Med 3an16 Microbio Tests Sensibilite Bacteries Aux Atb PDF
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Choix de l’antibiotique
• Ces disques sont déposés à la surface d’une gélose inoculée par une suspension bactérienne
contenant une quantité fixe de bactéries (inoculum bactérien).
• Après une incubation à 35° pendant 18-24 heures, il s’établit un gradient de concentration
entre la culture bactérienne et la diffusion du disque et qui s’exprime par un diamètre
d’inhibition de la culture. La concentration d’antibiotique en bordure de la zone d’inhibition
correspond à la CMI de l’antibiotique pour la souche étudiée.
• Sensible(S) : signifie que la probabilité de succès thérapeutique est forte, à condition que les
autre paramètres pharmacologiques (diffusion au site de l’infection), toxicologique et
clinique soient pris en compte.
• Résistant(R) : signifie que le risque d’échec thérapeutique est grand quelque soit le
traitement.
• Intermédiaire (I) : signifie que l’action de l’antibiotique se situe dans la zone d’incertitude qui
ne peut pas prédire du succès ou de l’échec thérapeutique.
• La réponse S/I/R est suffisante dans la majorité des infections.
• Ces techniques consistent à mettre en évidence les gènes codant pour la résistance aux antibiotiques.
• Les techniques utilisées sont l’hybridation avec des sondes nucléiques ou l’amplification par PCR
(polymérase chain reaction).
• Elles sont utilisées pour :
- Résistance à l’oxacilline chez Staphylococcus aureus par la mise en évidence du gène mecA
- Résistance aux glycopepetides chez Enterococcus sp. par la mise en évidence des gènes vanA, vanB et vanC.
• L’intérêt de ces techniques est la détection rapide des résistances en 3 à 4 heures, elles sont spécifiques
et sensibles. Elles complètent les méthodes phénotypiques et présentent un intérêt pour les bactéries à
croissance lente ( exemple Mycobacterium tuberculosis, Legionella) ou difficilement cultivables
(Mycoplasma, Chlamydia). Elles peuvent être appliquées directement sur les produits pathologiques et
permettent d’obtenir une réponse plus rapide, notamment en cas d’infection sévère.
• Limites : elles peuvent détecter des gènes de résistance non exprimés par la bactérie. C'est-à-dire qu’on
peut détecter un gène de résistance alors que la bactérie a un phénotype sensible. Elles ne permettent
pas la détection de nouveaux mécanismes de résistance, à la différence de l’antibiogramme « classique »
qui évalue la relation bactérie-antibiotique et qui permet de détecter un nouveau mode de résistance.
Les tests de sensibilité
Etude des concentrations minimales inhibitrices (CMI)
A. Philippon, www.microbes-edu.org
Les tests de sensibilité
• Méthode par diffusion
E-test,
A. Philippon ; www.microbes-edu.org
Les tests de sensibilité
• Détermination automatisée de la CMI
• Certains automates utilisés pour l’étude de la sensibilité aux
antibiotiques rendent des résultats en CMI. Des galeries
contenant une gamme de concentration par antibiotique sont
inoculées avec une suspension de la bactérie à étudier.
• CMB
• La CMB est la plus faible concentration de l’antibiotique bactéricide c'est-à-dire qui lyse les bactéries (≤0,01%
de survivants). Elle définit la bactéricidie.
• Principe du test : consiste à dénombrer le nombre de bactéries survivantes à partir de la dilution de
l’antibiotique correspondant à la CMI.
• Une gamme de concentration d’antibiotique est réalisée comme pour la détermination de la CMI. Le même
jour, une numération de l’inoculum de départ (tube témoin sans antibiotique) est effectuée en réalisant 4
dilutions de 10 en 10 qui seront chacune ensemencées en strie sur une gélose. Après incubation à 35°C
pendant 18 h, les colonies seront dénombrées et le nombre d’UFC (unité formant colonie) à la dilution 1/10000
correspondra à 0,01% de l’inoculum de départ. Après 18 h d’incubation à 35°C, tous les tubes qui ont une
concentration d’antibiotique ≥ à la CMI seront repiqués sur gélose en stries. Après 18 h d’incubation à 35°C, les
colonies présentes sur chaque strie sont comptées et comparées à la numération de l’inoculum de départ. La
CMB est la plus faible concentration d’antibiotique pour laquelle le nombre de colonies bactériennes est ≤ au
nombre de colonies présentes sur la dilution de l’inoculum de départ (≤0,01%).
