FR2686636A1 - Amelioration pour un dispositif d'etayage. - Google Patents

Abstract

Dispositif d'étayage composé d'un certain nombre de jambes (1) verticales, avec un châssis d'entretoises (20) entre chaque paire de jambes adjacentes. Le châssis d'entretoises (20) comporte des éléments supérieur et inférieur (21, 22), horizontaux. Des éléments latéraux verticaux (23, 24) sont adjacents aux côtés du châssis. Les éléments horizontaux dépassent des éléments verticaux et chaque élément horizontal est pourvu de raccords terminaux (25) propres à relier les éléments horizontaux aux jambes verticales (1).

Description

AMELIORATION POUR UN DISPOSITIF D'ETAYAGE

La présente invention concerne un dispositif d'étayage. Il a été précédemment proposé un dispositif d'étayage comportant des jambes en aluminium extrudé et qui présentent une pluralité de fentes axiales à l'extérieur de la jambe, et des châssis d'entretoises utilisés pour relier entre elles les jambes de façon à former un dispositif d'étayage Un dispositif classique de l'art antérieur est

décrit dans le document DE-A-3641349.

Dans ce dispositif de l'art antérieur, on trouve des châssis d'entretoises faits d'élément supérieurs et d'élément inférieurs qui s'étendent horizontalement ainsi que de deux éléments latéraux verticaux Les éléments latéraux verticaux sont propres à être immobilisés, au moyen de boulons, aux rainures présentes dans les jambes d'étayage Les châssis décrits ci-dessus peuvent être soutenus par des éléments du type étançon qui s'étendent diagonalement. Un inconvénient des dispositifs d'étayage proposés antérieurement est que les éléments latéraux verticaux des châssis doivent être rendus très solides, puisque toute la charge est transférée aux jambes par les éléments latéraux verticaux De plus, les éléments latéraux verticaux sont fermement boulonnés aux jambes dans des emplacements qui sont espacés des éléments supérieurs et inférieurs s'étendant horizontalement Si un châssis d'entretoises du type décrit ci-dessus est soumis à une force de cisaillement, la partie supérieure du châssis étant contrainte à se déplacer dans une direction dans le plan du châssis alors que la partie inférieure du châssis est contrainte à se déplacer dans la direction opposée, une force est alors appliquée aux jambes par les écrous qui fixent les châssis aux jambes Comme ces boulons ne sont pas situés dans l'alignement de la force, au niveau des limites supérieure et inférieure du châssis, un effet de bras de levier est exercé par le châssis qui peut provoquer une flexion importante des éléments verticaux Cela peut endommager les éléments verticaux La liaison entre le châssis et les éléments verticaux peut également être

endommagée.

Un autre inconvénient des agencements de l'art antérieur est que les châssis ne peuvent pas porter sur deux parties de jambe qui sont jointes axialement pour former une jambe La raison en est que chaque partie de jambe se termine par une plaque, dont la dimension est supérieure à la section transversale de la jambe S'il faut joindre coaxialement deux jambes ensemble, les plaques sont alignées et des boulons sont passés dans ces deux plaques puis serrés pour immobiliser les plaques ensemble Par conséquent, dans la région o deux jambes sont jointes ensemble, les plaques dépassent au-delà de la périphérie des jambes, formant une saillie qui s'étend vers l'extérieur Comme c'est un élément qui forme le côté du châssis qui doit être fixé aux jambes verticales du dispositif de l'art antérieur, on comprendra que cet élément vertical ne peut pas être situé à proximité de la saillie entre deux jambes liées ensemble, puisque l'élément doit buter contre une face de la jambe sur toute la longueur de l'élément de châssis Par conséquent, lorsque l'on conçoit un dispositif d'étayage en utilisant les agencements proposés dans l'art antérieur, on trouve différentes contraintes concernant l'emplacement o l'on

doit positionner le châssis d'entretoises.

La présente invention cherche à proposer un

dispositif d'étayage amélioré.

Selon la présente invention, il est proposé un dispositif d'étayage qui comporte au moins deux jambes sensiblement verticales et au moins un châssis d'entretoises qui s'étend entre les jambes, le châssis d'entretoises comportant un élément supérieur horizontal et un élément inférieur horizontal, un élément vertical adjacent à un premier côté du châssis et un autre élément vertical adjacent à l'autre côté du châssis, les éléments horizontaux dépassant des éléments verticaux et étant pourvus de raccords terminaux propres à relier les éléments

horizontaux auxdites jambes verticales.

