjj: ^avavixiSo; y).(üxni;, äjiOyjxo; oij<ra TiavxaTraocv. 'AX'/ä tauxa; xa5
aia8r)TEi; xa; 7iivX£ xöv xoü Xpiatoü xaxa8£Ea|ji.£voi Juyöv o! Aiyjitxiot Sia xüv xij; acxr^Etü; «ovwv, e'jayyeXtxcü;
zai ve'/oiinriiEvu): xai £'JTaxx&); xai aM?pov<»; £v£py£tv EC£7tai3£uaav, xai 7t6).£i; £'Jvo(iovi|ji£va; aJt£fTi'-av, XaXouTa;
xai ito>.ix£-ji3M.Eva; xr; y'Aaixxr, x^ /avavixioi' xai ol |iEv 7t>,£iou; xwv AiyunxiMv, ex yap xcü n/.st'ovo: r; «po^riTEia,
xi; xoü o-wjiaxo; ataO^aei;, xoi; xf;; äpExf,; topüTt Tta:6oxptßr,oavx£;, höXeiq aüxa; xaxä xov Eipr.^Evov xpoiiov
ETtoiridav X!vl; o£ <ntävi<?i xai o{ xaxa xov |ii'yav ixeivov 'Avxiüviov, inJ/riXoTepov 7coXiXE-jo-a(ievoi, xavxa; EOütJ.aaiao-av,
Oevxe; xei/o; xai nspixEty.o;, ^ orisiv 'Hoaia; Ixs'pw9t. — 2. L a en marge une note que la photograptiie
que nos cinq sens : la vue, Foule, l'odorat, le goüt, le toucher ', lesquels
sont des villes, loisqu'ils se meuvent d'apres les lois (vöao;) de Dieu et fönt
ce qui est conforme auxlois. Carle propre d'une ville consiste cu ce qu'elle
soit bien administree d'apres les lois (vöjao;) ; et en effet c'est d'apres l'adminis-
5 tration et d'apres la maniere de se conduire de ses habitants qui est tres con-
forme aux lois qu'elle est dite « ville ». C'est pourquoi, qnand il s'y passe
quelque chose qui est en dcliors de la loi (vdf*.os), nous avons coutume de dire
que ce n'cst pas une ville.
La vue se conduit donc d'apres la loi (vdp<) comme une ville e1 eile parle
1. Saint Ephrem donne dejä cetle interpretation, cf. Ephraemi Syri opera omnia, Romae, 1740,
w.ö( "^.£oo K^),-,)^.o :JoCSfc> ^.io ^^^°t JJito i . *»v>/; J-L3-»/ |jL2t^aio» -61
Jj'io .-Jia-JS. o»^S. ^mj'lo ^^Sl^o« J-jjl-.; JjochJS. )°> n'i ]i / .öi^^li -öi la\
JotSs» JtoL.^>>o •.*+*. \ \\»'>; ^^io )_po ^^io :]oiSs Iql^ "^Joia*
ooi ') mnvi ii oöi jj,_oa2JS. Jv-=^ ^-»> *3 .JJ \vv> },»A \n ocx ) i »\ ~> o -.öi-fc^-./
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par Dieu, et surtout parce que c'est en eile que s'est accompli le mystere de
l'iuhumanation de Dieu le Verbe — toutes les Ibis qu'elle ne regarde pas une
femme pour !a convoiter ', mais lorsqu'elle suit l'intelligence (commc) le chef
cpui retient et arrete le regard et (qui) apprendet enseigne bien ee qu'il faul
([u'elle dit ä Dieu ä l'exeinple de Samuel : Parle, Seigneur, parce que ton io
serviteur ecoute *, est une ville de Dieu, et eile parle dans la langue de Chanaan.
Mais, lorsqu'elle transgressc le commandement de la loi (v6(j«k) qui commande
et dil : Tu n'accepteras pas une rumeur mine*, eile s'exprime dans une langue
etrangere comme les Egyptiens, el eile a um langage lourd ei dösagröable
ne (parle) pas dans langue de '
ei qui ressemble ä ud bourdonnement, et eile la
Chanaan.
L'odorat aussi, lorsqu'il n'esl pas amolli ei effeminö, ipi'ü se detourne
de l'effusion de toutes les odeurs et recueille de tonte part et de tonte ehose
y^l *J.a^, ^ol.l :jot-^JJ P )^ 6 ^ ) i»v> *J;o« ^-^>o Jl •wnN; ^*6io :)« i'nv*
239
)^.JlJÖ +3 .JV-S'»fco>0 Ool ~.J K^J^SQ^v / .ÖW.^/ )K.«.li.JL3 -.^..^0^0 ]t-£^
!. fol.
1
- b.
:poji; »coo^os ^xs ^.«F** KlaS-.,!/ ».3 :)iaio^s c*^ ',_.; jtooi«^ '^/
ysy^o "%>^jä :^ts^,'l Joe**/ öC^ ~oi ) nVffl; ^~»oi_3 **k-»7; ^-*^°*-s ? ka\ ,'..
*s/o '«.\ j
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axio :ooo» ^»V.*»/ jjot *^^ioo : ö;o n s > jJo yOOtl^.^Kja 0001 yoot^K../ ^.j
1(1
:^-^)0; ^-.»»^cus ^001 ^.JS.b/j v cuoi Jjqj\ V—^ vV3 ?^/ •)V- m .-' ^ ^«saJ
1. L in mar eine : »
*
Ma priere s'elevera droit comme l'encens deuant toi ' , appartient ä Chanaan. * Mais L fol. 239
i" b
c'est en egyptien qu'il se conduit de nouveau lorsqu'il s'oint avec les huiles
en Kgvpte par leur esprit, saus l'avoir quittee, et (qui) disaient ä cause de
cela :
Ol« nous donnera de la viande d manger ? Car nous nous souvenons des
poissons que nous mangions paar rien en Egypte, des concombres, des melons,
15 des poireaux, des oignons, del'ail*, aoa pas plutöt ([mcXXov) en prononcant, mais
envomissant ces (paroles) des Egyptiens, il est certain qu'un tel goül possedc
par soi-meme de la puanteur (SudwSja), et non pas une parole qui a du goüt et de
"l.Ps. CXI., 2. — 2. Arnos (LXX), vi, 6. — 3. Philipp., iv. 11-12. — i. Cf. Rom., XVI, IS. — 5. Nom-
bres. xi, 4-5.
678 SEVERE D'ANTIOCHE. [172]
|.IM1 0Ö( U*.Vo :)lJ^Q_0D OiiOOJLD ocxo "K^Jjv^o -.^0-»^ JJ JJ-k-iJ«=>? ) -»^
) i>\ -> K-.J-.jio K^Jv^Sla *3o .•^S&JbCLi K-.) n »^/ «ju/ yj» *-«/o -.JL^iö.io
: ), £oa.y\i ^_io ^\< Jjl^>.Xo,..j> JjljJ^o l°>»>v < ^ö) ^.j l^^ ^ o . s ö-So J-*jo_.
jf-ji^o J_a_3»Kioo :)K^_i;* JL^ö «oi v oou\ l^ixo 'JL—rfbJtab; L^ci.\ Jlr>'»o
)£vl*Lsi y**\ J,_a.L,fcoo J-^.sö^v /< y-^o\ ,.3 lyOot-.VtO^ JAa-la )V^ —
oC^o ^^s* p . JL^ocoo ^-JLo.l; ^-^>oi a\o .Jv-^C*. ^-ioi ^*>; ^*^ot -.)^s ,o
-
b 8 >v*-- ^-*.\o«A
fol. 239 f-taS , ..JL^ScL^/ Ol^JlIc j ,1 V>; Oft .»\ ,J> !
J-V^» J JJ /
La saveur ni (une parole) qui aune belle signification (eu<n)f*.o{), et qu'il definil
de la Loi (voiao?), (qui) prend les membres du Christ et en fait les membres d'une io
prostituee, et (qui) s'attache (ä eile) et fait des deux un seid corps parl'union
5
charnelle , lorsqu'il brüle des (passions) des Egyptiens ainsi que de la fievre
ei qu'il es1 dans le delire, raconte ce qui (sort) de lä et il ne dit pas ce qui
est regulier, alors qu'il es1 fcoul ä fait Ignorant (äuwn-ros) et non instruit de la
langue de Chanaan.
bfol.239 Mais, *
apres que les Egyptiens eurenl regu Le joug du Christ, ils ont
8
appris ei on1 enseigne a ces cinq sens ,
par Les travaux de la vie ascetique,
1. er. Philipp., in, 19. — 2. Cf. Hehr.. \in. i. — 3. I Cor., vn, l. — l. bilt. : « Touche et louche »
— 5. I Cor., vi. 15, IG. — 6. Note marginale de b : Ce mot « sens » (a«j8riefi;) aussi sc dit dans la
.\oj/ 0-.0J-, J^povi" i a v ^'»ftoo '+~a*i jtou^o • ^)aajo Ua-^l lo^ > •»
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JjLX./ .JiOA i~S° Jja* COO..CO ^5 -.v«u/ °*-^ JLaia^ -.oV^*»!! K-J-^iXiCO
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)>yOv ^iö b^v-ioo .J^AXAS OCH Jjjl^o JL^iCOO JJ/ .UiVU JJlAaJ^.
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^co jls/ K— K_\>
a atrir et ä se conduire selon l'Evanffile et selon les lois, avec ordre (EÜ-u-axTu;)
ei avec temperance, et ils les ont montres des villes qui sont bien administrees
d'apres les lois (vojaos), qui parlent et gouvernent (iroXi-rEUfficGat) dans la langue
de Chanaan. Etparmi les Egvptiens, le plus grand nombre — a cause de cela,
et exerce ces sens du corps par les sueurä de la perfection, en ont fait des
villes selon la maniere qui a ete dite. Quelques-uns en petit nombre, ainsi que
dune maniere plus haute et (plus) elevee, les ont doubles, en placant im mur
10 et un avant-niur ' , ainsi que (le) dit Isa'ie dans un autre passage.
Et en effet, meine dans 1'äine, il y a une vue qui ne se conduit pas
ä l'egyptienne ei n'acquiesce pas aux pensees diaboliques, mais (qui) parle
dans la lanoue de Chanaan. Et eile leve en haut (ses) yeux intellectuels
et demeure appliquee aux pensees Celestes une fois qu'elle a ete dejä
!•"•
redressee par la raison et qu'elle en a pris la maniere, et eile ne s'incline
oi^w K-./» ocxj .-V^ö/» x:-ooW3 "*•<*» »\ ^iajLio\ ),.. itv> ;o -.<X^>> y^o; ^--^o»
«öl »3/ •.)•, -',• 'jJ^.b.iK.iJ w.Ö| JtoO>OJLiO lo^ .>«»,J jJ -ö^ jl «jli/
^-.J
10
'
L fol. 230
v b.
^./o .-J-V^ ois't-^? -öi JA^^-io jLa— ; J—o ^-»/ -t-=; J— » J<* -'Po/o
prophete, quant aux oreilles interieures, e1 qui peul entendre Jesus notre
Sauveur dire : Que celui qui a des oreilles pour entendre entende', et Paul qui
qui equivaut ä une benediction et a dit : Voici, l'odeur de mon ßls(est) comme
l'odeur d'un champ /drin qu'a benile Seigneur ', et comme los jeunes personn« s i->
5
IVoms courrons apres toi vers l'odeur de tes parfums .
I. Malth., xr, 15. — 2. I Cor., \iv, 37-38. — 1. Isale d.W.. 1.. '(. — i. Gen., sxvn,27. — 5. Cant.,
1. 3.
[175] HOMELIE CVII. 681
tA^cc» Ji.cn .n«.5e -.U.xivii oöt Jjjl^s JL^sJÄio; :)joo<i ^..; Jtoov^;
oö» \% «»\ "*^_a_M t..O-3l./ ^3 -'rr^ °^ J-««=>J oö» "^.J-fc-O)— •.)»_.ouo )_^.^
»3/0 •. viiJ^ Jjlsoi .(-^— ).*-3j ^_./ «^002^ joojo .-po/o ^_d/o .-J-afco»
*^»^j i^iaji ^io» 061 .J-^. 061 ) vi ... \\ ya^-l Jfco*,-«..=>» 'oöt
to.^1. V-o^Jj/ .-^.^ ÄX-^v Jü/; j-io/o '"1^9?! )k-»?P° i°°l J *"*^? —öl .-joot
10
1 ; 1 1 n x—.^ \~x> :. « t
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'^o ^ «vin'^o . » .. *yaoo :. » Wil&o y~»}--~ ^i^oaiaj
I. L in margine :
^'-t' owo &.*s-\-^,» uw .-,»01? ^w &l : l=.i cS>. |Jiw ;jx>|.--«aiv UäX.» ^.1 low l^
Ooi Ui*' U " *1Q • W^»J L iCiSi\ |^*^12o 1*3» ^0 \'^' v.i- ..*«»*JV ^i*"->0 ^V^m |-mi *oio U;_ao OOI
>a>o;3 ^s <» t.01 ICoa-i^,* ;^^ |LaX- y\ »< — - 2. Mai, Sctiptorum veterum novit colleclio, t. IX, p.
730 : Kai [irr' o/iya. Tajia: :i; ji£vt£ tiöXei; 0! 5iRXä<7iä(ovtc;, xai xaTa tuv e!;w xai EvSov avSpuftov, vevo,
[j.i(j[i£V(o; 6p<iWrs: xai ÖT^saivousvoi xai yeuößEvot xai a—otisvoi, «JjäXXouacv ev i}/aXTy)pico SsxaxöpScp tu Oeoj-
xa6a jr.aiv 6 7tpo?r|Tr|; ia-;:3 xai xf,; 9«'//,; J/.ecvtj; Exacrto? axou<7£i xaxa -?,•/ r,(i£pav arj; xoiteü);, f,v
7tpo£tnev £•' E0aYY £ ^-'J! ' K-jpio; ;.<79i £?ouaiav e/wv indivü) Sixa tiö/.£wv •
ücravei eXeye • <xv -ra; £1; tce'vte tu>v
a[<rfir,fT£tov tiöXeic, ttjV E-.jvofj.iav twv to-j IIv£Ü^.aTo; evtoawv, xai XaÄEtv 5iSd!;ai; Tri yawtty] tt, ^avavixiSt, xfj;
ap|xo5t'a; äuö).a-^£ Titxrj;, ä>; oixa hoXecüv äp|a;, xai os'xa TEÖXscov £?ou7iav £•/£ *
TOÜTe'uTt Tqxrj xai d;:wu.a. —
3. L in margine : l^a*. <°-
Et il fut dans ma bouche comme un miel doux\ C'est ainsi qu'il goüte aussi,
5
celui *
qui goüte avec conaaissance le pah) vivant </ni est descendu des
3
cieux .
Ceux qui doublent ces cinq villes et (qui) par l'hömme exterieur et par
(l'homme) intörieur voieot, entendent, sentent, goütent et touchent selon les
1. Kzecli., in, 3. — 2. Note marginale ile L : Le roaitre aurait pu citer ici, s'il avail voulu,
i'-Ljalement i>- 1
•
D.iviil : colle-i'i . Coiilez et voyez combien le Seigneur est bon", el celle-ci :
Que les paroles sont douces ä mon patais, plus que le miel et le rayon ä mit bouche"\ el : Les
ments du Seigneur encore i/iii sunt doux". La douceur, en eil !, releve du goül de toutes les
manieros. — a. Cf. Ps. xxxm, 9. — b. Ol'. Ps. (LXX) cxvm, 103. — c. Cf. Ps. xvnr, 10-11.
3. Cf. Jean, vi, 41, 51. — St. Lue, VIII, 46.
682 sr.YKltr. D'ANTIOCHE. [17CJ
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^.ö&. .o^'jU •»»'**? \QJÖi^ f"^--^*>° )t-»^? -°l )^—Q.jjii» .-J_t^Xiötoo,
' L fol. 240 ^aoj )tsJL.pö vJl^cL« ^Xot\o :J_A..O0 J-J-.il oöi |_ccl2u^v JkjJio ool ^_»;
^Sl^^Lj )»i\>f> oöt 'J-a.^3cL,v /» oöi Ua!\ ^l^^^ :Kla.^o Iji <o—X^> V-3 ^ In
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jlSJL^^o ^_^ov^ 0/ rJtC^io w.01 yoow^iw; vOJÖi :Vic/ J-^^sö.^/ vOJÖi jJ/
1. L add 1
&*'*>•
lois, chantent en l'honneur de Dieu sur le luth ä dix cordes *, ainsi que (le)
Vautorite sur dix villes*, comme s'il disait : « Toi qui as fail de ces deux
fois cinq sens des villes administrees d'apres les bonnes legislations (eOvouJoc) 5
de l' Esprit et qui leur as appris egalement ä parier dans la langue de Chanaan,
jouis de l'honneur qui convient; en tant quo tu es devenu chef sur dix villes.
possede l'autorite, c'est-a-dire l'honneur ei la dignite (i^iup«), egalement sur
dix villes. » Et en effet c'est d'apres la coutume qui (existe) chez nous qu'il
e Mais, dil-il, ces Egyptiens, dpnt il esl question, out enseignö, ou bien
ä ces villes qui sc comprennent une fois cinq, ou a ces (villes) qui (se com-
1. Cf. Ps. xxxn, .'. — 2. Luc, xix, 17. — 3. Luc, xix. 19.
177 HOMELIE CVII. .
683
.lo|_3, J-Wioi ojVtt => J.io).ia^ kd/ JJ/ -.a.a^ 1-^1 S.13 ooi ) i»N.-=> Ql^^^cl^o^
10
JJ ) n\oVi* ^.otol'^»^ )ooi )qJ-^j» :JoC$x )ooi J_s'. tv_^ J v~» ^~» +ä öu>« -ex
1. Mai, Scriplorum veleram novo colleclio, I. IX, p. 730 : 'Anö toü coitoü Xöyo'j. Ar,)oF|i£v xa'i rr,v Emitri-
Xotiov |wo:av, ir,v J7:i Tr,v iXrfir, OeoueSetav, Ix ty,; 6si<ii2»i[iovo; nÄdvrK (lETaöicnv •
w; xii Ivofxov 7ro!iTa6at to
<T£6a; •
üfro?;a:vEi 5s aXT)6E<JT£pov tt,v nayetav xai ä(ieTau.£Xrjrov xat att'vyjTQv xptTtv Tüv [AiiaixaöövTüJv tö aiyu^Tta-
Jstv, tu -r, ^avaviTtSl oiaXiyioöa. yXwTTr, xa-ra töv iJiäXXovTa Ttpoq^TTjV •
xii (iiofi'.u xaflapiv üjioypäyjvTa noXrtiiav,
xai Xefovia •
(üjjiooa xai sffirjffa -coü j'jXi5a<rÖai Ta xpc'fjiaTa ri;; StxaiaaüvTj; wou. — 2. L IIöj^jo» (sie)-
prennent) deux fois cinq, non seulement ä parier dans la langue de Chanaan,
mais encore ä jurer par le noiii du Seigneur des armees. » — Le (mot) « ser-
s'expriuie ainsi : C'est pourquoi, commeDieu voulait surtout montrer aux keritiers
de la promesse l'immuabilitp- de sa resolution, il fit intervenir les serments 3 . C'est
1. Litt. : « Qui se trouve a la surface ». — 2. Ps. cxviii, ton. — :s. iiobi-.. vi. 17.
a\^.i J-L3-»/ -.j-^-sä^/i )toLiV^> -J^*ä.~ ^-.Voi ^.öoi | . i\n Ujl\^ )K\ »in
K_J^fcs... j»-»^. oo» k_o -c*\ . }
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-oto^^iä.\N-\ +3i ^fcoo/ -.) .">n -\\« yooü^ jooi ooü. JK-opoo-^v JbOio. J..-.
(laus une possession durable de la langue de Chanaan qu'elaient ces cinq villes
Mais pourquoi le prophete a-t-il dil : // y aUra cinq villes en Egypte qui
parleront dans la langue de Chanaan 2 , et non pas plutöt (u.aW.ov) dans la (langue)
des Juil's ou dans la (langue) des Hebreux et d'Israßl? Vbilä qui merite
la reeherche. En eilet, cette nation des Chananeens est une des nations
niaudiles qui avaient oecupe auparavant la Terre Promise. Mais c'est quand
Isafe — ou plutöt (u.a'A^ov 8s) L' Esprit qui parlait cn lui — a vu d'avance 10
le Verbe de Dien, qui s'esl lail homme pour nous, en dirigeanl toute chose
ävec sagesse, et l'aisail taire la sottise (£vowi) et l'arrogance des Juifs ei ne leur
l'ouruissail ahsoluuieul aueiine oceasiou hardie qu'ils pussenl saisir, lorsque,
apres avoir donne a ses disciples le uom d'apötres et les avoir envoyes pröcher, i!
il disait : N'allez pas dans le chemin des nations et n'entrez pas dans une utile
des Samaritains; allez plutöt (jaäXXov) aux brebis perdues de la maison d'Israe'P.
Car, s'il n'avait pas dil el lail cela, luiainsi queses disciples, et s'ils s'm Haieut
l^a^ö^ la^ -.jooi if * x> ylo.^ ol5^ ,_..» Jjoi .oooi > . Viftoo yioXo ..ovfcva./
: UsibOCO jLaC UJLM J.-.^»/ OOI 'yOOÜS. JoO| j~i,-iÖ 'f^U/? |jj )-IO»»=> "^OOI ^3
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1
vp-JÖi '(.^ec>Q-^. ^__c tCval/» -öi JI*Aj
1. L U3^ (ä/c).
tenus a precher l'Evangile selon l'ordre (tk;i;) ancien-, 'cexs (Juifs) ingrats,
qui resistent ä la bouche du Seigneur', ainsi qu'il est ecrit, et qui luttenl
2
toujours contre l'Esprit saint et lui fönt Opposition, devraient dire : « Les
prophetes out ete envoyes pres de nous et ils prophetisaient chez nous.
Et si eelui-la etait envoye ehez nous, il n'irait pas chez les nations etrangeres,
en abandonnant ses compatriotes. »
ß ^O
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loO| jjO-»t&00< w.Ö| .• >a^,_0 ^O; yttJÖt ) I vi .öpo ,
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loot Jw^öii .oiiK-i looi jjj'/ .JK^LjLsl^i looi J*-<w/ JS>_)y-.ts_ s*öio .J^a^J^s
jju^toi +30 .>xpQ.f>y>o ofcO>» J-La-/ ^-^ Jfcs-«-aL^ .Ut— ^ •J- 00» ).*. N . l r> .-aio,-o
,-<^ .looi jillx ^.oüS^ ^_s J±,+\.£<*jl&o .^.cxa^ )_2lo'1o loci j^Oo -Joot J_2>\ 10
lo_\ ot_.tJ.J_si i*öt .-jl;a.o.'_.o ) I^ooC-Ol-ö s-6t ).ii.3t.\ w.ooi > tvit^o^ -.öu\
1. l l»^U*>.
du pouvoir du chien mon unique* ; et eucore : Ecarte mon äme de leur mechancete, et .-,
eile le pressait el insistait aupres de lui; et, (pour pariert siiiiplemenl, eile
voix, 011 plutnl (aaAVjv Si) eile avait tout cela au service de (son) äme ardente
et brülante; par lä eile gagna a sa defense (cjvr.yoc!?) e^-aleiiieut les disciples
du Christ, eux qui lui avaient dit aussi en chemin : Renvoie-la, parce qu'elle crie 1«
1. Ps. XXI, 21. — 2. Ps. XXXIV, 17 3. Cf. Malth.. xv, 23. — 4. CL Marc, vn. 24.
Joe* \^M>o :Jooi +^~l J-ooöv. lo\ JIoj ,.***»-=> °»-=> * 3 «*=> J-*°« &l *- 3 V l
..joot ;, » v» voou;o-m\ •> vootla^ a^ -o^ ^>o ."^.Jjj»-./» Jfcs-»^ ^-io ,_. ^»|»
-öl )^ja*^jU! vOJÖi J-;öoi- la^ .•yoe n iNviN ,<-*a-aJ p J^J^° ^o_\a2>
^iöll; loot )jSx v aa\ -.ooot ^io| ooo» ^rft^ölfcoo JJ; J^m~3»
^.al* jJjo :vaaxio öt-^ *oNj/
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^^ Joj^; Jkioo M^t^>
^ ^jl- ^JLS.Kio Joi -.vaa^ yotol >v oKj/ ^-l-'; ^^; J—^ ^oto/
^
J-,oou Q^ 'JjoV^ulo oö, »3/, ^^fcs^ .ypo
^ ^M» V-^ l^o» -N^' v io
10
oex )ooi v^s-ixA J_£oaiaJ vOojA vs/; K*a Ja*/ .ooot Lfol.240
vojou^j vOOiA y.*\
v°b.
