Political History of Belgium

Anvers est la plus grande ville flamande et belge depuis la fusion des communes. Longtemps agencée à une confrontation entre partis catholique et socialiste, le paysage politique a considérablement évolué ces 30 dernières années avec notamment une perte d'influence notable des partis historiques et une montée en puissance du Vlaams Blok, désormais Vlaams Belang, et d'Agalev, aujourd'hui Groen. Dans la période contemporaine, c'est la percée de la N-VA sous la conduite de Bart De Wever et celle du PTB-PVDA qui ont frappé les imaginations. Cette dernière pourrait rendre encore plus complexe qu'en 2018 l'établissement d'une majorité.

Depuis la fusion des communes, Gand est la deuxième plus grande ville en Flandre et en Belgique. De très longue date – dès le XIXe siècle –, catholiques, libéraux et socialistes ont une implantation forte. Et à partir de 1921, les trois partis historiques sont « dans le jeu » dans la ville. En revanche, dans les communes limitrophes, le Parti catholique puis le CVP sont régulièrement dominants. Depuis la fusion des communes – 1964 et 1976 – la famille sociale-chrétienne a perdu beaucoup de son influence à rebours de la montée en puissance des socialistes. Mais en 2018, la dynamique s’est grippée et la négociation pour la majorité communale fut chaotique. Ce faisant, l’Open VLD a mis la main sur le maïorat. En 2024, Libéraux et socialistes font liste commune – Voor Gent – mais ne sont pas pourtant pas sûr d’être premier face à la puissance de Groen et la croissance du Parti du travail (PVDA).

Liège est la deuxième plus grande ville en Wallonie depuis la fusion des communes de 1976. Depuis la fusion, le maïorat est détenu par le Parti socialiste, en partenariat avec différentes formations : Ecolo, les sociaux-chrétiens et, dans la dernière législature, le Mouvement réformateur. Le paysage politique s'est substantiellement modifié ces dernières années : socialistes, libéraux et sociaux chrétiens ont vu leur étiage électoral s'affaisser au profit d'Ecolo, du Parti du travail de Belgique et, occasionnellement, d'organisations de droite radicale. Le scrutin de 2024 est marqué par ce contexte électoral changeant. Il est aussi brouillé par le résultat des élections régionales du 9 juin, qui témoigne d'un rebond des Engagés, par les incertitudes sur la figure du prochain bourgmestre et les débats sur une éventuelle nouvelle fusion de communes.

Sint-Michiel, imprimerie et maison d'édition à Bruges 1910-1920 En 1910 s'ouvrit au 47 de la Rue Flamande à Bruges (en face de l'église des jésuites) une librairie et commerce d'objets d'art sous le nom Sint-Michiel, à quoi s'ajouta bientôt une maison d'édition. L'enseigne-évidemment un Saint Michel terrassant le dragonfut dessinée par l'artiste Brugeois Joe English. Le commerce se maintint en la même rue jusqu'à sa liquidation, mais semble au cours de l'année 1919 avoir déménagé au numéro 17 1. Avant la guerre, l'éditeur Sint-Michiel publia une douzaine de livres, trois du conteur populaire Edward Vermeulen 2 (dont un en coédition avec Futura, maison de l'éditeur Arnold Smits à Leiden) et trois consacrés à des textes choisis dans l'oeuvre de Stijn Streuvels par le prêtre et littérateur Jozef Geurts (1871-1946) 3 , (une coédition avec l'éditeur attitré de Streuvels, L. J. Veen à Amsterdam). La maison publia également un livre de chacun des auteurs suivants : de l'avocat et historien d'art Jozef Muls (1882-1961) 4 , du père missionnaire devenu plus tard ethnologue de réputation internationale Léo Bittremieux (1880-1946) 5 , du médecin courtraisien et promoteur du mouvement flamand Emiel Lauwers (1858-1921) 6 , de l'enseignant, plus tard président du mouvement ouvrier chrétien, ministre du parti catholique et bourgmestre de Saint-Nicolas Hendrik Heyman (1879-1958) 7 et du Néerlandais et homme de lettres Félix Rutten (Sittard 1882-Rome 1971) 8. Nous ne saurons sans doute jamais ce qui amena ces auteurs à confier leurs travaux à un éditeur débutant, tout jeune homme au demeurant, localisé dans une ville éloignée de leur domicile. De toute façon, lier le nom de la nouvelle maison à celui, bien établi et prestigieux de L. J. Veen à Amsterdam, avait tout l'air d'un exploit.