Il est préférable que l'élément supérieur et l'élément inférieur soient tous deux tubulaires, et que chaque raccord soit monté coaxialement à l'élément

horizontal auquel il est relié.

Chaque raccord peut éventuellement comporter un tenon logé dans l'extrémité de l'élément tubulaire respectif. Il est intéressant que chaque raccord comporte un boulon, dont la tête est dimensionnée dans une orientation pour entrer dans une fente située dans une rainure formée sur une jambe, et qui peut se déplacer vers une autre orientation dans laquelle on ne peut pas le retirer de la rainure, un moyen étant prévu pour amener le boulon dans cette autre orientation et pour pousser le boulon en contact appuyé avec le moyen qui définit la rainure de la jambe. Chaque raccord peut éventuellement comporter un boîtier allongé qui sera monté coaxialement avec l'élément horizontal correspondant, ce boîtier définissant une face d'extrémité libre et un trou axial, le boulon étant logé dans le trou, un moyen existant pour mettre en prise le boîtier et le boulon, déplacer le boulon axialement, et

faire tourner le boulon.

Il est intéressant que le moyen pour faire tourner le boulon et pour déplacer le boulon axialement comporte une plaque qui traverse une fente formée dans le boulon, plaque dans laquelle est formée une fente, une tige qui dépasse diamétralement du boulon traversant la fente dans la plaque, la plaque pouvant tourner autour de l'axe du boîtier pour faire tourner le boulon et pouvant se déplacer, dans au moins une orientation, transversalement au boîtier, la fente dans la plaque étant conçue pour déplacer le boulon axialement dans le boîtier suite à un

tel déplacement transversal de la plaque.

Pour que cette invention soit mieux comprise et que ses caractéristiques soient mieux appréciées, l'invention va maintenant être décrite, à titre d'exemple, en se référant aux dessins annexés dans lesquels: la figure 1 est une vue en coupe d'un profilé d'aluminium formant une jambe d'étayage; la figure 2 est une vue agrandie d'une partie de la figure 1; la figure 3 représente quatre types de châssis qui peuvent être utilisés avec la jambe des figures 1 et 2; la figure 4 représente une partie d'un châssis de la figure 3 relié à une jambe d'étayage verticale, la jambe étant formée de deux parties de jambe reliées ensemble; la figure 5 est une vue en perspective d'un boulon formant partie d'un dispositif d'accrochage monté sur un châssis; la figure 6 est une vue en perspective du dispositif d'accrochage à l'état initial; la figure 7 est une vue en perspective du dispositif d'accrochage dans une deuxième position; et la figure 8 est une vue du dispositif d'accrochage

dans une troisième position.

En se référant d'abord aux figures 1 et 2 des dessins, une jambe d'étayage est formée d'un profilé extrudé 1 en aluminium Le profilé extrudé comporte une paroi externe 2 qui présente une surface 3 externe circulaire et une surface 4 interne circulaire, ce qui définit une paroi circulaire de section transversale uniforme, le tuyau étant pourvu d'une pluralité de dispositifs 5 formant fentes espacés régulièrement autour

de la circonférence.

La figure 2 représente un dispositif 5 classique formant fente à une échelle agrandie Dans la région de chaque fente 5, la paroi extérieure 2 du profilé est interrompue Chaque dispositif formant fente 5 définit une fente ouverte 6 qui est située entre deux lèvres 7, 8 dirigées vers l'intérieur, les lèvres s'étendant depuis la paroi externe circulaire 2 Les lèvres 7, 8 présentent des faces 9, 10 extérieures plates qui sont alignées l'une avec l'autre, les faces plates définissant un plan qui est perpendiculaire au rayon venant du centre du profilé 1 vers le centre de la fente 6 Ainsi, les faces 9 et 10 externes plates des lèvres 7, 8 forment une surface de butée plate contre laquelle un élément que l'on va relier au profilé peut facilement s'appuyer Les lèvres 7, 8 comportent également des faces 11, 12 internes, plates, alignées l'une avec l'autre, qui sont parallèles aux faces externes Ces faces internes sont conçues pour recevoir des moyens de serrage appropriés pour permettre aux éléments d'être

facilement accrochés à la jambe.

