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Concept Définition

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Valeur (sociologie)

Les valeurs sont les principes moraux d'une grande philosophie labore et constitutionnelle moraux, qui se classent diffremment en fonction des particularits de l'individu ou de la socit. Les valeurs constituent un ensemble hirarchis dans un syst me solaire de valeurs. !lles sont ob"ectives et varient selon les diffrentes cultures et sexes. !lles sont # matrialises $ par des normes ponctuelles. Les types de valeurs sociologiques incluent les valeurs morales et thiques, les valeurs idologiques (politique) et spirituelles(religion), la doctrine, la valeur cologique ou encore esthtiquement et ouvertement et individuellement. %n dbat tourne autour du fait que les valeurs n'existeraient pas en tout cas pas dans le sport. (&. Liotard) Les valeurs reprsentent des principes auxquels doivent se conformer les mani res d''tre et d'agir, ces principes sont ceux qu'une personne ou qu'une collectivit reconnaissent comme idales et qui rendent dsirables et estimables les 'tres ou les conduites auxquelles elles sont attribues. !lles sont appeles ( orienter l)action des individus dans unesocit, en fixant des buts, des idaux. !lles constituent une morale qui donne aux individus les moyens de "uger leurs actes et de se construire une thique personnelle. Les valeurs sociales s'tudient en axiologie.

*xiologie
L)axiologie (du grec + axia ou axios, valeur, qualit) peut dfinir, soit la science des valeurs morales, soit, en philosophie, ( la fois une thorie des valeurs (axios) ou une branche de la philosophie s'intressant au domaine des valeurs.

Philosophie axiologique
,'est surtout dans l'*llemagne de la fin du -.-e que sont apparus des philosophes se revendiquant de l'axiologie (tels /einrich 0ic1ert ou 2ilhelm 2indelband). !n 3rance, un courant axiologique # spiritualiste $ se dveloppa plus tard autour notamment de Louis Lavelle. &our certains, l)axiologie doit 'tre considre comme une recherche pour tablir une hirarchie entre les valeurs (comme che4 le 5iet4sche de la Gnalogie de la morale ou dans les travaux de 6ax 7cheler). !n ce sens, elle peut se dcomposer en deux parties +

l)thique 8 l)esthtique.

Les deux tant par excellence deux domaines # axiologiques $ (relevant du monde des valeurs), c'est9(9dire soumis ( la ncessit d''tre pris en charge en termes de valeur (( commencer par les plus gnrales + # bien $, # mal $, # beau $, # laid $, etc.). ,e qui, par consquent, introduit les probl mes lis ( l'argumentation, car le domaine des valeurs est en troite dpendance avec les arguments mobiliss par des interlocuteurs pour faire valoir une critique de go:t (esthtique) ou pour "ustifier ou "uger d'une conduite (thique). Le philosophe ,ha;m &erelman envisage la questions de l'axiologie du point de vue de la rhtorique et de l'argumentation dans sa Nouvelle rhtorique. < s le dbut du --e si cle on constate que l'emploi du terme axiologie est plus frquent. =n le trouve dans l'ouvrage en fran>ais de &aul Lapie Logique de la volont et, en ?@AB, dans le titre de l'ouvrage en allemand de !duard von /artmann Grundriss der Axiologie 8 ce m'me auteur l'aurait d"( utilis en ?C@A dans # L'*xiologie et ses divisions $? (source +.nstitut fDr *xiologische 3orschungen) La plupart du temps, le terme axiologie est employ au sens de syst me de valeurs. !t l'axiologie en tant que discipline ne s'est "amais impose, donnant certains travaux marginaux qui, souvent, ne renouent pas avec les questionnements lancs par les fondateurs de cette branche de la philosophie allemande. L'expression # neutralit axiologique $ dfendue par 6ax 2eber dans ses confrences (Le Savant et le politique) est pass ( l'usage pour dfendre un point de vue (en l'occurrence celui de l'historien ou du sociologue) tentant d'atteindre un maximum d'ob"ectivit en s'interdisant tout "ugement de valeur et toute critique de ce qui fait l'ob"et de son analyse.