Depuis l’indépendance de la Belgique, la commune de Bruxelles est l’une des plus importantes du pays ; tant matériellement que symboliquement. En 1921, elle a fusionné avec les communes de Haren, Laeken et Neder-over-Hembeek, accroissant plus avant son importance.
Longtemps dominée par la famille libérale – le bourgmestre de Bruxelles est libéral entre 1831 et 1982 –, Bruxelles a vu son paysage politique se fragmenter et on a pu observer la (re)montée en puissance de la famille socialiste depuis 25 ans.
Cette dernière est désormais défiée par de nouveaux acteurs : les verts sur l’électorat des classes moyennes salariées et le PTB-PVDA sur l’électorat des catégories populaires.

Charleroi est la plus grande ville de Wallonie depuis la fusion des communes de 1976, qui fut ardemment contestée au ‘pays noir’.
Fortement encadrée politiquement et syndicalement par le pilier socialiste, le paysage politique de la ville a évolué ces dernières années : l’étiage socialiste a reculé, même dispersé le vote de droite radicale s’est amplifié, et de nouveaux venus se sont partiellement affirmés. Dans la période contemporaine, c'est particulièrement le cas du Parti du travail de Belgique, qui se situe désormais autour de 20%.

Anvers est la plus grande ville flamande et belge depuis la fusion des communes. Longtemps agencée à une confrontation entre partis catholique et socialiste, le paysage politique a considérablement évolué ces 30 dernières années avec notamment une perte d'influence notable des partis historiques et une montée en puissance du Vlaams Blok, désormais Vlaams Belang, et d'Agalev, aujourd'hui Groen. Dans la période contemporaine, c'est la percée de la N-VA sous la conduite de Bart De Wever et celle du PTB-PVDA qui ont frappé les imaginations. Cette dernière pourrait rendre encore plus complexe qu'en 2018 l'établissement d'une majorité.

The debate over voting system reform in Canada has been framed as a choice among competing but equally valid values as they are embodied in or produced by different voting systems, typically represented as trade-offs. The key point of such discourse is that whatever choice is made will unavoidably produce both benefits and costs (e.g., more proportional outcomes but less local representation, or stable governing majorities but less party competition). Yet what is striking about this approach when examined is how weakly operationalized the value-based claims are and the lack of evidence sustaining them. Because public debate over policy choices is best conducted with a ready source of evidence to help participants assess competing claims and judge potential benefits and costs, the absence of empirical support in this discussion is deeply problematic. To address this information deficit, this article attempts to operationalize what the claimed values supporting different voting system choices in the Canadian debate might mean concretely in four areas—voting complexity, governing stability, local representation, and representational
accountability—and then explore comparative evidence about their workings and impact to assess their legitimacy.

In zijn artikel over de partijstrijd in Mechelen voor en tegen enkelvoudig stemrecht (1899-1918) zoekt historicus en auteur non-fictie Herwig DE LANNOY een antwoord op vragen die de evolutie en de werking van de partijen in Mechelen onder het meervoudig algemeen stemrecht in die jaren oproepen. Hoe evolueerden de machtsverhouding tussen de politieke families? Hoe lag de verhouding tussen de conservatieven en de progressieven? Hoe werd strijd gevoerd voor enkelvoudig stemrecht, sociale rechten en emancipatie? Hoe zag het partijlandschap in Mechelen eruit aan de vooravond van de Eerste Wereldoorlog en wat was de impact van de Grote Oorlog op de partijen? De periode 1899-1918 blijkt alweer een cruciale fase in de democratisering van het parlementair regime en de evolutie naar een partijendemocratie in het land en in Mechelen zoals wij die nu kennen.

Historicus en auteur non-fictie Herwig DE LANNOY analyseert de moeizame weg van die kieshervormingen in Mechelen in 1883-1899, van het cijnskiesrecht tot het algemeen, weliswaar meervoudig stemrecht, met de invoering van de evenredige vertegenwoordiging voor de parlementsverkiezingen als wereldprimeur. In de periode 1883-1899 was België het laboratorium van politieke experimenten. Het land zocht naar heel vernieuwende en werkbare formules van politieke representatie en verfijning van de democratie. Het was internationaal vernieuwend, want er waren geen precedenten. De verruiming van het kiesrecht roept veel vragen op over de politieke organisaties in de stad met relatief veel industriële tewerkstelling en met een symboolfunctie als zetel van het aartsbisdom. De sociale en ideologische breuklijnen waren er krachtig en zorgden voor een harde politieke strijd. Was er tegenkantig of steun in de plaatselijke partijen en hun voormannen voor de kieshervormingen? Timmerden ze zelf mee aan de weg of blokkeerden ze die juist? Voerden ze tijdig democratische hervormingen door? Is de periode 1884-1899 inderdaad een cruciale fase in de evolutie naar een partijendemocratie?