1. L in margine : o oi &l-
Je n'ai ete envoye qu'auac brebis perdues de la maison d' Israel . Et pourtant
ce n'etait pas ä elles seules qu'il etait envoye, mais encore ä tout Ie genre (yevoc)
5 humain, ä elles cependant en premier lieu (-rai-ie). C'estainsi, en effet, quo Paul
de Pisidie qui n'obeissaient pas : C'est ä vous qu'il fallait que la parole de Dieu
füt annonede d'abord. Mais puisque vous la repoussez hin de vous et que vous-mSmes
vous ne oous jtujez pas dignes de la vie eternelle, voiei que nous nous tournons
2
10 vers les nations; rar Notre-Seigneur nous l'a ainsi ordonne . Parce quo le
centurion 'galeiurnt n'etait pas Juif, mais d'entre les nations, (Jesus) aussi,
•
3
de sa propre volonte, lui promit la guerison de (son) serviteur malade ,
De la (il suit) que, s'il avait gueri tout de suite aussi la lille de cette
!. Matth., xv, 24. — 2. Act, xiii, 46-47. — 3. CS. Matth., vm, 7. — 4. Lilt. :
Ni acllon Di bläme ».
688 SEVERE D'ANTIOCHE. L82
'
oioi.^jJ as>iok.,jLaa\ ooot s-^-3 ') 3 .-»oot-s oooi voX.a. .o.i JVa-^^ooot ^./»»oto*);
i-
^.öi ..loo» öt-k-/ -cn 'Jicuv^-^-o (-.k-^ö; loot )v-3.^-cq^o» ^»; -« .Jjcaiojj
.•J_iSoi-^. yQj/ ».a.VJ . V> ^cxi-J .-JISwJl.^;; ou^o »s/o J-Voa ^-ioo k_.J-J^>0;
oja°LJi vQ-JoCix vs/o :)t^.i^aji -ölX -2>l k~o Jjlsoi .ötV-^u k-J-=^ ^/? .~öu\ 5
J_ooV3o JoCSsi ,_iö y.*\ -voj/ v3l^ .)lj->Vyi->» y^\ -CH» ö|Kj-.^o ,_io otLa\
^>o -00 -01 .-J^aiäi. ,£05 -01 )I^j )lat >n .oi; )^£Li. J-*?'fJ? )°°<
I^J ' .^ 001 J-**M
.•l/peJU vä>o^o3 ^_io; ~oio .otla^ U,/ JU^» J-soC^cul ^a5.o «**—*j «0
)K_j J001 -oiok~./ «-3J-3; oöti oilaj-oij .Jv-»; 001 )^-) >?!5s ^ V*»^' > vSuV—«j
Jjx>,Jü )p?»^>? 7-/! -<* . öua~ )k .iv«*> -«=1 )1Kj/? )-oa3Q.^_3 JjojJ^o .\^l
Icc*
v / JJ/ M^'l jJ -.P?/ om^ü la^, ^>o 0010 .Jl^ JjxiAio J-a-io loot
parmi eux ceux qui etaienl appeles proselytcs, lorsqu'ils voulaienl connaitre
le Dieu de la Loi (vöiaoc). .Mais ce qui semblait donncr lieu ä une accusation
qui (etail appelee) parmi les nations, laquelle de sa propre volonte et avec
beaueoup d'ardeur est venue a lui 9, ei ce qüe Paul a dil : En echange faisons
3
de celui qui dtait autrefois un olivier franc
1
passer sur l'olivier sauvage la seve '
,
1. Cf. Jean, iv, 30. — 2. Litt. : « Graisse ». - 3. Cf. Born., xi, 17. — 'i. Matlh., sv, 24.
ROMELIE CVII. 689
[183]
^•^.Ifflo :^^-*Ju3 ooo« ^.so *jLt>i Jod ^ciaLiö Jj^V 3 ? J-">°1 lov*m-A ^>o
^.^ot q\; po{; -oiai^a.A; ^^o :^iö J_xoäio oöt Jv^om -otak^ ooot
oC^s
o6*3 :loot Jpo/ «J-i^ ~P°
-« 1^!
^ V-^ ioo<
j^oj -Ol *s -Ol p :ews Joot yUo Jooi »v^jlj-s^o JlaJ.VO0 ,_*> ool -Joot
• I. fol. 241
lo^ o/ )jo,^lo oöt la^ Usot ^-/; J)o^io jJo •.!•,.*>/
*
K^o^ö; -ch 'o^ ^>o v" a.
yQJOi^ .^.j 'jjcL^a .ji-o J-;oäu.\ .^*> Uxüo .i-io/ ^>o-ot ? 'Uiaio^ U,— /
^^io jJo .^-> ^,ou^ .jLaUboo J1SJ./; )1ojo\v>> v3/ jJ/ .-JpoJAoo
et tout cela, eomme s'il parlait ä la femme qui repi-esentait la personne (xooowttov)
de vie, maisse montre aussi parla realisation des prodiges. El ce a'est pas pour
15
LiauAs (petils chiens) est employö ici de la merae maniere qu'on a coulume dans le niiiiiili' de donnet
le noin de la^fevao [petils de einen). La plupart du temps ce sont <eux qui se
liennent sous la table
cl a (qui) leurs raaJtres jcllenl souvent möroe <lu pain niis sur la table.
690 Si:\ UiK D'ANTIOCHE. L84]
]fcC^i<£>> Ötfc^^. .looi J-LSuS J-^O y-l \i\^=> ,J5 JIXj/ ~Ot J-La-7 ->-
i.*^^/ .'-PO ^./ .i-V»/ <^? W-t— •*J«*^)J OXjoNjl/ jj> vQJÖl JjbCLiÖiK
öu^ p •,KJ ).x.«.a*o K-Jv-fco» öislox j-^coiol oi^.a-s ..J^a-JS.» V*-^ «x'P° 10
vS/j J-^-=> jJ .J-sj-fcoo J^oapa^j Jk.=^3 ^.* «JSo>o/ .-fco/ J-^-=>*j? U-*-*l .«^
Ujöou *s .m,wä> J-Xj>=> Kl.ok~*/ vfi/j .K-J ooui», .)oK_a! )
vt ,.. \ oi^a^
certain par sa propre reponse que lc pain raisonnable et vivifiant est äjuste
titre enleve aux Juit's qui etaient regardes comme les enfants, et qu'U s'en va
chien, a happe la parole et s'en est nourrie aussitöt, d'une part, apres avoir s
(et) non pas un animal pur; car telles sont les nations qui n'onl pas connu
Dieu — et, d'autre part, apres avoir dit avec jöie : Out, Seigneur; et en effet les
chiens mangent des miettes qui tombent de I« table de leurs mattres* ; et d'un bond
eile est passee tout ä coup ä la condition (tü^u) d'enfant et eile a chasse" 10
auparavant la synagogue des Juifs qui etait mise au nombre des enfants.
Le maitre du pain, eneffet, l'a fait partieiper ä tonte La uourriture d'une
aussi tont le pain? Elle l'a eu egalement de bien des manieres, apres que les
.^io^a ^a*.Ä> )-> vi s^! oö« .K.I^D,/ Jjl ^ cl» och._\ V-^^-iö t^J^o^o
!«.!. 241
b.
.Jk^»; loy.°>t; J-=>> jjj; |»tJL^; ^-/ jooi »n . i m jk-s» v-^ JJ-aiia-oi ^^
o^ vä;'j ö»-3; -öA J^lo JojS^; ^.j )i.cn\v> .jlia^jo jK-;oot- -öl ^ÜO>. Ql^o
1. L in margine : l-o»» v<"-« Us<^*= .-v«us^- 9 ? va^-a^.3 Isc-A.» Io-oh y-*l ,^&*m-
D'abord, en effet, eile a mangö le pain Celeste qui est mis devant nous sur
Kautel, non pas en le ramassant ä partir de miettes jetees ä terre et eparses,
rassasiant pleinement et en se delectant, tandis que les Juifs qui avaient fait
ä la fois avec les dons de l'Esprit saint, cette Chanaaeenne, cette chienne, celle
qui a besoin dune miette, celle dont la foi est grande, tandis que les Juifs mit
entendu la parole qui les a döpouiltes de tout cela : Le royaume de Dieu vom sera
3
enleve, et il sera donne ä un peuple qui en produira les fruits . En effet, c est d une
15 grande foi qu'avait besoin vraiment le grand mystere de la piöte (eüdäSsia), e1
oü il laut que l'intelligence möme produise du fruit, ainsi que tonte la richesse
1. Ilöbr., xill, 10. — 2. Note marginale de L : Qui se diversifle, dit-ll, qui devient divers par des
dillerences de toute espece (y£vo«), par les dons de l'Esprit. — 3. Matth.. xxi, 43.
692 SEVERE D'ANTIOCHE. [186
la\o .-Lvc*^. LsNJL» Vi.., g>; oöt L~oi; o£^D )ilax\o -J'J-3 t
"^ 't J-ioc*^
^_«bs^N»s .Kl,K_. / otij^ >ä/; och; -'V-^ «~^± J-icocb* ^_io; Ua° )K.ivn
*JKja_Aj> laix ai^-ol/ JVj^> jJ; .-L.;öoi... p .jLv±:»o jLL3 ,_,I^»oo
^..^^js/ r s t-""^ °— °-° •)* IM*» oöi j-LlL^S JJ/ -.yOCH^-.; jftüLpO JL^euM ^-^oi
^ .• N ^.3K.£COO; Kj/ La',; oöi Ltj och; U-J^ • •J-~S; OÖI j-^Q.;^ lo\; )ks\^5
1. L II* (sie).
de l'Esprit qui se trouve dans les Livres divins et qui s'en est allee passer
chez La Chananeenne et l'Eglise qui (est) d'entre les nations, (richesse)
C'est pourquoi les Egyptiens dont il est question, eux qui sont ldu£s pour
leurs changements remarquables, n'oat pas appris ä leurs cinq villes ä parier
dans la langue des Juit's im dans eelle d'Israel, mais dans la langue de Chanaan.
Les brebis de la maison d'Israöl, en effet, sunt restees perdues, alors qüe la
femme 2 chananöenne a pris le pain, eile dont les Egyptiens ont enviö le 10
langage plein d'intelligence, lorsqu'ils ont enseign£ ä Leurs ciuq sens ä parier
dans cette (langue) et qu'ils (en) ont imite l'hurable pensee, la grande foi, le
desir du pain de vie, de quelque maniere que In veuilles qn'il soit entendu,
Lfoi.241 tandis qu'ils <>nl tneprise toul ce qui releve de l'ostentation e1 qui "
mene a
V-^x V^o/ .QUL^ jj jloio^co jj» oot voo«^.; ^..o Jl,\ v>a&.s .jojSsi )»!/ ^>0J
^.j 'jiJ./ JK^w-^ J.-^SicL^jJ j-jöoi-.; oot jil/ joouo -Jla^iJL^ öu> J-^W
JJsfc^.ii )^ H o •
.
| fc^CSCSC^ .
,V-^i* lt-io; -.^oioK^li 1S>*S 001 .^^ofcv-.m.io
^£^a^o -.OMao ^Ss^-^ia^ Joot v£>jj; -01 .(-^S-mo K*J5 JIchü/ «Ju.V; .•j_.KJ.fcoo
III
Jfcs-UOo ),.-, -6» 'Oo/ li-o.U vo;),/ JKj_,._o -.^*j/ 'oj,._ö J_~_\^io/ J..coo^>äj._>
1. Mai. Scriplorum oeterum nova collectio, I. IX, p. 72!i : 'Ajiö Xöyau p£' . Xwpav Je jousv sIte rijv toiu-
•x(. 1: öpuftcVTiv, S'.'r; ttjv vor,Tiö; 6EWpouu.£vriv , f, ti; EOTiv T| BÜsopo; xoXtTEia, x»i tat; yp»? 2 '; i|*?opouj«vii] yvwaic
TUTpiapvüv TS xai npoyr,rMv, f,v i3:i foSsiaO-ite xai 'r >.o-jv yXwtTav öe :
apyr-.v xal äpvjKjajAs'vriv XoiitPv aTiosTpj^sa
veo-*»U_>-> Ug»S_-^< .-U;~l u« "*>.£.» 3(H| -.<»)/ aV-so V^^joJ t-iaU-vua, (i ^Vio ;.x>( . JjV— i I'.'-ä.vjo
..^j*.»,-!;_>o* ^oOi. &*l !,—.:>/» u'« ,jc __•» Uujo» .U»a^-'>aj IW .• ~>0»>>. ^px> |tta.^_xi a>^ ^i^.,vv\ ^>o»N .-|,ä3o
euvie ä leur langage ineilicace. Isa'ie, en effet, a dit dans la raeme propbetie :
El le lieu des Juifs sera pour les Egyptiens un objet de crainte'. Nous disons
w lieu » soit celui qui se voit en taut que lieu
2
, soit celui qui sc comprend
il'uiie inaniere intellectuelle, loqucl est la conduite qui rapporte de beaux
5 revenus, et la science des patriarcb.es et des proplietes presentee
dans les Livres, qu'il fallait craindre et envier. Mais detournons-
iious de la langue paresseuse et qui a renie le Christ, et choisissons ;\ sa
place la (langue) de Chanaan, ou plutö ((jlä».ov Se) le langage de l'Eglise (qui
est) spirituel et savant.
10 Parmi ces cinq sens, ou cinq villes, la vue, l'ou'ie, l'odorat, le goüt et le
1. Isale iLXXj, XIX, 17. - 2. Litt. : « Localement ». — 3. Note marginale de L : II faul savoir que
ce n'est pas seuletnerit parce que les villes subsislenl d'apres la loi (vöjio«) el qu'en cela seuleuient
elles se separent des aulres lieux d'liabitation que le maitre a dit qu'il? onl change les (sens) en
villes d'apres les lois (vä|io;) evaugeliques; mais c'est encore pour cette autre (raison) que les
Egyptiens dans ].ur propre langue et par habitude donnent aux villes niemes non pas le noni de
«villes », mais celui de <c nomes n jvouo;). Et c'esl parce (|ueles(scnsi ont ensemble une coiuluile com-
mune que les Grecs leur donnent le doi eme de « villes >i~
694 SEVERE D'ANTIOCHE. [188]
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Lfol. 241
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I. L in margine : >»UK- AipE?. — 2. Mal, Scriptorum veterum novo collectio, t. IX. p. 780 : 'Airb to8
aÜTbü Xöyou. llöXi; 'AaeSsx xXTJfrfjaeTat f| [v.x rctfXi; •
d5<rcs tocoütov tiv« voOv üito<pa.cve<j6ai iu; al itevre in'/:;;,
rjouv aiuOriastc, tot; aüioi; vi|ioi{ TtoXiTevöjjLEvai a'jmavwc jjiiav iröXiv Sixatoaüvij; äKoTeXeaovei, Tr|v rauran
9pouft<u(i£VTiv "Jcj/tiv •
w; Ti; tcevte Btrjpr.fievw; KEptXijitTixn'i; jiiav vo|u'£ev6ai xai to jit, sijiEtv Se u:a xöXi;, cfl
. |*.ixpä 7tpo;0iixri roü äpflpov noXX/,v l[iya<Ttv xij; Ivvoia; laOtr); Ttapiaxriatv alte! xai twv aXXcov a'iobi-Tiwv eves-
YO'Jdwv tä SUata xai v£vo[XiT[X£va, Ttva Xoyov exst tö (IT] xai §xdffTT)v ä/Xä Tr,v [lioev aüxwv uävov nöXiv Scxa'.OTU-
vri; jtpo;afoprJ£Tfla! •
5'.xaio<jüvY)v 8i 'jO 7inv ävTiO'.a7T£XXo]a.Evriv ü, iSixiä zai nXeovsSif, voniTeov i-i toü irjpovT-.;,
cille (/'.l.srV/r/r
1
Et en verite quelqu'un dira : « La vue qui est j>lus penetrante que les
autres sens intellectuels pour percevoir les choses divines — eile esl
(eela) cne semble tout autre. Kl en eilet le prophete u'a pas ilil : « Ine seule
parmi elles sera appelee la ville d'Asedek » ; tnais (il s'esl exprimö) ainsi : Cette
2
seule ville sera apjteUe In ville d'Asedek , aliu qu'il soit indique uu sens de ce 10
genre, (ä savoir) que ces cinq villes. ou sens, en se eonduisanl dun commun
241
accord '
d'apres les memes lois (v6{*.o?), fonl de l'äiue gard6e e1 fortifiee par
vb. celles-ci . une seule ville de la justice, en sorte que ces ciii([ söparement
stiieiit resrardöes comme une collectiveraent.
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15
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Et ceci encore qu'il na pas clit : « Une seule ville », mais : « Cette seulc
les autres sens fönt ce qui est juste et conforme aux lois, quel inotil" y a-t-il ä
s ce que ce ne soit pas chäcun d'eux, mäis Fun d'eux seulement qui soit sur-
io etaient jusi.es devant Dieu, eu.v qui marchaient dans tous les commandements et
1
(toutes) les lois (vojao?) du Seigneur d'une maniere irreprochable .
Ne t'etonne pas si, panni les tradueteurs, les uns ont dit : Elle sera
.Ji^.j Jk^oöKS. cO* ^^sJ^io Jlc^a-oj» JjLiOA laS. ^J -.oV*>l JLo_o_i;» v^Jo»
:)to_a.-jjj )io->\ ^otok-./ ]1 :)-»-)— too Jjoi V-^ )* v> * ) » »^ ^otoN-/i och
y_/ ouioj Jli/ »..^»v? ^-3/ •.voow^i. ~~j';j vQJÖi-^ j-cUjj yOotA »-a-^ JLa/o
fol.242 .•jj^^^iwio wöt jfcooJi-A vjsjl1»Kjo )nti'm i ••Jj*~/ J»-=^ ^^ot v*> 3/1 j^o
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)vlo k~.jjjj och Jjlsj.^ ^^ .-^-öpai ^3j joow 001 J^oa_^» .-J^sj po/ \J-^^°
--.^01 ^öoi .*>cva )j>oo-. ^-w^ ^^a\ .ioM )joi ^.-/j L^J» ^*>; .J_äca^ J001
vOJÖi jJJai yooi^o la\; -.|j/ ^-.j «ua.JLiCu.01 :k.-oot Voo ^.iö Jj/o M
pö/; ',
,_.; y.~ +3 .L*ot; J-iot jLb^aio Joot ^xaLli» .*pe'/; k-oot JV^^o t-3 Ijoiil/;
jj; Jlaa-iJJ; J,.ioJ.ia^ CH..V jj/ )>.L, ..oja-iii/ «^; jlaV^-^o ^-/ »o-Ji^s
:J.JV— / ^-iö J-ioa-^i J»o£s.£vio .\.>c'l \jy-~l v^J« "^Ok y/ .-vÄoaj; ,-fco> Jjlco
NX*XO'/ ^-.J LiCL^OJi I^X^ÖlSo \j±~l vOJÖl ^^OOJ ^-^Ot '^kj Jot^l y^\
inciit, qu'ils 011I 6te d'accoFd les uns avec les autres' — tandis que les autres
out dil : « La ville du soleil », eux, ils bnt dil : « (La ville) de la justice », en
elevant notre esprii vers le soleil de justice, qui esl le Christ. En effet, <•<•
soleil visible n'esl pas l'auteur de la justice ni ne read justes ceux sur qui il se
L 5
fol. 242 | (
.
v <> -, bien qu'on puisse par lui corame par les 'autres oeuvres mesurer et
\ aura tel (fait) en Egypte 3 », en donnanl justemenl le ooni de *< jour » au tcmps
qui luil a lasuite d'un pareil lever; car ce n'esl |>as dans im seul jour par hasard in
sur les autres (questious). C'esl pourquoi eist 1111 autre jour, Selon que Dien
(le) permettra, que sera traite er qui a rapporl aux autres (sujets), <-\
I. Cf. Josöphe, AntiquUes jadalquss, tivre Xtt. eh. 11. — 2. Gl'. Malth., v, '15. — :). Cf. Isaie, \i.\,
.J^^aä^J» JKj_,-iö joä— ^..AotA Jj/ ooC )jo] *3 .-^iojl/; ^^oi ^i.
^•pa_iw/ J,.— *-/o .-J..^jlsjl3 Jjj£^.s k.-.Jts_JLK^> aS^icoaS. y.*^.^» ^^o»
«St .Jjlj»_=-i JK-^iajLioo )K-».3^iö J.*. a i \ .JlajQ_ij; )
»vi» < JKjl.,^0 J,.-.
«.sK^^io ^^i^öl/ JK... Viiv> -.Jj/ po/ 'Jj/ V^o'po t-oi ^aiw ^d *6il.a\*
5
ya-iöt aS. -.^ a^akj»/ \_^^_ä^l/j ^_-^>>oio J^OcL^/ »o JoCSs.; otKj_ t^o
•
yOtJÖi J,-~3/ vOoiS.3 'JJ/ -.J-.oi.=>/ )»!/ yOoiAi. ^^t^Lio vxoa^SQu^/; ja-J^j»
aa^s^.'Kjt/ J-JS^jo/ Ji-so; la^ 'J-^aJL. J^_*o o/ .-)-^^a ^i ,s> J-^i. ^.ioj ,
lo
J|
\vn« v-2")"3 ^*OloK-/j w» ^.*.äw^ -.^S^iäio )K^V»io a^ .^-..; J.JLio
:JLaSnüjoo ).jL^f\.^io ^io» y^.1 v»o; ^o ^.äo J>^»\ ^_-^J^o s-»';» vo 00*- 1
?
je conclurai ce qui a ete dit cn proclamant bienheureuses ces cinq villes des
Egyptiens, qui apprirent ä parier exactement dans la langue de Chanaan
et en meine terups donnerent comme demeure ä Päme humaine purifiee et par-
faite la seule ville du soleil de justice. C'est ä son adresse que, cliantaut avec
S I hivid, je dis : Des louanges ont ete dites a cause de toi, villedeDieu ', apres que, par
ce qui a ete discute, nousavous recouuu comme Egyptiens non pas seulement
ceux qui revendiquent pour eux l'Egypte (comme) Ie pays de leurs peres,
mais a la fois tous ceux qui se sont convertis de la vie des nations, ou de da vie I
ä
Xe parlent-ils |ki> ce qui est ögyptien? Savent-ils qu'il existe jamais
le langage de Chanaan? Ne vivent-ils pas tout Ie jour dans [es theätres
w^»> )ooU (oi •.v^oKjt'/ -sS-NrtX ) er, . °> )j / . ..In V> }Q^bs_3 t_» ,-3 Sil V-<^x
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).i^ * vx .=>; yQ.Jcx o\ .y ^ -i-t— / °öt »xoQJo t i « no -.J-ol^&t oöi ) > »» -> vi.flQ.bo
yQJcx v3/ .
<v ooi-.K-./ w; > «Not vk-»(j N
.io^ -3 K_.J^.3o_^/ > .t ->\ .•» »j'm
.-)K> 1 1 n\v> ItooajLio •)...« ..'po j,n*\ .-yOoCS. J^_./ jKviral, )jl>.N;
(N-iv-.,.-. ..^"jfcoo K_.|^v-^ t-° )*«» >-v>; j-ioj-s ^Ot-o ^-^qq m ^^-*' JK_i_.,.iöo
JJ Uuä>i JjlcCQJ > i .. ^_^.^cd ^.3 -.übJ U't^'».-=>? ^*^\ot< -.oi-^N-./ *~^\ 10
>v ooop U^*: )la:iboo K.^~L . .LoN^iö ^o JlSo^io v aN^to yäi Ua-/ .Uoi;
.
