Maintenance
Maintenance
Maintenance
Pour être et demeurer compétitive, une entreprise doit produire toujours mieux (qualité)
et au coût le plus bas
Et après ?
Etat spécifié et service déterminé qui précise le niveau de compétences et les objectifs attendus de la
maintenance
Coût optimal qui conditionne l’ensemble des opérations dans un souci d’efficacité économique
ROLE DE LA MAINTENANCE
Le service maintenance doit mettre en œuvre la politique de maintenance définie par la direction de l’entreprise ;
cette politique devant permettre d’atteindre le rendement maximal des systèmes de production
Notion de défaillance
Fonction requise : fonction d’un produit dont l’accomplissement est nécessaire pour la
fourniture d’un service donné. Une fonction requise pourra être une fonction seule ou un
ensemble de fonctions. La notion de service pourra recouvrir une mission, c’est à dire une
succession de phases par lesquelles doit passer le produit sur un intervalle de temps donné
Dégradation : état d’une entité présentant une perte de performances d’une des fonctions
assurées par celle-ci ou alors un sous-ensemble lui-même dégradé, voire défaillant, sans
conséquence fonctionnelle sur l’ensemble. On peut aussi parler de dérive.
Défaillance : c’est la cessation d’aptitude d’un bien à accomplir une fonction requise ; c’est
donc la perte de disponibilité du bien. C’est le passage d’un état à un autre
Méthode de la maintenance
Le défaut est au centre du débat : il provient d’une faute (ou cause) dont les dérives se font progressivement sentir. Il génère
une défaillance (ou effet) plus ou moins importante sur le processus de fabrication
Méthode de la maintenance
• on attend que le défaut produise une défaillance effective puis on agit ; c’est de la maintenance corrective ; le
défaut est provisoirement éliminé, mais à terme il a des chances de réapparaître ;
• on anticipe le défaut car on connaît les effets de certaines dérives (surveillance) ; c’est de la maintenance préventive ;
• on s’attaque à la cause afin d’éviter les dérives ; c’est de la maintenance améliorative. Celle-ci a un effet correctif.
Méthode de la maintenance
Méthode de la maintenance
Le choix parmi ces différentes méthodes entre dans la politique de maintenance et se décide donc au niveau de la direction du
service maintenance.. En règle générale, on tendra vers une diminution des actions de maintenance corrective au profit
d’actions préventives. Mais il faut savoir qu’on peut pas tout prévoir cela signifie que correctif et préventif vont être
complémentaire et que la part de préventif que l’on va adopter peut se déterminer à partie des considérations économique.
Méthode de la maintenance
- Si on travail en feu continu avec stock zéro toute intervention qui arrête la production altère directement le chiffre d’affaire on
opte plus a la maintenance préventive et conditionnelle.
- Si la production est dirigé pour alimenter le stock les interventions n’altère pas directement le chiffre d’affaire on opte plus
vers le corrective
Méthode de la maintenance
Maintenance corrective
Appelée parfois maintenance curative, c’est une maintenance effectuée après la détection d'une défaillance et destinée à
remettre un bien dans un état lui permettant d'accomplir une fonction requise, au moins provisoirement (norme NF EN
13306). C’est donc une maintenance qui remet en état mais qui ne prévient pas la casse. Elle réagit à des événements
aléatoires, mais cela ne veut pas dire qu’elle n’a pas été pensée. C’est un choix politique de l’entreprise.
Les actions de maintenance corrective étant très diverses, il est toujours difficile de prévoir la durée d’intervention :
- elle peut être faible (de quelques secondes pour réarmer un disjoncteur ou changer un fusible à quelques minutes pour
changer un joint qui fuit) ;
- elle peut être très importante (de 0,5 à plusieurs heures) dans le cas du changement de plusieurs organes simultanément
(moteur noyé par une inondation) ;
- elle peut être majeure en cas de mort d’homme (plusieurs jours si enquête de police).
Le responsable maintenance doit donc tenir compte de ces distorsions et avoir à sa disposition une équipe « réactive » aux
événements aléatoires. Pour réduire la durée des interventions, donc les coûts directs et indirects (coûts d’indisponibilité de
l’équipement), on peut :
- mettre en place des méthodes d’interventions rationnelles et standardisées (outillages spécifiques, échanges standards,
logistique adaptée, etc..),
- prendre en compte la maintenabilité des équipements dès la conception (trappe de visites accessibles, témoins d’usure
visible, etc..).
Méthode de la maintenance
Maintenance préventive
La maintenance préventive est une « maintenance effectuée avant la détection d’une défaillance d'un bien, à des intervalles
prédéterminés ou selon des critères prescrits (suite à l'analyse de l'évolution surveillée de paramètres significatifs) et destinée à
réduire la probabilité de défaillance d'une entité ou la dégradation du fonctionnement du bien . On constate que la maintenance
préventive
peut prendre différentes formes :
• maintenance systématique,
• maintenance conditionnelle,
• maintenance prévisionnelle.
