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Médiation culturelle Erleben und Begreifen AnimArc : retour sur près de 10 ans d’activité d’une société d’animation archéologique Karine Meylan Animation + Archéologie = AnimArc. Composé à la fois d’archéologues, de chercheurs en archéologie expérimentale, d’artisans spécialisés, d’étudiants et de passionnés, AnimArc a réuni de 2007 à 2015 une dizaine de groupes d’animation et de reconstitution historiques, spécialisés dans les périodes gauloise et gallo-romaine. Principalement active en Suisse romande, la société a participé à l’animation de près de 40 évènements organisés par des musées, des centres de recherches ou des organismes privés. Un an après la dissolution de la société, il est temps de tirer un bilan de l’aventure AnimArc et d’esquisser quelques rélexions sur l’avenir de l’animation et de la reconstitution historiques en Suisse. Fig. 1: L‘équipe d‘AnimArc accompagnée de troupes de reconstitution invitées lors des Jardins de Lousonna. L’impulsion du Vully Celtic L’histoire a commencé en 2007, sur l’oppidum du Mont Vully (Fribourg). A l’occasion des 30 ans de l’association Pro Vistiliaco, son président Claude-Alain Gaillet a décidé d’organiser sur le site un important festival historique, dédié à la culture celtique : Vully Celtic (www.provistiliaco.ch/vullyceltic). Le festival a pris place sur le Mont Vully du 31 août au 2 septembre. Si la première journée a été réservée à l’accueil des classes de la région, les animations du week-end ont été ouvertes à un public large et familial. L’évènement entendait aborder la culture « celtique » au sens large en associant archéologie et divertissement. Le festival comprenait ainsi des concerts de groupes « celtiques » contemporains, un concours de contes et une restauration de sanglier. Il accueillait également une exposition archéologique, l’Espace Hanni Schwab animé par les collaborateurs du Service archéologique de l‘Etat de Fribourg, une zone d‘activités pédagogiques ainsi que des reconstitutions historiques. Pour ce volet, Claude-Alain Gaillet a fait appel au Prof. Thierry Luginbühl et à Karine Meylan de l’institut d’archéologie de l’Université de Lausanne, ain de mettre sur pied un village d’artisans et un programme de reconstitution de combats gaulois. De nombreux groupes spécialisés venus de Suisse, de France, de Belgique et d’Allemagne ont participé à la manifestation. Le succès a été au rendez-vous, dépassant toutes les attentes des organisateurs. Grâce à une offre riche et diversiiée, une météo clémente et une communication forte, plus de 12’000 visiteurs se sont pressés sur le Mont Vully en ce week-end de septembre. Anzeiger EAS - Bulletin AES 2016 43 Une démarche au fort potentiel Le succès du Vully Celtic constitue un bon exemple du potentiel de l’animation et de la reconstitution historiques en matière de communication de l’archéologie et de valorisation du patrimoine. Privilégiant une présentation ludique et concrète du passé, la démarche propose au public de participer aux activités et d’expérimenter par lui-même différents aspects des modes de vie des sociétés du passé. Depuis les années 1970, cette « histoire vivante » connaît un succès croissant en Europe, auprès d’un public principalement familial, en quête d’expériences et de loisirs culturels. En Suisse, si des festivals comme la Römerfest d’Augusta Raurica (Bâle) ou le Römertag de Vindonissa (Argovie) battaient déjà leur plein outre-Sarine au début des années 2000, le phénomène restait encore discret en Romandie. L’expérience du Vully Celtic semblait cependant démontrer qu’il ne demandait qu’à démarrer… AnimArc, société d’animation archéologique A l’issue de l’évènement, les différents groupes romands ont ainsi décidé de se fédérer sous une seule entité : AnimArc. Le but de ce regroupement était alors multiple : • Monter une structure professionnelle dans le domaine de l’animation et de la reconstitution historiques • Proposer une offre de médiation culturelle de qualité, d‘un point de vue scientiique et pédagogique • Promouvoir la démarche en Suisse romande et assurer la visibilité des différents groupes actifs dans le domaine, notamment