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ELECTROMAGNETISME Lyce F.BUISSON PTSI
LE CHAMP ELECTROSTATIQUE
I Llectromagntisme dans les sciences physiques et historique
On peut dfinir llectromagntisme comme ltude de lensemble des phnomnes lis aux interactions entre particules charges.
1.1 Importance de llectromagntisme dans les sciences physiques et dans la socit Linteraction lectromagntique est une des quatre interactions fondamentales de la physique contemporaine avec linteraction gravitationnelle, linteraction forte et linteraction faible. Si lon nglige linteraction gravitationnelle qui nous cloue au sol et si lon ne regarde pas ce qui se passe lintrieur des noyaux (ce qui nest pas le cas dans les centrales nuclaires par exemple), linteraction lectromagntique permet une trs grande partie des phnomnes naturels que lon rencontre sur notre plante. Elle est responsable, par exemple, des phnomnes suivants : De la cohsion des atomes. Des liaisons chimiques qui assurent la cohsion des molcules (rle essentielle en biologie et donc dans la vie). La cohsion de la matire condense (liquide et solide). Des proprits physiques dun corps dans un tat donn (viscosit, duret etc). Des phnomnes lectriques et magntiques proprement dit. De la lumire qui nest quun domaine particulier des ondes lectromagntiques (ondes radio etc) (voir cours de PT). Cette liste nest bien sur pas exhaustive.
Les applications industrielles et technologiques qui reposent sur les lois de llectromagntisme sont considrables. Ces applications ont faonn la socit dans laquelle nous vivons. Voici une liste de ces dernires qui l encore nest pas exhaustive : La production et le transport de llectricit donc dnergie. Llectronique qui est prsente dans tous les appareils qui nous entourent de la machine laver en passant par les ordinateurs, votre lecteur MP3 etc La communication distance : les ondes radios, les fibres optiques, les satellites, les tlphones portables etc
2 2.2 Historique rapide Vers 600 av J.C, les Grecs dcouvrent quun morceau dambre pralablement frott attire les objets lgers. Les pierres de Magnsie (cit situe dans lactuelle Turquie) attirent la limaille de fer. Au me XVIII sicle, Charles Augustin Coulomb (1736-1806) montre lexistence de deux types de charge et met en vidence la dpendance en
1 r 2 de linteraction lectrostatique. En 1800, Volta (1745-1827) ralise sa pile lectrique et produit des courants lectriques. Durant le me XIX sicle, des expriences mettent en vidence que les courants lectriques sont la source dun champ magntique. En 1831, Faraday (1791-1867) met en vidence les phnomnes dinduction lectromagntique En 1864 Maxwell publie ses fameuses quatre quations qui unissent les phnomnes lectrique et magntique. On parle ds lors dlectromagntisme :
rot ! " !! E !" = ! "B !" "t div B !" = 0 div E !" = # $ 0 rot ! " !! B !" = 0 J " + 0 $ 0 "E !" "t
En PTSI, nous tudierons les quations 2 et 3, le reste sera tudi en PT. En 1905, la thorie de la relativit dEinstein ne modifie pas les quations de Maxwell, ces dernires sont dj compatibles avec le principe de relativit dEinstein. Aprs 1945 est dveloppe la version quantique de llectromagntisme par, notamment, Feynman, Schwinger et Tomonaga (ils recevront tous trois le prix Nobel de physique), on parle dlectrodynamique quantique. Il sagit lheure actuelle de la thorie physique la plus prcise, les rsultats thoriques et exprimentaux sont identiques avec 8 chiffres aprs la virgule.
2.3 Le programme de PTSI et de PT En PTSI, nous allons tudier de faon spare les phnomnes lectriques et magntiques. En lectrostatique, nous tudierons le champ lectrique permanent (indpendant du temps)
E !" cr par des charges fixes dans un rfrentiel donn. En magntostatique, on tudiera le champ
B !" cr par des courants permanents dans un rfrentiel donn. En PT, vous allez tudier les rgimes non permanents ce qui introduira le couplage entre les champs
B !" et
E !" . Ces deux champs sont deux aspects dun objet unique ; le champ lectromagntique. Vous dcouvrirez ainsi les phnomnes dinduction, les ondes lectromagntiques qui expliquent les phnomnes optiques etc
3 II Charge lectrique
2.1 Structure de la matire et charge Vous savez dj que la matire est constitue datomes dont la structure est rappele sur la figure ci-dessous. Un atome est lui-mme constitu dlectrons, de protons et de neutrons. Ces deux dernires particules constituent le noyau de latome.