Lors des élections régionales de 2015, les femmes ont pris un peu plus de place : la parité est obligatoire et chaque liste électorale doit présenter une alternance à part égale de candidates et de candidats. À l’issue du scrutin, trois femmes sont élues présidentes de région (Carole Delga dans le Languedoc-Roussillon–Midi-Pyrénées, Marie-Guite Dufay en Bourgogne–Franche-Comté et Valérie Pécresse en Île-de-France) alors qu’il n’y en avait qu’une seule auparavant (Marie-Guite Dufay). Cette évolution laisse croire qu’en matière de responsabilités politiques au niveau régional, les femmes françaises, après avoir été longtemps écartées, jouent désormais un plus grand rôle face à leurs homologues masculins. Mais qu’en est-il de l’autre côté des urnes, du côté des électrices ? Les Françaises participent-elles davantage à la vie politique en 2015 qu’auparavant ? De même, les femmes d’aujourd’hui ont-elles désormais un rapport au politique similaire à celui des hommes ?

Neutralni Moresnet-mikrozemlja gdje se jezici sastaju a narodi dijele (etnolingvistička i povijesno-sociološka razmatranja) Sažetak:* Neutralni Moresnet-jedinstvena mikrozemljica gdje se jezici sastaju a narodi dijele (Etnolingvistička i povijesno-sociološka razmatranja) U radu se iznose etnolingvistička i povijesno-sociološka razmišljanja o Neutralnom Moresnetu. Riječ je o jednoj od najmanjih zemalja u povijesti Europe i svijeta; nastaloj kao ishod Bečkog kongresa 1816. godine, poslije napoleonskih ratova. Razvijala se tijekom stotinjak godina na sasvim neobičan način, u smjeru nezavisne državice, čije je stanovništvo (u međuvremenu poraslo od 250 do oko 4500 ljudi) razvilo poseban identitet i osjećaj pripadnosti, unatoč raznim jezicima i porijeklima. Na tom se području prostorno susreću nizozemski i njemački jezik, u vidu raznih prijelaznih govora, koji se ne mogu pripisati nijednom od ta dva jezika, ili se pak mogu smatrati dijelom bilo jednoga, bilo drugoga. Ta je dvojnost upravo simbolična, ali predmet spora nisu bili jezici ili narodnosti, već bogati rudnik cinka, koji se nije moglo podijeliti. Tu je i granica širenja francuskoga, koji inače dominira u tom dijelu Belgije, tako da je čest kao izbor standardnog jezika i u lokalnih govornika germanskih narječja, bilo nizozemskih, njemačkih ili prijelaznih. Sve to rađa složene odnose između jezika i društvenih identiteta, od lokalnih do nacionalnih ili državnih, što povijest Moresneta-inače neznatna po svojoj površini i broju stanovnikačini izrazito kompleksnom ali i prikladnom za razna poredbena izučavanja. U radu se podrobno ukazuje na lokalni kontekst u Belgiji i tamošnji politički ustroj, utemeljen na jezičnim i etničko-teritorijalnim kriterijima; što daje jedinstvene odnose kakvih drugdje nema, no mogli su se nazrijeti i u liliputanski malenom Neutralnom Moresnetu. Nekim primjeri stvarnih ljudskih sudbina i društvenih identifikacija poslužili su kao povod da se još jednom razmotre odnosi između jezika i narodnosti (i/ili državnosti); i to iz jednog novog i svježeg kuta: takoreći ogledne situacije Neutralnoga Moresneta. Na kraju se daje pregled raznih mikrozemalja, državica i spornih teritorija kroz povijest u Europi, a posebno se ukazuje na neke odnose jezika i narodnosti na Balkanu i u hrvatskim krajevima.

this paper analyse the situation after the recent election of natinal assembly in France.The danger of the establishment of a far-right government was temporarily removed, but the French people, did not hide their leaning to the far- right and kept the sword of Damocles raised above the head of the French political society. Let's answer the question that many friends ask: Does the French political chess scene allow the extreme right to win or not?