1. Inspection : contrôle de conformité réalisé en mesurant, observant, testant ou calibrant les caractéristiques significatives
d'un bien ; elle permet de relever des anomalies et d’exécuter des réglages simples ne nécessitant pas d’outillage spécifique,
ni d’arrêt de la production ou des équipements (pas de démontage).
Méthode de la maintenance
2. Contrôle : vérification de la conformité à des données préétablies, suivie d’un jugement. Ce contrôle peut déboucher sur
une action de maintenance corrective ou alors inclure une décision de refus, d’acceptation ou d’ajournement.
3. Visite : examen détaillé et prédéterminé de tout (visite générale) ou partie (visite limitée) des différents éléments du bien et
pouvant impliquer des opérations de maintenance de premier et deuxième niveau ; il peut également déboucher sur de la
maintenance corrective.
4. Test : comparaison des réponses d’un système par rapport à un système de référence ou à un phénomène physique
significatif d’une marche correcte.
5. Echange standard : remplacement d’une pièce ou d’un sous-ensemble défectueux par une pièce identique, neuve ou
remise en état préalablement, conformément aux prescriptions du constructeur.
6. Révision : ensemble complet d'examens et d'actions réalisées afin de maintenir le niveau de disponibilité et de sécurité
d’un bien.
Méthode de la maintenance
Maintenance systématique
Mais ils peuvent aussi être le fait de l’utilisateur mais cela nécessite de bien connaître le comportement du matériel,
l’historique des pannes et le MTBF (Mean Time Between Failures).
Méthode de la maintenance
Maintenance conditionnelle
A – Définition (norme NF EN 13306)
C’est la « maintenance préventive subordonnée à un type d'événement prédéterminé (autodiagnostic, information d'un
capteur, mesure, etc.) ou à l'analyse de l'évolution surveillée de paramètres significatifs de la dégradation et de la baisse de
performance d'une entité ».
Cette surveillance de la dégradation permet de fixer un seuil d'alarme avant un seuil d'admissibilité. Le principal intérêt d'une
telle stratégie est de pouvoir utiliser les entités au maximum de leur possibilité mais aussi de diminuer le nombre des
opérations de maintenance corrective.
Méthode de la maintenance
Elle se traduit par une surveillance des points sensibles de l’équipement, cette surveillance étant exercée au cours de
visites préventives. Ces visites soigneusement préparées, permettent d’enregistrer différents paramètres : degré d’usure,
jeu mécanique, température, pression, débit, niveau vibratoire, pollution ou tout autre paramètre qui puisse refléter l’état
de l’équipement.
Cas d’application
Cette méthode d’entretien ne doit pas être appliquée indistinctement à tous les équipements.
Elle n’est rentable que sur du matériel en bon état, neuf ou récemment révisé, et occupant une place
importante, voire stratégique, dans le processus de fabrication (c’est un équipement clé).
Il est donc inutile de l’appliquer à du matériel robuste et présentant peu de risque, à des
équipements secondaires, dont les pannes ont peu de répercussion sur la production ou alors à des
machines en surnombre susceptibles d’être relevées en cas de défaillance.
Utilité: La vapeur d’eau
Notions de base
La vapeur d’eau est le fluide thermique caloporteur le plus utilisé dans l’industrie.
La vapeur d’eau est un gaz invisible , produit par le changement d’état de l’eau. Ce changement d’état est obtenu en
ajoutant de la chaleur à l’eau.
L’énergie calorifique correspondante, contenue dans un combustible ( charbon , gaz , hydrocarbure, électricité, énergie
nucléaire,…..) est transmise à l’eau dans une chaudière .
-Une fois produite, la vapeur est véhiculée de la chaudière aux équipements utilisateurs où elle cédera sa chaleur latente
(énergie utile ) et se transformera en liquide saturé.
-Les condensats ainsi obtenus contiennent encore une quantité d’énergie équivalente à celle fournie à l’eau pour la porter à
sa température d’ébullition.
Une bonne pratique d’amélioration de l’efficacité du système de vapeur consiste donc à recycler les condensats et à les
réutiliser dans la chaudière.
AVANTAGES DE LA VAPEUR
-L’utilisation de la vapeur comme fluide caloporteur offre les avantages suivants :
* avec une chaleur latente élevée, la vapeur à la possibilité de véhiculer une grande quantité d’énergie dans des conditions
relativement petites.
* Le débit massique de la vapeur en circulation dans le système de distribution est relativement faible, ( par rapport à d’autres
fluides caloporteurs : eau ou huile ). Donc, pour un même besoin énergétique l’installation des conduites nécessitera moins de
matériaux de support et de suspension.