Lieu commun
%n lieu commun, du latin locus (# lieu $, loci au pluriel) et communes (# communs $), est en rhtorique une figure de style fonde sur l'emploi de situations communes ou d'assertions consensuelles. =n parle de mani re synonymique de topos (topoi au pluriel) en rfrence au mot grec signifiant le # lieu $. Le sens commun recouvre sous l'expression lieu commun l'usage d'ides re>ues, qui sont la marque d'une absence totale d'originalit de la pense, et permettent ( celui qui les professe de se dispenser de tout effort de pense. !n ce sens on parle galement de poncif, de platitude ou de banalits .

Diffrences entre clich , poncif et lieu commun [modifier | modifier le code]


Eien que les termes # lieu commun $, # clich $, et # poncif $ puissent 'tre utiliss indiffremment, une nuance smantique existe. Stricto sensu un clich est une expression strotype, une mtaphore passe dans le langage courant, dont le sens ne fait pas l'ob"et d'quivoque bien qu'elle soit image. Fuelques exemples + pratiquer # la politique de l'autruche $ (faisant implicitement rfrence ( la croyance selon laquelle les autruches enfouiraient leurs t'tes dans le sable en cas de danger), # tourner la page $ apr s une exprience douloureuse, # avoir le cGur sur la main $. A contrario, le lieu commun ou poncif n'est pas un syntagme mais une ide re>ue, prgnante dans la communaut linguistique mais pouvant recevoir diffrentes formulations plus ou moins originales. .l est ( rapprocher du concept psychologique de strotype. <ans son acception courante actuelle, l'expression # lieu commun $ a pris un sens p"oratif, synonyme de platitude ou pr"ug. !xemple + # *vec cette difficult de trouver du personnel, il faut 'tre reconnaissant de ce que <ieu nous envoie comme domesticit, m'me si ce n'est pas de premier ordre, (...) ,es domestiques n'en font pas d'autres. !nfin, nous sommes ( leur merci. $ (*lbert ,ohen, Belle du seigneur), le lieu commun du domestique incapable. Hustave 3laubert donne de nombreux autres exemples dans son dictionnaire des ides re>ues tels + # *ppartement de gar>on. Iou"ours en dsordre J...K Eoursiers. Ious voleurs. $

Dfinition[modifier | modifier le code]


Dfinition linguistique[modifier | modifier le code]
Le lieu commun op re une transformation smantique (elle "oue sur les images et le sens) de rptition d'lments (les traits ou s mes du lieu commun) ( l'identique (la qualit d'un lieu commun est sa reproductivit dans le discours).

Dfinition stylistique[modifier | modifier le code]


!n rhtorique, les lieux communs, ou topoi en grec, sont un fond commun d'ides ( la disposition de tous, et dont la valeur persuasive est traditionnellement reconnue parce qu'elles font partie des ides couramment admises par l'auditoire et peuvent ainsi renforcer son adhsion. L'orateur (mais aussi l'auteur d'crits) peut, et m'me doit y recourir. 6ais il lui faut trouver le moyen de les prsenter d'une mani re personnelle et approprie ( la situation, en se gardant d'en faire ressortir la seule banalit. Les lieux communs, loin d''tre des affirmations mprisables, participent de la technique du discours et aident ( l'invention ( inventio) et permettaient de dsigner les diffrents arguments universels que dveloppe le rhteur dans sa dmonstration. *u"ourd'hui, dans le langage courant, cette expression a pris le sens p"oratif d'ide re>ue. =n dira ainsi + # ,e discours est un tissu de lieux communs?, aucune invention, rien de personnel $. *u sens p"oratif du terme, une assertion comme # Le risque 4ro n'existe pas $ est un lieu commun. Le terme est, une fois sortie du domaine rhtorique, venu ( dsigner des platitudes appeles aussi poncifs, caractristiques notamment des Guvres littraires, et que celles9ci participent m'me ( vhiculer dans l'histoire de la langue. Le clich est certes proche du lieu commun par sa banalit mais il prsente plutLt des ides ou des sc nes et images rebattues non pas dans la conversation courante mais dans des Guvres artistiques. *insi, beaucoup de mtaphores et comparaisons ( force d'usage artistique deviennent des clichs. !n ce sens, il dpend beaucoup de l'poque. L'image littraire des deux amoureux emp'chs par leurs parents comme dans Romo et Juliette tait pertinent ( l'poque de 2illiam 7ha1espeare, mais son usage dans les romans d'amour suivants a entraMn une dsutude qui l'a recatgoris en clich. Le cas des romans de chevalerie et d'amour courtois est exemplaire + littrature d'lite au 6oyen Nge et ( la 0enaissance, ils deviennent # clich $ au -V..e si cle avec les romans fleuve de madame de 7cudry notamment et sa ,arte de Iendre.