via un site Internet • Centraliser les demandes et faciliter les négociations avec les organisateurs d’évènements • Proposer la prise en charge du programme d’animation de manifestations à caractère historique et en assurer la coordination logistique et technique • Fixer une politique de prix assurant un revenu sufisant aux différents membres de la société AnimArc a été constitué sous la forme d’une société simple. Cette formule peu couteuse permettait aux différents membres de siéger dans un comité de direction tout en étant rémunérés pour leur travail d’animation, contrairement à une association. Bien qu’elle offre peu de garantie juridique, la formule de la société simple a toujours parfaitement fonctionné, grâce à la coniance et aux bonnes relations régnant entre les différents membres d’AnimArc. Dès sa fondation, la société a engagé Karine Meylan à titre de coordinatrice et responsable scientiique, ain d’assurer le recrutement de nouveaux membres, le travail administratif de la société et la gestion logistique des différentes manifestations. Au il des ans, deux coordinateurs adjoints ont également été embauchés pour la seconder dans sa tâche, Fanny Iona Morel puis Guillaume Reich. AnimArc est alors devenue la première société d’animation archéologique romande, spécialisée dans la médiation des périodes protohistorique et antique. Au il de son existence, la société a réuni une dizaine de membres, avec son lux de départs et d’arrivées. Elle s’articulait autour d’un noyau dur composé d’Alain Besse, de Pierre-Alain Capt, de Thierry Luginbühl, de Karine Meylan, de Murielle Montandon et de Marquita et Serge Volken, membres de la société depuis sa fondation. Les membres d’AnimArc étaient constitués d’associations ou de personnes indépendantes, aux proils très variés, en majorité des archéologues et des étudiants des universités de Lausanne, Neuchâtel et Genève, mais aussi des artisans spécialisés et des professionnels appartenant à divers domaines d’activité. Cette différence de milieux, d’expériences et de générations a toujours permis de favoriser les échanges de connaissances et de points de vue au sein de la société. 44 Anzeiger EAS - Bulletin AES 2016 Membres Statuts Responsables Spécialisations Périodes reconstituées Sites Internet Ardor Luporum Association David Andres Armement et techniques de combat Romaine (République) www.ardorlvporvm. blogspot.ch Ars Cretariae Artisan indépendant Pierre-Alain Capt Céramique Gauloise et gallo-romaine www.arscretariaearcheoceramique. blogspot.ch Atraria Artisan indépendant Brigitte Joseph Alimentation et cuisine Gauloise et gallo-romaine Cerda Association Guillaume Reich Artisanat, agriculture, architecture et armement Gauloise (La Tène) www.cerdaartisanat.over-blog. com Ciel & Terre Association Alain Besse Frappe de monnaies Gauloise et gallo-romaine, Moyen-Age www. monnaiesanciennes. blogspot.ch Cladio, Unil Association Thierry Luginbühl et Pascal Brandt Anthropologie guerrière, armement et techniques de combat Gauloise (La Tène) Cladio métal Association Xavier L'Hoste Travail du bronze Gauloise (La Tène) Artisan indépendant Marquita et Serge Volken Histoire de la chaussure, travail du cuir Préhistoire à Epoque moderne www.shoemuseum. ch Genva, Unige Association Stephen Hart Armement et techniques de combat Romaine (République) www.genva.ch Grapa, Unil Association Camille Avellan Alimentation et cuisine Gauloise Hélios, Unil Association Fanny Dao Ateliers pédagogiques divers Romaine Isarna Association Antoine Tenud Fabrication de cottes de maille Gauloise Olim Association Bernard Reymond et Fanny Dao Peinture murale Romaine Oralité Association Marie Lourizi Mythologie et tradition orale Gréco-romaine et celtique irlandaise Sacro Blakka Artisan indépendant Murielle Montandon Herboristerie Gauloise Viviskes, Unil Association Quentin Monney Armement, techniques de combat et campement Gauloise (La Tène) Musée du Fer Gentle Craft Musée de la Chaussure Unil Entre science et divertissement www.viviskes. overblog.com Dès sa fondation, AnimArc a bénéicié d’un lien fort et direct avec le monde de la recherche par la présence d’archéologues professionnels, de professeurs et d’étudiants