Ce qui est remarquable cest que llectron et le proton possdent une charge lectrique oppose en signe mais de mme valeur
e = 1,602!10 "19 C (charge positive pour le proton et ngative pour llectron). Le neutron nest pas charg. La charge lectrique est une proprit intrinsque des particules au mme titre que la masse. Par contre, il existe des charges positives et des charges ngatives (une masse est une grandeur toujours positive). Dans les annes 1970, on sest rendu compte que le proton et le neutron ntaient pas des particules lmentaires. Ils sont constitus chacun de trois particules plus fondamentales ; les quarks (voir figure ci-dessus). Ces derniers ont des charges de
! 1 3 e ou
+ 2 3 e . Mais nous navons jamais observ exprimentalement de quarks ltat libre et il y a de bonnes raisons thoriques de croire quils doivent rester confiner lintrieur du proton et du neutron. Ceci a pour consquences la proprit notable suivante :
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Les charges observes dans la nature sont toujours des multiples entiers de la charge lmentaire
e = 1,602!10 "19 C, la charge est une grandeur quantifie.
2.2 Conservation de la charge La charge lectrique vrifie le principe suivant :
La charge lectrique dun systme ferm garde une valeur constante. Elle est identique dans tous les rfrentiels dtude. La charge est une grandeur conservative.
Il peut se produire des crations de charges lintrieur du systme mais si une charge
+e est produite, elle doit saccompagner de la cration dune charge
!e . Par exemple, un photon (charge nulle) peut se matrialiser en une paire lectron (charge
!e )-positon (charge
+e ). Le positon est un antilectron.
III Force entre particules charges : loi de Coulomb
3.1 Expression Deux masses interagissent par lintermdiaire de la force de gravit. De faon analogue, deux charges vont interagirent par lintermdiaire de la force lectrostatique ou force de Coulomb.
Lexpression de la force lectrostatique, connue sous le nom de loi de Coulomb, entre deux charges a t formule par Charles Augustin de Coulomb en 1784. Elle est donne par (avec les notations du schma ci-dessus):
F !" 2!1 = "F !" 1!2 = 1 4#$ 0 q 1 q 2 r 2 u r !" !
+ q 2
q 1
u r !" !
F !" 2!1 r +
F !" 1!2 + q 2
q 1
F !" 2!1 r F !" 1!2 ! ! 5
Charles Augustin de Coulomb (1736- 1896). Officier, ingnieur et physicien franais
F !" 2!1 est la force que la particule 2 exerce sur 1, elle est loppos de la force que 1 exerce sur 2 daprs la troisime loi de Newton.
! 0 est une constante appel permittivit du vide qui vaut
8,854!10 "12 C 2 .N -1 .m 2 . Pour les exercices, il est plus simple de retenir que :
F !" 2!1 est rpulsive si les charges sont de mme signe et attractive si elles sont de signes opposs. Si la charge
q 1 se trouve au point de coordonnes
x 1 ,y 1 ,z 1 ( ) et la charge
q 2 en
x 2 ,y 2 ,z 2 ( ) , dans un systme de coordonnes cartsienne, la norme de la force
F !" 2!1 vaut
F 2!1 = 1 4"# 0 q 1 q 2 x 1 $ x 2 ( ) 2 + y 1 $y 2 ( ) 2 + z 1 $ z 2 ( ) 2 car
r 2 = x 1 ! x 2 ( ) 2 + y 1 !y 2 ( ) 2 + z 1 ! z 2 ( ) 2 .
3.2 Principe de superposition On considre la rpartition de charges du schma suivant. Quelle est la force totale subite par la particule de charge
q 3 ?