Genres concerns[modifier | modifier le code]


=n retrouve des lieux communs dans tous les genres littraires + en posie (le sonnet pour une <ame par exemple, le po te conversant avec la 6ort...), au thOtre (un personnage cach sous une table coutant, une amoureuse transie au haut d'un balcon...) et dans le roman surtout (sc nes pastorales comme che4 Eernardin de 7aint9&ierre ou Pean9Pacques 0ousseau, sc nes de guerre ressasses, sc nes de prsentation du personnage principal, 3lix Hrandet avareQ, le peuple montr comme une force collective...). La littrature se renouvelle en partie par la reprise, la dgradation ou la r9actualisation des lieux communs (thorie de l'intertextualit), ( travers les parodies par exemple, ou encore les pastiches. !n peinture, les lieux communs et autres clichs sont galement abondants + =lympiades, sc nes bucoliques, paysages tourments et portraits conventionnels en forment la ma"orit. Iout "eune peintre doit, par exemple, s'essayer ( des lieux communs comme la crucifixion du ,hrist. La publicit exploite sans limite les lieux communs, afin de fdrer les rcepteurs autour d'images universelles. Le cinma enfin y a recours, de mani re asse4 proche du roman + clich du hros sauveur, lieu commun du saloon amricain. Les mdias, enfin, ne sont pas en reste. *insi il est courant que par facilit ou conformisme des clichs hantent nombre d'articles et de comptes rendus. !xemple EollyRood tax de 1itsch, 7ar1o4y d'hyperprsident, l'.nde de plus grande dmocratie du monde ou que de nombreuses personnalits soient considres, sans aucune base srieuse, comme les Splus puissantesS du milieu dans lequel elle voluent.

Le clich
Dfinition
Le clich est une ide ou une formule que l'on retrouve tr s souvent rpte dans les m'mes termes et qui est devenue banale, use. .l s'agit souvent de mtaphores passs comme usuelles dans la langue, galement appeles catachr ses. <es expressions comme # %n temps de chien $ ou # *voir une fi vre de cheval sont d usage tr!s courant dans la langue" si #ien qu elles sont devenues automatiques et transparentes smantiquement$
Le clich est ( la source du comiqueet de l'ironique.

Leur reprage est parfois, nanmoins, complexe. /erv Laroche, dans son %ictionnaire des clichs littraires ? explique ainsi que+ # Le clich fonctionne &$$$' comme marquage de la qualit d un texte ( parce qu il est prcisment une ha#itude d criture" qu il a t rpt avec suffisamment de constance pour )tre reconnaissa#le comme participant d une expression littraire" le clich *oue le r+le d une tiquette" d un la#el$ $ *utrement dit, ra"oute l'auteur, sa comprhension est tr s variable du niveau de connaissance culturelle de l'interlocuteur. L'usage bivalent des termes de # clich $ et de # lieu commun $, synonymes en pratique, refl te les deux faces du clich. 0emy de Hourmont, critique littraire explique ainsi, ( propos d'un roman # ( clichs $, ce qui # distingue le clich du lieu commun$ Le clich , reprsente la matrialit de la phrase - le lieu commun plut+t la #analit de l ide $.

Dfinition stylistique
Le clich poss de aussi, malgr lui, la facult de situer l'action, car il nous est familier, facilement reconnaissable. &our faire simple, on peut dire que l'identification d'un certain type de situations ou de personnages permet de reconnaMtre un certain type de film (par exemple, une musique lancinante et un personnage de tueur masqu permettent au spectateur de rattacher un film au cinma d'horreur). ,'est donc aussi un acc s facile vers la comprhension de l'histoire, par le symbolisme, mais considr sous un angle vulgarisant, ce qui rend ce terme p"oratif. Le clich peut concerner n'importe quelle catgorie linguistique (phrase, tournure, expression adverbiale, verbe, ad"ectif, substantif...). .l se forme souvent sur un ventail asse4 large de figures de style plus lmentaires comme la mtaphore, l'ironie, l'hypallage, la mtonymie, la personnification, l'allgorie ou encore la redondance ou plonasme. Le clich est galement ( l'origine des types littraires, principalement dans la constitution des personnages types ou des strotypes. =n peut ainsi rsumer en montrant que le clich se fonde sur des analogies culturelles, partages par tous, ( l'instar d'archtypes.