JV-t° )?°^! °öi; J1q«l,j/ K^a„»^ao J lo ^ « ft.,3
-Jo^-JlJ ^o; joodj ^.oC^
violencePOu bien, toi, tu fais dans les theatres (6e«Tpoc) ce que tu veux; et moi,
il ne m'est pas permis ä l'eglise de dire ce que je veux. Car, si, lors meine 5
que je ne peux convaincre qu'une seule fois, je nie taisais, grande serait
pourmoi la punition pour (ce) silence, ainsi que le danger (xfv^uvo?) supreme.
Cepcndant ceux qui voient dans la tente ne sont pas seuls ä agir ä la maniere
des Egyptiens; mais tels sont egalement ceux qui ont l'oeil jaloux, la langue
qui insulte, l'oreille qui enqußte, le palais avide et l'odorat sensuel, la main lo
rapace et injuste et qui touche aux (biens) d'autrui. Malheur ä moi! Que
ferons-nous, si un löger changement ne s'opere pas et si nosvilles se prösentent
devant le tribunal (ßr,y.x) du Christ en se conduisaut a la maniere barbare?
II est certain, en effet, que nous souffrirons les (peines) »les barbares, en
endurant l'epreuve des tourments insupportables. Hätons-nmis done d'eerirc 'j
les lois (vöjaoc) de l'Esprit en chacun de qos sens, afin que, lorsquils seront
reconnus villes par le roi, ils soient soumis au royaume des cieux. Puissions-
nous obtenir tous que cela arrive par la gräceei la charitö (<j>&av8pt»zte) de celui
qui (nous) va appeläsl A lui(soit)la gloire dans les siecles ! Ainsi soil^il!
Ui*>Lo ho* !i»|*
<-yO'r a.jt ^«..Nv* vqjÖl-\ .-IS..Ij.V^ ^qj / \s.»qj |;^ol_io 001; ^*^ov^ .ü—VaiLL/j yOJOf 1-3»-** PIöji ^^
.>^N..; J-»;oö t\ 'Li/ vs^ j^a.» ^cD2^£> N ^o ^io voKj/ ^_.^ot^ — 0J.J3
jlj.^^00 )la^v-^u- ^ai» ^3 s3/ J»ot ^oo .yoku/ ^^-s'l K..jK_l.K~ ^^°°
t~« oöt t---<N. *-° •°-CD '/ l" 3 '°i ^°? **°i Uaicois.^io .•J-.OioJUo >o^io jlo i . vroj^Q;
I. 242
o •'
v" a.
1. L in margine :"&•'
HOMELIE GVIII
SUR LES AUTRES QUESTIONS QUI AYAIENT ETE PKOroSEES, QUE l'hOMELIE
ELLK-MEME INDIQUERA CLAIREMENT AUX FUTURS LECTEURS.
mais vous reclamez tres exactement les (dettes) de ce genre. C'est pourquoi,
en me forcant aussi moi-meme avec grand soin, je suis accouru pour verser
ce qui etait du autrefois, avant d'encourir un reproche de negligence et de
retard et d'im prejudice qui (viendrait) de lä. En efTet, puisque cette seule
io question a ele r«>s< »lue?, comine "
j'cn avais la possibilite, il m'est necessaire »Lfoi. 242
den venir ggalemenl aux autres (questious), sur lesquelles celui qui a inter-
roge a emis des doutes ou a fait semblani (<syßfta.) den emettre, en s'appliquanl
ou ä ine niedre ä l'epreuve ou ä tirer un profit plus grand de (son) desir
d'apprendre (o:lo\Lihnx)
PATR. OH. — T. XXV. — F. 4. 116
Tim SK\T.HI<: D'ANTIOCHE. L94
y_./ ^..O yOiOQL^Jl :^s.«.3CX JK-JLaI ~K .. ->tK^s .Ö(-.K-./ JlOl ^,» f)m\l/o l0
1. L <» margine : ^»»o '»^V oi Up&=. 2. I, in margine . ' (sie < in attendall °-
lm\rz pour votre part avoc purete" et verite e1 avez toujours soif, el (lorsque)
vous frapperez par une action divine mon rocher sec et saus humidite, comme
Moise (frappa le rochen aveclaverge, et (lorsque) voushii ferez donner oais-
'"
sance ä de grandes eaux.
La deuxieme parmi Les jrpoöe'ceis ou propositious qui etaienl douteuses ei
dillieiles esl donc celle-ci. Dans le Cantique des Cantiques donc — Salomon,
im ii nie vous (le) savez, a coinpnsi'' egale n l. ee livre — ce qui dehnte en Forme
de raisonnement (>.oytxwc) ou de discussion, c'esl une eonversation avec n'-ponses
entre mx, entre l'öpouse e1 l'epoux '. Iaquelle (conversation) figure d'avance le ls
Lilt. :
De l'epoufe u l'öpoux .
[195] HOMELIE CVIII. 701
) - ^<a)l r2 )
<»'.. s* ^coa\ojä )»c*\o .)....»» V) ooi ool 6i.-^..1 J_lk—o •.) ^ ,» « V> ;
• .oi^-.i U^sj/ lo^ AQJo :o».iojJo w.oiao)J Jt-^v ^>Q.J3lJlj -.j;ot yj( oolo
"*5jO. -.\j\ \2o\ ^-.J Jj/ .-Olok*../ Jo» JjOt jj); .*— *)', ffl l\ vOOuVi yOOOiJO
•Jko*3 w.ot v-^^x^/ -Ha ia^ J-^^xio; \sxji-s -ojoK.../ Jjo^io ^.» J_»_~ JJj
ol^j J.^J^JL.VOÄ^. yJä *Ool ^DQ^H2 )jOi^O .Ö»_.K-/ jfcC^otsO )K^D loot ^ vS{
va3la^a,a,^a\ )^>»_3j )J^oK^> y~. JV-=^^ yaslv^* i-io/j -:H.a -.^;o/ Joot
I. hil. 2i2
V» 1).
10
yOoCS^iaioo K_o yOWJL*xi> ^.oioK-./ (.i.\a^o Ji.) ,
*^3 ^_ioj )l-..3io -.|jl— JJ5
Ji.a3lo-». laS> öt^.o_*. ouioj 061 ).JaJL^vs/ • .^o\oh.*\ V-»-^ j-»o« /»/; •)»*->» ^• Q^?
)-l.ööo; ..K^)-^-^ >*>;o 'ofcO>j >^ia* vfl>a^aa \ ool .Jjot ^otoK../ ^-.; \jJ\
lorsqu'il a ecrit aux Ephesiens, en ces termes : Maris, aimez ras femmes,
comme le Christ aussi a airrie l'Eglise*; et de nouveau selon ceci : L'homme
quittera s<>u pereetsa mereet s'attachera d sa femme, et tous deux deviendront une
seilte chair. Ce mystere est grand, et moi, je (le) dis, par rapport aa Christ et par
2
räpport ä l'Eglise .
Mais c'est sans aucune passion qu'a lieu l'uniön du Christ avec l'Eglise.
sans passion etpurs de toute souillure et de (toute) tache que sont leur entretien
et leur conversation entre eux. Tel est, en effet, egalement le lit d'oü il l'a
apres l'avoir pari/irr dans le bain des eaux avec la parole, paar se presenter <i
lai-nie/nc l'Eglise, glorieuse, sans qu'il y ait en eile une tache ou aar ride ou
. v> ^opo o/ .-J_£,.o..o o/ LioLco ch__> -v»./ JJ ,_3 .-Jl^S. ) £s.~ •% V? otüx oc*
^.-.oC-V-l-ii Kj/ )>!_, .^OOiO ]J»0 j~v~lL.,_0 )oO(ij JJ/ .-^-DCd y~./lj ,-^01
. -N, rg ^ '
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J-V__. ÖL_K_/j .-öl .-J>q_„_o )tC^ol^_> )oi_5s IV^L. ^.io Joon £\..-3 ^vv-^io .Oi_\ 10
J^_S y-./ ^>.--30| K-.J.JJ-3 .JLs'a..~__» JK-_j J)Oj/ vQ~->/j Ot-OO *3 0U-_0 ,.3 \^-3j
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OJOl .-Jl^o J£C_>.3 o£>. L,v.o J^— t-^o .•oiioKl»./ JK— V-=> ••^«» )^— J
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oö« V-<--^ )'**-*/ : jJL__ja_a_s a_xo otlaju/ tv._o._-i ^_^_>o ^^--.--o ^_.; oot
quelque chose <!< semblable, mais pour quelle soit sainte et immaculee*. Vois-ta
n'entre en toi-meme.
Dans Ie Cantique des Cantiques, l'epoux donne a l'epouse aussi le noin 5
de « soeur »
2
; et, eile, eile ne donne pas ä l'epoux le norn de « frere », mais celui
de « fds de nia su-ur » '. Et les deux signifient une scule parente. Lorsque le Verbe
de Dieu s'est incarne, en eilet, c'est dans la meme nature qu'il s'esl marie
ä l'Eglise et qu'il a participe de la meme maniere au sang et ä la chair
1
du peche 5
. Mais pourquoi (l'epouse) ue hü donne-t-elle pas le uom de o frere »,
mäis celui de « fils de ma sceur »? C'est parce qu'il a ete de la Mere de Dieu
(OeoToV.o;), la Viorge Marie, qui est nolre sceur ä tous, en deseendant de notre
meme pere Adain par genealugic (l'est .dune jusleinent,en laut que lils de notie
IS
sceur, qu'il a ete nomine « fils de la sceur » et que Tepouse et l'Eglise, c'est-
Lui, c'est donc ä cause de sa charite (<pi^av8pwir£a) et uon pas par besoin
l 6ph., v, 25-27. — 2. Cf. Gant., v, l. — 3. Gf. Cant., v, 5. — 4. Cf. Ilrbr., u, 14. — 5. Ihbr..
IV. 15.
IIOMKUF. t'.VIll. 703
[197]
JS. , -^ '
JjLSOtO .^ vOj/ VÄl )-*JLÜ l<XbOQ-^i»J JK~JDO .J^iÖJ^ vQj/ * Lfol.
r° a.
24.)
•
.öt-3u~ / jk—\» ~-./ "^i^soi o .c*^..; -otoK-./ )K~- i_s «et yA jjoto .)vi> )K—
rloot 6uK-/ oCSs jJ;o looi J-^^» -6t; K-J ^oo .)<»-^ot jJo .^fcs^l
'
1. L fr •>^*'» isj'c).
— comment, en eilet, (en avait-il besoin), celui qui par nature est Fils et
Dieu de Dieu? — qu'il a ete baptise de notre bapteme, lorsqu'il a sanctifie
les eaux clles-menies, qu'il les a preparees pour nous (commc) bain de
'~
l'adoption des enfants et qu'ainsi *
il nous a faits fds du Pere Celeste et r a
le nom de « soeur », et cela quoiqu'il soit lui-meme le fds de sa soeur. Lors donc
qu'il l'a aimee comme (sa) soeur, ä son tour il est aime aussi par eile. Et de
meme que, lui, il a verse son propre sang pouc eile, de meine, eile aussi,
10
lorsqu'elle est brülee, lorsqu'elle est mise en pieces, lorsqu'elle est dechiree
par de nombreux tourments, lorsque... — que n'endurait-elle pas, en effet,
du fait de ces (traitements) insupportables? — eile a Ihre pour lui les combats
(aytäv) du inartyre pleins de douleurs et qui rebutent par-dessus tout. Car
eile etait profondenient blessee dans son cceur par un amour Celeste. C'est
1
•5 pourquoi eile disait aussi : J'ai eli blessee pur l'amour . Elle montait, en eilet,
ton Dieu de tout ton cceur, de toute ton dme et de tout ton esprit*. Et ce.n'esl
pas etonnant. En effet celle qui errait, qui etail athee, qui avait servi les
mauvaises passions et les demons et (qui) a' avait pas d'esperance, s'esl
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elancee fcoutä coup vers le lit du roi, une Ibis qu'elle out re<ju la dignite de
soeur et d'epouse, qu'elle a eu en depöt ccs (biens) ineffables et que, dans la
elevee, laquelle condüit et entraine celle qui l'a ahne et est aimee de lui
Cela etanl donc ainsi, celui qui a pose" ces questions a demande" : « Com-
iiieni, apres que l'öpoux a frappe" ä la porte et a ilil : Oun-r-moi", l'epouse
lui dit-elle : J'ai 6t6 um tunique i/itwv), comment la remettrais-je ? J'ai lave"
mes pieds, comment les salirnis-jc } Kst-ec (aoz), en eilet, en vue de ipielque
laehe e1 de (quelque) souillure que l'epoux l'appelait? El celle qui ira vers
• 1 foi. 243 lui allait-elle '
toucher '
quelque chose de semblable avee ses pieds? »
I- 1).
jlio -ti\o JlioMi -.6t JjlSjj ^» a-iot )K.\.di .. i .»>ö/ j;ot JJJqjl Iq\ K_o ^/
^>0 ^Ot; O04 *t-^x ^/ .»oUil v-^_.i J-Jä^o Jj/ )*W V>» Jj/ ..loot Jpö/ «-»K..3
-.iJJ— o->^o :oj^s ^söd,/ o<_s ocxo 'i -^ O ^ ? I » QpJ-^j)^ la\o :J-»j'i; -ot
la^; vQJÖt )^^3;o K_o JjlSlm JL^ö>^ p : ) K . 1 m\J.o^o ^it JISulu ^_iö y-^o*
'jjjoto k_.J_io,..o Jot^sj JK^.^o :Jj, S\v>, ,JJo 01JS. K_/ )Vo\'tP ,JJ :JK^_£—
l-iL^äo LqX iot.Ji yl .-jK-oi^v ji.oj.-Ot jjooio ^-.j p-N, •.> «\ « ->fi ) too.-^ ^
V-^v JJ .-J-fcJOO LaÄo pö/ voofts^^oo; yQJoi .-ji.ot « -y L~oVio Jjl^co*
10 . «•>^Ö; JJo yOOtKjLJl yOOUaO -.01 )-^OpO .JNl,. ;> v O_X-iO JJ/ yQIVyJ
v o^"\).io (KjJÜoo^ W.01 )Nol_». jooi ^0;; . ^oa\o_£> Joot v^otoN-./ Jbot ^„./;
vau^-^l/i ^.öt ^ot *s/ -.loot öt-.K-/ )Vj3 'jlop^ l;°tj° JJ^* ]»ot» .ottNs Vt ..v>
1. I. (« margine : i^o-
de l'Eglise, avant que I'epoux (lui) fasse cet appel et qu'elle entende : Ouvre,
1
disait : Moi, je dors, et mon coeur veille . Et en eiret eelui qui a ete indifferent 2
aux faits qui (out lieu) dans ee monde et a forme ses yeux devant la tromperie
qui (resulte) de l'ecoulement continu des desirs et devant l'imagination (<pxv-
Tact'x) qui (vient) de L'exterieur, (qui) s'est retourne tout entier sur lui-möme
et (qui) regarde au dedans, dort un sommeil elogieux, lorsque Les
niouveinents de l'äme ei du corps qui (menent) au peche sont pour lui sans
Im
eilet et sans action et que (son Arne et son corps) sont Qxes dans la crainte
de Dien d'abord et eusuite dans (son) amour, et il veille une veille divine
dans (son) intelligence, lorsqu'il veille en face des ruses de Satan et des
esprits mechants, doni le Livre sacre dit : Car ils ne dormiront pas, s'ils ne
fönt pas le mal; leur sommeil s'eloigne d'eux, sans qu'ils dorment 3 .
la mort, el criail : Ce n'est plus moi qui vis, c'est le Christ qui vii en moi*;
et cependänl II ili>ait a l'etat de veille : Aßn que nous ne soyons pas surpasses
s
par Satan; car ses desseins ne nous echappent pas . Les fruits de ce sommeil
1. Cant., v, 2. — 2. Litt. : « A dormi ». — 3. Prov.. iv, 16. — i. Gal., 11. 20. • 5. II Cor.. 11, 11.
706 SEVERE D'ANTIOCHE. 200]
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^_*o'/o .vOJu\ ^_v,',~-o; oöt Joow jlo <vo_iiojlo <v c__C_^.j J-mJ-=> J_l*jl ^sl'/
et de cette veille, c'etait aussi cela ipeme qu'il a ete ravi jusqu'au troisieme cid
et encore au paradis, spit avec (son) corps, soit dans (son) Arne seule, qu'il
semblable aux concepts de la lumiere, est comme s'il etait ä l'etat de veille 10
„°
v a
"
en plein jour, 'apres qu'il a oublie la imit de la mech'ancetö et la
lourdeur de töte qui en (vient), qu'il n'est pas effraye par les passions
bestiales qui rödenl pendant la nuit et qu'il n'(en)est pas non plus tourmente;
3
e1 il peul dire : Moi, je dors, ei ni<>n coeur veille . C'esl ce sommeil-lä que Dieu
promet ä ceux qui gardent srs commandements, dans les livres de la Loi t">
Et je meltrai la paixdans votre pays. Et vous dormirez, et il n'y aura personne qui
1. Of. !I Cur., xii. 2, .!, '1. — 2. II Cor., XU, 7. - 3. C.inl.. v, 2. — 4. Luv., XXVI, 6.
" ~
[201] HOMELIE CVI1I. (,
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10
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j^ifcoo )ji*aLioo jL.^Vivi; ~©to .•JL'oüo.Kjl/ M-*y> U°< J->°» ^ .-ft^*«.U/o
^v» T J&OoJ» .«oto¥^20-M JLck. V*>/; Jaa^oo Jjk-A iooi J^o^o .loo»
^ • * * •
C'est ce sens dit par nous que nous montre egalement ce que Paul a
envoye aux Thessaloniciens en ccs terme's Vous lous, en effet, vous etes :
tenebres. Ne dormons donc («p«) pas comme aussi les autres; mais reveillons-nous
3
a dit : C'est In voix du fils ma säur; il frappe ä la porte Mais, apres l'avoir
de .
ordonne, dites : Nous sommes des serviteurs inutiles, parce que c'est ce que nous
".
devions faire que nous avons futt
w^cxo .loot )opol^* v> ) k. i ., o ^wSl&o JLo^LajLjs LjK-~.\ &.'<=> n il/; ^,6v-=>
.m»t> N~«.\ J^oa^oo •.wC^k*» )K.-\ t'/n w^3.«N.^/ jl^a.» ^.i\aD -.6iLq\ JLooi
It-i-N t-*..3o : ji'L^^o JJ.oi!K_ooi Jl.vi \ t-*-3 ? :)la.«\>o >,^o; ooi ^-.i ) Vi»
(La^ioi Lo\<o )", » m,., JJ? ^.c+.\ ss^aio -.(j^idq.3i IL^LK.^, )Lio_^vjo J..sVo$
.•\^s^o\^> ^.otOt-Ocu^i Icu^i .-^poi.3 oot -.^otol^-./ |ioc.co 'J»otio JL'JL/ J<*Sm 10
oolo .-^Oiob^l \ «Xvitio )-^>iaiL.s; och v a3a^|i JjS© -*-/ •' )-»^> vi» V ^JO(
1. L Uow (?).
Dune pari, en effet, eile etait unc colombe, quand eile est montee des
L'fol.su Hots du Jourdain et qu'elle etait revetue de tQute '
la gräce <le l'Esprit qui est
x b.
apparu sous la forme dune colombe 1 . Et eile etait devenue unc parente,
paree qu'elle s'est attachee a l'epoux par le commerce charnel, et c'est avec
raison qu'elle etait nommee « parente ». Et eela relevail d'un don d'en haut. G'esl 5
pourquoi aussi un peu auparavanl il lui etail ilit : Tu es toute helle, nm "parente,
2
et il u'ij a pas de fache en toi ; ear le bain de la regeneration a lav6 chez eile
toute taelie et tonte inalproprele, et il l'a rendue tonte belle et (tonte) pure.
ments, indique ce qui ne fait pas defaut et ce qui est arjive ä la ressemblance
de Dieu. El de cela est temoin notre Sauveuf lui-m6me, qui a dit a ses
disciples dans les Evangiles (Eüayyl^ia), apres les avoir instruits et avertis de
<•!• qu'il fallait faire : Soi/ez tl<me parfaits, comme nitre Pere qui [est) dans les
eirii.i- est pn r/u it< : et de nouveau il a d\\ au Pere en forme (el^o?) de priere pour 16
eux :
Afin qu'ils soient un, comme, nous aussi, nous sommes un : moi en eux et
toi en moi, afin qu'ils soient ceux qui [sont) complets en un '.
l. Cf. Mallli., in, 16. — 2. Cant., iv, :. — 3. Maitli.. v. 48. -- '.. Jean, xvn. 22-23.
[20:i] IIOMKLIK C\III 709
o+o ^.io Joii i-^^-üol.; wo« loSo :)lo-<^iaj.io; )lo;on» ^^-oot labv
J.jK.-A cx\ jLoL-^o ^so .•j.Juo»» i,m» i so öC^ loot Ja^S-.^ .]Lo ^b.
^oot *-/;; ^--^ot ^So i-^ JJ-^ia^ .ic*^ »oix-io oi^.\ ? .-) i * nr> i -> oi_3
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.Jö£s ^.-/ yoootl» .po/ ».s vQj/ -ajo ^i^ ^eu»/ .-)LiKüa^ ^-*-\oi )^Ui
Lfol. 244
•:-Jo£Ss ^.io ) n ,0
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v oj/ «-a-*> J-ccl.;^ 3 ^° i-a^o r° a.
|jlsoij ^6t; V-->^ ^°°i J-^t-^ -l^-. 3 ? °°« J-10"1 -^ r:^ i-21 ^ »' PI' P^ 1
)
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)\äe\ &1 Jiot ^^io .JjK-A <x\ |.-^l-^o -^a> .J^a_^flO Joou K-.Jt-.oij
C'est donc pour attester la perfection et pour paraitre etre parvenue dejä
ä la ressemblance de Dieu que l'epouse a boite egalement et qu'elle n'a pas
eouru aussitöt a la voix (qui l'appelait), parce qu'elle avait appris l'hurnilite
(TaTC£ivo9pom5vn), et (cela) quoiqu'elle monträt ä l'epoux par experience meme
5 que son ccaur veillait. Beaucoup, en effet, qui se sont jetes sur de telles
ont ete trompes par le Calomniateur, qui change son exterieur ir/r,<j.y.) en ange
de lumiere et dit comme Simon : Je suis la puissance de Dieu, celle qui s'appelle
la grande*. N'est-ce pas ainsi qu'il a pousse en haut Adam et Eve, qui vivaienl
10 la vie heureuse dans le paradis, qu'il leur a souffle l'orgueil en-disanl : Vous
serez comme des diru.v-, qu'il les a l'ait (sortir) du paradis et qu'il les a montres
vides * de Dieu?
r a.
15 comme a un etranger ei (ä) celui qui, pai-ee qu'il la nomme « parfaite », veul
pur. Elle savait, en effej, que celle qui se tiendrait ainsi sur ses gardes
i-i'j.niirait beaucoup l'epoux. C'esl pourquoi eile disail aussi : J'ai öte ma tunique
. „Not _io »3/ .-^^^lofco *3 J-*^?! -.-oia^. ju/ ^ ja/ aj N-.) " » «^ ? »«»'j JJ
jjot wts.-"/; )j/ jpJXL»! -öt ^--so .Jlo^jaJxio lo^. fcocuUl"/? -« t-*-»?
"^j/j 06t JLjjlso ."W )» V\ Jk~oJ^ -6» ooi J^-losN. .• J^-."/ )!* ^>o o«
(Xixwv), comment la remettrais-je ? J'ai lave mes pieds, comment les salirais-je'
u Moi, je sais, dit-elle, n'avoir inoi-meme rien fait qui merite une mcntion et
acccptc pour soi facilenient une appellation qui va au delä de la verite des
faits, de peur que, quand il l'aura acceptee, il ne la depouille par ruse de ce qui
meme lui appartient. .Mais il laut en penser qu'elle est une tentation, une
epreuve et une tromperie. D'un cöte, j'ai 6te ma tunique (x'.twv), c'est-ä-dire
le vieil komme avec ses oeuvres*. comme dit Pavd, et j'ai Iure mes pieds, quand par
le bain divin j'en ai secoue et fait disparaitre la boue qui s'y etait attachee
sur.les chemins du peche, ei que j'ai pris garde que ees (pieds) ne raarchent 10
plus dans les meines (chemins), je le sais. D'un autre cöte, si je me crois par-
faite et que je mejette sur (cette) appellation, j'oublieque, parce que j( suis
elevee vers l'orgufeil et parce que je me figure etre cela meme que je ne suis
du Calpmniateur et je salis uns pieds, parce que celui-lä, lui aussi, est
tombe par suite de l'orgueil. Quoi donc! Je repondrai la parole qui est bien
plus sage et je dirai : J'ai 6te ma tunique (xit«Sv), comment la remettrais-je? J'ai
b.