• Un antibiotique est dit bactéricide lorsque la valeur de sa CMB est proche de celle de la CMI (rapport CMB/CMI
<2).
• Un rapport CMB/CMI >32 indique que l’antibiotique est bactériostatique ou s’il s’agit d’un antibiotique
habituellement considéré comme bactéricide ; la souche est dite tolérante.
• Indication : infection grave telle que l’endocardite infectieuse.
Les tests de sensibilité
• Principe :
• Méthode en milieu liquide utilisant des disques d’antibiotiques de charge connue.
Ces antibiotiques sont testés sur la bactérie responsable de l’infection.
• Association de plusieurs antibiotiques 2 à 2, plusieurs associations d’antibiotiques
sont testées y compris l’association avec laquelle le patient est traité.
• L’inoculum bactérien est calibré et est ensemencé dans chaque tube contenant
l’association des antibiotiques.
• Tous les tubes sont incubés pendant 18H, avec des repiquages sur milieu solide
après 2H, 4H, 6H et 18H.
• Ces différents milieux solides sont incubés pendant 18H. Ensuite on procède à la
numération des bactéries survivantes. Un inoculum témoin est utilisé.
• Une association est dite bactéricide si le nombre de bactéries survivantes est ≤ à
0,01% de l’inoculum de départ. Elle est précoce si la bactéricidie est observée à
partir de 2H.
• Une association est dite synergique si le nombre de bactéries survivantes est < à
0,01% de l’inoculum de départ.
Les tests de sensibilité
J0 : Gamme étalon (100; 10; 1; 0.1; 0.01 %), ensemencement,
incubation.
J0 : Incubation avec les ATB seuls et associés 2 à 2.
• L’association est dite synergique lorsque l’effet des deux antibiotiques est supérieur à celui
de l’antibiotique utilisé seul.
• Elle est antagoniste lorsque son effet est inférieur à celui de l’antibiotique utilisé seul.
• Elle est indifférente lorsque son effet est égal à celui de l’antibiotique utilisé seul.
• Intérêt :
• Permet de suivre l’efficacité de l’association d’antibiotique utilisée et d’étudier l’association
d’antibiotique la plus efficace pour le traitement du malade.
• Avantages :
• Pertinence du test : moyennement reproductible. Bonne corrélation avec l’efficacité des
antibiotiques in vivo, appréciation de la bactéricidie quantitative et de la vitesse de
bactéricidie.
• Limites : surestime l’effet des antibiotiques sur les bactéries fragiles. Contraintes techniques
(souche du malade, rigueur et temps), absence de standardisation.
Les tests de sensibilité
• Cinétique de bactéricidie des associations
• Principe :
• Consiste à dénombrer le nombre de survivants au cours du temps dans un
bouillon contenant un ou plusieurs antibiotiques.
• Intérêt :
• Infections sévères à bactéries multirésistantes (BMR).
• Interprétation :
• Synergie si nombre de survivants avec l’association est ≤ 2 log10 .
• au nombre obtenu avec l’un ou l’autre des 2 antibiotiques.
Les tests de sensibilité
• Intérêt :
• Apprécier le risque toxique d’un antibiotique ayant un index thérapeutique étroit
c'est-à-dire que la dose efficace est proche de la dose toxique, exemple :
aminosides et glycopeptides.
• Surveiller et prédire l’efficacité d’une thérapeutique.
- dosage de la teicoplanine « à la vallée ».
- adapter les posologies des antibiotiques toxiques.
• Vérifier la compliance des patients.
Teicoplanine - 10-20
Applications :
Surveillance de la toxicité : doit être en routine de l’utilisation des aminoglycosides et
des glycopeptides.
Foyers où les antibiotiques ne diffusent pas ou peu : foyers enkystés, collection
purulente (anaérobiose et acidité pour les aminosides).
Les tests de suivi
Le pouvoir bactériostatique d’un liquide biologique
En conclusion, importance de la
communication clinicien-microbiologiste
pour la transmission des résultats et dans le
choix des analyses
Références bibliographiques