Didactique

Pour comprendre comment les etudiants en enseignement du francais s'engagent dans la lecture litteraire en tant que sujets-lecteurs et en tant que futurs enseignants, nous avons construit la notion de « rapport a la lecture litteraire » (RLL) a des fins euristiques. Cette notion developpee pour la didactique apporte un eclairage sur l'enseignement de la litterature qui fait une place a la sensibilite et a la reflexivite des eleves et de l'enseignant, comme sujets-lecteurs qui se transforment dans chaque experience de lecture litteraire. A la suite d'entretiens menes avec des etudiants en enseignement, nous avons analyse les liens entre le RLL personnel et le RLL didactique de ces sujets. Les resultats montrent que la dimension sociale est un indice de la construction de leur identite professionnelle.

À l'école, les choses se passent dans le temps. Alors que, au musée, les projets sont plus ponctuels : on s'adresse à un public qui vient une fois, deux fois, éventuellement trois fois. (Nathalie, Conférencière, Ile-de-France) En mettant l'accent sur la temporalité, ce propos sou-ligne bien ce qui peut séparer l'école du musée, en même temps qu'il ouvre la voie à un dialogue possible et nécessaire. Car le musée, s'il veut devenir lieu réel d'éducation, doit dépasser le caractère ponctuel des visites pour donner accès à des savoirs et développer des dispositions d'écoute, d'observation, d'analyse. L'école, également, rencontre l'exigence de créer de la continuité entre une pluralité de temps d'apprentissage pour construire une durée réelle, alors que les élèves tendent à vivre les différentes situations de manière discontinue.

Cet article propose une approche des référentiels à partir de la didactique professionnelle et de la place fondatrice que celle-ci accorde aux situations de travail.  En formation professionnelle, ce qui est premier, ce sont les situations parce que ce sont celles-ci dont les professionnels et futurs professionnels ont ou auront à « se débrouiller ». La nécessité d’identifier puis de caractériser les situations, notamment dans les exigences qu’elles imposent à l’activité, constitue une étape antérieure à l’analyse et à la description de l’activité, et plus antérieure encore à l’analyse et à la description des ressources utiles pour penser et agir en situation. Dans cette approche, les situations de travail constituent la part absente et méconnue des référentiels.

Ce travail a pour objet d'étudier l'impact de l'intégration et l'utilisation pédagogique des logiciels de simulation informatique sur le processus éducatif, d'enseignement et d'apprentissage. Pour ce faire, on a délivré en ligne un questionnaire à plus de deux cents enseignants de sciences physiques qui vise à montrer dans quelle mesure les simulateurs informatiques auraient des effets positifs sur l'apprentissage des phénomènes physiques.

L'analyse des résultats obtenus nous a montré que l'utilisation des logiciels de simulation informatique en classe permet aux enseignants de combler le manque des travaux pratiques et d'améliorer la qualité de l'enseignement des sciences physiques.

Enseigner la philosophie avec le cinéma ou les séries télévisées est une pratique de plus en plus répandue. Ce n’est pas seulement que les références audiovisuelles constituent désormais, pour la plupart des élèves, un héritage culturel commun qui joue ainsi le rôle qu’ont pu jouer dans le passé les grands textes religieux, philosophiques ou littéraires, ni que l’usage d’internet a permis, depuis une dizaine d’années, une démocratisation de la cinéphilie sans précédent. Il est d’autres bonnes raisons, pédagogiques et didactiques, de proposer un enseignement cinématographique de la philosophie, des raisons que ce livre cherche à articuler en mettant à la portée de tous, les pratiques et les doutes, les expériences et les réflexions de douze jeunes professeurs qui ont accepté d’ouvrir aux lecteurs la porte de leur salle de cours et de les laisser observer la fabrique et la mise en œuvre d’un cours de philosophie en ce début de XXIe siècle.
D’abord destiné aux professeurs de philosophie désireux d’enrichir leur pratique pédagogique en introduisant davantage le mouvement et la vitalité du cinéma dans leurs classes, ce livre - unique en son genre - intéressera donc également tous les enseignants soucieux d’approfondir leur approche didactique, mais aussi les élèves et les étudiants qui pourront y trouver des éléments utiles et, enfin, tout amateur de cinéma.

Approche didactique de la question de concours du CAPES portant sur Mexique, Etats-Unis et Canada. Une réflexion épistémologique sur la frontière et sa déclinaison dans une exploitation didactique et pédagogique d'une carte de la Mexamerica. Une réflexion sur la schématisation à travers l'exemple des Etats-Unis.