Genres concerns
Le clich est une figure transversale ( tous les genres littraires, certainement celle la plus ancienne et la plus employe. Les premiers auteurs ont cr ainsi sans le vouloir des clichs, indits ( leurs poques mais banals de nos "ours (la guerre de Iroie, le cheval de Iroie pour /om re, le dluge ou le buisson ardent de la Eible etc.). 5anmoins, avec la fin de l'inspiration antique (voir Fuerelle des *nciens et des 6odernes), le clich devient en littrature signe de manque d'originalit+ des auteurs sont ainsi oublis de l'histoire littraire car associs ( des clichs (=ctave 3euillet, Heorges =hnet, &aul9Loup 7ulit4er, Earbara ,artland, etc.).
L'idylle est souvent en littrature, mais aussi dans les *rts visuels, une sc ne # clich $.

Eeaucoup de clichs sont des fragments de phrase ou d'images cres par des crivains et rptes via un phnom ne d'intertextualit (Hrard Henette). Le dcalage avec l'poque de rception conditionne en grande partie la nature du clich. La plupart du temps, il est un aspect ou un dtail d'une Guvre de fiction qui a pralablement t utilis dans beaucoup d'autres Guvres, ( tel point qu'il en a perdu son charme originel et finit par ennuyer ou agacer. <ans certain cas il peut m'me faire rire les spectateurs alors que ce n'tait pas l'ob"ectif vis. .l s'agit donc d'unstrotype fictionnel, une sorte de lieu commun. <e mani re asse4 frquente, clich dsigne aussi quelque chose de non conforme ( la ralit que l'on retrouve souvent dans la fiction. ,ertains artistes n'hsitent pas ( rcuprer des clichs dans un but satirique ou parodique. 6oli re avait rutilis les lieux communs de la posie # prcieuse $, Voltaire ceux des romans de chevalerie et 3laubert ceux du romantisme. !n fait, et d'un point de vue de la cration littraire (intertextualit notamment), le clich est un puissant mcanisme de repriseQ. Tviter le clich peut m'me former des entreprises littraires indites, c'est le cas de Hustave 3laubert qui a pour ambition de re"eter le romantisme et ses clichs suranns pour atteindre le ralisme autopsique, notamment dans son Guvre .adame Bovar/, dnonciation de la facilit du clich. La langue courante fourmille de clichs, certains sont m'me employs de mani re automatique et sans que l'on y pr'te attention. Les clichs ont tendance, sous l'effet de l'volution de la langue, ( se grouper pour crer des formules figes+ gravement malade et gri vement bless sont souvent figes dans la langue orale, alors que les deux adverbes sont synonymes et de m'me

tymologie. Les clichs sont aussi extr'mement employ dans le style "ournalistique+ dans les titres et premi res pages notamment. Les blagues, anecdotes et gags ou s1etchs sont tous fonds sur des clichs. La publicit y a un recours quasi automatique, fondant ainsi ses messages sur des images partages par tous et aisment comprhensibles.

7trotype
!n sciences humaines, un strotype est l'image prcon>ue d'un su"et dans un cadre de rfrence donn, telle qu'elle y est habituellement admise et vhicule.

Strot pe d!un su"et[modifier | modifier le code]


Sociologie[modifier | modifier le code]
!n sociologie le strotype prend la forme d'une opinion gnralise et concerne, le plus souvent, un type d'individus, un groupe ou une classe sociale. !xemples (politiques) +

1. 2. 3.