Jj/
^ w'p .wotdui^ 1'otoU/o K^soiU/ «^.; J^copo .J. an j .
^-io 01^/
io |^jl_d VLiw -.«J^xjl ^-^oi >~»/t-3; J-LJLio; -öl :)K-»^>lj llaxjL^v^ <-cxoK-/;
>o,^o ,
--\ JJ»ä/; -.K-.)-^-^ vfn »^lJ^J;o .vöo^j »qjl_io ,>äi3l_o)^j; väj'j Iv-oiJ
oC^- )-*^ ..wkJs K-.)-a,.^^öo :Jal*; V^- Ä ! t»»~^ °öt .^JL-aJi Jjoi ^.-/;
taue mes pieds, comment les salirais-je* ? Dans tous les cas (icayruc), en entendani
cela, l'epoux nie fera un appel plus manifeste et (plus) clair, et je ne faillirai
pas. »
2 •
Lfol. 244
Et, quand l'epouse remplie *
de Ia plus grande vigilance a (ainsi) pense
r">b.
5
, et parle, eile n'a pas ete trompee dans son esperance. En effet, eile a eprouve
aussitöt une Sensation divine et eile dit : Le ßls de rha sceur a passe sa main
par Vouverture, et mes entrailles se sont eimtes et ont tressailli ä cause de lui. Je
3
nie suis levee pour ouvrir au fils de ma s<£ur .
Nous sotnmes done instruits par lä ä ne pas nous jeter facilement sur les
appcls divins, les contemplations (ötwpt*?) et les revelations; mais, quoique nous
voyions frapper ä notre porte, laquelle est la Sensation de l'esprit capable
d'eprouver de telles (sensations), c'est avec une apprehension prudente qu'il
nous faut nous retenir, fuir d'un bond et nous persuader clairement que
nous ne meritons absolumenl rien de tel. Gar celui qui se figure meriter ei
is K|iii) ouvre avec empressemeni oublie qu'il Tenne la porte devanl l'epoux par
cela meme qu'il ouvre, et que peut-6tre il ro< < >i 1 un ennemi sous l'apparence
(ayr^a) d'un aini.
M .VltsJl/
?
w-^oCS .^ü^oSo 'K.>U-^Cd V^ ^SoIiOXLiOC
l
^i'v. laS> 3/ ^-^»oK^oo .-ot.io'lo otolo K^3 ;»fcCcaio .-locn J
K^JLJL^i K.io
^4^ J^.a_i ^1 U*> 001 V-^ °°« U30 « 7-/? J^» ^ 1 Jloxs^io; ji»ai.j
L fol. -'Vi
va.
.)oC5sj Jk.-=>Vo> ]Lö KJLsj )laJL^;aioo J-iooi lauSo J^aio Joot ^.oioK-./ )joi ^-.f;
1. l t-te^ {sicy
Mais celui qui esi attentif et se retränehe «laus ce qui est modere e1
e1 s'emouvront — ei il esi certain que ci' qui est dans I'espril est bien plus 5
finementee qui a ete envoye par la main de Dieu — ce sontles parolespar les-
quelles la creature intellectuelle e1 la (creature) sensible sontvenuesä l'existence
— tremblemt.tressaillent.et s'etonnent, et (qui) sont sans force möme devanl to
de notre espril
Ainsi l'epouse, parce qu'elle s'esl retenue avec modestie ei avec timidite
d modere, a tire a soi la main divine par l'ouverture ei ä son tour a ete
toul entiere. Tel etail Moise qui, pour comprendre e1 faire connaitre les
[207] HOMEL1E CVIIf. 713
)ts.» i mN'nl^^o Jlot »T^O t_.„30 ,ot_\ oot )ooi J^lu )jljl\ y . n . <> jLo ^-.^J.0
^o .-Kj/ 't-^io; oö« )Li't— / v— »j»./ ••»iö/o Jooi vautb)^ooo .ch.\»1 )ooi »_*.'/
sJl^V-^ö Jk-oiSs J ,-)..=. -.JLi/ ^k-7 juJ^; ^£oo aSiocLiOL^. \.i\ ^».L. JJ *)ot
oJ^^i | v>ci°>^> «auiL-^vO -.—laS* ot^^i J M / j»«po s^ao/o -Joot oKJd »s/o jooi
10
c*..k.../ i-k~; -ö» KJA-J.|o .-^6» ^.; lyjx&H .-j;oi ^.iö Klioo.JLl/o
•Jt-s^ :
iö-io «^; y^\ t
^o{oK^l oi '^o ^_io ',-A-«? ^«? )-t^»^^ JK^jKiap
. G'est
de la meine maniere que Jeremie aussi, lorsqu'il disait : (Toi) qui es le
Mättre le Seigneur (w Asc-gtx Kopie), uoici je ne säis pas parier, parce que je
suis un erifant ', sentait la main de Dieu et ecrivait eneore : Et le Seigneur
io eirnilit su main vers moi et toucha ma bouche; et le Seigneur me dit : Voici
j'ai mis mes paroles dans tu bouche '.
Oü sont donc (apa) ceux qui, parce qu'ils vivent tranquillement et restent
constammenl pres de l'eglise, s'eaorgueillissent, inventent des insanitös ou
ineini' sc moquriit, et disriil t'acileuient : « Tel saint s'est, ti'iiu aupres de
15 moi pendant la iniii: 9 et : « II m'est apparu teile chose; o ei : a 11 a etö
declare ceci; » et : « II a et6 commande cela; o ei : « II ade revöle... ; »
1. Ex., iv, io. 2. Ex.j iv, 13. — 3. E.\. (LXX), xsxilf, 13. — 4. Jer., i. 6. — 5. Jer., i, '.).
714 SI'.YKUK D'ANTIOCHE. Jos
.-o«la\ looi J^öö JjN-~ ^>oLo p.;l ^i. +3 jJLs/j .•)K_^iojLbo ^»ch .-Jja- ^.öt
ji/ .ot-^ looi J.b^oKjLioj ~.oi_\ .-looi Ji, Vnso k^)La«>fcfl o£^o >
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>N. jLs/
Jjoi* iik-a-J. ^*> -.^.\.~l yo+±o ^_io |Jo ^_3/ .loci j_Lo;fco>o )j.oi.->V) la\
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I. fol.24
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v b.
Jtoa— >-=> öi\. loo» Kl^v pol/ ^.i; )»_». p )K^3j «^o( ."om i öuK-./ )m«'q
,JJ s-öt jJo °j_.p*toot ^.öi jl^V-3 J^°? -'P?/? J- 3» ^coa^o^N Jj'itoo ,.3 l"
^•V^^« °«^ M 'i^^o ]W .*ool Joot oto ^.j^otjo • •y'po >ö.oju. J.. » t>n a;
Jt-»^o/; V-^wöt .)oo«7 )..\m^o \j\ -ij'p7 )-J*-*JJ t-3 J-*1 ^?? -'Ul » *>n'h*io
ouS, pö» }j^. J-^oaxio J_sa~ ]J/ i^a^o k.*^. )KSw-;j : i,,aA
i. L in marsine : Ns/v
peches, de ne pas oublier notre etre, de ne pas nous faire de vaines illusions
et de ne pas livrer passage ä la tromperie des demons. Est-ce que aoue
ne voyons pas l'epouse elle-meme, cette « parente », cette « colombe »,
cette « parfaite », tamlis que l'epoux se tenait ä la porte, ne pas se jeter sur
lui ni accueillir facilement sa voix qu'elle reeonnaissait, inais sc peneber
vers l'humilite? Si ce n'est de rien autre chose, rougissons de son exemple.
Lfoi.244 Et que per sonne, en entendant cette Solution dite par nous ä *
une
question et ;\ un doute, ne se figure qu'il est invraisemblable que l'epouse,
une fois qu'elle eut ete unie a l'amour divin de l'epoux, Int reservee «'t
a cause tlu (langer (xfv^uvo;) qui devail en venir, en songeant. que legranil
Paul a dit que ni la creature qui se voit, ni la (creature) invisible, ni aueune
(creature) de ce genre ne pourra le separerdeVamour de Dieu dans le Christ Jesus
Notre-Seigneur * , et qui ecrivail prudemment de uouveau Mais je traue :
jt-a^o Ljl^.3 )fcs«^i io '/-Z? ~k-W •JV-^— \r^r^l l^--J ^°^« Jk^.~A
:|^o»Ss )j. a^>cL«..a ..•» * so ; ! , vOJouS. '[sie* ^ioj .jo£Sx lo^; -öt |K.io-«;^=.
V? ^ m a^-» \QJÖi^
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JJo J^O ; J.j>a~ yOoüS. K_/o
. xsajL^ ot\ Jooi ^a_~'» K.-).~~.U j.JL3oi p .-vica^as jooi -otok-./ )joi ^_./;
^a-*;lSoo; öoj ^_*> ^aJ; oi^ J^-=^ Jij-^^o )JLa\.>,3.» ^ü^oo» Jjlä../
1. L fl "too(.
// n'y a point de craihte dans Vamour, mais Vamour parfaii exelut la crainte*.,
regarde la crainte des serviteurs, lorsque c'est comme un niauvais doinestique
et un serviteur paresseux qifil touclie aux travaux de la vertu par crainte
des supplices qui sont decretes et noii par amour pour Dieu. C'est pourquoi
c'esl ä ceux qui debutent dans les enseignements divins et vont goüter la
sagesse et etre rnenes comme de te-ut petits enfants dans le chemin de la piete
grande effusion (de son amour) il ehoisissait pour lui-meine de perdre celui
1. I .Iran, i\. 18. — 2. Ps. CX, 10; I'rov., i, T; ix, 10. — 3. Litt. : » De lout quoi que ce soil ».
i'vni. oh. — r. xxv. — F. 'i. 47
716 SEVERE D ANTIOCHE. v
[210]
> V? JooT/ l^o't-^- -.>» w> i o Jj/j V-»-^. ^-»©«x jJ'j^o ".Joot V^ö/ )?o^-^-io
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1. I. in margine '
v;fi
Lfoi. 245 qui etaitaimö, *pour lui amener beaucoup d'amis parmi ceux qui ae croyaienl
pas; c'est pourquoi il disait : Car je prierais n/in de devenir moi-mime ana-
theme, loin du Christ, pour mes freres, mes parents (<juyyeviifc) sehn la chair 1 .
EtqueJeau dit quo l'amour est exempt de la crainte servile, laquelle redoute
les supplices qui sont decretes, il le montrera lui-meme clairemeut. Tout en •*•
disant, en effet, que l'amour parfail exclul la crainte, c'est aussitöl qu'il deelaro
des supplices qui sunt döeretes, (et) non pas la (crainte) qui suppose une
timidite pleine de reserve et assure l'exercice des verlas, (Test pourquoi, u
lorsque Dien a etaldi Adain dans la vie du paradis (qui etait) exempte de
chagrin, il Le placa, dit le Livre säen'', pöur le eultiver et {pour) le garder 3 . El
c'esl aux diseiples aussi que Notre-Seigneür, apres avoir dit : Vous Utes mes
amis, et je ne vous appelle plus seroiteurs*, donnait peu apres ce commande-
s
nient, en disant : Veillez ei priez, u/in que vous n'entriez pas dans la tentation .
1:'
En elTet, celui qui aime Jesus et est lie par l'amour qu'il (a) pour lui
1. Rom., i\. 3. — 2. I Jean, IV, 18. — -t. Gen., II, 15. — 'i. Jean. XV, 1i. 15. — 5. Mallli., XXVI, il;
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J^OjfcsJ OIVl\ 6(A ,_-'/? OCH -^V*» ^5*0»^ lV^ J-i"*»? L fol.
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245
10
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] . L in margine : v^-
10 seif/esse. Pourtant il n'cst pas au-dessus de celui qui cm int Dieu. La crainte du
2
Seit/neu r a toul surpasse; celui qui la possede, '
<i qui sera-l-il compare ? *Lfol.245
.•^ol ^2>o V->^-> ) • "»^ .)K!^K_3 Joocuoo Jooi ^cxoK_./ JjO| .^6/ (.OOtö .-|_^jou)
OI-.K-./ ^^aoi J.i*> .Jooi JJ.'/ JJ JfcCixlXCS. J-io^o .-Jjl»_£>> vOOiA Jooi -ok>K_/o
)K_^Ö^DJ yQJCH OOOI vOOJ-N-./ Jk^J. +3 .Jj/ i^ö/ Jj/ .^_*.\oi J^Ö^ts^l Jk^tfl
yooü^.» .•>.»«,»')/ )cn.iaJLio jooi «otok_./ Jj^.i -.J-Si-*t J-1-lu.V vOJÖt» oooi ^-.t^Lbo
• jjxm/ ^|Ji; oöij |n.| :JK^l vQJot ^-io Jooi ^otoJ^./ ,— ^ o\ .JliCSj. ^*^°<;
jJL-^-s; oöi J,~-=*> » -s :^*il ^.iö vOJÖt ^-io; .JkXl ycuöi ^-bo }_s\ au/ J-ii— / ,JJ/
>.öi .•öt-.k-./ V-^>x J;°i .ool jl -JK\lj ^.j oöi ^_io -Jooi iK_>^ö Jloy -m^-io
K*o "^^^io Joot ^.oiok-/ yoov^.1 J-»t-=»-*> )o-^> .jooi JJ.'/ JJ JJsXbCS. Uo,-\»
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Jooi . ...sIjlSo voouk^i ^-*> '»-»k«- +* -.JjK^^-* JtC^l ^.\oi.js J.j>oji Jooi K-./
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^io ^.^— J .» i » v> V*-^ )°°i «oioK-./ .yOOilaiK J-3» ,oooji Jooi «oioK-./o
etait renomme parmi les trois, plus celebre que les deux, et il etait kur chef;
ei il n'arrivaii pas jusqu'aux trois*'} Quel est donc le sens de ces versets? » —
Moi, je dis: Lorsqu'il y eu avait trois parmi les autres chefs dont on citail
les anciens exploits, le renomme Abisaii etait le chef de ces trois, non pas 5
lorsqu'il etait un de ces trois — comme l'a pense celui <|iii a interroge —
mais un autre en dehors de ces trois; par la celebrite qui (consiste) daris la
vaillance et dans la bravoure, il l'emportait sur les deux, mais non pas sur le
Plus bas dans le recit, (le Livre) dit au sujet de Banaias quelque chose
de plus grand en ces termes : Et celui-lä aussi avait du renom parmi res trois
vaillants, quand il etait plus celebre que les trois; et il n'arrivaii pas jusqu'aux
qui avaienl ete mis au premier rang aVani les generaux (ta^Cap^of), lesquels '•"
1. II liois, xxui, 1819; I Paral., xi, 20-21. — 2. II Rois, xxm, 19; I Paral., xi, 21. — 3. II IU>i>,
I, toi. 245
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eux. Et son renom etait grand aupres d'eux; car il etait plus celebre que
les trois, comme plus vaillant qu'eux et plus brave. Cependant (c'etait) lorsqu'il
etait compare avec chacuu *
d'eux ä part et separement — car il ne pouvait
*
L f °'- 245
pas seul s'approcher des trois eusemble ni envisager une comparaison avec
les trois. — Et c'est lä ce qu'indique cette (parole) : // etait plus celebre que les
ainsi que je terminerai l'homelie — lorsqueje dirai aussi ä sou sujet ce qui
vient ä mon faible esprit. « Pourquoi Jereniie, dit-il, maudit-il lejouroü il est
.^ju'pö/ Jjot -.ötloJ^; -61 .)-^^ ot-^. ^.L/j w.oio_ijJ oft V«>; oöi U-J'*-^
Jl<a« .«') . v k-J v-3xo f^->\ y» ->; vQJÖi )) » ^"> ^-*> — y^\ <&> .J-«-^-1 ?
JJiJji K-^iö'o JN- i » -^n« _^.\oi loi^ . r K- -1,'K.v« (jlsj loiai.>_so : ^OCU no
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Lfol.245
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.jl ö»\ r ./S. vaasKjo :),oi ^ ioo\ >oo_a-M jooi w^sul^o jJ; o»A 0010 : U » 1 ^>
^.iNopo; :
voo».*N-./ JjLXioki-äo. ,jj yooüo :i-*Jj ^/? U=»-/ :)jLao^fcoo.
1. L o»-*^ (?).
ne, et non pas seulement le jour,-mais encore l'hommc qui annonca a som pere
qu'il lui etait ne un garcon ' ? » — A quoi 11011s disous eeei : Ce n'est pas
comme un de ceux qui en grand nombre sc trouvent dans une Situation
mauvaise et angoissante par suite de la misere et qui sont amenes par la
Lfoi. 245 lesdisciples : Qui leshommes disent-ils que je suis '? ils disaienl aussi "
dans leurs
reponses que certains ä la verite pensaient de lui qu'il etait Jeremie/, en 15
sa puissance qu'on ne peut contenir, au poinl qu'il ilisait aussi : Tous sunt
I. Cf. Jer., xx, 14-15. — 2. J6r., 1, 5. — :i. CL Mallh., xvi. 13.— 4. Gf. Matth. yi. 14.
[215 HOMßLIE CVIII. 721
f
y»'a>l/ jj ^csC^-j )loi, />2> :-^>.',°> Jj>oJ_» •.> om' <
=> )l on . t m\ ..K-.Jyi n-»v>
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<*io,_ß v3/j ooC^ .,_.Jja^ i'i^r» ^4^-= ** ouio; oöi .-)vi«>o^; J^Q-.;V3 ^
ou»> oöi J^og- ..po/ ^ ?o^.i/ ))S^io^D J^ojJ v«./ *);oi
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Otlol «^^O t^ .)K-»_^-w^ l'o»V3.1/ ]K_00,_0 w.01 v*^*3 .wCS-s \±o\ s^jl^-. /
.•wxJlU ,^-ISoo ouio p ju/ jJoj OOt ^-io -.-K-7 »^ö/ )-ooi ^s-OOl OOI
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{•u\t) *
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OI-3J OÖI jj^OO-i .-l^jl\ OU3J OOt
• •
.-)»>«>•>/ oöi .-joot ijl~ oöi j^s-. lg^ *3 .N-.J-*-aJ Jod J^'jfcoo ^-.; ^-Aot
desobeissants, eux qui marchent de travers, c'est en vain que frappe celui qui
travaitie l'argent, leurs mechancetes n'ontpas fondu', il s'eleve des lors jusqu'ä
la cause, apres avoir regarde dans les profondeurs inaccessibles, ainsi que
je Tai dit, de pensees bien inexprimables, et il se trouve lui-meme avoir
5 existe par suite de cette existence et par suite de ce commerce charuel avec
ecoulement (de la semence), par lequel Adam a connu Eve, sa femme, apres
avoir etechasses du paradis de delices, par suite duquel, apres avoir concu, eile
a donne naissauce ä Ca'in, (et) qu'a precede aussi la punition de la malediction,
ä savoir : Je multiplierai tes douleurs et tes gemissements ; c'est dans les douleurs
io que tu enfanteras des fils
2
. C'est pourquoi il a mentionne aussi la premiere
mere, en disant : Lejour ou ma mere m'a enfante 3 . Eten elfet c'est lapremiriv
qui a 6te malade du peche, apres avoir accepte la tromperie du serpent
et avoir transgresse le commandement, ce qu'a suivi aussi l'eui'antement
de toute femme. « C'est donc, dit-il, par suite de cette existence que je suis.
C'est d"une maniere prophötique que (Jörömie) faisait ces reflexjons, lorsqu'il
regardait vers cet enfantement, cet (enfantement) extraordinaire ($evoc), le
1. Jor (LXX , vi. 28, 29. — 2. Gen. (LXX), in. HJ. - 3. .I.t.. \\. 14. — i. LitU :
i Sa racine ».
722 SEVERE D'ANTIOCHE. [216]
cibO^^io» ocx J^o'ii/ ^*.\oi ) la > cd/ Lgl^ _coi ^n « i m sjOiotnA^ ^oto^sjsi oöt
U-i-S ~Kj/ jfco^*> .l^.-).jjj5 Ol^O loOt Jv^oJk-iO Jfc0^ots_2> JojSs 1*^» i-Q^
yo.21^ \j\ \.^sazo jot .-jJLa^V loJS. j^Jiio ^-ioo .-v. •>«>,•> -m )'i[s oot y\ ,1 v>o
OÖ| .-J-OOV3 J_liCCL.. yQ.^ ^J./} .J.iOL^ik o£o\ jootii w.Öl .-JN-s» )J-o»—
j^a* V-*K-* •.^-^°« J°°« V^ö/ :J-a.~o» ^-bo j-*^oi/ joot i'J— JjJ» oöi lo\ »J;
otV-a^^flOj oöi j-*-i»-s oot ^-»^S. »V^ö/ V--^ J-1-* .^a»^-»; ^«^ot .» ifiül N-«)-^-^x
K-.3 oöt ');)» Ict^; ^^io ..^^oot ,_iö ^^*° -J»-3 ! &l Acdoj» jooi vßi'j jl/
yo+o Jot^i i-^N, "^^^ .Z*V^o|.X/ 9 «öt )»-Oo/ ^-.J^-jl.3 o\o •.»')— i-t^o'/; 10
) Leu bvX*.~ ^.io ^d. Ui-./ :Uji^o jj£Oi^~ ^./ )Kini J>o,_o |p h\ ot mi^,
v pö/ yQj/ t-3 ^ )K-a~cuo V-«-^ Iv3 ? •)""'- 0^> 3 ^^-a.L.N.J Ua_»^~ ^*;too
)LV.i.o_i L»_.i looto :^.aÜ3oi1/ )mij; ^»j » ..Not :)cv$n ^>o K-CLa-äJ Jfcs_ä_Ka
wot o^ K.30t..j t*öt U^-j/ :)o»3\ LcuX LV_l_oi pojj; Ü-a-./ : jtw^, ta\ )pt^
1. Lach! ^v(.
seul dont la (conditiou) liumaine avait bcsoin pour (sa) guerison, au sujet
1
Tu es benie entre les fenunes, et le fruit qui (est) dans tes entrailles est beni ;
et aux bergers par l'ange : Voici je raus annonce une grande joie, qui sera
pour tout le monde, qu'il vous est ne aujourd'hui un Saurem-, qui est le Christ
Lfol.246 '
ce qui suit le montrera tres clairement. Qu'a-t-il dit, en effet? Maudit soit
l'homme qui a annonce d man pere, en disant : II l'est ne un fils nulle
:|
! Oimi en effet ?
Ne sulli sait-il pas de dire : Un fds? Mais fallait-il ajouter encore : Male? i"
Oui certes, parce qu'il a en vue le mystere que j'ai dil et que ce qui a ete dit
u'est pas dit simplement. En effet, parce que Dieu avait mis a la premiere
place le male avant la leuielle. en taut qu'il est fort et le chef, alin que,
Dieu — et que ce qui (etait) l'ordre (tx;i;) a etö reuverse et que la femelle es!
devenue le chef pour le male en ce qui coneerne le peche, de teile sorte que
1. Luc, i, 42. — 2. Luc, ii, lo-ll. — 3. 36r., xx, 15. — 4. Gen., i, 27.
[217] IIOMKLIK CVIII. 723
^2o oooi ^-.^-.tooi vajö( yOoCbO \*iM •.tCbo'/o j,l\ . / ^_io «X Klsou
N>»J5 ^^A^io •.,.-. Jls/ jv^jo ooo» yoouAs-»/ yo^o )KSni •J^wsj — öi» jjf—o/
.•j^^-^-A öi*3,P; s—.ajLio K-.)-»\ vi % v>; .•)!,/ jio,-^-^ oj/ Jls/o .jl^j..oo
•) »Vi ^-.l/j Uo^ .-JJLO Oi^O ^i, JJ»— o/ Ni-^.^ J^ioi ^io; oöt .-jlaiOL^o
jlojot^-^; oö« .j.jtC^*-, |o^ oöi .-JjuU yo\\ oöi .-jp; k~.Jjpo» oöi
oilooi^iok^S. +±öl jooi ^<vaSo; ^.öi^s . !x_Ji_oi.J -*>;o^ö J»oi; )-^ioijJ «JS. o-floo
10 ^o,_Do :|^1>; -öl ^)ij Vt-o .J-Uch .ofcs-3 sä/; Äs»*3 oöi .)la\oK^; Jt-flo'/ —oJi>
.Jloow^io^ ,)n\jv> kJ^O^.3; ~; '-öl .jp; i'i^-o .^-^^•; 3 *
-i^" ? J- 3 ^ UJ-1 ?