Cet article présente un modèle didactique descriptif de la production orale en classe de français langue première au secondaire au Québec. Ce modèle consi- dère la production orale sous deux angles : comme médium et comme objet d’en- seignement. Une recherche qualitative a été réalisée afin de voir dans quelle mesure les pratiques des enseignants entrent en relation avec les composantes des modèles théoriques. L’analyse des données met en lumière les habiletés de certains à ensei- gner l’oral de façon systématique. De plus, elle met en lumière le besoin grandissant de pistes d’enseignement et d’évaluation de la production orale. Ces résultats nous ont permis de développer le modèle descriptif que nous présentons.

Cette synthèse n'a pas la prétention (loin de là) de remplacer la lecture de l'article de Michel Fabre. Au mieux, elle souhaiterait donner envie de le lire et de le relire... elle est une invitation donc pour qui "tombera" dessus, et un rappel constant pour moi!


Affirmations introductives :-la question posée est réflexive plus que descriptive / travail de problématisation, donc (comme pour l'histoire) la philosophie de l'éducation, son élucidation, est elle-même philosophique.-La nécessité d'une philosophie de l'éducation contre son refus, basé sur l'argument : tout refus de philosophie s'il est argumenté est philosophique.-Repérage de 2 attitudes typiques du refus de philosopher et/ou de philosophie de l'éducation : (1) attitude « scientiste » ou (2) au nom de l'urgence pratique (agir sans faire un retour réflexif sur la pratique jugé comme une perte de temps). A retenir (ce qui nous renvoie déjà à ce stade au travail herméneutique qui sera opéré par la suite) : « Seul le moment de la discussion peut enlever aux choix de valeurs leur arbitraire » Définition de la démarche : 1/ sur la nature du savoir qui n'est pas d'être cumulative mais problématique (Cf. Astolfi), ce qui permet de caractériser l'interrogation philosophique comme suit : 1-c'est une interrogation totale 2-un questionnement radical 3-c'est un questionnement « final » 4-c'est un questionnement conduit selon la raison.

L’Anthropocène est un concept, au départ de nature géologique, qui vise de manière bien plus ambitieuse
à décrire la nouvelle condition de l’espèce humaine. Notre projet consiste à promouvoir une éducation « à »
l’Anthropocène au double sens d’une éducation explicitant les déterminants et les enjeux de l’Anthropocène et
d’une éducation comme formation générale à une vie soumise aux contraintes anthropocéniques. Dans un premier
temps, nous défendons une interprétation syncrétique de ce concept, inspirée de la pensée de Gilbert Simondon,
qui se situe à un point de synthèse didactique entre sciences de la nature, sciences humaines, et savoir-faire
techniques. L’Anthropocène est ainsi formalisé comme un procès d’anthropocénisation émergent du rapport
triadique homme-technique-milieu. Dans une seconde partie, nous montrons que cette analyse anthropocénique
nous conduit, dans la lignée de la pensée simondonienne à redéfinir l’ontologie du sujet apprenant (un acte plutôt
qu’un être) et la nature de l’école (comme milieu d’individuation inclus et en interaction avec le milieu
anthropocénique global). Pour rendre raison de cette situation pédagogique nouvelle, nous détaillons l’usage d’un
outil didactique complémentaire à la démarche d’investigation, que nous avons baptisé « démarche d’intégration »
et destiné à enseigner les concepts synthétiques, englobants et impliquants comme l’Anthropocène. Enfin, dans
une dernière partie, nous montrons en quoi l’éducation à l’Anthropocène a vocation à se substituer à l’éducation
au développement durable, dans la mesure où ces deux types d’éducation divergent radicalement dans leurs
présupposés relatifs à la normativité, aux limites biosphériques ou encore aux notions de risque et de catastrophe.
Nous concluons en indiquant les défis immenses sur lesquels ouvrent l’éducation à l’Anthropocène, en matière de
valeurs et de responsabilité des et envers les générations futures

"L’ouvrage a pour objet de définir les éléments qui ont un effet sur la composition des programmes d’études universitaires en traduction professionnelle au Canada et de mesurer le rapport d’impact de chacun de ces éléments sur les programmes.
Après une synthèse des travaux publiés sur le savoir et le savoir-faire du traducteur, l’auteur présente l’étude d’un corpus composé, d’une part, des contenus de onze programmes de premier cycle universitaire et, d’autre part, les résultats d’un sondage effectué auprès de formateurs de traducteurs au Canada.
L’originalité de l’ouvrage repose sur le rapprochement entre la pédagogie de la traduction professionnelle au Canada et les principes fondateurs de la pédagogie de l’enseignement universitaire de même que de la didactique des disciplines.
"