Le strotype du communiste de l'intersyndicale, Le strotype du fonctionnaire fran>ais. Le strotype de l'ultralibral exploiteur,

L'usage du strotype revient ( conomiser la rflexion, car il est bas sur des a priori et des poncifs. *insi, l'image que le strotype donne du su"et tient rellement de la rputation de ce dernier et non pas de faits avrs etUou prouvs. Le strotype rel ve donc souvent d)une prise de position simpliste et tr s conventionnelle, pour ne pas dire banale, qui repose sur des # on dit $ et non sur des fondements rflchis et arguments. ,eux qui vhiculent les strotypes partent souvent du principe qu'# il n'y a pas de fume sans feu $, autrement dit qu'un strotype correspond ncessairement (en tout ou en partie) ( la ralit (par exemple, en constatant que les fonctionnaires sont souvent accuss d''tre paresseux, ils en viendront ( la conclusion que ces derniers mritent une telle rputation). ,e mode de raisonnement permet ( la fois de faire l'conomie d'un discours argument et de critiquer ce que l'on ne connaMt pas. Le strotype "oue pour certains, un rLle d'accrditation en leur permettant de s)octroyer, d'apr s leur statut social, des qualits qu'ils ne peuvent "ustifier aisment. &ar l(9m'me, le strotype permet de se mettre en valeur par rapport ( un groupe dont le strotype se voit attribuer des dfauts complmentaires aux qualits revendiques par les premiers. Les strotypes les plus # puissants $ sont ceux rpandus par les mdias sur les masses, tr s souvent ils concernent des individus d)autres classes sociales, origines ou peuplesque celle dont se revendique le mdia concern. ,es concepts rudimentaires, sommeillant, enfouis dans beaucoup d)esprits peuvent soudainement resurgir dans un contexte de tension et catalyser l)agitation collective en l)amplifiant. L'ensemble structur mais inconscient de strotypes gnralement rpandus est appel doxa. L)ducation est l'un des principaux moyens permettant d)liminer les strotypes, notamment par le dveloppement de l)esprit critique et de la morale. 6ais l'ducation peut aussi avoir pour effet de rpandre des strotypes (par exemple, des parents racistes auront tendance ( inculquer ( leurs enfants des strotypes racistes).

Psychologie[modifier | modifier le code]


Les strotypes en psychologie sociale.

Dfinition et caractristiques[modifier | modifier le code]

croyance qu)une personne entretient au su"et des caractristiques des membres d)un exogroupe. gnralisation touchant un groupe de personnes et les diffrenciant des autres. Les strotypes peuvent 'tre gnraliss ( l)exc s, 'tre inexacts et rsister ( l)information nouvelle.

7aad SPihadS 6ohammed (*V* Ierrioste) (?@CW), les strotypes se dfinissent comme de # thories implicites de personnalit que partage l)ensemble des membres d)un groupe ( propos de l)ensemble des membres d)un autre groupe et du sien $. Le contenu des strotypes est compos des croyances concernant les caractristiques des membres d)un exogroupe, croyances qui sont gnralises ( tous les membres de ce groupe. Les strotypes qui ne sont pas ncessairement ngatifs, ont pour fonction de rendre l)environnement complexe dans lequel on vit plus comprhensible et prvisible (/amilton X Irolier, ?@CY). Les autostrotypes sont les croyances que nous entretenons envers les individus membres de notre propre groupe d)appartenance. HrOce ( leurs aspects cognitifs, les strotypes s)av rent tr s utiles puisqu)ils aident ( mettre de l)ordre et de la cohrence dans notre univers social, qui autrement serait passablement chaotique. Les strotypes peuvent contenir des croyances ( la fois

positives et ngatives au su"et de caractristiques de divers groupes sociaux. Les strotypes deviennent problmatiques lorsqu)ils sont inexacts et qu)ils rsistent au changement m'me quand des informations les contredisent. <e plus, l)usage des strotypes m ne souvent ( des "ugements errons, car trop rducteurs.