^3 .-JJ^ioo Jjooi ^io "^o^ .-jooi Jjlo; J^oa-sJ. ^.io V-=^ '.IKl ^^ i-*^ f3 !
1. Mal, Scriplorum veterum nova rollerlio. t. IX, p. 737 : 'Anö io0 )6you prj'. Tb 61 lliifjtz ßoä tö
Trapäoo^ov, oxt Stä Tvj; ^ijteü); eaÖü)"* e£ü) Y S Y 0V£ T tö v öpiov t^c 9-^(760);, inzp voüv xai >.öyov tüv irapÜEvixüW dx&pa-
jiüv, xai eEo).!i6^(ja; Ssapüiv • xa't Taüia e'x T»;; itaf8evov <7apxa>6£i;, xoii o).ov xbv T»j; xuVjteio; -/povov ic).i)pw<;a;
xai aTpErciu; xa-ä rcäpxa yEvci|jisvo; f||i!v öuiooijdiG;, xai üv tij FliTpi xaOb Oeo? ojirjoüaio; xai [iövo; äic ä/.r)0üi;
(celui-ci) dise ä Dieu dune maniere miserable : La femme, que tu m'as donnee,
ma donne elle-möme de l'arbre, et j'(en) aimange', des lors tous ceux qui nais-
saieut en vertu de la puissance de celle qui (etait) inferieure etaient des
femelies, et (il n'y avait) absolument aucun male, parce qu'ils etaient enerves,
5 feminises et paralyses par manque d'energie virile et naturelle. Et personne
n'est ne, qui puisse completement vaincre le peche et la mort, laquelle ii
cause de cela a eu pouvoir sur toute la nature, jusqu'ä ce que naquit le Christ,
qui est ä proprcment parier riii\le, le second Adam, le Dieu fort 2 ,
qui-a secoue
la tyrannie (xopawi;) du peche.
10 Et prends-moi Isai'e, qui indique cela clairement par cela meine qu'il predisait le
JoJ* J^ Joe* ym ^ -> K-Uaiw-^xio, ,JJo .0>jsö Jj^-s; oc* Jjus; o&jo
rli. • /
looi Jy-J-, Jjoi Jjooi lo^ q^ V-^v^ ')**'• ^-^ y^'? 0,laJ V- :^*00 »^ ^°
^ ^.1/ .y^ojj; -öl looi ovJM ^ l> . i-i .. ^Jbo »s/ -,1-^oiJJ )***>/? -«
jy_^ V-üSLJ )k ->fii .)n,. »3 jloojo ~~./j .Jjooi ouS. K-./; y_^o_iio 3?
I'* J»- 5
Jyj; o^o
N! Jo^oK-s +s
Jy-oTl oj^oo :oik-^>K»3 sSl^-JL/o :J^.aJ o« Joot ^*30t
.po/o wts— / JJ.»'».» ,_-.\oi Ujjj -oiol»JJj 061 )ooi K-./ ^j oj/ JJo .JloX^;
Lfol.246 , nen t il a ete de la meine essence (ouofa) que nous seien la ehair, *
el lorsqu'il
transgresgion d'Adam, il est le seul qui soit ne male. En eilet, si ce qui est
dit par Jeivmie n'avait pas rapport ä ce sens, il serait bien ridicule aussi
souffrail pour notre nature, parce qu'elle 6tait tombee dans la mollesse, il a dit
quemaudit soit celuiqui l'a nomine faussement« fils male ». El en effel personne v<
n'est male si ce n'est le Christ. Et il est connu d'avance (|ue celui qui ment,
meine si persönne ae le maudit, encourt les reproches de mensonge; <-ar
il esl ecril : Tu feras perir tous ceux qui disent le mensonge'. Et il n v avait
personne qui ail apporte ces uouvelles au pere du prophete et ait dit :
[219] HOMELIE CVIII. 725
,_.; y/ .jLxxco Jjot loi* JjAkj» vn°> oo; jooi k_/ -»-«.^v
j^s/ J'P? \'y~=>
y^ i^-M
)p»; J-SOA; .)K^o^ k^~i. ^a^ oC^ oot O^^-^*' t^> t-^Ä» l-1 ^ "^^otCco/ t-3
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OtX joOt ^>j'j .OiiCLCO V^ö/ «^^ -'^Ü —otojo-u^^ l ,.. „ » > Vi\ ; oöt
. )>„. .«,2»o Jl /» |^o^ o^'jl/ J^aio; J..coa-iaj ^-#/; vQJoi '^s^ ^~.; QJot .-Jjia^a^
^la* ^Xo .-)pj ^-.1/ JK^oK-s ^-ico .)!,/ ^^-.; Jjl-J t-^s K-)(H-^ol» oot
ta\ ^-.; ^ j.a v/ .-)oo» ^1. )Kiqi; 061 1^- ^o ^>ö ^S. ^,\suo .-J;ot.s
1"
J^ö; ^*> a^; J-L3u./ .L-c^o b^j> J-OÖ ^io; oö« .J^-JL~ oi 001 a~.i; ^.io; )^aio
^-io JJ/ -.^doi ^-./;; yQJCH vO^»Kj jt-^x ; U—=j n^>°o :)t "\^ J^^J V*00
?
// f'esi ne un fils male'; car il n'v avait personne qui puisse s'elever jüsqu'ä
cette pensee. Que si, apres avoir connu, il a ainsi annonce en nientant, il s'est
5 savait la verite, amener sur moi aussi une sentence de mort et paraitre ine
10 qui se sont conduits d'apres la Loi (vo'jao;) de Moise, jusqu'ä ce que soit venu
le Christ, lui qui est venu d'uue maniere etonnante par l'intermediaire de notre
nature, est ne male de la Vierge, nous a fait participer ä cette (condition)
et nous a eloignes de Fenfantement qui enfantait des l'emelles, et nous a fait
-öi :o£S. locx ÖW.K.../ Jlil^io V~ "^a^» K*a U^~*l .^*oo\ ^-.^-.fcoo Jlcoa\
^ajj oöi 'jjoot-. ^s^, -po/ yV^00 *-*-^n. ^l .J— .jjlS. Jv-^>°/? <-°t y~*\ .otl^-.;
^> 00 .j^io;/ iaiOt-a »..,..». ^..1/ JISv^j)'»' JJ^jJl; Jjot y_/i !*»)-=> ot_a +3
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vraie vic : Mieux vaudrait pour ert homme-lä qu'il ne füt pas in .
Cär personne ne dit a proprement parier «jour » celui ou la nature a Ea.il perdre
la dignitö masculine, mais lil le dit) « nuil ». Ainsi par consöquent chacun in
de ceux qui ötaient myst6rieusement dans I'affliction etail a cause de cela dans
l'affliction et dans les ge"misse nls.
Mais quelqu'un dira : « II ne lui fallait pas maudire le jour lui-mßme, mais
plutöt ((MtMiov) le jiecln'', a cause duquel nous sommes, «laus aotre chute, des-
cendus juscju'a celle (proloudcui). « — Mais personne qui a de l'intelligence 15
ne formule ce bläme, en voyanl le motif qui est ajöutö. Ce n'est pas en effet,
Jfcoo^ &li Ut y~l Je? <*^? °<* Joi^-\ ßl JqJa Jj^JJ o/ J^a^j
)jl30| Jjo^o .öu> oVV» )i.mv> jj^o-flo» ycsjöi ^-io .)K.a.. m>e aj/ Jj-Lo
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10
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^.-uls'j »J -.ooi UiäsjJo .^o'J-o; Jjuw-s Jjxx^.Sw JLjoi ^io ^ Jj^uj Jxa-/ -.pö/
.^otoK-./ )>\ >'nl^vi y^aa .Jjlsj Jaoi )oi .Joo< vÄ^po Joe* okJb J-.Kjl-Vo-cl^
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.JKiäa-o Jjlsjo J^a^. ooi »o ooi -.^***>? k—» J-»^-/ .J-Loia3; J^oo.* .J^ot jot
le jourlui-meme, par cela meme qu'il est jour etpar la nature meine esttempo-
s est-il possible de trouver que cela aussi est ecrit dans le livre des Levites,
ou (Dieu) parle des unions illegitimes : Parcc que c'est par tout cela que se sonl
souillees les nations que je fais perir de devant vous. Et lepays en a ele souille'. Et
ä
dans un autre eridroit il appelle le meine pays « saint » et « pays des patri-
arches 3 » et qui faxt cooler le lait el le miel\ ä cause de *
la dillerence de *L fol. 246
v'b.
io ceux qui y ont liabite, quoique le pays demeure constamment dans la meine
nature tant pour le mal que pour la vertu.
La meine chose se voit cncore a propos du temps et des jours. Paul, en
ecrivant aux Galates, dit : Aßn de nous delivrerdece mauvais siede present*; et
aux Ephesiens de nouveau : Lorsque vous rachetez le temps, parce que les jours
15 sont mauvais". Et celui qui a dit cela s'ecriait, en ecrivant aux Gorinthiens :
saluf. Ainsi par consöquenl le mSme siecle et le (möme) temps ei les (mömes)
l. L6v., xvm, 24-25. — 2. Gf. Ex.. in, 5. — ;s. Cf. Gen., xi.vm, 21. — 'i. Ct. Ex , in, 17. — 5. dal.,
JjKjlHJo . •)).o^.j,-3i Kl?^v jl/ ^otoV~.J_si oöt o_^C\ |^oo-^> 'o(l| 3/0
)K^k_^ _cio 'jjj 001 •.. -, ^- t^<h3 \i-\.\ -)oo\ ^wbooi N$ So )ooi W.010K-./
jK^öa^.^ jootJ JJ : )jq > « ^.<xa„^.a. jlj 1 loitsC^^io oa_./ ^oj-H ^.1 ^.ö«
K_^> oöt .
-JJL.jj; ^a.\o_t JJ^o (jK-so.^ 1~^~ Vl\ (lol^so ) m°> -> o_.o»_.» 001
J!Soöo_» . >\ot )\ *>> a -.^•K->7 ixo\ c*^» ')o'Loi l-L^j uj Jjoi >s/o
jours, taut qu'ils smil appeles par rapport aux mechants, soiit inauvais ei
dignes de malediction ; et, taut qu'ils (sont appeles) par rapport ä ceux qui
pratiquent la vertu, (ils sont) salntaires et bons. Donc Jeremie el Job onl
inaudit le jonr par l'intermediaire duquel la masculinite est devenue
mensongere et tout ce qui naissait etait feminin. Ainsi par consequerrl 5.
c'est le modeet la cause du peelie qui sont sous la malediction, et nun pas
le jour lui-nii'iiie.
Que ce quo .lob dira du (jour) i Que les tenebres le prenneni ! Qu'il ne
soit plus dans les jours de l'anneel Qu'il ne soit plus campte dans les jours
des mois'\ ne trouble personne. Car cela est di1 d'une mattiere prophetique ru
plutöt que ([aöXXqv vi) sous forme (a^vipa) depreealoire. Et en effel vrainient
c'est quand ce siecle linira que tout jour qui appartienl au temps se terminera
ei cessera d'etre compte dans les jours des mois et des annees, quand lc
cours (du tenqis) s'arrelera et que la derniere lumiere prendra des lors saplace,
(lumiere) qui scra donnee en partage et en höritage avec la vie bienhenreuse et 15.
saus lindes justes, laquelle oesera plus partagee ou divisee en nuits ei en jours.
Ce temps present, oü nous sommes maintenant, tourne aussi sur lui-mßme
en sepl jours, alors que eliaeun des jours n'esl pas 1111 antre et 1111 anlre et
woiok-./ ^.iö +~ p JJ/ .Jji-~/ oöi ,_*> .-Jjc*V yo^ Jj£^.aji oi\ N-/> jla/o
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]J j_ajooo Jt-^s/ yoäi^j J»<hxoo )i.v>t; otsJa; ^--; ^w.ja^ vs/o JU
vOoC^.» Jiotj vQ^to
^o\oK*\ ^.j 'axio .f-^L^Jjuo jiqmj J-=>i oöi v£oa ^ »^i \ ; »-»^J oöt -'oöl
1. Mai, Spicilegium romanum. t. X, p. 203 : 'Anö myov py' (si'c). Ti; Bs eVrtv to (is-ra xi)To;, r, 6 öcaSo>o;
6 4px»io; öpi? Tij; iiiapTi*; elinn*)**IC, '' '•% ÜYp<t>)T! twv rijjiiTEpwv t)Sovmv evSuvctsteOoa?, xot |iETa noXXfn öar,;
iotia; ivvr,?a|iJvo;, xai Tajtr, ',0=70; Yeväjisvo;; 8v töte, xati ITaWov, 6 KOpto; ävsXei xtö tiveujixti toü <7TÖ(xaT0;
que l'un ne presente pas de difierence par rapport ä l'autre, mais alors qu'un
*
fois, lui qui, SU parvenant au terme et ä • L fol. 2»
seul est tous et qu'il tourne sept
la limite et en s'arretant quand il aura fini, sera cache dans Ies tenebres, selon
ce qui est dit differemment par les prophetes, et il s'y passera d'autres choses
5 terribles et effrayantes ä cause de la frayeur du jugement. Nous entendons,
en efl'et, Isai'e qui dit : Les cieux seront roules cotnme un livre, et'toutes les etoiles
tomberont, comme les feuilles tombent de lavigneet comme les feuilles tombent du
2
etoiles ne donne'ront pas leur eclat .
1. Isaie, xxxiv, 4. - 2. JoSl, Li, 10; m, 15. — 3. Job (LXX), in, 8. — l. i.poc, XII, 9; XX, 2.
730 SKNKHK D'ANTIOCHE. [224]
Jjl.^3 ^omv) ^A VflV ot-i? ycuöt ^^^.io .J^A. v^o)^o °oi J-*5 «»-»
sJis^/ .JoO| vS^bO jo£$X ^SiOw; OCH y-.\ ,JO .-^^O ^^»Jl/ ^}J / J-oJ— .
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disant egalement a ceux qui ont vecu dans les peches : Allez-vous-en, maudits,
hu feu eternel prepare pour le Calomniateur et pour ses anges*? Ainsi par
punition de la malediction.
Et donc, ni Jeremie ni Job n'a ete dans TaHliction et n'a maudit, lorsqu'il
humaine et qu'il etait dans l'affliction. Et c'est par la que cela est clair, par ce
que Jeremie, avant de maudire le jour, a l'ait monter vers Dieu la louange de
15
l'action de iirun^. II es1 öcrit, en effet : Chantez au Seigneur, louez-le, purer
2*
main des mechants 3 Ou
1
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och .-^-.^7 > ,\.~\ yo^o ,_5 JJj j.J-5.^/ -.^-.l^OCH JjLiO ^^s-^iojo :^_.fcs-.'/ o-1-^?
01 ...^ otla_o,_so oi_o_\^_>j oöt .'U-i^s; )-io)-i ^Ot-ß )>•— .^J ^-»^-'/ JJ? J-^
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10 Image etd sa ressemblance '. A lui (soil) la louange dans les siecles ! Ainsi soi.t-il!
JJ 9 -.y~=> k-»/ j-o-'-^l/; v^cx-^s. K^j o/ '^S. Kj/ •*>»» _o»..^ öto—K-fc/ ce>o,J.o
JV-o; oöt JLa^ -. v o»a--j och la^ JJ / .yO^^öj A^.)i„. -^v\ .JJ o/ .K_J^a-,fcoo
10
)^Oi.9 JJo 'JK*.iia..»l.k.io ,]J Jjl^o .»-a-3; ooi la^. .>,Ja; oöt ta\ .yO-)/ o^-oo
IIOMELIE CIX
C'est um' habitude pour ceux qui fönt ie service de la parole divine et de
(son) commandement, et qui out compris avec intelligence ([iü ils servent, s
6tan1 donuf ce qu'ils sont, et n'ont pas trahi' avec orgueil la (parole) :
servir Dieu. Mais (ils ont coutume) de se renfermer pluiol ([löXXov) dans
la.modestie et la timidite et dans ce qui est humble, de ae dire aueunement 10
a celui qui les a appeles et Ies a fait approcher, ä celui qui les a envoyes,
.i celui qui | leur) a commande, ei d'avoir leurs yeux 2 qui ne soienl pas hautains 15
ei qui ne s'egarenl pas, en sorte qu'ils ne les pronienenl pas cä et la, mais
vOO|ia.~..S
)l\>ö vo-V,_S lo^s yi+x( \i JLi :|oi^s ^io Jooi ss^o.!* ^o ).oi oö| L*aio Jjlsoi
oio »s/; K*3 ^.^io :^io joot >öO>oJ^JLio l'^o..3l/; -.öu\ o-^^a^ab. )ooi
s-öt :ö|.^K^/ J.^ h ^< jooi xs,_. "t_^2_i ^ :joot ^a.L».io ),.. tvi^; ^ch..\ jloqm •*>
Joi^ .-J^ai. 061 oC^o lab. Jj/ pojbab. K*o Jj/ t-fco.; .-^iö/ Ul ^JÜsJ^io ..Jj/
JLiö; Jlo_s'i ^^s^oaS. A^ Jlolb,»^. v>\ (j/ ^^ol .yoalab. wuiyji. ^aauoiü/»
N~.(..«.Vo ^v^-cd )«""-iö V-^x &l -Ul ;il^'«iv v^-^,° -.'»-ioiioX Li/ i—-o-.-^; ^*b>oi
1. L in mareine : U n fr. im -
C'est ainsi que le grand Moise, lorsqu'il entendait Dieu (dire) : Viens
~
5 maintenant, je t'enverrai vers Pharaon, rot d'ßgypte, *
et tu feras sortir mon ' Lhll '-
i
v° a-
1
peuple, les enfants a" Israel, du pays d'Egypte , disail dabord : Qui suis-je pour
aller vers Pharaon, roi d'Egypte*? Mais, comme il etait contraint d'accomplir
ce qui (lui) avait ete ordonne, il obeissait, parce que par la modestie 3 memo
il honorait ce qui est modere, sachant bien qu'il y a reproche ä depasser
io partout les bornes legitimes; et ensuite, l'aisant peu de cas de lui-meme
ei se montrant lui-meme du doigt pour ainsi dire, il disait : Voici que, moi,
j'irai vers les enfants <f Israel et je leur tlirai : Le Iura de vos peres in a envoye
vers vous*. « Lorsque, moi, j<' me regarde, je suis embarrasse, dit-il, moi
qui vais dire moi-meme ä toul ce peuple : Le Diru de vos peres m'a envoye
>"'
/V/-.S- raus'; je pese ma l'aililessi' en eoiii|iaraison de la grandeur des paroles
que j'ai l'ordre de dire. ei je suis bien epouvante. El en effel aussitöl ceux vers
1. Ex., in, 10. —2. Ex., in. II. —3. Nolr iii.uyiiiale de L. : Paria limidite. — 'i. Ex., in, 1.1.^ :>. Ex.,
III, l:i.
734 SEVERE D'ANTIOCHE. [228]
ta^ K-.j't-.oij • . >a> v> t >o\ 001 Jooi snailflo '^.ai,^ia\; >-öio :",.ioJ^aS. Jooi vO;*j»
^ota-^obCflo/ K...J-«£< JlK^.5»jts_a; J.j/ >..,.. ai.:*? J»oi w.ot jis/ <J '^-.j Jj/
) la°> m\o JjVJJ ^so :)oKji7 ooi» U^j^o jJJ^ia^Q.\ vs/; K_o ^oo_3lH :)ov\JJ
jK-^^^o -.fxo JJo ^iö iioaa^ :oi-^ K..001 po/ «.ä / x^--^ K-J^ ^3 :^o'j-o;
r^ooiloL^ i^o'/ Jj.io; ».io).Jj ^iö loüso J.9lI^ISoo} ^*? J.-a^.s :looi )^mvi -*">^,
• vOXiajLj j-iio >x _^oi* -.o_CL^j-iä\ Jooi «aJ^Im ^-^ot »_/-3 ~.; o -Atoo 10
jJ-O l\S ^-»OOI ^iallii i\,.7).CO'l '^-»-.Ol fcs-O ^_.^*OIO .yOJLXlsKj ^.iaJuS "
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vb. *s/; Jj; y_/ J<*Sm o£S^oaioi ou^o o\o :looi |_o.2lj U»a..o K_«..s; JK.« m->o
^^\oi ,_io ^opo oioU/ JJo :s*\ Jj/ !<*^7 k-*^ ^/ V*^ W t-<*^ :J-*aio
1. L i» marsine : ^ »U-
qui je vais nie diront tres bien : C'est le Dieu de nos peres, dis-tu, ö loi,
qui t'a i-iivoye vers nous? Par consequent dis-nous quel est son nn»i. Que
leur dirai-je
1
? » Et alors, apres que (Moise) eut appris ce qu'il fallail dire
jour present, je lui disais, le visage penche en bas, pas du tont avec la bouohc 1 o
— car cela semblait audacieux — mais avec le coeur qui sc cache et a honte de
dire : Que leur dirai-jef ? et (qui) s'enhardit par son silence meme ä 3
crier,
• cas) d(- Moise aussi. Je nie souviens, en effet, en vi''rite je nie souviendrai,
1. Kx., 111, 13. — 2. Ex., 111, 13. — 3. Litt. : « Par cela möme qu'il 6tail silencieux ».
[229] HOMELIE CIX. 735
öu'i«. -.^o/ ^j •
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•>s^£a^3 yQ-^^ol ^-io ^iJ^ ool JJ ^/o -.ooü.
^-io o/ *Ji-»J^-> -^-*--°° ^ / J^JLOt'/ l^tOs, +s 'ool -.J_i/ \\xv!a ^^oi ^>o
lL^J^Ooo |j/ .°> % '^tooo Jj/ sffi «°iv> po rjooi'/ ju/ ojl^o; A K^o :
^eu^
celui qui vient pröche un untre Jesus que nous n'avons pas pröche, ou (si) vous
recevez un autre Esprit que vous n'avez pas recu ou un Evangile (Eüayy&tov)
que vous n'avez pas embrasse, vous le supportiez bien'-'} Quoique, en effet,
beaucoup plus qu'auparavant — etje ne peux pas (dire) quel hommeje suis —
I. Kph., iv, 5. — '_'. II i lor., \i, i.
736 SKYKltK D'ANTIOCHE. [230]
)^oo.~N-s>;o .f-l/ "*>,!. J'fSt'l Jlo_.K_^fcCS. öuS. p ö&>; ^ *!>;';» -.J^oot V-^ö/ Ul
j^oä^o,-» yoou» ^ voot-s : J-.'t«^>oo)^j. i jbö Ion .
ft^o ,_ic V-K-- )>. rnv»
l^u^i .s^ K..^ JIojo^ls cho )v-»-7 J^-'/ ^o; \-*; -öi -M vfr\°> v» .>o—/
y^A^o/ o»J v ^ . «\ot ^.io ^...LVl o/ jt-^. ^30 o\i :> .\V>>; vojc+^ *-*"Nss
JlscLcoo (LU-^ob JK~ji£ ^^.oi ^oübv3 ^_ioo -.^-*! )^-.Jv-»to. -.ü^s^o ^a >. 'f>U
248
i" a.
ouao» -6« ->1-q^; )JLo t«^» ja^a » J^o_. ^/ .•joöx ^-io >..«» a,j J^koi
^.-.K-./ j-LSOit >.w^ Joot J.io';ÄOo Jj/ vs^CUJi; -.ool ^*J5 jiot "^^ v£>/o
10
^_oo,.i> vi »oo yjs >s>l :\K^'6£§\ ^-^ot; jAot*-» "^a^; oöt 1-13-3 Kj/ « a Jo J-^-ii
J-ioJISvO» .|jjooi&Oo oöi J_*_ccmoI» J-ia-J^ yOOt-.K-/ »~^>\. K001 *-•/? ' \**- ^
l. L iifmargine k-ow .