Les théoriciens des langues étrangères recommandent de ne pas se limiter à l'enseignement du les règles de la langue cible mais aussi d'enseigner la culture et la civilisation de l'Autre ; implicitement, aller au-delà de ces objectifs et viser le développement de la communication interculturelle. Plusieurs systèmes de formation insistent donc sur l'importance du développement des langues nationales et étrangères, ces outils pédagogiques qui nous permettront de nous ouvrir à l'Autre, de nous plonger dans les valeurs universelles , pour promouvoir l'intercompréhension et développer la communication interculturelle. Comment et par quel support ? De nombreux chercheurs ont déjà souligné le rôle important que la littérature peut jouer pour atteindre ces objectifs. Ils ont également souligné que les contes populaires, en particulier, permettent plus que tout autre type de discour, la transmission des normes et codes sociaux, de la culture qui doit être inculquée. Nous sommes convaincus que parmi tous les genres de discours littéraires, les contes populaires représentent le plus approprié des supports pour le développement de la communication interculturelle. C'est dans cette perspective que cette étude questionne la possibilité et l'utilité de s'appuyer sur les textes de ces contes pour le développement de compétence interculturelle.

La thèse de doctorat Éléments appliqués de la pragmatique et de l'analyse automatique du discours didactique développe, d'une manière interdisciplinaire, les aspects de l'analyse automatique du discours didactique dans son hypostase de  texte normatif, texte instructionnel ou éducationnel, transmis parfois par l’ordinateur et qui cherche à révéler le degré de manifestation de certaines caractéristiques pragmatiques ou discursives, la construction des univers sémantiques, les interrelations et la chronologie référentielle dans des textes appartenant aux programmes d'études et aux groupes de leçons électroniques pour la discipline Langue et littérature roumaine, appartenant au programme éducationnel AEL.

http://doctorat.ubbcluj.ro/sustinerea_publica/sustineri_teze/?let=I#autor

Le présent mémoire traite de l'usage de la carte en cours de géographie. Le travail mené pendant
l'année de Master 2 a consisté à faire une étude des cartes du développement dans trois manuels de
géographie de classe de seconde afin d'élaborer un outil de travail pour réfléchir au concept de
développement en utilisant le planisphère pour support. Ce mémoire vise à montrer les étapes de
construction du questionnement géographique qui remettrait en cause l'usage des cartes comme
illustration de faits avérés et irréfutables. Il s'agit de parler de la carte comme objet géographique,
c'est-à-dire une construction et un point de vue.

2008 ****  en collaboration avec M. di Giura, J.-M. Gautherot et C. Sanders : « Les Niveaux A1 et A2 pour le français à l’épreuve des manuels pour débutants » dans Beacco J.-C. (dir.) : Niveau A1 et Niveau A2 pour le français. Textes et références, Didier, Paris, p. 279-318.

Le texte qui suit est la version française de l'auteur, qui n'engage que ce dernier. Pour citer le chapitre du volume dans lequel a paru cet article (traduit en portugais du Brésil), mentionner : Adriana Santos Corrêa, Alice Maria de Araújo Ferreira et Maria da Glória Magalhães dos Reis (Org.) (2015). Sobre didática das línguas : dois dicionários, múltiplas reflexões. Série Enjeu, vol. 3, Editora Paulistana, Brésil.

Our article examines how a science teacher, at high school, uses for her CLIL lessons some resources that she downloaded from Internet websites. For our analysis, we refer to two theoretical frameworks: the documentational approach of didactics, the Joint Action Theory in Didactics. We analyse the effects of the teacher's representations of “good” resources according to the language used in class, and of the use of such resources. We eventually produce recommendations for teacher training.

Référence complète :
Hermeline Pernoud, « Les Bottes de sept lieues, conte (1922) de Pauline Gonneau, institutrice et mère de famille : un roman-conte de fées ludique, didactique et artistique », L’Épanchement du conte dans la littérature (Bordeaux, 6-7 mars 2017 ; dir. C. Connan-Pintado, G. Béhotéguy et P. Auraix-Jonchière), Bordeaux, PUB, coll. « Modernités », n° 43, 2018, p. 231-241.

Synergies Algérie n° 25-2017 p. 113-129 113 Résumé OEuvrer pour une école algérienne ouverte sur les langues et les cultures du monde est une ambition qui n'est pas hors d'atteinte puisqu'elle est à l'ordre du jour dans la politique éducative. À cet égard, notre texte tente d'interroger la question fondamentale de l'existence d'indices qui témoignent ou désavouent la présence d'une éducation internationale dans laquelle cohabitent les valeurs nationales et un enseignement consciemment perméable à la diversité culturelle et linguistique. Ces indices sont le produit d'un certain nombre de professeurs de langues étrangères au lycée et d'un inspecteur d'allemand qui ont accepté de répondre au questionnaire qui leur a été administré.

Defining the translation process is a complex task, because translating can take several forms, and is associated with diverse practices. In order to elaborate a first conception outline of this process, we analyze three “emblematic” examples of translation, combined with what a professional translator says about her practice. Thus, our study, which is both exploratory and opening paths for our future research, presents a sketch of a certain vision of what translation consists of, which is, an anthropological inquiry on languages and cultures. At the end of our paper, this conception leads us to reflect upon the implications that such an approach of translation could generate for the teaching of foreign languages.