La loi de Coulomb dcrit uniquement linteraction entre deux charges. Mais lexprience montre que lorsque deux charges exercent simultanment une force sur une troisime charge, la force totale sur cette dernire est la somme vectorielle des forces que les deux charges exercent individuellement. On a donc simplement
F !" tot!3 = F !" 1!3 + F !" 2!3 . Ce rsultat se gnralise une distribution quelconque de plusieurs charges. Il sagit du principe de superposition qui joue un rle trs important dans ltude de llectromagntisme, nous en reparlerons. + q 2
F !" 1!3
+ +
q 3
q 1
F !" 2!3
F !" tot!3
r 23
r 13
6 3.4 Comparaison entre lintensit de la force lectrostatique et lintensit de la force de gravitation On considre la situation du schma ci-dessous ou deux lectrons sont distants de
r .
La force de gravit entre les deux lectrons vaut
F g = G m e 2 r 2 . La force lectrostatique entre les deux lectrons vaut
F e = 1 4!" 0 e 2 r 2
On notera lanalogie trs grande entre les expressions de ces deux forces. Par contre leur intensit nest pas du tout du mme ordre de grandeur, en effet calculons le rapport de ces deux forces :
F e F g = 1 4!" 0 G e m e # $ % & ' ( 2 = 8,988)10 9 ) 1 6,67)10 -11 ) 1,6)10 *19 9,1)10 *31 # $ % & ' ( 2 = 4,2)10 42 ! On peut crire que
F e = 4200000000000000000000000........... ! F g . On voit donc qu lchelle atomique et molculaire linteraction gravitationnelle ne joue aucun rle par rapport linteraction lectrostatique. Le dessin des forces sur le schma ci-dessus nest videmment pas lchelle.
IV Le champ lectrostatique
4.1 Le concept de champ Quand deux particules charges interagissent dans lespace, comment lune connat la prsence de lautre ? Quest ce qui est prsent dans lespace pour transmettre laction dune particule sur une autre ? On peut en partie rpondre ces questions par une reformulation de la loi de Coulomb dune faon trs enrichissante qui introduit le concept de champ lectrostatique
E !" . Un champ est une fonction mathmatique scalaire
f x,y,z ( ) ou vectorielle
f ! x,y,z ( ) (cest le cas ici) qui prend une valeur en chaque point de lespace
x,y,z ( ) . On connat dj des champs scalaires, le champ de temprature dans une salle, le champ de pression de latmosphre par exemple.
+ !e,m e ( )
!e,m e ( )
u r !" !
r +
F !" e
F !" g 7 Pour introduire le modle du champ lectrostatique, tudions le schma suivant :
! On considre une particule A dite particule source de charge positive quelconque. ! On considre une particule B dite particule teste de charge
q 0 . ! La particule source produit en un point
P quelconque de lespace un champ lectrostatique
E !" , elle perturbe lespace qui lentoure. ! La particule teste se trouvant au point
P va ressentir cette perturbation par laction dune force
F 0 !" ! = q 0 E !" qui va sexercer sur elle. Cette force nest rien dautre que linteraction lectrostatique d la prsence de la particule source.
On dfinie le champ lectrostatique
E !" qui rgne en un point
P de coordonnes
x,y,z ( ) comme la force par unit de charge laquelle est soumise une particule test de charge
q 0 situe au point
P :
E !" x,y,z ( ) = F 0 !" ! q 0
La norme de
E !" sexprime en
N.C -1 mais nous verrons que cest quivalent des
V.m -1 . La notion de champ est beaucoup plus riche que celle de force. Elle vite de considrer des forces distances sexerant de faon instantane entre particules (on sait quaucune interaction ne peut se propager plus vite que la vitesse de la lumire) comme prcisment linteraction lectrostatique mais aussi linteraction gravitationnelle. Dans la physique moderne, la notion de champ a supplant la notion de force.
4.2 Le champ lectrostatique dune charge ponctuelle Daprs lexpression de la loi de Coulomb, le champ lectrostatique produit en un point P par une charge source en un point S scrit :
E !" (P) = q 4!" 0 u r !" ! r 2 = q 4!" 0 SP ! " ! SP 3
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On constate que le champ lectrostatique est radial et dcrot en
1 r 2 . Pour une charge positive, le champ lectrostatique part de la charge alors que pour une charge ngative, il se dirige vers la charge (voir figure ci-dessous).