;-im v .
que taparole consiste non pas en une oudeux (considerations) prises parmi eelles
qui ont dejä ete exposees, mais magnifiquement encore en toutes les nom-
Lfoi. 248 breuses decouvertes et pensees du Livre *
inspire par Dieu, commeune mer
debordante de la gräce qui (est) chez toi. Puisse-je obtenir par ma priere 1
lr
que (Dien) m'en fasse toinber une goutte, et qu'elle dcvicnne un graiid '
besoin et souffres-tu de la faim qui (porte) sur la science des choses divines?
Alois qu'une table abondante es1 servie devant toi, ne peux-tu pas seulement lr'
.Kj/ ^;,j vs»/ ^ovi ^*aoi J_Lsoi>. .l^u^ Mj=?'j Q^ *r-^ ^> °/ -.M-V J^r* 5
^>ot jkiot^ Jiü Kau; Ji- > W^>1\ -.vOO«iQ^ po7 U^? J°°» ^U^oo
>*>
?
^3l JiotojLs oi-3o ,on\ .^*^>ll .vßp* .ojIcslS. V^ojl/;
10
|k.o.;Kj» k.^*; ..K^joi^v io-.|^o )^-j/ k.-Uj| fcoa~; v^oji-/ ,^<* po
o/ i^*^'/ ^o«-s; ^)0i-oo .JAOio^ ^3L^/; ,<_^o« Jiä KjLs la\ ;
\
<a-... -»
Quoi! As-tu demande, et n'as-tu pas recu? As-tu cherche, et n'as-tu pas
trouve? As-tu trappe, et ne t'ai-je pas ouvert'? De cela, en effet, ou bien
tu n'as rien fait, ou bien, lorsque tu as fait (quelque chose), tu ne l'as pas fait
comme il faut. Cependant pourquoi donc es-tu encore dans le besoin? Pour-
s quoi es-tu ä l'etroit avec toute cette large place? Pourquoi es-tu pauvre avec
une grande richesse? Ne t'en va pas au loin; la parole est tont pres de toi, dans
ta bauche et dans ton cceur*, dit quelque part l'Esprit saint. Avec ce que tu
t'es rappele, fais une instruction parfaite sur la Trinite consubstantielle
(oftoouffio?). En effet, apres que Moise eut ete enyoye en Egypte vers les
expressions divines qui lui ont ete dites, considere. comprends, recherche,
et tu rencontreras la lumiere elle-meme. »
Et, apres que cela eut ete dit d'une maniere ä la fois cbaritable (^avOsco-üj;
et qui convient ä Dieu (Oeoirpsivös), j'ai couru — en esprit seule at— vers
15 les paroles qui avaient ete revelees ä Moise; et, avanl de les reucontrer
!. Cf. Multh.. vn, 7-8; Luc, XI, 9-10. — 2. Deut., \x\. U. — :\. Ex., m, 13.
738 Si:\ UiK D'ÄNTIOCHE. 12:521
1. " lS
I
",; J-uüiA ^>o)l jLiaoi .t-io/o .^.otoK-/; oöi ^.K_'/ jj/ .J^coo lai\ joC^ ,-.; p?/
.Uaio la\ )oj^ ooi ^_>j po/ .ycolaü* w-jj,.* ^.cxo)^-./; oöt .^^-j^..»-./;
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io^S-icibo ^..»Xoi >v col.a_\ ukJ$t* oaaiai )o£äs oöio •.>« -- <*> ./ t )<x5s. oö»o
t-»-^ ooi .yColaV «j»,.* yo.a_.ows/; JoiSs. )^pe .pojl Jjlsoi ..)^^/o
<-.öi ^_io '^-.; |^.ä>o/; .^otok../ )Kl»jo 'jloK*./» )jL.a-*io J^a». -.'«oioK-./
J..-jlcql3/o Jj^-v./; 'y ^cn -i oj/ jjj \*ooi )-----./ .J-V.^-. ju.\i\ J^iaio öu^/;
^D -Jt—-->/ ^.*j/ lo2^ -Jlöu»/; ooi JojSis ^--*5 j-a^> :^oiofcw/j oöi 'wOioN»./
v*,otoK_./j oöi -.i^oj^a^ ^o_3 ^o JJ/ .JK_\oo_s ^clco o/ v-jm.q j.a> ysy.*> jl
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v aa_.öi-3 / j
JoCSiv /—lif*
:s>choK-./j och\ :Jy3o,v^o |_-öculo ^oo :^oo_qj jjoux J^cy-x ^^^^ooi JjLio
. l'ol. 248 Dieu '/// d Moise . Je suis celuiqui est. Et il dit: C'est ainsi que "tu diras
r'b.
nu.r enfants d'lsrael : Celui qui est m'a envoye vers vous. Dieu dit encore
ä Mo'ise : C'est aihsi que tu diras aux enfants d'lsrael : Le Seigneur, le
Dieu de vos peres, le Dien d 'Abraham ei le Dien d'Isaac et le Dien de Jacob, m'a
1
envoye vers vous . Ces (paroles) sont une theologie (Oso'Xoyia) tres parfaite e1 tres
lumineuse de la Trinite sainte. En eilet, il y a en premier lieu (to&s) d'une
maniere collective ce qui est im et commun dans l'essence (oücia) et dans
la divinitö des trois hypostases; car il a dil : ('.'est ainsi que tu diras .-
Celui
quiestm'a envoye vers vous 1 ; et encore, tout aussitöt et ensemble -.C'est ainsi que
tu diras 10
: !., Seigneur, le Dien de vos peres, m'a envoye vers vous 3 . En effet,
I^a^äj wen; jioi'oj Io\ j.3o«t.3 ^/ .t~^x i-iojKJ -,\ ->m j 'Jloö/j och Jch^JJ
jJo J^colä/ JJo -.^ocul^ JJ> och ^5* y-i^ ^-^j'iJ^oo jj ^ .JK^po-s
j»..~3/ JLso|V3j och L\ioo.a >oi- .-J^aAcUx "^m k«-«.3 ^-^oi -JU"> .'mv^
loia^jo jla^cocc*. y.Jo :\^KioU Joch j_s\ Loch J;ch 'IS_o oSk )J/ .^vö).^
K.^j jv— > / aS. ji^Ji p :jl.oo£Ss ioo» ^Klfloi. ).ioo_U3 ,.~^ : JIS>_.ioch~. ^.ö» JfcO^io
^^x .•
v aa.^cH.^/j joCS^o .-^choK-./» oöi •"-^9/? >k-=> ^r^ Q-^ -.<x^ Joch k-./
Jjxs-^ä) opiKJiaS. I^..)ch.v> « v? jlcH-sjJ vä/ ^.; ^/ .joot v.f) . 1 cm )!,— / JK.a.fflol
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:L»^cy.o yQJcH voouäo/» jioiK-.i>oo joiSs» jtoa—» JLa^» 5>^Aj>o :ot\ Ioch L toi. 248.
joi^. -.^-3iK.i )Kj>Jj CH^ JOCH U>;*J -.va^CLlLM OOOI ^-»K^* yOJÖCS. Joot t^J
10
•.'•OQJ1X.O .r. .. rt\ .fn NoCHf-ä / yCÜjCH-s/;
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•.J^ocLjlo Jk^JLi och; yciio ^a_s; )laa\..^jL^o, ,JL^>o J» n ./ lo-.ci »\o ^-,;
och -J1) > ^ff> jldjua^ioo JlcuL^;QjLio ch^3 ya*.o :^.3jK_3 JN~.J^ö K^jL^^-s
1. Litt. : « Dune mitre addilion ». — 2. Litt. : « Avec touti; l'indication et avec beaucoup
de declaration ». — 3. Ex., in, 1">.
740 SKVI'UK D'ANTIOCHE. [234]
.o> rpr. .t ouxSs. ocxo • . ggy mn v>\ Jooi oj'j • JJ.ooCSts laSi^^o* ^_«i\oi ^oot
wOtoöi-ijJ »i \;o •
JjoVp«; voou^o c*S. ^cu^-.ij ooi .3/ V*-^ )°°» v^ao^../
^j J^.; o/ ^oC^ vf>°> ft) >£»/; vQJÖi :^q_3uoqj )J~*-^» jläiö» ^H? J a J - -, J
la_\> j-^ias .o«-V V-^?/ )°rJ? ^°Lo •).imil o<x_\ J.-^...» y > lo_-o,-_>o .Jjl_*_3
J-^t-o )oiiaJLio ^.oioK-./ Jjldoi; Jjoi ,-äo ^^.ooi Ji x A JK-Oi-s/ wöt J^.»/
v3/ ..oaia.iy-.jo »fl »TP i/;o >ooiV-s/;» l-«^-/ :Jo£-i% V-—^, J°°* —°t°^-»/ .^>^»
s>6t Jioifcv-oo ^jo JovSs fcoa-, i ,--*; -öt Jla-k»^
>
^-^o .JoCSs ot-*-i
1. L U*>>& (sie). — 2. L ILo^i^o. Voir fragment grec dans .1. ('.. Wolf, Aiierdotit gmeca. t. III.
Hamburgi, 1723, p. 145 : 'AjtöXöyo-j pö'. Kai A!yu7tTou (i£v tt,v r,Y£|iovi«v tt;; ayiiuzw- i'i't.m SeHhevo;, tiv ce
o|ii5?u)ov avTw 6tj|xov -bx Iapar]> OnEpopiov äxei p-ETaaTavTa, Xt|Xoij ipufjöa, icXouviw; ix8piij/a;, xai 01» Si^ 7to),tTT,v
tov üe'vov, xa't na/.iv 7tpoayope'Joa; aJtw ir)v etci Tr,v vr,v TiiTpiöav snavocov.
En effet, s'il n'en etait pas ainsi et (si) aussi ces (noticms) de theologie
les langes, qui a depasse ses premiers peres par les vertus, qui par la chastete
servir une seule fois les (mauvais) dösirs, et qui etait pouss6par Dieu, etait
ce qui devait (arriver) et comme s'il regardait les faits eux-ineines, qui
(son) retour dans le pays de ses peres. Pourquoi donc a-t-il passe sous
silence celui qui renomme et (si) est si illustre? Car Dieu etait aussi son 1;'
'^eor^/j otoCSs oötj :»-*?/? -<ä '^->»^>oj k—^> U^-«/ .3_flDa...> )oü^ v3/ -.Jo£^ joot
• .Jjl*juso\ ot^uüj jK^fc^, Jj*>,Ao :onnV.; oioCSx ocmo \ n .. m »/; choCSs ooto
•
Joiiäji vj^o ^jxs-^dIÄoo; ^.-.\oi JUV/j -öt jKa-cool ^-.; -o» vs/o
i" 001 :K_.)"t- >_^J > ypotiV) ».— ^3 ^^ JJ/ ioafl'i»! Joi^o \ f> ..> m ./; JoCSso
)_i_oa_, ^io-m Jjls^/ •oiax.i joiSis oöto :>f> .. m ./; Joj^ ocno :^oor,_s/» jo£^
I. l ^jq-'v — 2. L in margine :
\\b» 7» k»so( |?t»J ^;o>->oi 1'ias.i *.-» lit^»iw £*W U»a» \xi\a
.^©onkW «5^0 |«;X^o, . ^.a:~» |oC:.vi» »i ^sa.fioLk.xM ^imi V)« U^l \v&- o'oi :^»J-»( j
2 •. IoJ&j o'W
qui chante (en s'adressant) ä Dieu disait : Toiqui pais Israel, fais attention, toi
de Jacob*, afin de faire connaitre une image (etxwv) definie, distinete et propre
a de petites particules qui s'appellent ipVpa, ou articles, et dies stml plac^es detanl les Doms • I
dans cette langue syriaqueil pamecessile' livi^xn) qu'alors a leur place nous
n'y en a pas El c'esl
avons rnis o-w devant le nom loA, en disanl « Le (litu ce) Dieu oü ce qui esl place" avec les : : ••.
noms monti-e donc que les rtalitös connues par les noms, c'est-ä-dire les hypostases döterminees et
dislinctes, sont propres en quelque chose, et non pas c munes. — i. Ex., in, 15.
742 SEVERE D'ANTIOCHE.
yQ^ja^sts.J ,_-.>*
voo».^bs.\l JJ; U^l'I .-\.~S^-! oöw» oi.^ K_J^*X-,,
-öl JoJJ oCS. «X..K-./ |N^*.^-, .JJo'Jk*£S~.;o ))io^.^ ^_3/ ^-^ «s/
-öl 'loaot 00t Jv-^o :»»<^-« U\~l y ^ \~>° Q^? ~o< ^Z >-«otoK-./ joou;
sk>/ r^...; Jl.a-.ioofcoo JLa^a.jL^ '^.io K..)^^-.« *.cxo :Ji_s ^.oiok^./ Joou;
)t^JL^^; v-oto :J-s/o joCSs ^.io ^i.*äj JJ/ V-^- °^ ') r>m'^ JJ;o Jjlsj JJ;;
:JjV— / lo^ J»a\ jL^xliLio JJo :c*.A_/ ts-*). ^^a.o oC^--; yoouio ,— ^^ü
yOO^ifS^Kjs JlooCSx -o» J^«. ..k-J JJ/ -Jk-»^-»i J^-JjV^o V-^ -°« )?°« '"
Lfol.24!
r" B. t->-^ xr^° v/ •J-'V30-10 t~3^ ^-ioo \»l m^/; JJ / .-v.oioK-./ oi^-.; J-^flOo/; ö£s~>;
Jlo^X- ^*; ,.3 .V^oJKj vüSlJ; JJo .^J./; JJo -.J-^ooJ-s o£x ^sloJjLio JJ
est propre, pour que les trois nc sc eonl'ondent pas el ne disparaissent pas
cii une seule, et (qui) ne divise pas l'identite d'essence (oitria).
sans melange qu'il soit Pere et qu'il ne soit engendre par rien d'autre, el
au Fils pareillenient qu'il soit Fils et qu'il ait resplendi comme splendeur par •'•
gencration, mais avcc l'egälite d'eternite, et qu'il ait ete engendre par le
•
1
1 el
Pere, et (quoique) cette propriete soit en chaeun d'eux d'une maniere fixe et ä ig
siiu tourne passe pas ä un autre — car c'est cela qui est propre ä propremenl
parier — cependant une est la divinite «laus les Imis et l'identite d'essence
a ete engendre ai qu'il a procede. Mais lorsqu'on appelle par son nom la
(ju.^) L^oi vH^aj;o :Jo(Sm ot-iio Jj^k-*» Ji.eujoa.io :t->^*) Jv^o Jotio'^io
^iO
-
I^JojSx lo-J.a ou*>; oöt ^-io Jiova'/ Jjl^u J— oV^ o/ .-^wl/i oöi Ji-o\ ^o-i-/
^.io i-ais Jjl*3 j-JV— /? -^aj Jju^io ^j oöt Jiou^ jü/ Jia/; Lo-/ ...oaJ
oötjo .-0(oK_/; oöt ^k-'/ Jj/ .Joot "^S&.iäio JjiOiaS.; ooj ',.*>/ y-»^ U*=
J ,
-n» -.JoCSx :J-Vio :^otoK-./j oöt :^>oä> ^yi> JIo-jo-^S. Joüä* ,_*.\oi
oioi^N 061 .^i^iö J v»ö i f>; LN-i>.i. J^jooj.^ -.^--^oi» ^-*oi_ooiwi ot&o**V-3
"v.oioK-./j wöi» K™»^) J.10-/ .oaü^; oioCSs oöio -.sA-^co./; oioi^ ooto .^ooiV-s/»
Ji..o_./ i.a_.oJL=>o K-.J.-0.» Lioäxo ^io ,_*. ^o ^^i« -Jot^» ~öto 'J-po; -oio
v3/ ~otoK_/ .Jv-=> «^Z .-otok_/ .J-s/ »s/ •^*~^ -oiol^_/ .J_~K-ioK_io
En effet, qu'a dit celui qui parlait ä Mo'ise? II avait ordonne de dire :
10 Je suis celui qui est; et : Celui qui est m'a envoye; et : Le Seigneur, le Dien de bos
peres*. Ainsi, apres que par ces noms : « Celui qui est », « Le Seigneur »,
/< Dieu d'Isaac et le Dieu de Jacob*, en sorte que le (mo1 : o II esl », et le nuot) :
saint. Que personne, en eilet, par ignnrauce ne lasse peu de cas de ce dernier
.•Jjot^ -oto-.p»>J K...),a.^K,., .JJ jlj/ V-^jJ -l^-y-o L~°» v;! ^-"^ •)^-^D )')-3
JJ/ .-fcs-.La.nj JJo ^-.J^J» JJ ^-»? *JO« ••'v£Doi)^);o -otobv_/; JN—vl°? oöt J-i)-=>
L~oj .L« o» v-oJl/ .-La/o Jot$S 3/j ^^o -.^-^o» ^o »-^ U\-~l U ^
-1
*vO,_^QJ; soj'j ji*t-*-3o ,)-o^ -.o£^ ^_.^^£»« vQ.JÖ«o ,+ibl joC^s V-*-^ °°*
..ool JotSso .)-«_t_D L~o> 3/ .)•,-=> »3/ 00t |Lpe Lu>0| ..L=>/ 00t L.^? jjj ^-./o
^ .-^=>K m 1 L~o» ^-,; £v«L«->t-~ / .)i-i ^*; k_Lo'^/ -*W <^*> k->L-J»-~/ Q^
*
L 249
^{;_ «6u rjlootSso J^3 JJ.0,^00 jNjL-t-o Jla-k^^-s ')-aoo| ch-N-./ Jv~ ^--.»
-otok../; 06t; -öl :K'mi ^1/ J^o»^ Ji-o-/ i.o_o_Jus :).^oäio yoouk^i ^V-ß;
10
.L»_»,>o I—o» 0/ J',..s J001 -oioK-./ jJ; -lioo/ \j.2>) )ooi fcs_./; -6t po
-
l-ac CS <— '»•*?/
.k_.JjVio -010K-./» -.-oioK-./; 001 t-«-^. ^/ 'Ocoi ^-.Oi-K_/ jJi ^.^01 ^-io;o
Joou; -öCi* c*S. öib» ^eu-'too J^o^oa JJ.s/o .Loa* JJ p .^-sjJ^ü ,-oioK-./
)K-jJiO ^iO yOy^C )l>.OQJL2; y.*\ ^-ä/ : ^>-^ j°OI «OIPK*/ jJ ,-»» yj .-0|oK_./
eil raison de la forme de l'appellation qui est au neutre ' (oüSeTEpw?), c'est-ä-dire
parce que Dien. et Pere egalement a ete" norame Esprit: rar Dien est Esprit,
dit-il, et reu.v qui l'adorent, c'est en Esprit eten uerite qu'il lern- faul (l^adorer*.
l foi.249 quand* nne est l'essence (oüct*) dans la Trinite sainte, ainsi que la seigneurie
et la divinite, paröe que c'esl avant les trois hypostases qu'onl ete mis ä la '«
premiere place avec egalitö d'honneur (tffOTijMos) le (mot) : « Celui qni r>t 9,
<mV (mi vain furieux contre la vörite", a-t-il ose dire : « y avait un temps
II
011 le Fils ou l'Espril saint u'etaienl pas s ; et : « De >•> qui n'est pas ila
• int cli''' »? Et en effel celui qui est, qui est ä proprement parier, est 'I
1. En grec, l'Espril se 1I1I to üveüikb. — 2. Jean. IV, 24. — S. "11 v jtois ot: oüx f,v. — i. 'K; oOx övtoiv
yiyrtii.
[239] HOMELIE CIX. 745
• .«oioK-,/; ^öj* \^OlX 06t 00t .t^J-sj jio^j V^ )-^^! >~»/ 0/ :'j-iCL^» U»a.*.j
^.O^S.1 JJ/ -.^o«<A_/ ^oiok—/» Q^ -.JJOI ^-./»j 06t v-«-^^/ .V^w cx\ t .a
JJ; ocx j-LJsj; )»oi.; ^eyi° J^^r^ r^3 / >.»*0|oK*/ 't-a_i.o .J^JU/ ^onA-/ Joog»
.^oiotv-./* oöi V-»--sv &l -)o*-b1-Ii jlj/ ^o-^m-j odoicLi.) ^s^io vä-cq-sK^o
^OPO ^-iO jJo O0(O -.^J^ ,t V..O .) I VI , w i.J^OO JJo «OloK-./ yOy^O \l<*> JJ *
^>o ya.£oo :w;a»o ^Li,i J^oÖIjlo yoo»...!^ l> Jla^^-.s .JJJS. Jj.ia_K.io
^.öC^ -.o cinN .» oto£^>. oöto \a..m ./1 otoCSx ooto *>ooiV-s/» oioCSx oöi *K-,fcCS.
10
y °> "''
;
yQJÖijo 'v£oa-.i/j ot-.N_/j :)ooi «-.otoK-./ JJ; vJ^.io/ Jj..sj joo» K../;
Joi^v J-V-iO? -Ol ^/ 'jlctiO,^ Ot-S .JK*_.,_0 )lo-.K.*^l ^iO CH.Ü.3/ ..CH^s
1. L /« margine : ,^oi <°° i »i i»o U»* !- <*" l-*i»ac t.woCv»N tut~^-*i tu* )_«ii.j>\ als. •. laim 1-ia-v*
so|k-so ' ma^aa>aa -.U*\-^x> Ua^-* ,>, 001 |;olVx> voll" £v.pa*, \io\ . U=H U^^ai. (1( -Jps |£s.v.-ia3,.
— a. Atwv. — b. Kötmoc.
qu'il soit. Que s'il n'etait pas autrcfois, füt-ce meme comme dans un point d'une
petite partie de l'eternite '
ou, pour ainsi dire, d'un laps de temps, ce nom meme :
« II est », lui a mänque, et il l'a declare faux. Et en effet celui epii (est) ainsi est,
non pas parce qu'il est ; mais il est, parce qu'il a ete amene et a passe ä ce qu'il
5
soit, meine si ondonnepour certain qu'il a precede pendant un petit instant de
temps qui n'est pas defini ä cause de sa brievete. Et en effet celui qui est est
iiii'uie maniere, la (parole) : Le Seigneur, le Dien de vos peres*, qui esi pareille-
t5 menl mise ä la premiere place avanl les trois, (ä savoir le Dieu d'Abraham)
le Dieu d'lsaac, le Dieu de Jacob), '
a exclu egalemenl leur autre technologie '
1 tol.249
\ .1
1. Note marginale de I- :
I<i il appelle l->^ non pas ce monde visible qui est le compose* (forma
du ciel etde la terre et de ce qui (est) au milieu (d'eux), mais l'espace de temps qui s'appelte xltiv
en grec; quant a ce monde vi>i)jle. il se ditxöa(io;. •_'. Ex., in, 14. — 3. Ex., in, 15. .. r. ,ni, 15.
746 SKNKIfl'. D'ANTIOCHE. [240]
J_s/ jo»_Sx OOt ,.~ ^-.J J^ .ol^3 JoOl ^S^iCLiO OOOt ,^*_»i.i>Ö JÖCSs lo) .
^ «>1
o£k oüo J-j^ot oc*\ L.K— fcoo jbajb ^-./ ».3 Q^o .Ji^^-s ^-.aiii JoPÄai
LsJJ ovS. ooü. Jot^S» oc*\ L^ii^io y_./ oolo .Jv-3 ^i.
LOOO^ PO Jt-iS. °<^ «XiQ.Jl.iO jou^sj • JlLn^£0 JKilDO^i ^^ Jj.~t!O0
^3 ^^ ^otok.../; oöt ."tjaläo; ).-.-. JLio vOOiLio» Jooi V-iö/o Jooi ofcCo ^_iö
.«s'ffr>\^ ^ .Jooi oKJs ~.; vi»a^».«.^C^ ,.3 .—.».io/ ^.:>a^i^. J-3|~a.io JoC^
.^^Jljo >&.aJ~. ^oo^So Lsi joCSx» o|!^.o_a.iJL; L-_J,^o J.iN..=>a^ |piA «^L-.