dans ses rangs. Les membres de la société comptaient également plusieurs chercheurs menant des travaux en archéologie expérimentale et reconstructive. Bien que l’offre proposée par AnimArc ne s’apparentait pas à de l’archéologie expérimentale à proprement parler, les animations proposées par des associations comme Ars Cretariae, Gentle Craft ou Ciel& Terre étaient directement inspirées des recherches menées par leurs responsables. Les démonstrations de maniement d’armes ainsi que les reproductions d’armement des associations d’étudiants Genva, Cladio et Viviskes étaient également le fruit d’un travail préalable d’expérimentation. Ce lien direct entre recherche et médiation a sans nul doute représenté l’une des forces de la société, garantissant la valeur scientiique de ses prestations. Ain de se démarquer et de maintenir un haut niveau de qualité dans ses animations, AnimArc a toujours sélectionné rigoureusement ses membres, refusant parfois d’intégrer des groupes ne répondant pas à ses exigences. Près de 10 ans d’activité AnimArc proposait des animations archéologiques de plusieurs types : des démonstrations d’artisanats historiques, des stands d’exposition, des ateliers pédagogiques, des spectacles ainsi que des reconstitutions de combats et de pratiques sociales. Privilégiant des évènements ayant une ambition pédagogique, cherchant à éviter les entreprises à caractère folklorique ou idéologique, AnimArc a choisi de travailler principalement pour des musées, des écoles, des centres de recherches ou des associations de mise en valeur du patrimoine. AnimArc a ainsi participé à près de 40 manifestations, dont parmi les plus importants : • Des festivals: Les Jardins de Lousonna (2009), le Festival du loup de Corbeyrier (2008 et 2010), la Fête romaine de la Villa de Vicques (2011), la Fête romaine de Petinesca (2012), ou les Fêtes du Forum de Martigny (2014) • Des évènements liés à des musées: La fête gauloise du Château de Prangins (2012) ou les 30 ans du Musée romain de Nyon (2009) • Plusieurs Journées du patrimoine ou Nuits des Musées à la Villa romaine de Pully (2009, 2010, 2011 et 2013) et au Musée d’Yverdon et Région (2012) • Des manifestations organisées par des associations: Pro Vistiliaco (2007 et 2012), Pro Urba (2010), la Société du Castrum d’Yverdon (2010), l’Association pour la promotion du site romain d’Yvonand-Mordagne (2011), Pro Petinesca (2012) • Des portes ouvertes organisées par des universités: Unil (2008) ou Université de Dijon (2011) Fig. 2 et 3: Sacro Blakka et Ars Cretariae. 46 Anzeiger EAS - Bulletin AES 2016 Au il de ces évènements la société a acquis une forte expérience en matière d’animation et de reconstitution historiques et s’est créé un solide réseau parmi les professionnels de l’archéologie et les institutions de mise en valeur du patrimoine. La centralisation de l’offre et la gestion logistique de l’ensemble des animations proposées par AnimArc ont longtemps été considérées par les organisateurs de manifestations comme l’un des points forts du groupe. La diversité des activités proposées ainsi que la garantie de la qualité scientiique et pédagogique des animations ont également contribué au succès de la société pendant plusieurs années. Les diicultés Au il du temps, AnimArc a cependant rencontré des dificultés croissantes, dues en partie à des problèmes structurels internes mais aussi à l’évolution du marché de l’animation historique en Suisse. En effet, bien que les évènements à caractère historique se multiplient encore en Suisse romande à l’heure actuelle, ils restent toujours trop rares pour rendre possible la professionnalisation d’une société d’animation archéologique. La demande n’a jamais été sufisante pour assurer une activité et un revenu régulier aux membres et aux coordinateurs d’AnimArc. De nos jours, le marché suisse reste moins intéressant que son voisin français du point de vue de la fréquence des engagements et du montant de la rétribution inancière des animateurs. Par ailleurs, l’offre en matière d’animation archéologique ne cesse d’augmenter. De nombreux groupes, proposant des activités de qualités variables, ont ainsi vu le jour en Suisse comme à l’étranger ces