4.3 Superposition du champ lectrostatique On place au point
S 1 une charge
q 1 , en
S 2 une charge
q 2 etc Quel est le champ lectrostatique total cr par lensemble de ces charges en un point
P quelconque de lespace ? La rponse est simple : le champ lectrostatique total est la somme vectorielle des champ lectrostatique cre par chaque charge :
E !" tot = E !" 1 + E !" 2 + ... Point de lespace o lon calcule le champ lectrostatique + q
S
P
u r !" !
E !" M ( )
q
S
P
u r !" !
E !" M ( )
Source du champ lectrostatique ! r r 9
Il sagit du principe de superposition du champ lectrostatique qui dcoule du principe de superposition de la force lectrostatique. En effet, ce principe est encore valable pour le champ lectrostatique car ce dernier est une force lectrostatique par unit de charge. La figure ci-dessous illustre le rsultat prcdent dans le cas de deux charges.
La figure ci-dessus donne une reprsentation en 2D du champ lectrique produit par deux charges de signe opposes. Lensemble de ces deux charges sappelle un diple lectrique et joue un rle important en particulier en chimie. Il ne faut oublier que le champ lectrique existe en tout point de lespace et pas seulement en quelques points de lespace comme cela est reprsent sur la figure pour plus de lisibilit.
10 4.4 Le champ lectrostatique dune distribution continue de charge : application du principe de superposition
a) Distribution volumique de charges
Nous allons gnraliser ce qui a t fait sur une distribution discrte de charges une distribution continue de charges lchelle macroscopique. En effet, notre chelle, le caractre discontinue, granulaire, de la charge lectrique sestompe. Il y a lissage et la charge lectrique semble rpartie de faon continue. Une distribution volumique de charges est dcrite par une fonction scalaire, la densit volumique de charge ! qui est fonction de la position,
! = ! x ',y ',z ' ( ) , et qui a les dimensions dune charge sur un volume
C.m -3 . Un volume lmentaire (infinitsimale)
dV aura donc une charge lmentaire
dq = !dV . On considre la figure ci-dessus. Le petit volume
dV (en coordonnes cartsiennes
dV = dx 'dy 'dz ' ) situ au point
S de coordonnes
x ',y ',z ' ( ) de la distribution volumique de charges va cr en un point quelconque
P de coordonnes
x,y,z ( ) un champ lectrostatique lmentaire qui vaut daprs le paragraphe prcdent :
dE !" (x,y,z) = dq 4!" 0 u r !" ! r 2 = # x ',y ',z ' ( ) 4!" 0 u r !" ! r 2 dV ou
u r !" ! est le vecteur unitaire suivant la direction
SP et
r la distance
SP . Dun point de vue oprationnel, en coordonnes cartsiennes,
r = x ! x ' ( ) 2 + y !y ' ( ) 2 + z ! z ' ( ) 2 . Maintenant pour obtenir le champ total au point
P , il faut sommer la contribution de chaque volume lmentaire
dV daprs le principe de superposition du champ lectrostatique. La somme est prsent infinie, il sagit donc dune intgrale. Cette intgrale donne le champ lectrostatique au point
x,y,z ( ) produit par des charges places aux points
x ',y ',z ' ( ) :
E !" (x,y,z) = 1 4!" 0 # x ',y ',z ' ( ) u r !" ! r 2 dV distribution de charge $$$
dV S
P
u r !" !
r 11 Cest une intgrale de volume. En maintenant fixes x, y et z, nous laissons les variables dintgration x, y et z explorer tout lespace contenant la charge, sommant ainsi les contributions dues tout les lments de charge. Il ne faut pas tre effray, nous verrons dans le prochain paragraphe, sur des exemples, comment calculer explicitement une telle intgrale triple. En fait, des considrations de symtries vont grandement simplifier la tche.