La note met en lumière la forte progression des Engagés dans des zones de force historiques – les provinces de Namur et du Luxembourg – mais aussi dans des espaces où le cdH était à un étiage assez faible comme le Brabant wallon. A contrario, les Engagés ont beaucoup moins percé dans les bassins industriels: axe La Louvière-Charleroi-Mons et arrondissement de Liège. Il faut aussi noter la différence entre la Wallonie et Bruxelles, où l’avancée est timide à partir d’une référence électorale faible. Les Engagés ont bénéficié d’une double dynamique: la capacité à conquérir des segments électoraux de différents partis, en particulier d’Ecolo et du MR, mais aussi du PS et même du PTB, et, en parallèle, le fait d'être à nouveau attractif auprès de l’électorat jeune. En sociologie électorale, il y a une évolution manifeste. Le cdH était un parti transversal sur les attributs socio-démographiques. Les engagés le sont moins. Leur étiage n’a pas beaucoup bougé dans les milieux populaires salariés. En revanche, le parti a bondi chez les fonctionnaires, les cadres, les professions libérales et, mesuré à l’aune du capital scolaire, chez les universitaires. L’enjeu – complexe ­– pour le parti sera de pérenniser ce nouveau statut électoral et politique. Il est fragile, car né d’un nombre appréciable de votes de deuxième choix, et est le fruit aussi d’une formation qui était partout dans l’opposition.

La note met en lumière quelques traits marquants du scrutin en Wallonie comme la nette progression du MR et des Engagés, l'effondrement d'Ecolo, la défaite du Parti socialiste.
Contrairement à Bruxelles, il y a un mouvement de droitisation de l’électorat et il concerne presque tous les partis : le MR, Les Engagés, le PS et le PTB. Seul Ecolo échappe à l’observation. Compte tenu du départ de leur électorat centriste, l’électorat d’Ecolo est en moyenne plus à gauche en 2024 qu’en 2019.
L'analyse des transferts de vote de 2019 à 2024 et la structure d'âge des électorats de chaque parti permettent de saisir le résultat. Le MR et Les Engagés ont été les récepteurs majeurs d’électeurs d’Ecolo, du PS et, plus spécifiquement pour les libéraux , de droite radicale. Il y a par ailleurs des logiques d'"échanges" MR-Engagés et PS-PTB.
Contrairement à Bruxelles aussi, le vote des primo-votants traduit également une droitisation. MR et Les Engagés y décrochent près de 50% des suffrages mais le différentiel de comportement en fonction du genre y est impressionnant : près de 15 points pour le MR (prééminence masculine), 9 et 6 points pour le PS et Ecolo (prééminence féminine). C’est vrai dans toutes les catégories d’âge mais particulièrement saisissant chez les primo-votants et les 24-39 ans.

'Sjibbolet’, het paswoord uit de gezellengraad, kent twee betekenissen:‘waterstroom’ en ‘korenaar’. In oudere ritualen werd er een verbinding gelegd tussen korenaar en de parabel van de zaaier. In de geest van de ontkerkelijking in de jaren zestig is de parabel niet in de Rituaal-1974 opgenomen, om-dat die te christelijk zou zijn. Ech- ter, uit de parabel van de zaaier spreekt ook een sterke maçonnieke boodschap tot de gezel.

Travail réalisé en 2e année de bachelier en Histoire à l'Université de Louvain-la-Neuve sur la fonction des médiateurs royaux Willy Claes et Charles-Ferdinand Nothomb sous le Roi Boudouin 1er en 1979. Ce travail continent une analyse de la crise de 1979, une bibliographie de travaux s'y reportant, et une analyse de l'état des sources et des archives utiles pour cette étude.

Cet article décrit de manière sommaire les principaux modèles de vote stratégique avec un grand nombre d’électeurs, dits modèles d’élections de masse. Dans ces modèles, on suppose que l’électeur décide de son vote en fonction des pivots, c’est-à-dire des événements où son unique voix va faire une différence quant au résultat de l’élection. Les principaux messages de ces modèles sont illustrés avec des exemples simples; ils sont ensuite présentés plus en détail; on examine enfin leurs applications et limites, notamment en ce qui concerne l’économie expérimentale.

Koning Albert I (1875-1934) werd aan de vooravond van en tijdens de Eerste Wereldoorlog geconfronteerd met een radicaliserende Vlaamse beweging. De communautaire kwestie groeide daardoor uit tot een van de centrale problemen van zijn koningschap.