dernières années. Grâce au développement d’Internet, il est désormais possible de recruter ces derniers, sans avoir à recourir à des réseaux de professionnels de l’archéologie ou de la médiation culturelle. Enin, on constate que le proil des organisateurs de manifestations a lui aussi changé. Si les premiers festivals à caractère historique étaient encore organisés par des musées ou par des associations de mise en valeur du patrimoine, beaucoup de manifestations sont désormais prises en charge par des professionnels issus du monde de l’évènementiel ou du tourisme. En France, on voit même apparaître des régies spécialisées dans les évènements historiques. Anzeiger EAS - Bulletin AES 2016 Fig. 4, 5, 6 et 7: Ciel & Terre, Olim, Atraria et Genva. 47 Fig. 8: Cladio et Viviskes Cette situation se révèle souvent positive en termes de gestion de projet, de recherche de fonds et de communication. Cependant, elle semble engendrer un basculement de l’animation archéologique du côté du grand spectacle et du divertissement, plus rentables inancièrement que des activités de vulgarisation scientiique. Dans ce contexte, il a été dificile pour AnimArc d’assurer sa position sur le marché de l’animation archéologique. La centralisation des prestations offerte par la société n’intéressait inalement plus les organisateurs d’évènements (recrutement de groupes de reconstitution, création d’un programme d’animations, coordination logistique des activités, gestion administrative des contrats des animateurs, etc.). Les exigences scientiiques et les tarifs du groupe (CHF 500.- par jour, par animation) ont été jugés excessifs. Il est alors devenu compliqué pour la société de faire engager l’ensemble de ses membres sur des projets de grande ampleur, des expériences qui garantissaient pourtant l’union du groupe. Ainsi, de l’animation de festivals entiers, l’activité d’AnimArc a ini par se limiter à des interventions ponctuelles, réunissant au mieux un ou deux membres de la société. Dans ce contexte, maintenir la cohésion d’un groupe réunissant à un certain moment près de 100 individus est devenu un véritable déi. La diversité des membres, même si elle a indubitablement constitué une richesse pour AnimArc tout au long de son existence, a ini par aboutir à des visions divergentes sur le fonctionnement de la société. Le manque d’activités fédératrices, l’évolution du marché et des attentes des organisateurs d’évènements, en plus de la concurrence de groupes venus de l’étranger, ont inalement eu raison de la société. Face aux nombreuses dificultés rencontrées, les membres ont alors décidé de mettre un terme aux activités d’AnimArc et la société a été dissoute en janvier 2015. Dans le but de maintenir un lien entre les anciens membres, la création d’une association a cependant été envisagée, un projet qui reste à concrétiser si de futurs projets se présentent. 48 Anzeiger EAS - Bulletin AES 2016 Les perspectives d’avenir… Si aujourd’hui l’expérience AnimArc a pris in avec une pointe de regrets, elle n’en reste pas moins un projet de médiation culturelle instructif à plus d’un titre et une magniique aventure humaine. Il y a par ailleurs de quoi se réjouir, car même si la société a disparu, les anciens membres d’AnimArc restent actifs à titre individuel. Certains d’entre eux ont d’ailleurs lancé leurs propres festivals. L’association Viviskes a ainsi organisé à Vevey deux éditions des Celtiques de Vivisko qui ont remporté un joli succès. Quant aux membres de Genva, ils organisent désormais chaque année à Genève une Nuit antique, en partenariat avec l’association AVANT GE et l’Université de Genève. L’animation archéologique et la reconstitution historique semblent d’ailleurs avoir encore de beaux jours devant elles en Suisse. Plusieurs sites et musées proposent désormais des festivals à intervalles réguliers. En 2016, le Musée cantonal d’archéologie et d’histoire a également organisé les premières Journées vaudoises d’archéologie et de numismatique, qui deviendront peut-être un rendez-vous régulier. En 2017 enin, à l’occasion des 40 ans de Pro Vistiliaco, de nouvelles animations sont prévues sur l’oppidum du Mont Vully. Nul doute que plusieurs anciens membres