10
^o&oo L^Ji*io o^j ^öi 'L».tf>o/;; Jo—.j; Jjl3_/ :&.eopl J_sm >-öt 3/; Kj/ Jjl~
.. ^>na^ 'L^so v--^x ooi oi -.öt-iLio oi; ^Ofio ^->/ ]i; -otio :^.oio^/ "^so ^-io
(TsyvoXoyia), pur laqüelle ils attribuent d'une part le (mot) : e Dien » au Pere,
(wo^uöeta), a ecril : Mais pour nous, il y a un seul Dien, le Pere, de qui tout (vient),
im seul Seigneur Jesus-Christ, par qui tout (est)\ en les eloignant de l'habitude
•"•
et
le Christ sein/, hi ehuir, lequel est au-dessus de tout, Dieu beni dans les siecles.
Ainsi soit-ü
%
! et en ecrivant ä Tito : Lorsque nous attendons la bienheureuse
Jesus-Christ
3
. Vbis-tu qu'il a ajoute aussi le (mot) « grand », afin de montrer i.-,
que le (fait) d'ötre tres elevc e1 d'etre au-dessus de toul appartient a l'essence
(oüoia) et qu'il n'y a rien qui soil plus grand que cette (derniere) : Grand, en
grandeur*, ainsi que David le dit quelque part dans les psaumes?
1. I Cor., viii, 6. —2. Rom., ix, 5. — 3. Tite, II, 13.— 4. Ps. cxliv, 3.
[241] HOMELIE CIX. 747
N
»3/ JovSs» -.J-A-^v sJLL^a^ *j.*.ot ^-Lio V^ojl/j r--^ '? ^*3o« ^-OUiO s3/o
J001 ^S&wiäio Uo-ba\ +3 00t vS/; }-L^-»/ -.^^.Kio Jla..K-^N^> .3/ )lo-.;o^s.^>
K*.D Jlo^» .-)^-floo/; —01 »J ^.oto »^.; ^.öt ^^io -.^-iö )lo_.?o.~^.=> -^»o/
v*ö»-3 JJ/ •
,
).^oö 1 n\ kj/ ^jlso fco/ y V..» ^öi.s o\ .^a^ \.zol JojS^ ^<-
| la*ja^ jN . l\;dü Vi )
fs — j
V--— / ^»^>010 .
'
voo*~.fs^K-s (looC^jl Kj/ nn^L. \^-*\
10
lo^ V^o)-^ ^ \^l 0/ K-)^a— fcoo »a-J.
*
Li/ laS; ^-*j «bi| .)J.a-ot,^ot;o ' Lfol. '"
0/ :j-»V^° °/ '—010K-./; 0/ 'Jo£Sfc» J't-°.i° :jl tr^ \J J-*-*»-- i-*°' ^°^ °/ •')V-^
•.yoy^o ,-io; o^ .Li/ sk-/ JotSs -V700 •.)la-^»j y^> jood L^opo; '^o't-3
1. L in margine : |i.a>oi_A«w.
Et donc, encore par ce que nous avons dit ä Finstant il est evident pour
töus que Dieu est connu et dans l'unite et dans la Trinite, comme, lui aussi, il
Trinite, dis tout un seul Dieu, non pas en ce que tu meles et confonds les
10 hypostases, mais en ce que tu connais une la divinite en elles trois, ainsi que
communaute Mais lorsque tu regarderas Llul '-''J
reste qui indique la * '
le et l'identite,
dune maniere determinee vers le Pere, ou par exemple vers le Fils, ou,
s'il se trouve, vers l'Espril saint, ei que tu (l')appelleras «Dieu », ou «(Celui)
qui est », ou « Le Seigneur », <>u quelqu'ün de ces (noras) <jui sont communs
15 a la Trinite sainte, lu d" lappellcsbien.
Cependanl que la propriete soil pour toi associee (ä la communaute). El
appelle Dieu entant que le Pere, non pas parce qu'il esl de quelque chose, aiais
1. Litt. : « Un et mime ».
*3 ^j-.ot-3 -.LtL^-o L~ o£>. (Lo-io,.^ oi-^o .\.^l ^-±0 K^L^oob^io K^jz ^ti v^-f-/'
o/ *»otots_/ yoyJM v^oi o6« vt->/ o\ .vm\'f> )i_Q-J.^5 K_aÜo -.J^ S' n ~* ^-.oi^>
L\;oäji ^_iO JJ^Jbtp>fpO ,JJ ^oövll .vASÜ j^>/ ,_*>; JjL./ ^-./ ,JJ / .J,.^-
jK.-ULA^boo, .JJ ..Icoch oot '^-.; )K^^> ^Jso v3/o .JK-Ji^; J-iJCt,. jo^cuo
>va_co ^o,i N_Jio^io »_> och IctS. -.)K\i. w^ot JLp?/ .JJLojJOa ;
^>\ot y'kJaj
V
j^JOOU JJL^Q-2lS. ^DCOll . ^3Mco/ K_jA't !a V> JIS^sJ. ^-^Oi^ .K^^Oll/ »— OCH
^£o>o :L»~.,.-o l^oio hA^t : "^Oo jj-ao :^*V>o ^io o^>; ^'üi^io 'J~2>/; :K^^oli 10
ILjloch \-.«.\chi Jjj CLL^O; .)v^.'- K..|jLa..CL^iO JJ -.^ClSlJ JS^jjL^liK^O, ,JJ La/ ^.ic«
(i Dien », (et) a Le Seigneur», et « (Celui) qui est », parce qu'il a ete engendre
par le Pere eternellement. Et de la meine maniere loue I' Esprit saint
par les meines appellations egales en honneur (icotijao?), nun pas comme
celui qui est de quelque chose ou est engendre, mais comme celui qui •"•
procede du Pere. Que les proprietes soient iininuables en Opposition avec les
indications et les denominations corninunes ; et aussi que ce qui appartient
ala communaute — c'est la meine chose — reste inseparable en Opposition avec
les proprietes. Tu as dit ces trois; monte rapideinent vers cet im dune
maniere collective. Tu t'es imagine cet un; eomprcnds ces trois dune w
maniere separee. Arretc la confusion des Juil's et de Sabellius, celle des
trois, et la division paienne d'Arius, celle de l'un.
tu as ainsi entendu : « Le Pere >, parce qu'il liest pas de quelque chose,
ei : « Le Fils », parce qu'il es1 engendre, et : <s L'Espril saint », parce
qu'il procede du Pere dune maniere inimaginable, ne scrute pas minu-
tieusemenl quel es1 le mode de ces (Operations), (pour) qu'ils soient ainsi;
car il est inconcevable et incomprehensible, ei qui n'est bien connu que de -'"
j;ot w.c< :J-^'>? och V--^ uajuaul .>*.,_£oo ^_».9la jo-w^s |Kju.,_o jloJ^«.\A0^
JK-.o£^ Jlo,»«^ öubv-./ |_tioj jj-^j ^-.^.oio -.jotSs J^.aooj-s s*otoK-/ J_tio>
|i imi Aoo K^j oSs .-JK-öCSfco ~och ^oj-K-./ JJj k.*j> ^Aot .)1o_DCV3lJO
«^J— "*»-»; »aAi v-öi s>ot kä/j '^^io .^*~>? jk-^VKS. U) oo« Joch -choK_/
jlccK^J.» öuio ,w« oöi JJ aSx .-Joch jN-J^ö J^oa3 ,_^ o/ -«..cd
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la Trinitc sainte. En effet, que celui qui veut (le savoir) explique ceci : « Qu 'est
Dieu au point de vue de l'essence (oOffioc)? » et alors il scrutera : « Qu'est •
s'etaitpas fait homme pour nous saus cliangement, et s'il n'aväit pas revele
10 ce qui le concerne lui-meinc ainsi que le Pere et l'Esprit saint, comme dans
une petite goutte et (selon) ce que nous pouvions supporter. C'est lui qui
a rempli tout ce qui est sous lescieux d'une lumiere et d'uue science divine,
et c'est par lui que, lorsque nous montons rapidementjusqu'aux'parolcs des pro-
phetes et jusqu'aux visions des justes d'autrefois, nous trouvons manifestemenl
is cette doctrine divine et salutaire qui est la nötre, laquelle, avanl que se
levät l'Unique, Le Verbe, passait pour ötre cachee dans les propheties
ou dans les visions comme dans l'ombre e1 dans le mystere. C'esl ainsi
que ce soleil de justice, en eclairant par (sa) venue selon la chair, nous
.
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v>Of-3 t-"-^x t-io'po .^a-**_^; ^ojolK.../ N^.j^.'tJi -.Cdo^a-Jb^ ^_.j OiS. -.«otoK_./
C'est pourquoi aussi ces (notions) qui avaient ete revelees a Moise,
dont nous avons parle et ä I'aidc desquelles nous avons montre une
theologie (Oeo'Xoyix) exacte, ne se feraient d'ailleurs pas voir, si le Fils ">
et le Verbe lui-meme n'etait pas apparu autrefois comme dans une figure
(tuito;), laquelle representait d'avance le grand et divin mystere de l'inhuma-
nation. Que disent, en eilet, les Ecritures inspirees par Dieu? L'ange du
Seigneur appärui ä [Molsi') dans une flamme de feu, du milieu du buisson; et
[Moise) uoit que le buisson est embrase parle feu, ei que le buisson ne se consume 10
pas. Moise dii ; Je passerai roir cette gründe vision, pourquoi le buisson ne se
consume pas, Quand le Seigneur eil qu'ü s'approchait pour voir, le Seigneur
Vappela du milieu da buisson'.
Et commenl dit-il : L'ange du Seit/neue apparut d (Moise) dans une flamme
2
de feu, du milieu du buisson' ,
(et), au sujet du meine (fait) : Le Seigneur is
<*.joi>oo )a^V3 ot.=> 001; oöi .J-s/j Jä^-Jl^o, ,jJo J-«-> oö» J-^M •— >r**M
.J.*^Jis^O OOI j£CiO>0 y^(o .'|V4A JjLOO- io-iO^ .O«^-.; oÖC^ k-Jk-lks^.
Jjlsoio t^ ,«-*> "^of^; oöt Jjoot; JAC^oo j^o.\, y^.\ :|J^>; JN-^jJ.» J^jl^o
'Jjjbo; ooi J-ooa ^ ' y>'y^ >*->l )! J-t^-Z -.JAC^o s-otoK-./ o£>~?? °«*^ jol^o
Ce qui est mis sous nos yeux nous inontre donc que le Fils etait
io le Fils et Tange du grand conseil, en disaiil : l'onr qu'un enfant nous est ne
et qu'un fils nous a ete donnd; et sau nom s'appelle : Lange du grand conseil,
2
le conseiller admirable, le Dieu fort . Qui est^ce qui u'admirerail pas la clarte
des Ecritures sacrees, qui pour ainsi dire fait violence pour faire monter
la pauvrete des mots et des paroles de chez nous, jusqu'ä la hauteur
des pensees divines, et, ce qu'un mo1 ae peut pas renfer r, le supplee par
is
uii autre. Kn eilet, parcequ'ila dit le (Fils) « Tange dugrand conseil »,entan1
qu'ainsi il montre celui donl il est le Verbe, afin que personne cependant,
ä cause de cette designation « d'ange », en inclinant ä un sens qui porte
Ua^a\ —)-J./j .(tCboo oC^ j^aL^.^0 Uv^oo J_p°? oojiio .^Ooi |jc*\
L fol.
v" a.
250 Jood • Jlia^otl ys» \\Ja )j); J_iou^ *s Jv^^ )°°» \a-oJ Jj*^. .JJ o°« J-ta-7
10
)iaj J_.>^,fco>oi Loot Jt-sK mV; 0/ .-^.oioi,— loot L-oj. ->\S; 0/ .-loot jjoUL^O? V^?/
1. L in margine : U»>a«e t<i< '»•* fl llN-i.il. ;= ol . \s^Lta^. U^ia. ^^a 1&^-viE>o # .'°f*'-
— 2. L in
margine »V.
l'identite en tout et l'adhesion par cxcellence. Car il est, lui aussi, Dien,
(le Dieu) fort.
C'est donc celui qui est apparu ä Moise dans le buisson que la
et ce (feu) qui par nature son l en desaccord euirc cux? Kt en effet il n'a pas
dit que le (feu) eclairait, ou qu'il brillait autour du (buisson), ou (ju'il sem-
1. Nole marginale ile L : Les Grecs appellent « le conseiller » celui qui a la meme pensee
(6|iöSö?oc), ou le lils de la pensöe, selon i'habitude qui (exisle) chez lea Syriens. —2. Ex., in, 2.
[247] HOMELIE CIX. 753
öw.k-./ t-iö/ oC^a_s .Joch ^al* JJo .)— i.co Joo» ^jo^K^o; Jl/ .J . i m ^_bo ^^X
,oÜSj Joot v^otob^./ (jicuo .JJUoio^v Joot ^jx-^o J, .\',.,o JLJV-^i J$oj loot
l^o^ais* -Jooi |j'j oul»j ,_«..s oSx \*iio 01X loot )» » m ..o .Jicu ^*oio
Joot , o'. jJi W.ÖI f^_)-^^ :>v JLo ... v> t-«-^ j»ot . Vt-k-J \~~--~ ;o
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)k. i^'iiKso ^.ouK.«./ o^o ^oi o2S.o :)loU.iol. ^--.ch-.^/i -ex -oi :) nq'«)
blait que le feu apparaissait au-dessus du buisson, mais que le buisson etait
embrase et ne se consumait pas. « Dans tout le buisson, dit-il, il y avait un
feu qui s'etait iutroduit et s'etait glisse. Et le (buisson) etait devenu du
cbarbon ardent, et il etait tout entier en feu, et (il etait) le feu lui-meme.
5 Et il ne lui restait desormais, s'il avancait selon sa nature, qu'ä etre
reduit en cendre et (en) poussiere; car c'est cela que montre evidemment
cette (parole) : // ne se consumait pas »
10 ieuni ä eile hypostatiquement, au delä de toute parole, paree que c'est cela
qu'il voülait. Teiles sont, en effct, les merveilles, que d'un cöte elles sont
crues parce qu'elles out eu lieu et qu'ellcs ont comme preuve grandemenl
süffisante ce fait meine d'ötre des merveilles et de ne pas <Hrr entierement
accessibles ä nos esprits, et que d'un autre cöte elles depassent la faiblesse
jiaü j^it^vVtoo \.Ui\ t\-_~l.o :U<i^> » v> fcO>~l/i «öii ,-.; yj .'^.jo v>\; )
jovSs» IIa-,— ^.^oo .-jlj/ -y^a\j JjLio -JfcC^io «01 j K-^s^iofcoe, ,)J :looi
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.-JojSx laS. jooi «oiok«/ jK^io ooio jtO^io jooi «010N«/ fc^«.*...^» «öt ^as»>
\ b. )kvn .. "^Owj yQJÖi ^bo «ä/ . « ü 1 / öio; «öi .jKS^io ooi jooi «otoK«/ jojSxo
• *^3 v:ns.^° f 001 )v m ,^ jA^^o) ^»; -oOx .oicxL > .VjAoo JK_s» ) f\«.a i-, «öi
L^_^so ^.io oo< ^o 001; «01 .-) m «'°>; öi^K«/ N*...J_j^/ ool jJ.3/0 -Jooi ^ ocüa i
y—l \->^.^l .jLl/ y.+~~l ).icC\v-5 Ci-SO -.«^» ^bO 0|La\ ') . I CP OOI '
Ool JJ /
N—l-LJboK-io JJo •N-'^> --1/ ooaiv öi^fcs-./ ^~;o -.llio-ba^v )io_i cxl^ä_i. ooi\? Jjj
a ete vu par Moi'se et tombait sous des yeux sensibles est une affaire ineffable,
uns meme de ceux qui ont une haute idee de la sagesse pai'enne; niais tu
ne crois pas cette (parole) : Le Verbe s'est fait chair, et il a habiteparmi nous ~.
Et cependant celui qui a agi en lui pour qu'il dise cela a agi (pour qu'il
dise) aussi ceci. Car il n'appartenait pas ä un pecheur et k un Ignorant de io
d'aillcurs il n'est pas non plus vraiseniblable (jue le meine soit pousse par
Dieu ä moitie, et qu'il entende cela du ciel et le dise et qu'il Inline ceci
de la tcrre ei l'invente.
)»qj; ^.^cx ss/i w.01 loS* :j.jioj otl^^u^ JJi 001 >o^io c*-3 k'n i % jio il'^w-o
^d :Ji »*\-> ^o^ö; JJ» ^--.\ot ^tVt ^io ,_ rJf^Aooj j^o °öi —oioK*/ Jljaia^vO
. IS^.Luoo(Cvio jl2-x.^o^ ) \ of« -nN. . JLlS )-^>t- V^-? UaxjjJ ^.'-.1/; .jot^;
oot JL&1 .-JjlIiu o^.; Jjl^3l\ Jym.iX o£s>. JJ» Ua,./ .-J-ioot ^_io ^i^o K_)oCSx
10
1. L in marsine : &£^.
parait est du charbon ardent, (a savoir) une seule chose de deux qui ne se
ressemblent pas au point de vue de la nature, saus etre divisee en deux;
de la meme maniere, c'est par des reflexions delicates que nousvoyons que
10 le Verbe de Dieu s'est uni ä notre humanite — il est certain que c'esl ä
une seule hypostase des deux e1 une seule nature incarnee du Verbe, quoique
15 les choses ä pärtir desquelles il a ete reuni en une seule ne soienl pas con-
fondues, alors que le eprps ti'a pas ete change au point de vue de la nature
et que par i'union par excellence avec le Verbe c'esl la meme chose
pour celui f 1 11 i h' [n'iii. xiii qu'il (Iunne la vie, soil qu'il guerisse.
Et nous avons dil cela, apres que nous (y)avons ete conduil de forceainsi
20 que par une pensee delicate. En effet, on peul trouver que le Verbe qui
736 SEVERE D'ANTIOCHE. [250]
i a
Ijjj; V-»-^)s^a3 .^Xsj ooi Uj| ^*j U^s .\^3j ,-a-^/ JoC^j ^>ö JK^io?
~0|0^/ >OPO j-l't-~/l K-.| 1 1 - .3^000 ^ .)lk\nim >S>^5CL^ ^.J %J5}'j .j»0| OU^— /
1. I. in margine : *^ 3 *j°o i>^o/ ,*> 11/ -u»o^! l^-v low U •. Ip'-v [siw £\jccj*m (.ä* Ijw» äj-m\ «o»
-
»^o PoiV-S |£>.\1.< : \>i~l lw-y>" » *> ^.^Lio/» ;^. bp/ oi^-ia^ioo LXR -
/ l~.*aoc U«\zi u»:^i V-vv«. low Cvi*.»
ow l^o Ua*oy»3 w-'=i O'W W»c :Ua.^;:o »wo l^>» O'w ^>P-»/o :|n"-i- ,30 v.°t\M»-M< bow.3 ,.VlAi&ao
o'w l-vi» ^o >S/o .v»!)! ^*ow ^jS'i Uswo •. I^i'.^o liojaüo t^-M owo U>k2o : |Lo=>ok3o o&os» o'wo i|;u>»
oi^-;iß, 0**3 o'W^w .^i^I.so» ow ^o ,s-v[^_ao |Lojp_\_5aa ov-'^i owo *.|l.aj»3i*o »wo .»"» *»—aoi o'w 'lla>p..-iAe»
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£>»3o! lßac«^Vb/oow ^-«J-Moo, ^x.;:.»/ L**X:^. "*>.^ bp( .|l.o.& ^v^-m u»»»m Roj^.mo 1^.-iq»^» U ow"^ (
U^l ^»Co |^i.i ^5o! »Ua»^itj|, V.via ow o.w l-J<fc>i ^pw^-,0 t»-^»3 / .|to.U«o/»o U» ^.i |I.aj^3-\io :
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jsa^.iub >S( C^S Uw ^-^-» »a^ll-i |,w ^o» o'w »S^«. ^i ^^ |Ln,asoi o'w A^^. ^_» ^p -^o|C>.x>
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v: » U^;|j( lüoi oi3'iuiiö\ uot'l ,«,» .kil ^.SCCoaMO t^i P-m/ ^OU» l~'i> .ooa^jojcll low ^ U » .
Lfol.25l g' e st
r' a.
Dieu
homme
(OeoTvpcTC?,;)
sans chanffement et
.
et ee qui appartient a
*
sans division,
L homme; et
l'ait
per-
sonne ue dit que le Verbe de Dieu a fait ceci et la nature humaine cela;
car c'est lä la dillieulte du mvstere. II faut savoir avec sagesse et avec iutel-
1
ligence qu'autre est cclui qui opere, et autre l'op6ration, et autre l'oeuvre ;
1. Note marginale de L : II laut savoir que ce nora que j'ai mis ici, (ä savoir) l^v , n'est pas l,» 3 ^
(l'acte); mais c'est par force, et parte qu'il n'y avait pas de nom qui convienne dans la langue
syriaque, que j'ai ete force de le meltre. En effet, de meine que nous disons ä l'occasion d'autres nonis
que trois formes (7rpö<jto7iov) differentes les unes des autros sont stereolypües pour le sens et que nous
disons : Celui qui lit (le lecteur), la qualite meme de lccleur, la leclure que le lecleur lit gräce a la
qualite meme de lecteur; et : Celui qui ecrit (le scribe), la qualite describe, l'ecrit; et : Celui qui agil
(l'agent), la qualite de I'agent (l'action), l'acte; de meine aussi nous voulions dire egalement ä partir
du nom Itojjavjo (l'operation) : Celui qui opere (l'operateur), la qualite de l'operateur (l'operalion) et 1
ce qui a ete opere par ['Operateur gräce ä la qualite meme de l'operateur, ce qu'en verite j'ai In
|p:s. (l'oeuvre) comme ä pariir du nom Uoioaa. (l'action), parce que j'ai elii force, et non pas comme
ä partir du nom l^aip'^. (l'operalion). Et peut-etre pouvait-on lire comme ä partir de cela (H-aip**)
ou bien Ijaj* (l'effet) ou bien I»»» (| a chose operee), parce que, dans la question relative au Christ
aussi, nous \ s mos forces par la question meme ainsi que par la langue syriaque, en ce que nous
disons une seule ivspyeia ou Uajpiso (l'operation) au sujet du Christ, et beaueoup d'evepYii-
uotTa differents ou l_^V (les effetsj ou W^->» (les ne sais pas comment dire.
eboses operees), ou je
Cependant ceux qui Iraduisent de la langue grecque en syriaque ont en beaueoup d'endroils aussi rendu
par force cet zvitfr,?.*-:* par Uöiö'öo (l'opäratlon), de meme que nous disons des apötres qu'ils faisaienl
des £v£pvi)(jLaTa ou des Itaij^aMo (Operations) de miracles et de guerisons. Et chez les Grecs egalement,
en efTet, ce nom meme iv£pYT)(ia ou Ip^ (l'effet) e.-t dit de deux manieres, tanlöl a la place
de Uojjä*. (roperation), tantöt ä la place de ce qui a ete opere gräce ä celle-lä C'est
pourquoi en verite Basile aussi interrogeait Eunomins : « Laquelle des deux dis-tu et comprends-lu? »
[251] HOMELIE CIX. 757
'
Uij^-ico ).n rVr, |i^_3.ü> :a^.3',..vi\ s3^_, ^cocu.»/; otl n . i »\ i oöt V-^
o^o J-=,/, «oioK-./ )t-x^; Ji-*^ oj\ joot \X>\i ryoou» N-/ JU^co jla*A£j*>;o
^.iö/ |.üo -.t-iö/o ^coiiAxaj^ \^>'i \ca.. rmVb» öu^ ^oiüöo ^J^xio J^w-
^./; -öi )1qj, '.nv^ .^.ou*> )yj,'l .Jjoi ), Vv\ Kj/ "^ok^a:*» Ja*» o/ .Kj/
^Jl^/; oöt jJo .J^a ^io .Jfc^j^oo Jlcus~jl.fcooo öv-k-./ J^J— v*>J-*>^?