Entre les points sur les deux côtés de la fente 6 o les lèvres 7 et 8 touchent la paroi externe 2, se trouve une bande 13 sensiblement en demicercle La bande est dirigée vers l'intérieur, puisque cette bande est située à l'intérieur du tuyau défini par la paroi 2, plutôt qu'à l'extérieur de celui-ci La surface interne 14 de la bande 13 définit ainsi, avec les lèvres 7 et 8, une rainure 15 qui communique avec la fente 6, la rainure 15 ayant une base sensiblement en demi-cercle définie par la face 14 de la bande 13, et un sommet sensiblement plan défini par les surfaces 11 et 12 des lèvres 7 et 8 dirigées vers l'intérieur. En se référant maintenant à la figure 3, une pluralité de châssis d'entretoises sont représentés, qui peuvent être utilisés avec la jambe décrite en référence aux figures 1 et 2 Dans chaque cas, des numéros de référence identiques sont utilisés pour désigner chacun des châssis. Chaque châssis 20 se compose d'éléments métalliques tubulaires soudés ensemble de façon traditionnelle Les éléments métalliques peuvent être faits en aluminium, en alliage d'aluminium ou en quelque autre métal. Chaque châssis se compose d'un élément supérieur 21 horizontal et d'un élément inférieur 22 horizontal Les éléments 21 et 22 sont destinés à enjamber l'espace entre deux jambes verticales Chaque châssis est pourvu de deux éléments 23, 24 latéraux verticaux Ces éléments ne sont pas situés aux extrémités des éléments 21, 22 horizontaux supérieur et inférieur mais sont légèrement éloignés vers l'intérieur des extrémités des éléments horizontaux Les parties d'extrémité des éléments horizontaux sont constituées de pièces de verrouillage 25, ou raccords, que l'on décrira plus en détail ci-dessous, propres à coopérer

avec les fentes formées dans les jambes décrites ci-dessus.

Les pièces de verrouillage sont dans l'alignement des éléments horizontaux respectifs, si bien que toute force de cisaillement supportée par les éléments horizontaux sera appliquée directement à l'élément vertical, en alignement

avec les éléments horizontaux.

On comprendra que si un châssis 20 tel qu'illustré à la figure 4 est soumis à une force de cisaillement, la partie supérieure 21 se déplaçant dans une direction, indiquée par la flèche A, et la partie inférieure se déplaçant dans la direction opposée indiquée par la flèche B, la force résultante sera appliquée directement aux jambes par les raccords 25 qui sont alignés avec les éléments supérieur et inférieur du châssis Les raccords servent alors à transmettre toute force supportée par le châssis directement à la jambe, sans que le châssis n'agisse pour augmenter la force en appliquant un bras de

levier à cette force.

Chaque châssis peut être pourvu d'un ou deux éléments de renfort 26 Les éléments de renfort peuvent s'étendre diagonalement, ou verticalement, divisant effectivement le châssis en deux régions, chaque région étant pourvue d'un élément de renfort qui s'étend diagonalement D'autres formes d'éléments de renfort peuvent être prévues, bien que dans certains cas aucun

renfort ne soit nécessaire.

La figure 4 représente une partie de l'un des châssis de la figure 3 relié à une jambe verticale La jambe est formée de deux tronçons de profilé 1, tels que représentés aux figures 1 et 2, les tronçons de jambe se terminant chacun par une plaque de liaison 27 Les plaques de liaison sont boulonnées ensemble de façon traditionnelle On peut voir que les plaques de liaison 27 dépassent horizontalement vers l'extérieur au-delà de l'enveloppe définie par les profilés 1 Cependant, comme l'élément vertical 24 placé sur le châssis 20 est éloigné vers l'intérieur des extrémités des parties 21 et 22 horizontales, le châssis 20 peut être monté avec un raccord coopérant avec le profilé supérieur 1 et un raccord inférieur 25 coopérant avec le profilé inférieur 1 On appréciera le fait qu'ainsi le châssis peut être positionné virtuellement n'importe o sur une jambe qui comporte une pluralité de profilés 1 reliés les uns aux autres Bien sûr, un raccord 25 ne peut pas être situé exactement là o se trouvent les plaques de liaison 27, mais le raccord 25

peut être placé en toute autre position sur la jambe.

