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Antibiotiques Ii

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ANTIBIOTIQUES II

CATEGORIES CLINIQUES

CLASSES THERAPEUTIQUES
Objectifs
• Quelle définition de l'antibiogramme pourriez-vous
donner ?

Etes-vous capable de définir les trois catégories cliniques : S,


I ou R ?

Comment définir le spectre clinique d'un antibiotique


(SCA) ?

Combien de classes thérapeutiques existent-ils ?

Pouvez-vous les définir ?


A - INTRODUCTION
• Quelle est la nécessité pour un clinicien de
demander un antibiogramme de la souche
pathogène ?

En fait selon l'agent bactérien impliqué et la


probabilité élevée de résistance acquise (cf classe
thérapeutique), il pourra être nécesaire d'isoler
l'agent infectieux (examen cyto-bactériologique)
et d'effectuer un antibiogramme.
B - L'ANTIBIOGRAMME
• Définition: détermination de la sensibilité
d'une bactérie aux antibiotiques.
– Terme contracté par analogie avec l'hémogramme.
– Examen quotidien de laboratoire, en particulier
hospitalier pas toujours nécessaire (cf classes
thérapeutiques)
• Méthodes:

- détermination directe de la CMI en milieu liquide ou solide


(cf antibiotique IV)

- méthode des disques ou diffusion (pratique)

- E- test

- antibiogramme automatisé ou automates

Choix des antibiotiques: malgré la grande diversité des


antibiotiques disponibles, ils seront choisis selon leur spectre,
donc un antibiotique d'un groupe peut répondre pour un autre
appartenant au même groupe.
• En pratique quotidienne: Choix de 10 (en
ville) à 30 antibiotiques (en milieu hospitalier)
selon la prise en compte de l'examen
morphologique: coques, coccobacilles, bacilles
disposition (en amas, en chainette) coloration
(Gram + ou +). Celà suppose la connaissance
du spectre des antibiotiques.
Réponses de l'antibiogramme : un exemple de rendu
d'antibiogramme

Interprétation :

BUT = classement en catégorie clinique au


nombre de trois

1/ SENSIBLE

2/ INTERMEDIAIRE

3/ RESISTANT
1/ SENSIBLE: Les souches S sont celles pour lesquelles la
probabilité de succès thérapeutique est acceptable. On doit
s'attendre à un effet thérapeutique dans le cas d'un traitement
à dose habituelle par voie génèrale.

2/ RESISTANT: Les souches R sont celles pour lesquelles il existe


une forte probabilité d'échec thérapeutique. On ne peut
s'attendre à un effet thérapeutique quel que soit le traitement.

3/ INTERMEDIAIRE: Les souches I sont celles pour lesquelles le


succès thérapeutique est imprévisible. Elles forment un
ensemble hétérogène pour lequel la seule valeur de la CMI n'est
pas prédictive:
Catégories définies par le Comité de l'Antibiogramme de
la Société Française de Microbiologie (CA-SFM)
Délimitées par deux concentrations critiques (c, C) à deux
diamètres critiques (D, d) et choisies par un compromis :
données bactériologiques, cinétique; résultats cliniques.

Vision banalisée par deux bornes (c, C ou D, d) schématique


avec l'évolution de nos connaissances sur l'activité intrinsèque des
antibiotiques en termes de CMI (moyennes, modales, CMI 50%)
vis-à-vis des espèces bactériennes.
Exemple
C - SPECTRE CLINIQUE DES ANTIBIOTIQUES
(SCA)
• L'antibiogramme n'est pas nécessaire s'il y a prise en
compte du spectre clinique des antibiotiques (SCA),
Pour deux classes thérapeutiques (habituellement
sensibles et modérément sensibles) le recours à
l'antibiogramme n'est pas nécessaire, cela implique
qu'il n'y aura pas d'examen cytobactériologique.
• Le SCA est revu régulièrement (cf Vidal). La
prescription d'un antibiotique sans antibiogramme
prend alors en compte la faible probabilité de la
présence d'un mécanisme de résistance.
Le SCA se définit selon les éléments suivants: c, C, données
pharmacocinétiques, spectre naturel de l'antibiotique (CMI
modales, CMI 50%, CMI 90%) et enfin résultats cliniques.

Ainsi 4 classes thérapeutiques sont proposées au clinicien par


espèce bactérienne:

- HABITUELLEMENT SENSIBLE

- MODEREMENT SENSIBLE

- INCONSTAMMENT SENSIBLE

- RESISTANTE
- Les espèces habituellement sensibles
appartiennent au spectre naturel de l'antibiotique
et le pourcentage de souches résistantes ne
dépasse pas 10%. Le médecin peut choisir cet
antibiotique pour une infection peu sévère et
l'antibiogramme n'est pas nécessaire.
- Les espèces modérément sensibles sont
naturellement peu sensibles à l'antibiotique mais
ne possèdent pas de résistance acquise (CMI 50%
comprises entre c et C). Le traitement impose de
fortes doses ou il s'agit d'une infection de
localisation particulière avec des concentrations
très élevées de l'antibiotique.
- Les espèces insconstamment sensibles
sont dans le spectre naturel de l'antibiotique
mais la fréquence de résistance acquise dépasse
10%.A
- Les espèces résistantes : fréquence de
résistance > 90%, catégorie hétéroclite dont les
espèces naturellement résistantes ou espèces
habituellement sensibles mais le pourcentage de
résistance est supérieur à 90% ou encore l'espèce
est sensible in vitro mais résistante cliniquement.
Exemple de SCA : érythromycine, antibiotique de la famille des macrolides

. espèce habituellement sensible : S. pyogenes : CMI modale de 0,03 mg/l

. espèce modérément sensibles : H. influenzae : CMI modale de 4 mg/l)

. espèce insconstamment sensible : S. pneumoniae : CMI modale de 0,03


mg/l mais 30-40% de souches résistantes en 2000

. espèce résistante : E. coli : CMI modale de 32 à 64 mg/l : résistance naturelle


incompatible avec un traitement
D - CONCLUSIONS
• Demander un examen cyto-bactériologique avec antibiogramme est
un acte quotidien, banalisé, donc la prescription n'est pas toujours
nécessaire, compte tenu de la quasi-certitude d'avoir une souche
sensible aux antibiotiques.

La corrélation clinique n'est pas toujours facile à établir entre les


résultats d'activité in vitro (CMI) et ceux obtenus in vivo (chez le
patient).

Malheureusement l'antibiogramme n'explore que partiellement


l'activité in vitro d'un antibiotique (effet bactériostatique mesuré par la
CMI).

Les autres caractéristiques d'un antibiotique sont l'effet bactéricide,


l'effet post-antibiotique (PAE) ou encore le phénomène de tolérance.

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