"'
ool JJ/ .«^oK*/ Jloj^a.i.io ^_io; oö| ^-*j OJOt .-,-a^ü/; oöt JLs/o ..-ojofcs-./
Lfol. 251
r li.
et ces choses sont bicn eloignees les unes des autres. Gar celui qui opere,
c'est celui qui se meut pour faire quelque chose ; l'operation est ce mouve-
ment operant pour ainsi dire et l'intention impulsive qui (pousse) ä cela
qui a ete opere, c'est-ä-dire ce qui a ete accompli par suite de l'operation;
mais de plus le Fils est meme inexistant; car" l'operation et l'impulsion qui * L fol. 251
ls (pousse) a op er er quelque chose ne sonl aucunemenl existantes. Que situdis
qu'il n'est pas l'opöration, mais ce qui a ete opere, il sera trouve le troisie
Par consequent il faul comprendre ainsi : nne seule tvipytux ou Hojjsmo (l'operation), et beaucoup
d'i-.i-.-.v.iiiT» ou lj=a* (les eflets) ou \faza. (les acles)ou IjSaaai (les choses ope"re"es), qui se f<mi gräce
i cette ItoijaAso-
1. Lilt. : . Quoi n.
758 Si;\ ERE D'ANTIOCHE. [252
.JLoo^-d .'»-«.^»^au^/j oöi .J-s/ wio wusKjü J-.K^.l '.fäAl'lli oöi ]J/ :^oto^_/
J^Is* 001 K_o 0/ -. t ^^*U/j oöi J_K^.lo .)lgj t '»vx; ^.5 )tk>i ,\l
t-a^JL'l/; oöi ool jJo -.,_a_^/j 001 JJo :|«^~> a^o "oot )«-3lI^ Ji-s yj .J-lsoi öCS.
.
J
too jJ.Ü^O .
JJ vS/ JJ/ .yOOt-LiO V-^ )iaJ^3L^iO .-)0^i>0 V-o^x J-i"t—/ -ooi ^.otokw./ 5
^.io oot |_K.^\i ..^J^'U/; OÖI ^_.» yj .)JSo>o_jJia.io jlo-i^^o j^. ^^N. JW
OÖI J-OOIO • Jlaj^NVj '^3>Ik_3 .L^O^JS ,_a_iw/; V-«-^. oÖ| .j-^^po JJ; 0X0 -.l~s/
y.qXvJ . ., 1\V; J.i_£3 ^.U J^,.».V> ^^l yQJÖl yOOU^-./ ^-JOI }^^>V
K~>/ J004.J )N-Jl_,.3o oi^-i JIXwU^..; )Ioj^\v> Jjl-^> ».— *^3j y^^v ( n 1 i / 1«
ä partir du Pere; car celui qui a opere est le premier, la deuxieme est Pope-
ration, et le troisieme est ce qui a ete opöre 011 l'oeuvre. »
parole du docteur, laquelle est ainsi : « Si le Fils est une ouivre, et non pas
une progeniture, il n'est pas celui qui a opere, ni non plus ce qui a ete op6r6;
autre chose, en efTet, est l'operatioh en dehors d'eux, mais eile est egale-
nient inexistante; car aucuuc Operation n'est existante. Que s'il est cequi a ete
opere, il est le troisieme ä partir du Pere, ei non pas celui qui est au milieu.
En efTet, celui quia opere (est) le premier, ensuite c'est Foperation, et ainsi
Impies donc sont ceux qui au sujet du Christ enseignent deux natures
qui operent; car il est necessaire que chaque nature ait son Operation
propre et distincte, c'est-ä-dire (son) mouvemenl operant. Que si nous con-
ti issons le Christ un de deux, je vcux dirc de la divinitö et de l'humanite,
et une personne (irpommov), ei une Hypostase, ei une seule nature incarnee 1
oj^I/o ^ccüsl/i oöt |oC§\ ^io .Oy.^sill o<m v o ocxo ,_» ^.io» • !«»'/ ,^*J
^*> ^-^.oi ••^^-.; |jl»v_s; !t-a^> »s/; «too/ .-joi^iol JJo . k_JjL3i^,K.jLio JJ
y_iÖ ,,-^01 .]LÖ Kä.31 J.£l^~OJi . I^N^ 'j.~^jLiO ^iO. vS/ J»o£x^iO
^.ot.\ h^\ Jr—j/; -.^--! ^-^ch .JJ^Jü/ ,^-.; ^-«Xot JoC^jJ ÄoJ^ w..ot_K-/
L^^JtiO OOI ,J OOIO »_~ ^_i0 f-^^v y»*^o/ .00) ^>0 ^-.J » »Not .
•
1. L in margine : *f °3
unes *
eonviennent ä Dien (öeoTrpgiriis), et les autres appartiennent ä l'liomme, •
l foi 251
lesquelles out ete operees par un seul et möme, par Dieu qui s'est incarne
et s'est fait liomme sans changement. Et ee n'est pas etonnant, puisque
egalement les oguvres de l'homme que nous sommes ' sont les uues intellcc-
•">
tuelles, les autres sensibles et corporelies; par exemple consulter, reflechir
sur ce qu'il nous faut faire, decouvrir par- notre reflexion et suivre une
pensee, c'est une ocuvre intelleetuelle, comme penser comment il nous faul
organiser une ville 011 une maison ou un navire; mais bätir une maison ou
construire un navire, c'esl (une ceuvre) sensible et corporelle. Cependant
i»i c'est un seul nomine (compose) d'une äme et d'un corps qui a opere ci ei
15 Dieu (0£oirpe7r?,?) et ce ipii appartienl a l'lioni Mais ce u'esl pas pour cela
que nous dirons que celles-ci sonl < l i l es de cette nature-ci, e1 celles-la de
cette (nature)-lä; car elles sonl dites d'un seul et meme Chrisl indistinete-
inent (aÄiaxpiTw?) . .Mais quelques-uns, se conduisant d'une maniere impie
wöi |lo-;i. ,JJ ^ouV^o l^l ^->-^-*i-*> +3 '^? ^*-W .K^V^>ft^O, .JJ
J.-^JLioo J-JLs ^-.ifcC^o .ooi.ia^ U^3 J3o™12l^ K..J i * t •> -k^co t^ •. o^a»-ß/
«-cxoK-./ .Jjjij <H.öL3a^.2. Jj/ po';Kioo -.Jj/ Jjl13 J-^lcd» oda\ ool jJ /
'
L fol. 251
.J^m-b
'I;
""'
jK^io I^qjl— tooj V^ö/? °o« •'^°°t^? oö« jU^o _y-/o jJ «^>;
10
y-/o .)joi J^ot^-^j oi)k*.jpo voo*-^«/; ^?°/? ^-*^°t •J^äs ^X) )loA3^i>0;
Jj.a-/ K^aiÄ) .J.-JoJs ^-io jooi ^.baln ^_3 >K^>o .L=jLv s£ÜSw» sA_,/ J-söd»
tourne vers la misere, pendant que l'epine s'est enfoncee en moi; j'ai fait con-
2
naitre monpe'che'etjen'aipas cache mon iniquiti (ivopUa) ; et selon la parabole 1(1
i.foi. j:.i
( | (
,
no t, re Sauveur qui *dit : La parole de l'enseignement est etouffee par
sont les soucis de ce siecle
:
comme la vignc intelleetuelle d'Israel donl (il esl question) che/. Isai'e, quietail
eile a fait Viniquü6 (ävojAia), et non pas la justice, mais le cri*. Voici dorn- ce
quo montre la ßgure (tütco?), (ä savoir) que le Verbe de Dien, qui sous l'asped
l. Note marginale de L ; Ont conmi. — 2. Ps. (LXX) xwi. 'i-'.. — S. Cf. Matth., xni. 22: Marc, tv,
• .^_.,—ot IaIW yo^ "^sjjJäJ./ j'Q-M )!>^>ai oöt )<hSsj oifcC^io» .J-coa.o^ Ja!-~io
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Jlo-.,.—» .-oucu*. Jot.\jJ. JJ.3 v3/ .JJ/ -.;o ..\ -> J>oj_aL^a\o .j»J; oit-a-^ ^-»?
la&^= |«i*o» (jä»\ ^wa.vmo £v.|.>Pi . )J^=N3i li.a^*a.vi ,^, ^w .Cv.|j;5,v — a . L Pa ' (sie).
du feu a ete alors reuni avec le buisson, ä La fin des temps aussi s'est uni
lui-meme la chair laquclle est de la meine essence (oucia) que nous, qui descend
d'Adam, lequel est tombe sous le peebe, par genealogie (et) qui (fait
partie) de cette race (ye'voe), quoiqu'il se soit incarne lui-rneme sans peche, et de
l'Esprit saint et de la Vierge Mere de Dieu, et sans semence bumaine,
e1 en debors) de toute eoneupiscence.
Je suis persuade ä ee sujet que les tradueteurs des Livres divins, qui
les ont fait passer de Thebreu dans la langue grecque, et notamment les
im relächemenl effrene, etail foulöe aux pieds par les desirs et avait oublie
1. Note marginalode L : Chez les Giftes, dans le langage usuel, on a beaueoup plii> l'habitude de
lire P-» (le buisson) au feminin, et non pas au masculin. Hais les tradueteurs des Livres onl uns
le num U"» au masculin dans le Livre.
762 SEVERE D'ANTIOCHE. [256]
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1.1. in marginc Ua_;Jo; . w^ £^/o l;oix-» moa^U Uia.» U»Xs Ui» -UjjJoi fl iooti.* >x>> Ji» .s|«
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l>,".M-=i &0 ^^-m : _>SI_\^?-3 ov^> >»No "O^-V i*ll ft'11 "'01 ^o io^IXi. Uia"» la^ U5oi -I-ßW :
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^.-v ibs^go U=l .low ft-M) ^>-£*-» »3/» .. ()( ,»* b/ i3i»a;.>o . |i»»^Lk.ioo _U_3 ; 5lx.>o _m aiw o*i> oi_^» »3
mamJi o'w lk\-*> |e»>>IJ .• U»n.Dfc.->oo UmLiS-Mo Us<?(X-m W-oCmi U»_»_\ ow.^30 »i * _>**oio .loÄ-
..
celle qui convient a Dien, par l'unioii h ypost;i tnjuo ; et vraimcnt '
il l'a
L foi. 2r,2 race (ye'vo;) epineuse, sans l'ruits, et qui 6tait coinpletement inaccessible *
ä
Dieu, et il la rendue accessible, et (cela) ä tel point qu'il s est soumis
selon la chair tnöme a la conception et a la naissance, de la memo maniere
ipie nous, bicn qu'au-dessus de nous, parce qu'(il est) de l'Esprit saint et de la
Mere toujours vienge. Nous entendons, en effet, Paul qui dit clairemenl :
Parce tpir donc les enfanls onl participe u la chair ei au sang, lui aussi, il <i
Ge n'est pas avec recberche que ces raisonnemeuts ont ete faits (fiXooc^nq- 10
OsvTa) par nous a propos de ce inot o buisson »; ear du peul trouver beaucoup
1. Note marginale : II faut (|ik> ceci aussi soit expliquc aulanl qu'il csl [iijssiblr. Le buisson,
dans la langue grecque, s'appelle ßÖTo?, et il y a de la ressemblance dans l'appellation de c-e aom
avec ce qui se dit en grec ß»ni;, c'est-ä-dire « accessible » ou « qui peul. etre foule aux pieds > El
peut-etre est-ce meine ä cause de cela que (le buisson) a etä appele ainsi ehe/ les anciens Grecs,
parce qu'on marche sur lui el qu'on le foule avec ses pieds, puisqu'en verile on ne le prend
pas avec les mains, ötant ilonne' iiu'il est tres epinenx. Gependant 1'accant mis sur « le (buisson) »
\',-ii-',;) est diffei'enl de eelui qui est reis sur « ce qui peul etre foule aux pieds » (ßaro^). ("est pour-
<pioi le mailrc dit, apres avoir regarde ce nom de « buisson », que vraimenl le Verbe Dieu a montre
nolre nature, lorsqu'il se l'est unie, u accessible », c'est-a-dire « qui peul etre pietinee » et « qui peul
etre foulee aux pieds ». Pour IDOi, j'ajoute que, encore parce qu'elle etail pendant longlemps
en 6tat de rövolle conlre Dieu el qu'aiors il l'a prise et l'a pietinöe, il convient qu'elle soit appelge
o accessible » el « qui peut elre foulee aux pieds » et « qui peut ötre pietin6e » par Dieu le Verbe
qui l'a prise. — 2. Ilebr., n, 14.
[257] lloMKi.IK CIX. 763
vQJcx a^cLODt .-a..^» v>\ K^l K~^±.o\ y—h. V-^Ns, iU-^aö •Uia; oit Jj>cla
J.*_ooQLiaj ooi )^.£dU> "^^.io ^oo ",_«.,v ^3/ .Jfcv..ot^ )laii^jllS«.io ^io .aaiisi
|^ia2 o'f.i.N; «ex | L^. j^>vioi ^niK-oo :^_.ipo > >o; oot yootjta^jo ^001^^00'^;
oi^aj\ «oto-^cC^ .* / sosolä ,\-i'i-~l \-±° \a-iöt .jLNv'^s ^-^a^ötio p jnviQm ooi
«ü^fio |_.oC5s. J«*o» ».o -.> «N'ii ^*j vo_iöi .)«->l.V i\Vi öuK«/} K~o «6i J;J.i>;
^-»Xoi ^.oü^o yo^ );J^^ o^. \*-~ J^-o o/ U_coL.£> • .lpo/* J-J-a-»/ yooo Jooi
OOI j-<^v v$/ . bs.*)v_^ L**^? 7"-»/ " jyi «\ «OIQL^t Oli^A.J; )oO| HK\ \ m'^l|;
10
«oioi«)L.2i ooi . )^.v.ao ^v--^ I-joi» jooi «oioN«/ ) (V>°>o-^ •.).» movij J^aoj3 ooi
.•)KjUüooi^io «öi ,_.i pa\ . y-JLCL^-jL jtjJLX, ,1^1^^*; «öi Jla^bv^Os ^t^ »s/
1. L in margine : KzTixoyctuvhiizii.
(tuitos) de celle qui esl la aötre, la vraie, par laquelle, iious aussi, qous
avons abandonne l'erreur de l'idolätrie (&um&m\unia.), l'Egypte intellectuelle,
et lrs Egyptiens, ces demons mechants, et Pharaon, le Calomniateur, leur
15 chef, et qous avons träverse la mechancete salee, Liquide ei qui s'ecoule
dans les desirs, apres que aous avons ete" purifi6s par Le sainl baptß ei
avons ete sanctifies par Le sang non pas d'une brebis quelcoüque, mais du
Fils de Dieu.
pAi'ii. ou. — r. xxv. — F. 'i. 50
764 SKYKHE D'ANTIQCHE. [258]
L fol. 252
2;
f |j «&i_^000 ^aoltoo N-J-l_«_LiO +D . U-.U301 ^6) Jk*„.a_»A.:s ^_.» ju/ JJ
La\i ^6t )JLo 1 «S ^io .1.1^, ^.uiaoi/ ^ -.^-»; ^-»-~ . )la^i^>a3 v.04 JjlIsl^o
I^-coo/j jjopo jfcoLio ]La/o :J.*jlo öS. ^-.; JjoijaD .jK.*^.^ ^jof^l/ .-jk-^
i^ö/ K^JLsl^ •Jjoi^^io .[ 1 . n\ ^a^ j.^\ ^o, ^01 Ui^; JJ/ -.-otoK_/
oöt .J_=>os uo »,'» nl/ p JLo.-.o,^ fc^ajsot'l/ .-jj^opo 001 JK*.^— ^^io
o>l«. «Jlj/ JJ» J-ip/ -.oot ) «.tV.; qÜ^o 'w.otoK.../ i-a!S. ^.io i^^oKioj V-'^n. U*>
.wanl/; ^»j w.öi .oi-i «.-*iot/» 001 It^^i ^.otol^../ )N_Lio< .-j»J.,J^. o&.
.^ml^o^JSoo li+x la\ jiouso .-^-.»jl'/ yOOiJLaj; yoo^..} J-*_o ^^o» Jjq.^o/;
Jb^.^—i vQj6( ,J^ ,J5» :a^%o.io.\ ^_J\,ot\ lot-a.iö ) «i,m; (jasa^ och Jls / ')»/
o£ioo ch-^ww. JJ«o K-.J^.Oi : (.iJo'^o },^o.^.3l^. 061 l^-eo} J001 (..colio ^.JOtpl/
^N Joot »<» . 1 /*> i---^x axio -.).^£do).o ^bv JclIa» ooi );m..3 ",.m.LsL/ K_ijc*$^
vers In mis'ere, pendant que Vepine s'est enfoncie en rrioi '. En effet, ce qui s'enfonce
est du dehors et n'appartient pas en propre, de meine que personne ue pense 10
que la fleche l'ait partie du corps qu'elle frappe. Quant ä ce (inoti : Ellf
s'est enfoncee, il indique la difficultö que nous avons de nous ecarter (ou<nrop(a)
de l'habitude de pecher.
2
Que disent ä cela ceux qui versenl sur leur propre tcte l'öbriötö reeente
de l'imagination (qxxvTada) d'Eutyches et par la rßvent en face de la vörite? '•">
Est-ce (apa) que la figure (mo{) du buisson ne leur l'ail pas honte pour
confesser que, quand le sage mßdecin et le Sauveur nous guerissait, nous qui
avons ete malades du peche, cVsl purement, saus peclie et entieremenl qu'il s'esl
»n.imo .•JofSs . v> -p'il /« ocn v£oo*£ ^5o ^o JJ / .)l(a,.»..o JoiSs» (losla*
Lfo!. 252
v" a.
10
:^.alo ot^.~ JJ; :^^>; o6( J-ioot .^ou^o )»_.'/ -.J-ioot ^io Jjoi ^_.» j-«^»,* »
JLo^. .-OOOI > >,,lL^a.'jL>0» v^JÖt )j^v iLij oöt .)_L*_.io L^-s^o jooi ^otoK-./ oo< o*f
dune maniere divine incarne la chair qui est de la meine esscnce (oüaia) que
nous? Car qui avait besoin de la societe de Dieu et de (son) union, si ce n'esl
pas absolumcnt (ttjcvtch;) cette (chair) qui s'ctait eloignee de Dieu et avait besoin
de guerison? Que s'il n'a pas pris ce corps qui est le nötre, c'est pour quelque
5
chose d'autre plutöt ((/.äXXov), et non pas pour nous, qu'il est venu ä cette con-
dition tcrrestre. Comment donc ces miserables et (ces) maudits disent-ils
partout' qu'ils obeissent aux Livres divins, lorsqu'ils combattent avec audace
contre tous (les Livres), et (contre) les figures (tuito?) de la Loi et les predic-
tions des prophetes, et contre les regles des Evangiles et des apötres, ä l'exem-
1 " ple de ceux qui fönt tout ce qui est en dehors de la loi (vojao?) et qui sc glorifient
*I1 est tn's bon qua cause du buisson nous interrogions aussi ceux qui »Lfol. 252
JljL^i "^O fjk-3 J.JOO(0 ,\\yt J JjOCXO ')>!»• t-"-^ \-* 001 .,.. >'.JL/ )K~^^v.^
)i_;cx v2»/; ...slcoo/ jj / .)^^aS. (jlü\ V-^ 3^? jt^aaJLiaV oöt ) m » r> joo« J-.J.*;
vOSu.^/ Jjooi JJ; Jv*-5? ^--»Z? \Q-Jo« v^3^-»' -.J-iootj ^io i-^-00 ou^l J-»t—•/
ö/ Jlo « «>/ jJi v^oto » n •*»;*->; ^Xio joC^s )ooi v ^N-\ .)ooi ou'p ».o .'jooi
i"
voto/ ^-«^^aljL JJ o'/ -.^v- J-io« <x^s 'JKS^o JJ> Ji-co-p? .JiaL^-^io JJ ^_io
oiK_^\iL )v> . m; .Joch v^/ *-~QJ uhVscL.3; oö» U^a^ »Ki ^.io 3/» c*\
J^Ofl-^a.^ )1oa^d/; );o<o -.OM^mJ oila\i ^öu» :)ooi .itOxs JJ ]la.».-^ la\
qui pour le peche s'est servie des sens qui lui prötaient leur Service? Car
l'intelligence voit, et l'intelligence entend, et rintelligem-e agil |iar le nmven
de chaque sens; et, lorsque celle-ci est silencicuse, tons (les sensi sunt inorts
d'une certaine maniere, inactifs et immobiles. C'est pourquoi il n'a pas suffi
au Livre inspire par Dien de dire : La femme vit que cet arbre etait bon d manger
ei qu'il etait beau a voirpour lesyeux; mais il a ajoute : C'est encore merveilleux
1
de comprendre, ou dävoir l'intelligence, par lui . Cette (parole) : « D'avcdr
l'inlelligenee », a quoi d'antre appartient-elle, si ce n'est a l'intelligence?
Vous qui fites vraiment sans intelligence, e'est ä vous de voir et de regarder.
10
Car vous ne vous dresserez pas encore contre cette (parole) en discutant.
Comment, en eilet, ce qui etait raisonnable dans l'homme, ce qui a
ei/' l'ail ä limage de Dieu, une fois devenu malade, Dieu le Verbe allait-il
de la cbair sans raison. Est-ce que vous ne l'entendez pas dire, meine apres
le deluge qui (eut lieu) aux jours de Noe : L'espritde l'homme reposeavec soin 15
sur les maux des son eiifancc' ? Ouoi done ! (L'espril.) qui s'est incline vers la
OO^J K-3 -Ö^ .K-Ldo J ? 0^ ÖWt-OJ JlaJLXJ^^O ^/ V' ^ a- '^ ••«** fcs *^
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Jooi »>,«»*> J>-Jj; Jooi ^Juio; oaS.o Jooi VxQ.Liio; ^^*> <X-4 •. I
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10 JV-K- oolo :Kb*t7A U~» Hoj,-a^so -oi ) i™.^ N^> ^*? r* -M^ooj-o
jJ, L*5 OOI s*~J jl V-^ &l .1^-^*/ )J >OJu-. .jJ OOW3 1» . ^>0\ .OJ^OO
s-öij Öi^clS. ^/j ^-\oi .)*..\ o^-loto M^ ^2»/ '.i*— ! -otok-/ Jj^Jüo.
5 cette (parole) : « Le Verbe de Dieu s'est fait homme », pour montrer que
Notre-Seigneur s'est incarne la chair animee et douee d'intelligence, afin
15 qu'un etait celui qui etait incarne e1 fail homme, il n'a pu atteindrecel impas-
chät-il le plus possible des souffrances, lesquejles, enmßme temps qu'il s'en
K-U^-., .JJ ^--^^; -<* {JLootSs lax-, yoKj/ ^.oupo .'vobvj/ ^*W*
N^^o ^^i^sot o_soo_o .{aojlL. och ,_*> j^slkj JJ y/ .JaojlL,, .JJ ooi N! ^aJ
'
^\ -«
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)i» o'- ^^; -.vokj/ ^iolboo yS> .vaau^^V o»^ JlaJLia_»oi» Ia©-±
JoiSs -otoK.../» -öfc» ou» . A^J; -öC^ Jjjl^-dUoo. .JJ J-lsoi »£./ ^.» Jalo^o
JJ» -.{»»Jl^» _y-/ V-^3/ .*io)Kj s*-~» jls/ -.»-flolsJ./ JJ V^, <^*> v/ •) 1 ' ^
)LUS) Jlcu-»ko .'Ivm^ ^ »Ai-sKj JJ ..i fliSv ^.j ,J> .|;oi -01 -01 J-coia-S
'I. I'ul.
r° a.
253
yn .'«Nrt o»\o OUiO» J^JLl/ {JL*3 "^^ JJ» J-LD-./ ..{lo-t-- »ki ^)0» -Ol
{-po JU/t \^o« •.{•, mSvi ^-/ ^j^l/ yCiS^J^o 001 ^-» Jla*> ^a*
^^iuÖ k-)i -
.•{joi» «oio^,^ ynm'^i .--ota^o