Un raccord 25, tel qu'utilisé sur le châssis 20 mentionné ci-dessus, va être décrit maintenant plus en détail. La figure 5 représente un composant principal du raccord 25, le composant comportant un boulon 30 Le boulon comporte une partie 31 formant corps principal cylindrique La partie 31 formant corps délimite un trou 32 transversal, dimensionné pour recevoir une tige 33 transversale Dans l'orientation du boulon représenté à la

figure 5, le trou 32 s'étend horizontalement.

En une extrémité de la partie 31 formant corps cylindrique se trouve une cheville 34, s'étendant axialement, de diamètre réduit, qui porte une tête 35 Une fente 37 axiale s'étendant verticalement va d'un point adjacent de la tête 35, le long de l'axe de la cheville 34, le long de l'axe de la partie 31 formant corps principal du boulon 30, jusqu'à un point adjacent à l'extrémité libre du boulon. La tête 35 a la forme d'une demi-sphère montée sur il la cheville 34, la base plane 36 de la demi-sphère étant perpendiculaire à l'axe de la cheville 34 Deux côtés opposés de la demi-sphère ont été coupés pour définir deux faces 38 et 39 plates, les faces plates étant parallèles l'une à l'autre et étant séparées d'une distance sensiblement égale au diamètre de la cheville 34 On comprendra que la tête n'a pas besoin d'être vraiment une demi-sphère, mais peut n'être que sensiblement hémisphérique. Le boulon 30, que l'on décrira maintenant plus en détail en se référant aux figures 6 à 8, est installé dans un boîtier qui est relié au châssis 20, et le boulon 30 est propre à être déplacé pour que la tête 35 du boulon puisse être avancée vers une fente 6 formée dans la jambe 1, les faces 38 et 39 du boulon étant en position verticale, si bien que la tête 35 peut être introduite par la fente 6 dans la rainure 15 formée dans la jambe 1 Le boulon est alors conçu pour être tourné de 900, si bien que la surface plate 36 placée sur la tête 35 peut venir au contact des faces plates 11 et 12 définies par les lèvres 7 et 8 de la fente 6 Le boulon est alors conçu pour être déplacé dans une direction tentant de retirer le boulon de la rainure, si bien que la tête 35 s'accroche fermement à la rainure 15. En revenant maintenant aux figures 6 à 8, une pièce de verrouillage 25, contenant le boulon 30 de la figure 5, est représentée La pièce de verrouillage 25 comporte une pièce coulée formant le boîtier 40, le boulon 30 (incluant

la tige 33) et une plaque formant clavette 41.

Le boîtier 40 est allongé et globalement cylindrique Une extrémité 42 du boîtier est un tenon à cannelures et est destinée à être immobilisée dans une extrémité d'un tube, comme le tube 21 ou 22, formant l'une des parties horizontales du châssis 20 Le tenon à cannelures 42 du boîtier 40 peut être immobilisé en place dans le tube de toute façon appropriée L'autre extrémité 43 du boîtier présente un extérieur 44 sensiblement cylindrique et délimite un trou 45 axial qui s'étend depuis la face d'extrémité libre 46 du boîtier 40, axialement, en direction de l'extrémité à cannelures Dans la face d'extrémité 46, est formé un évidement rectangulaire 47

dimensionné pour recevoir la tête 35 du boulon 30.

La partie d'extrémité 43 du boîtier définit une découpe 48 qui s'étend depuis la surface externe 44 cylindrique jusqu'au trou 45 La partie découpée a une étendue angulaire, quand on regarde le boîtier 40

axialement, de 900.

La découpe, dans l'orientation du boîtier représentée à la figure 6, présente une face verticale 49

et une face horizontale 50.

Alignée avec la face verticale 49, sur le côté opposé du trou 45 axial, se trouve une fente (non visible dans les figures), qui est dimensionnée pour recevoir la plaque formant clavette 41 lorsque la plaque formant

clavette vient buter contre la face verticale 49.

La plaque formant clavette 41 est une plaque dont un côté 51 est linéaire et dans laquelle est formée une

fente oblique 52.

La plaque formant clavette 41 est dimensionnée pour se loger dans la fente 37 formée dans le boulon 30 et la tige 33 est dimensionnée pour se loger dans la fente 52

formée dans la plaque 41 formant clavette.