b) Distribution surfacique de charges, modlisation Lorsquune des dimensions spatiales de la distribution de charges est faible devant les deux autres, on peut considrer que la distribution de charge est surfacique (voir schma ci-dessous). Il sagit bien sur dun modle, en ralit les distributions de charges sont toujours volumique. On peut ainsi dfinir la densit surfacique de charge ! qui est fonction de la position,
! = ! x ',y ' ( ) , et qui a les dimensions dune charge sur une surface
C.m -2 . Une surface lmentaire (infinitsimale)
dS aura donc une charge lmentaire
dq = ! dS . Comme pour la distribution volumique, en sommant les contributions dues tous les lments de surface
dS , on obtient le champ lectrostatique cr en un point quelconque
P de coordonnes
x,y,z ( ) :
E !" (x,y,z) = 1 4!" 0 # x ',y ' ( ) u r !" ! r 2 dS distribution de charge $$
c) Distribution linique de charges, modlisation Lorsque deux dimensions spatiales de la distribution de charges sont faibles devant la troisime, on peut considrer que la distribution de charge est linique (voir schma ci-dessous). Il sagit encore dun modle commode. On peut ainsi dfinir la densit linique de charge ! qui est fonction de la position,
! = ! x ' ( ) , et qui a les dimensions dune charge sur une longueur
C.m -1 . Une longueur lmentaire (infinitsimale)
d! aura donc une charge lmentaire
dq = !d! . Comme pour la distribution volumique, en sommant les contributions dues tous les lments de longueur
d! , on obtient le champ lectrostatique cr en un point quelconque
P de coordonnes
x,y,z ( ) :
E !" (x,y,z) = 1 4!" 0 # x ' ( ) u r !" ! r 2 d# distribution de charge $
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4.5 Lignes de champ lectrostatique
Il est difficile de se reprsenter le champ lectrostatique
E !" dans lespace, il nest pas directement visible . Cest pourquoi nous allons introduire des lignes imaginaires dites lignes du champ lectrostatique pour nous aider visualiser
E !" . Attention, ces lignes restent un outil commode pour visualiser
E !" , il ne faudra pas les assimiler compltement
E !" qui est un champ de vecteur.
Les lignes de champ lectrostatique sont des lignes tangentes, dans une rgion de lespace, au vecteur champ lectrique et diriges suivant ce vecteur. La figure ci-dessus illustre le concept de lignes de champ. Je vous renvoie au TD dinformatique o nous aurons trac des lignes de champ avec Maple pour diffrentes distributions de charges. Les lignes de champ lectrostatiques vrifient les proprits suivantes : Elles vont toujours des charges positives vers les charges ngatives : les charges positives mettent des lignes de champ et les charges ngatives absorbent des lignes de champ. Le nombre de lignes qui partent dune charge ou qui se dirigent vers elles est proportionnel la valeur de la charge.
P x,y,z ( )
! x ',y ' ( )
dS
u r !" !
r Distribution surfacique de charges
! x ' ( )
! x ' ( )
d!
u r !" !
P x,y,z ( )
r Distribution linique de charges
dq = !d! dq = ! dS 13 Lintensit du champ est proportionnelle la densit des lignes de champ, cest--dire au nombre de lignes traversant une surface unitaire normale au champ. Les lignes de champ ne se coupent jamais : sinon, lendroit o elles se couperaient, le champ aurait deux directions diffrentes ! Les lignes de champ ne sont quune reprsentation en deux dimensions du champ lectrostatique qui est prsent dans un espace trois dimensions. La figure ci-dessous montre des exemples de lignes de champ :
V Exemples de calculs de champs lectrostatiques Deux cas sont explicitement tudier dans le cadre du programme. Nous en verrons dautres en TD. 5.1 Champ lectrostatique dans le plan mdiateur dun segment uniformment charg
P x ( )
x
O
a
a
E !" P ( ) = ? Distribution de charges Densit linique de charge constante ! 14 Mthodes et calculs prsents au tableau.
5.2 Champ lectrostatique sur laxe dun disque uniformment charg
Mthodes et calculs prsents au tableau. ! Distribution de charges Densit surfacique de charge constante