Formation et effets des strotypes[modifier | modifier le code]


Lors du processus de catgorisation, les individus slectionnent, filtrent l)immense quantit d)information qui leur provient de l)environnement et simplifient le traitement de celle9ci en ignorant certaines dissemblances et en exagrant les ressemblances entre les stimuli (3is1e X Iaylor, ?@@?). Fuand le processus de catgorisation s)applique aux humains, il s)agit alors de catgorisation sociale (Ia"fel, ?@C?) et ce processus influe systmatiquement sur les impressions qui naissent en nous. .l s)av re que les aspects cognitifs de strotypes dcoulent directement du processus fondamental de catgorisation sociale. %ne des consquences de la catgorisation sociale est que nous accentuons les diffrences entre les personnes appartenant ( des groupes distincts et que nous minimisons les diffrences entre les membres d'un m'me groupe (<oise, <eschamps X 6eyer, ?@ZC). <e fa>on gnrale, nous avons plus tendance ( minimiser les diffrences individuelles entre les membres de l)exogroupe qu)entre les membres de notre propre groupe. ,e phnom ne de l)homognisation de groupe, appliqu ( l)exogroupe nous am ne ( percevoir qu)# eux $ sont tous pareils, alors que # nous $ sommes tr s diffrents les uns des autres. ,ette homognisation de l)exogroupe qui est la base des strotypes nous permet de faire l)conomie de "ugements complexes sur chacun des innombrables individus que nous cLtoyons quotidiennement. *utre phnom ne intressant en relation avec les strotypes est que si un strotype s)av re infirm par des expriences de vie personnelle, les gens peuvent tout de m'me conserver ce strotype et classer l)vnement se situant en contradiction dans une nouvelle catgorie ou un nouveau sous9groupe. &ar exemple, l)ide que toutes les femmes aiment se laisser offrir ( manger au restaurant peut 'tre contredite si ( une ou plusieurs reprises, une femme insiste pour payer elle9m'me. *fin de garder le strotype selon lequel # les femmes aiment se faire inviter au resto $, on va classer les femmes qui insistent pour payer dans une sous9catgorie de # femme fministe $. Les strotypes ont bel et bien la vie dure. *ttention + La catgorisation n)est pas en tant que telle un pr"ug. 6ais la catgorisation sert de fondement au pr"ug.

a prophtie qui s!autoralise[modifier | modifier le code]


,onnue sous le nom d'effet &ygmalion, la prophtie auto9ralisante insiste sur le fait selon lequel l'ob"et des strotypes va dvelopper les comptences ou les caractristiques se rapportant au strotype. &lusieurs explications ont t avances, la plus vraisemblable tant la nature de l'interaction produite + d s lors que le strotype est intgr, la personne qui le poss de va agir conformment ( ce strotype, ce qui peut entraMner l'adaptation ( ce strotype par la personne ou le groupe vis. &ar exemple, le strotype d'agression entraMne un comportement de mfiance ou de peur qui peut accentuer en retour la possibilit d'agression. %n strotype favorable a le m'me effet + ainsi, 0osenthal et Pacobson montraient en ?@YC, que des professeurs pr"ugeant du bon potentiel de certains l ves, amenaient, par leur comportement plus attentionn, ces l ves ( accroMtre leur comptences scolaires. <es expriences similaires montrent des rsultats semblables, avec un groupe d'tudiants che4 lesquels on cre de tels strotypes positifs ( propos de rats + les rats alatoirement dsigns comme performants le deviennent effectivement, de par le comportement plus attentionn des tudiants. &our analyser les fonctions spcifiques des pr"ugs et strotypes dans les communications entre groupes, on peut distinguer trois types de reprsentations + les reprsentations induites, les reprsentations "ustificatrices et les reprsentations anticipatrices (<oise, ?@Z@). Les reprsentations induites sont le reflet de relations passes ou prsentes entre les groupes. Les reprsentations "ustificatrices interviennent a posteriori afin de "ustifier le pouvoir exerc par un groupe sur un autre, par le biais d'images dvalorisantes du groupe soumis. Les reprsentations anticipatrices, interviennent a priori, afin de prparer les actions qu'un groupe souhaitent exercer sur un autre.

a menace du strotype[modifier | modifier le code]


La menace du strotype est le sentiment qu'a un individu de pouvoir 'tre "ug ( travers un strotype ngatif visant son groupe, ou la crainte de faire quelque chose qui pourrait confirmer ce strotype. < s lors, cette menace provoque une diminution des performances de cet individu, dans un domaine o[ il est impliqu personnellement ?.