Pour monter la pièce de verrouillage décrite jusque-là, il faut d'abord mettre en place le boulon 30 dans le trou 45 axial, faire tourner le boulon pour que la fente 37 soit en position verticale On insère alors la plaque formant clavette 41 dans la fente 37, traversant la

fente formée dans la partie inférieure du boîtier 40.

Finalement, on introduit la tige 33 dans le trou transversal 32 du boulon 30, la tige traversant également

la fente 52 dans la plaque 41 formant clavette.

La pièce de verrouillage est représentée à l'état initial dans la figure 6 La plaque formant clavette est dans la position la plus basse, c'est-à-dire la position qu'elle va normalement adopter sous l'effet de la gravité lorsque la pièce de verrouillage sera maintenue dans l'orientation représentée Dans cette position, le boulon est en position entièrement rétractée, la tête 35 du boulon étant logée dans l'évidement 47 Ainsi, la dimension totale du châssis 20, muni de deux pièces de verrouillage comme la pièce 25, sera la distance entre les faces d'extrémité 46 des pièces coulées formant les pièces de verrouillage Cette distance peut être rendue égale à l'espacement souhaité entre les faces opposées des deux jambes, permettant que le châssis soit présenté aux jambes avec un déplacement latéral. Quand la tête 35 du boulon est alignée avec une fente 6 formée dans la jambe 1, la plaque 41 formant clavette peut être soulevée, jusqu'à la position représentée à la figure 7 Lorsque l'on soulève la plaque formant clavette, la tige 33 se déplace le long de la fente inclinée 52, déplaçant ainsi le boulon en direction de la droite, comme représenté dans les figures 6 et 7 Le boulon se trouve dans une telle orientation que les faces 38 et 39 formées sur la tête 35 du boulon sont verticales, et la distance entre ces faces est telle que la tête du boulon peut être introduite dans la rainure 15 formée en arrière

de la fente 6 dans la jambe 1.

Lorsque le boulon est dans cet état, la plaque 41 formant clavette peut être tournée par rotation autour de l'axe du boîtier 40, comme indiqué globalement par la flèche 53 de la figure 7 La plaque formant clavette occupe alors la position représentée à la figure 8 Le fait de faire tourner la plaque 41 formant clavette amène le boulon à tourner puisque la plaque formant clavette traverse la fente 37 définie dans le boulon Cela signifie que la tête du boulon tourne de 900 La surface inférieure 36 plate de la tête du boulon est ainsi en vis-à-vis des faces plates 11 et 12 définies par les lèvres 7 et 8 orientées

vers l'intérieur de la fente 6.

Si l'on déplace alors la plaque 41 formant clavette en direction de la droite, comme représenté dans la figure 8 par la flèche 54, la tige 33 va de nouveau se déplacer le long de la fente 52 dans la plaque formant clavette, ce qui tend à retirer le boulon du boîtier 40 La surface inférieure 36 plate de la tête du boulon peut ainsi être amenée en assemblage sûr avec les surfaces plates 11 et 12 définies par les lèvres 7 et 8 dirigées vers l'intérieur, alors que la face d'extrémité 46 du boîtier est amenée en assemblage ferme avec les faces plates 9 et 10 définies par les faces externes des lèvres 7 et 8 dirigées vers l'intérieur La plaque formant clavette peut être poussée par exemple avec un marteau, ce qui garantit qu'une liaison

sûre est établie entre le châssis 20 et le profilé 1.

Quand il faut démonter le châssis du profilé, l'extrémité de la plaque formant clavette qui fait saillie du boîtier 40, dans la position représentée à la figure 8, peut être frappée avec un marteau, ce qui tend à déplacer la plaque formant clavette vers la gauche, comme représenté à la figure 8, dans le sens opposé à celui indiqué par la flèche 54 Cela tend à relâcher la liaison, permettant que l'on puisse ramener la plaque formant clavette à la

position verticale de la figure 7, en la faisant tourner.

La plaque formant clavette est alors libérée La plaque formant clavette va tomber sous l'effet de la gravité, retirant le boulon de la rainure 15, et ramenant le raccord

en l'état représenté à la figure 6.

Dans les figures 7 et 8, on notera que l'extrémité de la fente 52 formée dans la plaque formant clavette comporte une partie 55 en forme de crosse Bien que les raccords soient destinés à être utilisés dans l'orientation représentée et décrite ci-dessus, il est concevable que les raccords soient utilisés en position inverse Si les raccords sont utilisés dans cette position inverse, au lieu que la plaque 41 formant clavette adopte automatiquement la position de départ représentée à la figure 6, la gravité va tendre à amener la plaque 41 à occuper une autre position,

dans laquelle le boulon est en position saillante.