d’AnimArc s’y retrouveront pour l’occasion : une manière de boucler la boucle avant de penser à l’avenir. À l’heure ou la médiation culturelle semble être au cœur des préoccupations des professionnels de la culture, des dirigeants politiques et des centres de recherches, il serait souhaitable que l’animation archéologique et la reconstitution historiques soient reconnues comme des outils de vulgarisation scientiique et de communication de l’archéologie à part entière. Leur potentiel en la matière n’est en effet plus à démontrer, à condition que la collaboration entre chercheurs et médiateurs soit assurée. Actuellement, il faut malheureusement constater que ce n’est pas toujours le cas. L’activité de groupes amateurs, proposant des reconstitutions fantaisistes, décrédibilise le domaine et instaure une certaine méiance vis-à-vis de ce dernier, notamment de la part de certains professionnels de l’archéologie. Ain d’y remédier, la déinition de critères de qualité en matière d’animation archéologique et la création d’un label seraient souhaitables. Anzeiger EAS - Bulletin AES 2016 Fig. 9 et 10: Gentle Craft et Cerda. 49 Face à cette problématique, l’EAS/AES a un rôle important à jouer. Plusieurs anciens membres d’AnimArc ont d’ailleurs choisi d’intégrer cette association, ain de s’engager pour la promotion de l’archéologie expérimentale et de contribuer à la transmission du savoir acquis dans ce domaine. En tant qu’association d’envergure nationale, l’EAS/AES offre à l’archéologie expérimentale, ainsi qu’à l’ensemble des acteurs de la discipline, une excellente visibilité, en Suisse comme à l’étranger. Cette dernière sera encore renforcée d’ici peu par la création d’un nouveau site Internet. Grâce à des rencontres régulières, l’EAS/AES permet les échanges entres spécialistes romands et alémaniques qui ont ainsi la possibilité de partager leurs expériences. Dédiée autant à la recherche qu’à la médiation, l’association contribue également à la collaboration entre chercheurs et médiateurs ce qui garantira à long terme la qualité des animations archéologiques proposées en Suisse. Ce développement et ce renforcement d’un réseau de spécialistes contribueront sans nul doute à une meilleure reconnaissance de l’animation et de la reconstitution historiques en Suisse, et peut-être même à leur professionnalisation. Il importe en effet que le savoir scientiique et technique acquis par ces experts, au il de longues années d’expériences et de travail trop souvent bénévole, soit davantage soutenu et valorisé. Karine Meylan Petites Roches 1 1400 Yverdon-les-Bains Karine.Meylan@unil.ch Droits des images: Figures 1 à 10: AnimArc Bibliographie CAPT Pierre-Alain, (2013), « Mémoire du geste et spectacle de la transmission : de l’acquisition d’un savoir-faire à la valorisation d’un artisanat oublié », Transmettre du passé : entre savoirs et savoir-faire, Audrey TuaillonDemésy et Gilles Ferréol (dir.), Université de Besançon, pp. 17-28. CAPT Pierre-Alain, (2013), « Itinerary of an apprenticeship and the development of public event archaeological presentations », Experimentelle Archäologie in Europa, Bilanz 2013, heft 12, pp. 182-191. LUGINBÜHL Thierry, (2012). « Le combat à la gauloise : apports de l‘archéologie expérimentale », Qu‘est-ce que la guerre ?, Yohan Arifin et Anne Bielman Sanchez (éd.), Presses Polytechniques et universitaires romandes, pp. 135-146. LUGINBÜH Thierry, (2013), « Experimental combat: technical, anthropological and educational contributions », Experimentelle Archäologie in Europa, Bilanz 2013, heft 12, pp. 79-91. MEYLAN Karine, (2013), « From research to mediation: A perspective to experimental archaeology », Experimentelle Archäologie in Europa, Bilanz 2013, heft 12, pp.171-181. MEYLAN Karine, (2013), « La reconstitution des pratiques sociales protohistoriques et antiques par l’animation historique », Transmettre du passé : entre savoirs et savoir-faire, Audrey Tuaillon-Demésy et Gilles Ferréol (dir.), Université de Besançon, pp. 37-48. VOLKEN Serge, ZUBERBÜHLER Samuel, (2013), « Authenticité, traditions et coutumes », Archaeotourism, archéologie et tourisme en Suisse, pp. 64-73. 50 Anzeiger EAS - Bulletin AES 2016