Un examen historique et épistémologique des pratiques d'enseignement du texte théâtral au cours des trente années écoulées ferait apparaitre, dans une coupe grossière, une triple attention : l'émergence du corpus destiné à un jeune public (Bernanoce, 2006a), une centration sur les propriétés sui generis du discours théâtral (Petitjean, 2003 ; Ubersfeld, 1977), la problématique du texte théâtral et de sa représentation (Dulubine et Grosjean, 2013). À considérer le texte théâtral comme objet d'enseignement, ces approches constituent déjà en soi un élément de distinction. Dès lors, en quoi une attention particulière à la problématique conjointe du temps et du lieu permet-elle une connaissance de la parole théâtrale, en tant qu'expérience de lecture? Et de lecture à haute voix, plus précisément. En restreignant ainsi le champ de la réflexion, je m'intéresse à la question du lieu, dans sa dimension concrète d'un espace déterminé de formation, au sein duquel une parole est proférée ; un espace non pas intime ou extra-scolaire mais collectif et défini, celui de la classe. C'est donc un temps de l'énonciation du discours qui est retenu, non le temps de la fiction dramatique. Ce présent de la parole adressée, qui construit un espace unique de l'interlocution dans le lieu de la classe, comment est-il appréhendé par les experts de la lecture que sont les professeurs de lettres? Dans quelle mesure le professeur se saisit-il de cette expérience de lecture si particulière pour faire entendre une voix du personnage ; à quelles conditions peut-on estimer que la « réalité » d'un personnage se réalise dans l'émergence d'un présent de la parole? Ma communication s'intéresse donc au présent de la profération comme condition d'existence du personnage, dans un jeu d'illusion mimétique de la parole incarnée. Cette problématique de l'émergence d'un texte du lecteur, en relation avec les ressources de la voix demeure marginale dans la bibliothèque théorique, régulièrement convoquée par les didacticiens de la littérature. La fiction narrative constitue le principal terrain de réflexion. Les corpus d'autobiographies de lecteurs experts (Arthur Goldschmidt, Jean Bellemin-Noël, Marthe Robert, Alberto Manguel) ont contribué à circonscrire la notion de sujet lecteur, à questionner les enjeux anthropologiques d'un enseignement de la littérature, et à développer un certain nombre de notions dérivées qui ne sont pas sans rapport avec le temps et l'espace. La notion de « bibliothèque intérieure » (Louichon, 2009) ou d' « événement de lecture » (Langlade, 2013) en sont des exemples. Notons par ailleurs l'influence des travaux en sciences cognitives qui s'intéressent au lecteur de récits de fiction et développent les notions d'empathie, ou d'immersion fictionnelles (Schaeffer, 1999) ; ou encore, les contributions des théories post-narratologiques dans la compréhension des phénomènes de mise en intrigue du récit et des stratégies d'enrôlement du lecteur (Baroni, 2013). Si la poésie est aussi considérée, dans des proportions toutefois bien différentes (Martin, 2014 ; Rannou, 2011), le corpus théâtral reste discret dans les problématiques actuelles de la lecture (Bernanoce, 2006b). Ces quinzièmes rencontres ne dérogent pas à la règle !

Une présentation des programmes scolaires du Secondaire dans lesquels on peut transposer la question de concours sur les Sociétés coloniales. Une analyse scientifique et une exploitation pédagogique d'un document : la couverture du petit colon algérien. Un exemple de démarche pour comparer des étude de cas sur le fait colonial dans les manuels scolaires de 4e.

Notre premier travail de recherche s'interroge sur la détermination de la référence de la personne zéro et des éléments subjectifs dans les constructions à personne zéro en finnois, d'un point de vue syntaxique, sémantique et discursif. Une réflexion didactique est par ailleurs esquissée.

My first study focuses on the determination of the reference of the zero person and subjective elements in the zero person constructions in Finnish, from a syntactic, semantic and discursive point of view. A didactic reflexion is also sketched.

Ensimmäinen tutkimukseni kyselee nollapersoonan referenssia ja subjektivisia elementteja nollapersoonakonstruktioissa suomen kielessä syntaktisen, semanttisen sekä diskursiivisen näkökulmasta. Didaktinen pohdiskelu on myös hahmotettu.

The following text is the original English version of the author, who is solely responsible for its content. In order to quote this chapter of the book in which it is published (translated into Brasilian Portuguese), make reference to :  Adriana Santos Corrêa, Alice Maria de Araújo Ferreira and Maria da Glória Magalhães dos Reis (Org.) (2015). Sobre didática das línguas : dois dicionários, múltiplas reflexões. Série Enjeu, vol. 3, Editora Paulistana, Brazil.