* La circulation de la vapeur dans les conduites est due aux différences de pression le long de la tuyauterie. Il est donc
inutile d’installer des pompes dont le coût est généralement élevé .
* L’utilisation de la vapeur comme fluide caloporteur permet une exploitation souple du système de distribution. Ainsi , la
satisfaction d’une demande en vapeur variant suivant les besoins peut être réalisée sans faire appel aux pompes à vitesses
variables , ni aux différentiels de pression, ni aux bipasses.
Notions de base
* Aux niveau des appareils d’utilisation, la vapeur à l’avantage d’avoir un coefficient de transfert de chaleur deux fois plus
élevé que celui de l’eau . Par conséquent, la taille des surfaces d’échange et l’investissement d’achat des appareils de transfert
( échangeurs, aérothermes,….) seront réduit.
* Un autre avantage de la vapeur réside dans le fait qu’elle remplit uniformément l’espace interne des échangeurs. Il est donc
inutile de prévoir des échangeurs avec des chicanes ou autres dispositifs de répartition du fluide caloporteur.
* La vapeur est un fluide inodore non toxique, une fuite de vapeur n’engendre aucun risque d’incendie et ne nécessite
généralement pas d’arrêt de production pour les opérations de maintenance et de réparation.
TABLES DE VAPEUR D’EAU
Pour comprendre les phénomènes physiques de transformation de l’eau en vapeur, il est habituel d’utiliser quatre diagrammes :
La courbe de saturation de la vapeur d’eau
La courbe de température-enthalpie.
La courbe de température-entropie.
Le diagramme de Mollier.
Notions de base
Notions de base
Types de vapeur
• Vapeur surchauffée
– difficulté de contrôler la température
– transfert de chaleur plus lent
• pas de changement de phase
Vapeur saturée sèche
normalement utilisée
• Vapeur humide
– présence de gouttelettes d’eau dans la vapeur, ce que l’on cherche en général
à éviter (purgeurs des condensats)
Objectifs d’une installation de production de la vapeur
Afin de ne pas dépasser le TDS (la concentration en sels totalement dissous ) maxi donné par le fabriquant de
chaudière, il va falloir DECONCENTRER.
C’est à dire prendre une partie de l’eau de chaudière chargé en sels minéraux et l’évacuer de la chaudière et la
remplacer par de l’eau alimentaire faiblement chargée.
Un TDS trop élevé engendre une détérioration de la chaudière ainsi que du primage chimique (entraînement d’eau
chargée en sels � mousse).
Traitement d’eau et déconcentration
Calcul du débit de déconcentration
(ppm)
F = TDS de l’eau d’appoint
(ppm)
B = TDS préconisé en chaudière
(kg/h)
Qv = Débit de vapeur chaudière
(kg/h)
Qd = Débit de déconcentration
Température de fumée :
Concentration en CO :
�Le CO se produit surtout lorsqu'il n'y a pas suffisamment d'excès d'air.
�Au cas où on a en même temps un excès d'air et une forte concentration en CO, il faut revoir la pulvérisation du carburant et le
mécanisme de mélange air carburant du brûleur.
Besoins de chaleur ?
• Besoins et exigences
–Niveau de température (ou de pression pour la vapeur)
–Puissance
–Profil de la demande en fonction du temps
–Profil de pression en fonction du temps (vapeur)
• Diminuer la demande
–Adaptation des consignes
–Isolation
–Diminution des fuites et des pertes de vapeur
–Exploitation des rejets de chaleur, retour des condensats
Optimisation de la boucle vapeur : Retour des condensats
Condensats
• La récupération des condensats et le contrôle des purgeurs revêtent une importance primordiale dans un système de vapeur
• Les purgeurs (d'eau condensée)
–Lorsqu'un appareil est chauffé à la vapeur, celle-ci lui cède sa chaleur latente et se condense à l'état liquide
–Cette eau ainsi condensée se rassemble au bas de l'appareil, ce qui a pour conséquence de réduire toujours plus la surface d'échange de chaleur
–Laisser sortir que l'eau liquide, à l'exclusion de vapeur
–L'eau condensée évacuée sur le purgeur a une température correspondant à la pression de la vapeur alimentant l'appareil
Purgeur d’eau condensée
• Fonctions du purgeur d'eau condensée
–A) Laisser passer l'eau condensée
–B) Empêcher le passage de la vapeur
–C) Permettre le passage de l'air et des gaz
• Principaux types de purgeurs d'eau condensée
–A) à flotteur fermé
–B) à flotteur ouvert (ou à seau)
–C) à flotteur inversé ouvert (ou à cloche)
–D) à élément thermostatique
–E) à labyrinthes
–F) thermodynamique