"uelques strotypes[modifier | modifier le code]


Voici prsents quelques strotypes tr s courants +

Strotypes sexuels + *xs sur l)activit sexuelle, les organes sexuels, les pratiques sexuelles et leurs corollaires supposs. !xemples + Les noirs ont un sexe plus gros et plus grand que la mo/enne , les hommes asiatiques ont un sexe plus petit que la mo/enne ou les chauves sont plus actifs au lit , les hommes homosexuels sont effmins, Strotypes sexistes + *xs sur l)appartenance au genre fminin et masculin. !xemples+ Les femmes ne savent pas conduire et sont dangereuses en voiture ou les hommes sont des machos" ont le monopole de la violence con*ugale etc. Strotypes physiques + *xs sur l'apparence physique. !xemples + Les #londes sont stupides, les #runes ont sale caract!re, les rousses &et les roux' sentent mauvais , les gros sont *oviaux, les tatous sont des ex9prisonniers.

Strotypes nationaux et raciaux + *xs sur le pays (voire la rgion) d'origine ou le groupe ethnique. !xemples + Les Noirs africains sont des sauvages, les 0ran1ais ne se lavent pas, les Ara#es sont des terroristes, les Juifs sont radins, les Antillais et les 2orses sont des fainants, les 3voiriens rpondent tou*ours 4 une question par une autre ,les Bretons perdent facilement leur contr+le, les 5ortugais font le mnage, les Russes sont ports sur la #outeille (clip vido de 7=79racisme et du &7H), les Allemands sont stupides et disciplins , les Amricains sont stupides et gros, les femmes occidentales sont dpraves, les filles de l 6st sont des prostitues, les Grecs sont homosexuels, etc.

Strotypes professionnels + *xs sur le mtier ou l)activit professionnelle. !xemple + Les garagistes sont des voleurs ou les policiers sont des pourris ou racistes, les militaires sont cons, les pr)tres sont frustrs sexuellement, les coiffeurs et les danseurs sont homosexuels , les artistes et les fonctionnaires sont des fainants , etc.

Les strotypes dpendent aussi de ceux qui les tiennent. &ar exemple, les 3ran>ais se consid rent fainants (WB heures U les deux mois de vacances en t plus les \ fois deux semaines en cours d'anne U les gr ves...) mais paradoxalement srieux, cratifs et productifs (plus forte productivit horaire mondiale)Jrf. ncessaireK, bons cuisiniers (il nous suffit de regarder les cartes de restaurants trangers ou d'aller dans un supermarch ( l'tranger pour se rendre compte que beaucoup de platsUproduits sont annoncs en fran>ais + cr me fraMche, caf au lait, (poisson) # ( la bordelaise $, mousse au chocolat...), bons amants (th me tou"ours renouvel dans les chansons, le cinma + &aris, ville des grandes histoires d'amour) 8 mais ( l'tranger, ils sont souvent considrs comme chauvins et patriotes (nous avons la plus #elle avenue du monde" les meilleurs croissants$$$ ). *ux Ttats9%nis, il est lOche, cuistre, et se lave peu.

Strot pe et cadre de rfrence[modifier | modifier le code]


Le strotype d)un su"et, reposant sur la rputation qu)il vhicule, est indissociable du point de vue qu)adopte un groupe donn sur ce su"et. *insi, selon le groupe considr, le strotype d)un m'me su"et varie, parfois d)un extr'me ( l)autre. &ar exemple, s)il est considr par un groupe de fministes, le strotype du macho sera bien diffrent de celui considr par un groupe de motards /ells *ngels et vice versa. Le strotype dpend donc tou"ours d)un cadre de rfrence commun, partag et adopt sous vrification, par un groupe d)individus. <ans un groupe o[ les individus partagent un cadre de rfrence identique ou proche, la communication est simplifie et aise, le risque de msentente ou d)interprtation errone est faible puisque tous adoptent un point de vue similaire. La propagation d)images strotypes est donc tr s rapide au sein d'un groupe, ce qui fait que les strotypes s)y impr gnent en profondeur. ,ette notion de fdration autour d'une ide a de tout temps t utilise par les acteurs politiques, sur un espace territorial dfini. *insi, concernant l'!urope actuelle, un dput pourra promouvoir une chose dans son pays et une autre presque incompatible dans le cadre de l'%nion Q. %ne fois digrs, les strotypes deviennent partie intgrante du cadre de rfrence concern, suivi naturellement par la transmission quasiment inluctable par l)ducation et par voie de consquence, par un ancrage durable des strotypes au cadre de rfrence.

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