Toutefois, si le raccord est inversé, la partie 55 en forme de crosse de la fente 52 peut coopérer avec la tige pour retenir la plaque formant clavette dans une position haute jusqu'à ce que le châssis ait été approché des jambes auxquelles il doit être relié La plaque 41 peut alors être déplacée pour engager la tige 33 dans la partie sensiblement linéaire de la fente 52, permettant à la plaque de se déplacer alors transversalement à l'axe du trou 45 formé dans le boîtier 40 afin de déplacer le boulon en une position plus avancée, équivalente de la position

représentée à la figure 7.

On notera que le boîtier 40 est sûrement relié à l'extérieur de la jambe 1, et que toute force supportée par le tube 21 ou 22 relié au boîtier 40 sera transférée directement par le boîtier 40 et le boulon associé 30 à la jambe 1, dans une direction alignée avec l'axe du tube 21

ou 22.

En utilisant un raccord du type décrit ci-dessus, il est seulement nécessaire d'utiliser un marteau, ce qui minimise le nombre d'outils à utiliser par un ouvrier qui dresse un dispositif d'étayage en utilisant des jambes, des

châssis, et des raccords du type décrit ci-dessus.

Claims (6)

REVENDICATIONS

1 Dispositif d'étayage comportant au moins deux jambes ( 1), sensiblement verticales, et au moins un châssis d'entretoises ( 20) qui s'étend entre les jambes, le châssis d'entretoises comportant un élément supérieur horizontal ( 21) et un élément inférieur horizontal ( 22), un élément vertical ( 23) étant adjacent à un premier côté du châssis, et un autre élément vertical ( 24) étant adjacent à l'autre côté du châssis, les éléments horizontaux dépassant des éléments verticaux et étant pourvus de raccords terminaux ( 25) propres à relier les éléments horizontaux auxdites

jambes verticales.

2 Dispositif d'étayage selon la revendication 1, dans lequel ledit élément supérieur ( 21) et ledit élément inférieur ( 22) sont tous deux tubulaires, et chaque raccord ( 25) est monté coaxialement à l'élément horizontal auquel

il est relié.

3 Dispositif d'étayage selon la revendication 1 ou 2, dans lequel chaque raccord ( 25) comporte un tenon ( 42),

logé dans l'extrémité de l'élément tubulaire correspondant.

4 Dispositif d'étayage selon l'une quelconque des

précédentes revendications, dans lequel chaque raccord ( 25)

comporte un boulon ( 30), le boulon ayant une tête ( 35) dimensionnée dans une orientation pour traverser une fente ( 6) et entrer dans une rainure ( 15) formée sur une jambe ( 1), et propre à être déplacé vers une autre orientation dans laquelle il ne peut pas être retiré de la rainure, un moyen étant prévu pour déplacer le boulon en sa dite autre orientation et pour pousser le boulon en contact ferme avec

le moyen définissant la rainure ( 15) dans la jambe.

5 Dispositif d'étayage selon la revendication 4, dans lequel chaque raccord ( 25) comporte un boîtier allongé que l'on montera coaxialement à l'élément horizontal respectif, le boîtier définissant une face d'extrémité libre ( 46) et un trou axial ( 45), le boulon ( 30) étant logé dans le trou ( 45), un moyen existant pour mettre en prise le boîtier et le boulon, pour déplacer le boulon

axialement, et pour faire tourner le boulon.

6 Dispositif d'étayage selon la revendication 5, dans lequel le moyen pour faire tourner le boulon et déplacer le boulon axialement comporte une plaque ( 41) qui traverse une fente ( 37) formée dans le boulon, la plaque comportant une fente ( 52), une tige ( 33) qui s'étend diamétralement du boulon traversant la fente ( 52) dans la plaque, la plaque ( 41) pouvant être tournée autour de l'axe du boîtier pour faire tourner le boulon, et pouvant être déplacée, au moins dans une orientation, transversalement au boîtier, la fente dans la plaque étant conçue pour déplacer le boulon axialement par rapport au boîtier suite

à ce déplacement transversal de la plaque.